GARNIER - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-36929-FR.pdf · 2007. 11. 23. · GARNIER J.L.* Mars 1993 R 36929 DOCUMENT NON PUBLIC AGENCE DE BASTIA Immeuble Agostini-ZldeFuriani

BRGM

Société Fermière des Eaux de Pioule(83) Le Luc

Inspection vidéo-caméra desforages F5, F6 et Pioule

AYME Y.* et GARNIER J.L.*

Mars 1993R 36929

DOCUMENT NON PUBLIC

AGENCE DE BASTIAImmeuble Agostini - Zl de Furiani

20C00 BASTIATél.: 95.33.75.67 - Fax 95.30.62.10

DIRECTIOIM REGIOIMALE MEDITERRANEEAGENCE DE MARSEILLE AGENCE DE MONTPELLIER117, avenue de Luminy 1039, rue de Pinville

13009 MARSEILLE 34000 MONTPELLIERTéL: 91.41.24.46 -Fax 91.41.15.10 Tél.: 67.65.81.13 - Fax 67.64.58.51

BRGM

Société Fermière des Eaux de Pioule(83) Le Luc

Inspection vidéo-caméra desforages F5, F6 et Pioule

AYME Y.* et GARNIER J.L.*

Mars 1993R 36929

DOCUMENT NON PUBLIC

AGENCE DE BASTIAImmeuble Agostini - Zl de Furiani

20C00 BASTIATél.: 95.33.75.67 - Fax 95.30.62.10

DIRECTIOIM REGIOIMALE MEDITERRANEEAGENCE DE MARSEILLE AGENCE DE MONTPELLIER117, avenue de Luminy 1039, rue de Pinville

13009 MARSEILLE 34000 MONTPELLIERTéL: 91.41.24.46 -Fax 91.41.15.10 Tél.: 67.65.81.13 - Fax 67.64.58.51

Inspection vidéo-caméra des forages F5, F6 et Pioule (83)

Résumé

A la demande de la Société Fermière des Eaux de Pioule (Le Luc, Var), l'agence de Marseilledu BRGM Méditerranée a fait réaliser une inspection par vidéo-caméra dans trois de ses

forages de production au Luc (83) :

- F6 (eau de source Chanteluc) ;- F5 (eau de source La Luciole) ;- Pioule (eau minérale de Pioule).

Cet enregistrement a été effectué le 21.12.1992 par la Société Diasol en la présence duBRGM et afait l'objet d'une analyse détaillée.

Aucun concrétionnement important n'a été observé dans les colonnes de captage.

Sur les deux ouvrages équipés en acier inoxydable (F5 et Pioule) des signes d'oxydationimportants des équipements ont été relevés tant dans la partie aérienne, que sous le niveaupiézométrique au repos.

Ces deux forages montrent des fortes pertes de charges se traduisant par des rabattementspluridécamétriques pour des débits pompés de l 'ordre de 3 à4 m'/h.

Par ailleurs, ces pertes de charges peuvent favoriser la pénétration d'eau extérieureindésirable à cause de la mauvaise étanchéité des raccords de tubage manchonnés : souduresponctuelles et en cours d'oxydation, accrocs à l'intérieur du tubage.

Le sondage F6, équipé en PVC révèle des traces de perçage dans les zones de raccords entreéléments de tubage et au niveau des centreurs : rivets attaqués par corrosion électrochimique,ou trous de manutention.

Aucun des 3 forages ne présente donc de garantie absolue d'étanchéité vis-à-vis des eauxsuperficielles.

Le diamètre réduit des ouvrages interdit d'envisager un chemisage de ces passagesdéfectueux, dont la multiplicité rend inenvisageable une intervention locale.

Rapport BRGM n" R 36929 PAC 4S 93


Résumé

A la demande de la Société Fermière des Eaux de Pioule (Le Luc, Var), l'agence de Marseilledu BRGM Méditerranée a fait réaliser une inspection par vidéo-caméra dans trois de ses

forages de production au Luc (83) :

- F6 (eau de source Chanteluc) ;- F5 (eau de source La Luciole) ;- Pioule (eau minérale de Pioule).

Cet enregistrement a été effectué le 21.12.1992 par la Société Diasol en la présence duBRGM et afait l'objet d'une analyse détaillée.

Aucun concrétionnement important n'a été observé dans les colonnes de captage.

Sur les deux ouvrages équipés en acier inoxydable (F5 et Pioule) des signes d'oxydationimportants des équipements ont été relevés tant dans la partie aérienne, que sous le niveaupiézométrique au repos.

Ces deux forages montrent des fortes pertes de charges se traduisant par des rabattementspluridécamétriques pour des débits pompés de l 'ordre de 3 à4 m'/h.

Par ailleurs, ces pertes de charges peuvent favoriser la pénétration d'eau extérieureindésirable à cause de la mauvaise étanchéité des raccords de tubage manchonnés : souduresponctuelles et en cours d'oxydation, accrocs à l'intérieur du tubage.

Le sondage F6, équipé en PVC révèle des traces de perçage dans les zones de raccords entreéléments de tubage et au niveau des centreurs : rivets attaqués par corrosion électrochimique,ou trous de manutention.

Aucun des 3 forages ne présente donc de garantie absolue d'étanchéité vis-à-vis des eauxsuperficielles.

Le diamètre réduit des ouvrages interdit d'envisager un chemisage de ces passagesdéfectueux, dont la multiplicité rend inenvisageable une intervention locale.



Table des matières

RESUME N° pages

L INTRODUCTION 1

2. RESULTATS 1

2.1. Forage F6 1

2.2. Forage F5 3

2.3. Forage PIOULE 6

3. DIAGNOSTIC ET CONCLUSIONS 8

LISTE DES nCURES

Figure 1 - Plan de situationFigure 2 - Légende des coupes techniquesFigure 3 - Coupe technique du forage F6Figure 4 - Coupe technique du forage F5Figure 5 - Coupe technique du forage PIOULE

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 - Photographies de l'inspection par vidéo-caméra

Rapport BRGM n° R 36929 PAC 4S 93


Table des matières

RESUME N° pages

L INTRODUCTION 1

2. RESULTATS 1

2.1. Forage F6 1

2.2. Forage F5 3

2.3. Forage PIOULE 6

3. DIAGNOSTIC ET CONCLUSIONS 8

LISTE DES nCURES

Figure 1 - Plan de situationFigure 2 - Légende des coupes techniquesFigure 3 - Coupe technique du forage F6Figure 4 - Coupe technique du forage F5Figure 5 - Coupe technique du forage PIOULE

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 - Photographies de l'inspection par vidéo-caméra



1. INTRODUCTION

A la demande de la Société Fermière des Eaux de Pioule (Le Luc, Var), l'agence deMarseille du BRGM Méditerranée a chargé la Société DIASOL de réaliser une inspectionvidéo-caméra de trois forages de production : F6 (Eau de source Chanteluc), F5 (Eau desource la Luciole) et F Pioule (Eau minérale de Pioule) afin de dresser un état des lieux.

