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COMMUNIQUÉ Du Gabon, le public retient l’image d’un État pétrolier au cœur d’un continent tourmenté. Au-delà des stéréotypes dont il est souvent victime, le Gabon est un pays d’une richesse insoupçonnée, « béni des dieux » par sa diversité humaine, ses beautés naturelles et ses ressources. L’État privilégie le développement durable et se lance avec succès sur la voie de la diversification économique. D’une stabilité politique exceptionnelle, pionnier en matière sociale et environnementale, héraut de la paix, le Gabon s’est hissé en un demi-siècle parmi les pays les plus modernes d’Afrique. Trésor pour l’humanité, sa nature est protégée sur 11 % du territoire depuis la création exemplaire d’un réseau de 13 parcs nationaux en 2002. Gorilles et buffles déambulant sur la plage, éléphants de forêts, des milliers d’espèces d’oiseaux, de fleurs et d’insectes : le Gabon est aussi un paradis pour la découverte de la vie sauvage. G abon Réalisation Terra Nueva, info@terra-nueva.com Communiqué paru dans le n°3110 des éditions parisienne, belge et internationale de Paris Match Sa véritable nature

Gabon, sa véritable nature

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Publirédactionel. Réalisation, Divali.

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Page 1: Gabon, sa véritable nature

COMMUNIQUÉ

Du Gabon, le public retient l’image d’un État

pétrolier au cœur d’un continent tourmenté.

Au-delà des stéréotypes dont il est souvent

victime, le Gabon est un pays d’une richesse

insoupçonnée, « béni des dieux » par sa diversité

humaine, ses beautés naturelles et ses

ressources. L’État privilégie le développement

durable et se lance avec succès sur la voie de la

diversification économique. D’une stabilité

politique exceptionnelle, pionnier en matière

sociale et environnementale, héraut de la paix,

le Gabon s’est hissé en un demi-siècle parmi les

pays les plus modernes d’Afrique. Trésor pour

l’humanité, sa nature est protégée sur 11 % du

territoire depuis la création exemplaire d’un

réseau de 13 parcs nationaux en 2002. Gorilles

et buffles déambulant sur la plage, éléphants

de forêts, des milliers d’espèces d’oiseaux, de

fleurs et d’insectes : le Gabon est aussi un

paradis pour la découverte de la vie sauvage.

Gabon

Réalisation Terra Nueva, [email protected]é paru dans le n°3110 des éditions parisienne, belge et internationale de Paris Match

Sa véritable nature

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COMMUNIQUÉ

L e 17 août dernier, le Gaboncélébrait le 48ème anniversairede son indépendance. En un

demi-siècle, il est devenu l’un despays les plus prospères d’Afrique,grâce à ses revenus pétroliers, maisaussi à la vision d’un homme dont ledestin se confond avec l’histoire dupays depuis plus de 40 ans : lePrésident Omar Bongo Ondimba.

Consensus national etdémocratie participativeLorsqu’à 32 ans, Omar Bongo Ondimbasuccède au Président Léon Mba, il estle plus jeune Chef d’État de la planète. Ilen est aujourd’hui le doyen respecté.Dirigeant visionnaire, il a engagé leGabon sur la voie du progrès en organi-sant l’économie et en dotant le paysd’indispensables infrastructures detransport, de santé et d’éducation.« Beaucoup a été fait, mais beaucoup

reste encore à faire et j'ai pour mission

de mettre en œuvre le projet de société

du Président », rappelle le PremierMinistre Jean Eyeghe Ndong. En effet,le Chef de l’État ne se satisfait pas duchemin accompli et continue de regarderl’avenir. Son manifeste publié en 2005 :« Mon projet, des Actes pour le Gabon »est un plan de bataille précis pouraffronter les défis de la mondialisation etla lutte contre la pauvreté. En faisant del’unité nationale une priorité, OmarBongo Ondimba a également préservéle pays des conflits qui ont déchiré larégion. Si, en 1967, la construction dela nation avait imposé au gouvernementun parti présidentiel unique, la conser-vation de la paix sociale amène, en1991, le rétablissement du multipartismeet le renforcement de la démocratie.Marie-Madeleine Mborantsuo, Présidentde la Cour constitutionnelle, reconnaît :« le retour au multipartisme n’était pas

évident et il nous a fallu reconstruire une

culture électorale, mais l’organisation

des scrutins s’est nettement améliorée

depuis 1997. » Au Gabon, la libertéd’expression s’affiche à la Une desnombreux journaux locaux et la contes-tation se fait au grand jour. À l’intérieurmême du Parti Démocratique Gabonais(PDG), l’ancien parti unique, le mouve-ment des Rénovateurs veut donner une nouvelle jeunesse à la majorité présidentielle. L’un de ses fondateurs, leMinistre de l’Intérieur André MbaObame, observe : « les raisons essentielles

de la stabilité du Gabon sont notre

culture du dialogue et le renouvellement

fréquent des générations. » Malgré laconstitution d’une opposition active, la popularité d’Omar Bongo ne s’est pasdémentie et le Président sortant a étéréélu dès le premier tour en 2005 face àquatre concurrents. Avec ses adversaires,le Président privilégie depuis longtempsla politique de l’ouverture et en décembre2007, l’un de ses opposants historiques,Paul Mba Abessole, s’est ainsi vu confierle poste de Vice Premier Ministre etMinistre de la Culture.

Diplomatie : l’ouverture au mondeHavre de stabilité en Afrique centrale, le Gabon est aussi un acteur de la paix,actif dans la résolution des conflits et moteur de l’intégration régionale. De Charles de Gaulle à NicolasSarkozy, Omar Bongo a connu tous lesPrésidents de la Ve République, il aserré les mains de Mao et de GeorgeW. Bush et a été l’un des premiers àsoutenir Mandela et Arafat : sa grandeexpérience de la diplomatie en fait uninterlocuteur respecté et un conseillerrecherché. La médiation de l’État gabonais a ainsi été décisive pour lerèglement de nombreux conflits auCongo-Brazzaville, en Côte-d’Ivoire, auTchad et au Soudan… Le Présidentreçoit régulièrement la visite de seshomologues et Libreville est devenueun centre de gravité de la diplomatierégionale. Complexe de salles deconférences et de logements, « la Cité

de la Démocratie a été construite en

1976 à l’occasion du sommet de

l’Organisation de l’Unité Africaine à

Libreville, et elle a plus que jamais

vocation à accueillir les nombreux évé-

nements internationaux organisés dans

la capitale » déclare Roland Guynet,

Directeur général de l’ASMG (Aména-gement & Services MultitechniquesGabon), la filiale de ETDE-Bouygues quigère l’ensemble. Fer de lance de larégionalisation, le Gabon est membrede toutes les grandes organisationsrégionales et internationales et a jouéun rôle essentiel dans la constructionde l’Union Africaine (UA). En janvier dernier, sa vocation diplomatique a

d’ailleurs été consacrée par l’électionde l’ancien Ministre gabonais desAffaires étrangères, Jean Ping, à laPrésidence de la Commission de l’UA.La diplomatie gabonaise est bien sûrmarquée par l’influence de la France etle Gabon reste un élément clé de ladiplomatie française. En juillet 2007, à peine élu, Nicolas Sarkozy conclut àLibreville sa première tournée inter-nationale : « la visite du Président a

consacré cette relation particulière

et montré que le socle francophone

continue de compter pour notre politi-

que en Afrique », note Jean-MarcSimon, Ambassadeur de France auGabon jusqu’à cet automne. Cependant,les liens historiques, économiques etstratégiques qui unissent les deux payssont loin d’être exclusifs et le Gabon,qui a toujours pratiqué une diplomatieouverte, n’hésite pas à se rapprocherdes superpuissances de demaincomme le Brésil, l’Inde et la Chine. ◆

� 1. Le Gabon s’est engagé à assurer

l’éducation primaire pour tous

dans le cadre des Objectifs du

Millénaire pour le Développement.

Les clés de la réussite

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COMMUNIQUÉ

À l’avant-garde dela modernité socialeNul besoin de révolution au Gabonpour que les femmes y jouent le pre-mier rôle. Cultivatrices, commerçantes,femmes d’affaires, juges, elles partici-pent activement à la construction dupays. « Nous, Gabonaises, avons lachance d’avoir été soutenues par unPrésident avant-gardiste, qui a placé lafemme au cœur du développement »reconnaît Marie-Madeleine Mborantsuo,Président de la Cour constitutionnelle.Fervent défenseur de l’égalité dessexes, Omar Bongo Ondimba a toujours encouragé la promotion de la gent féminine. Deux des trois Vice-Premiers ministresdu gouvernement sont des femmes eten juin dernier, Mme Félicité OngouoriNgoubili était nommée Ambassadeurdu Gabon en France. Chaque année,le très couru Grand prix du Présidentde la République récompense les projets socio-économiques les plusinnovants réalisés par des femmes.L’institution des allocations familiales, laconstruction de haltes-garderies ou lacréation d’un Ministère en charge de laVeuve et de l’Orphelin sont significati-ves de l’engagement gouvernemental.Le bien-être et la justice socialesont également au cœur des préoccu-pations présidentielles. Depuis 1966,l’enseignement est obligatoire de 6 à16 ans et le Gabon se place parmi les premiers pays d’Afrique avec un taux d’alphabétisation de 84 %. Dans ledomaine de la santé, le gouvernements’attache particulièrement à garantirl’accès aux soins pour tous lescitoyens. « Le Gabon a été salué par

l’Organisation Mondiale de la Santépour son taux de couverture vaccinaleà plus de 80 % », souligne la Ministrede la Santé, Angélique Ngoma.Complétant l’action gouvernementale,la société civile se mobilise sur le terrain social. Un siècle après l’arrivéeà Lambaréné du Dr Schweitzer, dont la fondation poursuit l’œuvre humanitaire, de nombreuses ONG etassociations locales s’impliquent aucœur des problèmes sociaux du pays,comme la Fondation HorizonsNouveaux, dont le centre d’accueilpour enfants handicapés est un exemple en Afrique. Le monde entrepreneurial s’engage égalementpar des actes de solidarité en matièrede santé mais aussi d’infrastructures,de logement et de formation. Membrede l’association SIDA entreprises, laBanque Internationale pour leCommerce et l’Industrie du Gabon(BICIG) a ainsi développé des actionsde prévention et d’accompagnementdes personnes séropositives, contri-buant au vaste programme national de lutte contre les pandémies initié parles autorités gabonaises. Le Gabon est par ailleurs un pionnier africainen matière de recherche médicaleet scientifique. Financé par l’Étatgabonais avec le soutien de TotalGabon, le Centre International deRecherches Médicales de Franceville(CIRMF) dispose des meilleurs scientifiques et des technologies lesplus performantes : ses recherchesfont aujourd’hui référence en matièrede virologie tropicale.

La fondation Albertine Amissa Bongo a été crééepar Pascaline Bongo Ondimba dans l’objectif deperpétuer la mémoire de sa sœur et de prolongerson engagement social. « Notre première action a

été le lancement en 2005 de la caravane médicale »,se souvient Léa Dabany, coordinatrice de la fonda-tion. « Nous avons parcouru toutes les provinces du

Gabon pour soigner les plus démunis ». Aujourd’hui, la fondation dispose d’un centre d’accueil pour les jeunes filles sans appui familialet élargit encore ses champs d’intervention, comme dans la formationmédicale. Ses ressources proviennent notamment de nombreusesmanifestations culturelles, comme la Nuit de la Musique (organiséeen partenariat avec la société événementielle Iris Com) et manifesta-tions sportives, comme la Tropicale Amissa Bongo, où les meilleurscyclistes mondiaux s’affrontent sur les routes gabonaises.

EN COUVERTURE : ARRIÈRE-PLAN : Spectacle magique sur la plage de Loango (© Gabontour / RaymondRutting / The art of news foundation) • DE GAUCHE À DROITE : Peinture corporelle réalisée par l’artistegabonaise Martine Nzé (© Novacom) • Vue sur mer pour la piscine de l’hôtel Méridien Ré-Ndama à Libreville (© Méridien Ré-Ndama) • Le Gabon est un paradis pour ornithologues et amateurs de birdwatching (© WCS) • Juillet 2007, visite officielle de Nicolas Sarkozy au Gabon (© Afrikaimage) • Le Ministère des Mines et du Pétroleà Libreville (© Laurent de Saint Périer) • Création de la styliste-modéliste gabonaise Beitch Faro (© Novacom)

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ka

joo

-Im

ag

es

Le chef de l’État El Hadj Omar Bongo Ondimba, qui a fêté le 40e anniversaire de son accession au

pouvoir en décembre 2007.

Comment expliquez-vous la stabilité que connaît le Gabon depuis son

indépendance, alors que de nombreux conflits touchent le continent ?

Dans un contexte régional effectivement perturbé, le Gabon est depuislongtemps un pôle de stabilité. Cela tient à de nombreux facteurs, etje voudrais particulièrement mettre en exergue ce qui constituedepuis toujours le socle de mon action politique : la construction del’unité nationale, et le dialogue politique et social. Je crois essentiel-lement aux vertus du dialogue et de l’écoute en toutes circonstances.C’est ce que l’on appelle la palabre, base de la sagesse africaine, dontil ne faut pas diminuer les mérites et dont d’autres parties du mondepourraient parfois s’inspirer.

Quelles sont les grandes orientations de votre politique économique ?

J’ai fait de la diversification de l’économie gabonaise l’un des axesmajeurs de ma politique. Nous voulons accentuer la prospection, l’exploitation et la valorisation sur place de nos matières premières.Aussi, j’appelle nos partenaires potentiels à venir travailler et investirau Gabon dans de nouveaux projets et secteurs d’activités. Le paysprésente aujourd’hui les meilleures garanties administratives, légaleset financières pour l’implantation d’entreprises ; de plus, la stabilitédu pays, la qualité professionnelle des femmes et des hommes duGabon, ainsi que notre tradition d’accueil sont autant d’atouts pourattirer les investisseurs internationaux et favoriser la création d’emplois au Gabon.

Pouvez-vous enfin nous présenter la vocation écologique du Gabon, dont

plus de 10 % du territoire ont été classés Parc national en 2002 ?

