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52 MESURES 835 - MAI 2011 - www.mesures.com G uide d’achat 53 MESURES 835 - MAI 2011 - www.mesures.com INSTRUMENTATION DE PROCESS Les sondes et transmetteurs de température H Principes de mesure extrêmement simples et parfaitement connus, multiplicité des points de mesure, sondes assez souvent considérées comme des consom- mables, offre pléthorique de fournisseurs, etc. La mesure de température dans les procédés industriels peut apparaître comme allant de soi, mais les industriels ne doivent pas sous-estimer cette grandeur physique. Déjà, un mauvais choix dans la solution de mesure, pour économiser quelques centaines d’euros, par exemple, peut avoir des conséquences fâcheuses et très onéreuses sur le process. Contrairement aux grandeurs physiques (débit, pression, niveau), un système de mesure de température se distingue par son aspect Mécano : à chaque application, il n’existera pas qu'une seule solution, entre l’élément sensible, son éventuelle protection vis-à-vis du fluide, le raccord process selon les conditions de service, le montage, le convertisseur selon l’environnement autour du point de mesure, les signaux de sortie, etc. P armi les grandeurs physiques contrôlées et mesurées dans les procédés industriels, la tempéra- ture occupe une place à part. Il s’agit d’abord de la grandeur la plus mesu- rée… en fait de la deuxième grandeur la plus mesurée si l’on ne fait pas abstraction du temps. On retrouve en effet des sondes et transmetteurs de tem- pérature dans toutes les industries (pétrole et gaz, énergies, agroa- limentaire, pharma- ceutique, cimenterie, verrerie, incinérateurs de déchets…), et assez souvent un grand nombre de points de mesure par site. La mise en place de points de mesure en température sert la grande majorité du temps à réguler et à optimiser le fonction- nement d’une chau- dière industrielle, la stérilisation d’un pro- cess alimentaire, l’écoulement du verre fondu, etc. et, parfois, à la sécurité ou au suivi via un enregistreur, par exemple. Il n’est donc pas surprenant, de la part des fabricants de sondes et/ou de transmetteurs de process, d’être très intéressés par ce mar- ché.Au niveau mondial, il devrait progresser de 3,64 milliards de dollars en 2009 à 5,31 milliards de dollars en 2015, soit un taux de croissance annuel composé (CAGR) de 6,5 %, selon une étude de la société d’ana- lyses américaine Frost & Sullivan publiée en janvier 2011. Ces chiffres prennent en compte l’ensemble des marchés, aussi bien les industries de process que les applications de ventilation et de climatisation, les indus- tries automobile et médicale, etc. Un marché atomisé Le rachat du fabricant suédois Inor par l’alle- mand Krohne en 2006, qui se traduit par l’introduction actuelle d’une gamme de sondes et transmetteurs chez la société d’outre-Rhin, l’arrivée de l’allemand Sick dans la mesure de température cette année, après ses premiers pas dans l’instrumenta- tion de process avec des transmetteurs de pression et de niveau (voir Mesures n o 818), sont quelques-unes des toutes dernières évo- lutions sur un marché atomisé, diffus et hautement compétitif. Que ce soit au niveau mondial ou en France, une multitude de fabricants de toutes les tailles se côtoient. à côté des grands noms du secteur qui dis- posent de leurs propres usines de fabrication des éléments sensibles et de transmetteurs, certains de leurs concurrents se sont plutôt spécialisés dans les transmetteurs et se tour- nent alors vers l’achat/revente pour les sondes de mesure auprès de fabricants lo- caux. En devenant “assembleurs”, ils sont ainsi capables de proposer une offre plus ou moins “complète” en mesures de process (pression, débit, niveau, température…). « Nous sommes consultés pour les mesures de débit, de pression et de température. Pour que les clients n’aient qu’un seul interlocuteur, nous passions auparavant par l’achat/revente. Aujourd’hui, nous sommes capables de proposer une véritable offre de sondes et de transmetteurs », explique Christophe Clutier, responsable Produits chez Krohne France. « Les fabricants de transmetteurs sont en majorité des grandes sociétés ; les entreprises spécialisées dans les sondes de température, comme la nôtre, devien- nent de plus en plus des intégrateurs. Les clients demandent des solutions allant de la plus simple à la plus complexe (SIL 2 et sans-fil, une technologie qui commence à apparaître) », constate de son côté Francis Lecomte, directeur général de Thermo-Est . à ces “petits” fabricants français qui se distinguent par une grande réactivité et une orientation vers des marchés spéci- fiques des procédés industriels, on peut ajouter une ribambelle d’autres entreprises présentes sur les marchés de l’automobile, de l’aéronautique, du tertiaire, du labora- toire., sans compter une très longue liste de distributeurs régionaux et/ou spécialisés. Ce foisonnement d’acteurs tire son existence de l’originalité même de la mesure de tem- pérature, comparée à la mesure des autres grandeurs physiques de process (pression, niveau et débit). Pour simplifier, disons que, à chaque application, il n’existe qu’une seule solution de mesure de température. Chaque fabricant se doit de proposer le plus large choix de sondes (résistances de platine, ther- mocouples…), d’accessoires, de convertis- seurs, de boîtiers, d’agréments et de certifi- cats dans une certaine limite. « Même si le niveau technologique [et la fabrication, NDLR] d’un élément sensible paraît assez simple, de nom- breux paramètres influent sur sa qualité de mesure », ajoute Béatrice Mira, responsable adminis- tration et qualité chez JD Mesure. Il faut donc toute l’expertise des constructeurs pour pro- poser le meilleur compromis. « Sachant que P Même si la mesure de température paraît banale, le choix de la sonde et du convertisseur ne doit pas être pris à la légère par les industriels. PIl y a une offre pléthorique de fournisseurs et le choix est avant tout une question de compromis. P Et c’est presque toujours l’application qui impose l’élément sensible, la précision, le montage du convertisseur, les agré- ments… L’essentiel Il n’est pas possible de définir une application type de mesure de température en raison de l’éventail des industries concernées : pétrole et gaz, énergies, agroalimentaire, pharmaceutique, cimenterie, verrerie, incinérateurs de déchets… ifm electronic La température est la grandeur physique la plus contrôlée dans les procédés industriels, mais aussi la mesure la moins noble de l’instrumentation. Cette banalité ne doit pas faire oublier aux utilisateurs qu’une solution mal adaptée peut avoir des conséquences fâcheuses et (très) onéreuses. Endress+Hauser

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  uide d’achatINSTRUMENTATION DE PROCESS

Les sondes et transmetteurs de températureHPrincipes de mesure extrêmement simples et parfaitement connus, multiplicité des points de mesure, sondes assez souvent considérées comme des consom-mables, offre pléthorique de fournisseurs, etc. La mesure de température dans les procédés industriels peut apparaître comme allant de soi, mais les industriels ne doivent pas sous-estimer cette grandeur physique. Déjà, un mauvais choix dans la solution de mesure, pour économiser quelques centaines d’euros, par exemple, peut avoir des conséquences fâcheuses et très onéreuses sur le process. Contrairement aux grandeurs physiques (débit, pression, niveau), un système de mesure de température se distingue par son aspect Mécano : à chaque application, il n’existera pas qu'une seule solution, entre l’élément sensible, son éventuelle protection vis-à-vis du fluide, le raccord process selon les conditions de service, le montage, le convertisseur selon l’environnement autour du point de mesure, les signaux de sortie, etc.

Parmi les grandeurs physiques contrôlées et mesurées dans les procédés industriels, la tempéra-ture occupe une place à part. il

s’agit d’abord de la grandeur la plus mesu-rée… en fait de la deuxième grandeur la plus mesurée si l’on ne fait pas abstraction du temps. On retrouve en effet des sondes et

transmetteurs de tem-pérature dans toutes les industries (pétrole et gaz, énergies, agroa-limentaire, pharma-ceutique, cimenterie, verrerie, incinérateurs de déchets…), et assez souvent un grand nombre de points de mesure par site. La mise en place de points de mesure en température sert la grande majorité du temps à réguler et à optimiser le fonction-nement d’une chau-dière industrielle, la stérilisation d’un pro-

cess alimentaire, l’écoulement du verre fondu, etc. et, parfois, à la sécurité ou au suivi via un enregistreur, par exemple.il n’est donc pas surprenant, de la part des fabricants de sondes et/ou de transmetteurs de process, d’être très intéressés par ce mar-ché. au niveau mondial, il devrait progresser de 3,64 milliards de dollars en 2009 à 5,31 milliards de dollars en 2015, soit un taux de croissance annuel composé (CaGR) de 6,5 %, selon une étude de la société d’ana-lyses américaine Frost & Sullivan publiée en janvier 2011. Ces chiffres prennent en compte l’ensemble des marchés, aussi bien les industries de process que les applications de ventilation et de climatisation, les indus-tries automobile et médicale, etc.

Un marché atomiséLe rachat du fabricant suédois Inor par l’alle-mand Krohne en 2006, qui se traduit par l’introduction actuelle d’une gamme de sondes et transmetteurs chez la société d’outre-Rhin, l’arrivée de l’allemand Sick dans la mesure de température cette année, après ses premiers pas dans l’instrumenta-tion de process avec des transmetteurs de pression et de niveau (voir Mesures no 818),

sont quelques-unes des toutes dernières évo-lutions sur un marché atomisé, diffus et hautement compétitif. Que ce soit au niveau mondial ou en France, une multitude de fabricants de toutes les tailles se côtoient. à côté des grands noms du secteur qui dis-posent de leurs propres usines de fabrication des éléments sensibles et de transmetteurs, certains de leurs concurrents se sont plutôt spécialisés dans les transmetteurs et se tour-nent alors vers l’achat/revente pour les sondes de mesure auprès de fabricants lo-caux. En devenant “assembleurs”, ils sont ainsi capables de proposer une offre plus ou moins “complète” en mesures de process (pression, débit, niveau, température…). « Nous sommes consultés pour les mesures de débit, de pression et de température. Pour que les clients n’aient qu’un seul interlocuteur, nous passions auparavant par l’achat/revente. Aujourd’hui, nous sommes capables de proposer une véritable offre de sondes et de transmetteurs », explique Christophe Clutier, responsable Produits chez Krohne France.

« Les fabricants de transmetteurs sont en majorité des grandes sociétés ; les entreprises spécialisées dans les sondes de température, comme la nôtre, devien-nent de plus en plus des intégrateurs. Les clients demandent des solutions allant de la plus simple à la plus complexe (SIL 2 et sans-fil, une technologie qui commence à apparaître) », constate de son côté Francis Lecomte, directeur général de Thermo-Est. à ces “petits” fabricants français qui se distinguent par une grande réactivité et une orientation vers des marchés spéci-fiques des procédés industriels, on peut

ajouter une ribambelle d’autres entreprises présentes sur les marchés de l’automobile, de l’aéronautique, du tertiaire, du labora-toire., sans compter une très longue liste de distributeurs régionaux et/ou spécialisés.Ce foisonnement d’acteurs tire son existence de l’originalité même de la mesure de tem-pérature, comparée à la mesure des autres grandeurs physiques de process (pression, niveau et débit). Pour simplifier, disons que, à chaque application, il n’existe qu’une seule solution de mesure de température. Chaque

fabricant se doit de proposer le plus large choix de sondes (résistances de platine, ther-mocouples…), d’accessoires, de convertis-seurs, de boîtiers, d’agréments et de certifi-cats dans une certaine limite. « Même si le niveau technologique [et la fabrication, NDLR] d’un élément sensible paraît assez simple, de nom-breux paramètres influent sur sa qualité de mesure », ajoute Béatrice mira, responsable adminis-tration et qualité chez JD Mesure. il faut donc toute l’expertise des constructeurs pour pro-poser le meilleur compromis. « Sachant que ➜

P Même si la mesure de température paraît banale, le choix de la sonde et du convertisseur ne doit pas être pris à la légère par les industriels.

