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www.isere.fr MUSÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION MAISON DES DROITS DE L HOMME 2014 2015 Guide de l’action éducative

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musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

2014 • 2015

Guide de l’action éducative

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La transmission de l’Histoire aux plus jeunes est et doit demeurer au cœur de nos préoccupations. Au-delà de la connaissance des faits, c’est ce qu’elle nous enseigne pour vivre le présent qui est essentiel. Savons-nous pour autant en tirer les leçons qui s’imposent ? La répétition des conflits avec leurs lots de tragédies pour les populations gage malheureusement que rien n’est acquis.

Afin d’accompagner l’École dans ses missions, le musée poursuit le travail que nous lui avons confié par l’élaboration d’une offre culturelle variée et adaptée aux besoins des enseignants et de leurs élèves. Cette année encore, plus de 10 200 scolaires de classes de 3e cycle de primaire, de collèges et de lycées ont franchi ses portes. Ce guide qui leur est tout particulièrement destiné, comporte de nouvelles propositions en lien notamment avec le temps fort commémoratif que constitue le centenaire de 1914. Puissions-nous par ce travail pédagogique favoriser l’éducation à la paix et le vivre ensemble.

Alain Cottalorda Président du Conseil général de l’Isère

Édito

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Inauguré par le Conseil général de l’Isère le 1er juillet 1994 à l’occasion du 50e anniversaire de la Libération, il est le prolongement du Musée de la Résistance dauphinoise que des enseignants, des résistants et déportés ont créé à Grenoble en 1966 par le biais associatif.Conçu comme un lieu de mémoire, de connaissance et d’échanges autour de la Seconde Guerre mondiale en Isère, il a pour mission majeure d’intéresser les jeunes générations, de susciter leur curiosité et de provoquer leur réflexion. Durant l’année scolaire 2013-2014, il a reçu 27 759 visiteurs, dont 10 219 scolaires répartis sur le 3e cycle de primaire, le collège et le lycée.Pour le collège et le lycée, la visite du musée constitue ainsi un complément au cours d’histoire sur la Seconde Guerre mondiale et à celui de l’ECJS. Elle peut également s’inscrire dans le cadre de la réflexion menée par les professeurs de français et de philosophie sur les rapports entre la mémoire et l’histoire. Le musée est aussi un centre de ressources pour des TPE en première. Pour les classes de primaire, la visite et l’utilisation des outils pédagogiques permettent d’aborder d’une façon différente et plus interactive la période 39-45.

SommaireL’exposition 4Les outils pédagogiques 6Le parcours muséographique 12Le centre de documentation, le concours,

l’espace pédagogique 14Les expositions itinérantes 15Les films du musée 18Informations pratiques 20

Afin de répondre à cette demande spécifique, le musée propose aux enseignants des interlocuteurs privilégiés et des outils dans la préparation et la conduite de leur visite.

Les interlocuteurs• Vous souhaitez préparer la visite du musée plus spécifiquement, monter un projet avec votre classe ou vous avez des questions concernant la Seconde Guerre mondiale ? Gil Emprin et Valérie Pestre, professeurs d’histoire-géographie, chargés de la relation musée-école sont à votre écoute sur simple demande.

• Des questions diverses sur l’organisation de votre venue, sur les ateliers ou les outils pédagogiques N’hésitez pas à contacter Alice Buffet, chargée de la médiation culturelle.

• Pour réserver votre visite ou obtenir des informations pratiques sur le musée ? L’équipe d’accueil se fera un plaisir de répondre à vos questions.

le service éducatif

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Exposition présentée du 12 novembre 2014 au 18 mai 2015

Préparée avec le concours de nombreux acteurs locaux, cette exposition est complémentaire de l’exposition À l’arrière comme au front du Musée dauphinois. C’est de l’engagement militaire des Isérois sur les champs de bataille dont il est question ici. Parmi eux, 17 000 à 19 000 hommes ont perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale. Tout en relatant les grandes phases du conflit, le musée reviendra sur les principaux faits d’armes au cours desquels ces soldats ont été engagés : les Vosges, la Somme, l’Artois, la Champagne, Verdun… en s’appuyant sur le parcours documenté de quelques-uns d’entre eux. Le musée souhaite à travers eux donner une vision assez représentative du vécu sur le front. Au lendemain de la guerre, cet engagement humain a été commémoré dans le département par l’érection de monuments aux morts et la tenue de cérémonies du souvenir qui n’empêcheront pas le déclenchement d’une nouvelle guerre mondiale en 1939. Le Musée accueil lera pour l ’occasion un emblématique camion CBA appartenant à la Fondation Berliet. Conçu à la veille de la Première Guerre mondiale, il faisait partie des véhicules qui ont acheminé les soldats lors de l’épopée de la « Voie Sacrée » à Verdun en 1916. Le camion sera présenté du 12 novembre 2014 au 23 février 2015.En partenariat avec les Archives départementales de l’Isère et le service départemental de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de l’Isère

Exposition labellisée dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale.

Poilus de l’Isère

Visite-formationLe service éducatif propose une visite-formation le mercredi 24 novembre 2014 à 14h à destina-tion des enseignants du primaire et du secondaire afin de leur faire découvrir l’exposition et les outils pédagogiques qui l’accompagnent.

En parallèle, les enseignants sont également invi-tés le même jour à venir découvrir ou redécouvrir le parcours de longue durée du musée.

• Visites guidées en français.

• Fiches pédagogiques téléchargeables à partir de décembre sur www.resistance-en-isere.fr.

L’exposition

Pour accompagner et prolonger l’exposition...À l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale

Ateliers pédagogiques Primaire

Équipés pour la guerre Atelier - Durée : 1h15Objectif : Connaître et comprendre les réalités du front à travers l’équipement du soldat.Répartis en petits groupes, les élèves doivent reconstituer les équipements qui composent la tenue d’un soldat allemand, d’un « poilu » et d’un chasseur alpin lors de la Première Guerre mon-diale. À travers cet exercice, l’objectif est d’établir des comparaisons permettant de comprendre les réalités du front et d’en tirer des conséquences sur le déroulement du conflit.

