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MARDI 8 MARS 2011 - 3 RABIE ETHANI 1432 - N° 6200 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Elles font des métiers d’hommes Bribes de vies de femmes inconnues Combat féministe laïque en Algérie et en Tunisie Joies et tristesses de femmes berbères du mont du Chenoua, des djebels de Menaceur et de Gouraya PAGES 11, 12 et 13 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 GARDES COMMUNAUX TUDIANTS, CORPS MÉDICAL , CHEMINOTS, A VOCA TS… Partout, la colère Spécial 8 Mars Photos : Samir Sid PAGE 3

GARDES COMMUNAUX, ÉTUDIANTS, CORPS … · 2011-06-15 · Combat féministe laïque en Algérie et en Tunisie ... c’est que la dame en question n’a aucune fiche de paie ni une

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MARDI 8 MARS 2011 - 3 RABIE ETHANI 1432 - N° 6200 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l Elles font des métiers d’hommesl Bribes de vies de femmes inconnuesl Combat féministe laïque en Algérie et en Tunisiel Joies et tristesses de femmes berbères du mont du

Chenoua, des djebels de Menaceur et de GourayaPAGES 11, 12 et 13Ed

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GARDES COMMUNAUX, ÉTUDIANTS, CORPS MÉDICAL, CHEMINOTS, AVOCATS…

Partout, la colère

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Report de la réuniondu gouvernement

Les membres du gouvernement ont été destina-taires, dimanche dernier, d’un fax les informant du

report de la réunion que l’exécutif devait tenirdemain, a-t-on appris de bonne source. La réunion

est donc déprogrammée et ne se tiendra que mardi 14mars, avec le même ordre du jour.

L’épouse d’un haut responsable de l’Etat vient de bénéfi-cier d’un crédit auprès d’une banque publique d’un montantde 10 millions de dinars pour l’acquisition d’un logementindividuel situé à Ouled Fayet (Alger). Jusqu’ici rien d’anor-mal, puisque la fonction même d’une banque est de fournir cetype de prestation financière. Mais là où ça grince,c’est que la dame en question n’a aucune fiche depaie ni une quelconque rente déclarée.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats d’hierPensez-vous que pour battre le Maroc àAnnaba, Benchikha devrait faire appel àun maximum de joueurs évoluant dans

les championnats étrangers ?OUI : 49,52%NON : 36,9%SANS OPINION : 13,59%

Pensez-vous que le risque d’une granderévolte en Algérie est écarté

pour une longue durée ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

[email protected]

Mardi 8 mars 2011 - Page 2

L’épouse du haut responsable

Combattrele mâle

par le malPar Tarik Aït-Menguellet

Aujourd'hui, nous sommes le 8mars, la Journée internationale dela femme. Au fil des années, parla force de leurs convictions, lesfemmes sont devenues les égalesdes hommes ; aujourd'hui, lesfemmes ont de plus en plus dedroits et les hommes ont de plusen plus de travers. Et, le féminis-me étant pareil à une montgolfiè-re, les hommes lâchent de plus enplus du lest.

Alors, pour l'occasion, nousavons recueilli les témoignages dequelques personnes dans la rue(des hommes), pour savoir cequ'ils pensent de cette journée.

- Moi, ça me dérange pas. Etpuis, une journée dans l'année,c'est pas beaucoup. Le reste, c'estpour nous.

- Je pense qu'elles méritentcette fête. J'étais célibataire,j'avais besoin d'une machine àlaver, une cuisinière, un lave-vais-selle, une machine à coudre...Finalement, je me suis marié, t'asvu ce que j'ai économisé ?

- Elles veulent voter, sortir, tra-vailler, conduire, bref prendre laplace de l'homme ! T'as déjà vu unhomme essayer de prendre la pla-ce d'une femme, toi ? Moi, je disque la place d'une femme, c'est àla maison, dans la cuisine ou às'occuper des enfants (et là, lafemme du type qui parlait sortd'un magasin et le rejoint)... resterà la cuisine et s'occuper desenfants ne me dérange pas dutout, c'est ma femme qui travaille,je vais aller d'ailleurs lui acheterdes fleurs, ou ça va être ma fête !»

Chose extraordinaire, la fêtedes femmes est célébrée en Iran ;c'est le seul jour où elles ont ledroit de se maquiller, de se vêtirde tenues frivoles... bien sûr, onne voit rien sous la burqa maisc'est un pas en avant. Elles ontaussi le droit, lorsque le mari enfait trop, de s'écrier : «Oh, la barbe!». Et, bien sûr, aucune lapidationn'est autorisée ce jour-là... ellessont reportées au lendemain.

T. A.-M.

HUMEUR

Une grande manifestationpour l'Alliance présidentielle

Abdelaziz Belkhadem a convenu, hier, avec ses homo-logues du RND Ahmed Ouyahia et du MSP Aboudjerra Solta-

ni d’organiser, le 19 mars prochain, une grande rencontrepour commémorer la date anniversaire du cessez-le-feu. Cha-

cun des trois partis de l’Alliance présidentielle y participeraavec 100 représentants, avons-nous appris de sourceproche de l’Alliance. «Nous allons aussi convenir d’unprogramme politique à mettre à l’ordre du jour de cetterencontre qui tiendra compte de la conjoncture.»

L’eau arrive àTamanrasset

Le méga-projetde transfert deseaux du sud dupays d’In-Salahvers Tamanrassetest en voie de fina-lisation. L’eau, enfait, arrivera à laville de Tamanras-set dans quelquesjours ; les dernierschantiers se trou-vant actuellementà une trentaine dekilomètres de lacapitale du Hog-gar.

Ceci alors que lasixième et dernière

station depompageest déjàopéra-tion-nelle.

Vente aux enchèresFinalement, les biens de l’entreprise Union Pêche,

filiale du groupe de l’homme d’affaires Brahim Hadjas,qui connaît d’énormes déboires avec la justice algé-rienne, ont été mis à la vente par le syndic de faillite. A

rappeler que le groupe était beaucoup plus connupar sa banque dénommée Union Bank Group.

Assuranceanti-émeute

La direction générale d’AlgériePoste vient de lancer un avisd’appel d’offres restreint en vued’assurer son patrimoine.

On se souvient que plusieursbureaux de posteavaient été atta-qués par lesémeutiers dejanvier 2011.Algérie Poste avisiblementintégré l’insécu-rité dans sesbesoins en pré-vention.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 3GARDES COMMUNAUX, ÉTUDIANTS, CORPS MÉDICAL, CHEMINOTS, AVOCATS...

Partout, la colère

Sofiane Aït-Iflis - Alger(Le Soir) - Les étudiants, lesparamédicaux, les greffiers,les avocats, les chômeurs,les gardes communaux, descitoyens parents pauvres dudéveloppement local, dessyndicats, des associations,des partis politiques, tout cebeau monde enclenchedans une simultanéité sansprécédent des actions deprotestation.

Pour la seule journéed’hier, il a été enregistré pasmoins de vingt grèves etprotestations de rue. Ce quiest énorme dans une socié-té où les voix officielles évo-quent des réussites et desavancées inégalées dans lasphère maghrébine, voiretiers-mondiste. Ce quidémontre surtout quel’échec des politiques gou-vernementales prônées etmises à exécution est despires que le pays a eu àenregistrer depuis l’indépen-dance nationale.

Cet échec, patent, arésulté dans une conjonctu-re des plus propices à l’es-sor économique et, par voiede conséquence, au bien-

être social. Depuis l’introni-sation de AbdelazizBouteflika à la tête de l’Etaten avril 1999, le pays a vécudans une embellie financièrejamais connue auparavant.Du fait de la hausse du prixdu baril de pétrole sur lesmarchés mondiaux, l’Algériea engrangé des recettesexorbitantes, se comptanten dizaines de milliards dedollars. De quoi remettreimmanquablement le payssur les rail, d’autant que la

situation sécuritaire a connu,depuis, une nette et visibleamélioration.

Rien que pour le quin-quennat en cours, 286 mil-liards de dollars sont déga-gés pour, est-il affirmé offi-ciellement, asseoir définiti-vement le développementéconomique censé, donc,avoir été bien amorcé durantles deux quinquennats pas-sés qui, eux, ont absorbéadditionnellement 300 mil-liards de dollars. C’est dans

ce pays qui, entre 1999 et2014, a absorbé près de 600milliards de dollars que lesémeutes sont légion.

En 2010, il a été recensépas moins de 11 000 protes-tations plus ou moins vio-lentes. Le premier trimestrede l’année 2011 n’est pasune période apaisée.Janvier a connu sesémeutes extrêmement vio-lentes. Depuis, il ne passepas une semaine sans quedes protestations se signa-

lent ici et là, aux quatre coinsdu pays.

Contraint à jouer degénérosité irréfléchie, rienque pour acheter la paixsociale, le gouvernement nesemble pas tiré d’affaire.

Sa gouvernance a connudes ratées que les colma-tages et autres générositésne sauraient réparer. Lapreuve est donnée par lagrogne sociale et politiquede plus en plus exacerbée.

S. A. I.

La bonne gouvernance se juge et se jauge à lasérénité et à la quiétude qui prévalent au niveau de lasociété. Lorsque toutes les corporations profession-nelles et les citoyens dans les communes et dans lesagglomérations aux quatre coins du pays éructent decolères et de protestations incessantes, on ne peut,au risque de se couvrir de ridicule, se prévaloir,comme le gouvernement ne cesse de le faire, d’avoireu une vision éclairée et mené une politique de ges-tion saine et équitable.

MALGRÉ LA RÉPONSE FAVORABLE DONNÉE PAR L’EMPLOYEUR

Les conducteurs de train refusent de reprendre le travail

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - La réunion denégociation qui s’est tenuetard dans la soirée dedimanche dernier a étéponctuée par la satisfactionde la quasi-totalité des pointscontenus dans la plate-formede revendications transmiseà la direction générale de laSNTF. En effet, dans undocument dont nous déte-nons une copie, il est indi-qué, qu’«après examen de la

plate-forme de revendica-tions présentée par le parte-naire social, il a été retenu lamise en application dudéroulement de carrière del’ensemble des cheminotssur la base de deux annéespar échelon calculé à partirde l’année 2000, la mise enapplication de l’avancementà partir du dernier gradeacquis avant l’année 2000sur la même base, soit deuxannées par échelon, et lamise en application des pro-positions de réaménagementdu régime indemnitaire com-prenant huit points, dontl’IEP, le panier, la prime detraction, la prime de risque,le taux du bon demanœuvre, le point indiciairedu calcul de la PRK et del’IDRP».

La délégation de l’UGTA,conduite par son secrétairenational chargé des conflitssociaux, Telli Achour, et duconseiller du SG, SaïdHadid, en compagnie descadres de la fédération de laSNTF, a tenté durant sixheures de convaincre l’em-ployeur représenté en la cir-constance par le directeurgénéral, son DRH et le direc-teur de la DRF d’Alger quantà «la légitimité des revendi-cations des cheminots». Il afallu des «interventions exté-rieurs», dit-on, pour que ladirection générale de laSNTF lâche du lest et donnesuite aux revendications destravailleurs du rail.

Toutefois, malgré cetteavancée qualifiée de«notable», la reprise du tra-vail n’a pas eu lieu provo-quant ainsi une paralysietotale du trafic notammentdans la région centre. Laradicalisation de la positiondes conducteurs a contrainttant les syndicalistes de la

fédération que la directiongénérale de la SNTF àreprendre langue hier en ten-tant de dénouer la crise.

Pour rappel, les syndica-listes dénoncent, notam-ment, le système d’attribu-tion des échelons, qualifié de«défaillant» et les «fla-grantes inégalités salarialesentre les travailleurs».L’attribution des échelons, lagrille des salaires négociéeen mai 2010, suivie d’unemauvaise application, selonles syndicalistes, constituentégalement la pomme de dis-corde.

«Ces défaillances ont eudes conséquences négativessur la carrière des chemi-nots, entre autres deux anspour passer d’un échelon àun autre.» La direction géné-rale de la SNTF a été desti-nataire d’une plate-forme derevendications, dont l’aug-mentation des primes depanier et de déplacementpour le personnel roulant, lesindemnités du régime parti-

culier (IDRP), les indemnitésde l’expérience profession-nelle (IEP), ainsi que la révi-sion et le déroulement decarrière. Du côté de l’em-ployeur, on indique que «laballe est dans le camp dessyndicalistes».

Noureddine Dakhli, direc-teur des ressourceshumaines, dira à cet effet :«Nous avons tenté de rai-sonner les cheminots pourne pas priver les citoyens dece moyen de transport trèsprisé, notamment par leshabitants des banlieuesalgéroises et ceux desautres wilayas du pays, envain.» Pour ce même res-ponsable, «le problème estd’ordre organisationnel».

«Nous avons proposéune solution alternative quisera mise en application gra-duellement et qui toucherad’ici peu l’ensemble des che-minots, mais les syndica-listes campent sur leurs posi-tions», a-t-il indiqué.

A. B.

ILS SONT VENUS PAR MILLIERS DES QUATRE COINS DU PAYS

Les gardes communaux ont marché à AlgerIls étaient dans les premiers

rangs, sur le front de lutte antiter-roriste et ce sont eux-mêmes quiont cassé le mur de la peur, hier, enmarchant à Alger, pour protestercontre l’injustice. Et l’embléma-tique «rijel wakifoun (hommesdebout)» a résonné dans tout Algerà la faveur de cette manifestation.

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Lesgardes communaux ont, en effet, bravél’interdit, défoncé le cordon de sécuritéinstallé tout autour de la place desMartyrs où ils se sont donné le motd’ordre du rassemblement et ont mar-ché, par force, jusqu’au siège del’Assemblée populaire nationale (APN),sis au boulevard Zirout-Youcef. Ils ontpayé le tribut très cher pour que laRépublique ne capitule pas devantl’hydre intégriste et ils sont venus parmilliers, des quatre coins du pays, plutôtdemander leur réhabilitation. «Nousavons sacrifié tout ce qui nous est cheret traqué les terroristes le ventre creux.Nous avons payé de notre sang lorsqueles gens quittaient le pays. Et nousavons même accepté la réconciliationnationale. Aujourd’hui, ils nous lâchentcomme ça avec une pension de misère,alors que les terroristes sont réhabilitéset indemnisés gracieusement pour lescrimes qu’ils ont commis», regrette unquinquagénaire, au bout des larmes.Les gardes communaux ont décidé demanifester après qu’une délégation deleurs pairs soit rentrée bredouille de

chez le Premier ministre AhmedOuyahia. «Rendez-nous nos droits, çasuffit la marginalisation, rijel wakifoun,rijel wakifoun, Bouteflika houa el hal(Bouteflika est la solution), winek yaZeroual (Où êtes-vous Zeroual),Ouyahia âdou Allah (ennemi de Dieu)…». Les gardes communaux ont scandéassez de slogans, parfois incohérents,pour que leur cri trouve résonance. Uncri de détresse qu’ils ont lancé, témoi-gnant de leur aspiration de voir leurcorps maintenu, sinon de bénéficier d’in-demnités de service correctes commeles autres corps de sécurité. Une plate-forme de revendications a été ainsiadressée aux journalistes ayant couvertla marche. «Nous rejetons la décision deredéploiement des gardes communauxet nous revendiquons le maintien ducorps, une augmentation de salaire,avec effet rétroactif à partir de janvier2008, comme tous les corps de sécurité,toutes les indemnités de service (primede rendement et prime de risque égale-ment avec effet rétroactif), la réassuran-ce des gardes communaux comme lesmilitaires pour 24 heures de travail parjour depuis la date de l’installation dechacun, une indemnité en contrepartiedes congés non consommés et des jour-nées chômées et payées, le droit audépart de volontaires au cas où le corpssera dissous, le droit aux soins et aulogement, une indemnité pour les infir-mités…», est-il écrit sur cette platefor-me. «Nous travaillions 24 heures sur 24,comme les militaires. Nous menions des

ratissages sans casque ni gilet pare-balles. Malgré cela, nous avons conti-nué à protéger les travailleurs des entre-prises nationales et étrangères qui acti-vent dans des endroits reculés et dange-reux. Et en fin de compte, nous nousretrouvons abandonnés comme despestiférés. Nos cotisations sont compta-bilisées comme dans la Fonctionpublique, pour 8 heures de travail parjour. Nous exigeons un dédommage-ment complet», a asséné un autre gardecommunal. Le vice-président SeddikChihab de l’APN, député RND s’estadressé aux manifestants et leur ademandé de désigner des représentantsqui ont été reçus par le président del’Assemblée populaire nationale,Abdelaziz Ziari. La circulation automobi-le était bloquée pendant toute la journéed’hier sur le boulevard Zirout-Youcef,engendrant des embouteillagesmonstres au centre-ville d’Alger. Lenuméro trois dans l’ordre protocolaire del’Etat ne les a finalement pas convaincuset, au moment où nous quittions leslieux, les gardes communaux étaientplutôt déterminés à passer la nuit devantle siège de l’APN. Rappelons que ladécision de dissoudre la garde commu-nale — elle compte 30 000 hommes —a été prise l’année dernière et des enve-loppes ont été allouées par la loi definances complémentaire 2010 pourfinancer l’opération avant qu’elle ne soitgelée par la suite, en réponse aux pro-testations répétitives des concernés.

L. H.

AIR ALGÉRIEBouabdellah

démissionnaire ?L'information a fait le tour d’Alger : Ouahid Bouabdellah, P-

dg d’Air Algérie, aurait déposé sa démission.Selon des sourcesfiables, l’intéressé aurait motivé sa demande de départ par savolonté de «faire valoir ses droits à la retraite». D’autressources évoquent, quant à elles, des pressions importantesexercées sur O. Bouabdellah afin qu’il quitte la compagnie.

Il semble qu’il serait également ulcéré par les rencontresinformelles de cadres et de syndicalistes qui lui sont hostilesorganisées dans des villas de Club-des-Pins.

Alors que le P-dg d’Air Algérie assurait normalement sesfonctions hier, les couloirs de la compagnie aérienne bruis-saient de rumeurs. On y évoquait ouvertement des nomsd’éventuels successeurs. L’intéressé s’est refusé à commentertoutes les informations relatives à son départ.

H. M.

La Coordination nationale pour le changement et la démo-cratie (CNCD) ne désarme pas. Réunie dimanche à Alger, ellea décidé d’appeler à une nouvelle marche à Alger pour lesamedi 12 mars. Elle revient aussi, après avoir tenté de multi-plier les itinéraires de marches, trois pour le samedi passé, àl’itinéraire de départ, en l’occurrence de la place du 1er Mai versla place des Martyrs. La Coordination a retenu égalementd’appeler à une autre marche le samedi d’après, soit le 19mars, date-anniversaire du cessez-le-feu, prélude à l’indépen-dance nationale. Elle a également évoqué le principe d’unmeeting populaire à la salle Harcha à Alger le samedi 26 mars.

Parallèlement à ses manifestations publiques, laCoordination devra s’atteler à l’élaboration d’une plateformeexplicative de son leitmotiv de changement de système. Cetteplateforme s’adressera au peuple algérien. Evaluant les troismarches avortées du samedi 5 mars, la Coordination a estiméque c’est une victoire de remportée sur un pouvoir paniqué quimobilise toute sa police pour empêcher des Algériens de mani-fester pacifiquement. Elle a dénoncé la manipulation dange-reuse des jeunes des quartiers populaires pour se dresser etuser de violence contre les manifestants. Le président SaïdSadi a été agressé à l’arme blanche samedi à El Madaniaalors qu’il rejoignait la placette d’où devait s’ébranler lamarche. La police a assisté à cette agression sans réagir.

F. S.

COORDINATION NATIONALEPOUR LE CHANGEMENT

ET LA DÉMOCRATIE

Marche le samedi 12 mars

Les conducteurs de train sont la clé du dénoue-ment de la crise qui paralyse le rail depuis quarante-huit heures. Malgré les décisions prises lors de laréunion de négociations de dimanche dernier, lesconducteurs refusent catégoriquement de reprendrele travail. Ils revendiquent une indemnité spéciale.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 4

Une fois de plus, la CNCD-Oran a dénoncé l’arrestation deplusieurs dizaines de personnessamedi dernier à la place du 1er-Novembre, et ce, dans le butd’empêcher la marche pacifiqueprogrammée.

Ces arrestations, diraMessaoud Babadji, l’un des ani-mateurs de cette conférence depresse, «avaient commencé tôtle matin et touché aussi des per-sonnes qui étaient attabléesdans des cafés. Ces interpella-tions abusives et hors la loiavaient pour but de vider la placedu 1er-Novembre de tous lescivils sans aucune distinctions,qu’ils soient affiliés ou non à laCNCD Oran. Cela est une viola-tion aux libertés et constitue unenouvelle forme de répression».

Revenant sur le procédé utili-sé pour empêcher la marche,l’intervenant s’interroge : «Sicette marche a mobilisé autant

de policiers, les obligeant à mon-ter des scénarios d’arrestations,de telles dépenses en effortsveulent dire alors que notredémarche fait peur ?» Et d’ajou-ter : «S’ils considèrent que noussommes une minorité pourquoimobiliser autant de moyens ?»

Prenant la parole, KaddourChouicha dira : «Ils utilisent lemême système répressif qu’enTunisie, puisque ce samedi ilsont eu recours à des policiers encivil. Ils ne veulent pas com-prendre qu’en Tunisie, ce typede méthodes ont été dénoncéeset rejettées par tout le peuple.D’autant que cela va à l’encontredes aspirations des Algériens(nes).

Ces méthodes ne parvien-dront pas à masquer le caractè-re répressif du pouvoir etdémontrent clairement que lalevée de l’état d’urgence n’estqu’une ruse supplémentaire des-

tinée à la consommation interna-tionale.»

Pour sa part, la troisièmeintervenante, Nabila, étudiante,se dit outrée par les arrestationsarbitraires en l’absence du délitincriminant tous ceux qui ont étéembarqués par la police, y com-pris de simples citoyens de pas-sage.

Cette conférence de presse aété l’occasion pour les représen-tants de la CNCD-Oran de lan-cer un appel aux médias lourdsalgériens, à l’exemple de laChaîne III, «afin de donner éga-lement la parole à la CNCD-Oran et ne pas se contenter deparler d’elle sans lui donner l’oc-casion d’exprimer son opinion etde défendre ses idées et sesmotivations.

Ces médias, qui ont été utili-sés par le pouvoir afin de décré-dibiliser notre action de ce same-di, sont financés par les contri-buables.

Par conséquent, ils appar-tiennent au peuple et devraientêtre à son service et donner laparole à tous».

Concernant les perspectivesde la Coordination d’Oran, l’on

saura qu’un meeting est pro-grammé à Oran pour le 17 mars.«D’autres meetings seront pro-grammés à travers d’autres daï-ras.

Nous ne comptons pas nouslimiter au centre-ville d’Oran.Nous irons à la rencontre de tousles citoyens où qu’ils soient, afinavant tout de faire connaître laCNCD Oran, leur donner la paro-le et enfin combattre pacifique-ment cette campagne de propa-gande menée contre la coordi-nation et ses membres.»

Revenant sur «le feuilleton»de dépôt des demandes d’autori-sation, cette fois, la CNCD-Orancompte s’y prendre plusieursjours avant la date limite : «Nousallons déposer la demanded’une salle pour la tenue denotre meeting forum ce 8 mars ;en somme neuf jours au lieu destrois exigés par la réglementa-tion.»

Les animateurs de la confé-rence de presse ont tenu à pré-ciser que la marche demeuredans leurs perspectives, la datesera connue dans les prochainsjours.

Amel B.

La Coordination nationale pour le changement et la démo-cratie Oran (CNCD-Oran) a tenu hier une conférence de presseau niveau du siège de la LADH pour dresser son bilan de latentative de marche, qui était prévue ce samedi 5 mars, etinformer l’opinion sur les mesures décidées par ses membresentrant dans le cadre de ses actions déterminées et pacifiques.

L’UNPEF SE SOUVIENT

Il y a une année, Benbouzid menaçait de remplacerles enseignants grévistes

Par cette action de protesta-tion organisée par le bureaulocal de l’UNPEF (Union natio-nale du personnel de l’éducationet de la formation), les tra-vailleurs du secteur de l’éduca-tion et de la formation lancent unappel au «premier responsable

du pays afin qu’il prenne enconsidération leurs revendica-tions socioprofessionnelles», aindiqué M. Bouchlouche, chargédes relations publiques, aubureau local de l’UNPEF

Une plate-forme de revendi-cations a été remise par les

représentants du bureau local del’UNPEF au wali de Constantine,où figure en premier lieu lademande afférente à «la révisionde la grille des salaires et notam-ment l’annulation de l’impôt surle revenu global (IRG)».

Aussi ont-ils réclamé «l’asso-ciation des syndicats autonomesdu secteur, en leur qualité departenaires sociaux légitimes,dans la prise de décisions lesconcernant» et notamment,ajoute le président du bureaulocal du syndicat, «dans l’élabo-

ration du code de travail et desretraites».S’agissant de la loi08/135 portant code des tra-vailleurs du secteur de l’éduca-tion nationale, jugé décevante,l’UNPEF, réclame, lit-on dans laplate-forme de revendications,«la nécessaire révision des dis-posions inhérentes au calcul dupoint indiciaire, la valorisation duDEUA et l’indexation de la primede zone géographique sur lenouveau salaire principal».

Farid Benzaïd

Près de quarante travailleurs du secteur de l’éducation et dela formation professionnelle ont tenu hier, devant le cabinet duwali de Constantine, un sit-in de protestation pour marquer ladate d’un 7 mars 2010 où le ministère de l’Education nationale«a sommé les enseignants en grève de reprendre leur poste,faute de se voir remplacer par d’autres».

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA CNCD-ORAN

Un meeting pour le 17 mars etd’autres actions au niveau des daïras

A l’issue d’une conférence de presse,organisée hier à Alger, l’UNPEF a rendupublique une plate-forme de revendica-tions adressée au président de laRépublique.

L’Union nationale du personnel de l’édu-cation et de la formation professionnelle(UNPEF) appelle le premier magistrat du

pays à intervenir pour mettre de l’ordre dansle secteur de l’éducation. Dans cette plate-forme de revendications, l’UNPEF exige enpremier lieu la consécration de la liberté syn-dicale, l’ouverture du dialogue ainsi que lareconnaissance des syndicats autonomesactifs sur le terrain.

