54

Full Circle Magazine #81

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

Citation preview

Page 1: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

NUMÉRO 81 - Janvier 201 4

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazzii nnee nn '' eesstt aaffffii ll ii éé eenn aauuccuunnee mmaann ii èèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

SSÉÉCCUURRII SSEEZZ VVOOTTRREE PPCC

CRITIQUE LITTÉRAIRE

TUTORIEL LYNIS ET Q & R SÉCURITÉ

Pho

to:N

omad

icLa

ss(Flick

r.co

m)

Page 2: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 2 sommaire ^

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vousdevez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Lynis p.1 7

LibreOffice p.1 4

Python p.09

Blender p.20

Tutoriels Opinions

Q&R Sécurité p.45

Jeux Ubuntu p.46

Mon bureau p.50

Command & Conquer p.06

Inkscape p.22

Rubriques

Labo Linux p.31

Critique littéraire p.38

Comparaison de logiciels p.40

Mon opinion p.XX

Mon histoire p.35

Courriers p.43

Actus Ubuntu p.04

Demandezau petitnouveau p.28

Ubuntu Women p.45

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

Page 3: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 3 sommaire ^

ÉÉDDII TTOORRII AALL

BIENVENUE DANS CE PREMIER FULL CIRCLE DE L'ANNÉE 201 4 !

C e mois-ci et rien que pour vous, toute une panoplie d'articles : Python, LibreOffice,Inkscape, Blender, ils sont tous présents et sont accompagnés par un excellent article sur

l'utilisation de Lynis, qui permet de tester la sécurité de votre PC. Cet article a été écrit par lecréateur et développeur de l'application Linys : Michael Boelen. Essayez cette application sansattendre pour voir si votre PC est à la hauteur !

Michael a également accepté de répondre à vos questions de sécurité chaque mois. Pourles prochains deux ou trois mois, il va répondre aux questions que vous, les lecteurs, avez déjàenvoyées. Continuez à nous envoyer vos questions liées à la sécurité et je les transmettrai àMichael. Ne vous inquiétez pas, Gord animera toujours son Q&R de façon régulière.

Nous avons deux bonnes critiques de jeux ce mois-ci (Limbo et Joe Danger 2). J'ai aussi étépas mal occupé avec des jeux ces derniers temps, suite aux récentes soldes chez Steam.Comme ils étaient bon marché, j'en ai acheté un exemplaire supplémentaire, voire deux, que jevous offrirai quand j'aurai fini d'en faire la critique. Alors, soyez à l’affût des futurs cadeauxsuite à mes critiques.

Si vous êtes un gourou en matière de RAID, merci de jeter un œil à l'article du Labo Linuxde Charles, qui est à la recherche d'un peu d'aide pour la mise en place d'une matrice RAID. J'yai ajouté un court article sur l'utilisation de Back In Time pour les sauvegardes. Croyez-moi surparole : faites-le et faites-le maintenant !

Amitiés et gardez le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les cri-tiques, les interviews et les retoursd'utilisateurs. Le Side-Pod est unenouveauté, c'est un court podcastsupplémentaire (irrégulier) en margedu podcast principal. On y parle detechnologie en général et de chosesqui ne concernent pas uniquementUbuntu et qui n'ont pas leur placedans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

Page 4: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 4 sommaire ^

AACCTTUU SS UU BBUU NN TTUUÉcrit par Ronnie Tucker

LIBREOFFICE 4.2 APPORTE DE

NOUVELLES FONCTIONNALITÉS

POUR LES UTILISATEURS

PROFESSIONNELS EXIGEANTS

La « Document Foundation » a publiéla dernière version de la suite bu-

reautique Open Source. LibreOffice 4.2se veut être une version comprenantun grand nombre d'améliorations : demeilleures performances et plus d'inter-opérabilité pour tout utilisateur, maisparticulièrement attrayant pour les uti-lisateurs en entreprise.

La Fondation a déclaré que Calc asubi la plus grande refonte de codejamais réalisée, donnant d'excellentsrésultats dans le traitement des don-nées volumineuses (en particulier lors

du calcul des valeurs de cellules, etlors de l'importation de gros fichiersXLSX complexes), tandis qu'un nouvelinterpréteur de formule, en option, per-met de calculer de manière massi-vement parallèle des formules avecl'utilisation du GPU via OpenCL. Cedernier fonctionne mieux avec unearchitecture système hétérogène (HSA)comme le nouveau AMD Kaveri APU.

La dernière version offre égalementune totale interopérabilité, en importcomme en export, avec MicrosoftOOXML, en particulier pour DOCX, ainsiqu'avec le vieux format RTF. En outre,de nouveaux filtres d'importation dedocuments Abiword et des présenta-tions Keynote d'Apple ont été ajoutés.

Source : http://www.muktware.com/

DES REVERS IMPORTANTS POUR

DEUX NOUVEAUX SYSTÈMES

D'EXPLOITATION DE SMARTPHONE,TIZEN ET UBUNTU TOUCH

L 'année 201 4 sera-t-elle l'année oùde nouveaux challengers vont se

bagarrer pour contrer la puissanced'Android et iOS ? Ne jamais dire jamais,mais le défi ne viendra ni de Tizen nid'Ubuntu Touch.

L'opérateur japonais NTT DoCoMoa suspendu sine die ses plans pour lelancement d'un téléphone Tizen cetteannée et, de son côté, Canonical, lepromoteur d'Ubuntu, a avoué qu'il y a

peu de chances de voir Ubuntu sur unquelconque mobile provenant d'unfabricant ou d'une entreprise de télé-communications de renom cette année.

Et puis il y a Ubuntu Touch, à labase la noble version desktop de ladistribution Linux, forcée de prendreune forme mobile. C'est un concepttrès intéressant – pour une utilisationsur smartphone ou tablette, il se pré-sente comme un OS mobile normal,mais connectez-le à un écran et un cla-vier et il se transformera soudain enune version de PC de bureau.

L'OS dispose d'un fort potentiel,en particulier dans le monde de l'entre-prise, mais le promoteur britannique

Page 5: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 5 sommaire ^

ACTUS UBUNTUd'Ubuntu, Canonical, a eu des résul-tats mitigés sur la seconde moitié del'année 201 3. D'abord, il n'a pas réussià atteindre l'objectif de 32 millions dedollars de financement participatif, ob-jectif particulièrement élevé pour leprojet Ubuntu Edge, un mobile hautde gamme qui devait mettre en valeurce que le système d'exploitation pour-rait faire de mieux avec un matérielpuissant. Ainsi, Canonical est mieuxconnu du grand public, puisqu'il a quandmême réussi à battre le record de laplus grosse somme d'argent promisevia le financement participatif. Toute-fois, les fabricants peuvent ne pas l'avoirconsidéré comme une approbation re-tentissante.

Ensuite, le calendrier de Canonicaln'a pas été respecté. La version d'Ubun-tu d'octobre 201 3 devait être la ver-sion où « mobile » et « bureau » se-raient harmonisés, mais il s'est avéréque le nouveau serveur d'affichageMir qui gère le tactile n’était prêt quepour les mobiles et pas pour le bu-reau. Espérons que la convergencetotale viendra en avril prochain, avecUbuntu 1 4.04.

En décembre 201 3, le patron deCanonical, Mark Shuttleworth, a déclaréque la société avait signé avec un fa-bricant pour déployer Ubuntu sur destéléphones haut de gamme, courant

201 4. « Nous discutons désormais ausein du conseil d'administration avec4 marques distributeurs » a-t-il ajouté.

Source : http ://gigaom.com/

FIREFOX OS GAGNE

LA COURSE AUX TÉLÉVISEURS

INTELLIGENTS CONTRE UBUNTU

M ozilla a établi un partenariat avecPanasonic pour mettre Firefox

OS surdes téléviseurs intelligents.

Le système d'exploitation basé surle Web a été jusqu'à présent limité aumonde du mobile, avec les premierssmartphones à bas coût, arrivés l'andernier, et face à une concurrence fé-roce de la part d'Android.

Maintenant Panasonic mise sur Fi-refox OS comme moteur de sa nou-velle génération de téléviseurs intel-ligents – en grande partie en raisonde son utilisation de HTML5 .

Selon Panasonic, l'adoption deHTML5 devrait rendre plus facile lacréation d'applications pour ses télé-viseurs, par des développeurs tiers.

Par exemple, les développeurs pour-raient utiliser les WebAPIs de Mozilla

pour construire des logiciels pour lesuivi et le contrôle des appareils do-mestiques intelligents, et faire de latélévision – plutôt que du smartphone– le centre de la maison intelligente.

Panasonic a ajouté qu'il ouvriraitles fonctions de base, telles que lesmenus du téléviseur, aux développeurs.

« Dans les téléviseurs intelligentsde prochaine génération, les fonctionsde base, telles que les menus et [lesguides de programmes], qui sont actuel-lement codés dans des programmesintégrés, seront écrites en HTML5, cequi permettra aux développeurs decréer facilement des applications poursmartphones ou tablettes pour accé-der à distance au téléviseur et le com-mander », a déclaré la compagnie.

Ni Panasonic ni Mozilla n'a publiéplus de détails sur ces nouveaux maté-riels et on ne sait pas à quoi va res-sembler ce système d'exploitation. Pa-nasonic a déclaré que les premierstéléviseurs intelligents fonctionnantsous Firefox OS arriveront plus tardcette année, mais n'a révélé ni le prixni la disponibilité au Royaume-Uni.

Avec ce partenariat, Mozilla a coifféCanonical sur le poteau en portantson système d'exploitation Open Sourcesur un téléviseur. Déjà en 201 1 , Ca-

nonical avait annoncé des plans pourmettre Ubuntu sur des smartphones,des tablettes et des téléviseurs, maisvient seulement de trouver son pre-mier partenaire mobile.

Dans une interview avec PCPro l'andernier, le fondateur Mark Shuttleworthavait indiqué que Canonical prévoyaittoujours de mettre Ubuntu sur un té-léviseur à terme. « Ubuntu TV a été em-barqué dans la base du code mobile »,a-t-il dit. « Nous travaillons maintenantsur la production. Ce pourrait être letéléphone mobile dans cette version,la tablette dans une prochaine et, aubout du compte, tout aura convergé. »

Pendant ce temps, Mozilla a dé-claré qu'une version tablette de Fire-fox OS devrait arriver au plus tardcette année. « À mesure que nousavançons en 201 4, vous verrez uneversion tablette mature de FirefoxOS, et à un moment donné, il devraitêtre prêt pour des appareils grandpublic », Andreas Gal, vice-présidentde Mobile, a déclaré à eWeek. « Lematériel de référence avec Foxconnest destiné aux développeurs quiveulent nous aider à construire laversion tablette de Firefox OS. »

Source : http://www.pcpro.co.uk/

Page 6: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 6 sommaire ^

L e mois dernier, j'ai reçu un cour-riel de John, un lecteur de C & C. Il

s'était tourné vers moi pour des con-seils sur l'utilisation de Sed pour insé-rer des points-virgules dans un fichiertexte créé par TaskWarrior. Il voulaitfaire cela afin d'utiliser le script deconkytext pour formater la « To-DoList » et l'afficher via son Conky ; lefichier créé dans TaskWarrior était jointà l'e-mail. Nous avons ensuite passéquelques jours à concocter un scriptSed fonctionnel (en changeant plusieursfois de structure), et nous avonspensé que le résultat final était uneexcellente base pour la rédactiond'un article. Espérons que d'ici à la finde cet article, le lecteur aura une idéeprécise sur la façon d'aborder les ex-pressions Sed pour pouvoir s'attaquerà des tâches qui peuvent, à premièrevue, sembler complexes.

L'OBJECTIF

Nous voulons ajouter un point-virgule après le contenu de chaquecolonne (dans le texte affiché en hautà droite, en ignorant l'espace blanc).Comme vous pouvez l'imaginer, lefait que le nombre d'espaces varierend cette tâche difficile. En outre, la

dernière ligne (tasks) est censée êtreprécédée par trois points-virgules(«  ;;;1 0 tasks »). Après notre premièretentative, John est revenu vers moi etm'a indiqué qu'il ne fallait pas insérerun point-virgule pour la premièrecolonne (voir ci-dessus).

MON SCRIPT

Du fait de la longueur du script,car il comporte des fonctionnalitéssupplémentaires (prise en charge desarguments, la sortie vers un fichier,

etc.), je l'ai mis sur pastebin : http://pas-tebin.com/SHTVjDTM.

L'APPROCHE

Avant de commencer, quelques notionsimportantes :

CCOOMMMMAANN DD && CCOONN QQUU EERRÉcrit par Lucas Westermann

SSeedd

Remarque : J'ai modifié toutes les entrées dans le fichier, pour préserver la vie privée.

ID Project Due Date Description Due in:-- ----------- ---------- ------------------------------- -------3 Work 12/10/2013 Work Project -8 hrs6 Work 12/12/2013 Submit 1st draft -2 days

10 Work 12/15/2013 Prepare Presentation -5 days7 University 12/16/2013 Tutorial Class -6 days2 Hobby 12/17/2013 Change Pickups in Strat -7 days4 Banking 12/17/2013 Pay the bills -7 days1 Hobby 12/18/2013 Read Daemon -8 days5 Programming 12/31/2013 Update Ruby on Rails Website -3 wks8 Work 1/10/2014 Interim Report -4 wks9 Hobby 1/13/2014 Build Blu-Ray stand -4 wks

10 tasks

ID; Project; Due Date; Description; Due in:-- ----------- ---------- ------------------------------- -------3 Work; 12/10/2013; Work Project; -8 hrs6 Work; 12/12/2013; Submit 1st draft; -2 days

10 Work; 12/15/2013; Prepare Presentation; -5 days7 University; 12/16/2013; Tutorial Class; -6 days2 Hobby; 12/17/2013; Change Pickups in Strat; -7 days4 Banking; 12/17/2013; Pay the bills; -7 days1 Hobby; 12/18/2013; Read Daemon; -8 days5 Programming; 12/31/2013; Update Ruby on Rails Website; -3 wks8 Work; 1/10/2014; Interim Report; -4 wks9 Hobby; 1/13/2014; Build Blu-Ray stand; -4 wks

;;;10 tasks

Page 7: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 7 sommaire ^

COMMAND & CONQUER••La syntaxe typique d'une commandesed est : sed s /<search>/<replace>/gce qui indique à Sed de remplacertoutes les occurrences, d'où le s (pour« substituer ») au début. Le côté gauche(CG) est la section de recherche – c'estici que vous déclarez l’occurrence re-cherchée. Le côté droit (CD) est lasection remplacer – c'est ici que vousindiquez à Sed par quoi il doit rem-placer l’occurrence recherchée. Le « g »à la fin indique à Sed de remplacertoutes les occurrences trouvées (sinonil s'arrêterait à la première occurrencetrouvée).••L'utilisation de \(\) vous permettrade vous y référer sur le CD (le côtédroit) de l'expression. Il existe certainscaractères spéciaux qui peuvent êtreutilisés dans Sed. Nous utiliserons sur-tout l'expression « \s », qui signifietoutes les espaces.••La déclaration d'un certain nombrede répétitions peut être faite avec :\{3\} pour 3 répétitions, \{3,\} pourtrois répétitions ou plus, et \{3,6\}pour trois à six répétitions.••Vous devez « échapper » le point-virgule (placez un antislash devant)afin qu'il ne soit pas interprété.

Quelques conseils sur la façon defaire pour chaque expression :••Déterminez où vous devez insérer lecaractère, car c'est cela qui définiraoù placer les groupes (dans notre cas,

avant les espaces, donc le deuxièmegroupe commence presque toujoursavant le caractère Espace).••Travaillez par étapes. Commencez parune commande sed simple comme :sed -e “s/^[0-9]*/FC/g” (FC pour firstcolumn - première colonne). Cela re-cherche toute ligne commençant par unnombre et remplace celui-ci par « FC »pour vous permettre de vérifier, devisu, le résultat. Faire comme cela m'afait comprendre que tous les ID à unchiffre commencent par une espaceet m'a aidé à formuler l'expressionpour cela. Ce n'est pas en fait inclusdans le fichier, puisque le formatagede fin a évolué depuis. Dès que vousavez une commande fonctionnelle pourl'objectif que vous vous êtes fixé, vouspouvez vous attaquer à la deuxièmeexpression.••Si vous avez des problèmes avecl'étape 2 parce que vous n'arrivez pasà faire fonctionner les expressions ré-gulières, utilisez grep avec la mêmeexpression régulière. Cela vous permetd'éliminer la possibilité que l'expres-sion, en elle-même, est incorrecte etindique que c'est une bizarrerie desed que vous n'avez pas encore priseen compte.••Si vous voulez le même formatage àla fin de la commande, le côté droit(CD) de l'expression devrait presquetoujours être le même et, s'il ne l'estpas, cela peut indiquer soit que vous

commencez à trop compliquer leschoses, soit que la partie sur laquellevous travaillez est trop grande. Dansce cas, essayez de le décomposer da-vantage.

LES EXPRESSIONS

first_expression="s/\([a-zA-Z0-9]\)\(\s\{2,15\}\)/\1\;\2/g"

second_expression="s/\([0-9]\{3\}\)\(\s[a-zA-Z0-9]\)/\1\;\2/g"

third_expression="s/\([a-zA-Z]\)\(\s[0-9]\{1,2\}\/\)/\1\;\2/g"

fourth_expression="s/\(^[0-9]*\stasks\)/\;\;\;\1/g"

fifth_expression="s/\(^[A-Z]*\)\(\s*[a-zA-Z]\)/\1\;\2/g" # Recherchezchaque ligne commençant parune ou plusieurs lettres ma-juscules suivies d'une espaceet encore du texte etinsérez un point-virgule.

LES EXPLICATIONS

La première expression dit à Sed«  Cherche n'importe quel caractère (a-z,A-Z ou 0-9), et regarde s'il est suivi pardeux ou plusieurs espaces, puis ajouteun point-virgule avant les espaces ».L'astuce consiste à savoir que Sed peutcréer des ensembles de correspon-

dances aux valeurs régulières. C'estpourquoi nous avons mis les expres-sions entre des parenthèses incom-plètes. « \(a-zA-Z0-9]\) » devient alorsnotre correspondance « \1 » dans lasection de remplacement de Sed. Nousformons en fait deux groupes : le ca-ractère qui précède les espaces et lesespaces eux-mêmes. Ensuite, dansl'étape de remplacement, on insère unpoint-virgule entre les deux groupes.Cela correspond à la colonne 2 et lacolonne 4 dans notre fichier, ainsi quetous les en-têtes à l'exception de ID.ID n'est pas inclus parce que nousindiquons deux ou plusieurs espaces,et que le fait d'indiquer une ou plu-sieurs espaces pourraient poser pro-blème dans toutes les descriptions.Remarque : Le point-virgule doit être«  échappé » (par un antislash devant).Aussi, si vous voulez rechercher lescorrespondances à plus de 1 5 espaces,il suffit de de ne rien mettre après lavirgule - \{2,\}.

