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Agenda de la paroisse :

8 mars : Au couvent de la charité à la Roche sur Foron, de 18 à 21 heures, une équipe ACO organise une soirée partage à l’occasion des élections municipales : « la politique, c’est toi, c’est moi, c’est nous ». Rendez-vous sur place, ouvert à tous !

14 mars : Atelier convivial pour les personnes qui souhaitent partager leurs talents. De 14 à 16 heures au centre paroissial. Organisé par le secours catholique et la paroisse. 22 mars : L’art au service de la foi. De 9h30 à h30 à la salle paroissiale de Marnaz. « Parole de Dieu, parole des hommes » 25 mars : Soirée bol de soupe à 20h00 au Mont-Saxonnex, à la salle des fêtes. Participation libre au profit du CCFD. Un rendez-vous fraternel à ne pas manquer, où l’on mélange plusieurs soupes dans la grande marmite ! Suivi d’un temps d’échange et rencontre avec la présentation d’actions locales pour sensibiliser à la pauvreté de nos frères défavorisés. 29 mars : Célébration du pardon pour les enfants de CM1 et CM2 à l’église de Marnaz (9 heures à midi autour du module « chemin vers le Pardon ») 16 avril : Chemin de croix pour les enfants et leur famille. Rendez-vous à 9 heures sous l’église de Châtillon. Prévoir des vêtements chauds.

Evènements en lien avec le diocèse :

Pélé à Lourdes : 6 au 11 mai : Et si cette année vous participiez au pèlerinage à Lourdes avec le diocèse ? Les inscriptions sont ouvertes dès à présent, jusqu’au 15 mars. Seul, en famille, malade, bien portant, jeune, moins jeunes, c’est pour tous ! Renseignements et inscriptions : Service des Pèlerinages au 04 50 52 37 13.

Ecole de la Parole

La Parole de Dieu fait vivre ! Elle ouvre notre cœur. Le 20 février dernier, des personnes du diocèse sont venues rencontrer tous ceux qui désirent devenir

familiers de la Parole et la lire en petites fraternités. D’autres propositions seront faites sur la feuille paroissiale.

Diaconia 74 : Le 18 mars à 20h30 au centre paroissial de Cluses : Préparons Diaconia 74 ! Cet évènement diocésain aura lieu à La Roche sur Foron le 18 octobre. Les communautés et mouvements, mais aussi toute personne est invitée à participer et à apporter son « coup de cœur, coup dur, coup de main,

coup de pouce, coup de gueule… » Venez renforcer l’équipe qui se met en place pour recueillir les témoignages et élaborer le livre des merveilles de la paroisse ainsi que le livre blanc des fragilités.

Renseignements Mth.

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Le temps qui passe, le temps qu’il fait, le temps que l’on essaye d’organiser est l’objet des préoccupations et des conversations

quotidiennes. Le temps nous échappe et pourtant rien ne peut se faire sans lui. Il structure toute notre existence. La vie chrétienne s’appuie sur lui avec les étapes et les temps forts de la vie liturgique. Il y a même des temps appelés « ordinaires » marqués par les dimanches « en vert » mais méritent-ils vraiment le qualificatif « ordinaire » ?

Le mot « ordinaire » sous-entend une ambiance de routine et même d’ennui. En opposition à ce qui est « exceptionnel », il pourrait se traduire par « le temps au long des jours, au long de l’année ». Il est précieux puisqu’il donne de vivre, avec le Christ, ce quotidien fait de grandes joies, de doutes, d’épreuves et de recommencements.

Le temps « ordinaire » est ce temps où le « pain quotidien » peut être demandé, reçu, partagé, où chaque instant est mis à profit pour qu’il ne soit jamais tout à fait ordinaire et vécu dans la persévérance comme le signifie la couleur liturgique verte.

Le temps « ordinaire » est un temps donné pour que chacun trouve sa façon d’habiter le quotidien. Il permet de mettre de l’ « extra-ordinaire » dans l’ « ordinaire » de chaque jour, d’y semer des graines de paix, de partage, de fraternité. Ainsi, il y aura une parcelle d’éternité dans ce jour qui passe.

P. ChB

Le saviez-vous ?

Ce symbole est celui des chartreux. Il représente une croix sur un globe.

La devise en est : « Crux dum volvitur orbis » ce qui veut dire : « La croix demeure tandis que le monde tourne ».

Parfois, comme ici à côté de l’église du Carmel du Reposoir, elle est surmontée de 7 étoiles. Celles-ci représentent St Bruno et ses six compagnons qui fondèrent l’ordre des chartreux en 1084.

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Journée du migrant :

Extrait de la prière pour la journée mondiale du migrant et du réfugié, qui s’est déroulé au mois de janvier à Cluses : « Seigneur Père de tous les hommes, de toutes cultures et de toutes origines, regarde notre monde séparé par les frontières, déchiré par les guerres, défiguré par la faim et l’injustice. Tant de migrants y errent à la recherche d’un avenir meilleur (…) Remplis nos cœurs de ton Esprit Saint, pour que nous vivions comme tes enfants unis dans la diversité de nos cultures. Que ton Règne vienne : règne de paix, de justice et de fraternité pour tous les peuples de la terre, Amen !

Les crèches de Noël à Thyez Cette année encore, l'équipe d'animation de la communauté s’est mobilisée autour de la fête de Noël. Pour respecter les traditions et apporter du rêve dans les yeux des enfants (petits et...grands ) deux crèches ont été montées.