L’UNPEF revendique également la révi-

sion de la grille des salaires des enseignants,la suppression de l’impôt sur le revenu global(IRG) appliqué sur leur salaire, la transparen-ce dans les concours du secteur de l’éduca-tion, le droit à la promotion et au logementainsi que le retrait du dossier de la gestiondes œuvres sociales à l’UGTA.

Pour rappel, cette plate-forme de revendi-cations a été élaborée à l’issue d’une sessionordinaire du conseil national de l’UNPEF, le24 février dernier.

M. M.

ÉDUCATION NATIONALE

L’UNPEF interpelle le président

OPINION

Non au lynchageQuoi qu’on pense de Saïd Sadi,

de ses opinions politiques, de sonitinéraire personnel, de ses amitiés,de ses goûts et penchants philoso-phiques, idéologiques ou religieux ;

Quoiqu’on pense de la CNCD,des marches ou manifestations surla voie publique en Algérie ;

De quelque bord politique qu’onsoit, de quelque région d’Algéried’où l’on vienne ;

On ne peut, on ne doit pas setaire sur le lynchage raciste dontSaïd Sadi est victime chaque same-di, dans la capitale : «Sale Kabyle»,«Sale juif», «Français» «Kafir»,«Retourne dans ton douar»,«Houma dialna» «A mort SaïdSadi» «Rentrez chez vous au bledsales Kabyles», voilà les sloganshonteux sortis de bouches dejeunes Algériens manipulés ou dan-gereusement inconscients.

Ceux qui tolèrent, suscitent ouprofèrent de tels propos sèment lahaine. Et c’est le pays entier, toutesses régions et sensibilités confon-dues qui en récolteront les méfaitsdemain.

Nous pourrons vivre des épi-sodes bien pires encore que ceuxque nous avons vécus lors de ladécennie noire. La culture de lahaine ethnique, aujourd’hui leKabyle, demain le Chaouia, leMozabite ou le Tlemcénien, condui-ra à des déchaînements de violenceinsoupçonnés, que seuls desapprenti-sorciers criminels assoiffésde pouvoir et dépourvus de toutsens patriotique sont capables deconcevoir.

Veut-on remplacer le danger isla-miste par la haine du Kabyle ?Prépare-t-on le terrain à desguerres fratricides entre Algériens ?Ne faut-il pas s’interroger sur la per-sistance du terrorisme chez lesKabyles et les Touaregs, ainsi quedes prétendus conflits religieuxdans le Mzab ? Ceci n’obéit-il pasaux visées géostratégiques de ceuxqui convoitent le pétrole et le soleildu Sahara. Et qui aimeraient biens’appuyer sur un pouvoir algérien«stable» qui s’occuperait de l’éradi-cation des Touaregs, des Kabylesainsi que des Chaouias, desMozabites, etc. ?

Chaque pouce de ce territoire estla propriété de tous les Algériens,chaque quartier de la capitale est lapropriété de tous les Algériens. Carsans le sang de chacune de sescomposantes ethniques (et celuides Kabyles entre autres), l’Algérien’aurait ni de boulevards, ni de ruesaux noms de Abane, Krim,Didouche, Amirouche, Haouès, BenM’hidi, Ben Boulaïd ou Colonel Lotfi.

Entretenir les haines, celles duKabyle, du démocrate, de l’islamis-te, du laïque, du bourgeois, nousconduira à la balkanisation, à latchétchénisation de toute l’Afriquedu Nord.

De grâce, évitez-nous le pire.Sachons raison garder et accep-tons-nous, dans nos différences etnos richesses respectives, dansune Algérie plurielle et tolérante quipermette enfin à notre jeunesse deregarder vers un avenir de fraterni-té, vers la justice sociale, la fin de lahogra et de la régression sociale etculturelle.

Oudassou BidaTamanrasset,

le 6 mars 2011

CONDOLÉANCESBoubakeur Hamidechi, Mustapha

Yalaoui, Salim Khaznadar, Hamid AliBouacida, très touchés par le décèsde la mère de leur ami

FARID BENACHOURlui présentent leurs sincères

condoléances et l’assurent de toutleur soutien en cette pénible circons-tance.

MASCARARassemblement devant le siège

de la wilayaIls étaient plus de deux cents enseignants à s’être rassemblés hier matin devant le siège

de la wilaya. Ils sont venus de divers localités de la wilaya de Mascara pour faire entendreleurs revendications tant à caractère national que local. Pour le second volet, leurs aspira-tions ont porté sur 14 points. Des suspensions jugées abusives, à l’enquête sur l’occupa-tion des logements de fonction dans le secteur du primaire en passant par la levée dessanctions qui ont frappé un représentant syndical de l’Unpef du CEM de la zone huit.

Le responsable local de l’Unpef se dit, lui, satisfait de la mobilisation des enseignants quiont répondu à l’appel de leur syndicat.

M. Meddeber

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 5

LA DÉTERMINATION, L’ANTIDOTE DU MARASME

La mobilisation estudiantine ne faiblit pas

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Mobilisés depuis plusde deux semaines, les étu-diants des grandes écoleset des différentes universi-tés donnent une leçon àtous ceux qui auraient ététentés de penser que l’éliteétait laminée. Leur mouve-ment vient apporter – sibesoin est – la preuve quel’université va mal.

Le malaise est profond. Ilest surtout commun à toutesles universités et n’épargnepas les grandes écoles,censées accueillir lesmeilleurs étudiants. Le maldont souffre l’université auraété fédérateur. Le mouve-ment de contestation quiavait touché dans un pre-mier temps quelques univer-sités seulement a finale-ment fait tache d’huile.

Les étudiants du systè-me dit classique avaientdonné le ton avant d’êtrerejoints par ceux du systè-me LMD. A l’unanimité, ilsrevendiquent la revalorisa-tion de leur diplôme et

disent craindre pour leuravenir. Ceux du système ditclassique réclament le droitde passer le concours dumagister sans conditions nirestrictions. Ceux suivantleur cursus selon le systèmeLMD doutent également dela qualité de leurs diplômes.

Un système qui, dès son

instauration, avait provoquéun déluge de critiques aussibien de la part des étudiantsque des enseignants. Letemps leur a visiblementdonné raison puisque cres-cendo, la main dans la main,étudiants de l’ancien et dunouveau système ont faitmonter la pression.

Les grèves ont laisséplace à des rassemble-ments quasi quotidiens.Depuis plusieurs jours, lesétudiants assiègent le minis-tère de l’Enseignementsupérieur revendiquant desréponses adéquates à leursexigences.

La manœuvre des pou-voirs publics n’a pas réussià faiblir la mobilisation. Enannonçant l’abrogation dudécret présidentiel à l’origi-ne de la colère, les pouvoirspublics n’ont pas récolté lesrésultats escomptés. Ils ontparié sur l’essoufflement dumouvement et c’est lecontraire qui s’est produit.

En choisissant de ne pasprendre en charge lesdoléances de la famille estu-diantine, ils n’ont fait quepousser à la radicalisation.

Les enseignants se sontjoints à leurs étudiants pourdire la malvie dans laquelle

est plongée l’universitédepuis des années déjà.Des diplômes sans réellevaleur, des formations sansdébouchés et un manque demoyens criant. Les réformesse sont succédé sans queles problèmes de l’universitésoient en profondeur réglés.

Longtemps, les rivalitésentre organisations estu-diantines ont été utiliséespour casser les mouve-ments de protestation etpour diviser les étudiants.La manœuvre n’a cette fois-ci pas réussi et pour cause :les étudiants contestatairesrefusent toute tutelle et

rejettent le parrainage desorganisations estudiantinesou des partis politiques.Leur mouvement se veutindépendant et c’est certai-nement de là qu’il tire toutesa force.

En dépit du spectre del’année blanche, les étu-diants n’ont pas l’intentiond’abandonner leur combat.Rien ne semble en mesurede mettre un terme à cettedynamique mise en branle àl’intérieur de l’enceinte uni-versitaire et qui risque dedéborder sur des actions derue face à un assourdissantsilence de la tutelle. N. I.

La mobilisation de la communauté estudiantine nefaiblit pas. Le mouvement se radicalise. Les étudiantsfont preuve non seulement de détermination maiségalement d’une grande clairvoyance : ils refusenttoute récupération de leur mouvement par les organi-sations estudiantines. La démarche est mature. Lechangement pourrait venir de là où l’on l’attendaitmoins.

LES ÉTUDIANTS MULTIPLIENT LES ACTIONS DE PRESSION

Grève illimitée et sit-in devant la tutelle

Irane Belkhedim - Alger(Le Soir) - «Lors de notreassemblée générale,dimanche, des étudiantsavaient proposé de tenir unrassemblement à la place dela Liberté de la presse.

On n’était pas tous dumême avis. Lundi, je nepouvais pas prendre lerisque d’y aller avec une cin-

quantaine seulement. Deplus, nous avons appris, desources sûres, que lesagents de l’ordre allaientnous provoquer», expliqueNadir l’un des délégués.

Les universitaires vou-laient durcir leur action,puisque le sit-in devant leministère de l’Enseignementet de la Recherche scienti-fique, ainsi que la grève illi-mitée observée dans diffé-rents établissements nesemblaient pas faire évoluerles choses.

Hier, dans la matinée,«les bonnes nouvelles» sonttombées. «La protestation aété reportée, puisque l’annu-lation du décret 10-135 vientd’être publiée dans leJournal-Officiel. Nousl’avons vu !» a affirméSofiane, un autre délégué,estimant que c’est unacquis. Le deuxième acquisest la participation des délé-gués des étudiants auxconférences régionales etnationales qui s’ouvrirontaujourd’hui. Ces rencontresréuniront les membres desconseils scientifiques, desconseils administratifs, des

professeurs et des ensei-gnants, puis des doyens etrecteurs, et elles permettrontl’élaboration «dans laconcertation» des textesréglementaires, qui serontune passerelle entre l’anciensystème et le nouveau sys-tème. Le rassemblementdevant les portes de la tutel-le continue.

Hier, près de 200 étu-diants représentant plu-sieurs universités et écolespréparatoires du pays(Blida, Oran, Tlemcen,Annaba, Béjaïa, Boumerdèset Alger) ont observé leur sit-in quotidien. «Nous le pour-suivrons jusqu'aux vacancesscolaires programmées pourle 17 mars, puis on verraaprès», a soutenuMohamed, délégué de la

Faculté d’hydrocarbures etde chimie de Boumerdès.En outre, les étudiants enpharmacie de la Facultéd’Alger ont abandonné lerassemblement devant leministère.

La grève illimitée restecependant maintenue.Mercredi, les délégués ontété reçus par des respon-sables du ministère del’Enseignement supérieur etde la Recherche scientifiquequi leur ont affirmé que leursdoléances sont «légitimes»et qu’elles seront trans-misses aux autorités detutelle. Dimanche, les délé-gués ont tenu une réunionavec le doyen de la faculté,des membres du conseilscientifique et des profes-seurs pour discuter de la

situation. «Notre administra-tion s’est engagée à prendreen charge ce qu’elle peut.Ce sont des engagements,mais encore rien deconcret !», a précisé l’un desporte-parole, ajoutant queles représentants du conseilpédagogique n’ont pasassisté à cette rencontre.

«On se demande pour-quoi ? D’autres rencontressont prévues et nous ver-rons où cela nous mènera.»Les étudiants en pharmaciecomptent élargir le mouve-ment au niveau national.

«Nous sommes encontact avec les déléguésdes autres wilayas. Nousessayerons de nous organi-ser, d’ici la fin de semaine»,dit-on.

I. B.

ORAN

Vers la radicalisation du mouvementLoin d’avoir rassuré les étu-

diants, l’émission de l’ENTV diffu-sée dimanche soir ayant regroupéun directeur central du ministèrede l’Enseignement supérieur, deschefs d’établissements et des étu-diants, a produit un effet contraire,comme nous avons pu le consta-ter auprès d’étudiants de l’USTO.

«C’est le gouvernement et leministre qui nous poussent à la radica-lisation. “Chaâlouha”…», lâche Karim,au milieu d’un brouhaha de ses cama-rades. En effet, deux points, essentielsaux yeux des étudiants mais qui restenten suspens, provoquent aujourd’huiune radicalisation du mouvement deprotestation. En effet, depuis hier, il estquestion d’un blocage total des univer-sités à Oran et d’une grève générale illi-mitée. Les examens, dans bien des

départements et des facultés, ont étéreportés dans la plupart des cas, endépit des intimidations et pressionspour faire entrer les étudiants dansleurs amphis, comme cela s’est passé,hier matin, au département pharmaciede l’INESM. Pour rappel, les étudiantsde ce département avaient observéune marche avant-hier qui les avaientmenés de l’IGMO à l’INESM.

A l’USTO, la colère gronde à nou-veau dans le campus, puisqu’il estprévu maintenant le blocage total :«Nous exigeons d’être consultés pourl’élaboration du nouveau décret et nousne voulons pas que ce soient les orga-nisations UGEL, UNEA et les autres quiparlent en notre nom… Nous ne vou-lons plus de ces gens-là, des vendus !»râle un jeune étudiant, et une autre deses camarades de poursuivre plus loin: «Nous exigeons que le diplôme d’in-

géniorat soit au même échelon que lemaster : ce sont deux diplômes bac+5.Pourquoi vouloir dévaloriser ceux quisont toujours dans le système clas-sique ainsi que leurs diplômes ?»

De son côté, le vice-recteur à lapédagogie de l’USTO atteste que «lesétudiants seront consultés dans lecadre de discussions qui vont se faireau niveau des départements et desfacultés ainsi qu’à l’échelle régiona-le…».

Pour ce qui est de l’équivalenceentre le diplôme d’Etat d’ingénieur et lemaster, notre interlocuteur assurequ’elle sera reconnue. Des précisionsqui n’arrivent plus à convaincre les étu-diants sur tous les campus, où ladéfiance du pouvoir et de l’administra-tion est la seule alternative qui leurreste.

Fayçal M.

Les étudiants de l’ENA menacésLes étudiants de l’Ecole nationale d’administration ont affirmé que leur administration les

a sommés de reprendre les cours immédiatement, c'est-à-dire, aujourd’hui à 8h, au risquede ne pas se voir délivrer leur diplôme. «Une réunion a eu lieu dimanche entre la directionet les enseignants. Et voilà le résultat ! Nous sommes menacés ! On nous oblige àreprendre les cours et nos enseignants nous lâchent !», disent-ils. Les étudiants sont engrève depuis deux semaines. La revalorisation de leur diplôme et l’élaboration de son équi-valence, dans le cadre du nouveau système, sont parmi les revendications soulevées parles protestataires. Des responsables du ministère de l’Intérieur et des Collectivités localessont déjà venus voir les grévistes, mais cette rencontre n’a pas apporté les résultatsescomptés. «Nous voulions voir le secrétaire général dudit ministère mais, visiblement, onne nous considère pas !», raconte une autre étudiante. Les étudiants refusent de céder à lamenace et maintiennent leur grève illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

I. B.

USTHBLes 1re et 2e années

maintiennent la pressionComme prévu, les étudiants des 1re et 2e année de

l’Université des sciences et technologie Houari-Boumediène (USTHB) ont tenu, hier matin, un rassemble-ment devant le rectorat. Pour leur deuxième jour de grève,les étudiants en question insistent sur le droit d’accès aumaster sans aucune condition au même titre que les étu-diants de 3e année (bac 2006, 2007, 2008). De son côté, ladirection de l’USTHB continue de camper sur sa position.Contacté hier, le conseiller du recteur, Boudella Amar, aestimé que la plate-forme de revendications des étudiantsest vague et qu’aucune action n’est prévue pour lemoment.

M. M.

Dans une déclaration rendue publique hier, la CLE(Coordination locale des étudiants) de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, se dit toujours mobilisée pour lapoursuite de la protestation engagée depuis plusieurs jours,comme elle se déclare non concernée par les débats orga-nisés par la tutelle autour des réformes annoncées, en rai-son du fait, considère-t-on, que ces derniers (les débats) nevisent que l’étouffement de la contestation et de la dyna-mique de mobilisation des étudiants qui dénoncent, enoutre, «le clientélisme syndical» au sein de l’université, ins-piré et «téléguidé par les chapelles du système» Tout en sedisant outrée par le dispositif de repression déployé contreles étudiants rassemblés devant le ministère del’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, laCLE stigmatise l’attitude de la tutelle devant la gravité de lasituation prévalant à l’université, caractérisée, selon les étu-diants syndicalistes, par des atteintes répétées aux fran-chises universitaires, ainsi que le climat d’insécurité instau-ré par des délinquants rôdant en toute quiétude aux alen-tours et à l’intérieur même des campus et des cités univer-sitaires.

S. A. M.

TIZI-OUZOULa CLE dénonce

la répression et le clientélisme syndical

Le rassemblement des étudiants de huit écolessupérieures, prévu hier à la place de la Liberté de lapresse, rue Hassiba-Benbouali, a été reporté.Policiers et forces anti-émeutes attendaient de piedferme l’arrivée des manifestants.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 6

MOUVEMENT DE PROTESTATION DES MÉDECINS RÉSIDENTS

Le sit-in largement suivi Rym Nasri - Alger (Le

Soir) - Ils étaient des cen-taines de médecins résidentsà occuper la placette faisantface à la direction générale del’hôpital Mustapha-Pacha. Surleurs blouses blanches étaitécrit «médecins en colère». Ilsbrandissaient également despancartes où l’on pouvait lire

«Salaire minable pour métiernoble», «Quand connaissancerime avec souffrance», …

«Seuls les médecins spé-cialistes sont assujettis à unservice civil obligatoire d’unedurée variant entre un etquatre ans selon les zones», asouligné le représentant duCollectif autonome des méde-

cins résidents algériens, avantd’ajouter : «Nous voulons êtreconsidérés comme tous lesautres diplômés algériens. Leservice civil a prouvé son inef-ficacité et fini par devenir unecontrainte pour les médecins.Nous exigeons, ainsi, sonabrogation.»

Autre revendication desmédecins résidents, la dispen-se du service national. «Nousdemandons également à ceque les médecins spécialistes,au même titre que les autres

citoyens, puissent bénéficierd’une dispense du servicenational», a-t-il dit.

S’agissant du statut durésident, le Collectif autonomedes médecins résidents algé-riens exige la révision du sta-tut actuel, incluant le droit syn-dical.

«Le statut actuel est ambi-gu et flou. Nous sommesconsidérés à la fois commeétudiants et comme médecinsrésidents», explique le repré-sentant du Collectif.

Les protestataires revendi-quent également le relève-ment de la prime de garde,actuellement de 690 DA, àhauteur de 4 000 DA, ainsiqu’une allocation d’études.

«Nous n’avons pas desalaire, nous n’avons que d’in-demnités calculées par rap-port au salaire du maître-assistant», précise-t-il encore.Il est également question du

droit d’accès aux indemnitésd’encadrement, de contagion,de risque, de documentationet d’intéressement.

Enfin, le Collectif autono-me des médecins résidentsalgériens compte adresser saplateforme de revendicationsau ministère de la Santé, à

celui de l’Enseignement supé-rieur ainsi qu’au Premierministère.

«Nous leur accordons jus-qu’à la fin de la semaine pourrépondre et satisfaire nosrevendications», dira le repré-sentant du Collectif.

R. N.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) -La souche de grippe AH1N1est toujours en circulation, bien quel’OMS ait décrété, depuis le 20 aoûtdernier, la fin de la pandémie. Quatredécès liés à ce virus ont été enregis-trés en Algérie depuis le mois de

février dernier. Sur les 82% de cas de grippe

enregistrés depuis le mois d’octobredernier, 18% ont été confirmés desouche AH1N1 par le Centre nationalde référence de l’Institut Pasteur.Cependant, rassure-t-on, il n’y a pas

lieu de s’alarmer. L’Algérie, souligne le directeur de

la prévention au niveau du ministèrede la Santé, se retrouve en situationde grippe saisonnière et jusqu’à pré-sent, le seuil épidémique n’a pas étédépassé. Ce dernier a précisé quetrois virus de grippe sont en circula-tion, actuellement. Il s’agit majoritai-rement du virus B lié à la grippe sai-sonnière ainsi que du virus AH3N2 etH1N1.

Le ministre de la Santé, qui aanimé une conférence de presse,hier, a rappelé que le dispositif desurveillance, d’alerte et de prise encharge de la grippe A est toujoursopérationnel.

Son objectif, surveiller hebdoma-dairement les syndromes grippauxafin de détecter précocement unesituation épidémique, identifier lessouches circulantes afin de mettre enplace les actions de santé adéquates

et étudier la répartition des virus enfonction du type et sous-type.

Le ministre de la Santé a rappeléque l’Algérie a importé plus de 2 mil-lions de doses de vaccin contre lagrippe saisonnière. Soit suffisam-ment pour mettre à l’abri toutes lespersonnes à risque. Pour rappel,l’Algérie a enregistré, l’année derniè-re, 916 cas de grippe A dont 57décès.

S. A.

LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ RASSURE :

«Nous ne sommes pas dans une situation de pandémie de grippe A»Sur les 82% de cas de grippe enregistrés, 18% sont de souche

AH1N1. C’est ce que a indiqué, hier, le directeur de la préventionau niveau du ministère de la Santé. Cependant, rassure-t-on,«nous ne nous retrouvons pas en situation de pandémie».

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les repré-sentants de la profession se sont rencontréshier au forum d’El Moudjahid pour revenir surles changements découlant des réformes dusecteur de la justice. Les préoccupations desavocats, des huissiers et des notaires ont étépassées en revue. A cet effet, Me Rachid Ouali

a contesté l’article 24 qui, d’après lui, pénali-serait lourdement la profession.

L’intervenant a aussi déploré le fait que lessociétés nationales et les institutions de l’Etatpréfèrent faire appel à des cabinets étrangersen cas de litiges. «Ils minimisent ainsi lescapacités nationales, et je citerais le cas de laSonatrach qui, pour les grosses affaires, faitappel à des avocats étrangers et laisse lesaffaires de licenciement, entre autres, auxavocats algériens», a expliqué Me Ouali. Ils’indignera aussi contre le fait que des créditsANSEJ soient accordés à de jeunes diplômésen droit. «Cette profession n’est pas faite pourla création de sociétés commerciales», a pré-cisé l’avocat, déclarant aussi que tant qu’il n’yaura pas d’indépendance de la justice et des

magistrats, il ne saurait y avoir de justice.Pour sa part, maître Azzi Merouane préciseraque les nouvelles lois mises en vigueurdepuis l’année 2006 ont permis notammentde criminaliser de nouveaux délits, tels que leblanchiment d’argent, le harcèlement sexuelou la piraterie informatique. Le représentantdes huissiers de justice, maître Mahmoudi, adéclaré, par ailleurs, que la profession aconnu, au cours des dernières années, uneévolution importante. «Il existait, avant l’an-née 1998, 20 articles seulement qui concer-naient la profession, mais actuellement, il y a460 et 1 800 huissiers sur le terrain. Aussi lesdécisions de justice sont exécutées à plus de90 %», a déclaré maître Mahmoudi.

F-Z. B.

NOUVEAUX TEXTES RÉGISSANT LA PROFESSION D’AVOCAT

L’article 24 «scandaleux»

Les médecins résidents ont observé, hier, un sit-inau CHU Mustapha-Pacha, à Alger. Dénonçant leursconditions de travail, ils demandent la satisfaction deleur plateforme de revendications.

PREMIÈRE COTATIONDU TITRE ALLIANCE

ASSURANCESPlus de 1,2 million

de dinars échangésTenue hier, la première séance de négocia-

tions des actions Alliance Assurances au parquetde la Bourse d’aller a été réussie. Animée par sixintermédiaires en opérations de bourse, représen-tants des banques publiques, cette séance a étémarquée par l’introduction d’un volume cumulédes ordres à l’achat et à la vente de 5 100 actions.

Les six IOB ont échangé un volume global de1 500 titres. Dès la confrontation des ordres vali-dés, le cours de l’action a été déterminé à 830dinars, donnant lieu à une valeur globale transi-gée de 1 245 000 dinars.

Il a été enregistré la réalisation de deux tran-sactions dont le dénouement (règlement/livraison)interviendra jeudi prochain. Par ailleurs, un contratde liquidité sera mis en œuvre par l’émetteur etl’IOB accompagnateur (la banque CPA) pourassurer la cotation régulière du titre de capitaldurant les 6 premiers mois. La durée du contrat deliquidité est de six mois prorogeable à douze moispar tacite reconduction.

En rappelant qu’Alliance Assurances a pulever plus de 1,4 milliard de dinars en émettant1 804 511 actions au prix de 830 dinars l’action.Ces titres ont représenté un peu plus de 30% ducapital social et ont été souscrits par 5 518 inves-tisseurs dont 5 374 particuliers.

Ces actions sont dématérialisées et géréesdans des comptes titres identifiés et les divi-dendes générés sont exonérés de l’IRG et del’IBS jusqu’à la fin 2013.

La date de jouissance de ces actions a étéfixée au 1er janvier 2010, permettant aux nou-veaux actionnaires de la compagnie de recevoirdes dividendes annuels au même titre que lesactionnaires initiaux.

C. B.

Des avocats ont dénoncé, hier, lors duforum d’El Moudjahid, l’article 24 de lanouvelle loi régissant leur activité. Lestextes en question, selon maître RachidOuali, livrent les robes noires «pieds etpoints liés» au parquet. Il explique cettesituation par le fait que l’article jugé«scandaleux» permet la traduction desavocats devant le barreau avec même lapossibilité de poursuites pénales.

Les résidents se mobilisent pour arracher leurs droits.

Phot

o:S

amir

Sid

Ould Abbès promet des solutions Selon le ministre de la Santé, la plate-forme des revendications des médecins rési-

dents ne dépend pas, dans sa totalité, de son département. Selon ce dernier, ce corps de médecins est toujours en formation et dépend du

ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Une partie des revendications seulement dépend de mon secteur», a indiqué

Djamel Ould Abbès, hier. Une partie à laquelle il a promis d’apporter des réponses. S. A.

Un débat national sur la réforme dumarché financier sera lancé durant le pre-mier semestre 2011, selon le président dela Commission d’organisation et de sur-veillance des opérations de bourse(COSOB).

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Enmarge, hier, de la première séance de cotationdes titres capital d’Alliance Assurances, SmaïlNoureddine a indiqué que le gouvernement adonné son aval à ce projet. En ce sens, uneunité de gestion sera mise en place dès lemois courant et regroupera les différentsacteurs de l’establishment institutionnel, ban-caire et entrepreneurial. Des ateliers multisec-toriels seront organisés et des recommanda-tions seront attendues. Il s’agit de booster ledéveloppement du marché des capitaux,encore embryonnaire.

