80
Guide des gaz Honeywell Analytics Les spécialistes en détection de gaz

Gas Book French.pdf

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Gas Book French.pdf

Guide des gaz

Honeywell AnalyticsLes spécialistes en détection de gaz

Page 2: Gas Book French.pdf

� www.honeywellanalytics.com

1. Honeywell Analytics

Les principales compétences de la société reposent sur la conception, le développement et la fabrication de capteurs infrarouge et de cassettes papier, catalytiques et électrochimiques. Forte de son engagement dans la recherche et l’ingénierie, la société propose des solutions à des applications de contrôle et de détection des gaz de plus en plus complexes.

Lumidor et Neotronics sont les gammes de produits portables de l’entreprise. Elles comprennent des instruments dotés de cartouches multigaz jetables et de fonctions d’étalonnage automatique. Les robustes détecteurs à point fixe Sieger sont indispensables à la surveillance des gaz dans des conditions extrêmes, comme les environnements marins et les industries maritimes. MDA Scientific est la principale solution à point fixe pour l’industrie des semi-conducteurs, contrôlant les faibles concentrations de gaz fortement toxiques, tandis que Zareba, la dernière-née dans la famille des détecteurs Honeywell Analytics, rend la mise en conformité avec les réglementations sur la santé et la sécurité dans les sites commerciaux et industriels, simple, commode et rentable.

Le succès et l’influence de ces marques sont tels qu’elles sont désormais associées aux processus standards de l’industrie ainsi qu’aux produits qu’elle représentent : les « salles MDA » sont ainsi fréquemment employées dans les installations de fabrication de semi-conducteurs et les produits Sieger sont si communément utilisés sur les plates-formes pétrolières en mer, que la marque est devenue un nom générique pour désigner la technologie de détection de gaz.

La réussite Honeywell Analytics est basée sur un passé riche en innovations et développement de technologies de détection de gaz. Honeywell Analytics est également à l’origine de produits précurseurs qui ont redéfini la théorie, la pratique et le langage du secteur de la détection de gaz. Parmi ces importantes innovations figurent le filament catalytique Siegistor, les technologies de détection de gaz infrarouge à barrière et optiques, les bandes Chemcassette® et le premier site automatisé au monde de fabrication de cellules électrochimiques.

Fort de près de deux siècles d’expérience collective en conception et création de produits de détection de gaz ultra innovants, Honeywell Analytics est le premier fabricant mondial de systèmes de détection d’oxygène, de gaz inflammables et de gaz toxiques. Adaptées aux applications industrielles, commerciales et domestiques dans lesquelles des personnes peuvent être exposées à des manques d’oxygène, à des gaz toxiques ou à des gaz inflammables, les solutions de détection de gaz Honeywell sont disponibles en gammes à point fixe et portables.

Page 3: Gas Book French.pdf

L’excellence est un engagement pour Honeywell Analytics et cet engagement se traduit par l’application des meilleures pratiques dans ses relations avec les clients. En choisissant une seule approche uniforme pour tous les aspects des relations et des services clients, l’ensemble des demandes, des ventes, des services et du support technique est assuré par deux services clients situés à Uster en Suisse et à Sunrise en Floride aux États-Unis, garantissant ainsi la qualité de conseil et de support recherchée par nos clients.

Honeywell Analytics est une société responsable fière d’entretenir des relations solides et profitables avec toutes ses parties prenantes. En raison de la nature de ses activités, la société veille à respecter l’environnement et ses méthodes de travail et de fabrication reflètent cette préoccupation.

Page 4: Gas Book French.pdf

Les processus industriels impliquent de plus en plus l’utilisation et la fabrication de produits hautement dangereux, notamment des gaz particulièrement inflammables, toxiques ou à base d’oxygène. Inévitablement, des fuites surviennent, entraînant des risques potentiels dans les usines ainsi que pour les employés et les personnes vivant à proximité. Dans le monde entier, des incidents tels que des asphyxies, des explosions et des pertes de vies humaines, viennent continuellement rappeler ce problème.

Dans la plupart des industries, les programmes de sécurité destinés à réduire les risques pour le personnel et l’usine prévoient l’emploi de dispositifs d’avertissement, comme des détecteurs de gaz. Grâce à ces appareils, les industries disposent de plus de temps pour prendre des mesures correctrices ou protectrices. Ils peuvent également être intégrés au système de surveillance et de sécurité des usines.

� www.honeywellanalytics.com

� Introduction

Ce manuel est un guide simple qui s’adresse à toutes les personnes s’intéressant à l’utilisation d’équipements de détection de gaz. Il explique comment protéger de manière satisfaisante le personnel, l’usine et l’environnement, ainsi que les instruments nécessaires pour y parvenir. L’objectif de ce guide est de répondre du mieux possible aux questions les plus fréquentes sur le choix et l’utilisation d’équipement de détection de gaz industriels.

Page 5: Gas Book French.pdf

Table des matières

1 Honeywell Analytics 2-3

2 Introduction 4

3 Qu’est-ce qu’un gaz ? 6

4 Risques liés aux gaz 7

5 Risques liés aux gaz inflammables 8 Limite d’inflammabilité 9 Propriétés des gaz inflammables 10-11 Informations sur les gaz inflammables 12-19

6 Risques liés aux gaz toxiques 20 Contrôle sanitaire 21 Limites d’exposition à des gaz toxiques 22-25 Informations sur les gaz toxiques 26-29

7 Risques d’asphyxie (manque d’oxygène) 30

8 Enrichissement en oxygène 31

9 Zones nécessitant généralement une détection de gaz 32-33

10 Principes de détection 34 Capteur de gaz combustible 34 Capteur catalytique 34 Sortie de capteur 35 Vitesse de réponse 35 Étalonnage 36 Capteur à semi-conducteurs 37 Conductivité thermique 38 Détecteur de gaz infrarouge 39 Détecteur de gaz inflammables infrarouge à barrière

40 Détecteur de gaz toxiques infrarouge à barrière 41 Capteur électrochimique 42 Capteur Chemcassette® 43 Comparaison de techniques de détection de gaz 44

11 Détecteurs de gaz portables 45

12 Normes et homologations nord américaines sur les zones dangereuses 46 Marquage Ex nord américain et classification des zones 47

13 Homologations et normes sur les zones dangereuses en Europe et dans le reste du monde 48-49

14 ATEX 50-51 Marquage des équipements 52-53

15 Classification des zones 54-55

16 Conception des appareils 56-57

17 Classification des appareils 58-59

18 Protection étanche des boîtiers 60-61

19 Niveaux d’intégrité de sécurité SIL 62-63

20 Systèmes de détection de gaz 64-65 Emplacement des capteurs 66-67 Options de montage classiques de capteurs 68 Configurations classiques des systèmes 69 Méthodes d’installation 70-73

21 Réseau international de maintenance et de support 74-75

22 Glossaire 76-79

Section Sujet Page

Page 6: Gas Book French.pdf

Chaque jour, nous rencontrons différents gaz. L’air que nous respirons en contient plusieurs, comme l’oxygène et l’azote.

Le gaz naturel (méthane) est utilisé dans de nombreux foyers pour le chauffage et la cuisine.

Les moteurs de véhicules brûlent le carburant et l’oxygène, produisant ainsi des gaz d’échappement qui contiennent des oxydes d’azote, du monoxyde de carbone et du dioxyde de carbone.

Les gaz peuvent être plus lourds, plus légers ou de même densité que l’air. Certains sont odorants, d’autres inodores. Ils sont parfois colorés. Le fait de ne pas voir un gaz, de ne pas le sentir ou de ne pas le toucher, ne signifie pas qu’il n’est pas là.

� www.honeywellanalytics.com

3 Qu’est-ce qu’un gaz ?

Le mot gaz vient du latin « chaos ». Un gaz est un essaim de molécules qui se déplacent aléatoirement et chaotiquement en rentrant en collision les unes avec les autres et avec ce qui les entoure. Les gaz remplissent tout volume disponible et, en raison de leur rapidité de déplacement, ils se mélangent rapidement dans toute atmosphère où ils sont introduits.