Cet enregistrement a été réalisé le 21.12.92 en la présence du BRGM, par une caméra à

objectif grand angle en vision axiale. Les pompages avaient été arrêtés depuis plus de 48 h

pour garantir la limpidité de l'eau.

Les détails de la méthode sont donnés dans l'annexe 1 constitué par le compte-rendud'inspection de DIASOL. Les observations sur site ont été complétées par l'analyse détailléede l'enregistrement vidéo. Les profondeurs ont été mesurées par rapport à la dalle en bétondes salles de pompage.

2. RESULTATS

2.1. FORAGE F6 (EAU DE SOURCE CHANTELUC)

2.1.1. Observations

Elles sont résumées sur la coupe technique donnée en figure 3, Le 21.12.92., le niveaupiézométrique statique se situait à 4,7 m. Rappelons qu'en pompage, il se situait à 10,6 m le24.07.92, d'où un rabattement d'environ 6 m pour un débit d'exploitation de 8 à 10 m'/h.

Un tube Inox avec bride Inox soudée, dépasse de 0,6 m la dalle en béton servant de niveau deréférence et est ancré dans le sol sur une hauteur indéterminée.

A l'intérieur est enchâssée une colonne de tubage PVC de 125 mm de diamètre, 89 m dehaut, crépinée en 4 tronçons. Les documents archivés en Banque de données du sous-solindiquent une cimentation annulaire en tête de forage sur 1 1 m de haut, ce qui n'a pu êtrecontrôlé.



1. INTRODUCTION

A la demande de la Société Fermière des Eaux de Pioule (Le Luc, Var), l'agence deMarseille du BRGM Méditerranée a chargé la Société DIASOL de réaliser une inspectionvidéo-caméra de trois forages de production : F6 (Eau de source Chanteluc), F5 (Eau desource la Luciole) et F Pioule (Eau minérale de Pioule) afin de dresser un état des lieux.

Cet enregistrement a été réalisé le 21.12.92 en la présence du BRGM, par une caméra à

objectif grand angle en vision axiale. Les pompages avaient été arrêtés depuis plus de 48 h

pour garantir la limpidité de l'eau.

Les détails de la méthode sont donnés dans l'annexe 1 constitué par le compte-rendud'inspection de DIASOL. Les observations sur site ont été complétées par l'analyse détailléede l'enregistrement vidéo. Les profondeurs ont été mesurées par rapport à la dalle en bétondes salles de pompage.

2. RESULTATS

2.1. FORAGE F6 (EAU DE SOURCE CHANTELUC)

2.1.1. Observations

Elles sont résumées sur la coupe technique donnée en figure 3, Le 21.12.92., le niveaupiézométrique statique se situait à 4,7 m. Rappelons qu'en pompage, il se situait à 10,6 m le24.07.92, d'où un rabattement d'environ 6 m pour un débit d'exploitation de 8 à 10 m'/h.

Un tube Inox avec bride Inox soudée, dépasse de 0,6 m la dalle en béton servant de niveau deréférence et est ancré dans le sol sur une hauteur indéterminée.

A l'intérieur est enchâssée une colonne de tubage PVC de 125 mm de diamètre, 89 m dehaut, crépinée en 4 tronçons. Les documents archivés en Banque de données du sous-solindiquent une cimentation annulaire en tête de forage sur 1 1 m de haut, ce qui n'a pu êtrecontrôlé.



En situation d'exploitation la pompe est située à 86 m de profondeur, au niveau du sommet dela dernière tranche crépinée, à 3 m du fond du forage.

Les observations, faites au cours de la descente de la caméra, sont les suivantes :

- de nombreuses bavures de colle sont visibles aux raccords de tubage (photo 1) à tous lesniveaux. Les raccords sont accompagnés de 2 perforations d'environ 1 cm de diamètre(rivets ou trous de manutention ?) qui ont pu être observées aux profondeurs suivantes(photo 2) :

15,6 m - 19,5 m - 23,4 m - 27,2 m - 31,1 m - 34,9 m - 42,7 m - 46,6 m - 50,5 m - 54,4m - 58,1 m - 62,1 m - 65,8 m - 73,9 m - 81,9 m ;

- des pattes de centrage de tubage sont situées à 51,1 et 66,1 m ;

- entre 5,9 et 24,5 m on observe des encroûtements de tartre plus ou moins ferrugineux,localisés. A 24,5 m la caméra racle abondamment ces dépôts et l'eau reste laiteusejusqu'au fond ce qui a gêné l'observation de l'état du forage ;

- de 58,3 à 62,0 m : crépine à trous de 1 à 2 cm de diamètre disposés tous les 20 cmenviron en quinconce sur quatre génératrices (photo 3). Ces ouvertures paraissent propres,non concrétionnées ;

- de 69,8 à 74,0 m, 78,0 à 82,0 m, 85,8 à 89,0 m on observe des crépines à fentesverticales de hauteur décimétrique faites à la disqueuse et disposées selon troisgénératrices.Les fenêtres de ces crépines paraissent propres, exemptes de concrétions (photo 4). Desarrondis visibles dans les fentes laissent supposer l'existence d'un massif de gravier dansl'annulaire (photo 5), plutôt qu'un concrétionnement qui serait limité à certaines fenêtresde crépines (à 70,5 m, 70,9 m, 71,6 m, 72,5 m, 73,9 m, 78,5 m, 79,1 m, 81,4 m, 86,4m, 87,0 m, 87,4 m, 87,9 m) ;

- encroûtements ferrugineux plus abondants au-dessous de 82 m, notamment vers 83,9 m et88,5 m (photo 6) ;

- entre 84 et 88 m reste de fils électriques plats d'alimentation de pompe enroulés en hélice;

- quelques colliers Colson errants vers 62 m et 73 m, et en nombre plus important de 86,5m à 89 m ce qui ajouté à l'abondance des particules en suspension rend l'observation dufond du forage difficile (photo 7).



En situation d'exploitation la pompe est située à 86 m de profondeur, au niveau du sommet dela dernière tranche crépinée, à 3 m du fond du forage.