Un marché qui manque de services d’in-vestissements efficaces, d’intermédiaires enopérations en bourse nombreux, d’un droitboursier complet et opérationnel et d’un systè-me d’information moderne, selon le présidentde la COSOB. Mais aussi que l’introduction enbourse soit davantage attractive pour lesentreprises notamment privées et que la cir-culation des capitaux soit effective. Ce quin’est pas encore le cas, même si une centai-ne d’entreprises, déjà identifiées, sont éli-gibles à l’introduction en bourse, selon SmaïlNoureddine.

Or, la Bourse d’Alger, où participent à lacotation deux titres de capital (l’hôtel ElAurassi et le groupe pharmaceutique Saidal)et des titres de créance des emprunteurs obli-gataires (Sonelgaz, Algérie Télécom et lasociété privée Dahli ainsi que le Trésor),

concourt faiblement tant à la création de larichesse nationale. Selon le directeur généralde la Bourse d’Alger, Mustapha Ferfera, lacapitalisation boursière actuelle (13,2 milliardsde dinars en comptant le titre AllianceAssurances) s’avère infime par rapport auProduit intérieur brut (PIB), seulement de0,1%. A contrario, cette capitalisation repré-sente 30% du PIB au Maroc.

En notant que l’encours des titres obliga-taires est de 70 milliards de dinars pour lestrois sociétés émettrices et de 262 milliardspour les obligations assimilables du Trésor(OAT). Toutefois, l’introduction d’AllianceAssurances en bourse, un signal positif selonle P-dg de cette compagnie, Hassan Khelifati,devrait encourager d’autres acteurs à s’yinvestir.

C. B.

RÉFORME DU MARCHÉ FINANCIER

Lancement d’un débat nationaldurant ce semestre

De Sebdou, jusqu’à SidiYahya, la route est déserte,aucun véhicule en circulation,et nous sommes gagnés parl’inquiétude avant même depénétrer dans le fief desOuled N’har. Toutefois, laprésence d’un collègue jour-naliste nous rassure, unenfant du bled, connu etapprécié des habitants decette localité, sortie soudai-nement de l’anonymat.

Depuis une semaine, desinformations font état d’uneinsurrection dans cettecontrée isolée du monderural. Sidi Djilali se trouve àl’extrême sud-ouest de lawilaya de Tlemcen et on a dumal à croire à l’existenced’une daïra entre ces montssurplombant le royaumechérifien, et ce bout de che-min qui ne semble mener

nulle part. Et pourtant, plusde 30 000 âmes vivent danscette pampa sauvage, dansdes conditions d’un autresiècle.

A notre arrivée, noussommes obligés de montrernos cartes de presse etassez vite des jeunes se sontempressés de dégager laroute pour nous laisser pas-ser.

A l’entrée de Sidi Djilali,nous sommes accueillis parun groupe de jeunes universi-taires très déterminés quinous expliquent les raisonsde cette intifadha pacifique.Plus de 300 personnes sontrassemblées devant le siègede la daïra qui est toujoursfermé à l’instar de la mairie.

Du côté de la frontièremarocaine, le complexeminier d’El-Abed est aussi à

l’arrêt. Tout le territoire desOuled N’har est paralysé, dujamais-vu depuisl’Indépendance, dans cettecontrée, autrefois, paisible etaccueillante.

Il est vrai qu’on a l’impres-sion d’être au bout du

monde, la différence avec lesdaïras du Nord sautant auxyeux.

Il existe quelques infra-structures, mais tout reste àfaire sur tous les plans,(santé, transport, éducation).«Sidi Djilali n’est pas une

daïra, mais un grand douarqui dépend toujours deSebdou, nous confie unjeune, et on doit faire ledéplacement jusqu'à Sebdoupour régler nos quittancesd’électricité, et quant auxurgences médicales onconfie notre destin à Dieu.Nous vivons à mille lieues dela civilisation.»

Un autre nous a confiéque le carburant est rationnéà Sid Djilali, alors que les hal-labas s’approvisionnent leplus normalement du monde

à Maghnia et dans toute labande frontalière.

Un groupe de moudjahidi-ne, à l’âge très avancé, tien-nent aussi à être solidairesavec les jeunes, le respon-sable de la kasma ONM, pré-cisant que «ces jeunes nesont pas des voyous, ni desdrogués, mais sont très disci-plinés dans cette mobilisationlégitime.

Les services de sécuritén’ont pas eu à intervenirdepuis presque une semaine,et ce, malgré l’attitude duchef de daïra qui a expriméun aveu d’impuissancedevant les citoyens. Il auraitdéclaré : «Ana khodra fougtaam.» Une expression biende chez nous, pour qualifierle peu de considération ou lepeu d’importance.

Cela fait maintenant unesemaine que ces jeunespassent la nuit à la belle étoi-le, se disant plus mobilisésque jamais et réclamant laprésence du wali pour mettrefin à leur mouvement.

Des solutions existentpour peu qu’un dialogue soitétabli et, pour cela, il faut seposer la question sur le rôleet sur la mission de ceshonorables élus du peuplequi vivent loin de ce tumulte,qui est en train de briser lesilence de la steppe !

M. Zenasni

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 7

TLEMCEN

Sidi Djilali, un vent de révolte souffle sur la steppeEn ce début du mois de mars, tous les che-

mins ne mènent pas vers la steppe. Les 30 kmqui séparent Sebdou de Sidi Djilali, territoire dela grande tribu des Ouled N’har, sont semésd’embûches et, parfois, de grosses pierres quibarrent la route aux véhicules.

Lundi, en début de mati-née, les responsables locaux,notamment le P/APC et lechef de daïra de KhemisMiliana se sont rendus surplace pour prendre langueavec les contestataires etécouter leurs doléances.

Sur place, les habitants duquartier ont déclaré : «Nousne demandons pas la lune,mais seulement qu’on amé-nage ce kilomètre de routepour que nos enfants puis-sent se rendre à leur écolesans risque de se voir ren-voyer pour être tombés dansla boue par temps de pluie oupour que des femmesenceintes ne fassent pas de

chutes qui pourraient leur êtrefatales. Nous n’exigeons pasun boulevard construit endalle de sol pourtant !» Aprèsnégociation, les habitants ontlevé le barrage sur la route etlibéré la circulation et, commepar enchantement, deux grosengins sont apparus et ontcommencé l’aménagementtant attendu par la population.Un habitant s’est interrogé :«Pourquoi les responsablesattendent-ils que les habitantssortent dans la rue pour serappeller qu’ils ont des pro-blèmes ?»

Un autre a ajouté : «Ilsnous ont souvent fait des pro-messes… mensongères... on

nous a souvent déclaréqu’une enveloppe de plus de10 milliards de centimes étaitaffectée pour l’aménagementdes quartiers… Mais nousn’avons rien vu venir.»

Au sujet de cette envelop-pe, un représentant de ladirection de l’urbanisme et dela construction (DUC) nous aaffirmé : «Oui, l’opération estinscrite depuis 1 an, dans lecadre de la lutte contre lesinondations. Mais nousn’avons pas pu entamer lestravaux à cause des intempé-ries». Nous apprenons qu’ils’agit d’une opération com-portant plusieurs actionsconcernant le drainage et lastabilisation des sols, la voi-rie, les aménagements diverset l’éclairage public.

Par ailleurs, des riverainsattirent notre attention sur unouvrage d’art pour la couver-ture de l’Oued El-Kébir quidraine les eaux torrentiellesdes pentes des contreforts duZaccar. «Regardez, c’est un

conduit en béton d’un mètrecarré de diamètre pour conte-nir le lit d’un oued de 6 à 8 mde large, devenu un véritablegoulot d’étranglement, deplus, fermé par un grillage faitde rond à béton qui retienttout ce que le torrent charrie,ce qui bouche le passage deseaux. Nous sommes obligésde casser des murs à chaquefois pour éviter que nos mai-sons ne soient inondées.»

D’autres habitants adres-sent des critiques sévères àl’encontre du P/APC : «Il n’estvenu ici qu’en de rares occa-sions, lorsqu’il s’est agi decampagnes électorales pournous faire des promesses,jamais tenues d’ailleurs… Ilen est à son troisième man-dat, et là, on ne le voit plus.»

Hier, avant midi, le barra-ge a été levé, les habitantsétant quelque peu rassuréspar le va-et-vient des engins,mais «nous restons vigi-lants», affirment-ils.

Karim O.

SIDI-LAKHDAR (AÏN DEFLA)

Les habitants du quartier de la garebloquent la route

GHAROUS (MASCARA)Des citoyens se rassemblent

devant le siège de l’APCCe sont plus de deux cents personnes qui ont obser-

vé un sit-in devant le siège de l’APC de Gharous, situéeà une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de lawilaya de Mascara.

C’est une commune déshéritée du monde rural. Atravers ce rassemblement, les citoyens appelaient àplus de développement dans la perspective d’améliorerleurs conditions de vie. Ils ont fait état du chômage, quitouche la commune, du déficit en AEP et réclamentnotamment plus d’aide à l’habitat rural. La protestation aété pacifique et des responsables locaux ont pris langueavec les habitants.

M. Meddeber

Phot

o:D

jalle

lB.

BÉCHARDes logements sociaux

et des plaintes«Je viens de signer quatre plaintes contre des individus

qui ont tenté de nous induire en erreur à travers de faussesdéclarations dans leurs dossiers de demande de loge-ment», nous a affirmé le wali, M. Zaâlane, lors d’une brèveentrevue mardi dernier.

Ces plaintes concernent notamment un médecin et unentrepreneur, tous deux en activité. Ils ont falsifié des docu-ments officiels, selon le wali. Le chef de l’exécutif, qui aminutieusement épluché les dossiers des demandeurs,nous a expliqué que, plus de 88% des futurs bénéficiairessont originaires de Béchar. Les autres sont nés et viventdans la capitale de la Saoura depuis très longtemps.

Le chef de l’exécutif local nous a indiqué, aussi, que plusde 20% des logements sociaux seront attribués auxfemmes divorcées ou veuves, avec enfants à charge.

A noter que 1 343 logements sociaux vont être distribuésincessamment, soit la semaine prochaine. «La commissiona pratiquement achevé son travail et je veille, personnelle-ment, à ce qu’il n’y ait pas de dépassements. Les logementsiront aux nécessiteux», nous dira M. Zaâlane. Pour sa part,le directeur général de l’OPGI, M. Ladj, nous a affirmé queplus de 600 autres logements vont être mis à la dispositionde la commission de répartition d’ici au mois de juin.

Une autre distribution est programmée, selon certainessources, pour la fin de l’année en cours.

A. Boutaleb

Dans la journée de lundi der-nier, quelque 50 chefs de famil-le (hommes et femmes) occu-pant le bidonville situé à proxi-mité de la ferme Si-Salah, sur lapériphérie de la ville de Sidi-Bel-Abbès, ont observé un sit-in devant le siège de la Wilaya,exigeant la rencontre avec lewali pour discuter de leur relo-gement prévu en mars.

Ces familles refusent leur relogementdans des habitats ruraux, alors qu’ils écar-tent la formule du relogement dans deslogements LSP, deux propositions

qu’avait faites le wali lors de sa rencontreil y a quelque temps avec les occupants.

Dans un premier temps, ces derniersauraient accepté les propositions, selonnos sources, avant de se rétracter toutrécemment, justifiant leur refus par le faitque les logements proposés dans lecadre de l’habitat rural sont construitsdans des localités qui ne leur conviennentpas du fait que leurs enfants sont scolari-sés en ville et ne veulent en aucun casêtre dépaysés.

Ces familles qui écartent catégorique-ment l’autre proposition, à savoir les loge-ments LSP hors de leur portée, vu leurcoût exorbitant, refusent de rejoindre leslogements ruraux proposés. Pour

appuyer leur revendication, les contesta-taires évoquent le cas des locataires duvieux quartier presqu’en ruines de Kaïd-Rabah, dans la ville de Sidi-Bel-Abbès,qui eux vont bénéficier des logementsdans le tissu urbain. En effet, quelque 200familles à reloger ont été dernièrementrecensées dans ce quartier. 100 loge-ments ont été livrés dernièrement, alorsque le reste est en cours de réalisation.Une opération de relogement aura lieudès leur réception. Les occupants dubidonville Si-Salah ont passé presquetoute la journée à battre le pavé, en atten-dant que leurs représentants soient reçuspar le premier responsable de la wilaya.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Sit-in de 50 familles du bidonville Si-Salahdevant la wilaya

Des centaines d’habitants, surtout des jeunes,ont établi, dimanche, en fin d’après-midi, unebarricade sur la grande rue qui mène du centre-ville à la gare ferroviaire, menaçant même de blo-quer le passage des trains, et ce, pour attirer l’at-tention des autorités locales sur l’état de laroute, qui relie le quartier Guerroumi (ouest) auquartier Barrate, au nord-est de la ville.

Les cadres de la jeunes-se et des sports de Tizi-Ouzou, à l’instar de leurs col-lègues de Béjaïa ainsi qued’autres wilayas, contestent,en effet, les conditions édic-tées à travers l’arrêté du 22juillet 2010 par leur tutellepour prétendre aux gradesd’éducateur principal etd’éducateur.

Les cadres en colèredemandent à être «intégrésdirectement» au graded’éducateur principal en acti-vités physiques et sportiveset celui d’éducateur principald’animation de la jeunesse«dans les mêmes conditionset modalités que celles envigueur dans les autres sec-teurs».

Les cadres du sport moti-vent leur revendication par lefait, entre autres, qu’avec laformation qu’ils sont en trainde subir, ils seront désormaisdu niveau bac+4. De ce fait,les 167 cadres signataires dela déclaration de revendica-tions, transmise au ministredes Sports sous forme delettre ouverte, estiment qu’ils

sont dans leur droit d’exigerd’être reclassés à la catégo-rie 12 du statut des fonction-naires, comme cela a coursdans les autres secteurs.

Sur leur lancée, lescadres de la jeunesse et dessports ont décidé d’intégrerdes revendications pédago-giques.

Leur durée de formationinitiale, rappellent-ils, a étéfixée à trois années, sanc-tionnée par un travail derecherche et un stage pra-tique. A ce titre, le collectifdes cadres de la DJS de Tizi-Ouzou revendique l’allége-ment du nombre de stages,la suppression du travail derecherche qu’ils doivent pré-senter sous forme de mémoi-re, entre autres revendica-tions.

Ainsi, la protestation quichaque semaine gagne sec-teur après secteur à Tizi-Ouzou prend une ampleurjamais égalée. Ce ne sontsans doute pas tes tra-vailleurs d’Algérie Télécomqui diront le contraire, euxqui, à travers leur conseil

syndical, s’élèvent contre ledeux poids deux mesures envigueur quant à l’évaluationde leur prime de rendementcollectif et individuel.

Le conseil syndicald’Algérie Télécom se déclare«indigné par cette mesurespécifique à l’encontre destravailleuses et travailleursde la région de Tizi-Ouzou».Un traitement dans l’évalua-

tion de la prime qu’il qualified’humiliant alors qued’autres wilayas ayant,comme la leur, leurs propresspécificités qui ne les ontpourtant pas empêchés derelever de nombreux défis augrand bonheur de l’entrepri-se.

Le conseil syndicald’Algérie Télécom de Tizi-Ouzou préconise ainsi une

révision des procédés tech-niques et autres calculs de laPRI-PRC des personnels del’entreprise. A en croire plu-sieurs fonctionnaires de lasociété, la grogne est alléecrescendo, ces dernièressemaines, et, à ce titre, iln’étonnerait pas que les tra-vailleurs mettent la pressionsur le syndicat pour passer àune vitesse supérieure pour

se faire entendre de la direc-tion générale.

Ainsi, après les étudiants,les gardes communaux, lesfonctionnaires des mairies etautres, le front social a-t-ilgagné de nouveaux «sol-dats» et gare à l’explosionqui guette à tout moment uneville et ses autorités jamaismises autant sous pression.

A. M.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 8ÇA GROGNE CHEZ LES CADRES DU SPORT ET LES TRAVAILLEURS D’ALGÉRIE TÉLÉCOM

Le malaise social n’en finit pas de grandir à Tizi-OuzouLes uns après les autres, en l’espace de

quelques jours, les cadres de la jeunesse et dessports de la wilaya de Béjaïa, puis leurs col-lègues de la wilaya de Tizi-Ouzou sont montésau créneau pour dénoncer les incongruités d’unarrêté ministériel qui, le moins que l’on puissedire, fait des vagues.

Une exigence assortie,cette fois-ci, d’un engage-ment écrit avant de sur-seoir à leur action qu’ilsentendent maintenir tantque les autorités ne seseraient pas engagéessolennellement à honorerleurs promesses.

Les revendications desmanifestants touchent éga-lement à la viabilisation dece tronçon faisant partie dela périphérie est de la villed’Azazga, dont les trottoirset les caniveaux sont obs-trués ou endommagés,selon eux.

L’impact est ainsi grandsur les collégiens, leslycéens et autres tra-vailleurs qui fréquententles établissements limi-trophes, notamment lesjeunes piétons, contraintsde se faufiler entre lesvéhicules.

Conséquence du bloca-ge de cette importante voiede communication, lesvoyageurs venant de l’estsont contraints à un trèslarge détour pour rejoindreAzazga ou Tizi-Ouzou,quand ils ne sont pas tout

simplement obligés derebrousser chemin, à l’ima-ge de ces bus ou fourgonsde transport deBouzeguène, au granddam des étudiants etautres travailleurs.

Les protestataires indi-

quent avoir enregistré lavenue du secrétaire géné-ral de la daïra d’Azazga,qui se serait présenté,selon eux, égalementcomme émissaire du wali,avec ce discours tant defois entendu par les villa-geois, à savoir que le bitu-mage de ce tronçondépend des travaux d’as-sainissement afin d’évitertout risque de pertessèches pour l’Etat.Contacté, un proche del’APC d’Azazga, qui nerejette pas les revendica-tions de la population, tireà boulets rouges sur laDTP, coupable à ses yeux

de négligences pourn’avoir pas anticipé sur ceproblème, en ne prévoyantpas une déviation provisoi-re pour permettre l’entamedu projet de bitumage et deviabilisation de ce tronçon,en temps opportun.

Décidés à aller jusqu’aubout de leur action, lesmanifestants entendentfaire durer leur protesta-tion, contrairement à ladernière fois, le 14novembre dernier, quandils ont levé le siège de laroute vers 10h du matinaprès les promesses ver-bales des autorités locales.

S. Hammoum

AZAZGA

Les citoyens de Cheurfa ferment la RN 71

PROTESTANT CONTRE LES FAIBLESINDEMNISATIONS DES TERRES DELA NOUVELLE-VILLE DE BOUINANDes citoyens ferment la RN29 Des citoyens ont fermé, hier, la RN 29 entre Amroussa

et Bouinan, dans la wilaya de Blida, et ce, pour protestercontre le faible taux d’indemnisation pour leurs terres qu’ilsont cédées à l’Etat dans le cadre de l’expropriation pour laconstruction de la nouvelle-ville de Bouinan.

C’est avec des troncs d’arbre qu’ils ont bloqué la circu-lation routière pendant presque une heure. Il a fallu l’inter-vention des forces de sécurité pour que l’axe routier soitrouvert à la circulation automobile. Par ailleurs, plusieurscentaines de citoyens ont assiégé la daïra de Bouinan,réclamant le relèvement du taux des indemnités puisque lemètre carré a été évalué à 1 000 DA, disent-ils, sans comp-ter les retards dans les paiements.

M. B.

CONTESTANT L’AUGMENTATIONDES PRIX DES 60 LOGEMENTS

LSP DE BOUGARALes bénéficiaires observentun sit-in devant le siège de

l’OPGI de BlidaLes bénéficiaires des 60 logements LSP de Bougara ont

observé, hier, un sit-in devant le siège de la direction del’OPGI de Blida pour protester contre l’augmentation desprix des logements. Cette dernière leur a exigé un ajout de85 millions de centimes sur le prix initial qui était arrêté à165 millions de centimes pour un appartement de type F3.

Les protestataires, qui affirment avoir respecté toutesles closes du contrat, et ce, depuis neuf ans, n’arrivent pasà s’expliquer les motifs de cette augmentation, d’autantqu’elle n’a pas figuré dans le contrat.

En effet, ajoutent-ils, c’est sur la base de leur fidélité àhonorer la convention qui les liait à l’OPGI qu’ils ont reçules titres de propriété. Toutefois, ils sont contraints, sou-tiennent-ils, d’honorer cet ajout sous peine d’être évincésde la liste des bénéficiaires. Chose qu’ils rejettent catégori-quement, considérant qu’ils restent soumis aux conditionsdu premier contrat.

M. B.Le douar Haï Radar, sis dans

la banlieue de Mouaz-Bilal, estun centre urbain secondairede la ville de Koléa. Ce quartierqui abrite plus de 400 famillesest composé essentiellementd'habitats précaires, n'ayant niles commodités de base, niaucune structure de proximitéd'accompagnement.

Depuis jeudi passé, ce douar esten pleine effervescence à la suite dusuicide d'un de ses habitants, unquinquagénaire, N.Y., 54 ans, ayant3 enfants à charge, et qui s'étaitdonné la mort par pendaison, jeudidernier.

Selon nos sources, le malheureuxavait laissé une lettre dans laquelle ilprécisait que, n'ayant ni travail, nilogement, ni moyen décent de sub-venir aux besoins de sa famille, il

préféra se donner la mort que de sevoir dégénérer.

Un habitant du douar nous donnade plus amples renseignements surcette mort : «Depuis son accident dela route, dans lequel il avait perduson véhicule, le défunt souffrait detroubles mentaux. A ce problème,s'est ajouté le fait que devant cettemisère, sa femme a décidé de tra-vailler en tant que femme de ména-ge. Ce que le défunt n'avait certaine-ment pas supporté, vu que son suici-de coïncide avec le premier jour dutravail de sa femme», nous a préciséun résidant du douar Haï Radar.

La population de ce douar, enémoi, s'est chargée des préliminairesde l’enterrement et de prodiguerréconfort à la veuve et aux 3 orphe-lins dont l'aîné a moins de 15 ans.

C'est devant le siège de la wilayade Tipasa que le représentant de ce

douar, Mohammed T., nous a infor-mé que «plus de 200 personnesobservent depuis le lundi 7 mars unsit-in devant le siège de la wilaya,pour demander une prise en chargedécente des préoccupations de cevillage. Malheureusement, aprèsentrevue avec les responsables,nous n'avons rien reçu de concret ànos requêtes.

Ce représentant de quartier aajouté : «Le suicide de notre voisin aété le détonateur de nos revendica-tions. Nous avons exposé nos pro-blèmes aux élus locaux depuis 2007,le jour où la population de ce douarétait composée de 128 familles.Aujourd'hui, nous allons persévérerdans nos réclamations même siaucune suite favorable pour notrerecasement ne sera donnée.»

Larbi Houari

KOLÉA

Sit-in devant le siège de la wilaya

Une trentaine de citoyens recasésen 2005 dans un hangar au chef-lieude la daïra de Tizi-Gheniff, dans lawilaya de Tizi-Ouzou, ont fermé lesiège de leur APC durant toute lamatinée d’hier lundi.

Ils réclament des «lots de terrain à la citéMarako, à environ 4 km du chef-lieu».«Avant la démolition de l’ancien bidonville,connu sous le nom de cité de laGendarmerie, où nous étions installés, lesautorités nous avaient promis de nous y éri-ger des logements décents dans un délai desix mois.

Six ans après, 25 familles vivent encoredans des conditions inhumaines à l’intérieurd’un hangar en tôle qui abritait l’ancienneCaps de la commune. C’est une injustice !»s’indignent des manifestants.

En l’absence du maire, le chef de daïras’est déplacé à la mairie où il a tenu une

petite réunion avec des représentants desprotestataires en vue de désamorcer lacrise. Cependant, à en croire un des délé-gués ayant assisté aux négociations, cesderniers ont refusé de libérer la mairie«faute d’engagement concret de la part dupremier responsable de la daïra».

Ils affirment, en outre, «n’évacuer leslieux qu’après engagement du maire à satis-faire (leur) revendication dans un délai biendéterminé».

Contacté par téléphone en milieu de jour-née pour avoir sa version, le maire, M.Djidda, nous a affirmé qu’il était «en réunionà la wilaya» et s’est excusé de raccrocher.

A rappeler, enfin, que ces mêmescitoyens étaient déjà descendus dans la ruepour crier leur ras-le-bol. Ils avaient, en effet,fermé le 27 décembre dernier la route reliantles chefs-lieux des communes de Tizi-Gheniff et de M’kira, à hauteur de leur cité.`

Kaci Moussa

TIZI-GHENIFF

Fermeture de l’APC

Quatre mois après avoir fermé la RN 71, auniveau de l’embranchement de Cheurfa, à 1 kmà l’est d’Azazga, pour exiger le bitumage de cetronçon routier, source de lourds désagrémentspour les automobilistes qui mettent près d’uneheure pour joindre le chef-lieu de daïra, à partirde cette intersection, les manifestants, qui sedisent forts du soutien des riverains, sont reve-nus à la charge, hier, dès 6 h du matin, pour blo-quer la route et réitérer cette exigence.

Les habitants de lacommune d’Aïn El-Asselont procédé à la fermetu-re de la RN44 à la circula-tion automobile en usantde blocs de pierres etautres objets hétéroclitesau niveau de l’endroitappelée communémentEl-Baffa, durant toute lamatinée d’hier, et ce, ensigne de protestationcontre la liste des 400bénéficiaires de l’aide àl’habitat rural.

Interrogés, les protes-tataires ont affirmé que,selon les échos parvenusdu siège de la commune,«le maire a confectionnéune liste suivant des cri-tères subjectifs, baséssur le clientélisme, lesliens familiaux et autrescalculs terre à terre».

«Cette action n’est quepartie remise. Nousreviendrons à la charge àchaque fois jusqu’à laprise en compte de notreprincipale revendication,à savoir revoir de fond encomble la liste des bénéfi-ciaires», ont-ils ajouté.

Pour le maire, «cemouvement de protesta-tion n’a pas lieu d’être. Laliste n’est pas encore affi-chée et un grand nombrede protestataires sont, enfait, des bénéficiaires del’habitat rural».

