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full circle magazine n° 87 sommaire LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX T T R R U U E E C C R R Y Y P P T T Y A-T-IL UNE ALTERNATIVE SÛRE ?

Full Circle Magazine #87

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 87 - Juillet 201 4

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie quevous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articlesmais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nomde l'auteur d'unecertaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

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Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

FullCircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

GRUB2etMultibooting p.20

LibreOffice p.17

Python p.12

Blender p.23

Tutoriels

Q&R p.47

Monnaie virtuelle p.43

Command & Conquer p.10

Inkscape p.23

Tuxidermy p.46Courriers p.44

Sécurité p.49

Labo Linux p.30

Actus Linux p.04

Jeux Ubuntu p.53

Arduino p.27

Critique littéraire p.41

Femmes d'Ubuntu p.52

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

Un carton presque plein cemois-ci. Il y a du Python, du LibreOffice, la troisième partie de la sériesur le menu de démarrage GRUB ; la dernière partie est prévue pour le mois prochain. Il y a de

l'Inkscape,mais j'ai bien peur qu'il n'y ait pas deBlender cemois-ci.

A côté de l'article habituel de Charles dans la rubrique Labo Linux, cette fois-ci sur l'utilisationd'Ubuntu sur les vieux ordi, j'ai ajouté un deuxième article de Labo de mon cru sur l'utilisation deBitTorrent Sync. BitTorrent semble toujours avoir mauvaise presse car il est utilisé dans des butsillégaux, mais cette nouvelle chose Sync semble assez bien fonctionner pour partager des fichiersentre ordinateurs et même avec des appareils portables. Si vous envisagez de déménager deDropbox ou du défunt Ubuntu One, mais sans vouloir quelque chose d'hébergé ailleurs, alors jevous recommande de jeter un œil à BitTorrent Sync. Je crois qu'il y a une alternative purementFOSS sur la toilemais je ne l'ai pas encore essayée.

Mais le sujet principal de ce mois est une recherche d'alternatives à TrueCrypt. Il semble queTrueCrypt, selon qui vous écoutez, soit ou non sécurisé, ou en fin demaintenance. Cela laisse un tasde disques encryptés sans support, ou peut-être sans sécurité, donc beaucoup de gens vont avoirbesoin de quelque chose d'autre. Iain Mackeand a testé plusieurs alternatives et vous montrecomment les utiliser. Mais, je dois l'avouer, peu ont une interface aussi amicale que celle deTrueCrypt.

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les cri-tiques, les interviews et les retours d'uti-lisateurs. Le Side-Pod est une nouveauté,c'est un court podcast supplémentaire(irrégulier) en marge du podcast prin-cipal. On y parle de technologie engénéral et de choses qui ne concernentpas uniquement Ubuntu et qui n'ont pasleur place dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS

LANSAPENSEQUEVOUS ÊTES

UN EXTRÉMISTE SI VOUS

VOUS SOUCIEZ DEVOTRE

CONFIDENTIALITÉ

Vous n'avez pas à effectuer de re-cherche sur les bombes de co-

cotte-minute ou sur le terrorisme pourapparaître sur le radar de la NationalSecurity Agency. Le fait d'être un peuaverti sur la confidentialité des don-nées et de s'intéresser à Tor est suf-fisant.

L'été dernier, SecurityWatch a écrità propos de X-Keyscore de la NSA, unprogramme qui aspirait de grandesquantités de données Web, issues dese-mails, de l'activité sur Facebook etdu surf en ligne, pour n'en nommerque quelques-uns, dans le but que lesanalystes recherchent et trouvent descomportements types. Un groupe dejournalistes et de militants ont analyséle code source de X-Keyscore, et dé-couvert que les règles utilisées pourdécider quel individu devrait être sou-mis à une surveillance approfondie sontplus larges que prévu, selon un rap-port du site allemandTagesschau. JacobAppelbaum, un membre du Projet

Tor et l'un des auteurs, a égalementpubliéuneversionanglaisesurDerEste.

Source :http://securitywatch.pcmag.com/privacy/325273-the-nsa-thinks-you-are-an-extremist-if-you-care-about-privacy

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

LE GOUVERNEMENTCORÉEN A

TOURNÉ LE DOS ÀMICROSOFT…ETQU'UTILISE-T-IL À LAPLACE ?

Comme il a été largement rap-porté en Asie, la Corée du Sud

prétexte le fait queWindows XP n'estplusmaintenupour s'éloigner complète-ment deMicrosoft. Alors que la raisonde ce comportement est logique – lamise à jour vers les nouvelles versionsdu logiciel Microsoft pouvant êtrecoûteuse et chronophage –, le gouver-nement devrait également cesser im-médiatement son utilisation de Hangul.Hangul est un paquet logiciel coréensimilaire à MS Office qui est utilisécomme format de fichier par défaut(et qui est requis) pour la plupart des

ministères. C'est une grande frustra-tion pour toute personne n'ayant pasinstallé le logiciel coréen et qui doit en-voyerdesdocumentsaugouvernement.

Source :http://e27.co/korean-government-to-turn-its-back-on-microsoft-and-use-what-instead-hangul-20140703/

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

LANSAVISE LELINUXJOURNALCOMME ÉTANTUN « FORUM

EXTRÉMISTE».RAPPORT

Le Linux Journal, un site commu-nautaire d'utilisateurs de Linux, a

été signalé comme un « forum extré-miste » par la National Security Agency(NSA) des États-Unis, tandis que sesutilisateurs ont été signalés comme« extrémistes » par le programme X-Keyscore de l'agence, selon une fuitedu code source.

Le code source, qui a été publiécette semaine par le diffuseur publicallemand, ARD, a également identifiéau moins deux serveurs de l'autorité

de gestion de l'annuaire Tor allemand,un à Berlin, l'autre à Nüremberg, com-me étant sous la surveillance de laNSA.

Le projet Tor est un logiciel indé-pendant, Open Source, anonyme, etun réseau de navigation qui dirige letrafic à travers son réseau libre, mon-dial et bénévole, permettant de dissi-muler à toute surveillance la positionet les activités des utilisateurs.

Source : http://www.zdnet.com/nsa-targets-linux-journal-as-extremist-forum-report-7000031241/

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

LAFONDATION LINUXANNONCE

UNE PREMIÈRE LIGNE DE

CONFÉRENCIERS POUR

LINUXCON +CLOUDOPEN

EUROPE

La Fondation Linux, organisation àbut non lucratif pour accélérer la

croissance de Linux et du développe-ment collaboratif, a annoncé aujour-

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ACTUSd'hui les conférenciers pour LinuxCon+ CloudOpen + Embedded Linux Con-ference Europe, qui aura lieu du 13 au15 octobre 2014, au Centre des congrèsdeDüsseldorf.

LinuxCon Europe est l'endroit idéalpour apprendre auprès des meilleurset des plus brillants, qui délivrent desinformations venant des principauxmainteneurs, développeurs et chefsde projets de la communauté Linux. Iln'y a tout simplement pas d'autreévénement en Europe, où dévelop-peurs, administrateurs système, archi-tectes et tous types et niveaux detalents techniques se rassemblent sousun même toit pour l'éducation, la colla-boration et la résolution de problèmesafin d'accroître la connaissance de Li-nux et de la collaboration Open Sourceen général. LinuxCon présentera plusde 100 sessions ayant des contenusinnovants sur les dernières mises àjour du noyau, les technologies et lesinterfaces de stockage, la sécurité, l'In-ternet des objets et des conférencessur la collaboration Open Source etlesmeilleures pratiques.

CloudOpenEuropeprésente du con-tenu technique sur les plates-formesd'informatique en nuage ouvert et lesoutils de développement. C'est le seulendroit où les diverses technologiesde nuage ouvert se réunissent sous

un même toit pour promouvoir Apa-che Stratos, AWS, Chef, CloudStack,Docker, Gluster, Hadoop, Juju, KVM,Linux,MariaDB,MySQL, OpenDaylight,OpenStack, oVirt, Puppet, SaltStack,theXenProject, et plus encore.

Source :http://www.koreaittimes.com/story/38605/linux-foundation-announces-early-keynote-speaker-line-linuxcon-cloudopen-europe

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

VALVEMETÀ JOURSTEAMOSAVEC LES DERNIERS PILOTES

NVIDIA, AMD ET INTEL

La version bêta de SteamOS, unedistribution basée sur Debian, dé-

veloppée par Valve – à utiliser dansson appareil hybride PC/console –vient de recevoir unemise à jour et denombreux paquets.

Valve a deux distributions pourSteamOS. L'une est une version stable(plus oumoins) et l'autre est une bêta(Alchemist). Les deux versions ne sontpas si différentes l'une de l'autre, maisles développeurs de Valve utilisent laversion bêta pour tester certaines desnouvelles mises à jour avant qu'elles

ne soient portées sur la branchestable.

C'est juste une version bêta deSteamOS et les paquets inclus ne sontpas tous stables. Il faudra un certaintemps jusqu'à ce que tous ces change-ments soient ajoutés à la branchestable. La configuration requise pourSteamOS n'a pas changé et est à peuprès la même depuis le début : unprocesseur Intel ou AMD 64 bits, 4 Goou plus de mémoire, un disque dur de250 Go ou plus, une carte graphiqueNvidia, Intel ou AMD, et un port USBou un lecteur DVD pour l'installation.Vérifiez l'annonce officielle pour plusde détails sur cette version.

Source :http://news.softpedia.com/news/Valve-Updates-SteamOS-With-the-Latest-NVIDIA-AMD-and-Intel-Driver-448769.shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

LE NOYAU LINUX3.15.3ESTDISPONIBLE AU

TÉLÉCHARGEMENT

Greg Kroah-Hartman a eu le plaisird'annoncer plus tôt ce matin, 1er

juillet, que la troisièmeversiondemain-

tenance pour la branche stable actuelle3.15 du noyau Linux était disponibleau téléchargement, exhortant les utili-sateurs à se mettre à niveau dès queleurs distributions Linux mettront àjour les paquets respectifs sur les dé-pôts officiels des logiciels.

Le noyau Linux 3.15.3 est une ver-sion assez standard qui présente di-verses mises à jour de pilotes, desaméliorations du système de fichiers,en particulier pour Btrfs et Ext4, descorrectifs pour random mm et Blue-tooth et les améliorations habituellesd'architecture (ARM, ARM64, IA64,SPARC, PowerPC, s390 et x86).

Sachez, cependant, que la mise àniveau d'un nouveau paquet de noyauLinux pourrait endommager certainstrucs sur votre système ; il est doncpréférable d'attendre quelques jourset voir si quelqu'un se plaint à ce sujetsur les canaux officiels de votre dis-tribution.

Source :http://news.softpedia.com/news/Linux-Kernel-3-15-3-Is-Now-Available-for-Download-448998.shtml

Proposé par :Marius Nestor.

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ACTUSLE LANCEURD'APPLICATIONSD'XFCE«WHISKERMENU» SE

DOTE D'UNE NOUVELLE VERSION

Whisker Menu est un menu oulanceur d'applications pour Xfce

qui dispose d'une fonction de re-cherche pour que vous puissiez faci-lement trouver l'application que voussouhaitez lancer. Le menu prend encharge les applications de navigationpar catégorie, vous pouvez ajouterdes applications aux favoris et plusencore. L'outil est utilisé commemenude démarrage d'application Xubuntupar défaut depuis la dernière version14.04 et, pour Linux Mint Xfce, àpartir de la version 15 (Olivia).

Le PPA de Whisker Menu a étérécemment mis à jour avec la der-nière version, la 1.4.0, et vous pouvezl'utiliser à la fois pour la mise à niveauvers la dernière version évidemment,mais aussi pour installer l'outil sur lesversions (X)Ubuntu pour lesquellesWhiskers Menu n'est pas disponibledans les dépôts officiels (versionsprises en charge : Ubuntu 14.04, 13.10et 12.04, et les versions de Linux Mintcorrespondantes). Pour voir ce qui estdifférent de la version précédente,voir le changelog sur son site Internetprincipal.

Source :http://www.webupd8.org/2014/06/xfce-app-launcher-whisker-menu-sees-new.html

Proposé par :Andrew.

POURQUOIMICROSOFTA-T-ILREJOINT L'ALLIANCEALLSEENDE LAFONDATION LINUX?

Quand les gens pensent à l'OpenSource, habituellement ils n'y

associent pas Microsoft. Mais la sociétéen a récemment surpris plusieurs quandelle a rejoint l'Alliance Open SourceAllSeen de la Fondation Linux. La mis-sion de l'Alliance AllSeen est de créerune norme pour les communicationsentre appareils.

Microsoft a-t-elle changé son atti-tude envers l'Open Source en géné-ral, ou y a-t-il une autre raison à soncomportement inhabituel ? Computer-world spécule sur ce qui aurait motivéMicrosoftà rejoindre l'AllianceAllSeen.

Source :http://www.itworld.com/open-source/425651/why-did-microsoft-join-linux-foundations-allseen-alliance

Proposé par : Jim Lynch.

PHP CORRIGE DES FAILLES

OPENSSLDANS SES

NOUVELLES VERSIONS

Le PHP Group a publié de nou-velles versions du langage popu-

laire de script qui corrigent un certainnombre de bugs, dont deux dansOpenSSL. Les défauts corrigés dansOpenSSL n'atteignent pas le niveaudes bugs majeurs, tels que Heart-bleed, qui ont surgi au cours des der-niers mois. Mais PHP 5.5.14 et 5.4.30contiennent tous deux des correctifspour deux vulnérabilités, l'une liée àla façon dont OpenSSL gère l'horo-datage de certains certificats, et l'autreimpliquant également l'horodatage,mais d'unemanière différente.

Source :http://threatpost.com/php-fixes-openssl-flaws-in-new-releases/106908

Proposé par :Dennis Fisher.

TÉLÉCHARGEMENTGRATUITDE

CHROMEREMOTEDESKTOP

POURWINDOWSPC

Chrome Remote Desktop est unoutil d'accès à distance et peut

être utilisé pour accéder à d'autresordinateurs de bureau à partir de votreordinateur.

La condition préalable à l'utilisationde ce logiciel de bureau à distance,c'est que l'ordinateur utilisé pour lecontrôle et l'ordinateur étant contrôlédoivent avoir le navigateur GoogleChrome. Vous devez également avoirune extension installée sur les deuxmachines. Cette extension peut êtretéléchargée à partir du Chrome WebStore. C'est une bonne idée d'installerd'abord l'extension sur l'ordinateurcontrôlé. Une caractéristique intéres-sante de l'outil de bureau à distanceChrome est qu'il peut être utilisé pourcontrôler chacun de vos ordinateurs sivous en avez plus d'un. De même, ilpeut également être utilisé pour accé-der à l'ordinateur d'un ami.

Source :http://thefusejoplin.com/2014/07/chrome-remote-desktop-free-download-windows-pc/

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

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ACTUSCONSTRUISEZVOTRE PROPRE«GAME-GIRL» PORTABLE,POURTOUS VOS BESOINS DE

JEUXRÉTRO

Appel à tous les fabricants ! Aimez-vous jouer avec l'électronique ?

Avez-vous accès à une imprimante 3D ?Si oui, vous pouvez bricoler votrepropre appareil de jeu portable, grâceaux fous géniaux d'Adafruit.

Une Game-Girl (également connuesous le nomPiGRRL) est, en substance,un ordinateur Raspberry Pi Linux habillécomme une Game-Boy, réalisée aveccertains composants récupérés d'unemanette SNES. Bien qu'un émulateurNES 8-bits soit le choix du logicielévident ici, vous pouvez y faire tour-ner ce qu'il vous plaira. Allez voir Ada-fruit pour des instructions détaillées.

Je dois aussi mentionner que ceprojet a été créé à l'occasion du 25eanniversaire de la Game-Boy. Je mesens vieux.

Source :http://www.themarysue.com/diy-game-girl/

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

COREOSLINUXAÉTÉ PUBLIÉ

COMME« PREMIEROS SERVICE

AU MONDE»

Une distribution Linux qui se metà jour toute seule. C'est l'idée

cachée derrière le nouveau produitcommercial Linux de CoreOS, appeléCoreOSManaged Linux.

Source :http://www.toptechnews.com/article/index.php?story_id=132007RMRPWO

Proposé par :Peter Odigie.

OPENXCHANGE : INTERNETNESERAIT PAS ARRIVÉ SANSLINUX

Rafael Laguna, responsable de lasuite Open Source de producti-

vité en nuage Open Xchange (OX), adévoilé à The Inquirerses espoirs pourun Internet plus ouvert.

Open Xchange est un servicemulti-plateforme qui fournit une gammed'applications Web, du stockage ennuage, du cryptage de courriels et dela messagerie instantanée. Le servicepeut être téléchargé, sans marque,gratuit et auto-configuré ; avec un mo-dèle économique de la société basé

sur un support et une configurationen option. La licence est autorisée àun ensemble de fournisseurs de ser-vices Internet et d'opérateurs télécomsen Europe, qui s'exécutent sur dessystèmes Linux.

Laguna demande : « Qu'est-ce quise serait passé pour Internet si Linux

n'existait pas ?Et s'il avait été basé sur

des serveurs Windows et des serveurs

UnixdeSunouIBM?»

« Internet n'aurait tout simplement

pas eu lieu. Il aurait été beaucoup trop

cher. Des entreprises auraient tenté de

choisirquipourraitavoirInternetetqui

n'y aurait pas accès. Cela aurait empê-

chél'existenced'Internet. »

Source :http://www.theinquirer.net/inquirer/feature/2354003/open-xchange-the-internet-wouldnt-have-happened-without-linux

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

CISCO : LINUXEST« L'UNIQUE ETLAMEILLEURE» TECHNO POUR

L'IDO [INTERNETDESOBJETS -IOT= INTERNETOFTHINGS]

C isco a dévoilé plus tôt cetteannée ses plans pour construire

des routeurs et des commutateursintelligents pour aider à gérer les fluxmassifs de données attendus entreles appareils connectés à Internet etle centre de données. Cette ré-archi-tecture d'Internet, pour apporter descapacités de calcul jusqu'à la péri-phérie du réseau, est ce que la sociétéappelle « l'informatique en brouillard[fog computing] » et il pourrait aider àsoulager les contraintes pesant surles centres de données dont les ana-lystes de Gartner prédisent l'arrivéelorsque 26 milliards d'unités serontinstallés dans l'Internet des Objetsd'ici 2020.

« Des dizaines de milliards d'appa-

reils toujoursplus intelligentscréentdes

données (que nousappelonsmaintenant

big data) qu'il est impossible de dé-

placer assez rapidement à travers le

réseau », a déclaré Michael Enescu,directeur technique de Open SourceInitiatives chez Cisco. « Nous devons

faire face à cela, sinon d'énormes pro-

blèmesd'échelle etde sécuritéaucœur

duréseauseprésenteront. »

Source :http://www.linux.com/news/featured-blogs/200-libby-clark/779505-cisco-linux-is-the-single-and-best-tech-for-iot

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

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ACTUSLAFONDATION LINUXLANCE

LINUXPOUR LES VOITURES

La voiture connectée passe à la vi-tesse supérieure et la Fondation

Linux veut une plateformeOpen Sourceen pole position. Le consortium à butnon lucratif a récemment annoncé lelancement de Automotive Grade Linux(AGL), une pile logicielle Open Sourcepersonnalisable pour l'automobile ba-sée sur Linux.

Il y a eu des systèmes de voiture àbase de Linux auparavant. La diffé-rence ici est que la Fondation LinuxpromulgueAGL comme le cœur du sys-tème automobile pour les dévelop-peurs, c'est-à-dire le socle, par opposi-tionàunsystèmeprêtpour laproductioncomme Ford Sync ou QNX. Dans lalignée des rapports Debian Linux-Ubuntu, AGL ambitionne d'être le futursystème embarqué de tous les véhi-culesHyundaietToyotaaumonde.

AGL vient avec un ensemble defonctionnalités de base. La platefor-me est basée sur le projet In-VehicleInfotainment (IVI) de Tizen (oui, ceTizen-là) et comprend une variété delogiciels embarqués pour le contrôlede la clim, les cartes, les affichages dutableau de bord, la lecture de médiaset les liens avec les smartphones. La

Fondation Linux dit qu'AGL peut éga-lement soutenir les systèmes critiques,tels que les instruments routiers.Source :http://www.itworld.com/operating-systems/425696/linux-foundation-introduces-linux-cars

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

TANNENBAUM, LE CRÉATEURDE

MINIX, PARTÀLARETRAITE

Le professeur Andrew Tannenbaum,créateur du système d'exploitation

Minix, a annoncé qu'il prendra sa re-traite de l'Université de Vrije auxPays-Bas, où il travaille depuis 43 ans.

Tannenbaum a écrit un clone d'Unixappelé Minix en 1987 et a publié unlivre sur la conception et la mise enœuvre de systèmes d'exploitation, four-nissant le code source dans l'annexe.Son livre a servi à aider le dévelop-peur finlandais Linus Torvalds à créerle noyau Linux qui a utilisé d'abord lesystèmede fichiers deMinix.

Peu de temps après la sortie deLinux en 1991, Tannenbaum s'est im-pliqué dans un débat sur les méritesrespectif de Minix et Linux ; parmi lespersonnages importants qui ont ré-

pondu à ses commentaires il y avaitTorvalds lui-même.

Tannenbaum est né à New York,mais a déménagé aux Pays-Bas avecson épouse néerlandaise après sondoctorat. À l'Université Vrije, il a en-seigné l'organisation de l'informatiqueet des systèmes d'exploitation et il aégalement supervisé des étudiantsqui préparaient leur doctorat.

Il a écrit de nombreux livres surl'informatique, qui sont largement uti-lisés, dont certains sont traduits enpasmoins de 21 langues.