Cette avant-garde environnementale présentée par le Gabon résulte del’engagement que j’ai pris au Sommet de Johannesburg. Aujourd’hui, ausein de l’ensemble dénommé « Bassin du Congo », le Gabon joue un rôleessentiel qui commence à être reconnu par la communauté internationale.Le pays a d’ailleurs été salué, au travers du prix de la Fondation ThéodoreRoosevelt qui m’a été attribué. Nous avons fait des efforts importants pourpromouvoir nos actions environnementales et avons pour cela le soutiendes ONG, des institutions et des médias internationaux.Le public occidental prend conscience de notre engagement en la matièreet commence à identifier le Gabon comme une nouvelle destination pourl’écotourisme. J’ai d’ailleurs développé les nouvelles technologies pourfaire connaître les attraits économiques, culturels et naturels du pays. Afinde développer nos capacités d’accueil touristique, un code des investisse-ments adapté est entré en vigueur début 2008. J’appelle les professionnelsdu secteur à participer à ce déploiement d’infrastructures en bordure desParcs nationaux, afin d’y attirer les voyageurs du monde entier.

Son Excellence El Hadj Omar Bongo OndimbaPrésident de la République gabonaise

Interview

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COMMUNIQUÉ

L e 17 août dernier, le Gaboncélébrait le 48ème anniversairede son indépendance. En un

demi-siècle, il est devenu l’un despays les plus prospères d’Afrique,grâce à ses revenus pétroliers, maisaussi à la vision d’un homme dont ledestin se confond avec l’histoire dupays depuis plus de 40 ans : lePrésident Omar Bongo Ondimba.

Consensus national etdémocratie participativeLorsqu’à 32 ans, Omar Bongo Ondimbasuccède au Président Léon Mba, il estle plus jeune Chef d’État de la planète. Ilen est aujourd’hui le doyen respecté.Dirigeant visionnaire, il a engagé leGabon sur la voie du progrès en organi-sant l’économie et en dotant le paysd’indispensables infrastructures detransport, de santé et d’éducation.« Beaucoup a été fait, mais beaucoup

reste encore à faire et j'ai pour mission

de mettre en œuvre le projet de société

du Président », rappelle le PremierMinistre Jean Eyeghe Ndong. En effet,le Chef de l’État ne se satisfait pas duchemin accompli et continue de regarderl’avenir. Son manifeste publié en 2005 :« Mon projet, des Actes pour le Gabon »est un plan de bataille précis pouraffronter les défis de la mondialisation etla lutte contre la pauvreté. En faisant del’unité nationale une priorité, OmarBongo Ondimba a également préservéle pays des conflits qui ont déchiré larégion. Si, en 1967, la construction dela nation avait imposé au gouvernementun parti présidentiel unique, la conser-vation de la paix sociale amène, en1991, le rétablissement du multipartismeet le renforcement de la démocratie.Marie-Madeleine Mborantsuo, Présidentde la Cour constitutionnelle, reconnaît :« le retour au multipartisme n’était pas

évident et il nous a fallu reconstruire une

culture électorale, mais l’organisation

des scrutins s’est nettement améliorée

depuis 1997. » Au Gabon, la libertéd’expression s’affiche à la Une desnombreux journaux locaux et la contes-tation se fait au grand jour. À l’intérieurmême du Parti Démocratique Gabonais(PDG), l’ancien parti unique, le mouve-ment des Rénovateurs veut donner une nouvelle jeunesse à la majorité présidentielle. L’un de ses fondateurs, leMinistre de l’Intérieur André MbaObame, observe : « les raisons essentielles

de la stabilité du Gabon sont notre

culture du dialogue et le renouvellement

fréquent des générations. » Malgré laconstitution d’une opposition active, la popularité d’Omar Bongo ne s’est pasdémentie et le Président sortant a étéréélu dès le premier tour en 2005 face àquatre concurrents. Avec ses adversaires,le Président privilégie depuis longtempsla politique de l’ouverture et en décembre2007, l’un de ses opposants historiques,Paul Mba Abessole, s’est ainsi vu confierle poste de Vice Premier Ministre etMinistre de la Culture.

Diplomatie : l’ouverture au mondeHavre de stabilité en Afrique centrale, le Gabon est aussi un acteur de la paix,actif dans la résolution des conflits et moteur de l’intégration régionale. De Charles de Gaulle à NicolasSarkozy, Omar Bongo a connu tous lesPrésidents de la Ve République, il aserré les mains de Mao et de GeorgeW. Bush et a été l’un des premiers àsoutenir Mandela et Arafat : sa grandeexpérience de la diplomatie en fait uninterlocuteur respecté et un conseillerrecherché. La médiation de l’État gabonais a ainsi été décisive pour lerèglement de nombreux conflits auCongo-Brazzaville, en Côte-d’Ivoire, auTchad et au Soudan… Le Présidentreçoit régulièrement la visite de seshomologues et Libreville est devenueun centre de gravité de la diplomatierégionale. Complexe de salles deconférences et de logements, « la Cité

de la Démocratie a été construite en

1976 à l’occasion du sommet de

l’Organisation de l’Unité Africaine à

Libreville, et elle a plus que jamais

vocation à accueillir les nombreux évé-

nements internationaux organisés dans

la capitale » déclare Roland Guynet,

Directeur général de l’ASMG (Aména-gement & Services MultitechniquesGabon), la filiale de ETDE-Bouygues quigère l’ensemble. Fer de lance de larégionalisation, le Gabon est membrede toutes les grandes organisationsrégionales et internationales et a jouéun rôle essentiel dans la constructionde l’Union Africaine (UA). En janvier dernier, sa vocation diplomatique a

d’ailleurs été consacrée par l’électionde l’ancien Ministre gabonais desAffaires étrangères, Jean Ping, à laPrésidence de la Commission de l’UA.La diplomatie gabonaise est bien sûrmarquée par l’influence de la France etle Gabon reste un élément clé de ladiplomatie française. En juillet 2007, à peine élu, Nicolas Sarkozy conclut àLibreville sa première tournée inter-nationale : « la visite du Président a

consacré cette relation particulière

et montré que le socle francophone

continue de compter pour notre politi-

que en Afrique », note Jean-MarcSimon, Ambassadeur de France auGabon jusqu’à cet automne. Cependant,les liens historiques, économiques etstratégiques qui unissent les deux payssont loin d’être exclusifs et le Gabon,qui a toujours pratiqué une diplomatieouverte, n’hésite pas à se rapprocherdes superpuissances de demaincomme le Brésil, l’Inde et la Chine. ◆

� 1. Le Gabon s’est engagé à assurer

l’éducation primaire pour tous

dans le cadre des Objectifs du

Millénaire pour le Développement.

Les clés de la réussite

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COMMUNIQUÉ

À l’avant-garde dela modernité socialeNul besoin de révolution au Gabonpour que les femmes y jouent le pre-mier rôle. Cultivatrices, commerçantes,femmes d’affaires, juges, elles partici-pent activement à la construction dupays. « Nous, Gabonaises, avons lachance d’avoir été soutenues par unPrésident avant-gardiste, qui a placé lafemme au cœur du développement »reconnaît Marie-Madeleine Mborantsuo,Président de la Cour constitutionnelle.Fervent défenseur de l’égalité dessexes, Omar Bongo Ondimba a toujours encouragé la promotion de la gent féminine. Deux des trois Vice-Premiers ministresdu gouvernement sont des femmes eten juin dernier, Mme Félicité OngouoriNgoubili était nommée Ambassadeurdu Gabon en France. Chaque année,le très couru Grand prix du Présidentde la République récompense les projets socio-économiques les plusinnovants réalisés par des femmes.L’institution des allocations familiales, laconstruction de haltes-garderies ou lacréation d’un Ministère en charge de laVeuve et de l’Orphelin sont significati-ves de l’engagement gouvernemental.Le bien-être et la justice socialesont également au cœur des préoccu-pations présidentielles. Depuis 1966,l’enseignement est obligatoire de 6 à16 ans et le Gabon se place parmi les premiers pays d’Afrique avec un taux d’alphabétisation de 84 %. Dans ledomaine de la santé, le gouvernements’attache particulièrement à garantirl’accès aux soins pour tous lescitoyens. « Le Gabon a été salué par

l’Organisation Mondiale de la Santépour son taux de couverture vaccinaleà plus de 80 % », souligne la Ministrede la Santé, Angélique Ngoma.Complétant l’action gouvernementale,la société civile se mobilise sur le terrain social. Un siècle après l’arrivéeà Lambaréné du Dr Schweitzer, dont la fondation poursuit l’œuvre humanitaire, de nombreuses ONG etassociations locales s’impliquent aucœur des problèmes sociaux du pays,comme la Fondation HorizonsNouveaux, dont le centre d’accueilpour enfants handicapés est un exemple en Afrique. Le monde entrepreneurial s’engage égalementpar des actes de solidarité en matièrede santé mais aussi d’infrastructures,de logement et de formation. Membrede l’association SIDA entreprises, laBanque Internationale pour leCommerce et l’Industrie du Gabon(BICIG) a ainsi développé des actionsde prévention et d’accompagnementdes personnes séropositives, contri-buant au vaste programme national de lutte contre les pandémies initié parles autorités gabonaises. Le Gabon est par ailleurs un pionnier africainen matière de recherche médicaleet scientifique. Financé par l’Étatgabonais avec le soutien de TotalGabon, le Centre International deRecherches Médicales de Franceville(CIRMF) dispose des meilleurs scientifiques et des technologies lesplus performantes : ses recherchesfont aujourd’hui référence en matièrede virologie tropicale.

La fondation Albertine Amissa Bongo a été crééepar Pascaline Bongo Ondimba dans l’objectif deperpétuer la mémoire de sa sœur et de prolongerson engagement social. « Notre première action a

été le lancement en 2005 de la caravane médicale »,se souvient Léa Dabany, coordinatrice de la fonda-tion. « Nous avons parcouru toutes les provinces du

Gabon pour soigner les plus démunis ». Aujourd’hui, la fondation dispose d’un centre d’accueil pour les jeunes filles sans appui familialet élargit encore ses champs d’intervention, comme dans la formationmédicale. Ses ressources proviennent notamment de nombreusesmanifestations culturelles, comme la Nuit de la Musique (organiséeen partenariat avec la société événementielle Iris Com) et manifesta-tions sportives, comme la Tropicale Amissa Bongo, où les meilleurscyclistes mondiaux s’affrontent sur les routes gabonaises.

EN COUVERTURE : ARRIÈRE-PLAN : Spectacle magique sur la plage de Loango (© Gabontour / RaymondRutting / The art of news foundation) • DE GAUCHE À DROITE : Peinture corporelle réalisée par l’artistegabonaise Martine Nzé (© Novacom) • Vue sur mer pour la piscine de l’hôtel Méridien Ré-Ndama à Libreville (© Méridien Ré-Ndama) • Le Gabon est un paradis pour ornithologues et amateurs de birdwatching (© WCS) • Juillet 2007, visite officielle de Nicolas Sarkozy au Gabon (© Afrikaimage) • Le Ministère des Mines et du Pétroleà Libreville (© Laurent de Saint Périer) • Création de la styliste-modéliste gabonaise Beitch Faro (© Novacom)

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Le chef de l’État El Hadj Omar Bongo Ondimba, qui a fêté le 40e anniversaire de son accession au

pouvoir en décembre 2007.

Comment expliquez-vous la stabilité que connaît le Gabon depuis son

indépendance, alors que de nombreux conflits touchent le continent ?

Dans un contexte régional effectivement perturbé, le Gabon est depuislongtemps un pôle de stabilité. Cela tient à de nombreux facteurs, etje voudrais particulièrement mettre en exergue ce qui constituedepuis toujours le socle de mon action politique : la construction del’unité nationale, et le dialogue politique et social. Je crois essentiel-lement aux vertus du dialogue et de l’écoute en toutes circonstances.C’est ce que l’on appelle la palabre, base de la sagesse africaine, dontil ne faut pas diminuer les mérites et dont d’autres parties du mondepourraient parfois s’inspirer.

Quelles sont les grandes orientations de votre politique économique ?

J’ai fait de la diversification de l’économie gabonaise l’un des axesmajeurs de ma politique. Nous voulons accentuer la prospection, l’exploitation et la valorisation sur place de nos matières premières.Aussi, j’appelle nos partenaires potentiels à venir travailler et investirau Gabon dans de nouveaux projets et secteurs d’activités. Le paysprésente aujourd’hui les meilleures garanties administratives, légaleset financières pour l’implantation d’entreprises ; de plus, la stabilitédu pays, la qualité professionnelle des femmes et des hommes duGabon, ainsi que notre tradition d’accueil sont autant d’atouts pourattirer les investisseurs internationaux et favoriser la création d’emplois au Gabon.

Pouvez-vous enfin nous présenter la vocation écologique du Gabon, dont

plus de 10 % du territoire ont été classés Parc national en 2002 ?

Cette avant-garde environnementale présentée par le Gabon résulte del’engagement que j’ai pris au Sommet de Johannesburg. Aujourd’hui, ausein de l’ensemble dénommé « Bassin du Congo », le Gabon joue un rôleessentiel qui commence à être reconnu par la communauté internationale.Le pays a d’ailleurs été salué, au travers du prix de la Fondation ThéodoreRoosevelt qui m’a été attribué. Nous avons fait des efforts importants pourpromouvoir nos actions environnementales et avons pour cela le soutiendes ONG, des institutions et des médias internationaux.Le public occidental prend conscience de notre engagement en la matièreet commence à identifier le Gabon comme une nouvelle destination pourl’écotourisme. J’ai d’ailleurs développé les nouvelles technologies pourfaire connaître les attraits économiques, culturels et naturels du pays. Afinde développer nos capacités d’accueil touristique, un code des investisse-ments adapté est entré en vigueur début 2008. J’appelle les professionnelsdu secteur à participer à ce déploiement d’infrastructures en bordure desParcs nationaux, afin d’y attirer les voyageurs du monde entier.

Son Excellence El Hadj Omar Bongo OndimbaPrésident de la République gabonaise

Interview

Page 4: Gabon, sa véritable nature

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Incroyable diversité naturelle, richesse culturelle, authenticité…

Découvrez le Gabon avec EurafriqueVoyages, au cœur de la nature.

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� 1. Dôme rocheux

surplombant la forêt de Minkébé.