Par ailleurs, les habi-tants du village d’Aïn-Khiar, relevant de la com-mune d’El Tarf et comp-tant plus de 5 000 âmes,ont coupé la route, unchemin de wilaya, à la cir-culation durant toute la

journée d’hier, pour récla-mer l’éclairage public, legaz naturel, le bitumagedes routes dans les cités

et enfin que soient lancésdes projets d’améliorationurbaine. Au mêmemoment, les représen-

tants du bureau de wilayade l’UPEF (Union natio-nale des professeurs de

l’éducation et de la forma-tion) ont organisé un sit-indevant le siège de lawilaya, sous le slogan«Pour la dignité de l’édu-cateur», pour demanderaux autorités locales laprise en charge de leurplate-forme de revendica-tions qui contient seizepoints.

Restent que les habi-tants de la wilaya veulentmaintenant du concret, etsemblent refuser les pro-messes ressassées àchaque fois et sans len-demain. De fait, et face àce déluge de revendica-tions et de doléances, lesautorités locales sontprises de cours. Ainsi, ildevient de plus en plusévident qu’elles sont inca-pables de réagir et d’ab-sorber la colère exponen-tielle de la population.

Daoud Allam

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 9

EL-TARF

La RN44 fermée à la circulation automobileet sit-in de l’Unpef

Il semble que les responsables locaux sontde plus en plus débordés par les protestations àrépétition des citoyens.

Les propriétaires des fusilsde chasse de la wilaya deBéjaïa sont revenus à la char-ge dans la journée d’hier, àtravers un rassemblementobservé devant le siège de lawilaya pour réclamer leursarmes.

Comme lors de la journée du 17janvier passé, ils étaient quelquetrois cents personnes à s’êtredonné rendez-vous pour une autremanifestation de rue afin d’exigerdes autorités concernées la resti-tution de leurs fusils de chasse.

Des armes que nombre decitoyens avaient, pour rappel,déposé auprès des brigades degendarmerie, durant l’année 1993,au lendemain des premières incur-sions de groupes terroristes isla-mistes dans plusieurs villages deKabylie, quand un grand nombrede citoyens avaient été délestésde leurs armes.

Venus de plusieurs localités dela vallée de la Soummam ainsique de la région du Sahel, les

manifestants ont occupé l’un desaxes routiers, à hauteur du siègede la wilaya, perturbant fortementla circulation automobile duranttoute la journée d’hier.

1 372 propriétaires de fusils àBéjaïa attendent toujours la resti-tution de leur arme, nous a signa-lé le responsable de la coordina-tion de wilaya des propriétaires defusils de chasse «confisqués» parles autorités.

Comme pour leur précédentemanifestation, les manifestantsn’ont pas été reçus par le wali deBéjaïa, hier.

Il convient de signaler que, lorsdu rassemblement de janvier der-nier, une délégation de manifes-tants avait été reçue par le secré-taire général de la wilaya en pré-sence du DOPS.

Les représentants du wali, touten reconnaissant la «légitime»revendication des propriétaires,ainsi que «les lenteurs enregis-trées dans la restitution desfusils», ont promis de «relancerl’affaire». «Nous allons saisir le

ministère de l’Intérieur et les ser-vices de l’armée impliqués dans lagestion de ce dossier pour vousaider à récupérer votre arme»,telle a été la réponse des autoritésde la wilaya aux protestataires,selon l’un des membres de lacoordination précitée.

Les manifestants n’ont pasréussi , une autre fois dans la jour-née d’hier, à rencontrer le wali quiaccompagnait le ministre des P etT, en visite de travail dans lawilaya, à travers certaines locali-tés pour lui exposer leursdoléances. «Cela fait dix-huit ansque nous avons déposé nos fusils.Aujourd’hui, nous tenons à récu-pérer notre bien pour nous proté-ger. Nous avons vainement fournides dossiers, mais à chaque fois,c’est le même calvaire. Qu’onnous dise clairement non et onsera alors définitivement fixés surle sort de nos fusils», déclarentplusieurs des manifestants ren-contrés sur le lieu du rassemble-ment.

A. Kersani

RASSEMBLEMENT DEVANT LE SIÈGE DE LA WILAYA DE BÉJAÏA

Les propriétaires réclament leurs fusils

Noureddine Cheikh nous a quittésConsidéré comme l’un des premiers techniciens de

l’Entreprise publique de télévision (EPTV), NoureddineCheikh est décédé, hier à Alger, suite à une crise car-diaque. La soixantaine, le défunt a intégré l’entreprise de latélévision, dès l’âge de 25 ans. «Dès les années 1970, ilétait opérateur de prise de vues à la télévision. C’était quel-qu’un de très actif», témoignent ses collègues.

Noureddine Cheikh avait assisté à l’assemblée généra-le de la section syndicale du siège de l’EPTV avant de suc-comber à son malaise.

Phot

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GUELMAIndignation au lycée

Ben-MahmoudLes enseignants et autres employés du lycée embléma-

tique de la ville de Guelma, Mahmoud Ben-Mahmoud, onttenu à nous faire part de leur plus profonde indignation suiteà la mise en détention préventive d'un de leurs collègues. Ils’agit d’un père de famille âgé de 51 ans exerçant commeagent de sécurité dans cet établissement scolaire. Il estpoursuivi pour coups et blessures sur un élève de 1re annéemoyenne. Selon des témoignages recueillis sur place, la vic-time, qui était absente, s’est présentée le jour de l'incident à15h 40 et a tenté de rejoindre la classe par le portail réservéaux enseignants. La dispute aurait dégénéré quand l’agent apoussé la porte au nez de l'élève. Ce dernier, en tentantd'entrer de force, s’était blessé au visage et à la main, pardes éclats de verre, d’une vitre brisée, précise notre source.

Les employés étaient nombreux à exprimer leur soutienpour cet agent, réputé, selon eux, pour son sérieux. «Noussouhaitons un dénouement rapide et heureux pour ce pèrede famille», ont-ils déclaré. Par ailleurs, nous apprenons quele jugement sera rendu en début de semaine prochaine.

N. Guergour

Les bouchers ont refu-sé de payer ce nouveauprix, appuyés en cela parles autorités locales etnotamment l’APC. Devantcet état de fait, l’abattoir

fermera ses portes met-tant ainsi plusieursemployés au chômageforcé et l’adjudicataireintentera une actionauprès de la justice pour

faire valoir ses droits. Devant ce bras de fer

les bouchers se rabattrontsur l’abattoir de Sétif qui,fait étonnant, applique letarif de 5 DA/kg, étantentendu qu’il est propriétéde l’APC et que sesemployés émargent àcette même institution.Pourtant, cette nouvelletaxe de 10 DA instituéepar la loi complémentairesur le budget 2010 est

applicable à travers le ter-ritoire national et nesouffre aucune autre inter-prétation.

En attendant que cedossier très sensible trou-ve enfin sa régularisation,les bouchers d’El-Eulma,au nombre de plus d’unecentaine, ont décidé defermer boutique au granddam de toute la popula-tion, livrée à elle-même.

Mostefa Djafar

SÉTIF

Grève générale des bouchers à El-EulmaLes bouchers d’El-Eulma ont entamé ce jour

une grève générale illimitée en raison des pour-parlers qui n’ont pas abouti entre l’APC et l’adju-dicataire. Ce dernier, fort du cahier des charges,a voulu appliquer la taxe de 10 kg sachant qu’au-paravant elle était de 5 DA le kilogramme et ce, àpartir du 1er janvier 2011.

SOUK-AHRASLe siège de la commune de

Khedara fermé depuis cinq joursLe siège de la commune frontalière de Khedara, distante

de 50 km du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras, est fermédepuis au moins cinq jours, suite à un mouvement de pro-testation d’une centaine de manifestants qui dénonçaient lamarginalisation de plusieurs mechtas, telles que Boumenjel,Henchir El Glil et Sidi Badi. Les habitants de cette commune,lassés, pour cause de dégradation de l’état de la routemenant vers ces localités désenclavées, n’en peuvent plusdes promesses jamais tenues des élus. Ils ont réclamé ledépart du maire de Khedara. Par ailleurs, nous venons desavoir que des représentants de la société civile ont étéreçus par le chef de l'exécutif dans le but de trouver une solu-tion aux moults problèmes soulevés.

Barour Yacine

Contribution Le Soird’Algérie Mardi 8 mars 2011 - PAGE 10

Le domicile conjugal : une amélioration à saluer

et à parfaireLes règles d’attribution ou plutôt

de gestion du domicile conjugal,après le divorce, étaient des plusiniques dans l’ancien texte, la nou-velle mouture enregistre une avan-cée à saluer mais aussi à parfaire.

Sous l’ancien régime, la divorcéegardienne des enfants ne pouvaitbénéficier du domicile conjugal quesous deux conditions qui se trouventêtre prohibitives :

- l’absence d’un «ouali» pour l’hé-berger ;

- que l’époux possède plus d’unlogement.

Si la première est aberrante, laseconde est impossible.

Est-il concevable qu’une femmeaccompagnée d’une nombreuse pro-géniture se mette à la recherche dequelqu’un «ouali» pour l’hébergeravec son contingent alors qu’elle estelle-même «oulia».

En outre, les époux qui envisa-gent de divorcer organisent l’unicitéde leur domicile de mille et unefaçons, comme quelqu’un qui organi-se son insolvabilité, en vendant oucédant, de façon factice, le ou leslogements surnuméraires qui ris-quent d’être affectés à la répudiée etses enfants.

Le résultat est que durant deuxdécennies d’application du texte, jene connais personnellement pas decas de domicile conjugal qui ait étéaffecté à l’exercice du droit de garde.

Il faut saluer l’effort de certainsmagistrats qui ont cherché à atté-nuer l’iniquité du texte en condam-nant l’époux à s’acquitter du montantd’un loyer indépendant de la pensionalimentaire. Les nouvelles disposi-tions ont, en fait, consacré cette for-mule jurisprudentielle salutaire enprévoyant l’obligation, devenue léga-le et express, incombant à l’époux deverser à la gardienne des enfantsl’équivalent d’un loyer décent.

L’article, en outre, garantit àl’épouse le maintien au domicileconjugal en attendant que l’épouxexécute son obligation. C’est uneavancée remarquable qui ouvre desbrèches. La notion de loyer décentest approximative et des époux mal-intentionnés exploiteront sans doutel’ambiguïté. Ils enverront leur femmeet leurs enfants dans des logementsà la décence controversée.

Une autre disposition judicieuseassure à l’épouse et à ses enfants lemaintien au domicile conjugal jus-qu’à ce que le mari exécute son obli-gation de loyer. N’eut-il pas été pré-férable de se limiter à la dernière dis-position et de consacrer à la gar-dienne des enfants, le maintien toutcourt au domicile conjugal afin d’as-surer à la famille (ou plutôt ce qu’il enreste) la stabilité matérielle, à défautde la stabilité psychologique et affec-tive? Le législateur aurait dû, à notresens, s’arrêter au droit au maintiendans le domicile conjugal pour éviteraux enfants les désagréments maté-riels et psychologiques d’un transfertnotamment en période scolaire.

Il faut aussi protéger l’intérêt desmaris en précisant que ce maintiencesse avec le droit de garde, en casd’arrivée des enfants à l’émancipa-tion légale ou en cas de remariagede la mère. La déchéance du droitde garde engendre la perte du droitau domicile conjugal. Il est naturelle-ment révoltant pour les maris de voirleurs ex-épouses remariées à un

tiers et vivant sous son toit. Le père pourra ainsi contrôler

l’utilisation de son domicile et êtreassuré de la consécration à sesenfants.

Le domicile conjugal deviendrapaternel, et sera assuré de resteraux enfants, à leur stabilité, à leurbien-être.

L’omniprésence du ministère public dans

les affaires familialesLe ministère public est devenu

partie prenante et doit être mis encause dans toutes les affaires rela-tives à l’application du code de lafamille. Cette implication des par-quets dans toutes les affaires «ducode» est une incursion publiquedans des sphères, parfois extrême-ment privées et totalement intimes.

Les parquets sont dépassés etles procureurs fatigués, ils ont énor-mément de travail, leur plan de char-ge augmente exponentiellement. Dece fait, une nouvelle filière desaffaires familiales leur est ouverte ouplutôt imposée alors que dans lamajeure partie des cas ils (les procu-reurs) ne se sentent pas interpellés.

Ceci étant, ils réagissent à cettemise en cause de façon amorphe etpassive à la limite de la simple for-malité. N’aurait-on pas dû, nedevrait-on pas, limiter cette mise encause aux causes qui le méritent,notamment celles liées à la pensionalimentaire, au logement conjugal,au droit de garde, au droit de visite?

- Que peut ou que doit dire unprocureur dans une affaire qui n’aaucune implication pénale?Exemple : un simple divorce parvolonté unilatérale, par consente-ment mutuel, les effets conjugaux.

En restreignant la mise en causedu parquet aux affaires où ils peu-vent, pénalement, être interpellées,on allégerait leur fardeau et on aug-menterait l’efficacité et la célérité deleurs interventions. Par ailleurs, cettenouvelle disposition a créé dans cer-tains tribunaux un incident procédu-ral sans précédent, ce qui a engen-dré à une période donnée un dys-fonctionnement total de la section dustatut personnel.

- Pour comprendre cela, il fautsavoir que la mise en cause du pro-cureur de la République en tant quepartie dans un procès donné néces-site une citation à comparaître trans-mise par voie d’huissier.

Des procureurs de la Républiquese sont sentis offusqués et ont refu-sé d’accepter les notifications trans-mises par voie d’huissier estimantque cela était incompatible avec leurstatut. Les huissiers soumis, dansleurs activités, au contrôle des par-quets se sont laissés intimider et sesont donc abstenus de mener la pro-cédure à son terme. Les juges dustatut personnel (appelés doréna-vant juges des affaires familiales) ontestimé devoir s’en tenir à la lettre dutexte et ont rendu des jugements derejet en la forme pour non-accom-plissement des procédures requises.Et voilà les justiciables pris enotages d’une bataille de procédure.

Ce blocage procédural qui acausé de multiples dénis de justicedans certains tribunaux a trouvé uneissue grâce à des accords conclusentre parquets, bâtonnats et jugesdu statut personnel.

Mais cet arrangement est infor-mel, donc précaire ; il peut êtreremis en cause par tout magistrat.Ce genre d’attitude est fréquent àl’occasion de nouvelles affectations.

Les nouveaux juges n’étant pas aucourant de pratiques ou decoutumes convenues. Seule uneconsécration législative pourramettre un terme définitif à ce blocageprocédural.

Une louable précaution,une malheureuse

ambiguïté : le règlement en référé des affaires de domicile conjugal

du droit de visite et du droit de garde

Un article, nouvellement introduit,prévoit le règlement en référé desaffaires liés aux questions sus-citées, c’est une louable initiative, cegenre de questions ne supporte pasles délais et les lenteurs des procé-dures ordinaires.

Cependant une ambiguïté induitepar la rédaction pas très attentive dutexte tempère notre enthousiasme :

- S’agit-il d’une nouvelle compé-tence attribuée au juge naturel desréférés qui est le président du tribu-nal ou d’une nouvelle procédured’urgence autorisée pour le jugenaturel des affaires de famille qui estle juge des affaires familiales ?

Et nous voilà devant un conflitnégatif de compétence, cheminpotentiel ou plutôt certain vers ledéni de justice.

Le président du tribunal rejetteraitce genre de dossiers pour incompé-tence matérielle en application ducode de procédure civile qui ne l’au-torise à prendre en référé que lesdécisions qui n’ont pas d’incidencesur le fond.

Le juge des affaires familialesrefusera de trancher en référé consi-dérant qu’il s’agit d’une compétenceexclusive du président du tribunal.Le rédacteur aurait levé l’ambiguïtéen attribuant la compétence en lamatière «au juge des référés» ou endisposant que le juge familial statueen référé qui signifie statue enurgence. Il nous semble que ladeuxième position est nettementplus judicieuse le juge des affairesfamiliales étant la personne la mieuxindiquée pour trancher, dans la séré-nité ou dans l’urgence, les affairesde famille.

La polygamie : de l’infor-mation au consentement

Une autre avancée (mais il n’estpas évident qu’elle en soit une) portesur le nécessaire consentement del’épouse ou des épouses à la poly-gamie du mari. Le texte de 1984 selimitait à l’obligation d’information. Ilest vrai que c’est un palier franchidans la protection des femmes quimaintenant peuvent refuser de subircet affront alors que dans l’ancientexte, elles ne pouvaient que le voirvenir. Il faut préciser que la réformede 2006 permet toutefois au magis-trat de suppléer à la volonté del’épouse, pour peu qu’il constate queles conditions d’équité sont réunies.

L’enfance hors mariage : le néant juridique

Il reste un grand défi, celui del’enfance conçue et née hors maria-ge (j’exècre et rejette la formule«enfants illégitimes»).

Nous avons choisi de traiter cettequestion dans cet article réservé auxfemmes car la mère fait l’enfant avecquelqu’un mais le porte seule, elleest abandonnée quand elle le met etsubit avec lui son destin malheureuxet cruel. Les rédacteurs du nouveau

texte n’ont pas osé ou n’ont paspensé devoir se pencher sur cettequestion douloureuse entre toutes.Pourtant, ce dossier aux relents detragédie mérite une attention parti-culière et une réflexion sérieuse enraison de préoccupantes statis-tiques et d’autant plus qu’elle setrouve encadrée et gérée par desinconséquences législatives des dif-férents chapitres et sections denotre droit.

- Il faut commencer par préciserque le code pénal algérien ne prohi-be pas les relations sexuelles horsmariage lorsqu’elles ont lieu entrepersonnes adultes consentantes,célibataires et en dehors d’espacespublics.

- On réprime l’attentat à lapudeur lorsqu’il est public, on sanc-tionne aussi les relations avecmineurs ou avec et entre personnesmarié(e)s en cas de plainte del’époux trompé (l’époux peut signi-fier aussi bien l’homme que lafemme).

De son côté, le Code de la famil-le ne prévoit aucun statut pour l’en-fant issu de relations sexuellessomme toute licites et légalespuisque non prohibées et non sanc-tionnées. Par ailleurs, aucun textealgérien ne crée d’obligations,même alimentaires, vis à vis de l’en-fant naturel. Enfin, notre législation,notamment le Code de la famille,prohibe la légitimation de l’enfantnaturel par le mariage de sesparents biologiques.

- En conclusion et en définitive,le droit algérien autorise l’enfant ànaître en dehors du mariage maisne lui consacre aucun droit et aucunstatut et le condamne à rester advitam aeternam dans un néant juri-dique.

Lors d’un voyage en Afrique del’Ouest, j’ai eu à connaître les textespertinents en la matière et j’ai étésubjugué par la façon dont l’enfantest protégé.

- L’enfant est affilié à ses parentsbiologiques quel que soit leur statut.

- Le statut des parents (mariage-concubinage) est mentionné dansles documents d’état civil ; l’enfantest ainsi sûr de connaître ses géni-teurs et aura à qui s’identifier.

- Le père biologique est toujoursastreint à une obligation alimentaireet d’entretien vis à vis de l’enfantnaturel.

- Lorsqu’un enfant naît d’unefemme ayant eu des relations avecplusieurs hommes durant la périodeprésumée de la conception, l’obliga-tion alimentaire est imputée au der-nier partenaire jusqu’à preuve ducontraire. Dans tous les cas de figu-re, l’enfant naturel n’est jamais dansla nature. Le statut de l’enfant natu-rel en droit algérien est un grandtabou qui doit être levé ; c’est aussiun grand défi qui doit être relevé.Tout comme nous avions dit en 1984que le premier Code de la famille enAlgérie avait au moins le mérited’exister, nous disions en 2006 quecette première réforme, plus dedeux décennies après, a eu le méri-te d’être faite, elle a apporté un peude lumière dans un texte obscurmais des zones d’ombre subsistent.

ConclusionDepuis sa promulgation, le Code

de la famille n’a jamais cessé d’êtreen question et en cause. Il a toujoursété au centre des débats et despolémiques. Le combat pour oucontre ce texte a été entaché d’unemalheureuse politisation. Il serait

très long d’expliquer ici comment etpourquoi. Trois grandes tendancesse sont dégagées dans cesdiatribes.

- La première réclamait une abro-gation pure et simple et l’adoptiond’une législation laïque égalitaire.

- La seconde revendiquait sonmaintien mordicus parce que puisédans l’indiscutable charia islamiya.

- Enfin une position médiane quisoutenait l’apport de réformes paramendements possibles.

- Les positions radicales, mêmecelles de ceux qui combattent pourl’émancipation de la femme, ont étéimproductives dans ce combat pourles femmes.

- La tendance islamiste, ou dumoins une partie, aurait pu, à notresens, être amadouée et gagnée à lacause des femmes par l’invocationd’un discours islamique et d’une lec-ture de la charia défenderesse desdroits des femmes.

- Je ne sais plus qui disait : «Il nefaut pas que les femmes luttentcontre l’islam, mais contre le terrainconquis par les hommes dans l’is-lam.»

- Le salut et l’efficacité résident ànos yeux dans des réformes paramendements, une démarche plutôtjuridique loin des passions et despolitiques.

- Elle semble avoir prévalu, elle aeu des résultas qu’il faudra regardercomme une bouteille à moitié videou à moitié pleine, c’est selon.

Nous pensons pour notre partque le combat pour la réforme de laloi et du doit aurait gagné et auraitété gagné s’il était resté à l’abri dessurenchères et des démagogies,entre les mains des professionnelsdu droit. Nous ne disons pas que lesjuristes et praticiens du droit doiventrester seuls et garder pour eux seulsle monopole de l’honneur des luttes,l’avancée des textes est importantemais non suffisante ; le droit et lajurisprudence ont incontestablementleurs apports pédagogiques, ils fontavancer les choses et les per-sonnes. Mais un texte ne vaut quepar ceux qui l’appliquent et aussi parceux auxquels il s’applique.

Il est courant et déjà gravequ’une égalité reconnue dans lestextes soit compromise dans la pra-tique, il est nettement plus drama-tique lorsque l’inégalité est consa-crée par les textes eux-mêmes etlorsque l’infériorité de la femme estérigée en principe. Il est tragique etdésespérant lorsque l’inégalité pré-vue par la loi est admise dans l’espritde celui qui la subit. Ce qui inquiètedavantage c’est la reconnaissancede la légitimité de ce statut inégal parles femmes elles-mêmes et sonadmission comme découlant de lanature des choses. La culture ences lieux n’a pas préparé lesfemmes à la contestation surtout dece qui vient sous le cachet religieux(tel le Code de la famille).

Ce qui révolte beaucoup plusdans cette offense permanente etinstitutionnelle de la féminité c’estl’acceptation de l’inégalité par lesfemmes, non pas comme une situa-tion à combattre et à transformer,mais comme un état naturel danslequel il faut se complaire. Mes che-veux se dressent de colère et d’indi-gnation lorsque j’entends une femmedéfendre le Code de la famille ets’opposer à son abrogation ou dumoins à sa réforme. (Femmes contrefemmes). Ce qui inquiète et révoltec’est beaucoup moins la cruauté dubourreau que la passivité de la victime.

N.-E. L.

La femme et les droits de l’hommeen droit algérien (2e partie et fin)

Par Nasr Eddine Lezzar, avocat

Il y a des femmes qui, par la force des choses,finissent par imposer le respect. Elles ont parleur caractère, par leur vécu et surtout par leurcourage, réalisé un parcours qui peut paraîtrebanal, mais tel n’est pas le cas. Un hommage estrendu à ces femmes humbles que nous rencon-trons au quotidien et qui forcent le respect. Desbribes de vies que nous vous livrons...

WASSILA B., JEUNECHEF D’ENTREPRISE :«J’ai le droit au bonheur !»

Pétillante, Wassila B. est une femme qui croque la vie àpleines dents. Issue d’une famille de sept enfants et d’unquartier populaire de Belouizdad (ex-Belcourt), orphelinetrès jeune, son mariage n’a pu tenir plus d’un an. Divorcéavec un enfant à charge, elle avait le choix entre se lamen-ter sur son sort ou se ressaisir et mener l’initiative. Uneexpérience maritale douloureuse, certes, non sans laisserdes stigmates mais qui ne l’empêchera pas de prendre sondestin en main et d’aller de l’avant. Ayant perdu tous sesbiens après son divorce par kholaâ (quand c’est la femmequi demande le divorce, elle ne peut prétendre à la pension),elle a dû repartir à zéro.

S’armant de patience et de courage, elle décidera de selancer dans l’entreprenariat en fabricant des gâteaux tradi-tionnels. «Au lieu de rester à la maison et pleurer sur monsort, je décidai de prendre les choses en main. Cela a étédifficile au départ d’affronter mes frères et surtout la socié-té», raconte Wassila.

«La première chose que j’ai faite, poursuit-elle, a été delouer un petit local et de me lancer dans la fabrication degâteaux de mariages. Au fur et à mesure, j’ai pu me consti-tuer une bonne réputation et suis parvenue à me lancer en

tant que traiteur». Et de confier : «Même à Alger, les menta-lités n’ont pas changé. Une femme divorcée est synonymede dévergondée. Alors, je dois faire encore plus attention.»

La tête pleine de projets, elle ne s’arrête que pourprendre du plaisir à partager des moments de bonheur avecson fils. Cette jeune maman d’une trentaine d’années a déci-dé de prendre sa revanche sur la vie. «Durant toute monenfance, j’ai été éduquée de telle sorte que je croyais netrouver mon bonheur que dans le mariage. Cela s’est révé-lé faux. Alors, j’ai décidé de prendre ma revanche sur lavie.» La preuve, elle a rejoint plusieurs associations et en acréé une. «Ma plus grande fierté est de reprendre mesétudes supérieures», dit-elle.

Pour Wassila, son périple devrait servir d’exemple àd’autres femmes : «Toutes nous avons le droit au bonheur,même divorcées !»

GHANIA L. :«Donner du courage

aux générations futures»Cheveux grisonnants, l’air jovial, Ghania est une grand-

mère dynamique. Entre fourneau et courses, elle met unpoint d’honneur à être présente dans la vie de ses petits-enfants. «Ils sont pour moi une source de bonheur», dit-ellesouriante.

Sa vie a été faite de moments de bonheur alternés depassages moins heureux. Ce n’est pas faire exception à sesconcitoyennes de la même génération de dire qu’elle s’estmariée très jeune, à peine à la fin du lycée. Pourtant, elleaurait pu prétendre à une destinée meilleure, n’étaient les usde l’époque, de moins en moins persistantes certes, voulantque la femme se doit d’être d’abord le valet de son époux.