Source :http://www.itwire.com/business-it-news/open-source/64719-minix-creator-tannenbaum-to-retire

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

CROSSOVER13.2 : INSTALLERUNPROGRAMMEWINDOWS

SOUSLINUXESTMAINTENANT

PLUS FACILE

Parfois, vous avez vraiment besoind'une application de bureau Win-

dows, même si vous êtes un utilisa-teur inconditionnel de Linux. Pour tou-tes ces occasions, je recommande

CrossOver de CodeWeavers. Mieux en-core, la dernière version permet d'ins-taller des programmes Windows surles systèmes Linux plus facilement quejamais.

Microsoft Office 2010 sous Linux ?Bien sûr, c'est facile à faire avec Cross-Over deCodeWeavers.

Pour ceux d'entre vous qui n'ontpas déjà utilisé CrossOver, il vous per-met d'exécuter certains programmesWindows, mais pas tous, sur les PCLinux et Mac. Le programme est basésur le projet Open Source Wine, uneimplémentation de l'interface de pro-grammation d'applications Windows(API) par-dessus la famille de systèmesd'exploitation Unix/Linux. Pour chaqueapplication, CrossOver/Wine crée unpetit conteneur virtuelWindows.

Vous n'avez pas réellement besoinde CrossOver pour exécuter des appli-cations Windows sous Linux ou sur unMac. Vous pouvez le faire avec Wineseul, si vous savez exactement ce quevous faites. Mais CrossOver vous per-met une installation facile automa-tisée des applications Windows, et unsoutien technique.

Source :http://www.zdnet.com/crossover-13-2-installing-windows-program-on-

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ACTUSlinux-just-got-easier-7000031505/

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

INTELVALIVRER

L'ORDINATEUROPEN SOURCEGALILEOGEN2 EN AOÛT

POUR 60 $

La réponse d'Intel au PC populaireRaspberry Pi, ayant la taille d'une

carte de crédit et coutant 25 $, est leGalileo Gen2, prévu pour août pourenviron 60 $.

Comme le Pi, l'ordinateur GalileoGen2 est une carte sans boîtier avectous les composants nécessaires pourassembler un PC. Seuls les périphé-riques externes doivent être reliés.Galileo est destiné à la communautédes bricoleurs et des amateurs quifont des robots, des petits appareilsélectroniques, des dispositifs mobilesetmêmedes PC.

Le Gen2 succède au premier ordi-nateur Galileo, dont la livraison a dé-buté en fin d'année dernière pourenviron 70 $. Le nouveau Galileo dis-pose d'un processeur x86 de faiblepuissance appelé Quark, alors que leRaspberry Pi a un processeur ARMv7.

Source :http://www.computerworld.com/s/article/9249741/Intel_to_ship_Galileo_Gen2_open_source_computer_in_August_for_60Proposé par :Arnfried Walbrecht.

UNE CARTE DE DÉVELOPPEMENTARDUINO ETANDROID ESTMISE

EN VENTE

La cartedeprototypageUDOOpourles applications Android, Linux,

Arduino et Google ADK est disponiblechez le distributeur allemand ConradBusiness Supplies.

Créée par le SECO et AIDILAB, lacarte de développement est baséesur un CPU dual ou quad core ARMCortex-A9 avec un processeur ARMdédié à la gestiondes entrées/sorties.

Prévue pour être utilisée par lesétudiants et les ingénieurs de dévelop-pement, la carte exécute une versionde Linux Ubuntu optimisée pourARM, appelé Linaro. Cela signifie queles développeurs peuvent utiliser l'IDEd'Arduino pour construire et téléchar-ger des scénarios à la carte embarquéecompatible Arduino, sans connexions decâbles externes ou supplémentaires.

Source :http://www.electronicsweekly.com/news/design/embedded-systems/android-arduino-development-board-goes-sale-2014-07/

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

LE NOUVEAU MALWARE

MAYHEM CIBLE LES SERVEURS

LINUXETUNIX

Un nouveau malware qui fonc-tionne sur des serveurs Unix,

même avec des privilèges restreints, adéjà infecté des machines en Aus-tralie et cherche activement d'autrescibles, a montré un nouvel article derecherche.

Trois chercheurs du fournisseur deWeb russe Yandex, Andrej Kovalev,Konstantin Ostrashkevich et EvgenySidorov, ont annoncé, dans l'analysetechnique du malware, publié par lespécialiste de la sécurité et des anti-virus Virus Bulletin, que Mayhem fonc-tionne comme un bot traditionnel deWindows.

Mayhem a été découvert en avrilde cette année et ne nécessite pas devulnérabilité permettant une élévationde privilèges (il n'a pas à se présenter

comme le super utilisateur root), pourfonctionner sur les systèmes Linux ousur des serveurs FreeBSD.Source :http://www.itnews.com.au/News/390053,new-mayhem-malware-targets-linux-unix-servers.aspx?utm_source=feed&utm_medium=rss&utm_campaign=editors_picks

Proposé par :Arnfried Walbrecht.

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Ce mois-ci j'ai pensé faire un lienavec notre série d'articles Git en

me référant à quelque chose que jestocke généralement dans un dépôtGit - des sites Web et des modèles deCMS pour le travail. De cette façon, jepeux faire des essais sans craindre deperdre les révisions précédentes, et jepeux héberger le dépôt sur mon NASà la maison, ou mon serveur Webpartagé, ce qui facilite la récupérationd'une copie si je suis sur un nouvelordinateur, ou en cas de grosse panneavec monmatériel. Au lieu de suivre ànouveau les mêmes étapes que lemois dernier pour créer un dépôt Git,je vais me concentrer sur la mise enplace de SASS (un pré-processeur CSS)en utilisant Node.js et Grunt. Cecipeut être fait au niveau local ou surun serveur Web (à condition de pou-voir installer Node.js et npm – consul-tez la documentation).

DÉFINITIONS

SASS – signifie « Syntactically Awe-some Style Sheets » [Ndt : feuilles destyle syntaxiquement impressionnantes]et c'est un format que vous pouvezutiliser pour générer du CSS standard.Cependant, il fournit des fonction-

nalités supplémentaires qui facilitentla vie du programmeur, tout en compi-lant en CSS normal. Notamment : desfonctions, des variables (par exemplela définition des couleurs dans l'en-tête, ce qui fait qu'un changement decouleur ne nécessite qu'une seulemodi-fication), l'imbrication des sélecteurset des « mixins » (mini-fonctions pourconvertir une ligne de code en ungrandnombre).OnparleaussideSCSS.

Node.js – « C'est une plateformebasée sur l'exécution du JavaScript deChrome pour construire facilementdes applications en réseau, rapides etévolutives » (leur site Web). C'estessentiellement une plateforme pourexécuter des programmes JavaScriptsans exiger quelque chose commeApache (ou, du moins, c'est ainsi queje la décrirais).

NPM – «NodePackagedModules »(essentiellement un dépôt pour lesapplicationsNode).

Grunt - « L'exécuteur de tâchesJavaScript » - c'est essentiellement unsurveillant de fichiers et dossiers, quiexécute les commandes définies parl'utilisateurquandquelque chose change.Je l'utilise seulement pour compiler

du SASS en fichiers CSS, mais il pour-rait faire beaucoupplus.

PRÉ-REQUIS(TESTÉS AVEC LA 1 4.04)

InstallerNode.js etNPM :

sudo apt-get install nodejsnpm ruby-sass ruby-compass

Installer grunt :

sudo npm install -g grunt

Connecter Node à l'emplacementattendu (cela à cause du paquetUbuntu) :

sudo ln -s /usr/bin/nodejs/usr/bin/node

Remarque : vous devrez peut-êtreexécuter les commandes npm en tantque root. Cela ne devrait pas causerde problèmes.

Seconde remarque : Grunt n'est pasla seule façon de compiler des fichiersSASS, donc si vous utilisez un envi-ronnement de développement ou unthème de démarrage qui n'utilise pasGrunt, vous devrez soit le configurer àpartir de zéro, soit suivre sa documen-tation spécifique.

M ISE EN ROUTE (À PARTIR

DE ZÉRO)Assurez-vous que vous travaillez

actuellement à partir du répertoireracine de votre projet ou modèle(c'est-à-dire le dossier où le css et lesdossiers SASS se trouvent).

Créez un fichier package.json quicontient les éléments suivants (ouexécutez npm init) : http://paste-bin.com/qPMrRMNW

Naturellement, vous aurez envied'adapter certains champs pour votreprojet. Si vous voulez ajouter des dé-pendances lors de l'installation desmodules, exécutez la commande :

npm install <module> --save-dev

Remplacez <module> par le nomréel dumodule (par exemple grunt).

Installez les modules nécessairesdans packages.json en exécutant lacommande suivante dans le dossierdu projet :

npm install

Pour SASS, vous aurez égalementbesoin d'installer grunt-contrib-sass etgrunt-contrib-watch.

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

NNooddee.. jj ss ,, GGrruunntt eett SSAASSSS

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full circle magazine n° 87 1 1 sommaire ^

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

COMMAND & CONQUERCréez votre Gruntfile (soit Gruntfile.js

soit Gruntfile.coffee). Voici le fichierque j'utilise habituellement : http://pas-tebin.com/dWZUsvJn

Le format des dossiers est alors :app/assets/css, app/assets/src/scss,app/assets/src/js. Tous les autres dos-siers peuvent être assez facilementlus à partir duGruntfile (ou ajoutés).

La façon dont le Gruntfile fonc-tionne est que vous définissez desobjets pour différentes sections devotre projet – par exemple l'objetprojet contient les chemins d'accès àchaque section de votre dossier d'ap-plication (et ils peuvent être référen-cés par project.app, par exemple). Labannière est généralement utiliséepour créer les en-têtes commentésdans les projets Open Source – oùl'auteur, le projet et la licence sontrépertoriés. Ceux-ci sont tirés du fi-chier package.json (stocké dans le pkgde l'objet). Si l'information n'existepas, elle sera tout simplement laisséevide. En l'occurrence, la bannière dansce fichier contient toutes les infor-mations qu'un projet complet auraithabituellement, même si cela fonction-nerait très bien avec moins d'infor-mations ; ainsi, j'ai un seul fichier pourtout type deprojet.

La section saas est relativementstandard : elle indique où iront les

fichiers CSS et, qu'en cours de dévelop-pement on utilise le style élargi (celasignifie que le fichier n'est pas « mini-fié » et que tous les sauts de ligne etespacements sont intacts). La dist (pourdistribution) utilise le style compressé.Compass est activé dans les deux cas(Compass est un environnement decréation de CSS). Vous pouvez le laisserdésactivé et éviter l'installation deruby-compass au début de ce fichier.Cependant, vous pourriez rencontrerdes erreurs à la longue.

Vous pouvez également définir unobjet « uglify » en utilisant grunt-con-trib-uglify pour rapetisser les fichiersJavaScript. Vous trouverez plus d'infor-mations ici : https://github.com/grunt-js/grunt-contrib-uglify

Puisque le Gruntfile par défaut exé-cute sass:dev (avec les styles éten-dus), vous pouvez exécuter sass:distvous-mêmeaveclacommandesuivante:

grunt sass:dist

Ceci créera alors un fichier csscompressé, à utiliser dans un envi-ronnement deproduction.

Mise en route (à l'aide d'un envi-ronnement ou d'un thème de dé-marrage qui utilise Grunt).

Allez dans le répertoire de l'envi-ronnement oudu thème.

Exécutez : npm install

Exécutez : grunt

Commencez à éditer les fichiersSASS et laissez grunt faire son travail !

LES STYLESComme exemple de ce que peut

faire SASS, j'ai créé ce fichier :http://pastebin.com/Wr0LmTXF

Il est ensuite compilé en css nor-mal, comme on le voit dans ce fichier :http://pastebin.com/ruUSfVKs

Vous pourrez remarquer qu'il amême converti les valeurs hexa spé-cifiées pour les couleurs en mots-clésCSS « black » et « white », et que le« mixin » a créé toutes les lignes decode pour tous les navigateurs en uti-lisant les valeurs et le format cor-rects. Cela signifie que, si vous avezbesoin d'utiliser différents gradients,moinsderépétitionsserontnécessaires.

Cela illustre ce qu'est un « mixin »(linear-gradient), comment l'utiliser(@include), et la définition de va-riables dans SASS. Ainsi qu'un sélec-teur normal du body. Vous pouvezégalement imbriquer des articles dansle body, ou définir différentes versionsde celui-ci, tel que :hover.

body {a {

&:hover {

}}

}

J'espère que cet article a éveillévotre intérêt pour SASS. Si vous vou-lez un autre article spécifiquementsur SASS, n'hésitez pas à m'envoyerun courriel (en anglais) à :[email protected]. Si vousavez des questions, des correctionsoudesdemandes, vousêteségalementplus qu'encouragés à m'envoyer unrapidemessage.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg D. Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 5566

Depuis quelques mois, nous tra-vaillons sur un générateur de

motifs de point de croix. Le mois der-nier, nous avons mis en place l'inter-face utilisateur,maintenant il est tempsd'écrire le code qui fait le plus gros dutravail. Lemois prochain, nous commen-cerons à travailler sur la partie quicrée le fichier PDF.

Nous allons travailler d'abord surles éléments de menu. Le code est ci-dessous.

La variable globale PretPourTraite-ment est utilisée pour s'assurer que sil'utilisateur appuie sur le bouton detraitement, le système ne va pas cher-cher à traiter des choses s'il n'y a rienà traiter. Nous utilisons la routine dedialogue askopenfilename intégrée àtkFileDialog pour obtenir le nom dufichier qui contient l'image originale.On obtient alors le nombre de couleursde l'image originale ainsi que la lar-geur et la hauteur. Nous sauvons cesvaleurs et les affichons dans l'inter-

face graphique. Nous ouvrons ensuitel'image et créons une image miniatureà afficher dans la partie gauche ducadre inférieur. La boîte de texte estmontrée à droite.

Ensuite, nous écrivons la fonctionAfficherMasquerGrille. Elle échange toutsimplement deux images dans le labelimage de droite en se basant sur lavariable globale AfficherGrille. Si ellevaut False, nous changeons le textedu boutonAfficher/Masquer, puis défi-nissons la variable AfficherGrille à Trueet définissons l'image à celle qui con-tient la grille. Sinon, nous changeonsle texte sur le bouton Afficher/Mas-quer en « Afficher grille », définissonsla variable AfficherGrille à False etmettons en place l'image sans grille.Le code se trouve sur la page suivante,en haut à gauche.

La fonction ChoixTaillePoints estdéclenchée à chaque fois que la listedéroulante de taille du point est modi-fiée. Nous récupérons la valeur de la

def RecupererNomFichier(self):global PretPourTraitement#---------------------------------NomFic = tkFileDialog.askopenfilename(parent=racine,f iletypes=self.formatsImages ,title="Choisir le fichier a ouvrir...")

NomFichierOriginal.set(NomFic)NombreCouleursOriginal.set(self.RecupererNbCouleurs (NomFic))TailleOriginal.set(self.RecupererHauteurLargeur(Nom Fic))imageMaitresse=Image.open(NomFic)imageMaitresse.thumbnail((500,500))self.img = ImageTk.PhotoImage(imageMaitresse)self.lblImageL['image'] = self.imgPretPourTraitement = True

L'option de menu SauverFichier appellera simplement la routine CreerPDF, quand ellesera finie.

def SauverFichier(self):self.CreerPDF()

Nous allons bâcler les routines AfficherAide et AfficherAPropos avec une boite dedialogue indiquant que ces options ne sont pas encore disponibles.

def AfficherAide(self):tkMessageBox.showinfo(title="Aide",message='Desole,la fonction aide est encore inexistante.')

def AfficherApropos(self):tkMessageBox.showinfo(title="About",message='Desole ,la fonction a propos est encore inexistante.')

Nous avons déjà écrit la routine OuvrirBase une douzaine de fois. Vous devez doncsavoir ce qu'elle fait.

def OuvrirBase(self):global connexionglobal curseur#---------------------------------

connexion = apsw.Connection("floss.db3")curseur = connexion.cursor()

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TUTORIEL - PYTHON P. 56

liste déroulante et l'affectons à unevariable locale.

defChoixTaillePoints(self,p):

selection =ComboTaillePoints.get()

La fonction ChoixTailleAida (en hautà droite) est très similaire à la fonc-tion ChoixTaillePoints. Nous réglonsles variables globales LargeurTissu et

HauteurTissu en fonction de la sé-lection dans la liste déroulante. Nousmettons également à 30×30 par dé-faut si on choisit 30.

Nous avons une variable appeléePretPourTraitement (ci-dessous) justeau cas où l'utilisateur tente d'exécu-ter la fonction de traitement avantque l'image ne soit chargée.

Nous pixelisons le fichier original à

une matrice de pixels 5×5. Cela nouspermet de réduire cette matrice 5×5à une seule couleur. Nous réduisonsensuite les couleurs, récupérons largeuret hauteur de l'image traitée et ré-glons la taille pour que l'utilisateurpuisse voir quelle sera la taille del'image résultante.

# Placer image

self.im2=Image.open(Reduite)

self.im2.thumbnail((500,500))

self.img3 =ImageTk.PhotoImage(self.im2)

self.lblImageR['image'] =

self.img3

self.ImageTraitee = 'im1.png'

Le code ci-dessusmet l'image traitéedans l'image qui contiendra l'imagetraitée. La suite du code créera unegrille afin que l'utilisateur ait la grillepour faire le point de croix.

self.DessinerLignes(Reduite,5)

self.DessinerLignes2('output.png',50)

self.im2 =Image.open('output2.png')

def AfficherMasquerGrille(self):global AfficherGrille#---------------------------------if AfficherGrille == False:

self.btnAfficherGrille['text'] = 'Masquer grille'AfficherGrille = Trueself.im2=Image.open(self.GrilleImage)self.im2.thumbnail((400,400))self.img3 = ImageTk.PhotoImage(self.im2)self.lblImageR['image'] = self.img3

else:self.btnAfficherGrille['text'] = 'Afficher grille'AfficherGrille = Falseself.im2=Image.open(self.ImageTraitee)self.im2.thumbnail((400,400))self.img3 = ImageTk.PhotoImage(self.im2)self.lblImageR['image'] = self.img3

def ChoixTailleAida(self,p):selection = ComboTaille.get()if selection != "30":

pos = selection.find("x")largeur = int(selection[:pos])hauteur=int(selection[pos+1:])

else:largeur = 30hauteur = 30

LargeurTissu.set(largeur)HauteurTissu.set(hauteur)

def Traitement(self):global PretPourTraitement#---------------------------------if PretPourTraitement == False:

tkMessageBox.showinfo(title="ERREUR...",message='Vo us devez charger une image originale.')else:

nouvelleImage = self.Pixeliser(NomFichierOriginal.get (),5)Reduite = self.ReduireCouleurs(nouvelleImage)L,H = self.RecupererHauteurLargeur2(Reduite)tail = "{0}x{1}".format(L/5,H/5)TailleTraitee.set(tail)

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full circle magazine n° 87 1 4 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHON P. 56self.im2.thumbnail((500,500))

self.img3 =ImageTk.PhotoImage(self.im2)

self.lblImageR['image'] =self.img3

self.RemplirListeDeroulante('output.png')

self.GrilleImage ='output2.png'

Nous bâclons la fonction CreerPDFet nous la finirons lemois prochain..

def CreerPDF(self):

tkMessageBox.showinfo(title=“Creer PDF”,message='Desole,la fonction CreerPDF estencore inexistante.')

La routine InfoOriginal() récupèreet définit des variables en fonction duformat de l'image d'origine, sa tailleet sonmode.

defOriginalInfo(self,fichier):

im = Image.open(fichier)imFormat = im.formatimTaille = im.sizeimMode = im.mode

self.taille = imTailleself.imformat = imFormatself.immode = imMode

La fonction RecupererNbCouleursutilise la méthode .getcolors pour ob-

tenir le nombre de couleurs dans le fi-chier image.Nousdevonsutiliser1600000comme paramètre MaxCouleurs parceque, si l'image contient plus de 256couleurs (ou ce que contient le para-mètre), la méthode retourne « None ».Cette fonction est similaire à la fonc-tion RecupererCouleurs sauf que Recu-pererCouleurs travaille avec une imagedéjà ouverte. Si vous utilisez Recupe-rerNbCouleurs, vous devez passer unfichier nonouvert.

defRecupererNbCouleurs(self,fichier):

im = Image.open(fichier)nbCouleurs =

im.getcolors(1600000)self.couleurs =

len(nbCouleurs)return self.couleurs

Les deux fonctions suivantes ren-voient la hauteur et la largeur en pixelsdu fichier image. La différence entreles deux est que RecupererHauteur-Largeur renvoie une chaîne comme1024×768 et RecupererHauteurLar-geur2 renvoie deux nombres entiers.

defRecupererHauteurLargeur(self,fichier):

im = Image.open(fichier)tmp =

"{0}x{1}".format(im.size[0],im.size[1])

return tmp

def

RecupererHauteurLargeur2(self,fichier):

im = Image.open(fichier)return

im.size[0],im.size[1]

RecupererCouleurs cherchera lenombredecouleursdans l'imagepasséeen paramètre. Nous utilisons 1,6millionde couleurs comme paramètre, car laroutine image.getcolors renvoie 0 (pardéfaut) s'il y a plus que 256 couleurs.

defRecupererCouleurs(self,image):

nbCouleurs =image.getcolors(1600000)

couleurs = len(nbCouleurs)

def Pixeliser(self,im,taillePixel):image = Image.open(im)self.RecupererCouleurs(image)image = image.resize((image.size[0]/taillePixel, image .size[1]/taillePixel),Image.NEAREST)image = image.resize((image.size[0]*taillePixel, image .size[1]*taillePixel),Image.NEAREST)self.RecupererCouleurs(image)#image.show()image.save('newimage.png')return 'newimage.png'

def ReduireCouleurs(self,NomImage):#Reduire couleursnbCouleurs=MaxCouleurs.get()image = Image.open(NomImage)output = image.convert('P', palette=Image.ADAPTIVE, col ors=nbCouleurs)x = output.convert("RGB")self.RecupererCouleurs(x)nbCouleurs = x.getcolors()CouleursTraitees.set(len(nbCouleurs))x.save('im1.png')return 'im1.png'

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TUTORIEL - PYTHON P. 56La fonction Pixeliser (page précé-

dente en haut) prend deux paramè-tres, le nom du fichier image (im) et lataille des pixels que vous voulez. Letravail est effectué par la méthodeimage.resize. J'ai trouvé cette routinesur le Web à pas mal d'endroits. Danscet exemple, nous allons passer unetaille de pixel de 5, qui fonctionne bienpour des projets de point de croix.Nous disons aussi à la méthode deprendre la couleur du plus proche voi-sin. Cela renvoie une nouvelle image,que nous enregistrons dans un fichieret retournons le nomde ce fichier.