PIl y a une offre pléthorique de fournisseurs et le choix est avant tout une question de compromis.

P Et c’est presque toujours l’application qui impose l’élément sensible, la précision, le montage du convertisseur, les agré-ments…

L’essentiel

Il n’est pas possible de définir une application type de mesure de température en raison de l’éventail des industries concernées : pétrole et gaz, énergies, agroalimentaire, pharmaceutique, cimenterie, verrerie, incinérateurs de déchets…

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soudure froide. il faut donc veiller à ce que la température de la soudure froide ne varie pas, sinon on ne sait pas si la variation me-surée vient bien du process ou de l’envi-ronnement où se trouve la jonction de référence.

Le process et son environnement dictent leur loiDe par leur réalisation simple et la variété des métaux utilisables, il existe une très longue liste de modèles sur le marché. Dans le do-maine industriel, les thermocouples fré-quemment rencontrés sont le type K (couple chromel/alumel), le type T (couple cuivre/constantan) et le type N (couple nicrosil/nisil), ainsi que le type B (couple platine avec 30 % de rhodium/platine avec 6 % de rho-dium), le type S (couple platine avec 10 % de rhodium/platine). ils se distinguent par leur étendue de mesure, la valeur du coefficient Seebeck, leur erreur intrinsèque… à l’instar des Pt100, les précisions des thermocouples sont réparties selon deux classes : la classe 1 correspond à ±1,5 °C entre -40 et +375 °C et la classe 2 à ±2,5 °C entre -40 et +333 °C,

dans le cas d’un thermocouple K.il y a un point à ne pas oublier lorsque l’on aborde les mesures de température intru-sives, et en particulier les thermocouples. « Une sonde indiquera toujours sa propre tempéra-ture, ce qui signifie que la valeur fournie par le thermocouple n’est qu’une image, certes l’image la plus représentative, de la vraie température du pro-cess », rappelle Patrice Nicolas, responsable R&D chez Pyro-Contrôle (groupe Chauvin-Arnoux). Les critères de choix entre les deux techniques de mesure s’articulent autour de quelques points incontournables : la plage de température du process à mesurer, la préci-sion recherchée, le temps de réponse et les contraintes liées au process (le fluide lui-même et/ou l’environnement à proximité).La première question à se poser, et qui dé-terminera le type d’élément sensible, est dans quelle plage de température fonctionne le process, sachant que la valeur charnière se situe aux alentours de +500 °C. au-delà de cette valeur, et jusqu’à des températures pou-vant atteindre +1 800 °C, voire +2 000 °C, seuls des thermocouples peuvent être mis en œuvre. On les retrouvera ainsi dans les

les conséquences financières d’une mauvaise me-sure peuvent être sans commune mesure comparées au coût dérisoire d’une sonde, surtout en pharma-ceutique », poursuit Lionel Holtz, chef de pro-duits pour la température et les enregistreurs chez Endress+Hauser France.S’il y a bien une expression qui revient fré-quemment dans les discussions avec les fa-bricants de sondes et/ou de transmetteurs de température, c’est bien « une question de compromis ». « Il n’y a pas de solution universelle en mesure de température. Et c’est d’ailleurs ce qui fait notre force, à savoir que nos technico-commer-ciaux sachent apporter la meilleure solution », af-firme m. Lecomte (Thermo-Est). intéressons-nous d’abord à la sonde de mesure. Deux techniques se partagent le marché des élé-ments sensibles pour les applications de pro-cess : les thermorésistances, essentiellement les résistances de platine Pt100, et les ther-

mocouples. « La technologie Mems (micro electro-mechanical systems) continue d’être un terrain de recherche fertile pour une grande variété d’applications, dont les capteurs de température. Elle tient ses promesses en termes de précision et de ré-solution dans les hautes températures, et elle assure l’intégration de plusieurs grandeurs physiques sur une seule (et toute petite) puce », explique Seetharaman Karthikeyan, Leader Field instruments pour l’asie-Pacifique chez Honeywell Process Solutions.

Deux techniques de mesureLe principe de mesure d’une thermo- résistance (resistance temperature detector ou RTD) repose sur la variation de la résistivité de certains métaux (cuivre, nickel, pla-tine…) en fonction de la température. On parle de Pt100 pour les résistances de pla-tine, dont les valeurs sont 100 Ω à une tem-

pérature de 0 °C et 1 3 8 , 5 Ω à +100 °C. il s’agit des résistances les plus couramment utilisées dans l’in-dustr ie, mais d’autres modèles existent, comme les Pt200, Pt300, Pt500, Pt1000. La variation de la va-leur de résistance en fonction de la température est quasiment linéaire, selon un coeffi-cient de tempéra-ture normalisé DiN 43760 α de 0,00385 pour

un fil de platine, soit une pente moyenne de +0,385 Ω/°C entre 0 °C et + 100 °C. il existe également une grande variété de RTD aux coefficients α différents. La norme iEC 751 définit plusieurs niveaux de précision : la classe a correspond à une précision de 0,15 °C à 0 °C, la classe B (0,30 °C) et toute une série de 1/3 DiN (0,10 °C), 1/10 DiN (0,03 °C)…Les thermorésistances se présentent sous la forme d’un fil métallique bobiné et enchâssé dans un corps en céramique. Une variante existe dans laquelle le corps en céramique est remplacé par une plaque en verre. Si les thermorésistances avec substrat en verre sont moins sensibles aux vibrations (le fil est plus contraint), la qualité de la mesure s’en res-sent et elle est moins bonne que celle des thermorésistances avec substrat en céra-mique. il n’est alors pas possible de garantir une précision élevée. à côté des fils bobinés, on trouve également les films déposés sur un substrat céramique. Ce sont des couches minces. L’avantage de ces thermorésistances est leur faible coût puisque leur fabrication fait intervenir les moyens utilisés pour les composants semiconducteurs produits en très gros volume. à l’inverse, elles sont plus sensibles au phénomène de jauges de contraintes (comme les thermorésistances sur substrat en verre) et elles ne supportent pas des températures supérieures à +350 °C.En ce qui concerne l’autre grande technique de mesure – les thermocouples –, le principe de mesure s’appuie sur l’apparition d’une force électromotrice (FEm), proportionnelle à la température, dans un circuit fermé com-posé de deux conducteurs de nature diffé-rente. Ce phénomène est lié à l’effet ther-moélectrique Seebeck dans les métaux. Cette FEm de l’ordre de quelques dizaines de milli-

volts dépend de la nature des conducteurs et des températures auxquelles sont soumises les deux jonctions. Celle du thermocouple utilisée pour la mesure de température est appelée la soudure chaude ; la jonction maintenue à une température connue (0 °C, par exemple) est la jonction de référence ou

Siem

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Une sonde compacte, avec son convertisseur intégré

ou non (TE2 de Baumer Process Instrumentation), peut se loger

dans des endroits difficiles d’accès et être facilement connectée d’un point de vue électrique.

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Une sonde de température ne sort jamais sans son protecteur, un doigt de gant foré dans la masse ou mécanosoudé selon les exigences de

l’application (chimique, pétrochimique ou métallurgique), comme ce modèle de Pyro-Contrôle.

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Emerson Process Management

Dans certains cas, les applications agroalimentaire et pharmaceutique par exemple, il est préférable de recourir à des sondes non intrusives, comme le Sitrans T clamp-on de Siemens.

Une sonde (Pt100 ou thermocouple) étant souvent associée à un convertisseur (modèle 644H d’Emerson Process Management), il faut prendre en compte l’ensemble de la chaîne de mesure pour optimiser les spécifications.

Les constructeurs ont apporté de nombreuses fonctionnalités aux sondes et convertisseurs de température afin de simplifier leur installation et leur maintenance : sonde interchangeable, plate-forme électronique générique, afficheur enclipsable, liaison sans fil…

ABB

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fours de cimenterie, d’incinérateurs, de verrerie et de métallurgie. il se pose alors un autre problème : les moyens d’étalonnage s’arrêtent à +1 550 °C et il faut alors recou-rir à des extrapolations au-delà. Une alter-native existe et peut également être mise en œuvre pour les mesure de produits (poudres, goudron) déposés sur un convoyeur : des systèmes de mesure de la température sans contact, même si les pyromètres infrarouges n’ont rien à voir avec des sondes intrusives en termes de précision ou de conditions d’utilisation.

Un câblage pouvant être très onéreuxSi le process n’exige pas de dépasser les +500 °C, les utilisateurs ont alors le choix entre les Pt100 et les thermocouples, avec une préférence pour les premières en termes de précision, de fidélité, de linéarité et de stabilité à long terme. avantages : il n’y a pas besoin d’une étape de linéarisation contrai-rement aux thermocouples, puisque le signal des Pt100 l’est déjà, et on évite de recourir à des étalonnages fréquents. « Les thermo-couples dérivent d’autant plus vite s’ils subissent de nombreux cycles thermiques. Un type K peut

par exempl e d é r i ve r de +10 °C en trois mois », i n d i q u e G é r a r d Demeulenaere, chef de produits marchés chez Baumer Bourdon Haenni. Pour les industriels qui recherchent une préci-sion encore accrue, dans le secteur pharmaceu-tique notamment, les fa-bricants proposent en option la courbe de caractérisation Callendar-Van Dusen. il s’agit en fait d’ajuster la courbe de ré-férence générique des Pt100 à la vraie réponse de la résistance de platine.à contrario, les thermo-

couples affichent un encombrement réduit, ce qui assure des mesures locales et une plus grande miniaturisation de la sonde qu’avec une Pt100 en montage 4 fils, une résistance aux vibrations et des temps de réponse meilleurs. « La situation évolue en ce qui concerne la tenue aux vibrations de Pt100. Si l’on était jusque-là limité à une dizaine de g, nous sommes capables d’atteindre 60 g », fait toutefois remar-quer Vincent Belec, responsable Produits sans fil et température chez Emerson Process Management France. Les thermocouples sont également moins chers. Si l’on ne prend en compte que l’élément sensible, le coût des câbles pouvant être pénalisant. indépendamment des spécifications, entrent également en compte un certain conserva-tisme et/ou les contraintes liées aux métiers. « Il y a une forte empreinte de l’histoire de l’entre-prise. Les gens connaissent bien les avantages et surtout les défauts de leurs solutions », m. Clutier (Krohne France).