Les observations, faites au cours de la descente de la caméra, sont les suivantes :

- de nombreuses bavures de colle sont visibles aux raccords de tubage (photo 1) à tous lesniveaux. Les raccords sont accompagnés de 2 perforations d'environ 1 cm de diamètre(rivets ou trous de manutention ?) qui ont pu être observées aux profondeurs suivantes(photo 2) :

15,6 m - 19,5 m - 23,4 m - 27,2 m - 31,1 m - 34,9 m - 42,7 m - 46,6 m - 50,5 m - 54,4m - 58,1 m - 62,1 m - 65,8 m - 73,9 m - 81,9 m ;

- des pattes de centrage de tubage sont situées à 51,1 et 66,1 m ;

- entre 5,9 et 24,5 m on observe des encroûtements de tartre plus ou moins ferrugineux,localisés. A 24,5 m la caméra racle abondamment ces dépôts et l'eau reste laiteusejusqu'au fond ce qui a gêné l'observation de l'état du forage ;

- de 58,3 à 62,0 m : crépine à trous de 1 à 2 cm de diamètre disposés tous les 20 cmenviron en quinconce sur quatre génératrices (photo 3). Ces ouvertures paraissent propres,non concrétionnées ;

- de 69,8 à 74,0 m, 78,0 à 82,0 m, 85,8 à 89,0 m on observe des crépines à fentesverticales de hauteur décimétrique faites à la disqueuse et disposées selon troisgénératrices.Les fenêtres de ces crépines paraissent propres, exemptes de concrétions (photo 4). Desarrondis visibles dans les fentes laissent supposer l'existence d'un massif de gravier dansl'annulaire (photo 5), plutôt qu'un concrétionnement qui serait limité à certaines fenêtresde crépines (à 70,5 m, 70,9 m, 71,6 m, 72,5 m, 73,9 m, 78,5 m, 79,1 m, 81,4 m, 86,4m, 87,0 m, 87,4 m, 87,9 m) ;

- encroûtements ferrugineux plus abondants au-dessous de 82 m, notamment vers 83,9 m et88,5 m (photo 6) ;

- entre 84 et 88 m reste de fils électriques plats d'alimentation de pompe enroulés en hélice;

- quelques colliers Colson errants vers 62 m et 73 m, et en nombre plus important de 86,5m à 89 m ce qui ajouté à l'abondance des particules en suspension rend l'observation dufond du forage difficile (photo 7).



2.1.2. Conclusions

L'inspection de l'ouvrage n'a pas mis en évidence de concrétions importantes au droit des

fenêtres des crépines susceptibles d'occulter de manière sensible les entrées d'eau dans lacolonne d'équipement.

La présence de traces parfaitement circulaires disposées suivant un diamètre au droit des

raccords des éléments de tube mérite une attention particulière. En effet, il peut s'agir :

- de perforations ayant servi à la manutention des tubes (accrochage-levage) ;

- de perforations ayant permis un rivetage à la pince, des tubes en renfort du collage (avantséchage) lors de la mise en place.

L'absence de protubérance à l'intérieur du tube (liée à la technique de rivetages) peut êtredue à un arrachement lors de la mise en place de la pompe et de la colonne de refoulementou à une corrosion électro-chimique du rivet au cours du temps (métal maleable du rivet etâme de traaion en métal différent). Il peut y avoir là un défaut d'étanchéité de la colonnedans toute la partie haute réputée étanche (tube lisse).

La même remarque peut être formulée au niveau des centreurs qui ont vraisemblablement été

mis en place par rivetage à 51,1 et 66,1 m de profondeur.

En ce qui concerne la position de la pompe d'exploitation il ne semble pas a priori qu'il soitindispensable de la mettre en place à une profondeur aussi grande (3 m au-dessus du fond del'ouvrage) compte tenu de la position du niveau dynamique (aux environs de 10 m deprofondeur. Une mise en place au-dessus des parties crépinées réduirait probablement l'usuredes matériels par les particules abrasives en suspension dans l'eau ou les sédimentsdécantables en fond d'ouvrage.

2.2. FORAGE F5 (EAU DE SOURCE LA LUCIOLE)

2.2.1. Observations

Elles sont résumées sur la coupe technique donnée en figure 4. Le niveau piézométriquestatique se situe à 6 m de profondeur. Lors de notre passage en juillet 92 le niveau dynamiqueétait à une profondeur supérieure à 32 m (la sonde bloquait à ce niveau). L'observation vidéotendrait à le situer vers 56 m de profondeur pour un débit d'exploitation de 3 m'/h en

moyenne.



2.1.2. Conclusions

L'inspection de l'ouvrage n'a pas mis en évidence de concrétions importantes au droit des

fenêtres des crépines susceptibles d'occulter de manière sensible les entrées d'eau dans lacolonne d'équipement.

La présence de traces parfaitement circulaires disposées suivant un diamètre au droit des

raccords des éléments de tube mérite une attention particulière. En effet, il peut s'agir :

- de perforations ayant servi à la manutention des tubes (accrochage-levage) ;

- de perforations ayant permis un rivetage à la pince, des tubes en renfort du collage (avantséchage) lors de la mise en place.

L'absence de protubérance à l'intérieur du tube (liée à la technique de rivetages) peut êtredue à un arrachement lors de la mise en place de la pompe et de la colonne de refoulementou à une corrosion électro-chimique du rivet au cours du temps (métal maleable du rivet etâme de traaion en métal différent). Il peut y avoir là un défaut d'étanchéité de la colonnedans toute la partie haute réputée étanche (tube lisse).

La même remarque peut être formulée au niveau des centreurs qui ont vraisemblablement été

mis en place par rivetage à 51,1 et 66,1 m de profondeur.

En ce qui concerne la position de la pompe d'exploitation il ne semble pas a priori qu'il soitindispensable de la mettre en place à une profondeur aussi grande (3 m au-dessus du fond del'ouvrage) compte tenu de la position du niveau dynamique (aux environs de 10 m deprofondeur. Une mise en place au-dessus des parties crépinées réduirait probablement l'usuredes matériels par les particules abrasives en suspension dans l'eau ou les sédimentsdécantables en fond d'ouvrage.

2.2. FORAGE F5 (EAU DE SOURCE LA LUCIOLE)

2.2.1. Observations

Elles sont résumées sur la coupe technique donnée en figure 4. Le niveau piézométriquestatique se situe à 6 m de profondeur. Lors de notre passage en juillet 92 le niveau dynamiqueétait à une profondeur supérieure à 32 m (la sonde bloquait à ce niveau). L'observation vidéotendrait à le situer vers 56 m de profondeur pour un débit d'exploitation de 3 m'/h en

moyenne.



Un tube avec bride en inox de 201,3 mm de diamètre dépasse de 0,48 m la dalle de ciment.La documentation existante indique une cimentation en tête de 0 à 20 m, des arrivées d'eau au

cours de la foration à 18 et 64 m de profondeur et place le fond du trou à 83 m. Ces

informations sont toutefois à prendre avec réserves.