La crèche intérieure a mis en scène les figures bibliques traditionnelles ; pour l'occasion on a retrouvé des personnages qui dormaient depuis plusieurs décennies dans les greniers du presbytère. Mis en valeur dans un décor volontairement dépouillé, avec éclairage approprié, ils ont invité au recueillement et à l'adoration. La crèche extérieure, installée sur le parvis, (notre photo) avait un aspect plus folklorique et contemporain. Le décor : un chalet savoyard abritant des personnages grandeur nature, en tenue d'époque et rassemblés autour d'un berceau, la scène évoquant bien sûr, la nativité ! Grace à la collaboration des services techniques de la ville, le parvis a pris provisoirement l'allure d'un alpage avec les animaux paissant au milieu des pâtures et sapins ! La célébration de Noël a été précédée par la traditionnelle "marche" des bergers. De nombreuses personnes ont participé. Claude VINCENT

Bon à savoir : Vous voulez parler d’un évènement dans votre communauté ou dans votre mouvement ? C’est simple : il suffit de nous envoyer votre petit article ainsi qu’une photo : par courrier au centre paroissial 1, Avenue des lacs 74300 Cluses ou par @mail : st-bruno@diocese-annecy.fr

Qui a dit ? « Je dois toujours partir au moment où j’ai le plus de raisons de désirer rester » C’est un homme qui s’est laissé travailler par l’Esprit ! Réponse page 19

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ZOOM

« Le Reposoir. C’est un petit village au creux d’une magnifique vallée alpine, c’est aussi un Carmel (…) C’est peu dire que d’affirmer que je suis en face d’un profond changement de mon mode d’existence. Cette nomination me semble aussi une invitation à me joindre très modestement à la raison d’être des Carmélites, me laisser entraîner dans leur courant de vie contemplative et de prière sur le monde… ».

C’est ainsi qu’à son arrivée, le Père Yves Gautier, nouvel aumônier du Carmel, présentait sa toute nouvelle affectation à ses amis africains restés à Bangui, ville de Centrafrique où il est resté… pas moins de 62 ans !

Une vie de mission Enfant d’une famille de 7, il est devenu prêtre un certain 26 février 1950. « J’étais religieux spiritain par mes premiers vœux, j’ai achevé ma formation de théologie à Chevilly dans la région parisienne ». Puis le voilà nommé à Bangui, en Centrafrique. Une énorme mission partagée entre les spiritains et des capucins. « Si l’Eglise a connu, au début, des difficultés pour s’implanter, il y a maintenant des religieux et des religieuses un peu partout là-bas : On ne compte pas moins de 56 ordres et congrégations différents ! Dans cette diversité, des Communautés Ecclésiales de bases se sont installées pour recentrer les fidèles et donner une plus grande part de responsabilités aux laïcs ». C’est dans ce foisonnement vivant que le Père Yves s’est immergé, devenu Curé à la cathédrale. « Bangui était un très gros centre de catéchèse, il y avait jusqu’à 20 groupes chaque soir, qui s’éveillaient à la foi, tous disséminés de ci de là dans les locaux »

La mission au service des malades et des pauvres. « Vers 2003, les spiritains ont fondé une structure humanitaire dont je m’occupais : Nous l’avons nommée « Espoir ». Elle existe encore et je continue de rassembler les comptes et de faire le lien. Le but premier de ce groupe est de prendre en charge les nombreux malades du SIDA. Nous soignons jusqu’à un millier de personnes chaque année ! Il faut leur fournir mensuellement des Anti Rétro Viraux, en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé, traiter les infections opportunistes, assurer le suivi médical et nutritionnel des malades… Il fallait à tout prix maintenir des gens en vie, les assister dans leurs difficultés de santé... Nous travaillions également avec l’Ordre de Malte pour faire venir des containers humanitaires. Aujourd’hui, les fonds récoltés permettent également de s’occuper des pauvretés extrêmes.»

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Il a fallu revenir… Une maladie sérieuse aux yeux, le risque de devenir aveugle sans possibilité de se soigner sur place par manque de matériel et de traitement... La congrégation demande au Père Gautier de rentrer, à un moment où le pays s’embrase et où il ne peut plus suivre les nouvelles que par les appels téléphoniques aux amis et les informations qui viennent jusqu’à nous… « Un gros morceau de mon cœur est resté là-bas… Bien entendu, la Centrafrique reste au cœur de ma vie. Je continuerai, j’intensifierai si c’est possible l’aide matérielle que je peux leur apporter » Le Père Yves est très heureux d’avoir pu monter ce projet d’envergure, surtout, il se réjouit qu’il perdure même après son départ, notamment avec deux frères Spiritains qui ont pris le relais, frère Elkana Ndawatcha et le Père Patrick Mbéa.