� 2. Danses traditionnelles

des plateaux batékés.

� 3. L’écotourisme encourage

la protection du gorille au Gabon,

l’un des 9 pays au monde où l’on peut

encore en croiser en liberté.

� 4. Espèce emblématique du continent

africain, l’hippopotame se montre

régulièrement dans la lagune d’Iguela.

Septembre 2002 : au Sommet de la Terre de Johannesburg, lePrésident de la République

annonce à la communauté internationalela création de 13 parcs nationaux sur 11 %de la surface du Gabon. « Il s'agit là d'un

acte de portée mondiale (…) à la mesure

de notre ambition qui est de laisser aux

générations futures ces merveilles de la

nature » commente Omar Bongo Ondimba.Le Gabon devient alors le deuxième État,après le Costa Rica, à consacrer une tellepart de son territoire à la protection de l’en-vironnement. Cette décision exemplairedoit beaucoup aux traditions, écologiquesavant l’heure, du peuple gabonais. Elle estaussi l’aboutissement d’un processus quia révélé au monde l’extraordinaire richessedu patrimoine naturel du pays.

L’épopée des 13 parcs« Lorsque nous avons présenté en Conseil

des Ministres la carte idéale des parcs

nationaux, nous étions loin de penser

qu’elle allait être adoptée dans son

intégralité. Tout a été très vite, mais c’était

l’aboutissement de 20 ans de travail » sesouvient le Pr Lee White de la WildlifeConservation Society (WCS). L’aventurecommence au début des années 1980. À cette époque, le CIRMF fait établir l’inventaire des gorilles et chimpanzésvivants au Gabon. On estime jusqu’alorsque chaque population n’excède pas les 5 000 individus sur toute l’Afrique. Lesrésultats de l’enquête provoquent l’émoidu milieu scientifique : 35 000 gorilles et 64 000 chimpanzés, uniquement sur le

territoire gabonais ! Les professionnels del’environnement ne tardent pas à se mobi-liser et les organisations internationalescomme la WCS ou le World Wildlife Fund(WWF) envoient leurs premières équipesexplorer le terrain.Ces mêmes ONG tirent le signal d’alarmeà la fin des années 1980 : les wagons duTransgabonais qui partent à la conquêtede l’Est vont permettre l’exploitation parles forestiers de zones auparavant inac-cessibles. Les défenseurs de la nature enredoutent l’impact sur des sanctuairesencore inviolés. Un accord avec les fores-tiers permet d’épargner provisoirement les

zones les plus sensibles mais, en 1999, larecrudescence des exploitations devient ànouveau préoccupante. Sous la houlettedu Ministère de l’Économie forestière, unplan d’évaluation est lancé : pendant troisans, des dizaines de scientifiques sillon-nent le pays et identifient les zones priori-taires pour la protection de la biodiversité.Les chercheurs sont sur le point de remet-tre leurs rapports au gouvernement lorsquele biologiste Mike Faye de la WCS et lephotographe Mike Nichols arrivent auterme d’une véritable odyssée équatoriale :le Megatransect. Afin de faire le bilan environnemental des lieux, ils ont marché

3 200 km à travers la forêt vierge, du norddu Congo à la côte gabonaise. Les articlesdu National Geographic consacrés à l’ex-pédition passionnent le public anglophone.À Libreville, les témoignages des chercheurs,les récits et les images des explorateursfont sensation : « nous avons découvert

des choses que ni le Président, ni le

monde de la conservation, ni nous-mêmes

biologistes n’imaginions : des chutes de

100 mètres parmi les plus belles d’Afrique,

les plages de Mayumba qui sont le meil-

leur site mondial pour la reproduction des

tortues luths, des populations inconnues

de gorilles, d’éléphants et de baleines… »,détaille Lee White.La nécessité de protéger les sites les plusremarquables devient alors une évidence.

Spectaculaire biodiversitéL’immense tapis de chlorophylle qui recouvrele Gabon n’est en réalité qu’une fractionde la zone boisée la plus vaste du mondeaprès l’Amazonie : la forêt pluviale duBassin du Congo. Réservoir de biodiver-sité exceptionnel, on y recense plus de 1 300 espèces d'oiseaux, 20 000 de plantes,400 de mammifères et autant de reptiles.Cachée derrière d’épaisses muraillesvégétales, la faune d’Afrique centrale s’estadaptée au milieu forestier et présente descaractéristiques uniques. Le buffle et l’élé-phant se sont faits tout petits pour se fau-filer entre les lianes, le phacochère porteavec distinction ses longs favoris roux et lemandrill, babouin caractéristique desforêts du Gabon, exhibe fièrement sa facemaquillée de rouge, de bleu, et de jaune.

La nature au cœurdu développement durable

En sanctuarisant 11 % de son territoire,

le Gabon a fait de la protection

de l’environnement un enjeu national.

Plateaux herbeux du pays batéké, mangroves d’Akanda, massifs rocheuxdes Monts de Cristal, savanes deMoukoulaba, lagunes de Loango : chaqueparc a été choisi pour sa diversité et sesparticularités environnementales. Encoreméconnus, les écosystèmes gabonaissont le paradis des biologistes, botanistes,entomologistes et autres naturalistes : « ilne se passe pas une année sans qu’on ne

fasse une découverte », déclare RenéHilaire Adiaheno, ancien SecrétaireExécutif de l’Agence Nationale des ParcsNationaux (ANPN). Au plus profond de lajungle, les baïs, vastes clairières où coha-bitent éléphants, gorilles, buffles et antilo-pes, sont des laboratoires à ciel ouvert.Dans le parc de la Lopé, certaines zonesde la « forêt des Abeilles » n’auraientjamais vu l’homme et pourraient abriterune multitude d’espèces inconnuescomme le cercopithèque à queue de soleildécouvert en 1984.La faune et la flore du Gabon sont aussi un trésor pour la recherche médicale et pharmaceutique. Après avoir mis en évidence la transmission du SIDA du singeà l’homme à partir de ses recherches surles primates, le CIRMF est ainsi en train dedémontrer le rôle d’une chauve-sourislocale dans la dissémination du virusEbola. Utilisée depuis des siècles par lespopulations locales, la pharmacopéegabonaise intéresse aujourd’hui les plusgrands laboratoires et les milliers d’espècesde végétales que compte le pays pourraient devenir les remèdes de demain.

Une mission partagéeLa conservation de la nature est devenueun enjeu collectif qui dépasse les frontièresdes parcs nationaux et de l’État lui-même.La vocation écologique du Gabon mobilisela communauté internationale et la sociétécivile aux côtés du gouvernement : « Nous

recevons le soutien du Fonds Mondial pour

l’Environnement, de l’Union Européenne,

des coopérations bilatérales française

et américaine, des ONG internationales

mais aussi locales qui sont de plus en plus

nombreuses », précise M. Adiaheno.Concertation, conciliation, collaborationsont les trois axes selon lesquels l’État entend

mener son action environnementale. À l'ins-tar des derniers codes miniers et forestiers,la nouvelle loi de 2007 sur les parcs natio-naux est le fruit d’un consensus entre tou-tes les parties prenantes : administration,ONG, scientifiques et représentants desindustries concernées. Cette loi tente d’ap-porter une réponse équilibrée au dilemmecornélien : comment concilier impératifséconomiques et responsabilité écologique ?« Il y a au Gabon 900 indices miniers, rappelleM. Adiaheno. C’est un pays en développe-

ment qui ne peut pas faire l’impasse sur

l’exploitation de ses ressources naturelles.

Les États-Unis eux-mêmes cherchent à

exploiter le pétrole d’Alaska. »Consensuelle, la solution retenue permet ledéclassement d’une zone pour son exploi-tation mais le parc doit recevoir en compen-sation une surface équivalente et uneindemnisation financière.Les plus importantes entreprises forestièreset minières du pays font elles-mêmespreuve de responsabilité environnementaleen adoptant des critères parfois plus rigoureux que ceux qu’imposent la loi : « Notre politique environnementale ne date

pas d’hier, précise Hans Bakker,Président-Directeur général de ShellGabon. Nous cherchons systématique-

ment à réduire l’impact de nos activités sur

la nature et, si tous nos sites sont certifiés

ISO 14001, nos propres standards sont

encore plus contraignants ». La coopéra-tion exemplaire entre la major néerlandaiseet la Smithsonian Institution, puissante fondation américaine, profite aux deux partis. D’un côté la compagnie facilite aux chercheurs l’accès à ses vastes zonesde concessions, de l’autre, la Smithsonianapporte son expertise pour évaluer etréduire l’impact des activités de ShellGabon.Au-delà de l’engagement des acteurs politiques et économiques, le véritable défireste la sensibilisation des populations.Celles-ci sont en effet les premières àinteragir avec l’écosystème, notammenten milieu rural. La multiplication des asso-ciations locales comme Aventures SansFrontières (ASF), Brainforest ou GabonEnvironnement est le signe que la sociétécivile acquiert une forte conscience écologique. Des actions pédagogiquessont menées dans les campagnes pourréduire le braconnage et l’abattage dubois, mais l’État et les ONG cherchentavant tout le moyen d’intéresser les populations rurales à la sauvegarde de lanature. Générant de nombreux emploisdirects et indirects, l’activité écotouristiquese présente comme la solution idéale pourfournir des revenus aux communautéslocales, mais aussi pour les faire participerà la conservation de la nature et au développement durable du pays. ◆

COMMUNIQUÉ

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Incroyable diversité naturelle, richesse culturelle, authenticité…

Découvrez le Gabon avec EurafriqueVoyages, au cœur de la nature.

EURAFRIQUE - VOYAGES

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www.eurafriquevoyages.c.la

� 1. Dôme rocheux

surplombant la forêt de Minkébé.

� 2. Danses traditionnelles

des plateaux batékés.

� 3. L’écotourisme encourage

la protection du gorille au Gabon,

l’un des 9 pays au monde où l’on peut

encore en croiser en liberté.

� 4. Espèce emblématique du continent

africain, l’hippopotame se montre

régulièrement dans la lagune d’Iguela.

Septembre 2002 : au Sommet de la Terre de Johannesburg, lePrésident de la République

annonce à la communauté internationalela création de 13 parcs nationaux sur 11 %de la surface du Gabon. « Il s'agit là d'un

acte de portée mondiale (…) à la mesure

de notre ambition qui est de laisser aux

générations futures ces merveilles de la

nature » commente Omar Bongo Ondimba.Le Gabon devient alors le deuxième État,après le Costa Rica, à consacrer une tellepart de son territoire à la protection de l’en-vironnement. Cette décision exemplairedoit beaucoup aux traditions, écologiquesavant l’heure, du peuple gabonais. Elle estaussi l’aboutissement d’un processus quia révélé au monde l’extraordinaire richessedu patrimoine naturel du pays.

L’épopée des 13 parcs« Lorsque nous avons présenté en Conseil

des Ministres la carte idéale des parcs

nationaux, nous étions loin de penser

qu’elle allait être adoptée dans son

intégralité. Tout a été très vite, mais c’était

l’aboutissement de 20 ans de travail » sesouvient le Pr Lee White de la WildlifeConservation Society (WCS). L’aventurecommence au début des années 1980. À cette époque, le CIRMF fait établir l’inventaire des gorilles et chimpanzésvivants au Gabon. On estime jusqu’alorsque chaque population n’excède pas les 5 000 individus sur toute l’Afrique. Lesrésultats de l’enquête provoquent l’émoidu milieu scientifique : 35 000 gorilles et 64 000 chimpanzés, uniquement sur le

territoire gabonais ! Les professionnels del’environnement ne tardent pas à se mobi-liser et les organisations internationalescomme la WCS ou le World Wildlife Fund(WWF) envoient leurs premières équipesexplorer le terrain.Ces mêmes ONG tirent le signal d’alarmeà la fin des années 1980 : les wagons duTransgabonais qui partent à la conquêtede l’Est vont permettre l’exploitation parles forestiers de zones auparavant inac-cessibles. Les défenseurs de la nature enredoutent l’impact sur des sanctuairesencore inviolés. Un accord avec les fores-tiers permet d’épargner provisoirement les

zones les plus sensibles mais, en 1999, larecrudescence des exploitations devient ànouveau préoccupante. Sous la houlettedu Ministère de l’Économie forestière, unplan d’évaluation est lancé : pendant troisans, des dizaines de scientifiques sillon-nent le pays et identifient les zones priori-taires pour la protection de la biodiversité.Les chercheurs sont sur le point de remet-tre leurs rapports au gouvernement lorsquele biologiste Mike Faye de la WCS et lephotographe Mike Nichols arrivent auterme d’une véritable odyssée équatoriale :le Megatransect. Afin de faire le bilan environnemental des lieux, ils ont marché

3 200 km à travers la forêt vierge, du norddu Congo à la côte gabonaise. Les articlesdu National Geographic consacrés à l’ex-pédition passionnent le public anglophone.À Libreville, les témoignages des chercheurs,les récits et les images des explorateursfont sensation : « nous avons découvert

des choses que ni le Président, ni le

monde de la conservation, ni nous-mêmes

biologistes n’imaginions : des chutes de

100 mètres parmi les plus belles d’Afrique,

les plages de Mayumba qui sont le meil-

leur site mondial pour la reproduction des

tortues luths, des populations inconnues

de gorilles, d’éléphants et de baleines… »,détaille Lee White.La nécessité de protéger les sites les plusremarquables devient alors une évidence.

Spectaculaire biodiversitéL’immense tapis de chlorophylle qui recouvrele Gabon n’est en réalité qu’une fractionde la zone boisée la plus vaste du mondeaprès l’Amazonie : la forêt pluviale duBassin du Congo. Réservoir de biodiver-sité exceptionnel, on y recense plus de 1 300 espèces d'oiseaux, 20 000 de plantes,400 de mammifères et autant de reptiles.Cachée derrière d’épaisses muraillesvégétales, la faune d’Afrique centrale s’estadaptée au milieu forestier et présente descaractéristiques uniques. Le buffle et l’élé-phant se sont faits tout petits pour se fau-filer entre les lianes, le phacochère porteavec distinction ses longs favoris roux et lemandrill, babouin caractéristique desforêts du Gabon, exhibe fièrement sa facemaquillée de rouge, de bleu, et de jaune.