Par ailleurs, les Pt100 sont par exemple incontournables dans le nucléaire matériau, le platine résistant bien aux radiations et le cuivre, donc les thermocouples, étant interdit.La notion de coût nous amène à parler du montage électrique et de l’utilisation éven-tuelle de câbles de compensation ou d’ex-tension. Ces derniers, également appelés câbles chemisés, sont en effet souvent uti-lisés afin de protéger l’élément sensible de l’oxydation et des environnements sévères (gaine extérieure disponible en différents matériaux selon ceux du thermocouple ou de la thermorésistance) et des hautes tem-pératures (isolant minéral compressé assu-rant une bonne résistance diélectrique). Ce genre de câbles chemisés a forcément un coût qui peut être très élevé selon la nature des matériaux utilisés. La gestion des sondes et des câbles chemisés en matériaux nobles ne doit pas être sous-estimée, sur-tout quand les prix explosent.En ce qui concerne les thermorésistances, il existe trois montages électriques possibles pour récupérer la valeur ohmique : montage dit 2 fils, 3 fils et 4 fils. avec le premier montage, seuls deux fils sont connectés aux bornes de la résistance de platine, ce qui induit une erreur vite importante (résis-tance du câble comparée à celle de la me-sure) en raison de la circulation d’un cou-rant électrique. Le montage 4 fils permet de dissocier le circuit d’alimentation, dans le-quel circule le courant, de celui pour la me-sure de la tension. Comme aucun courant n’est véhiculé dans les fils de mesure, il n’y a alors aucune erreur induite par le câblage, d’où une précision bien meilleure. Le mon-tage 3 fils est, quant à lui, une version inter-médiaire où une seule connexion est ajou-tée à l’une des deux bornes de la Pt100. il est donc fortement recommandé de privi-légier un montage 4 fils lorsque l’on re-cherche la précision et si sonde et conver-tisseur/automate sont distants. a contrario, en termes de coûts de câble, le montage 2 fils est évidemment le moins onéreux, surtout si le nombre de points de mesure est très important et qu’il faut tirer tous les câbles sur une distance moyenne.intéressons-nous maintenant au temps de réponse. Dans le domaine des mesures de température, il est hors de question de cher-cher des temps de réponse de l’ordre de la milliseconde. De toute manière, cela est ir-réalisable avec les méthodes de mesure ac-tuelles. « Ce n’est souvent pas une question de vi-tesse [ni de valeurs vraies de la température d’ailleurs, NDLR], mais plutôt de recherche de

reproductibilité et de fiabilité des mesures », ajoute marc Khidichian, chef de produits Températures, positionneurs et actionneurs au sein de la LBU analyse et instrumentation d’ABB France. Dans les applications de régu-lation, par exemple, on parle plutôt de temps de réponse de l’ordre de la seconde. il est même fréquent de contrôler la température toutes les minutes, comme par exemple dans la fabrication des briques. mais cela est par-fois difficile à obtenir, notamment lorsque l’on doit protéger la sonde de mesure.

Avec ou sans doigt de gant ?Comme on l’a aperçu auparavant, une sonde de température ne se résume pas au seul élément sensible. afin de le protéger d’un point de vue mécanique (en cas d’écoule-ment important, de fluide chargé, etc.), il est possible d’entourer l’élément sensible d’une ou de plusieurs gaines de nature différente et même d’insérer l’ensemble dans un doigt de gant. Ce protecteur, que l’on désigne aussi puits thermométrique ou thermowell en an-glais, peut être foré dans la masse ou méca-nosoudé, en céramique ou en métal (en

platine pour les mesures dans un bain de verre en fusion). La définition d’un doigt de gant ne se fait pas à la légère : elle impose de réaliser des calculs de résistance de matériau et de stress pour éviter une éventuelle rup-ture et de s’assurer que l’extrémité de la sonde sera toujours en contact avec le fond du doigt de gant, quelles que soient les conditions de service. De nouvelles recom-mandations, plus sévères, sur les calculs des puits thermométriques sont disponibles de-puis la fin de l’année 2010.Évidemment, l’utilisation d’un doigt de gant s’accompagne de limitations en termes de temps de réponse, en particulier. Le puits est en effet vu comme un pont thermique supplémentaire entre le fluide à mesurer et l’élément sensible. à cela s’ajoutent les contraintes d’installation, lors du remplace-ment d’une sonde existante (pas trop lon-gue, pas trop courte, système d’adaptation), et de coût supplémentaire, surtout si le pro-cess impose un matériau onéreux. « Pour améliorer la situation des sondes très protégées, et donc de temps de réponse très longs, il existe des techniques de conductivité qui fonctionnent bien,

hormis avec le Téflon qui est très peu conducteur », explique Béatrice mira (JD Mesure).La raison principale de l’installation d’un doigt de gant reste avant tout un accès simple et rapide à la sonde de mesure. « Le personnel de maintenance n’est plus obligé de passer par des procédures longues, voire l’arrêt du process pour vidanger les canalisations, dans le seul but de sortir sans fuites une sonde pour l’étalonner ou, si elle est cassée, pour la remplacer », indique Edil alvarez, chef de produits chez ifm electronic France. Quand il est encore envisageable d’arrêter le process…D’aucuns pourraient dire que l’étalonnage des sondes de température peut se résumer à leur remplacement, comme de simples consommables. C’est plus compliqué que cela en réalité. « Il est vrai que la mesure de tem-pérature est la plus répondue mais la moins noble de l’instrumentation. Les utilisateurs font plus atten-tion à leurs transmetteurs de débit, de niveau qu’à leurs sondes de température », constate m. Khidichian (ABB France). Pour les sondes d’entrée de gamme à base de thermocouples de type K, par exemple, les utilisateurs ont plutôt tendance à les jeter. ➜

Comme le nombre de points de mesure peut être très important, il existe des convertisseurs pouvant accepter jusqu’à 4 ou 8 sondes de température, ce qui réduit significativement le coût lié au câble. Il est même possible de disposer de 128 entrées au maximum avec un réseau Foundation Fieldbus.

Une solution de mesure de température ne se résume pas à une sonde et un convertisseur. Il y a bien d’autres éléments qui entrent en compte (matériaux, raccords, agréments…) pour s’adapter à chaque process, à chaque installation, comme le montrent des exemples de JD Mesure.

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Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*

ABB SensyTemp TSH200

T/C B, J, K, N, R et S

-40 à +1 700 °C Classe 1 et 2 Négligeable T/C droit, raccords à brider, tube de protection en inox/céramique revêtu ou non...

SensyTemp TSHY

Pt100 -50 à +250 °C Classe A ou B < 5 s (T50) 1 ou 2 éléments de mesure, doigt de gant, pour les industries agroalimentaires...

SensyTemp TSP100

Pt100 ou T/C E, K, J et N

-196 à +600 °C -40 à +1 250 °C

Classe AA, A et B, Classe 1 et 2

< 25 s ou < 12 s (T50)

Capteur simple ou double interchangeable, doigt de gant mécano-soudé ou foré, versions 60 g, Atex, Atex ADF (TSP300), FM/CSA, Gost...

SensyTemp TSP300

Pt100 ou T/C K, J et N

-196 à +600 °C -40 à +1 250 °C

Classe AA, A et B, Classe 1 et 2

< 25 s ou < 12 s (T50)

TF02(-Ex) Tête de sonde n.s. FF 1 ou 2 entrées universelles, versions Atex, FM/CSA, Gost...

TF12(-Ex) Tête de sonde n.s. Profibus PA

TF202(-Ex) Déporté n.s. FF Versions Atex

TF212(-Ex) Déporté n.s. Profibus PA

TH02(-Ex) Tête de sonde n.s. 4-20 mA Hart Entrée universelle, indicateurs, versions Atex, FM/CSA...

TH102(-Ex) Rail DIN n.s. 4-20 mA Hart Entrée universelle, programmable, versions Atex, Gost, SIL 2...

TTF300 Déporté n.s. 4-20 mA Hart Entrée universelle, indicateur HMI et/ou LCD, versions Atex, FM/CSA...

TTF350 Déporté n.s. 4-20 mA Hart

TTH200 Tête de sonde ±0,08 °C ± 0,05 % 4-20 mA Hart Entrée universelle (1 ou 2 pour le TTH300), surveillance de la rupture du câble et de la corrosion, Atex, FM/CSA, IECEx, SIL 2...

TTH300 Tête de sonde ±0,08 °C ± 0,05 % 4-20 mA Hart, Profibus PA et FF

TTR200 Rail DIN n.s. 4-20 mA Hart Entrée universelle, programmable, isolation galvanique, versions Atex, FM/CSA, Gost...

Anderson Negele (Poliflux)

TFP Pt100 -50 à +250 °C 1/3 A, 1/3 B, 1/10 B

Double sonde, doigt de gant, raccords Clamp, fileté, Atex, pour les tubes de petit diamètre...

n.r. Rail DIN ou déporté

Relais, 4-20 mA Hart, 0-10 V...

Montage sur support de panneau, Profibus, avec commutateur et/ou afficheur intégré...

Applisens(Dimelco)

APT-2000 ALW

Pt100 ou T/C K

-200 à +550 °C -40 à +550 °C

±0,05 °C ±0,5 °C

15 s Alu et inox 316L, raccords M20x1,5 et G ½, versions Atex ADF et SI...

CT I4 + OG Pt100 -50 à +150 °C Classe A, 1/3 DIN, 1/10 DIN

15 s Inox 304 ou 316L, accords M20x1,5 et G ½, versions Atex SI ou à deux éléments sensibles...

A Puissance 3 Sondex-COS Pt100 -50 à +200 °C 0,5 °C Inox, cosse, version Atex...

Sondex-TI Sondex-TUB

Pt100 ou T/C

Selon l’élément de mesure

Selon l’élément de mesure

Inox, dimensions à la demande, tube serti étanche et câble (TUB), version Atex...

XT42 XT43H

Tête de sonde (Pt100 ou T/C)

0,2 % 4-20 mA, Hart (XT43H)

Module moulé, version Atex...

XT42 30S 30D Rail DIN (Pt100 ou T/C)

0,2 % 4-20 mA Module moulé, version Atex...

XTSIH Tête de sonde (Pt100)

0,2 % 4-20 mA Hart Tête en inox, avec afficheur, version Atex...

Baumer Process Instrumentation

Combi-temp RTD -50 à +400 °C Classe A et B 1,3 s Mesure de surface (TE1), 16 bar max. sans doigt de gant, inox 316L, raccords, G ½, Clamp..., doigt de gant foré ou soudé, Atex II 1G (Combi-temp)TE1 RTD -50 à +150 °C Classe A et B 1,3 s

Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

Baumer Process Instrumentation (suite)

TE2 RTD -50 à +250 °C Classe A et B 3 s

Flextemp 2301

Rail DIN (Pt100)

< 0,25 °C 4-20 mA 62x88x24 mm...

Flextemp 23x1

Rail DIN (RTD et T/C)

< 0,1 °C 4-20 mA, Hart Programmable, 62x88x24 mm, Ex ia II c T5 Atex II 1G, bargraphe...

Flextemp Flextemp ISO

Rail DIN (RTD et T/C)

< 0,25 °C < 0,1 °C

4-20 mA Programmable, 62x88x24 mm, Ex ia II c T5 Atex II 1G, bargraphe...

Flextop 220x Tête de sonde (RTD ou T/C)

< 0,25 °C, 4-5 °C et <0,25 °C

4-20 mA 44x19 mm (ØxL), Ex ia II c T5/6 Atex II 1G...

Flextop 22x1 Tête de sonde (RTD et T/C)

< 0,1 °C 4-20 mA, Hart ou Profibus PA

Programmable, 44x19 mm (ØxL), Ex ia II c T5/6 Atex II 1G...

Brodersen Controls (RS Components)

324-0706 Rail DIN < 1 % 4-20 mA, 0-10 V Entrée dédiée (Pt100), 2 gammes sélectionnables, boîtier Noryl...

Bürkert 8400 Compact avec Pt100

-40 à +125 °C ±0,5 % (entre 0 et +80 °C)

7 s NPN, PNP, relais ou 4-20 mA

Sonde en inox, 4x29,5 à 6x200 mm (ØxL), PN16 max., raccords G ½, NPT ½, afficheur intégré...

8400 Déporté (Pt100 3 fils)

±0,5 % (entre 0 et +80 °C)

NPN et PNP PC, PVC et PA, montage mural, UL...

Conax Technologies (Autoclave)

Sondes à résistance

Pt100 -250 à +600 °C ±0,1, 0,15 ou 0,3 °C

3,5 à 6,5 s Inox, Inconel, Hastelloy, titane, tantale, doigt de gant, raccords NPT, BSPT, BSPP...