Prier « Pour un spirituel, il y a tant à prier pour ce pauvre pays cassé et déchiré » Le Père Yves s’informe quotidiennement de la situation en Afrique, de l’intervention française, qui a permis d’apaiser le climat, des luttes qui s’enflamment ici et là, des tout récents changements politiques… Mais en même temps, il est en train de faire une expérience spirituelle sans précédent auprès des Carmélites. « Pour moi, ces sœurs du Carmel sont de « grandes dames », un peu par leur âge et beaucoup par le choix de cette existence très particulière et totalement consacrée, la vie au Carmel (…) Un incroyable, un total don de soi. Un don de soi qui se traduit entre autre, à mes yeux, par l’acceptation d’une extraordinaire monotonie. (…)

Eloge de la monotonie « Des journées presque toutes semblables au long des années, scandées par les huit présences régulières à la chapelle pour la Messe et la prière des heures, (…) avec la régularité et la permanence du Soleil. Mais je suis devenu aussi très sensible à une toute petite phrase qui est un sommet. Elle explique tout, elle justifie tout, (…) c’est la louange trinitaire « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit ». Elle est chantée une quarantaine de fois par jour. Alors on pourrait se permettre de la chanter assez vite, comme une phrase inévitable mais si connue ! Pas du tout ! Elle est chantée par tous, lentement, très lentement, dans ce temps de Dieu qui couvre tous les temps. Chantée ainsi, il s’en dégage une affirmation de la permanence de Dieu proclamée par cette continuité de la prière (…) nous sommes en face du Mystère du nom. Le nom de Celui qu’on aime, de Celui qu’on cherche, et qui est TOUT ».

Propos du Père Yves Gautier, recueillis par Colette et Chantal

Bon à savoir :

- Vous pouvez assister à la messe à l’église du Carmel du Reposoir, tous les matins à 8h30.

- Une proposition de l’équipe des prêtres : Pourquoi ne pas faire une opération Carême pour l’association « espoir » ? Une soirée riz+ pomme ou toute autre suggestion de votre part… Les fonds récoltés pourraient aider les personnes de Centrafrique, si malmenées en ce moment…

N’hésitez pas à contacter le centre paroissial pour en parler ! (04 50 98 08 83)

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Le premier tableau que Monique Altamura a réalisé représentait l’église de Mont-Saxonnex. C’était aussi son premier cours de peinture à la Roche-sur-Foron, il y a quelques années déjà. Depuis, elle a cultivé cette source d’inspiration au point d’en faire jusqu’à quatre versions. « Mais ce n’est jamais la même église ! » affirme-t-elle. En couchant sur la toile cet édifice, peut-être, mais bien inconsciemment, a-t-elle voulu s’imprégner de ce village dans lequel elle venait d’emménager, au hameau de Chamoule plus précisément : « J’ai eu le coup de foudre pour le Mont », confie Monique, arrivée depuis 1995 en Haute-Savoie depuis son Isère natale. En congé parental, elle s’essaie au dessin au fusain, un peu pour se distraire et tromper son ennui. Le retour au travail la conduit à laisser de côté ce passe-temps artistique, d’autant plus que le cours de sa vie personnelle connaît, à ce moment-là, quelques difficultés qui altèrent sa motivation.

Quand peindre devient une passion

Mais une rencontre fortuite, à la foire de la Roche-sur-Foron ravive en elle cette flamme pas vraiment éteinte. C’est le déclic ! Elle retrouve alors motivation, envie, pinceaux, couleurs… Pendant trois années complètes, elle suit les cours au « Comptoir créatif » à La Roche « pour acquérir les techniques de base », explique-t-elle. Car Monique est une autodidacte, pour ainsi dire. Rien dans son univers familial ne la prédisposait à pénétrer les arcanes de l’art. Et si au départ, elle a taquiné les pinceaux dans des périodes de mal-être, un peu comme une thérapie, aujourd’hui elle l’assure : « Je peins par passion. »

Exigeante avec elle-même : le propre de l’artiste

Pour l’heure, elle ne fait que de l’acrylique. « Parce que, explique-t-elle, quand on se trompe, on peut reprendre. » Trouver un sujet reste le plus difficile. C’est pourquoi, très souvent, elle s’inspire de modèles. Récemment, elle s’est lancée dans l’abstrait : « Un peu pour changer de domaine et toucher à tout, avant de cibler ce dans quoi je réussirai le mieux ; je suis encore en voie d’apprentissage ! »

L’art exige modestie et persévérance

Ce qui explique sans doute que l’œuvre achevée la laisse sur un sentiment d’insatisfaction. « Le plus souvent, je suis déçue. » Elle n’est pas une adepte de l’autosatisfaction, Monique, et se juge avec un regard critique, presque sévère. Elle peint au rythme de ses envies, toujours animée du désir de progresser : « Quand on débute, il faut faire plusieurs fois le même sujet. » A l’entendre, on se rappelle ces vers bien connus de Nicolas Boileau :

"Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, Polissez-le sans cesse, et le repolissez, Ajoutez quelquefois, et souvent effacez."

Modeste, avec ça ! Mais ceux qui, au marché de Noël, ont eu l’occasion de voir ses tableaux, auront reconnu en elle une artiste talentueuse. Quand bien même elle soutient : « Il n’est nul besoin d’avoir des compétences particulières pour peindre ! » .

Fabienne BOISIER

Contact : Monique Altamura 2480 Route de Chamoule 74130 Mont-Saxonnex Tel : 06 47 98 09 09.