SO2

HCN

HCNCH4

CH4

CH4

C2H6

ClO2

O2

PH3H2S

CH3COCH3C6H14

H2S

NO2C4H10

H2S

C3H8

SO2

SO2

WF6NH3

SO2

SO2

CO2

CO2

NH3

H2C:CH2

NH3

CO

CO

CO

CO2

CO2

B2H6

NO

NO2

CH4

C4H6

SO2

SO2

SO2

SO2

SO2

NO2

NO2

HCN

C4H10

C2H6

H2S

H2S

ClO2 PH3

ClO2

HCN

O2

O3

CH3CH2OH

BF3

HCN

Cl2

C3H8

C6H14

COCl2 PH3

PH3

HCN

NH3

NH3 CO

COSO2

SiH2Cl2

HCN

CH2-CH2-O

Cl2

C6H12

SO2

SO2

SO2

SO2

SiH2Cl2

CO2

CO2

CO

CO CO

Si(OCH2CH3)4

BF3

CO2C6H6

CO2

CO2

BF3

N2C:CH2

NO2

NO2

CH4

C6H4(CH3)2

SO2 SO2

SO2

SO2

SO2

SO2

O2

SO2

SiH2Cl2

H2SH2S

H2S

PH3

PH3

PH3

PH3

ClO2

C6H5CH=CH2

WF6

HCN

CH3(CH2)CH3

H2S

NO2

C3H8C3H8

ClO2

CH3(CH2)6CH3

SO2

SO2

SO2

O2

CH4

CH4

CH4

CH4

CO

O2

HCON(CH3)2

O2

CH3[CH2]5CH3

O2

O3

O3

WF6

O3

NH3

NH3

CO

CO2

C6H6

NO2

NO2

NO2

H2S

HCl

TEOS

NO2

CO

PH3

ClO2

ClO2

ClO2

PH3

CO2

CO2

NH3

CH2-CH2-O

CH4

Cl2

Cl2 ClO2

PH3

CO

CO

HCN

CH4

CH4

ClO2

PH3PH3

CIO2H2

Cl2 Cl2SO2

SO2

SO2

SO2

SO2 NO

B2H6

B2H6

SO2

NO2

H2C:CH2

C4H10

C4H10

C2H6

H2S

H2S

H2S

H2S HCl

HCN

O2

C4H10

HCN

HCl

HCN

C6H5CH3

SO2

CO2

CH4

B2H6

C3H8

CH4

WF6

CH4

POCl2

BF3

PH3

PH3ClO2

HCN

CO2

B2H6

C6H6

CO2

COCl2

SO2SO2

SO2

SO2

CO2CH3COCH3

CH3[CH2]5CH3CH3COCH3

CO2

NO2

NO2

CH4CO2

SO2

SO2

SO2

H2S

PH3

PH3

PH3

PH3

O2

O2

CO2

C4H10

C4H10

TEOS

CH3(CH2)6CH3

C6H14

H2SNH3

CH3COO[CH2]3CH3

TEOS

CH3(CH2)6CH3

CH3(CH2)6CH3

CO

C3H8

C3H8

SO2

NH3CH3COCH3

CH4

H2S

PH3

CIO2

O2

C6H5CH3

CO2

C6H12

HCN

HCl

CH3:CHCH3

COCl2

H2S

NH3

Si(OCH2CH3)4

CH2-CH2-O

C3H8

O2

O2

NH3

NO2 NO

CH3(CH2)6CH3

SO2

HCN

CH2(CH2)3CH3

C4H10

CH4

H2S

C3H10

C3H8

C3H8

Cl2 CH3CH2OH

CH3:CHCH3NO2

WF6

B2H6

CH3(CH2)6CH3

CH3CH2OHCH3(CH2)6CH3

CH3(CH2)6CH3

CH3:CHCH3

H2

SiH4

Si2H6

HF

AsH3

H2Se

H2HBr

H2

Si2H6

HF

GeH4

GeH4

Si2H6

F2

F2

H2Se

SiH4

GeH4

HF

H2

BCl3

BCl3

H2HBr

HBr

BR2

GeH4

BR2

Br2

PH3

CH3COO[CH2]3CH3

CH3COO[CH2]3CH3

C6H12

C6H12

C6H12

C6H5CH3

C6H5CH=CH2

C6H5CH=CH2

C6H4(CH3)2

C6H4(CH3)2

CH3[CH2]5CH3

CH3[CH2]5CH3

CH3[CH2]5CH3

CH3(CH2)6CH3

CH3(CH2)6CH3

CH3(CH2)6CH3

CH3(CH2)6CH3

C2H5OC2H5 C2H5OC2H5

HCON(CH3)2

HCON(CH3)2

HCON(CH3)2

POCl2

POCl2

POCl2

Nom Symbole Pourcentageparvolume

Azote N2 78,084%

Oxygène O2 20,9476%

Argon Ar 0,934%

Dioxydedecarbone CO2 0,0314%

Néon Ne 0,001818%

Méthane CH4 0,0002%

Hélium He 0,000524%

Krypton Kr 0,000114%

Hydrogène H2 0,00005%

Xénon Xe 0,0000087%

La tableau donne la composition de l’air au niveau de la mer (en pourcentage par volume à une température de 15 °C et à une pression de 101 325 Pa).

Compositiondel’air

Page 7: Gas Book French.pdf

4 Risques liés aux gaz

Il existe trois types de risques liés aux gaz :

Inflammable

Risque d’incendie et/ou d’explosion

Par exemple : Butane, propane.

Toxique

Risque d’empoisonnement

Par exemple : Monoxyde de carbone, hydrogène, dioxyde de carbone, chlore.

Asphyxiant

Risque de suffocation

Par exemple : Manque d’oxygène. L’oxygène peut être consommé ou déplacé par un autre gaz.

Page 8: Gas Book French.pdf

La combustion est une réaction chimique relativement simple dans laquelle l’oxygène se mélange rapidement à une autre substance entraînant le dégagement d’énergie. Cette énergie prend essentiellement la forme de chaleur, parfois de flammes. La substance d’ignition est normalement, mais pas toujours, un composé hydocarbure et peut être solide, liquide, gazeux ou encore se présenter sous la forme de vapeur. Seuls les gaz et les vapeurs sont traités dans cette publication.(N.B. : Les termes « inflammable », « explosif » et « combustible » peuvent être interchangés dans ce document).

La combustion peut être représentée par un symbole bien connu, le triangle avec une flamme à l’intérieur.

Pour une combustion, trois facteurs doivent être réunis :

1. Une source d’ignition

�. La présence d’oxygène

�. Un combustible sous forme de gaz ou de vapeur

Dans tous les systèmes de protection incendie, l’objectif est donc de supprimer l’un de ces éléments potentiellement dangereux.

� www.honeywellanalytics.com

5 Risques liés aux gaz inflammables

feu

AIR CHALEUR

COMBUSTIBLE

Page 9: Gas Book French.pdf

À des niveaux inférieurs à la LIE, le gaz est en quantité insuffisante pour produire une explosion (mélange trop « pauvre ») et au-delà de la LES, le mélange ne contient pas assez d’oxygène (mélange trop « riche »). La plage d’inflammabilité se situe donc entre les limites LIE et LES pour chaque gaz ou mélange de gaz. En dehors de cette plage, le mélange n’est pas combustible. À la section 2.4, les données sur les gaz inflammables indiquent les valeurs limites de certains des gaz et des composés combustibles les plus connus. Ces valeurs correspondent à des conditions normales de pression et de température. En règle générale, une augmentation de la pression, de la température ou de la concentration d’oxygène augmente la plage d’inflammabilité.

Une installation industrielle classique ne présente normalement pas de fuite ou comporte, dans le pire des cas, du gaz à un niveau résiduel. Pour cette raison, le système de détection et d’avertissement

Limite d’inflammabilité

La plage de concentration de

gaz/air susceptible de produire un

mélange combustible est limitée.

Cette plage est propre à chaque

gaz et vapeur, et possède une

limite maximale, appelée limite

d’exposition supérieure (ou LES),

et un seuil, appelé limite inférieure

d’explosibilité (LIE).

est seulement chargé de détecter les concentrations de gaz compris entre 0 % et la limite inférieure d’explosivité. Lorsque cette limite est atteinte, des procédures de coupure ou d’évacuation du site sont lancées. En pratique, ces mesures sont plutôt prises à des concentrations inférieures à 50 % de la valeur LIE afin de disposer d’une marge de sécurité suffisante.

Cependant, il ne faut pas oublier que dans les environnements clos ou non ventilés, une concentration supérieure à la LES peut parfois survenir. Lors des inspections, l’ouverture des portes et des écoutilles doit être effectuée avec prudence, car l’entrée d’air provenant de l’extérieur peut diluer les gaz pour former un mélange combustible dangereux.

[Remarque : pour les besoins de cette publication, la limite inférieure d’explosivité (LIE) et la limite inférieure d’inflammabilité (LIF) sont interchangeables. Cette règle s’applique également à la limite d’exposition supérieure (LES) et la limite supérieure d’inflammabilité (LSI)].

Trop riche

Plage inflammable

Trop pauvre

100 % v/v de gaz0 % v/v d’air

LES (limite d’exposition supérieure)

LIE (limite inférieure d’explosivité)

0 % v/v de gaz100 % v/v d’air

Page 10: Gas Book French.pdf

10 www.honeywellanalytics.com

Point d’inflammationÀ partir d’une certaine température, les gaz inflammables s’enflamment même sans source d’ignition externe, comme une étincelle ou une flamme. Cette température est appelée le point d’inflammation. La température de surface des appareils utilisés en zone dangereuse ne doit pas dépasser le point d’inflammation. Une température de surface maximale ou une protection thermique (T) est donc indiquée sur ces appareils.

Propriétés des gaz inflammables

Page 11: Gas Book French.pdf

11

Densité de vapeurElle aide à déterminer l’emplacement du capteur.La densité de gaz/vapeur est comparée à l’air (pour air = 1).Densité de vapeur < 1 augmenteDensité de vapeur > 1 chute

Gaz/vapeur Pointd’éclair(en°C)Pointd’inflammation(en°C)

Méthane <-20 595

Kérosène 38 210

Bitume 270 310

Point d’éclair (Point congél. en °C)Le point d’éclair d’un liquide inflammable est la température la plus basse à laquelle la surface du liquide produit des vapeurs suffisantes pour allumer une petite flamme.

À ne pas confondre avec le point d’inflammation.

Gaz/vapeur Densitédevapeur

Méthane 0,55

Monoxydedecarbone 0,97

Sulfure d’hydrogène 1,19

Vapeurdepétrole 3environ

PourconvertirunemesurededegrésCelsiusendegrésFahrenheit:Tf=((9/5)*Tc)+32Parexemple,pourconvertir20°CendegrésFahrenheit,ilsuffitdemultiplierpar9/5latempératureenCelsius(résultat : 36), puis d’ajouter 32, soit une températurede68°F.