La seconde expression dit à Sed«  Recherche 3 chiffres consécutifs quisont suivis par une espace et unelettre ou un chiffre, puis insère unpoint-virgule ». Cela correspond à ladate - le format de la date sera toujourssi long qu'une seule espace sépare ladate de la colonne suivante. Bien sûr,on pourrait chercher un nombre quel-conque d'espaces, mais cela pourrait

Page 8: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 8 sommaire ^

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement sonsystème et en n'ayant alors plusd'autre choix que de trouver unmoyen de le réparer. Vous pouvez luiécrire à : [email protected].

COMMAND & CONQUERcauser des problèmes au cas où ladescription de la tâche contiendraitdes chiffres. Cela s'applique à tout for-mat de date où l'année est à la fin. Celagère la colonne 3 dans notre fichier.

La troisième expression peut êtretraduite comme « Recherche toutes leslettres suivies par un nombre de 1 ou2 chiffres, suivis d'un slash (ou barreoblique) et insère un point-virgule ».La seule colonne qui contient unebarre oblique est notre colonne dedate, cela s'applique donc à la colonnejuste avant, « Project ». Si je n'ai pasinclus des chiffres dans ce cas, c'estparce que la deuxième expressionpourrait gérer cela si vous dites à Sedd'accepter un certain nombre d'espacesaprès les 3 chiffres. Cela gère donc lacolonne 2 de notre fichier .

La quatrième expression gère ladernière ligne du fichier et insère lestrois points-virgules avant « tasks ».En fait, il fait de la ligne entière (1 0tasks) un groupe, puis insère troispoints-virgules avant ce groupe. Sivous ajoutez un point-virgule avanttoutes les lignes commençant par deschiffres, alors vous devez passer cetteexpression au début de la liste desexpressions, de sorte que Sed ne lasélectionne pas.

La cinquième expression indiquetout simplement « Trouve la ligne qui

commence avec un nombre quelconquede lettres majuscules et insère uneespace après ». Je deviens plus précisen annonçant « suivi par un nombre quel-conque d'espaces et d'autres lettres ».Cependant, ce n'est pas nécessairedans notre exemple et ce n'est là quepour que cela soit un peu plus fiable.

Et voilà pour les étapes par les-quelles je suis passé dans ce scénario.Mais je me rends compte que c'est unpeu spécifique et que cet exercice demise en forme détaillée ne va pas êtreutile à tout le monde. Néanmoins,j'espère qu'en suivant ma démarche,vous comprendrez mieux commentaborder ce genre de problème. Si vousle souhaitez, je peux rédiger un autrearticle en me concentrant sur de petitsproblèmes de mise en forme et ce,étape par étape. Si quelqu'un est inté-ressé par ce genre d'article, n'hésitezpas à m'envoyer un mail. Comme tou-jours, adressez-moi un e-mail pour tou-tes questions, préoccupations ou de-mandes en écrivant à :[email protected].

ÉDITIONS SPÉCIALES LIBREOFFICE :

ÉDITIONSSPÉCIALES INKSCAPE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/284 http://www.fullcirclemag.fr/?download/291

http://www.fullcirclemag.fr/?download/307

http://www.fullcirclemag.fr/?download/302 http://www.fullcirclemag.fr/?download/31 2

Page 9: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 9 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Greg Walters PPrroogg rraa mm mm eerr eenn PPyytthh oonn -- PPaa rrttiiee 5511

C e mois-ci je vais vous parler d'unoutil que je ne connaissais pas,

mais qui existe apparemment depuisun certain nombre d'années. Il s'agitde NextReports de Advantage Soft-ware Factory, et vous pouvez l'obtenirgratuitement sur http://www.next-reports.com/. En plus, il est OpenSource et il fonctionne sous Windowset Linux !

Avant de commencer, laissez-moivider un peu mon sac pendant uneminute ou deux. Je travaille avec desbases de données et des rapportsdepuis longtemps. Une des chosesqui m'a le plus ennuyé, c'est que, bienqu'il existe des solutions de base dedonnées libres, comme SQLite etMySQL, il y a vraiment très peu d'ou-tils de génération de rapports gratuits.Le plus souvent, les rapports devaientêtre réalisés à l'aide de logiciels trèscoûteux, ou alors le développeur de-vait se les fabriquer. Certains outilsétaient disponibles, mais insatisfaisants.Et concernant les graphiques, vousn'aviez souvent pas d'autre choix qued'utiliser des produits chers. Croyez-moi, cela fait des années que jecherche de bons outils de reportinglibres, et je ne sais vraiment pas

comment j'ai pu manquer celui-ci pen-dant si longtemps (la version 2.1 estsortie en mars 2009 et ils en sontactuellement à la version 6.3). Maismaintenant que je l'ai trouvé, j'en suisabsolument dingue.

Maintenant que j'ai dit ce que jetenais à dire, je peux commencer àvous vanter ses qualités. C'est unesuite en trois parties, un concepteurde rapports, un moteur de rapport etun serveur de rapports. J'ai seulementeu l'occasion de jouer avec le con-

cepteur de rapports, mais si ce concep-teur donne un indice de la puissance,la facilité et la flexibilité du reste de lasuite, alors on tient là le gros lot.

Ce mois-ci, nous allons nous con-centrer sur le concepteur. En raisonde certaines contraintes de temps, jetravaille sur une machine Windows,mais tout ce que je montre peut êtrefait sous Linux (donc s'il vous plaît nem'en tenez pas rigueur).

Une des premières choses que

vous devez savoir, c'est que Next-Reports prend en charge les bases dedonnées comme Oracle, MySql, SQLite,MSSQL et autres. Tout est basé surles requêtes et, c'est une très bonnechose, seules les requêtes de typeSELECT sont autorisées. Cela signifieque rien dans la base de donnéessource ne peut être modifié par acci-dent. Vous pouvez entrer vos propresrequêtes ou utiliser un concepteurvisuel.

La capture d'écran montre à quelpoint l'interface est agréable. Les chosessont assez intuitives et être productifne vous prendra pas longtemps. Jetonsun regard sur les étapes à réaliser.

Commencez par Fichier | Nouveau |Source de données. Ensuite, nommezvotre source comme vous le souhaitez.

Maintenant, indiquez à NextReportsle type de base de données à l'aide dela liste déroulante « Type : ». Vouspouvez passer la section Pilote etaller à la section URL pour indiquer lechemin de la base de données. Si vousutilisez par exemple une base dedonnées SQLite, ce sera pré-remplipour vous : « jdbc:sqlite:<chemin-

Page 10: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 0 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHON P. 51fichier-base> ». Remplacez <chemin-fichier-base> par le chemin d'accès àvotre base de données. D'autres typesde bases de données possèdent desinformations similaires déjà pré-remplies pour vous aider. Ensuite,cliquez sur le bouton « Test » pourvous assurer que vous pouvez vousconnecter. Si tout se passe correc-tement, cliquez sur « Enregistrer » etvous verrez une entrée supplémen-taire dans l'arbre des connexions. Laprochaine étape est de créer uneconnexion à la base de données que

vous venez d'ajouter. Maintenant, faitesun clic droit sur la base de données,puis cliquez sur Connecter.

Une fois connecté, vous verrez quevous avez quatre choix possibles. Le«  % » est pour les tables de bases de

données. Les trois choix suivants per-mettent de créer de nouvelles requêtes,rapports et graphiques… plutôt simple.Maintenant, cliquez sur le signe « + »à gauche de « % » pour ouvrir l'affi-chage des tables de votre base dedonnées. Vous voyez alors les Tables,

les Vues et les Procédures dans l'arbre.À nouveau, cliquez sur le signe « + » àcôté de « Tables », cela afficheratoutes vos tables. Maintenant, si vousvoulez utiliser le concepteur visuel derequêtes, il suffit de glisser la(les)table(s) que vous voulez traiter sur lecanevas du concepteur à droite.

Une fois que toutes vos tables s'ytrouvent, vous pouvez commencer àcréer des liens entre les tables.

Dans mon exemple, j'ai deux tables,l'une avec des informations sur desenfants dans une classe de catéchismeet l'autre avec des entrées pour lesnotes de culte. La table des notes deculte ne contient pas le nom de l'en-fant, juste un identifiant qui pointevers la table d'informations sur l'en-fant. J'ai fait un glisser-déposer pourcréer le lien entre le champ kidID et lechamp pkID de la table des enfants.Ensuite, j'ai choisi chaque champ queje voulais voir dans le jeu de résultats.Dans ce cas, le prénom et le nom de

Page 11: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 1 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHON P. 51l'enfant et un drapeau actif (ou nonsupprimé) dans la table des enfantset plusieurs champs de la table desnotes. La grille ci-dessous montrechacun des champs, de quelle table ilprovient, et d'autres informations.

Comme vous le constatez, nouspouvons indiquer des critères comme« actif = 1 », choisir d'afficher unchamp ou pas, et définir le type de triet l'ordre de tri. Une fois le résultatvoulu obtenu, vous pouvez cliquer surl'onglet en-dessous et voir votre re-quête SQL réelle.

Pour tester votre requête, il suffitde cliquer sur l'icône représentant«  l'homme qui court » et vous ob-tiendrez (si vous avez tout fait cor-rectement) les résultats de la requêtedans une grille sous l'éditeur. Si vous

voulez ajouter des lignes manuel-lement, vous pouvez le faire. Par exem-ple, je veux combiner les prénoms etnoms des enfants (fname et lname)dans un nom complet. Nous pouvonsle faire en ajoutant une ligne après laligne « k1 .lname, » comme ceci :

k1.fname || “ “ || k1.lnameas FullName,

Les caractères « || » sont des ca-ractères de concaténation et nous ob-tiendrons les deux champs avec unespace entre eux dans un champ

nommé « FullName ». N'oubliez pas lavirgule à la fin. Une fois que votre re-quête vous convient, cliquez sur lebouton Enregistrer pour enregistrer larequête ; vous devrez indiquerson nom.

Ensuite, cliquez sur Requête dansl'arborescence et faites un clic droitsur la requête que vous venez decréer. Sélectionnez « Nouveau rap-port à partir de la requête ». Le con-cepteur de requêtes disparaît, remplacépar le concepteur de rapport.

Sur la gauche se trouve la fenêtre

des propriétés pour un champ donnéou l'ensemble du rapport. Sur ladroite se trouve le concepteur derapport lui-même. Remarquez que celaressemble à une feuille de calcul.Chaque ligne est considérée commeun « bandeau » et contient des infor-mations pour cette ligne de rapport.Dans cet exemple, nous avons quatrelignes : deux lignes d'en-tête, une lignede détail et une ligne de bas de page.Vous pouvez ajouter ou supprimerdes lignes à volonté. Cette méthoden'est pas aussi souple que celled'autres concepteurs de rapports, mais

Page 12: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 2 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHON P. 51fournit néanmoins un rapport trèsagréable et propre.

Les deux rangées d'en-tête contien-nent le titre et les en-têtes de co-lonnes du rapport. La ligne de détailcontient chaque champ pour lequelnous ferons un rapport et il reste lepied de page. Jetons un coup d'œil àla présentation par défaut du rap-port. Cliquez sur le bouton en haut dela barre marquée « Version Html »pour voir le rapport. (J'ai flouté lenom de famille des enfants, ce n'estpas un problème dans le générateur.)

Pour un rapport presque sans ef-fort, c'est vraiment pas mal. Mais amé-liorons-le un peu. Créons un groupequi place toutes les données concer-nant un enfant sous le nom de l'enfant.

Faites un clic droit sur la premièrecolonne de la ligne de données. Sé-lectionnez Groupe, puis Ajouter.

Vous obtiendrez une nouvelle fenê-tre pour indiquer sur quels champsvous voulez créer le groupe. Dans cecas, je sélectionne FullName puis jeclique sur le bouton OK. Maintenant,nous avons un regroupement. Nouspouvons également nous débarrasserdes trois champs (fname, lname etFullName) dans la section Détails, puis-que nous afficherons le nom dans lebandeau de groupe. Un simple clic droitsur ces champs et un clic sur « Suppri-mer cellule » suffit. Maintenant, vouspouvez redimensionner les trois cel-lules vides sur la gauche pour rendrel'espace moins évident.

Jetez un coup d'œil au nouvelaspect du rapport et vous verrez que

l'information pour chaque enfant estjoliment regroupée.

C'est plus agréable, mais mainte-nant faisons quelque chose d'amusant.Tous les 1 et 0 signifient oui et non.Puisque c'est plutôt ennuyeux pourun rapport, nous allons ajouter uneinstruction conditionnelle avancée pourchacun de ces champs afin d'afficherune case ; elle sera cochée Oui (ou 1 )et vide pour Non (ou 0). C'est vrai-ment facile à faire et on pourraitcroire que vous avez passé des jours àcréer votre rapport. En utilisant lapolice Wingdings de Windows, lesdeux caractères dont nous avons be-soin sont 0x6F (0168) pour une case videet0xFE (0254) pourune case cochée.

Avant de continuer, la seule choseque Windows fait mieux que Linux(selon moi) est la possibilité d'utiliser

Alt+pavé numérique pour saisir descaractères spéciaux. Linux ne le permetpas. Il y a un contournement avecCtrl+Maj+U puis la valeur Unicode pourle caractère souhaité. Toutefois, celane fonctionne pas sur toutes lesmachines. La meilleure façon que j'aitrouvé pour faire cela sous Linux estd'ouvrir la table des caractères, utili-ser la fonction de recherche pourtrouver le caractère Unicode que vousvoulez, puis de double-cliquer sur lecaractère pour le copier dans la zone« Caractères à copier : », puis cliquersur « Copier » et, enfin, le coller dansvotre document. Les caractères Uni-code correspondants sont 261 0 (casevide) et 261 1 (case cochée) en utili-sant la police WingDings 2. Je suis sûrqu'il y a beaucoup d'autres façonsplus faciles de le faire, mais je man-que de temps. (Assurez-vous que«  Commun » est sélectionné dans laliste Script.)

Nous allons commencer par lechamp NoteCulte ; sur la ligne Détails,faites un clic-droit sur le champ con-cerné. Dans ce cas, il est marqué$C{NoteCulte}. Choisissez Insérer, puisExpression. Une autre chose merveil-leuse que nous fournit NextReportsest la possibilité de faire à peu prèstout avec très peu de saisie. Regardezau centre de la fenêtre Opérateurs.Double-cliquez sur la sélection « if..else.. »,

Page 13: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 3 sommaire ^

Greg Walters est propriétaire deRainyDay Solutions LLC, une société deconsultants à Aurora au Colorado, etprogramme depuis 1 972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webest www.thedesignatedgeek.net.

TUTORIEL - PYTHON P. 51

et il la saisira comme modèle dansl'éditeur pour vous éviter les erreurs.

Maintenant, nous voulons mettrele champ NoteCulte dans les paren-thèses de l'éditeur. Il suffit de cliquerentre les deux parenthèses pourplacer le curseur, puis de double-cli-quer sur le champ que vous voulezinsérer. BAM ! Il est rempli automati-quement. Maintenant, cliquez aprèsle nom du champ dans l'éditeur, puisdouble-cliquez sur l'opérateur « ==(eq) ». Puis ajoutez un « 1 » pourqu'on obtienne ceci :

if ( $C_WorshipNote == 1 ) {; } else { ; }

Nous avons presque terminé notreexpression. La première série d'acco-lades définit ce qu'il faut faire si

l'expression est vraie et la secondeindique quoi faire si c'est faux. Dansce cas, nous allons utiliser le CharMap(dans Windows, Linux en a un aussi,par exemple gucharmap si vous utili-sez Gnome) pour copier les carac-tères spéciaux dans l'éditeur ou bien,sous Windows, vous pouvez mainte-nir la touche Alt et appuyez sur 01 68pour la case vide et sur 0254 pour lacase cochée. Maintenant, notre expres-sion est (au moins sous Windows) :

if ( $C_WorshipNote == 1 ) {"þ"; } else { "o"; }

Nommez l'expression (j'ai utiliséNotesR) et enregistrez-la. Sous lespropriétés de ce champ-là, sélection-nez la police (ici j'ai utilisé WingDings)et voici à quoi cela va ressembler.

Voici nos jolies petites cases. Fairede même pour les autres champs esttout aussi simple.

Il ne m'a fallu qu'environ 3 heuresde prise en main avec cet outil pourarriver à ce stade, voire un peu plusloin. Je peux vraiment dire que j'aiencore beaucoup de choses à appren-dre, mais ce sera pour un autre jour.Vous pouvez utiliser des modèles pourcolorer votre rapport, vous pouvezajouter des images, et bien plus encore.

La prochaine fois, je parlerai de lafaçon dont nous pourrions améliorer

l'intégration de ces rapports dans unprogramme Python. Jusque-là, amusez-vous bien avec ce formidable logicielGRATUIT.

Page 14: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 4 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 3344 :: PPaannnneeaauu llaattéérraall eexxppéérriimmeennttaall

D e nouvelles fonctionnalités etaméliorations sont apparues dans

la dernière version de LibreOffice 4.L'une des plus intéressantes parmi ellesest le panneau latéral expérimental. Cedernier rassemble un grand nombrede fonctions et d'outils en un endroitfacilement accessible, éliminant la néces-sité d'avoir une barre d'outils de for-matage pourun grand nombre d'objets.

Aujourd'hui, nous allons donc nousintéresser à ce panneau latéral etnous verrons comment il s'adapte audocument sur lequel vous êtes en trainde travailler. Souvenez-vous que cepanneau latéral est expérimental, cequi signifie qu'il peut faire planter leprogramme sans préavis. Lorsque vousl'utilisez je vous recommande d'enre-gistrer votre document très souvent.

CONFIGURATION

Étant donné que le panneau latéralest expérimental, il nous faudra l'ac-tiver. Depuis n'importe quel écran deLibreOffice, allez dans Outils > Op-tions > LibreOffice > Avancé. Cochezla case « Activer les fonctions expéri-mentales » et cliquez sur OK. Il fautensuite redémarrer LibreOffice pourque le changement prenne effet.

PRÉSENTATION

Le panneau latéral de LibreOfficeressemble à celui de Calligra ou auruban de Microsoft Office. Même s'ilne peut pas tout remplacer, vousaurez tendance à l'utiliser plutôt queles barres d'outils de formatage etautres boîtes de dialogue. Le panneaulatéral propose en fait plus de fonc-tionnalités que la barre d'outils deformatage par défaut.