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Décès

Arâches : François DECRET 93 ans

Châtillon : Jean HUGUES 93 ans

Cluses (St J-M Vianney) : Germaine FOURNY vve ROY 96ans, Pierre DE GUIO 76 ans, Viengkhone XOUMPHONPHACKDY 53 ans, Paulette BEDU Vve MUNIER 90 ans,

Cluses (St Nicolas) : Suzette ALLAMAND Vve JOURDAN 91ans, Jacques THORENS 92 ans, André PERRIER 88 ans, Marie-Louise DENAMBRE Vve HUGARD 89 Ans, Nadia COUDERC Vve MATHEY 58 ans, Josiane PASQUIER Vve HENRIET 62 ans, Marthe LAPRADE ép. MUDRY 67 ans, Catherine ALLAMAND ép. MUGNIER 83 ans, Marie SARTOR Vve SCOMPARIN 91 ans, Bruno MOSCATO 89 ans, Manuel MIRA 98 ans, Maria FRANCO BELTRAN Vve ARANDA BALADEZ 78 ans, Paul MARCHAND 84 ans, Michel BOURBON 81 ans, Gérard BARBIER 68 ans, Antoinette CONSIGLI, Vve BARBARIER 92 ans

Saint Sigismond : Gilbert GUINET 55 ans

Magland : Jean François REVUZ 66 ans , Marie- Agnès JACQUOT ép. BOILLON 66 ans

Marnaz - Vougy : Bertrand DESPIERRES 59 ans, Marcel JOUEN 60 ans, Gabrielle LAPHIN Vve RICHARD 88 ans, Roger RACLOZ 83 ans, Maurice PANISSET 65 ans, Albert DESGRANGES 69 ans, Renée ANTOINE Vve GERVET 85 ans, Marcel BURNIER 94 ans, Clélia VANZIN Vve MEROTTO 88 ans

Scionzier : Ginette SAUTHIER 67 ans, Marcel PERROLLAZ 95 ans, Olga BERGUERAND Vve PERROLLAZ 92 ans

Thyez : Marie-Anne VOISIN Vve VOISIN 96 ans, Henriette COUDURIER 90 ans, Madeleine SCHMITT Vve MARSURA 95 ans, Richard ROUSSELLE 51 ans, François ROCHET 88 ans, Marie CORRAL ép.VALLADARES, Jeanne DUMAS ép.LEROUX 89 ans.

Etre prêt, ce n’est pas être préparé, Ce n’est pas avoir tout prévu Cela est impossible, personne ne peut le faire… être prêt, c’est accepter la vie, C’est bondir au devant du jour nouveau c’est tendre les bras vers sa richesse inconnue C’est se tenir en face des heures qui viennent, calme et serein… être prêt, c’est accepter la vie, toute la vie, telle qu’elle vient à nous avec ce qu’elle a de plus beau et ce qu’elle a de plus triste avec ses jours légers, avec ses jours pesants. Texte lu lors de funérailles

Comme l’an dernier, la liturgie nous aidera à dérouler ce temps avec une belle unité de toute la paroisse :

- Une eucharistie le mardi 4 mars au soir à l’église saint Nicolas

- Une célébration de la Parole pour les cendres dans nos communautés ou lieux d’Eglise (l’idée étant que le plus possible de célébrations se passent à 19h30 afin d’entrer tous ensemble en Carême)

- Une eucharistie à mi-parcours qui nous conduira au sacrement de la réconciliation

- Le triduum pascal dans le même lieu et avec le même prêtre dans trois propositions pour toute la paroisse. Renseignements sur la feuille paroissiale !

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Fiche à conserver n°5

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Il y a trois collèges dans notre paroisse, dont deux dans le secteur public : le collège G.A. de Gaulle (882 élèves) à Cluses, le collège J.J. Gallay (594 élèves) à Scionzier ; un collège catholique, le collège Saint Jean Bosco (670 élèves) à Cluses. Les collégiens qui veulent continuer un cheminement de foi se voient proposer des rencontres pastorales à l’aumônerie (55 jeunes soit 3,7% des effectifs du secteur public) ou dans l’enceinte du collège privé (110 jeunes soit16,4% des effectifs du secteur privé).

Jeudi soir, 17h15 : les jeunes de l’aumônerie arrivent les uns après les autres. Ils posent leur sac et se donnent des nouvelles. Certains se dirigent vers le baby-foot en attendant que tout le monde soit arrivé ; d’autres préparent le goûter parce que c’est leur tour ; d’autres encore aménagent le coin prière… Au bout d’un quart d’heure, ils s’installent autour de la table, tout est prêt : du pain, du chocolat, un verre de sirop. « Le goûter est un moment important où déposer sa journée », confie Claudine, animatrice. Avec Francine, elles ont accepté d’accompagner le groupe de quatrièmes et troisièmes depuis plusieurs années. Francine se souvient : « j’ai commencé à faire du catéchisme pour ma fille ainée, puis je l’ai suivie au collège Saint Jean Bosco. Le passage à l’aumônerie s’est fait tout naturellement quand elle a pu venir en quatrième... Je n’ai jamais quitté l’équipe d’animation ! » Il faut dire qu’à l’aumônerie, l’ambiance est familiale et qu’il est facile de s’y trouver bien.

En goutant, les jeunes s’expriment volontiers :« Moi ce que j’aime, c’est retrouver mes amis ». Un autre reconnaît qu’il apprécie de se confier à des adultes disponibles. M. est contente de venir parce qu’il y a aussi des week-ends « et ça c’est génial ! On y retrouve des amis de Saint Jean Bosco ». L’aumônerie fait partie de la vie des jeunes. Ils ont choisi de mettre le Christ au milieu de leur vie et même s’ils parlent peu de leur foi, il est visible qu’ils grandissent avec Lui ! Les voilà tous debout, un coup sur la table et ils s’avancent vers l’oratoire pour prier tous ensemble.