Page 12: Gas Book French.pdf

1� www.honeywellanalytics.com

Informations sur les gaz inflammables

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Acétaldéhyde 75-07-0 CH3CHO 44,05 20 1,52 –38 4,00 60,00 74 1108 204 Acideacétique 64-19-7 CH3COOH 60,05 118 2,07 40 4,00 17,00 100 428 464Anhydrideacétique 108-24-7 (CH3CO)2O 102,09 140 3,52 49 2,00 10,00 85 428 334Acétone 67-64-1 (CH3)2CO 58,08 56 2,00 <–20 2,50 13,00 80 316 535 Acétonitrile 75-05-8 CH3CN 41,05 82 1,42 2 3,00 16,00 51 275 523Chlorure d’acétyle 75-36-5 CH3COCl 78,5 51 2,70 –4 5,00 19,00 157 620 390 Acétylène 74-86-2 CH=CH 26 -84 0,90 2,30 100,00 24 1092 305Fluorure d’acétyle 557-99-3 CH3COF 62,04 20 2,14 <–17 5,60 19,90 142 505 434 Acroléine 107-02-8 CH2=CHCHO 56,06 53 1,93 –18 2,85 31,80 65 728 217 Acideacrylique 79-10-7 CH2=CHCOOH 72,06 139 2,48 56 2,90 85 406Acrylonitrile 107-13-1 CH2=CHCN 53,1 77 1,83 –5 2,80 28,00 64 620 480 Chlorure d’acryloyle 814-68-6 CH2CHCOCl 90,51 72 3,12 –8 2,68 18,00 220 662 463 Acétate d’allyle 591-87-7 CH2=CHCH2OOCCH3 100,12 103 3,45 13 1,70 9,30 69 3800 348Alcoolallylique 107-18-6 CH2=CHCH2CH 58,08 96 2,00 21 2,50 18,00 61 438 378Chlorure d’allyle 107-05-1 CH2=CHCH2Cl 76,52 45 2,64 –32 2,90 11,20 92 357 390Ammoniac 7664-41-7 NH3 17 -33 0,59 15,00 33,60 107 240 630Aniline 62-53-3 C6H6NH2 93,1 184 3,22 75 1,20 11,00 47 425 630Benzaldéhyde 100-52-7 C6H5CHO 106,12 179 3,66 64 1,40 62 192Benzène 71-43-2 C6H6 78,1 80 2,70 –11 1,20 8,60 39 280 560 1-Bromobutane 109-65-9 CH3(CH2)2CH2Br 137,02 102 4,72 13 2,50 6,60 143 380 265Bromoéthane 74-96-4 CH3CH2Br 108,97 38 3,75 <–20 6,70 11,30 306 517 511 Buta-1,3-diène 106-99-0 CH2=CHCH=CH2 54,09 -4,5 1,87 -76 1,40 16,30 31 365 430Butane 106-97-8 C4H10 58,1 -1 2,05 1,40 9,30 33 225 372Isobutane 75-28-5 (CH3)2CHCH3 58,12 -12 2,00 gaz 1,30 9,80 31 236 460Butane-1-ol 71-36-3 CH3(CH2)2CH2OH 74,12 116 2,55 29 1,70 12,00 52 372 359Butanone 78-93-3 CH3CH2COCH3 72,1 80 2,48 –9 1,80 10,00 50 302 404 But-1-ène 106-98-9 CH2=CHCH2CH3 56,11 -6,3 1,95 1,60 10,00 38 235 440But-2-ène(isomèrenonprécisé) 107-01-7 CH3CH=CHCH3 56,11 1 1,94 gaz 1,60 10,00 40 228 325Acétatedebutyle 123-86-4 CH3COOCH2(CH2)2CH3 116,2 127 4,01 22 1,30 7,50 64 390 370Acrylateden-butyle 141-32-2 CH2=CHCOOC4H9 128,17 145 4,41 38 1,20 8,00 63 425 268Butylamine 109-73-9 CH3(CH2)3NH2 73,14 78 2,52 –12 1,70 9,80 49 286 312 Isobutylamine 78-81-9 (CH3)2CHCH2NH2 73,14 64 2,52 –20 1,47 10,80 44 330 374 Isobutyrate d’isobutyle 97-85-8 (CH3)2CHCOOCH2CH(CH3)2 144,21 145 4,93 34 0,80 47 424Méthacrylatedebutyle 97-88-1 CH2=C(CH3)COO(CH2)3CH3 142,2 160 4,90 53 1,00 6,80 58 395 289Étherméthyltert-butylique 1634-04-4 CH3OC(CH3)2 88,15 55 3,03 –27 1,50 8,40 54 310 385 Propionateden-butyle 590-01-2 C2H5COOC4H9 130,18 145 4,48 40 1,10 7,70 58 409 389Butyraldéhyde 123-72-8 CH3CH2CH2CHO 72,1 75 2,48 –16 1,80 12,50 54 378 191 Isobutyraldéhyde 78-84-2 (CH3)2CHCHO 72,11 63 2,48 –22 1,60 11,00 47 320 176 Sulfuredecarbone 75-15-0 CS2 76,1 46 2,64 –30 0,60 60,00 19 1 900 95 Monoxydedecarbone 630-08-0 CO 28 -191 0,97 10,90 74,00 126 870 805Oxysulfuredecarbone 463-58-1 COS 60,08 -50 2,07 6,50 28,50 180 700 209Chlorobenzène 108-90-7 C6H5Cl 112,6 132 3,88 28 1,40 11,00 66 520 6371-Chlorobutane 109-69-3 CH3(CH2)2CH2Cl 92,57 78 3,20 –12 1,80 10,00 69 386 250 2-Chlorobutane 78-86-4 CH3CHClC2H5 92,57 68 3,19 <–18 2,20 8,80 82 339 368 1-Chloro-2,3-époxypropane 106-89-8 OCH2CHCH2Cl 92,52 115 3,30 28 2,30 34,40 86 1325 385Chloroéthane 75-00-3 CH3CH2Cl 64,5 12 2,22 3,60 15,40 95 413 5102-Chloroéthanol 107-07-3 CH2ClCH2OH 80,51 129 2,78 55 5,00 16,00 160 540 425Chloroéthylène 75-01-4 CH2=CHCl 62,3 -15 2,15 -78gaz 3,60 33,00 94 610 415Méthanemonochloré 74-87-3 CH3Cl 50,5 -24 1,78 -24gaz 7,60 19,00 160 410 6251-Chloro-2-méthylpropane 513-36-0 (CH3)2CHCH2Cl 92,57 68 3,19 <–14 2,00 8,60 75 340 416 3-Chloro-2-méthylprop-1-ène 563-47-3 CH2=C(CH3)CH2Cl 90,55 71 3,12 –16 2,10 77 478 5-Chloropentane-2 5891-21-4 CH3CO(CH2)3Cl 120,58 71 4,16 61 2,00 98 4401-Chloropropane 540-54-5 CH3CH2CH2Cl 78,54 37 2,70 –32 2,40 11,10 78 365 520 2-Chloropropane 75-29-6 (CH3)2CHCl 78,54 47 2,70 <–20 2,80 10,70 92 350 590 Chlorotrifluoroéthylène 79-38-9 CF2=CFCl 116,47 -28,4 4,01 gaz 4,60 84,30 220 3117 607-Chlorotoluène 100-44-7 C6H5CH2Cl 126,58 4,36 60 1,20 63 585

Page 13: Gas Book French.pdf

1�

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Acétaldéhyde 75-07-0 CH3CHO 44,05 20 1,52 –38 4,00 60,00 74 1108 204 Acideacétique 64-19-7 CH3COOH 60,05 118 2,07 40 4,00 17,00 100 428 464Anhydrideacétique 108-24-7 (CH3CO)2O 102,09 140 3,52 49 2,00 10,00 85 428 334Acétone 67-64-1 (CH3)2CO 58,08 56 2,00 <–20 2,50 13,00 80 316 535 Acétonitrile 75-05-8 CH3CN 41,05 82 1,42 2 3,00 16,00 51 275 523Chlorure d’acétyle 75-36-5 CH3COCl 78,5 51 2,70 –4 5,00 19,00 157 620 390 Acétylène 74-86-2 CH=CH 26 -84 0,90 2,30 100,00 24 1092 305Fluorure d’acétyle 557-99-3 CH3COF 62,04 20 2,14 <–17 5,60 19,90 142 505 434 Acroléine 107-02-8 CH2=CHCHO 56,06 53 1,93 –18 2,85 31,80 65 728 217 Acideacrylique 79-10-7 CH2=CHCOOH 72,06 139 2,48 56 2,90 85 406Acrylonitrile 107-13-1 CH2=CHCN 53,1 77 1,83 –5 2,80 28,00 64 620 480 Chlorure d’acryloyle 814-68-6 CH2CHCOCl 90,51 72 3,12 –8 2,68 18,00 220 662 463 Acétate d’allyle 591-87-7 CH2=CHCH2OOCCH3 100,12 103 3,45 13 1,70 9,30 69 3800 348Alcoolallylique 107-18-6 CH2=CHCH2CH 58,08 96 2,00 21 2,50 18,00 61 438 378Chlorure d’allyle 107-05-1 CH2=CHCH2Cl 76,52 45 2,64 –32 2,90 11,20 92 357 390Ammoniac 7664-41-7 NH3 17 -33 0,59 15,00 33,60 107 240 630Aniline 62-53-3 C6H6NH2 93,1 184 3,22 75 1,20 11,00 47 425 630Benzaldéhyde 100-52-7 C6H5CHO 106,12 179 3,66 64 1,40 62 192Benzène 71-43-2 C6H6 78,1 80 2,70 –11 1,20 8,60 39 280 560 1-Bromobutane 109-65-9 CH3(CH2)2CH2Br 137,02 102 4,72 13 2,50 6,60 143 380 265Bromoéthane 74-96-4 CH3CH2Br 108,97 38 3,75 <–20 6,70 11,30 306 517 511 Buta-1,3-diène 106-99-0 CH2=CHCH=CH2 54,09 -4,5 1,87 -76 1,40 16,30 31 365 430Butane 106-97-8 C4H10 58,1 -1 2,05 1,40 9,30 33 225 372Isobutane 75-28-5 (CH3)2CHCH3 58,12 -12 2,00 gaz 1,30 9,80 31 236 460Butane-1-ol 71-36-3 CH3(CH2)2CH2OH 74,12 116 2,55 29 1,70 12,00 52 372 359Butanone 78-93-3 CH3CH2COCH3 72,1 80 2,48 –9 1,80 10,00 50 302 404 But-1-ène 106-98-9 CH2=CHCH2CH3 56,11 -6,3 1,95 1,60 10,00 38 235 440But-2-ène(isomèrenonprécisé) 107-01-7 CH3CH=CHCH3 56,11 1 1,94 gaz 1,60 10,00 40 228 325Acétatedebutyle 123-86-4 CH3COOCH2(CH2)2CH3 116,2 127 4,01 22 1,30 7,50 64 390 370Acrylateden-butyle 141-32-2 CH2=CHCOOC4H9 128,17 145 4,41 38 1,20 8,00 63 425 268Butylamine 109-73-9 CH3(CH2)3NH2 73,14 78 2,52 –12 1,70 9,80 49 286 312 Isobutylamine 78-81-9 (CH3)2CHCH2NH2 73,14 64 2,52 –20 1,47 10,80 44 330 374 Isobutyrate d’isobutyle 97-85-8 (CH3)2CHCOOCH2CH(CH3)2 144,21 145 4,93 34 0,80 47 424Méthacrylatedebutyle 97-88-1 CH2=C(CH3)COO(CH2)3CH3 142,2 160 4,90 53 1,00 6,80 58 395 289Étherméthyltert-butylique 1634-04-4 CH3OC(CH3)2 88,15 55 3,03 –27 1,50 8,40 54 310 385 Propionateden-butyle 590-01-2 C2H5COOC4H9 130,18 145 4,48 40 1,10 7,70 58 409 389Butyraldéhyde 123-72-8 CH3CH2CH2CHO 72,1 75 2,48 –16 1,80 12,50 54 378 191 Isobutyraldéhyde 78-84-2 (CH3)2CHCHO 72,11 63 2,48 –22 1,60 11,00 47 320 176 Sulfuredecarbone 75-15-0 CS2 76,1 46 2,64 –30 0,60 60,00 19 1 900 95 Monoxydedecarbone 630-08-0 CO 28 -191 0,97 10,90 74,00 126 870 805Oxysulfuredecarbone 463-58-1 COS 60,08 -50 2,07 6,50 28,50 180 700 209Chlorobenzène 108-90-7 C6H5Cl 112,6 132 3,88 28 1,40 11,00 66 520 6371-Chlorobutane 109-69-3 CH3(CH2)2CH2Cl 92,57 78 3,20 –12 1,80 10,00 69 386 250 2-Chlorobutane 78-86-4 CH3CHClC2H5 92,57 68 3,19 <–18 2,20 8,80 82 339 368 1-Chloro-2,3-époxypropane 106-89-8 OCH2CHCH2Cl 92,52 115 3,30 28 2,30 34,40 86 1325 385Chloroéthane 75-00-3 CH3CH2Cl 64,5 12 2,22 3,60 15,40 95 413 5102-Chloroéthanol 107-07-3 CH2ClCH2OH 80,51 129 2,78 55 5,00 16,00 160 540 425Chloroéthylène 75-01-4 CH2=CHCl 62,3 -15 2,15 -78gaz 3,60 33,00 94 610 415Méthanemonochloré 74-87-3 CH3Cl 50,5 -24 1,78 -24gaz 7,60 19,00 160 410 6251-Chloro-2-méthylpropane 513-36-0 (CH3)2CHCH2Cl 92,57 68 3,19 <–14 2,00 8,60 75 340 416 3-Chloro-2-méthylprop-1-ène 563-47-3 CH2=C(CH3)CH2Cl 90,55 71 3,12 –16 2,10 77 478 5-Chloropentane-2 5891-21-4 CH3CO(CH2)3Cl 120,58 71 4,16 61 2,00 98 4401-Chloropropane 540-54-5 CH3CH2CH2Cl 78,54 37 2,70 –32 2,40 11,10 78 365 520 2-Chloropropane 75-29-6 (CH3)2CHCl 78,54 47 2,70 <–20 2,80 10,70 92 350 590 Chlorotrifluoroéthylène 79-38-9 CF2=CFCl 116,47 -28,4 4,01 gaz 4,60 84,30 220 3117 607-Chlorotoluène 100-44-7 C6H5CH2Cl 126,58 4,36 60 1,20 63 585