Les femmes de cette génération durent se rendre àl’amère réalité qu’elles devaient mettre leurs ambitions per-sonnelles entre parenthèses. Des parenthèses qui durent le

temps de voir ses enfants grandir. Pour peu que la descen-dance soit reconnaissante, c’est, pour Ghania et d’autres,une forme de revanche sur le destin.

« J’ai fait en sorte que mes filles soient autonomes et ins-truites même après leur mariage, je voudrais qu’elles lesoient financièrement d’abord. Mine de rien, c’est impor-tant.»

Commerciale, journaliste, pharmacienne et avocate,cette jeune grand-mère a de quoi bomber le torse de fierté.Malgré cela, le sentiment d’un petit arrière-goût lui reste.«J’ai dû interrompre mes études malgré moi pour monmariage. Il me reste un goût d’inachevé.» Et pour cela, elles’est battue pour être présidente bénévole d’une associationœuvrant pour l’apprentissage des femmes au cœur de laCasbah.

Le peu que je savais de la couture et de la cuisine, je l’aipartagé car ces jeunes femmes me renvoyaient ma propreimage», conclut-elle.

EL HADJA FATIHA :«Lire et écrire est un pur bonheur»

Avec sa petite-fille de cinq ans, El Hadja Fatiha prend duplaisir à lire. Elle sait lire et écrire. A pratiquement 70 ans,elle retrouve les bancs de l’école.

«Mon défunt mari a de tout temps refusé que j’apprenneà lire et à écrire. La seule chose qu’il m’a permise a été desavoir compter jusqu’à dix pour pouvoir connaître l’heure»,raconte-t-elle émue.

«Après sa mort, ma première décision a été de m’inscri-re dans l’association Iqraa. Faire réciter mes petits-enfantsest un pur bonheur.» El Hadja a, elle aussi, pris unerevanche sur la vie : «Mes enfants, notamment les garçons,m’ont aidée dans cette entreprise et je les en remercie.»

Trois générations, un seul combat : s’assumer pour allerde l’avant.

M. O.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 8 mars 2011 - PAGE 11

Elles sont policières,pompiers, facteurs, chauf-feurs de bus, plombiers...Eh oui, elles exercent unmétier dit d’«hommes». Etpourtant, elles ont réussi lepari de changer la donne etde vivre de l’emploi de leurrêve.

Meriem Ouyahia - Alger (LeSoir) - Dans la société algérienne,les femmes ont pendant longtempsdû puiser dans une panoplie d’em-ploi à choix restreints : secrétaire,infirmière, maîtresse d’école ouencore médecin. Aujourd’hui, mal-gré le fait que la société reste àcertains égards conservatrice,beaucoup d’entre elles ont choisid’exercer le métier de leur rêve etd’assumer pleinement leur voca-tion. Elles bravent, en quelquesorte, l’interdit.

L’emploi a un sexeL’emploi que vous exercez vous

représente ! Partant de ce constat,une femme qui exerce un métier«masculin» est perçue commeayant un caractère bien trempé,une grosse tête et même avec unevoix rauque. Pourtant loin est decette image, cette femme taxi, des-servant place 1er Mai-Alger.

La quarantaine, ne desserrantles dents que pour dire quelquesmots, elle est loin de ressembleraux autres chauffeurs de taxi de laplace. Maquillée légèrement, lescheveux blonds, cette femme taxi,qui n’a pas voulu révéler son pré-nom, est entrée de plain-pied dansla corporation des chauffeurs detaxis urbains d’Alger. Et elle est loinde passer inaperçue. «La premiè-

re fois que je suis montée dans sonvéhicule, cela m’a fait tout drôle.Cela m’a même impressionnée. Acette époque, rares encore étaientles femmes qui conduisaient»,raconte Meriem, jeune étudiante.

Et d’ajouter : «Franchement, enla voyant, je me suis dit que toutest à ma portée.» Une façon decombattre les complexes. Même sicertains hommes refusent decompter parmi ses clients, lafemme taxi d’Alger est très sollici-tée par les couples et la gent fémi-nine. Autant faire jouer la solidaritéféminine !

Aujourd’hui, outre femme taxi,conductrice d’autobus au sein del’Entreprise de transport urbaind’Alger (Etusa), la femme algérien-ne fait dans le transport de mar-

chandise, notamment l’agroalimen-taire. Et pas seulement, elles sonttechniciennes de la navigationaérienne d’Air Algérie, «foreur» ausein de l’Entreprise nationale destravaux aux puits (ENTP). Elles ontréussi le pari de changer les men-talités et d’aller de l’avant. Raressont les hommes qui en dirontautant. Jusqu’à aujourd’hui, aucunhomme n’est assistant materneldans une crèche, par exemple. Etles Algériennes n’en restent pas là,elles activent même dans l’infor-mel !

Les femmes dans l’informel

Ces dernières années, de plusen plus de femmes exercent en

tant que chauffeurs de taxi clan-destins. Bravant tabous et dan-gers, elles prennent le risque d’êtreagressées et pénalisées. «Je neme voyais pas femme de ménage.Cela m’était insupportable. Je mesuis endettée pour m’acheter cettepetite voiture et j’ai décidé degagner ma vie ainsi ; et avec tousles risques que cela comporte»,explique une jeune chauffeur clan-destine. Cette dernière prend l’ini-tiative de s’arrêter devant chaquepotentielle cliente. Et d’ajouter :«Je ne prends que les femmes.C’est une forme de protectionmême si je m’arme aussi d’un grosgourdin au cas où.»

Durant la courte course, elleraconte, tout en gardant l’anony-mat, qu’elle a fait un choix

assumé : «C’est la seule façon degagner de l’argent honnêtementpour pouvoir nourrir une famille àcharge.»

D’autres femmes chauffeurs detaxi clandestins prennent plus derisques et rôdent, comme leurs col-lègues masculins, autour des sta-tions de taxis «régulières».

Manque d’expérience profes-sionnelle, veuvage, divorce, chertéde la vie, famille à charge autant defacteurs qui poussent les femmes àrecourir à ce genre de travail illé-gal. «La dislocation de la famillepousse beaucoup de mamans àprendre de tels risques. Elles s’en-dettent pour acheter un petit véhi-cule et espèrent ainsi gagner hon-nêtement de l’argent pour subveniraux besoins de leurs enfants»,explique une maman chauffeur detaxi qui voudrait se spécialiserdans le transport des enfants etdes femmes uniquement. «J’aime-rais, par la suite, être le chauffeurd’une famille donnée. C’est plussûr», explique-t-elle.

Ainsi, ces femmes aventurièresse sont procuré un véhicule dans lebut de nourrir leur famille, et c’estce qui a amené la plupart d’entreelles à embrasser ce métier. Et cemalgré les risques d’agressionsinhérents à ce métier. Mais,comme le dit si bien un passant :«Il ne faut pas se leurrer, celachoque beaucoup de personnes.»

D’autres femmes ont carrémentmis une table de cigarettes et dechemma, comme cette vieillefemme pas loin du tunnel desFacultés. Tout le monde la connaît.Par la force des choses, elle faitpartie du paysage et sa vue nechoque pas.

M. O.

ELLES FONT DES MÉTIERS D’HOMMES

Le «je» au féminin parfait

BRIBES DE VIES DE FEMMES INCONNUES

Exceptionnelles de par leur courage

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Sid

Le Soir d’Algérie : Dans les mots d’ordre de laCNCD ne figure aucune revendication féministeexplicite. Comment expliquez-vous cela ?

Soad Baba-Aïssa : Il faut d’abord que je vous sou-ligne que nous sommes totalement solidaires de laCoordination France de la CNCD et de toutes lesactions de la Coordination en Algérie. Pour ce quiconcerne notre lutte féministe, nous avons saisi l’occa-sion de la Journée internationale de lutte pour le droitdes femmes pour faire une proposition à la CNCD envue d’inscrire l’abrogation du code de la famille et l’offi-cialisation de la langue amazighe et la pluralité culturel-le dans la liste des revendications.

Mais elles ne figurent pas dans leurs exigences.Elles ne figurent effectivement pas, même si elles

sont sous-entendues dans les intitulés des autresrevendications. Mais en ce qui nous concerne, nousvoulons que ce soit clairement exprimé, et ce, pour laraison suivante : rappelez-vous, au lendemain de laguerre de notre indépendance que s’est-il passé ? Les

anciennes moudjahidate, lorsqu’elles ont voulu s’impli-quer dans la vie politique, on leur a dit «retournez à vosfourneaux, à vos rôles d’épouses, de mères, c’est làqu’est votre place. On va construire le socialisme, il y ades priorités». Au nom de ces priorités, on nous a sortiun statut personnel dont on connaît la teneur, un codeinique. Nous n’allons donc pas se faire avoir encore unefois dans cette phase de lutte pour le changementdémocratique. En 1988, par exemple, les Algériennesont été à l’avant-garde pour faire sonner le glas de l’is-lamisme. Lorsque Bouteflika est arrivé au pouvoir, mal-gré toutes les promesses qu’il a faites sur une soi-disantabrogation – certains nous diront qu’il a parlé d’amen-dement des articles les plus discriminatoires — il a plu-tôt été à l’écoute de la frange des islamistes et fait allian-ce avec au lieu de prendre en compte ce à quoi aspi-raient la société civile et la moitié de la population algé-rienne. Aujourd’hui, dans cette phase-là, nous voulonsque nos revendications soient clairement inscrites.

Sur le pan de la lutte en Algérie, quelle est votreanalyse du mouvement féministe algérien. Est-cequ’il existe réellement ? Est-ce qu’il est structuré ?

A-t-il une résonance au sein de la société algérien-ne ?

Oui, le mouvement existe. Il a du mal à se structureret bute sur les mêmes difficultés que toutes les ins-tances démocratiques qui essayent d’émerger enAlgérie. L’on est face à des associations qui manquentde moyens logistiques, de subventions et lorsqu’elles enont, elles ont des difficultés à faire émerger leurs reven-dications. Il faut souligner le travail fait par le Centred’information et de documentation sur les droits de l’en-fant et de la femme (Ciddef) avec Nadia Aït Zaî, CherifaKheddar avec l’Association des victimes du terrorisme,Cherifa Bouatta et nombre d’autres qui font beaucoup àdifférents endroits et différents plans… Même si, par-fois, elles ont des difficultés et du mal à toujours seretrouver, elles ne lâchent pas prise. A l’époque, nousavions eu le RAFD qui a fait un très gros travail.Malheureusement, le mouvement féministe a subi,après 1988, des coups comme tous les mouvementsdémocratiques qui voulaient faire émerger les attentescitoyennes. Le mouvement existe cependant aujour-d’hui et tente, malgré le manque de moyens, de serendre plus visible qu’il n’est.

Le système répressif est-il pour quelque chosedans ce manque de visibilité ?

Bien sûr que oui. J’ai été étonnée à l’occasion du 8mars l’année dernière à Alger, de voir qu’il n’y avait pasde marche. Mieux encore, l’on est en train de fairecomme certains pays occidentaux qui ne parlent pas de«journée internationale de lutte pour les droits desfemmes» mais de «fête des femmes» avec des

concerts, des distributions de prix, de sodas… Mêmelorsque l’on organise des colloques sur les probléma-tiques de liberté de la femme, l’on se retrouve malheu-reusement entre nous, entre personnes averties.

Justement, est-ce que cela ne procède pas d’unciblage sur la seule femme alors que, par exemple,le code de la famille intéresse toute la société et par-tant devant impliquer dans la lutte le spectre le pluslarge pour son abrogation, femmes et hommes ?

L’abrogation du code de la famille concerne naturel-lement tous les citoyens, Algériens et Algériennes.Aujourd’hui, lorsque l’on exige un changement démo-cratique et que l’on exige des lois civiles égalitaires, l’onsait très bien qu’il faut passer par la séparation du reli-gieux et du politique. Ce n’est pas en pactisant avec lesislamo -conservateurs que l’on arrivera à l’abrogation ducode.

A ce propos, vous menez un combat pour la laï-cité au sein du PLD qui l’a même inscrite dans sonappellation, dans son sigle d’identité. Quelle est,selon vous, la perception de cette laïcité au sein dela société algérienne, sachant que jusqu’à trèsrécemment le terme même de «laïcité» était tabou ?

Cette idée avance. Elle est en train d’avancer notam-ment chez les jeunes. Jusqu’ici, l’on a toujours diaboliséla laïcité et empêché de lui donner un contenu concret.Aujourd’hui, avec internet et les réseaux sociaux, lesjeunes se connectent sur le monde entier, entendent lesdébats sur la laïcité et se rendent compte que la laïcitéest essentielle.

Lorsqu’ils voient que certains autres jeunes sontemprisonnés dans le pays parce qu’ils ne font pasRamadan, ils s’aperçoivent qu’il ne s’agit pas simple-ment de la liberté de culte mais bien de la liberté deconscience.

Ils se rendent compte aussi que le discours qui leura été tenu sur le fait que la laïcité était l’athéisme, lecommunisme, était un mensonge et qu’il s’agit bien dela liberté de conscience de chacun. Au PLD, nous expli-quons que l’on peut être musulman et laïc , catholique

et laïc, athée et laïc, agnostique et laïc et que la laïcitéest le fait de séparer le religieux du politique et que c’estla liberté de conscience pour chacun, quelles que soientses croyances, ses non-croyances et ses convictions.

Au PLD, nous avons créé une association nationalepour la laïcité en Algérie. L’on est en train de se rendrecompte que les jeunes sont très demandeurs et pren-nent conscience que sans laïcité, il ne peut pas y avoird’égalité effective des droits et surtout de citoyenneté àpart entière.

Aujourd’hui en France, où vous vivez, le débatengagé par la droite sur la laïcité ne vous met-il pasmal à l’aise parce que vous luttez pour cette laïcitémais que manifestement ce débat cache en mêmetemps l’exclusion de tout ce qui est autre, musul-man, arabe, maghrébin, émigré… ?

C’est vrai qu’aujourd’hui, nous les féministeslaïques, quelle que soit notre naissance cultuelle, nousavons toutes les mêmes problèmes. Nous sommesconfrontées à deux fronts et nous nous trouvons aumilieu.

On a le fait des extrémistes religieux mais aussi l’ex-trémisme de droite qui est en train de se saisir de la laï-cité à des fins xénophobes. L’on nous dit aujourd’huique l’héritage culturel de la France est un héritage chré-tien.

Je veux bien sauf qu’il faut peut-être rappeler que laloi sur la laïcité date de 1905 alors que la France étaitun pays colonisateur – Algérie, Maroc, Tunisie —, maisque dans ces pays elle n’a jamais appliqué cette loi

dans ses colonies. L’indigène a toujours été renvoyé etmaintenu à son statut de musulman.

D’un autre côté, il y a le front de la gauche qui auraitdû s’emparer de la question de la laïcité à des finsd’égalité de citoyenneté et qui se mure dans le silence,dans la complicité et la complaisance de peur d’êtretaxé de raciste.

Cette attitude fait, bien sûr, la part belle à tous lesextrémistes et notamment aux islamistes.

Ce que je reproche à cette gauche, c’est que pourmoi, par exemple, qui suis française mais de naissancemusulmane, elle n’arrive pas à me situer et veut obliga-toirement me ranger dans une case, une identité cul-tuelle – musulmane — avant d’être citoyenne française.

Nous sommes, nous féministes laïques au milieu deces deux fronts et là est notre combat. Jusqu’ici, nousavons été tour à tour taxées de racistes, d’occidentali-sées.

Or, avec les révolutions tunisienne, égyptienne, lesrévoltes iraniennes qu’est-ce qui se fait entendre ? Lesfemmes parlent dans ces pays de laïcité, de séparationdu religieux de la politique et partant, elles donnent unevéritable claque à tout ces discours qui voulaient fairede nous des occidentalisées.

Que l’on vive en Algérie, à Kaboul, à Tunis ou auCaire, toutes ces femmes veulent vivre comme toutesles citoyennes du monde, elles aspirent à la démocratie,à la liberté et à l’égalité des droits et ce sont ces prin-cipes-là que nous défendons et pour lesquels nous lut-tons.

K. B.-A.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieActualitéMardi 8 mars 2011 - PAGE12 Mardi 8 mars 2011 - PAGE13

Combat féministe laïque en Algérie et en Tunisie

Ces femmes ont subi lesaffres du colonialisme violent,brutal et méprisant. Elles ontsouffert le martyre de l’exodeforcé, que leur a imposé ladécennie noire avec son lot deviolences aveugles et sau-vages.

Ces femmes ont vu leur mari etleurs enfants se faire égorger, déca-piter, racketter et torturer au nomd'un nouvel ordre et d'une nouvellepensée. Ce sont elles qui se sontretrouvées face à une surprenanteréalité algérienne, brutalement etsoudainement démunies, appau-vries, contraintes à la mendicité ouà la servitude. Ce sont les femmesrurales des djebels Bou Maad, desmonts Béni Mileuk, Zatima, deGhardous, de Menaceur et du montChenoua.

De l’autre versant de l’immenseterritoire de la wilaya de Tipasa,précisément du côté du montChenoua, région qui a donné nais-sance à des femmes célèbres,telles Assia Djebbar, surnommée laFrançoise Sagan algérienne, du faitde ses célèbres œuvres (La soif-1956 ; Les impatients-1958 ; Lesenfants du nouveau monde, Lesalouettes naïves, L’amour, La fanta-sia, La nouba des femmes du montChenoua). Mais aussi des célébri-tés à l'instar d'une excellente gas-tronome, primée dans le sud del’Italie par une distinction de taille :le deuxième prix mondial du

meilleur plat culinaire, lors de labiennale de Turin et du Festivalmondial du couscous (1999). Cettegastronome, Rabéa Nedjar, estaussi originaire du Chenoua. Nousla retrouvons en 2011 à Ghardaïaen compagnie de la délégationchenouie qui y était présente enforce pour présenter les traditions,la culture et le savoir du Chenoua.Cette gastronome renouvelle lesgestes du passé en cuisinant lesplats du Chenoua authentique.

En cette circonstance, elle nousa déclaré que «la cuisine chenouieest caractérisée par l’utilisation desplantes locales et des produitsmarins (poissons, algues, fruits demer). Cette culture culinaire setransmet de génération en généra-tion, depuis la nuit des temps».

Elle a ajouté que «les femmeschenouies ont appris depuis lesâges à inventorier les plantescomestibles aromatiques, médi-cales et à marier certaines d’entreelles à l’origine de plats succulents,d’une parfaite valeur nutritive, etque, actuellement, «une femmechenouie sur dix continue à obser-ver ces traditions gastronomiques.On doit sauver cet héritage afin dele transmettre intact aux généra-tions futures».

A l'instar de ces merveilleusesfemmes algériennes, nous évo-quons l'inlassable œuvre fourniepar une autre dame originaire de larégion de Tipasa, présidente d'une

association de statut français,appelée «Cœur d'Algérie». Cetteassociation caritative est présidéepar une jeune Française d’originealgérienne, Anissa Dahmani. Cettedernière ne se lasse pas d'effectuerd'incessants allers-retours entre laFrance et l'Algérie, au profit de pou-ponnières (de Hadjout, de Palm-Beach, de la crèche et la poupon-nière de Boukhalfa), du collège deCherchell.

Cette association distribue gra-tuitement du matériel pour poupon-nière acheté en France et du maté-riel donné par des commerçantsparisiens (biberons, mixeurs, ser-viettes, draps, housses, tétines,shampoing, jouets d’éveil, etc.)

Plusieurs commodes de range-ment pour enfants ont été achetéeset distribuées gratuitement au pro-fit de pouponnières algériennes.C'est ainsi qu'au niveau de la pou-ponnière de Palm-Beach, il a étéprocédé à la distribution de petitmatériel, vêtements, aérosol, tapisd’éveil, jouets, matériel d’animationet livres.

Quant à la crèche et la poupon-nière de Boukhalfa, elles ont étédotées gratuitement de matérielmédical, de déambulateurs, stérili-sateurs, aérosols, thermomètres,biberons, jouets d’éveil, jouets tradi-tionnels, ainsi que des livres et descartables au profit des enfants sco-larisés et des enfants de la crèche.

Larbi Houari

TIPASA

Joies et tristesses des femmes berbères du mont Chenoua,

des djebels de Menaceur et de Gouraya

Deux militantes féministes, l’Algérienne Soad Baba-Aïssa et la Tunisienne NadiaChaabane, toutes deux au cœur du combat pour la démocratie dans leurs pays, nousparlent chacune du combat qu’elles mènent de longue date pour le droit des femmes.

Aucune révolution citoyenne, aucune démocratie ne peut se faire sans la liberté desfemmes qui sont les premières victimes des régimes autoritaires. Le combat n’est pasd’aujourd’hui, il prend cependant un tournant particulier dans nos pays arabes qui

vivent un tournant important qui appelle toutes les femmes à exiger que soit inscritdans les constitutions un rempart indispensable : la séparation du religieux et du poli-tique.

Le Soir d’Algérie : L’idée générale-ment admise est que la femme tunisien-ne est la femme la plus libérée duMaghreb. Cela est-il vrai dans les faits etsi c’est le cas, comment pouvait-elleexercer cette liberté dans un Etat aussirépressif que celui que dirigeait BenAli ?Nadia Chaâbane : Il faut d’abord préciser

que la femme tunisienne a subi sous le régimede Ben Ali la même répression subie parl’homme tunisien. Les femmes tunisiennesjouissent effectivement d’un statut indéniable-ment plus avancé que le reste du Maghreb etplus globalement du monde arabe. C’est lapromulgation du statut personnel qui date de1956 qui a donné effectivement une tonalitéun peu plus courageuse par rapport àl’époque. Il se trouve que depuis, ont émergédes revendications de femmes qui n’ont étéentendues ni par le régime de Bourguiba, nipar celui de Ben Ali. Les femmes demandentla consécration de l’égalité et la séparation dureligieux d’avec le politique parce que lesentraves à l’égalité pour les femmes tuni-siennes résident dans une assignation àl’identité religieuse puisque les interdits tour-nent autour des questions d’appartenance.

Il se trouve que vous ne pouvez pas épou-ser un non-musulman si vous êtes tunisiennemusulmane ; qu’une femme non musulmanemariée à un Tunisien musulman n’hérite pasde lui : l’on se retrouve finalement avec troiscatégories de citoyens : l’homme musulmanqui jouit de droits universels ; les Tunisiennesqui ont un peu moins de droits et celles qui nesont pas musulmanes et qui en ont encoremoins que les deux premiers. Pour mettre finà cette discrimination flagrante et à ces inéga-

lités, il n’y a qu’une solution : séparer les deuxsphères du religieux et du politique de maniè-re à pouvoir consacrer l’égalité et aller versquelque chose d’égalitaire en termes dedroits. Ces revendications ne datent pas d’au-jourd’hui. Il y a deux associations qui, depuisles années 1980, reviennent sur cet aspect :l’Association tunisienne des femmes démo-crates (ATFD) et l’Association des femmestunisiennes pour la recherche et le développe-ment (AFTURD) et elles avaient du mal à sefaire entendre notamment sur les questionsd’égalité en matière d’héritage, la part d’héri-tage pour la femme étant la moitié de ce queperçoit l’homme. Ces associations avaient dumal à se faire entendre dans le sens où ellesétaient réprimées de la même manière que lereste de la société civile, que la Ligue desdroits de l’Homme. Ces deux associations fai-saient partie du bastion de résistance au pou-voir en Tunisie alors que ce pouvoir accaparaity compris le discours féministe. C’était prati-quement la seule vitrine que la Tunisie avait àoffrir, et Ben Ali brandissait systématiquementle statut des femmes tunisiennes comme étantun des acquis de la modernité de la Tunisie etconfisquait ainsi l’expression des féministes. Ily a eu donc une instrumentalisation par lepouvoir des revendications féministes.L’enjeu d’aujourd’hui, alors que nous sommesen train de bâtir la démocratie, de construireun nouvel Etat bâti sur de nouvelles valeursest de remettre en débat les revendicationsféministes, de les poser comme préalable carce pourquoi nous nous sommes battues c’est,faut-il le rappeler, la dignité et la liberté. Qui ditliberté et dignité entend égalité des citoyensdevant la loi. Nous sommes aujourd’hui face àun grand défi où cette préoccupation doit être

reprise par toute la société.

Le nouveau Premier ministre tuni-sien, Beji Caid Essebsi, a confirmé qu’ily aura, comme exigé par les Tunisiens,une constituante le mois de juillet pro-chain. En même temps et pour l’instant,il parle de rétablir la sécurité, commeétant la priorité aujourd’hui. Commentcomptez-vous agir et faire que la nou-velle Constitution tunisienne consacretoute la liberté et l’égalité de droits etson corollaire, la laïcité que vous reven-diquez ? Ce n’est pas au Premier ministre actuel de

dicter le reste. Nous attendons effectivementde lui aujourd’hui qu’il règle les problèmes desécurité. Sa tâche est de faciliter et d’organi-ser le quotidien et de préparer les élections dejuillet. Nous n’attendons pas de lui qu’il insuffledu contenu et on ne veut certainement pasd’un ancien du Destour qu’il nous dicte lecontenu de la nouvelle Constitution. Son rôleaujourd’hui est d’assurer la sécurité dans lamesure où la police n’est pas dans la rue etque l’armée ne peut pas gérer toute seulecette situation, d’autant que nous sommes

aujourd’hui face à un afflux de plus de 100 000réfugiés qui viennent de Libye et qu’il fautorganiser tout cela. Le Premier ministre estjuste là pour régler des problèmes techniques.Quant à nous, il va falloir peser sur le débat.

Quel débat ?Nous posons comme préalable à ce débat,

que l’on ne confisque pas notre révolutionparce que cette révolution nous y avons parti-cipé, nous les femmes, au même degré, aumême niveau que tous les citoyens et quenous sommes engagées dans toutes lesformes de résistance qui existaient et existentencore dans la société. Il n’y a aucune raisonque nous soyons les dindons de la farce.

Et votre combat, ici en France,puisque vous y vivez ? Nous ne sommes pas loin de 600 000

Tunisiens en France, nous avons aussi uneparole à faire entendre et des revendicationsspécifiques à porter. Nous constituons 10% dela population tunisienne à l’étranger et l’on nepeut rester en dehors du débat. Il faut que desmécanismes soient trouvés pour que cettepopulation participe au débat sur la futureConstitution et que l’on travaille sur notrereprésentation au sein du futur Parlement tuni-sien. Depuis des décennies, nous revendi-quons d’être représentées au Parlement etdonc de participer aux législatives.

