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spécial libreoffice volume trois 1 Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX ÉDITION SPÉCIALE SÉRIE LIBREOFFICE É É D D I I T T I I O O N N S S P P É É C C I I A A L L E E S S É É R R I I E E L L I I B B R R E E O O F F F F I I C C E E L L I I B B R R E E O O F F F F I I C C E E Volume Trois Parties 17 à 26 Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd.

Full Circle Numéro spécial LibreOffice Vol.3

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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spécial libreoffice volume trois 1

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

ÉDITION SPÉCIALE SÉRIE LIBREOFFICE

ÉÉDDIITTIIOONN SSPPÉÉCCIIAALLEE

SSÉÉRRIIEE LLIIBBRREEOOFFFFIICCEE

LLIIBBRREEOOFFFFIICCEEVVoolluummee TTrrooiiss PPaarrttiieess 1177 àà 2266

Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd.

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spécial libreoffice volume trois 2

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URLwww.fullcirclemagazine.org et www.fullcirclemag.fr pour la traduction française (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre

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Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

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Spécial Full Circle MagazineAu sujet du Full Circle

Le Full Circle est un magazine gratuit,libre et indépendant, consacré à toutesles versions d'Ubuntu, qui fait partiedes systèmesd'exploitation Linux. Chaquemois, nous publions des tutoriels, quenous espérons utiles, et des articles pro-posés par des lecteurs. Le Podcast, uncomplément du Full Circle, parle dumagazine même, mais aussi de tout cequi peut vous intéresser dans ce domaine.

Clause de non-responsabilité :

Cette édition spéciale vous estfournie sans aucune garantie ; lesauteurs et le magazine Full Circledéclinent toute responsabilité pourdes pertes ou dommages éventuelssi des lecteurs choisissent d'en appli-quer le contenu à leurs ordinateur etmatériel ou à ceux des autres.

LA SÉRIE DES ARTICLES SUR LIBREOFFICE CONTINUE…

Dans ce numéro spécial, le volume trois, nous continuons la compilation destutoriels LibreOffice écrits par Elmer Perry. Vous trouverez ici une simpleréimpression des parties 17 à 26 de la série « LibreOffice », parues initialementdans les numéros 64 à 73 du FCM, couvrant Base, Macro, Math et Formule etbien d'autres fonctionnalités avancées le long du chemin.

Veuillez garder à l'esprit la date de publication originale ; les versions actuellesdu matériel et des logiciels peuvent être différentes de celles illustrées. Ilconvient donc de vérifier la version de votre matériel et de vos logiciels avantd'essayer d'émuler les tutoriels dans ces numéros spéciaux. Il se peut que leslogiciels que vous avez installés soient plus récents ou qu'il y ait des versionsplus récentesdisponiblesdans lesdépôtsdevotredistribution.

Amusez-vous !

Nos coordonnées

Site Web :http://www.fullcirclemagazine.org/

Forums :http://ubuntuforums.org/forumdisplay.php?f=270

IRC : #fullcirclemagazine surchat.freenode.net

Équipe Full Circle

Rédacteur en chef : Ronnie Tucker(aka: RonnieTucker)[email protected] : Rob Kerfia(aka: admin / [email protected]

Tous nos remerciements à Cano-nical et aux nombreuses équipes detraduction à travers lemonde.

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spécial libreoffice volume trois 3

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PPaarrttiiee 1177 :: MMaaccrrooss

J 'ai récemment reçu une demandede tutoriel sur les macros Libre-

Office ; nous allons donc faire une courtepause dans notre travail dans Présen-tation pour expliquer brièvement lesmacros. Les macros vous permettentd'automatiser des actions répétitivestelles que taper un en-tête. Cela vousévite d'avoir à taper ou faire le mêmetravail, encore et encore. Dans ce tuto-riel, nous verrons comment enregistrerdes macros et comment les utiliser.LibreOffice a un langage de script enBasic qui dépasse la portée de ce tuto-riel. Peut-être que nous reviendrons auxmacros à une date ultérieure pour discu-ter du langagede script Basic.

REMARQUE : Vous pouvez trouver desinformations sur LibreOffice Basic dansl'aide ou télécharger la documentationsur :http://wiki.documentfoundation.org/images/d/dd/BasicGuide_OOo3.2.0.odt.

Activer l'enregistrementdemacros

Pardéfaut, l'enregistrementdemacrosest désactivé. Apparemment, les macrossont considérées comme une « fonctionexpérimentale (instable) ». Pour activer

l'enregistrement de macros, Outils > Op-tions. Sélectionnez l'option Avancé sousLibreOffice et cochez la case « Activerl'enregistreur de macro (limité) ». Celaactive l'option « Enregistrer une macro »sousOutils >Macros.

Enregistrer unemacro

Enmode d'enregistrement demacro,l'enregistreur de macros suit tout ceque vous faites et tout le texte quevous tapez et l'enregistre dans lamacro.Vous vous rappelez comment nous avonseu à activer l'enregistreur de macrospour obtenir l'option Enregistrer unemacro ? Eh bien, c'est parce que parfois,l'enregistreur de macros se plante. Je ne

l'ai pas vécu moi-même, mais je pensaisque je devais le souligner.

Comme démonstration d'enregistre-ment d'une macro, nous allons créerune macro appelée « Signature ». Cha-que fois que vous écrivez une lettre,vous devez mettre une formule depolitesse, alors pourquoi ne pas en faireunemacro ?

Commencez avec un nouveau docu-ment texte. Outils > Macros > Enregistrerune macro pour démarrer l'enregistreurde macro. La barre d'outils enregistreurde macro va apparaître. Il n'y a qu'unseul choix sur cette barre d'outils : termi-ner l'enregistrement. Appuyez sur la tou-che Tabulation de votre clavier trois ou

quatre fois (ce qui devrait placer le cur-seur près du centre de la page). TapezAmicalement, Baisers, ou votre formulefavorite. Appuyez sur Entrée deux foispour laisser place à une signature. Ap-puyez sur Tabulation autant de fois quevous l'avez fait avant. Mettez le texteen gras en cliquant sur le bouton Grasde la barre d'outils de mise en forme,puis tapez votre nom. Enfin, nous allonsajouter un titre sous le nom. Appuyezsur Entrée, Tabulation le même nombrede fois qu'avant, cliquez sur le boutonGras pour désactiver le gras, puis cliquezsur le bouton Italique pour passer enitalique. Entrez votre titre. Appuyez surEntrée. Cliquez sur Terminer l'enregis-trement.

La boite de dialogue Macros Libre-Office Basic va apparaître. Choisissez lerépertoire où vous souhaitez enregistrervotre macro, habituellement Mes ma-cros. Entrez un nomdans le champNomde la macro, puis cliquez sur le boutonEnregistrer.

Testdevotremacro

Vous devez tester votre macro pourvous assurer que tout est enregistrécorrectement, Outils > Macros > Exé-

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TUTORIEL - LIBREOFFICE - P.17

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

cuter la macro. La boîte de dialoguemacro va apparaître. Choisissez le réper-toire où vous avez enregistré votremacro, sélectionnez-la, puis cliquez surle bouton Exécuter. La macro s'exécuteen répétant tout le texte que vous aveztapé et le formatageque vous avez fait.

Si quelque chose ne vous convientpas, vous pouvez supprimer la macro eten créer une autre. Pour supprimer unemacro, Outils > Macros > Gérer lesmacros > LibreOffice Basic. Trouvezvotre macro dans le répertoire, sélec-tionnez-la et cliquez sur le boutonSupprimer.

Créerun raccourci vers

votremacroSi vous utilisez souvent une macro,

vous ne souhaitez sûrement pas allerdansOutils >Macros > Exécuter lamacro,à chaque fois que vous en avez besoin.LibreOffice vous permet d'ajouter vosmacros à des menus, barres d'outils,raccourcis clavier et événements d'ap-plication. Vous pouvez ajouter vosmacrosdansOutils > Personnaliser.

À titre d'exemple, nous allons ajou-ter un menu nommé Macros dansWriter et ajouter notre macro Signatureà celui-ci. Outils > Personnaliser. Sélec-tionnez l'onglet Menus. Cliquez sur lebouton Nouveau. Nommez le nouveaumenu Macros. Utilisez les flèches pour

le déplacer du bas vers la position avantAide. Cliquez sur OK. Votre nouveaumenu est vide pour le moment. Cliquezsur le bouton Ajouter. Sous catégorie,cherchez les Macros LibreOffice et navi-guez dans l'arborescence pour trouvervotremacro. Sélectionnez lamacro Signa-ture et cliquez sur le bouton Ajouter. Lamacro est ajoutée au menu. Cliquez surle bouton Fermer. Cliquez sur OK dansla boîte de dialogue Personnaliser. Vousaurez maintenant un élément de menunommé Macros et, sous lui, la macroSignature. Maintenant, vous pouvez lachoisir dans le menu lorsque vous enaurez besoin, ce qui est plus rapide qued'avoir à naviguer jusqu'à Exécuter lamacro.

C'était une très brève introductionaux macros. Avant de décider d'utiliserune macro, assurez-vous qu'il n'y a pasune meilleure façon d'accomplir ce quevous essayez de faire, mais, pour desactions répétées souvent, les macrospourrait bien être la solution que vous

cherchez. Il y a un langage de scriptLibreOffice Basic et peut-être nous endiscuterons à l'avenir. Vous pouvezégalement télécharger des macros surle Web que vous pouvez importer etutiliser dans LibreOffice.

La prochaine fois, nous reviendronsà Présentation et au travail sur desdiapositives.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PPaarrttiiee 1188

L ors de la création d'une pré-sentation, il est important de

présenter les informations de façonagréable et instructive. Utiliser lestransitions entre diapositives apporteun mouvement visuel d'un sujet àl'autre, et mettre en place des anima-tions contribue à informer l'auditoireou à mettre l'accent sur le sujetactuel. Une trop grande utilisation destransitions et des animations peutdonner à votre présentation un aspectmoins professionnel. Mais l'utilisationappropriée de ces fonctionnalités don-nera à votre présentation une appa-rence soignéeetprofessionnelle.

TransitionsentrelesdiaposLes transitions sont les changements

visuels réalisés lors du passage d'unediapositive à l'autre. Les transitionsfournissent une indication visuelle àl'auditoire que vous changez de sujet.En général, vous utiliserez la mêmetransition entre toutes les diaposi-tives, mais, dans certains cas, voussouhaiterez utiliser une transition dif-férente pour indiquer un changementde sujet à l'assistance.

La diapositive que vous souhaitezmodifier étant affichée dans la fenê-

tre principale, choisissez Transitiondans le volet des Tâches. Le menu dé-roulant vous présente un ensemblede transitions différentes entre les dia-positives. Si vous avez coché l'aperçuautomatique au bas du volet Transi-tion, vous verrez un aperçu de la tran-sition lorsque vous la choisirez ou mo-difierez ses paramètres.

Vous pouvezmodifier plus profon-dément la transition dans la sectionModifier la transition du volet. « Vi-tesse » changera la vitesse à laquellela diapositive est affichée. « Son » vouspermettra de jouer un son lors de latransition. Vous pouvez choisir un sonparmi ceux fournis par défaut ou choi-sir le vôtre. Une fois que vous aurezchoisi un son, vous pouvez choisir « Enboucle jusqu'au son suivant ». Vous enaurez rarement besoin, mais il est là lecas échéant.

Dans la section « Passer à la diaposuivante », vous définissez comment etquand vous souhaitez que le diapo-rama avance. « Au clic » signifie que ladiapositive sera affichée jusqu'à ceque vous cliquiez avec la souris ouappuyiez sur la barre d'espace. « Auto-matiquement après » vous permet defaire avancer automatiquement le dia-

porama après un nombre défini desecondes. Lorsqu'il est coché, vouspouvez régler le nombre de secondesdans le variateur.