Par défaut, la barre latérale estplacée sur le côté droit de la fenêtreprincipale. Vous pouvez l'afficher oula masquer en utilisant le bouton affi-cher/cacher sur le bord, ou via le menuAffichage > Volet latéral. Le menu dupanneau latéral vous permet de l'at-tacher/détacher. Il est également pos-sible de la personnaliser en suppri-mant les panneaux que vous n'uti-liserez pas.

La barre latérale est une collectionde panneaux. Les panneaux disponiblesdépendent du programme que vousutilisez. Vous pouvez accéder à cha-cun d'entre eux en sélectionnant leursicônes sur la droite ou par le biais dumenu du panneau latéral. Chaquepanneau sert de raccourci à différentsoutils dans le programme. Personnel-lement, j'utilise le plus souvent lespanneaux Propriétés et Styles et for-matage. Jetons un œil à chacun d'en-tre eux.

PROPRIÉTÉS

Le panneau Propriétés présente lespropriétés d'un élément du document.Vous pouvez y ajuster les différentespropriétés en utilisant les icônes dupanneau. Modifier des propriétés par

le biais de ces icônes revient à effec-tuer manuellement les changementsà travers les boîtes de dialogue etbarres d'outils, ce qui signifie que celan'a aucun effet sur le style sous-jacentassigné à l'élément − uniquement surl'élément actuel. Si vous ne trouvezpas la propriété, cliquez sur le bouton« Plus d'options » présent dans le coinde chaque propriété pour faire appa-raître la boîte de dialogue correspon-dante avec ses onglets. Il est possibled'étendre et de réduire chacun des

Page 15: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 5 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 34blocs grâce au bouton Étendre/Ré-duire à côté de chaque titre de bloc.

Par exemple, tandis que vous tapezdans un document Writer, vous verreztrois blocs dans le panneau Proprié-tés : Caractère, Paragraphe et Page.Le bloc Caractère permet de contrô-ler les différents paramètres liés autexte − police de caractères, gras, ita-lique, couleur, etc. Le bloc Para-graphe vous donne la possibilité decontrôler l'alignement du paragraphe,l'espacement, les marges, etc. Le blocPage propose des options pour chan-ger la taille de la page, son orien-tation, ses marges et ses colonnes.

STYLES ET FORMATAGE

La barre latérale reprend les options

proposées dans la fenêtre « Style etformatage ». Elle permet un accèsdirect aux différents styles du docu-ment. Bien qu'il soit toujours possibled'utiliser le bouton dans la barre d'ou-tils, la nouvelle barre latérale introduitun emplacement central pour cetoutil et bien d'autres. La fenêtre pro-pose toujours les styles divisés partype (caractères, paragraphes, cadres,pages et listes), aussi bien que lemenu de sous-catégories.

GALERIE

La Galerie est une collectiond'images utilisables dans vos docu-ments. Le panneau Gallery présenteune liste de catégories, appelées thè-mes, en haut, et une liste d'imagesen-dessous. Cette bibliothèque peut

être utilisée pour insérer des ClipArtet un arrière-plan, dans vos documents,mais aussi des sons dans vos pré-sentations. Vous pouvez égalementajouter et créer de nouveaux thèmesdans votre Galerie. Un tutoriel completsur la bibliothèque de la Galerie seraproposé dans un prochain article.

NAVIGATEUR

Le Navigateur est un catalogue destitres, tableaux, sections, images, etc.,de votre document. Il vous permet devous déplacer rapidement d'un pointde votre document à un autre grâce àla référence à un objet. Cela devientpratique dans les gros documents, etc'est un bon argument pour donner àvos objets OLE et à vos images unnom lisible.

PAGES MAÎTRESSES

(UNIQUEMENT DANS IMPRESS)

Le panneau Pages maîtresses estutilisé pour sélectionner et créer despages maîtresses dans Impress. J'ai ex-pliqué les pages maîtresses dans la partie1 6 de cette série, dans le FCM n° 63 :http://www.fullcirclemag.fr/?download/254. Ce panneau est simplementune traduction de la section Pagesmaîtresses du volet Tâches d'Impress.

ANIMATIONS PERSONNALISÉES

(UNIQUEMENT DANS IMPRESS)

Le panneau Animations personna-lisées permet d'animer des objets surune diapositive Impress. J'ai parlé desanimations dans la partie 1 8 de cettesérie, dans le Full Circle Magazine n° 65 :http://www.fullcirclemag.fr/?download/260. C'est également une transitiondu volet Tâches d'Impress, sous unnouveau format.

TRANSITIONS (UNIQUEMENT

DANS IMPRESS)

Les transitions contrôlent la façondont une présentation passe d'unediapositive à une autre. Pour plus dedétails, voyez la partie 1 8 de cette série,

Page 16: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 6 sommaire ^

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu. Il bloguesur : http://eeperry.wordpress.com

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 34dans le Full Circle Magazine n° 65 :http://www.fullcirclemag.fr/?download/260. Ce panneau est, là encore,une copie de l'ancien volet Tâchesd'Impress.

FONCTIONS (UNIQUEMENT

DANS CALC)

Le panneau Fonctions vous donne

accès à toutes les fonctions de Calc.Une liste divise les fonctions en ca-tégories, incluant les catégories « Lesdernières utilisées » et « Toutes ». En-dessous, se trouve une liste de toutesles fonctions de la catégorie choisie.Vous pouvez insérer les fonctions dansla cellule courante en double-cliquantsur le nom de la fonction ou en cli-

quant sur le bouton fx à gauche de laliste des catégories. Cela donne unaccès rapide aux fonctions et est plusfacile (à mon avis) à utiliser que l'As-sistant Fonction.

La barre latérale expérimentale estun outil qui permet un accès plusrapide, et plus facile, aux outils cou-rants. LibreOffice a accompli cela vial'expansion du panneau et les com-binaisons de barres d'outils courantes,et en traduisant d'autres panneaux etassistants dans un nouveau format.Vous pouvez la comparer à la barrelatérale de Calligra ou au Ruban deMicrosoft Office. Je l'ai trouvée faciled'utilisation, mais gardez à l'espritque cette fonction est expérimentaleet peut parfois faire planter Libre-Office.

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

Page 17: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 7 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Michael Boelen AAmm éélliioorreerr llaa ssééccuu rrii ttéé UU bbuu nn ttuu aa vveecc LLyynn iiss

L es systèmes basés sur Linux sont,par défaut, relativement sécurisés.

Non seulement par la quantité, très mi-nime, de logiciels malveillants qui tou-chent ce système d'exploitation par rap-port à MicrosoftWindows, mais aussi parl'architecture du système d'exploitationen elle-même qui aide à se défendrecontre les attaques courantes. Pourtant,quel que soit le système d'exploitationutilisé, des faiblesses peuvent être intro-duites rapidement. Dans cet article, nousexaminerons certaines pratiques de basepour améliorer la sécurité d'un systèmeUbuntu et nous verrons comment nouspouvons le vérifier par nous-mêmes.

TOUT COMMENCE AVEC DES

DONNÉES

Habituellement ce n'est pas le sys-tème d'exploitation, ni les logiciels quisont essentiels pour nous, les utilisa-teurs du système. Ce qui compte vrai-ment pour nous, ce sont les donnéesque nous créons telles que les photos,les documents écrits, ou tout sim-plement quelques notes dans un fichiertexte. Les professionnels de la sécuriténe jurent que par trois lettres : CIA pourConfidentialité, Intégrité et Disponibilité(Availability) comme principaux piliers dela « Sécurité ». La disponibilité est sim-

plement le fait d'avoir des données dis-ponibles lorsque l'on veut y accéder.Créer des sauvegardes régulières est,par exemple, une méthode pour nousassurer que nous pouvons toujours accé-der à nos données, même si le supportde stockage principal est perdu. Ehbien, cela a du sens pour les profes-sionnels de la sécurité, mais aussi pournous ! L'intégrité est également unenotion importante, dans le sens où nousvoulons nous assurer que nous pou-vons accéder aux données de la mêmemanière qu'au moment où elles ont étéenregistrées. Enregistrer un documentet constater après que l'on n'est plusen mesure de le lire, ne nous rend pastrès heureux. Pour cet article, nousavons un regard tout particulier sur laconfidentialité ou, en d'autres termes,on va s'assurer que seules les per-sonnes autorisées peuvent accéder ànotre système, nos logiciels et nos don-nées. Comme le titre de cet articlel'indique, il existe un utilitaire nomméLynis, qui peut nous aider à rendre unsystème plus sécurisé, et à le conserverdans cet état.

QU'EST-CE QUE LYNIS

ET QUE FAIT-IL ?

Lynis est un projet qui a six ans et

qui nous aide en effectuant une analysede la sécurité de notre système. Onpourrait presque l'appeler un sorcier,étant donné toute la magie qui s'y cache.Pour l'instant, appelons-le un outil d'auditet de renforcement de la sécurité. Lelogiciel est Open Source, son utilisationest gratuite et il se compose d'un en-semble de scripts shell. Chaque scriptdoit remplir un objectif précis comme :un scan des logiciels disponibles, laréalisation de tests, ou bien fournir desfonctions spécifiques au script principalde Lynis.

INSTALLATION

La plupart des utilisateurs d'Ubuntupeuvent installer Lynis directement, eneffectuant un apt-get install, et pourrontensuite commencer à utiliser le logiciel.Bien que cela soit très bien, nous vou-lons nous assurer que nous utilisonsbien la version la plus récente de Lynis ;nous n'allons donc pas utiliser l'instal-lation via apt-get.

Pour trouver la dernière version, visi-tez le site Web du projet http://ci-sofy.com/lynis/ et accédez à la section

Page 18: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 8 sommaire ^

TUTORIEL - AMÉLIORER LA SÉCURITÉ UBUNTU AVEC LYNISde téléchargement. Avec wget, noustéléchargeons le fichier, suivi par SHA-1pour valider l'intégrité du télécharge-ment. Si le hash SHA1 correspond bienà ce qui est indiqué sur le site, alors ilnous suffit ensuite d'extraire l'archivetéléchargée avec la commande tar.

Commandes :

wgethttp://cisofy.com/files/lynis-1.3.7.tar.gz

sha1sum lynis-1.3.7.tar.gz

tar xfvz lynis-1.3.7.tar.gz

PREMIER LANCEMENT

Il est temps de faire un premierlancement de Lynis pour découvrir jus-qu'à quel point ce système spécifiqueest sécurisé. Déplacez-vous dans le réper-toire (cd lynis -1 .3.7) et exécutez Lynis àpartir du répertoire local (./Lynis). Lynisfournira alors les paramètres dispo-

nibles. Les plus courants sont -c ( pour«  contrôle tout » ) et Q ( pour « rapide » ).Le premier paramètre indique à Lynisd'exécuter tous les tests et le secondest utilisé pour enchaîner automatique-ment les tests de chaque section. Sivous préférez consulter le résultat aprèschaque section, utilisez seulement -c.

Pour nous lancer, nous allons utili-ser les paramètres « tous les contrôles »et « rapide », soit :

lynis -c -Q

Selon les logiciels installés et leurconfiguration, Lynis effectuera autantde tests que nécessaires. En fonctionde votre configuration et des logicielsinstallés, le nombre de tests peut varier.Sur la machine utilisée pour la ré-daction de cet article, 1 44 tests (surplus de 250) ont été réalisés. Nouspouvons voir ce nombre dans le fichierjournal, mais aussi à la fin de la sortie de

l'écran. L'indice de « sécurité » ou de « vul-nérabilité » de notre machine n'étaitque de 44, ce qui est considéré commefaible.

SÉCURISATION DU SYSTÈME

Maintenant que nous avons unepremière estimation sur la sécurisation(ou pas) de notre système, la prochaineétape consiste à déterminer les actionsqui pourront lui être appliquées. Commec'est le cas pour toute modificationapportée à un système, il y a un certainrisque de casser quelque chose, attenduou inattendu. Ainsi, il ne faut pas es-sayer de tout corriger en une seule fois,mais plutôt d'appliquer les modificationsétape par étape. Comme d'habitude,commencez par les choses les plussimples et les plus rapides à mettre enœuvre, puis passer à celles qui pren-nent plus de temps.

Dans notre cas, Lynis nous indique

que certains correctifs de sécurité man-quent dans notre système, Lynis ayanttrouvé des paquets vulnérables. Commeil s'agit d'un avertissement et que c'estgénéralement facile à résoudre, nouscommençons par cela. Un clic sur legestionnaire de mises à jour et il nousinforme que des correctifs de sécuritésont disponibles (comme prévu). Voilàquelque chose de facile à corriger etqui est quand même très important.

Le deuxième avertissement de Lynisindique qu'un seul serveur de noms (ouserveur DNS) est configuré, ou tout sim-plement qu'il n'y en a qu'un qui fonc-tionne réellement. Ces serveurs sontutilisés pour la résolution des noms dedomaine en adresses IP pour les com-munications réseau. Cela représente sansdoute un risque plus grave pour unserveur, mais, pour notre simple ma-chine de bureau, cela ira comme ça. Sicet unique serveur DNS s'arrête defonctionner on s'en apercevra rapide-ment, car on ne pourra plus naviguersur le Web. En revanche, un serveur pour-rait se comporter de façon inattendue,qui serait un peu plus compliquée àanalyser. Donc, selon le rôle du sys-tème que l'on examine, un avertisse-ment peut être important à corriger ounon. Dans notre cas, ce n'est pas im-portant et nous pouvons alors ignorerce test dans le profil d'audit de Lynisafin de ne plus voir cet avertissement.

Page 19: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 1 9 sommaire ^

TUTORIEL - AMÉLIORER LA SÉCURITÉ UBUNTU AVEC LYNISNous éditons Default.prf et nous

disons à Lynis de sauter le test NETW-2705, ce qui est l'ID trouvée à la fin dechaque avertissement ou d'une lignede suggestion.

default.prf:

# **Sauter un ou plusieurstests précis **

# (ignore toujours le modescan et fera en sorte que letest n'est jamais fait)#(always ignores scan mode andwill make sure the test isskipped)

#config:test_skip_always:AAAA-1234 BBBB-5678 CCCC-9012:

config:test_skip_always:NETW-2705:

Maintenant que nous avons installénos mises à jour de sécurité et avons dità Lynis qu'un seul serveur DNS nousconvient, lançons un nouvel audit.

C'est déjà beaucoup mieux ! L'indiceest non seulement devenu jaune au lieude rouge, mais il nous a aussi fourni unesécurité supplémentaire en raison del'installation des correctifs. Puisque leslogiciels sont généralement le maillonle plus faible, rester à jour avec les cor-rectifs à partir des dépôts de sécuritédemeure très important. Ignorer lestests ne fera pas de notre système unsystème plus sûr, mais au moins celanous aide à nous concentrer sur les chosesque nous pouvons vraiment améliorer.

Analyser le traitement de chaquerésultat individuel rendrait cet articleextrêmement long et il est donc plusutile de s'attarder sur une façon gé-nérale de traiter les suggestions faitespar Lynis. Pour chaque suggestion, ils'agit de bien comprendre la signifi-cation qui se cache derrière. Puis, d'ana-lyser les risques inhérents aux chan-gements de la configuration de votremachine. Dernier point, mais non lemoindre, une fois le correctif appliqué,

il convient de s'assurer que cela n'a paseu d'effets néfastes sur le rôle de votremachine. Par exemple, le blocage del'accès à un serveur Web peut per-mettre éventuellement d'avoir un sys-tème plus sûr, mais du coup, il ne seraplus en mesure de traiter les requêtesWeb.

Étant donné que chaque système aun rôle distinct, certaines suggestionspourraient être plus appropriées pourles serveurs, tandis que d'autres s'ap-pliquent à la fois aux ordinateurs debureau et aux serveurs. C'est à vous,utilisateur, de décider quelles sont lessuggestions intéressantes qui seraientà analyser. D'autres peuvent être igno-rées dans le profil d'analyse, commeindiqué ci-dessus.

Toutes les suggestions liées à cha-que test se trouvent dans le fichier delog (/var/log/lynis.log), qui indique gé-néralement les fichiers connexes. Enoutre, chaque test se trouve dans le

répertoire include de Lynis, si vous êtescurieux de savoir ce qu'il recherche…Ensuite, il y a le site CISOfy avec ladocumentation sur chaque test en lui-même. Enfin, bien sûr, il y a l'Internet,où vous trouverez des gens qui auronteu des suggestions similaires ou desquestions au sujet de la mise en œuvrede Lynis.

Alors bonne « sécurisation » etrestez protégés !

Pour plus de conseils sur la sécurité,

consultez la nouvelle rubrique men-

suelle de Michael dans le FCM.

Michael Boelen est l'auteur et chef duprojet de Lynis. Lorsqu'il ne travaille pas(à son entreprise, CISOfy), il fait dusport, aime la lecture, et profite de lavie avec des amis. Il peut être joint à[email protected] ou sur Twitter (@mboelen).

Page 20: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 20 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleenn dd eerr ppaa rrttiiee 11 00aa

C e mois-ci nous allons nous amuseravec du texte dans Blender.

Démarrez Blender et supprimez lecube par défaut (sélectionnez le cube,appuyez sur X et confirmez la sup-pression). Maintenant, appuyez sur Apour ajouter un nouvel objet dansvotre scène. Ajoutez du texte (voirl'image ci-dessous).

La première chose que vous re-marquerez est que, pour une raisoninconnue, Blender ajoute les objetstexte face vers le haut. Je préfèremodifier cela pour qu'ils soient tournésvers l'avant, donc nous allons tournernotre objet texte de 90 degrés selonl'axe X (appuyez sur la touche R, puis latouche X, puis sur 90).

Maintenant, en utilisant le pavénumérique, appuyez sur 1 pour la vuede face et 5 pour une vue orthogra-phique. Vous devez avoir quelque chosequi ressemble à l'image ci-dessous.

Maintenant que nous avons unemeilleure vue de notre texte, nousallons le modifier. Appuyez sur latouche de tabulation pour accéder aumode d'édition. Changez le « texte »par défaut en « Full Circle Magazine ».Quittez le mode d'édition en appuyant

sur la touche de tabulation. Super !

Mais nous avons un texte trèsennuyeux (même s'il indique « FullCircle Magazine »). Sélectionnez votreobjet texte et regardez la fenêtre despropriétés. Sélectionnez l'onglet avecune icône en forme de F pour afficherdes informations intéressantes sur notreobjet.