Collège/lycée

Itinéraires de « poilus »Atelier - Durée : 1h15Objectif : Retracer le parcours d’un « poilu ».Répartis en quatre groupes, les élèves disposent d’un dossier documentaire complet leur permet-tant de retracer les parcours très différents de quatre soldats engagés dans la Première Guerre mondiale. En travaillant sur les archives, cet ate-lier, pensé comme une enquête, permet d’incar-ner les réalités du front et de faire comprendre la complexité des cheminements qu’ont pu vivre ces soldats.

NOUVEAU !

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musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

Exposition du 12 novembre 2014au 18 mai 2015

14 rue Hébert 38000 Grenoble 04 76 42 38 53www.resistance-en-isere.fr

Poilus de l’Isère

www.isere.fr

En partenariat avec les Archives départementales

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La vie quotidienne sous l’OccupationAtelier - Durée : 1h15

Objectif : À partir d’un film de 16 minutes, Une ren-trée 40, les élèves complètent individuellement un poster en couleur avec l’aide de l’animateur. Le poster est composé de différents objectifs de tra-vail : une chronologie à compléter, des mots-clés liés à la vie quotidienne sous l’Occupation à replacer dans des phrases et un panier de course à compléter à l’aide de deux docu-ments. Chaque élève repart avec celui-ci et le travail peut être réu-tilisé en classe.

Les enfants cachés Atelier - Durée : 1h15

Objectif : À partir de deux témoignages vidéofilmés d’une dizaine de minutes, les élèves sont amenés à retracer le parcours de deux femmes qui ont caché et sauvé des enfants juifs durant la Seconde Guerre mondiale. L’atelier se présente sous la forme d’une

bande dessinée grand format dont les textes sont à compléter. Chaque élève repart avec sa bande dessinée.

Arthur Questionnaire pour les 8 - 12 ans Sous la forme d’un livret en couleur et composé de 30 questions, il a pour objectif de proposer aux élèves des classes de 3e cycle, une approche péda-gogique et ludique des présentations de longue durée. En suivant Arthur à travers les étages du musée, les enfants sont conduits à repérer les car-rés jaunes et à chercher les objets présentés dans le livret afin de répondre aux questions et compléter une chronologie qui reprend les principales étapes de la Seconde Guerre mondiale, tant au niveau local que national et mondial. Chaque élève reçoit son livret en arrivant au musée et repart avec. L’ensei-gnant peut ensuite faire un retour en classe. Conçu comme un véritable outil d’aide à la visite, ce ques-tionnaire permet d’aborder différemment la ques-tion de la Seconde Guerre mondiale avec des élèves de primaire.

de 8à 12 ans

Parcours guidé pour les enfants

?

Bonjour !Je m’appelle

Arthur

Bonnevisite !

Cette visite t’a-t-elle plu, intéresséou choqué ?Pourquoi ?

Au revoir !

On se quitte déjà ! Mais n’hésite pas à revenir au Musée quand tu veux avec tes

parents ou avec ta classe ! C’est gratuit !

A bientôt !

14, rue Hébert 38000 Grenoble.Tél : 04 76 42 38 53 Fax : 04 76 42 55 89Mél : [email protected]

Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin.Lundi - vendredi 9h - 18hMardi 13h30 - 18hSamedi - dimanche 10h - 18hFermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

www.resistance-en-isere.fr Questionnaire réalisé par Claude Héraudet, coordination Alice B

uffet, conception Pierre Girardier

Ton prénom :

Ton nom :

MRDI_questionnaire_primaire1.indd 1 14/09/11 11:36

Un parcours pédagogique spécifique intégré à la scénographie permet une lecture du musée adaptée aux enfants du 3e cycle. En effet, des « carrés jaunes » ponctuant le parcours du musée servent de lexique et de lien entre les éléments muséographiques et les notions à assimiler dans le cadre des programmes scolaires. Divers outils élaborés par nos enseignants vous sont proposés afin d’accompagner et de compléter cette visite.

Les outils pédagogiques

Pensez à dire à vos élèves d’apporter de quoi écrire !

Primaire

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Dans le cadre des commémorations des 70 ans de la Libération des camps

Raconter pour ne pas oublierVisites- ateliers - durée 1h35

Le conteur Jany Neveux propose le récit d’histoires de vies tirées d’albums jeunesse. Par ses mots, il transmet aux élèves le vécu d’hommes, de femmes ou même d’enfants durant la période tragique des déportations. Ces récits montreront aussi que l’espoir peut transparaitre, malgré les souffrances liées à la clandestinité ou encore à la vie quotidienne dans les camps.Ces visites-ateliers sont composées d’une heure de visite guidée et de 35 mn de récits, qui seront suivis d’un temps d’échange et de discussion. Proposées gratuitement en partenariat avec l’association départementale de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP) et l’Office central de la coopération à l’école (OCCE), ces visites-ateliers se dérouleront les jeudi 21 et vendredi 22 Mai 2015 à 9h, 10h, 14h et 15h.

Réservations auprès de l’OCCE.

Contact : Michèle Josserand - 04 76 51 00 21 [email protected]

NOUVEAU !

« Histoires de là-bas, Mémoires de Déportés »Théâtre- Durée : 45 min

Ce spectacle, interprété par la conteuse Claudie Rajon, relate avec justesse et émotion la trajectoire qui suit le déporté, depuis sa vie avant l’arrestation jusqu’à l’espoir du retour dans le monde libre, en traversant l’horreur des camps nazis. Proposées gratuitement en partenariat avec la section iséroise de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, ces séances permettent d’aborder d’une manière originale la question de la déportation avec des jeunes élèves.

Elles se tiendront lundi 1er, jeudi 4 et vendredi 5 juin 2015 à 9h, 10h et 14h.