En bas de la fenêtre, vous aveztrois boutons. « Appliquer à toutes lesdiapos » fait ce qu'il dit, il joue latransition entre toutes les diaposi-tives de la présentation. « Lire » faiten sorte que la transition se dérouledans la vue principale. « Diaporama »démarre la présentation à partir de ladiapositive en cours.

AnimationsLes « Animations » sont semblables

à des transitions, mais au lieu d'agirsur la diapo, elles agissent sur lesobjets individuels dans la diapo. Lesanimations aident à souligner un point,créer la fluidité et un intérêt visuellorsque vous présenterez les objetssur une diapo. Elles gardent l'audi-toire attentif au sujet actuel et agis-sent comme un repère visuel pour leprésentateur.

Pour créer des animations, choi-sissez d'abord la diapositive pour la-quelle vous souhaitez créer des ani-mations. Choisissez le ou les objetsque vous souhaitez animer, puis ouvrez

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TUTORIEL - LIBREOFFICE P.18le volet « Animation personnalisée »dans le volet des Tâches. Cliquez sur« Ajouter » et la boîte de dialogue desanimations s'ouvrira. Ici, vous pouvezchoisir l'animation que vous voulez pourle ou les objets choisis.

Présentation propose quatre typesd'animations différentes :Entrée : Ces animations sont jouéespendant l'apparition de l'objet sur lapage.Accentuation : Ces animations sontutilisées pour souligner un point parun changement de couleur, un cligno-tement, etc.Quitter : Ces animations paraissentlorsque l'objet quitte la page.Trajectoires : Ces animations forcentl'objet à suivre un chemin défini.

Il y a un cinquième onglet dans laboîte de dialogue des animations liéesà des objets multimédias. Il vous per-met de démarrer, arrêter et mettreen pause des objetsmultimédias.

Une fois que vous aurez sélec-tionnévotreanimation, cliquez surOK.

La section « Effet » du volet ani-mation vous donne la possibilité d'af-finervotreanimation. «Début»contrôlel'événement qui va déclencher l'ani-mation. « Au clic » va déclencher l'ani-mation lorsque le bouton de la sourisest cliqué ou que vous appuyez sur la

barre d'espace. « Avec le précédent »déclenche l'animation lorsque l'effetprécédent est joué. « Après le précé-dent » joue l'animation après l'effetprécédent. Le second contrôle est di-rectement liée au type d'animationque vous choisissez. S'il s'agit d'une

animation Trajectoire, il vous demandeune direction. Si l'animation changede couleur, il vous demande une cou-leur. Enfin, la « Vitesse » contrôle lavitesse à laquelle l'animation se joue.

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Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chanced'avoir quelques superinvités, qui viennent nous parlerdirectement des derniers développe-ments passionnants sur lesquels ilstravaillent, de telle façon que nouspouvons tous comprendre !Nous par-lons aussi de la communauté Ubuntuet de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

Exemple d'animation

La vraie puissance des animationsse voit quand vous les combinez pourcréer des effets intéressants pour vosobjets. Dans notre exemple, l'effetque nous allons créer va afficher deséléments dans une liste un par un.Lorsque l'élément suivant s'affiche, leprécédent va se griser. Enfin, tous leséléments de la liste disparaîtront avantla transition dediapo.

Créez une nouvelle diapositive et,dans la zone de texte, ajoutez quatreéléments de liste. Sélectionnez-les, puiscliquez sur Ajouter dans le volet « Ani-

mation personnalisée ». Dans l'ongletEntrée, sélectionnez « Arrivée » et cli-quez sur OK. Sélectionnez chacunedes animations dans le volet des ani-mations et positionnez le démarrage« Au clic », la direction « À partir dubas », et la vitesse à une vitesse quisemble bonne sur votremachine.

Pour l'effet de changement de cou-leur, choisissez les trois premiers élé-ments de la zone de texte de la dia-positive, puis cliquez sur le boutonAjouter. Sur l'onglet « Accentuation »,choisissez « Modifier la couleur de lapolice », puis cliquez sur OK. Pourchacune de ces trois nouvelles ani-mations, positionnez le début avecles précédents, la couleur à gris, et lavitesse à une vitesse qui semble bonnesur votre machine. Remontez l'anima-tion de changement de couleur pourle premier élément à l'aide des flèches« Modifier l'ordre ». Déplacez-la versle haut sous l'animation d'entrée pourle deuxième point. Remontez ladeuxième animation de changementde couleur sous la troisième animationd'entrée et laissez le troisième chan-gement de couleur sous la quatrième,l'animation d'entrée.

Enfin, nous allons créer un fondupour tous les éléments. Sélectionnezles quatre éléments de la liste dans lazone de texte de la diapositive. Cli-

quez sur Ajouter dans le volet Ani-mation. Dans l'onglet Quitter, choisis-sez « Dissoudre » et cliquez sur OK.Réglez la première sortie à démarrer« Au clic » et les trois autres à « Aprèsla précédente ». Sélectionnez une vi-tesse de dissolution qui fonctionnepour votremachine.

Testez vos animations en cliquantsur « Diaporama » dans le volet ani-mation. Si vous avez tout configurécorrectement, chaque élément doitapparaître en volant depuis le bas etse griser lorsque vous cliquez avec lasouris. À la fin, les quatre élémentsdevraient se dissoudre.

Les transitions et les animationssont essentielles pour créer une pré-sentation d'allure professionnelle. Sivous faites attention et ne vous lais-sez pas emporter, vous pouvez créerune présentation soignée et inou-bliable. Rappelez-vous que l'idée d'uneprésentation est de présenter vosidées à votre public et non pas de lesimpressionner avec des transitions etdesanimationsexagéréesetfantaisistes.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..1199 :: BBaassee

B eaucoup de gens collectionnentdes choses comme les cartes de

sport, les livres, les bandes dessinéesou les papillons. Parfois, il est utiled'inventorier ces collections et vouscréez donc un catalogue. Vous décidezquelles caractéristiques s'appliquentaux éléments que vous souhaitez sui-vre, vous constatez que certains élé-ments ont certaines de ces caracté-ristiques en commun et vous créez unsystème pour identifier chaque élé-ment de manière unique. Enfin, vouscommencez à construire votre cata-logue. On peut considérer qu'une basede données est comme un catalogued'articles similaires. Vous avez quelquechose à suivre ; quelle meilleure façonde le suivre qu'avec votre ordinateur ?

Base est le module de base dedonnées pour LibreOffice. Base n'estpas un moteur de base de données,mais une interface de présentationpour interagir avec les bases de don-nées. Par défaut, Base utilise le mo-teur de base de données HSQL, quiest unmoteur Open Source, mais vouspouvez vous connecter à d'autres mo-teurs comme MySQL ou Oracle. Vouspouvez même utiliser un tableur com-me socle de base de données, comme

nous l'avons fait dans lapartie7decettesérie(voir lenuméro52duFullCircle).

Lors de la création d'une base dedonnées, vous obtiendrez de meil-leurs résultats en vous asseyant et enprenant le temps de concevoir votrebase de données et son compor-tement. Vous cartographiez les carac-téristiques que vous souhaitez suivre,déterminez les relations en communet créez un moyen unique d'identifierchacun des éléments de la collection.Prendre le temps de la concevoir vouspermettra d'économiser du temps etdes efforts plus tard, lorsque vouscommencerez à créer des rapports et

des recherches pour votre base dedonnées.

Ce que fait une base dedonnées

Avant d'entrer dans la conceptionconcrète d'une base de données, nousallons parler de ses parties consti-tuantes. Le plus petit élément d'unebase de données est le champ. Pensezà un champ comme une caracté-ristique unique de l'objet que nousdéfinissons dans la base de données.Un ensemble de champs est un enre-gistrement. Un enregistrement définit

toutes les caractéristiques d'un objetunique dans notre collection. Nouscréons des tables pour stocker lesenregistrements. Les tables définissentles champspour chaqueenregistrementet contiennent la donnée pour cha-que champdans les enregistrements.

Pensez à une table de base dedonnées comme une feuille de calculde Calc. En haut, vous avez des co-lonnes. Les colonnes sont les champs.Sur le côté, vous avez les lignes. Leslignes sont les enregistrements. Lafeuille de calcul entière, contenanttoutes les données, est la table.

Concevoir notre basede données exemple

Dans cette série d'articles sur Base,nous allons utiliser une base dedonnées que j'ai créée pour le suivi dema bibliothèque. J'ai voulu cette basede données assez simple, mais conte-nant beaucoup d'éléments pour mon-trer la nature et les aspects des basesde données relationnelles, principale-ment la partie relationnelle. Dans cetarticle, nous allons suivre les étapesdemon travail pour la planification de

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spécial libreoffice volume trois 9

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 19la création de la base dedonnées. Noussuivrons les étapes que j'ai men-tionnées.

Quelles caractéristiques inclure ?

Lorsque j'ai commencé à concevoirma base de données Livres, je savaisque je ne voulais pas une grosse chosecompliquée avec des informations queje n'utiliserais jamais. Je savais quej'avais besoin des trucs de base commetitre et auteur. Cependant, j'ai décidéd'y inclure aussi l'année de publica-tion. Avec toutes les différentes fa-çons de « lire » les livres aujourd'hui,j'ai décidé que j'avais également be-soin de suivre les différents types demédias. Ainsi, en fin de compte, j'aidécidéde retenir ces caractéristiques :

• Titre.• Auteur.• Annéedepublication.• Type de support.• Relations.Ce sont les relations qui mettent

du « relationnel » dans les bases dedonnées relationnelles. La premièrefois que nous examinons notre listede caractéristiques, nous pourrionspenser que nous avons besoin toutsimplement d'une table avec quatrechamps. Cependant, nous aurions desennuis quand nous avons un livre quia plus d'un auteur, ou que nouspossédons un livre dans plus d'unformat. Nous pourrions nous conten-ter d'auteurs multiples dans un seulchamp, mais ceci rendrait la recher-che de livres d'un même auteur diffi-cile. Nous pourrions créer des champsmultiples pour plusieurs auteurs, maiscombien voulez-vous en créer ? S'ils'agit d'une anthologie, le livre pourraitavoir de nombreux auteurs. La mêmechose est vraie pour les types demédias.

La réponse est la relation. Les rela-tions nous aident à relier les donnéesdans des tables différentes les unesdes autres. Il y a trois relations diffé-

rentes définies pour les bases de don-nées relationnelles. Un à un : pour cha-que caractéristique individuelle, vousavez une seule caractéristique corres-pondante. À titre d'exemple, pour cha-que personne, vous pouvez avoir unseul conjoint. Un à plusieurs : pourchaque caractéristique individuelle, vousavez de nombreuses caractéristiquescorrespondantes. Dans notre cas, pourchaque livre, vous pouvez avoir plu-sieurs auteurs. Plusieurs à plusieurs :pour de nombreuses caractéristiques,vous avez de nombreuses caractéris-tiques correspondantes. À titre d'exem-ple, dans une école, vous avez beau-coup d'étudiants qui ont beaucoup deprofesseurs différents.

Pour notre base de données, nousavons deux relations Un à plusieurs.Pour chaque livre individuel, nous pou-vons avoir plusieurs auteurs et, pourchaque livre individuel, nous pouvonsavoir plusieurs types de supports. Nousallons prendre en considération ces

relations quand nous commenceronsà dessiner notre base dedonnées.

Cartographie de la basede données

C'est une bonne idée de poservotre base de données sur papier, ouen utilisant un logiciel de diagrammes,avant de commencer à travailler dansBase. J'ai utilisé le programme OpenSource Dia, car il a un module UnifiedModeling Langage (UML) conçu juste-ment pour la programmation de dia-grammes. Dia est disponible dans lesdépôts Ubuntu. Vous n'avez pas be-soin de savoir beaucoup de chosessur UML pour dessiner une base dedonnées. Dans cette section, je vaisvousguider tout au longduprocessus.