Tout d'abord, changeons le nom denotre objet de « texte » (par défaut) à«  FCM ». Ensuite, modifiez la valeurd'extrusion sous Géométrie à 0,2. Vousne voyez pas de différence sur votretexte. Mais, si vous faites pivoter votrevue (en appuyant sur le bouton centralde la souris tout en la déplaçant, ou enappuyant sur 2, 4, 6 et 8 sur le pavénumérique), vous pouvez voir que nousextrudons notre texte. Super !

Page 21: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 21 sommaire ^

Nicholas vit et travaille en Grèce. Il atravaillé pour une maison de post-production pendant plusieurs années,et a migré vers Ubuntu à cause de sonmeilleur « rendu ». Vous pouvez luiécrire à : [email protected]

TUTORIEL - BLENDER P. 1 0aNous pouvons également ajuster la

profondeur de notre biseau.

Modifiez la valeur de la profondeurà 0,05 et la résolution à 1 0.

Ok. Maintenant, nous allons changerles polices.

Appuyez sur l'icône de fichier (l'icôneentre F et X) et accédez à votre dossierPolices. Sélectionnez une police quivous plaît. Je choisis Isabella (fouillezles dépôts pour trouver le paquet ubun-tustudio-font-meta). La valeur de Géo-métrie que nous avons changée tout àl'heure n'est pas appropriée pour cettepolice. Je modifie comme suit : extru-sion = 0,05 et biseau = 0,02.

Ok, maintenant ajoutez une boîteet tournez-la, réglez sa taille et dé-placez-la. Utilisez aussi des textures ! Ilvous sera facile de créer quelque chosequi ressemble à l'image ci-dessous.

À suivre…

Page 22: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 22 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Mark Crutch II nn kkssccaa ppee -- PPaa rrttiiee 2211

Au cours des cinq derniers épi-sodes, nous avons utilisé Inkscape

pour tracer – manuellement et defaçon automatique – des images bit-map. Dans la partie 1 7, j'ai présentél'esquisse d'un personnage de BD,«  Frankie » et j'ai démontré quelquesméthodes pour la tracer à la main. Lapremière était tout simplement dedessiner par-dessus les contours ense servant de l'outil standard descourbes de Bézier (l'outil « Bézier » ou« Pen »), ce qui a donné quelque chosecomme ceci :

À la recherche de variations dansles contours, j'ai alors présenté plu-sieurs façons de tracer l'esquisse, maistoutes souffraient du manque évidentde la couleur. Bien qu'elles aient intro-duit quelque dynamique à l'image, le

résultat en fut que le contour a étérendu comme un seul chemin rempli.On peut soutenir que le traçage auto-matique d'une version encrée et net-toyée de l'image a donné le meilleurrésultat (voir la partie 1 9 pour les dé-tails), mais cela n'a produit qu'un jolicontour composé d'un seul chemincomplexe avec plus de 1 000 nœuds.

Si l'on changeait le remplissage decette image, on n'aurait comme résul-tat qu'un contour coloré. Pour pouvoircolorer l'esquisse elle-même, il fautcréer chaque zone de couleur commeun chemin distinct qui peut se placersous le contour. Si ça a l'air d'être pasmal de travail supplémentaire, c'estparce que ça l'est, mais Inkscape pos-sède un outil pour remplir des zones

délimitées (l'outil « Paint Bucket ») quipeut vous aider.

L'outil Paint Bucket –parfois appelé outil deremplissage ou « Flood

Fill » – se trouve fréquemment dansdes éditeurs de bitmap tels que GIMPet il se peut que vous sachiez déjàcomment il fonctionne. Dans Inkscape,il se trouve dans la barre d'outilsprincipale et peut être sélectionné aumoyen du raccourci clavier MAJ-F7, enappuyant sur la touche « u » du clavier(la forme de cette lettre ressemble unpeu à un seau (ou « bucket »), enfin encliquant sur l'icône.

Une fois l'outil sélectionné, si vouscliquez à l'intérieur d'une zone limitée(« bounded region ») vous créerez unchemin qui le remplit du Remplissageet contour actuellement sélectionné.En termes simples, une zone limitéesignifie tout simplement une zoned'une seule couleur entièrement en-tourée, sans rupture, par une bordured'une autre couleur. En pratique, lacouleur de la bordure doit être sen-siblement différente de celle de la zoneque vous remplissez.

La zone à remplir est en fait cal-culée sur la couleur de chacun de sespixels et il s'agit ainsi d'une opérationbitmap plutôt qu'une opération vec-torielle. Le pixel sur lequel vous cliquezest censé être le point de départ ; en-suite l'algorithme essaie de s'étendrevers l'extérieur en analysant les pixelscontigus. Si la couleur d'un pixel estproche de celle du pixel de départ, ilest rajouté à la zone de remplissageet l'algorithme continue en analysantles pixels voisins de la nouvelle zoneélargie. Si la couleur du pixel est sen-siblement différente de celle du pixeldu départ (c'est-à-dire la couleur de labordure), il n'est pas ajouté à la zonede remplissage et le processus n'essaieplus de s'étendre dans cette direc-tion-là. Cela est répété jusqu'à ce quela zone de remplissage ne puisse pluss'étendre parce qu'elle a atteint unebordure sur tous les côtés. Enfin, Ink-scape crée un chemin qui entoure laplupart des pixels dans la zone de

La bande dessinée pour le web « Monsters, Inked » créée par Markavec Inkscape, est maintenant disponible sous la forme d'un livre àpartir de : http://www.peppertop.com/shop/

Page 23: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 23 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPE P. 21remplissage, convertissant ainsi la re-cherche basée sur un bitmap en résul-tat vectoriel.

Si toutes ces références aux algo-rithmes vous ont plongé dans la con-fusion, imaginez que vous essayez deverser de l'encre dans un plat peuprofond et ce sera plus simple :l'encre s'étendra sur le fond du plat –mais uniquement là où le fond estplat et assez lisse – et s'arrêtera quandl'encre en aura atteint les bords. Defaçon similaire, l'algorithme du seaude remplissage essaie d'élargir la zonede remplissage – là où les couleurs seressemblent assez – et s'arrête quandil atteint la bordure contrastée.

Choisir une étoile fermée commeobjet à remplir, l'agrandir jusqu'à cequ'elle remplisse l'écran, puis cliquern'importe où dans son intérieur blanc,produira quelque chose comme ceci :

Ici, l'outil a été réglé sur rougefoncé pour le remplissage et pas decontour et nous avons réussi à créerun nouveau chemin qui remplit à peuprès le contour. Ce n'est qu'appro-ximatif, parce que le nouveau cheminn'atteint pas vraiment les bords et lescoins de l'étoile, mais laisse un minceespace qui se voit quand vous zoomezdessus dans Inkscape. C'est un pro-blème courant de l'outil seau de rem-plissage, mais vous pouvez le maîtri-ser dans une certaine mesure enréglant à un numéro positif l'option«  Agrandir/rétrécir de », figurant sur labarre de contrôle de l'outil. Ainsi lechemin calculé s'agrandira vers l'exté-rieur jusqu'à ce qu'il chevauche unpeu la bordure. Si le numéro que vouschoisissez est trop élevé, le cheminpassera au-delà de la bordure ; il fautsouvent procéder par tâtonnements.Vous pouvez également utiliser unnuméro négatif qui éloignera le che-min de la bordure, si c'est ce que vousvoulez faire. Voici une vue rapprochéede la pointe en haut de l'étoile, avecl'option Agrandir/rétrécir réglée surdifférentes valeurs.

Puisque notre objectif est de colorerune esquisse humoristique, c'est l'op-tion du milieu – une valeur positivepour Agrandir/rétrécir – qui nous inté-resse à ce stade. Comme vous pour-rez le constater, le nouveau chemins'étend jusqu'au cœur de la bordure,mais nous pouvons l'envoyer au fonddu z-index, amener le contour versl'avant, ou mettre nos remplissagesde couleur sur un calque plus bas,pour avoir le contour original avecl'apparence d'un intérieur rempli. C'estune façon rapide et simple de remplirquelques-unes des grandes zones d'unpersonnage comme Frankie.

Ce n'est pas un mauvais début,mais il y a quelques problèmes. Quel-ques-uns des remplissages n'atteignentpas tout à fait tous les coins, oulaissent des vides près des contourset le seau de remplissage n'a pas dutout fonctionné sur l'écrou et leboulon côté droit. Commençons parregarder le remplissage de la figure

seule, en changeant la couleur defaçon temporaire afin qu'il se voiedavantage.

Ce chemin contient 96 nœuds,mais beaucoup d'entre eux ne sontpas vraiment nécessaires. Nous n'enavons pas besoin pour suivre lecontour de la bouche et du nez etnous n'avons vraiment pas besoin detracer chaque poil. Même les yeux nesont pas nécessaires, puisque nouspouvons empiler leurs propres cheminsremplis par-dessus le chemin du vi-sage. Il est facile de simplifier ce che-min complexe en modifiant les nœudsquelque peu. On peut rapidement trai-ter beaucoup de nœuds en même tempsen ajoutant ou en supprimant des rec-tangles, des ellipses ou autres che-mins avec des opérations booléennes.Ici, je vais tout simplement dessiner unchemin approximatif en me servant de

Page 24: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 24 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPE P. 21

l'outil des courbes de Bézier (en vert),puis en utilisant Chemin > Union pourle fusionner avec le visage.

En remettant ce chemin en place,nous voyons qu'il reste encore quel-ques vides autour des bords. Nouspouvons corriger ceci en glissant quel-ques nœuds et poignées à la positionqu'il faut – maintenant que le chemina été amplement simplifié, la tâcheest beaucoup plus facile qu'elle nel'aurait été auparavant.

L'outil « Bucket » a souvent unproblème avec les coins concaves. Unefaçon de remédier un peu au problèmeest de zoomer sur l'objet que vousremplissez. Le résultat en est que

davantage de pixels sont utilisés dansalgorithme de remplissage, ce quidonne plus de précision. Malheureu-sement, cela ne fonctionne que pourdes petits objets parce qu'il faut quela bordure entière, sans vides, soitvisible dans la fenêtre de dessind'Inkscape, ou au moins très peu endehors de celle-ci. Sinon, vous pouvezremplir à un niveau de zoom bas, puiszoomer plus et remplir de nouveaupour terminer les coins. Si le premierremplissage reste sélectionné, vouspouvez tenir MAJ pour que ledeuxième remplissage soit rajouté aumême chemin, ou vous pouvez toutsimplement les créer comme deuxchemins différents, puis utiliser Che-min > Union pour les fusionner. La

plupart du temps, cependant, le plusfacile est de faire un peu d'édition denœuds manuellement, pour que lechemin remplisse les coins.

En regardant le boulon et l'écroude plus près, il est évident que leproblème ici est un vide dans l'es-quisse ce qui signifie que la zone àremplir n'est pas entièrement limitée.

Si la limite de votre zone a quel-ques petits vides, ne désespérez pas :il y a une option « Combler les vides : »sur la barre de contrôle de l'outil«  Bucket » qui lui permet de corrigerde tels problèmes automatiquement.Cette fonction peut être réglée pourqu'elle ferme un vide/des vides – Petit,Moyen ou Grand – ou soit désactivéeavec Aucun. Il faut cependant savoirque combler les vides peut parfoisl'empêcher de remplir des parties légi-times du dessin si vous avez une bor-dure complexe qui se rétrécit danscertaines zones. Le choix « Grand » neferme que des vides d'une taille dequelques pixels et c'est donc seulementsi vous dézoomez un peu que vouspourrez constater qu'il fonctionne, maiscela vous donne moins de précisiondans les coins.

Une autre approche serait de com-bler les vides à la main. Souvenez-vous que l'algorithme de remplissage

n'est concerné que par le degré dedifférence dans la couleur de chaquepixel par rapport au point de départinitial. Cela vous permet d'utiliser unecouleur contrastante pour dessinerdes lignes ou autres objets pourcombler tout vide avant le remplis-sage. D'habitude, je colmate les videsavec une couleur qui contraste aussiavec la limite de la zone, pour que ma« rustine » soit bien visible après etpuisse être trouvée et supprimée faci-lement. Dans ce cas ma rustine est un

triangle rouge fait avec l'outil Bézier :le créer ne nécessite que quelquesclics, mais la taille et la couleur lesignale comme un objet à supprimerune fois qu'il aura rempli son rôle. Sacouleur est assez différente du fondblanc pour que l'algorithme le traitecomme une partie de la bordure.

Combler les vides à la main vouspermet d'utiliser le seau de remplis-sage tout en ayant bien zoomé enavant pour que cela atteigne les coins.

Page 25: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 25 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPE P. 21

Cependant, dans ce cas, de toutes lesfaçons, il y a assez de zones distinctespour que du travail manuel supplé-mentaire soit nécessaire pour toutcolorer et, en fait, c'est aussi facile deremplir l'objet entier à la main. Enutilisant l'outil Bézier pour tirer deslignes droites qui suivent le centre ducontour, colorer une petite zone com-me celle-ci est très simple. Une fois lechemin de Bézier créé, l'envoyer àl'arrière cachera les bords droits der-rière le contour pour garder l'appa-rence voulue d'un dessin fait à la main.

L'outil « Bucket » a également quel-ques autres tours dans son sac. Parcequ'il fonctionne avec la valeur despixels, on peut l'utiliser pour remplirdes zones d'une image bitmap, mêmesans la tracer au préalable. Dans cecas, la couleur de fond peut souventêtre tout sauf uniforme à cause desartefacts introduits par la compres-sion JPEG. Pour cette raison, figuresur la barre de contrôle d'outil de«  Paint bucket » un réglage du Seuil

pour ajuster la quantité par laquelleun pixel peut dévier de la couleur dedépart initiale pour qu'il soit toujoursconsidéré comme une partie du fond.Régler ceci vous permet d'affiner leremplissage à seulement quelques cou-leurs très spécifiques, ou, au contrairede l'élargir pour en permettre touteune gamme. Outre le remplissage debitmaps, cela peut être utile quandvous voulez remplir une zone avec undégradé ou d'autres variations danssa couleur.

Vous pouvez également changercomplètement la règle de base del'algorithme au moyen du menu dé-roulant « Type de remplissage : ». aulieu de rechercher des modificationsgénérales dans la couleur des pixels,vous pouvez choisir uniquement lescomposants rouge, vert ou bleu, lateinte, la saturation, la luminosité oumême l'opacité. Ces options ne s'uti-lisent guère, mais pourraient être pré-cieuses quand le contraste de votrefond et de la bordure n'est pas assez

prononcé pour que l'algorithme standardpuisse remarquer la différence.

Après un autre chemin fait mainpour le boulon et un peu de travail surles nœuds pour enlever et recréer lesveines dans son cerveau, le mo-mentest enfin venu de révéler la versionfinie de Frankie. Devoir colo-rerchaque section d'une esquisse peutprendre beaucoup de temps, il estvrai, mais si vous comparez cetteversion au traçage manuel simple pré-senté au départ, j'espère que vousserez d'accord que l'effort supplé-mentaire requis pour que le contourmontre toujours des variations valaitle coup. Alors que le traçage manueldonne un vrai sentiment de vecto-risation de l'image, cette version finieconserve un vrai style fait main.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniers dé-veloppements passionnants sur les-quels ils travaillent, de telle façonque nous pouvons tous comprendre !Nous parlons aussi de la communautéUbuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vert par le Code de Conduite Ubuntuet est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

Page 26: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 26 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles• •Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM,

mais que vous ne pouvez pas écrire enanglais, faites-nous parvenir vos articles,ils seront publiés en français dans l’édi-tion française du FCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

Page 27: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 27 sommaire ^

https://spideroak.com

Get 25% off any SpiderOak packagewith the code: FullcirclemagFans

Page 28: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 28 sommaire ^

DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

S alut à tous ! Bienvenue dansDemandez au Petit Nouveau !

Si vous avez une question simple,contactez-moi à [email protected].

La question du jour est :

Q J'aime lire sur mon Kindle. Pour-rais-je facilement lire mes e-books

sous Ubuntu ?

R Vous êtes un pur et dur et j'aimeça. Non content de vous pré-

senter dans votre café préféré avecun Kobo dans votre sac en bandou-lière, vous venez avec un PC formatgrande tour, un écran de 32”, un cla-vier mécanique (le genre de ceux quisonnent comme les vieux téléscrip-teurs pendant la guerre froide, cou-rant octobre 1 962), et un de ces pa-niers de grand-mère pour porter les 6batteries de voiture nécessaires àfaire fonctionner le tout. Je vous tiremon chapeau. Au moins vous ne mo-nopolisez pas les prises de courant.

Bon ok, peut-être ne souhaitez-vous pas lire vos livres sur votre PC debureau, mais, en revanche, vous sou-haitez peut-être rattraper votre légerretard dans « Game of Thrones », bienassis sur le vôtre de trône [Ndt : les

waters]. Hé, je ne vous juge pas. Et,compte tenu du fait que l'UbuntuPhone va arriver d'ici peu, ce n'estpeut être pas une mauvaise idée dechercher à savoir comment profiterde vos e-books sous Ubuntu.

Est-ce possible ? J'sais pas. A-t-onfini ici ?

Très bien. Voyons ce que je peuxtrouver.

Comme pour toute recherche enprofondeur comme celle-ci (dans lesens où je tape sur des touches au

hasard jusqu'à ce que j'arrive à unesolution), je commence par la Logi-thèque Ubuntu. Mon cerveau, très bienaiguisé, me dit que je devrais com-mencer en tapant le mot « Kindle »dans le champ de recherche. Ouais, jesais, appelez-moi Einstein. Ce faisant,je trouve un truc nommé « Jutoh »,mais la description semble indiquerque c'est plus pour la création decontenu que pour la lecture. Mais à 39$, je n'ai pas pris la peine de letélécharger. C'est peut-être un prixtout à fait raisonnable pour ce logi-ciel, mais je n'ai pas ce genre de sommesur moi. Si je l'avais, je serais prêt à

payer quelqu'un pour coder mon nou-veau site Web « Sortez avec un Geek »,où vous pourrez sélectionner votreâge, votre orientation sexuelle et votresystème d'exploitation préféré. Celadit, je vous conseille sérieusement d'évi-ter les gens qui recherchent des ama-teurs de GNU Hurd, car ils prennentdes rendez-vous, mais ne se présententjamais.

De toute façon, il s'avère qu'Ama-zon n'a pas de client natif pour les e-books Kindle sous Ubuntu. Cela sem-ble un peu étrange jusqu'à ce quevous vous rendiez compte qu'il y aune solution super simple appelée«  Kindle Cloud Reader ». Vous pouvezy accéder en allant avec n'importequel navigateur (j'ai utilisé Chrome)sur : https://read.amazon.com. Utilisezvotre compte Amazon et voilà, votrebibliothèque Kindle s'affiche !