La salle du musée ne pouvant accueillir plus d’une classe, il est vivement conseillé de réserver le plus rapidement possible. Il est également possible de prévoir pour votre classe une séance de travail dans le musée grâce aux différents outils pédagogiques proposés.

ThéâtreVisites-ateliersDans le cadre des commémorations des 70 ans de la Libération des camps

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Les outils pédagogiques

Collège

Vichy, Résistance et restauration de la République en Isère Ce dossier s’inscrit dans le thème Effondre-ment et refondation républicaine (1940-1946). L’objet de cette visite est de voir comment en France les valeurs républi-caines ont été abolies sous les coups d’un État français autoritaire et persécuteur et comment un certain nombre d’hommes et de femmes se sont battus au péril de leur vie pour restaurer la République en France.

Collège / Lycée

Le département de l’Isère dans une guerre mondialeCe dossier pédagogique s’inscrit dans le thème Guerres mondiales et régimes tota-litaires pour les classes de troisième et La guerre au XXe siècle pour les classes de première. L’objet de cette visite est d’étudier les répercussions de la guerre mondiale sur le département de l’Isère et les interactions entre local, national et global.

Tous les documents pédagogiques sont disponibles gratuitement sur le site www.resistance-en-isere.fr et peuvent être imprimés en couleur par le musée pour être distribués à chaque élève. Il suffit de le demander lors de votre réservation !

Vichy, resistance et restauration de la Republiuqe en Isere

Guerres mondiales et regimes totalitaires

La guerre au xxe siecle

collège-lycée (3e/1ère)

Pensez à dire à vos élèves d’apporter de quoi écrire !

Maquis et maquisards

en Isere

collège

Secondaire

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Fiches thématiques Collège / Lycée Les fiches thématiques sont autant d’approches possibles du musée, en fonction du degré de connaissances des élèves sur la période. Ces fiches développent un thème (les maquis, la répression, l’antisémitisme, la déportation, etc.) sur lequel les élèves peuvent travailler en petits groupes de manière autonome. Le musée peut être uti-lisé comme support d’introduction à un thème ou comme une étude de cas à l’échelle locale. Les thèmes traités sont les suivants :

• Des portes de la Gestapo aux camps de concen-tration• Être juif en Isère 1940-1944• Exclusion, répression, persécution et déportation• Les occupations• Maquis et maquisards en Isère collège et lycée professionnel• Maquis et maquisards en Isère - lycée• Muséographie et mémoire• Opinion publique et propagande• Préparer la Libération• Vichy, collaboration et collaborationnisme

Exclusion,

repression,

persecution

et deportation

Maquis et maquisards

en Isere

collège

Etre Juif

en Isere 1940 - 1944

Les

occupations

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Un ado dans la guerre

Le journal

deVictor1939 - 1945

L’Isère entre 1940 et 1944, refuge ou piège pour les Juifs ? Atelier - Durée : 1h15

Objectif : insérer l’histoire locale dans l’histoire générale de la France, montrer la guerre au quotidien à Grenoble et faire réfléchir sur les comportements, l’engagement, la situation de réfugié…Support : film documentaire Oublie ton nom ! (34 min).

Affiches des années noires Analyse d’affiches de propagande

Atelier - Durée : 1h15

Objectif : faciliter l’appro-priation des éléments historiques constituant le contexte de production des affiches. Faire réflé-chir sur les formes ver-bales et non-verbales de la communication. Analy-ser le contenu explicite et implicite des messages

Le journal de Victor 1939-1945Dossier pédagogique

Sous la forme d’un journal intime, l’idée est de projeter l’élève en 1939 dans les pas de Victor, jeune adolescent de 13 ans. En utili-sant les documents exposés et la scénogra-phie, il suit et complète les épisodes de la vie de Victor et mesure les contraintes, les choix d’engagement et leurs conséquences qui pèsent sur les jeunes de l’époque.

Collège

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Être jeune en Isère 1939-1945Dossier pédagogique

L’idée est de mettre l’élève dans la situation de Fer-nand, un adolescent de 16 ans, en 1939. Les questions portent sur ce qu’aurait pu vivre un jeune Isérois, les contraintes qu’il aurait subies, les choix courageux qu’il aurait pu faire. Il s’agit d’utiliser et d’analyser les docu-ments exposés et la scénographie pour s’interroger sur ce qu’il a vu et vécu. La structure du questionnaire sert de base à l’élaboration d’un récit de vie écrit ou raconté, fictif, mais plausible dans un cadre historique balisé par des connaissances solides.

Histoire et mémoire(s) de la Seconde Guerre mondialeAtelier - Durée : 1h15

Objectif : s’approprier la problématique histoire/mémoire, distinguer différents acteurs sociaux de l’expression de la mémoire, analyser à travers des exemples nationaux les enjeux ou polémiques de mémoire, analyser où et comment s’exprime la mémoire de la Résistance et de la Déportation dans la ville de Gre-noble. Support : images de monuments, affiches, plan de la ville. • Activité préparatoire éventuelle : photographier les monuments de la ville d’origine des élèves pour les interpréter.• Activité postérieure : faire étudier des exemples de mémoire et d’enjeux de mémoire dans d’autres pays (Allemagne, République tchèque, pays baltes…).

Etre jeune en Isere

Fernand1939 - 1945

Lycée

Lycée

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Six thèmes sont principalement développés

L’entrée en Résistance, moment déterminant pour Grenoble. Peu de villes françaises font état d’un aussi large éventail de situations et de groupes dans lesquels naît la Résistance.

Les maquis et la place prépondérante qu’ils occupent dans l’Isère dès 1943. Tous communiquent par Grenoble appelée alors « capitale des maquis ».

La situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945.

La répression qui frappe durement les respon-sables des principaux mouvements de la Résis-tance, notamment à la fin de l’année 1943 (lors de la « Saint-Barthélemy grenobloise ») et la déportation, qui révèle la monstruosité de la logique nazie.