Cela n’a jamais été le cas ?Jamais. On nous a fait un pseudo conseil,

des gens qui parlaient en notre nom mais quenous n’avions pas élus et qui ne nous repré-sentaient pas. Il faut souligner que le 3e PIB dela Tunisie provient quant même de l’argent desémigrés.

Certaines régions de Tunisie ne surviventque grâce à l’argent de l’émigration et celle-cicontribue à ce que cette population ne sombrepas dans la misère la plus totale. Notre reven-

dication porte aussi sur les conventions inter-nationales signées et qui nous concernent. Ilest hors de question que la France et laTunisie continuent à statuer sur nos sorts sansqu’à un moment ou à un autre nous soyonsassociés à ces consultations. Et cela estvalable pour tous les pays où résident desimmigrés tunisiens : Italie, Libye ou ailleurs.

La France étant le pays où la communautéimmigrée tunisienne est la plus importante, laplus ancienne et la mieux organisée, nous lesfemmes, nous vivons une situation des pluscatastrophiques en terme de statut

Par exemple ?Il y a des centaines de femmes tunisiennes

mariées à des non-musulmans qui se retrou-vent avec des mariages non reconnus enTunisie. Que fait-on avec ces femmes ? Auxyeux de la Tunisie, les enfants de ces couplessont des enfants naturels, non reconnus et enterme d’héritage, ils ne peuvent hériter de leurpère et n’ont pas les mêmes droits qu’unenfant «légitime». Lorsque l’on vit en Franceet que l’on a tous ses biens en France, celaest réglé par la loi française, mais lorsque l’onest à cheval entre les deux pays, ce qui est lecas d’une grande majorité de l’émigration, l’onse trouve sous le coup de deux législationsavec des droits différents et des citoyens deseconde zone dès que l’on tombe sous lalégislation tunisienne. Nous continueronsdonc à porter notre voix en tant que femmestunisiennes vivant à l’étranger, ces problèmesnous concernent autant que nos copines quisont sur place. Notre engagement se doitd’être à la hauteur de l’enjeu historique.

Avec le retour en Tunisie des isla-mistes d’Ennahda, ne craignez-vouspas que votre combat ne soit confisquéau bénéfice d’une réconciliation,comme on l’a vu ailleurs sous d’autrescieux ?

Le problème ne se pose pas en terme deréconciliation en Tunisie : l’embrouille, si jepeux dire, était entre le pouvoir et les isla-mistes et n’était pas entre la population et lesislamistes. Il n’y avait pas de guerre civilecomme en Algérie. Les Tunisiens se sont tousexprimés, collectivement et unanimement, surle fait qu’Ennahda est une des composantesdu paysage politique tunisien. Ceci dit, nousles femmes, même si nous ne sommes pas àvouloir interdire Ennahda, nous exigeons desgaranties pour nos acquis. Notre combataujourd’hui est d’interpeller tous les partis pourse prononcer sur cette question.

On n’arrête pas de nous dire qu’ils ne tou-cheront pas aux acquis des femmes tuni-siennes. Mais aujourd’hui, nous n’en sommesplus là. Les acquis de la Tunisienne ce sontceux de ma grand-mère et de ma mère. Entreautres, il y a d’autres revendications et nousluttons pour leur satisfaction. Ce que nousvoulons, c’est l’égalité, point final. Nos acquis,nous les avons eus en 1956, résultats desluttes des femmes de l’époque. Ce que nousvoulons aujourd’hui, c’est l‘élargissement deces acquis à l’égalité. Ce n’est pas une amé-lioration, un replâtrage, c’est quelque chosequi n’est pas négociable et qui s’appelle laconsécration constitutionnelle de l’égalité.Donc à partir de là, Ennahdha ne nous préoc-cupe pas particulièrement, sachant qu’il n’estpas en capacité de prendre le pouvoir enTunisie. On l’a vu sur un certain nombre defaits. Ils sont une des composantes de laTunisie mais pas la plus influente. Lescitoyens ne se sont pas exposés aux ballespour faire tomber une dictature et se mettrefinalement sous un régime théocratique.

La rue tunisienne n’en veut pas. Ennahdhajoue sur une forme de reconversion démocra-tique et un discours qui se veut rassurant,mais personne, surtout pas les femmes, n’estdupe et c’est pourquoi nous restons très vigi-lantes. K. B.-A.

NADIA CHAÂBANE, MILITANTE FÉMINISTE TUNISIENNE :

«Nous nous sommes battues pour la liberté et la dignité»Elle est membre du Collectif national pour les droits des femmes depuis sa créa-

tion. Elle a, lorsqu’elle faisait ses études à Paris, rejoint l’Union générale des étu-diants tunisiens, et milite aujourd’hui dans des associations de l’immigration ainsique les associations de l’opposition tunisienne de gauche en France.

Soad Baba-Aïssa est membre de la Coordination nationale pour le changement et la démocratieCoordination France et membre du PLD et de l’IFE, u n réseau de solidarité internationale de fémi-nistes des 27 pays de l’Europe et du pourtour méditerranéen pour faire entendre la voix des femmesafin qu’elles aient une vraie visibilité politique, sociale et pour la laïcité. Elle participait samedi àParis, au nom de la Coordination France de la CNCD, à la marche des femmes pour l’égalité, la liber-té et la dignité. Nous l’avions rencontrée la veille. Elle nous explique son combat de femme qui «nesaurait ja mais être un combat distinct de ceux que mène toute la société algérienne pour la démo-cratie, la liberté et la dignité.

Propos recueillis par Khadidja Baba-Ahmed

SOAD BABA AÏSSA :

«Nous voulons que nos revendications soient clairement inscrites»

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Le Soird’Algérie Culture Mardi 8 mars 2011 - PAGE 15

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M orceaux choisis : 25 janvier1990, le mouvement culturelberbère organise une mani-

festation à Alger. Le 4 septembre1990 : Le Soir d’Algérie est lancé.4 juin 1991 : les manifestants du FIStentent de prendre d’assaut laMaison de la presse pour détruire leséquipements. 2 février 1990 : instau-ration de l’état d’urgence. 15 juin1998 : Matoub est assassiné...

Les hirondelles ne feront plus leprintemps met en scène des vies quise frôlent, se croisent et se séparent.Fetta, médecin-urgentiste dans unCHU à Alger, est relevée de sesfonctions à cause d’une erreur médi-cale. A 40 ans, elle jette un coupd’œil au rétroviseur de sa vie etconstate les dégâts.

Divorcée de Youcef, un brillanttoubib issu d’une famille aisée, laquadra regrette de ne pas avoir pusauver son couple. Youcef a claquéla porte de la vie conjugale sous pré-texte que Fetta ne pouvait lui donnerd’enfants. C’est du moins ce que

croit l'héroïne du roman de RachidKahar jusqu’au jour où sa meilleureamie, Zohra, journaliste-correspon-dante à Tizi-Ouzou, découvre le potaux roses. Soucieux de ne pas avoirune descendance et afin de préser-ver sa virilité d’homme, Youcef a tra-

fiqué les résultats des analyses pourfaire croire à la stérilité de Fetta. Ils'est ensuite empressé d’épouserune Marocaine, qui avait déjà unpolichinelle dans le tiroir, fruit de sesgalipettes dévergondées.

A travers ce roman, l’auteur met ledoigt sur la condition de la femmealgérienne : femme divorcée, femmebattue, femme trahie, femme humi-liée... De son côté, Zohra la journa-liste élevant seule sa petit fille a long-temps supporté les coups et leshumiliations d’un époux tyrannique,violent, coureur de jupons et irres-ponsable avant de dire «basta !» etde réclamer le divorce. Rachid Kaharest l’auteur de plusieurs ouvragesdont La part du feu, Les remparts dela liberté, Le grand saut, Si Mohandou M’hand, la vaine musique du ventet Les frères ennemis.

Sabrinal

Les hirondelles ne feront plus leprintemps de Rachid Kahar,286 p, 430 DA Edition 2010

LES HIRONDELLES NE FERONTPLUS LE PRINTEMPS DE RACHID KAHAR

Cœur de femmeRoman fleuve. Fiction sur fond d’événements qu’a traversés notre pays dans

les années 1990.Aujourd’hui c’est le 8 Mars, la journée internatio-

nale (ou mondiale) de la femme. La coutume veutqu’on écrive quelque chose, de préférence «positi-ve» sur la femme. Mais quoi écrire sans risquer derépéter ce qui a déjà été dit ou écrit il y a une, deuxou même dix années ? Kaddour Frah est venu,indirectement, à notre secours. A l’occasion de laJournée de la femme, l’auteur et compositeurchaâbi a édité un CD comportant un poème intitu-lé L’youm aïdek et dédié à «bent Hawa» (filled’Eve). L’auteur de Echamaâ (interprétée parKamel Messaoudi) a distribué gratuitement plu-sieurs exemplaires du CD aux journalistesfemmes. Précisons que cet album dont il a lui-même financé la production n’est pas destiné à lavente. De son côté, un lecteur très «belda» a vouluoffrir un «rosier» sous la forme d’un poème à unegrande artiste algérienne. Ses vers sont dédiés :«A l’odeur de jasmin et l’air andalou, cette étoileandalouse qui brille au- dessus de ce «badroun fioufouqi essama» (pleine lune à l’horizon), ce«boulboul» (rossignol) chantant les noubas.»

Ainsi, tout comme les romantiques, les gentle-men n’ont pas disparu. Bonne fête à toutes lesfemmes du monde, y compris à celles qui necroient pas à l’utilité d’une telle journée !

K. B.

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

Des femmeset des hommes,

une journée du 8 Mars

SUR INITIATIVE DE LA FONDATION CARTOONING FOR PEACE

Plantu et Dilem«cartonnent» pour la paix

U n caricaturiste «cari-caturé». La collabo-ration de Plantu avec

le quotidien français LeMonde a, à peu près, l’âgede Dilem. Cela n’a pasempêché «l’ancien» d’êtreune des «victimes» dechoix du dessinateur algé-rien dans le quotidienLiberté de dimanche der-n i e r . L a F o n d a t i o nCartooning for Peace, enpartenariat avec l’ambas-sade de France en Algérie,organise une série d’expo-sitions et de rencontresavec ces deux dessina-

teurs de presse auxCentres culturels françaisde Constantine, Oran et

Alger. Le thème choisi est«La caricature, un dérapa-ge contrôlé». La rencontre

au CCF d’Alger est prévueaujourd’hui (8 mars 2011)à partir de 17h.

«Cartooning for peace»signifie : dessiner pour lap a i x . L a f o n d a t i o nCartooning for peace a étécréée en 2006 à l’initiativede l’ancien secrétairegénéral de l’ONU, KofiAnnan, et de Plantu.

Avec le dessin de pres-se comme moyen d’ex-pression, elle s’efforce depromouvoir une meilleurecompréhension et un res-pect mutuel entre lespeuples de différentescroyances ou cultures.

La fondation organiseégalement des rencontresentre les professionnels dela caricature et le public,dans le but de favoriser leséchanges sur la libertéd’expression et arriver àune meilleure reconnais-sance du travail journalis-tique des dessinateurs depresse.

Né en 1967 à Alger, AliDilem a été récompensépar une vingtaine de prixinternationaux.

En 2010, il a reçu lesinsignes du Chevalier desarts et des lettres de laRépublique française.

Plantu, de son vrai nomJean Plantureux, est né enmars 1951 à Paris.

L’an prochain, il fêterases quarante ans de colla-boration avec le journal LeMonde.

K. B.

SALLE IBN ZEYDOUN(OREF, ALGER)l Mardi 8 mars à 15 h : La Chaîne III organise unconcert avec Iness, HayetZerrouk et B.B. Blues, Narrimane et le groupeAtman (Oran).

SALLE ATLAS (BAB EL-OUED, ALGER)l Mardi 8 mars à 15h :Concert des artistes AmelWahbi et Samir Toumi.Entrée libre.SALLE EL-MOUGGAR(ALGER- CENTRE)l Mardi 8 mars à 15h :Après-midi musical avec DJFayçal Galaxie. Entrée libre.SALLE SIERRA MAESTRA(ALGER)l Mardi 8 mars à 14h30 :Ouverture du 2e Salon de lacréation féminine, hommageà Bahia Rachedi (lecturepoétique, concert demusique…).SALLE DE CONFÉ-RENCES DE L’APC DEKOUBA (ALGER)l Mardi 8 mars à 15h :Concert de Nadia Benyoucef.

MAISON DE JEUNESDE AÏN TAYAl Mardi 8 mars à 15h :Concert de Bariza.

THÉÂTRE NATIONALALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)l Mardi 8 mars :A 19h, concert de l’Orchestre symphoniquenational sous la direction dumaestro Rachid Saouli, etde sa chorale sous la direc-tion de Rabah Kadem avecla participation exceptionnel-

le de Benzina et de Abde-rahmane Djalti.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDEl Mardi 8 mars :L’auteur Boumghar Daliladédicacera son livre Parfumde mot, paru aux édtionsNounou.

LIBRAIRIE MULTI-LIVRESETS CHEIKH (19, AVENUEABANE-RAMDANE, TIZI-OUZOU)l Mardi 8 mars à 13h :L’auteur Bahia Amellal dédi-cacera son livre Dans legiron d’une montagne, paruaux éditions Achab.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE ÉMIR-ABDELKADER, ALGER)l Samedi 12 mars à14h30 :L’auteur El-Yazid Dib signe-ra son ouvrage Le témoinobscur, paru à Edit.co,

CENTRE CULTURELFRANÇAIS D’ALGERl Jeudi 10 mars à 19h :Concert chorégraphique :La escusha interior avecJulien Lallier : piano et com-position, Karine Gonzalez :danse et chorégraphie, JoceMienniel : flûtes, Joan Eche-Puig : contrebasse, AntonyGatta : percussion.

MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEM-PORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI)l Jusqu’au 2 avril :Exposition «Mario VargasLlosa, la liberté et la vie»,sur l’écrivain péruvien MarioVargas Llosa, prix Nobel deittérature 2010.

E n cette journée du8 mars 2011, qui coïn-cide avec la Journée

internationale de la femme,l’établissement Arts etCulture de la wilaya d’Algerorganise une cérémoniede remise des prix duconcours de la meilleurepeinture dans sa cinquiè-me édition : le Grand PrixAïcha-Haddad.

Ce concours, qui a étéorganisé par cet établisse-ment public jusqu’au 25 dumois de février dernier, aenregistré une large parti-cipation des amoureux dela peinture.

Le jury, constitué despécialistes de l’art, adécerné trois grands prix.

Les lauréats de cette cin-quième édition sont AïtSaâdi Torkia (premier prix),Chaouane Abderrahmane(deuxième prix) et TebibHassiba (troisième prix).

Une exposition collecti-ve d’arts plastiques est

également prévue en cettej o u r n é e p a r t i c u l i è r e .Cette cérémonie aura lieuaujourd’hui à partir de 15h,au niveau du Centre desloisirs scientifiques, 5, rueDidouche-Mourad à Alger.

K. B.

Actucult

GRAND PRIX AÏCHA-HADDADCérémonie pour les lauréats

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EN LIBRAIRIE

Soulagé par la qualificationde son équipe aux 8es de finale,le technicien mouloudéenAlain Michel était très satisfaitde la qualification en Couped’Algérie face au MCMekhadma. Une qualificationqui, à ses yeux, incitera sonéquipe à améliorer ses résul-tats en championnat national.«Le plus important était de sequalifier au prochain tour. Il estvrai que l’adversaire, qui étaitsur son terrain, nous a mis endifficulté tout au long de la par-

tie. Néanmoins, l’expériencede mes joueurs a prévalu dansl’épreuve des tirs au but. Jesuis content de cette qualifica-tion, car l’élimination auraitcassé le moral du groupe»,dira le technicien français, quiespère voir son équipe gagnerle duel de cet après-midi faceà l’USM Blida, afin d’augmen-ter son capital points. LesAlgérois, qui totalisent 15points, sont logés à la 12e

place du classement général.Le MCA n’a plus gagné en

championnat depuis le moisdécembre dernier après la vic-toire arrachée à Tlemcencontre le WAT. Le match decet après-midi programmé austade de Chlef à huis clos seprésente sous de bons aus-pices. «Nous sommes dansl’obligation de réagir. Un résul-tat posit i f s’ impose face àl’USM Blida.

L’équipe va bénéficier duretour de certains élémentsabsents en match de coupepour diverses raisons», assurele coach des Vert et Rouge quicompte incorporer les quatreéléments qui étaient absentsface à Mekhadma. Il s’agit del’attaquant Derrag et desmilieux de terrain Mokdad,Koudri et Bouchema.

Ces renforts permettrontau MCA d’avoir des atoutssolides face à une formationqui a toujours été un sérieuxrival pour le Doyen.

Néanmoins, la satisfaction ducoach mouloudéen n’est pastotale, car il devrait faire sanssa paire centrale Zeddam-Megherbi. Les deux axiaux,avertis à Ouargla, seront sus-pendus aujourd’hui. AlainMichel songe à convertirBedbouda dans l’axe centralaux côtés de Herkat.

Laref et Berramla ne serontpas non plus de la partie,n’étant pas qualifiés pour dis-puter cette rencontre de mise àjour de la 14e journée de laphase aller.

A. A.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 8 mars 2011 - PAGE16CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (MISE À JOUR DE LA 14e JOURNÉE)

Duel à distance au sommet,le MCA flirte avec la zone rouge

L'ASO, qui est en train deforcer l'admiration depuis ledébut de la saison, se rendra àAlger pour donner la réplique àl'USM Alger, version HervéRenard, dans une rencontre apriori équilibrée et ouverte àtous les pronostics.

Auréolés par leur qualifica-tion aux 1/8es de finale de laCoupe d'Algérie, les coéqui-piers du buteur maison, HilalSoudani, auront à cœur derevenir avec un résultat pro-bant qui leur permettra deconserver leur position de lea-der. De son côté, l'USMA, quireste sur une défaite à Annabaface à l'USMA locale (1-0), estappelée à se racheter devant

son public, d'autant que sonnouvel entraîneur, le FrançaisHervé Renard, est déjà souspression.

Le Chélifiens auront uneoreille tendue vers le stade du8-Mai-1945, qui sera le théâtredu derby de l 'Est entre ESSétif et l'USM Annaba.

L'ESS, qui a composté sonbillet pour le prochain tour dela Coupe d'Algérie, après savictoire devant le NA HusseinDey (2-1), devra impérative-ment éviter le faux pas à domi-cile si elle ne veut pas être dis-tancée dans la course pour letitre. L'USM Annaba (11e, 16points) abordera cette ren-contre avec la ferme intentionde damer le pion aux Sétifiens,dans l'objectif de quitter le

ventre mou du classement. LaJSM Béjaïa, vainqueur del'USM Blida (2-0) samedi lorsde l 'épreuve populaire,accueillera le CRB, qui a frôlél 'él imination face à l ' IRBRobbah.

Les Béjaouis, qui marquentle pas en championnat, sontanimés d'une grande détermi-nation pour enchaîner avec

une autre victoire, d'autantqu'un succès leur permettrad'occuper seuls la 5e place auclassement de la Ligue 1.

Le MC Alger, qui a dûattendre la séance des tirs aubut pour se qualifier en 1/16e

de finale de la Coupe d'Algérieaux dépens du MCMekhadma, est appelé à se«révolter» face à l'USMB dans

un match entre mal-classésqui s'annonce palpitant.

Incapables de réaliser lamoindre victoire depuis quatrematches en championnat, lesVert et Rouge sont déjà dos aumur et seule une victoire à l'ex-térieur pourrait mettre fin àcette période de disette qui n'aque trop duré pour le tenant dutitre.

L'enjeu de cette rencontreest de tail le, puisque uneéventuelle défaite pour labande à Alain Michel mettraitle vieux club algérois en posi-tion de relégable.

StartAujourd’hui, mardi 8 marsA Chlef (14h30) : USM Blida -MC Alger (A huis clos)A Béjaia (14h30) : JSMBéjaïa - CR Belouizdad (Ahuis clos)A Alger Omar-Hamadi (18h) :USM Alger - ASO Chlef A Sétif (18h) : ES Sétif -USM Annaba

CR BELOUIZDADDes défections

et des ambitions

Le retour sur scène duChabab de Belouizdad a étédifficile à l’occasion de sonmatch de la coupe face à l’IRBRobbah, vendredi dernier. Lesjoueurs de Miguel AngelGamondi ont été poussés jus-qu’à l’extrême par une forma-tion sudiste qui n’a finalementabdiqué qu’au bout de ladeuxième série de tirs au but.Cette entrée en matière, lecoach argentin des Rouge etBlanc l’attendait, lui qui appré-hendait la longue trêve hiver-nale. Un repos qui aura, toutcompte fait, affaibli un teambelouizdadi qui était sur unecourbe ascendante avant latrêve. En témoigne sa bonnetroisième place au classementgénéral obtenue grâce à unebelle série de victoires à domi-cile et des résultats probantshors d’Alger. Un parcoursqu’il faudrait confirmer aujour-d’hui à l’occasion du déplace-ment à Béjaïa. Une ville où lesBelouizdadis ont appris à sefaire respecter, à gagner despoints et l’estime des fanslocaux. Face à une formationde la JSMB qui, elle aussi,réussit un bon début de sai-son, le club de Laâqiba devraittoutefois se passer d’un cer-tain nombre de ses cadres. Eneffet, outre les nouvellesrecrues, Amar Ammour (ex-MCA) et Omar Sellimi (ASO),qui ne sont pas autorisées àdisputer ce match de mise àjour de la 14e journée de laphase aller, Gamondi se pas-sera des services de Aoued,Meghout, Bourekba, Boukriaet Herida. Des absences quiauront leur poids sur la pro-duction d’ensemble de l’équi-pe bélouizdadie. Ce qui n’em-pêche pas Youssef Saïbi, l’undes rescapés de l’équipe duCRB qui avait surpris les garsde Yemma Gouraya, la saisondernière, d’annoncer la cou-leur et de promettre un «bonrésultat» en terre béjaouie.«C’est vrai que nous avonssouffert en coupe d’Algériecontre une modeste maisaccrocheuse équipe deRobbah. Vous savez, c’étaitnotre premier rendez-vousofficiel depuis deux mois etnous avons évolué dans desconditions diff ici les, àl’exemple de la chaleur suffo-cante et de l’état du terraindangereux. Ce qui ne serapas le cas à Béjaïa où nousserons mis dans des condi-tions idéales face à un adver-saire qui joue au balloncontrairement à Robbah quin’a fait que défendre. Jepense que, en dépit de cer-taines absences au sein denotre effectif, nous avons lesmoyens d’aller chercher unbon résultat là-bas», assurel’attaquant du Chabab. LesBelouizdadis, qui ont regagnéla capitale des Hammaditeshier après-midi, devront faireattention face à un ensemblebéjaoui qui s’est débarrasséd’un premier signe indien,l’USMB en l’occurrence, etespère en faire autant faceune autre bête noire qu’est leCRB.

B. M.

Le leader du Championnat professionnel de Ligue 1,l'ASO Chlef, et son dauphin, l'ES Sétif, se livreront aujour-d’hui un duel à distance, alors que le CR Belouizdad et leMC Alger se mesureront en dehors de leurs bases, respec-tivement face à la JSM Béjaïa et à l'USM Blida, à l'occasionde la mise à jour de la 14e journée.

MC ORANRemue-ménage

à El-Hamri Lors de la rencontre de

Coupe face au voisin asé-miste, le public mouloudéena haussé le ton en insultantle sénateur et président de laSSPA-MCO TayebMehiaoui. La galerie estmême allée jusqu’à réclamerson départ, en plus de celuide Hassan Kalaïdji, le DGdu club. Ce brouhaha a eulieu juste au moment del’entrée des officiels et invi-tés dont le ministre de laJeunesse et des Sports, ElHachemi Djiar, en visite detravail à Oran. Entre sifflets,mots déplacés et banderoleshostiles diffusées par lescaméras de la télévision, leprésident mouloudéen nesavait plus comment réagir,et ce, à quelques jours seu-lement de son désaccordavec son coach, intervenulors de la rencontre dechampionnat jouée à El-Harrach. Mehiaoui qui avaitprésidé aux destinées de lasection des sports collectifs(basket-ball et handball)dans les années 80 est entrain de pâtir de son ancien-ne relation avec le club voi-sin, l’ASMO, qu’il avait prési-dée en 2008. Saréconciliation avec Chérif El-Ouazzani et les moyens qu’ila mis pour restructurer leclub d’El-Hamri ne semblentpoint suffire pour réussir son«intégration». Sous pressionde toutes parts, i l se faitreprésenter, désormais, parle président de section, LarbiAbdelillah (2e actionnaire),qui sera, dorénavant, le prin-cipal interlocuteur aux yeuxdes joueurs et du staff.Abdelillah sera, en effet, ledirecteur général sportif duMCO et gérera toutes lessections du MCO. Pour leurpart, Benmimoun etBelloumi demeureront à leurposte, le premier en tant quemanager général et lesecond comme conseiller duprésident, alors qu’un nou-veau poste vient d’êtrecréé, à savoir celui de porte-parole du club, confié àNasser Benchiha.

C. K.

La formation phare de la Soummams’apprête à livrer dans l’après-midi d’au-jourd’hui sur son terrain à Béjaïa une ren-contre difficile face à l’équipe algéroise duCR Belouizdad.

Ceci dit, le précieux ticket qualificatifaux 8es de finale de la Coupe d’Algériearraché face à l’équipe de la ville desRoses samedi passé dans la cité desHammadite permettra de booster le men-tal du team cher à Boualem Tiab, en vued’aborder avec sérénité la confrontationd’aujourd’hui contre le CRB devant sonpublic. Après la séance de décrassageobservée juste à la fin de leur confronta-tion devant Blida, le coach des Vert etRouge a décidé d’accorder une journée derepos à ses protégés pour récupérer desefforts fournis en coupe.