C'est une manière simple et effi-cace pour obtenir vos livres Kindle surn'importe quel appareil disposant d'unaccès à Internet. Je pense néanmoinsqu'il y aura une application nativepour les téléphones Ubuntu, qui verrontsans doute le jour en 201 4. Mais sivous ne trouvez pas cette application

Copil est un nom aztèque qui signifie grosso modo « Vous avez besoin demon cœur pour quoi faire ? » Son amour des chaussures pour femmes estraconté sur yaconfidential.blogspot.com. Vous pouvez aussi le voir surTwitter (@copil).

Page 29: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 29 sommaire ^

le jour J, alors vous pourrez toujoursaccéder à vos titres de cette façon-ci.

En fonction de votre vision dumonde (comme, par exemple, si vouspossédez une librairie indépendante),vous pourriez ne pas être un grandfan du mastodonte de M. Bezos, lePDG d'Amazon. Si c'est le cas, il y aalors beaucoup d'autres façons de lirevos livres électroniques, quel que soitl'endroit où vous les avez achetés.

Commençons par regarder les prin-cipales liseuses de livres électroniqueset voir combien il est facile d' obtenirvos titres préférés sur votre systèmed'exploitation préféré.

Le Nook est disponible chez Barnes& Noble (gros libraire aux US). C'est unappareil élégant avec plus de décli-naisons que le Kindle et, au moins auxÉtats-Unis, vous pouvez l'apporter dansle cyber-café du magasin et « emprun-ter » un de leurs titres disponibles pen-dant que vous y êtes. Il y a une ap-plication Nook pour la plupart des appa-reils, y compris pour votre congéla-teur connecté à Internet, mais paspour Ubuntu.

Pffffoui…, peu importe !

Voici où je veux en venir à proposd'Ubuntu. Vous vous souvenez decette scène dans Retour vers le futur,quand le Doc Brown se présente à la

fin du film dans une DeLorean modi-fiée ? Il fouille dans la poubelle deMarty et sort une peau de banane etune canette dégoulinante, et verse letout dans le « Mr. Fusion » pour lafaire fonctionner à nouveau.

Ubuntu, c'est le « Mr. Fusion » dessystèmes d'exploitation. Votre applica-tion favorite n'est pas disponible na-tivement pour Ubuntu ? Pas de soucis !Nous allons prendre votre application,la mixer à notre sauce et, comme unsorcier, nous allons la ressusciter d'en-tre les morts. Rien ne peut nous arrê-ter ! Muahahahahahahahahaha !

Tout ce dont vous avez besoin,c'est un peu de vin. Non, je ne dis pasque vous allez vous saouler, même sicela ne peut certainement pas fairede mal. Je fais référence à « Wine »(Wine Is Not an Emulator – Wine n'est

pas un émulateur), un logiciel qui vouspermet d'exécuter des programmesWindows sous Linux. Je n'ai aucuneidée de ce qu'il a sous le capot, mais«  La Force » est présente dans cet outil.Sérieusement, même si vous n'avez pasbesoin d'exécuter des applications e-book, il suffit de télécharger WINE etvous me remercierez plus tard. Unjour, vous téléchargerez un fichier .exeen vous demandant comment vousallez le faire fonctionner et c'est làque Wine jaillira comme un génie bien-faisant de la lampe que vous venez defrotter pour exaucer votre vœu etrendre les logiciels compatibles.

Sérieusement, parfois Wine etmagiene font qu'un.

Pour obtenir WINE, allez dans laLogithèque, recherchez-le et sélection-nez-le pour l'installation.

Retour au Nook. Aucun clientUbuntu ? Pas de problème. Il suffit detélécharger le client Windows et cli-quez sur le fichier .exe. Maintenantque vous avez installé Wine, il n'y arien d'autre à faire. Bien sûr, Wine nefonctionnera pas avec tous les logi-ciels et, même quand il fonctionne, ilpeut ne pas fonctionner exactementcomme prévu.

Mais dans le cas du Nook, celan'aurait pas pu mieux fonctionner etl'installation n'a pris qu'environ dixsecondes.

Quelque chose d'autre de marrantà propos du Nook : vous pouvez réel-lement installer Ubuntu dessus. Main-tenant, ne venez pas pleurer dansmon giron si vous faites planter votreliseuse et que cela annule la garantie.Ce serait néanmoins super cool defaire tournerUbuntu sur un Nook, plutôtque l'inverse, non?

Le Kobo est une autre grandeliseuse. Quand je naviguais dans laLogithèque Ubuntu, j'ai trouvé uneapplication, je l'ai téléchargée et jeme suis retrouvé au niveau 20 d'unpetit jeu de tir en 2D avant que je neme rende compte qu'il y a un jeuappelé Kobo dans la Logithèque. Dansle cas où vous vous poseriez la ques-tion, non, vous ne pouvez pas lire dese-book avec ça !

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

Page 30: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 30 sommaire ^

À la place, téléchargez l'applicationKobo pour Windows. Lorsque vous cli-querez sur installer, Wine agira commeun bon serviteur au service d'un ma-gnat de la finance et fera tout.

Kobo semble également offrir demeilleures capacités à ouvrir d'autresformats de livres électroniques, commeEpub.

Si vous n'avez pas de liseuse, ou sivous voulez tout simplement lire vosdifférents fichiers PDF, docs et autresformats d'ebook Open Source sousUbuntu, vous pouvez toujours télé-charger l'une des applications dispo-nibles dans la Logithèque Ubuntu.FBReader et Calibre y sont dispo-nibles et font régulièrement partiedes « best of » ; cela vaut donc le coupde les essayer.

Peu importe à quoi vous roulez(que vous soyez un utilisateur, encatimini, d'une tablette Ubuntu ou unutilisateur de PC à part entière as-soiffé de pouvoir), vous n'avez plus àattendre jusqu'à ce que vous arriviezà la maison, pour savoir comment setermine Cinquante nuances de Gris.(Attention, révélation sur l'intrigue :probablement dans un lit humide par-semé de suffisamment de sextoys pourfaire rougir Ke$ha). Il suffit de choisirl'application qui fonctionne avec votrebibliothèque préférée et vos fantasmesprendront vie !

Bonne chance et amusez-vousbien avec Ubuntu !

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

Page 31: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 31 sommaire ^

LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Charles McColm

RRAAII DD àà dd oomm iiccii llee -- PP.. 22

L orsqu'on a posé une question con-cernant RAID au FCM, il m'a semblé

que l'heure était enfin venue de dé-ployer RAID à la maison. Puisque j'ai lapossibilité d'accéder à des matériels dif-férents, y compris beaucoup de disquesdurs, les autres au FCM étaient d'accordpour que j'écrive un article sur RAID,malgré le fait que je n'aie jamais crééune matrice RAID auparavant. Je suis loind'être expert en matière de RAID, bienque j'aie consulté plusieurs personnes quiavaient créé des matrices RAID avantque je n'écrive la première partie (dansle FCM n° 80).

Comme vous pourrez le constater,j'ai réussi à créer la matrice RAID 1 0(avec mise en miroir et agrégation parbandes) dont j'avais parlé dans la partie 1 .Mais, quand j'ai commencé à tester lamatrice en enlevant le disque, il s'est dé-térioré et je n'avais pas pu restaurer lamatrice avant d'être redirigé vers unautre écran, puis à une invite grub.

Au départ, quand j'ai créé la ma-trice RAID 1 0, j'ai utilisé quatre disquesdurs (des disques SATA de 250 Go). Lataille totale de la matrice était de 500Go, puisque deux des disques sont

agrégés par bandes (500 Go) et je les aimis en miroir vers les deux autres disques.Pour cet article, j'utilise des capturesd'écran d'une matrice RAID 1 0 créée aumoyen de Virtual Box.

Quand j'ai commencé à configurerla matrice, j'étais bloqué parce que, àchaque fois, je démarrais sur un Live CDet je commençais une installation gra-phique. Le problème avec les installa-tions graphiques réside dans le fait qu'ellesne semblent pas avoir d'option RAID.Même après l'installation de mdadm etd'autres outils RAID, aucune optionRAID ne s'affichait sur l'écran graphi-que de configuration des disques. L'ins-talleur texte aussi bien que l'installeurgraphique vous permettent de choisirde partitionner manuellement votre/vosdisque(s) dur(s), mais l'installeur textepossède des outils supplémentaires afinde vous permettre de configurer unematrice RAID.

Une fois arrivé à l'étape de confi-guration du disque dur, assurez-vousde choisir l'installation Manuelle à laplace de l'installation Assistée ; utilisezle disque entier.

Étant donné que tous les disquessont nouveaux, sans avoir été installés

auparavant, nous devons créer unetable de partitions pour chaque disque.Choisissez un disque et tapez surEntrée. Une fois un disque sélectionné,on vous demandera de «  Create a newempty partition table on the device? »

(Créer une nouvelle table de partitionvide sur le dispositif ?) Choisissez Yes(Oui). Notez qu'il vous faudra répéter le

Page 32: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 32 sommaire ^

LABO LINUX

processus pour chaque disque dans lamatrice, s'il n'a jamais été initialiséavant. À ce stade je crée une partitionswap sur chacun des quatre disques(cela pourrait expliquer en partie pour-quoi la matrice a finalement échouélorsque jai retiré un disque).

Sur l'espace restant de chaquedisque, j'ai créé une partition « physicalvolume for RAID » (volume physiquepour RAID). Pour ce faire, sélectionnezla partition « FREE SPACE » (espacelibre), puis choisissez « Create a newpartition » (Créez une nouvelle partition).Sélectionnez « Continue » si la taillevous convient. Pour le type de partition,assurez-vous d'utiliser « Primary parti-tion » (partition primaire) pour la partitionque vous utiliserez comme RAID. Surl'écran où l'on vous demande « Use as »(utilisez comme), la valeur par défautest le système de fichiers Ext4 à jour-nalisation ; remplacez cela par « phy-sical volume for RAID ».

Quand tous les disques sont para-métrés, naviguez vers l'option « Con-figure Software RAID » (configurer unlogiciel RAID) en dessous de « Guidedpartitioning ». À ce stade, vous avez

une dernière chance de modifier votreconfiguration. Sélectionnez Yes à laquestion « Write the changes to thestorage devices and configure RAID »(Enregistrer les modifications sur lesdisques et paramétrer RAID), si la con-figuration de vos disques vous convient.

La prochaine étape est de « Createa MD device » (créer un dispositif mul-tiple). Tel que je le comprends, si Linuxest déjà installé et configuré sur unsystème, vous pouvez utiliser mdadmpour faire ce qui suit. Enfin, nous avons

le choix du type de RAID que noussouhaitons. Avec mes 4 disques, j'avais

le choix entre RAID 0, 1 , 5, 6 ou 1 0 et j'aichoisi RAID 1 0.

L'étape suivante m'a rendu un peuperplexe parce que, d'après ma com-préhension de RAID 1 0, j'aurais dû avoir

500 Go (2 x 250 Go) dans la confi-guration du départ, mais quand j'aichoisi d'utiliser deux des disques commeactifs et deux en réserve, il n'y avaitque 250 Go de disponible. Je pensais

que les deux en réserve pourraient êtreles miroirs de la matrice, mais celaparaît inexact comme supposition. J'aifini par régler les 4 disques commeactifs avec 0 en réserve, pour rendre lapartition RAID de 500 Go disponible.

(Un grand merci à Mion et àkoala_mandu canal #linux sur le réseauIRC freenode pour avoir confirmé queparamétrer les 4 disques comme actifsavec 0 en réserve, était le bon choix.)Sélectionnez Continue quand vous avezfini de choisir les partitions actives.Remarque : dans la capture d'écran il ya à la fois des partitions swap et despartitions RAID.

À ce stade, le prochain menu quis'affiche est celui de « Create a MD de-vice », où nous nous trouvions un peuplus tôt. Choisissez Finish pour conti-nuer et quitter le menu « Create a MDdevice ». L'écran « Starting up the par-titioner » s'affichera pendant que Ku-buntu essaie de comprendre notre toutnouveau dispositifMD RAID.

Page 33: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 33 sommaire ^

Charles McColm l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation etla configuration XBMCbuntu, une distri-bution *buntu + XBMC. Charles est legestionnaire d'un projet non lucratif deréutilisation des ordinateurs. Quand ilne fabrique pas des PC, il supprime leslogiciels malveillants, en encourageantles gens à utiliser Linux et organisantdes « heures Ubuntu » dans sa ville. Sonblog est à :http://www.charlesmccolm.com/.

LABO LINUX

Maintenant le menu du partitionne-ment des disques affiche un dispositifRAID 1 0. Dans l'exemple de ma ma-chine virtuelle, ce dispositif est de 8,7Go (ce qui est logique, car 2 x 4,367 Go= 8,734 Go). Il y a deux disques agrégéspar bandes, tandis que les deux autressont les miroirs de l'agrégat.

Nous allons maintenant éditer lapartition n° 1 du dispositif RAID1 0 0.Par défaut, la partition est réglée à«  Use as : do not use » (Utiliser comme :ne pas utiliser) ; remplacez cela parsystème de fichiers Ext4 à journa-lisation et mettre le point de montageà /, le système de fichier root, puissélectionnez « Done setting up thepartition » (j'ai terminé la configurationde la partition).

On a presque fini le paramétrage dela matrice RAID1 0. Au prochain écranchoisissez « Finish partitioning andwrite changes to disk » (terminer le

partitionnement et écrire les modifi-cations sur le disque). Nous avons unetoute dernière chance de faire des chan-gements avant que tout ne soit enre-gistré. Une fois que les modificationssont écrites sur le disque, vous en avezterminé avec les partitions et l'instal-lation normale de Linux se poursuit.

Après avoir paramétré la matriceRAID1 0 pour la première fois, j'étaistout content de voir le démarrage deKubuntu. Puis j'ai enlevé un disquephysique et le message suivant s'estaffiché :

AVERTISSEMENT : Il y a sansdoute un ou plusieursdispositifs RAID dégradés…Voulez-vous démarrer le RAIDen mode dégradé ?

J'avais le temps nécessaire pour faireune capture d'écran avant que le sys-tème ne choisisse la réponse automa-tiquement, puis se plante. À ce stade,j'ai éteint la machine et j'ai remis ledisque que je venais d'enlever, mais, mal-heureusement, tout ce qui s'affichaitau redémarrage était une invite grub.

J'avais sans doute la possibilité deréparer la matrice lors de l'écran « modedégradé », mais sans réponse de mapart, les choses ont suivi leur cours et jen'ai jamais eu l'occasion de choisir deréparer la matrice. J'ai dit plus tôt queje ne connaissais pas bien RAID (maispouvoir accéder à ces disques me don-

nerait de l'expérience). Ainsi, je lanceun appel à l'aide auprès des experts :peuvent-ils m'aider pour la suite de cetarticle ? Puis-je réparer tout cela àpartir de l'invite grub ?

Page 34: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 34 sommaire ^

LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Ronnie Tucker

SSaa uu vveegg aa rrdd ee àà ll''aa iidd ee dd ee BBaa cckk II nn TTiimm ee

Après le grand reformatage de dis-que du mois de novembre 201 3

(que j'ai moi-même provoqué acciden-tellement), j'ai décidé que c'était lemoment ou jamais pour moi d'obtenirune sauvegarde nomade. Certains demes fichiers sont sauvegardés dansmon dossier SpiderOak Hive et sontdéjà en sécurité dans le nuage ; lesdonnées du FCM résident toujours dansles bonnes mains de Google Drive, maisles autres ? Et bien…

L'INSTALLATION

L'installation de Back in Time se faitavec le gestionnaire de paquets/lo-giciels de votre distrib. Il y a une ver-sion de Back in Time pour Gnome(backintime-gnome) et une pour KDE(backintime-kde) ; il suffit de choisircelle qui vous convient le mieux.

LA SAUVEGARDE DES

FICHIERS

En fait, faire une sauvegarde estassez simple. Lancez Back in Time, puisnaviguez dans les onglets en saisissantles informations nécessaires telles quel'endroit où il faut sauvegarder votrecapture (votre sauvegarde), quels sont

les dossiers que vous voulez sauve-garder, à quelle fréquence voulez-vousque les sauvegardes soient suppri-mées, à quelle fréquence faut-il faireune sauvegarde, etc. Vous voulez sansdoute exclure des choses commeUbuntu One, Drop Box et SpiderOakHive, puisqu'elles sont déjà enregis-trées dans le nuage. Si vous voulezque votre sécurité soit maximale, alorsincluez-les.

CAPTURE !Une fois les informations rensei-

gnées, le moment est venu de fairevotre première capture au moyen dubouton en haut et à gauche de lafenêtre. Voilà ! C'est tout !

J'ai réglé le mien pour qu'il fasseune sauvegarde de mon répertoire/home en entier tous les jours à 2 h dumatin (pendant que je dors). Actuelle-ment, la sauvegarde (et le /home ori-ginal) ne fait que 1 00 Go. Le disquesur lequel les sauvegardes sont stoc-kées (séparé des fichiers originaux)fait 1 To et il y a donc assez d'espacepour pas mal de temps.

Ce qui est très bien dans Back InTime, c'est qu'il ne sauvegarde que les

fichiers nouveaux ou récemment modi-fiés et, ainsi, il ne sauvegarde pas toutà chaque fois, seulement les nouveauxfichiers et les fichiers modifiés.

Et si vous pensez que vos fichierssont en sécurité et que cela ne peutjamais vous arriver… alors, croyez-moi : faites une sauvegarde et faites-le maintenant, car vous pourriez, àtout moment, tout perdre. Ne prenezpas ce risque ! Retrouvez un vieuxdisque dur poussiéreux et utilisez-lecomme périphérique de sauvegarde.

Site Web Back In Time :http://backintime.le-web.org/

Ronnie Tucker est le fondateur et lerédacteur en chef du Full Circle Maga-zine. Lorsqu'il ne formate pas acciden-tellement, par étourderie, son disque durde 1 To, il crée de l'art numérique ettraditionnel. Son travail peut être vusur son site : RonnieTucker.co.uk.Vous pouvez également le suivre surGoogle+ : google.com/+RonnieTucker1

Page 35: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 35 sommaire ^

MMOONN HH II SSTTOOII RREE

J ’utilise la distribution Linux Ubuntudepuis environ six ans. Au milieu

des années 90, j'avais joué un peu avecSuSE, mais je n'étais pas très motivéet ce fut le début de l'ère MicrosoftetWindows.