La nature au cœurdu développement durable

En sanctuarisant 11 % de son territoire,

le Gabon a fait de la protection

de l’environnement un enjeu national.

Plateaux herbeux du pays batéké, mangroves d’Akanda, massifs rocheuxdes Monts de Cristal, savanes deMoukoulaba, lagunes de Loango : chaqueparc a été choisi pour sa diversité et sesparticularités environnementales. Encoreméconnus, les écosystèmes gabonaissont le paradis des biologistes, botanistes,entomologistes et autres naturalistes : « ilne se passe pas une année sans qu’on ne

fasse une découverte », déclare RenéHilaire Adiaheno, ancien SecrétaireExécutif de l’Agence Nationale des ParcsNationaux (ANPN). Au plus profond de lajungle, les baïs, vastes clairières où coha-bitent éléphants, gorilles, buffles et antilo-pes, sont des laboratoires à ciel ouvert.Dans le parc de la Lopé, certaines zonesde la « forêt des Abeilles » n’auraientjamais vu l’homme et pourraient abriterune multitude d’espèces inconnuescomme le cercopithèque à queue de soleildécouvert en 1984.La faune et la flore du Gabon sont aussi un trésor pour la recherche médicale et pharmaceutique. Après avoir mis en évidence la transmission du SIDA du singeà l’homme à partir de ses recherches surles primates, le CIRMF est ainsi en train dedémontrer le rôle d’une chauve-sourislocale dans la dissémination du virusEbola. Utilisée depuis des siècles par lespopulations locales, la pharmacopéegabonaise intéresse aujourd’hui les plusgrands laboratoires et les milliers d’espècesde végétales que compte le pays pourraient devenir les remèdes de demain.

Une mission partagéeLa conservation de la nature est devenueun enjeu collectif qui dépasse les frontièresdes parcs nationaux et de l’État lui-même.La vocation écologique du Gabon mobilisela communauté internationale et la sociétécivile aux côtés du gouvernement : « Nous

recevons le soutien du Fonds Mondial pour

l’Environnement, de l’Union Européenne,

des coopérations bilatérales française

et américaine, des ONG internationales

mais aussi locales qui sont de plus en plus

nombreuses », précise M. Adiaheno.Concertation, conciliation, collaborationsont les trois axes selon lesquels l’État entend

mener son action environnementale. À l'ins-tar des derniers codes miniers et forestiers,la nouvelle loi de 2007 sur les parcs natio-naux est le fruit d’un consensus entre tou-tes les parties prenantes : administration,ONG, scientifiques et représentants desindustries concernées. Cette loi tente d’ap-porter une réponse équilibrée au dilemmecornélien : comment concilier impératifséconomiques et responsabilité écologique ?« Il y a au Gabon 900 indices miniers, rappelleM. Adiaheno. C’est un pays en développe-

ment qui ne peut pas faire l’impasse sur

l’exploitation de ses ressources naturelles.

Les États-Unis eux-mêmes cherchent à

exploiter le pétrole d’Alaska. »Consensuelle, la solution retenue permet ledéclassement d’une zone pour son exploi-tation mais le parc doit recevoir en compen-sation une surface équivalente et uneindemnisation financière.Les plus importantes entreprises forestièreset minières du pays font elles-mêmespreuve de responsabilité environnementaleen adoptant des critères parfois plus rigoureux que ceux qu’imposent la loi : « Notre politique environnementale ne date

pas d’hier, précise Hans Bakker,Président-Directeur général de ShellGabon. Nous cherchons systématique-

ment à réduire l’impact de nos activités sur

la nature et, si tous nos sites sont certifiés

ISO 14001, nos propres standards sont

encore plus contraignants ». La coopéra-tion exemplaire entre la major néerlandaiseet la Smithsonian Institution, puissante fondation américaine, profite aux deux partis. D’un côté la compagnie facilite aux chercheurs l’accès à ses vastes zonesde concessions, de l’autre, la Smithsonianapporte son expertise pour évaluer etréduire l’impact des activités de ShellGabon.Au-delà de l’engagement des acteurs politiques et économiques, le véritable défireste la sensibilisation des populations.Celles-ci sont en effet les premières àinteragir avec l’écosystème, notammenten milieu rural. La multiplication des asso-ciations locales comme Aventures SansFrontières (ASF), Brainforest ou GabonEnvironnement est le signe que la sociétécivile acquiert une forte conscience écologique. Des actions pédagogiquessont menées dans les campagnes pourréduire le braconnage et l’abattage dubois, mais l’État et les ONG cherchentavant tout le moyen d’intéresser les populations rurales à la sauvegarde de lanature. Générant de nombreux emploisdirects et indirects, l’activité écotouristiquese présente comme la solution idéale pourfournir des revenus aux communautéslocales, mais aussi pour les faire participerà la conservation de la nature et au développement durable du pays. ◆

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Qui voyage au Gabon découvre unéden sauvage, parfois menaçant,parfois mystérieux, où l’homme

semble n’avoir jamais posé le pied. Ici, lespectacle extraordinaire de la nature semérite et il faut se frayer un chemin à travers jungles et savanes pour surprendreune horde tonitruante de mandrills, frisson-ner à l’approche d’un éléphant ou guetterle paisible gorille des plaines. « Gabon,terre d’expéditions » affiche le slogan del’Office national du tourisme Gabontour ;terre d’exception également où l’on peutvoir des hippopotames surfer les rouleauxde l’Atlantique et des pachydermes ivresde mangues fermentées danser au clair delune. Ce cadre d’aventure a d’ailleurs étéchoisi cette année pour tourner Survivor,la version américaine de Koh Lanta. Loindes autoroutes du tourisme, des plagesbondées et des caravanes de 4x4, le Gabon s’explore avec les cinq sens,embusqué dans un taillis ou une pirogue.Féeriques, les paysages des 13 parcsnationaux offrent un cadre grandiose à lacontemplation de la vie sauvage. Depuisplus de trente ans, l’agence EurafriqueVoyages s’emploie à faire découvrir auxtouristes les merveilles du Gabon. « Des

canyons spectaculaires des plateaux

batékés à la forêt primaire de la Lopé, en

passant par les plages paradisiaques de

Loango ou les mangroves de Pongara,

le Gabon présente un large choix au

voyageur » s’enthousiasme le directeur de l’agence, Jean-Michel Casanova.Au Gabon, aventure et confort vont depaire : s’il est possible de bivouaquer aucœur de la forêt, les plus exigeants sedélassent entre océan et lagune dans lesbungalows luxueux du Loango Lodge.

« C’est ici le seul endroit au monde où

l’on peut observer baleines, éléphants et

hippopotames sans bouger de la plage »témoigne Rombout Swanborn, le maîtredes lieux et fondateur de la société Africa’sEden.Avec ses restaurants raffinés, ses plagestoutes proches et ses nuits ambiancées, la capitale elle-même ne manque pas decharme et la bonne humeur gabonaisegagne rapidement l’hôte de passage.

Une stratégie d’avenirSelon Idriss Ngari, le Ministre du Tourisme,« si notre pays est décrié comme un scan-

dale géologique, jalousé pour l’immensité

de ses ressources naturelles, ce n’est rien

à côté de ses richesses touristiques ! » En effet, le Gabon pourrait un jour troquerson or noir contre ce nouvel or vert. En 2007, la création d’un Ministère du Tourisme et l’ouverture d’un bureauGabontour à Paris ont montré l’attentionportée à cette activité durable.Aménagement de nouvelles structures

au sein des parcs, hôtellerie, créationd’écoles de tourisme : les opportunitésd’investissements ne manquent pas et les incitations fiscales sont particulièrementattractives. Lors de la visite de NicolasSarkozy en juillet 2007, Omar BongoOndimba appelait lui-même les profes-sionnels internationaux à s’engager dansl’industrie touristique du pays. Le coût du billet d’avion a longtemps freiné le développement du secteur, mais descompagnies comme Gabon Airlines offrentdésormais des tarifs très intéressants : « le développement du tourisme constitue

un potentiel majeur pour la croissance

de notre entreprise et de notre pays »,reconnaît le Président-Directeur généralAndré Giacomoni. ◆

� 1. Près de 3 000 baleines à bosse

passent au large des côtes gabonaises

entre juin et septembre.

� 2. Du Loango Lodge, vue imprenable

sur la lagune d’Iguela.

� 3. La salle des rites, à visiter

sur www.gabonart.com

Dès les années 1960, l’exploitationdu pétrole permet la constructionet le développement accéléré du

Gabon, mais l’économie ressent par lasuite les effets pervers d’une trop grandedépendance à cette manne volatile : l’effondrement des cours entraîne ainsi deprofondes récessions et, après un pic en1997, la production entame son déclin. De nouvelles découvertes ont permis destabiliser la production, mais l’or noir n’estpas éternel et l’État gabonais n’a qu’un leitmotiv : la diversification de l’économiepour un développement durable et équilibré.

La croissance relancéeAssainissement des finances publiques,privatisation des entreprises publiques,libéralisation des marchés, incitations à l’initiative privée et aux investissementsdans tous les secteurs : sous l’égide duPrésident de la République, le gouverne-ment a engagé l’économie gabonaisedans une nouvelle ère. Tirée par un secteurprivé en plein essor, la croissance a atteint un niveau historique en 2007 à 5,6 % et ne devrait connaître qu’un légerfléchissement à 4,2 % en 2008. Le remboursement de la dette au Club deParis fin 2007 et le succès de l’empruntd’État levé dans la foulée ont matérialiséce nouveau départ. Les organisationsinternationales saluent les progrès accom-plis et en novembre les agences Fitch etStandard & Poor’s ont attribué au Gabonun BB-, la meilleure note en Afrique de l’Ouest et centrale : « Ces notations

consacrent notre travail, insiste le précé-dent Ministre de l’Économie, des Finances,du Budget et de la Privatisation PaulToungui. Le Gabon a fait d’importants

efforts ces dernières années pour assainir

son cadre macro-économique, jeter les

bases de la diversification et avancer sur le

chemin de la bonne gouvernance et de la

transparence. »

L’investissement privécourtiséDe nombreuses mesures ont été prisespour stimuler l’environnement des affaires.

À l’initiative de la Confédération PatronaleGabonaise (CPG), le Club de Librevilleréunit régulièrement l’État et ses partenaires privés. « Ce club a pour

objectif d’assurer le recouvrement des

créances de l’État aux entreprises, c’est

un espace de dialogue et de confiance »,indique Henri-Claude Oyima, le président

de la confédération. L’adhésion du Gabonà des organismes internationaux commel’Organisation pour l’Harmonisation enAfrique du Droit des Affaires (OHADA) età l’Agence Multilatérale de Garantie desInvestissements (AMGI) est également ungage de bonne gouvernance. Depuis2000, l’Agence de Promotion desInvestissements Privés (APIP) a pour mis-sion de faciliter les créations d’entrepriseset d’encourager l’initiative privée. Cettestratégie de reconversion, qui s’inscrit au sein de la mondialisation et de la diversification de l’économie gabonaise,est aussi celle de ses partenariats internationaux : à côté des entreprisesfrançaises traditionnellement présentes,les multinationales brésiliennes, cana-diennes, coréennes et surtout chinoisesremportent des contrats dans tous lesdomaines. Situé stratégiquement au cœurde l’Afrique centrale et appartenant à laCommunauté économique et monétaired’Afrique Centrale (CEMAC), le Gabon atout pour devenir un pôle économique etfinancier de premier ordre : « le gouverne-

ment s’attelle à faire du Gabon une

plate-forme et même un passage obligé

pour de nombreuses activités dans la

région » déclare Léon-Paul Ngoulakia,Directeur général de l’APIP. ◆

Une politique budgétaire efficace, un secteur

privé en plein essor et la multiplication de

ses partenariats internationaux préparent

résolument le Gabon à l’ère de l’après pétrole.

Économie, la voie de ladiversification

Avec l’ARTEL, bâtissons ensemble les télécommunications pour tous.L’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTEL),créée en 2001, remplit une double mission : assurer le bonfonctionnement du secteur par le suivi du respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur ; et

veiller au développement harmonieux de l’industrie des télécommunications.Sous l’égide de son Président MARIUS FOUNGUES, cette autorité de régulationparticipe au développement économique et social du Gabon en favorisant l’accès aux nouvelles technologies dans toutes les provinces du pays. Avec l’undes taux de pénétration les plus importants d’Afrique, le Gabon pourrait biendevenir, sous l’impulsion du Président de la République son Excellence El HadjOMAR BONGO ONDIMBA, en accord avec le Ministre en charge des télécommu-nications et l’ARTEL, la plaque tournante des télécoms dans la sous-région.

ARTEL GABON 413, Boulevard du Bord de Mer - BP. 50000 LIBREVILLETél : (+241) 76 82 15 - Fax : (+241) 76 57 46/77 22 70 - [email protected]

www.artel.ga

L’harmonie des traditionsancestrales et de la création contemporaine

Ronds ou allongés, réalistes oustylisés, les masques du Gabon ontfasciné les plus grands artistescomme Picasso, Derain etVlaminck. Objets de musée enOccident, ces figures rituellesvivent toujours dans les cérémoniesnocturnes du Gabon profond et lesartistes contemporains tirent destraditions les ferments d’un art original et fécond. La harpe sacréeet l’arc à bouche rythment les textesdu groupe de hip-hopMovaizhaleine, le raphia se mêleaux paillettes dans les tenues dustyliste Chouchou Lazare et les toiles d’Ernest Onewin-Walkercachent d’étranges symboles initiatiques. À Libreville, des structures parmi les plus modernesd’Afrique comme le studio La Cithare ou la société événemen-tielle Iris Com stimulent une scènemusicale dont la diversité est célébrée chaque année lors desBalafons Gabon Music Awards.En 2008, l’Africa Star (la Star’acrégionale) a choisi la Cité de laDémocratie de Libreville pouraccueillir la finale de sa premièreédition et à Paris, en février dernier,le public de l’Olympia succombaitaux mélodies envoutantes d’Annie-Flore Batchiellilys, la « sirène de Mighoma ». Le vent de liberté qui souffledepuis les années 1990 a favoriséla création dans tous les domaineset des réalisateurs comme Henri-Joseph Koumba Bididi, avecson long-métrage « Les couilles de l’éléphant », n’hésitent plus àbrosser des portraits satiriques etgrinçants de la société gabonaise.Dans le parc de la Lopé (classé auPatrimoine de l’Humanité en 2007),d’antiques pierres taillées attestent que le Gabon abritait il y a déjà 400 000 ans le foyer des cultures d’Afrique centrale. Au XXIe siècle, la création gabonaisemérite d’être mieux connue et leremarquable Musée Virtuel, réalisépar la société Novacom pour laPrésidence de la République, offre une initiation aux rites et traditionsdu Gabon. Prochainement en ligne,le nouveau site dédié à la visite virtuelle des parcs nationaux.