De quoi parle-t-on dans les rencontres ? Pour ce soir, Claudine et Francine ont préparé le thème de l’optimisme. Mais dernièrement plusieurs rencontres étaient consacrées à la mort, sujet difficile s’il en est, qui trouve peu de lieux d’expression. Claudine ne manque pas de relever également des moments-clés dans l’année : « En décembre, nous sommes allés visiter les personnes âgées de l’EHPAD de Cluses et nous leur avons apporté des cartes de Noël : un temps fort en émotions et en échanges. L’an dernier, nous avions fait des cartes pour les prisonniers de la maison d’arrêt de Bonneville et nous avions reçu l’aumônier ».

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Celle-ci se déroule dans l’enceinte de

l’établissement, de midi à deux. Les jeunes

viennent rejoindre leur animateur une fois par

semaine. Avec Monsieur Carl Matignon

responsable, le Père Ludovic ou Monsieur

Cochet, ils prennent le temps de la prière et de

la découverte d’un point de foi ou d’une

rencontre avec le Christ. C. Matignon se dévoue

pour que chacun se voie proposer la foi.

La préparation au baptême ou à la première communion est toujours

possible dans les deux entités. Au collège privé, ils sont très nombreux à

faire la demande et C. Matignon prépare avec F. Bernet des groupes de

plus de douze jeunes par an. « Souvent, les jeunes sont curieux de ce

qu’ont vécu d’autres camarades, ils se sentent interpellés et entament la

démarche. On est loin des moqueries ! Les élèves entre eux sont les

meilleurs témoins ».

Depuis des années, l’aumônerie et la pastorale Saint Jean

Bosco se retrouvent pour des projets : Ce ne sont pas moins de

deux week-ends en commun par niveau, autour de différents

thèmes (Saint Paul, l’amitié…) et avec plusieurs sortes

d’animations : jeux, films, sketchs, réflexions… C’est aussi

l’occasion de rejoindre la messe en communauté à la Frasse ou

à Châtillon. Selon les deux responsables, « c’est un bon lien,

nous sommes complémentaires ! »

Il y a aussi le mini camp de Montriond en début d’été. Il se passe au milieu

de la montagne, durant quatre jours autour d’un thème imaginaire. Ce camp

a pour but de favoriser la fraternité, le « vivre ensemble ». Les jeunes sont

sollicités pour les tâches quotidiennes : repas, vaisselle, services. Ils sont

regroupés en équipes différentes pour le travail et pour les jeux, ce qui

facilite la rencontre. Ils participent aussi au temps de prière du matin et du

soir, ainsi qu’à l’eucharistie célébrée par le P. Ludovic Bruley.

Enfin, il y a la fête de la foi : Le grand rassemblement annuel des jeunes en

pastorale et de leurs familles. Elle a lieu au mois de mai au Parvis des Esserts

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à Cluses. « Les rencontres rythment l’année des collégiens, ils ont plaisir à

évoluer vers l’année suivante. C’est particulièrement visible pour la fête de

la foi, devenue un évènement incontournable : les sixièmes reçoivent une

écharpe qu’ils décorent eux-mêmes en souvenir de leur baptême, les

cinquièmes une croix qu’ils ont peinte, les quatrièmes une bible qu’ils ont

couverte et personnalisée, les troisièmes une bougie, tous ces signes en

rappel de leur vie de baptisés ».

La fête de la foi est une étape importante de l’année.

Ici les sixièmes après leur profession de foi.

La prière du collégien : Seigneur, Toi qui me connais, mieux que tout autre,

Toi qui me vois sourire et pleurer, grandir et me transformer; je découvre petit à petit combien tu es présent

dans ma vie quotidienne et combien tu m'apportes. Aide-moi, Seigneur, à découvrir ce que tu attends de moi,

à construire ma vie dès aujourd'hui et dans l'avenir en comptant sur Toi autant que Tu comptes pour moi. Amen !

Les contacter :

L’aumônerie (AEP - Aumônerie scolaire du secteur public) 37 avenue J. ARNAUD 74300 Cluses Tél : 04 50 98 14 10 Mail : aumoneriedecluses@free.fr/ Responsable Thierry Gaillard –

06 74 94 89 40

La pastorale Don Bosco : 11 RUE M BERTHELOT 74300 Cluses Tél : 04 50 98 33 06 Responsable Carl Matignon 04 50 98 33 06

(Photos : Blandine DIDIER, présidente de l’association de l’aumônerie, Thierry GAILLARD, Chargé de Mission ecclésiale à l’aumônerie, Le Père Ludovic Bruley Carl MATIGNON, responsable de la Pastorale au collège St Jean Bosco).

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Baptêmes

Cluses : Zian BOUCHARD, Claya BERNARDON, Ofélia COCO, Louiza BENCHIHA FERREIRA, Nolan KRZYZELEWSKI, Yann PREGNOLATO, Nathan JAUNE GAETAN, Yohan LECUYER, Alice DA MOUTA, Mattéo PERMAN TENORIO CARTISANO,

Marnaz : Lévy TRUILHIER, Plume LARUE MARTINEZ,

Scionzier : Julie DROUET,

Thyez : Kylian MICHON, Nathanaël RAPIN.