Les camarades de Meftah, qui ontrepris dans l’après-midi d’hier le chemindes entraînements, auront juste une jour-née pour la préparation de leur match faceau CRB. Une préparation axée essentiel-lement sur le volet psychologique. Oublierle dernier match contre Blida et ne seconcentrer rien que sur la rencontre d’au-jourd’hui est le message qu’a délivré àses joueurs le coach béjaoui qui s’est atte-lé lors de la séance d’hier à apporter les

corrections utiles et à expliquer son pland’attaque pour battre le CRB. «Le groupeest hyper-motivé pour ce rendez-vousavec un seul objectif, empocher les troispoints de la victoire pour améliorer notreclassement et rester en course pour lepodium», a déclaré le meneur du jeu vertet rouge, Zahir Zerdab.

L’ex-baroudeur des Verts, qui semblesatisfait du rendement de ses protégés

samedi passé, reconduira avec le retourde Maroci le même effectif aligné face àl’USMB. Il convient de signaler qu’aprèsavoir évolué en nocturne depuis le débutde la saison devant des gradins vides, laJSMB, qui a pris la décision de program-mer ses matches durant la journée, pourraainsi compter sur le soutien massif deses fans.

A. Kersani

Des fans blidéens agressent une famille à la sortie de Sidi-Aïch

Des fans de l’équipe de la ville des Roses se sont illustrés en début de la soirée desamedi dernier par des actes de hooliganisme sur le chemin du retour à la fin de la joutefootballistique disputée à Béjaïa et qui s’est achevée, pour rappel, par l’élimination deleur équipe l’USMB de la course en Coupe d’Algérie devant les Kabyles de la Soummamsur le score de 2 buts à 0. Auteurs de provocations à l’intérieur même du stade à traversl’envahissement du terrain pour contraindre le directeur du jeu à interrompre la partiedurant plus d’un quart d’heure, des fans blidéens ont récidivé sur le chemin du retour àBlida par des actes d’agression commis sur une famille à la sortie de la ville de Sidi-Aïch.Arrivés à Takrietz, située à quelque 5 km, le groupe de voyous pseudo-fans de Blidasera intercepté par la police. Des affrontements ont ensuite éclaté entre des supportersde Blida et des habitants de la ville exacerbés par le comportement de ces hooligans.Selon notre source, ces supporters ne sont pas à leur premier écart dans la région. Ilaura fallu l’intervention des sages de Takrietz pour éviter le drame.

A. K.

COUPE D’ALGÉRIE SENIORS (MISEÀ JOUR DES 1/16ES DE FINALE)

USMAB-USB cet après-midiLa rencontre des seizièmes de finale de la Coupe d’Algérie de

football entre l’USM Aïn-Beida et l’USB, qui devait se jouer ven-dredi mais annulée en raison de l’impraticabilité du terrain dueaux chutes de neige, a été programmée pour cet après-midi à 14hau stade Opow d’Aïn-Beida.

JSMB-CRB et USMB- MCA à huis closDeux rencontres de la mise à jour de la 14e journée program-

mée aujourd’hui, à savoir JSMB-CRB et USMB-MCA program-mées respectivement à Béjaïa et à Chlef, se joueront sans la pré-sence du public. La Ligue nationale de football, qui a étudié hierles rapports des officiels de la rencontre JSMB-USMB comptantpour les seizièmes de finale de la Coupe d’Algérie, samedi dernierau stade de l’Unité Maghrébine de Béjaïa, a décidé de sanction-ner les deux formations en présence pour un match à huis clos.Les incidents survenus, ce jour-là, (envahissement du terrain) ontmotivé cette décision qui prendra effet aujourd’hui.

JSM BÉJAIA

Enchaîner avec le succès

MC ALGER

Mettre fin à la série noire

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 8 mars 2011 - PAGE17

CYCLISME BASKET-BALL

HANDBALL

Feu MustaphaBentayeb, décédé vendre-di passé, à l’âge de 72ans, est un moudjahidaccompli voué à sa ville,Oran, et au cyclisme. Il adébuté sa carrière decycliste en 1960 et futsacré à plusieurs reprisesdans des courses natio-nales et régionales.Devenu entraîneur natio-nal de course sur piste, leregretté Bentayeb a forméde grands champions àl’ instar de Chaâbane(champion du monde),Kadri Saïd (médaillé auxJM).

C’est le premier techni-cien du club d’El-Hamri, leMCO, et passera commeprésident du Casoran. Ilfut, ensuite, le premiervice-président de la FACdu temps du regrettéMouloud Ouerdane. FeuBentayeb était surtout leprésident de la Ligued’Oran pendant 24longues années. I l a,comme on le constate,consacré sa vie au vélo(plus de 50 ans). Pourtant,en retour, il n’a pas eu quedes joies et des encoura-gements. Il fut, en effet,contraint d’abandonnerson «monde» par la grâcedes conflits qui ont minéces dernières années lesrouages de la Fédération

algérienne de cyclisme.Ses amis, les vrais, l’ontaccompagné à sa dernièredemeure avec la fermeconviction qu’ils venaientde perdre un pion, un pilierde la pratique du vélo enAlgérie.

Le président de la liguede Relizane, M. AhmedLagoun, profitera du Tourinternational de la capitalede Mina (Relizane) pourhonorer la mémoire deson père, Hadj MohamedLagoun, coureur cyclistedurant les années 40 ainsique celle de BentayebMustapha. Que Dieu le

Tout-Puissant accueille ledéfunt en Son VasteParadis. A Dieu nous

appartenons et à Lui nousretournons.

B. M.

LA PETITE REINE ALGÉRIENNE EN DEUIL

Mustapha Bentayeb n’est plus

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La première phase duChampionnat national desuperdivision de basket-ball tire à sa fin, où quatrejournées seulement res-tent à combler, à l’issuedesquelles seront connusles huit heureux devantdisputer la phase décisivecomptant pour le titrenational.

A la veille de la 27e jour-née programmée pouraujourd’hui, sept billets ontdéjà trouvé preneurs àsavoir dans l’ordre actueldu classement : GSP,WAB, NBS, TBBB,CRBDB, CSMC et OB.

Le 8e et dernier billet faitl’objet d’une lutte acharnéeentre l’IRBB Arréridj et leNA Hussein-Dey qui se par-tagent cette 8e place avec lemême nombre de points(35) devançant de deux lon-gueurs le trio (OMBB, USMAlger et AU Annaba), prati-quement écartés de la cour-se.

Le hasard du calendriera voulu que ces deuxéquipes se livrent aujour-d’hui un duel direct, dont levainqueur effectuera ungrand pas vers les play-off.L’IRBBA qui aura l’avanta-ge de jouer à domicile, par-tira favori, notamment aprèssa belle victoire vendredi àl’arraché face au CRB Dar-El-Beida (100-99) aprèsprolongations. Le NAHDbattu dans le même tempsà domicile par le WABoufarik (69-73), n’ira pas àBBA en victime expiatoire,mais au contraire, tenterad’infirmer les pronosticsémis en faveur de l’IRBBA.

D’autres rencontresquoique sans enjeu sontprogrammées lors de cette27e journée, aussi biendans la première moitié dutableau que dans la secon-de. Ainsi, on suivra avec unvif intérêt : CSMConstantine- WA Boufarik,NB Staouéli - TBB Blida,mais aussi quelques der-bies à l’instar de OM Bel-Abbès - CRB Témouchent,AB Skikda - AU Annaba quiseront toutes équilibrées.En revanche, deux matchessemblent déséquil ibrés,ceux qui mettront auxprises le GS Pétroliers (1er)à l’ASPTT Alger (16e) d’unepart et le CRB Dar-El-Beida(5e) à l’USMM Hadjout (15e),où les locaux pourraientatteindre la centaine depoints comme cela a été lecas lors du match aller(ASPTT-GSP : 54-131) et(USMMH-CRBDB : 66-101).

M. A.

StartAujourd’hui, mardi 8 marsA Batna (14h) : O.B - USMAlger A Bordj-Bou-Arréridj(14h00) : IRBBA- NAHussein-Dey A Constantine (14h) :CSMC- WA Boufarik A Hydra (16h) : GSPétroliers - ASPTT Alger A Staouéli (16h) : NBS -TBB Blida A Témouchent (16h) :CRBT- OM Bel-Abbès A Skikda (16h) : ABS - AUAnnaba A Dar-EL-Beida (16h) :CRBDB - USMM Hadjout.

CHAMPIONNAT DESUPERDIVISION (27e JOURNÉE)

IRBBA-NAHD, qui aurala 8e place ?

JOURNÉE INTERNATIONALEDE LA FEMME

Le rendez-vous à ne pasmanquer à El-Achour

Question de reconnaissance envers la gent fémininesportive, la Fédération algérienne de handballorganisera,aujourd’hui, deux rencontres amicales à la salled’El-Achour. Le spectacle débutera par la jeunesse mon-tante avec une rencontre entre les benjamines des deuxplus grandes écoles de handball algériennes que sont leHBC El-Biar et le GS Pétroliers. Suivra une deuxième ren-contre qui mettra aux prises les équipes nationales dameset juniors. Le clou de la journée, les anciennes joueuses dedifférentes générations retrouveront les sensations hand-ballistiques en animant une rencontre à ne pas rater. Ainsi,les jeunes spectateurs auront le plaisir de découvrir lesartistes de la petite balle alors que le public âgé replongeradans les belles années du handball féminin pour revoir àl’œuvre, entre autres, les Benhamouda, Guidouche, Naïli,Daoudi, Boukeroucha, Belabbès et la liste est assez consé-quente de joueuses qui viendront de toutes les régions dupays. En début de soirée, l’hôtel El Mehdi accueillera toutce beau monde pour une réception.

O. K.

Programme des festivités14h30 : Match des benjamines : HBCEB - GSP 15h30 : Equipe nationale dames - Equipe nationale juniorsfilles16h30 : Match entre deux équipes d’anciennes internatio-nales19h : Réception à l’hôtel El Mehdi de Staouéli.

ÉCHECS

Une convention portantsur l'intégration, le dévelop-pement et la promotion dujeu d'échecs en milieu sco-laire, a été signée entre laFédération algérienne deséchecs (FAE) et laFédération algérienne dusport scolaire (FASS).

La convention a étésignée entre la présidentede la FAE, Mme TaousAmeyar et le président de laFASS, M. Izem Abdelhafiden présence des membresdes bureaux fédéraux res-pectifs.

Par ailleurs, la réuniondu bureau fédéral de la

Fédération algérienne deséchecs, qui s'est tenue le 4mars au siège de la fédéra-tion, a porté sur les proposi-tions contenues dans lescomptes rendus des cellulesde réflexion sur l'arbitrage,le système de compétitionnationale et sur les équipesnationales.

Dans ce contexte, leschampionnats nationaux desjeunes catégories et toutescatégories se dérouleront àpartir du 17 mars au centreGrand Bleu de Tipasa, alorsque le championnat nationalféminin est prévu au coursdu mois d'avril prochain.

Les demi-finales duchampionnat national indivi-duel toutes catégories sedérouleront du 26 au 31mars à Tipasa.

Nous retrouvons les habi-tués des épreuves PMU quenous connaissons bien pourles avoir suivis durant lesmeetings écoulés. Disputéesur un parcours de vitessequi ne pardonne pas auxtraînards, l’issue finalerisque d’être détonante etbien des surprises en pers-pectives, car il ne faut pasperdre de vue que les plusgros rapports PMU ont étéenregistrés sur les par-coures de vitesse. On vousrecommande donc de privilé-gier la confection de lon-gueurs de jeu, histoire demettre le plus d'atouts danssa poche. Course réservéeaux chevaux de 4 ans et plusarabe pur n’ayant pas totali-sé la somme de 91 000 DAen gains et places depuis le01/09/21010. Poids : 4 ans :51 kg, 5 ans et plus : 53 kg.Surcharge de 1 kg partranche de 18 000 DA reçusdepuis la date précitée. Unedécharge de 4 kg est accor-dée aux chevaux arabe purnés et élevés en Algérie.

Les partants au crible1. Jibel : Il semble à l’écart

une fois de plus.

2. Simba de Carrere :Dans ce lot, il devrait figureraux premières loges, base.

3. Marsa El K’bir : Unebelle carte à jouer, à cocher enpriorité.

4. Leyth : Il négocie bienses sorties, il devrait jouer lespremiers rôles.

5. Latinat : Le parcours luiva comme un gant, elle a lar-gement sa place à l’arrivée.

6. Barda : Sa forme actuel-le est sujette à caution, tâcheardue.

7. Jadara : Elle relève d’unentraînement très redoutable,ne pas négliger.

8. Rihla : Elle excelle dansl’ inconstance, capable dumeilleur comme du pire.

9. Jalome : Difficile àconseiller.

10. Najwa : Surprise pos-sible, à cocher pour l’extrêmeaccessit.

11. Jajel : Intéressera lesamateurs à grosse cote.

12. Dahira : Elle retrouveun parcours à sa convenance,ne pas négliger.

13. Mawhoub : Gros outsi-der en cas de défaillance desfavoris.

14. Islah : Idem queMawhoub.

EN DIRECT DE TIARET - MARDI 8 MARS 2011Pronostics ouverts

TURF

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds CDS EntraîneursB. Feghouli 1. Jibel JJ. A. Boubekeur 57 6 YS. BadaouiH. du Meharèche 2. Simba de Carrere K. Djillali 57 4 RC. KhaldiM. Bouguettaya 3. Marsa El K’bir K. Haoua 54 13 YS. BadaouiB. Feghouli 4. Leytha H. Boubekeur 53 7 K. FeghouliMN. Metidji 5. Latinat S. Benyettou 53 5 H. FatmiL. Khaldi 6. Barda M. Chadouli 53 8 S. RouaneFP. Tiaret 7. Jadara L. Boubekeur 52 14 K. AsliH. du Meharèche 8. Rihla M. Bensatallah 52 3 H. FatmiMN. Metidji 9. Jalome JJ. S. Saïm 52 2 H. FatmiMN. Metidji 10. Najwa A. Moussa 51 1 H. FatmiH. du Meharèche 11. Jalel AP. R. Aïchouba 50 11 S. RouaneMS. Metidji 12. Dahira AP. T. Aggag 49 10 Prop.FP. Tiaret 13. Mawhoub M. Belmorsli 49 9 K. AsliD. Boubekeur 14. Islah Ap. WF. Djellaoui 46 12 M. Boubekeur

1re course - Prix Mouhila / Arabe pur - Quarté-QuintéDotation : 250 000 DA - Distance : 1 000 m - Départ à 15h

La convention FAE-FASS signée

CHAMPIONNATD'AFRIQUEJUNIORS

Trois médaillespour

les échéphilesalgériens

La sélection algériennejuniors d'échecs a remportédeux médailles d'argent etune de bronze au champion-nat d'Afrique de la catégoriefilles et garçons disputé àEast London (Afrique duSud) du 26 février au 6mars.

Engagée avec trois ath-lètes (deux filles et un gar-çon), l'Algérie a décrochédeux titres de vice-cham-pions. Le premier a été rem-porté par Sabrina Latrèche,classée seconde avec septpoints, à l ' issue de neufrondes, derrière la Sud-afri-caine Tshepang Tiale vain-queur avec 8,5 points. Lesecond titre de vice-cham-pion est l’œuvre de MahfoudOussedik, qui a totalisé 6,5points, terminant juste der-rière l 'Angolais RobertoErikson vainqueur avec 7points.

La performance deMahfoud Oussedik lui confè-re le titre de maître de laFédération internationaledes échecs (FIDE), précisela fédération algérienne.

Les trois représentantsalgériens étaient dirigés parl 'entraîneur nationalAbdelkrim Yahiaoui qui s'estdéclaré «très content» desrésultats obtenus par sesathlètes, même si, a-t-il ajou-té «avec un peu plus dechance, ils pouvaient fairemieux».

FAITES VOS JEUXQUARTÉ-QUINTÉ : 5 - 4 - 3 - 2 - 12 / 7 - 13

La valeur des hommes ne se révèle malheureusementqu’à titre posthume. C’est le cas de le dire au lendemainde la disparition d’un personnage, Mustapha Bentayeben l’occurrence, qui a tout donné pour que la petite reinealgérienne soit hissée au panthéon.

Feu Mustapha Bentayeb.

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 8 mars 2011 - PAGE 18

Al'occasion de laJournée internatio-nale de la femme,

le «Soir Retraite» d'aujourd'huiest consacré à la femme qu’el-le soit salariée, retraitée ou aufoyer. Un grand nombre defemmes ne connaissent pasleurs droits en matière deretraite, d'assurance maladie,d'invalidité, de maternité, deréversion ou de capital décèsquand leur époux – salarié ouretraité – décède.

Pension de retraite à partirde 55 ans pour les femmes

Les droits à pension deretraite sont ouverts à partir de60 ans pour les hommes, àcondition de réunir au moins15 ans d'assurance dont 7 anset demi au moins de travaileffectif ayant donné lieu à ver-sement de cotisations ; 55 ans

pour les femmes avec uneréduction d'une année parenfant (élevé au moins pen-dant neuf ans) et dans la limitede trois ; il n'est exigé aucunecondition d'âge pour le tra-vailleur atteint d'une incapacitétotale et définitive qui ne rem-plit pas les conditions d'obten-tion d'une pension d'invalidité ;50 ans pour les hommes et45 ans pour les femmes, àcondition d'avoir accompli aumoins 20 ans d'activité sala-riée avec paiement de cotisa-tions de retraite. Pour lesfemmes, il y a la possibilité dedemander la retraite à partir de45 ans avec 15 ans d'assuran-ce, et sans condition d'âge,pour les hommes et lesfemmes à condition d'avoiraccompli 32 ans d'activitésalariée avec paiement decotisations de retraite.

Allocation de retraite uni-quement à 60 ans, pour lesfemmes et les hommes

Si à 60 ans, l'assuré neremplit pas la condition mini-male de 15 ans d'activité pourpouvoir prétendre à une pen-sion de retraite, mais a accom-pli au moins 5 ans d'assurance,il peut prétendre à une alloca-tion de retraite.

Le montant de cette alloca-tion est proportionnel aunombre d'années d'activité.Les allocations de retraite nesont pas portées au minimumdes pensions de retraite. La loide finances 2009 prévoit lerelèvement des allocations deretraite dont le montant estinférieur à 3 500 DA par moisau seuil de 3 500 DA par mois.L'indemnité complémentaired'allocation de retraite (ICAR)permet de majorer l'allocationde retraite dont le montant netest inférieur à 7 000 DA/mois.Cette majoration varie de 10 à50% selon le niveau de l'alloca-tion perçue.

Droit à la réversion en casdu décès du retraité, mêmelorsque le conjoint vivant estsalarié ou lui-même retraité

Le conjoint, les enfants àcharge (âgés de moins de dix-huit ans, vingt et un ans en casde poursuite d'études 25 ansen cas d'apprentissage), lesascendants à charge peuventprétendre à une pension deréversion. Le conjoint, mariélégalement avec l'assuré décé-dé, bénéficie de cette pensionquel que soit son âge. Le mon-tant de cet avantage est égal àun pourcentage du montant dela pension dont bénéficiait ouaurait bénéficié le titulairedécédé. La pension de réver-sion est calculée sur une pério-de minimum de 15 ans, quelque soit l'âge de l'assuré ouquelle que soit la période detravail accomplie.

Montant de la pension :Pour le conjoint lorsqu'il n'exis-te pas d'autres ayants droit :75% de la pension du «décé-dé» par mois ; si un conjoint

plus un deuxième ayant droit :50% pour le conjoint et 30%pour l'autre ayant droit (enfantou ascendant) par mois ; si plu-sieurs ayants droit : 50% pourle conjoint, les autres ayantsdroit se partagent 40% de lapension ; s'il n'existe qu'un seulayant droit enfant : 45%.

Le montant cumulé des pen-sions d'ayants droit s'élève aumaximum à 90%, dans la limitede 45% lorsque l'ayant droit estun enfant et 30% lorsquel'ayant droit est un ascendant.Le total des pensions de survi-vants ne peut être inférieur auSNMG. L'indemnité complé-mentaire des pensions deretraite et d'invalidité (ICPRI)qui est une allocation différen-tielle, permet de porter le mon-tant net de la pension à 11 250DA par mois.

Cette indemnité est attri-buée aux pensionnés titulairesd'une pension de réversiondont le montant de la pensionest inférieur à 10 000 DA/mois.

LSR

DROITS DES FEMMES SALARIÉES ET DES FEMMES AU FOYER

Conjoints très mal informés par les organismesde Sécurité sociale

Le Soir d’Algérie - Espace “Retraite” — E.mail : [email protected]

L'assurance invalidité prévoitle versement d'une pension desurvivant qui sera liquidée dansles mêmes conditions que dans lecadre de l'assurance vieillesse.

Au décès d'un titulaire d'unepension d'invalidité, les ayantsdroit bénéficient d'une pension deréversion.

Le conjoint n'exerçant aucuneactivité, les enfants à charge (âgésde moins de dix-huit ans, vingt etun ans en cas de poursuited'études, 25 ans en cas d'appren-tissage), les ascendants à charge

d'un titulaire d'une pension d'inva-lidité décédé, bénéficient d'unepension d'invalidité de survivant.Le montant de cet avantage estégal à un pourcentage du montantde la pension dont bénéficiait ouaurait bénéficié le décédé.

Le montant cumulé des pen-sions d'ayants droit s'élève aumaximum à 90%, dans la limite de45% lorsque l'ayant droit est unenfant et 30% lorsque l'ayant droitest un ascendant. Le total despensions de survivants ne peutêtre inférieur au SNMG.

L'assurance décès a pour objet de fairebénéficier les ayants droit d'un assuré décédéd'une allocation forfaitaire versée en une seulefois. Pour les travailleurs actifs ayant travaillé15 jours ou 100 heures minimum durant les 3mois précédant la date du décès, l'allocationreprésente douze fois le montant du salairemensuel le plus favorable perçu durant l'annéeprécédant le décès et sur la base duquel les coti-sations ont été versées.

Il ne peut pas être inférieur à douze fois lemontant du salaire national minimum garanti.Les titulaires de pension d'invalidité, de retraite,de retraite anticipée ou de rentes accidents dutravail à un taux au moins égal à 50% peuventouvrir droit au capital décès dont le montant estégal au montant annuel de la pension, sans pou-voir être inférieur à 2 300 fois le taux horaire dusalaire national minimum garanti (93,75 DA).

Le capital décès est versé aux ayants droitdu travailleur ou du pensionné tels que définispour l'obtention des prestations en nature de

l'assurance maladie. En présence de plusieursayants droit bénéficiaires, le capital décès estréparti entre eux à parts égales.

Les ayants droit peuvent réclamer le capitaldécès dans un délai de 4 ans maximum à comp-ter de la date du décès.

Rente de survivant suite à un décès consé-cutif à un accident du travail ou à une mala-

die professionnelleEn cas de décès consécutif à un accident du

travail ou une maladie professionnelle, leconjoint, les enfants à charge (âgés de moins dedix-huit ans, vingt-et-un ans en cas de poursuited'études, 25 ans en cas d'apprentissage), lesascendants à charge peuvent prétendre à unerente de survivant qui est servie à partir du pre-mier jour suivant la date du décès.

Cette rente est calculée sur la base du salai-re soumis à la cotisation perçu par la victime aucours des 12 mois qui ont précédé le décès.

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LES TARIFS FIXÉS PAR VOIE RÉGLEMENTAIRE, GELÉS DEPUIS

PLUS DE... 20 ANS !Maternité aux frais des

assurés sociauxPrestations en nature. Les frais relatifs à la grossesse, l'ac-

couchement et à ses suites sont remboursés au taux de 100%des tarifs fixés par voie réglementaire. Mais ces tarifs sont gelésdepuis plus de... 20 ans ! La plus grande part des frais d'accou-chement dans un établissement privé est à la charge desménages. La Cnas ne rembourse plus grand-chose.

Il est temps d'actualiser et de relever les tarifs servant de rem-boursement par la Sécurité sociale. Les frais d'hospitalisation dela mère et de l'enfant sont également remboursés à 100% pen-dant une durée maximale de huit jours.

Les conditions d'ouverture du droit aux prestations en naturesont les mêmes qu'en maladie. Prestations en espèces.

La femme salariée contrainte d'interrompre son travail pourcause de maternité a droit à une indemnité journalière dont lemontant est égal à 100% du salaire journalier soumis à cotisationaprès déduction des cotisations de sécurité sociale et desimpôts. A condition de cesser tout travail salarié durant la pério-de d'indemnisation, l'assurée reçoit une indemnité journalièredurant 14 semaines consécutives (6 semaines avant la date pré-sumée de l'accouchement et 8 semaines après).

Les femmes immigréesvieillissent seules, particulière-ment sensibles à l’isolement etdont la santé se révèle déjà fra-gile, et risquent de constituerune population en situation degrande précarité. En France, siles immigrés algériens de plusde 60 ans sont les plus nom-breux, pour les femmes, lesAlgériennes sont les plus nom-breuses dans la tranche des45-59 ans. Chez les immigrés

âgés de 60-70 ans, 20% sontdes femmes vivant seules etdont plus de 60% sont desAlgériennes. Quand on sait quela majorité d’entre elles viventgrâce aux retraites de réver-sion, on saisit la précarité deleur situation. Une enquêteréalisée par la chercheuse Syl-vie Emsellem dans la région deMarseille sur les immigrés algé-riens montre qu'«à l’âge de laretraite, ils rencontrent beau-

coup de difficultés à retournervivre auprès de leur famille res-tée au pays. Ils sont toujourspartagés entre le désir deretourner chez eux et la hantisede ne plus pouvoir se sentir àl’aise auprès des leurs…»

Il faut relever la part grandis-sante en France des femmesparmi les immigrés touchantdes retraites très faibles,notamment des pensions deréversion en cas de veuvage.

