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le MagO c t .2012# 16

Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale

Le mois du livreLe livre dans tous ses états

PatrimoineParcours découverteAutomobile Coup de frein sur les ventes

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N°16 - Octobre 2012 - Tirage : 3000 exemplaires - Mensuel gratuit publié et distribué par : SARL PGCom - 29, Av de L’Europe - 81600 GaillacTél. : 05 63 41 40 02 - www.gaillac-info.frDirecteur de la Publication : Patrice [email protected]

Rédaction : Julie Lelouch, Pierre-Jean Arnaud, Patrice Gausserand, Yan-nick Michel, Mari-jo Alibert, Roxane Nicolas, Sonja EvardConception graphique et mise en page : Charlotte Lambert - Emilie Mar-quèsService commercial : Caroline Sompayrac [email protected]

Crédits photo : PGCom, Pierre-Jean Arnaud, Sonja Evard, Roxane Nicolas,Julie Lelouch, Sophie Lebrun, Mairie de Gaillac, MJC de Gaillac.Crédits Photos et Copyright : tous droits réservés textes et images sauf mention contraire.Dépôt légal : à parution. Ne pas jeter sur la voie publique

édito

Directeur Général : Patrice Gausserand29, Av de L’Europe - 81600 Gaillac Tél. : 05 63 41 40 02Vous voulez communiquer dans gaillac-info le mag ? Un seul mail : [email protected]

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Votre info au quotidien sur gaillac-info.fr

gaillac-info.fr – Octobre 2012 • 3

Sommaire

4 dossier à la UneEmportés par leur plume

10 PatrimoineDans les coulisses des Journées européennes du patrimoine

14 ÉvénementBeau succès pour les jeunes agriculteurs tarnais

16 ÉconomieUne entreprise bien dans son assiette

18 AutoCoup de frein sur les ventes

20 Paroles de Gaillacois

21 Agenda

Le livre vit aussi sa crise : la chute des ventes en librairie, la concurrence des

ventes en ligne, l’arrivée du livre numé-rique.

Pourtant les lecteurs sont toujours là : pour preuve notre ville compte quatre librairies et plusieurs autres points de vente. Le sa-lon du livre de Gaillac attire de très nom-breux visiteurs, à l’affût des sorties et des nouveautés… et les jeunes ne sont pas en reste.

Nous sommes allés parcourir la ville, ou-verte pour les journées du patrimoine : deux journées marathon pour découvrir, redécouvrir notre ville : les visiteurs là aussi sont au rendez-vous. Culture et patrimoine comptent pour les Gaillacois et ne sont pas les enfants oubliés de la vie moderne.

Gaillac nous offre aussi de nombreux spec-tacles ce mois-ci : le festival du cinéma eu-ropéen avec une programmation exigeante et diverse, le festival de Rideau Rouge tou-jours réinventé et toutes les programma-tions de la ville.

Alors le mois d’octobre rime avec décou-verte, lecture et culture et Gaillac info s’as-socie pleinement à cette avalanche d’évé-nements.

Patrice Gausserand

4 • Votre info au quotidien sur gaillac-info.fr

Le mois du livre

Emportés par leur plumeEn octobre, c’est le 17e salon du livre de Gaillac. à cette occasion, nous sommes allés à la ren-contre de libraires et de bouquinistes gaillacois et avons pioché quelques conseils de lecture pour cet automne.

J par Roxane Nicolas


Dossier

S ur la plage un après-midi d’été, ou bien au chaud au fond du lit un soir d’hiver : le livre accom-

pagne son lecteur partout et en toute saison. à Gaillac, on le fête pour la 17e année consécutive ce mois-ci.

«Il n’y avait pas de salon du livre dans le Tarn et ça me paraissait évident qu’il en fallait un. Ma devise c’est, «si vous n’al-lez pas voir les livres, les livres viendront à vous»», explique Michel Grossin,

libraire de la boutique «Noir sur Blanc», qui a été un des initiateurs de l’histoire en 1995. Depuis, la mairie est devenue organisatrice de l’événement et cette an-née, ce sont plus de soixante-dix auteurs qui seront présents sur le salon pour présenter leurs œuvres et participer aux animations de cette édition placée sous le thème de «En quête de... ». «L’idée c’est que chacun d’entre eux participe à une animation, qu’ils sortent de derrière leur table qui est souvent perçue comme une barrière par le public», souligne Michel Grossin.

Partout et pour tousEntre le «P’tit déjeuner littéraire», les «Cafés littéraires», les «Apéros livres» et la «Clôture gourmande du salon», la lecture se goûtera à toutes les sauces le premier week-end du mois. Différents genres seront au menu de ces deux jours, comme la littérature française, la bande dessinée, les auteurs régionaux ou encore la littérature jeunesse. Les diffé-rentes animations prendront possession de différents lieux de la ville, de la mé-diathèque, à l’abbaye Saint-Michel, en passant par l’office de tourisme et l’audi-torium Dom Vayssette.