La routine ReduireCouleurs (pageprécédenteenbas)utiliseessentiellement

la palette Image.ADAPTIVEafind'obtenirunnombre très restreint de couleurs.

Il y a deux routines DessinerLignes(en haut à droite). Elles créent la grilledont nous avons parlé plus tôt.

Rgb2Hex() retourne une valeur hexa-décimale de la valeur RVB qui estpassée. Nous allons l'utiliser pour essayerde comparer les couleurs dans la basededonnées avec les couleursde l'image.

def Rgb2Hex(self,rgb):return '#%02x%02x%02x' %

rgb

La liste déroulante (ci-dessous) con-

def DessinerLignes(self,im,taillePixel):global couleurFond1#---------------------------------image = Image.open(im)pixel = image.load()for i in range(0,image.size[0],taillePixel):

for j in range(0,image.size[1],taillePixel):for r in range(taillePixel):

pixel[i+r,j] = couleurFond1pixel[i,j+r] = couleurFond1

image.save('output.png')

def DessinerLignes2(self,im,taillePixel):global couleurFond1#---------------------------------image = Image.open(im)pixel = image.load()for i in range(0,image.size[0],taillePixel):

for j in range(0,image.size[1],taillePixel):for r in range(taillePixel):

try:pixel[i+r,j] = couleurFond1pixel[i,j+r] = couleurFond1

except:pass

image.save('output2.png')def RemplirListeDeroulante(self,nomFic):

im = Image.open(nomFic)nbCouleurs = im.getcolors()couleurs = len(nbCouleurs)cntr = 1for c in nbCouleurs:

hexcolor = self.rgb2hex(c[1])lblCouleur=Label(self.sfFrame,text=" ",bg=hexcolor,r elief=GROOVE)lblCouleur.grid(row = cntr, column = 0, sticky = 'nsew',pad x=10,pady=5)pkID = self.TrouverMeilleureDistance(c[1][0],c[1][1], c[1][2])sql = "SELECT * FROM DMC WHERE pkID = {0}".format(pkID)rset = curseur.execute(sql)for r in rset:

hexcolor2 = r[6]dmcnum = r[1]nomCouleur = r[2]

lblCouleur2=Label(self.sfFrame,text=" ",bg="#" + hexco lor2,relief=GROOVE)lblCouleur2.grid(row = cntr,column = 1,sticky = 'w',padx= 5,pady=5)lblCouleur3=Label(self.sfFrame,text = str(dmcnum) + "-" + nomCouleur,justify=LEFT)CouleurDMC.set(dmcnum)lblCouleur3.grid(row = cntr, column = 2,sticky = "w",padx= 1,pady=5)cntr += 1

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Greg Walters est propriétaire deRainyDay Solutions LLC, une sociétéde consultants à Aurora au Colorado,et programme depuis 1972. Il aimefaire la cuisine, marcher, la musiqueet passer du temps avec sa famille.Son site web est www.thedesigna-tedgeek.net.

TUTORIEL - PYTHON P. 56tient les couleurs qui seront utiliséespour obtenir les couleurs appropriéesde fils. Nous créons simplement des«  labels » pour contenir les couleurs(visuelles) et le texte.

Voici la routine (ci-contre) que nousutilisons pour essayer de trouver lameilleure correspondance entre la cou-leur dans l'image et la couleur dans labase de données. Il existe de nom-breux algorithmes différents sur leWeb que vous pouvez regarder pouressayer de comprendre leur logique.Celapeutêtreassezcompliqué.

Bon. C'est tout pour ce mois-ci. Laprochaine fois, nous allons commen-cer à créer le fichier de sortie PDFpour que la brodeuse ait un supportavec lequel travailler.

Comme toujours, le code est dis-ponible sur Pastebin :http://pastebin.com/d8JUyeKA(http://pastebin.com/DmQ1GeUx pourla version anglaise). Nous continue-rons dans les prochains mois. Je doisbientôt me faire opérer et je ne saispas à partir de quand je pourrai resterassis longtemps. Jusque-là, amusez-vous bien.

def TrouverMeilleureDistance(self,r1,g1,b1):# dist = math.sqrt(((r1-r2)**2) + ((g1-g2)**2) + ((b1-b2)* *2))sql = "SELECT * FROM DMC"rset = curseur.execute(sql)BestDist = 10000.0for r in rset:

pkID = r[0]r2 = r[3]g2 = r[4]b2 = r[5]dist = math.sqrt(((r1-r2)**2) + ((g1-g2)**2) + ((b1-b2)** 2))if dist < BestDist:

BestDist = distBestpkID = pkID

return BestpkID

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 3399 -- DDooccuummeennttss mmaaîîttrreess

Quand j’étais à l’école, j’étais trèsconcentré sur l’écriture et je ne

voyais pas l’intérêt de beaucoup d'au-tres matières, notamment les mathé-matiques. En mûrissant, j’ai commencéà aimer jouer avec les mathématiques.Depuis pas mal d'années maintenant,j'étudie les mathématiques par moi-même. Pendant ce temps, j’ai créé denombreux documents contenant mesnotes sur les mathématiques. J’ai dé-cidéqu’il était tempsde lesmettre tousdans un même document avec deschapitres, une table des matières etun index. Mais comment faire pourfondre une liasse de documents enun seul ?

Je suppose que j’aurais pu toutsimplement copier le texte de chaquedocument dans un autre gros docu-ment, mais cela pouvait devenir ungros fouillis, particulièrement parceque je n’étais pas sûr du classement leplus judicieux de ces documents. Jevoulais utiliser une méthode que jepuisse appliquer à des documents indi-viduels avant de les combiner en unseul et je voulais avoir la possibilité deré-arranger l'ordre des documents.Dans LibreOffice, vous pouvez le faireavec les « documents maîtres ». Pensez

à un document maître comme à unconteneur qui réunit des documentstextes séparés. Exactement la fonction-nalité que je cherchais. Aussi j'aidécidé d’utiliser un documentmaître.

PRÉPARER LES DOCUMENTS

Parce que les documents avaientété faits petit à petit au fil des années,ils furent créés avec des versionsdifférentes d'OpenOffice et de Libre-Office. Ni style ni modèle en commun.J'ai décidé de créer un modèle pourhomogénéiser tous les documents etle documentmaître.

Pour créer mon modèle, j'ai com-mencéparunnouveaudocument vierge.Tout en créantmonmodèle, j'ai gardéquelques points à l'esprit. Je savaisque je voulais créer une table desmatières, si bien qu'il me fallait éditerla « Numérotation des chapitres ». Jevoulais aussi que chaque chapitre com-mence par une nouvelle page. Pour

finir, je ne voulais qu'un seul style depagede titre.

Pour éditer la « Numérotation deschapitres », je suis allé dans Outils >Numérotation des chapitres… J'ai éditéle niveau le plus haut pour mettre« Chapitre » et le numéro du chapitreavant le titre principal, comme on ena parlé dans la partie 38 de cette série(voir le FCM n° 85). J'ai décidé delaisser les autres niveaux vides, bienque certains d'entre eux soient sansdoute inclus dans la table des ma-tières.

Pour que chaque chapitre commencepar une nouvelle page, j'ai édité lestyle de chapitre de niveau le plushaut, « Titre 1 ». J'ai ouvert l'onglet« Styles et formats » de la barre laté-rale, fait un clic droit sur « Titre 1 » desstyles de paragraphes et sélectionné« Modifier… ». Dans l'onglet « Enchaî-nements », rubrique « Sauts », j'aicoché « Insérer ». J'ai choisi le type

« Page»et la position «Avant ». PuisOKpour sauvegarder les changements.

Nota : Vous pouvez aussi ouvrir la fe-nêtre « Styles et Formatage » depuisson bouton dans la barre d'outilsFormatage, par le menu (Format >Styles et Formatage) ou en appuyantsur F11.

J'ai créé un style de page appelé« Page de titre » basé sur le style « Pre-mière page ». Je n'ai fait qu'un seulvrai changement en positionnant lehaut àmi-hauteur de la page pour cen-trer le titre verticalement sur la page.J'ai modifié le style de paragraphe« Titre » pour une police et une taille àmon goût. J'ai aussi créé un style deparagraphe « Signature » basé sur lestyle « Sous-titre ». Peu de change-ments ici, j'ai juste choisi une policeassortie à celle du titre.

Pour la sauvegarde, Fichier > Mo-dèles > Enregistrer comme Modèle aouvert le Gestionnaire de Modèles.J'ai cliqué sur Enregistrer et le pro-gramme m'a demandé un nom pourle modèle. Je l'ai nommé « RéférenceMaths ». J'ai validé et j'ai eu ainsi unnouveaumodèle.

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full circle magazine n° 87 1 8 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICEQuand vous créez un modèle,

vous pouvez souhaiter faire d'autreschangements. C'était cela qui me sem-blait un bon point de départ pourmoi. Vous pouvez aller aussi loin quevous voulez avec un modèle. Au final,vous avez la main. Si vous décidez,pendant que vous travaillez sur lessous-documents, que vous avez besoinde faire plus de modifications sur les

styles, faites les changements dans lemodèle plutôt que sur un documentindividuel.

Pourmodifiermonmodèle«Maths»,Fichier > Nouveau > Modèles. J'aisélectionné le modèle et cliqué surÉditer. Ceci ouvre le modèle au lieud'un nouveau document utilisant lemodèle. J'ai fait les changements, puisje l'ai enregistré comme si c'était undocument normal (en cliquant sur lebouton Enregistrer de la barre d'outil,Fichier > Enregistrer ou CTRL-S).Quand j'ai ouvert un des documentsqui utilise ce modèle, LibreOffice m'a

informé que le modèle avait changéet m'a demandé si le document de-vait être actualisé avec la nouvelle ver-sion dumodèle. J'ai cliqué sur « Actua-liser les styles » et les styles dans ledocument ont étémis à jour.

Puis, j'ai eu besoin d'appliquer monnouveau modèle à mes documentsexistants. J'ai ouvert chacun des docu-ments et Édition > Tout sélectionner.Ensuite, j'ai créé un nouveau documenten utilisant mon modèle, Fichiers >Nouveau > Modèles. J'ai sélectionnémon modèle et cliqué sur Ouvrir.Édition > Coller et le texte et lesobjets du fichier original ont été re-produits dans le nouveau fichier. J'aifermé l'ancien document parce que jevoulais enregistrer le nouveau sous lemême nom. J'ai sauvegardé le nou-veau document et j'avais le contenude l'ancien fichier avec le nouveaumodèle. J'ai répété cette procédurepour tous les documents existants.

CRÉER LE DOCUMENT MAÎTRE

Pour créer le document maître, j'aiouvert un nouveau document en utili-sant monmodèle « RéférenceMaths ».En sélectionnant le style « Titre prin-cipal », j'ai saisi mon titre. Ensuite j'aicréé le sous-titre et la signature. Unefois quemondocument contenait quel-

que chose, je l'ai enregistré commeun document maître, Fichier > En-voyer > Créer un document maître. Jelui ai donné un nom et j'ai cliqué surEnregistrer. Puis je suis allé dans lesstyles de page du panneau latéralStyles et Formatage et j'ai changé lestyle de page en «Pagede titre ».

INSÉRER DES DOCUMENTS

Une fois le document maître exis-tant, j'ai pu commencer à lui ajouterdes fichiers. Quand j'avais enregistréle document maître, une fenêtre flot-tante s'était ouverte automatiquement,le Navigateur. J'aurais pu travaillerdans cette fenêtre flottante, mais jel'ai fermée et j'ai utilisé le panneaulatéral Navigateur. Les deux sont iden-tiques ; c'est donc vous qui choisissezcomment vous voulez travailler. La fe-nêtre Navigateur s'ouvre en appuyantsur la touche F5 ou par le menuAffichage >Navigateur.

Le Navigateur pour les documentsmaîtres est différent de celui desautres documents. Par défaut, il esten mode liste de documents. Le pre-mier bouton à ma disposition dans labarre d'outils est un inverseur entrela liste de documents et un panneaustandard Navigateur. Pendant que jetravaillais dans le document maître, je

ne voyais aucune raison pour basculerdans le mode normal, mais il se pour-rait que vous ayez une raison pournaviguer vers un objet ou un sous-titre dans undes sous-documents.

J'ai remarqué qu'un document étaitdéjà dans la liste des fichiers. C'étaitle texte du documentmaître lui-même,à ce stade, la page de titre. Quandj'en aurai besoin, j'ajouterai d'autresblocs de texte dans le documentmaître en utilisant le bouton Insérer.Pour ajouter mes documents au docu-ment maître, j'ai cliqué et maintenu lebouton Insérer. J'ai glissé jusqu'à laligne Fichier avant de relâcher le bou-ton de la souris. Une boîte de dia-logue de sélection de fichier m'invi-tait à choisir le fichier à insérer. J'aicliqué sur Ouvrir et le fichier a étéajouté au document maître. Lors del'ajout d'un fichier au documentmaître,Writer l'ajoute toujours au-dessus dufichier sélectionné dans la liste exis-tante. J'ai utilisé les boutons « Mon-ter » et « Descendre » pourmettre lesdocuments dans l'ordre que je vou-lais. Toutes les références et lesnuméros de chapitres étaient mis àjour automatiquement en relation avecles montées ou descentes des docu-ments dansma liste.

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full circle magazine n° 87 1 9 sommaire ^

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et un grandbol de Linux et Ubuntu. Son blog est àhttp://eeperry.wordpress.com.

TUTORIEL - LIBREOFFICE

EDITER DEPUIS LE

DOCUMENT MAÎTRE

Tous les documents reliés au do-cument maître sont en lecture seuledans le document maître. Pour éditerun document à partir du documentmaître, j'ai sélectionné le documentdans la liste du Navigateur et cliquésur le bouton Éditer. Une nouvelle fe-nêtre s'est ouverte contenant le do-cument que je voulais éditer. J'aimodifié le document, je l'ai enregistréet fermé. Dans le document maître,j'ai cliqué et maintenu le bouton Actua-liser. Après glissement, je l'ai relâchésur Liens. Une fenêtre de messageapparut pour me demander si je vou-lais mettre à jour tous les liens dans ledocument. J'ai cliqué sur Oui et ledocument que je venais d'éditer a étémis à jour dans le document maître.J'aurais pu aussi ouvrir le documentpar la méthode habituelle et l'éditerainsi. Les changements se font seule-ment quand j'ai actualisé les liens dudocumentmaître.

J'ai inséré une table des matières,avec l'insertion d'un saut de pageaprèsma page de titre, en utilisant lesmêmesméthodesquecellesprésentéesdans le partie 38 de cette série (voirFCM n° 85). J'ai fait la même chosepour l'index, mais j'ai dû ajouter unbloc de texte à la fin du documentmaître, par le bouton d'insertion. Lebloc de texte était nécessaire pourcréer un bloc qui puisse être modifiéà la fin du documentmaître.

Les documents maîtres sont uneexcellente solution pour créer des grosdocuments. Dans mon cas, je voulaisde la flexibilité pour travailler sur lesdocuments individuels et la possibi-lité de changer l'ordre des documents.Un document maître fonctionne lemieux avec un modèle partagé partous les documents. Tout comme undocument ordinaire de Writer, vouspouvez ajouter une table des matièreset un index. Même si le documentmaître n'est pas toujours le meilleurchoix, il vous donne la possibilité de

déplacer les différentes parties oud'avoir des auteurs différents pour lesdifférentes parties. Ceci n'était qu'unexemple d'utilisation d'un documentmaître. Si vous organisez bien votretravail, vous pouvez commencer dèsle tout début avant même d'avoirécrit le premier document.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniers dé-veloppements passionnants sur les-quels ils travaillent, de telle façonque nous pouvons tous compren-dre ! Nous parlons aussi de la com-munautéUbuntuetdesonactualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vertpar leCodedeConduiteUbuntuet est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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full circle magazine n° 87 20 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Floris Vanderhaeghe GGRRUUBB22 eett MMuullttiibboooottiinngg -- PPaarrttiiee 33

Dans les parties précédentes decette série, j'ai expliqué comment

fonctionne GRUB (la version 2) et com-ment vous pouvez ajuster son compor-tement. Le fonctionnement du menuGRUB est déterminé par le fichier deconfiguration /boot/grub/grub.cfg. Cefichier est créé quand vous saisissez« sudo update-grub » dans un terminal.Un des fichiers lus par update-grub est/etc/default/grub, dont j'ai parlé ladernière fois. En outre, nous avonsappris que les scripts exécutables sous/etc/grub.d/ déterminent d'autres as-pects de /boot/grub/grub.cfg et nousallons y regarder de plus près main-tenant.

Le nomdes scripts dans /etc/grub.d/commence sans exception par unnuméro et (seulement) ceux qui sont« exécutables » sont lus par update-grub dans l'ordre de leur numéro. Ceque nous pouvons vouloir faire ici estde rendre les scripts non exécutables(avec la commande chmod)= selonnotrechoix–etsurtout lescript«40_cus-tom ». Vous pouvez utiliser 40_custompour ajouter des entrées personna-lisées aumenu.

Voici à quoi ressemble un script40_custompar défaut :

#!/bin/shexec tail -n +3 $0# This file provides an easyway to add custom menuentries. Simply type the# menu entries you want toadd after this comment. Becareful not to change# the 'exec tail' line above.

[Ce fichier fournit une méthode facile pourl'ajoutd'entréespersonnalisées aumenu. Il suffitde taper les entrées de menu que vous voulezajouter après ce commentaire. Assurez-vous denepaschangerla ligne«exectail»ci-dessus.]

Ainsi, sauf pour ce qui concerne laligne exec, ce script est vide (# signifiedes commentaires). Vous ajoutez toutsimplement vos entrées personnaliséessous ces lignes. « Tout simplement »vous dites ? Ehbien, nous allons le fairedans une minute. Les entrées person-nalisées que vous fournissez ici sontcopiées directement dans grub.cfgquandvous lancez«sudoupdate-grub».Et des entrées personnalisées sont cedont nous aurons besoin. Avant, nousdevons bien regarder la forme desentrées demenudans grub.cfg.

Examinons deux types d'entréesmenu que vous rencontrerez dans ungrub.cfg typique sur un PC avec unedistribution Linux et Windows (j'ai en-core XP). (Pour Mac, voyez les liens àla fin.) Copiez les entrées vers 40_cus-

tom pour faire des tests avec : cesentrées dans le menu custom appa-raîtront simplement comme des lignessupplémentaires que vous pourriezchoisir ; il n'y a donc pas de risque à lefaire. Les extraits page suivante vien-nent d'un grub.cfg d'origine, créé parle paquet grub-pc sur un PC. Pendantl'installation, le contenu fut « automa-giquement » adapté au matériel (parexemple, en prenant en compte le typede partitionnement du disque dur etnotammentmsdos-partitioningsiWindowsy était en premier). Ses caractéris-tiques dépendront en partie de la ver-sion du paquet grub-pc aussi. Par con-séquent, je vous conseille de copierles parties correspondantes à partirde votre grub.cfg, puisque cela a déjàété testé et a fait ses preuves survotremachine.

L'entrée menu pour une distribu-tion Linux (dans ce cas, Bodhi Linux)se trouve en haut de la page suivante.

Regardons tout cela de plus près :

••set root=(hdx, y) indique le dispositifet le répertoire root où grub doit cher-cher les fichiers principaux à chargerquand cet OS démarre (c'est-à-dire,après la sélection de cette entréemenu dans le menu GRUB). Méfiez-

vous de la numérotation bizarre desdispositifs et des partitions. Le nu-méro x se réfère au premier, second,troisième…, disque dur et commencepar 0. Le numéro y se réfère à la par-tition sur hdx,mais commence le comp-tage à 1. Ainsi, la première partitionsur le premier disque dur (/dev/sda1)est (hd0,1), la seconde partition(/dev/sda2) est (hd0,2) et ainsi de suite.Dans le partitionnement Windows unpréfixe msdos est utilisé, comme dansmon cas.

••Dans le cas d'une distribution Linux,les fichiers que GRUBdoit chercher surcette partition sont le noyau et l'imageramdisk initiale (initrd.img). L'imageramdisk initiale est chargée avec lacommande initrd (c'est avec le ramdiskinitial qu'un système de fichiers roottemporaire est chargé en mémoirependant le processus du démarragedu noyau Linux. linux charge le noyauLinux. Il y a deux alternatives ici. Lapremière (montrée) fournit un chemindirect vers les fichiers eux-mêmes, cequi veut dire qu'il faudrait changer leurnom quand un noyau plus récent a étéinstallé. Cet ajustement de grub.cfg sefait automatiquement quand un nou-veau noyau est installé. L'alternativeest que vous fournissez les liens sym-

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TUTORIEL - GRUB ET MULTIBOOTING

boliques vers votre dernier noyau etramdisk (souvent présent dans /boot/).La commande« sudoupdate-grub » faittout ceci automatiquement, avec desentrées distinctes qui pointent versdes noyaux installés moins récents.Jetez-y unœil !