Mariage

Cluses : Fanny PIROD et Aurélien LAIZET

Ce couple de paroissiens a vu une famille s’installer à côté de chez eux. Ils se sont dit bonjour de temps en temps, les enfants passaient vendre leurs billets de tombola pour l’école, le papi a donné quelques plans de tomates l’été dernier à la mère de famille. Ce matin, c’est elle qui sonne à la porte. « Nous vous invitons au baptême de Félix le petit

dernier ». J. est surprise, elle répond que c’est plutôt une fête familiale… La jeune femme lui dit : « c’est important pour nous qu’il y ait quelqu’un qui croit à cette fête ». Que répondre sinon oui ? C’est ce que fait notre grand-mère et les voilà entrés dans la famille d’une façon toute simple et particulière. Depuis, les liens se sont resserrés, forcément : les deux familles en sont à s’inviter pour le gouter, à se rendre des services de garde d’enfant et d’achats sur internet… Le tout dernier événement, c’est quand le grand-père a agrandi le trou dans la haie séparant les deux propriétés. « C’était un trou fait par les enfants, qui tendait à s’agrandir chaque jour, autant qu’il soit officiel, c’est plus joli ! » Merci Seigneur de nous donner d’être parfois « ainés » dans la foi, Merci Esprit Saint pour tes initiatives : Apprends-nous à les reconnaitre ! ML

Vous avez entre les mains le journal édité par la paroisse. Il est gratuit mais il a un coût : approximativement 500 euros par numéro, pour 600 exemplaires. Si ce moyen de communication vous tient à cœur et que vous jugez important que nous fassions plus de pages et plus d’exemplaires, il est possible d’apporter votre soutien. D’avance, nous vous remercions !

L’équipe de rédaction

Oui, je soutiens le bulletin « Liens pour des temps nouveaux »

Je vous envoie ci-joint mon règlement par chèque d’un montant de …………………€ Formulaire à recopier ou compléter et à retourner à :

Mme Lucienne Valmaggia 30, chemin du Mont 74130 Vougy Chèque à libeller à l’ordre de : AD 74, paroisse Saint-Bruno, « Liens »

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Il serait difficile de parler de la communauté de Marnaz-Vougy sans parler de Scionzier et vice-versa. Et pour cause ! Elles sont très liées, comme nous allons le voir. Nous avons donc fait le choix d’un petit reportage qui passe de l’une à l’autre : avant tout, il faut savoir que beaucoup de schonverots et marnerots sont très investis dans la paroisse, ils sont présents aux équipes funérailles, mariages, baptêmes, à la catéchèse, à l’accueil du centre paroissial… Ainsi, si nous pouvons relever certaines fragilités sur place, c’est que beaucoup d’entre eux ont fait le pas d’aider autrement leur église. Mais commençons notre visite !

Cet après midi, j’ai rendez-vous avec cinq dames de la communauté de Scionzier. Elles se sont réparti les tâches pour la liturgie et nous expliquent leurs joies et leurs limites au service de l’Eglise. Suzy tient quelques heures de permanence au centre paroissial, mais elle est également disponible pour retrouver ses amies à la salle Saint Louis. Bien vite, les souvenirs remontent

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« Nous étions très nombreux et en quelques années, beaucoup sont partis. Ceux qui sont morts, bien sûr - Comment ne pas évoquer Lucien et Micheline Anthoine qui ont tant donné ?- mais il y a aussi ceux qui prennent un repos bien mérité : Ginette, qui a eu 86 ans en janvier, s’est désengagée des équipes quand c’était le bon moment. Marie- Cécile renchérit avec sagesse : « Une de mes tantes disait toujours qu’à partir de 85 ans on ne compte plus en années mais en trimestres». Une belle façon de dire que le rythme se ralentit et qu’il faut voir les choses du bon côté quand on vieillit. Suzy, quant à elle, a arrêté les équipes funérailles mais elle croise encore des personnes connues dans ces circonstances difficiles : «Je revois souvent une dame qui a perdu son fils. Quand on s’embrasse, assurément il est au milieu de nous, » confie t-elle avec émotion.

Une église ouverte ! Ces dames sont joyeuses, parce qu’elles remarquent les petits services qui font vivre leur communauté. « Nous avons la joie d’avoir trouvé monsieur Pépin pour ouvrir l’église. Nous sommes allées le solliciter et il a accepté pour quelques mois. Maintenant il le fait depuis des années ! L’église de Scionzier est toujours ouverte, de 9h30 à 17h, quelle grâce !»

Une présence fragile Marie-Thérèse et Michelle disent qu’elles n’ont pas de

mal à rassembler plus de monde pour un évènement particulier : « Il y a des personnes pour le denier du culte ou encore pour balayer l’église ». Pour le reste, elles sont peu nombreuses mais motivées pour l’animation liturgique. L’une tape le texte au propre, l’autre prépare avant la rencontre, et surtout le jour de la messe, elles sont là une demi-heure avant pour l’accueil. « Nous allons aussi en avance à la messe à Marnaz, de sorte que, s’il y a besoin de nous, nous sommes là »

Les petits services du quotidien. Même si peu de choses sont visibles de l’extérieur dans la communauté, leurs journées sont bien remplies ! « La retraite, c’est pas ce qu’on croit ! » confie Marie Thérèse. « La plupart d’entre nous veulent être disponibles à leurs enfants et petits-enfants. Pour des trajets, pour les inviter à manger tous ensemble ». Chacune accorde également une grande attention aux visites de proximité. Visiter un voisin malade c’est très important. « Alors à la fin de la journée on n’a pas tout fait, forcément ! Mais ce qu’on n’a pas fait aujourd’hui, on le fera demain !» Le rythme n’est plus le même mais on sent qu’elles prennent leur temps pour de vraies rencontres.