«Il faut que les libraires sortent des murs, tout en conservant une volonté de présen-ter des livres de qualité. Cette année, il

n’y a de livres que d’auteurs présents sur le salon». Cette manifestation est l’occa-sion de mettre à l’honneur le livre et les métiers qui l’entourent. Michel Grossin en profite pour rappeler le rôle du li-braire: «Il faut conseiller les gens pour les aider à trouver des alternatives à des bouquins trop simples. Si un bouquin avec des vampires permet aux gamins de découvrir que la lecture est un plaisir c’est gagné. Une fois qu’ils ont pris conscience de ça, nous, nous sommes là pour l’ame-ner vers un nouveau livre.»

www.salonlivregaillac.fr


Michel Grossin : Librairie «Noir sur Blanc»

Avant d’ouvrir la librairie «Noir sur blanc » en 1989 à Gaillac, Michel Grossin était professeur d’œnologie. Mais la passion pour la lecture, il l’a depuis toujours. Pour lui, ce qui fait un

«bon livre », c’est avant tout la patte de l’auteur. « L’écrivain est indispen-sable. Après, il faut que les personnages et l’histoire soient assez forts pour que le lecteur puisse entrer dans le livre. Un livre est vraiment réussi quand on n’en sort pas indemne. »

L’un des derniers livres pour lequel il a ressen-tit cela, c’est «Lointain souvenir de la peau», de Russell Banks. «Il met beaucoup de tendresse dans son écriture. C’est un thème qui fait beaucoup réflé-chir sur la société. Il y a des livres qui se vendent tout seul, comme ceux de Marc Lévy par exemple, qui ne sont pas trop mal écrits, mais en tant que libraire, si je peux promouvoir des livres de qualité supérieure comme celui de Banks, alors je suis content».

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«Lointain souvenir de la peau» Russell Banks Synopsis: «Par l’auteur de Sous le règne de Bone, De beaux lende-mains et de American Darling, le grand roman du nouveau désordre sexuel, à l’ère d’Internet et de la pornographie en ligne, à travers le person-nage d’un jeune délin-quant sexuel incarnant

l’enfer d’une addiction aussi parti-culière que largement répandue et le supplice de l’exclusion qui peut la sanctionner. Sur la disparition du corps confisqué par le “virtuel” et sur ses nécessaires réémergences pathologiques, une réussite roma-nesque éblouissante portée par des personnages inoubliables.»

Marie-Claude Tessonneau, «La Marchande de livres»

Lunettes sur le nez, sourire aux lèvres et regard plongé dans un bouquin. «La Marchande de livres» ne pourrait faire meilleure publicité pour sa boutique. Cette passionnée du livre a réalisé son rêve de toujours en ouvrant ce lieu en 2008 à l’angle de la place du Griffoul.

Pourtant, elle est consciente que peu de personnes apprécient le livre d’occasion. C’est pourquoi elle choisit soigneuse-ment elle-même, chacun des ouvrages présents sur ses étagères. « J’ai des livres d’occasion sur tous les thèmes. Les gens savent qu’ils peuvent ve-nir me vendre ce qu’ils ont, mais que je ne les prendrais pas tous. Je les sélectionne scrupuleu-sement ». Policier, jeu-nesse, littérature, poé-sie, théâtre, littérature, histoire de l’art, cinéma ou même musique, il n’y a pas grande chance de ressortir de cette accueillante boutique sans s’être laissé tenter par les conseils per-sonnalisés de Marie-Claude Tessonneau. «C’est à la fois inté-ressant et délicat de conseiller les gens. C’est pour cela que je leur pose beaucoup de questions afin de cibler le livre qui leur

plaira».

Son dernier coup de cœur en date s’est porté sur «Zone», de Mathias Énard. «Je l’ai découvert par hasard et j’ai trouvé curieux qu’il n’y ait aucune ponctuation. On peut prendre sa respiration à soi pour

le lire. Au final, ce livre est absolument extraordinaire.»

«Zone» Mathias ÉnardSynopsis: «Par une nuit décisive, un voyageur lourd de secrets prend le train pour Rome, revisite son passé et convoque l’Histoire, dans un im-mense travelling qui mêle bourreaux et victimes,

héros et criminels des guerres de la Méditerranée : une Iliade de notre temps.»


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Dossier

Agnès Meroni, bouquiniste «Le Passe-temps»

Agnès Meroni a monté avec son com-pagnon Vincent Mayet la boutique de produits culturels d’occasion, « Le Passe-temps » sur la place Saint-Michel. « C’est une petite façon de lutter contre

le gaspillage. On vend et on achète pour donner un deuxième souffle aux pro-duits. S’ils ne plaisent plus au premier propriétaire, ils peuvent faire le bonheur d’autres personnes », explique Agnès Meroni. Chez cette bouquiniste, vous ne trouverez pas de littérature, parce qu’elle ne veut «pas empiéter sur le marché des autres librairies». Ici, on peut aussi bien tomber sur le plus vieux livre de la bou-tique du mo-ment, «Contes et légendes corses», édité en 1946, que sur une biographie, un livre d’art, d’architecture, ou même un livre entière-ment iconographique et sans mot. C’est d’ailleurs le coup de cœur du moment de la gérante. «Le colis rouge», de Clotilde Perrin est un ouvrage de 2007. « C’est

un grand dessin sur plusieurs pages qui nous raconte une histoire. C’est beau et c’est aussi intelligent. Plus on connaît de choses et plus on pourra apprécier les multiples références qui sont faites à l’in-térieur à Miró, à Matisse ou encore au peintre américain Calder. J’adore. »

«Le colis rouge» Clotilde PerrinSynopsis: «Existe-t-il une plus belle aventure que de tra-verser le monde à bicyclette, avec un chapeau rouge sur la tête et, sous le

bras, un gros colis, aussi rouge que mystérieux?»

Évelyne Barre «La librairie des écoles»

« Le livre est une merveille. On voyage, on rêve, on vit plusieurs vies avec les livres ». Évelyne Barre est une amou-reuse des mots et des histoires. Quand elle a repris , il y a six ans « La librairie des écoles », la plus ancienne de Gaillac qui existe depuis les années 1920, c’est un rêve de toujours qu’elle a concrétisé. Depuis, elle fait son maximum pour dé-tourner un peu les enfants et les adoles-cents de leurs jeux vidéos et pour leurs transmettre le goût de la lecture.