Thermocouples T/C B, C, E, J, K, N, R, S et T

-200 à +2 315 °C ±0,4 ou 2,2 °C (T/C J et N)

0,035 à 3,5 s Inox, Inconel, Hastelloy, titane, tantale, molybdène, doigt de gant, raccords NPT, BSPT...

n.r. Tête de sonde < ±1 °C < ±2 °C

4-20 mA Hart Entrée dédiée (T/C), boîtier en plastique, 44 mm (Ø), versions Atex, FM/CSA, Gost...

n.r. Tête de sonde < ±0,2 °C 4-20 mA Hart Entrée dédiée (RTD), boîtier en plastique, 44 mm (Ø), versions Atex, FM/CSA, Gost...

n.r. Rail DIN < ±0,2 °C 4-20 mA, Hart Entrée dédiée (RTD), versions Atex, FM/CSA, Gost...

n.r. Rail DIN < ±1 °C < ±2 °C

4-20 mA, Hart Entrée dédiée (T/S)...

Correge Sensors (RS Components)

Sondes à résistance

Pt100 -50 à +500 °C Classe A et B n.s. Inox 316L, doigt de gant, câble en soie de verre et inox, tête de raccordement, divers raccords...

Thermocouples T/C 0 à +1 600 °C Classe 1 n.s. Inox 316L ou céramique, doigt de gant, câble en soie de verre et inox, divers raccords...

370 et 407 Tête de sonde ±0,2 °C 4-20 mA Entrée dédiée (Pt100 ou T/C), programmable, 43x23 mm (ØxH)...

Delta Ohm (C2AI)

PS-3560 Pt100 et T/C

-200 à +1 300 °C

Classe A n.s. Inox/inconel, doigt de gant foré dans la masse, raccords 3/8, ½, ¾, version Atex...

HD 688 TR1 Rail DIN ±0,1 °C ± 0,1 % 4-20 mA ou 0-10 V

Entrée dédiée (Pt100), 5 gammes de mesure commutables, certificats Cofrac ou SIT...

HD 778/978 TR1

Tête de sonde, rail DIN

±0,4 % de la pleine échelle

4-20 mA Entrée dédiée (T/C), programmable par l’utilisateur, certificat Cofrac, SIT...

HD 788/988 TR1

Tête de sonde, rail DIN

±0,1 °C ± 0,1 % 4-20 mA Entrée dédiée (Pt100), programmable par l’utilisateur, certificat Cofrac, SIT...

HD 988 TR2 Rail DIN ±0,1 °C ± 0,1 % 4-20 mA Entrée dédiée (Pt100), programmable par l’utilisateur, afficheur, certificat Cofrac, SIT...

Diaxys DXT12 Pt100 -20 à +85 °C ±0,5 % 20 ms Inox 316L, doigt de gant, raccord lisse...

Digirail Rail DIN (Pt100)

±0,15 % de l’EM Modbus RTU Boîtier en plastique…

* Liste non exhaustive* Liste non exhaustive

Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

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61MESURES 835 - mai 2011 - www.mesures.com

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Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

Diaxys (suite)

DXRF11 DXRF12

Module sans fil (Pt100)

±0,15 % de l’EM Radio à 2,4 GHz ou 868 MHz

Passerelle sans fil, longue portée (DXRF12), boîtier en aluminium...

Dwyer Instruments (ADMI)

TTE Tête de sonde ±0,3 % de la PE 4-20 mA Inox 316, 6 échelles sélectionnables de -29 à +115 °C, version Atex antidéflagrant, FM...

Electrotherm (RS Components)

363, 371, 411 et 480

Pt100 -50 à +400 °C Classe B n.s. Inox ou alu, câble renforcé en fibre de verre, raccord BSP ½ ou aucun...

Emerson Process Management

0065 Pt100 -196 à +600 °C Classe A et/ou B < 9 s (T50) ou < 12 s (T63)

Simple ou double élément, inox 316L ou hygiénique (B et Q), 50 à 2 500 mm, doigt de gant tubulaire ou foré dans la masse, raccords vissés, bridés, soudés, versions sur mesure AIS...0185 T/C J, K et N -40 à +1 000 °C Classe 1 n.s.

1067 Pt100 ou T/C E, J, K, N, R, S et T

-196 à +600 °C-40 à 1 000 °C

Classe AClasse 1

< 9 s (T50) Inox 304L, 316L/tantale, 316L/PFA, puits foré dans la masse (immersion de 0 à 500 mm )...

1075 1099

T/C B, K, R et S

0 à +1 800 °C n.s. n.s. Simple ou double élément, puits de 150 à 4 000 mm, raccords bridés, ajustable ou soudé...

1080 T/C E, J, K et N -40 à +800 °C Classe 1 n.s. Sondes multipoints (2 à 60) pour les profils, inox 316L, Inconel (C), 30 m de longueur maximum...

Pipe Clamp Pt100 -110 à +450 °C Classe A et B 1,8 s ± 1 s (T50 ; argent)

Simple ou double élément, inox 304, 316Ti, (Super) Duplex...

148 Tête de sonde ou rail DIN

0,31 °C (Pt100) 4-20 mA 1 entrée universelle (RTD, T/C...), Noryl verre renforcé, versions boîtier IP68, Atex ADF et SI…

248 Tête de sonde, rail DIN ou déporté

±0,21 ou 0,45 °C (Wireless)

4-20 mA Hart ou WirelessHart

1 entrée universelle (RTD, T/C...), versions boîtier IP68, Atex, Gost...

648 ±0,16 ou 0,23 °C (Wireless)

4-20 mA Hart ou WirelessHart

1 entrée universelle (RTD, Pt100), Profibus PA et FF (644H), versions boîtier IP68, Atex, Gost...

848 Rail DIN ou déporté

±0,30 °C (Pt100) FF ou WirelessHart

8 ou 4 entrées universelle (RTD, T/C...), versions Atex, boîte de jonction IP66, satbilité de 2 ans...

3144P Tête de sonde et déporté

0,1 °C (Pt100) 4-20 mA Hart et FF

2 entrées indépendantes (Pt100, T/C...), boîtier en alu revêtu, versions Atex, MID, Gost, IP68...

Endress+Hauser Easytemp TxR3X

RTD -50 à +200 °C 0,25 °C 1 s (T50) Inox 316L, immersion directe ou doigt de gant, raccords à visser, hygiéniques, EHEDG, FDA...

Omnigrad M TR-TC1X

RTD et T/C -200 à +600 °C, -200 à +1 100 °C

Selon l’élément de mesure

Selon l’élément de mesure

Inox 316L, 316Ti, Hastelloy, doigt de gant, raccords à visser, à brider, à souder, Atex...

Omnigrad M TR4X

RTD -200 à +600 °C Selon l’élément de mesure

Selon l’extrémité

Inox 316L, élément interchangeable, raccords à visser, hygiéniques, EHEDG, FDA, Atex...

Omnigrad S TAF1X

T/C -200 à +1 800 °C Selon l’élément de mesure

Selon le doigt de gant

Cannes haute température, inox 316, Inconel 600, doigt de gant métallique ou céramique...

Omnigrad S TR-TC6X

RTD et T/C -200 à +600 °C, -200 à +1 100 °C

Selon l’élément de mesure

Selon le doigt de gant

Inox 316, 316Ti, Inconel, (Super) Duplex, puits mécano-soudé ou foré dans la masse, Atex...

iTemp TMT8X Tête de sonde Selon le modèle 4-20 mA Hart, Profibus et FF

Simple ou double entrée universelle, boîtier en alu revêtu (TMT1x2), Atex, UL, CSA, IECEx, FM, fonctions de linéarisation, de diagnostic (backup, dérive), affichage local...iTemp

TMT12XRail DIN Selon le modèle 4-20 mA Hart

iTemp TMT1x2

Déporté Selon le modèle 4-20 mA Hart, Profibus et FF

Fuji Electric 27HU, 27R, 27TS et 27U

Tête de sonde 0,075 ou 0,1 % 4-20 mA, Hart (HU)

Entrée universelle ou dédiée (RTD ou T/C), boîtier en plastique (B3), programmable via console (27HU), switch (B3) ou logiciel, versions Atex...B3FR, B3FT

et B3HURail DIN 0,1 à 0,5 % 4-20 mA, Hart

(HU)

FRC Terrain 0,1 % 4-20 mA Hart Entrée universelle, boîtier en alu ou inox, programmable via console ou logiciel, Atex...

M3LU Rail DIN 0,1 % 4-20 mA et 0-10 V

Entrée universelle, boîtier en plastique, programmable via switch et PC...

Georgin BPX Rail DIN (RTD, T/C…)

< 0,1 % de l’échelle

Jusqu’à 4 relais et 4-20 mA

Entrée universelle (RTD, T/C...), programmable via logiciel ProgressXmanager, version Atex...

TiXo Tête de sonde < 0,1 % de l’échelle

4-20 mA Entrée universelle, programmable via logiciel ou DTM, adaptateur rail DIN, versions Atex, SIL 2...

Honeywell STT820 RTD et T/C -180 à +500 °C -200 à +1 260 °C (T/C)

n.s. n.s. Sondes rigides, raccords NPT ½, versions Atex, FM/CSA...

STT830 RTD et T/C n.s. n.s. Acier, inox 304, 316, doigt de gant, raccords NPT ½, ¾ et 1 pouce, versions Atex, FM/CSA...

STT840 RTD et T/C n.s. n.s. Acier, inox 304, 316, doigt de gant, raccords NPT 1, 1,5, 2 et 3 pouces, versions Atex, FM/CSA...

STT170 Tête de sonde (STT250), rail DIN et terrain

0,2 ou 0,3 °C (RTD)

4-20 mA Hart et FF

Entrée universelle, boîtier en inox, alu, versions Atex, FM/CSA...

STT250 0,15 °C (RTD) 4-20 mA Hart Entrée universelle (RTD, T/C...), boîtier en inox, alu, diagnostics avancés, isolation contre le bruit (STT350), versions Atex, FM/CSA, IECEx, SIL 2...

STT350 0,1 °C (RTD) 4-20 mA et FF

Hydrotechnics (Citec)

2000 Pt100, Pt1000 -50 à +450 °C Classe A et B > 1,3 s Inox, Monel, Hastelloy, céramique (2500), doigt de gant, raccords à visser, à brider, Clamp, Atex...

2500 T/C -200 à +1600 °C

Classe 1 et 2 n.s.

700 Rail DIN 0,1 et 0,2 % 0,4 % (T/C)

4-20 mA Entrée universelle (Pt100 et T/C), version Atex...

2100 Tête de sonde 0,1 et 0,2 % 4-20 mA Entrée Pt100 et Pt1000, tous types de matériaux, version Atex...

2111 Tête de sonde 0,4 % 4-20 mA Entrée T/C, tous types de matériaux, version Atex...

ifm electronic TM Pt100, Pt1000 -40 à +150 °C Classe A et B 1 s (T50) Inox 316L, titane, 30 à 250 mm, raccords M18 , G ¼ et ½, Clamp, aseptoflex, EHEDG, FDA...

TS Pt100, Pt1000 -50 à +250 °C Classe A et B 3 s (T50) Inox 316L, 8 à 50 mm, doigt de gant, raccords M5/M6, 5, 6, 8 et 10 mm (Ø), Atex...

TT Pt100, Pt1000 -40 à +150 °C Classe A 1 s (T50) Inox 316L, 110 à 560 mm, doigt de gant, raccords 6, 8 et 10 mm (Ø), 3A, cUL....