La table principale de notre basede données est la table Livres. Noussavons que nous devons avoir leschamps Titre et Date de publication,

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Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparlerdirectementdesderniersdéve-loppements passionnants sur lesquelsils travaillent, de telle façon quenous pouvons tous comprendre !Nous parlons aussi de la commu-nautéUbuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembresde la communautéUbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vert par le Code de ConduiteUbuntu et est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

mais nous avons aussi besoin d'unchamp unique pour identifier chaqueenregistrement. Puisque deux livrespourraient avoir le même titre, nousallons créer un champ auto-générénomméLivreID.

Pour la table des auteurs, nousavons besoin d'un champ pour le nomde l'auteur (Nom) et un champ uniquegénéréautomatiquement(Au-teurID). Deux champs pour latable médias, aussi : Me-diaID et Type.

Maintenantquenousavonsnos trois tables, nous avonsbesoin de les relier ensem-ble. La liaison est effectuéepar ce qui est connu sous lenom de clés étrangères.Une clé étrangère est un champutilisé pour créer une relation avec unenregistrement dans une autre table.Étant donné que nos deux relationssont Un à plusieurs, nous ne pouvonspas simplement coller un champ dansla table Livres pour référencer les au-teurs et les types de médias. Nousallons utiliser des tables intermé-diaires pour relier les auteurs et lestypes de médias ensemble. Ces tablesintermédiaires contiendront les clésétrangères pour que les ID puissentcréer le lien.

Nous aurons besoin de deux tables

intermédiaires. Nous allons les nom-mer LivresAuteurs et LivresMedias.LivresAuteurs aura deux champs nom-més LivreID et AuteurID, qui relienten retour les champs ID dans lestables Livres et Auteurs. Nous faisonsla même chose avec la table Li-vresMedias. Deux champs nommé Li-vreID et MediaID, pointant vers les IDdans Livres etMedias.

J'ai créé un diagrammeUMLmontrant les relationsentre nos cinq tables. Cha-que case contient une ta-ble. Le nom de la tableapparaît dans la partie su-périeure de la case. En des-sous, nous énumérons tousles champs de la table et

leurs types. Nous discuterons destypes dans la prochaine partie de cetutoriel. Les lignes entre les casessignalent les relations d'une table àl'autre. La no-tation 1..1 montre quele champ a une relation Un pour unavec le champ de l'autre table. Lanotation 1..n montre que le champ aune relation Un à plusieurs avec lechamp de l'autre table. Par exemple,LivreID dans la table Livres est relié àLivreID dans la table LivresAuteurs.Dans la table Livres, la notation est 1..npour LivreID, ce qui signifie qu'un livrepeut faire référence à plus d'un en-registrement de la table LivreAu-

teurs. Pour LivresAuteurs, LivreID a unenotation de 1..1, ce qui signifie quecela fait référence à un enregistre-ment spécifique dans Livres.

Grâce à notre travail de concep-tion, nous pouvons facilement créernotre base de données sans avoir àfaire beaucoup de changements. Nousconnaissons les tables dont nousavons besoin et comment elles serelient les unes aux autres. Même sivous avez l'impression que cela re-présente beaucoup de travail, le fairenous permet, en fin de compte, d'éco-nomiser beaucoup de temps, parceque nous avons effectivement penséà la façon dont nous construironsnotre base de données et commentelle va fonctionner.

La prochaine fois, nous construi-rons nos tables et créerons desrelations dans Base de LibreOffice.En raison de notre conception, leprocessus sera rapide et facile.

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spécial libreoffice volume trois 11

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PPaarrttiiee 2200 :: BBaassee

L es bases de données sont utiliséespour stocker des informations sur

des objets ou des données. Dans letutoriel précédent, nous avons défini laconfiguration de notre base de donnéesde livres. Nous avons conçu nos tablespour les données et défini les relationsentre ces tables. Maintenant, nous allonsréaliser ce que nous avons prévu etcréer réellement le fichier de base dedonnées, en ajoutant les tables et encréant les relations.

Création du fichier debase de données

Comme je l'ai mentionné précédem-ment, Base n'est pas un fichier de basede données, mais une interface pouraccéder à, et manipuler, un fichier debase de données. Bien qu'il soit possible

de se connecter à de nombreux typesde bases de données différents, nousallons utiliser la base de données enHSQL par défaut pour notre base dedonnées de livres.

Pour lancer l'assistant de base dedonnées, sélectionnez Base de donnéesà partir de l'écran d'accueil LibreOffice ouFichier > Nouveau > Base de données. Lepremier écran de l'assistant de base dedonnées nous permet de choisir si nous

voulons ouvrir une base de données exis-tante ou en créer une nouvelle. Sélec-tionnez Créer une nouvelle base dedonnées, puis cliquez sur Suivant.

Le deuxième écran de l'assistant nousdemande si nous voulons enregistrer labase de données et ce que nous vou-lons faire une fois que la base de don-nées aura été créée. L'enregistrementd'une base de données dans LibreOffice

la rend disponible dans tous nos docu-ments. Nous n'avons pas besoin de celapour notre base de données, vous sé-lectionnez donc Non - ne pas enregis-trer la base de données. Cochez Ouvrirla base de données pour l'édition, puiscliquez sur Terminer. LibreOffice va ou-vrir une boîte de dialogue pour définirun emplacement et un nom pour labase de données. J'ai simplement nom-mé le fichier : livres.

Une fois que vous avez un nomet unemplacement pour le fichier de base dedonnées, l'écran principal de Base s'ou-vre. Sur le côté gauche, vous avez lesdifférents éléments qui peuvent cons-tituer un fichier de base de données. Enhaut à droite, vous avez l'accès auxdifférentes actions disponibles pour cha-que partie et, en bas à droite, il y a lesobjets déjà créés.

Page 12: Full Circle Numéro spécial LibreOffice Vol.3

spécial libreoffice volume trois 12

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 20

Types de champsAvant de créer notre premier tableau,

nous devons discuter de quelques-unsdes types les plus courants de champsde base de données. Lorsque vous sélec-tionnez un type pour un champ, on vousprésente de nombreuses options pource type. Beaucoup de types sont iden-tiques et sont là pour des raisons decompatibilité. Les types les plus courantssont les suivants :

Integer (Entier) :unnombreentier, parexemple 123.VarChar : une chaîne de caractères delongueur variable. Vous allez définirla longueurmaximale de la VarChar.Date : une valeur de date, bien sûr,par exemple 15/10/2012 (le formatexact spécifique à votre pays).Temps : une valeur de temps, telleque09:15:25Decimal : un nombre réel comprenantla partie entière et la partie fraction-naire, par exemple 123,25 (le séparateurde partie est spécifique à votre pays).

Pour nos besoins, nous allons uti-liser Integer et VarChar.

Création des tablesBase a trois façons de créer des ta-

bles : grâce à un assistant de table, parla vue de conception et par des ins-tructions SQL. L'assistant de table n'est

valable que pour créer des types spé-cifiques de tables en choisissant parmiune liste de noms de champs prédéfinis.La méthode SQL vous oblige à connaîtreet à comprendre le langage SQL et dé-passe le cadre de cet article. La vue deconception est généralement le meilleurchoix et vous présente une liste quevousremplirez pour créer votre table. Nousallons utiliser la vue de conception pourcréer nos tables pour ce projet.

Nous allons commencer avec la tableLivres. Cliquez sur Tables dans le voletBase de données à gauche. Dans le voletTâches, cliquez sur Créer une table enmode Ebauche… pour ouvrir la boîte dedialogue Table Design. Dans la partie duhaut vous avez des étiquettes pour cha-cun des éléments du champ : Nom dechamp, Type de champ et Description.La description est facultative, mais elleest utile pour prendre des notes sur lafaçon dont un champ est utilisé. En bas,

nous voyons les Propriétés du champ.Cette section évoluera en fonction dutypede champquenous choisirons.

Dans le premier champ, entrez lenom LivreID. Dans la boîte déroulantedu Type de champ, cliquez sur Integer.À vous de choisir d'ajouter – ou non –une description. Sous les propriétés duchamp, changer AutoValeur en Oui. Celaplacera une icône de clé dans la case àcôté de l'enregistrement du champmon-trant qu'il est l'index primaire (ou clé).Dans la deuxième ligne, tapez Titre pourle nom. Donnez lui un type Texte[VARCHAR]. Là encore, entrez unedescrip-tion si vous voulez. Dans les propriétésdu champ, laissez la longueur à 100, lavaleur par défaut pour Texte [VAR-CHAR]. Le troisième champ est Publiéavec un type mis à Texte [VARCHAR].Changez la longueur dans les propriétésdu champ à 12. J'ai choisi Texte [VAR-CHAR] plutôt que la date parce que nous

voulons juste l'année et, si la date depublication d'un livre n'est pas connue,je peux entrer simplement Inconnue.Cliquez sur l'icône de sauvegarde etBase vous invite à entrer un nom detable. Tapez Livres.

Nos tables pour les auteurs et lesmédias sont créées à peu près de lamême manière. Pour Auteurs, créezdeux champs : AuteurID, Integer (Auto-Valeur Oui); et Nom, Texte [VARCHAR](longueur 50). Pour Medias, MediaID,Integer (AutoValeurOui) et Pour Type,Texte [VARCHAR] (longueur25).

Nos deux tables de clés étrangèresnécessitent un traitement un peu diffé-rent. Dans LivresAuteurs, créez deuxchamps entiers nommés LivreID et Au-teurID. Cliquez sur la case à côté del'icône du premier enregistrement. Enmaintenant la touche Maj enfoncée,cliquez dans la case icône du second.Ainsi, vous devrez avoir sélectionné lesdeux enregistrements. Cliquez droit surla case icône, puis choisissez Cléprimaire dans le menu contextuel. Celacrée une clé combinée. Les deux valeursensemble créent la clé primaire, quiidentifie de façon unique chaque enregis-trement de la table. Pour la table Li-vresMedia, créez deux champs entiersnommés LivreID etMediaID. Sélectionnezles deux champs, faites un clic droit, etsélectionnezClé primaire.

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spécial libreoffice volume trois 13

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 20

Créer des relationsUne fois que nous avons défini

toutes nos tables, nous pouvons créerles relations qui lient tout ensemble.Nous allons créer des relations entrenos trois principaux tableaux et nostables de clés étrangères. La directiondans laquelle vous faitesglisser les champsest importante, donc attention à la fa-çondont vous le faites.

Pour lancer la boîte de dialogue dedéfinition de relation (Relation Design),allez dans Outils > Relations. Une listede tables apparaît. Choisissez une tableet cliquez sur Ajouter pour ajouter latable dans Relation Design. Ajoutez lestables dans l'ordre suivant pour que cesoit facile : Auteurs, LivresAuteurs, Livres,LivresMedia,Media. Une fois que toutes lestablessontajoutées, cliquezsurFermer.

Faites glisser le champ LivreID deLivres vers LivreID de LivresAuteurs. Uneboîte de dialogue Relations s'affiche.Sous les Options de mise à jour, cliquezsur Mise à jour cascade et OK. Cela for-cera la mise à jour du champ lors des

mises à jour de la table Livres. Faitesglisser le AuteurID de Auteurs vers Au-teurID de LivresAuteurs. SélectionnezMise à jour cascade dans la boîte de dia-logue Relations. Ensuite, faites glisser leLivreID de Livres vers LivreID de Li-vresMedias. Sélectionnez Mise à jourcascade. Enfin, faites glisser MediaID deMedias vers MediaID de LivresMedias.Sélectionnez Mise à jour cascade. Laconception de vos relations devraitressembler à cellemontrée ci-dessous.

Avecnos tables et les relations créées,nous sommes prêts à commencer notretravail sur la création de formulaires desaisie de données. Dans notre prochaintutoriel, nous allons créer les formu-laires de saisie de données. L'ensemblese réunira pour créer un systèmede saisiededonnées utilisable.