« Les plus petits sont très heureux de venir

à la librairie. Mais dès qu’arrive la pré-adolescence, c’est plus difficile de les inté-resser. On a l’impression que rien ne les attire. » Pourtant, la libraire ne se décou-rage pas. « Je les amène vers des nouvelles, des énigmes ou des histoires courtes afin qu’ils ne se soient pas écœurés juste en voyant un bouquin trop épais. » Outre les livres scolaires et les classiques demandés par les professeurs, Évelyne choi-sit son stock chez un gros-siste. « Je prends un peu en fonction de ce qui me plaît. Par exemple je ne prends ja-mais de mangas parce que je trouve les graphismes agressifs et le japo-nais mal traduit. Quitte à lire, autant que la langue soit correcte. Mais si un enfant y tient particulièrement je ne rechigne pas à la commander quand même», sourit cette passionnée. Quant à son meilleur souvenir du métier, c’est une phrase pro-noncée par un enfant : «Je veux la suite parce que c’est trop génial ».

Pour elle, son conseil de lecture se porte sur «Une journée avec Monsieur Jules» de Diane Broeckhoven. « Il est d’une

sérénité et d’une beauté sans nom. Ce n’est pas une histoire drôle, mais ce n’est pas misérabiliste non plus. C’est vraiment un beau roman. »

«Une journée avec Monsieur Jules» Diane BroeckhovenSynopsis: «Depuis des années, Alice et Jules ont leur petit ri-tuel: chaque matin, tan-dis qu’elle paresse au lit, c’est lui qui prépare le café avant de dresser, au salon,

la table du petit déjeuner. Puis, à dix heures pile, le fils de la voisine, David, a l’habitude de partager une partie d’échecs avec celui qu’il ap-pelle «Monsieur Jules». Mais ce jour-là, lorsque Alice rejoint son époux au salon, elle le retrouve tranquillement assis sur le canapé, toujours vêtu de son pyjama, l’air serein mais le re-gard étonné. Mort. Dehors, il neige à gros flocons, et David s’apprête à sonner à leur porte...»


Patrimoine

Dans les coulisses des Journées européennes du patrimoine Instaurées en 1991 par le Conseil de l’Europe, les Journées européennes du patrimoine se sont déroulées les 15 et 16 septembre 2012. Cette 29e édition, placée sous le thème du « patrimoine caché » offrait aux visiteurs l’occasion de (re)découvrir des lieux inattendus. Tour d’horizon des trésors de la ville de Gaillac et de ses environs.

J par Sonja Evard

A uriez-vous raté cet événe-ment ? Qu’à cela ne tienne ! En bon guide, Gaillac Info a

courru pour vous ce marathon culturel pour vous rapporter quelques perles du terroir. Visite virtuelle.

Samedi 10h00, c’est d’abord en fouillant l’Archéocrypte Sainte Sigolène en com-pagnie de Pierre Cabot, passionné

d’archéologie qui, durant près de trente-cinq ans a mené des recherches archéo-logiques sur ce site avec son épouse Marie-Claude Cabot - que nous plon-geons au cœur du patrimoine. La dé-couverte de la reconstitution grandeur nature de la crypte de Sainte Sigolène, - dont les vestiges sont classés monu-ment historique depuis 1994 -, nous re-met dans l’ambiance du haut moyen âge. On y apprend qu’au VIIe siècle, Sainte Sigolène, mariée adolescente, puis veuve à 22 ans, fonde à Troclar, un monas-tère de femmes (des moniales), dont elle devient la première abbesse. Autre

anecdote ? L’histoire ne dit malheureu-sement pas si elle cultivait l’amour du vin, ni si elle porta le nectar des Dieux à ses lèvres. Par contre, il semble-rait qu’elle doive sa longévité à l’eau de source qu’elle buvait alors. Que voulez-vous, il faut bien qu’il demeure un peu de mystère dans cet univers monacal.

Samedi 15h, on s’éclipse par une im-passe secrète et on fonce au Musée de l’Abbaye Saint-Michel pour ne pas ra-ter la visite théâtralisée proposée par les Jeunes Ados Cultivés, on a nommé les J.A.C ! Avec humour et simplicité, dans un langage drôle et décalé, cette troupe de jeunes âgés de 13 à 17 ans nous permet de «kiffer» les collections du musée sous un angle ludique. On

Fresque reproduite représentant un visage,Crypte Sainte Sigolène

Draperies peintes, Crypte Sainte Sigolène Les J.A.C. devant l’Abbaye Saint-Michel


Patrimoine

en profite pour réviser son cours d’histoire, une véri-table aubaine !

Samedi 17h, il est encore temps de filer sur l’Archéo-site de Montans qui, sous la houlette de Fany Maury, responsable du site, propose une présentation ludique, invitant le visiteur à expé-rimenter scientifiquement l’art gaulois de fabriquer une bonne cervoise : réali-sée à base d’eau et de malt d’orge macéré dans des jarres au soleil ou chauf-fé au feu de bois. à l’aide d’une passoire en terre cuite reconstituée, Lionel Izac-Imbert, conservateur au DRAC Midi-Pyrénées vient

tout juste de filtrer les résidus de malt. On arrive à point nommé pour goûter le breuvage doux et sucré. Détrompez-vous ! à ce stade, la fermentation n’a pas encore eu lieu, dommage !