De Scionzier à Marnaz-Vougy Depuis longtemps des liens importants existent. Par exemple, tous se sont rassemblés pour la chorale et c’est Bernard Paris qui dirige. Marie-Cécile participe. Il y a aussi les visites et la messe aux Corbattes, la maison de retraite de Marnaz. « La messe là-bas est une belle proximité du Père Yvon avec les personnes en situation de fragilité ». Marie-Cécile explique encore qu’elle a pu prendre du recul par rapport à son investissement aux

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préparations de baptêmes parce qu’elle a trouvé deux personnes de Marnaz pour la remplacer : « Je ne voulais me retirer sans trouver quelqu’un, alors ç’a été long, j’ai mis plusieurs mois ! C’était « non » une fois, puis « non » encore, un jour elles m’ont dit « peut-être » et depuis octobre ces deux personnes ont commencé. C’est bien. Les gens ont envie de voir de nouveaux visages c’est normal. Ce sera plus sympathique pour tous ». Disponibilité, sagesse, paix, humour, ce sont des mots qui reviennent quand on pense à ces dames-là !

Ces derniers mois, des visites peu ordinaires ont eu lieu dans l’église : le Père Raymond a retrouvé dans les greniers du presbytère un tableau représentant St Thomas d’Aquin. Ce tableau était déjà classé aux monuments historiques depuis 1922. Il a fallu faire venir des personnes du diocèse, deux personnes des Beaux Arts, c’est Suzy qui s’est chargée de faire le lien. « Ils ont emporté et restauré le tableau dans des services spécialisés. C’est la mairie de Scionzier qui s’est chargée du financement grâce à Noëlle Hyvert qui a pris les choses très à cœur ». Et puis le tableau

est revenu, il est maintenant installé au-dessus du balcon, vous pouvez le voir quand vous remontez l’allée centrale, en sortant. C’est un tableau qui avait été commandé par le Comte de la Rochette, propriétaire du château de la croix. Une commande qui remonte au 16ème /17ème siècle. Même si l’auteur en reste inconnu, il est d’une belle qualité et on peut voir les armoiries de la famille sur les côtés. Une curiosité qui vous fera lever le regard lors d’une prochaine célébration à Scionzier ! Et n’hésitez pas à en parler à Michelle ou Marie-Thérèse : elles se sont documentées sur le personnage !

L’équipe de préparation baptême de la paroisse s’étoffe de deux personnes de Marnaz entrées à l’appel de Marie Cécile.

Jacqueline est depuis quatre ans à la retraite et avait décidé de ne plus s’engager dans des associations ou des services afin de rester disponible pour sa famille. « Quand on veut faire des projets, cela nécessite de jongler avec les dates, de ne pas être engagée de manière trop importante.

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Et pourtant, intérieurement, je me disais que je ne pourrais pas toujours dire non. J’avais une part à prendre dans le service d’Eglise. Cela s’est manifesté avec la demande de Marie Cécile qui cherchait quelqu’un pour la remplacer depuis des années ». Bernadette confirme que c’est après mûre réflexion qu’elle a accepté. Toutes deux sont amies depuis près de trente ans ! Elles viennent à la chorale depuis des années. Bernadette reconnaît qu’elle est contente de s’être engagée. « Nous nous sommes entraînées un peu en retrait, j’ai pris des notes, et puis on s’est lancées. Il faut dire que nous sommes en lien avec la paroisse et le Père Monet ! »

Quelles sont leurs tâches ? Même si Jacqueline fait en plus la permanence à tour de rôle au centre paroissial pour accueillir les familles qui demandent le baptême pour leur enfant, la grande partie de leur engagement et la plus intéressante, ce sont les réunions de préparation du baptême avec les jeunes familles : «Je me sens témoin à la suite du Christ, dans mon rôle de baptisée ». Bernadette était impressionnée la première fois et elle a eu l’heureuse surprise de constater que le contact s’était vite établi. « Ces jeunes parents, qui sollicitent le baptême pour leur enfant, c’est tout de même une belle demande ! Vouloir le baptême quand la plupart du temps ils se sont éloignés de l’Eglise… nous sommes heureuses d’être présentes un moment sur leur chemin de foi. Ça paraît difficile de parler de sa foi avec des personnes qui ont décroché. Et pourtant cela se fait tout seul ». Jacqueline continue : « Lors de la deuxième rencontre, quand nous choisissons les textes qui seront lus, nous avons de belles discussions. Pourquoi ont-ils apprécié celui-là ? Pourquoi celui-ci les rebute… je trouve qu’ils osent drôlement s’exprimer, mieux parfois que nos groupes qui se retrouvent depuis bien longtemps ! »

Vous l’aurez compris, elle est composée de personnes de Marnaz, de Scionzier et de Vougy ! Mais elle est aussi ouverte à toute personne de bonne volonté pour peu qu’on vienne la rejoindre les jours d’eucharistie. Elle se réunit très régulièrement pour préparer les chants de la prochaine eucharistie. Nous sentons la joie de retrouver ses amis, de papoter un moment avant que Bernard ne réclame le silence… La chorale fait une sortie tous les deux ans, un beau moment convivial pour se voir autrement.