••Dans tous les cas, il est égalementpossible de « chainload » (charger enchaîne) un autre bootloader s'il y en aun qui est installé sur la partition choi-sie. En effet, des bootloaders peuventégalement être installés au débutd'une partition. Chainloading signifiecharger un nouveau bootloader à partirdu bootloader actuel. Le chargementen chaîne d'un bootloader qui résidesur le (hdx, y) s'accomplit avec la com-

mandeGRUB« chainloader + ». PuisqueWindows a besoin de son propre boot-loader pour démarrer, le chargementen chaîne est nécessaire pour démarrerWindows. Une installation Linux peutavoir ou non une (seconde) installationGRUB sur sa propre partition (il se com-porte exactement de la même façon :il se réfère à /boot/grub/grub.cfg pourafficher son menu). Dans le cas où il aunGRUB séparé, dans le fichier de con-figuration GRUB du MBR, vous pouvezchoisir si vous voulez chainload leGRUB de cette distribution-là ou dé-marrer son noyaudirectement.

Sauf pour ce qui concerne les com-mandes insmod, vous pourriez vouloir

faire des expériences en omettantdes lignes dans les entrées menu quevous avez copiées pour voir si celafonctionne toujours (il se peut queoui). Vous pouvez même le faire pen-dant une seule session, sans modifiergrub.cfg. Il suffit d'appuyer sur « e »après avoir sélectionné l'entrée menudans le menu GRUB que vous voulezexaminer ou changer. GRUB afficherales commandes de l'entrée menu ;vous pouvez les modifier en toutesécurité, puis les exécuter avec CTRL-X(rien ne sera sauvegardé sur grub.cfg).Omettez également le paramètre« quiet » dans la déclaration Linux pourvoir ce qui se passe alors. Ceux quiveulent en apprendre davantage peu-

vent suivre les liens à la fin. Mais avecles ingrédients ci-dessus, ça ira.

Vous pouvez vouloir aussi changerquelques couleursdu textedans lemenuGRUB, surtout si vous allez utiliser uneimage de fond « splash » (cf. l'articleprécédent). Des paramètres couleurs setrouvent dans le script 05_debian_the-me ou peut-être dans un script supplé-mentaire comme 06_mint_theme (dans/etc/grub.d/). Vous utiliserez des élé-ments tels que paramétrer color_nor-mal, color_highlight, menu_color_normalet menu_color_highlight ; regardezles ressources en ligne pour plus dedétails. Pour résumer : les défauts sont« black/light-gray » (noir/gris-clair) pour(menu_)color_highlight et «white/black »

menuentry 'Bodhi Linux, with Linux 3.7.0-7-generic' --cla ss bodhi --class gnu-linux --class gnu --class os {recordfailgfxmode $linux_gfx_modeinsmod gzioinsmod part_msdosinsmod ext2set root='(hd0,msdos7)'search --no-floppy --fs-uuid --set=root 57509291-b751-4 131-aee7-0be040e93ce6linux /boot/vmlinuz-3.7.0-7-generic root=UUID=5750929 1-b751-4131-aee7-0be040e93ce6 ro quietinitrd /boot/initrd.img-3.7.0-7-generic

}

Menu entry for Windows (XP in my case):menuentry "Windows xp" {

insmod part_msdosinsmod ntfsset root='(hd0,msdos1)'search --no-floppy --fs-uuid --set C600FB5E00FB53C1drivemap -s (hd0) ${root}chainloader +1

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Floris Vanderhaeghe est devenu unfan de Linux depuis Ubuntu 10.10. Vouspouvez lui envoyer un courriel à[email protected].

TUTORIEL - GRUB ET MULTIBOOTING(blanc/noir) pour (menu_)color_normal.« black/light-gray » veut dire du textenoir sur un fond gris clair (pour l'en-trée du menu sélectionnée) ; « whi-te/black » est du texte blanc sur unfond transparent (noir en tant quecouleur de fond n'est pas black !).Cela aura son importance quand vousutiliserez une image de fond. Lescouleurs suivantes sont disponibles :black, blue, brown, cyan, dark-gray,green, light-cyan, light-blue, light-green, light-gray, light-magenta, light-red, magenta, red, white and yellow(noir, bleu, marron, cyan, gris foncé,vert, cyan clair, bleu clair, vert clair,gris clair, magenta clair, rouge clair,magenta, rouge, blanc et jaune). Amu-sez-vous bien avec tout ceci. Aupa-ravant, vous pourrez tester l'effet entemps réel en exécutant les com-mandes GRUB appropriées dans le ter-minal GRUB (par exemple set color_nor-mal=blue/white), mais vous devrezinsérer ces paramètres dans 05-de-bian-theme pour qu'il soit paramétréautomatiquement par grub.cfg. Vouspouvez aussi faire des expériencesavec grub.cfg et y insérer directementles déclarations « set… color= », maissachez que grub.cfg est écrasé aprèsl'exécution de update-grub.

Bon. Nous avons fait des modi-fications dans un ou deux fichiers

dans /etc/grub.d/ et dans /etc/de-fault/grub. Maintenant, nous allonsmettre à jour /boot/grub/grub.cfgpour qu'elles soient prises en compte(sauvegardez votre grub.cfg existant).Lancez donc :

sudo update-grub

N'oubliez pas de jeter un œil àgrub.cfg pour vous assurer que tout àl'air OK. Vos entrées personnaliséesdevraient y être. Redémarrez et es-sayez-les. GRUB est à vous main-tenant ; faites-vous plaisir !

La prochaine fois, nous aurons ladernière partie de cette mini-série. Jevous donnerai quelques bases sur lepartitionnement et nous construironslamachine qui fait dumultibooting…

LIENS INTÉRESSANTS

••La documentation Ubuntu sur GRUB2,plus des liens en bas de page, surGRUB terminal (« troubleshooting »ou dépannage), l'affichage des menuset les entrées menu personnalisées :https://help.ubuntu.com/community/Grub2

••Un tutoriel complet sur GRUB2 chezDedoimedo, avec des trucs très utilesconcernant la configuration de GRUB :http://www.dedoimedo.com/computers/grub-2.html

••Une courte liste de paramètres dunoyau avec des liens vers des listescomplètes : https://wiki.archlinux.org/in-dex.php/kernel_parameters#Parameter_list

••Démarrer Mac OS à partir de GRUB :http://leveluplinux.blogspot.be/2012/09/dual-booting-linux-and-os-x-using-grub2.htmlouhttp://www.make-techeasier.com/create-a-mac-entry-in-grub2 (je ne l'ai pas essayé).

••Lemanuel officiel deGRUB :http://www.gnu.org/software/grub/manual/

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch II nnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 2277

Avant de plonger tête la premièredans les deux derniers éléments

de la palette d'outils d'Inkscape, j'aiune rapide mise à jour à faire surl'article précédent. La dernière fois, j'aiattiré votre attention sur la mauvaiseposition du bouton de contrôle depression dans la barre de contrôle del'outil Pulvériser ; mais comme je l'aiécrit dans l'article, j'ai fait mon devoird'utilisateur et j'ai fait un rapport d'ano-malie. Je suis content de dire quel'anomalie a été rapidement traitée,puis résolue en deux ou trois jours, sibien que la prochaine publication ma-jeure de Inkscape ne souffrira plus dece défautmineur.

Maintenant, ces deuxderniers outils – ceux quej'utilise le moins dansInkscape – en commen-

çant par la Gomme. Vous pouvezaccéder à cet outil soit par l’icône dela palette d'outils, soit en appuyantsur Maj-E. Il y a vraiment très peud'options disponibles sur la barre decontrôle de l'outil et c'est la raison dema désaffection car toutes ses fonc-tions sont disponibles via d'autres outils,encore qu'un peu moins directement.Regardons cette barre de contrôleminimaliste.

Une fois de plus les gadgets nesont pas positionnés de façon trèsintuitive : les deux boutons à droitebasculent entre deux modes d'effaçagedifférents, mais la réglette d’Épais-seur à gauche ne sert que si le secondmode est choisi. Il est temps que jefasse un autre rapport d'anomalie…

Le premier mode est utilisé poureffacer des objets entiers de votredessin. Quand le bouton est sélec-tionné et que vous dessinez sur lecanevas, une ligne rouge y est tracée.En relâchant le bouton, tous les objetstouchéspar la lignerougesonteffacés.

Si ça semble quelque peu familier,

c'est parce que le bouton Sélectionpropose une fonctionnalité semblable.En tenant appuyée la touche Alt touten dessinant sur le canevas avec l'ou-til Sélection actif, vous pouvez tracerune fine ligne rouge et tous les objetstouchés par la ligne sont sélectionnésquand vous relâchez le bouton de lasouris. Suite à cela, un simple appuisur la touche Suppr les efface tous. Bienque l'outil Gommesoit légèrement plusdirect, parce qu'il n'y a pas besoin d'ap-puyer sur la touche Suppr, sa réalisationavec l'outil Sélection vous offre l'op-portunité de rajouter d'autres objetsà la sélection, ou d'en supprimer, avantdevaliderfinalementcettesuppression.

Une autre raison d'être méfiant àpropos de ce mode, c'est qu'il estfacile d'effacer trop d'objets acciden-

tellement. Vous pourriez penser que,si vous présélectionnez des objetsavant d'utiliser l'outil, vous pourriezêtre en mesure de n'effacer sélecti-vement que ceux que la ligne toucheet qui sont aussi sélectionnés. Enréalité, tous les éléments sélection-nés seront supprimés dès lors quevous utilisez l'outil, même si vous netouchez aucun d'entre eux. Vous pou-vez imaginer combien ça pourrait êtreperturbant si vous aviez des objetsencore sélectionnés en dehors ducanevas. Dans l'idéal, vous devriez toutdésélectionner (Éditer > Désélection-ner) avant d'utiliser ce mode pour évi-ter un tel comportement inattendu.

Le second mode de l'outil Gommeest peut-être plus utile : il vous permetde supprimer des parties de cheminsou d'objets en dessinant sur eux. Laréglette d’Épaisseur détermine la lar-geur de la bande qui sera coupée sui-vant le tracé et les objets seront auto-matiquement convertis en chemins sibesoin. Contrairement à l'autre mode,la présélection des objets peut s'avé-rer utile, car seuls les objets appar-tenant à la sélection seront convertiset entamés. A l'inverse, assurez-vousqu'aucun objet n'est sélectionné pourne couper que les objets visibles.

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TUTORIEL - INKSCAPE

Bien que ce mode soit pratiquepour découper rapidement un objeten plusieurs chemins, ou juste pourenlever un petit morceau sur le bord,la largeur fixe et le profil de la lignede coupe limite son potentiel. L'uti-lisation de l'outil Calligraphie pour créerun chemin suivi de l'opération Diffé-rence pour le retirer de votre objet,est une solution plus souple. Pourcouper à travers plusieurs objets, ilest possible d'utiliser l'outil Calligra-phie, tout en appuyant sur la toucheAlt pour le passer en mode « sous-traction », ce qui a le même effet quel'outil Gomme. Le seul bémol est quel'outil Calligraphie semble ne pas tou-jours convertir les objets initiaux enchemins quand il le devrait, ce qui vousobligeà le fairemanuellementavant.

C'est tout ce qu'on peut dire surl'outil Gomme : un mode « contact »

qui économise un appui de clavier àcomparer à l'approche de l'outil Sé-lection, et un mode « chemin » qui estbeaucoup moins pratique que l'équi-valent par l'outil Calligraphie.

Passons au dernier outil principalde Inkscape – un que je n'utilise guère,simplement parce que je n'en ai pasbesoin pour les bandes dessinées queje crée : l'outil Connecteurs.

L'outil Connecteurs est utilisé pourtirer des lignes entre objets, ces lignesétant « connectées » aux objets, dumoins dans le sens qu'un déplacementde l'objet induit un déplacement del'extrémité correspondante du connec-teur. C'est un outil utile pour créerdes organigrammes, des diagrammes

et des annotations, bien queses capacités soient plus li-mitées que dans des ap-

plications dédiées telles queDia, CalligraFlow (anciennement Kivio) et yEd.

Pour commencer avec l'outil Con-necteurs, c'est bien d'avoir déjà crééquelques objets. Activez l'outil vial’icône ou par les raccourcis « o » ouCtrl-F2. En déplaçant la souris sur lesobjets, vous noterez qu'une poignéecarrée est ajoutée à leur centre ;cliquez-tirez une ligne depuis cettepoignée vers la poignée d'un autreobjet pour créer un connecteur. Vouspouvez aussi cliquer, puis bouger lasouris et cliquer à nouveau, mais lecliquer-tirer s'avère une solution plusfiable. Vous avezmaintenant connectédeux objets et si vous appuyez sur labarre d'espace pour revenir à l'outilSélection, vous devriez pouvoir déplacerles objets et voir que les lignes deconnexion restent attachées.

Notez d'abord que le connecteursemble issu du bord de l'objet, alorsque la connexion est faite au centre.Contrairement à d'autres outils d'organi-gramme, Inkscape ne vous donne au-cune option sur le point de connexionà l'objet ; vous créez toujours desconnexions en utilisant la poignée ducentre et ils se connectent visible-ment à un point du bord dont vousn'avez pas la maîtrise. La chose sui-vante à noter est que, par défaut,votre ligne de connexion va joyeu-

sement piétiner en ligne droite toutobjet placé sur son chemin.

Inkscape propose une solution à cetinconvénient en vous autorisant à choi-sir sélectivement les objets que leconnecteur doit éviter. D'abord, vousdevez sélectionner le connecteur lui-même (vous pouvez en sélectionnerplus d'un), puis sélectionnez les objetsà éviter. Maintenant, choisissez l'outilConnecteurs et appuyez sur le pre-mier bouton de la barre de contrôlede l'outil.

Vous devriez constater que le con-necteur est maintenant dévié pouréviter les objets sélectionnés et vouspouvezutiliser le contrôled'Espacementpour ajuster l'éloignement qui estajouté. Si vous changez d'idée, vouspouvez utiliser le second bouton de labarre pour autoriser ponctuellement

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TUTORIEL - INKSCAPE

le connecteur à traverser les objetssélectionnés. En ayant mis en œuvrequelques évitements, mon connecteuréchantillon ressemble maintenant àceci.

C'est une amélioration, mais cen'est pas toujours aussi propre. Lerestreindre aux seuls angles droits peutaider. Une fois le connecteur sélec-tionné, le troisième bouton, qui estplutôt un inverseur, bascule entre« orthogonal » (permettant uniquementdes lignes horizontales et verticales) et« polyligne » (tout angle est autorisé).Activer l'inverseur rend les chosesplus nettes, mais il y a maintenant unautre problème.

Parce que j'ai dit au connecteur den'éviter que la boîte verte, il passemain-

tenant à travers une autre. Je pour-rais sélectionner le connecteur et cetteautre boîte, puis appuyer de nouveausur le bouton « Éviter », mais je trouveque c'est souventmieux de sélectionnertous les connecteurs et tous les objetsavoisinants de façon à dire préventi-vement à Inkscape de les éviter mêmesi vous déplacez les objets ensuite.

Ceci rend plus facile le dessin du dia-gramme sans avoir à ajuster les règlesd'évitement en permanence. Vous pou-vez avoir besoin d'ajuster la valeur d'es-pacement pour obtenir une dispositionsatisfaisante. Avec un connecteur or-thogonal et un espacement à zéromonorganigramme commence à avoir unaspect plus acceptable.

Ce n'est toutefois pas encore vrai-ment un organigramme, aussi je vaisajouter quelques connexions au hasard.Les connecteurs peuvent être configu-rés comme n'importe quel autre che-min dans Inkscape et j'ai donc changéles couleurs de lignes, les largeurs,modifié en pointillés et ajouté desmarqueurs d'extrémité pour avoir desflèches. Pour que les pointes de flèches

soient demême couleur que les lignes,j'ai utilisé Extensions > Modifier le che-min > Colorer les marqueurs pour lesassortir au contour et j'ai arrondi leslignes en utilisant le réglage Courburedans la barre de contrôle de l'outilConnecteurs. Maintenant, c'est ce quej'appelle un organigramme !

Une fois que vous avez utilisé l'outilConnecteurs pourmatérialiser des liensentre objets dans votre organigrammeoudiagramme, vous pouvez aussi laisserInkscape faire un essai de mise en

page à votre place. Sur la barre decontrôle, le bouton entre Espacementet Longueur déclenche cet algorithme

demise en place, la valeur de longueuret les deux boutons restants affec-tant le résultat final. Ces derniers con-trôles ne sont pas interactifs, aussitoute modification de l'un d'eux vousimpose de relancer l'algorithme demiseen place en appuyant sur le bouton.L'algorithme de mise en place n'agitque sur les connecteurs et objets sélec-tionnés, ce qui peut être pratique sivous voulezmettre aupropreunepartied'un diagramme complexe, mais peutaussi conduire à une pagaille totale,donc faites d'abord une sauvegarde.En sélectionnant tout mon organi-gramme et en appuyant sur le boutonde déclenchement, vous pouvez voirque le résultat n'est pas aussi compli-quéque l'état initial le laissait paraître.

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full circle magazine n° 87 26 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPENe soyez pas trop impressionné

par ce résultat : j'ai dû tricher pourque l'organigramme paraisse si clair etnet. L'algorithme d'Inkscape avait trèslargement dispersé les trois branches

du diagramme et créé une image éta-lée à l'excès. Néanmoins, ça fournissaitune vue plus claire des relations quej'avais tracées arbitrairement, facilitantle déplacement des boîtes pour obte-nircerésultatvisuelplusprofessionnel.

Les trois contrôles dont vousdisposez pour l'algorithme d'Inkscapene font pas grand chose. Le paramètreLongueur vous permet d'ajuster la lon-gueur souhaitée des connecteurs dansle dessin réorganisé. Malheureusement,il est facile de positionner cette valeurtrop bas, car l'échelle utilisée ne sem-ble pas linéaire, ce qui entraîne une tropgrande proximité des boîtes. Augmen-

tez juste un peu la valeur et appuyezsur le bouton de déclenchement si çavous arrive.

Le premier de ces boutons de con-trôle essaie d'ajuster l'algorithme detelle sorte que les lignes avec desmar-queurs de fin soient tournées vers lebas. Ca ne fonctionne pas pour lesmar-queurs de début, aussi assurez-vousde dessiner de la source vers la des-tination si vous voulez utiliser ce mode.En l'activant et en appuyant sur lebouton déclencheur, la disposition demon organigramme a ressemblé àceci… après quelques ajustementsmanuels, une foisdeplus.

Le dernier bouton indique à l'al-gorithme que les formes ne doivent

pas être superposées. Pourmon orga-nigramme, ça n'a pas été un pro-blème, mais si vous préférez ne pasavoir de superpositions dans votrediagramme, il est peut-être préfé-rable d'activer cette option de toutesles façons.

Il y a encore deux choses à dire àpropos de l'outil Connecteurs : d'abord,c'est l'une des parties assez instablesd'Inkscape. Il peut causerdesplantages,mélanger la pile des annulationsd'actions et produire des résultatscomplètement à côté de ce que vousvouliez ! Faites des sauvegardes régu-lières si vous l'utilisez. Ensuite, vousne pouvez pas convertir les connec-teurs en chemins « normaux » enutilisant Chemin > Objet vers Chemin,

comme vous pouvez vous y attendre.Vous pouvez toujours manipuler lesnœuds du chemin manuellement ensélectionnant le connecteur et enbasculant sur l'outil Nœud, mais tousles changements seront perdus sivous bougez l'objet lié ou si vousappuyez sur le boutondéclencheur.

Vous pouvez trouver l'outil Con-necteurs utile pour des diagrammessimples, mais je trouve généralementqu'il est plus facile de tirer de simplesconnexions et de les modifier manuel-lement, sans algorithme automatiquede positionnement. Si vous atteignezun niveau de complexité où de telsoutils servent bien, c'est probablementlemoment de basculer vers une appli-cation dédiée.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à :http://www.peppertop.com/shop/.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdduu iinnoo

I l y a plusieurs mois, j'ai sauté le paset j'ai pris le risque d'acheter quel-

ques Arduino Nanos bon marché enChine. Ce sont bien des Arduino, maisils ne viennent pas des fabricants origi-naux. Ils étaient proposés sur eBay à 3£l'un (3,8 €) et j'en ai pris trois. Appa-remment, des commandes de moinsde 15 £ évitent toute taxe, ce qui s'estavéré vrai.

Les Nanos sont arrivés completsavec un câble USB miniature. Je l'aiconnecté à mon portable et j'ai essayéde lancer la séquence de la LED cli-gnotante. Erreur. Du coup, j'étais in-quiet. Je craignais le pire car soit je lesavais endommagés, soit ils ne fonc-tionnaient tout simplementpas. Ensuite,je me suis rendu compte que je n'avaispas changé le modèle d'Arduino danslemenu IDE.Oups !

Après avoir téléchargé la séquencede la LED et l'avoir lancé, j'ai su enfinque lesNanos fonctionnaient. Super !

Pour un Nano, mon plan était deréaliser mon rêve d'avoir des cligno-

tants sur mon vélo. D'abord j'ai res-sorti la vieille séquence d'un panneaude vaisseau de l'espace qui cachait unbouton dont l'appui faisait clignoterune LED. J'ai enlevé le code inutile etles commentaires, ce qui fait que j'avaisun Nano avec une LED clignotantequand jemaintenais le bouton enfoncé.Puis j'ai dupliqué le bouton, la LED etle câblage et « voilà » ! [Ndt : en fran-çais dans le texte.] Des clignotants devélo !

Notez que le Nano est inséré direc-tement sur la platine contrairementauUnoqui est à part.

Je pensais modifier le code pour

qu'une pression rende la LED cligno-tante puis qu'une autre l'éteigne, maisça me faisait penser que je pourraispédaler tout le temps avec mes cli-gnotants enclenchés sans m'en rendrecompte pour, finalement, mettre labatterie à plat (que je connecteraiplus tard).

Bien entendu, tout cela devrait quit-ter la platine pour être soudé physi-quement sur du Veroboard avec desfils sur toute la longueur du vélo. Maisc'est àmoi de régler ça plus tard.