La Libération et le rôle du Comité départe-mental de Libération nationale, issu de la réunion «Monaco », où les représentants de la Résistance décident d’unir leur action autour des valeurs répu-blicaines.

L’actualité de l’action de Résistance enfin, face aux situations qui, ici et ailleurs, remettent en cause ses acquis.

Le parcours du musée retrace les événements marquants de l’histoire locale, replacés dans le contexte historique français et mondial. Sa collection d’objets, photographies, documents audiovisuels et témoignages est mise en valeur par une muséographie qui mise sur la restitution de lieux ou d’ambiances. Émotion et réflexion sont ainsi tour à tour sollicitées.

Le parcours muséographique

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Chronologique, le parcours de la visite se décline selon les trois niveaux du musée

Au rez-de-chaussée : une première séquence, consacrée à la naissance et au déroulement du conflit mondial vécus depuis Grenoble et l’Isère. Événement marquant de cette période : la visite du Maréchal Pétain à Grenoble, le 19 mars 1941, dont un film vidéo amateur retrace les moments importants.

Au premier étage : le visiteur se trouve transporté dans plusieurs milieux, différents et cloisonnés, où naît l’idée de la Résistance. Six univers sont reconstitués. Le visiteur traverse par exemple une rue de Grenoble, lieu de manifestations des étudiants et autres mouvements de jeunesse, la salle à manger de Marie Reynoard (res-ponsable de la section iséroise de « Combat »), le bureau de René Gosse, doyen de la Faculté des sciences de Gre-noble (membre du Réseau « Marco Polo »), etc.Le parcours continue avec une présentation des maquis de l’Isère, à travers une carte en relief où apparaissent, à la commande du visiteur, les maquis, les sabotages, les parachutages...

Au deuxième étage : le fil du temps reprend avec la présentation des événements tragiques qui marquent l’Occupation allemande : collaboration, répression et déportation. Un des moments forts du parcours : les trois portes des cellules aménagées par la Gestapo dans l’im-meuble du 28 cours Berriat à Grenoble, chargées des ins-criptions de ceux qui connurent ces cachots. Le parcours s’achève sur la Libération et la restauration des valeurs républicaines. Un nouvel espace évoque l’universalité et l’intemporalité des valeurs de la Résistance. Grâce à une installation audiovisuelle originale, conçue dans un esprit péda-gogique et didactique, cette dernière partie du musée montre combien les attendus du programme du Conseil national de la Résistance de 1944 restent actuels et entrent en résonance avec ceux de la Déclaration uni-verselle des Droits de l’Homme de 1948.

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Le centre de documentation du musée est ouvert aux élèves, aux étudiants et aux professeurs sur rendez-vous auprès du documentaliste Jacques Loiseau.L’inventaire informatisé des collections a permis de développer une cellule documentaire composée d’une bibliothèque (ouvrages consultables sur place), d’une vidéothèque (témoignages d’anciens résistants et déportés) et d’une photothèque. Ces ressources permettent également de faire des recherches pour les travaux personnels encadrés (TPE) et le concours national de la Résistance et de la Déportation.

Le musée dispose d’un espace pédagogique conçu comme un lieu d’animation et de sensibilisation aux thématiques de la Seconde Guerre mondiale. Divers ateliers sont proposés tout au long de l’année : des ateliers pédagogiques à destination des scolaires d’une part, et d’autre part, des ateliers de création jeune public en lien avec les expositions temporaires du musée. Se plonger dans le quotidien des années noires, découvrir la question des enfants cachés, décryp-ter des affiches de propagande : autant d’occasions d’acquérir des connaissances et d’éveiller la curio-sité des plus petits et des grands.

L’espace pédagogique

Le centre de documentation

Le concoursLe concours national de la Résistance et de la Déportation

• Dossier sur le sujet du concours national de la Résistance et de la Déportation, téléchargeable sur le site internet du musée dès la fin de l’année 2014.

Sujet 2014-2015 : « La libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ».

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NOUVEAU !

Automne 43 Résistance et répressions

Composée de 13 panneaux avec leurs struc-tures en fibres de carbone (100 x 200 cm), cette exposition a été réalisée à l’occasion des soixante-dix ans de la « Saint-Barthé-lemy grenobloise » et de la journée du 11 novembre 1943. Ces deux évènements qui ont marqué l’histoire de notre département en tant que faits de répression majeurs au cours des années sombres de la guerre, prennent place dans une chronologie plus large, celle de l’automne 1943, période charnière durant laquelle l’occupant nazi succède à l’occupant italien. Cette période est également celle où la Résistance réalise parmi ses faits d’armes les plus embléma-tiques. Le prix payé par la Résistance à son engagement dans la lutte contre l’occupant et ses affidés durant cette période vaudra à Grenoble d’être distinguée du titre de com-mune Compagnon de la Libération par le général de Gaulle, chef de la France libre.

Le musée met à disposition des collectivités, des bibliothèques ou des établissements scolaires, des expositions itinérantes. Leur location est gratuite ; le transport et l’assurance sont à la charge de l’emprunteur.

Cette exposition s’inscrit dans la commémoration des soixante-dix ans de la « Saint-Barthélemy grenobloise » et de la journée du 11 novembre 1943 impulsée par le Conseil général de l’Isère et la Ville de Grenoble avec le concours de l’État, de collectivités locales et de nombreuses associations. Ces deux événements qui ont marqué l’histoire de notre département en tant que faits de répression majeurs au cours des années sombres de la guerre, prennent place dans une chronologie plus large, celle de l’automne 1943, que le musée a souhaitée relater pour souligner une période charnière : l’installation de l’occupant nazi à Grenoble et les actions qu’elle a engendrées contre les résistants, mais aussi la population juive réfugiée dans la région avec le soutien actif de collaborateurs français. Cette période est également celle où la Résistance réalise parmi ses faits d’armes les plus emblématiques : les explosions successives du polygone d’artillerie et de la caserne de Bonne où se trouvent les dépôts de munition ennemis les 14 novembre et 2 décembre. Le prix payé par la Résistance à son engagement dans la lutte contre l’occupant et ses affidés durant cette période vaudra à Grenoble d’être distinguée du titre de commune Compagnon de la Libération par le général de Gaulle, chef de la France libre.

musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

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La « Saint-Barthélemy grenobloise »Se référant aux massacres des protestants de 1572 au cours des guerres civiles que connut la France à la fin du XVIe siècle, la « Saint-Barthélemy greno-bloise » est une opération de répression conduite par le lieutenant Moritz du SD (Sicherheitsdienst, service de renseignements de la SS) de Lyon, et confiée à une équipe de collaborateurs lyonnais, qui vise à éliminer les chefs de la Résistance iséroise dans le but d’anéan-tir son organisation. Après de minutieuses enquêtes et s’appuyant sur des renseignements obtenus auprès de membres grenoblois du Parti franciste, les hommes de Francis André dit « Gueule tordue » multiplient les actions de répression à Grenoble et dans ses environs

entre le 25 et le 30 novembre. Au total, vingt-cinq per-sonnes vont être arrêtées, souvent à leur domicile, exé-cutées sommairement et abandonnées au bord d’une route ou sur un terrain vague, ou déportées dans les camps de concentration nazis. La Résistance iséroise qui perd au cours de cette semaine sanglante quel-ques-uns de ses principaux chefs (Gaston Valois, Jean Perrot, Jean Bistési), en sort nettement affaiblie. Albert Reynier, préfet à la Libération, Louis Nal, chef des groupes francs de l’Isère, et Pierre Flaureau, cadre du Parti communiste, échappent de peu à l’équipe des tueurs.

Le 25 novembre 1943, le lieutenant du SD (Service de sécurité de la SS) de Lyon, August Moritz, engage une vaste opération de police à Grenoble pour y démanteler la Résistance. Il fait appel à une équipe de tueurs sous les ordres de Francis André. Roger Guigue, employé du génie civil, participe au CDM (Camouflage du matériel), sous les ordres de Louis Nal. Il est arrêté vers 18h au salon de coiffure de sa femme, 15 rue Brocherie. Son corps est retrouvé le lendemain au lieu-dit de Jaillières, à Meylan.Jean Pain, journaliste et adjoint du docteur Valois, chef départemental des MUR (Mouvements unis de Résistance), est arrêté à 18h15 au café du Tribunal, place Saint-André. Son corps est retrouvé au Chevalon-de-Voreppe. Membre du réseau Gallia, Georges Duron, un ancien militaire, est arrêté à 18h30 dans la boutique de fleurs de son épouse, place Victor-Hugo. Il se débat, est assommé et conduit dans la voiture des hommes de FrancisAndré. Son corps est retrouvé à Varces.

25JEUDI

NOVEMBRE 1943

Roger GuigueColl. MRDI

Francis André dit Gueule tordue (1909-1946).Né à Lyon, le 25 février 1909, il exerce divers métiers : représentant de commerce, livreur. Son activité est essentiellement politique, il adhère au parti communiste en 1933, puis au PPF (Parti populaire français) de Jacques Doriot en 1937, dont il devient un permanent. Loin de toute idéologie, c’est un homme de main utilisé par son parti pour « casser » les grèves, surtout celles animées par ses anciens camarades. En juillet 1941, il s’engage dans la LVF (Légion des volontaires français contre le bolchévisme) et combat quelques mois sur le front russe. De retour à Lyon, il crée le Mouvement national anti-terroriste (MNAT) qui se met au service du SD de Lyon. Il est condamné à mort le 19 janvier 1946 et exécuté le 9 mars.Coll. CHRD

Avis de décès de Georges Duron, Le Petit Dauphinois, 27 novembre 1943.

Coll. MRDI

Le 26 novembre, le docteur Jacques Girard, membre des MUR, est arrêté à 14h à son do-micile, 60 rue Élysée-Chatin. Son corps est retrouvé au hameau du Mallivert à Claix.Dénoncé aux services allemands pour propos gaullistes par son assistante, épouse d’Antoine Girousse, franciste et collaborateur du SD de Lyon, le docteur Henri Butterlin est arrêté une heure plus tard à son domicile, 5 rue de Palanka. Son corps est retrouvé aux Garcins à Vif.

À 17h30, Alphonse Audinos, ingénieur élec-tricien, membre de l’ex-SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) et ancien conseiller municipal socialiste de Grenoble, est arrêté au 22 cours Berriat. Son corps est retrouvé chemin de Ronde, entre les rues Abbé Grégoire et Ampère.En début de soirée, Joseph Bernard, agent d’assurances et gendre du lieutenant Berteaux (l’un des responsables du CDM, Camouflage du matériel), est assassiné devant son domicile du 26 place Vaucanson.

26VENDREDI

NOVEMBRE 1943

Jacques GirardColl. MRDI

Avis de décès d’Henri Butterlin, Le Petit Dauphinois, 30 novembre 1943.Coll. MRDI

Les expositions itinérantes

Elle est accompagnée d’un film documentaire de 26 min sur support DVD, La traque de la Résistance.La « Saint-Barthélemy grenobloise ».

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Les expositions itinérantes

Rompre le silenceMémoires de chômeurs et précaires en Isère, 1975-2008

Cette exposition fait suite à celle qui a été présen-tée au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, en octobre 2007 et réalisée avec l’Asso-ciation Gallo. Sous la forme de 12 panneaux (100 x 80 cm), l’exposition retrace en 5 grands thèmes le parcours que connaissent les chômeurs et les précaires : du licenciement à la question de l’aide, de l’image de soi à la révolte, jusqu’à se demander comment créer une société sans chômage. À tra-vers leurs témoignages, qui constituent les seuls textes de l’exposition, ils sollicitent la réflexion et l’attention autour de ces douloureuses questions de l’exclusion et de la précarité.