Le Podcast Ubuntu couvre toutes lesdernières nouvelles et les problèmesauxquels sont confrontés les utilisa-teurs de Linux Ubuntu et les fans dulogiciel libre en général. La séances'adresse aussi bien au nouvel utilisa-teur qu'au plus ancien codeur. Nosdiscussions portent sur le dévelop-pement d'Ubuntu, mais ne sont pastrop techniques. Nous avons la chanced'avoir quelques supers invités, quiviennent nous parler directement desderniers développements passion-nants sur lesquels ils travaillent, detelle façon que nous pouvons touscomprendre ! Nous parlons aussi dela communauté Ubuntu et de sonactualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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spécial libreoffice volume trois 14

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 2211 :: FFoorrmmuullaaiirreess ddee ssaaiissiiee ddee BBaassee

J usqu'à présent, dans notre sériesur Base de LibreOffice, nous avons

conçu la mise en pages de notre basede données, créé les tables et les rela-tions entre celles-ci. Maintenant, nousdevons penser à la façon dont nousallons saisir les données dans les tableset les relier ensemble. Vous pouvezmodifier les tables manuellement dansla section des tableaux du programme,mais la meilleure façon est à traversdes formulaires de saisie. Nous allonscréer trois formulaires : Auteurs, Médiaset Livres. Puisqu'ils sont les plus fa-ciles, nous traiterons d'abord les for-mulaires pour les auteurs et lesmédias.Le formulaire pour les livres réunira letout dans un seul etmêmeendroit.

Créer les formulairesAuteurs et Médias

Cliquez sur Formulaires dans le voletBase de données sur la gauche. Vouspouvez créer des formulaires de deuxmanières : par le biais de l'assistant oupar le mode Création. Nous allons uti-liser l'assistant pour les auteurs et lesmédias. Cliquez sur Créer à partir del'assistant… dans le volet des tâches.Cela démarre l'assistant.

À la première étape de l'assistant,sélectionnez la table Auteurs dans laliste déroulante, puis déplacez Nomvers les Champs à utiliser. Ceci se faiten sélectionnant le champ et en utili-sant les touches fléchées. Cliquez surSuivant.

La deuxième étape concerne lessous-formulaires dont nous n'avons pasbesoin dans le formulaire Auteurs. Cli-quez sur Suivant. Vous remarquerezque les étapes trois et quatre sontignorées. Ces étapes concernent lessous-formulaires. Nous ne les utilise-rons pas dans la mise en œuvre denotre base dedonnées.

La cinquième étape nous demandeune mise en page de nos champs.Comme nous n'avons qu'un seul champ,nous allons choisir la disposition entable. Sélectionnez la forme de tableet cliquez sur Suivant.

La sixième étape concerne l'utili-sation du formulaire. Nous voulonsque le formulaire affiche toutes lesdonnées, donc sélectionnez toutes lesdonnées et cliquez sur Suivant. L'étapesept concerne les styles du formu-laire. Vous pouvez sélectionner diffé-

rentes configurations d'arrière-planpourvotre formulaire. Vous pouvez égale-ment choisir si vos boutons sont affi-chés sans bordure, avec des borduresen 3D, ou à plat. Cliquez sur Suivant.

A la huitième étape, nous donnonsun nom au formulaire, Auteurs, et choi-sissons si nous voulons le modifierencore ou bien l'utiliser. Après avoirnommé le formulaire, cliquez sur Ter-miner. Le nouveau formulaire appa-raîtra sur votre écran. Fermez-le etenregistrez votre travail.

Le formulaire Médias est créé de lamême manière, en utilisant unique-ment la table Médias au lieu de latableAuteurs.

Création du formulaireLivres

Malgré l'utilisation de l'assistant pourcommencer notre formulaire Livres,nous aurons besoin de le modifier parla suite pour ajouter des connexionsaux auteurs et aux médias. Passez ànouveau par l'assistant avec la tableLivres, en ajoutant les champs Titre etPublié. Sautez encore les sous-formu-

laires. Nous ajouterons nos sous-for-mulaires manuellement. Pour la miseen page, utilisez soit Columnar – Labelson Top [En colonnes – Étiquettes au-dessus], soit Columnar – Labels Left[En colonnes – Étiquettes à gauche].J'ai utilisé Colonnes – Étiquettes au-dessus. Après avoir nommé le formu-laire Livres à l'étape huit, sélectionnezModifier la forme, puis cliquez surTerminer. Cette fois, le formulaire estouvert pour l'édition. Nous allons ajou-ter deux sous-formulaires pour établirune connexion avec les auteurs et lesmédias.

Dans la barre d'outils au bas du for-mulaire, sélectionnez le Navigateur deformulaires. Cela ouvre une petitefenêtre contenant les éléments denotre formulaire. Faites un clic droitsurMainForm, puis Nouveau > Formu-laire. Un nouveau formulaire est ajoutéà la liste. Comme il est déjà sélec-tionné, il suffit de commencer à taperpour le renommer FormAuteurs. Nousallons utiliser ce sous-formulaire pourcréer le lien vers notre table Auteursen passant par la table LivresAuteurs.Cliquez droit sur FormAuteurs etsélectionnez Propriétés. Sous l'ongletDonnées, choisissez table pour le type

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spécial libreoffice volume trois 15

TUTORIEL - LIBREOFFICE P.21

de contenu, et LivresAuteurs pour lecontenu. Maintenant, cliquez sur lebouton en ellipse à côté de la listeMaster Field. Une boîte de dialoguede liaison des champs apparaît. C'estlà que nous créons notre lien entre latable Livres et la table LivresAuteurs.Sous LivresAuteurs, sélectionnez LivreIDet sous Livres sélectionnez LivreID.Cliquez sur OK et vous pouvez fermerla boîte de dialogue Propriétés duformulaire.

Créez un autre sous-formulaire sousMainForm nommé FormMédias. Modi-fiez les propriétés et définissez commetable le type de contenu et le con-tenu à LivresMédias. Cliquez sur l'el-lipse à côté de la liste Master Field,puis sélectionnez LivreID sous les deuxLivresMedia et Livres. Cliquez sur OKet fermez la boîte de dialogue Pro-priétés du formulaire.

Maintenant, nous devons créer noscontrôles qui contiennent nos auteurset médias. Rappelez-vous, nous avonsbesoin de la possibilité d'en sélec-tionner plus d'un, donc une table estnotre meilleur choix pour le contrôle.Cliquez sur le bouton Autres con-trôles dans la barre d'outils sur le côtégauche. Une barre d'outils Autres Con-trôles apparaîtra.

Assurez-vous que vous avez le Form-Auteurs sélectionné dans le Navigateurde formulaires. Cliquez sur le boutonTableau de la barre d'outils AutresContrôles. Sous les deux zones desaisie pour le titre et la date depublication, dessinez le tableau sur lapage. Faites un clic droit dans la sec-tion d'en-tête de la nouvelle table et

sélectionnez Insérer une colonne>Zonede liste. Cliquez droit sur la colonnenouvellement créée et sélectionnezla colonne. Cela affiche les propriétésde zone de liste. Dans l'onglet Gé-néral, modifiez l'étiquette pour lesAuteurs. Passez à l'onglet Données.Pour le champ de données, sélec-tionnez AuteurID. Cette base indiqueque nous voulons faire le lien avec ledomaine AuteurID dans le tableauLivresAuteurs. Pour le type de contenude la liste, sélectionnez SQL. Dans laliste Contenu, nous allons écrire unecourte déclaration SQL pour remplirnotre zone de liste avec les noms dela table Auteurs. Vous pouvez cliquersur la flèche vers le bas afin de vousdonner une petite boîte d'éditionpour travailler. L'instruction SQL estla suivante :

SELECT “Nom”, “AuteurID” FROM“Auteurs”

Cette déclaration permet de sélec-tionner tous les enregistrements de latable Auteurs. Positionnez à 1 le champLiens. Le champ Liens détermine quel

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spécial libreoffice volume trois 16

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P.21champ remplira la zone de liste. Commenous avons sélectionné le champNom d'abord, la liaison de 1 remplirala zone de liste avec les données deschamps de Nom. Fermez les proprié-tés de la zone de liste et enregistrezvotre travail.

Nous allons créer le contrôle desMédias de la mêmemanière que nousavons fait pour les auteurs. Sélection-nez le FormMédias dans le Navigateurde formulaires. Dessinez le contrôlede table à la droite de vos contrôlesde titre et de publication. Créez unecolonne dans le contrôle. Ouvrez lespropriétés de la colonne et changezl'étiquette pour Médias. Définissez lechamp Données à MédiasID et le typede contenu de liste pour SQL. L'ins-truction SQL pour le contenu de listeest la suivante :

SELECT “Type”, “MédiasID” FROM“Médias”

Définissez la liaison à 1.

Nous en avons maintenant terminéavec le formulaire. Enregistrez et fer-mez-le.

Utiliser les formulairesLes formulaires Auteurs et Médias

sont simples à utiliser. Il suffit de sé-lectionner une ligne vide et de taperle nom ou le type. Vous devrez ajou-

ter vos auteurs et vos types avantd'utiliser le formulaire Livres. Le for-mulaire Livres est également facile àutiliser. Remplissez votre titre et l'annéede publication (ou inconnu si vous neconnaissez pas l'année). Les tablesAuteurs et Médias vous donnent unezone de liste à partir de laquelle vouspouvez sélectionner vos auteurs etles types de médias. Notez que vouspouvez sélectionner plus d'un auteuret type de média. Pour créer un nou-vel enregistrement, cliquez sur le bou-ton nouvel enregistrement ou sur sui-vant dans la barre d'outils de contrôlede formulaire.

Nous avons maintenant une mé-thode qui fonctionne pour entrer desdonnées dans notre base de données.Mais même si elle fonctionne, il y a uninconvénient dans cette manière de

faire. Dans le cas où vous avez besoind'un auteur ou d'un type qui n'existepas, vous devez fermer le formulaireLivres et ouvrir les formulaires Au-teurs ouMédias. Dans un futur tutoriel,nous tenterons de remédier à cet in-convénient.

Dans le prochain tutoriel, nouscréerons une requête et un rapportpour extraire des informations denotre base dedonnées.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chanced'avoir quelques superinvités, qui viennent nous parler direc-tement des derniers développementspassionnants sur lesquels ils tra-vaillent, de telle façon que nous pou-vons tous comprendre ! Nous parlonsaussi de la communauté Ubuntu etde son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

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spécial libreoffice volume trois 17

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..2222 :: BBaassee -- RReeqquuêêtteess eett rraappppoorrttss

S i vous suivez cette série sur Libre-Office Base, vous avez actuelle-

ment un fichier de base de donnéesavec des tables et des relations. Vouspouvez entrer des informations dansvotre base de données avec des for-mulaires, mais comment récupérer desinformations de la base de données ?Des Requêtes et des Rapports sontutilisés pour extraire des données d'unebase de données – les Requêtes défi-nissent les données à extraire et lesRapports définissent l'apparence desdonnées extraites. Nous allons créerune requête et un rapport pour vousmontrer comment générer un rapportde vos données.

LA CRÉATION D'UNE REQUÊTE

Les requêtes interrogent la basede données pour des informationsspécifiques qui s'y trouvent. Il y a troisfaçons de créer une requête : avecl'assistant, en mode ébauche ou enmode SQL. L'assistant ne fonctionnepas avec le genre de base de donnéesrelationnelle que nous avons créée etSQL dépasse les propos de ce tutoriel ;nous allons donc nous servir du modeébauche pour créer notre requête.Nous allons créer une requête con-

tenant tous les champs importants dansnos tables : titre, année de publication,auteur(s) et type(s).