L’écotourisme, l’or vert du Gabon

COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉ

� 1. Indispensable au développement

socio-économique, la production

d’énergie est un enjeu national.

À Gamba, l’électricité est générée

à partir du terminal de Shell Gabon.

� 2. La culture de l’hévéa

par la société belge SIAT contribue

à la diversification de l’économie.

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Qui voyage au Gabon découvre unéden sauvage, parfois menaçant,parfois mystérieux, où l’homme

semble n’avoir jamais posé le pied. Ici, lespectacle extraordinaire de la nature semérite et il faut se frayer un chemin à travers jungles et savanes pour surprendreune horde tonitruante de mandrills, frisson-ner à l’approche d’un éléphant ou guetterle paisible gorille des plaines. « Gabon,terre d’expéditions » affiche le slogan del’Office national du tourisme Gabontour ;terre d’exception également où l’on peutvoir des hippopotames surfer les rouleauxde l’Atlantique et des pachydermes ivresde mangues fermentées danser au clair delune. Ce cadre d’aventure a d’ailleurs étéchoisi cette année pour tourner Survivor,la version américaine de Koh Lanta. Loindes autoroutes du tourisme, des plagesbondées et des caravanes de 4x4, le Gabon s’explore avec les cinq sens,embusqué dans un taillis ou une pirogue.Féeriques, les paysages des 13 parcsnationaux offrent un cadre grandiose à lacontemplation de la vie sauvage. Depuisplus de trente ans, l’agence EurafriqueVoyages s’emploie à faire découvrir auxtouristes les merveilles du Gabon. « Des

canyons spectaculaires des plateaux

batékés à la forêt primaire de la Lopé, en

passant par les plages paradisiaques de

Loango ou les mangroves de Pongara,

le Gabon présente un large choix au

voyageur » s’enthousiasme le directeur de l’agence, Jean-Michel Casanova.Au Gabon, aventure et confort vont depaire : s’il est possible de bivouaquer aucœur de la forêt, les plus exigeants sedélassent entre océan et lagune dans lesbungalows luxueux du Loango Lodge.

« C’est ici le seul endroit au monde où

l’on peut observer baleines, éléphants et

hippopotames sans bouger de la plage »témoigne Rombout Swanborn, le maîtredes lieux et fondateur de la société Africa’sEden.Avec ses restaurants raffinés, ses plagestoutes proches et ses nuits ambiancées, la capitale elle-même ne manque pas decharme et la bonne humeur gabonaisegagne rapidement l’hôte de passage.

Une stratégie d’avenirSelon Idriss Ngari, le Ministre du Tourisme,« si notre pays est décrié comme un scan-

dale géologique, jalousé pour l’immensité

de ses ressources naturelles, ce n’est rien

à côté de ses richesses touristiques ! » En effet, le Gabon pourrait un jour troquerson or noir contre ce nouvel or vert. En 2007, la création d’un Ministère du Tourisme et l’ouverture d’un bureauGabontour à Paris ont montré l’attentionportée à cette activité durable.Aménagement de nouvelles structures

au sein des parcs, hôtellerie, créationd’écoles de tourisme : les opportunitésd’investissements ne manquent pas et les incitations fiscales sont particulièrementattractives. Lors de la visite de NicolasSarkozy en juillet 2007, Omar BongoOndimba appelait lui-même les profes-sionnels internationaux à s’engager dansl’industrie touristique du pays. Le coût du billet d’avion a longtemps freiné le développement du secteur, mais descompagnies comme Gabon Airlines offrentdésormais des tarifs très intéressants : « le développement du tourisme constitue

un potentiel majeur pour la croissance

de notre entreprise et de notre pays »,reconnaît le Président-Directeur généralAndré Giacomoni. ◆

� 1. Près de 3 000 baleines à bosse

passent au large des côtes gabonaises

entre juin et septembre.

� 2. Du Loango Lodge, vue imprenable

sur la lagune d’Iguela.

� 3. La salle des rites, à visiter

sur www.gabonart.com

Dès les années 1960, l’exploitationdu pétrole permet la constructionet le développement accéléré du

Gabon, mais l’économie ressent par lasuite les effets pervers d’une trop grandedépendance à cette manne volatile : l’effondrement des cours entraîne ainsi deprofondes récessions et, après un pic en1997, la production entame son déclin. De nouvelles découvertes ont permis destabiliser la production, mais l’or noir n’estpas éternel et l’État gabonais n’a qu’un leitmotiv : la diversification de l’économiepour un développement durable et équilibré.

La croissance relancéeAssainissement des finances publiques,privatisation des entreprises publiques,libéralisation des marchés, incitations à l’initiative privée et aux investissementsdans tous les secteurs : sous l’égide duPrésident de la République, le gouverne-ment a engagé l’économie gabonaisedans une nouvelle ère. Tirée par un secteurprivé en plein essor, la croissance a atteint un niveau historique en 2007 à 5,6 % et ne devrait connaître qu’un légerfléchissement à 4,2 % en 2008. Le remboursement de la dette au Club deParis fin 2007 et le succès de l’empruntd’État levé dans la foulée ont matérialiséce nouveau départ. Les organisationsinternationales saluent les progrès accom-plis et en novembre les agences Fitch etStandard & Poor’s ont attribué au Gabonun BB-, la meilleure note en Afrique de l’Ouest et centrale : « Ces notations

consacrent notre travail, insiste le précé-dent Ministre de l’Économie, des Finances,du Budget et de la Privatisation PaulToungui. Le Gabon a fait d’importants

efforts ces dernières années pour assainir

son cadre macro-économique, jeter les

bases de la diversification et avancer sur le

chemin de la bonne gouvernance et de la

transparence. »

L’investissement privécourtiséDe nombreuses mesures ont été prisespour stimuler l’environnement des affaires.

À l’initiative de la Confédération PatronaleGabonaise (CPG), le Club de Librevilleréunit régulièrement l’État et ses partenaires privés. « Ce club a pour

objectif d’assurer le recouvrement des

créances de l’État aux entreprises, c’est

un espace de dialogue et de confiance »,indique Henri-Claude Oyima, le président

de la confédération. L’adhésion du Gabonà des organismes internationaux commel’Organisation pour l’Harmonisation enAfrique du Droit des Affaires (OHADA) età l’Agence Multilatérale de Garantie desInvestissements (AMGI) est également ungage de bonne gouvernance. Depuis2000, l’Agence de Promotion desInvestissements Privés (APIP) a pour mis-sion de faciliter les créations d’entrepriseset d’encourager l’initiative privée. Cettestratégie de reconversion, qui s’inscrit au sein de la mondialisation et de la diversification de l’économie gabonaise,est aussi celle de ses partenariats internationaux : à côté des entreprisesfrançaises traditionnellement présentes,les multinationales brésiliennes, cana-diennes, coréennes et surtout chinoisesremportent des contrats dans tous lesdomaines. Situé stratégiquement au cœurde l’Afrique centrale et appartenant à laCommunauté économique et monétaired’Afrique Centrale (CEMAC), le Gabon atout pour devenir un pôle économique etfinancier de premier ordre : « le gouverne-

ment s’attelle à faire du Gabon une

plate-forme et même un passage obligé

pour de nombreuses activités dans la

région » déclare Léon-Paul Ngoulakia,Directeur général de l’APIP. ◆

Une politique budgétaire efficace, un secteur

privé en plein essor et la multiplication de

ses partenariats internationaux préparent

résolument le Gabon à l’ère de l’après pétrole.

Économie, la voie de ladiversification

Avec l’ARTEL, bâtissons ensemble les télécommunications pour tous.L’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTEL),créée en 2001, remplit une double mission : assurer le bonfonctionnement du secteur par le suivi du respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur ; et

veiller au développement harmonieux de l’industrie des télécommunications.Sous l’égide de son Président MARIUS FOUNGUES, cette autorité de régulationparticipe au développement économique et social du Gabon en favorisant l’accès aux nouvelles technologies dans toutes les provinces du pays. Avec l’undes taux de pénétration les plus importants d’Afrique, le Gabon pourrait biendevenir, sous l’impulsion du Président de la République son Excellence El HadjOMAR BONGO ONDIMBA, en accord avec le Ministre en charge des télécommu-nications et l’ARTEL, la plaque tournante des télécoms dans la sous-région.

ARTEL GABON 413, Boulevard du Bord de Mer - BP. 50000 LIBREVILLETél : (+241) 76 82 15 - Fax : (+241) 76 57 46/77 22 70 - [email protected]

www.artel.ga

L’harmonie des traditionsancestrales et de la création contemporaine

Ronds ou allongés, réalistes oustylisés, les masques du Gabon ontfasciné les plus grands artistescomme Picasso, Derain etVlaminck. Objets de musée enOccident, ces figures rituellesvivent toujours dans les cérémoniesnocturnes du Gabon profond et lesartistes contemporains tirent destraditions les ferments d’un art original et fécond. La harpe sacréeet l’arc à bouche rythment les textesdu groupe de hip-hopMovaizhaleine, le raphia se mêleaux paillettes dans les tenues dustyliste Chouchou Lazare et les toiles d’Ernest Onewin-Walkercachent d’étranges symboles initiatiques. À Libreville, des structures parmi les plus modernesd’Afrique comme le studio La Cithare ou la société événemen-tielle Iris Com stimulent une scènemusicale dont la diversité est célébrée chaque année lors desBalafons Gabon Music Awards.En 2008, l’Africa Star (la Star’acrégionale) a choisi la Cité de laDémocratie de Libreville pouraccueillir la finale de sa premièreédition et à Paris, en février dernier,le public de l’Olympia succombaitaux mélodies envoutantes d’Annie-Flore Batchiellilys, la « sirène de Mighoma ». Le vent de liberté qui souffledepuis les années 1990 a favoriséla création dans tous les domaineset des réalisateurs comme Henri-Joseph Koumba Bididi, avecson long-métrage « Les couilles de l’éléphant », n’hésitent plus àbrosser des portraits satiriques etgrinçants de la société gabonaise.Dans le parc de la Lopé (classé auPatrimoine de l’Humanité en 2007),d’antiques pierres taillées attestent que le Gabon abritait il y a déjà 400 000 ans le foyer des cultures d’Afrique centrale. Au XXIe siècle, la création gabonaisemérite d’être mieux connue et leremarquable Musée Virtuel, réalisépar la société Novacom pour laPrésidence de la République, offre une initiation aux rites et traditionsdu Gabon. Prochainement en ligne,le nouveau site dédié à la visite virtuelle des parcs nationaux.

L’écotourisme, l’or vert du Gabon

COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉ

� 1. Indispensable au développement

socio-économique, la production

d’énergie est un enjeu national.

À Gamba, l’électricité est générée

à partir du terminal de Shell Gabon.

� 2. La culture de l’hévéa

par la société belge SIAT contribue

à la diversification de l’économie.

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Page 8: Gabon, sa véritable nature

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Dans son manifeste de 2005, Mon projet, des actes

pour le Gabon, le Chef de l’État donne la priorité àla mise en valeur des immenses ressources dont

est doté le Gabon : pétrole, mines, forêts, vastes terres cultivables. Si le nouveau Code des investissements propose un cadre très favorable aux placements réalisésdans ces secteurs, le défi à relever reste la gestion durabledes matières premières. « L’enjeu est de transformer le plus

possible nos produits pour en tirer le plus grand bénéfice,

souligne le Ministre du Commerce et du Développementindustriel, Paul Biyoghé Mba. Il s’agit aussi de produire

en respectant les normes que nous établissons dans de

nombreux secteurs. » Responsabilité environnementale et

gouvernance sont en effet devenues des impératifs pourl’État gabonais, qui n’a pas hésité à adhérer à l’Initiative deTransparence des Industries Extractives (EITI) lancée par lePremier ministre britannique Tony Blair en 2002.

Le pétrole, une industrie encore très attractiveEn 1997, la production pétrolière a atteint son pic à 18,5 millions de tonnes. Les cassandres prophétisaientalors l’épuisement des réserves vers 2010.Certes, la production a décru mais elle s’est stabilisée etle Gabon reste l’un des premiers exportateurs d’Afriquesubsaharienne. Dans les années 2000, la hausse descours du brut a incité les majors à reprendre l’exploitationd’anciens puits et à utiliser les nouvelles technologies pourmaintenir leur production ; 65 % du territoire reste inex-ploré et les recherches en eaux profondes pourraient don-ner lieu à des découvertes majeures. La stabilité du payset la politique incitative du gouvernement ont attiré denouveaux acteurs : géants chinois, américains, canadiens,

mais aussi des opérateurs moins importants qui n’hési-tent pas à exploiter des gisements marginaux. Maurel et Prom, le « petit Français qui monte », multiplie lesexplorations et va bientôt produire ses premiers barils.Pour son Directeur général Serge Findji, « notre atout est

notre petite taille, nous avons des réactions rapides et

sommes en contact direct avec l’administration. »

La vitalité du secteur pétrolier fait la prospérité des activités annexes. Créée en 1973 dans un atelier demécanique, la société de services logistiques Satram-Egca est devenue un groupe continental, le partenaire privilégié des pétroliers au Gabon. Ses fondateurs ont suanticiper les évolutions du marché pour créer ou acquérirdes filiales complémentaires : « En 1999, le baril valait

10 $, tout le monde vendait ses sociétés et quittait

le pays. Jakhoukh Lahcen, l’autodidacte, a eu le flair

d’acheter à ce moment-là. Quand les autres sont revenus,

nous les attendions ! » rappelle Mohamed Ait Ben Ali,Directeur commercial et financier du groupe.