Mon code (bâclé) est sur :http://pastebin.com/urJPfr9C

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,

mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

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MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

UUbbuunnttuu ssuurr ddee vviieeuuxx oorrdd iinnaatteeuurrss

Par le passé, une des façons de pro-mouvoir Linux a été en tant que

système d'exploitation de remplacementsur les vieux ordinateurs. Au fur et à me-sure que les distributions Linux évoluentet changent, elles nécessitent souventde plus en plus de ressources. Le moisdernier, Les, Olly et Tony du Podcast FullCircle se sont regroupés pour installerUbuntu sur 3 systèmes : une machine quirépondait à peine aux exigences mini-mum de 700 MHz, 768 Mo de RAM, unordinateur basé sur un Pentium 4 à 1,6GHz et un système basé sur un Core 2Duo  – avec de mauvais résultats pour lesdeux premiers. Téléchargez le Podcast

Full Circle n° 41 ici : http://fullcirclemaga-zine.org/2014/06/08/full-circle-podcast-episode-41-trusted-to-fail/ pour connaîtrelesdétails de l'expérience.

Dans notre projet de réutilisation d'ordi-nateurs, l'assemblageminimum est un ordi-nateur de classe Pentium 4 qui tourne à2,4 GHz ou mieux avec au moins 1 Go deRAM et un disque dur de 80 Go. Nousavons décidé de ce minimum de façonassez arbitraire ; un ordinateur à 2 GHzfonctionnerait aussi bien, surtout si vousaugmentiez la RAM à 2 Go. Pour cet ar-ticle j'ai choisi unemachine de classe Pen-tium au hasard sur l'étagère du fond. Ils'agissait d'une Dell Dimension 3100dont les spécifications sont les suivantes :

Pentium 4HT à 2,8 GHz, 2 x 256MoDDR2533 MHz (512 Mo en tout), un disque durSamsung HD080 HJ/P de 80 Go, un SonyCD-RW CRx217E et 8 Mo de RAM sur lacarte vidéo.

Quand Les, Olly et Tony ont com-mencé leur expérience, l'objectif était detester le véritable Ubuntu avec Unity surles trois machines. C'est une méthodegéniale pour le matériel moderne, maisc'est un peu comme si vous essayiez demettre un moteur de 1,6 litres dans uncamion de 2 tonnes ; vous n'avez toutsimplement pas assez de puissance pourfaire fonctionner l'interface. Sur « d'au-tres » machines, nous savons tous que lefossé entre les pré-requis minimaux et

les pré-requis recommandés pour un logi-ciel peut être énorme.

La solution est une approche à deuxvolets ; là où c'est possible,mettre à niveaule matériel et utiliser des logiciels/uneinterface qui fonctionnent avec ledit ma-tériel. Bien entendu, il faut penser à l'uti-lisateur final quand vous changez l'inter-face, mais une caractéristique géniale deLinux est qu'il peut être personnalisé àsouhait. Avec un peu de personnalisation,vous pouvez faciliter la transition d'unepersonne vers Linux. Voyez, par exemple,la capture d'écran de Xubuntu 14.04, àgauche.

Normalement, quand nous recondition-nons un ordinateur, la première étapeest l'évaluation de l'ordinateur. La DellDimension 3100 a plusieurs défauts :

D'abord, il n'y a pas d'emplacementsd'extension PCIe 16x ou AGP dans cemo-dèle spécifique. Des cartes graphiquesPCIe 16x sont le standard actuel. Bienque vieux, AGP est assez facile à trouversur Kijiji, eBay ou la plupart des lieux oùdes composants d'ordinateur d'occasionsont vendus. La Dimension 3100 a en faitun emplacement pour un PCIe 1x et il estdonc possible de trouver une meilleurecarte vidéo, mais dans notre projet dereconditionnement, au cours de l'année

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LABO LINUXécoulée, nous avons vu en tout et pourtout une seule carte vidéoPCIe 1x.

La Dimension 3100 n'avait aussi quedeux emplacements mémoire, ce qui limi-tait les options de RAM. Mais, la RAMétait de type DDR2, ce qui était un bonpoint. Alors que la DDR2 n'est pas aussifacilement disponible que la DDR3, on enobtient avec beaucoup moins de problè-mes que laDDR, plus vieille.

Notre machine avait aussi un lecteurCD-RW. En règle générale dans notre projetde reconditionnement d'ordinateurs, nousremplaçons toujours des lecteurs CD-Rou CD-RW par au moins un lecteur DVD-R ou DVD-RW. Un des problèmes men-tionné par l'équipe du Podcast Full Circleétait la taille limitée du lecteur de CDdans une de leurs machines ; en fait, cene sera pas un problème pour notre ins-tallation, puisque nous n'utiliserons paslamême image ISO.

Au bon vieux temps d'Ubuntu 4.10,l'installeur fut basé sur du texte. Les ins-talleurs graphiques font fureur de nosjours, car ils font partie d'un live DVD quivous permet d'essayer l'environnementavant l'installation. Les installeurs gra-phiques sont sympa, mais les installeursbasés sur des menus textes sont souventplus rapides et vous donnent davantagede contrôle sur l'installation. Au lieu derécupérer le principal installeur 32- ou64-bit sur http://www.ubuntu.com/, j'aipris l'installeur réseau (une mini-iso) des

téléchargements alternatifs :http://www.ubuntu.com/download/alternative-downloads

Selon la machine et la personne qui ladésire, je regarde souvent plus en détailses spécifications. La Dimension 3100, touten contenant un processeur à 2,8 GHzhyper threaded d'un seul cœur, prend encharge, en fait, des instructions 64-bit.Cependant, puisqu'il n'y a que 2 Go deRAM disponibles, nous avons opté pourla version 32-bit de l'installeur réseau.

La méthode la plus rapide d'instal-lation de l'ISO réseau mini serait d'utiliserunetbootin pour créer une clé USB amor-çable avec l'installation réseau : http://unet-bootin.sourceforge.net. Notre Dimension3100 prenait en charge le démarrage àpartir d'une clé USB et nous l'avons réglépour qu'il démarre à partir de notre clé,mais cela n'a pas fonctionné. Nous avonsrevérifié les paramètres du BIOS pournous assurer que l'option « USB no boot »n'était pas sélectionnée (et elle ne l'était

pas). USB était activé dans le BIOS. Nosclavier et souris fonctionnaient très biendans tous les ports.

La coupable aurait pu être notre cléUSB. Si une clé n'est pas démontée cor-rectement, les données peuvent être cor-rompues. Mais dans ce cas, le coupableétait le commutateur USB KVM (Key-board Video Mouse, ou clavier, écran,souris) que nous utilisions pour basculerentre deux ordinateurs. Nous avons déjàpu constater que les commutateurs KVMbasés sur USB ont tendance à accaparerassez de puissance électrique pourcauser des problèmes avec des clés USB.Les commutateurs ont l'air de bien fonc-tionner parce que les clavier et sourisfonctionnent quand ils sont branchés.Mais tout ce qui a besoin d'un peu plusde puissance ne fonctionne pas avec lecommutateur USB KVM (la raison pourlaquelle certains commutateurs USB KVMont un connecteur d'alimentation qui sebranche sur une source externe d'électri-cité ; bien entendu ils ne sont quasiment

jamais livrés avec un adaptateur secteurexterne). Une fois rendu indépendant ducommutateur KVM, l'ordinateur a démarrésur la clé USB et nous avons pu activerl'installeur réseau.

Plus tôt, j'ai dit que l'installeur réseauest assez rapide, mais, si vous avez uneconnexion lente, l'installation peut êtretrès lente. Pour installer le système debase (invite de commande) il a falluenviron 25minutes sur notre Pentium 4 àcœur unique (du début à la fin). Ce tempscomprend le temps qu'il fallait pourrépondre à plusieurs questions poséespar l'installeur texte. Tout en étant rapide,l'installeur texte pose aussi plus de ques-tions que l'installeur graphique (des ques-tions commequel serveur proxy utiliser).

Une fois l'installation terminée, nousdevions nous connecter via un terminal.Pour que l'ordinateur soit plus utile pourles utilisateurs en général, il fallait ins-taller un environnement de bureau. Unityest un environnement de bureau génial ;plus je l'utilise, plus il me plaît, mais il nefonctionne pas bien avec toutes les cartesgraphiques et est quelque peu gourmanden ressources comparé à XFCE, LXDE etEnlightenment.

Habituellement, nous installons l'envi-ronnement de bureau Xubuntu sur tousles ordinateurs Linux que nous assem-blons. Avoir un environnement de bureauen standard rend plus facile la prise encharge de quelqu'un qui a des problèmes.

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LABO LINUXPour installer XFCE ainsi que la plupartdes paquets trouvés dans le bureau Xubun-tu, il suffit d'une seule commande :

sudo apt-get install xubuntu-desktop

Le bureau Enlightenment est extrême-ment rapide et fonctionne bien avecpresque toutes les cartes graphiques. Audépart, nous l'installions parce qu'il ins-talle environ 1 000 paquets demoins quexubuntu-desktop. Le problème que nousavons rencontré était qu'il fallait installerle x-serveur (xserver-org), ainsi qu'un ges-tionnaire de connexion (lightdm). Ins-taller ces paquets ne nécessitait que 10minutes de plus, mais on n'avait pas unebonne sélection de logiciels après et doncnous avons fini par installer xubuntu-desktop.

Xubuntu fonctionnait étonnammentbien étant donné les 8 Mo de RAM vidéo.Nous avons travaillé avec la vidéo à 1 Moet à 8 Mo sur des vieux Compaq EVOSmall Form Factor (D51) et avons rencon-tré toutes sortes de problèmes : « screentearing » [Ndt : ou déchirement de l'écran ;cf. http://www.play3-live.com/forum/to-pic/65529-lexique-du-jeux-video/ pour uneexplication], des ratés permanents, unevidéo saccadée. Même avec une cartegraphique de 32 Mo, le Compaq EVO n'ajamais très bien fonctionné pour nous. Et,sur d'autres systèmes génériques quin'avaient qu'entre 1 et 8 Mo de vidéo,une instance où la barre d'adresses deFirefox devenait noire de temps en

temps, rendant le texte invisible jusqu'àce que vous ayez cliqué à nouveau dansla barre d'adresses.

Nous avons regardé une vidéo You-Tube sur notre Dimension 3100. La vidéos'est affichée avec de petites pauses,mais sans être assez saccadée pourqu'elle devienne impossible à regarder.Firefox nous donnait l'impression d'êtreun peu mou, mais il n'y avait ni pro-blèmes d'affichage ni déchirement d'écran.En général, les programmes se chargeaientrapidement (bien sûr, la vitesse n'égalaitpoint celle d'un quatre cœurs de haut de

gamme, mais c'était suffisant pour tra-vailler avec efficacité).

Ce que vous pourriez retenir de toutceci est qu'il est possible d'installer unenvironnement de bureau basé sur Linux,qui fonctionne, sur du matériel bas degamme qui conviendrait à « l'utilisateurmoyen d'informatique ». Une mise à ni-veau de la carte graphique (si possible) etde la RAM supplémentaire aident beau-coup.

L'architecture vidéo AGP est sansdoute périmée selon les normes actuelles,

mais un AGP de 256 ou 512 Mo peutencore booster votre système de façonsignificative. Si vous cherchez des cartesgraphiques de ce type, nous avons trouvéque le mieux est d'opter pour des cartesbasées sur NVidia, puisque vous pouvezgénéralement trouver des pilotes proprié-taires dans le programme « Pilotes addi-tionnels » (dans Xubuntu 14.04, il faitpartie du gestionnaire de configuration).Nous avons récemmentmis un AGP AMDRadeon HD 2600 avec 512 Mo dans unsystème, mais ses performances étaientmoins bonnes que celles d'une carteNVidia à 128 Mo tout simplement àcause des pilotes disponibles.

Pour des composants supplémentaires,voyez s'il y a un projet de recondition-nement ou de recyclage d'ordinateursdans votre région ; les composants peuventcoûter nettement moins cher que ce quevous pourriez trouver sur eBay, vous nepayez pas de frais de transport et vouspouvez y retourner si un composant nefonctionne pas. Des sites comme kijijiregorgent d'ordinateurs et de composants.Si vous achetez un ordinateur d'occasionsur Kijiji, il faut vérifier quelques petitstrucs (si vous avez la possibilité de le faire– tous les vendeurs ne vous permettrontpas d'examiner leur équipement).

Vérifiez les ports USB : y en a-t-il d'en-dommagés, sont-ils remplis de poussièreou du goudron de cigarettes ? N'achetezrien qui, d'après vos impressions, ne soitbien entretenu.

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LABO LINUXSi vous pouvez examiner l'intérieur

de l'ordinateur, cherchez des condensa-teurs grillés ou avec des renflements surla carte mère. Vérifiez qu'il n'y ait aucuncomposant évident manquant (batterie,dissipateurs thermiques, disque dur, RAM,etc.) et que ça ait l'air bien comme il faut.Si vous regardez l'intérieur, vous pourrezaussi voir si l'ordinateur a été bien entre-tenu (poussière, goudron ou pire). Dessystèmes peuvent souvent s'allumer avecdes condensateurs grillés, mais leur com-portement peut être erratique et il vautmieux les éviter, même si vous avezl'intention de remplacer les condensa-teurs. Si des condensateurs sont grillés, ilpourrait y avoir d'autres trucs, moins vi-sibles,ayantsouffertdedégâtsélectriques.

Si, à nouveau, le vendeur veut bien,regardez le démarrage du système,même s'il ne s'agit que du BIOS. En tantque recycleurs d'ordinateurs, nous recom-mandions aux gens qui achètent sur Kijijide s'assurer qu'ils aient un COA, ou cer-tificat d'authenticité, deWindows.

Vérifiez les disques et lecteurs. Le lec-teur de CD/DVD s'ouvre-t-il ? Nous voyonsbeaucoup d'ordinateurs nous arriver avecde beaux graveurs de DVD bloqués pardes CD cassés, des crayons, des pièces demonnaie et d'autres objets qui ne de-vraient jamais se trouver dans un lecteurde DVD. Si vous achetez un ordinateurDell d'un certain âge, beaucoup des sys-tèmes Dell ont 4 petits indicateurs audos. Regardez si tous ces indicateurs sont

verts, car si un ou deux sont oranges,l'ordinateur a un problème. Sur le siteWeb, Dell fournit une documentationconcernant les indicateurs diagnostiquespour chaque modèle d'ordinateur qu'ilscommercialisent. En disant cela, je ne lesapprouve pas nécessairement, mais jevoulais juste mentionner un truc utile quim'amène aupoint suivant.

Quand c'est possible, récupérez beau-coup de documentation sur le modèle del'ordinateur (ou sur la carte mère s'il s'agitd'un système générique alias système« boîte blanche »). Une bonne documenta-tion vous renseignera sur les optionsd'expansion (la quantité de RAM possible,quelle version de PCIe est prise encharge (2.0, 3.0, etc.) et peut vous aiderlors du dépannagedeproblèmes.

Mais si tout le reste échoue, essayez

une autre distribution. Ce qu'il y a deformidable chez Linux, c'est qu'il y atoujours des choix. Parmi les choix, il y atoute une gamme magnifique de ges-tionnaires de bureau : KDE, Gnome, Unity,WindowMaker, Enlightenment, LXDE, Black-Box, etc., ainsi qu'une gamme géniale delogiciels. Si quelque chose est toutsimplement trop lourd pour votre maté-riel, vous pouvez donc essayer une optionplus légère : utilisez Abiword à la placede LibreOffice Writer (ou même quelquechose basé sur le Web comme GoogleDocs). Tous ces choix sont ce qui expliquepourquoi Linux reste génial sur dumatériel agé.

Charles est l'auteur d'Instant XBMC, unpetit livre sur l'installation et la confi-guration de XBMCbuntu, une distribu-tion *buntu + XBMC. Il est le gestionnaired'un projet non-lucratif de réutilisationd'ordinateurs. Quand il ne fabrique pasdes PC, il supprime les logiciels malveil-lants, en encourageant les gens à uti-liser Linux et en accueillant des « heuresUbuntu » près de chez lui. Son blog està : http://www.charlesmccolm.com.

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Ronnie Tucker

UUttii llii ssaattiioonn ddee BBii ttTToorrrreenntt SSyynncc

Au moyen de plusieurs courtescitations, je laisserai au site Web

de BitTorrent Sync le soin d'expliquerce que fait leur produit :

« Sync ne stocke jamais vos fichiers sur

desserveurs ;ainsi, ilssonten sécurité–

ni violations de données, ni regards

indiscrets. Créez un dossier Sync chez

vous. Ouvrez-le surn'importe quel ordi-

nateur, smartphone ou tablette. Accé-

dez aux docs, partagez des photos et

commencez à travailler n'importe où.

Dédaignant le nuage, BitTorrent Sync

livre vos fichiers en un éclair. Peu im-

porte où vous vous trouvez. Synchro-

nisez, envoyez et partagez autant que

vous voulez. Il n'y a aucune limitation,

ni de taille de fichier ni de votre créa-

tivité. C'estaussisimplequecela. »

Tout d'abord, il faut aller àhttp://www.getsync.com/intl/fr/download et télécharger soit la version x86(32-bit), soit la x64 (64-bit). Vousobtenez un fichier d'archives conte-nant deux fichiers : une licence (dontnous n'avons pas besoin) et un exécu-table. Désarchiver le fichier btsync_x64(ou btsync_x86) .tar.gz. J'ai mis lefichier btsync (l'exécutable) dans /ho-me/ronnie/BitTorrent Sync.

Lancez-le en ouvrant un terminalet en saisissant (dansmon cas) :

cd BitTorrent\ Sync/

./btsync

Il n'y a pas d'interface graphique,c'est basé sur le Web et vous pouvezdonc fermer le terminal. Ouvrez votrenavigateur Web et allez à http://local-host:8888. Vous devrez accepter leursconditions. Après cela, vous devrezcréer un compte (ci-dessous).

Entrez un nom et un mot de passeet cliquez surOK.

Une fois le compte créé on vousdemandera de vous connecter à nou-veau. Félicitations, vous voilà dansBitTorrent Sync (ci-dessus).

Maintenant, sur votre machine,créez un dossier qui sera synchronisévers d'autres machines. Ne mettezpas le dossier sync dans le dossierBitTorrent Sync.

Dans l'interface Web de BitTor-rent Sync, vous cliquez sur « AddFolder » (page suivante, en haut àgauche).

C'est là que vous lui indiquez ledossier que vous voulez synchroniser(dansmon cas, il s'agit de « BitTorrentSync Folder »), puis vous cliquez sur« Generate ». Cela crée un « secret »(ou un code) qui est unique et quiidentifie ce dossier précis. Enfin, cli-quez sur « Add ».

Votre dossier est maintenant prêtà être envoyé, mais il est vide. Pour cepremier test, j'ai ajouté une image àmon dossier sync. Après quelques

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LABO LINUX

secondes, la « Size » ( taille) du dossierest mise à jour et affiche 198 Ko dansun fichier. Il l'a indexé et est prêt àl'expédier, mais n'a nulle part où l'en-voyer. Je vais maintenant ajouter Bit-Torrent Sync à mon ordinateur por-

table en me servant de la même mé-thode que ci-dessus (télécharger l'ar-chive, la désarchiver, lancer le fichierbtsync et l'ouvrir dans le navigateurWeb).

Pour recevoir le dossier sur monportable, je commence par y créer undossier (appelez-le comme vous vou-drez,mais je lui ai donné lemêmenomque sur mon ordinateur de bureau),puis cliquez sur « Add Folder ». Dansla fenêtre qui s'affiche, je choisis lefichier que je viens de créer mais jeNE clique PAS sur Générer. C'est icique je tape le « secret » généré surma machine de bureau. Enfin, je cli-que surOK.

Mon portable indique maintenantqu'il a synchronisé l'unique fichier etqu'il est connecté à ronnie-desktop(ci-dessous à gauche).

J'ai enregistré la capture d'écrande l'écran du portable dans le dossiersync et, quand j'ai retrouvé ma ma-chine de bureau, la capture d'écran setrouvait dans le dossier sync ; jepouvais voir qu'il était connecté àmon portable et qu'il y avait main-tenant deux fichiers dans le dossier.Toutefois, soyez vigilant avec un por-table.

OUPS !

Imaginons que je supprime paraccident la capture d'écran prise surle portable. L'interface Web affichemaintenant un seul fichier. Je pour-

rais sans doute retrouver le fichierdans la corbeille, mais quidsi je suis entrain d'utiliser le portable ? Eh bien, sivous affichez les fichiers cachés etallez au dossier sync, vous verrez qu'ily a un dossier .SyncArchive. Ce dossier-là contient le fichier que j'ai supprimé,mais il n'est stocké que sur lamachinesur laquelle il fut créé. Ainsi, alors quec'est totalement invisible sur ma ma-chine de bureau, le fichier supprimése trouve dans le dossier .SyncArchivesurmonportable.

DISPOSITIFS MOBILE

Si vous aimeriez envoyer votredossier sync à un dispositif mobile,alors il faudrait installer l'appli BitTor-rent Sync et une appli barcode/QRscanner. J'utilise Android et j'ai récu-péré l'appli sur la Play Store deGoogle.

Une fois installé et lancé, il suffitde taper sur l'écran pour ajouter undossier.

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Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'est legenre de personne qui fait de l'artisanatde temps en temps ; actuellement, ilbricole avecArduino.

LABO LINUXOn vous demande maintenant de

choisir un dossier sur votre dispositif ;c'est là que les fichiers synchronisés

seront stockés. Ensuite, vous pouvezsoit taper le très long « secret » (jevous souhaite beaucoup de plaisir !)ou vous pouvez scanner le code QRassocié. Pour obtenir le code QR, vouscliquez sur le bouton « Secret/QR »sur votre interfaceWeb.