Des Droits pour les enfants

Réalisée à l’occasion du 20e anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), cette exposition de 13 panneaux (100 x 80 cm), propose un retour sur l’histoire des Droits de l’Enfant. Elle montre la place qui a été accor-dée à l’enfant au cours des siècles, sa prise en considération progressive à partir du XIXe siècle, avant la signature de la CIDE en 1989, et pour la première fois sa reconnaissance en tant que sujet de droit. Grâce à un décryptage des droits que cette convention accorde aux enfants, l’exposi-tion porte un éclairage sur son application plus ou moins aisée dans les pays qui l’ont ratifiée et les progrès qui restent à accomplir dans le domaine de la protection des enfants.

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L’Isère libérée 20 août-2 septembre 1944

Mais que s’est-il passé en Isère du 20 août au 2 septembre 1944 ? Certes, l’occupant nazi, à l’issue de ces quatorze journées, aura définiti-vement quitté le sol du département, mais que sait-on de plus ? L’opportunité du soixantième anniversaire de la Libération a conduit le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère à revenir sur ces journées historiques pendant lesquelles l’Isère renoue enfin avec la vie répu-blicaine. Elle est composée de 11 panneaux (70 x 100 cm).

Elle est accompagnée d’un film de 33 minutes sur support DVD, Comme un vent de liberté. La libération de l’Isère, et d’un dossier pédagogique.

Comment en finir avec la colonisation ? Histoire des Isérois d’origine algérienne

Cette exposition est composée de 12 panneaux (70 x 100 cm). Elle retrace l’histoire de ces Isé-rois d’origine algérienne, depuis les premières arri-vées de travailleurs dans les années 20 jusqu’aux problèmes rencontrés par leurs descendants nés en France aujourd’hui. Chaque panneau qui la com-pose aborde un aspect particulier de leur histoire afin de comprendre leurs difficultés actuelles : Être colonisé, Partir, Vivre, S’installer tout de même, Se faire aider, Lutter pour l’Indépendance, … Mais à quel prix ?, Naître en Isère, Défendre sa dignité, Être reconnu. Lutter contre les idées reçues, donner à comprendre l’histoire de l’immigration et chercher des voies pour lutter contre le racisme et les discri-minations telles sont les ambitions de l’exposition.

Des fiches pédagogiques accompagnent cette exposition ainsi que le film documentaire Notre santé n’est pas à vendre, réalisé par l’ADCFA (Association dauphinoise de coopération franco-algérienne), 1975-1976, 52 min.

Histoire des Isérois d’origine algérienne

Et si les difficultés qu’ils connaissenttoujours, en raison de leur originealgérienne, ne venaient que du tempsoù leurs parents, leurs grands-parentsfurent colonisés ?Ne suffirait-il pas, alors, de reconnaîtreque le droit des peuples à disposerd’eux-mêmes aurait dû pour eux aussiprévaloir ? Et condamner définitivementla violence faite à l’Homme que futaussi la colonisation ?

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Cette part d’humanité… Film documentaire réalisé par Denis Ramos(2009, 60 minutes)

Face à la répression dont la population juive a été victime durant la guerre dans notre pays, des actions de solidarité ont permis d’épargner de très nombreuses vies humaines.

À la faveur de l’exposition Justes de l’Isère, le Musée de la Résistance a décidé la réalisation d’un film basé sur les témoignages des dernières personnes qui les ont accomplies dans ce département et que l’État d’Israël a depuis lors honorés, mais aussi de celles qui en ont bénéficié. Ils gagent que dans les pires heures de notre histoire, des parcelles d’humanité ont survécu à la barbarie. Pour la plupart inédits, ces récits sont accompagnés de nombreux documents d’archives.

Terre de refuge Récits de l’exil

Film documentaire réalisé par Hernan Belòn et Favio Fischer. (2009, 61 minutes).

Édité par l’Association grenobloise de solidarité avec le peuple argentin, avec l’aide du Conseil général de l’Isère.

Dans le courant des années soixante-dix, plusieurs d i c ta t u r e s m i l i ta i r e s sont instaurées dans les pays latino-américains pour éradiquer l’action de mouvements politiques et sociaux jugés subversifs.

Des arrestations entraînent l’exil d’un million et demi de Latino-Américains. Plusieurs milliers d’entre eux – Chiliens, Argentins et Uruguayens, surtout – arrivent en France. Ceux qui viennent à Grenoble demeurent très reconnaissants de l’accueil qu’ils y reçoivent. C’est la raison pour laquelle les réalisateurs du documentaire Terre de refuge ont choisi cette ville pour tourner leur film. Ainsi vont-ils à la rencontre d’un groupe d’exilés qui racontent leur passé, leur souffrance et témoignent du processus singulier de leur intégration progressive à la société française.

Les films répondent à l’objectif de s’adresser à un large public tout en étant conçus comme des outils pédagogiques à destination des élèves, tant des collèges que des lycées. Ils peuvent être projetés gratuitement aux groupes scolaires sur simple demande.

Les films du musée

La traque de la Résistance « La Saint-Barthélemy grenobloise »

Film documentaire réalisé par France Images Production (novembre 2013, 26 minutes).

Entre le 25 et le 30 novembre 1943, quelques-uns des principaux responsables de la Résistance iséroise tombent sous le feu d’une équipe de collaborationnistes lyonnais dirigée par Francis André (« Gueule tordue »). À l’initiative du lieutenant SS Moritz, cette vaste opération de démantèlement a é t é r e n d u e p o s s i b l e

par l’arrivée de l’occupant allemand à Grenoble au mois de septembre qui a précédé. Appelées « Saint-Barthélemy » en référence aux massacres des protestants de 1572 au cours des guerres de religion, ces journées sont également connues sous le nom de « Semaine sanglante ». Soixante-dix ans après cet événement, le musée a souhaité revenir sur cette page sombre de l’histoire de l’occupation allemande en Isère en faisant appel aux historiens et sur la base d’archives photographiques et filmiques d’époque. Au-delà des faits, le film entend proposer une réflexion sur les usages de la mémoire de la Résistance dans notre société actuelle.