Les mines, des richesses colossales

Exploité par la Comilog, filiale du français Eramet, le manganèse est l’autre grande ressource minière duGabon. L’unique gisement de Moanda fait du pays le 2e producteur mondial. À court terme, l’exploitation de nouveaux gisements à Franceville et Lambaréné devrait lui permettre de se hisser à la première place. Si le manganèse et le pétrole restent les seules ressources

minérales exploitées industriellement, des trésors dorment encore dans les sous-sols : or, diamants, marbres, fer, uranium, métaux recherchés…Dans la région de Lambaréné, la Comilog étudie lamise en production d’un gisement de niobium, un métal utilisé dans les industries de pointe : « on

y trouve non seulement du niobium mais aussi

du fer, des terres rares très demandées, de l’ura-

nium » détaille Marcel Abéké, Directeur général de la Comilog. Dans le domaine minier, l’exploita-tion du fer de Belinga, l’un des gisements les plusimportants au monde, va bientôt permettre defranchir un nouveau pas vers la diversification. Le consortium sino-gabonais qui a remporté lemarché devrait y investir plus de 2 milliards

d’euros : « l’opinion gabonaise attend beaucoup de

Belinga : c’est un mégaprojet, le plus important depuis

le Transgabonais, précise Casimir Oyé Mba, Ministredes Mines et du Pétrole. Il va générer 30 000 emplois,

entraîner la réalisation de nombreuses infrastructures et

désenclaver une région auparavant isolée. »

La filière bois, la valorisation de la ressourceEn surface, la forêt tropicale couvre 86 % du sol gabonais et son exploitation à grande échelle a débutédès l’époque coloniale. Premier employeur du pays, lesecteur forestier reste aujourd’hui vital pour l’économie :en 2006, le bois représentait ainsi 9,1 % des revenusd’exportation. Peu peuplé, le Gabon n’est pas menacépar la déforestation contrairement aux autres pays de la région. Cependant « concilier les impératifs de

développement et la protection de l’environnement est

indispensable, rappelle Emile Doumba, Ministre del’Économie forestière et de la Pêche. Les forestiers

devront à terme respecter les principes d’aménagement

durable que nous avons élaborés. » Études d’impact,inventaires, planification des abattages : à l’image de lasociété Rougier qui a obtenu en octobre la certification du Forest Stewardship Council (FSC), une des plus

exigeantes, les entreprises du secteur prennent elles-mêmes les devants en matière de gestion responsable.La pérennisation de la ressource est ainsi assurée et l’avenir de la filière se situe désormais dans son indus-trialisation. Comme le groupe Leroy, les multinationalesn’hésitent plus à délocaliser leurs usines de sciage, de tranchage, de déroulage au Gabon et l’objectif gouvernemental de transformer 75 % du bois d’ici 2012devrait être atteint sans difficultés.

L’agriculture, un enjeu capitalVictime de la toute puissance du pétrole et de l’exoderural, l’agriculture gabonaise jouit pourtant de nombreuxatouts et le gouvernement encourage le retour à la terre.Alors que le Gabon importe la plupart de ses denréesalimentaires, la fertilité et le climat du pays sont propicesà de nombreuses cultures pour approvisionner le marché

local mais aussi pour l’exportation.L’exemple de la Société Internationaled’Agriculture Tropicale (SIAT) est révéla-teur : en 2004, ce groupe belge a reprisles sociétés d’État moribondes consacréesaux cultures de l’hévéa, de la palme et àl’élevage bovin : « nous avons eu deux

années de grosses pertes, les profits

ont commencé en 2006 et la hausse

des cours nous fait prévoir des profits

exceptionnels pour 2008 », constate le Directeur des Opérations GertVandermissen.Autrefois produits en quantité et recherchés pour leurqualité, le cacao et le café du Gabon pourraient devenirles ambassadeurs du goût gabonais chez les meilleurschocolatiers et brûleurs de Paris. ◆

Une gestion rationnelle pour

une exploitation durable. � 1. Avec le concours de l’Institut Gabonais

d’Appui au Développement, l’agriculture

maraîchère s’étend aux abords des villes.

� 2. La raffinerie de la Sogara à Port-Gentil

est l’une des plus modernes d’Afrique centrale.

� 3. Au cœur des activités pétrolières et forestières,

Port-Gentil est la capitale économique du Gabon.

Petro GabonSociété de Distribution de Produits Pétroliers

Station Marina (Lambaréné)

Station-service PK9 (Libreville)

Tél : (+241) 76 56 94 - BP. 20132 Libreville, [email protected] Petro Gabon

Avec 420 hectares surplombant la capitale, la Cité de la Démocratie met à votre disposition :

• un Palais des Spectacles (1290 places) pour vos événements culturels, artistiques, musicaux• un Palais des Banquets (1000 personnes) pour vos soirées de gala, conventions d'entreprise• un Palais International de Conférences (1200 places)Pour tous renseignements, contactez : [email protected]

Aménagements & Services Multitechniques Gabon

L’avenir prometteur desressources naturelles

COMMUNIQUÉ

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Un groupe africain au cœur de la mondialisationLeader de la logistique pétrolière et des activités annexes

et connexes au transport maritime

Le Groupe SATRAM-EGCA : des filiales spécialiséesSATRAM Transport maritime sous-régional et logistique pétrolière.EGCA Agence de location de véhicules professionnels ou privés.DRAPOR Dragage, production de sable marin, bathymétrie (Maroc).SOGAPIBS Sablage et peinture industrielle, entretien des plateformes et d’équipements pétroliers.MANU TP Travaux de génie civil, construction et travaux pétroliers.ANTARES Société de transport maritime entre Libreville et Port-Gentil.BIG Exploitation forestière, transformation et commercialisation du bois.TPM Réparation d’outils de forage ; chaudronnerie, soudure.et usinage de pièce mécaniques.BOBELEC Bobinage de tous types de moteurs et activités liées à ce métier.

www.satram-egca.com

Entreprendre l’avenir avec succèsEntreprendre l’avenir avec succès

33

Société privée à capitaux 100 % gabonais, Petro Gabon est née en 2001de la volonté entrepreneuriale de Jean-Baptiste Bikalou. Alors cadre de la major pétrolière anglo-hollandaise Shell, dont il dirige la filialegabonaise de distribution, Jean-Baptiste Bikalou fait le pari de monter la première société indépendante entièrement gabonaise du secteur de la distribution de produits pétroliers. Sept ans plus tard, Petro Gabondétient déjà 23 % du marché gabonais de la distribution de produitspétroliers, devenant n° 2 d’un secteur composé d’acteurs de renom telsque Total, Engen et Oil Lybia. La performance de Petro Gabon est encoreplus impressionnante dans le segment particulier de la distribution dugaz butane, dont elle détient plus de 50 % de part de marché. « PetroGabon est un défi : celui de montrer la capacité des Gabonais à pouvoir

s’investir dans leur économie, explique Jean-Baptiste Bikalou, actionnaire à 20 % de sa propre entreprise. Nous voulons devenir un acteur de référence pour notre pays ». Les raisons d’un tel succès : « Notre connaissance de l’environnement, la grande qualité de nos ressources humaines et notre passion pour la satisfaction du client qui passe par la proximité, l’anticipation et la réactivité de notre entreprise ». Avec 89 employés, Petro Gabon est ainsi devenue un pôle de valorisation de l’expertise gabonaise. Enthousiastes, Jean-Baptiste Bikalou et sonéquipe ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous avons plusieurs idées à mettre en place pour conserver à long terme notre croissance à deux chiffres, comme la formalisation de notre politique environnementale… » Une histoire prometteuse.

COMMUNIQUÉ

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Petro Gabon : un challenger Gabonais défie les multinationales

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Dans son manifeste de 2005, Mon projet, des actes

pour le Gabon, le Chef de l’État donne la priorité àla mise en valeur des immenses ressources dont

est doté le Gabon : pétrole, mines, forêts, vastes terres cultivables. Si le nouveau Code des investissements propose un cadre très favorable aux placements réalisésdans ces secteurs, le défi à relever reste la gestion durabledes matières premières. « L’enjeu est de transformer le plus

possible nos produits pour en tirer le plus grand bénéfice,

souligne le Ministre du Commerce et du Développementindustriel, Paul Biyoghé Mba. Il s’agit aussi de produire

en respectant les normes que nous établissons dans de

nombreux secteurs. » Responsabilité environnementale et

gouvernance sont en effet devenues des impératifs pourl’État gabonais, qui n’a pas hésité à adhérer à l’Initiative deTransparence des Industries Extractives (EITI) lancée par lePremier ministre britannique Tony Blair en 2002.

Le pétrole, une industrie encore très attractiveEn 1997, la production pétrolière a atteint son pic à 18,5 millions de tonnes. Les cassandres prophétisaientalors l’épuisement des réserves vers 2010.Certes, la production a décru mais elle s’est stabilisée etle Gabon reste l’un des premiers exportateurs d’Afriquesubsaharienne. Dans les années 2000, la hausse descours du brut a incité les majors à reprendre l’exploitationd’anciens puits et à utiliser les nouvelles technologies pourmaintenir leur production ; 65 % du territoire reste inex-ploré et les recherches en eaux profondes pourraient don-ner lieu à des découvertes majeures. La stabilité du payset la politique incitative du gouvernement ont attiré denouveaux acteurs : géants chinois, américains, canadiens,

mais aussi des opérateurs moins importants qui n’hési-tent pas à exploiter des gisements marginaux. Maurel et Prom, le « petit Français qui monte », multiplie lesexplorations et va bientôt produire ses premiers barils.Pour son Directeur général Serge Findji, « notre atout est

notre petite taille, nous avons des réactions rapides et

sommes en contact direct avec l’administration. »

La vitalité du secteur pétrolier fait la prospérité des activités annexes. Créée en 1973 dans un atelier demécanique, la société de services logistiques Satram-Egca est devenue un groupe continental, le partenaire privilégié des pétroliers au Gabon. Ses fondateurs ont suanticiper les évolutions du marché pour créer ou acquérirdes filiales complémentaires : « En 1999, le baril valait

10 $, tout le monde vendait ses sociétés et quittait

le pays. Jakhoukh Lahcen, l’autodidacte, a eu le flair

d’acheter à ce moment-là. Quand les autres sont revenus,

nous les attendions ! » rappelle Mohamed Ait Ben Ali,Directeur commercial et financier du groupe.

Les mines, des richesses colossales

Exploité par la Comilog, filiale du français Eramet, le manganèse est l’autre grande ressource minière duGabon. L’unique gisement de Moanda fait du pays le 2e producteur mondial. À court terme, l’exploitation de nouveaux gisements à Franceville et Lambaréné devrait lui permettre de se hisser à la première place. Si le manganèse et le pétrole restent les seules ressources

minérales exploitées industriellement, des trésors dorment encore dans les sous-sols : or, diamants, marbres, fer, uranium, métaux recherchés…Dans la région de Lambaréné, la Comilog étudie lamise en production d’un gisement de niobium, un métal utilisé dans les industries de pointe : « on

y trouve non seulement du niobium mais aussi

du fer, des terres rares très demandées, de l’ura-

nium » détaille Marcel Abéké, Directeur général de la Comilog. Dans le domaine minier, l’exploita-tion du fer de Belinga, l’un des gisements les plusimportants au monde, va bientôt permettre defranchir un nouveau pas vers la diversification. Le consortium sino-gabonais qui a remporté lemarché devrait y investir plus de 2 milliards

d’euros : « l’opinion gabonaise attend beaucoup de

Belinga : c’est un mégaprojet, le plus important depuis

le Transgabonais, précise Casimir Oyé Mba, Ministredes Mines et du Pétrole. Il va générer 30 000 emplois,

entraîner la réalisation de nombreuses infrastructures et

désenclaver une région auparavant isolée. »

La filière bois, la valorisation de la ressourceEn surface, la forêt tropicale couvre 86 % du sol gabonais et son exploitation à grande échelle a débutédès l’époque coloniale. Premier employeur du pays, lesecteur forestier reste aujourd’hui vital pour l’économie :en 2006, le bois représentait ainsi 9,1 % des revenusd’exportation. Peu peuplé, le Gabon n’est pas menacépar la déforestation contrairement aux autres pays de la région. Cependant « concilier les impératifs de

développement et la protection de l’environnement est

indispensable, rappelle Emile Doumba, Ministre del’Économie forestière et de la Pêche. Les forestiers

devront à terme respecter les principes d’aménagement

durable que nous avons élaborés. » Études d’impact,inventaires, planification des abattages : à l’image de lasociété Rougier qui a obtenu en octobre la certification du Forest Stewardship Council (FSC), une des plus

exigeantes, les entreprises du secteur prennent elles-mêmes les devants en matière de gestion responsable.La pérennisation de la ressource est ainsi assurée et l’avenir de la filière se situe désormais dans son indus-trialisation. Comme le groupe Leroy, les multinationalesn’hésitent plus à délocaliser leurs usines de sciage, de tranchage, de déroulage au Gabon et l’objectif gouvernemental de transformer 75 % du bois d’ici 2012devrait être atteint sans difficultés.

L’agriculture, un enjeu capitalVictime de la toute puissance du pétrole et de l’exoderural, l’agriculture gabonaise jouit pourtant de nombreuxatouts et le gouvernement encourage le retour à la terre.Alors que le Gabon importe la plupart de ses denréesalimentaires, la fertilité et le climat du pays sont propicesà de nombreuses cultures pour approvisionner le marché

local mais aussi pour l’exportation.L’exemple de la Société Internationaled’Agriculture Tropicale (SIAT) est révéla-teur : en 2004, ce groupe belge a reprisles sociétés d’État moribondes consacréesaux cultures de l’hévéa, de la palme et àl’élevage bovin : « nous avons eu deux

années de grosses pertes, les profits

ont commencé en 2006 et la hausse

des cours nous fait prévoir des profits

exceptionnels pour 2008 », constate le Directeur des Opérations GertVandermissen.Autrefois produits en quantité et recherchés pour leurqualité, le cacao et le café du Gabon pourraient devenirles ambassadeurs du goût gabonais chez les meilleurschocolatiers et brûleurs de Paris. ◆

Une gestion rationnelle pour

une exploitation durable. � 1. Avec le concours de l’Institut Gabonais

d’Appui au Développement, l’agriculture

maraîchère s’étend aux abords des villes.