Enfin, j'ai coché la case synchroniser

« Automatically » parce que les donnéessont illimitées sur mon téléphone. Si

vous utilisez des données mobile, ilfaudrait que vous alliez dans les para-mètres de l'appli et activiez l'utilisa-tion des données mobile. C'est inactivépar défaut pour empêcher l'arrivéed'un très grand téléchargement dontl'utilisation de la bande passante pour-rait vous coûter une somme signi-ficative.

Faites surtout attention de ne pascopier dans le dossier sync de grosfichiers qui seront alors téléchargésvers votre dispositifmobile.

Vous pouvez aussi choisirdesdossiers (sur votre dispositif) devantêtre sauvegardés, ce qui est utile, notam-ment pour les dossiers de photos.

Avec un gestionnaire de fichiers(sur le dispositif), vous pouvez mettredes fichiers dans votre dossier sync etceux-ci apparaîtront, comme de bienentendu, sur vos autres machines(bureau/portable). Je me suis servi decette idée-là pour transférer les cap-tures d'écran de mon téléphone versmon ordinateur de bureau (sans utiliserle WiFi, en tant que test) et cela m'apermis d'insérer les écrans dans cetarticle avec une grande facilité.

DÉMARRAGE

Il va sans dire que vous voudrezajouter l'application btsync au démar-rage. La façon de faire varie selonl'environnement de bureau, mais dansMint, vous allez dans Système > Pro-grammes au démarrage, cliquez sur« Ajouter » et fournissez un nom et lacommande qui la lancera (en utilisantle boutonParcourir).

READ-ONLY

(FONCTION « LECTURE SEULE»)

BitTorrent Sync propose égalementune fonction sympa « Lecture seule » ;Lorsque vous générez un « secret »,vous pouvez sélectionner « read-only ».C'est utile quand vous voulez parta-ger avec un copain qui n'a besoin quede récupérer des fichiers et non pasde les éditer. Les deux « secrets » pourchaque dossier s'affichent quand vouscliquez sur l'icône de « l’engrenage »(à côté de l'icône X rouge) puis surl'onglet « Advanced ». Vous y avezaussi la possibilité de générer un « one-time secret » valable pour 24 heures.

CONCLUSION

Le seul inconvénient que je voisdans BitTorrent Sync est qu'il n'y a

pas de serveur (comme sur Drive ouDropbox) qui contient vos fichiers aucas où un accident surviendrait à vo-tre ordinateur de bureau/portable.Cela étant dit, je pense que toutel'idée à la base de BitTorrent Sync estque vous ne dépendez pas d'une so-ciété pour garder vos fichiers, car ellepourrait les utiliser pour vous faire dumal.

C'est une idée géniale de vous per-mettre de synchroniser vers des dispo-sitifs mobiles et c'est très utile pourtransférer rapidement des fichiers dudispositif vers l'ordinateur de bureau.D'habitude, je me sers d'AirDroid pourtransférer des fichiers vers le bureau,mais il se peut que BitTorrent Syncrende les choses bien plus rapides etbeaucoupplus faciles.

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MMOONN HH II SSTTOOIIRREEÉcrit par Gary White MMeess aavveennttuurreess aavveecc lleess SSSSDD

Je suis utilisateur d'Ubuntu depuis long-temps et un passionné des PC depuis

le Tandy 100 dont le système d'exploi-tation était intégré en ROM. En règlegénérale, je reste avec les versions LTS,parce que mon ordinateur doit bien fonc-tionner avec les programmes (des applis,pour les jeunes lecteurs) dont j'ai besoinpour travailler ; parfois, la mise à niveauvers une nouvelle version peut avoir desrésultats inattendus. Actuellement, je suissousUbuntu 12.04 avecUnity.

Je pensais faire un compte rendu demamigration vers un disque SSD (ou solidstate drive). La plupart des fans de PCdisent que changer pour un SSD est l'unedes mises à niveau les plus perceptiblespour ce qui concerne la rapidité que l'onpuisse apporter à un ordinateur. Lors deleur sortie initiale, la capacité des SSDétait petite, leur prix élevé et leur fia-bilité douteuse. Aujourd'hui, les SSD, touten étant toujours plus cher au Go que lesdisques durs traditionnels, ont l'air prêtsà jouer dans la cour des grands. Étantdonné que la prise en charge du TRIM[Ndt : le TRIM permet à un systèmed'exploitation d'indiquer au SSD les blocsde données qui ne sont plus utilisés etqui peuvent donc être supprimés, évitantainsi l'accumulation des « déchets ». Cf.https://en.wikipedia.org/wiki/Trim_(computing)] est activée par défaut dans

Ubuntu 14.04 LTS, j'avais l'impressionque le moment était venu d'essayer unSSD. Mon ordinateur est loin d'être toutneuf. La carte mère est un socket 775assez vieux, utilisant un processeur Core2 quad et 4 Go de RAM. Il y a des con-nexions SATA, mais uniquement les pluslentes, à 3 Go/s. Ainsi, alors qu'il devraitêtre plus rapide quemon disque dur, il nesera pas aussi rapide qu'un SSD sur unecartemère neuve,moderne.

J'ai un disque USB externe que j'uti-lise pour des sauvegardes régulières avecl'outil de sauvegarde Deja Dup. En outre,sauvegarder vos données sans compres-sion est une bonne pratique. Je vaiscopier/coller une deuxième copie de toutdans un dossier différent juste avant deretirer le disque. (N'oubliez pas vos fa-voris !) Je vais aussi installer le nouveauSSD seul au départ. Bien que j'aie l'in-tention d'utiliser le vieux disque durcomme stockage in fine, je ne vais pastout risquer sur un seul dispositif de sau-vegarde détenant toutes mes données.Avant de faire quoi que ce soit, je noteraitous les programmes dont j'ai besoin ouque je veux réinstaller sur le nouveausystème et je vérifierai les sauvegardes.Je prévois d'installer le SSD, de faire uneinstallation propre d'Ubuntu 14.04 LTS etde la mettre à jour. Ensuite, j'installerailes programmes dont j'ai besoin et les

testerai. Si tout semble fonctionner commeil faut, je transférerai mes données dudisque USB vers mon nouveau systèmed'exploitation. Les experts Linux sontprobablement en train de dire qu'il y ades moyens beaucoup plus faciles de lefaire et ils auraient raison. Mais j'ai tropsouvent gravement endommagé une bonneinstallation Ubuntu pour faire confiance àdes entrées inconnues en ligne de com-mande. Le vieux disque dur restera, décon-necté, dans l'ordinateur pendant quelquesmois, jusqu'à ce que je sois certain quetout fonctionne. Ça, c'est le plan. Voyonss'il fonctionne.

Choisir un SSD est plus difficile quevous ne le pensez. Tout d'abord, jevoulais choisir une taille qui me serviraitpendant un certain temps. Si je suis prêt àdépenser de l'argent gagné à la sueur demon front pour un SSD, je veux utiliser leSSD pour presque tout. J'ai actuellementun disque dur de 500 Go dont 133 Gosont utilisés. Un disque de 256 ou de 500Go devrait me convenir, mais celui de 500Go serait un peu plus pérenne. Ensuite, leprix et la garantie doivent être pris encompte. J'ai trouvé que, généralement,le prix est fonction de la capacité dudisque, du type de mémoire et du firm-ware du contrôleur utilisés dedans et,enfin, de la durée de la garantie dufabricant. Étant donné la configuration

actuelle de ma machine, la rapidité dudisque n'est pas nécessairement un fac-teur décisif, car n'importe lequel des SSD,ou presque, sera plus rapide que ce quema carte mère peut utiliser. Toutefois, sil'acquisition d'un nouvel ordinateur faitpartie de vos projets et que vous vouliezmigrer le nouveau SSD vers cet ordina-teur, alors il faut prendre sa vitesse enconsidération. En fonction de mes be-soins et de mon budget, j'ai choisi undisqueCrucialM500de 240Go.

Brancher le nouveau SSD au câbleSATA et à l'alimentation ne posait aucunproblème, mais mon vieux boîtier n'a pasles emplacements qu'il faudrait pourpouvoir y attacher le disque. La solutionest de commander un adaptateur enmême temps que le disque, ou de sortirles attaches rapides et du ruban adhésifentoilé. À propos du firmware : les fabri-cants sont toujours en train de peaufineret ajuster le firmware (ou l'ensembled'instructions) utilisé par le SSD pourfonctionner. La première chose à faire,avant de passer beaucoup de temps surle réglage de votre nouveau systèmed'exploitation, c'est demettre le firmwarede votre SSD à jour. Bien que le pro-cessus soit généralement sûr à n'importequel moment, pourquoi prendre desrisques ? Un regard rapide sur le siteWebdu fabricant m'a assuré qu'il y avait une

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MON HISTOIREmise à jour de disponible. Après j'ai com-mencé à paniquer. Il y a un fichier pourWindows et un fichier pour Mac, mais pasde fichier pour Linux. Heureusement, lefichier Mac était un fichier ISO pour faireun CD de démarrage. Une fois télé-chargé, j'ai gravé l'ISO sur un CD avecBrasero et j'ai redémarré sur le CD. Monordinateur est configuré pour démarrer àpartir d'un CD, mais, lors du démarrage,vous devez sans doute regarder les indi-cations à l'écran avec attention pour pou-voir appuyer sur une touche de fonctionet sélectionner votre préférence pour ledémarrage. J'ai suivi les indications duCD de mise à jour du firmware et, aprèsquelques instants, la mise à jour fut ter-minée. Le disque en place et le firmwaremis à jour, le moment est venu de démar-rer l'ordinateur sur un DVD live d'Ubuntupour voir cequ'il trouvera.

Ubuntu a trouvé le nouveau SSD et,en quelques minutes, l'installation étaitterminée. Sans la lenteur de ma con-nexion Internet (pour les mises à jour etl'installation des « restricted extras ») elleaurait pris encore moins de temps. C'estau redémarrage que j'ai vraiment cons-taté la rapidité de ce disque. LibreOfficeWriter est un programme que j'utiliserégulièrement. Il s'est ouvert presqueinstantanément. Tout sur ce SSD estrapide. C'est un pur bonheur de l'allumeret de m'amuser avec. Un clic sur quelquechose et le voilà.

Bon, assez joué… Après l'achat du

SSD, j'ai découvert qu'Ubuntu 14.04 LTSn'active le TRIM dès l'installation que surles SSD de Samsung et d'Intel. Sans leTRIM, le SSD ralentira au cours des années.Une recherche sur le Web m'a donnéplusieurs sites où l'activation du TRIM estexpliquée. J'ai choisi une méthode dé-taillée dans l'article sur le site Web-upd8.org. L'article se trouve ici :http://www.webupd8.org/2013/01/enable-trim-on-ssd-solid-state-drives.html.Deux méthodes sont fournies et j'aichoisi celle qui est recommandée ; jusqu'àce jour, je n'ai pas eu de problème. Leurtexte est excellent et il suffisait de copierles commandes, puis de les coller dans leterminal. [Ndt : pour coller une commandedans le terminal, un CTRL+V ne suffit pas ;il faut passer par Édition >Coller.]

Après avoir installé tous les pro-grammes dont j'ai besoin et copié mesdonnées sur le nouveau SSD, la vitesseme sidère toujours. Tout fonctionne trèstrès bien, sauf qu'il y a un problèmemineur. De temps en temps, j'utilise Au-dacity et le codec ffmpeg dont j'ai besoinpour convertir des fichiers dans ceprogramme n'est pas disponible dans lesdépôts pour la 14.04. À cause de cela, j'aiencore besoin de garder l'installation dela 12.04 à portée de main. L'échange decâbles pour pouvoir accéder à l'anciendisque dur n'est pas très commode ; il sepeut que je mette une machine virtuelleavec la 12.04 sur la liste des projets àentreprendre rapidement. L'adoption pré-coce n'est pas toujours le meilleur choix.

Pour le moment, il y a un hic dans l'uti-lisation du vieux disque dur pour les sauve-gardes. J'ai trouvé un disque WesternDigital de 1 To en solde et un câble SATAdans un hypermarché local et je ne pouvaispas laisser passer l'offre. C'est là que ledeuxième problème est survenu. Dès lebranchement du nouveau disque de sau-vegarde, l'ordinateur ne démarrait plus.Un message d'erreur disait qu'il n'y avaitaucun système d'exploitation. J'ai débran-ché le SSD et branché le vieux disqueavec la 12.04. La machine a démarré toutde suite. Et là, je craignais que monnouveau SSD soit mort. Pas de panique,jemesuisdit. Remets toutenplace commec'était avant la panne. La machine a dé-marré tout de suite. Ajouter le nouveaudisque dur et pas de démarrage. Il setrouvait en fait que, dans le BIOS de lacarte mère, le nouveau disque était pré-féré au SSD. Paramètrer le SSD commedisque maître et changer l'ordre de dé-marrage dans le BIOS a résolu le pro-blème. Avec le programme disques dansUbuntu j'ai formaté le nouveau disquedur en ext4. Pour ce faire, commencez ensélectionnant le disque dur dans la co-lonne Périphériques et cliquez sur l'icôned'un engrenage en haut à droite, puischoisissez formater. Donnez un nom àvotre disque. J'ai appelé le mien « stoc-kage ». Pas très inventif, mais je sais ceque c'est. Ce deuxième disque étant prêtpour les sauvegardes et le stockage, jepeux maintenant transformer le disqueUSB en nouveau disque de sauvegardeséparé et le mettre ailleurs en cas de

catastrophe majeure. Le seul «  incon-vénient » de cette mise à niveau est quetout autre ordinateur que j'utilise sembleextrêmement lent.

Avec ce projet, j'ai retrouvé le plaisirdu facteur « fun ». Sachant que mesdonnées sont bien sauvegardées, la peurque l'on ressent en révisant son systèmed'exploitation m'a quitté. S'il y avait unegrosse panne générale, je pouvais meretourner vers mon ancien disque duravec la 12.04 pour essayer de trouver desréponses. Je peux dire sans réserve qu'unSSD est un truc génial pour remettre dela vivacité dans votre équipement.Prenez votre temps, faites des recher-ches, sauvegardez et sauvegardez ànouveau. C'est comme si vous aviez unnouvel ordinateur sans d'énormes fraiset vous le faites vous-même. Assurez-vous cependant de bien vous amuseravec aussi !

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MMOONN OOPPIINN IIOONNÉcrit par Jan Mussche LLiinnuuxx ccoonnqquuéérraanntt ??

Dans le FCM n° 84 (félicitations àRonnie pour le 7e anniversaire

de la revue !), pages 10-11, ArnfriedWalbrecht a écrit que Linux allait con-quérir le monde des ordinateurs debureau et des portables. Je vois leschoses unpeudifféremment.

Oui, je sais qu'il parlait de Chrome-OS et des Chromebooks, qui sont unesolution géniale pour des gens qui nefont (presque) rien d'autre avec leurordinateur que surfer sur leNet.

Mais, sérieusement, Linux en trainde conquérir l'ordinateur de bureau etle portable ? Je ne le crois pas.

La raison de mon scepticisme estle fait que le monde de Linux soittellement divisé. Une phrase qui sevoit partout est : Linux propose pleinde choix. C'est formidable. Mais jepense que personne ne voit que c'estcette pléthore de choix qui fait queLinux reste un acteurmineur.

Il y a un seul Microsoft et un seulApple, alors qu'il y a combien de dis-tributions Linux ? Distrowatch affichele Top 100 dans sa liste. Chaque dis-trib. qui s'y trouve a deux ou trois

versions parmi lesquelles choisir, cequi fait que le nombre total est bienplus élevé.

Quelqu'un aurait-il une idée du nom-bre de distributions Linux différentesqui existent ? Chaquepersonnequi saitun peu programmer crée sa propre dis-trib., basée sur une autre, déjà baséesur une troisième. Quelques modifs, unprogramme supplémentaire ajouté àl'installation de base, un nouveau thèmepour une belle apparence et une nou-velle étoile est née.

Pourquoi ? Pour gagner sa vie ?Est-ce que la création d'un produitque vousproposerez gratuitementpaiesibienquecela ? Impossibleà imaginer.

Si tous ces programmeurs for-maient un grand groupe avec commeobjectif de créer, non pas une nou-velle distrib., mais une meilleure dis-trib. ce seraitmieux, non ?En se concen-trant sur ce qu'il faut pour faire unedistrib. rapide, très stable et très sûre.

Une qui s'installe sans aucun pro-blème, qui détecte tout votre matérielsans que vous ayez ultérieurement àchercher des pilotes à installer, qui soit

extrêmement solide, pour que vouspuissiez enprofiter pendantdes années,une qui soit tellement rapide que c'estun plaisir de travailler avec, une quisoit sûre.

Est-ce que ce n'est pas plus impor-tant que d'avoir encore une distrib.qui est à 99,9 % la même que celledont elle est dérivée ? Le 0,1 % étantla couleur verte à la place de la couleurpourpre, avec quelques codecs supplé-mentaires installés pour qu'elle soitprête à l'emploi dès l'installation. End'autrestermes,desqueuesdecerises.

Il suffit de regarder ce qu'est unedistribution Linux. Il y a :

••un noyau Linux, que toutes lesdistrib. utilisent ;

••un environnement de bureau et,àmon avis, il y en a déjà trop ;

••des programmes faits par destiers, comme une suite bureautique,des lecteurs de média, des naviga-teursWeb, etc. ;

••le thème de la distrib. dont pasmal de gens se débarrassent tout desuite après avoir installé leur proprethème préféré avec fond de bureauassorti.

Que pouvez-vous créer de diffé-rentdansunedistrib. ? Pasgrandchose.Bien entendu, vous pouvez choisir unautre environnement de bureau avecles programmes ad hoc, comme ungestionnaire de fichiers, un logiciel degraveur de CD/DVD, etc., mais puisquebeaucoup d'organisations fournissentdes versions différentes, tous ces envi-ronnements de bureau sont déjà uti-lisés. Ainsi, il n'y a pas de différencesdans ce domaine.

Pourquoi les gens veulent-ils tou-jours essayer de réinventer la roue ? Sivous ne le savez pas encore, elleexiste déjà.

Pourquoi pas se mettre ensemblepour fairemoins de produits différents,tout en les rendant plus rapides, plusstables et plus sûrs. Faire quelquesdistrib. différentes pour pouvoir tou-jours proposer quelques choix. Depuisle début, il y a des distrib. basées surdes rpmet il y a des distrib. basées surdeb. Quelques logiciels tiers sont in-clus dans le rpm, mais pas dans le for-mat deb, d'autres, le contraire. Conclu-sion : vous ne pouvez pas obtenir tousles logiciels dont vous avez besoinsans être un geek et savoir changerun rpmendeb (ou vice versa).

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EXTRA ! EXTRA !LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle. Cliquez sur le lien NEWS,dans le menu du site en haut dela page et vous verrez les titresdes actus. Par ailleurs, si vous re-gardez le côté droit de n'importequelle page du site, vous verrezles cinq derniers messages. N'hési-tez pas à nous écrire au sujet desmessages des actus. Peut-être quec'est quelque chose qui pourraitpasser du site aumagazine.Amusez-vous bien !

MON OPINIONConquérir le monde est impos-

sible quand il faut toujours faire destrucs comme ça. Le monde est plusgrand qu'un groupe de geeks. Devoirse servir du terminal pour faire leschoses « plus facilement » et « plusrapidement » est aussi quelque chosequi, àmon avis, doit changer.

Quand Linux décidera de conqué-rir le monde des logiciels, les chosesdevront vraiment changer et changerénormément.

J'ai utilisé une grande variété dedistrib. depuis 2008 et je peux bienles gérer moi-même actuellement.N'empêche que j'ai toujours besoind'aide et je vais donc sur Google pourdes réponses ou je me sers des fo-rums. Heureusement, je peux dire quej'obtiens presque toujours la solutiondont j'ai besoin. Je ne suis pas, et neserai jamais, un geek ; je suis un utili-sateur d'ordinateur, pas un program-meur, pas un spécialiste d'informa-tique. L'ordinateur doit faire ce quemoi je lui demande de faire, pas plus,pasmoins.

J'aimerais voir Linux conquérir lemonde des logiciels, j'y crois vraiment,mais, aussi longtemps que les pro-grammeurs et les entreprises derrièreeux se battent au lieu de travaillerensemble pour obtenir le système

d'exploitation parfait, cela n'arriverapas. ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

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CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREEÉcrit par Calogero Bonasia

RRuuppppeettRReeppoorrttiinnggaannddMMoonniittoorriinngg

PuppetReportingandMonitoring

parMichael Duffyhttp://www.packtpub.com/puppet-reporting-and-monitoring/book

M ichael Duffy est un ingénieurDevOps expérimenté et travaille

chez Sky.com. Lemonitoring, c'est bien,mais c'est vieux et ça coûte trop detemps et d'argent. Trop de temps pourvos administrateurs et programmeurset trop d'argent pour vous.

Puppet est probablement l'outil degestion de configuration qui a la plus

forte croissance aumonde, et c'est engrande partie parce qu'il combine puis-sance et accessibilité.

Ce qui est dommage, c'est que lacapacité de reporting de Puppet estl'une de ses caractéristiques les plusnégligées, mais parmi les plus puis-santes.

Si on les utilise correctement, sescapacités intégrées de reporting peu-vent vous donner un niveau étonnantde détails concernant votre infrastruc-ture, depuis la quantité de matérielsutilisés et des détails sur le réseaujusqu'à des détails sur comment etquandlesressourcesontétémodifiées.

Ce livre est conçu pour tous ceuxqui veulent en savoir plus sur leséléments fondamentaux du reportingavec Puppet.

Pour tirer le meilleur parti de celivre, vous devrez déjà être familieravec Puppet et être à l'aise avec sesprincipaux composants, tels que lemaître Puppet et l'agent Puppet. Vousdevrez également être à l'aise avec lalecture de code et, en particulier, vousdevrez connaître Ruby, au moins un

peu. Enfin, vous devez être heureuxde travailler en ligne de commandesur le Linux/Unix de votre choix.