Lesdonnéespeuventchangerselonlepaysetladate.Pourobtenirlesdernièresmises à jour, consultez la réglementationlocale.

Références:BSEN61779-1:2000Appareilsélectriquespourladétectionetlemesurage de gaz inflammables Partie 1 : Règles générales et méthodes d’essai.NIST Chemistry Web Book juin 2005 Aldrich Handbook of Fine Chemicals andLaboratoryEquipment2003-2004.

Page 14: Gas Book French.pdf

1� www.honeywellanalytics.com

Informations sur les gaz inflammables (suite)

Crésols (mélange d’isomères) 1319-77-3 CH3C5H4OH 108,14 191 3,73 81 1,10 50 555Aldéhydecrotonique 123-73-9 CH3CH=CHCHO 70,09 102 2,41 13 2,10 16,00 82 470 280Cumène 98-82-8 C6H5CH(CH3)2 120,19 152 4,13 31 0,80 6,50 40 328 424Cyclobutane 287-23-0 CH2(CH2)2CH2 56,1 13 1,93 1,80 42 Cycloheptane 291-64-5 CH2(CH2)5CH2 98,19 118,5 3,39 <10 1,10 6,70 44 275 Cyclohexane 110-82-7 CH2(CH2)4CH2 84,2 81 2,90 –18 1,20 8,30 40 290 259 Cyclohexanol 108-93-0 CH2(CH2)4CHOH 100,16 161 3,45 61 1,20 11,10 50 460 300Cyclohexanone 108-94-1 CH2(CH2)4CO 98,1 156 3,38 43 1,00 9,40 42 386 419Cyclohexène 110-83-8 CH2(CH2)3CH=CH 82,14 83 2,83 –17 1,20 41 244 Cyclohexylamine 108-91-8 CH2(CH2)4CHNH2 99,17 134 3,42 32 1,60 9,40 63 372 293Cyclopentane 287-92-3 CH2(CH2)3CH2 70,13 50 2,40 –37 1,40 41 320 Cyclopentène 142-29-0 CH=CHCH2CH2CH 68,12 44 2,30 <–22 1,48 41 309 Cyclopropane 75-19-4 CH2CH2CH2 42,1 -33 1,45 2,40 10,40 42 183 498Cyclopropyleméthylecétone 765-43-5 CH3COCHCH2CH2 84,12 114 2,90 15 1,70 58 452p-Cymène 99-87-6 CH3CH6H4CH(CH3)2 134,22 176 4,62 47 0,70 6,50 39 366 436Trans-décaline 493-02-7 CH2(CH2)3CHCH(CH2)3CH2 138,25 185 4,76 54 0,70 4,90 40 284 288Décane(mélange d’isomères) 124-18-5 C10H22 142,28 173 4,90 46 0,70 5,60 41 433 201Étherbutylique 142-96-1 (CH3(CH2)3)2O 130,2 141 4,48 25 0,90 8,50 48 460 198Dichlorobenzènes(isomèrenonprécisé) 106-46-7 C6H4Cl2 147 179 5,07 86 2,20 9,20 134 564 648Silane d’éthyle dichloré 1719-53-5 (C2H5)SiCl2 157,11 128 24 3,40 223 1,1-Dichloroéthane 75-34-3 CH3CHCl2 99 57 3,42 –10 5,60 16,00 230 660 440 1,2-Dichloroéthane 107-06-2 CH2ClCH2Cl 99 84 3,42 13 6,20 16,00 255 654 438Dichloroéthylène 540-59-0 ClCH=CHCl 96,94 37 3,55 –10 9,70 12,80 391 516 440 1,2-Dichloropropane 78-87-5 CH3CHClCH2Cl 113 96 3,90 15 3,40 14,50 160 682 557Dicyclopentadiène 77-73-6 C10H12 132,2 170 4,55 36 0,80 43 455Diéthylamine 109-89-7 (C2H5)2NH 73,14 55 2,53 –23 1,70 10,00 50 306 312 Carbonate d’éthyle 105-58-8 (CH3CH2O)2CO 118,13 126 4,07 24 1,40 11,70 69 570 450Étherdiéthylique 60-29-7 (CH3CH5)2O 74,1 34 2,55 –45 1,70 36,00 60 1 118 160 Difluoro-1,1-éthylène 75-38-7 CH2=CF2 64,03 -83 2,21 3,90 25,10 102 665 380Diisobutylamine 110-96-3 ((CH3)2CHCH2)2NH 129,24 137 4,45 26 0,80 3,60 42 190 256Diméthyl-2,6heptanol-4 108-82-7 ((CH3)2CHCH2)2CHOH 144,25 178 4,97 75 0,70 6,10 42 370 290Étherdi-isopentylique 544-01-4 (CH3)2CH(CH2)2O(CH2)2CH(CH3)2 158,28 170 5,45 44 1,27 104 185Diisopropylamine 108-18-9 ((CH3)2CH)2NH 101,19 84 3,48 –20 1,20 8,30 49 260 285 Étherdiisopropylique 108-20-3 ((CH3)2CH)2O 102,17 69 3,52 –28 1,00 21,00 45 900 405 Diméthylamine 124-40-3 (CH3)2NH 45,08 7 1,55 -18gaz 2,80 14,40 53 272 400Diméthoxyméthane 109-87-5 CH2(OCH)3)2 76,09 41 2,60 –21 3,00 16,90 93 535 247 3-(Diméthylamino)propiononitrile 1738-25-6 (CH3)2NHCH2CH2CN 98,15 171 3,38 50 1,57 62 317Étherdiméthylique 115-10-6 (CH3)2O 46,1 -25 1,59 -42gaz 2,70 32,00 51 610 240N,N-Diméthylformamide 68-12-2 HCON(CH3)2 73,1 152 2,51 58 1,80 16,00 55 500 4403,4-Diméthylhexane 583-48-2 CH3CH2CH(CH3)CH(CH3)CH2CH3 114,23 119 3,87 2 0,80 8,50 38 310 305N,N-Diméthylhydrazine 57-14-7 (CH3)2NNH2 60,1 62 2,07 –18 2,40 20 60 490 240 1,4-Dioxane 123-91-1 OCH2CH2OCH2CH2 88,1 101 3,03 11 1,90 22,50 74 813 3791,3-Dioxolane 646-06-0 OCH2CH2OCH2 74,08 74 2,55 –5 2,30 30,50 70 935 245 Dipropylamine 142-84-7 (CH3CH2CH2)2NH 101,19 105 3,48 4 1,60 9,10 66 376 280Éthane 74-84-0 CH3CH3 30,1 -87 1,04 2,50 15,50 31 194 515Éthanethiol 75-08-1 CH3CH2SH 62,1 35 2,11 <–20 2,80 18,00 73 466 295 Éthanol 64-17-5 CH3CH2OH 46,1 78 1,59 12 3,10 19,00 59 359 3632-Éthoxyéthanol 110-80-5 CH3CH2OCH2CH2OH 90,12 135 3,10 40 1,80 15,70 68 593 2352-Éthoxyéthylacétate 111-15-9 CH3COOCH2CH2OCH2CH3 132,16 156 4,72 47 1,20 12,70 65 642 380Acétate d’éthyle 141-78-6 CH3COOCH2CH3 88,1 77 3,04 –4 2,20 11,00 81 406 460 Acétoacétate d’éthyle 141-97-9 CH3COCH2COOCH2CH3 130,14 181 4,50 65 1,00 9,50 54 519 350Acrylate d’éthyle 140-88-5 CH2=CHCOOCH2CH3 100,1 100 3,45 9 1,40 14,00 59 588 350Éthylamine 75-04-7 C2H5NH2 45,08 16,6 1,50 <–20 2,68 14,00 49 260 425 Éthylbenzène 100-41-4 CH2CH3C6H5 106,2 135 3,66 23 1,00 7,80 44 340 431Butyrate d’éthyle 105-54-4 CH3CH2CH2COOC2H5 116,16 120 4,00 21 1,40 66 435Cyclobutane d’éthyle 4806-61-5 CH3CH2CHCH2CH2CH2 84,16 2,90 <–16 1,20 7,70 42 272 212 Éthylcyclohexane 1678-91-7 CH3CH2CH(CH2)4CH2 112,2 131 3,87 <24 0,90 6,60 42 310 238Cyclopentane d’éthyle 1640-89-7 CH3CH2CH(CH2)3CH2 98,2 103 3,40 <5 1,05 6,80 42 280 262Éthylène 74-85-1 CH2=CH2 28,1 -104 0,97 2,30 36,00 26 423 425