� 2. La raffinerie de la Sogara à Port-Gentil

est l’une des plus modernes d’Afrique centrale.

� 3. Au cœur des activités pétrolières et forestières,

Port-Gentil est la capitale économique du Gabon.

Petro GabonSociété de Distribution de Produits Pétroliers

Station Marina (Lambaréné)

Station-service PK9 (Libreville)

Tél : (+241) 76 56 94 - BP. 20132 Libreville, [email protected] Petro Gabon

Avec 420 hectares surplombant la capitale, la Cité de la Démocratie met à votre disposition :

• un Palais des Spectacles (1290 places) pour vos événements culturels, artistiques, musicaux• un Palais des Banquets (1000 personnes) pour vos soirées de gala, conventions d'entreprise• un Palais International de Conférences (1200 places)Pour tous renseignements, contactez : [email protected]

Aménagements & Services Multitechniques Gabon

L’avenir prometteur desressources naturelles

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Un groupe africain au cœur de la mondialisationLeader de la logistique pétrolière et des activités annexes

et connexes au transport maritime

Le Groupe SATRAM-EGCA : des filiales spécialiséesSATRAM Transport maritime sous-régional et logistique pétrolière.EGCA Agence de location de véhicules professionnels ou privés.DRAPOR Dragage, production de sable marin, bathymétrie (Maroc).SOGAPIBS Sablage et peinture industrielle, entretien des plateformes et d’équipements pétroliers.MANU TP Travaux de génie civil, construction et travaux pétroliers.ANTARES Société de transport maritime entre Libreville et Port-Gentil.BIG Exploitation forestière, transformation et commercialisation du bois.TPM Réparation d’outils de forage ; chaudronnerie, soudure.et usinage de pièce mécaniques.BOBELEC Bobinage de tous types de moteurs et activités liées à ce métier.

www.satram-egca.com

Entreprendre l’avenir avec succèsEntreprendre l’avenir avec succès

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Société privée à capitaux 100 % gabonais, Petro Gabon est née en 2001de la volonté entrepreneuriale de Jean-Baptiste Bikalou. Alors cadre de la major pétrolière anglo-hollandaise Shell, dont il dirige la filialegabonaise de distribution, Jean-Baptiste Bikalou fait le pari de monter la première société indépendante entièrement gabonaise du secteur de la distribution de produits pétroliers. Sept ans plus tard, Petro Gabondétient déjà 23 % du marché gabonais de la distribution de produitspétroliers, devenant n° 2 d’un secteur composé d’acteurs de renom telsque Total, Engen et Oil Lybia. La performance de Petro Gabon est encoreplus impressionnante dans le segment particulier de la distribution dugaz butane, dont elle détient plus de 50 % de part de marché. « PetroGabon est un défi : celui de montrer la capacité des Gabonais à pouvoir

s’investir dans leur économie, explique Jean-Baptiste Bikalou, actionnaire à 20 % de sa propre entreprise. Nous voulons devenir un acteur de référence pour notre pays ». Les raisons d’un tel succès : « Notre connaissance de l’environnement, la grande qualité de nos ressources humaines et notre passion pour la satisfaction du client qui passe par la proximité, l’anticipation et la réactivité de notre entreprise ». Avec 89 employés, Petro Gabon est ainsi devenue un pôle de valorisation de l’expertise gabonaise. Enthousiastes, Jean-Baptiste Bikalou et sonéquipe ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous avons plusieurs idées à mettre en place pour conserver à long terme notre croissance à deux chiffres, comme la formalisation de notre politique environnementale… » Une histoire prometteuse.

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Petro Gabon : un challenger Gabonais défie les multinationales

Page 10: Gabon, sa véritable nature

GABON

CAMEROUN

CONOCÉAN

ATLANTIQUE

LIBREVILLE

Port-Gentil

Fra

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Oyem

Lambaréné

GUINÉEÉQUATORIALE

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COMMUNIQUÉ

EN BREFSuperficie : 267 667 Km2

Population : 1,38 million d’habitants (48 ethnies d’origine bantoue)Taux d’alphabétisation : 84 %Capitale : LibrevilleReligions : catholique (75 %), protestante (20 %),croyances autochtones (4 %), musulmane (1 %)Langue officielle : le françaisMonnaie : Franc CFA(indexé sur l’euro : 1 € = 656 F CFA)Fête nationale : 17 aoûtPIB : 8,35 milliards d’€PIB par habitant : 6 050 €Taux de croissance du PIB : 5,6 %IDE : 204 millions d’€

SUR LE WEB

Présidence de la République

www.omarbongo.orgPrésentation générale du Gabon

www.legabon.orgAmbassade de France au Gabon

www.ambafrance-ga.orgAssociation France-Gabon

www.francegabon.org

Agence de Promotion de l’Investissement Privé

www.invest-gabon.comOffice du tourisme Gabontour

4 avenue Franklin Roosevelt – 75008 Pariswww.gabontour.gaAgence Nationale des Parcs Nationaux

www.gabonnationalparks.orgMusée Virtuel des Arts et Traditions du Gabon

www.gabonart.comWildlife Conservation Society

www.wcs.orgFondation Amissa Bongo

www.fondationamissa.comFondation Horizons Nouveaux

www.fhngabon.ga

COUPS DE CŒUR

Hôtel Méridien Ré-Ndama

www.starwoodhotels.comLoango Lodge

www.africas-eden.comRestaurant Le Phare du Large

Boulevard de l’Indépendance(tél. : + 241 73 02 73)

GABON

CAMEROUN

CONGOOCÉAN

ATLANTIQUE

LIBREVILLE

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GUINÉEÉQUATORIALE

MAUREL & PROM GABONRecherche & Production Pétrolièrewww.maureletprom.fr

Maurel & Prom est coté sur Euronext Paris - compartiment A -Isin FR0000051070 / Bloomberg MAU.FP / Reuters MAUP.PA

Siège Social LibrevilleImmeuble La Paillotte, Quartier Louis QuabenB.P. 20149 Libreville, GabonTél : (+241) 44 40 82 – Fax : (+241) 73 34 95

Bureau de Port-GentilTél : (+241) 56 46 91 – Fax : (+241) 56 46 92

Z O O MPRATIQUE

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BP. 550 Libreville - GABONTél : (+241) 44 35 46/47/48

Fax : (+241) 44 35 [email protected]

ENTREPRISE DE TRAVAUX

PUBLICS ET DECONSTRUCTION

Port môle, BP. 3982 Libreville, GABON, Tél : (+241) 72 39 28, Fax : (+241) 74 04 11

• Transport en eaux intérieures : Port-Gentil/Lambaréné (fleuve Ogooué) et Port-Gentil/Omboué/Ndougou (lagune Fernan Vaz)

• Cabotage domestique et internationalNouveautés 2008 :• Un ferry mixte fret/passagers pour le service fluvio-lagunaire• Un catamaran rapide sur la ligne Libreville/Port-Gentil• Un caboteur porte-conteneurs de haute mer, ligne Libreville/Port-Gentil/GambaPerspectives 2009 :• Trois attelages (barge+pousseur) de transport fluvial de produits pétroliers pour

alimenter les dépôts de Lambaréné et Ndjolé au départ de Port-Gentil• Un bateau croisière sur l’Estuaire pour offrir de belles promenades avec une vue

panoramique de Libreville depuis la mer, ponctuées d’escales historiques

La CNI, la navigation au service du développement

Compagnie nationale de Navigation Intérieure et internationale

Moteur de la croissance gabonaise, le tertiaireprésente aujourd’hui les meilleures opportunitésd’investissements, notamment dans le

commerce, les finances et la télécommunication. Ce dernier secteur connaît une vitalité exceptionnelledepuis l’ouverture du marché et la privatisation de GabonTelecom en 2006. Ici encore, le pays se positionnecomme un leader régional : « hormis l’Afrique du Sud, le

Gabon est le pays d’Afrique subsaharienne où le taux de

pénétration de la téléphonie mobile est le plus élevé »témoigne Jean Yves Kouassy-Goly, Directeur général de Zain Gabon, le numéro un du cellulaire avec 65 % de part de marché. Seul pays d’Afrique centrale à êtreconnecté au câble intercontinental SAT 3, le Gabon est aussi à la pointe dans le domaine des nouvelles techno-logies et de l’Internet qui suscite un engouement général.En 2001, l’effervescence du secteur a incité le gouverne-ment à mettre en place une structure d’encadrement,l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTEL) :« nous suivons l’ambition du Chef de l’État de faire du

Gabon la plaque tournante des télécoms en Afrique. Nous

sommes le bras séculier de l’État pour favoriser cette

politique », souligne son Président Marius Foungues.La croissance et l’urbanisation dopent également le com-merce et la distribution. Leader incontesté de la fabricationet de la commercialisation de boissons, le groupe françaisCastel est un témoin privilégié de l’évolution des modes de consommation : « le Gabon est l’un des pays où nous

proposons notre plus large gamme de produits. Malgré

sa taille modeste, le marché local se caractérise par

sa maturité » remarque Fabrice Bonatti, son Directeurgénéral. Première société de distribution du Gabon, le groupe Ceca-Gadis a connu une croissance à deuxchiffres en 2006 et 2007. De la grande surface à la supé-rette de quartier, son réseau de 120 magasins lui permetd’atteindre toutes les catégories de populations : « la grande

distribution subit encore la concurrence du secteur informel

mais la culture du supermarché s’installe au Gabon » noteJean-Pierre Juilla, le Vice-Président du groupe.Dans le domaine financier, le Gabon devient un pôle régionalde premier ordre et Libreville a été choisie en 2004 pouraccueillir la Bourse des États d’Afrique centrale. À courtterme, ce nouveau marché financier permettra aux banques et aux compagnies d’assurance de placer unepartie de leurs importantes liquidités. En effet, premièresbénéficiaires de la croissance, les cinq grandes banquescommerciales ont enregistré des résultats records en2007. Deux d’entre elles sont d’ailleurs des filiales de grandes banques françaises : la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie (BICIG, BNP-Paribas) etl’Union Gabonaise de Banque (UGB, Crédit Agricole). « L’adossement de l’UGB au Groupe Crédit Agricole est

un gage de sécurité dans les transactions et de rapidité

dans l’exécution des opérations, c’est un atout fort pour

l’ouverture de l’économie gabonaise » assure FrançoisHoffmann, Directeur général de l’UGB. ◆

Le boom des services

COMMUNIQUÉ

Avec un climat équatorial, une végétation envahissante et une population dispersée, l’aménagement des infrastructures relève du défi.

Colonne vertébrale d’un développement durable et équilibré, les transports ont constitué une priorité dès l’indépendance. Mais, après les avancées majeures autorisées par la fortune pétrolière, le poids de la dette aentravé la poursuite des programmes d’aménagement.Aujourd’hui, l’assainissement des finances va permettre la relance de grands travaux dont l’enjeu est double : désenclaver l’intérieur du Gabon et ouvrir le pays sur le monde. Dans le domaine des BTP, le rôle de l’État reste capital comme le confirme Jacques Alquier,Administrateur Directeur général d’Entraco, un leader gabo-nais du secteur : « une entreprise comme la nôtre tient de

90 à 95 % de ses commandes de l’État et nous avons en

ce moment de très gros projets routiers en perspectives. »Les capacités fluviales et portuaires du Gabon constituentun atout de taille pour la circulation des biens et personnes.Remise à flots en 2005, la Compagnie de NavigationIntérieure (CNI) va dans un 1er temps assurer les liaisonsmaritimes et fluviales intérieures. Son Directeur général,François Oyabi, voit plus loin : « lorsqu’elle aura assuré ses

bases, la CNI compte offrir à la région d’Afrique centrale la

possibilité de se désenclaver en la connectant à la région

d’Afrique de l’ouest. » En 2007, les ports de Libreville et de Port-Gentil ont vu leurs trafics conteneurisés croître de 15 % ; en projets, la construction d’un 3e port en eauxprofondes et la création d’une vaste zone franche à Port-Gentil vont bientôt faire du Gabon un hub incontour-nable. Également indispensable à la régionalisation del’économie, le secteur aérien connaît depuis 2007 une véritable récupération, comme le constate Jean-MarcSansovini, Directeur général de la société Aéroport DeLibreville (ADL) : « les vols nationaux ont augmenté de 12 %,

de nouvelles compagnies internationales ont fait leur

apparition sur nos pistes cet été, comme Virgin Nigeria et

Toumaï Air Tchad et nous attendons Kenya Airways et Air

Burkina pour le début 2009. » Nouveau porte-étendard del’aviation gabonaise, Gabon Airlines ouvre régulièrement de nouvelles lignes vers les capitales africaines et des com-pagnies intérieures de qualité comme Air Service assurentdes liaisons avec les grandes villes du pays et de la région. ◆

Le défi destransports

L'Aéroport

International Léon

Mba de Libreville

a accueilli plus de

600 000 passagers

en 2007.

© A

DL

REMERCIEMENTS : Ahmed Shewihdi, Alexandre Ayo Barro, Alfred Mabika Mouyama, André Giacomoni, Angelique Ngoma, Anges-Patrick Nzamba, Anicet Adnan D-Bongo Ondimba, Annick Ndonga, Apollinaire Eva Essangone,Arthur Bongo Ondimba, Casimir Oyé Mba, César Ekomie-Afene, Christian Bongo, Christian Renardet, Christiane Quinio, Christophe Petit, Christophe Roudaut, Claude Ayo-Iguendha, Claude Barone, Cyriaque Magnaga, ÒDidierLespinas, Dominique Alindado, Dominique Bucchini, Dominique Roumet, Dominique Roux, Doris G. Teale, Edouard Valentin, Emile Doumba, Erard Nonyu Moutassie, Eric Baulard, Eric Faillenet, Eric Leclere, Eric Mommer, EugèneCapito, Eugenie Dende, Faustin Boukoubi, François D. Oyabi, François Hoffmann, François Orevouno, Gaetan Van Belle, Gérard Moussu, Gisèle Laure Eyang Ntoutoume, Hans Bakker, Hans Fahrni, Henri-Claude Oyima, Jacques Alquier, Jean-Baptiste Tomi, Jean-Jacques Baze, Jean Baptiste Bikalou, Jean Eyéghé Ndong, Jean-Michel Casanova, Jean Yves Kouassi-Goly, Jean-Claude Baloche, Jean-Marc Sansovini, Jean-MarcSimon, Jean-Pierre Bekale Be Nzogho, Jean-Pierre Juilla, Laurent Rigaud, Lea Dabany, Lee White, Léon Paul Ngoulakia, Louis Barrys Ogoula Olingo, Ludovic Prevost, Luis Monte, Madeleine Berre, Nicolas Balesme, Marc Babuin,Marcel Abéké, Marie Madeleine Mboranjsuo, Marie Vandebeek, Marius Foungues, Mehdi Teale, Michel Berger, Michel Castella, Michel Essongue, Modeste Mvouri, Mohamed Ait Ben Ali, Mostapha Laarabi, Olivier S.G. Pauwels,Jean Fidèle Otando, Pascal Oyougou, Pascal Vray, Patrice Pasquier, Paul Biyoghe Mba, Paul Toungui, Philippe Blot, Pierre Claver Manganga Moussavou, René Hilaire Adiaheno, René Ndemezo'Obiang, Roger Cherubini, Roland Guynet, Rombout Swanborn, Serge P. Findji, Stéphane Yangari, Sylvain Abessolo, Sylvie Bouchet, William Okias, Xavier Jaffret.