Les métriques que l'agent Puppetpasse au maître Puppet sont très gra-nulaires et offrent un aperçu fantas-tique de ce à quoi Puppet passe sontemps, que ce soit pour la récupé-ration, le traitement ou l'applicationdesmodifications.

Les tableaux de bord peuvent êtreutilisés avec Puppet ; faites une visiteéclair de certaines des principales ca-ractéristiques de chacun d'entre eux.Les tableaux de bord peuvent offrircertaines options rapides et faciles dereporting, mais ont aussi certaineslimites.

Dans le chapitre 6, nous pouvonsexplorer l'API de requête PuppetDB.Les données ne sont utiles que si vousavez un moyen d'y accéder et, pour-tant, c'est un truisme que de nombreuxsystèmes semblent avoir oublié, comp-tant plutôt sur les développeurs pourvenir remplir toutes les flagrantes la-cunes de l'exploration de donnéesque le produit d'origine a laissées decôté. Heureusement, Puppet offre un

riche outil de découverte de donnéessous la forme de l'API PuppetDB etson langagede requête associé.

Dans le chapitre suivant, vous pou-vez apprendre à écrire des « Rapportspersonnalisés » avec PuppetDB etcréer une application gérée par desmenus.

Dans le chapitre 9, le dernier, noustrouvons un récapitulatif des tableauxde bord de Puppet et l'intégrationavec des composants tiers, un regardsur les fonctionnalités d'alerte et leurintégration à des systèmes d'alerteexternes, l'analyse des métriques etdes changements avec Graphite, et ladétection des anomalies avec EtsySkyline.

Espérons quemaintenant vous voyezl'outil de reporting Puppet comme unepasserelle qui permet à Puppet decommuniquer avec les nombreux sys-tèmes que vous utilisez déjà, à la foispour surveiller et signaler, et que vouspensez à de nouvelles façons d'uti-liser ces outils avec les données sup-plémentaires quePuppet fournit.

J'ai lu quelques livres sur Puppet et

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Calogero est consultant dans les domainesdes procédés de travail et de l'« intelli-gencecollective». IlutilisePuppetàSEATPG,qui gère la plus grande plate-forme lo-cale de publicités en Italie, reliant lesconsommateurs aux entreprises et aidantcelles-ci et les collectivités à croître.

CRITIQUE LITTÉRAIRE - CONTRÔLE DE MARIONNETTEScelui-ci est probablement l'un desmieux écrits. Le langage est clair etfrais, les sujets sont bien exprimés etexpliqués. Même si le contenu s'arti-cule autour des fonctionnalités dereporting de Puppet et de PuppetDB,l'auteur saisit parfois l'occasion d'expli-quer des caractéristiques et des fonc-tionnalités plus générales dePuppet.

Dans ce livre, vous pouvez trouverun guide, qui est facile à suivre, avecde nombreux exemples pour expliquerles capacités de reporting de Puppet,pour faciliter la mise en œuvre effi-cace de Puppet comme un outil dereporting dans lemonde réel.

Les utilisateurs expérimentés peu-vent être familiers avec la plupart ducontenu, mais, même pour eux, dansles toutes dernières pages du livre, unconcept très intéressant est expriméqui pourrait conduire à des cas d'uti-lisation très utiles : la possibilité d'utili-ser le reporting de Puppet comme unguide vers des activités d'orchestra-tion de l'infrastructure.

ÉDITIONS SPÉCIALES LIBREOFFICE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/284 http://www.fullcirclemag.fr/?download/291

ÉDITIONS SPÉCIALES INKSCAPE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/302 http://www.fullcirclemag.fr/?download/312

http://www.fullcirclemag.fr/?download/307

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QQUU''EESSTT--CCEE ??Écrit par Ronnie Tucker

II nnssttaa llllaattiioonn dd ''uunn DDuuaallmmiinneerr UUSSBB

Avouons-le, miner de la monnaievirtuelle ne vaut pas vraiment la

peine aujourd'hui. Il vous en coûteraplus en électricité que cela vous rappor-tera en [ici votre monnaie préférée].Cela dit, les mineurs ASIC sont à lamode ces jours-ci pourminer desBitcoin(ce qui est d'une difficulté exorbitanteet nécessitera des super-calculateurspour en obtenir quelque chose). Pasterrible pour ceux qui veulent essayerles choses plus simples (comme Lite-coin) qui utilisent la cryptographiescrypt. Et puis la nouvelle mode desmineurs USB, qui utilisent peu d'élec-tricité, est apparue.

La première vague de mineurs USBétait seulement pour Bitcoin, mais

maintenant on trouve des « dualmi-ners » qui peuvent à la fois miner desBitcoins et des pièces scrypt.

Pour en utiliser un, vous devezd'abord récupérer les derniers pilotesvidéo (Nvidia pourmoi).

Ensuite, nous avons besoin de ré-cupérer un logiciel qui fonctionne avecle Dualminer. Malheureusement, aucunqui soit prêt à l'utilisation n'est dis-ponible et nous aurons besoin de com-piler une version spéciale de cgminernous-mêmes. Télécharger le dépôt gitdans un terminal avec :

git clonehttps://github.com/dualminer/dualminer-cgminer

Lorsque le téléchargement estterminé :

cd dualminer-cgminer

Avant d'essayer quoi que ce soit,rendez exécutables les scripts auto etconfigure. Ouvrez une fenêtre, allezdans le dossier dualminer-cgminer.Faites un clic droit sur configure et choi-sissez Properties. Cliquez sur l'ongletPermissions et cochez la case à côtéde « autoriser l'exécution du fichiercommeunprogramme».

Nousauronsbesoindequelquesdé-pendances ; utilisez votre gestionnairede paquets pour installer libtool, libudev-dev et libncurses5-dev. Ou utilisez leterminal si vous préférez.

Il est temps de compiler. Dans unterminal :

sudo ./autogen.sh

sudo ./configure –enable-dualminer –enable-scrypt–disable-opencl–prefix=/home/NOM_UTILISATEUR/dualminder-cgminer

(remplacez évidemment NOM_UTILISA-TEURpar votre nomd'utilisateur).

Continuez avec :

make && make install

Attendezunpeu jusqu'à ceque toutsoit compilé, puis exécutez cgmineravec :

sudo ./cgminer --scrypt -ostratum+tcp://ltc.give-me-coins.com:3333 -uwakuangdenongmin.1 -p 1

REMARQUE : dans mon cas, j'ai dûl'exécuter avec sudo sinon il ne détec-tait pasmon appareil.

Maintenant, attendez. Probable-ment un certain temps. Il m'a fallu desjours pour obtenir environ 0,01 Lite-coin. Le problème est exacerbé, car le« pool » obtient de nouveaux blocs etaffiche :

Stratum from pool 0 detectednew block

et c'est le processus complet deminagequi s'enraye durant une courte période.

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full circle magazine n° 87 44 sommaire ^

CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou descompliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettrespeuvent être modifiées par manque de place.

FIRESTARTER

J 'ai une question sur Firestarter. Jeme suis demandé pourquoi ils

veulent s'en débarrasser ? Ils disentmaintenant de télécharger GUFW. Jene sais pas comment on utilise celui-cicar tout ce que j'ai fait avec firestar-ter, ce fut de le télécharger et del'utiliser. D'après les gens qui disentqu'il faut télécharger GUFW, il doitêtre configuré. Je ne sais pas commentfaireça.Pouvez-vousm'aideràcesujet?

Lou

Ronnie dit :Ya-t-ilun expertGUFWdans le coin qui veut écrire un article

surleparamétragedeGUFW?

UBUNTU + MATE

A propos du FCM n° 86, « UbuntuMATE pourrait arriver bientôt :

leprototypeestdéjà impressionnant».

C'est déjà possible d'ajouter facile-ment le bureau MATE à Ubuntu 14.04.J'ai installé récemment MATE 1.8 surUbuntuStudio 14.04, où étaient déjàinstallés les bureaux UbuntuStudio et

XFCE. Le fonctionnement deMATE semontre satisfaisant. Il y a quelques ano-malies mineures à l'usage, mais aucunemajeure.

Le lien donne tous les détails. Uneversion intégrée deMATE pourrait êtreencoremieux.

http://ubuntuportal.com/2014/06/how-to-add-mate-desktop-environment-1-8-to-ubuntu-14-04-lts.html

jl

ROBOLINUX

Je voulais juste répondre par écrità l'article « Gare à Robolinux ! »

paru dans le numéro précédent et vousfaire partagermes expériences avec lesgens deRobolinux.

J'avais au bureau un serveur defichiers qui utilisait Windows XP. J'avaisla volonté de construire un nouveauserveur qui puisse reprendre presquetoutes les fonctions de la vieille ma-chine XP, mais qui tournerait sous

Linux. J'ai trouvé l'application Robo-linux extrêmement utile. Mes serveursn'ont pas de dual-boot [Ndt : choix audémarrage entre 2 ou plusieurs sys-tèmes d'exploitation]. Ils ne fonction-nent que sous un seul système d'ex-ploitation. Il faut comprendre que lesgens de Robolinux ont quelques pro-jets actifs en parallèle. Le premier estRobolinux lui-même, qui est une distrib.Linux de plein droit. Je ne peux pasen faire de commentaires parce quej'utilise Ubuntu avec bonheur depuisla version 4.10 (il y a presque 10 ans)et que je veux rester sous Ubuntu.L'autre projet Robolinux comprend desfonctionnalités pour prendre une ins-tallation existante Windows XP ouWindows 7 et créer une image qui peutêtre importée sans problème dansVirtualbox. Pendant un moment, j'ailu des informations en ligne sur com-ment le faire, et, bien que vous puis-siez le faire vous-même en n'utilisantque des outils libres, ce n'est pas sansdifficulté, c’est long et ça paraît plutôtdéroutant. Les vidéos sur le site Ro-bolinux manquent de précision et iln'y a pas les détails pratiques pour lefaire, mais ils promettent de facilesinstructions détaillées une fois quevous leuravezfaitune«contribution».

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LE FULL CIRCLE

A BESOIN DE VOUS !

Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui, àmon avis, n'intéresserait personne).Nous cherchons toujours des articles,des critiques, n'importe quoi ! Mêmede petits trucs comme des lettreset les écrans de bureau aident àremplir le magazine. Lisez Écrirepour le FCM dans ce numéro poursuivre nos lignes directrices.

Jetez un œil à la dernière page (den'importe quel numéro) pour accé-der aux informations détaillées con-cernant l'envoi devos contributions.

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full circle magazine n° 87 45 sommaire ^

COURRIERSIl s'est avéré que les instructions

sont excellentes (à une exception prèsdont je parlerai plus loin). Ils vousdisent comment créer une image, laconvertir en format compatible vboxet l'installer dans Virtualbox en quel-ques clics de souris. Il y a de nom-breuses et bonnes captures d'écranmontrant exactement à quoi chaquechose doit ressembler tout au long duprocessus. Principalement, vous avezjuste à attendre que votre ordinateurfasse le travail pour vous. Quand cefut fait, la machine virtuelle a dé-marré immédiatement et tout s'estpassé comme attendu. J'ai dû faire unpetit changement dans les réglagesde Virtualbox pour la machine Win-dows XP. J'ai activé l'adaptateur deréseau par pont de façon à ce qu'ilcommunique avec l'ensemble de monréseau du bureau comme ça se faisaitavant.

La seule chose manquante dansles instructions : il fallait d'abord ins-taller le paquet dkms dans Ubuntu. Lepaquet dkms est maintenu par Cano-nical et c'est un élément des dépôtsstandard, mais il est considéré comme« optionnel » et n'est pas installé pardéfaut. Autrement, quand vous mettezà jour le noyau et que vous redémar-rez, vous avez une erreur Virtualboxvous demandant de recompiler lespilotes vbox. La commande pour le

faire est indiquée, à exécuter dans unterminal, précédée de sudo, bien sûr.Ce n'est pas grand chose, mais si lepaquet dkms était installé ce seraitfait automatiquement à chaque miseà jour du noyau. Vous trouverez lepaquet dkms dans la Logithèque oudans synaptic, ou tapez « sudo apt-get install dkms » dans un terminal, cequi l'installera avec toutes ses dé-pendances.

Je suis très content du logiciel etpense qu'il vaut bien les quelquesdollars dépensés. Je crois que ça m'aéconomisé plusieurs heures de travailau moins et que c'est lui qui a fait demon projet de nouveau serveur defichiers sous Ubuntu 14.04 64-bit unegrande réussite.

PS : j'ai écrit aux gens de Robo-linux pour leur dire qu'il fallait lepaquet dkms sous Ubuntu et voici laréponse de JohndeRobolinux :

« Je vais glisser une installation de

dkmsen lignede commandedansnotre

logiciel furtifvm, parce que je sens que

ça aidera les utilisateurs et que notre

logiciel apparaîtra comme une solution

encore plus complète et attrayante

pour la communauté Ubuntu. Je peux

le faire dynamiquement car nos scripts

pour les utilisateurs Ubuntu sont préci-

sément isolés et toujours accessibles

via nos serveurs dédiés à Robolinux

Debian. »

Ils sont très réactifs et soutien-nent la communauté Ubuntu. Globale-ment, ce fut un plaisir de faire affaireavec eux. Je les recommande chaude-ment.

Martin G Miller

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QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q J'essaie de créer un serveur d'im-pression pour une MFC-7860DW.

L'impression fonctionne correctement,mais après l'installation de « cloud-print » en utilisant PIP, j'obtiens unmessage d'erreur.

R Partager une imprimante estbeaucoup plus facile que vous ne

le pensiez. Voir : https://help.ubun-tu.com/community/NetworkPrintingWithUbuntu

Q J'utilise Linux Mint Qiana avec lenoyau 3.13 et LMDE avec le

noyau 3.11.2, alors pourquoi la v3.10est-elle digne d'intérêt ?

R (Merci à Ronnie.) Le noyau3.10.41 est une version LTS qui

sera prise en charge pendant plusieursannées. Voir : https://www.kernel.org/ca-tegory/releases.html

Q Comment faites-vous une sim-plesommedansLibreOfficeCalc ?

R Placez le curseur où vous voulezla somme, cliquez sur l'icône de

somme, appuyez sur Entrée.

Q J'ai fait beaucoup de mises àjour et deux mises à niveau, mais

Grub ne me montre que les versionsoriginales du noyau.

R (Merci àRobertKHsur les forumsUbuntu.) Lancez les commandes

suivantes :

sudo grub-install /dev/sda

sudo update-grub

Q J'ai installé NS2, mais je ne peuxpas trouver l'emplacement des

fichiers installés afin de modifier cer-tains d'entre eux. Plus précisément, jeveux modifier aodv.h et aodv.cc pourun demes projets.

R Si vous installez le gestionnairede paquets Synaptic et recher-

chez NS2, vous pouvez faire un clicdroit et choisir « Propriétés ». Un desonglets est « fichiers installés » [ins-talled files], qui vous montre tous lesfichiers et leurs emplacements. Il nefonctionne que pour les paquets ins-tallés.

Q Comment puis-je faire pour qu'uneapplication s'ouvre là où je veux

dans Kubuntu ?

R (Merci à AnotherKevin sur lesforums Ubuntu.) Placez la fenêtre

sur votre bureau là où vous voulezqu'elle aille lorsque vous démarrezl'application. Ensuite, cliquez sur l'icônedans le coin supérieur gauche de labordurede l'application.Choisissez>Plusde possibilités > Paramètres spéciauxde la fenêtre [More Actions > SpecialWindow Settings]. Dans la boîte dedialogue qui s'affiche, cochez les casespour la position et la taille, puis, enutilisant les listes déroulantes, sélec-tionnez«N'oubliezpas» [Remember].

Q Comment puis-je retarder le dé-marrage d'une application dans

la 14.04 ?

R (Merci àmc4man sur les forumsUbuntu.) Dans votre dossier home,

allez dans le dossier caché .con-fig/autostart et localisez le fichier.desktop pour votre application. Édi-tez le fichier, en ajoutant une ligne àla fin :

X-GNOME-Autostart-Delay=30

où 30 est le nombre de secondes deretard que vous voulez.

Ça ne fonctionne pas pour Drop-box, parce que Dropbox réécrit sonfichier .desktop chaque fois qu'il selance.

Q J'ai un nouvel ordinateur portablesous Windows 8.1. Je prévois un

double amorçage avec Ubuntu 14.04.Dois-je désactiver UEFI et le démar-rage sécurisé ? Quand dois-je mettreen place les partitions ?

R Non, laissez UEFI et le démar-rage sécurisé activé. UtilisezWin-

dows pour réduire les partitions exis-tantes afin de laisser un espace pourUbuntu. Toujours sélectionner « autrechose » [something else] lors de l'ins-tallation, et explicitement créer lespartitions commevous le souhaitez.

NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SURASKUBUNTU

* Faire en sorte que l'on ne puisse pasarrêter une commande avec CTRL-C :

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full circle magazine n° 87 48 sommaire ^

FullCircle PodcastEpisode 41 , on peutavoirconfiance, TrustyTahrva se planter !!

Bienvenue dans notre émissiond'un nouveau format. Il y a plu-sieurs changements par rapportau format précédent ; le plusimportant est que nous faisonsmaintenant l'enregistrement en-semble au Blackpool Makerspacedans le bureau. Dans cet épisodenous testons Ubuntu 14.04 etfaisons une critique du livre offi-ciel sur Ubuntu Serveur.

Vosprésentateurs:• Les Pounder• TonyHughes•Oliver Clark

depuis le LUG de Blackpool (UK)http://blackpool.lug.org.uk

Gord a eu une longue carrière dansl'industrie informatique, puis a profitéde sa retraite pendant plusieurs années.Plus récemment, il s'est retrouvé, sanssavoir comment, « l'informaticien » d'unpetit cabinet d'expertise comptabledans le centre-ville de Toronto.

Q&Rhttp://goo.gl/KTWyYC* Lorsque vous désinstallez un pro-gramme sur Ubuntu, est-ce que lelogiciel ne laisse aucun résidu ?http://goo.gl/1f6FQH

* Est-ce que Ubuntu Touch consommemoins d'énergie qu'Android ?http://goo.gl/0hxFQX

*UbuntuMAASest-il gratuit ?http://goo.gl/iZR3vV

*Que signifie TTY ?http://goo.gl/yEdGMp

* Pourquoi la commande cd ne mar-che-t-elle pas dans un script shell ?http://goo.gl/JMupZu

* Impossible de supprimer un fichierqui a un nom similaire à un argumentde commandehttp://goo.gl/2tAaVo

* Installer Ubuntu sans CD ni USB, com-ment faire ?http://goo.gl/Pcoqt2

* Comment écrire des caractères enexposant avec gedit ?http://goo.gl/4nCEGz

TRUCS ET ASTUCES

DONNER DE L'AIDE

Je suis déprimé. Afin de produirecet article, j'ai passé un temps si-

gnificatif à parcourir les Forums Ubuntu,comme d'autres ressources. Je voisbeaucoup de questions qui sont incom-plètes, contradictoires, peu claires etmal écrites (même par des personnesdont la languematernelle est l'anglais).Et tout va bien.

Cependant, au moins un tiers des« réponses » démontre que l'auteurn'a pas lu la question. Une personneavait une question sur le Wi-Fi et unmodérateur du forum (!) lui a deman-dé de fournir des informations supplé-mentaires, sauf qu'aucune d'entre ellesn'était pertinente pour un adaptateursans fil. Les gens qui ont écrit desmilliers de messages font des sugges-tions stupides. J'aimerais les ridiculi-ser,mais jemeferaisbannirdesforums.

Il est formidable de voir que tantde gens essaient d'être utiles. Il seraitencore mieux s'ils lisaient attentive-ment la question, de sorte qu'ilsn'écrivent pas de bêtises.

Page 49: Full Circle Magazine #87

full circle magazine n° 87 49 sommaire ^

SSééccuurrii ttééÉcrit par Iain Mckeand

Si vous avez des questions relatives à la sécurité sur Ubuntu, envoyez-les enanglais à : [email protected], et Michael y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Avec la possible disparition de True-crypt, je pensais que le moment

était venu de chercher une applica-tion de chiffrement similaire. Après uncertain temps, il est devenu clair queTruecrypt est particulier car, d'aprèsce que je peux voir, c'est la seuleapplication multi-plateforme avec lacapacité de chiffrer des conteneurs,desdisquesoudespartitions. J'ai décidéd'utiliser les méthodes de chiffrementsuivantes, qui peuvent paraître difficiles,mais qui, je vous l'assure, sont en réa-lité très simples. Je ne suis pas trèsbon dans le domaine des scripts et unpeu paresseux, aussi ceci fonctionnerapour tout un chacun.

Ubuntu est très bon pour chiffrerles disques et les partitions avec sesoutils de chiffrement intégrés. ENCFSest utile pour chiffrer les dossiers etles fichiers. AESCrypt facilite le chiffre-ment d'un fichier à transmettre àquelqu'un d'autre et Tomb crée desconteneurs chiffrés aussi facilementque Truecrypt. Leur défaut commun :tous ces programmes sont en lignede commande. Non, ne passez pas àl'article suivant dès maintenant. Ilssont vraiment simples à maîtriser ; jene suis pas un fan de la ligne de

commande et je les ai toutes géréesavec succès en un après-midi.

Je dois aussi vous dire qu'aucunn'est Open Source, mais ils sont tousà utilisation libre.

