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Centre CentreRegion

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1Gander

Museum

Ramea

Réserve fauniquede Bay du NordHead of

Bay d’Espoir

Baie Verte La Scie

Badger

Buchans

NorrisArm

Fogo

HarbourBreton

Fleur de Lys

ChangeIslands

NewtownWesleyville

Hermitage-Sandyville

Conne RiverSt. Alban’s

Pool’s CoveRecontreEast

LumsdenGander Bay

St. Brendan’s

Grey River FrancoisMcCallum

Whit

e Bay

Notre Dame Bay

Bonavista Bay

Terra NovaParc national

King’s Point

Lewisporte/Goose Bay

Gaultois

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Bay VerteJunction

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Grand Falls

Gambo

Leading FortuneHarbour

Musgrave Harbour

Eastport

Traytown

Fortune Bay

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Twillingate

Badger’s QuayIndian Bay

SalvageGlovertown

Mary March-Windsor

Lewisporte

Bishop’s Falls

SpringdaleTickles

Boyd’s Cove

Interpretation CentreBeothuk

Burnside

y

Parc provincialCampingPark/Lieu historique nationalLieu historique provincialAéroportSkiGolfTranscanadienneCentre d’informationTraversier saisonnierBateau côtierTraversier local

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The Southcoast AdventureGreen Bay and Beothuk TrailDorset TrailExploits ValleyCoast of BaysThe Kittiwake Coast: Road to the IslesThe Kittiwake Coast: Islands ExperienceThe Kittiwake Coast: Road to the ShoreThe Kittiwake Coast: Road to the BeachesFortune Bay Adventure

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AÉROPORT: Gander

POUR ALLER PLUS LOIN:www.townoftwillingate.caKayak: www.kayakers.nf.caPour trouver les icebergs:www.icebergfinder.com

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C

C

le 15 septembre 1855, il arrive sur les côtes de terre-neuvepour pêcher au Petit nord, à conche, avec plusieurs autres centaines de pêcheurs. trois joursplus tard, il est officiellement déclarédéserteur par son capitaine de bâtiment. après quelques années de vagabondage dans lescommunautés du French Shore, il épouse ann Walsh, de Fleur de lys. ils ont 9 enfants, la plupart se sontinstallés à coachman’s cove, oùvivent encore aujourd’hui leursdescendants.

C CENTRE D’INFORMATION PROVINCIAL:Notre Dame Junction: 709-535 8547

C CENTRES D’INFORMATION LOCAUX:Baie Verte: 709-532 8090 Gander: 709-256 7110 Glovertown: 709-533 2834/2332

Grand Falls-Windsor: 709-489 6332 Springdale Junction: 709-673 3110 Fogo Island: 709-266 2794 Twillingate/Newvillle: 709-628 7454 Gambo: 709-674 4222

Sur leS traceS deJean-Marie le Mee,déSerteur Jean-Marie le Mee est né le 18décembre 1835 à Binic, en Bretagneen France.

Regards...

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... à voir Histoire & Culture

BAIE VERTE MINER’S MUSEUM Construit sur l’ancien gisement de cuivrede la mine Terra Nova, exploitée de 1860 à 1864, puis de 1901 à 1915.

LE SITE ARCHÉOLOGIQUE DE FLEUR DE LYSDes carrières de pierre à savon du peupleDorset raconte cette histoire fascinante. Et tout proche, plusieurs sentiers derandonnée offrent une vue splendide desicebergs pendant la saison.

LES FOURS À PAIN FRANÇAIS Il y a 500 ans, les premiers pêcheursfrançais avaient construits des fours à painà Terre-Neuve. Ils embarquaient leursbriques de France pour construire cesfours. Depuis, ils ont disparus, mais pasdes mémoires. Deux fours ont étéreconstruits en 2004 à Coachman’s Cove età Shoe Cove sur la péninsule de Baie Verte.Vous pourrez peut-être y manger du pain!

LE VILLAGE BÉOTHUK Village reconstitué derrière le musée deGrand Falls. Le musée régional Mary Marchtient son nom de l’une des dernièresBéothuks et retrace les 5 000 ansd’histoire humaine de la région Centre deTerre-Neuve.

BOYD’S COVELieu des vestiges de maisons semi-souterraines qui datent de 1650 à 1720. LeCentre d’interprétation béothuk décrit laculture et le mode de vie des Béothuks.

LE PHARE DE LONG POINT À TWILINGATE Un des meilleurs points d’observation desicebergs à Terre-Neuve. Construit en 1876sur une falaise, le phare domine lesétendues les plus éloignées de la baieNotre Dame.

L’ÎLE FOGOCette île fait à peine 25 km de long sur 14km de large. Elle a servi de refuge dans lesannées 1680 à des pêcheurs craignant lespillards français et les Béothuks. Tilting,tout au bout de l’île, a conservé sonarchitecture traditionnelle.

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... à vivre Nature & Decouvertes

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SKIER Sur la montagne Copper Creek, du nomd’une mine de cuivre abandonée, sur lapéninsule de Baie Verte.