Les observations suivantes peuvent être formulées :

- le tubage "Inox" de diamètre 201,3 mm présente de nombreuses traces de rouille jusqu'à19 m de profondeur (photos 8, 9, 10 et 1 1) ;

- à 19,3 m et 57,6 m on observe deux légères réductions de diamètre : tubes emboîtés sans

diminution importante avec à 19,3 m un reste de sonde Rilsan ;

- entre 19,3 m et 56 m le tubage est encore localement oxydé mais plus ponctuellementqu'au dessus :

. on note que l'oxydation se développe à partir des raccords entre éléments de tubage,vers le bas, sur 0,2 à 0,5 m de hauteur (photo 12). Ces phénomènes sontparticulièrement nets aux profondeurs suivantes : 28,0 m - 33,8 m - 36,4 m - 42,3 m -48,4 m - 54,3 m où des boursoufflures peuvent même être observées (photos 13, 14 et

15),

. on remarquera la moindre oxydation des raccords situés à 19,8 m - 22,3 m et 57,5 m.

- à 41,0 m et 44 m, les taches de rouille semblent se développer à partir d'auréolesthermiques de soudure ;

- au-dessous de 56 m le tubage Inox est intact, exempt d'oxydation apparente ce qui pourraitcorrespondre à la position du niveau piézométrique dynamique.

La pompe, située en exploitation vers 58 m de profondeur, est susceptible d'aspirer de l'air(vortex) entraînant une usure rapide et une diminution du débit avec la baisse saisonnière dela nappe.

A partir de 59,8 m la caméra rentre dans un amas très dense de colliers Colson (photo 16)

jusqu'à 60,1 m (photo 17) où elle bute sur un obstacle dur, infranchissable, mais invisible à

cause de la densité extrême des colliers. D'après la Société Fermière des Eaux de Pioule, ils'agirait d'un croisillon destiné à limiter la profondeur de mise en place de la pompe pourprotéger la crépine située au-dessous.

La hauteur crépinée serait inconnue (rappelons qu'une venue d'eau se situait à 64 m et le fonddu forage à 83 m d'après les documents disponibles).



Un tube avec bride en inox de 201,3 mm de diamètre dépasse de 0,48 m la dalle de ciment.La documentation existante indique une cimentation en tête de 0 à 20 m, des arrivées d'eau au

cours de la foration à 18 et 64 m de profondeur et place le fond du trou à 83 m. Ces

informations sont toutefois à prendre avec réserves.

Les observations suivantes peuvent être formulées :

- le tubage "Inox" de diamètre 201,3 mm présente de nombreuses traces de rouille jusqu'à19 m de profondeur (photos 8, 9, 10 et 1 1) ;

- à 19,3 m et 57,6 m on observe deux légères réductions de diamètre : tubes emboîtés sans

diminution importante avec à 19,3 m un reste de sonde Rilsan ;

- entre 19,3 m et 56 m le tubage est encore localement oxydé mais plus ponctuellementqu'au dessus :

. on note que l'oxydation se développe à partir des raccords entre éléments de tubage,vers le bas, sur 0,2 à 0,5 m de hauteur (photo 12). Ces phénomènes sontparticulièrement nets aux profondeurs suivantes : 28,0 m - 33,8 m - 36,4 m - 42,3 m -48,4 m - 54,3 m où des boursoufflures peuvent même être observées (photos 13, 14 et

15),

. on remarquera la moindre oxydation des raccords situés à 19,8 m - 22,3 m et 57,5 m.

- à 41,0 m et 44 m, les taches de rouille semblent se développer à partir d'auréolesthermiques de soudure ;

- au-dessous de 56 m le tubage Inox est intact, exempt d'oxydation apparente ce qui pourraitcorrespondre à la position du niveau piézométrique dynamique.

La pompe, située en exploitation vers 58 m de profondeur, est susceptible d'aspirer de l'air(vortex) entraînant une usure rapide et une diminution du débit avec la baisse saisonnière dela nappe.

A partir de 59,8 m la caméra rentre dans un amas très dense de colliers Colson (photo 16)

jusqu'à 60,1 m (photo 17) où elle bute sur un obstacle dur, infranchissable, mais invisible à

cause de la densité extrême des colliers. D'après la Société Fermière des Eaux de Pioule, ils'agirait d'un croisillon destiné à limiter la profondeur de mise en place de la pompe pourprotéger la crépine située au-dessous.

La hauteur crépinée serait inconnue (rappelons qu'une venue d'eau se situait à 64 m et le fonddu forage à 83 m d'après les documents disponibles).



Sur toute la hauteur du forage, des éraflures et traces de frottement sur le tubage pourraientindiquer une déviation de l'ouvrage difficile à évaluer.

2.2.2. Conclusions

Le tubage de ce forage est en très mauvais état, très oxydé, corrodé par la rouille même encertains points. L'examen de cet ouvrage montre donc une oxydation importante de lacolonne d'équipement. Le phénomène affecte toute la surface du tubage dès la surface jusqu'à25 m de profondeur environ. Au-dessous, la corrosion est surtout développée à partir desraccords des éléments du tubage et vers le bas de l'ouvrage. Il semblerait que l'assemblage dela colonne ait été réalisé avec la pose de manchons extérieurs soudés par points sur chaquetube (des auréoles thermiques sont observables qui ont donné lieu à une corrosion locale).

Les traces de "bavures de rouille" dirigées vers le bas à partir des raccords peuvent être liées:

- à une oxydation plus importante du métal dans une zone où subsiste de l'eau alors que letube est dénoyé par le pompage (rebord) ;

- à des entrées d'eau extérieures rendues possibles par le rabattement affecté de fortes pertesde charges pendant l'exploitation et liés à une non-étanchéité des manchons.

L'attention est attirée sur le fait que l'utilisation périodique mais systématique d'eau de Javelutilisée pour la stérilisation des matériels peut conduire à une corrosion des aciers même dequalité "Inox".

Par ailleurs, l'importance des pertes de charge qui conduit à observer un niveau dynamiquetrès profond pendant l'exploitation pour un débit relativement faible permet de penser que :

- soit la crépine qui serait du type JOHNSON à fort pourcentage d'ouverture est colmatée(éventuellement par des sédiments qui ont décanté) ;

- soit celle-ci n'a pas été posée au droit d'une zone de terrains fracturés.

Si les renseignements disponibles sont exacts, le débit à l'origine (1976) aurait été de 12 m'/hpour un rabattement du niveau piézométrique entre 28 et 32 m, La dégradation de laproductivité de l'ouvrage serait donc liée à la première hypothèse évoquée.



Sur toute la hauteur du forage, des éraflures et traces de frottement sur le tubage pourraientindiquer une déviation de l'ouvrage difficile à évaluer.

2.2.2. Conclusions

Le tubage de ce forage est en très mauvais état, très oxydé, corrodé par la rouille même encertains points. L'examen de cet ouvrage montre donc une oxydation importante de lacolonne d'équipement. Le phénomène affecte toute la surface du tubage dès la surface jusqu'à25 m de profondeur environ. Au-dessous, la corrosion est surtout développée à partir desraccords des éléments du tubage et vers le bas de l'ouvrage. Il semblerait que l'assemblage dela colonne ait été réalisé avec la pose de manchons extérieurs soudés par points sur chaquetube (des auréoles thermiques sont observables qui ont donné lieu à une corrosion locale).