Nous tenons à remercier plus particulièrement Mme Pascaline Bongo Ondimba, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Blaise Louembe, Ministre de l’Économie, des Finances, du Budget et de la Privatisation,M. André Mba Obame, Ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Immigration, Mme Félicité Ongouori Ngoubili, Ambassadeur du Gabon en France, M. Éric Chesnel , Conseillerpersonnel du Président de la République et M. Jean-Louis Lesage, Président-Directeur général de Novacom Associés.

Page 11: Gabon, sa véritable nature

GABON

CAMEROUN

CONOCÉAN

ATLANTIQUE

LIBREVILLE

Port-Gentil

Fra

Tchibanga

Oyem

Lambaréné

GUINÉEÉQUATORIALE

11

COMMUNIQUÉ

EN BREFSuperficie : 267 667 Km2

Population : 1,38 million d’habitants (48 ethnies d’origine bantoue)Taux d’alphabétisation : 84 %Capitale : LibrevilleReligions : catholique (75 %), protestante (20 %),croyances autochtones (4 %), musulmane (1 %)Langue officielle : le françaisMonnaie : Franc CFA(indexé sur l’euro : 1 € = 656 F CFA)Fête nationale : 17 aoûtPIB : 8,35 milliards d’€PIB par habitant : 6 050 €Taux de croissance du PIB : 5,6 %IDE : 204 millions d’€

SUR LE WEB

Présidence de la République

www.omarbongo.orgPrésentation générale du Gabon

www.legabon.orgAmbassade de France au Gabon

www.ambafrance-ga.orgAssociation France-Gabon

www.francegabon.org

Agence de Promotion de l’Investissement Privé

www.invest-gabon.comOffice du tourisme Gabontour

4 avenue Franklin Roosevelt – 75008 Pariswww.gabontour.gaAgence Nationale des Parcs Nationaux

www.gabonnationalparks.orgMusée Virtuel des Arts et Traditions du Gabon

www.gabonart.comWildlife Conservation Society

www.wcs.orgFondation Amissa Bongo

www.fondationamissa.comFondation Horizons Nouveaux

www.fhngabon.ga

COUPS DE CŒUR

Hôtel Méridien Ré-Ndama

www.starwoodhotels.comLoango Lodge

www.africas-eden.comRestaurant Le Phare du Large

Boulevard de l’Indépendance(tél. : + 241 73 02 73)

GABON

CAMEROUN

CONGOOCÉAN

ATLANTIQUE

LIBREVILLE

Port-Gentil

Franceville

Tchibanga

Oyem

Lambaréné

GUINÉEÉQUATORIALE

MAUREL & PROM GABONRecherche & Production Pétrolièrewww.maureletprom.fr

Maurel & Prom est coté sur Euronext Paris - compartiment A -Isin FR0000051070 / Bloomberg MAU.FP / Reuters MAUP.PA

Siège Social LibrevilleImmeuble La Paillotte, Quartier Louis QuabenB.P. 20149 Libreville, GabonTél : (+241) 44 40 82 – Fax : (+241) 73 34 95

Bureau de Port-GentilTél : (+241) 56 46 91 – Fax : (+241) 56 46 92

Z O O MPRATIQUE

10

BP. 550 Libreville - GABONTél : (+241) 44 35 46/47/48

Fax : (+241) 44 35 [email protected]

ENTREPRISE DE TRAVAUX

PUBLICS ET DECONSTRUCTION

Port môle, BP. 3982 Libreville, GABON, Tél : (+241) 72 39 28, Fax : (+241) 74 04 11

• Transport en eaux intérieures : Port-Gentil/Lambaréné (fleuve Ogooué) et Port-Gentil/Omboué/Ndougou (lagune Fernan Vaz)

• Cabotage domestique et internationalNouveautés 2008 :• Un ferry mixte fret/passagers pour le service fluvio-lagunaire• Un catamaran rapide sur la ligne Libreville/Port-Gentil• Un caboteur porte-conteneurs de haute mer, ligne Libreville/Port-Gentil/GambaPerspectives 2009 :• Trois attelages (barge+pousseur) de transport fluvial de produits pétroliers pour

alimenter les dépôts de Lambaréné et Ndjolé au départ de Port-Gentil• Un bateau croisière sur l’Estuaire pour offrir de belles promenades avec une vue

panoramique de Libreville depuis la mer, ponctuées d’escales historiques

La CNI, la navigation au service du développement

Compagnie nationale de Navigation Intérieure et internationale

Moteur de la croissance gabonaise, le tertiaireprésente aujourd’hui les meilleures opportunitésd’investissements, notamment dans le

commerce, les finances et la télécommunication. Ce dernier secteur connaît une vitalité exceptionnelledepuis l’ouverture du marché et la privatisation de GabonTelecom en 2006. Ici encore, le pays se positionnecomme un leader régional : « hormis l’Afrique du Sud, le

Gabon est le pays d’Afrique subsaharienne où le taux de

pénétration de la téléphonie mobile est le plus élevé »témoigne Jean Yves Kouassy-Goly, Directeur général de Zain Gabon, le numéro un du cellulaire avec 65 % de part de marché. Seul pays d’Afrique centrale à êtreconnecté au câble intercontinental SAT 3, le Gabon est aussi à la pointe dans le domaine des nouvelles techno-logies et de l’Internet qui suscite un engouement général.En 2001, l’effervescence du secteur a incité le gouverne-ment à mettre en place une structure d’encadrement,l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTEL) :« nous suivons l’ambition du Chef de l’État de faire du

Gabon la plaque tournante des télécoms en Afrique. Nous

sommes le bras séculier de l’État pour favoriser cette

politique », souligne son Président Marius Foungues.La croissance et l’urbanisation dopent également le com-merce et la distribution. Leader incontesté de la fabricationet de la commercialisation de boissons, le groupe françaisCastel est un témoin privilégié de l’évolution des modes de consommation : « le Gabon est l’un des pays où nous

proposons notre plus large gamme de produits. Malgré

sa taille modeste, le marché local se caractérise par

sa maturité » remarque Fabrice Bonatti, son Directeurgénéral. Première société de distribution du Gabon, le groupe Ceca-Gadis a connu une croissance à deuxchiffres en 2006 et 2007. De la grande surface à la supé-rette de quartier, son réseau de 120 magasins lui permetd’atteindre toutes les catégories de populations : « la grande

distribution subit encore la concurrence du secteur informel

mais la culture du supermarché s’installe au Gabon » noteJean-Pierre Juilla, le Vice-Président du groupe.Dans le domaine financier, le Gabon devient un pôle régionalde premier ordre et Libreville a été choisie en 2004 pouraccueillir la Bourse des États d’Afrique centrale. À courtterme, ce nouveau marché financier permettra aux banques et aux compagnies d’assurance de placer unepartie de leurs importantes liquidités. En effet, premièresbénéficiaires de la croissance, les cinq grandes banquescommerciales ont enregistré des résultats records en2007. Deux d’entre elles sont d’ailleurs des filiales de grandes banques françaises : la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie (BICIG, BNP-Paribas) etl’Union Gabonaise de Banque (UGB, Crédit Agricole). « L’adossement de l’UGB au Groupe Crédit Agricole est

un gage de sécurité dans les transactions et de rapidité

dans l’exécution des opérations, c’est un atout fort pour

l’ouverture de l’économie gabonaise » assure FrançoisHoffmann, Directeur général de l’UGB. ◆

Le boom des services

COMMUNIQUÉ

Avec un climat équatorial, une végétation envahissante et une population dispersée, l’aménagement des infrastructures relève du défi.

Colonne vertébrale d’un développement durable et équilibré, les transports ont constitué une priorité dès l’indépendance. Mais, après les avancées majeures autorisées par la fortune pétrolière, le poids de la dette aentravé la poursuite des programmes d’aménagement.Aujourd’hui, l’assainissement des finances va permettre la relance de grands travaux dont l’enjeu est double : désenclaver l’intérieur du Gabon et ouvrir le pays sur le monde. Dans le domaine des BTP, le rôle de l’État reste capital comme le confirme Jacques Alquier,Administrateur Directeur général d’Entraco, un leader gabo-nais du secteur : « une entreprise comme la nôtre tient de

90 à 95 % de ses commandes de l’État et nous avons en

ce moment de très gros projets routiers en perspectives. »Les capacités fluviales et portuaires du Gabon constituentun atout de taille pour la circulation des biens et personnes.Remise à flots en 2005, la Compagnie de NavigationIntérieure (CNI) va dans un 1er temps assurer les liaisonsmaritimes et fluviales intérieures. Son Directeur général,François Oyabi, voit plus loin : « lorsqu’elle aura assuré ses

bases, la CNI compte offrir à la région d’Afrique centrale la

possibilité de se désenclaver en la connectant à la région

d’Afrique de l’ouest. » En 2007, les ports de Libreville et de Port-Gentil ont vu leurs trafics conteneurisés croître de 15 % ; en projets, la construction d’un 3e port en eauxprofondes et la création d’une vaste zone franche à Port-Gentil vont bientôt faire du Gabon un hub incontour-nable. Également indispensable à la régionalisation del’économie, le secteur aérien connaît depuis 2007 une véritable récupération, comme le constate Jean-MarcSansovini, Directeur général de la société Aéroport DeLibreville (ADL) : « les vols nationaux ont augmenté de 12 %,

de nouvelles compagnies internationales ont fait leur

apparition sur nos pistes cet été, comme Virgin Nigeria et

Toumaï Air Tchad et nous attendons Kenya Airways et Air

Burkina pour le début 2009. » Nouveau porte-étendard del’aviation gabonaise, Gabon Airlines ouvre régulièrement de nouvelles lignes vers les capitales africaines et des com-pagnies intérieures de qualité comme Air Service assurentdes liaisons avec les grandes villes du pays et de la région. ◆

Le défi destransports

L'Aéroport

International Léon

Mba de Libreville

a accueilli plus de

600 000 passagers

en 2007.

© A

DL

REMERCIEMENTS : Ahmed Shewihdi, Alexandre Ayo Barro, Alfred Mabika Mouyama, André Giacomoni, Angelique Ngoma, Anges-Patrick Nzamba, Anicet Adnan D-Bongo Ondimba, Annick Ndonga, Apollinaire Eva Essangone,Arthur Bongo Ondimba, Casimir Oyé Mba, César Ekomie-Afene, Christian Bongo, Christian Renardet, Christiane Quinio, Christophe Petit, Christophe Roudaut, Claude Ayo-Iguendha, Claude Barone, Cyriaque Magnaga, ÒDidierLespinas, Dominique Alindado, Dominique Bucchini, Dominique Roumet, Dominique Roux, Doris G. Teale, Edouard Valentin, Emile Doumba, Erard Nonyu Moutassie, Eric Baulard, Eric Faillenet, Eric Leclere, Eric Mommer, EugèneCapito, Eugenie Dende, Faustin Boukoubi, François D. Oyabi, François Hoffmann, François Orevouno, Gaetan Van Belle, Gérard Moussu, Gisèle Laure Eyang Ntoutoume, Hans Bakker, Hans Fahrni, Henri-Claude Oyima, Jacques Alquier, Jean-Baptiste Tomi, Jean-Jacques Baze, Jean Baptiste Bikalou, Jean Eyéghé Ndong, Jean-Michel Casanova, Jean Yves Kouassi-Goly, Jean-Claude Baloche, Jean-Marc Sansovini, Jean-MarcSimon, Jean-Pierre Bekale Be Nzogho, Jean-Pierre Juilla, Laurent Rigaud, Lea Dabany, Lee White, Léon Paul Ngoulakia, Louis Barrys Ogoula Olingo, Ludovic Prevost, Luis Monte, Madeleine Berre, Nicolas Balesme, Marc Babuin,Marcel Abéké, Marie Madeleine Mboranjsuo, Marie Vandebeek, Marius Foungues, Mehdi Teale, Michel Berger, Michel Castella, Michel Essongue, Modeste Mvouri, Mohamed Ait Ben Ali, Mostapha Laarabi, Olivier S.G. Pauwels,Jean Fidèle Otando, Pascal Oyougou, Pascal Vray, Patrice Pasquier, Paul Biyoghe Mba, Paul Toungui, Philippe Blot, Pierre Claver Manganga Moussavou, René Hilaire Adiaheno, René Ndemezo'Obiang, Roger Cherubini, Roland Guynet, Rombout Swanborn, Serge P. Findji, Stéphane Yangari, Sylvain Abessolo, Sylvie Bouchet, William Okias, Xavier Jaffret.

Nous tenons à remercier plus particulièrement Mme Pascaline Bongo Ondimba, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Blaise Louembe, Ministre de l’Économie, des Finances, du Budget et de la Privatisation,M. André Mba Obame, Ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Immigration, Mme Félicité Ongouori Ngoubili, Ambassadeur du Gabon en France, M. Éric Chesnel , Conseillerpersonnel du Président de la République et M. Jean-Louis Lesage, Président-Directeur général de Novacom Associés.

Page 12: Gabon, sa véritable nature