Cliquez sur Requêtes dans le voletBase de données, puis cliquez surCréer une requête en mode Ébauchedans le volet Tâches. Une ébauche deRequête s'affichera avec un dialoguepop-up Ajouter des tables ou une re-quête. Ajoutez toutes les tables pro-posées à l'Ébauche de Requête et fer-mez le pop-up. Le résultat final seraun dessin qui ressemble à celui desrelations qui nous avons créées précé-demment. Sous les tables, vous verrezun formulaire contenant les champs àinclure dans notre requête. À partirde la table Livres, faites un glisser-

déplacer de Titre et Publié vers leformulaire. Faites la même chose pourNom à partir d'Auteurs et pour Type àpartir de Média. C'est tout ce dontnous avons besoin pour cette requête.Sauvegardez-la sous le nom deTouslesChamps. Fermez le formulaired'Ébauche de requête.

Vous avez maintenant une requête

que vous pouvez utiliser pour créerdes rapportsmultiples pour votre basede données. Si vous souhaitez en sa-voir plus sur le SQL utilisé pour créervotre requête, vous pouvez faire unclic droit sur la requête nouvellementcréée et sélectionner Modifier enmode SQL. Le mode SQL s'affichealors avec l'argument complet en SQLpour la requête que vous venez decréer. Je vous déconseillerai de l'édi-ter à moins de très bien connaître leSQL, mais créer demultiples requêtesen mode ébauche, puis les visionneren mode SQL, pourrait vous aiderpour commencer à apprendre le SQL.

LA CRÉATION D'UN RAPPORT

Un rapport exécute une requêteet met les résultats de celle-ci en unformat utilisable. Vous pouvez créerbeaucoup de rapports différents avec

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spécial libreoffice volume trois 18

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 22la requête que nous avons créée -selon votre façon de regrouper lesdonnées trouvées par la requête.Nous allons créer un rapport pour letri des livres par type de média et jesuggérerai comment vous pourrezcréer d'autres rapports à partir de lamême requête.

Il n'y a qu'une seule façon de créerun rapport : utiliser l'assistant. Sélec-tionner Rapports dans le volet Basede données et cliquez sur Utiliserl'assistant pour créer rapport… Unefenêtre de modèle de rapport s'affi-chera avec l'assistant. Vous pouvezmême regarder le modèle se complé-ter pendant que vous suivez les étapesde l'assistant, ce qui vous donnera desidées sur l'apparencedu rapport final.

À la première étape, vous choisi-rez la requête et les champs quiseront utilisés pour le rapport. Si vousne l'avez pas déjà fait, sélectionnez larequête TouslesChamps que nous

venons de créer. Déplacez tous leschamps de Champs disponibles versChamps du rapport en cliquant sur lebouton >>. Si vous vouliez créer unrapport qui ne se sert que de quel-

ques-uns des champs, vous ne sélec-tionneriez que les champs voulus.Pour notre rapport, nous allons uti-liser tous les champs. Cliquez surSuivant.

Il faut maintenant (étape 2) éti-queter les champs. C'est ici que nousprécisons comment les champs doiventêtre étiquetés dans le rapport. Chan-gez le nom de Type en Type demédiaet le Nom en Auteur(s). Cliquez surSuivant.

Lors de l'étape 3, nous créons nosgroupes. Les groupes contrôlent lafaçon dont les champs sont conso-lidés et organisés dans le rapport. Lacréation de groupes est importante,parce que nous pouvons les utiliser

pour créer un rapport tout à faitdifférent du premier selon le regrou-pement des champs. Par exemple, sivous vouliez créer un rapport de

titres par auteur, vous feriez de Nomvotre premier groupe avec Titre commesous-groupe. Pour notre rapport, nouscréons un rapport de Titres par Typede média. Ainsi, l'ordre des groupesest Type, Titre, Année de publication.Nous ajoutons cette dernière car, s'ily a plus d'un auteur, l'année de pu-blication se répétera dans le modèle

de rapport, un sous-produit indésiré.Nous exclurons le champ Nom, parceque, s'il y a plus d'un auteur, nous

voulons qu'ils soient listés ensemble.Cliquez sur Suivant.

Le tri est fait à l'étape 4, mais cene serait pas très utile ici. Vousremarquerez que vous ne pouvezmodifier que l'ordre du tri (Croissantou Décroissant) des groupes. Dans laquatrième case, sélectionnez Nom et

laissez sur Croissant. Cliquez surSuivant.

C'est à l'étape 5 que nous choi-sissons une mise en page pour lesdonnées ainsi que pour l'en-tête. Il yen a plusieurs pour chaque et ilsmodifient l'apparence du rapport. J'ailaissé les miens par défaut, mais vousêtes libre de jouer avec ces options sicela vous chante. Sous la case concer-nant la mise en page de la liste desdonnées, vous pouvez choisir si lerapport est en paysage ou en portrait.Pour ce rapport-ci, je pense que portraitseramieux. Cliquez sur Suivant.

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TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 22L'étape finale est la création du

rapport. Vous pouvez lui donner untitre, indiquer comment le rapportsera utilisé et que faire avec. Appelezce rapport-ci Titrepartype ; mainte-nant, nous devons répondre à deuxquestions. Quel type de rapport vou-lez-vous créer ? Un rapport statiqueest un rapport ponctuel. Il ne peutpas changer. Une fois créé, les don-nées sont fixes. Si, cependant, vousvoulez un rapport qui soit réutilisable,vous voulez un rapport dynamique.Un rapport dynamique n'est qu'unmodèle que vous pouvez réutiliser.Pour ce rapport-ci, nous voulons unrapport dynamique que nous pourronsréutiliser ; sélectionnez donc Dyna-mique. Comment voulez-vous procé-der une fois le rapport créé ? Modifierla mise en page du rapport vouspermettra d'éditer le rapport en tantque document Writer. Créer un rap-port maintenant est explicite ; il rem-plira les données et générera lerapport. Nous pouvons toujours modi-fier la mise en page plus tard ; noussélectionnerons donc Créer un rap-portmaintenant. Cliquez surTerminer.

Base génère notre rapport et l'af-fiche dans une fenêtre de Writer. Cerapport est en lecture seule. Si vousvoulez changer le texte du rapport ousa mise en page, fermez-le. Dans levolet Rapports, faites un clic-droit sur

votre rapport et Èditer. Le modèle durapport s'ouvrira alors dansWriter, oùvous pourrez ajouter du texte, desgraphismes, etc., tout comme vous leferiez dans n'importe quel documentWriter. Il faut simplement faire atten-tion quand vous changerez quelquechose dans les cellules contenant desdonnées.

Dans ce tutoriel, nous avons crééune requête et un rapport. Jouez unpeu avec les paramètres de groupe etde tri dans l'assistant et essayez decréer un maximum de rapports diffé-rents à partir de la requête que nousavons créée.

La prochaine fois, nous utiliseronsdes macros pour améliorer notre basede données de sorte qu'elle agisse unpeuplus commeune application.

SSUUDDOOKKUU 1166xx1166

Les solutions sont sur l'avant-dernière page.

Les numéros de 1 à 9 et les lettres A à F sont à pourvoir dans leréseau 16×16 de sorte que chaque rangée, chaque colonne etchaqueboîte 4×4 contiennede 1 à 9 et deA à F.

Jeux aimablement fournis par The Puzzle Club, qui en possède lesdroits d'auteur -www.thepuzzleclub.com

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spécial libreoffice volume trois 20

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 2233 :: FFoorrmmeess eett MMaaccrrooss ddee BBaassee

D ans les quatre parties précédentesde cette série, nous avons pris

notre temps pour construire un docu-ment de base de données avec le mo-dule Base de LibreOffice. Nous avonsune base de données avec des formu-laires pour saisir nos données et desrequêtes et des rapports pour les ex-traire. Nous avons maintenant un docu-ment que nous pouvons utiliser pourl'enregistrement de notre bibliothèque.Toutefois, le design actuel a un défautqu'il faut surmonter. Si nous avons be-soin de saisir le nom d'un nouvel auteurou d'un type de média pendant quenous nous trouvons dans le formulairelivres, il faut fermer celui-ci et ouvrirl'un des autres. Si on avait la possibilitéde saisir les nouveaux auteurs et médiasdirectement à partir du formulaire livres,notre base se comporterait davantagecomme une application et la saisie desdonnées deviendrait encore plus facile.Nous pouvons le faire avec quelquescourtesmacros.

Le langage Basic de LibreOffice esttrès similaire à d'autres langages Basic,tels que Visual Basic for Applications.Afin de manipuler le document Libre-Office sous-jacent, nous accédons aucadre UNO qui contrôle le document.Le cadre UNO est très complexe, maisje ferai de mon mieux pour expliquerles propriétés et les objets que nous

utiliserons. Mon objectif n'est pas devous apprendre à écrire des macrosdans LibreOffice, mais de vous montrercomment vous pourrez les utiliser.

MACROS :SÉCURITÉETOPTIONS

Alors qu'il est vrai que les macrosnous permettent de faire des trucs sym-pas dans nos documents, elles peuventégalement être source de problèmes. Ily a des individus qui se servent demacros pour compromettre le systèmed'autres personnes ; c'est pourquoi ilfaut prendre quelques minutes pourparler de la sécurité des macros. Quevous exécutiez LibreOffice sous Linux,Mac ou Windows, du code malicieux ausein d'une macro peut compromettre

vos données et éventuellement votresystème tout entier.

La sécurité des macros dans Libre-Office est simple. Outils >Options ouvrele dialogue Options pour LibreOffice.Sous LibreOffice, sélectionnez Sécurité.Cliquez sur le bouton Sécurité des Ma-cros… pour afficher les options desécurité des macros. Il y en a quatre.N'utilisez jamais le niveau de sécuritéfaible, il exécutera desmacros sans vousdemander la permission. Je suggère leniveau de sécurité moyen. Avec ceniveau, vous devez indiquer votre choix– exécuter les macros ou pas – quandvous ouvrez un document qui encontient. Les niveaux de sécurité élevéet très élevé nécessitent un certificatou un dossier désigné par vos soinscomme étant de confiance. C'est trèsbien, mais je crois que rien ne vaut lesinstincts de l'utilisateur. D'habitude, voussavez si vous vous attendez à ce qu'undocument contienne des macros. Dansle doute, cliquez sur Non. Cliquez surOK pour sauvegarder votre choix et surOKpour fermer ledialoguedesoptions.

Etmaintenant, amusons-nous.

LESMACROS

Nous allons écrire quatre macros

pour notre document de base de don-nées. Trois traiteront l'ouverture de for-mulaires et le dernier mettra à jour lescases de la liste d'auteurs et de typesde média. En général, la raison d'êtredes macros est de faire des choses quine sontpas intégréesdans leprogrammeou de simplifier les tâches complexes.En fait, nos macros font les deux, carnous allons simplifier les tâches du rajoutd'auteurs et de types de média et nousallons fournir une fonctionnalité qui nefait pas partie du programme.

Avant de commencer à écrire lesmacros, nous avons besoin d'un conte-neur où les mettre. Les macros sontcontenues dans un module. Les modulespeuvent vivre dans le programmemêmeou au sein du document. Puisque nosmacros sont spécifiques au fichier debase de données, nous allons les inté-grer dans le document. Les macrosintégrées à un document ne sont dis-ponibles que quand le document estchargé. Les macros contenues dans unprogramme sont disponibles tant quele programme fonctionne.

Outils > Macros > Gérer les macros >LibreOffice Basic. La boîte de dialogueMacros LibreOffice Basic s'affiche. Sé-lectionnez book.odb dans la zone Ma-cro [Ndlt : à gauche]. Cliquez sur le bou-

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spécial libreoffice volume trois 21

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 23ton Nouveau [Ndlt : à droite]. Une boîtede dialogue s'affiche vous demandantde nommer le module. Appelez-leAppelsForm. Cliquez sur OK. L'éditeurde macro de LibreOffice s'affiche. Lamacro contient déjà une routine Mainpar défaut. Nous n'allons pas utilisercette routine. Mettez Sub Main et EndMain en surbrillance et appuyez sur latouche Retour arrière pour les sup-primer.

Notre première macro est une rou-tine généralisée pour ouvrir un formu-laire. Une routine généralisée est écritepour être réutilisée. Nous appelleronscette routine deux fois à partir d'autresroutines que nous allons écrire. Tapez laroutinemontréeci-dessusdans l'éditeur.