Les traces de "bavures de rouille" dirigées vers le bas à partir des raccords peuvent être liées:

- à une oxydation plus importante du métal dans une zone où subsiste de l'eau alors que letube est dénoyé par le pompage (rebord) ;

- à des entrées d'eau extérieures rendues possibles par le rabattement affecté de fortes pertesde charges pendant l'exploitation et liés à une non-étanchéité des manchons.

L'attention est attirée sur le fait que l'utilisation périodique mais systématique d'eau de Javelutilisée pour la stérilisation des matériels peut conduire à une corrosion des aciers même dequalité "Inox".

Par ailleurs, l'importance des pertes de charge qui conduit à observer un niveau dynamiquetrès profond pendant l'exploitation pour un débit relativement faible permet de penser que :

- soit la crépine qui serait du type JOHNSON à fort pourcentage d'ouverture est colmatée(éventuellement par des sédiments qui ont décanté) ;

- soit celle-ci n'a pas été posée au droit d'une zone de terrains fracturés.

Si les renseignements disponibles sont exacts, le débit à l'origine (1976) aurait été de 12 m'/hpour un rabattement du niveau piézométrique entre 28 et 32 m, La dégradation de laproductivité de l'ouvrage serait donc liée à la première hypothèse évoquée.



2.3. FORAGE DE PIOULE (EAU MINERALE DE PIOULE)

2.3.1. Observations

Elles sont résumées en figure 5 sur la coupe technique de l'ouvrage. Le niveau piézométriquestatique se situe à 1,2 m sous la dalle de ciment. C'est donc le niveau le plus élevé des troisniveaux observés, le jour de l'exploration.

En pompage, le niveau dynamique était inférieur à 42 m en juillet 92, soit 41 m derabattement au moins pour un débit de 3,5 à 3,8 m'/h.

Un tube inox (avec bride inox) de 201,3 mm de diamètre dépasse de 0,71 m le niveau repèreconstitué par la dalle de béton de la salle de pompage. La colonne de captage proprement diteest constituée par un tube inox de diamètre 125 mm probable et à partir de 43 m deprofondeur et après 2 réduction de diamètre par une crépine entre 43,6 ra et 48,5 m et entre50,0 m et 53,3 m.

D'après la Société Fermière des Eaux de Pioule une cimentation aimulaire isolerait la tête duforage de 0 à 7 m de profondeur. En exploitation la pompe est située à 51 m de profondeur.La documentation disponible attribuerait à ce forage une profondeur totale de 56 m.

L'inspection vidéo suscite les remarques suivantes :

- sur toute la hauteur du forage on remarque des traces de frottement dues aux poses etdéposes de la pompe : le forage est vraisemblablement assez fortement dévié ;

- on observe des accrocs au tubage causés par les manoeuvres de sortie des pompes à 6,4 -12,4 et 18,6 m (photos 18, 19 et 20), Ce dernier a considérablement gêné la descente de lacaméra.

Les raccords entre éléments de tubage se font par manchon extérieur soudé sur 3 à 4 points,dont on distingue les auréoles thermiques en cours d'oxydation.

Une oxydation du tubage est visible sur toute la surface jusqu'à 19 m de profondeur (photos18, 19 et 20).

Rapport BRGM n" R 36929 PAC 4S 93 6


2.3. FORAGE DE PIOULE (EAU MINERALE DE PIOULE)

2.3.1. Observations

Elles sont résumées en figure 5 sur la coupe technique de l'ouvrage. Le niveau piézométriquestatique se situe à 1,2 m sous la dalle de ciment. C'est donc le niveau le plus élevé des troisniveaux observés, le jour de l'exploration.

En pompage, le niveau dynamique était inférieur à 42 m en juillet 92, soit 41 m derabattement au moins pour un débit de 3,5 à 3,8 m'/h.

Un tube inox (avec bride inox) de 201,3 mm de diamètre dépasse de 0,71 m le niveau repèreconstitué par la dalle de béton de la salle de pompage. La colonne de captage proprement diteest constituée par un tube inox de diamètre 125 mm probable et à partir de 43 m deprofondeur et après 2 réduction de diamètre par une crépine entre 43,6 ra et 48,5 m et entre50,0 m et 53,3 m.

D'après la Société Fermière des Eaux de Pioule une cimentation aimulaire isolerait la tête duforage de 0 à 7 m de profondeur. En exploitation la pompe est située à 51 m de profondeur.La documentation disponible attribuerait à ce forage une profondeur totale de 56 m.

L'inspection vidéo suscite les remarques suivantes :

- sur toute la hauteur du forage on remarque des traces de frottement dues aux poses etdéposes de la pompe : le forage est vraisemblablement assez fortement dévié ;

- on observe des accrocs au tubage causés par les manoeuvres de sortie des pompes à 6,4 -12,4 et 18,6 m (photos 18, 19 et 20), Ce dernier a considérablement gêné la descente de lacaméra.

Les raccords entre éléments de tubage se font par manchon extérieur soudé sur 3 à 4 points,dont on distingue les auréoles thermiques en cours d'oxydation.

Une oxydation du tubage est visible sur toute la surface jusqu'à 19 m de profondeur (photos18, 19 et 20).

Rapport BRGM n" R 36929 PAC 4S 93 6


Au-dessous de 19,0 m le tubage est moins oxydé sauf au droit des jonctions d'éléments detubages et des auréoles thermiques de sondage (pastilles de 4 à 5 cm de diamètre, photos 21,22, 23). Faible réduction de diamètre (tubages emboîtés) vers 31,1-37,3 m.

Les auréoles thermiques de soudure en cours d'oxydation sont bien visibles aux profondeurssuivantes : 30,9 m, 31,3 m, 36,9 m, 43,2 m, 43,6 m, 49,1 m et 49,6 m.

Deux étages de crépines sont observables : entre 43,6 et 48,5 m puis entre 50 et 53 m. Ils'agit de fentes horizontales faites à la disqueuse. Elles sont agencées suivant 3 génératrices etespacées de 0,2 à 0,3 m environ. Leurs lèvres montrent des bavures métalliques importantes,très aiguës (photos 24, 25, 26) apparemment sans concrétionnement de 43,6 à 48,5 m, moinsdentelées et avec enduits noirâtres de 50 à 53 m.

Au-dessous de 51 m où est placée la pompe, oxydation légère des parois du tubage. A 53,3 mun amas de colliers Colson limite l'observation et un tubage métallique en travers empêche lacaméra de descendre plus bas (photos 27 et 28). Le fond réel du forage n'a donc pas été

observé.