TA et TAD Compact 1 ou 3 s (T50) 0,3 à 0,5 °C ou 0,3 °C

4-20 mA ou AS-i (IO-Link pour TAD)

Inox 316L, 33 à 123 mm, raccords G ¼ (TA), ½, 6 mm, Clamp, autosurveillance, EHEDG, FDA...

TAP Compact 3 s (T50) 0,3 °C Profibus PA Inox 316L, 33 à 88 mm, raccords G ½, Clamp, SMS, autosurveillance, EHEDG, FDA, cUL...

TN Compact 1 s (T50) 0,3 °C 4-20 mA, 0-10 V et numérique

Inox 316L, 45 mm, 300 bar, raccords G ¼, ½, M12, compatible IO-Link, cUL...

TP Tête de sonde, rail DIN et terrain

±0,3 + (±0,1 % de l'EM)

4-20 mA Transmetteur miniature en plastique et inox, entrée Pt100, compatible IO-Link, cUL...

TR ±0,3 + (±0,1 % de l'EM)

4-20 mA et numérique

Boîtier en plastique et inox, entrée Pt100, compatible IO-Link, visualuation numérique...

Invensys MT T/C B, E, J, K, L, N, R, S, T, U...

-270 à +2 320 °C

±0,02 °C 1 à 60 s Inox ou Hastelloy, doigt de gant, raccords NPT ½...

PR RTD +10 à +1 000 °C

±0,05 °C 1 à 60 s Inox ou Hastelloy, doigt de gant, raccords NPT ½...

n.s. Dilatation mécanique

+25 à +550 °C ±0,5 % n.s. Capillaire de 1,5 à 30 m, doigt de gant, raccords ½, ¾, 1 pouce...

RTT 15 Tête de sonde, rail DIN et terrain

±0,05 % de la PE 4-20 mA Hart, Profibus PA et FF

Boîtier en alu on inox, IP66 ou IP67 (RTT 30), avec ou sans indicateur, configurateur local (RTT 20), autodiagnostic, fonctions (différence, moyenne), redondance (RTT 30), Atex ADF et SI, IECEx, FM, CSA...RTT 20 ±0,01 % de la PE 4-20 mA Hart

* Liste non exhaustive * Liste non exhaustive

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Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

Invensys (suite)

RTT 30 Déporté ±0,01 % de la PE 4-20 mA Hart et FF

JD Mesure Sondesà résistance

Pt100 -200 à +600 °C Classe A et B n.s. Autres RTD, classes sur demande, versions chemisées...

Thermocouples T/C J, K, T... -190 à +2 300 °C

Classe 1 et 2 n.s. Versions chemisées, à extrémité chemisée, doigt de gant métallique ou céramique...

BH-2201 Tête de sonde < 0,25 °C 4-20 mA Entrée dédiée (Pt100)...

BH-ISO Tête de sonde < 0,1 °C (Pt100) 4-20 mA Entrée universelle, version Atex...

PR-5334 Tête de sonde < ±2 °C 4-20 mA Entrée dédiée (T/C)...

Jumo dTrans T100 RTD -50 à +260 °C Classe A n.s. Inox, doigt de gant en option, tous types de raccords, IP67, EHEDG...

dTrans T01 Tête de sonde, rail DIN

n.s. 4-20 mA Hart Entrée dédiée (RTD ou T/C), séparation galvanique...

Wtrans B Rail DIN n.s. 4-20 mA, sans-fil

Entrée universelle, 44 mm (Ø)...

Kimo Instruments Séries SF et TB T/C J, K, N, S et T

-40 à +1 600 °C Selon le modèle Selon le modèle

Sonde chemisée (Inconel 600, inox 316L) ou à tête (alu/Noryl/inox), raccords G 1/4, G 1/2

Séries SF et TB RTD -50 à +550 °C Selon le modèle Selon le modèle

Sonde chemisée (Inconel 600, inox 316L) ou à tête (alu/Noryl/inox), raccords G 1/4, G 1/2...

CRD Tête de sonde n.s. 4-20 mA Entrée universelle, configuration de la gamme de température à la demande...

CRD Rail DIN n.s. 4-20 mA et 0-10 V

Entrée universelle, configuration de la gamme de température à la demande...

Krohne OptiTemp TCA T/C -270 à +2 400 °C

Selon le modèle Selon le modèle

Raccords filetés, enfichables à bride...

OptiTemp TRA RTD -200 à +600 °C Selon le modèle Selon le modèle

Raccords filetés, enfichables à bride...

OptiTemp TT10 et TT11

Tête de sonde, rail DIN, terrain

0,15 % 4-20 mA, 0-10 V (TT11)

Entrée dédiée Pt100 (ou Pt1000 pour TT11), versions Atex, FM/CSA (TT10)...

OptiTemp TT20

Tête de sonde et terrain

0,1 % 4-20 mA Entrée dédiée Pt100, programmation via PC, vibrations jusqu’à 10 g...

TT30, TT31 et TT32

Tête de sonde, terrain et/ou rail DIN

0,1 % 4-20 mA, 0-10 V (TT32)

1 ou 2 entrées universelles, programmable via PC, Atex (TT30 et TT31), FM/CSA (TT30)...

OptiTemp TT40

0,05 % 4-20 mA Versions Atex, FM/CSA...

OptiTemp TT51

0,05 % 4-20 mA Double entrée universelle, backup, diagnostic de la sonde, versions Atex, conforme SIL...

OptiTemp TT60

0,1 °C Profibus Double entrée, fonctions math. ou redondance, version Atex...

LMK electronic (RS Components)

370-7940 Rail DIN < 0,1 % de la PE 0-10 V Entrée dédiée (RTD), boîtier en polycarbonate...

Measurement Specialites

Sondes à résistance

Pt100 -40 à +200 °C Classe AA, A et B n.s. Tube en inox, immersion directe ou doigt de gant, raccords G ½...

Type 01 T/C -40 à +1000 °C Classe 1 n.s. Sonde en inox, Inconel 600, chemisée, 1,5 à 8 mm (Ø), raccords coulissants...

Minco Sondes à résistance

RTD -260 à +650 °C n.s. < 10 s Sondes miniatiures, d’encoche, capteurs souples bobinés (thermal ribbons)...

Thermocouples T/C -270 à +1 800 °C

n.s. < 7 s Sondes miniatiures, capteurs souples bobinés (thermal ribbons)...

* Liste non exhaustive

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65MESURES 835 - mai 2011 - www.mesures.com

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Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*

Minco (suite)

TT 176, TT 22x et TT 246

Tête de sonde ±0,1 % de la PE±0,2 % (TT 221)

4-20 mA,1-5 V (TT 246)

Entrée dédiée (RTD), versions isolées (TT 220 et TT 221)...

TempTran (TT) 190

Tête de sonde ±0,2 % de la PE 4-20 mA Entrée dédiée (T/C)...

TT 273 et TT 274

Rail DIN ±0,2 % de la PE 4-20 mA Entrée dédiée (RTD ou T/C)...

TT 520 et TT 521

Tête de sonde n.s. 4-20 mA, Hart Entrée universelle, programmable...

TT 530 et TT 531

Rail DIN n.s. 4-20 mA, Hart Entrée universelle, programmable...

Omega Engineering

TJ1 T/C K ou T -200 à +1 100 °C

0,5 °C (T/C T) n.s. Inox 304 ou Inconel, 3x300 mm ou 6x300 mm (ØxL), pour les liquides et l’air...

PR-11, 13A, 14A, 18A, 19A

RTD -200 à +350 ou +650 °C

Classe A ou B n.s. Inox 304, 316, 3x150 à 6x300 mm (ØxL), raccords BPST ½,...

XMO, XPA et XTA

T/C C, R et S 0 à +2 610 °C 1,5 ou 4,5 °C n.s. Molybdène, tantale ou platine rhodié, 0,25x12 pouces (ØxL)...

NB6, 11, 12 et 13

T/C J ou K -200 à +1 100 °C

1,1 °C n.s. Inox 304, Inconel 600, 1,5x300 à 6x300 mm (ØxL), raccords BPT ½...

B-P-M-A-6 RTD -200 à +400 °C Classe A n.s. Inox 316, 6x300 mm (ØxL), doigt de gant, raccords BPST ¼...

iDRN-RTD iDRN-TC

Rail DIN ±1 °C 4-20 mA, 0-10 V Entrée dédiée (RTD ou T/C),

TX12 TX13

Tête de sonde ±0,1 °C ± 0,05 % (Pt100)

4-20 mA Entrée dédiée (Pt100 ou T/C)...

TXDIN16x0 Rain DIN ±0,1 °C ± 0,05 % (Pt100)

4-20 mA ou tensions

Entrée universelle (RTD, T/C)...

OTI Industrie Série Fumée Pt100 0 à +400 °C 0,15 à 1 °C n.s. Inox, raccord coulissant ½ pouce, pour les fumées de combustion...

Série Vapeur Pt100 0 à +250 °C 0,15 à 0,55 °C n.s. Inox, doigt de gant, raccord ½ pouce, pour les vapeurs saturées...

Série Eau Pt100 0 à +250 °C 0,15 à 0,55 °C n.s. Inox, doigt de gant, raccord ½ pouce, pour les eaux chaudes ou surchauffées...

Série Air T/C 0 à +1 200 °C ±0,1 °C n.s. raccords coulissants, pour les fours et étuves...

PReasy 4114 Rail DIN < ±0,1 % Sorties analogiques

Entrée universelle (RTD et T/C), version UL...

Sitrans T Tête de sonde < 0,25 °C 4-20 mA Entrée universelle (Pt100 et T/C), boîtier surmoulé, version Atex II...

Phoenix Contact MACX MCR-T-UI-UP

Rail DIN 0,1 % Relais, 4-20 mA, 0-10 V...

Entrée universelle (RTD, T/C...), boîtier en PA 66-FR, versions Atex, IECEx zone 2, SIL 2...

MCR-FL-HT-T-I

Tête de sonde 0,2 K (Pt100, Ni100)

4-20 mA Entrée universelle (RTD, T/C), boîtier en PC, , configuration via le logiciel MCR-PI-CONF-WIN...

Mini MCR-SL-PT100-UI

Rail DIN 4-20 mA, 0-10 V...

Entrée Pt100, boîtier en PBT, versions Atex, UL...

PMA (RS Components)

607-8504 Rail DIN ±0,4 °C 4-20 mA, 0-10 V Entrée universelle (RTD, T/C), programmable, boîtier en polyamide...

PR electronics Série ADF Pt100, T/C Selon le process Classe A, B, 1/3 DIN...

Selon le process

Inox 304L, 316L, Hastelloy, revêtu en PTFE, doigt de gant foré la masse ou mécano-soudé, raccords fixes ou coulissants, brides...

Série Standard

Pt100, T/C Selon le process Classe A, B, 1/3 DIN...

Selon le process

Série Sécurité intrinsèque

Pt100, T/C Selon le process Classe A, B, 1/3 DIN...

Selon le process

PR electronics (suite)

PR-5333 Tête de sonde < ±0,5 °C 4-20 mA Entrée RTD, IP68, détection de rupture de sonde, de dépassement d’échelle, version Atex, Gost (PR-5333D et PR-534A3B)...

PR-5334x3B Tête de sonde < ±0,5 °C 4-20 mA

PR-5335 Tête de sonde < ±0,1 °C 4-20 mA Hart Entrée universelle, IP68, détection de rupture de sonde, de dépassement d’échelle, Atex (-D)...

PR-5350 Tête de sonde < ±0,1 °C (Pt100)

Profibus PA ou FF

Entrée universelle, détection de rupture de sonde, de dépassement d’échelle, Atex (-B)...