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Page 15: Gas Book French.pdf

1�

Crésols (mélange d’isomères) 1319-77-3 CH3C5H4OH 108,14 191 3,73 81 1,10 50 555Aldéhydecrotonique 123-73-9 CH3CH=CHCHO 70,09 102 2,41 13 2,10 16,00 82 470 280Cumène 98-82-8 C6H5CH(CH3)2 120,19 152 4,13 31 0,80 6,50 40 328 424Cyclobutane 287-23-0 CH2(CH2)2CH2 56,1 13 1,93 1,80 42 Cycloheptane 291-64-5 CH2(CH2)5CH2 98,19 118,5 3,39 <10 1,10 6,70 44 275 Cyclohexane 110-82-7 CH2(CH2)4CH2 84,2 81 2,90 –18 1,20 8,30 40 290 259 Cyclohexanol 108-93-0 CH2(CH2)4CHOH 100,16 161 3,45 61 1,20 11,10 50 460 300Cyclohexanone 108-94-1 CH2(CH2)4CO 98,1 156 3,38 43 1,00 9,40 42 386 419Cyclohexène 110-83-8 CH2(CH2)3CH=CH 82,14 83 2,83 –17 1,20 41 244 Cyclohexylamine 108-91-8 CH2(CH2)4CHNH2 99,17 134 3,42 32 1,60 9,40 63 372 293Cyclopentane 287-92-3 CH2(CH2)3CH2 70,13 50 2,40 –37 1,40 41 320 Cyclopentène 142-29-0 CH=CHCH2CH2CH 68,12 44 2,30 <–22 1,48 41 309 Cyclopropane 75-19-4 CH2CH2CH2 42,1 -33 1,45 2,40 10,40 42 183 498Cyclopropyleméthylecétone 765-43-5 CH3COCHCH2CH2 84,12 114 2,90 15 1,70 58 452p-Cymène 99-87-6 CH3CH6H4CH(CH3)2 134,22 176 4,62 47 0,70 6,50 39 366 436Trans-décaline 493-02-7 CH2(CH2)3CHCH(CH2)3CH2 138,25 185 4,76 54 0,70 4,90 40 284 288Décane(mélange d’isomères) 124-18-5 C10H22 142,28 173 4,90 46 0,70 5,60 41 433 201Étherbutylique 142-96-1 (CH3(CH2)3)2O 130,2 141 4,48 25 0,90 8,50 48 460 198Dichlorobenzènes(isomèrenonprécisé) 106-46-7 C6H4Cl2 147 179 5,07 86 2,20 9,20 134 564 648Silane d’éthyle dichloré 1719-53-5 (C2H5)SiCl2 157,11 128 24 3,40 223 1,1-Dichloroéthane 75-34-3 CH3CHCl2 99 57 3,42 –10 5,60 16,00 230 660 440 1,2-Dichloroéthane 107-06-2 CH2ClCH2Cl 99 84 3,42 13 6,20 16,00 255 654 438Dichloroéthylène 540-59-0 ClCH=CHCl 96,94 37 3,55 –10 9,70 12,80 391 516 440 1,2-Dichloropropane 78-87-5 CH3CHClCH2Cl 113 96 3,90 15 3,40 14,50 160 682 557Dicyclopentadiène 77-73-6 C10H12 132,2 170 4,55 36 0,80 43 455Diéthylamine 109-89-7 (C2H5)2NH 73,14 55 2,53 –23 1,70 10,00 50 306 312 Carbonate d’éthyle 105-58-8 (CH3CH2O)2CO 118,13 126 4,07 24 1,40 11,70 69 570 450Étherdiéthylique 60-29-7 (CH3CH5)2O 74,1 34 2,55 –45 1,70 36,00 60 1 118 160 Difluoro-1,1-éthylène 75-38-7 CH2=CF2 64,03 -83 2,21 3,90 25,10 102 665 380Diisobutylamine 110-96-3 ((CH3)2CHCH2)2NH 129,24 137 4,45 26 0,80 3,60 42 190 256Diméthyl-2,6heptanol-4 108-82-7 ((CH3)2CHCH2)2CHOH 144,25 178 4,97 75 0,70 6,10 42 370 290Étherdi-isopentylique 544-01-4 (CH3)2CH(CH2)2O(CH2)2CH(CH3)2 158,28 170 5,45 44 1,27 104 185Diisopropylamine 108-18-9 ((CH3)2CH)2NH 101,19 84 3,48 –20 1,20 8,30 49 260 285 Étherdiisopropylique 108-20-3 ((CH3)2CH)2O 102,17 69 3,52 –28 1,00 21,00 45 900 405 Diméthylamine 124-40-3 (CH3)2NH 45,08 7 1,55 -18gaz 2,80 14,40 53 272 400Diméthoxyméthane 109-87-5 CH2(OCH)3)2 76,09 41 2,60 –21 3,00 16,90 93 535 247 3-(Diméthylamino)propiononitrile 1738-25-6 (CH3)2NHCH2CH2CN 98,15 171 3,38 50 1,57 62 317Étherdiméthylique 115-10-6 (CH3)2O 46,1 -25 1,59 -42gaz 2,70 32,00 51 610 240N,N-Diméthylformamide 68-12-2 HCON(CH3)2 73,1 152 2,51 58 1,80 16,00 55 500 4403,4-Diméthylhexane 583-48-2 CH3CH2CH(CH3)CH(CH3)CH2CH3 114,23 119 3,87 2 0,80 8,50 38 310 305N,N-Diméthylhydrazine 57-14-7 (CH3)2NNH2 60,1 62 2,07 –18 2,40 20 60 490 240 1,4-Dioxane 123-91-1 OCH2CH2OCH2CH2 88,1 101 3,03 11 1,90 22,50 74 813 3791,3-Dioxolane 646-06-0 OCH2CH2OCH2 74,08 74 2,55 –5 2,30 30,50 70 935 245 Dipropylamine 142-84-7 (CH3CH2CH2)2NH 101,19 105 3,48 4 1,60 9,10 66 376 280Éthane 74-84-0 CH3CH3 30,1 -87 1,04 2,50 15,50 31 194 515Éthanethiol 75-08-1 CH3CH2SH 62,1 35 2,11 <–20 2,80 18,00 73 466 295 Éthanol 64-17-5 CH3CH2OH 46,1 78 1,59 12 3,10 19,00 59 359 3632-Éthoxyéthanol 110-80-5 CH3CH2OCH2CH2OH 90,12 135 3,10 40 1,80 15,70 68 593 2352-Éthoxyéthylacétate 111-15-9 CH3COOCH2CH2OCH2CH3 132,16 156 4,72 47 1,20 12,70 65 642 380Acétate d’éthyle 141-78-6 CH3COOCH2CH3 88,1 77 3,04 –4 2,20 11,00 81 406 460 Acétoacétate d’éthyle 141-97-9 CH3COCH2COOCH2CH3 130,14 181 4,50 65 1,00 9,50 54 519 350Acrylate d’éthyle 140-88-5 CH2=CHCOOCH2CH3 100,1 100 3,45 9 1,40 14,00 59 588 350Éthylamine 75-04-7 C2H5NH2 45,08 16,6 1,50 <–20 2,68 14,00 49 260 425 Éthylbenzène 100-41-4 CH2CH3C6H5 106,2 135 3,66 23 1,00 7,80 44 340 431Butyrate d’éthyle 105-54-4 CH3CH2CH2COOC2H5 116,16 120 4,00 21 1,40 66 435Cyclobutane d’éthyle 4806-61-5 CH3CH2CHCH2CH2CH2 84,16 2,90 <–16 1,20 7,70 42 272 212 Éthylcyclohexane 1678-91-7 CH3CH2CH(CH2)4CH2 112,2 131 3,87 <24 0,90 6,60 42 310 238Cyclopentane d’éthyle 1640-89-7 CH3CH2CH(CH2)3CH2 98,2 103 3,40 <5 1,05 6,80 42 280 262Éthylène 74-85-1 CH2=CH2 28,1 -104 0,97 2,30 36,00 26 423 425

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Page 16: Gas Book French.pdf