La dégustation sera pour les visiteurs du dimanche. Frédérique Durand, ar-chéo botaniste spécialisée en carpolo-gie (étude des graines et des fruits) nous apprend que les Gaulois, fins gourmets, avaient pour habitude de parfumer leur breuvage d’herbes aromatiques (tilleul, mélisse). Nous poursuivons notre che-min, rassurés de savoir que les Gaulois avaient une vraie dilection pour leur « vin d’orge ». D’ailleurs, n’auraient-ils pas inventé la foudre ?

Dimanche 14h30, Adeline Béa, historienne de l’art, chargée de l’inventaire du

patrimoine, CAUE du Tarn, et Bertrand de Viviès, conservateur des musées de Gaillac proposent une balade inédite dans le patrimoine vigneron révélé, du quartier de la Portanelle et les collec-tions dissimulées des réserves du musée de l’Abbaye Saint Michel.

Nous remontons le temps à une époque où, la cité millénaire faisait couler son vin dans les salons des hôtels parti-culiers sis dans les étroites ruelles des vieux quartiers de la Portanelle.

Nous entrons dans une belle bâtisse proche de l’Abbaye pour y découvrir les traces visibles d’un ancien chai et de son tinal datant probablement de 1619.

Illustres témoins d’un passé prospère, on imagine que les bâtisses en brique rouge regorgeaient alors d’amateurs de gastronomie, de poètes de grand chemin, de gens de noblesse et de

Ci-dessus à droite : Devant l’hôtel particulier des Combettes-Labourélie à Gaillac, Adeline Béa montre les plans de construction datant du XVIIe siècle et sur lesquels figurent déjà le chai.Ici, groupe de visiteurs à l’entrée du quartier de Portanelle, Gaillac

Lionel Izac-Imbert, conservateur au DRAC Pyrénées procédant au filtrage de la drèche (malt d’orge après cuisson)


Patrimoine

chevaliers élégants qui se plaisaient à refaire le monde et à parler littérature autour d’un bon verre du cru. Un vin de qualité, certes, qui inspire au XVI e siècle déjà, ces vers au poète occitan Auger Gaillard : « Et lou boun drap n’es pas coumo vy de Chalosso/ Qu’al may el

es pourtat, al may el a de fosso/ Amay també lou vy que sourtis de Galhiac » (Et le bon drap n’est pas comme le vin de Chalosse/plus il est transporté, plus il a de force/il en est de même du vin qui sort de Gaillac.) Ainsi donc, c’est bien par souci de qualité que Raymond VII, comte de Toulouse -précurseur de l’AOC moderne- impose l’usage de « co-lombines » (fiente de pigeons) et que conséquemment, le paysage gaillacois s’embellit de nombreux pigeonniers. à propos, saviez-vous qu’au moyen âge, la fiente de pigeons servait même de mon-naie d’échange ou de dot pour un mariage ?

Dimanche 16h, la dé-couverte du patrimoine se termine au Musée de l’abbaye à Gaillac. Pardonnez-nous si nous avons rendez-vous avec Bacchus, le dieu du vin, dont l’art de transformer les fruits en boisson eni-vrante n’a pas échappé à l’œil du photographe Jean-Luc Ramond, lati-niste chevronné. Ses photographies, telles des natures mortes, sont au-tant de fruits défendus

qui interpellent le visiteur, tant elles rap-pellent que la vigne de notre terroir est profondément ancrée dans le domaine des légendes de notre héritage culturel. Le dieu de l’ivresse nous semble soudain si insaisissable dans cet étrange cortège de personnages, tour à tour bacchantes, Galatée, satyres, Silène, ivrognes go-guenards, effigie de Dionysos. Bacchus est Tout et Tout semble lui. Entonner l’hymne à Bacchus nous semble soudain de circonstance. «Dame Venus est ores mon deduit» : Et de Bacchus le breuvage me duit. ■

Baie d’aération dans une maison gaillacoise signalant l’existence d’un chai

Galatée métamorphosée le jour de la fête de Vénus, photo de Jean-Luc Ramond

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Événement

Lautrec : Destination terre gourmande

Beau succès pour les jeunes agriculteurs tarnaisQuelques échos d’un voyage au sein d’un univers de labeur, d’odeurs, de sons, de sens et de saveurs.

J par Pierre-Jean Arnaud

G rande fête de la rurali-té organisée par les Jeunes Agriculteurs du Tarn,

Destination terre gourmande a draî-né vers la plaine lautrécoise plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. « Rien ne se fait sans le consommateur dont le goût s’affine de jour en jour, car c’est lui qui arbitre au final. La plupart de la valeur ajoutée se trouve là », soulignent François Thabuis et Cédric Carcenac, respectivement présidents national et départemental des Jeunes Agriculteurs. « Mais cette valeur ajoutée doit pouvoir être partagée financièrement par les dif-férents acteurs de la filière. Retour sur les temps forts de la manifestation » ajoutent nos présidents.

Les écoles en visite dans la ferme géante de LautrecLes enfants des écoles primaires du Tarn ont été les premiers visiteurs du vil-lage gourmand de Lautrec le vendredi 14 septembre, à la fois immense classe verte et classe découverte à la fois. Au hit-parade des préférences viennent les animaux, les ateliers des sens et du goût, et aussi la grande roue. Gros succès du concours « Décore ta vache » avec des réalisations très abouties.