Depuis ma découverte du mondeLinux, le scénario a complètement chan-gé. Il est loin le temps où je me bat-tais avec les logiciels pour faire recon-naître certains matériels. Commebeaucoup d'autres utilisateurs d'Ubuntu,je suis passé à Linux Mint dès qu'Unityest apparu. Maintenant, après desannées, je connais nettement mieuxla ligne de commande ainsi que lessubtilités de Linux.

Dans mon cas, un développementintéressant avait trait à des enfantsainsi qu'à mon petit-fils de 1 1 ans et àtous ses copains. Quand il avait sixans, on lui a donné un vieux PC por-table sous Windows ME - ou plutôt unvieil « orgue de barbarie », ce qui con-viendrait mieux comme description.J'ai installé PC/OS Linux dessus etcela a très bien fonctionné, en touscas assez bien pour qu'il puisse jouerà Club Pingouin. On lui a ensuite offertun netbook sous Windows XP. J'ai ins-

tallé Ubuntu dessus à la place, puisLinux Mint. Donc, il utilise Linux depuiscinq ansmaintenant, sans aucune plainte.Jusqu'à il y a quelques mois avantqu'il ne commence ses études secon-daires dans une école réputée de Lon-dres, connue entre autres pour sonuniforme et son code vestimentairetrès exigeant. Son professeur d'infor-matique lui a dit que, en tant qu'utili-sateur Linux, il serait seul, puisquel'école utilise Mac et les produits Mi-crosoft, pas Linux. Ce fut un reverssérieux pour quelqu'un qui débute àl'école secondaire et le visage de monpetit-fils en disait long...

J'ai donc décidé de lui donner uncoup de main : un ordinateur en double-amorçage permettrait de résoudre ceproblème. Cependant, trouver un ordi-nateur sans Windows 8 pré-installé n'estpas si facile. Il y avait un article dans leFCM sur des sociétés au Royaume-Uniqui vendent des ordinateurs sans sys-tème d'exploitation, mais je vis enEspagne et tous les grands magasinset les fournisseurs d'ordinateurs insis-tent pour vous vendre Windows 8. J'airéussi à trouver une société de conseilen informatique qui m'a fourni unordinateur portable haut de gamme

sans OS avec un clavier espagnol. Il y aen fait très peu de différences entreun clavier anglais et un clavierespagnol.

J'ai utilisé Gparted sur un Live CDpour formater le disque dur et en-suite j'ai installé Windows 7. Avec legestionnaire de disque de Windows,j'ai réduit la partition Microsoft, puis j'aiutilisé à nouveau Gparted pour créerune partition de swap et une partitionétendue pour Linux. L'installation deWindows a été un cauchemar car il nereconnaissait ni les adaptateurs Wi-Fi,LAN, Bluetooth, ni le clavier dès l'instal-lation. Vous devez télécharger les pi-lotes et, pour trouver les bons, celaprend une éternité. Il y a aussi unefrustration supplémentaire : celle d'avoirà installer un anti-virus quelconque.Linux Mint 1 5 64 bits s'est installécomme dans un rêve et a reconnutout le matériel immédiatement. Avecl'installation en double-amorçage, Linuxdémarre par défaut, ou, si vous voulezdémarrer sous Windows, il faut at-tendre 1 0 secondes. J'ai installé ensuitetous les paquets qui me semblaientutiles à un écolier de 1 1 ans et je l'aienvoyé en Grande-Bretagne.

Les commentaires que j'ai eus de

mon petit-fils là-bas ? « Trop bien, tousmes camarades de classe sont trèsjaloux etmon professeur d'informatiqueest vraiment impressionné. » Je suis sûrque dans les mois à venir, l'école pourrachanger de politique quand ils ver-ront les énormes avantages de Linux.

En ce qui concerne la saga de MSet de Windows 8, l'entreprise va dansla mauvaise direction. C'est mon opi-nion en ce qui concerne le marchéespagnol. Les gens ici n'achètent pasd’ordinateurs sous Windows 8, car cesystème est conçu pour les écranstactiles et ceux-ci sont beaucoup tropchers. Windows 8 exige aussi beau-coup de RAM. En Espagne le taux dechômage atteint les 28 % et c'estpeut-être une autre raison. Si vousvoulez installer Windows 8 sur unemachine fonctionnant sous XP, Vistaou 7, vous devez obtenir un prêt ban-caire pour acheter le logiciel puisqu'iln'y a pas de mise à jour de disponible.Dans plusieurs grands magasins quivendent du matériel informatique ici,en Espagne, j'ai demandé commentétaient les ventes de machines sousWindows 8 et la réponse a été trèsnégative puisqu'elles ne se vendentpas.

Écrit par Allan Hambidge

Page 36: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 36 sommaire ^

CCRRII TTII QQUU EEÉcrit par Gabriele Tettamanzi LLiinn uu xx LLXXLLEE

D ans quelques mois, le support deWindows XP arrivera à son terme.

Beaucoup de PC utilisent encore cesystème d'exploitation et certains d'en-tre eux sont vieux ou possèdent peude ressources. Une nouvelle versiondu système d'exploitation de Microsoftne peut donc pas être installée ; il sepeut aussi que le propriétaire de cettemachine ne puisse pas se payer ou neveuille tout simplement pas changerde plate-forme.

Il y a un beau projet, nommé Start-Ubuntu, dont l'objectif est de migrerles exilés de Windows XP vers Lu-buntu, qui est léger et élégant, et quipossède une interface familière pourles utilisateurs de Windows XP. Néan-moins, certaines mises au point sontnécessaires après l'installation, commeinstaller des codecs, le plugin Flash,Java et certaines applications diverses.De plus, Lubuntu ne possède pasaujourd'hui de version LTS – il faudraattendre la prochaine version.

Moi-même, utilisateur de WindowsXP il y a un an, je me souviens decomment cela s'est passé quand j'airemplacé XP par Xubuntu LTS. Lesinstallations de codecs, de plugins, depackages, les ppa – je voulais toujours

les derniers gadgets – étaient pourmoi une sorte de magie quand je lesai faites la première fois, et je medemandais s'il y avait une distributionquelconque qui puisse remplacer com-plètement XP, juste par une installa-tion standard.

En recherchant une telle distrib.,j'ai trouvé LXLE et j'ai décidé de letester dans une installation réelle,pourmes tâches à domicile.

Le site Web de LXLE indique quec'est une distribution qui est très peugourmande en ressources. Elle estbasée sur Ubuntu LTS, affiche unbureau LXDE, maintient ses logiciels àjour et est prête à l'emploi dès l'ins-tallation.

J'ai téléchargé l'image de la RC 32bits, dont la taille est d'un peu plus de1 ,2 Go et, grâce à UNetbootin, utili-sable sous Windows XP, j'ai préparéune clé USB pour commencermon test.

L'option par défaut du bootloader(le chargeur de démarrage) révèle unenvironnement LXDE avec un jolifond d'écran et une icône dans le coininférieur gauche du bureau, qui nouspermet de le remplacer par un autrefond d'écran choisi au hasard et issud'une très belle collection. En dé-plaçant le pointeur de la souris sur lecôté gauche du bureau, une barre delancement d'applications apparaît enprésentant les applications censéesêtre les plus utilisées ; cette barre se

masque automatiquement ensuite. Dansle coin supérieur gauche on trouvel'icône d'installation et, sur le côtédroit du bureau, un widget Conkysimple affichant quelques informa-tions sur le système. Au bas de l'écran,on trouve la barre système, le menu,deux gestionnaires de fichiers, un lan-ceur d'applications rapide, le commu-tateur d'espaces de travail, la barredes tâches, le contrôle du volume, legestionnaire du réseau, une applicationmétéo, et quelques autres gadgets.

Ma connexion Internet paramétrée,j'ai lancé l'installeur, celui d'Ubuntu,très rapide et très convivial : j'ai choisila langue, le clavier, le fuseau horaire,l'utilisateur/mot de passe et la confi-guration des partitions, le tout en moinsde 30minutes, y compris lesmises à jourà partir d'Internet. Le nouveau systèmeétait prêt pour son premier démar-rage à partir de mon disque dur.

Le démarrage est très rapide etnous sommes accueillis par un écrande connexion sur lequel on trouvedes options de langue et 5 thèmes debureau au choix : Windows XP, OSX,G2, Unity et Netbook. Le contenu desquatre premiers est très similaire, maisles positions des différentes barres et

Page 37: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 37 sommaire ^

CRITIQUE - LINUX LXLEmenus varient et ils imitent respec-tivement les postes de travail sousWindows XP, Mac OS X, Gnome 2 etUnity, ce qui met l'utilisateur à l'aiseen donnant le sentiment rassurantd'un bureau connu. Le cinquième bu-reau, Netbook, est semblable au bu-reau d'une tablette, avec de grandesicônes regroupées sous des onglets.

Pour ce test, j'ai passé la plupartde mon temps sur le bureau style«  Windows XP », c'est le bureau quiest chargé par défaut quand on lancele live CD.

La charge du système est faible,même pourmon Pentium M à 2,1 3 GHzavec 2 Go de RAM –moins de 5 % d'uti-lisation du CPU et environ 1 40 Mo deRam. Conky prend environ 2,5 % de lacharge du processeur ; en éditant lefichier conkyrc~/., j'ai augmenté l'inter-valle de mise à jour de Conky de 1 à1 0 secondes et l'utilisation du proces-seur est tombée à moins de 2 %.

En fait, il n'y a rien à ajouter aprèsinstallation ; LXLE est livré avec unensemble très complet d'outils ; lescodecs, les plugins Flash et Java ainsique les drivers font partie de l'ins-

tallation de base. Nous avons Firefox,Claws Mail comme client de messa-gerie, Filezilla pour la gestion de ftp,Flush comme client « torrent » et Pidginpour les tchatches. Totem est le lecteurde vidéos, il y Guayadeque pour lesfichiers audio et Vinagre pour le bu-reau à distance. Nous avons Gimp pourla retouche des images, Shotwell pourl'archivage de photos, OpenShot pourle montage vidéo et Audacity pour lemontage audio. Il y a LibreOffice commesuite bureautique, Evince comme lecteurde document PDF et FBReader pourles livres électroniques. Nous constatonségalement la présence d'un gestion-naire de finances personnelles : Home-Bank. Il y a une sélection de jeux, ainsique Steam.

Une bonne collection d'outils sys-tème est incluse dans l'installation,comme la Logithèque Lubuntu, le ges-tionnaire de paquets Synaptic, GDebipour l'installation des packages .deb,Gparted pour la gestion des parti-tions et Ubuntu One pour le stockagedans le nuage. LXLE est égalementlivré avec un outil pratique pour lagestion des PPA (Y PPA Manager) etinstalle une collection de 1 00 fonds

d'écran magnifiques.

Pour compléter l'installation, jen'ai installé que VLC Media Player, quin'est pas strictement nécessaire, maisparce que je l'aime bien, et j'ai puinstaller la toute dernière version. J'aiinstallé également VirtualBox, en ajou-tant le dépôt officiel d'Oracle ; Skypequi est une application que je ne suistoujours pas en mesure de remplacerpar Linphone qui se trouve, de base,dans la collection de logiciels de LXLE.

Une autre fonction futée de LXLEréside en l'ajout d'une flopée de PPA(dépôts) qui nous permettront d'avoirtoujours la dernière version stable decertains logiciels, dont les principauxsont : LibreOffice, Gimp, VLC et biensûr LXLE.

J'ai passé un très bon moment avecLXLE, c'est joli et réactif et tous lesoutils dont j'avais besoin étaient pré-sents à la fin de l'installation. Le seulpetit problème était dans la configu-ration de la langue, configuration quine fonctionnait pas toujours sur tousles menus et sur quelques packagesde logiciels.

Site officiel : http://lxle.net/

Téléchargement :http://lxle.net/download

RÉSUMÉ

Je donne 4,5/5, car la configura-tion de la langue ne fonctionne pastoujours, ce qui pourrait être gênant.Toutefois, l'objectif qui consistait àêtre une solution de remplacementde Windows XP, prête à l'emploi, estpleinement atteint.

Les plus :••léger et rapide : LXDE est un sys-tème très réactif ;••agréable : le bureau est très joli ;••riche : la plupart des logiciels que j'uti-lise étaient prêts à l'emploi ; l'immensecollection de paquets Ubuntu/Debianest disponible ;••stable : je n'ai connu aucun problème,même en faisant tourner une versionRC (Release Candidate = entre la ver-sion Bêta et la version stable).

Les moins :••La prise en compte de la langue n'estpas parfaite : certaines entrées de menuet certains paquets logiciels n'ont paschangé de paramètres régionaux (delangue) ; c'est un problème mineur,mais qui pourrait être gênant pour lesnouveaux venus.

Page 38: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 38 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREEÉcrit par Mark Crutch

PPrroogg rraa mm mm eerr aa vveecc SSuu ppeerr SSccrraa ttcchh

Q uand on examine un livre surScratch, cela commence toujours

par la description de ce qu'est Scratch.En quelques mots rapides : Scratchest un environnement de program-mation éducatif destiné aux enfantset dont les programmes sont construitsà partir de blocs de construction sim-ples qui s'emboîtent comme un puzzle

sur l'écran. Ce qui est le plus impor-tant, au-delà du fait que ce livreconcerne Scratch, c'est qu'il y a main-tenant trois versions de Scratch quevous pourriez choisir d'utiliser sur votreordinateur.

L'installation de Scratch depuis lesdépôts Ubuntu vous permet d'obtenirla version 1 .4, soit une copie installéelocalement qui peut être utilisée enmode hors connexion. Plus récem-ment, la version 2.0 a été publiée ; elleutilise la technologie Flash (plugind'Adobe) pour s'exécuter dans unnavigateur Web. Il y a aussi une ver-sion expérimentale hors ligne de la2.0 qui utilise Adobe AIR pour s'exé-cuter, mais le support de Linux pourAIR a été abandonné il y a quelquetemps et cette version fonctionneseulement sur quelques distributionsLinux en 32 bits. En pratique et parconséquent, les utilisateurs de Linuxont le choix entre la version 1 .4 dé-connectée et la version 2.0 en lignebasée sur Flash.

Les éditions précédentes de celivre (voir le FCM n° 68 Critique lit-téraire) ne couvraient que la version1 .4. La dernière édition ne couvre que

la version 2.0. En pratique, les diffé-rences se situent principalement dansla mise en page de l'interface utilisa-teur, la plupart des fonctionnalitésétant identiques entre les deux ver-sions. Du coup, les éditeurs nous pro-posent de télécharger, gratuitement,une copie des chapitres 1 et 2 del'ancienne édition du livre et, ainsi, celivre convient réellement pour les deuxversions. Soyez conscient, toutefois,que les chapitres de l'ancienne ver-sion ne sont pas à la portée d'un clicde souris comme laisse supposer l'in-troduction du livre. En fait, vous devezen faire la demande par courriel auxéditeurs à une adresse qui n'est ré-vélée que dans le Super Scratch Edu-

cator's Guide (Super Guide de Scratchpour l'enseignant), qui peut être télé-chargé à partir du site Web et qui envaut le coup.

Le site Web fournit égalementdiverses ressources qui sont utiliséestout au long du livre, à télécharger enun seul fichier zip. Encore une fois,assurez-vous de télécharger la bonneversion, car les fichiers en version 2.0ne sont pas compatibles avec uneinstallation de la version 1 .4 deScratch. Une fois que vous avez ins-

tallé ou chargé Scratch, trouvé lesbonnes versions des chapitres d'intro-duction et téléchargé les ressourcesappropriées, vous pouvez enfin vousattaquer au livre lui-même. On nousdit toujours qu'il ne faut « jamais jugerun livre à sa couverture », mais, dansle cas présent, vous pouvez le faire. Lacouverture est lumineuse, colorée,légèrement mate et faite dans unematière presque caoutchouteuse quise révèle très agréable au toucher, cequi en dit long sur l'attention qui aété portée à la conception et à l'im-pression de cet ouvrage. Scratch s'ap-puie sur des formes et des couleurspour identifier les éléments fonda-mentaux qui composent chaque pro-gramme et le fait que le livre soit encouleur facilite la correspondance en-tre les exemples de code et votreenvironnement de développement.

Il y a une bande dessinée qui relieun peu les chapitres entre eux et quiprofite également de l'impression cou-leur : la présentation de cette BD pas-sionnante aux couleurs vives aidera àcapter l'attention des jeunes lecteurs.L'histoire de cette BD – il n'y en a pasbeaucoup – ne satisfera pas leslecteurs adultes, mais pour le peu que

Éditeur : No Starch PressPages : 1 60, en couleursISBN : 978-1 -59327-531 -0http://nostarch.com/scratch/

Page 39: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 39 sommaire ^

Podcast Full CircleÉpisode 38, rienque nous deux

Vos animateurs :• Tony Hughes• Oliver Clark

depuis le Blackpool (UK) LUGhttp://blackpool.lug.org.uk

Dans cet épisode, nous annon-çons le nouveau format del'émission, nous parlons de notrematériel, du n° 76 du FCM et denotre interview depuis le STEMYork Raspberry Jam.

CRITIQUE LITTÉRAIREj'ai pu l'expérimenter, cela fonctionnebien avec des enfants d'une dizained'années. La bande dessinée est uncomplément du livre que les adoles-cents ou adultes peuvent facilementsauter sans perdre pour autant desnotions importantes. La majeure partiedu livre est consacrée à l'écriture decode en utilisant Scratch pour créerun nouveau jeu dans chaque chapitre.Il y a un lien ténu entre les jeux et labande dessinée, mais, sinon, chaquechapitre pourrait être considéré commeun tutoriel autonome ayant pourobjectif d'écrire un jeu avec Scratch.La variété des genres traités par lesneuf jeux est impressionnante, allantd'un jeu de conduite à défilementhorizontale (comme Mario), à un jeu delogique, et terminant par un « beat-em-up » (jeu de combats).

Chaque chapitre commence parun très bref aperçu des sujets Scratchqui seront abordés et une descriptiondu jeu, mais à partir de là, on passedirectement au code. Les instructionssont claires et concises et sont pré-sentées dans des boîtes de dialoguequi se situent à coté de la partiepertinente du code. Ma seule critique- et elle est destinée à Scratch enparticulier et non au livre – est que laprésentation des captures d'écran descripts Scratch finis peuvent encou-rager les enfants à simplement copier

les blocs de code tels quels, enessayant de faire correspondre leurpuzzle à l'image sans vraiment com-prendre ce que fait chaque partie. Celivre ne prend pas le temps de cons-truire les scripts pas à pas, mais, à laplace, fournit des scripts finis, avecdes annotations abondantes. Ce n'estpas nécessairement une mauvaise chose,car cela permet aux jeunes enfants decommencer à coder, même s'ils necomprennent pas les concepts sous-jacents. Cependant, un adulte pour-rait aider les enfants plus âgés (il y aquelques bonnes suggestions dans leGuide de l'éducateur qui est téléchar-geable) à aller au-delà de la simplerecopie vers le domaine de la pro-grammation pure.