1� www.honeywellanalytics.com

Éthylènediamine 107-15-3 NH2CH2CH2NH2 60,1 118 2,07 34 2,70 16,50 64 396 403Oxyde d’éthylène 75-21-8 CH2CH2O 44 11 1,52 <–18 2,60 100,00 47 1 848 435 Formiate d’éthyle 109-94-4 HCOOCH2CH3 74,08 52 2,65 –20 2,70 16,50 87 497 440 Isobutyrate d’éthyle 97-62-1 (CH3)2CHCOOC2H5 116,16 112 4,00 10 1,60 75 438Méthacrylate d’éthyle 97-63-2 CH2=CCH3COOCH2CH3 114,14 118 3,90 (20) 1,50 70 Étherdeméthyleéthyle 540-67-0 CH3OCH2CH3 60,1 8 2,10 2,00 10,10 50 255 190Nitrite d’éthyle 109-95-5 CH3CH2ONO 75,07 2,60 –35 3,00 50,00 94 1 555 95 Formaldéhyde 50-00-0 HCHO 30 -19 1,03 7,00 73,00 88 920 424Acideformique 64-18-6 HCOOH 46,03 101 1,60 42 10,00 57,00 190 1049 5202-Furaldéhyde 98-01-1 OCH=CHCH=CHCHO 96,08 162 3,30 60 2,10 19,30 85 768 316Furanne 110-00-9 CH=CHCH=CHO 68,07 32 2,30 <–20 2,30 14,30 66 408 390 Alcoolfurfurylique 98-00-0 OC(CH2OH)CHCHCH 98,1 170 3,38 61 1,80 16,30 70 670 3701,2,3-Triméthylbenzène 526-73-8 CHCHCHC(CH3)C(CH3)C(CH3) 120,19 175 4,15 51 0,80 7,00 470Heptane (mélange d’isomères) 142-82-5 C7H16 100,2 98 3,46 –4 1,10 6,70 46 281 215 Hexane (mélange d’isomères) 110-54-3 CH3(CH2)4CH3 86,2 69 2,97 –21 1,00 8,40 35 290 233 1-Hexanol 111-27-3 C6H13OH 102,17 156 3,50 63 1,20 51 2932-Hexanone 591-78-6 CH3CO(CH2)3CH3 100,16 127 3,46 23 1,20 8,00 50 336 533Hydrogène 1333-74-0 H2 2 -253 0,07 4,00 77,00 3,4 63 560Acide cyanhydrique 74-90-8 HCN 27 26 0,90 <–20 5,40 46,00 60 520 538 Sulfure d’hydrogène 7783-06-4 H2S 34,1 -60 1,19 4,00 45,50 57 650 2704-Hydroxy-4-méthyl-2-pentanone 123-42-2 CH3COCH2C(CH3)2OH 116,16 166 4,00 58 1,80 6,90 88 336 680Kérosène 8008-20-6 150 38 0,70 5,00 2101,3,5-Triméthylbenzène 108-67-8 CHC(CH3)CHC(CH3)CHC(CH3) 120,19 163 4,15 44 0,80 7,30 40 365 499Chloruredeméthacryloyl 920-46-7 CH2CCH3COCl 104,53 95 3,60 17 2,50 108 510Méthane(grisou) 74-82-8 CH4 16 -161 0,55 4,40 17,00 29 113 537Méthanol 67-56-1 CH3OH 32 65 1,11 11 5,50 38,00 73 484 386Méthanethiol 74-93-1 CH3SH 48,11 6 1,60 4,10 21,00 80 420 3402-Méthoxyéthanol 109-86-4 CH3OCH2CH2OH 76,1 124 2,63 39 2,40 20,60 76 650 285Acétatedeméthyle 79-20-9 CH3COOCH3 74,1 57 2,56 –10 3,20 16,00 99 475 502 Acétoacétatedeméthyle 105-45-3 CH3COOCH2COCH3 116,12 169 4,00 62 1,30 14,20 62 685 280Acrylatedeméthyle 96-33-3 CH2=CHCOOCH3 86,1 80 3,00 –3 2,40 25,00 85 903 415 Méthylamine 74-89-5 CH3NH2 31,1 -6 1,00 -18gaz 4,20 20,70 55 270 4302-Méthylbutane 78-78-4 (CH3)2CHCH2CH3 72,15 30 2,50 <–51 1,30 8,00 38 242 420 2-Méthyl-2-butanol 75-85-4 CH3CH2C(OH)(CH3)2 88,15 102 3,03 16 1,40 10,20 50 374 3923-Méthyl-1-butanol 123-51-3 (CH3)2CH(CH2)2OH 88,15 130 3,03 42 1,30 10,50 47 385 3392-Méthyl-2-butène 513-35-9 (CH3)2C=CHCH3 70,13 35 2,40 –53 1,30 6,60 37 189 290 Chloroformiatedeméthyle 79-22-1 CH3OOCC 94,5 70 3,30 10 7,50 26 293 1020 475Méthylcyclohexane 108-87-2 CH3CH(CH2)4CH2 98,2 101 3,38 –4 1,16 6,70 47 275 258 Méthylcyclopentadiènes(isomèrenonprécisé) 26519-91-5 C6H6 80,13 2,76 <–18 1,30 7,60 43 249 432 Cyclopentanedeméthyle 96-37-7 CH3CH(CH2)3CH2 84,16 72 2,90 <–10 1,00 8,40 35 296 258 Butanedecyclométhylène 1120-56-5 C(=CH2)CH2CH2CH2 68,12 2,35 <0 1,25 8,60 35 239 3522-Méthyl-1-butén-3-yne 78-80-8 HC=CC(CH3)CH2 66,1 32 2,28 –54 1,40 38 272 Formiatedeméthyle 107-31-3 HCOOCH3 60,05 32 2,07 –20 5,00 23,00 125 580 450 Méthyl-2furanne 534-22-5 OC(CH3)CHCHCH 82,1 63 2,83 <–16 1,40 9,70 47 325 318 Isocyanatedeméthyle 624-83-9 CH3NCO 57,05 37 1,98 –7 5,30 26,00 123 605 517 Méthacrylate d’éthyle 80-62-6 CH3=CCH3COOCH3 100,12 100 3,45 10 1,70 12,50 71 520 4304-Méthylpentan-2-ol 108-11-2 (CH3)2CHCH2CHOHCH3 102,17 132 3,50 37 1,14 5,50 47 235 3344-Méthylpentan-2-one 108-10-1 (CH3)2CHCH2COCH3 100,16 117 3,45 16 1,20 8,00 50 336 4752-Méthylpent-2-énal 623-36-9 CH3CH2CHC(CH3)COH 98,14 137 3,78 30 1,46 58 2064-Méthylpent-3-en-2-one 141-79-7 (CH3)2(CCHCOCH)3 98,14 129 3,78 24 1,60 7,20 64 289 3062-Méthylpropane-1-ol 78-83-1 (CH3)2CHCH2OH 74,12 108 2,55 28 1,70 9,80 52 305 4082-Méthylprop-1-ène 115-11-7 (CH3)2C=CH2 56,11 -6,9 1,93 gaz 1,60 10 37 235 4832-Méthylpyridine 109-06-8 NCH(CH3)CHCHCHCH 93,13 128 3,21 27 1,20 45 5333-Méthylpyridine 108-99-6 NCHCH(CH3)CHCHCH 93,13 144 3,21 43 1,40 8,10 53 308 5374-Méthylpyridine 108-89-4 NCHCHCH(CH3)CHCH 93,13 145 3,21 43 1,10 7,80 42 296 534-Méthylstyrène 98-83-9 C6H5C(CH3)=CH2 118;18 165 4,08 40 0,90 6,60 44 330 445Méthyl-ter-amyl-éther 994-05-8 (CH3)2C(OCH3)CH2CH3 102,17 85 3,50 <–14 1,50 62 345 2-Méthylthiophène 554-14-3 SC(CH3)CHCHCH 98,17 113 3,40 –1 1,30 6,50 52 261 433 Morpholine 110-91-8 OCH2CH2NHCH2CH2 87,12 129 3,00 31 1,80 15,20 65 550 230

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Informations sur les gaz inflammables (suite)