La première ligne de la routine s'ap-pelle la signature. C'est la signature quidétermine la façon dont la routine estappelée. Une signature commence parle mot clé Sub, qui définit cet appelcomme subroutine (routine). Ensuite, lenom de la routine. Dans notre casOpenAForm (OuvrirUnFormulaire) estle nom de la routine. Enfin, entreparenthèses, nous avons les argumentsutilisés quand on appelle cette routine-ci. Dans notre cas, nous avons unevariable nommée FormName (NomDu-Formulaire) qui est un type de String(Chaîne). À la deuxième ligne de laroutine, Dim est un autre mot clé. Diminitialise une variable en tant que typeet, éventuellement, en tant que valeur.

Nous définissons une variable nomméeGetForm (ObtenirFormulaire) en tantque type Object (Objet). La troisièmeligne assigne une valeur à la variableGetForm avec une chaîne de com-mandes dans le cadreUNO.

ThisDatabaseDocument (CeDocu-mentBase) fait référence au documentde base de données actuellement ou-vert. Ici, il s'agit de book.odb (livre.odb).FormDocuments est un ensemble detous les formulaires dans le document.Enfin, GetByName (ObtenirParNom)récupère un objet formulaire spécifiquedans l'ensemble. Remarquez que nouspassons le nomde formulaire déjà passéà la routine. La quatrième ligne appellela méthode Open (Ouvrir) du formu-laire. À la cinquième ligne nous disons àBasic que c'est la fin de la routine avecla commandeEnd Sub.

Nous appellerons la routine Open-

AForm deux fois. Une fois pour ouvrirle formulaire auteurs et une fois pourouvrir le formulaire média. Ajoutez lesdeux sous-routines ci-dessous dans votreéditeur.

La signature sur ces deux routinesest un peu différente. Puisque nous lesappellerons à partir d'un contrôle àl'intérieur d'un formulaire, il faut passerl'objet appelant en argument, malgréle fait que nous ne l'utilisions pas.L'argument oEv se réfère à l'objet quifait l'appel. Nous utiliserons ceci à notreavantage plus tard, dans la dernièreroutine, mais nous le faisons ici parcequ'il le faut. Ces deux routines sontassez simples. Nous faisons tout sim-plement un appel vers OpenAFormavec le nom du formulaire que nousvoulons ouvrir, Auteurs ouMédias.

La routine finale traite notre pro-blème du rafraîchissement des données

dans les menus déroulants pour les au-teurs et les médias quand nous ajou-tons des auteurs ou médias au moyendes deux routines ci-dessus.

Sub ListRefresh(oEv asObject)

oEv.source.model.Refresh

End Sub

Encore une fois, puisque nous allonsappeler cette routine (ci-dessus) à partird'une commande, nous avons besoind'une référence pour cette com-mande. Cependant, cette fois, nousallons utiliser effectivement l'objet. Cesous-programme effectue un appel deméthode pour le modèle sous-jacentde la zone de liste et rafraîchit lesdonnées de la liste, mettant ainsi à journotre liste des auteurs ou des types demédias. Sauvegardez votre module etfermez l'éditeur demacro enBasic.

CRÉER DES CONNEXIONS

AUX MACROS

À ce stade, nos macros ne font riendu tout. Il faut les relier aux objets dans

Sub OpenAForm (FormName as String)Dim GetForm as ObjectGetForm = ThisDatabaseDocument.FormDocuments.GetByName(FormName)GetForm.Open

End Sub

Sub OpenAuthorsForm(oEv As Object)OpenAForm("Authors")

End Sub

Sub OpenMediaForm(oEv As Object)OpenAForm("Media")

End Sub

Page 22: Full Circle Numéro spécial LibreOffice Vol.3

spécial libreoffice volume trois 22

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 23notre formulaire afin de pouvoir lesactiver quand on en a besoin. Nousallons d'abord connecter les routinesOpenAForm (OuvrirUnFormulaire) à desboutons dans notre formulaire etensuite nous connecterons la ListRe-fresh (RafraîchirListe) aux menus dé-roulants.

Dans le volet Base de données, cli-quez sur Formulaires. Faites un clicdroit sur le formulaire Livres et sélec-tionnez Éditer. Ajoutez deux boutons-poussoirs au formulaire, un sous le ta-bleau Auteurs et l'autre sous le tableauMédia. Faites un clic droit sur le boutonsous le tableau Auteurs et sélectionnezContrôle pour afficher le dialogue despropriétés du bouton. Sous l'onglet Gé-néral, remplacez le nom par Ajou-terAuteurs et l'Étiquette par AjouterAuteurs. Sous l'onglet Événements, cli-quez sur le bouton (…), à l'extrémitédroite de la ligne, Exécutez l'action, etle dialogue Assigner une action s'affi-chera. Cliquez sur le bouton Macro…pour afficher le dialogue Sélecteur demacro. Dans l'arborescence sous Libra-ry (Bibliothèque), sélectionnez livre.odb> Standard > AppelsForm. SélectionnezOuvrirFormulaireAuteurs dans la listeNom de la macro et cliquez sur OK.Cliquez sur OK pour fermer le dialogueAssigner une action. Fermez le dialoguedes propriétés des boutons.

Faites la même chose pour le bou-ton sous le tableau Média : nommez-le

AjouterMédia, donnez-lui l'étiquette Ajou-ter Type Média et assignez la macroOuvrirFormulaireMedia à l'événementExécutez l'action.

Enfin, nous devons ajouter la routinepour rafraîchir nos listes déroulantes.

Faites un clic droit sur la colonne Au-teurs dans le tableau auteurs et sélec-tionnez Colonne. Sous l'onglet Évé-nements, cliquez sur le bouton (…), àl'extrémité droite de la ligne, À laréception du focus. Dans le boutonAssigner une action, utilisez le boutonMacro… pour assigner la macro Rafraî-chirListe à l'action. Ainsi, la liste mettraà jour les données du tableau Auteursquand vous cliquerez sur la liste dérou-

lante dans la colonne. Faites la mêmechose pour la colonne Média dans letableau média. Enregistrez vos modifi-cations dans le formulaire Livres etfermez-le.

TESTER LES MODIFICATIONS

Chaque fois que nous changeonsquelque chose dans les formulaires, ilfaut les tester pour nous assurer quetout fonctionne, surtout là où nousavons utilisé desmacros. Une seule fautede frappe pourrait causer d'énormesproblèmes. Double-cliquez sur le formu-laire Livres pour l'ouvrir. Ajoutez-y unnouveau livre dont l'auteur et le typedemédia n'existent pas encore. Cliquezsur le bouton Ajouter Auteurs pourvérifier qu'il ouvre le formulaire. Ajou-tez-y quelques auteurs ; fermez le for-mulaire Auteurs. Cliquez sur le menudéroulant auteurs et vérifiez que lesauteurs que vous venez d'ajouter yfigurent. Faites le même test avec lebouton Ajouter Type Média et le menudéroulant.

QUELQUES RÉFLEXIONS ET

RÉFÉRENCES POUR TERMINER

À nouveau, j'aimerais souligner lacomplexité de l'écriture de macros avecLibreOffice Basic. Il n'y a pas beaucoupde documentation, mais elle existe. Sirelever le défi vous intéresse, voiciquelques références pour vous aider àcommencer :LibreOffice Basic Guide :http://wiki.documentfoundation.org/images/d/dd/BasicGuide_OOo3.2.0.odtAndrew Pitonyak's OpenOffice MacroInformation :http://www.pitonyak.org/oo.phpUn livre (payant) en français :http://www.eyrolles.com/Informatique/Livre/programmation-openoffice-org-et-libreoffice-9782212132472

Vous trouverez les macros utiliséesdans ce tutoriel sur pastebin.com àhttp://pastebin.com/MU2Ztizi

La prochaine fois, nous continue-rons notre exploration de la suitebureautique LibreOffice avec le mo-dule Formule.

Page 23: Full Circle Numéro spécial LibreOffice Vol.3

spécial libreoffice volume trois 23

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PPaarrttiiee 2244 :: IInnttrroo.. àà MMaatthh

T ravaillant dans un traitement detexte, avez-vous déjà eu le besoin

d'insérer une formule dans votre texte ?Vous étiez peut-être en train de faireun devoir de maths ou de sciencespour vos études universitaires, ouvous répondiez même à une questionsur les statistiques. Si vous avez besoinde saisir n'importe quoi au-delà desmaths élémentaires, vous rencontrerezrapidementdesproblèmesdeformatage.LibreOffice résout ce problème en vousfournissant le module Math ou For-mule. Vous pouvez utiliser le moduleseul pour créerdes formules, ou l'utiliserdirectement dans les autres modulesde LibreOffice. Aujourd'hui, nous appren-drons comment saisir des formules dansl'éditeur de Math et, dans des articlesà venir, nous apprendrons commentutiliser des formules dansWriter.

Ouvrez une nouvelle fenêtre Mathen cliquant sur le bouton Formuledans le Centre de démarrage de Libre-Office ou en utilisant les menus avecFichier >Nouveau > Formule.

LA FENÊTRE DE FORMULE

La fenêtredeFormule a trois parties :le volet aperçu, l'éditeur de formule

et la fenêtre des Éléments. Le voletaperçu, en haut, vous montre votreformule pendant que vous la créez.L'éditeur de formule en bas est l'en-droit où vous saisissez votre formule.La fenêtre flottanteÉléments vous four-nit des raccourcis vers des élémentsde formule divers. Pensez aux élé-ments commedes composants de basepour la création de votre formule.

TROIS FAÇONS POUR SAISIR

DES FORMULES

Il y a trois façons de saisir des for-

mules dans l'éditeur de formules : enpassant par la fenêtre des Éléments,en passant par un menu contextuelou directement.

LA FENÊTRE DES ÉLÉMENTS

La fenêtre des Éléments est diviséeen deux sections. Celle du haut est lasection catégorie et celle du bas con-tient les éléments dans cette catégo-rie-là. Si vous sélectionnez une catégo-rie, puis cliquez sur l'un des élémentsdans cette catégorie, le programmesaisira l'élément dans l'éditeur avec<?> qui sert de caractère générique

pour les variables de l'élément. Lepremier caractère générique est misen brillance. Utilisez la touche F4 pouraller jusqu'à l'élément suivant. MAJ-F4 vous fera revenir à l'élément pré-cédent.

Pour vous aider à vous familiariseravec la fenêtre Éléments, je vais vousaccompagner pas à pas dans l'écritured'une formule en utilisant la fenêtreÉléments. Dans une nouvelle fenêtreFormule, sélectionnez la catégorie Re-lations, puis l'élément Égal. <?> = <?>s'affiche dans l'éditeur de formule. Lepremier <?> est en surbrillance. Sai-sissez la lettre « h ». Appuyez sur F4pour aller à l'autre <?>. Sélectionnezla catégorie Fonctions, puis l'élémentRacine carrée. Le <?> est remplacé parsqrt{<?>} et le caractère générique àl'intérieur des accolades est mis ensurbrillance. Sélectionnez la catégorieOpérateurs unaires/binaires, puis l'élé-ment Addition. Le programme insère<?> + <?> entre les accolades de laRacine carrée. Sélectionnez la catégorieFormats, puis l'élément Exposant droit.Le caractère générique en surbrillanceest remplacé par <?>^{<?>}. Entrez lalettre « a » et appuyez sur F4 pour allerau caractère générique suivant. Sai-

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spécial libreoffice volume trois 24

sissez le nombre « 2 ». Appuyez sur F4pour aller jusqu'au caractère géné-rique suivant. Sélectionnez l'Exposantdroit dans la catégorie Formats. Sai-sissez la lettre « b » et appuyez sur F4pour aller au dernier caractère géné-rique. Entrez le nombre « 2 ». Le résul-tat final ressemblera à ceci :

et le texte dans l'éditeur de formulesest :

h = sqrt{a^{2} + b^{2} }

LEMENUCONTEXTUEL

Lemenu contextuel (voir ci-dessousà droite) est très similaire à la fenêtredes Éléments. Faites un clic droit dansl'éditeur de formules et unmenu com-posé de toutes les catégories s'affi-chera. Dans chaque catégorie, il y a unsous-menu des éléments. Cliquez surun élément pour l'insérer dans l'édi-teur de formules. Suivez l'exemple ci-dessus à nouveau, mais, cette fois-ci,utilisez le menu contextuel, obtenupar un clic droit, pour créer la for-mule. Vous devriez avoir les mêmesrésultats.