Ce qui me préoccupait avant delire ce livre, c'est qu'il a été traduit dela version originale qui est en languechinoise. Je suis heureux de pouvoirvous dire que la traduction est excel-lente : pas une seule fois je n'ai vu desnon-sens ou des phrases mal for-mulées. Bien qu'il ait été traduit enanglais américain, il y a en fait trèspeu d'américanismes dans le livre, cequi en fait un ouvrage adapté auxdeux côtés de l'Atlantique.

Globalement, je pense que c'estun excellent livre pour présenter lemonde de la programmation à un

enfant ou un adolescent et, l'intriguede la BD mise à part, je dirais mêmequ'il peut être utile aux adultes n'ayantaucune expérience dans ce domaine.Un peu d'aide supplémentaire peut êtrenécessaire pour que les jeunes enfantscomprennent comment les élémentsfondamentaux participent au jeu unefois fini, mais, en évitant un trop-pleind'explications détaillées, le livre par-vient à échapper à l'ennui, ennui quepeuvent souvent engendrer des ou-vrages plus sérieux présentant laprogrammation.

La bande dessinée pour le web « Mons-ters, Inked » créée par Mark avec Ink-scape, est maintenant disponible sousla forme d'un livre à partir de :http://www.peppertop.com/shop/

Page 40: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 40 sommaire ^

CCOOMMPPAARRAAII SSOONN DDEE LLOOGG II CCII EELLSSÉcrit par Tushar Bhargava AAuu bboouu tt dd eess dd ooiigg ttss

U n dimanche après-midi paresseux…Après avoir mangé un repas trop

lourd, je m'apprêtais à écrire un autrearticle. J'ai appuyé sur <Ctrl+Barre d'es-pace> et une fenêtre grise surgit. Jen'avais saisi que « lib », lorsque l'icônefamilière de LibreOffice Writer est appa-rue. J'ai appuyé sur la touche Entrée etje me suis bien installé dans ma chaise ;la scène était en harmonie avec monhumeur flemmarde. J'ai alors pensé que« L'installation de Synapse s'est révéléeêtre une initiative intelligente ».

Synapse est un « lanceur sémantique ».J'ai toujours pensé que c'est une défi-nition incroyablement austère pour unprogramme si extrêmement utile. Sy-napse fait partie d'une catégorie de logi-ciels appelés lanceurs d'applications. Ceslogiciels permettent non seulement d'ac-céder rapidement à vos applicationspréférées, mais comportent souvent unepuissante fonctionnalité de recherche.Appelez cela une imagination débor-dante, mais je pense toujours que cesgenres d'applications sont de véritablesfurets numériques à notre service, nouspermettant de retrouver nos fichiers etde localiser nos applications, en lesplaçant tous à portée de main.

Bien qu'il n'y ait pas de pénurie enmatière de lanceurs d'applications, j'aichoisi d'en examiner trois parmi les

plus populaires : GNOME Do, GNOMEPie et Synapse.

UN PEU D'HISTOIRE…

Au départ, GNOME Do a été créépar David Siegel. Il s'est inspiré deQuicksilver pour Mac OS X et deGNOME Launch Box.

GNOME Pie a été créé par SimonSchneegans, un étudiant en « informa-tique des médias » à l'université Bauhausde Weimar. Il a expliqué pourquoi il acréé un autre lanceur d'application : « J'airéalisé que les lanceurs se basaienttoujours sur le clavier. Effectivement,chacun d'entre eux (Gnome-Do, Synapse,Kupfer, Dash de Unity, Gnome-Shell,etc.) sont principalement axés sur lasaisie au clavier – je voulais créerquelque chose qui pourrait être utiliséuniquement avec la souris. » AinsiGNOME Pie est né et fut dévoilé aupublic en Septembre 201 1 .

INTERFACE UTILISATEUR

GNOME Do est lancé à l'aide de<Super+Barre d'espace> où « Super »est la touche Windows ou, si vous êteschanceux, il s'agit de la touche avecl'icône Ubuntu. GNOME Do possèdeune simple interface utilisateur (IU), endeux volets. Votre texte et les corres-

pondances apparaissent dans un seulvolet, tandis que l'autre volet afficheles actions possibles. Il y a une petitecroix dans le coin supérieur gauchepour fermer Do, et aussi une petiteicône dans le coin en haut à droite quiouvre un menu qui comprend les op-tions « A propos de Do », « Préférences »,« Faire un don » et « Quitter ». L'inter-face utilisateur est entièrement person-nalisable : vous pouvez choisir un thèmeet la couleur de fond aussi. La captured'écran ci-dessus montre GNOME Doavec le thème « Nouveau » et un fondde couleur verte (ça saute au yeux !).

GNOME Pie dispose d'une interfaceunique et intuitive. Il s'agit d'un lanceurd'application de forme circulaire quipeut être parcouru à l'aide de la souriset du clavier, mais l'utilisation de lasouris est préférable. L'interface utilisa-teur est constituée d'un cercle d'affi-chage central entouré par des éléments.L'utilisateur peut choisir parmi plusieursthèmes tels que « Funky », « Glossy » et

même certains thèmes spécifiques à unsystème d'exploitation comme « Ele-mentary » et « Unity ». J'ai trouvé leconcept de l'interface utilisateur detype « tarte » joliment fait et frais – leseul inconvénient étant parfois le manqued'icônes (voir ci-dessus). GNOME Pie aégalement une icône dans la barre denotification qui, en cliquant dessus,permet d'accéder à « Préférences », « Àpropos de » et « Quitter ». [Ndt : GNOMEPie n'est quasiment pas traduit en fran-çais. Nous avons donc eu beaucoup demal à rendre, par exemple, « a slice ofthe pie », qui, habituellement, serait unepart du gâteau, mais que nous avonsgardé comme « une tranche de la tarte ».Ne parlons même pas de « camembert »(Pie chart) !]

Synapse doit être considérée plutôtcomme une barre de recherche flot-

Page 41: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 41 sommaire ^

COMPARAISON DE LOGICIELStante qui peut être activée à l'aide destouches <Ctrl+Barre d'espace>. Voustapez du texte et l'icône d'une appli-cation correspondant à la requête estaffiché. Vous pouvez utiliser les flèchesgauche et droite pour accéder aux filtrestels que « Documents », « Images »,«  Vidéos »... afin d'affiner la recherche.L'interface utilisateur de Synapse peutégalement être personnalisée ; il y a 6thèmes à choisir, y compris « Do-ish »qui transforme Synapse en un cloneparfait de GNOME Do ! Synapse a aussiune icône dans la barre de notificationqui, lorsque vous cliquez dessus, afficheles options telles que « Activer », « Pré-férences » et « Quitter ».

FONCTIONNALITÉS ET

FACILITÉ D'UTILISATION

Lancer des applications avec GNOMEDo est assez simple. Il suffit de saisirson nom et d'appuyer sur « Entrée ». Larecherche est tout aussi simple etétonnamment puissante. Des pluginsvous permettent de faire des recher-ches sur vos notes Tomboy, vos signetsde Firefox, Banshee et, bien sûr, sur vosfichiers et dossiers. Votre recherchepeut aussi inclure vos événements deGoogle Agenda et Google Docs si vousfournissez vos identifiants d'utilisateurà l'application. GNOME Do vous permetégalement de définir des rappels sim-ples et de trouver des définitions demots en utilisant GNOME Dictionary.Ces fonctionnalités marchent bien, mais,

comme je l'ai expérimenté avec l'optionde rappel, les utilisateurs doivent ap-prendre à formuler les commandespour utiliser ces fonctionnalités. Lasyntaxe, bien que simple, n'est pasforcément évidente et nécessite sou-vent une recherche ou deux sur Google.Oh, et vous ai-je dit que toutes lesfonctionnalités énoncées ci-dessus nesont qu'une petite partie des « Pluginsofficiels » ? Et que les plugins officielsreprésentent à peu près la moitié deceux que l'on trouve dans les « Pluginscommunautaires » ? Avec ces puissantesextensions, vous pouvez faire littéra-lement tout ce que vous souhaitez enrestant confortablement installé dansles deux volets de l'interface utilisateurde GNOME Do.

Avec son approche originale, GNOMEPie se compose de plusieurs cerclesappelés « tartes ». Par exemple, il y aune tarte « Applications », une tarte«  Multimédia » et, ainsi de suite. Chaquetarte a un raccourci clavier différent.

Les utilisateurs peuvent, bien sûr, créerleurs propres tartes. Chaque élémentde la tarte est appelé une « tranche » etles utilisateurs peuvent ajouter leurspropres tranches avec quelques connais-sances de base en ligne de commande.Contrairement à Do, GNOME Pie n'a pasde fonction de recherche. Bien qu'ildispose de quelques fonctionnalités sup-plémentaires comme la possibilité decontrôler la lecture multimédia avec unetarte, c'est avant tout un lanceurd'application. Rien de négatif dans toutcela, la simplicité a aussi ses propresavantages. De nombreux utilisateurs trou-vent GNOME Pie intuitif et utile. Tou-tefois, les utilisateurs qui souhaitentdisposer d'une multitude de fonctionna-lités supplémentaires devraient proba-blement se tourner vers GNOME Do ouSynapse.

Si vous avez déjà fait une recherchesur Google, alors vous pourrez proba-blement utiliser Synapse. Le lancementdes applications et la recherche de

fichiers en utilisant Synapse est extrê-mement simple. Si le premier résultatde votre recherche ne vous convientpas, utilisez la flèche vers le bas pourafficher une liste de réponses supplé-mentaires. Les flèches droite et gauchevous permettent d'utiliser des filtrespour affiner votre recherche. L'inté-gration avec Zeitgeist fait de Synapseune solution très efficace ; Synapse aréussi à trouver la réponse à la plupartde mes requêtes en quelques secondes.Synapse possède également une bonneliste de plugins mêmes s'il y en a moinspar rapport à Do. Les plugins ont lacapacité de contrôler Banshee et Rhythm-box, de faire des recherches sur le Webet même d'effectuer des calculs simples.Ces plugins ne sont pas toujours facilesà utiliser : notamment, trouver com-ment utiliser OpenSearch m'a pris uncertain temps. Cependant, une fois quevous avez appris à les utiliser, lesplugins sont tout simplement géniauxet représentent un bon retour sur letemps investi au départ.

Ces trois applications ont la capacitéde démarrer automatiquement lors del'ouverture de session vous évitantainsi l'utilisation d'un autre lanceur pourles démarrer.

CONCLUSION

Le lanceur d'application que voussouhaitez utiliser est, en fin de compte,une question de vos propres préférences.

Page 42: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 42 sommaire ^

COMPARAISON DE LOGICIELSPour les utilisateurs qui ne veulent pastrop de fonctionnalités et qui veulentjuste accéder à leurs applications favo-rites, il est difficile de faire mieux queGNOME Pie. Il est facile à configurer,son apparence est agréable et soninterface circulaire est une bouffée d'airfrais. Pour les utilisateurs qui, en plusde lancer des applications, souhaitentavoir la possibilité de rechercher desfichiers et des dossiers, Synapse est unbon choix. Il dispose d'une interfacesimple et d'une fonction de recherchepuissante – avec un nombre honorablede plugins. Pour les utilisateurs quiveulent tout faire à partir de leur lan-ceur d'application, GNOME Do, avecson immense bibliothèque de plugins,est parfait.

Si je devais recommander un lan-ceur d'application à quelqu'un sans enconnaître grand chose, je dirais Synapse.Synapse fournit des fonctionnalités suf-fisantes pour la plupart des utilisateurset son interface personnalisable est ex-trêmement intuitive.

ÉPILOGUE : LA FIN DES

LANCEURS D'APPLICATIONS ?Pendant que je faisais des recherches

sur Synapse pour cet article, je suistombé sur un message intéressant surun site appelé « Tech Drive-in », affir-mant que ce lanceur n'était plus main-tenu. En jetant un œil sur la pageLaunchpad du projet, je me suis rendu

compte que la dernière version avaitplus d'un an. J'ai posé une question surcette même page, mais je n'ai obtenuaucune réponse. Je ne peux qu'espérerque ce projet soit maintenu.

Même GNOME Do n'a pas été mis àjour depuis longtemps ; voyant cela, unutilisateur a demandé quel était l'étatdu projet et voici comment ChristopherHalse Rogers, le chef de projet actuelde Do, a répondu : « Il n'est pas mort,mais il est déjà assez mature, et, ac-tuellement, je n'ai pas beaucoup detemps pour travailler dessus. »

Avec l'arrivée d'Unity, de nombreuxutilisateurs d'Ubuntu ont remis en ques-tion la nécessité d'avoir un lanceurd'application. Qu'en pensez-vous ? Cesapplications sont-elles condamnées ?J'aimerais bien connaître votre avis grâceau sondage présent surmon blog.

Sur une note plus positive, SimonSchneegans le créateur de GNOME Pie,travaille à fond sur son successeur :OpenPie. Selon M. Schneegans, OpenPiefonctionnera sur les appareils tactiles.Ce sera peut-être la future forme deslanceurs d'application, du moment quec'est de l'Open Source.

RÉSUMÉ

GNOME Do

Les plus••une interface à deux volets ;••une grande bibliothèque de plugins ;••une recherche puissante y compris dansle contenu des notes Tomboy.

Les moins••Certains plugins sont complexes à uti-liser et exigent une syntaxe particulière ;

••L'absence d’icône dans la barre de no-tifications.

Site Web :http://cooperteam.net/

GNOME Pie

Les plus••Une interface avec un look innovant.••Possibilité d'utiliser la souris et le cla-vier pour la navigation.••De nombreux thèmes pour la person-nalisation.

Les moins••Manque de capacités de recherche.••Pas de bibliothèque de plugins.

Site Web :http: //www.simonschneegans.de/?page_id=12

Synapse

Les plus••Interface simple et intuitive.••Recherche puissante avec intégrationcomplète de Zeitgeist.••Une bibliothèque honorable de plugins.

Les moins••Certains plugins sont complexes à uti-liser.••Seules 6 options pour le thème.

Site Web :https://launchpad.net/synapse-project

LE GAGNANT DE CETTE

COMPARAISON DE LOGICIELS EST

Synapse !

Note : Cet article a été publié la première foissur Open Source For You et est publié souslicence Creative Commons Paternité –Partage à l’Identique 3.0 non transcrit.

Page 43: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 43 sommaire ^

CCOOUU RRRRII EERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des compliments,veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected]. NOTE :certaines lettres peuvent être modifiées par manque de place.

ANDROID

J 'écris ceci en réponse à la re-marque de Gord : « …Les dévelop-

peurs d'Android ont décrété qu'untéléphone ne devait pas ressembler àune clé USB quand il est branché à unordinateur » (FCM n° 80, page 40).

Bien que les nouveaux Androidsn'utilisent pas la méthode flashexterne standard, ils offrent bien unchoix entre PTP (Picture TransferProtocol) et MTP (Media Transfer Pro-tocol). Bien entendu, les Androids moinsrécents continuent à utiliser l'ancien-ne méthode.

PTP permet à l'ordinateur d'accéderpar USB aux répertoires des photos,DCIM et Images. Toutefois, MTP vousdonne un accès complet au stockageinterne, à l'exception de la partie sys-tème.

Si vous utilisez Ubuntu 1 2.1 0 ouune version antérieure, vous devezinstaller les pilotes MTP. Ajoutez ledépôt ppa:langdalepl/gvfs-mtp etinstallez libmtp-runtime via Synaptic,ou via un terminal comme ceci :

sudo add-apt-repositoryppa:langdalepl/gvfs-mtp

sudo apt-get update

sudo apt-get upgrade

Je ne me souviens plus si vousdevez redémarrer votre ordinateur,donc redémarrez-le, au cas où.

Encore une fois, cette installationest seulement pour 1 2.04 et 1 2.1 0 ;1 3.04 et les versions récentes ontdéjà les pilotes MTP.

Branchez votre Android sur le portUSB de votre ordinateur. Allez soitdans les options USB de votre An-droid > MTP, soit dans Paramètres >Stockage > Menu > Connexion USB àun ordinateur > MTP (le système demenu de votre Android peut êtrelégèrement différent ; ceci est pourles Android purs). Ouvrez Nautilus outout autre gestionnaire de fichier etnaviguez !

Rappelez-vous qu'il faut bien dé-monter votre volume (Android) pourle déconnecter ensuite sans risque, sur-tout si vous avez fait desmodifications.

Paddy Landau

GNOME 3

B eaucoup de choses ont été ditesces dernières années à propos

de Gnome 3, Unity et d'autres enpensant changer la situation actuelle.

De nombreux commentaires étaientnégatifs, ce qui est injuste à mon avis.

J'ai remarqué que je me débrouillaisde mieux en mieux avec Gnome 3, cetenvironnement est excellent, avec quel-ques ajouts bien sûr, mais alors c'estça la beauté de Linux, non ?

J'utilise Ubuntu, j'ai contourné Unityavec Gnome 3 et j'y ai ajouté la barrede lancement Cairo. J'utilise aussiWindows 8 et le moins qu'on puissedire est que c'est une pâle imitationde Linux. De plus, j'utilise Ubuntu Serverdans une VirtualBox à la fois sousUbuntu et sous Windows 8. J'utilisequelques extensions, un auto-place-ment des fenêtres, un terminal quidescend de la barre de menu, et unindicateur d'espace de travail.

Je pense donc que tout est basésur ce qui fonctionne, et Gnome 3 etUbuntu font un carton plein dansmon cas, tout comme les logicielsOpen Source en général. J'utilise Thun-derbird et Geany sous Windows parexemple.

Richard Austin

Rejoignez-nous sur :

facebook.com/fullcirclemagazine

twitter.com/#!/fullcirclemag

linkedin.com/company/full-circle-magazine

ubuntuforums.org/forumdisplay.php?f=270

goo.gl/FRTMl

LE FULL CIRCLE A BESOIN

DE VOUS !Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir le ma-gazine.

Voir l'article Écrire pour Full CircleMagazine pour connaître nos règlesde base.

Jetez un oeil à la dernière pagepour savoir où envoyer vos contri-butions.

Page 44: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 44 sommaire ^

Page 45: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 45 sommaire ^

SSééccuurrii ttééRédigé par Michael Boelen

Si vous avez des questions concernant la sécurité, envoyez-les par mail à[email protected] et Michael y répondra dans un prochain numéro.Donnez un maximum de détails.