Page 17: Gas Book French.pdf

1�

Éthylènediamine 107-15-3 NH2CH2CH2NH2 60,1 118 2,07 34 2,70 16,50 64 396 403Oxyde d’éthylène 75-21-8 CH2CH2O 44 11 1,52 <–18 2,60 100,00 47 1 848 435 Formiate d’éthyle 109-94-4 HCOOCH2CH3 74,08 52 2,65 –20 2,70 16,50 87 497 440 Isobutyrate d’éthyle 97-62-1 (CH3)2CHCOOC2H5 116,16 112 4,00 10 1,60 75 438Méthacrylate d’éthyle 97-63-2 CH2=CCH3COOCH2CH3 114,14 118 3,90 (20) 1,50 70 Étherdeméthyleéthyle 540-67-0 CH3OCH2CH3 60,1 8 2,10 2,00 10,10 50 255 190Nitrite d’éthyle 109-95-5 CH3CH2ONO 75,07 2,60 –35 3,00 50,00 94 1 555 95 Formaldéhyde 50-00-0 HCHO 30 -19 1,03 7,00 73,00 88 920 424Acideformique 64-18-6 HCOOH 46,03 101 1,60 42 10,00 57,00 190 1049 5202-Furaldéhyde 98-01-1 OCH=CHCH=CHCHO 96,08 162 3,30 60 2,10 19,30 85 768 316Furanne 110-00-9 CH=CHCH=CHO 68,07 32 2,30 <–20 2,30 14,30 66 408 390 Alcoolfurfurylique 98-00-0 OC(CH2OH)CHCHCH 98,1 170 3,38 61 1,80 16,30 70 670 3701,2,3-Triméthylbenzène 526-73-8 CHCHCHC(CH3)C(CH3)C(CH3) 120,19 175 4,15 51 0,80 7,00 470Heptane (mélange d’isomères) 142-82-5 C7H16 100,2 98 3,46 –4 1,10 6,70 46 281 215 Hexane (mélange d’isomères) 110-54-3 CH3(CH2)4CH3 86,2 69 2,97 –21 1,00 8,40 35 290 233 1-Hexanol 111-27-3 C6H13OH 102,17 156 3,50 63 1,20 51 2932-Hexanone 591-78-6 CH3CO(CH2)3CH3 100,16 127 3,46 23 1,20 8,00 50 336 533Hydrogène 1333-74-0 H2 2 -253 0,07 4,00 77,00 3,4 63 560Acide cyanhydrique 74-90-8 HCN 27 26 0,90 <–20 5,40 46,00 60 520 538 Sulfure d’hydrogène 7783-06-4 H2S 34,1 -60 1,19 4,00 45,50 57 650 2704-Hydroxy-4-méthyl-2-pentanone 123-42-2 CH3COCH2C(CH3)2OH 116,16 166 4,00 58 1,80 6,90 88 336 680Kérosène 8008-20-6 150 38 0,70 5,00 2101,3,5-Triméthylbenzène 108-67-8 CHC(CH3)CHC(CH3)CHC(CH3) 120,19 163 4,15 44 0,80 7,30 40 365 499Chloruredeméthacryloyl 920-46-7 CH2CCH3COCl 104,53 95 3,60 17 2,50 108 510Méthane(grisou) 74-82-8 CH4 16 -161 0,55 4,40 17,00 29 113 537Méthanol 67-56-1 CH3OH 32 65 1,11 11 5,50 38,00 73 484 386Méthanethiol 74-93-1 CH3SH 48,11 6 1,60 4,10 21,00 80 420 3402-Méthoxyéthanol 109-86-4 CH3OCH2CH2OH 76,1 124 2,63 39 2,40 20,60 76 650 285Acétatedeméthyle 79-20-9 CH3COOCH3 74,1 57 2,56 –10 3,20 16,00 99 475 502 Acétoacétatedeméthyle 105-45-3 CH3COOCH2COCH3 116,12 169 4,00 62 1,30 14,20 62 685 280Acrylatedeméthyle 96-33-3 CH2=CHCOOCH3 86,1 80 3,00 –3 2,40 25,00 85 903 415 Méthylamine 74-89-5 CH3NH2 31,1 -6 1,00 -18gaz 4,20 20,70 55 270 4302-Méthylbutane 78-78-4 (CH3)2CHCH2CH3 72,15 30 2,50 <–51 1,30 8,00 38 242 420 2-Méthyl-2-butanol 75-85-4 CH3CH2C(OH)(CH3)2 88,15 102 3,03 16 1,40 10,20 50 374 3923-Méthyl-1-butanol 123-51-3 (CH3)2CH(CH2)2OH 88,15 130 3,03 42 1,30 10,50 47 385 3392-Méthyl-2-butène 513-35-9 (CH3)2C=CHCH3 70,13 35 2,40 –53 1,30 6,60 37 189 290 Chloroformiatedeméthyle 79-22-1 CH3OOCC 94,5 70 3,30 10 7,50 26 293 1020 475Méthylcyclohexane 108-87-2 CH3CH(CH2)4CH2 98,2 101 3,38 –4 1,16 6,70 47 275 258 Méthylcyclopentadiènes(isomèrenonprécisé) 26519-91-5 C6H6 80,13 2,76 <–18 1,30 7,60 43 249 432 Cyclopentanedeméthyle 96-37-7 CH3CH(CH2)3CH2 84,16 72 2,90 <–10 1,00 8,40 35 296 258 Butanedecyclométhylène 1120-56-5 C(=CH2)CH2CH2CH2 68,12 2,35 <0 1,25 8,60 35 239 3522-Méthyl-1-butén-3-yne 78-80-8 HC=CC(CH3)CH2 66,1 32 2,28 –54 1,40 38 272 Formiatedeméthyle 107-31-3 HCOOCH3 60,05 32 2,07 –20 5,00 23,00 125 580 450 Méthyl-2furanne 534-22-5 OC(CH3)CHCHCH 82,1 63 2,83 <–16 1,40 9,70 47 325 318 Isocyanatedeméthyle 624-83-9 CH3NCO 57,05 37 1,98 –7 5,30 26,00 123 605 517 Méthacrylate d’éthyle 80-62-6 CH3=CCH3COOCH3 100,12 100 3,45 10 1,70 12,50 71 520 4304-Méthylpentan-2-ol 108-11-2 (CH3)2CHCH2CHOHCH3 102,17 132 3,50 37 1,14 5,50 47 235 3344-Méthylpentan-2-one 108-10-1 (CH3)2CHCH2COCH3 100,16 117 3,45 16 1,20 8,00 50 336 4752-Méthylpent-2-énal 623-36-9 CH3CH2CHC(CH3)COH 98,14 137 3,78 30 1,46 58 2064-Méthylpent-3-en-2-one 141-79-7 (CH3)2(CCHCOCH)3 98,14 129 3,78 24 1,60 7,20 64 289 3062-Méthylpropane-1-ol 78-83-1 (CH3)2CHCH2OH 74,12 108 2,55 28 1,70 9,80 52 305 4082-Méthylprop-1-ène 115-11-7 (CH3)2C=CH2 56,11 -6,9 1,93 gaz 1,60 10 37 235 4832-Méthylpyridine 109-06-8 NCH(CH3)CHCHCHCH 93,13 128 3,21 27 1,20 45 5333-Méthylpyridine 108-99-6 NCHCH(CH3)CHCHCH 93,13 144 3,21 43 1,40 8,10 53 308 5374-Méthylpyridine 108-89-4 NCHCHCH(CH3)CHCH 93,13 145 3,21 43 1,10 7,80 42 296 534-Méthylstyrène 98-83-9 C6H5C(CH3)=CH2 118;18 165 4,08 40 0,90 6,60 44 330 445Méthyl-ter-amyl-éther 994-05-8 (CH3)2C(OCH3)CH2CH3 102,17 85 3,50 <–14 1,50 62 345 2-Méthylthiophène 554-14-3 SC(CH3)CHCHCH 98,17 113 3,40 –1 1,30 6,50 52 261 433 Morpholine 110-91-8 OCH2CH2NHCH2CH2 87,12 129 3,00 31 1,80 15,20 65 550 230

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Page 18: Gas Book French.pdf

1� www.honeywellanalytics.com

Naphta 35 2,50 <–18 0,90 6,00 290 Naphtalène 91-20-3 C10H8 128,17 218 4,42 77 0,90 5,90 48 317 528Nitrobenzène 98-95-3 CH3CH2NO2 123,1 211 4,25 88 1,70 40,00 87 2067 480Nitroéthane 79-24-3 C2H5NO2 75,07 114 2,58 27 3,40 107 410Nitrométhane 75-52-5 CH3NO2 61,04 102,2 2,11 36 7,30 63,00 187 1613 4151-Nitropropane 108-03-2 CH3CH2CH2NO2 89,09 131 3,10 36 2,20 82 420Nonane 111-84-2 CH3(CH2)7CH2 128,3 151 4,43 30 0,70 5,60 37 301 205Octane 111-65-9 CH3(CH2)3CH3 114,2 126 3,93 13 0,80 6,50 38 311 2061-octanol 111-87-5 CH3(CH2)6CH2OH 130,23 196 4,50 81 0,90 7,40 49 385 270Penta-1,3-diène 504-60-9 CH2=CH-CH=CH-CH3 68,12 42 2,34 <–31 1,20 9,40 35 261 361Pentanes (mélange d’isomères) 109-66-0 C5H12 72,2 36 2,48 –40 1,40 7,80 42 236 258 Pentane-2,4-dione 123-54-6 CH3COCH2COCH3 100,1 140 3,50 34 1,70 71 340Pentan-1-ol 71-41-0 CH3(CH2)3CH2OH 88,15 136 3,03 38 1,06 10,50 38 385 298Pentan-3-one 96-22-0 (CH3CH2)2CO 86,13 101,5 3,00 12 1,60 58 445Acétateden-amyle 628-63-7 CH3COO-(CH2)4-CH3 130,18 147 4,48 25 1,00 7,10 55 387 360Pétrole 2,80 <–20 1,20 8,00 560 Phénol 108-95-2 C6H5OH 94,11 182 3,24 75 1,30 9,50 50 370 595Propane 74-98-6 CH3CH2CH3 44,1 -42 1,56 -104gaz 1,70 10,90 31 200 470Propane-1-ol 71-23-8 CH3CH2CH2OH 60,1 97 2,07 22 2,20 17,50 55 353 405Propane-2-ol 67-63-0 (CH3)2CHOH 60,1 83 2,07 12 2,00 12,70 50 320 425Propène 115-07-1 CH2=CHCH3 42,1 -48 1,50 2,00 11,00 35 194 455Acidepropionique 79-09-4 CH3CH2COOH 74,08 141 2,55 52 2,10 12,00 64 370 435Aldéhydepropionique 123-38-6 C2H5CHO 58,08 46 2,00 <–26 2,00 47 188 Acétatedepropyle 109-60-4 CH3COOCH2CH2CH3 102,13 102 3,60 10 1,70 8,00 70 343 430Acétate d’isopropyle 108-21-4 CH3COOCH(CH3)2 102,13 85 3,51 4 1,80 8,10 75 340 467Propylamine 107-10-8 CH3(CH2)2NH2 59,11 48 2,04 –37 2,00 10,40 49 258 318 Isopropylamine 75-31-0 (CH3)2CHNH2 59,11 33 2,03 <–24 2,30 8,60 55 208 340 Chloroacétate d’isopropyle 105-48-6 ClCH2COOCH(CH3)2 136,58 149 4,71 42 1,60 89 4262-isopropyle-5méthylehex-2-énal 35158-25-9 (CH3)2CH-C(CHO)CHCH2CH(CH3)2 154,25 189 5,31 41 3,05 192 188Nitrate d’isopropyle 1712-64-7 (CH3)2CHONO2 105,09 101 11 2,00 100,00 75 3738 175Propyne 74-99-7 CH3C=CH 40,06 -23,2 1,38 1,70 16,80 28 280 Prop-2-yn-1-ol 107-19-7 HC=CCH2OH 56,06 114 1,89 33 2,40 55 346Pyridine 110-86-1 C5H5N 79,1 115 2,73 17 1,70 12,00 58 398 550Styrène 100-42-5 C6H5CH=CH2 104,2 145 3,60 30 1,10 8,00 48 350 490Tétrafluoroéthylène 116-14-3 CF2=CF2 100,02 3,40 10,00 59,00 420 2245 2552,2,3,3-Tétrafluoro-propylacrylate 7383-71-3 CH2=CHCOOCH2CF2CF2H 186,1 132 6,41 45 2,40 182 3572,2,3,3-Tétrafluoro-propyleméthacrylate45102-52-1 CH2=C(CH2)COOCH2CF2CF2H 200,13 124 6,90 46 1,90 155 389Tétrahydrofuranne 109-99-9 CH2(CH2)2CH2O 72,1 64 2,49 –20 1,50 12,40 46 370 224Alcooltétrahydrofurfurylique 97-99-4 OCH2CH2CH2CHCH2OH 102,13 178 3,52 70 1,50 9,70 64 416 280Tétrahydro-thiophène 110-01-0 CH2(CH2)2CH2S 88,17 119 3,04 13 1,10 12,30 42 450 200N,N,N’, N’-Méthane-diamine de tétra-méthyl 51-80-9 (CH3)2NCH2N(CH3)2 102,18 85 3,50 <–13 1,61 67 180 Thiophène 110-02-1 CH=CHCH=CHS 84,14 84 2,90 –9 1,50 12,50 50 420 395Toluène 108-88-3 C6H5CH3 92,1 111 3,20 4 1,10 7,60 42 300 535Triéthylamine 121-44-8 (CH3CH2)3N 101,2 89 3,50 –7 1,20 8,00 51 339 1,1,1-Trifluoro-éthane 420-46-2 CF3CH3 84,04 2,90 6,80 17,60 234 605 7142,2,2-Trifluoro-éthanol 75-89-8 CF3CH2OH 100,04 77 3,45 30 8,40 28,80 350 1195 463Trifluoroéthylène 359-11-5 CF2=CFH 82,02 2,83 15,30 27,00 502 904 3193,3,3-Trifluoro-prop-1-ène 677-21-4 CF3CH=CH2 96,05 -16 3,31 4,70 184 490Triméthylamine 75-50-3 (CH3)3N 59,1 3 2,04 2,00 12,00 50 297 1902,2,4-Triméthyl-pentane 540-84-1 (CH3)2CHCH2C(CH3)3 114,23 98 3,90 –12 1,00 6,00 47 284 411 2,4,6-Triméthyl-1,3,5-trioxane 123-63-7 OCH(CH3)OCH(CH3)OCH(CH3) 132,16 123 4,56 27 1,30 72 2351,3,5-Trioxane 110-88-3 OCH2OCH2OCH2 90,1 115 3,11 45 3,20 29,00 121 1096 410Térébenthine ~C10H16 149 35 0,80 254Isovaléraldéhyde 590-86-3 (CH3)2CHCH2CHO 86,13 90 2,97 –12 1,70 60 207 Acétatedevinyle 108-05-4 CH3COOCH=CH2 86,09 72 3,00 –8 2,60 13,40 93 478 425 Cyclohexènesdevinyle(isomèrenonprécisé) 100-40-3 CH2CHC6H9 108,18 126 3,72 15 0,80 35 257Chloruredevinylidène 75-35-4 CH2=CCl2 96,94 30 3,40 –18 7,30 16,00 294 645 440 2-Vinyl-pyridine 100-69-6 NC(CH2=CH)CHCHCHCH 105,14 79 3,62 35 1,20 51 4824-Vinyl-pyridine 100-43-6 NCHCHC(CH2=CH)CHCH 105,14 62 3,62 43 1,10 47 501Xylènes 1330-20-7 C6H4(CH3)2 106,2 144 3,66 30 1,00 7,60 44 335 464