SAISIEDIRECTE

En travaillant avecMath et en appre-nant les éléments, il vous sera possibled'entrer les formules directement dansl'éditeur de formules. C'est la façon laplus rapide de saisir une formule, etde loin. Ayant maintenant créé laformule deux fois, avec la fenêtre desÉléments et avec le menu contextuel,essayez de la saisir directement dansl'éditeur sans utiliser les outils d'élé-ment. Si vous avez besoin d'aide, ilsuffit de regarder le texte dans l'édi-teurmontré à la pageprécédente.

CARACTÈRES SPÉCIAUX

Vous ne trouverez pas, dans lafenêtre des Éléments et le menucontextuel, tout ce dont vous avezbesoin. Beaucoup d'équations utilisentdes caractères grecs et d'autres sym-

boles. LibreOffice Math vous permetde saisir des caractères spéciaux dansvotre équation. Si vous avez besoind'un caractère spécial qui n'est paslisté parmi les caractères spéciaux,vous avez même la possibilité d'ajoutervos propres caractères.

L'AJOUTDECARACTÈRESGRECS

AvecOutils > Catalogue…vous pou-vez accéder aux caractères grecs aumoyen des sous-ensembles de ca-ractères Grec et iGrec. Grec vousdonne les lettres en texte sans for-matage et iGrec vous donne leslettres en italique. Il suffit de sélec-tionner le caractère que vous voulez,puis de cliquer sur le bouton Insérer.Quand vous aurez terminé, cliquezsur le bouton Fermer. Pour une saisieen direct, tapez « % » suivie du nomde la lettre grecque. Par exemple,pour avoir la lettre grecque pi,

saisissez %pi. Pour avoir la lettremajuscule, tapez son nom en majus-cules, %PI. Pour que le caractère soiten italique, mettez un petit « i »devant le nomde la lettre,%ipi.

D'AUTRESCARACTÈRESSPÉCIAUX

Vous trouverez d'autres carac-tères spéciaux dans Outils > Cata-logue > sous-ensemble Spécial. Choisis-sez le symbole dont vous avez besoinet cliquez sur le bouton Insérer. Aufur et à mesure que vous utilisez etapprenez le nom des symboles, vouspouvez les saisir directement avec le%puis le nomdu symbole.

NOTA : Le petit « i » pour italique nefonctionne qu'avec les lettres grec-ques. Nous allons parler de l'insertiond'italiques pour d'autres éléments dansle prochain tutoriel.

L'AJOUTDECARACTÈRES

SPÉCIAUX

Si le catalogue ne contient pas lecaractère spécial dont vous avez besoin,vous pouvez l'y ajouter. Un tel caractèreest le symbole prime. Ajoutons-le ànotre sous-ensemble spécial. Outils >Catalogue et choisissez l'ensembledes symboles Spécial. Cliquez sur le

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 24

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spécial libreoffice volume trois 25

bouton Éditer. Le dialogue Édition dessymboles s'affichera. Pour la Policesélectionnez DejaVu Sans et, pour laPlagesélectionnezPonctuationgénérale.Le symbole que vous voulez estUx2023. Pour le nom du symbole,tapez prime. Cliquez sur les boutonsAjouter et OK. Le symbole primevient d'être ajouté à la liste dessymboles spéciaux. Vous pouvez l'uti-liser en le sélectionnant dans lecatalogue ou en tapant directement%prime.

CONCLUSIONS

Math vous permet de créer desformules que vous pourrez insérerdans vos documents. Il y a trois mé-thodes pour entrer des formules dansl'éditeur de formules : en passant par

la fenêtre Éléments, en passant par lemenu contextuel ou, alors, par saisiedirecte. La fenêtre Éléments et lemenu contextuel vous aident à ap-prendre comment entrer les diffé-rents éléments d'une formule, mais,une fois que vous savez commentfaire, la saisie directe est la façon laplus rapide de créer une formule.

Dans le prochain tutoriel LibreOffice,nous examinerons comment formaternos formules pour qu'elles s'affichentcommeon veut.

Elmer Perry a commencé àtravailler et programmer sur Apple IIE,puis il y a ajouté de l'Amiga, pas mal deDOS et de Windows, une pincée d'Unix,et un grandbol de Linux etUbuntu.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 24

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spécial libreoffice volume trois 26

L orsque vous créerez des formulesplus complexes dans le module

Math, vous découvrirez rapidement queles choses ne se présentent pas de lamanière dont vous l'auriez souhaitée.Il existe quelques astuces pour présen-ter ces formules de la manière voulue,particulièrement pour les formulescomplexes. Aujourd'hui, nous allonsdonc aborder nombre de ces astucespour présenter correctement nos for-mules.

GROUPER DES ÉLÉMENTS

AVEC DES ACCOLADES

Les accolades, {}, sont réservées àdes usages bien spécifiques dans lesformules. Elles vous aident à regrou-per des éléments. Sans elles, vouspourriez obtenir une formule bien dif-férente de celle que vous souhaitez.Suit une série d’exemples pour illus-trer ce que je veux dire.

Saisissez l'expression suivantedans l'éditeur de formules :

2 over x + 1

Vous devez obtenirle résultat suivant :

Mais que faire si vous voulez pla-cer le x+1 au dénominateur de la frac-tion ? Vous devez utiliser les accoladespour regrouper ces deux éléments.

Saisissez la même formule dansl'éditeur, mais avec des accoladesautour de l'addition :

2 over {x + 1}

Vous obtenez le résul-tat désiré.

Dès que la formule ne se présentepas de la manière attendue, vous pou-vez utiliser les accolades pour regrou-per des éléments et les faire apparaî-tre correctement. Vous découvrirezdavantage de possibilités d'utilisationde ces accolades quand nous travaille-rons sur d'autres exemples dans cetutoriel.

ÉQUATIONS SUR PLUSIEURS

LIGNES

Certaines équations prennent plusde sens si elles sont écrites sur plu-sieurs lignes ou si vous avez besoin deprésenter la progression d'une formuleétape par étape, du début à la fin.

Conserver tout cela sur une seuleligne rendra difficile la lecture de cetteformule. Cependant, appuyer sur latouche Entrée ne donnera pas lerésultat escompté. Afin d'obtenir unenouvelle ligne dans la formule, il faututiliser l'élément newline.

Un exemple dans l'éditeur de for-mules :

x over 250 = 5 over 100newline100x = 250(5) newline100x = 1250 newline100x over 100 = 1250 over100 newlinex = 12.5

et le résultat :

LIMITES DE SOMME ET

D'INTÉGRALE

Les commandes sum (somme) etint (intégrale) peuvent accepter des

paramètres optionnels pour préciserl’intervalle de la somme ou de l'inté-grale. Les mots clefs « from » (de) et« to » (à) génèrent les limites inférieureset supérieures d'intervalle de ces com-mandes.Lebalisagesuivant lemontre :

sum from x=0 to x=n f(n) "or "int from x to n f(n+1)

Voici lerésultat :

MISE À L'ÉCHELLE DES

PARENTHÈSES

Il arrive parfois que vous ayezbesoin de parenthèses qui occupentplus d'une ligne. Un bon exemple seraitune matrice. Si vous utilisez juste lecaractère parenthèse, vous obtenezunebien vilainematrice.

Le balisage :

(matrix {x#x+1##y#y+1})

et le résultat :

Pour ajuster la taille de la paren-thèse à celle de lamatrice, nous devons

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PPaarrttiiee 2255 :: SSttrruuccttuurree ddeess ffoorrmmuulleess

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spécial libreoffice volume trois 27

utiliser le balisage « left (» (gauche) et« right) » (droite). Cela permetd'obtenirunematrice au visuel plus plaisant.

Le balisage :

left(matrix {x#x+1##y#y+1}right)

et le résultat :

Pour une mise à l'échelle des cro-chets, l'instruction est « left [ » et« right ] ». Pour celledesaccolades, l'ins-tructionest alors « left lbrace » et « rightrbrace ». Vous trouverez une liste com-plète de toutes les parenthèses dispo-nible dans l'aide de LibreOffice [Ndt :touche F1].

PARENTHÈSESDISSOCIÉES

Il se peut que vous ayez besoin detemps en temps d'une parenthèse etnon de la paire. Et si vous ouvrez uneparenthèse sans la fermer, vous obte-nez un point d’interrogation inverséet l'équation apparaît désordonnée.Pour surmonter cette difficulté, il faututiliser les instructions « left none »(pas à gauche) ou « right none », selonce que vous souhaitez obtenir, pourpréciser que vous n'avez pas de paren-thèse ouvrante ou fermante.

Un bon exemple est celui de ladéfinition mathématique de la suite

desNombres de Lucas.

Le balisage :

L_n = left lbracematrix{2 # if n = 0; ##1 # if n = 1; ##L_{n-1} + L_{n-2} # if n >1.}right none

et le résultat :

Il est à noter que j'ai terminé ladéfinition avec un « right none » pourqu'elle s'affiche correctement.

ALIGNERDESÉLÉMENTSEN

UTILISANTL'INSTRUCTIONMATRIX

Vous aurez remarqué (dans la défi-nition de la suite deNombres de Lucas)que j'ai utilisé une matrice pour toutaligner correctement. La commandematrix (matrice) est très utile pour cela,parce que Math ne possède pas decommande pour faire un alignementselon un élément précis. Grâce à lacommande matrix, nous pouvonsutiliser les colonnes et les lignes pouraligner nos éléments comme nous le

souhaitons. Un bon exemple de celaest d'aligner des équations selon lesigne égal.

Par exemple, le balisage :

matrix {3x + 2x # `=` # 45 ##alignr 6x # `=` # 45}

et le résultat :

Vous avez remarqué l'accent grave(`) de part et d'autre du signe égal.Cela est nécessaire parce que le signeégal est un opérateur binaire et qu'ildemande une expression avant etaprès. L'accent grave (`) est le bali-sage d'une petite espace dans Math.Vous pouvez obtenir de la même ma-nière une grande espace avec l'instruc-tion (~) ou utiliser des accolades vides({}). Souvenez-vous que dans une ma-trice tout ce qui est entre deux dièses(#) est une expression indépendante.

Vous aurez aussi remarqué que,dans la seconde ligne, j'ai utilisél'instruction « alignr » pour aligner le6x à droite dans sa colonne. Utilisez«  alignl » pour aligner à gauche et« alignc » pour centrer. Les expressionssont centrées par défaut, sauf dansles matrices, dans lesquelles, par dé-faut, l'alignement se fait à gauche.

SAISIRDUTEXTEDANSUNE

FORMULE

Parfois, il se peut que vous ayezbesoin d'ajouter des notes ou du textedans votre formule. Vous pouvez lefaire en encapsulant ce texte entre desguillemets (””).

Par exemple :

c^2 = a^2 + b^2 newline"The Pythagorean Theorem."

et le résultat :

SAISIRDESFORMULESCHIMIQUES

Math a été conçu pour écrire deséquations mathématiques, mais vouspouvez aussi l'utiliser pour des for-mules chimiques. Comme les variablessont traditionnellement écrites en ita-lique, vous devrez supprimer la miseen forme italique pour les variables(voir plus bas).