Ne paniquez pas du noyau ! Gord varevenir très bientôt pour répondreà vos questions.

Dans cette nouvelle section MichaelBoelen (créateur de Lynis) va répondreà vos questions de sécurité sousLinux. Si vous avez une question àposer à Michael sur la sécurité Linuxou Ubuntu, merci de l'envoyer par e-mail à : [email protected].

De Ben McTee : J'utilise actuellementXubuntu 1 3.04 en tant que serveur demusique, de vidéo, et de fichiers à lamaison et à l'extérieur. J'ai un serveurSSH paramétré avec une authentifi-cation par clé (celle par mot de passeest désactivée). Afin d'accéder à monserveur à distance, la redirection deport est activée sur mon routeurAirport Extreme, redirigeant tout letrafic du port 80 vers mon serveur.J'ai installé Plex Server et l'ai confi-guré pour permettre le streaming devidéos sur mes appareils pendant queje suis loin de la maison. De plus,j'utilise Webmin pour gérer desservices, des serveurs, SAMBA, et d'au-

tres tâches sur la machine Xubuntu. Ya-t-il des vérifications que je puisseeffectuer, localement ou à distance,afin de m'assurer qu'un attaquantn'est pas capable d'accéder à mon sys-tème depuis l'extérieur du réseau ?J'ai lu qu'il y avait des failles desécurité dans Webmin, mais en mêmetemps je l'adore pour son confort.

MB : Lorsqu'une personne malveillante(ou un script) souhaite entrer dansvotre réseau, elle cherche le maillonfaible. Une façon de le trouver estd'utiliser un port réseau bien connu(comme le port 80) combiné à unlogiciel facilement identifiable (parexemple, Webmin). Il n'y que très peude choses qui peuvent être faitespour renforcer les maillons les plusfaibles : utiliser un port non standardpour contrecarrer la plupart des scriptsmalveillants, chiffrer les données sipossible, limiter l'accès à l'aide d'unfiltre IP ou une couche supplémentaired'authentification. Dans votre cas,vous avez déjà appliqué plusieurs deces méthodes. Une façon de les testerest de vérifier quels ports sont ou-verts à partir de « l'extérieur », et devérifier si d'autres peuvent déceler ceque vous exécutez. Comme toujours,

appliquer des correctifs de sécuritépour les paquets dont les vulnérabi-lités sont connues, surtout s'ils écou-tent sur le réseau.

De Ben McTee: Quelle est la meil-leure méthode pour recevoir des noti-fications automatiquement si une at-taque est tentée sur mon réseau(scan de port, par exemple).

MB: Il faut d'abord connaitre la défi-nition d'une attaque. Malheureusement,cela diffère pour chaque personne ouentreprise. Dans le domaine de laréponse aux incidents de sécurité, nousprenons en compte principalementtous les événements qui n'ont pas uncomportement normal, mais une in-tention clairement malveillante. Unbalayage de port n'est donc pas uneattaque ni un déclencheur de réponseaux incidents de sécurité. C'est toutsimplement une chose ordinaire surInternet, similaire à une attaque brutedes comptes via SSH. Mais réaliser undéni de service distribué sur votre sys-tème est considéré comme malveillantet un événement qui sort complète-ment de l'ordinaire. Donc, mon con-seil est d'abord de décider ce quevous voulez protéger et ce que vous

feriez si des événements survenaient.Voulez-vous enquêter sur chaque ten-tative de balayage de port et celavaudrait-il la peine d'y passer beau-coup de temps ?

Michael Boelen est l'auteur et chef duprojet de Lynis. Son entreprise CISOfyfournit des conseils de sécurité pour lesparticuliers et les entreprises en parta-geant les logiciels Open Source, le sou-tien et les connaissances. Il aime le sport,la lecture, et profiter de la vie avec desamis.

Pour tester la sécurité de votrePC, voir le tutoriel de Michael plushaut dans ce numéro sur Lynis.

Page 46: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 46 sommaire ^

JJ EEUU XX UU BBUU NN TTUUÉcrit par Oscar Rivera

Avez-vous déjà joué à un jeu qui setermine là où il a commencé ? Si

vous ne l'avez pas encore fait, alorsvous devez jouer à Limbo. C'est un jeude plate-forme et de réflexion, à unjoueur, et qui est complètement ennoir et blanc du début à la fin. Unefois que j'ai commencé à jouer à cejeu, je ne pouvais plus m'en passer.

Dans Limbo, vous êtes un garçonqui se réveille dans une forêt mys-térieuse et qui doit trouver sa sœurdisparue. Contrairement à la plupartdes jeux, il n'y a pas de tutoriel et onne vous dit rien sur la manière decontrôler votre personnage, vous êtesen effet dans les limbes. Il ne faut paslongtemps pour comprendre quevous n'avez qu'une seule option, cellede vous déplacer vers la droite. Vouscomprenez aussi très rapidement quevous êtes très limité dans ce que vouspouvez faire, vous ne pouvez en prin-cipe que marcher (à gauche ou à droite),sauter, tirer ou pousser des objetsdivers. Cependant, ce qui permet à cejeu de se démarquer réside dans lefait que vous devez résoudre desénigmes de plus en plus complexes,afin de continuer à avancer, à la re-cherche de votre sœur.

Un exemple du type de casse-têtequ'il faut résoudre : évitez un piège àours qui vous décapite dès que vousmarchez dessus. Vous apprendrez quevous êtes censé sauter par-dessus, afinde rester en vie. Plus tard, c'est unegigantesque araignée qui bloque votrechemin et, à priori, il n'y a aucun moyende passer si ce n'est celui de devenirle festin de l'araignée… En fait vousdevez utiliser un piège à ours pourblesser l'araignée qui vous laissera justela place pour passer. Finalement, l'arai-gnée finit par vous attraper de toutefaçon et vous envelopper dans sa toile ;votre tâche consiste alors à trouvercomment se libérer de cette toile.

Côté jouabilité, c'est très simple(c'est le moins que l'on puisse dire),les énigmes sont de plus en plus com-pliquées et de plus en plus amusantesà résoudre. Vous arrivez finalement àsortir de la forêt pour être transportédans d'autres décors, comme uneville semi-désertique ou une zone in-dustrielle. Certaines énigmes s'achèventpar le biais de concepts étranges, telsque des aimants ou des dispositifsfaisant appel à la gravité.

Limbo a été initialement publié enjuillet 201 0 en exclusivité sur XboxLive Arcade par le développeur dejeux Playdead. En 201 1 , il a été dé-ployé sur Microsoft Windows, sur la

PlayStation 3 et sur Mac OS X. En201 2, il a été disponible pour Linuxdans le cadre de l'« Humble Indie Bun-dle V ». Le jeu a été un succès pour laplupart de ces plate-formes. En août201 0, peu de temps après sa sortieinitiale, le magazine de jeux vidéos«  Game Informer » lui a donné unenote de 9 sur 1 0. D'autres critiques luiont été tout aussi favorables.

Actuellement, Limbo est dispo-nible au coût de 8 $ dans la logi-thèque d'Ubuntu. Pour l'installer, ilvous suffit de l'acheter et de laisser lalogithèque s'occuper du reste. Ce-pendant, il semble que Limbo puissetourner grâce à Wine au travers d'unpackage développé par CodeWeavers,des gens bien qui se cachent derrière« Crossover Linux ». Lorsque Limbo aété porté sur Linux dans le cadre del'« Humble Indie Bundle V » de retouren 201 1 , le jeu saccadait, dû au faitqu'il n'avait pas été développé nati-vement sur Linux.1

CONCLUSION

Je recommande fortement Limboà ceux qui aiment les énigmes ou lesjeux de plate-forme. On peut rejouer

LLiimm bboo

Page 47: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 47 sommaire ^

JEUX UBUNTUà ce jeu avec plaisir et il comporteplus de points positifs que de pointsnégatifs.

Les plus••L'absence d'instructions combinéeavec une bande sonore étrange et leseffets d'un film en noir et blanc du-rant toute la partie, tout concourt àrendre le joueur mal à l'aise, car il sevoit coincé dans les limbes.••Les énigmes ne cessent de progres-ser dans la difficulté et c'est unevéritable victoire à chaque résolution,victoire qui vous motive pour l'énigmesuivante et qui, du coup, ne vousincite pas à quitter la partie.••Les contrôles simples – pas de mou-vements fantaisistes ou de combinai-sons de touches complexes – en fontun jeu facile à jouer, dès le début.••Je ne suis pas certain à 1 00 %, maisje crois que certaines planches ontété peintes à la main avec un crayonà papier afin de rendre l'ambiance trèssombre, ce qui était recherché par lesdéveloppeurs.••Le jeu est court, il peut être terminédans un laps de temps de deux à cinqheures.••Limbo coûte actuellement moins de1 0 $, ce qui est un prix honnête pourun jeu qui dure moins de 1 0 heures.••Vous n'avez pas besoin de la der-nière carte graphique ou d'un pilotegraphique perfectionné pour jouer.

••Je n'ai eu aucun problème en jouantà ce jeu et en fait, je ne savais mêmepas qu'il utilisait « Wine » jusqu'à ceque je l'apprenne en lisant un autrearticle.

Les moins••Le manque d'instructions peut êtrefrustrant de prime abord.••Le jeu ne fonctionne pas encorenativement sur Linux. Cependant, lalogithèque Ubuntu gère bien « Wine »et toutes ses dépendances de sorteque vous n'avez pas à vous soucier dequoi que ce soit pour jouer.••Le jeu n'est pas gratuit. Il n'est paslibre comme l'air, et vous n'êtes n'estpas libre de le modifier.

Dans l'ensemble, je recommandevivement Limbo à tous ceux quiveulent un bon jeu. J'ai acheté ce jeuquand la première version est sortiedans le cadre de l'« Humble IndieBundle V ». J'ai dû y rejouer afind'écrire cet article et c'était comme sij'y jouais pour la première fois. J'ai dûme forcer à m'arrêter de jouer pourpouvoir réellement écrire cet articleet vous dire à quel point ce jeu est unvéritable plaisir même quand on leredécouvre.

Limbo obtient donc cinq étoilessur cinq. Les points négatifs ne sontpas suffisamment importants pourmoi et je ne peux donc ôter aucuneétoile à ce score parfait.

1 Priestman, Chris (201 2-06-04). "Linux

Users Petition Against 'Humble Bundle V' due

to Non-Native Version of 'Limbo'". Magazine

IndieGame.

Oscar, diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupar e-mail : [email protected]

Page 48: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 48 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Rhys Forward

J oe Danger 2, à mon avis, c'estexactement comme cela qu'une

suite doit être. Il est mieux « fini » quele premier épisode, mais quand vous yregardez de près, il y a moins de pistesque dans le premier. Malgré cela, il y aune plus grande variété de montagnesenneigées où vous êtes poursuivi parune avalanche et un désert avec desfosses de lave.

La partie est divisée en scènes. Parexemple, vous avez des scènes inspi-rées par les films de James Bond avecde la musique et des intrigues similaires.Il est vrai cependant que, pendantvotre progression, cela semble se dis-perser pas mal. Mettre ces genresensemble et créer des scènes baséessur une seule série de films, auraitapporté ici un réel avantage.

Chaque scène possède désormaisun objectif unique, et c'est un réelpoint fort. Étant principalement axésur des films d'action, il y a quelquesséquences de poursuite où Joe doitsurvivre à des attaques de la part denombreux personnages ou alors ildoit attraper le « Team Nasty ». Vousdevez toujours collecter des étoiles,mais l'ajout de ces nouveaux objectifs

est le signe distinctif entre la premièreet la deuxième version de ce jeu.Ajouté à cela le fait qu'une fois leniveau terminé, on vous donne un pour-centage afin de vous situer parmi lesautres joueurs. Cette fonctionnalitépeut être gratifiante ou bien frustrantecar on peut vous dire que vous étiezplus rapide que 88 % des autres

joueurs dans un niveau et seulementde 32 % dans un autre. Cela donne aujeu un peu plus de « longévité » dansle sens où vous allez tenter d'amé-liorer votre score et votre classement,niveau après niveau.

Non seulement les pistes sont va-riées, mais les véhicules que possède

Joe aussi. Dans la première version dujeu vous n'aviez qu'une moto, maisdésormais vous pouvez avoir accès àdes skis, des chariots pour la mine,voire un « Jetpack » (réacteur dorsal)pour n'en citer que quelques-uns. Sedéplacer à l'aide de plusieurs moyensde transport peut paraître logique dansun jeu de course, mais cela élargit

JJooee DDaannggeerr 22 TThhee MMoovviiee

Page 49: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 49 sommaire ^

JEUX UBUNTUconsidérablement l'attrait que l'onpeut avoir pour ce genre de jeu envous obligeant à modifier la manièrede jouer. De plus, le Jetpack ajouteune dimension nouvelle au jeu, ce quiest fort amusant.

Le jeu a aussi un mode appelé«  Deleted Scenes (Scènes supprimées) ».Ce sont essentiellement des pistesautonomes qui sont considérablementplus difficiles que les campagnes. Com-me il y a moins de niveaux dans la

campagne par rapport à la partie pré-cédente, ceci allonge aussi le jeu etajoute plus d'un défi. Le jeu a aussi unéditeur de niveau afin que vous puis-siez créer vos propres pistes, les par-tager avec le monde et obtenird'autres joueurs qu'ils essayent votrepiste. Le mode de création est bon caril vous permet d'aller dans un modede test afin que vous puissiez parfairevotre titre avant de le télécharger.

Globalement, ce jeu est vraiment

amusant et vous pourrez jouer etrejouer chaque niveau afin de remplir1 00 % des objectifs et d'obtenir unscore parfait. Il y a quelques petitesimperfections, mais rien qui vous em-pêche de jouer. Je recommande vrai-ment ce jeu à tous les fans de jeux deplate-forme et de course. Le style«  dessin animé » en fait un jeu destinéà un public de tous âges et ce quelque soit le niveau, et on peut trèsbien jouer en dehors des campagnesprincipales.

Pour jouer, vous n'avez pas besoind'un ordinateur haut de gamme.

Voici les spécifications recomman-dées :

OS : Ubuntu 1 2.04Processeur : Intel Core i5 ou équi-

valent.RAM : 4 Go.Carte graphi-

que : Nividia Ge-force GTX 660avec 1GBou plus.

Disque dur :nécessite 2 God'espace.

Oscar, diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupar e-mail : [email protected]

Page 50: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 50 sommaire ^

MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

J e poursuis actuellement une maî-trise en génie chimique à l'IIT de

Kanpur, en Inde. J'utilise Ubuntu de-puis environ 4 ans et je suis un grandfan du Full Circle.

Voici les spécifications de mon ordi-nateur portable :Dell Inspiron N501 0, taille de l'écran1 5,6 pouces. Côté CPU, c'est unprocesseur Intel Core i3 à 2,40 GHz, la

RAM est de 4 Go avec un disque durde 500 Go.

J'utilise Ubuntu 1 3.04 (Raring Ring-tail) avec Conky et le thème faenza

pour les icônes, avec Jupiter 0.1 .7.

Harsha Vardhan

Page 51: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 51 sommaire ^

MON BUREAU

J 'ai commencé à utiliser Linux dèsUbuntu 7.04, mais, après la 1 0.04.3,

je suis passé à Linux Mint à cause del'horrible bureau Unity (selon moi).Maintenant, et depuis 2 ans, j'utiliseLinuxMint.

Les spécifications de ma machine

(avec un bureau que j'ai fait moi-même) :ASUS P5KPL - AM SE.Intel Core2 Quad CPU Q8200 .4 Go de mémoire .nVidia GeForce 9500GT.

LinuxMint 1 5 – Bureau Cinnamon.

Desklets :Drives-Manager.Accuweather.

Applets :Indicateur de la température du CPU.Indicateur de la température du GPU.

Moniteur réseau.Gestionnaire de fichiers en tant quesuperutilisateur.

Thème d'icônes : Faenza

N Nnm

Page 52: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 52 sommaire ^

MON BUREAU

J 'utilise Ubuntu 1 2.1 0 sur un PC quej'ai assemblé. J'utilise beaucoup

conky avec l'aide de conky-manager.

Matériel :Mémoire : 1 ,9 Go.Processeur : Intel® Core™2 Duo avec2 CPU E7500@2,93 GHz.Carte graphique : aucune.Disque dur : 31 2,9 Go.

La plupart des hommes ici diraientque ma machine est plus belle quen'importe quelle femme.

ADITYA

Page 53: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 53 sommaire ^

MON BUREAU

O.S : Ubuntu 1 3.1 0 Saucy Salamander.

Processeur : 2e génération du proces-seur Intel® Core™ i7- 2670QM 2,20GHz avec Turbo Boost jusqu'à 3,1 0GHz.

Écran : 1 5,6” (39,6 cm) HD (1 366 × 768)WLED avec TrueLife™.

Mémoire : 4 Go 1 333 MHz DDR3SDRAM.

Disque dur : 750 Go 7200 RPM.

Carte graphique : 2 Go NVIDIA®GeForce® GT 540M avec Optimus.

Muddassir Nazir

Page 54: Full Circle Magazine #81

full circle magazine n° 81 54 sommaire ^

CCOOMMMMEENN TT CCOONN TTRRII BBUU EERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipe Marke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels) , detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

[email protected]

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

Les tests de matériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 82Dernier délai :dimanche 9 février 201 4Date de parution :vendredi 28 février 201 4

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à : [email protected]

Google Currents - Installez l'application Google Currents sur vos appareils Android/Apple, recherchez « full circle » (dans l'appli) et vouspourrez ajouter les numéros 55 et plus. Sinon, vous pouvez cliquer sur les liens dans les pages de téléchargement du FCM.

La Logithèque Ubuntu - Vous pouvez obtenir le FCM au moyen de la Logithèque : https://apps.ubuntu.com/cat/. Recherchez « full circle »,choisissez un numéro et cliquez sur le bouton télécharger.

Issuu - Vous avez la possibilité de lire le Full Circle en ligne via Issuu : http://issuu.com/fullcirclemagazine. N'hésitez surtout pas à partageret à noter le FCM, pour aider à le faire connaître ainsi que Ubuntu Linux.

Ubuntu One - Il est maintenant possible de faire livrer un numéro sur Ubuntu One, s'il vous reste de l'espace libre, en cliquant sur le bouton« Send to Ubuntu One » actuellement disponible dans les numéros 51 et plus.

Obtenir le Full Circle en français : http://www.fullcirclemag.fr/?pages/Numéros.

Obtenir le Full Circle en anglais :