Stéphane Le Foll, un ministre sur le site, sensible à l’installation des jeunesLe nouveau ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, était présent sur le site, annonçant « la mise en place d’Assises de l’Installation dès janvier, organisées de manière ouverte et partenariale, nour-ries de la concertation des acteurs des territoires pour construire une politique de l’installation rénovée et renforcée ». Il a également confirmé « la pérennité au même niveau qu’en 2012 des soutiens à l’installation malgré le contexte bud-gétaire tendu ». Il a aussi mis le doigt sur la problématique de l’irrigation qui doit être au service d’une agriculture diversifiée.

L’ESAT de Braconnac présent sur le pré pour mettre en vedette l’ail rose de LautrecL’ESAT de Braconnac était lui aussi sur le pré de Lautrec ; géré par la Fédération nationale des APAJH (Associations Pour Adultes et Jeunes Handicapés), il présentait un atelier pédagogique de conditionnement de l’ail. Pas très loin de Xavier Albert-Couzi, moniteur à

l’ESAT, Robert Molinier, membre de la confrérie de l’Ail rose de Lautrec, plaide pour les vertus médicinales de l’ail : « Il présente l’avantage de pouvoir remplacer sept antibiotiques et cinq anti-inflamma-toires majeurs. »

à la rencontre de Roxane Pailloux et d’Urkan des Fidèles Gardiens : un binôme talentueuxRoxane Pailloux est venue à l’invita-tion de Benoît Redoulès, président de l’ATUCT, association tarnaise pour l’uti-lisation du chien de troupeau. Roxane est bergère au parc des Volcans dans le Puy-de-Dôme et travaille pour M. Jean Joubert, éleveur. à juste raison, elle ne tarit pas d’éloges sur son chien Urkan des Fidèles Gardiens, beauceron. ■

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Une entreprise bien dans son assietteQuarante millions de pièces lavées par an, plus de 100 000 par semaine. Les chiffres sont impressionnants, tout comme la réussite de cette entreprise de location de vaisselle et matériel de réception, qui devrait atteindre le million de chiffre d’affaires en 2013. Retour sur le succès du pari audacieux que s’est lancé Pascal Maldant en 1996 en créant LO.CA.PREST.

J par Yannick Michel

U ne table d’exposition où chaque pièce est à sa place. Des ateliers où s’alignent mi-

nutieusement des centaines d’assiettes et de verres. Le décor est planté : orga-nisation et rigueur sont les maîtres mots de l’entreprise. « Laver la vaisselle est à la portée de tout le monde, laver la vaisselle vite et bien est un métier à part entière », souligne ardemment Pascal Maldant. La passion qu’il accorde à son métier est comparable à celle qu’il voue à son club de rugby fétiche, l’ASM Clermont Auvergne, dont l’entreprise porte les couleurs.

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C’est en 1995, que Pascal Maldant, dé-couvre un marché alors en développe-ment : celui de la location de vaisselle et du matériel de réception. « J’ai souhaité créer une société de location de vaisselle à grande échelle pour répondre aux be-soins de ce marché porteur, mais dont l’offre existante était bien trop parcellaire» confie, avec la nostalgie des débuts, le fondateur de LO.CA.PREST. Après un an de réflexion, il décide ainsi de se lan-cer dans l’aventure. Aventurier et auda-cieux, Pascal Maldant pour la petite his-toire vend sa voiture afin d’acheter sa première palette d’assiettes. L’histoire de LO.CA.PREST. était lancée. Au début, l’entreprise s’installe à Cahuzac sur Vère mais, pour répondre au besoin crois-sant d’espace, elle déménage en 1999 à Lagrave, profitant de l’occasion pour élargir sa gamme de produits et de ser-vices. Passionné de technique, le diri-geant de LO.CA.PREST. a fait réaliser l’ensemble de ses machines sur mesure par des entreprises européennes. « Faire travailler le marché local est notre prio-rité. Cependant il est de plus en plus diffi-cile, de nos jours, de trouver tant pour les machines, la vaisselle que pour le linge de table des fabricants purement français » reconnaît Pascal Maldant. « Même si nos verres sont fabriqués par le leader mon-dial de la verrerie, ARC qui est français et notre porcelaine par des entreprises européennes » ajoute ce dernier non sans fierté.

De la vaisselle au linge en passant par le mobilier, c’est donc une prestation com-plète que propose la société de Pascal Maldant. « Avant d’être loueur, nous sommes des prestataires de services ». Actuellement, la majorité des clients sont des professionnels mais LO.CA.PREST. propose aussi ses services aux particuliers. « Nous allons de 2 à 20 000 couverts » affirme le fondateur, pour attester de la palette de services de son entreprise.

Une société écoresponsable

La société de Pascal Maldant, de par son activité, n’est pas soumise à des contraintes juridiques spécifiques. « Cependant, nous nous imposons de res-pecter les normes d’hygiène en vigueur chez les traiteurs, restaurateurs et collec-tivités ». La gestion de l’hydraulique est omniprésente dans tous les processus de lavage. Une grande place est accordée


Économie

au développement durable. « Nous cher-chons à gérer de manière optimale l’eau, élément principal de notre activité ». Très à la pointe en la matière, l’entreprise utilise l’osmose inverse, une technique jouant sur la pression de l’eau pour la déminéraliser. Preuve de cet engage-ment écoresponsable, la société fait actuellement concevoir une machine sur mesure, capable de nettoyer les go-belets recyclables. Ce projet de lavage, réalisé en partenariat avec Tryfil et la Communauté de Communes du Tarn et Dadou, constitue selon Pascal Maldant « une étape essentielle pour LO.CA.PREST.

qui doit s’adapter aux évolutions de son marché ». A terme l’objectif affiché est de réduire au maximum les déchets des manifestations de masse, le verre étant désormais interdit par les législations.In fine, quand on demande au dirigeant quelle est la partie la plus importante de son activité, il nous répond sans hésita-tion : le client, « notre politique vise à ne jamais dire non. C’est pourquoi nous dis-posons d’une liste de prestataires annexes tels que des fleuristes et des décorateurs, pour satisfaire au maximum notre clien-tèle ». ■

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Automobile

Coup de frein sur les ventesÇa n’aura échappé à personne, «c’est la crise». Pour l’industrie de l’automobile aussi. Quelles sont les solutions pour sauver le marché de l’auto ? To green or not to green. Le débat est lancé.