AESCRYPT

AESCrypt nécessite que vous alliezà www.aescrypt.com/download, quevous descendiez la page jusqu'à Linuxet que vous téléchargiez la version32-bit ou 64-bit dont vous avez besoin.Bien qu'il soit appelé AES Crypt-Gui(la présentation dit que c'est une appli-cation à interface graphique), je n'aipas réussi à en trouver une dans Xu-buntu. Quoiqu'il en soit, téléchargezle fichier et dézippez-le dans le dos-sier choisi. Rendez le fichier exécu-table (un clic droit de souris, lignePropriétés, onglet Permissions, à larubrique Exécution, cochez « Auto-riser l’exécution du fichier comme unprogramme » et cliquez sur OK). Lan-cez le programme, soit en ligne decommande, soit par un clic droit etLancer. Un mot de passe vous serademandé immédiatement. C'est lemême mot de passe que celui quevous utilisez pour la commande sudo.

Choisissez votre langue et, si vousvoulez lancer l'exécution, cliquez surOui. Cliquez sur Suivant, acceptez leschoix de dossiers sélectionnés pardéfaut, si vous le souhaitez (j'ai faitcomme ça), en cliquant sur Suivantpuis sur Terminer.

J'ai copié pas mal des commandeset leur description depuis la partiecorrespondante du manuel sur le siteWeb. Supposez que vous ayez unfichier nommé « motsdepasse.txt »que vous aimeriez chiffrer en utilisantle mot de passe « pommes ». Vousentreriez la commande suivante :

aescrypt -e -p pommesmotsdepasse.txt

C'est tout ! Le programme a crééun fichier dont le nom est « motsde-passe.txt.aes ». Quand vous voudrez dé-chiffrer le fichier «motsdepasse.txt.aes »,vous entrerez la commande suivante :

aescrypt -d -p pommesmotsdepasse.txt.aes

Comment faire si vous voulezjuste déchiffrer le fichier pour l'affi-cher à l'écran et non le stocker dansun fichier texte brut ? Vous pouvez le

faire avec la syntaxe :

aescrypt -d -o -motsdepasse.txt.aes

Vous pouvez faire des tas de chosestechniques comme mettre en pipe etécrire des scripts, mais il y a d'autresoutils qui, me semble-t-il, sont meil-leurs pour chiffrer des fichiersmultiples.Je devrais aussi mentionner que quandvous chiffrez un fichier avec AESCrypt,il n'efface pas l'original mais crée unfichier avec le même nom. Si vousdésirez plus d'information alors, s'ilvous plaît, allez sur le site Web citéplus haut où vous trouverez plusd'informations que vous ne pouvezen appréhender.

ENCFS

ENCFS est dans les dépôts Ubuntu,aussi l'installation est aussi simpleque « sudo apt-get install ENCFS ». Ilfonctionne différemment, car il utilise2 dossiers. L'un d'eux est le dossiersource où sont stockés les fichierschiffrés. L'autre dossier est un pointde montage. Le point de montagefournit la vue non chiffrée des fichierset des dossiers placés dans le dossier

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SÉCURITÉsource. Les noms des dossiers etfichiers dans la source sont chiffrés,et donc, bien que la structure dudossier soit visible, les types defichiers et leurs noms sont masqués.L'intérêt de ENCFS c'est que vousn'avez pas à créer de conteneurchiffré, si bien que votre seule con-trainte est la taille du disque dur quicontient votre fichier source. Le tuto-riel sur http://www.howtoforge.com/en-crypt-your-data-with-encfs-ubuntu-13.04 est très bien. Je pourrais re-copier tout cela, bien sûr, mais c'estvraiment très explicite. Une fois lesdossiers paramétrés, tout ce que vousavez à faire à chaque fois c'est delancer les commandes ci-dessous. Ah,oui : assurez-vous de mémoriser la cléou vos données seront inaccessibles.Je suppose que c'est vrai pour tousles outils décrits ici.

Un exemple simple suit ; changez lesnomsdescheminssuivantvotrecas :

$ mkdir/home/username/sourcefolder

$ mkdir/home/username/mountpoint

$ encfs/home/username/sourcefolder/home/username/mountpoint

La clé du volume n'étant pas dis-ponible, il crée un nouveau dossierchiffré.

Password : [Entrez votre motde passe ici]

Verify : [Entrez votre mot depasse ici]

Le dossier avec point de montagepeut être utilisé normalement dansvotre gestionnaire de fichiers.

Pour verrouiller le point de mon-tage quand vous avez fini de l'utiliser,lancez la commande suivante :

$ fusermount -u/home/username/mountpoint

TOMB

Tomb peut être téléchargé depuiswww.dyne.org/software/tomb. Tombest un peu étrange et c'est proba-blement le plus proche de Truecryptpuisqu'il crée un conteneur chiffrédans lequel vous mettez vos fichiers.Sa bizarrerie se manifeste par le faitque vous devrez ouvrir un gestion-naire de fichiers depuis le terminal entant que super-utilisateur. Je supposeque c'est parce que les commandessont toutes lancées préfixées par« sudo ». A part ça, il fonctionnebien.

Au travail ! Une fois le fichier com-pressé téléchargé, vous devez décom-presser le contenu quelque part. Jerange mes applications comme celle-

ci dans un dossier appelé applications.Original, non ? Ouvrez une fenêtre determinal et cd vers l'endroit où vousavez décompressé le dossier Tomb-x.x.x. J'ai recopié les instructionssuivantes du siteWeb de Tomb, parceque je ne peux pas les simplifierdavantage. Pour créer une tombe de100Moappelée « secret », faites :

cd vers le répertoire Tomb

sudo tomb dig -s 100secret.tomb

sudo tomb forgesecret.tomb.key

sudo tomb lock secret.tomb -ksecret.tomb.key

Pour l'ouvrir, faites :

sudo tomb open secret.tomb -ksecret.tomb.key

et après utilisation :

sudo tomb close

ou, si ça presse :

sudo tomb slam all

J'ai trouvé que si vous voulez quesecret.tomb soit dans un autre empla-cement, vous devez utiliser le chemincomplet. Pareil pour la clé. Par exem-ple :

tomb open/home/username/private/secret.tomb -k/home/username/private/secret.tomb.key

Il y a beaucoup plus sur le siteWebà propos de Tomb et je recommandeà chaque personne intéressée de lelire : www.dyne.org/software/tomb.

Le point suivant n'a pas grand choseà voir avec le chiffrement. Comme jel'ai dit en introduction, je suis un peuparesseux ; je ne me souviens pasbien des longues commandes et je suistoujours à la recherche de solutions defacilité. Aussi, j'ai trouvé un utilitairevraiment utile appelé pdmenu. Vouspouvez l'utiliser pour créer un menude commandes dans un terminal.Montez et descendez dans le menuavec les flèches, et la touche Entréelance la commande. Il est disponibledans les dépôts et :

sudo apt-get-install pdmenu

vous le met à disposition en une oudeux minutes. Il génère un fichierpdmenurcpardéfautappelé /etc/pdme-nu. Dans votre éditeur de textefavori, créez un fichier appelé .pdme-nurc, modifiez-le à votre goût et en-registrez-le dans votre répertoire home.Quand vous lancez pdmenu dans unterminal, il trouvera ce fichier en pre-

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SÉCURITÉ

mier pour l'utiliser. Je vais vous mon-trer (en haut) à quoi ressemble lefichier s'il contient les commandespour ouvrir et fermer le fichier tombci-dessus.

Les 4 premières lignes définissentl'aspect de la fenêtre.

exec - indique à pdmenu qu'il valancer une commande ;

les « : » servent de séparateurs entreles parties de l'instruction ;

open tomb est le nom qui seraaffiché ;

p dit à pdmenu d'attendre que l'uti-lisateur saisisse quelque chose ;

la commande est la dernière partie del'instruction.

exec:_Tetris forTerminals::/usr/games/ttexec:_Adventure:pause:/usr/games/adventure

La première des deux commandesci-avant affichera Tetris pour Termi-nal, sans flag, aussi /usr/games/tt seralancé dès qu'il sera sélectionné. Letrait de soulignement fait de la lettresuivante une raccourci clavier. Aussil'appui sur t vous conduira à cettesélection du menu. Adventure a unflag pause où il vous sera demandé desaisir une donnée avant de revenir aumenu. La commande man pdmenuvous donnera une foule de bonnesinformations et si vous voulez vrai-ment vous plonger dans le sujet, il y abeaucoupd'informations sur Internet.

Je trouve que pdmenu est trèssouple ; il peut lancer des menus im-briqués et il enlève le souci de retenirde longues syntaxes de commande.

Ce présent aperçu n'est pas uneliste exhaustive des méthodes de chif-frement, mais l'incertitude autour deTruecrypt m'a incité à refaire un pointsur ce qui est disponible. Je suis cer-tain quemonordinateur n'est pas invio-

lable, mais je suis également certainque les données dans mon ordinateurne sont accessibles qu'à quelques per-sonnes qui pourraient avoir des com-pétences spécialisées. Si mon ordina-teur était volé ou perdu, bien qu'onpuisse utiliser le matériel, je peux êtrerelativement sûr que les donnéesenregistrées dessus ne seront pasutilisées.

color:desktop:blue:bluecolor:title:blue:whitecolor:base:blue:whitemenu:main:Main Menu:Main menu

exec:open tomb:p:sudo tomb open /home/username/private/ secret.tomb -k /home/username/private/secret.tomb.keyexec:close open tomb:P:sudo tomb closenop

exit:E_xit

Iain est un professionnel IT à plein tempsà Oxford pour une entreprise inter-nationale de conseil. La plupart de sontravail est lié à Windows, mais il a réussià caser un serveur *buntu, et utilise*buntu (version « desktop ») depuis denombreuses années.

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FFEEMMMMEESS DD''UUBBUUNNTTUUÉcrit par l'équipe féminine d'Ubuntu

Elizabeth K. Joseph : Pouvez-vousnous parler un peude vous ?

Svetlana Belkin : Je suis membreactif d'Ubuntu depuis juillet 2013 etj'ai reçumon statut demembre le 6 fé-vrier 2014. Ce mois marquera mapremière année de travail dans la com-munautéUbuntu.

Je ne suis pas développeuse ; je nepeuxpas coder pourme sauver la vie !

Ma formation principale est en bio-logie, avec un accent particulier sur labiologie moléculaire et cellulaire ; j'uti-lise Ubuntu parce que lui et le mondeFOSS [Free and Open Source Soft-ware] sont en accord avec ce que jepense.

EKJ : Qu'est-ce qui vous a incitée àvous investir dans la communautéUbuntu ?

SB : Une idée pour un jeu en ligne,multi-joueurs, basé sur Mario Party,mais, à la place demini-jeux, les joueursutilisent des cartes qui sont d'atta-que, de défense ou de pièges pourobtenir de la monnaie. Celui qui a leplus de monnaie gagne, mais chacun

peut garder la monnaie gagnée pouracheter plus de cartes ou des élé-ments de son avatar.

C'était il y a environ un an et jevoulais trouver quelqu'un qui puissem'aider à le développer. Comme je suisune femme, j'ai rejoint Ubuntu Wo-men [Femmes d'Ubuntu] pour cher-cher cette aide. Mais j'ai su rapide-ment que c'était un mauvais choix etj'ai commencé à travailler à l'amélio-ration du Wiki d'Ubuntu Women pourle mettre à jour. Ce qui m'a amené àfaire d'autres choses au sein de lacommunautéUbuntu.

EKJ : Quels rôles jouez-vous dansla communauté Ubuntu et quels pro-jets avez-vous pour l'avenir ?

SB : Mon rôle principal dans lacommunauté Ubuntu est d'aider lesnouveaux arrivants à trouver leur placedans la communauté et de créer unréseau de relations avec les femmes(Ubuntu Women) et les scientifiques(Ubuntu Scientists) pour améliorer lemondedes Logiciels Libres.

J'aide aussi l'équipe de la docu-mentation Ubuntu à maintenir à jour le

wiki d'aidede la communautéUbuntu.

Mes plans pour le futur sont deformer de nouveaux leaders dans lacommunauté pour qu'ils sachent com-ment la diriger.

EKJ : Avez-vous rencontré des bar-rières à votre implication et que re-commandez-vous aux nouveaux arri-vants ?

SB : Les nouveaux arrivants doi-vent se souvenir qu'ils n'ont pas be-soin d'être développeurs pour s'impli-quer, c'est la barrière que j'ai rencon-trée.

Je recommanderais aux nouveauxarrivants de ne pas penser qu'ils de-vraient être développeurs et de sui-vre ces étapes : ils doivent commen-cer petit, rejoindre l'équipe/le projetet sa liste de diffusion, s'assurer delire toute la documentation de l'équi-pe/du projet choisi et se présenter àl'équipe en utilisant les listes de dif-fusion. Le meilleur itinéraire – s'ils neconnaissent pas leurs compétencesou quel équipe/projet rejoindre – estde prendre contact avec leur com-munauté locale et de demander sur

leur liste de diffusion ou leur canalIRC.

EKJ : Quels points d'améliorationdu projet Ubuntu pensez-vous néces-sairesdans sonaccueil desnouveaux ?

SB : Le principal manque est l'ab-sence d'équipes Ubuntu de recrute-ment/promotion/communication queles nouveaux venus pourraient con-tacter pour leur demander dans quelsprojets ou équipes s'intégrer en fonc-tion de leurs compétences. Les autressaveurs Linux ont ces équipes, maispasUbuntu.

EKJ : Aquoi vous intéressez-vous endehorsde l'OpenSourceetd'Ubuntu ?

SB : Je pratique des activités ar-tistiques de temps en temps et jejoue à mon jeu favori, l'unique jeuDonjons et Dragons multi-utilisateurs,ArmaggedonMUD.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

Le Humble Indie Bundle (littérale-ment l'humble paquet indépen-

dant) a été l'une des plus grandesbénédictions pour les jeux Linux ainsiqu'un catalyseur d'améliorations trèsimportantes au cours de la révolutionludique sous Linux des trois dernièresannées. Je suis fan de l'Humble IndieBundle depuis ses premiers humblesdébuts (jeu de mots voulu !). Le 27mai 2014, le jeu vidéo Symphony fitses débuts sous Linux et Mac OS Xdans le cadre de l'Humble Indie Bundle.Symphony avait été initialement publiépour Microsoft Windows en 2012 etest devenu, presque immédiatement,un grand succès indépendant ; il a eudes évaluations dithyrambiques, descritiques et aussi des fans. Les gensdu Humble Indie Bundle ne perdirentpas de temps pour se mettre au tra-vail et porter Symphony sous Linuxainsi que sousMacOSX.

Symphony est un jeu de tir sub-jectif produit par Empty Clip Studios.Dans Symphony, vous contrôlez unvaisseau qui doit tirer sur des naviresennemis, rappelant les jeux vidéo clas-siques comme Asteroids et Galaga. Leconcept principal qui distingue Sym-phony des autres jeux de tir subjectif

est que les vaisseaux ennemis, ainsique l'organisation de chaque niveau,se basent sur des modèles trouvésdans lamusique du jeu. En outre, vouspouvez ajouter toute votre biblio-thèque musicale dans le jeu vidéo ou,si vous préférez, vous pouvez n'ajou-ter qu'une sélection de morceaux devotre médiathèque. Comme le reven-dique le jeu, « votre musique est atta-quée » et c'est à vous de la protéger.Une chanson lente et classique vagénérer un niveau au rythme lent,tandis qu'un air optimiste de danserapide vous donnera un niveau vrai-

ment trépidant avec plus de naviresennemis que vous devrez abattre. Leconcept du jeu n'est pas tout à faitoriginal, car il y a déjà eu d'autres jeuxqui ont utilisé la musique de la mêmefaçon. Peu importe, Symphony est unjeu génial.

Pour jouer à Symphony, vous pou-vez aller sur symphonygame.com quiest le site officiel du jeu, ou vous pou-vez également l'obtenir auprès deDesura et de Steam. Symphony est depetite taille, il faut seulement ½ Go(500 Mo) de disque libre, ce qui rend

le téléchargement et l'installation ex-trêmement faciles. Vous pouvez con-trôler votre vaisseau avec votre souris,et prétendument avec une manette,mêmesimamanetten'a pas fonctionnéavec ce jeu.

Le jeu est amusant, mais, puisquec'est la musique qui conduit et sur-tout qu'il porte un nom comme Sym-phony, je me serais attendu à ce quela musique joue un rôle de premierplan dans ce jeu. Contrairement à ceque son nom indique, vous pouvezréellement couper le volume et obte-nir probablement les mêmes résultatsque vous obtiendriez si vous écoutiezla musique et que vous vous dépla-ciez en fonction de ce que vous enten-dez. Un jeu contrôlé par la musiquedevrait être plus facile à jouer si vousêtes attentif à la musique, ce que cejeu ne parvient pas à faire. Outre lerôle relativement mineur de la musi-que dans ce jeu, j'ai rencontré certainsproblèmes graphiques qui semblentliés au pilote propriétaire AMD dontSteam a besoin pour lancer les jeux. Àdesmoments aléatoires, la totalité del'écran, ou une partie de celui-ci, viraitau blanc bien que le jeu continuecomme si de rien n'était. J'ai fait des

SSyymmpphhoonnyy

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full circle magazine n° 87 54 sommaire ^

JEUX UBUNTUrecherches sur mon problème ettrouvé que c'était tout à fait habituelparmi les joueurs qui utilisent descartes graphiques AMD avec les pilotespropriétaires. J'espère que cette ques-tion sera abordée dans le futur et quejouer à Symphony deviendra plusagréable.

Configuration minimale requiseOS : Principales distributions Linux àpartir de 2012 .Processeur : Dual Core, 2 GHz ou plus

rapide.Mémoire : 2 GodeRAM.Carte graphique : OpenG.L 2.1 (avecune carte video Shader modèle 3 ousupérieur).Non recommandé avec un GPU gra-phique intégré.Disque dur : 500 Mo d'espace dispo-nible.

CONCLUSION

Voici, selon moi, les avantages etles inconvénients, ainsi que ma note,pour ce jeu, Symphony.

Pour :••Utiliser votre propre musique commela princesse qui doit être sauvée estun concept intéressant.••Très facile à jouer et pourtant il nedevient pas rapidement ennuyeux. Jepourrais continuer à y jouer encore et

encore.

Contre :••La musique, telle qu'elle est utilisée,ne jouemalheureusement pas un rôletrès important ; en fait, le jeu pourraittrès bien être joué avec le volumeéteint.••Pépins de graphisme sur les ordina-teurs équipés de cartes graphiquesAMD.••Mêmes'il prétend fonctionner avec lesmanettes, mes deuxmanettes n'étaientpas prises en charge.

Malheureusement, je ne peuxdonner à ce jeu que 2,5 étoiles sur 5.Les problèmes l'emportent sur lespoints positifs ; en particulier le pépinavec les cartes graphiques AMD estrédhibitoire (si vous avez ce genre decarte graphique).

Oscar, diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupare-mail :[email protected].

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full circle magazine n° 87 55 sommaire ^

MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

Ici, le systèmeest composéd'unécranAcer 1280 x 102475Hzet d'unmicro

PC de bureau Gateway/Acer SX-2800avec un processeur Intel Core 2 Quadà 2,33 GHz, 4 Go de RAM et un disqueWDC WD640. Le système d'exploita-tion est Linux Mint 17 (LTS) avec lebureau MATE 1.8.0. Un système assezordinaire aujourd'hui, mais c'est plusque ce dont j'ai besoin. Notez quemes applis les plus fréquentes appa-raissent à gauche de l'écran ; ellessont normalement cachées. J'ai trouvécette image sans droits d'auteurquelque part sur le Web. C'est tout àfait approprié pour un système Linux,n'est-ce pas ?

Les raccourcis vers Ancestral Questet G4FON lancent leurs programmesWindows respectifs sous Wine 1.6.2,récupéré du dépôt Mint. Notez aussique Mint a une appli pour Dropbox,que j'utilise pour échanger images etlivres avecmon iPad.

Dave Rowell

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full circle magazine n° 87 56 sommaire ^

MON BUREAU

C 'est mon Linux Mint 17 KMate :J'ai enjolivé Mate en utilisant le

gestionnaire de fenêtres Kwin du projetKDEet Conky.

J'ai installé kde-window-manageret systemsettings, ce dernier parceque j'ai besoin de régler finementl'apparence des applications pour un

mode cpu lent-haute résolution. Kwinest lancé par la commande kwin-replace ; je l'ai paramétré pour qu'ilse lance au démarrage : ça prend

quelques secondes de plus, mais decette façon c'est très facile à désac-tiver.

Voici les réglages de l'apparence :le thème d’icônes est Mate FaenzaDark, disponible dans le dépôt offi-ciel, le thème est Menta, compris dansle paquet des thèmes officiels Mate,lui aussi disponible dans le dépôtUbuntu et la décoration de fenêtreest glowglass, un thème de décora-tionKwin disponible sur leWeb.

L'élégant widget de calendrier estun widget personnalisé Frozen CherryDesktop que j'ai trouvé dans un despaquets que j'ai installés ; de plus,pour maintenir basse la charge duprocesseur, j'ai augmenté l'intervallede rafraîchissement de Conky de 1 à10 secondes.

Les spécifications de mon PC :Lenovo T43p, Pentium M 2,13 GHz,RAM 2 Go, disque dur 80 Go, Ati FireGL3200.

Gabriele Tettamanzi

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full circle magazine n° 87 57 sommaire ^

CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - [email protected] - Les Pounder&[email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipe Marke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'édition française :[email protected].

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

[email protected]

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

Les tests dematériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 88Dernier délai :dimanche 10 août 2014.Date de parution :vendredi 29 août 2014.

Obtenir le Full Circle en anglais :

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à :[email protected]

Issuu - Vous avez la possibilité de lire le Full Circle en ligne via Issuu : http://issuu.com/fullcirclemagazine. N'hésitez surtout pas à partageret à noter le FCM, pour aider à le faire connaître ainsi queUbuntu Linux.

Google Play - Vous pouvez maintenant lire le Full Circle sur Google Play/Livres. Recherchez « full circle magazine » ou cliquez sur ce lien :https://play.google.com/store/books/author?id=Ronnie+Tucker

Obtenir le Full Circle en français : http://www.fullcirclemag.fr/?pages/Numéros.