PR-6333 Rail DIN < ±0,5 °C 4-20 mA 1 ou 2 entrées RTD, détection de rupture de sonde, de dépassement, Atex (PR-6333D)...

PR-6334x2 Rail DIN < ±0,5 °C 4-20 mA 1 ou 2 entrées T/C, détection de rupture de sonde, de dépassement, Atex (PR-6334B2)...

PR-6335 Rail DIN < ±0,1 °C 4-20 mA Hart 1 ou 2 entrées universelles, détection de rupture de sonde, de dépassement d’échelle, Atex (-D)...

PR-6350 Rail DIN < ±0,1 °C Profibus PA et FF

1 ou 2 entrées universelles, détection de rupture de sonde, de dépassement d’échelle, Atex (-B)...

PyroCapt Sondes à résistance

Pt100 -200 à +600 °C n.s. n.s. Sondes sur-mesure

Thermocouples T/C -100 à +2 000 °C

n.s. n.s. Sondes sur-mesure

Pyro-Contrôle Série Agro- alimentaire

Pt100 -50 à +250 °C Classe A 10 s Inox 316L, raccords culissants, Clamp, nettoyage facile avec des produits agressifs...

Série Chimie, pétrochimie

Pt100 -20 à +450 °C Classe A 30 s Inox ou alliage anticorrosion, doigt de gant foré dans la masse, pour les hautes pressions...

Série Cryogénie

Pt100 -200 à +50 °C Classe A 10 s Inox 316L, raccords coulissants...

Série Métallurgie

T/C K et S +300 à +1 300 °C

Classe 1 60 s Inox ou acier réfractaire, doigt de gant mécano-soudé, brides colissantes...

Série Nucléaire

Pt100 +50 à +350 °C Classe A 3,5 à 120 s Inox 316L, doigt de gant vissé et soudé...

Série Pétrole T/C J et K 0 à +800 °C Classe 1 ou 2 30 s Inox ou alliage anticorrosion, doigt de gant foré dans la masse, raccord à brider, à visser, pas de soudure...

Série Pharma Pt100 -80 à +250 °C Classe A 10 à 30 s Inox 316L, avec doigt de gant mécano-soudé, nettoyage facile avec produits agressifs...

Série Plasturgie

T/C J 0 à +300 °C Classe 10 s Inox ou laiton, raccords à baïonnette...

Série Verrerie T/C B, K et S +300 à +1 300 °C Classe 1 ou 2 60 s Alumine/platine ou platine rhodiés, pour les hautes températures et les gaz polluants...

RS Components 158, 219, 228, 397, 611 et 621

T/C K, N et T -100 à +1 300 °C Classe 1 et 2 n.s. Inox, Inconel 600, Nicrosil, câble en PTFE, silicone ou PFA, doigt de gant...

236-4299 Pt100 -50 à +250 °C Classe 1/5 B n.s. Inox, câble en PTFE, 6x250 mm (ØxL)...

Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

* Liste non exhaustive * Liste non exhaustive

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Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

RS Components (suite)

185 et 381 Tête de sonde ±0,04 % de la PE ±0,2 %

4-20 mA Entrée dédiée (T/C), programmable via bouton (381)...

185-22xx et 363-0216

Tête de sonde ±0,1 % ±0,2 °C

4-20 mA Entrée dédiée (RTD), boîtier en polycarbonate...

Schischek ExPro-CT Numérique -40 à +125 °C ±0,3 °C ± 0,025 °C/K

Inox, plongeur de 50 à 200 mm, sonde vissée sur le transmetteur, pour gaines de ventilation...

ExCos-D Déporté ±0,2 % 4-20 mA et 0-10 V

Montage mural, IP66, affichage en face avant, versions Atex, IECEx, Gost, CSA, UL...

Senseor TSAD100 SAW -15 à +165 °C ±2 °C Inox, 9x80 mm (ØxL), version en 30 mm de longueur, doigt de gant ...

TSAE151 SAW -15 à +165 °C ±2 °C Mesure de surface, en inox, 25x19x12,7 mm (LxPxH), montage sur CI plus deux vis...

TSED200 SAW +20 à +280 °C n.s. En cours de développement, mesure de températures plus élevées...

TSEF043 SAW -196 à +47 °C ±0,4 K Mesures cryogéniques, plusieurs montages possibles....

Sick TBT Pt100 -50 à +250 °C Classe A 4-20 mA Inox 1457, doigt de gant (TCT), pour les liquides, raccords G ¼, G ½, NPT ¼, NPT ½, coulissants, sortie 4-20 mA...

TCT Pt100 -50 à +250 °C Classe A 4-20 mA

TSP Pt100, Pt1000 -30 à +130 °C Classe B Inox 1.4305, pour les liquides, raccords ¼, G 3/8, M14x1,5, NPT ¼...

Siemens 7MC1000 Pt100 -50 à +600 °C Classe A, B… n.s. Pour les fumées de cheminées, inox, doigt de gant, raccords à visser, coulissants, Atex...

7MC1006 Pt100 -50 à +400 °C Classe A, B… 25 s (T50) Tige ou câble en inox, doigt de gant, raccords à visser, version Atex...

7MC1007 Pt100 -50 à +600 °C Classe A, B… 25 s (T50) Tige ou câble en inox, doigt de gant, avec extension, raccords à visser, version Atex...

7MC1010 Pt100 0 à +550 °C Classe A, B… 25 s (T50) Inox, raccords à souder, version Atex...

7MC1017 Pt100 -50 à +600 °C Classe A, B… 32 s (T50) Inox, doigt de gant, raccords à brider, version Atex...

7MC2000 T/C K 0 à +1 250 °C Classe 2 n.s. Mesures dans les fumées de cheminées et les fours, en inox, doigt de gant, Atex...

7MC2021 T/C J, K et L 0 à +1 100 °C Classe 2 n.s. Inox, doigt de gant, raccords à visser, coulissants, version Atex...

7MC8005 Pt100 n.s. Classe A n.s. Mesures en agroalimentaire et pharma, inox, raccords Clamp, SMS, Varivent, EHEDG...

7MC8016 Pt100 -20 à +160 °C Classe A 6 s (T90) Mesures non intrusives en agroalimentaire et pharma, inox, pour petits tubes de 4 à 57 mm...

Sitrans TF Terrain 0,02 %/10 °C 4-20 mA Hart, Profibus PA, FF

Entrée universelle 2 fils, boîtier en fonte alu revêtue, Atex, Inmetro, SIL 2/3, Nepsi...

Sitrans TF280 Terrain 0,04 % WirelessHart Boîtier en fonte alu revêtue, batterie Lithium...

TH100 Tête de sonde 0,1 % 4-20 mA Entrée Pt100 2 fils, version Atex, FM, Gost...

TH200 Tête de sonde 0,02 %/10 °C 4-20 mA Entrée universelle 2 fils, version Atex, FM, Gost, SIL 2/3...

TR200 Rail DIN 0,02 %/10 °C 4-20 mA Entrée universelle 2 fils, version Atex, SIL 2/3...

Siemens (suite)

TH300 Tête de sonde 0,02 %/10 °C 4-20 mA Hart Entrée universelle 2 fils, version Atex, FM, Gost, SIL 2/3...

TR300 Rail DIN 0,02 %/10 °C 4-20 mA Hart Entrée universelle 2 fils, version Atex, SIL 2/3...

TH400 Tête de sonde 0,02 %/10 °C Profibus PA ou FF

Entrée universelle, version Atex, FM, Gost...

Sika DiTemp RTD -60 à +650 °C 0,6 3 s Contacts ou 4-20 mA

Matériau et raccords au choix, doigt de gant, montage mural ou encastré, version Atex, UL...

Solar temp RTD -60 à +650 °C 0,6 3 s Contacts ou 4-20 mA

Matériau et raccords au choix, doigt de gant, montage mural ou encastré, version Atex, UL...

Kombitemp T/C -60 à +650 °C 1 1 s 4-20 mA Matériau et raccords au choix, doigt de gant, aluminium, version UL...

Smar Sondes à résistance

RTD -200 à +850 °C ±0,1 à ±1 °C n.s.

Thermocouples T/C -200 à +1 750 °C

±0,15 à 0,6 °C n.s.

TT301 Terrain ±0,15 à 0,5 °C 4-20 mA Hart Entrée universelle (RTD et T/C), boîtier en alu revêtu ou inox, IP67, afficheur en option, versions Atex, FM/CSA...

TT302 Terrain ±0,15 à 0,5 °C FF

TT303 Terrain ±0,15 à 0,5 °C Profibus PA

TT411 Rail DIN ±0,15 à 0,5 °C 4-20 mA Hart Boîtier plastique, régulateur intégré, possibilité de 2 capteurs 2 fils (mesure différentielle), version Atex (TT421)...

TT421 Tête de sonde ±0,15 à 0,5 °C 4-20 mA Hart

Status Instruments (Dimelco)

DM540 Pt100 -50 à + 399,9 °C ±0,1 °C ± 0,15 %

0,5 s Inox 316L, dimensions sur mesure, IP65, indicateur numérique alimenté par la boucle...

DM640 Pt100 ou T/C -100 à +800 °C ±0,2 °C à ±0,1 %

0,5 s Inox 316L, ABS, doigt de gant, raccords BSP ½, indicateur alimenté par la boucle, Atex...

STS Style 9 Pt100 -50 à +200 °C Classe A 20 s Inox 316L, 6 mm (Ø), doigt de gant , câble isolé en PTFE, raccords BSP ½...

* Liste non exhaustive

* Liste non exhaustive

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Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

Status Instruments (Dimelco) (suite)

SEM206P SEM206TC

Tête de sonde ±0,2 °C ± 0,05 % (Pt100)

4-20 mA Entrée dédié (Pt100 ou T/C), 43 mm (Ø), programmation via PC...

SEM210 Tête de sonde ±0,1 °C ± 0,05 % (Pt100)

4-20 mA Entrée universelle (Pt100, T/C), 43 mm (Ø), programmation via PC, version Atex...

SEM310 Tête de sonde ±0,1 °C ± 0,05 % (Pt100)

4-20 mA Hart Entrée universelle (Pt100, T/C), 43 mm (Ø), programmation via PC, version Atex...

TC SA Sondes à résistance

Pt100 -200 à +600 °C ±0,3 à ±0,8 °C 0,1 à 0,9 s Sonde miniature (0,5 à 2 mm de Ø) en inox 316 et chemisée...

Thermocouples T/C -200 à +1 200 °C

±0,5 à ±0,4 °C 0,015 à 0,030 s

Sonde miniature (0,25 mm de Ø) en inox, Inconel, chemisée...

TCLTC Tête de sonde 0,1 °C ou 0,1 % 4-20 mA Entrée dédiée (T/C), ajustement numérique...

TDLPRT Rail DIN 0,1 °C ou 0,1 % 4-20 mA Entrée dédiée (Pt100 2, 3 et 4 fils), ajustement numérique et via DIP Switch...

TDMTC Rail DIN 0,1 °C ou 0,1 % 4-20 mA, 0-10 V...

Entrée dédiée (T/C), boîtier de 6 mm d’épaisseur, ajustement via DIP Switch...

TXLPRT Tête de sonde 0,1 °C ou 0,1 % 4-20 mA Entrée dédiée (Pt100 et Pt1000 2, 3 et 4 fils), ajustement numérique...

Testo Type 14 Pt100 ou CTN -50 à +400 °C 0,03 à 0,5 °C 10 à 130 s Inox 1.4305, pour les liquides non agressifs, connexion M6, étanche à 500 bar...