J par Marie-Jo Alibert et Roxane Nicolas

A l’heure où s’ouvre le salon mondial de l’automobile à Paris, les concessionnaires

tirent le signal d’alarme. En perte de vi-tesse, les différents constructeurs enre-gistrent une baisse sensible des ventes. Pour beaucoup les compteurs sont dans le rouge. Un rouge qui fait tâche d’huile puisque le Tarn accuse quant à lui une chute de 20%. Un constat que déplore Jacques Toulemonde le prési-dent du CNPA. « Il est urgent de trou-ver des solutions afin de ne pas sombrer et de partir dans des voies de garage »,

avoue-t-il. Alors face à ce malaise social et économique qui peut sauver le sol-dat Automobile ? Les voitures hybrides ou électriques ? « Certainement pas ». Toujours selon Jacques Toulemonde, « cette démarche écologique n’est pas une bonne solution pour le moment. Nous ne sommes pas prêts ». En clair, limités dans leur autonomie, ces modèles ne peuvent pas sauver le marché de l’auto d’autant que leurs prix dépassent sou-vent le budget des ménages. Il est donc trop tôt pour s’emballer et voir une quel-conque amélioration liée à ce genre de véhicules. L’urgence voudrait que l’on réagisse rapidement. « Les concession-naires et les constructeurs sont à bout de ce qu’ils peuvent faire », poursuit le pré-sident. Avant d’ajouter, « plutôt que de donner des aides pour l’achat de véhicules verts, le gouvernement ferait mieux de se pencher sur le problème existant. Nous avons besoin de solutions à court terme ».

Si en France on n’a pas de pétrole il fau-drait quand même que l’on ait des idées.

Dans ce contexte, le virage s’annonce serré dans cette nouvelle galaxie de la religion auto.

Plutôt hybride ou électrique ?Elles font partie des véhicules verts mis en avant à la fois par les écologistes pour lutter contre les gaz à effet de serre et par le gouvernement pour relancer l’industrie au-tomobile. Petit à petit, l’idée de brancher sa voiture sur une prise électrique au lieu de la remplir de carburant n’est plus si farfelue. Alors, vous avez plutôt une conduite hy-bride ou électrique?Les voitures électriques sont alimentées par une batterie qui ne permet pas pour le moment une autonomie supé-rieure plus d’une centaine de kilomètres. Plutôt embêtant lorsqu’on a de grandes distances à parcourir et que l’on n’est pas assuré de rencontrer des bornes de recharges électriques sur la route. Par contre, pour les personnes qui circulent en majorité en ville ou qui sont adeptes de courtes distances, la voiture électrique peut être un bon

plan niveau financier. Plus besoin de faire le plein de car-burant, il suffit de payer mensuellement le contrat de loca-tion de la batterie en lithium d’une cinquantaine d’euros. Conçues pour se brancher sur secteur, elles sont rechar-gées en trois heures et le prix de revient de ces voitures pour une centaine de kilomètres est entre 1 et 2€.

Concernant les voitures hybrides, elles ont un moteur thermique couplé à un moteur électrique. Du coup, pas besoin de la brancher dans le garage, il suffit de mettre un peu de carburant et lorsque le moteur électrique est déchargé, le thermique prend le relais et le recharge. Les personnes ayant une conduite souple trouveront que ce véhicule consomme moins qu’une voiture thermique simple puisqu’en ville par exemple, le moteur électrique permet de ne pas consommer beaucoup de carburant.

Éthylotest obligatoirePapiers, gilet jaune, et éthylotest SVP.

Entré en vigueur le 1er juillet dernier, un décret de loi oblige tous «les conduc-teurs d’un véhicule terrestre à moteur» à posséder au moins un éthylotest non usagé et en cours de validité dans sa voiture. À partir du 1er novembre, toute personne qui se ferait contrôler sans cet «accessoire» risquera une amende de 11€.


Auto

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On passe au vertA cheter un véhicule neuf, ça

a un coût. Et dans le contexte économique et social actuel,

changer de voiture ne semble pas être la priorité des Français. Pour preuve, le rapport de l’Insee qui révèle que le mois d’août dernier a enregistré le plus faible taux d’immatriculations de voi-tures particulières neuves en France métropolitaine au moins depuis 2010.

La filière automobile française, qui em-ploie plus de 800 000 personnes, subit de plein fouet cette perte de vitesse. La production, qui était de 3,5 millions de véhicules en 2005, a été ralentie à 2,2 millions en 2011. Pour doper le mar-ché de l’automobile, l’État avait instauré la prime à la casse à partir de 2008. Le concept est simple. Tout propriétaire d’une voiture de plus de dix ans bénéfi-ciait de 1000€ doublé d’un bonus écolo-gique, versé en contrepartie de l’achat de voiture neuve. Au 1er janvier 2010, cette prime à la casse a été réduite à 700€, puis diminuée une nouvelle fois à 500€ au 1er juillet 2010, avant d’être supprimée au 31 décembre de la même année.