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Ce que pensent deux participantes de ce temps d’Evangile…

Jacqueline se rappelle qu’elle avait fait cette expérience autrefois avec l’Abbé Socquet, expérience qui s’était arrêtée quand il avait dû laisser : « Parler de sa foi, ce n’est pas rien ! C’est une expérience qu’il faut entretenir sans attendre que le prêtre ne puisse plus » Pour Marie-Cécile, les fruits commencent à se voir : « C’est vrai que quand on a entendu le texte avant la messe, on retrouve des choses qu’on n’aurait pas pensées sans ce temps ensemble »

Anne-Marie Giordani nous confie ce qui se vit dans sa communauté de Marnaz-Vougy.

Un temps d’adoration

« Nous ouvrons l’église tous les lundis de 18 h à 18 h30, pour un temps d’adoration depuis plus de 2 ans. L’idée de départ, était de prier pour les vocations avec une adoration silencieuse. Parfois ce temps est complété par un texte pris dans « Monastère invisible », abonnement que j’ai pris au début. Au fil du temps, nous avons vu s’agrandir le groupe avec des personnes de Thyez, de Cluses, d’autres personnes de Marnaz. Ce moment est précieux, il est attendu par tous. Ce cœur à cœur avec Jésus nous

donne une paix intérieure, c’est un moment privilégié pour se poser, pour écouter le Christ nous parler. En ce moment, nous terminons ce temps avec des prières à Marie, nous lui confions les personnes de notre groupe qui ont des problèmes de santé ou autres ».

L’Evangile sur les bancs de la chorale…

Après avoir lu la lettre de l’évêque, le groupe chorale (30 personnes environ) a décidé de lire le texte d’Evangile du jour à la fin de chaque répétition. C’était une décision bien accueillie par tous, même si certains ne s’expriment pas, d’autres apportent le livre « Magnificat ou Prions en Eglise ». Je laisse parler ceux qui le souhaitent et Bernard lit la réflexion de « Prions ». Je pense que cela permet pour tous un approfondissement ou une intériorisation de la Parole de Dieu. Pour Anne Marie également, le partage d’Evangile porte ses fruits : « Il me semble qu’un lien se noue entre les personnes, cela permet d’écouter les idées des autres et de partir avec des pistes de réflexions. Une dame me disait que par la suite dans la semaine, elle avait effectué des recherches sur ce texte ».

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Un chef de chœur dévoué

Je tiens à remercier Bernard qui minute chaque temps de la répétition, ce qui permet la lecture de l’Evangile. Il apporte toujours de nouveaux chants à notre répertoire qui peuvent être écoutés sur MP3 pendant la semaine. Il a proposé quelques chants nouveaux à l’ensemble de la paroisse St Bruno, il espère des retours.

La chorale anime avec joie les messes et quelques membres accompagnent aussi les familles en deuil, qui nous remercient grandement.

La préparation liturgique avec Michèle

Elle prépare et assure avec moi un temps de prières chaque année, pendant l’octave de Noël. Nous invitons les paroissiens, les enfants et leurs parents à venir à l’église pour prier devant la crèche et partager la galette. D’autres temps de réflexions à partir d’un texte d’Evangile sont proposés pendant l’Avent et pendant le Carême.

La saint Cécile La présence de l’Harmonie municipale à la messe est très appréciée à Toussaint et pour la Ste Cécile. Ce sont les membres de l’Harmonie qui participent aux lectures. Des jeunes viennent renforcer la chorale aussi à Noël et à Pâques par leurs sons de flûtes, de clarinettes et je remercie vivement Lucie, Laura, Alban, Christine.

Anne Marie Giordani

Vous l’aurez remarqué, nombreux sont ceux qui œuvrent dans nos communautés pour les rendre vivantes. Il y en a encore bien d’autres que nous aurions pu nommer, Lulu bien sûr, les personnes des Corbattes, toutes ces personnes discrètes et présentes dont nous saluons la fidélité. Qu’elles soient remerciées pour ce qu’elles font au nom de l’Eglise parce qu’au final chacun a dans le cœur le désir de faire connaître le Christ et de le servir !

Chantal Gaillard

(Réponse à la question page 4) Qui a dit ? Saint Pierre FAVRE

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Je t’ai tant cherché au-delà des cîmes,

au-delà du ciel, dans la pureté de la neige,

dans le silence du vent.

Alors que tu es là, Seigneur, tout près de moi.

Attaché à moi, tu me guides attentif et rassurant, discret et présent. Merci Seigneur

Prier 358

Mise en Page : C&T.G/ Corrections Fabienne &C.

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Retrouvez vos infos sur le site paroissial :

http://stbruno.e-monsite.com/

Centre paroissial St Bruno (La sardagne)

1 avenue des lacs 74300 Cluses Tel: 04 50 98 08 83

OUVERT DU MARDI AU VENDREDI : 9h00-11h45 et 15h00-18h45

SAMEDI MATIN: 9h00-11h45

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Les créations de Monique (page 7)