NOUVEAU !

Cristina a passé les trente dernières années de sa vie enFrance, où elle est arrivée comme réfugiée politique.Elle décide de faire la route Paris-Grenoble pour assisterà l’asado annuel, un barbecue rituel que les exilés latino-américains organisent depuis 1976 pour remercier leurs amisfrançais de leur hospitalité.Là-bas l’attendent Alicia, Jaime, Juan Carlos et Jorge.Ils font partie de ceux qui ont partagé avec elle lespremières années d’exil.Ensemble, ils vont retracer le chemin qui unit le passéet le présent d’une génération meurtrie.

Cristina pasó los últimos treinta años de su vida en Francia,adonde llegó como refugiada política.Decide emprender la ruta que une Paris a Grenoble paraasistir a un asado, ritual que desde 1976 los exiliadoslatinoamericanos organizan para agradecerle al pueblofrancés su hospitalidad.Allí la esperan Alicia, Jaime, Juan Carlos, Jorge, algunos delos que compartieron con ella los primeros años del exilio.Juntos volverán a recorrer el camino que une el pasado y elpresente de una generación marcada por el dolor.

Un film documentaire réalisé par Hernán Belón et FavioFischer et édité par l’Association grenobloise de Solidaritéavec le Peuple argentin (AGSPA), avec la collaboration duMusée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère –Maison des Droits de l’Homme, et financé par le Conseilgénéral de l’Isère.

Un documental dirigido por Hernán Belón y Favio Fischer,editado por la Asociación grenoblense de Solidaridad con elPueblo argentino (AGSPA) en colaboración con el Museo dela Resistencia y la Deportación del Isère – Casa de losDerechos Humanos.

Pier

reFu

gainUnrésistantdanslesiècle

Prix public 12 €

© Hernán Belón – Favio FischerDécembre 2009. Tous droits réservés

TIERRA DE REFUGIOHistorias del exilio

TERRE DE REFUGERécits de l’exil

TERREDE

REFUGERécitsdel’exilTIERRADE

REFUGIOHistoriasdelexilio

Un film documental realizado por

Hernán Belón y Favio Fischer

ContactsFrance – Favio Fischer : [email protected]ée de la Résistance et de la Déportation de l'IsèreMaison des Droits de l’Hommewww.resistance-en-isere.comAGSPA : [email protected] – Hernán Belón : [email protected]

63 minutes – Couleur – VOSTF63 minutos – Color – VOSTE

Un film documentaire réalisé par

Hernán Belón et Favio Fischer

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Pierre Fugain Un résistant dans le siècle

Film documentaire réalisé par Michel Szempruch (2009, 60 minutes)

P l us ieu r s entr e tiens avec le Dr Pierre Fugain, entre 2006 et 2008, ont permis d’enregistrer huit heures de témoignages f i l m é s , d é s o r m a i s conservés au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère. Ce film, qui n’en rassemble que des extraits, ren-seigne le parcours de ce

résistant-militant, des années 1930 aux années 2000. Caractérisé par l’antifascisme, la défense des libertés et la fidélité aux valeurs de la France républicaine, ce parcours apparaît de bout en bout comme une ligne droite qu’aucun événement de ce siècle, pourtant mouvementé, n’aura infléchi.

Résister, militer Défendre les Droits de l‘Homme en Isère de la Libération à aujourd’hui

Film documentaire réalisé par Michel Szempruch (2008, 66 minutes)

S’appuyant sur les témoignages d’une tren-taine de militant(e)s associatifs et syndicaux appartenant à toutes les générations, le film met en évidence la diversité des causes défendues en Isère pour les Droits de l’Homme comme il fait apparaître les liens

qui existent entre les luttes et les engagements d’hier avec celles et ceux d’aujourd’hui autour d’une période charnière qu’est la Résistance.

Ils ont survécu Les déportés rescapés 1945-2005

Film documentaire réalisé par Michel Szempruch (2005, 39 minutes)

Donne la parole à vingt-trois anciens déportés, arrêtés en Isère pour la plupar t et resca-pés d’Auschwitz-Birke-nau, Buchenwald, Dora, Mauthausen, Dachau ou Flossenbürg, qui témoignent sur les conditions de leur retour de déportation.

Comme un vent de liberté La libération de l’Isère. 20 août-2 septembre 1944

Film documentaire réalisé par Michel Szempruch (2004, 33 minutes)

Film qui fait revivre, à partir des témoignages de celles et ceux qui les ont vécues, les 14 jour-nées de la Libération de l’Isère, du 20 août, où le premier soldat américain franchit le col de La Croix Haute, au 2 septembre 1944, où Décines, alors iséroise, est libérée.

Autour des témoignages d’unetrentaine de militants, hommes,femmes, jeunes ou dotés d’unegrande expérience, engagés dansquelques-unes des nombreusescauses défendues en Isère par lesassociations locales, le filmRésister, militer interroge lescitoyens que nous sommes, tantsur ce qui conduit tel ou tel àréagir, dès qu’une situation luiparaîta inacceptable, que sur lesformes de ces réactions et le rôlequ’elles jouent dans l’évolution dela société.

Un film réalisé parMichel Szempruch(association Repérages)

Musée de la Résistanceet de la Déportation de l'Isère14, rue Hébert 38000 GrenobleTél. 04 76 42 38 53www.resistance-en-isere.com

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Durée totale 66'Prix public 10 €

©Musée de la Résistancet de la Déportationde l'Isère, décembre 2008. Tous droits réservés

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Comme un ventde Liberté…

La Libération de l’Isère, 20 août-2 septembre 1944

Mais que s’est-il passé en Isèredu 20 août au 2 septembre 1944 ?Certes, l’occupant nazi, à l’issu de ces quatorzejournées, aura définitivement quitté le sol dudépartement, mais que sait-on de plus ?L’opportunité du soixantième anniversaire de laLibération a conduit le Musée de la Résistanceet de la Déportation de l’Isère à revenir sur cesjournées pendant lesquelles l’Isère va enfinrenouer avec la vie républicaine. De l’arrivée dupremier détachement allié, le 20 août, au col dela Croix-Haute, jusqu’à Décines, aux portes deLyon, le 2 septembre, en passant par laLibération de Grenoble, le 22 août, le film,qu’accompagne ce livret, retrace les principauxévénements de la fin de la guerre en Isère.