Aujourd’hui, pour soulager cette filière dont les niveaux sont dans le rouge, le gouvernement encourage à se mettre au vert. Aux véhicules verts bien sûr, puisqu’il a mis en place un bonus

écologique allant jusqu’à 7000€ pour tout achat d’une voiture électrique. Une prime à la casse revue à la baisse est aussi instaurée. Si l’ancien véhicule du nouvel acheteur a plus de quinze ans, ce dernier bénéficie de 200€ de prime. ■


Paroles de gaillacois

Le patrimoine

Paroles de GaillacoisLes Gaillacois partagent leur avis concernant le patrimoine gaillacois.

Propos recueillis par Pierre-Jean Arnaud

� 1- Connaissez-vous le patrimoine gaillacois ? Quel est le quartier, le mo-nument que vous préférez ?

� 2- êtes-vous allés aux Journées du patrimoine des 15 et 16 septembre derniers : y avez-vous découvert un monument ou un site que vous ne connaissiez pas ?

� 3- Pensez-vous que le patrimoine gaillacois est suffisamment mis en valeur ? Aimeriez-vous découvrir d’autres lieux fermés au public ?

Mme Bastide, domaine de Long-PechPour ce qui est des principaux monu-ments gaillacois, je vous dirais l’abbaye Saint-Michel, le parc Foucaud, l’église St-Pierre, la fontaine de la place du Griffoul,

le Marché couvert, les 3 musées : musée de l’abbaye, musée des Beaux-Arts et musée d’Histoire naturelle ; nous avions visité ce dernier car notre fille, Sandra, avait à l’époque, ramené au conservateur un

ossement datant de l’époque glaciaire. Nous n’avons pas pu participer aux Journées du patrimoine car nous étions exposants à Lautrec, pour Destination Terre Gourmande. Le patrimoine gailla-cois est bien protégé. Il faudrait pou-voir restaurer les maisons anciennes du vieux Gaillac, mais les propriétaires en ont-ils les moyens ?

Francis, maîtrise d’ouvrage publicJe connais bien sûr l’abbaye Saint-Michel. En tant

qu’ancien responsable des services tech-niques de Tarn et Dadou, j’ai participé à la réhabilitation de l’Orangerie, devenue crèche Lou Pitchoun. Les murs ont été repeints à l’ancienne, à la chaux, avec les conseils de l’architecte des Bâtiments de France. Pour Gaillac, il faudrait réhabi-liter les silos près de la Salle de spectacle et du cinéma, les inclure dans un projet culturel.

Christophe en résidence à Gaillac

Je connais l’abbaye Saint-Michel. J’y ai fait des repérages pour d’éventuels tour-nages pour le cinéma, ainsi que le parc Foucaud. Je n’ai pu participer aux jour-nées du patrimoine pour raisons fami-liales. L’abbatiale mériterait d’être réno-vée. D’une manière générale, en France, les églises et les abbayes sont assez mal restaurées en comparaison de ce qui est fait en Espagne, en Italie, en Europe centrale, en Allemagne. A Gaillac, sont aussi à revoir les trottoirs et la voirie qui sont laissés un peu à l’abandon. Les ac-cès aux berges devraient être sécurisés et aménagés, de façon à laisser un libre ac-cès et une libre circulation pour les vélos et piétons.

Amaury et LauraNous pouvons citer l’église Saint-Pierre, les églises Saint-Michel et Saint-Jean, le parc Foucaud et le Château dans le parc. Pendant les Journées du patrimoine, nous avons visité le musée du Chocolat

et le musée Raymond Lafage. Pour ce qui est du Tarn, Albi avec son carac-tère ancien est plus agréable que beau-coup de villes nouvelles que nous avons visitées.

Vincent, Gaillacois depuis 3 ans Pour ma part, je peux citer le parc Foucaud, l’église Saint-Jean, l’église Saint-Michel, l’église Saint-Pierre, l’hôtel place du Griffoul, le café de la Portanelle, la maison Pierre de Biens. Pendant les Journées du patrimoine, j’étais à l’étran-ger, en déplacement sur Berlin. Je pense que l’on devrait réhabiliter le quartier de la Portanelle. Il faudrait entretenir les berges côté parc Foucaud. Globalement, la place de la Libération est une réussite ; c’est un espace dégagé, ouvert facilement au grand public. Dans le Tarn, nous avons un beau patrimoine ; Albi n’a rien à envier aux autres sites français classés comme le Pont Valentré à Cahors, le Pont du Gard à Nîmes.

France, habite Gaillac Les églises me sont connues : Saint-Pierre, Saint-Michel, Saint-Jean, le Bureau d’Archives également, le parc Foucaud. J’ai un pen-chant pour l’église Saint-Pierre que j’aime beaucoup. Beaucoup de maisons privées restent fermées ; mais pour certaines, ce se-rait trop lourd à res-taurer ; c’est vraiment dommage. En ce qui concerne les berges, il n’est pas sé-curisant de s’y retrouver, côté parc de Foucaud. Enfin, pour ce qui est de la place de la Libération, je regrette qu’on ait coupé les arbres. Cela lui a enlevé son cachet ancien. ■

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NDgaillac-info.fr – Octobre 2012 • 21

agenda

L’agenda des sortiesDu 5 au 29 octobre Musée des Beaux-ArtsExposition

«Une scène très différente se déroule derrière la cloison»

Œuvres de Jo Vargas dans le cadre du Salon du livre de Gaillac

Le travail de Jo Vargas se dé-ploie sur de grands formats, plongeant d’emblée le regard du spectateur dans un théâtre en noir et blanc où il est em-porté dans un tourbillon de figures et d’objets comme s’il assistait lui-même à la scène dramatique du Radeau de la méduse. L’artiste en ana-

lyse les ébauches et en redessine les regards, en recompose les scènes saccadées avec une dimen-sion tragique pleine d’interrogations redonnant ain-si à des oeuvres, qui paraissent bien connues, une dimension nouvelle.