Type 30/31 Pt100 ou T/C -50 à +1 000 °C 0,15 à 2,5 °C 1,5 à 15 s Capteur fixe en inox 1.4305 avec tête de raccordement en inox, alu...

Thermo-Est Sondes à résistance

Pt100 -200 à +500 °C Classe A et B n.s. Sonde en inox, de 1,9 (Ø) et chemisée, applications avec vibrations (Pt100) ou faibles variations (Pt1000), doigt de gant possible, raccords G ½ (Pt100) ou NPT ¼ (Pt1000)...Sondes

à résistancePt1000 -200 à +500 °C Classe A et B n.s.

Thermocouples T/C B +400 à +1 700 °C

Classe 1 et 2 n.s. Sonde emperlée avec gaine céramique pour les hautes températures, raccords à brider...

Thermocouples T/C K -200 à +1 100 °C

Classe 1 et 2 n.s. Sonde en Inconel et chemisée de 1,5 (Ø), raccords RCI ½...

n.r. Tête de sonde, rail DIN, déporté

0,2 ou 0,5 % de l’EM (T/C)

4-20 mA Entrée universelle, avec isolation galvanique (rail DIN), en polyamide et/ou polycarbonate...

n.r. Tête de sonde, rail DIN

0,2 % de l’EM 4-20 mA et 0-10 V

Entrée universelle, avec isolation galvanique, en polyamide ou polycarbonate (rail DIN)...

n.r. Rail Din, carte Europe

0,2 % de l’EM Relais, 4-20 mA, 0-10 V

Entrée universelle, avec isolation galvanique, en polyamide ou polycarbonate, afficheur...

Türck Banner TP-103 TP-104

Pt100 -50 à +120 °C Classe A < 100 ms Inox 316L, jusqu’à 100 mm (TP-104), raccord G 1/8 (TP-103) ou Tri-Clamp ¾ (TP-104), IP67...

TP-203 TP-206

Pt100 -50 à +500 °C Classe A < 100 ms Inox 316L, jusqu’à 300 mm, doigt de gant, raccord G 1/8, ¼ et ½, IP67...

TP-306 Pt100 -50 à +105 °C Classe A < 100 ms Inox 316L, 50 mm, montage direct ou doigt de gant, IP67...

TS-500 Compact -50 à +500 °C 0,2 K n.s. < ±0,2 K 4-20 mA, 0-10 V et PNP/NPN

Inox, 34x110 mm (ØxL), raccord G ½, connecteur M12, IP67, affichage, paramétrage via IO-Link...

TS-500-2UPN8X

Compact -50 à +500 °C 0,2 K n.s. < ±0,2 K 2 PNP/NPN

TT-100 Compact 0 à +150 °C Classe A n.s. n.s. 4-20 mA Inox 316L, IP67...

TT-103A Compact 0 à +150 °C Classe A n.s. n.s. 4-20 mA Inox 316L, 3 mm (de la sonde), immersion de 24 mm max., raccord G 1/8, IP67...

TT-206A Compact Sonde TP

0 à +150 °C Classe A n.s. n.s. 4-20 mA Inox 316L, 6 mm (de la sonde), immersion de 150 mm max., raccord G 1/8, IP67...

Watlow Thermocouples T/C -200 à +1 100 °C ±1,1 °C 0,5 à 30 s Inox 314, 316, Inconel, Monel, doigt de gant, raccords gaz, cylindriques, coniques et NPT conique, brides...

Sondes à résistance

Pt100 -200 à +650 °C ±0,15 °C 10 à 60 s

5750 Tête de sonde ±0,1 % (RTD) 4-20 mA Entrée universelle, versions UL, CSA...

5900 Tête de sonde ±0,1 % 4-20 mA Entrée universelle, boîtier en alu ou en fonte...

Wika Instruments TC 10 T/C E, J, K, N et T

+333 à +1 200 °C

Classe 1 ou 2 Selon l’application

Elément de mesure interchangeable, doigt de gant, raccords fileté (C), brides (F), ADF (E et L)...

TC12 T/C 0 à +1 200 °C n.s. Selon l’application

Elément de mesure interchangeable, doigt de gant, version Atex...

TC 59 T/C K et N 0 à +1 200 °C Classe 1 ou 2 Selon l’application

Sonde de peau chemisée...

TC 80 T/C B, J, K, N, R et S

0 à +1 700 °C Classe 1 ou 2 Selon l’application

Applications hautes températures, revêtement spécial, gaine en céramique ou acier résistance...

TC 90 TC 95

T/C 0 à +1 200 °C Classe 1 ou 2 Selon l’application

Applications hautes pressions jusqu’à 4 500 bar (TC 90), sonde multipoint (TC 95)...

TR 10 TR 12

RTD -200 à +600 °C Classe A, B, 1/3 DIN

Selon l’application

Elément de mesure interchangeable, doigt de gant, raccords filetés (C), brides (F), ADF (E et L)...

TR 21 et TR 22 RTD -200 à +250 °C Classe AA, A et B Selon l’application

4-20 mA, Hart, Profibus PA, FF

Elément de mesure interchangeable, pour les applications sanitaires et agroalimentaires...

T 12 Tête de sonde, rail DIN

±0,2 °C (Pt100) 4-20 mA Entrée universelle (RTD, T/C), programmable, version Atex, FM/CSA, Gost, Nepsi, Inmetro...

T 24 Tête de sonde ±0,2 °C 4-20 mA, Entrée dédiée (Pt100), configurable via PC, versions Atex, FM/CSA, Gost, Nepsi, Inmetro...

T 32 Tête de sonde, rail DIN

±0,12 °C (Pt100) 4-20 mA Hart Entrée universelle (RTD, T/C), programmable, versions Atex, FM/CSA, Inmetro, SIL...

T 53 Tête de sonde < ±0,1 °C (Pt100)

4-20 mA, Profibus PA, FF

Entrée universelle (RTD, T/C), versions Atex, FM/CSA, Nepsi, Inmetro...

TIF 62 Terrain n.s. 4-20 mA Hart Entrée universelle (RTD, T/C), boîtier en plastique, alu ou inox moulé...

Yokogawa YTA110 Terrain 0,1 % (Pt100) 4-20 mA Entrée 2 fils, boîtier en alu ou inox, Atex...

YTA310 Terrain 0,05 % (Pt100) 4-20 mA Entrée 2 fils, boîtier en alu ou inox, Atex...

YTA320 Terrain 0,05 % (Pt100) 4-20 mA ou FF Double entrée 2 fils, boîtier en alu ou inox, Atex...

YTA510 Terrain 0,3 °C (Pt100) ISA100.11a Entrée 2 fils, boîtier en alu, pas de batteries internes, Atex...

Zeneca (Dimelco)

Z109PT2 ZC109TC

Rail DIN 0,1 % Analogiques Entrée dédié (RTD ou T/C), programmation via switch, version faible encombrement (K109)...

Z109REG2 Rail DIN 0,1 % Relais, analogiques

Entrée universelle (RTD, T/C), programmation via switch...

Z-4 ZC-4 et ZC-8

Rail DIN 0,2 % 0,05 % ou 0,1 %

Modbus ou CANopen

4 ou 8 entrées dédiées (RTD ou T/C), programmation via switch...

Aperçu de l’offre en sondes et convertisseurs de température*Fabricant(Distributeur)

Modèle Type Etendue de mesure

Incertitude Temps de réponse

Erreur de mesure

Sorties électriques

Autres observations

* Liste non exhaustive

L’exhaustivité apparente de ce tableau est trompeuse, que ce soit en termes de fournisseurs et de produits. Les sociétés, qui disposent des moyens de fabrication pour les éléments sensibles (ABB, Endress+Hauser, Emerson Process Management, JD Mesure, Jumo, Krohne, Minco, PyroCapt, Pyro-Contrôle, Wika Instruments, TC SA, Thermo-Est…), proposent en plus des produits sur étagère tout un éventail de sondes réalisées à façon et qu’il est difficile de recenser d’une manière détaillée ici. Par ailleurs, il existe environ une centaine d’acteurs dans le domaine de la mesure de température, dont certains qui n’ont pas répondu à notre questionnaire et d’autres qui sont passés à travers les mailles du filet : ACGS Mesure, Acinc, AIS, AOIP, Ascon, Baron, Camille Bauer, Cameron, Deltafluid, Instruments & Controls, Elexience, Elpro, Gefran, Hydac, Kobold Instrumentation, Loreme, Mesure Contrôle Commande, Moore Industries, On Set, Peak Sensors, Prosensor, Pyro-Systèmes, Red Lion, Rueger France, SenGenuity, Sensortec, SES Automation, Sfere, Sfint, STS France, Thermo Process Control, Thermo Electric, Thermocoax, UPSI, Watson Marlow, Wimesure…

EM : échelle maximale ; FF : Foundation Fieldbus ; n.r. : non renseigné ; n.s. : non spécifié ; PE : pleine échelle ; RTD : resistance temperature detection ; et T/C : thermocouple

* Liste non exhaustive

70 MESURES 835 - mai 2011 - www.mesures.com 71MESURES 835 - mai 2011 - www.mesures.com

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Les industriels travaillant dans l’incinéra-tion de déchets ménagers et ceux possédant des hauts fourneaux, par exemple, n’ont eux pas le choix : ils doivent changer les sondes tous les trois ou quatre mois parce qu’elles sont détruites par l’environ-nement du process.Hormis ces cas de figure extrêmes, il est quand même préférable, d’un point de vue économique, de vérifier et étalonner les sondes de température via des bains et/ou des fours thermostatés et la comparaison à un étalon, en laboratoire ou sur site. il ne faut en effet pas oublier que le coût de sondes et

de câbles cheminés dans des matériaux par-ticuliers et rares peut vite devenir prohibitif. Pyro-Contrôle a d’ailleurs développé un sys-tème d’étalonnage in situ, qui consiste à in-sérer un étalon de mesure dans un espace laissé libre à côté de la sonde. Comme nous le verrons plus loin avec les transmetteurs compacts, la qualité des mesures ne provient pas que des sondes et de leur étalonnage, mais aussi et surtout de l’ensemble de la chaîne de mesure.Pour en finir avec les aspects concernant la mise en œuvre, signalons trois autres contraintes : la conformité aux agréments en vigueur dans l’industrie, ce qui est égale-ment valable pour les transmetteurs, le po-sitionnement de la sonde dans la canalisation de telle manière à ce qu’elle soit dans la si-tuation de meilleure représentativité (les deux-tiers du diamètre, en règle générale) et l’effet de radiateur. Lorsque la longueur de sonde immergée est trop petite par rapport à la taille du raccord process, il se crée une dissipation de la chaleur de la sonde vers l’extérieur de la canalisation (via la tête de sonde, par exemple). Ce phénomène fausse la mesure et risque de compromettre l’inté-grité de l’électronique.