Le Musée de la Résistance et de la Déportationde l'Isère est une réalisation du Conseil généralde l'Isère. Inauguré le 1er juillet 1994, il fait suiteau Musée de la Résistance et de la Déportation initiéà Grenoble, au début des années 1960, par d'anciensrésistants et déportés, puis animé et géré de 1966 à1994 par une association regroupant les représentantsde leurs mouvements.Le programme du Musée s'établit à partirdes spécificités locales de la Résistance en Isère.La présentation chronologique des faits est rythméepar des développements thématiques : l'entrée enRésistance, les maquis, la répression et ladéportation, la Libération et la restaurationdes valeurs républicaines, l'actualité des valeursde la Résistance.

Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère14, rue Hébert 38000 GrenobleTél. 04 76 42 38 53www.resistance-en-isere.com

Durée totale 33'Prix public 10 €

© Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère,juillet 2004. Tous droits réservés

Un film réalisé par Michel Szempruch (Repérages)

Comme un vent de liberté...

un film initié parle Musée de la Résistanceet de la Déportation de l’Isèreet financé par le Conseil général de l’Isère

Un texte de Jean-Claude Duclosdit par Mathieu Warin

RemerciementsCharles AnziluttiMarie-Thérèse AnziluttiCamille ArmandLuce Bordères (Archives départementalesde l’Isère)Sylvie Gourdel (Archives Pathé-Gaumont)Isabelle Markarian (BCL Médias)Christian MégevetMartine Peters (Association des Amis del’Association Nationale des Anciens Combattantsde la Résistance)Yves PirodonJean Rapillard (Association des AnciensRésistants du Secteur 7 et leurs AmisMarie-Hélène Roche (Mairie de Saint-Marcellin)Bernard Tournier (Mairie de Vienne)Hélène Viallet (Archives départementalesde l’Isère)

Réalisations et imagesMichel Szempruch(Repérages)

Musique originaleOlivier FatigonPhilippe PiconGérard Roblès(Big Sister Music)

MontageOlivier CogneMichel Szempruch

ScénarioOlivier CogneJean-Claude DuclosMichel Szempruch

EntretiensOlivier CogneJean-Claude DuclosJacques LoiseauMichel Szempruch

DocumentationOlivier CogneJacques Loiseau

Conseil scientifiqueDominique Barbet-MassinPhilippe BarrièreGil EmprinAnne-Marie Granet-AbissetEric Vial

AdministrationPour le Musée de la Résistance et de laDéportation de l’Isère : Marcela VoglerPour Repérages : Hyacinthe Karambiri,Annie Sougey

CommunicationCécile Vargas

Moyens techniquesRepérages

conception pierre giradier

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OuvertureTous les jours sauf le mardi matin. Lundi - vendredi de 9 h à 18 hMardi de 13 h 30 à 18 h Samedi et dimanche de 10 h à 18 h (dès 9 h le samedi sur rendez-vous pour les groupes)Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Accès aux personnes à mobilité réduite.

AccèsTramway ligne A : arrêt Verdun PréfectureTramway ligne C : arrêt Hôtel de VilleBus lignes 16, 21, 31, 32, 33 et 41 : arrêt Verdun PréfectureParking place de Verdun ou rue Hébert

Les visites guidéesAssurées par les guides-conférenciers de l’Office du Tourisme, elles sont gratuites pour les collèges de l’Isère et payantes pour les autres groupes scolaires. Plusieurs formats de visites sont proposés : 1 h : 46 € / 1 h 30 : 51€ / 2h : 56 €Réservation obligatoire 15 jours avant la visite.

Effectif des groupesPour les visites guidées, l’effectif de chaque groupe ne peut excéder 30 personnes.Tout groupe doit être accompagné d’un adulte pour dix élèves.

Musée de la Résistance et de la Déportationde l’IsèreMaison des Droits de l’Homme

Retrouvez l’actualité du musée

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Les aides du Conseil général de l’IsèreLe Département contribue à la formation culturelle des collégiens en leur permettant de découvrir la richesse du patrimoine local.

Pour les collèges publicsLes déplacements vers les musées départementaux sont financés exclusivement dans le cadre du contrat éducatif isérois au titre des « sorties culturelles ». Le choix des sites visités est limité à ceux figurant sur la liste agréée par l’assemblée départementale. Une somme globale dont le montant est figé est affectée aux dépenses de transport en début d’année scolaire. Cependant, les sites visités peuvent varier, au cours de l’année, selon les circonstances ou intérêts des professeurs.

Pour les collèges privésLes demandes au titre des sorties culturelles et connaissance du patrimoine doivent s’effectuer directement selon les modalités décrites sur le site www.isere.fr

Les aides de la Région Rhône-AlpesPour les lycéens, une prise en charge est possible. Il est nécessaire de préciser dans le contrat d’objectif les musées du département dans lesquels une sortie est envisagée.

14, rue Hébert 38000 Grenoble Tél. 04 76 42 38 53 Fax 04 76 42 55 89 Mél : [email protected]

Informations pratiques

musée de la résistance et de la déportation

maison des droits de l’homme

Entrée gratuite

pour tous

Toute annulation moins de 72h avant la date prévue entraîne le règlement intégral du montant de la visite.

La visite est annulée pour tout retard au-delà de 30 minutes et reste due dans sa totalité.

Après la réservation de la visite, aucune modification (date, horaire, durée, etc.) n’est possible.