«PORTRAITS CROISES» de femmes d’artistes avec Mâkhi Xenakis, dans le carde du Salon du Livre de Gaillac, le samedi 6 octobre à 16h dans les jardins de l’abbaye Saint-Michel

Entrée libre

Du 5 au 29 octobre Muséum d’histoire natu-relleExposition

«Eloigner la mort...»

Mâkhi Xenakis, dans le cadre du Salon du Livre de Gaillac

Dans le cadre du Salon du Livre de Gaillac, le Muséum d’histoire natu-relle de Gaillac présente les œuvres de Mâkhi Xenakis, artiste peintre aux talents multiples :

«J’écris, je dessine et je sculpte de ma-nière régulière et autonome. Ces trois modes d’expression me sont devenus

indispensables. J’ai l’impression que ce que je ne peux pas exprimer dans un domaine peut soudai-nement s’exprimer dans un autre».

Ses dessins d’arachnées et autres représentations animales trouveront ainsi naturellement leur place aux côtés des collections du muséum, sans oublier

les sculptures qui viendront compléter cet en-semble. Une exposition toute en poésie pour cette rentrée littéraire gaillacoise.

Entrée libre

15ème festival de Rideau Rouge Du jeudi 11 au dimanche 14 octobre MJC PicheryThéâtre

Jeudi 11 - 19h30

Soirée conviviale autour d’une table espagnole, consacrée aux compagnies amateurs

Vendredi 12- Matinée

«Un obus dans le cœur»(réservé aux scolaires)

- Soirée

«Sourd et alors» (tout public)

Samedi 13- À 15h

Les conteuses de Rideau Rouge

en partenariat avec la médiathèque

- Soirée

«L’amant»

d’Harold Pinter par la Cave Poésie

Dimanche 14 Matinée

«Touche à touille» (spectacle jeune public)

Tarifs et renseignements 05 63 57 98 81http://rideaurouge.blogspot.com

Jeudi 18 octobre de 12h45 à 14hMusée de l’abbaye

Pause Café, Pause Musée

Bacchus dans les collections.

L’exposition «Bacchus et Cie» est l’occasion de présenter les oeuvres que possède le Musée de

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22 • Retrouvez plus d’infos sur notre site : gaillac-info.fr

l’abbaye sur le thème du dieu romain du vin , qui ne pouvait pas manquer à l’appel dans les collections de ce musée dont une partie est consacrée au vignoble gaillacois, à la culture de la vigne et à son doux breu-vage...

Tarif : 2,50 € café offert

Dimanche 21 octobre de 14h à 16h30Musée de l’abbaye

ATELIER DE VANNERIE

La vannerie dans tous ses états

Intervenante : Alice Hirlimann

A travers la collection de paniers du Musée de l’ab-baye, venez découvrir l’historique, les techniques et les différentes appellations des paniers suivant leurs utilisations. Alice Hirlimann vannière de for-mation, vous expliquera ensuite comment réaliser votre propre panier avec lequel vous repartirez !

Une animation à la fois pédagogique et ludique pour petits et grands organisée par « Salix au pays des merveilles »

Tous publicsTarif : 5 €, matériel compris

Du jeudi 25 au dimanche 28 octobreImagin’CinémasFestival

9e festival du Cinéma européen

Organisé par l’association Les 400 coups

Avec sa sélection de seize films, pour cer-tains inédits ou en avant-première, de pas moins de dix nationali-tés, «Les 400 coups» fa-vorisent plus que jamais la découverte et réaffir-ment leur fidélité à une certaine idée du cinéma avec exigence, diversité, rencontres sans pail-lettes ni compétition.

• Soirée d’ouverture, le 25 octobre, avec expo photo, projection et buf-fet

• Soirée de clôture, le 28 octobre, avec l’habituelle note d’humour que proposeront les deux films sé-

lectionnés, suivis d’un apéritif

Le dimanche, dédié aux familles, propose, dès 10h, le Caféciné avec un film patrimonial, suivi à 14h30, du traditionnel Cinégôuter.

Tout publicInfos : [email protected]éservations dès le 18 octobre, au 05 63 57 98 08

Vide-greniersDimanche 14 OctobreBrousse Vide-greniers Brousse Vide-greniers

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Saint-Amans-Soult Grand Déballage d’Au-tomne

Saix Vide-greniers à Longuegineste

Dimanche 21 Octobre Brens les Puces des couturières Carmaux Déballage vêtements et jouets

Gaillac 27° bourse des collectionneurs

Labruguière Vide-greniers

Le Garric Bourse aux jouets, vêtements enfants...

Mirandol-Bourgnounac Vide-dressing

Saix Vide-greniers organisé par le Tennis Club de Saïx

Dimanche 28 Octobre Blaye-les-Mines Vide-greniers Carmaux Bourse aux vetements et aux jouets enfants

Graulhet Brocante // puce // vide-greniers

Réalmont Vide-cuisine, lors de la manifesta-tion «Fous de Cuisine»

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