Des sondes multipoints, non intrusives…Et si, malgré cet éventail illimité d’éléments sensibles, de précision, de matériaux, de raccords, un industriel ne trouve pas chaus-sure à son pied, il peut encore se tourner vers l’offre infinie des sondes réalisées à façon. « Il y a une chance sur deux que le client demande quelque chose qui ne se trouve pas en stock. Celui-ci contient pourtant entre 200 000 et

300 000 codifications », précise Éric michelot, responsable business development en pres-sion, température et positionneurs au sein de la division industry automation and Drive Technologies de Siemens France. « Le client nous fournit alors un plan ou un cahier des charges et nous sommes capables de lui faire sa sonde en moyennes séries ou à l’unité, soit encore au sein de notre usine allemande ou sur notre site messin pour l’assemblage des petites séries », ajoute Pascal Guernier, ingénieur technico-com-mercial pour le secteur Nord-Ouest chez Jumo Régulation.Le développement de produits sur mesure aboutit parfois à des solutions “standardi-sées”, à l’instar des sondes multipoints per-mettant de réaliser des profils de tempéra-ture dans une sphère de gaz avec un seul piquage, des sondes pouvant supporter des pressions jusqu’à 4 500 bar (sondes de Pyro-Contrôle) ou une pression de 400 bar, une température de +1 800 °C et la présence d’hydrogène (sonde Sapphire d’Emerson Process Management). « Les procédés industriels fonctionnant à des niveaux de pression, de tempéra-ture, de vitesse de plus en plus élevés, les dimensions des puits deviennent trop petits et des solutions de mesure de surface apparaissent », cite par exemple m. Belec (Emerson Process Management France). Les sondes non intrusives évitent un mon-tage couteux avec bossage à souder sur de petits tubes (sonde 7mC8016 de Siemens) ou de percer des canalisations de gaz sous pression enterrées, avec les gains en sécu-rité et en coûts que l’on peut imaginer, elles permettent de s’affranchir des agita-teurs présents dans la cuve.Une fois que l’on a défini l’ensemble des composants de la sonde, il reste encore à

remonter l’information jusqu’au système de régulation, d’acquisition de données, à l’automate ou à la supervision. Le moyen le plus immédiat est de prolonger les fils disponibles au niveau du raccord process pour les connecter directement sur le ré-gulateur ou l’automate. il faut déjà que le système dispose des cartes d’entrées dé-diées aux Pt100, aux thermocouples de type K, B, N, etc. Hormis cela, une connexion directe ne pose pas de problèmes majeurs si le régulateur ou l’enregistreur de données se trouve à proximité. Si les sondes et le système sont éloignés, cette solution devient rapide-ment coûteuse, en raison de la quantité et du prix du câble, et elle a surtout des consé-quences négatives sur la qualité de la mesure. Compte tenu des niveaux de tension ou de courant, les signaux issus de Pt100 et de

thermocouples sont très rapidement pertur-bés par les perturbations électromagnétiques et subissent éventuellement des désagré-ments mécaniques (rupture, choc ther-mique…). Les erreurs ainsi générées peuvent être (très) importantes.Si des industriels privilégient encore la connexion directe des sondes aux systèmes de régulation ou de contrôle, ils sont égale-ment de plus en plus nombreux à leur asso-cier un transmetteur. Dans le domaine de la mesure de température, on parle plutôt de convertisseur, son rôle étant de transformer la tension délivrée par l’élément sensible en un signal normalisé 4-20 ma ou 0-10 V. Non seulement ce genre de sorties analogiques est compatible avec une très grande variété d’équipements de process, mais aussi ces signaux garantissent des niveaux bien supé-rieurs d’insensibilité aux perturbations. La majorité des transmetteurs proposent égale-ment le protocole de communication Hart et/ou une sortie numérique (aSi, Profibus, Foundation Fieldbus, iO-Link…).

Le second composant clé : le convertisseurDifférentes manières se présentent pour le montage du convertisseur : en tête de sonde et déporté. Les versions se présentant sous la forme d’une galette sont installées au plus près de la sonde, d’où le nom de transmet-teur en tête de sonde ou tête de canne. C’est la version la plus fréquente car elle permet de garantir les spécifications métrologiques et de réduire le câblage, ce qui est particuliè-rement sensible avec un montage de mesure à 4 fils. En revanche, il est assez fréquent d’intercaler une extension plus ou moins longue (jusqu’à une trentaine de centi-

mètres) afin de s’écarter du process. La tem-pérature à proximité du point de piquage peut en effet allègrement dépasser les +85 °C, la température limite supportée par l’électronique. Ces extensions sont d’ailleurs très souvent utilisées pour sortir du calori-fuge entourant la canalisation.Quand la température est trop importante, que les canalisations sont soumises à de fortes vibrations pouvant provoquer la rup-ture de l’extension, les utilisateurs se tour-nent alors vers des transmetteurs déportés. On trouve des convertisseurs galettes instal-lés dans des boîtiers robustes situés à quelques mètres seulement du point de pi-quage. « Le transmetteur est alors installé via un support mural ou sur un tube de 2 pouces. Le but est, ici, d’assurer une visualisation des données à hauteur d’homme, la sonde pouvant se trouver dans un endroit inaccessible », explique Frédéric Gerber, responsable Transmetteurs de pres-sion et de température, et des ventes pour la région France Est chez Yokogawa France.Emerson Process Management propose de son côté, en plus des transmetteurs à point unique des modèles dits haute densité. « Les transmetteurs Rosemount 848T sont dotés de 4 ou 8 entrées universelles et d’une sortie WirelessHart ou Foundation Fieldbus. Ils sont notamment destinés à remplacer les vieux multiplexeurs car un réseau Foundation Fieldbus H1 peut supporter jusqu’à 128 entrées, soit 16 équipements de 8 entrées chacun », ajoute m. Belec (Emerson Process Management France). L’autre grande catégorie de convertisseurs déportés est les versions en rail DiN. Les industriels préfèrent ras-sembler convertisseurs, automate, bus, etc. dans une armoire en zone sûre, par exemple, afin de s’affranchir des contraintes atex. mais, parfois, le choix entre un

Quelle que soit sa forme, un convertisseur de température assure la transformation de la tension délivrée par l’élément sensible (thermocouple et/ou résistance de platine) en un signal normalisé 4-20 mA ou 0-10 V et/ou selon les protocoles de communication Hart, Profibus PA, Foundation Fieldbus...

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Selon les contraintes de leurs process et de l’environnement à proximité (sondes en haut d’une cuve, températures ambiantes supérieures à +85 °C, zone explosive…), voire selon les habitudes de l’entreprise, différentes formes de convertisseurs existent sur le marché : les modèles montés en tête de sonde (TiXo de Georgin), les versions déportées à hauteur d’homme (YTA de Yokogawa et TR10E de Wika Instruments) et les convertisseurs installés en armoire sur un rail DIN (TT530 de Minco).

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convertisseur en tête de sonde ou en rail DiN est une question d’habitude plus que basée sur des critères physiques.Depuis quelques années, on constate une demande croissante pour des transmet-teurs compacts. On entend par là des sys-tèmes de mesure de température com-plets, avec sonde et convertisseur intégré. « Les avantages sont évidents : la compacité du sys-tème, une meilleure maîtrise de la mesure, ce qui se traduit par des erreurs plus faibles, la simplification de l’utilisation et de la maintenance (il n’y a plus besoin d’ouvrir un boîtier, c’est du Plug&Play), un coût réduit, etc. », énumère m. alvarez (ifm electronic France). Les transmetteurs à sonde intégrée sont notamment destinés aux applications hygiéniques mais de nombreuses autres industries sont suscep-tibles d’être intéressées.

Parmi les critères de choix à prendre en compte au ni-veau des convertis-seurs citons le type d’entrée, l’erreur de mesure pour mieux maîtriser l’incertitude glo-bale de la chaîne “sonde + conver-tisseur” (appai-rage), les fonction-nalités disponibles, sans oublier les spécifications habi-tuelles d’un trans-metteur, à savoir les types de sortie et de boîtier, les agré-ments… au niveau des entrées se cô-toient des modèles

à entrées dédiées, sur lesquelles on ne peut connecter que des Pt100 ou des thermo-couples (entrées figées ou réglables par po-tentiomètre), et des convertisseurs à entrées universelles.

Des évolutions à tous les étages« L’industriel ne fait ainsi l’acquisition que d’une dizaine de transmetteurs pour être mis en stock et configure ensuite l’entrée selon son besoin », ex-plique m. Demeulenaere (Baumer Bourdon Haenni). Ce que confirme m. Holtz (Endress+Hauser France) en ajoutant que : « Cette véritable flexibilité et souplesse d’utilisation a notamment permis d’accélérer le déploiement des transmetteurs numériques ». Les clients sont ainsi en mesure de mieux rationaliser leurs stocks et les constructeurs, eux, peuvent également optimiser leur production. Une certaine

standardisation des produits, au travers d’une plate-forme générique, garantit en effet de déve-lopper plus rapide-ment des transmet-teurs et/ou de porter des fonc-tionnalités origi-nales d’une gamme de produits à l’autre.Pour reven i r sur les aspects d’utilisation, les constructeurs ont apporté un soin

tout particulier à la configuration et à la maintenance des appareils. Le dévelop-pement de nouvelles plates-formes d’électronique ont permis d’ajouter un afficheur enclipsable sans interférer avec la boucle 4-20 ma, de concevoir des conceptions mécaniques à vis imper-dables ou à double compartiment (une cloison sépare la partie électronique de celle des connecteurs), d’ajouter des fonctionnalités avancées, etc. « Il faut toutefois éviter de recourir à une pocket ; trois touches suffisent pour faire près de 80 % des fonc-tions de nos appareils. Beaucoup de clients finaux ou de constructeurs de machines dans les secteurs pharmaceutique et agroalimentaires font en effet un pas en arrière quand ils voient un logiciel, en raison de mauvaises expériences », rappelle m. michelot (Siemens France).L’ajout de fonctionnalités avancées, pour le diagnostic entre autres, se traduit par exemple par la présence de deux éléments sensibles de technologies identiques ou, il est préférable pour réaliser une redondance diversitaire, différentes. « Un transmetteur à sortie unique ne renvoie qu’une seule mesure, soit celle d’un élément sensible, soit la moyenne des deux. En cas de dérive ou d’une autre défaillance de l’une des deux éléments, le transmetteur basculera auto-matiquement sur celui encore opérationnel (fonction backup) », explique m. Gerber (Yokogawa France). « Comme une valeur sera toujours trans-mise, le process ne devra pas être arrêté et les respon-sables de la maintenance seront en parallèle avertis pour préparer une intervention », poursuit m. Khidichian (ABB France).Parmi les autres évolutions, les communica-tions sans fil font plus débat. Les premiers transmetteurs sont apparus ces dernières an-nées, comme les modèles WirelessHart d’Emerson Process Management (Rosemount 248 et 648) et de Siemens (Sitrans TF280 ; voir Mesures n°825), le modèle iSa100.11a de Yokogawa (YTa510 ; voir Mesures n°830), les modèles basés sur un protocole propriétaire de Diaxys et de Jumo. « Les solutions sans fil sus-citent beaucoup d’intérêt dans l’industrie, dans les cas où se pose un problème d’encombrement ou d’ac-cès », affirme m. Guernier (Jumo Régulation). Pascal Pernin, directeur commercial de Pyro-Contrôle, est beaucoup moins optimiste : « On parle de transmetteurs sur bus depuis des années et ils commencent seulement à arriver. Beaucoup d’eau coulera sous les ponts avant de passer au sans-fil. » il n’empêche que les technologies sans fil permettent de faire des mesures de tempé-rature qui étaient jusque-là impossible, sur des fours tournants ou le bras d’un malaxeur par exemple…

Cédric Lardière

Les solutions sans fil suscitent beaucoup d’intérêt dans l’industrie, dans les cas où se pose un problème d’encombrement ou d’accès. C’est notamment la raison pour laquelle sont apparus des transmetteurs communiquant en WirelessHart, ISA100.11a ou en protocole propriétaire…

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Entre le type d’élément sensible, de montage de mesure, de doigt de gant, de raccord, de convertisseur et d’agréments, l’utilisateur doit se poser beaucoup de questions. Certains fabricants proposent des outils logiciels afin d’aider ce dernier à trouver la solution la plus adaptée à son application.

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