QUAND L'ÉPOUX SALARIÉ OU RETRAITÉ DÉCÈDEDroit au capital décès, même quandle conjoint est salarié ou retraité

Femmes immigrées et femmes d'émigrés

Droit à une pension de réversionpour le conjoint inactif suite

au décès d'un titulaire d'une pension d'invalidité

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa passion----------------

TempêteGaz rares

----------------Support

----------------Épais

Région de France

----------------Endurer

Il l’a gagné

Dans le kyste----------------

Oublié----------------

Parente

Iridium----------------

A payer----------------

Titre

Personnel----------------

Mesure----------------

Amende

Nickel----------------Dans laneige----------------InfinitifFin de verbe----------------Existence

----------------Mince

Marins----------------

Clair----------------

MiserGaîté

----------------Champion

----------------Oiseau

Fort----------------

Acérées----------------

Louper

Naturel----------------

IndéfiniRelevés

----------------Mesures

----------------Broyer

Dépôt----------------

Quai

Son paysDésolée

----------------Infinitif

Cochon

Salle----------------

Logo

Blêmir----------------

PrénomPronom

----------------Délasse

----------------Pièce

Tendre----------------

Début de soirée

Lac----------------

Mesure

Petit----------------Tellement

Radium----------------

Destin

Brome----------------

Direction

Démonstratif----------------Sang-mêlé----------------

Cachés

Totalité----------------Dans le sol----------------

RayonEvoquée

----------------Demi-tour

Certains----------------Forme depouvoir

Possessif----------------

Infinitif

Lot----------------

Bazar----------------

ArtèreSens

----------------Cheval

Sanctionné----------------

Dans ladalle

Il l’a gagnéCervidé

----------------Dépôt

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

10 villes cubaines.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ville du centre du pays»

1- LA HAVANE2- SANTIAGO DECUBA3- SANTA CLARA4- PINAR DEL

RIO5- MATANZAS6- MORON7- BARACOA8- CIENFUEGOS

9- CAMAGUEY10- LAS TUNAS

MOT RESTANT = FLORIDA

F L A S T U N A S Y E UL N B A R A C O A C I GO O T A M O I R L E E AR R A D N MI O N R F AD M Z A U CA S A N E SN T A C L A R A P I G OA S A B U C E D O G A IL A H A V A N E S A N T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

CONSTERNATION-CAHUEES-OASIS-OURSARTS-DIRECTEUR-PRAS-DE-G-S-GE-SILL-REJOUE-BO-OURE-CAPOTE-DA-ONDASURDOUE-PENALE-TBRAISE-DEVALE-AIAINEE-PEPINS-MCOUNES-VALISE-RO-NDES-VERITE-TETUSES-PARITE-PUCES-L-UR-DES-PR-ILESASSIDUE-GRIEFS-AI-IVAN-TRISTE-CRRATES-GRAVES-PCDERES-GUIDER-LE-A-CS-PRIMES-PARAIDS-OTAGES-RA-LEG

E-UN-NNS-DEVIE-NCASCADE-DECOR-MEOVALES-DEBUT-PA-RO-ER-DELIT-DAIMTUES-PETIT-NOISEIAR-RESTA-TOUR-DQI-SERIE-SOIE-LIU-MUNIR-FOUR-SETENCADREMENT-CIVA

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-VANDERSAR-MU-PJEIDER-OISIF-REVUD-ET-RUSES-PSI-VWON-DATES-COURTEIN-VOLES-TOILE-NN-CITE----IRA-LT-LASER----NE-MOUPILER-----S-COUSAMIE-MM-OR-GALETYEN-BEURS-VASE-U

SS-PATES-SIRE-DRB-CARAT-CODE-MAIAIR-CU-MERE-JUINS-AJAXAMSTERDAM-

LETTRESLETTRESR-D-CONGOR-D-CONGO

------KIKONGO------VITACLUB----FRANC----------KISANGANI----SWAHILI-------COBALT---------KASAVUBU--LUBUMBASHI------------------------------------------------------------

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LETTRES DE : Corée du Sud

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

COREEDUSUD

1- LAC

2- CAPITALE

3- CULTURE

4- DÉTROIT

5- MONTAGNE

6- PRÉSIDENT

7- MER

8- MONNAIES

9- VILLE DU SUD

10- ÉVÉNEMENT

SPORTIF DE 2002

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Itim, parents et alliés ontla douleur de faire part du décès de leurcher père et grand-père

Itim Azouaouancien maquisard, ancien directeur dedes Transmissions de la wilaya de Tizi-Ouzou.

La veillée aura lieu aujourd’hui8 mars à son domicile, à Thadart-Bouadda, LNI. L’enterrement aura lieule mercredi 9 mars au même endroit.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Djema a l’immense

douleur de faire part du décès de son trèscher père

Djema Omarsurvenu en France à l’âge de 76 ans.

Le rapatriement de la dépouille auralieu à l’aéroport Houari-Boumediène,aujourd’hui 8 mars 2011. L’enterrementaura lieu le même jour au cimetière deBaghlia.

La veillée du 3e jour aura lieu jeudi10 mars à El-Biar, 30, rue Verdun (àcôté de l’annexe de l’hôpital Birtraria àSaint-Raphaël). Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son VasteParadis.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait une année

que nous a quittés àjamais notre chèremère et grand-père

Betka Hassina laissant derrière elleun grand-vide.

En ce tristesouvenir, ses enfants et son fils Daoudidemandent pour elle un pieuse pensée etprient Dieu le Tout-Puissant del’accueillir en Son Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––A la mémoire de

notre chère etregrettée mère etgrand-mère

El HadjaDiab Yamina

épouse El HadjTliba Ali

Déjà un an s’est écoulé depuis queton étoile s’est éteinte le 8 mars 2010.Ton départ a laissé un grand vide et uneprofonde déchirure. En ton absence, lavie n’a plus le même sens ni le mêmegoût.

En cette douloureuse occasion, tesfils, tes filles ainsi que tes petits-filsdemandent à tous ceux qui t’ont connueet aimée d’avoir une pieuse pensée à tamémoire. Repose en paix.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Ton fils Abderazek et sa famille.F40035/B11

––––––––––––––––––––Le 8 mars 2011 est

le 40e jour du décès dela regrettée

Fatima-ZohraMahieddine

épouse ZaâraAchour

Son mari, sesenfants et ses petits-enfants demandent àtous ceux qui l’ont connue et aiméed’avoir une pieuse pensée à sa mémoire.A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F020311

––––––––––––––––––––Ce mardi 8 mars,

cela fera deux annéesdéjà depuis que notrecher et regretté mari,père, grand-père etfrère

Hadj MansourAbtouche

nous quittait à jamais. Il a laissé unsouvenir indélébile et une place que nulne pourra jamais combler quoi que fassele temps.

Deux années durant lesquelles sonabsence s’est chaque jour fait sentir unpeu plus.

En ce douloureux souvenir, la familleAbtouche, épouse, enfants, petits-enfants, sœur et alliés de Tizi-Ouzou,

d’Alger, des USA et de Francedemandent à ceux qui l’ont connud’avoir une pieuse pensée à sa mémoireet de prier le Tout-Puissant del’accueillir parmi les Siens. F117231/B13

––––––––––––––––––––Le 8 mars 2001,

10 ans déjà, nousquittait à jamais notrecher et regretté pèreHamiti Hadj Salem

Tu es toujoursdans nos cœurs, nospensées et notre viequotidienne. Tu étais un homme juste,généreux, franc et courageux.

Tes enfants et tes petits-enfantsdemandent à tous ceux qui t'ont connu etaimé d'avoir une pieuse pensée à tamémoire .Que Dieu le Tout-Puissantt'accorde Sa Sainte Miséricorde ett'accueille en Son Vaste Paradis. F117222/B13

––––––––––––––––––––Cela fait une année déjà que tu n’es

plus là, ma chère yemma laâziza, lahninaEl Hadja DekarTaous, épouseLebbad BachirTu es toujours

présente dans mespensées et mon cœur.

Repose en paix,yemma.

Ta fille Saïda et tes petits-enfantsKenzi et Chahla. F123066

––––––––––––––––––––Pour ma grand-

mère Jida, Yemahebou

Derridj Tassadit-Aïni (dite Aïni Ath-

Khadhi), épouseChemek Saïd

Depuis ton départ,le 6 mars 1980, pour un monde meilleur,auquel tu croyais très fort, ton souvenirest resté vivant dans mes pensées et moncœur.

Tu as égayé et choyé mon enfancepar ton amour sincère et ta douceur. Tesqualités humaines : sagesse tibétaine, foipure, générosité légendaire pour tonprochain auquel tu prodiguais soins(orthopédiste, accoucheuse…) envéritable mère «Thérésa»…, m’ontimprégné.

Fière et courageuse tu as vécu,faisant des tragédies de la vie desépreuves, et de la pauvreté une vertu : tuas appris à tes filles la poterie et letissage pour vaincre le dénuement. Jegarde de toi des souvenirs d’une mère etgrand-mère exemplaire et juste. Reposeen paix, grand-mère, et que ton repossoit aussi doux que le fut ton cœur.

Ton petit-fils Arezki Derridj quidemande à tous ceux qui t’ont connue,aimée et appréciée d’avoir une pieusepensée en ta mémoire. F117221/B13

––––––––––––––––––––VEILLÉE

––––––––––––––––––––Cela fait déjà 40

jours que tu es parti,très cher époux, pèreet grand-père

Chera Si Alipour un mondep r o b a b l e m e n tmeilleur, laissant unimmense vide que nul au monde nepourra combler.

Tu nous as été un père idéal et unbon exemple pour toute notre famille.

Tu nous as transmis les vraies valeursde la vie, la bonté, le respect et surtoutl'honnêteté. Merci pour toutes tesnombreuses qualités humaines, tagénérosité et ta grande foi en Dieu. Tuas été le seul héritier de notre chergrand-père Si Ahmed. Repose en paix,cher père et grand-père.

Nous ne te remercierons jamaisassez, cher père, pour tout ce que tu asfait pour nous. Nous prions Dieu pourque le Paradis soit ta dernière demeureet demandons à tous ceux qui t'ontconnu et aimé d'avoir une pieuse penséepour toi. Nous informons les amis et lesproches que la veillée du 40e jour auralieu le 10 mars au village Aït-Daoud-Igoufaf. A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons. F117198/B13

NECROLOGIE

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NAISSANCE–––––----------------------Une jolie poupée prénommée

Ruby-Anaïsest venue égayer le foyer de la famille Aït-Zaï.En cette heureuse occasion, les famillesTigoulmimine et Belhinous félicitentl’heureux papa Kamel et l’heureusemaman Rosa et souhaitent longue etheureuse vie à Ruby-Anaïs et promptrétablissement à la maman.–––––----------------------FÉLICITATIONS–––––----------------------Bonne fête à

Mme Sédira Lila née ZemmouraA celle qui nous a donné la vie. A celle quinous a gâtés d’amour. A celle qui ne cessede penser à nous depuis le départ de notredéfunt père. A la plus honnête et modèlemère aux grands principes.A notre bien-aimée mère qui est notrepilier.Merci, maman, pour ton amour en silence,ta tendresse en actions, tes précieuxconseils.Sans toi, nous ne sommes rien. Notredéfunt père, là où il est, est trop fier de toi.Tes filles qui t’aiment profondément. F64206/B3

–––––----------------------ANNIVERSAIRE–––––----------------------Le 6 mars 2011, tu venais, chère grand-mère

Jedjdjigade souffler ta 66e bougie avec moi, tonpetit-fils Maswal, et, en cette occasion,grand-père Akli et toute la famille Aït-Mohand, tes enfants et tes filles, mesoncles et tantes, ta belle-fille, maman,Tukfa, tes frères et sœurs : Ould-Youcef, sejoignent à moi pour te dire simplement«heureux anniversaire, grand-mère» etnous te souhaitons une vie pleine de bonnesanté et un grand bonheur avec grand-père Akli.Ton petit-fils Maswal. F117232/B13

CARNET

AnniversairAnniversaireeLe 8 mars 2011

notre très cher etadorable prince

MohamedNassim souffle sa3e bougie.

A l’occasion decet heureux

événement, son papa Miloud, sa maman

et l’ensemble de la famille luisouhaitent un joyeux et heureux

anniversaire, une longue et heureuse vie pleine de bonheur,

santé prospérité et réussite.Bisous notre ange

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 8 mars 2011 - PAGE 22

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GGGG yyyy mmmm aaaa nnnn tttt iiii rrrr iiii dddd eeee ssssAvec les années, les lèvres ont

tendance à s'amincir car labouche perd de sa tonicité. Pouratténuer les rides et garder unebouche pulpeuse, renforcez ces

petits muscles en faisant cesmouvements.

l Formez un “O” enarrondissant les lèvres au

maximum et refaites ce mouvement dix fois.l Serrez les dents et bouche entrouverte, étirez lecoin des lèvres vers lesoreilles. Conservez cetteposition durant dix secondes.Relâchez et recommencez dixfois. Dans la journée (ou dèsque vous êtes seule...),profitez-en pour refaire cettegym antirides.

Sachez qu'il faut environune dizaine de jours pourvoir les premiers grammess'envoler et que les kilosrécemment installés sont en général lesplus faciles à perdre car ils peuvent êtrele reflet d'une rétention d'eau ou desorties, d'écarts plus fréquents. Enmoyenne, la perte pondérale «normale»est de deux à trois kilos par mois.

Perdre où je veux !Si en scrutant vos capitons dans la

glace, vous avez décidé de faireoriginal et de perdre des cuisses, du

ventre, etc, sachezque les régimesmiracles à base

d'ananas, de soupe auxchoux… ne font pas partiedes remèdes imparablescontre les kilos qui campentsur ces parties de votreanatomie.Si l'aliment «spécial fesses»

ou «spécial ventre» existait, ça sesaurait ! En revanche, vous pourrezaffiner votre silhouette grâce au sport.Quelques exercices simples à faire à lamaison peuvent suffire à vous redonnerune meilleure image de vous et àremuscler un peu tout ça.

Tarte aux poireauxet gruyère

2 gros poireaux ou 6 petits, pâte brisée,40 g de beurre, 40 g de farine, 1/4 l de lait

écrémé, 60 g de gruyère, 1 pointe demuscade, sel et poivre

Préchauffez le four à 210 °C (th.7)Disposez la pâte dans un moule à tartepréalablement graissé et fariné. Piquez-la. Enfournez-la et laissez-la cuire àblanc 10 min environ. Faites bouillir un grandvolume d’eau.Lavez les poireaux et coupez-les en grostronçons. Faites-les blanchir 1 à 2 min dansl’eau bouillante. Egouttez-les.Dans une poêle antiadhésive, faites fondre lebeurre. Ajoutez les poireaux et faites-les dorerlégèrement.Versez la farine. Laissez gonfler. Mélangezsans cesse avec une cuillère en bois. Puisversez le lait et mélangez jusqu’à l’obtentiond’une béchamel.Ajoutez la pincée de muscade et les 3/4 degruyère. Versez la préparation sur la pâte etparsemez du reste de gruyère. Enfournez 20 min. Surveillez la cuisson.Servez.

Pour conserver leurs vitamines et leurs minéraux,les carottes doivent être consommées sitôt achetées

et ne pas cuire plus de dix minutes. En effet, plusvous allongez le temps de cuisson, plus elles

perdent leurs précieux nutriments. Aussi préférezl’autocuiseur à une casserole d’eau bouillante.

4 œufs moyens, 150 g de farine, 1/4 de litre d'eau, 1 c. à soupe de sucre, 75 g de beurre,

1/2 c. à café de sel

Préchauffez votre four th.6 (180°C).Dans une casserole, faites bouillir l'eau, le sel, lesucre et le beurre coupé en morceaux.Dès ébullition, retirez du feu et mettez toute la farined'un coup. Remuez énergiquement à la spatule,jusqu'à ce que se forme une boule qui se détache dela casserole.Cassez un œuf et ajoutez-le à la pâte. Mélangezparfaitement et ajoutez le second. Renouvelezl'opération pour le troisième et la moitié seulement duquatrième.La pâte doit désormais être ferme et souple à la fois :si elle est trop sèche, ajoutez la deuxième moitiérestante de l'œuf ; si elle est encore trop sèche,ajoutez un demi-œuf supplémentaire.Augmentez la température du four th.7 (210°C).Sur une tôle beurrée, dressez des petits tas de lavaleur d'une cuillère à soupe, à l'aide de 2 cuillères.Enfournez 15 à 20 min, sur la tôle placée à mi-hauteur. Vérifiez les choux qui sont cuits lorsqu'ilssont dorés et très légers.

Béchamel au

micro-onde1/4 de l de lait,30 g de farine,20 g de beurre,

sel et poivre

Dans un grandrécipient, faites fondrele beurre 1 min aumicro-ondes.Sortez-le et ajoutez lafarine en remuant bien.Portez le lait àébullition, laissez-lebouillir quelquesinstants.Versez le lait sur lemélange farine/beurre,en fouettant.Assaisonnez. Remettezle tout au micro-ondespendant 1 min.Fouettez bien, c'estprêt !

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LLeessccaarrootttteess

L’Union européenne vientde confier à HEC Lausanneune étude des dynamiques dela liquidité et du risque dansles marchés pour un peu plusde 2 millions d’euros(*).

La dépense peut paraîtreexcessive, mais elle est large-ment méritée.

Le professeur lausannoisPhilippe Bacchetta, qui est leseul expert en science socialedans le pays et le seul spécia-liste de macroéconomie, pré-cise les ambitions du projet :«Avec la crise, nous noussommes rendu compte que lathéorie économique n’expli-quait pas bien les développe-ments dans certainsdomaines. Nous avons doncvoulu chercher de nouvellesapproches pour améliorer lacompréhension de ce genrede phénomène.»

Le projet – nommé LIQRISK– doit nous éclairer davantagesur le risque (encore malexpliqué par les théories exis-tantes) qui peut débouchersur un assèchement de liqui-dité et provoquer une crise.

Le chef du projet rappelleles approches existantes enmatière de risque : «La pre-mière prétend que les incerti-tudes apparaissent parce queles acteurs – entreprises,investisseurs, etc. – paniquentpour des raisons psycholo-giques. La deuxième postuleque ces mêmes personnes neconnaissent pas bien leurenvironnement ou le modèleéconomique, qu’ils décou-vrent soudainement et ajus-tent alors leur point de vue.

La troisième – et c’est cellechoisie pour la recherche –soutient que les modèlesthéoriques peuvent intégrerdes périodes de haute et debasse volatilité. En d’autrestermes, on peut modéliser leschangements de niveaux derisques».

L’Institut suédois d’études

politiques européennessemble développer les mêmescentres d’intérêts(**).

Dans une récente étude surl’impact des facteurs psycho-logiques sur la crise financiè-re en Europe, il propose desouligner quatre thèmes met-tant en évidence cet impact.

Le document suédois sepropose d’approfondir la rela-tion de la psychologie à l'éco-nomie (qui n’est déjà pasétrangère à la recherche etplusieurs fois récompenséepar des Nobel) «comme untout cohérent». Les gens secomportent de façon «plus oumoins bien adaptée» selon lafaçon dont fonctionne l'écono-mie. Dans le même temps, lesystème économique peutêtre affecté par les change-ments «dans la façon dont lesgens pensent, sentent et secomportent».

Pourquoi tant d’investisse-ments sur les facteurs psy-chologiques, au demeurantdifficilement saisissables ouquantifiables ?

« Le point de vue complexeet dynamique du comporte-ment économique plaidecontre l'utilisation de la régle-mentation comme principaloutil pour lutter contre descrises futures.»

La régulation ne peut doncse suffire des lois. Elleimplique des mutations cultu-relles qui affectent le compor-tement des acteurs.

Il est nécessaire de trouverdes moyens pour «stimulerune spirale positive» qui«impliquerait le développe-ment d'un plus grand réalismeet la compréhension desquestions financières, passeulement parmi les profanes,car les professionnels sontégalement sensibles à desbiais cognitifs.

Cette même spirale impli-querait également le dévelop-pement d'un système écono-

mique «bien équilibré où laconfiance et l'ouverture vontde paire avec une concurren-ce dans la coopération et lapaix» ; l’objectif ultime étantde «réduire le risque d'unecrise de confiance résultantde la fraude et de l’exploita-tion».

La formule est tellementbelle qu’elle mérite d’êtreconsacré au fronton de la gou-vernance économique interna-tionale.

Une politique de préventionet de lutte contre de futurescrises économiques combinede l’avis du signataire de l’étu-de «une démocratie bien assi-se et un secteur public relati-vement fort».

La Suède est un exempletypique d'un tel modèle.

Le gouvernement, ainsi queles entreprises et les organi-sations du secteur public qu’ilcontrôle, doivent par leurpropre comportement indiquer«la conduite économiqueappropriée» et «servir demodèles positifs de comporte-ment normatif».

La deuxième recommanda-tion est de limiter le rôle desprévisions en matière de poli-tique économique, les prévi-sions de PIB sur plus d’uneannée d’avance étant «prati-quement inutiles», voirenocives, car elles sont denature à «stimuler la partialitéet l'excès de confiance lors del’élaboration de la politiqueéconomique» et d’entraverainsi la préparation aux criseséconomiques à venir.

La troisième recommanda-tion est de prendre desmesures qui stimulent larecherche novatrice dansl'économie comportementaleet financière — un terrain surlequel l’Europe, et en particu-lier la Suède, a un avantageconcurrentiel par rapport auxEtats-Unis.

La quatrième recommanda-

tion est d’encourager lesmesures qui aident les gens àélever leur niveau de compré-hension des questions finan-cières et d'économie privée,notamment par une meilleureprise de conscience et de sen-sibilité au risque dans leursdécisions économiques :«Dans un pays comme laSuède, des millions de per-sonnes sont actionnaires destocks spécifiques ou dansdes fonds communs de place-ment, ou encore investissentdans des produits sophisti-qués d'épargne comme leshedge funds. En outre, ilsprennent des décisions sur lafaçon dont leurs pensionsdevraient être investies, ilsempruntent de grossessommes d'argent pour acqué-rir leurs logements, ils utili-sent différents types de créditpour payer leur consomma-tion et ainsi de suite.Pourtant, la connaissance desgens semble être limitée enmatière financière».

La cinquième recommanda-tion est de stimuler un déve-loppement qui augmente latransparence des produitsfinanciers. Une transparencequi ne peut pas résulter méca-niquement de la réglementa-tion, mais qui doit «devenir unfacteur important dans laconcurrence entre lesbanques et les sociétés finan-cières». Les médias et lesorganisations de consomma-teurs ou les autorités de sur-veillance sont conviés à plusde vigilance.

Plus fondamentalement, laprise de risque ne saurait êtreun biais par lequel serait res-taurée la loi de la jungle. Desrecherches antérieures ontmontré que les attitudes indi-vidualistes, l’érosion de laconfiance dans autrui partici-pent à accroître «l’indice deméfiance» à l’égard des incon-nus dans une société donnée.

Plus cet indice de méfianceest élevé, plus les gens déve-loppent une plus grande tolé-rance à l’égard des comporte-ments malhonnêtes et plusune société s’éloigne de «l’in-dice du bonheur». Les cher-cheurs ont mesuré l’honnêtetédes comportements au pour-centage de portefeuilles lais-sés dans des lieux publicsavec l’adresse de leurs pro-priétaires et qui ont été retour-nés à cette adresse.

Inversement, les sociétésdans lesquelles la majoritédes gens sont honnêtes etconfiants ont des «scores debonheur» élevés. Voilà pour-quoi, entre autres, l’aversionpour la corruption, la fraude etd’autres fléaux du genre estnon seulement légitime maiséconomiquement saine.

A. B.

(*) Quotidien suisse LeTemps, samedi 5 février 2011.

(**) Henry Montgomery, TheFinancial Crisis – Lessons forEurope from Psychology,Report No. 1, February 2011,Swedish Institute forEuropean Policy Studies.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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POUSSE AVEC EUX !8 mars. Bonne fête à tous les…

...Baltaguia du régime !

Le ministre de la Communication barbelée nous a confir-mé ce que nous savions déjà depuis l’indépendance. Lerégime de bananes qui nous gouverne ne veut pas entendreparler d’ouverture de la télévision et de la radio aux privés.Je tiens tout d’abord à exprimer à haute voix mon étonne-ment devant autant d’acharnement à nous répéter ce quenous savons depuis près d’un demi-siècle : le régime refused’ouvrir la télé ! Je propose donc que la prochaine mouturede la Constitution qui va ramener les mandats présidentielsà 20 au lieu de l’actuel mandat à vie inscrive aussi sur ladurée indéfinie la volonté des autorités de ne pas ouvrir leurtélé. Mais, cette interdiction ne nous empêche pas, nous pri-vés, de nous poser des questions à titre… très privé, justecomme ça, sans vouloir embêter personne.

Et la première question privée qui me vient à l’esprit estcelle-là : pourquoi ? Pourquoi le Palais et ses succursales,ses annexes sont-ils aussi féroces lorsqu’on évoque dubout de nos lèvres pourtant cousues l’ouverture de la télévi-sion ? Un régime sans sel et sans saveur qui a peur d’unsimple téléviseur est-il vraiment équilibré ? Un président quipique une crise de nerfs dès qu’on le titille gentiment surl’ouverture du champ audiovisuel aux télévisions et auxradios privées est-il le mieux indiqué pour diriger une nationde 33 millions d’âmes, toutes branchées sur les satellites etsur toute fréquence qui bouge ? Une nation où, d’après desstatistiques jamais publiées, on compte un téléviseur et

demi par foyer ? Eh bien, il «paraîtrait-il» que le problème enAlgérie, ce n’est pas la télévision. Le pouvoir n’a pas peurdu téléviseur. De la boîte avec un écran. Non ! Ce qu’il craintpar-dessus tout, c’est la télécommande. Eh oui, le petitmachin, le bidule de forme rectangulaire allongée qui sert àpiloter la télé. Voilà le problème selon une source prochedes cuisines du Palais. Une source qui a tenu, sous le cou-vercle de la marmite sécuritaire, à me préciser que les auto-rités travaillent pourtant d’arrache-pied et, surtout d’ar-rache-ongles, à régler le plus rapidement possible laquestion des télécommandes. Les téléviseurs sont prêts,mais pas les zapettes ! Je comprends alors beaucoup mieuxla deuxième partie de la déclaration du ministre de laCommunication blindée au titane : «L’ouverture de la télévi-sion exige une préparation !» Mais bien sûr ! Ils travaillenten ce moment à nous préparer les télécommandes. C’estpour ça qu’ils sont si irrités, si agressifs tous les samedislorsque nous tentons de descendre dans les rues pour exi-ger plus d’ouverture. Nous les dérangeons, alors qu’euxs’échinent à nous rendre l’avenir plus radieux grâce à denouvelles télécommandes. Alors, s’il vous plaît, tous lessamedis, lorsque vous irez par désœuvrement vous empalersur l’innocent couteau d’un jeune et gentil baltagui, rappe-lez-vous que pendant que vous êtes en train de faire lespitres et de saigner, d’autres travaillent. Oui, m’sieur ! Ilstravaillent là-haut, au Palais. Ils mettent au point la fameusetélécommande. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauche-mar continue.

H. L.

Patience ! Elles seront bientôt prêtes !