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écomaisonBOIS JANVIER FÉVRIER 2013 1 www.ecomaisonbois.fr maison B IS éco maison & énergies renouvelables & énergies renouvelables B IS éco JANVIER FÉVRIER 2013 - N° 20 RETOUR D’EXPÉRIENCE les pièges à éviter ISOLATION Quelles solutions ? DOUBLE OU TRIPLE VITRAGE ? CONSOMMER MOINS CHAUFFER MIEUX SPÉCIAL CONSTRUIRE en 2013 P. 33

Futurawood dans Éco Maison Bois

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Reportage paru dans le numéro 20 de Janvier/Février 2013 de Éco Maison Bois

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www.ecomaisonbois.fr

maisonB ISéco

maison& énergies renouvelables

& énergies renouvelables

B IS

éco

JANVIER FÉVRIER 2013 - N° 20

RETOUR D’EXPÉRIENCEles pièges à éviter

ISOLATIONQuelles solutions ?

DOUBLE OU TRIPLE VITRAGE ?

CONSOMMER MOINSCHAUFFER MIEUX

SPÉCIAL

CONSTRUIREen 2013 P. 33

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LA MAISON CUBEAffichant ses lignes résolument contemporaines, cette maison cube reprend les principes de la bioclimatique pour lui assurer un confort thermique maximum grâce à sa façade sud entièrement vitrée, lui apportant également une grande luminosité.

AUTEUR BRUNO AUBOIRON PHOTOS © LAHCÈNE ABIB

ARCHITECTE : JÉRÔME JACQMINENTREPRISE BOIS : FUTURAWOODANNÉE DE CONSTRUCTION : 2011SURFACE : 150 M2 + 32 M2 DE GARAGECOÛT : 250 000 !

La façade entièrement vitrée est orientée au sud avec un très léger décalage vers l’est. Une terrasse de 40 m2 la précède. Sur la gauche, on devine la porte du garage et à l’étage les baies vitrées allongées donnant la luminosité aux chambres.

Grâce à la société Futurawood, Sandra et Jean-François Saint-Preux sont devenus les heureux propriétaires de cette maison en Bourgogne. Elle a su répondre à leurs

attentes, tant sur le plan architectural que sur le plan des perfor-mances techniques. Les lignes sont sobres, épurées. La façade entièrement vitrée orientée au sud offre une luminosité sans pareille, et de jouir des bienfaits du bioclimatisme. Le chauffage est assuré par une chaudière à gaz à condensation couplée à un système au sol au rez-de-chaussée et des radiateurs à eau à l’étage. Imaginée selon les critères du label BBC, cette maison n’est toute-fois pas labellisée, car les démarches étaient hors budget, et elle ne possède pas pour l’instant de diagnostic thermique. Mais au regard de sa conception, il y a fort à parier que sa consommation énergétique est négligeable. Sur un vide sanitaire avec une dalle en béton, la structure en sapin (45 x 145 mm) dessine un cube recouvert d’un bardage en mélèze de Sibérie. L’isolation des murs est réalisée en laine de verre sur 145 mm d’épaisseur. La toiture plate est soutenue par des poutres en lamellé-collé (100 x 500 mm) courant sur toute la largeur de la maison et des solives en sapin (45 x 220 mm). La toiture est végé-talisée avec du sedum sur une membrane d'étanchéité EPDM. Une

épaisseur de 220 mm de laine de verre et 80 mm de mousse polyuré-thane complètent le fort pouvoir isolant de la toiture, été comme hiver. La distribution des pièces se décline en lieux de vie au rez-de-chaussée, avec un vaste espace rassemblant cuisine, salon, salle à manger et bureau en mezzanine, et lieux de repos à l’étage, avec trois chambres et les sanitaires. À noter qu’au nord, au rez-de-chaussée, un garage s’étale sur toute la longueur de la maison et fait office de tampon thermique. L’ensemble du rez-de-chaussée est donc éclairé par la façade entièrement vitrée, alors que les chambres à l’étage bénéficient de modestes ouvertures au nord. Cette façade vitrée (menuiseries en aluminium à double vitrage) joue parfaitement son rôle bioclimatique avec d’importants apports solaires en hiver. « Cette maison est très agréable à vivre, souligne Sandra Saint-Preux. Elle est très lumineuse, mais l’incon-vénient est qu’il est indispensable de protéger l’intérieur des rayons du soleil en été. » Pour remédier à cet inconvénient, des stores verticaux en toile micro perforée de marque Soltis seront bientôt opérationnels. Ce type de toile perméable à l’air garantit une très bonne diffusion de la lumière tout en reflétant jusqu’à 97 % des rayons du soleil. De quoi rendre cette maison encore plus confortable.

REPORTAGE

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La cuisine, qui n’est pas séparée du reste du lieu de vie du rez-de-chaussée, dispose d’un îlot central et s’ouvre plein sud. Elle est séparée de la salle à manger par les cloisons de l’escalier. Le salon au magnifique parquet en chêne massif huilé est dominé par

la mezzanine. L’ensemble à vivre du rez-de-chaussée est entièrement ouvert et occupe une surface de 73 m2. Le seul inconvénient de ce

vaste espace est la grande résonance du volume.

REPORTAGE

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REPORTAGE

Le mur gris de la cuisine est aussi l’un des deux individualisant l’escalier. Il est constitué en panneaux composites de marque Viroc, un mélange de particules de bois et de ciment Portland comprimé et sec. Ce processus allie résistance et flexibilité du bois à la durabilité et à la rigidité du ciment. Depuis le salon, l’escalier donne accès à l’étage sur la mezzanine.

Il est fabriqué avec un plan de travail de cuisine en chêne de marque Ikea et bordé par deux murs en panneaux Viroc. Au fond, le mur de

la pièce principale est entièrement couvert par des placards intégrés.

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REPORTAGE

La salle à manger n’est pas en prise directe avec la grande façade vitrée, ainsi tout en restant lumineux cet espace reste protégé. On devine au fond les placards intégrés dans le mur.

Une douche et un lavabo sont inclus dans la chambre parentale et juste séparés par une paroi vitrée. Au-dessus

de l’ensemble, un châssis fixe apporte la luminosité.

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REPORTAGE

L’ensemble comprenant la maison et la terrasse extérieure se situe un peu au-dessus du niveau naturel du terrain car il prend en compte la hauteur du vide sanitaire sur lequel il est bâti.

La salle de bains se situe à l’étage. Elle bénéficie d’une menuiserie ouvrante pour l’aération et la lumière.

La mezzanine accueille le bureau. Le parquet en chêne massif huilé et la rambarde métallique aérienne avec sa lisse en bois donnent un aspect chaleureux à cet espace. Les placards dans les murs sont conçus comme ceux du rez-de-chaussée.