2.3.2. Conclusions

On constate sur cet ouvrage une corrosion des tubages importante en surface dans les 20premiers mètres.

Une oxydation systématique des zones de raccord entre éléments de la colonne de captage est

observée notamment au droit des auréoles thermiques caractérisant la soudure par points desmanchons d'assemblage. Cette technique ne permet pas de garantir l'étanchéité absolue quiaurait pu être obtenue par la réalisation d'un cordon de soudure,

// ne peut donc pas être exclu que des eaux provenant d'autres zones que de celles qui sontcaptées à hauteur de la partie crépinée entrent dans le forage à la faveur de ces pointssinguliers.

Ces points singuliers présentent par ailleurs des déformations du tubage provoquées par des

accrochages à l'occasion des opérations de pose-dépose du matériel de pompage. Ces

blessures constituent des points faibles pouvant conduire à un déchirement de la colonne decaptage notamment si ces parties ont été fragilisées par la corrosion.



Au-dessous de 19,0 m le tubage est moins oxydé sauf au droit des jonctions d'éléments detubages et des auréoles thermiques de sondage (pastilles de 4 à 5 cm de diamètre, photos 21,22, 23). Faible réduction de diamètre (tubages emboîtés) vers 31,1-37,3 m.

Les auréoles thermiques de soudure en cours d'oxydation sont bien visibles aux profondeurssuivantes : 30,9 m, 31,3 m, 36,9 m, 43,2 m, 43,6 m, 49,1 m et 49,6 m.

Deux étages de crépines sont observables : entre 43,6 et 48,5 m puis entre 50 et 53 m. Ils'agit de fentes horizontales faites à la disqueuse. Elles sont agencées suivant 3 génératrices etespacées de 0,2 à 0,3 m environ. Leurs lèvres montrent des bavures métalliques importantes,très aiguës (photos 24, 25, 26) apparemment sans concrétionnement de 43,6 à 48,5 m, moinsdentelées et avec enduits noirâtres de 50 à 53 m.

Au-dessous de 51 m où est placée la pompe, oxydation légère des parois du tubage. A 53,3 mun amas de colliers Colson limite l'observation et un tubage métallique en travers empêche lacaméra de descendre plus bas (photos 27 et 28). Le fond réel du forage n'a donc pas été

observé.

2.3.2. Conclusions

On constate sur cet ouvrage une corrosion des tubages importante en surface dans les 20premiers mètres.

Une oxydation systématique des zones de raccord entre éléments de la colonne de captage est

observée notamment au droit des auréoles thermiques caractérisant la soudure par points desmanchons d'assemblage. Cette technique ne permet pas de garantir l'étanchéité absolue quiaurait pu être obtenue par la réalisation d'un cordon de soudure,

// ne peut donc pas être exclu que des eaux provenant d'autres zones que de celles qui sontcaptées à hauteur de la partie crépinée entrent dans le forage à la faveur de ces pointssinguliers.

Ces points singuliers présentent par ailleurs des déformations du tubage provoquées par des

accrochages à l'occasion des opérations de pose-dépose du matériel de pompage. Ces

blessures constituent des points faibles pouvant conduire à un déchirement de la colonne decaptage notamment si ces parties ont été fragilisées par la corrosion.



Rappelons que l'utilisation d'eau de Javel accélère l'attaque des aciers mis en oeuvre. Commepour le forage F5, le forage PIOULE présente des pertes de charge importantes quiconduisent à faire travailler les matériels d'exhaure dans de mauvaises conditionshydrauliques.

3. DIAGNOSTIC ET CONCLUSIONS

L'inspection vidéo réalisée sur les 3 ouvrages F6, F5 et PIOULE de la S F E P n'a pas misen évidence de concrétionnement important dans les colonnes de captage.

Sur les 2 forages équipés en acier inoxydable (F5 et PIOULE) des signes d'oxydation des

équipements ont été notés dans la partie aérienne d'une part, et sous le niveau piézométriqueau repos d'autre part.

Ces deux ouvrages présentent très vraisemblablement des pertes de charge importantes qui se

traduisent par des rabattements dans l'ouvrage de plusieurs dizaines de mètres pour un débitpompé de l'ordre de 3 à 4 m'/h.

Aucun des 3 forages ne présente de garantie absolue d'étanchéité vis-à-vis de la pénétrationd'eau superficielle à l'exception peut être de F5 qui est réputé avoir été cimenté jusqu'à 20 m(mention portée dans un devis de réalisation qui prévoyait par ailleurs la pose d'une crépineJohnson de 40 à 55 m) :

- les forages équipés en Inox laissent subsister un doute sur l'étanchéité des manchons etsont affectés de pertes de charge importantes qui favoriseraient la pénétration d'eauindésirable ;

- le F6 équipé en PVC, révèle des traces de perçage dans les zones de raccord entreéléments de tubage.

Le diamètre réduit des ouvrages ne permet pas d'envisager un chemisage de ces foragespermettant d'assurer une étanchéité absolue. Par ailleurs, la multiplicité sur chaque ouvragede points singuliers méritant une intervention, rend inenvisageable une thérapie locale.



Rappelons que l'utilisation d'eau de Javel accélère l'attaque des aciers mis en oeuvre. Commepour le forage F5, le forage PIOULE présente des pertes de charge importantes quiconduisent à faire travailler les matériels d'exhaure dans de mauvaises conditionshydrauliques.

3. DIAGNOSTIC ET CONCLUSIONS

L'inspection vidéo réalisée sur les 3 ouvrages F6, F5 et PIOULE de la S F E P n'a pas misen évidence de concrétionnement important dans les colonnes de captage.

Sur les 2 forages équipés en acier inoxydable (F5 et PIOULE) des signes d'oxydation des

équipements ont été notés dans la partie aérienne d'une part, et sous le niveau piézométriqueau repos d'autre part.

Ces deux ouvrages présentent très vraisemblablement des pertes de charge importantes qui se

traduisent par des rabattements dans l'ouvrage de plusieurs dizaines de mètres pour un débitpompé de l'ordre de 3 à 4 m'/h.

Aucun des 3 forages ne présente de garantie absolue d'étanchéité vis-à-vis de la pénétrationd'eau superficielle à l'exception peut être de F5 qui est réputé avoir été cimenté jusqu'à 20 m(mention portée dans un devis de réalisation qui prévoyait par ailleurs la pose d'une crépineJohnson de 40 à 55 m) :

- les forages équipés en Inox laissent subsister un doute sur l'étanchéité des manchons etsont affectés de pertes de charge importantes qui favoriseraient la pénétration d'eauindésirable ;

- le F6 équipé en PVC, révèle des traces de perçage dans les zones de raccord entreéléments de tubage.

Le diamètre réduit des ouvrages ne permet pas d'envisager un chemisage de ces foragespermettant d'assurer une étanchéité absolue. Par ailleurs, la multiplicité sur chaque ouvragede points singuliers méritant une intervention, rend inenvisageable une thérapie locale.