LE SENTIER ALEXANDER MURRAY Du nom d’un célèbre géologue terre-neuviendu 19e siècle. Départ à King’s Point, pour 4 h de marche dans une région vierge!

LES BOSSUS DE NOTRE DAME Dans la baie Notre Dame, les baleines à bosse et les icebergs sont nombreux.Observez-les de la côte ou d’un bateau.Mieux encore, partez en kayak de mer pourexplorer vous-même la côte!

LE POW-WOW Organisé chaque été par les Mi’kmaqs deConne River, dans la baie d’Espoir sur lacôte Sud de Terre-Neuve.

LA CÔTE SUD EN BATEAU Le bateau reste le seul lien avec l’extérieurpour découvrir toutes les petitescommunautés de Hermitage jusqu’àBurgeo.

LA RÉSERVE NATURELLE DE LA BAIE DU NORDUne des dernières régions vierges sur l’îlede Terre-Neuve. Si vous souhaitez voyagerdans la réserve, vous devez vous procurerun permis (gratuit) auprès de l’agent deconservation à Milltown ou dans lesbureaux des parcs et sites naturels. La réserve offre une excellente occasiond’observer les animaux sauvages et defaire du canoë.

NEW-WES-VALLEY Localité remarquable, un peu en retrait dela route 330 et construite sur 17minuscules îles reliées par des ponts, cequi lui a mérité le nom de Venise de Terre-Neuve. Les villages suivants sontréunis dans cette localité: Newtown,Wesleyville, Valleyfield, Templeman, Pound Cove, Brookfield et Pool’s Island. À Newtown, vous trouverez le joyauarchitectural de la côte.

JOUER AU GOLF OU CAMPERAu parc national de Terra-Nova ou dans undes nombreux campings de la région centre.

TERRA NOVAParc national de 400 km2 abritant unhabitat typique de l’île: des baies abritées,un littoral accidenté et des collinescouvertes de forêts parsemées d’étangs etde marais.

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HISTOIRE

Béothuks se rassemblaient à l’intérieur de l’île et s’établissaient sur les berges dela rivière Exploits et du lac Red Indian pourl’hiver. Ils construisaient des clôtures surles berges de l’Exploits afin de capturerdes caribous en pleine migration. Cesclôtures ressemblaient à celles dont seservait un peuple encore plus primitif, les Indiens de l’Archaïque maritime, ce quiamène certains experts à croire que lesBéothuks étaient peut-être leursdescendants. Les peaux et les os descaribous servaient à la confection devêtements et d’outils, tandis que leurviande était fumée.

LES MI’KMAQSAux 16e et 17e siècles, les Mi’kmaqsoccupaient un véritable «domaineinsulaire» dans le golfe du Saint-Laurent.Au 19e siècle, il y avait quelque 150Mi’kmaqs sur l’île de Terre-Neuve; pourgagner leur vie, ils étaient guides,trappeurs, facteurs et vanniers.

LES PEUPLES AUTOCHTONESComme les premiers colons européens, ils ont été attirés dans la région par lesressources minières, le poisson, le gibieret le bois d’œuvre.

LES DORSETS Les Esquimaux du Dorset exploitaient lescarrières de la péninsule de Baie Verte il ya 1 500 ans. Avant leur arrivée, la péninsuleétait habitée par les Indiens de l’Archaïquemaritime qui en ont peut-être égalementexploité les minéraux, et particulièrementla saponite. Ces peuples primitifs taillaientce minéral mou sur une paroi rocheusepour en faire des chaudrons pour lacuisson, des récipients et des lampes àhuile de phoque. La saponite servaitégalement de monnaie d’échange pour letroc avec d’autres groupes autochtones. Le plomb, le cuivre, le zinc et le molybdèneont tous été extraits de mines des environsau début du 20e siècle.

LES BÉOTHUKS Les premiers explorateurs européens ontdonné aux Béothuks de Terre-Neuve lenom d’Indiens rouges parce que cesautochtones se peignaient le corps avec del’ocre à l’occasion de cérémonies. L’arrivéedes Blancs à Terre-Neuve est venueperturber le mode de vie traditionnel desBéothuks. Peu à peu, ils ont été chassés de leurs villages côtiers estivaux et lesconflits se sont multipliés. Coupés de lacôte, décimés par la famine et les maladieseuropéennes contre lesquelles ils n’avaientaucune immunité, les Béothuks étaient aubord de l’extinction au début du 19e siècle.Chaque année, à l’arrivée de l’automne, les

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Harbour BretonAncienne capitale de la baie de Fortune, cehavre est au nombre des centres les plusvieux et les plus importants de la côte Sud(2 500 habitants). Fondé par des pêcheursfrançais de Plaisance (Placentia) au 17esiècle, il est passé aux mains des Anglais.Au 19e siècle, la vie commerciale y étaitdominée par l’entreprise Newman, dont le nom ne sera pas étranger à ceux qui ontdéjà siroté du porto Newman. Au 20esiècle, la localité a pris beaucoupd’expansion après avoir accueilli deshabitants de ports plus éloignés le long de la côte. Le village compte plusieurssentiers, dont un qui mène aux plagescachées de Deadman’s Cove.