Un exemple d'instruction :

matrix {"molecules" # H_2 SO_4 ##"Isotopes" # U lsub 92 lsup238 ##"Ions" # SO_4^{2-{}}}

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 25

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spécial libreoffice volume trois 28

et le résultat :

Remarquez les instructions « lsub »et « lsup ». L'instruction « lsub » im-plique une mise en indice à gauche et« lsup », en exposant à gauche. [Ajoutdu traducteur : utiliser « rsub » pourunemise en indice à droite et « rsup »,en exposant à droite.] Vous aurezégalement besoin d'ajouter quelquesdoubles flèches particulières à votrecataloguepourvosformuleschimiques.

MISEENCOULEUR,ENGRAS,EN ITALIQUE

Les instructions color (mise encouleur), bold (gras) et ital (italique)vous permettent d'amplifier l'impactde votre formule. Elles ne modifientque l'élément qui les suit. Pour modi-fier plusieurs éléments, vous devezdonc les regrouper avec desaccolades.

Un exemple :

bold color blue c^2 = colorred {a^2 + b^2} newlineital color green "ThePythagorean Theorem"

et le résultat :

Notez que j'ai regroupé les élé-ments de la somme pour qu'ils s'ins-crivent en rouge. Pour le c2, j'ai combinéles instructions relative à la couleur età la mise en gras. Il existe huit couleurs :black, white, cyan, magenta, red, blue,green et yellow.

MODIFIERLAPOLICEETLA

TAILLEDELAPOLICE

Certaines fois, vous voudrez utiliserune police de caractères ou une tailledifférente de celle définie par défaut.Format > Police…affiche la fenêtre dedialogue pour modifier la police desvariables, fonctions, nombres et textes.Vous pouvez ici configurer l'usage decertaines polices personnalisées. For-mat>Taille depolice…affiche la fenêtrede dialogue relative aux tailles. Vous

définissez la taille de base et les taillesdes divers éléments sont adaptés entant que pourcentage de cette taillede base.

MODIFIERL'ALIGNEMENTET

L'ESPACEMENTDESÉLÉMENTS

Parfois, il est nécessaire demodifierl'alignement et l'espacement des élé-ments de la formule générale. Format> Espacement… affiche la fenêtre dedialogue. Par la liste déroulante deCatégorie [Ndt : à droite], vous sélec-tionnez le type d'espacement quevous voulez modifier. Vous définissezlesdiversespacementspour lesélémentssous forme de pourcentages de la lar-geur ou de la hauteur des éléments,en fonction du type d'espacement.

Par exemple, si nous voulons chan-ger l'espacement pour l'alignementsur le signe égal, comme nous l'avonsfait plus tôt, nous devons sélectionnermatrices dans la catégorie. Si nousmettions un pourcentage à 0 pourl'espacement entre les colonnes, lesexpressions iront buter contre le

signe égal.

Le résultat :

Format > Alignement… affiche lafenêtre de dialogue Alignement. Là,nous pouvons changer l'alignementpar défaut de la formule : à gauche, àdroite et centré.

CONCLUSION

Les nombreuses options de for-matage de votre formule peuvent vousdécourager, mais vous les maîtriserezavec la pratique. La première et la plusimportante idée à retenir est l'utilisa-tion des accolades pour regrouper deséléments dans une formule. Regardezdans la boîte de dialogue Élémentsou le menu contextuel en cas dedoute sur la façon de faire quelquechose ; en outre, vous voudrez peut-être garder cet article à portée demain comme référence.

Le mois prochain, nous discuteronsde l'utilisation de formules dans Libre-OfficeWriter.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 25

Page 29: Full Circle Numéro spécial LibreOffice Vol.3

spécial libreoffice volume trois 29

Être capable de créer des formulesdans le module Math de LibreOffice

est bien, mais comment faire si vousdevez insérer une formule dans undocument texte ? L'intégration entreWriter etMath vouspermetd'insérer desformules dans votre texte, de nu-méroter les équations, de référencer leséquations numérotées et d'insérer deséquations créées dans lemoduleMath.

INSERTIOND'UNE FORMULE

DANSWRITER

Une formule s'insère par les menusInsertion > Objet > Formule. L'éditeurde formules s'ouvre en bas de la fe-nêtre de Writer et la fenêtre flottante

Éléments s'ouvre aussi. [Ndt : Elle s'ac-tive/se désactive par le menu Affichage> Éléments.] Une bordure de cadre appa-raît dans le document où la formulesera affichée. Vous pouvez utiliser l'édi-teur de formules comme vous le feriezdans le module Math. Lorsque vousaurez fini de créer votre formule,appuyez sur la touche Échappe oucliquez n'importe où dans le document,en dehors du cadre de la formule.

Dans Writer, les formules sont desobjets OLE et, par défaut, sont inséréesen tant que caractères, ce qui signifiequ'elles restent sur la même ligne quele texte. Vous pouvez modifier la façondont le texte s'adapte autour de la for-mule en changeant le point d'ancrage.

Faites un clic droit sur la formule, Ancrer> À la page. La formule étant ancrée àla page, vous pouvez la déplacer à l'en-droit où vous voulez dans le document.

TRANSFORMERL'ÉDITEURDE

FORMULES ENUNE FENÊTRE

FLOTTANTE

Si l'éditeur de formules fixé en basde la fenêtre ne vous convient pas,vous pouvez le détacher comme unefenêtre flottante en appuyant sur Ctrlet en double-cliquant sur la bordure.Vous pouvez également cliquer dessuset faire glisser la bordure pour détacherl'éditeur de formules. Une fois qu'il estdétaché, vous pouvez le déplacer à

l'endroit qui vous convient le mieux.Appuyez sur Ctrl et double-cliquez surla bordure pour de nouveau attacherl'éditeur de formules en bas de l'écran.

NUMÉROTERETRÉFÉRENCER

DES ÉQUATIONS

Souvent, vous aurez besoin de numé-roter les équations afin de les référencerdans votre texte. Writer vous facilite lagestion de ces références. La numéro-tation des équations est l'une desmeilleures fonctions cachées deWriter.Sur une nouvelle ligne dans Writer,tapez « nf » et appuyez sur F3. Le « nf »est remplacé par une équation numé-rotée. Double-cliquez sur l'équation

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 2266 :: FFoorrmmuulleess ddaannss WWrriitteerr

Page 30: Full Circle Numéro spécial LibreOffice Vol.3

spécial libreoffice volume trois 30

pour la modifier et insérer votre propreéquation.

Pour créer une référence à l'équa-tion numérotée, choisissez dans la barrede menus Insertion > Renvoi. Dans lechamp Type de champ [Ndt : à gauche],sélectionnez Texte. Dans la liste desélection [Ndt : Sélection à droite], sélec-tionnez l'équation que vous souhaitezréférencer. Dans la zone Insérer uneréférence à, sélectionnez Référence ouNumérotation. Référence comprendrala parenthèse, mais Numérotation utili-sera justeunnombre.

MODETEXTE

Dans la plupart des cas, vous aureznuméroté et référencé vos grandes for-mules. Parfois, vous aurez besoin d'uti-

liser une formule plus importante dansle corps du texte. Lorsque vous le ferez,utilisez Format > Mode texte lors del'édition de la formule. Ce Mode texteva tenterd'adapter la formuleà lahauteurdu texte. Numérateurs et dénominateurssont réduits, et les limites pour les som-mes et intégrales sont « poussées » versladroiteplutôtquevers lehautet lebas.

MODIFICATIONDE L'OBJET

FORMULE

Comme je l'ai mentionné plus tôt,les formules sont affichées dans descadres d'objets OLE dans Writer. Celasignifie que vous pouvez ajouter desarrière-plans, des bordures, des retoursà la ligne et des marges à votre for-mule. Pour changer un cadre d'objetformule, sélectionnez la formule en cli-

quant une fois, et Format > Cadre/Ob-jet dans le menu. La boîte de dialoguede l'objet s'ouvre. Vous pouvez éga-lement ouvrir la boîte de dialogueobjet par un clic droit sur la formule,puis cliquer surObjet.

Si vous avez besoin de définir pardéfaut un élément qui s'applique àtous les objets formule, vous pouvezmodifier le style de cadre de la formuledans la fenêtre des styles. Vous trou-verez le style de formule dans la caté-gorie des cadres de la fenêtre Styles etformatage. [Ndt : menu Format > Styleset Formatageou F11.]

CRÉERUNEBIBLIOTHÈQUEDE

FORMULES

Si vous utilisez souvent des for-mules dans vos documents, vouspouvez créer une bibliothèque deformules. Lorsque vous enregistrez desformules créées dans le module Math,elles se sauvegardent sous forme defichiers ODF. Vous pouvez enregistrerdes formules à partir de vos documentsà l'aide du clic droit et en sélectionnant« Enregistrer la copie sous ».

Pour insérer une formule à partir devotre bibliothèque, sélectionnez Inser-

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spécial libreoffice volume trois 31

tion > Objet > Objet OLE dans la barrede menus. Sélectionnez « Créer à partird'un fichier » et recherchez ou tapez lechemin d'accès au fichierODF à insérer.

CONCLUSION

L'utilisation de formules dans Writerest réellement très facile, elle rend lacréation de documents contenant desformules mathématiques poussées unetâche assez simple. Vous pouvez numé-roter les formules et les référencerdans votre texte. Par l'utilisation dumode texte, vous pouvez créer des for-mules dans vos paragraphes qui s'ali-gnent aussi bien que possible avec leflux du texte. Vous pouvez changerl'apparence de votre formule en édi-tant le cadre de l'objet OLE inséré.L'export, puis l'import, de formules quevous créez dans le module Math estpossible dans votre document Writerpar l'insertion d'un objetOLE.

CRITIQUE RAPIDE : UBUNTU 4.10par Anas Alsaidy

Après avoir téléchargé le fichier ISO, je l'ai gravé sur un CD, redémarré mon ordinateur, et j'ai lancé le CD. J'ai eu unproblème avec le CD qui ne voulait pas démarrer, mais restait bloqué au niveau du chargement. Donc, j'ai dû l'essayerpar le biais de VirtualBox. Dans VirtualBox, je n'ai eu aucun problème avec le démarrage et cela a fonctionnéexactement commeprévu.

La première chose que j'ai remarquée, c'est le bon vieil environnement de bureau GNOME que j'ai vraiment aimé. Ladeuxième chose était les anciennes versions des applicationsmodernes tels queGIMP,OpenOffice, Gedit, etc.

Inconvénients :••Je n'aimais point le papier peint, qui était affreux,mêmepour unOS sorti en 2004.••Je n'aimais pas le thème brun laid non plus. Heureusement, cependant, il y avait beaucoup de thèmes entre lesquelsje pouvais basculer.••Un problème est survenu et je ne pouvais pas sauvegarder quoi que ce soit, mais je pense que c'était la faute à monordinateur.

Avantages :••Il est rapide. Vraiment rapide.••Je n'ai pas eu deproblèmes avec les tâchesmultiples.••J'ai vraiment aimé les vieux menus GNOME ainsi que le gestionnaire des paramètres. Mais vraiment pas, pas lethème !

J'ai déjà dit que ça allait vite ; parce qu'il est vraiment rapide, j'ai lancé beaucoup d'applications et tout s'est bien passé,sauf pour GIMP. Il ralentissait tout le système et j'ai dû redémarrer la machine, mais ce n'était pas un problème, carj'utilisais VirtualBox. Et tout le reste était très rapide.

Ubuntu 4.10 était certainement un excellent système, mais apparemment il nepeut pas remplacer les nouvelles versions d'Ubuntu. Mais, sincèrement, j'aivraiment aimé ce système d'exploitation ; l'ayant utilisé, j'avais l'impression que sesversions ultérieures seraient bonnes et elles le sont, vraiment. J'ai lu que lemagazine a besoin de notre aide, alors j'ai décidé d'écrire sur mon expérience aveccette vieille distrib. Habituellement, les critiques portent sur de nouvelles chosesmodernes,mais je voulais faire un peuplus original que les autres.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.