Inspection vidéo-caméra des forages F5. F6 et Pioule (83)

FIGURES


Inspection vidéo-caméra des forages F5. F6 et Pioule (83)

FIGURES


V¿smT>ri|É.l

\

y

MSÉ

W

SiMHWÜä

%M¿M^>^versSA\ \

FREJUS

Fig. 1PLAN DE SITUATION

Echelle 1 / 25.000

I* Rapport BRGM R 36929 PAC 4S 93

Fig. 2

LEGENDE DES COUPES TECHNIQUES

Statique \> Niveaux piézomètriques

Dynamique J

Encroûtements ferrugineux continuslocalisés

Oxydation d'auréoles thermiques de soudures

Dépots noirâtres non consolidés

Accrocs métalliques au tubage— | — í peu altérés

Raccords d'éléments de tubage || 1— l oxydés, érodés

Egouttement d'eau dans le forage au dessous d'unraccord de tubage (eau intérieure ou extérieure ?)

Tubage crépine

Tubage plein

Patte de centrage du tubage

Pompe d'exploitation

Ci mentation annulaire possible (non reconnue)

Rapport BRGM R 36929 PAC 4S 93

o -,

5 -

10 -

15 -

20 _

25 _

30 -

35 -

40 _

45 -

50 .

55 -

60 _

65 -

70-

75 -

80 _

85 _

90 _

4,70

i

20,00

58,1058,30

62,0062,10

65,8066,10

69,80

(1)74,00

78,00

12)

8200

8530

Fig. 3

FQRAGE F6 (Chanteluc)Coupe technique

Echelle approximative 1 / 333

Tube inox 0 178mm de hauteur totale inconnue.

Cimentation annulaire sur 11m de haut d'aprèsdocumentation B.S.S, non reconnue.

Tubage PVC 91 125mm sans réduction de diamètrejusqu'au fond. Nombreuses bavures de colle auxraccords et rivets de renfort du collage.

De 5,90 à 30m encroûtements épais de tartre ferrugineux,abondament raclé par la caméra vers 24,50m, qui entrainela mise en suspension dans l'eau de nombreuses particules.La turbidité de l'eau a gêné l'observation des parois del'ouvrage au dessous de 30m de profondeur.

51,10 A 51,10 et 66,10m pattes de centrage du tubage.

De 58,30 à 62,00m crépines à trous (jf 15 à 20mm ?) en quinconcesur les génératrices.

De 69,80 à 74,00m (1)78,00 à 82,00m (2)85,80 à 89,00m (3)

crépines à fentes verticales faitesà la disqueuse sur 3 génératrices,sans concrètionnement évident.

Possibilité d'un massif de gravier derrière.

Encroûtements ferrugineux abondants au dessous de 82m.

Fil électrique plat entre 84 et 88m.

Pompe située à 86m.

de 86,50 à 89m. gros amas de colliers colson enchevêtrés plusparticules en suspension gênant l'observation.

89,00 Fond apparent pas très net. Rapport BRGM R 36929 PAC 4S 93

0,48

5 -

I0 -

5 _

20 -

25 -

30 -

35 .

40 _

45 -

50 .

55 .

60 -

19,30

28¿00

.33,90

.36,40

1 41,00: -42,30

56,0

54,30

57,60

Fig. 4

FORAGE F5 (La Luciole)Coupe technique

Echelle 1 / 250

Repère : dalle en béton

Tubage métallique 0 201,3mm très oxydé,encroûtement de tartre ferrugineuxassez épais de 0 à 19,3m.

— Cimentation annulaire sur 20m de haut figurantsur un devis adressé à S.F.E.P, non reconnueTravaux réalisés ?. A prendre avec réserves.

A 19,3m faible réduction de diamètre. Rilsande sonde de chloration coincé à cette hauteur.

De 19,3 à 25m oxydation du tubage moins importantemais non négligeable.

Au dessous de 25m oxydation très localisée au droit desraccords de tubage (soudures?) à 28 - 33.9 - 36,4 - 42,3,48,4 - 54,3m.

Oxydation localisée sous traces de rouille vers le bas.

A 56m : Niveau dynamique probable (inox en parfaitétat au dessous, oxydé au dessus)A 57,6m : légère réduction de diamètre (tube emboîté)Dépôts noirâtres.

A 59,8 à 60,1m : amas de colliers Colson.A 60,1m :butée de la caméra sur un obstacledur (croisillon) arrêt des observations vidéos.D'après S.F.E.P crépines Johnson au dessous.


5 .

10 -

15 .

20 .

25 _

30 .

35 .

40 _

45 _

5 0 .

55 .

12,40f 12,60

18,60* 19,00

24,7025,00

30.903lj031,30

36,90373037,40

Fig. 5

FOfeAGE DE PIOULECoupe technique

Echelle 1 / 250

Tubage inox ¿ 201,3mm de hauteur inconnueau dessous du sol.Dalle en ciment repère.

•Cimentation annulaire non reconnue(sur 7m d'après S.F.E.P).

Tubage inox (£ 100mm d'après les documentsplus probablement # 125mm).

De 0 à 19m tubage très oxydé (accrocs à 6,3 -12, - 18,6m et raccords très oxydés à 6,6 -12,6 - 19m provoquant des traces de rouilleen contrebas).

De 19 à 25m tubage moins oxydé sauf localementau dessous de 19 et 25m : raccords de tubages etsoudures des manchons très corrodés, boursoufléspar la rouille.

Au dessous de 25m tubage peu oxydé sauf en quelquespoints isolés. A 31,1 et 37,3m faible réduction de diamètre(tubesemboitésï avec oxydation des soudures.

53,30

A 43,4 et 49,4m raccords et soudures oxydés.

Crépines à fentes horizontales faites à la disqueuse(1) de 43,6 a 48,5m avec bavures métalliques non concrétionnées(2) de 50 à 53,9m avec concrétionnement possible.

Pompe située à 51m.

De 52,5 a 53,3m amas de colliers ColsonA 53,3m tubage métallique empêchant lapoursuite de l'inspection(fond du trou réel non observé).



ANNEXE



ANNEXE



ANNEXE 1

PHOTOGRAPHIES DE L'INSPECTION PAR VIDEO-CAMERA



ANNEXE 1

PHOTOGRAPHIES DE L'INSPECTION PAR VIDEO-CAMERA


PhotolF6 : en A bavures de colle au raccord detubage; en B tartre ferrugineux {7,70m)

Photo 2F6 : perforation au niveau de raccordd'éléments de tubage {50,40m)

Photo 3F6 : crépine à trous de 1 à 2cm dediamètre {57,70m).