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En visite dans la région en 1848, un évêquel’aurait décrit de la façon suivante : «C’estun havre pittoresque, si entièrementenclavé qu’un étranger ne croirait jamaisqu’il soit relié à la mer, entouré de collinesau relief audacieux et fantastique.» En roulant sur les collines (de 60 à 300 men hauteur) qui dominent cette localité et longent une partie de la côte Sud, on a l’impression de franchir de petitesmontagnes.

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??? Le saviez-vous ?

Le nom de la localité de Fogoprovient sans doute du mot

portugais fuego, ou feu, les premierscolons apercevant souvent les feux decampements béothuks dans la région.

Le centre de l’île est une région de forêts etde côtes. On trouve au nord, la baie Whiteet la baie Notre Dame, à l’est, la baie deBonavista, et au sud, la baie de Fortune.Entre ces baies, il y a la moitié des terresintérieures de l’île.

ILS SONT PASSÉS PAR LÀ ...Bien avant le passage du bateau côtier, les villages de la côte Sud étaientfréquentés depuis le 16e siècle par despêcheurs français qui ont laissé leurstraces. Ainsi, le village du nom de François,se prononce localement «fransoué». LaPoile, un village de pêche de moins de 200habitants, doit aussi son nom aux Français:on appelait les Poiles les soldats quipatrouillaient la côte pour découragerl’installation permanente par les gens deSaint-Pierre et Miquelon qui venaient ypêcher et y couper du bois. En effet, sur cetarchipel français situé juste au large de lacôte terre-neuvienne, les forêts avaient étépassablement décimées. Le village deGrand Bruit, un nom d’origine françaiseégalement, décrit fort bien le vacarme créépar la chute qui tombe du haut de lafalaise de 305 m à proximité du village.

FORÊTS D’ÉPINETTESD’immenses peuplements de bouleaux,d’épinettes et de pins tapissent l’intérieuret alimentent en matière première l’usinede pâtes et papiers de Grand Falls-Windsor.La devise de la localité de Bishop, «aumilieu de la forêt nous demeurons»témoigne de l’importance de l’exploitationforestière dans l’économie locale. À Harbour Breton, c’est sur les quaisd’épinette que s’entassent les casiers à homards à la fin de l’été.

LA CÔTE SUD ET LA BAIE DE FORTUNEBelleoramEst la première d’une série de localitéspittoresques blotties au pied des falaises dela côte Sud. Devenu célèbre pour saparticipation aux campagnes de pêche sur lesGrands Bancs, le village est mentionné dansdes relations historiques remontant à 1759.Son nom fait allusion à un rassemblementdes troupes et date peut-être de l’époque despremiers conflits entre Français et Anglaisdans cette partie du Nouveau Monde.

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Centre d’attraction de la péninsule, BaieVerte a connu les périodes d’emballementet d’effondrement avec l’industrie minière.De 1963 à 1990, l’amiante y a été extraited’une mine à ciel ouvert. La première ligneferroviaire de Terre-Neuve a été construiteici dans les années 1860 pour transporterdu minerai sur une distance de 5 km entreles cinq puits de mine et le quai.

Fleur de LysAu nord de Baie Verte, Fleur de Lys estl’emplacement de la toute première minede la péninsule. Les Esquimaux du Dorset y fabriquaient des bols et chaudrons il y a 1 500 ans avec la saponite de l’endroit.C’est maintenant un site historique.

La ScieLa localité de La Scie, colonisée par lesFrançais, faisait partie du French Shore.Son nom évoque les collines au relief accidenté qui entourent une partie duvillage. Le village voisin de Shoe Cove estaccessible par la route ou un sentier. On y trouve aussi un four à pain françaisreconstruit en 2004.

LA CÔTE NORD ET LE FRENCH SHOREUn des endroits de choix des pêcheursbretons à l’époque où la côte française – le French Shore – connaissait ses jours de gloire. La péninsule de Baie Verte estnichée entre la baie Notre Dame et la baieWhite. Contrairement aux autres endroits dela province où les pêcheurs français se sontétablis durant leur campagne de pêche, ilreste ici des traces de leur passage. Lesnoms de communauté en sont encoretémoin: Fleur de Lys, La Scie, Baie Verte.

Baie VerteJusqu’à la fin du 19e siècle, Baie Verte estun lieu de pêche très couru par lespêcheurs bretons de Saint-Malo et deSaint-Brieuc. Il y avait ce qu’on appelaitdes habitations, c’est-à-dire des bâtimentspour traiter le poisson et l’entreposer, desmaisons pour les gérants desétablissements et des grands hangars pourloger des centaines de pêcheurs et degraviers qui, comme on le disait àl’époque, travaillaient au poisson.

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