Rapport BRGM R 36929 PAC 45 93

PhotolF6 : en A bavures de colle au raccord detubage; en B tartre ferrugineux {7,70m)

Photo 2F6 : perforation au niveau de raccordd'éléments de tubage {50,40m)

Photo 3F6 : crépine à trous de 1 à 2cm dediamètre {57,70m).


Rapport BRGM Ft 36929 PAC 4S

Photo 4

Photo 5

Photo 6

F6 : crépine à fentes verticalesdisposées suivant 3 génératrices{flèchel exemptes de concrétionsUn collier de Colson devantl'objectif (72,00m),

F6 : crépine à fentes verticales dontl'une (flèche) m ntre un arrondiinterprétable en massif de gravier.dans l'annulaire plutôt qu'enconcrétionnement.Un collier Colson devant l'objectif(71,60m),

F6 : en A tube crépine recouvertd'encroûtements ferrugineux; en B fenêtrede la crépine en cours de concrétionnement (?)2 colliers Colson devant l'objectif (88,60m).


Photo 4

Photo 5

Photo 6

F6 : crépine à fentes verticalesdisposées suivant 3 génératrices{flèchel exemptes de concrétionsUn collier de Colson devantl'objectif (72,00m),

F6 : crépine à fentes verticales dontl'une (flèche) m ntre un arrondiinterprétable en massif de gravier.dans l'annulaire plutôt qu'enconcrétionnement.Un collier Colson devant l'objectif(71,60m),

F6 : en A tube crépine recouvertd'encroûtements ferrugineux; en B fenêtrede la crépine en cours de concrétionnement (?)2 colliers Colson devant l'objectif (88,60m).


Rapport BRGM R 36929 PAC 4S

Photo 7F6 : colliers Colson gênant l'observationdu tubage crépine. La flèche désigne 1 fenteverticale avec arrondi laissant supposer l'existenced'un massif de graviers dans l'annulaire (73,60m).

Photos 8 et 9F5 : tubage inox avec très nombreusestraces de rouille (0,9 et 11,60m),


Photo 7F6 : colliers Colson gênant l'observationdu tubage crépine. La flèche désigne 1 fenteverticale avec arrondi laissant supposer l'existenced'un massif de graviers dans l'annulaire (73,60m).

Photos 8 et 9F5 : tubage inox avec très nombreusestraces de rouille (0,9 et 11,60m),



Photos 10 et 11F5 : tubage avec très nombreuses tracesd'oxydation (12,40 et 18,10m),

Photo 12F5 : oxydation très nettement développée(flèche) au dessous d'un raccord entre élémentsde tubage, juste au dessus de la réductionde diamètre (18,90m),


Photos 10 et 11F5 : tubage avec très nombreuses tracesd'oxydation (12,40 et 18,10m),

Photo 12F5 : oxydation très nettement développée(flèche) au dessous d'un raccord entre élémentsde tubage, juste au dessus de la réductionde diamètre (18,90m),



Photos 13-14-15F5 : oxydation particulièrement développéeau dessus de raccord entre éléments detubage. Aspect de "bavure de rouille" audessous et boursouflure au niveau duraccord (28,00 - 33,80 - 54,30m),


Photos 13-14-15F5 : oxydation particulièrement développéeau dessus de raccord entre éléments detubage. Aspect de "bavure de rouille" audessous et boursouflure au niveau duraccord (28,00 - 33,80 - 54,30m),



Photos 16 et 17

F5 : amas de colliers Colson situés dansle fond du forage F5 à 59,90 et60,10m.

Photo 18F, Pioule : accroc au tubage (A) situé audessus d'un raccord entre éléments detubage (B) soit au niveau du manchonextérieur, avec oxydation particulièrementdéveloppée au dessous (C) à 6,40m,

Rapport ERGM R 36929 PAC 4S 93

Photos 16 et 17

F5 : amas de colliers Colson situés dansle fond du forage F5 à 59,90 et60,10m.

Photo 18F, Pioule : accroc au tubage (A) situé audessus d'un raccord entre éléments detubage (B) soit au niveau du manchonextérieur, avec oxydation particulièrementdéveloppée au dessous (C) à 6,40m,

Rapport ERGM R 36929 PAC 4S 93

16

17

18


Photo 19 et 20F. Pioule : accrocs au tubage (A) au dessusd'un raccord entre 2 éléments de tubage (B)avec oxydation très nettement développéau dessous (C) (12,40 et 18,60m).

Photo 21F, Pioule : auréole thermique de souduretrès oxydée (A) un collier Colson devantl'objectif (37,50m).

P^nnort ERGM R 36929 P-iC 4S 93

Photo 19 et 20F. Pioule : accrocs au tubage (A) au dessusd'un raccord entre 2 éléments de tubage (B)avec oxydation très nettement développéau dessous (C) (12,40 et 18,60m).

Photo 21F, Pioule : auréole thermique de souduretrès oxydée (A) un collier Colson devantl'objectif (37,50m).

P^nnort ERGM R 36929 P-iC 4S 93

19

20

21


Photo 22F. Pioule : oxydation d'auréoles thermiquesde soudures (flèches) au niveau d'un raccordmanchonné {43,60m).

Photo 23F. Pioule : oxydations similaires (A) avec fentede crépine (B) (44,00m).

Photo 24F, Pioule : crépine à fentes horizontales faitesà la disqueuse (flèche), lèvres très aiguës,très dentelées (44,40m),


Photo 22F. Pioule : oxydation d'auréoles thermiquesde soudures (flèches) au niveau d'un raccordmanchonné {43,60m).

Photo 23F. Pioule : oxydations similaires (A) avec fentede crépine (B) (44,00m).

Photo 24F, Pioule : crépine à fentes horizontales faitesà la disqueuse (flèche), lèvres très aiguës,très dentelées (44,40m),


22

23

24


Photos 25 et 26F. Pioule : crépine constituée par des fenteshorizontales, faites à la disqueuse^à lèvrestrès dentelées, très aiguës (flèches) surla photo 26 on observe l'agencement desfentes suivant trois génératrices(46,60 et 48,20m).


Photos 25 et 26F. Pioule : crépine constituée par des fenteshorizontales, faites à la disqueuse^à lèvrestrès dentelées, très aiguës (flèches) surla photo 26 on observe l'agencement desfentes suivant trois génératrices(46,60 et 48,20m).


25

26


Photos 27 et 28F. Pioule : amas de colliers Colson limitantl'observation et tubage métallique entravers {flèche)empêchant la camérade descendre plus bas.


Photos 27 et 28F. Pioule : amas de colliers Colson limitantl'observation et tubage métallique entravers {flèche)empêchant la camérade descendre plus bas.


27

28


Documents

GARNIER - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-36929-FR.pdf · 2007. 11. 23. · GARNIER J.L.* Mars 1993 R 36929 DOCUMENT NON PUBLIC AGENCE DE BASTIA Immeuble Agostini-ZldeFuriani