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Informations sur les gaz inflammables (suite)

Page 19: Gas Book French.pdf

1�

Naphta 35 2,50 <–18 0,90 6,00 290 Naphtalène 91-20-3 C10H8 128,17 218 4,42 77 0,90 5,90 48 317 528Nitrobenzène 98-95-3 CH3CH2NO2 123,1 211 4,25 88 1,70 40,00 87 2067 480Nitroéthane 79-24-3 C2H5NO2 75,07 114 2,58 27 3,40 107 410Nitrométhane 75-52-5 CH3NO2 61,04 102,2 2,11 36 7,30 63,00 187 1613 4151-Nitropropane 108-03-2 CH3CH2CH2NO2 89,09 131 3,10 36 2,20 82 420Nonane 111-84-2 CH3(CH2)7CH2 128,3 151 4,43 30 0,70 5,60 37 301 205Octane 111-65-9 CH3(CH2)3CH3 114,2 126 3,93 13 0,80 6,50 38 311 2061-octanol 111-87-5 CH3(CH2)6CH2OH 130,23 196 4,50 81 0,90 7,40 49 385 270Penta-1,3-diène 504-60-9 CH2=CH-CH=CH-CH3 68,12 42 2,34 <–31 1,20 9,40 35 261 361Pentanes (mélange d’isomères) 109-66-0 C5H12 72,2 36 2,48 –40 1,40 7,80 42 236 258 Pentane-2,4-dione 123-54-6 CH3COCH2COCH3 100,1 140 3,50 34 1,70 71 340Pentan-1-ol 71-41-0 CH3(CH2)3CH2OH 88,15 136 3,03 38 1,06 10,50 38 385 298Pentan-3-one 96-22-0 (CH3CH2)2CO 86,13 101,5 3,00 12 1,60 58 445Acétateden-amyle 628-63-7 CH3COO-(CH2)4-CH3 130,18 147 4,48 25 1,00 7,10 55 387 360Pétrole 2,80 <–20 1,20 8,00 560 Phénol 108-95-2 C6H5OH 94,11 182 3,24 75 1,30 9,50 50 370 595Propane 74-98-6 CH3CH2CH3 44,1 -42 1,56 -104gaz 1,70 10,90 31 200 470Propane-1-ol 71-23-8 CH3CH2CH2OH 60,1 97 2,07 22 2,20 17,50 55 353 405Propane-2-ol 67-63-0 (CH3)2CHOH 60,1 83 2,07 12 2,00 12,70 50 320 425Propène 115-07-1 CH2=CHCH3 42,1 -48 1,50 2,00 11,00 35 194 455Acidepropionique 79-09-4 CH3CH2COOH 74,08 141 2,55 52 2,10 12,00 64 370 435Aldéhydepropionique 123-38-6 C2H5CHO 58,08 46 2,00 <–26 2,00 47 188 Acétatedepropyle 109-60-4 CH3COOCH2CH2CH3 102,13 102 3,60 10 1,70 8,00 70 343 430Acétate d’isopropyle 108-21-4 CH3COOCH(CH3)2 102,13 85 3,51 4 1,80 8,10 75 340 467Propylamine 107-10-8 CH3(CH2)2NH2 59,11 48 2,04 –37 2,00 10,40 49 258 318 Isopropylamine 75-31-0 (CH3)2CHNH2 59,11 33 2,03 <–24 2,30 8,60 55 208 340 Chloroacétate d’isopropyle 105-48-6 ClCH2COOCH(CH3)2 136,58 149 4,71 42 1,60 89 4262-isopropyle-5méthylehex-2-énal 35158-25-9 (CH3)2CH-C(CHO)CHCH2CH(CH3)2 154,25 189 5,31 41 3,05 192 188Nitrate d’isopropyle 1712-64-7 (CH3)2CHONO2 105,09 101 11 2,00 100,00 75 3738 175Propyne 74-99-7 CH3C=CH 40,06 -23,2 1,38 1,70 16,80 28 280 Prop-2-yn-1-ol 107-19-7 HC=CCH2OH 56,06 114 1,89 33 2,40 55 346Pyridine 110-86-1 C5H5N 79,1 115 2,73 17 1,70 12,00 58 398 550Styrène 100-42-5 C6H5CH=CH2 104,2 145 3,60 30 1,10 8,00 48 350 490Tétrafluoroéthylène 116-14-3 CF2=CF2 100,02 3,40 10,00 59,00 420 2245 2552,2,3,3-Tétrafluoro-propylacrylate 7383-71-3 CH2=CHCOOCH2CF2CF2H 186,1 132 6,41 45 2,40 182 3572,2,3,3-Tétrafluoro-propyleméthacrylate45102-52-1 CH2=C(CH2)COOCH2CF2CF2H 200,13 124 6,90 46 1,90 155 389Tétrahydrofuranne 109-99-9 CH2(CH2)2CH2O 72,1 64 2,49 –20 1,50 12,40 46 370 224Alcooltétrahydrofurfurylique 97-99-4 OCH2CH2CH2CHCH2OH 102,13 178 3,52 70 1,50 9,70 64 416 280Tétrahydro-thiophène 110-01-0 CH2(CH2)2CH2S 88,17 119 3,04 13 1,10 12,30 42 450 200N,N,N’, N’-Méthane-diamine de tétra-méthyl 51-80-9 (CH3)2NCH2N(CH3)2 102,18 85 3,50 <–13 1,61 67 180 Thiophène 110-02-1 CH=CHCH=CHS 84,14 84 2,90 –9 1,50 12,50 50 420 395Toluène 108-88-3 C6H5CH3 92,1 111 3,20 4 1,10 7,60 42 300 535Triéthylamine 121-44-8 (CH3CH2)3N 101,2 89 3,50 –7 1,20 8,00 51 339 1,1,1-Trifluoro-éthane 420-46-2 CF3CH3 84,04 2,90 6,80 17,60 234 605 7142,2,2-Trifluoro-éthanol 75-89-8 CF3CH2OH 100,04 77 3,45 30 8,40 28,80 350 1195 463Trifluoroéthylène 359-11-5 CF2=CFH 82,02 2,83 15,30 27,00 502 904 3193,3,3-Trifluoro-prop-1-ène 677-21-4 CF3CH=CH2 96,05 -16 3,31 4,70 184 490Triméthylamine 75-50-3 (CH3)3N 59,1 3 2,04 2,00 12,00 50 297 1902,2,4-Triméthyl-pentane 540-84-1 (CH3)2CHCH2C(CH3)3 114,23 98 3,90 –12 1,00 6,00 47 284 411 2,4,6-Triméthyl-1,3,5-trioxane 123-63-7 OCH(CH3)OCH(CH3)OCH(CH3) 132,16 123 4,56 27 1,30 72 2351,3,5-Trioxane 110-88-3 OCH2OCH2OCH2 90,1 115 3,11 45 3,20 29,00 121 1096 410Térébenthine ~C10H16 149 35 0,80 254Isovaléraldéhyde 590-86-3 (CH3)2CHCH2CHO 86,13 90 2,97 –12 1,70 60 207 Acétatedevinyle 108-05-4 CH3COOCH=CH2 86,09 72 3,00 –8 2,60 13,40 93 478 425 Cyclohexènesdevinyle(isomèrenonprécisé) 100-40-3 CH2CHC6H9 108,18 126 3,72 15 0,80 35 257Chloruredevinylidène 75-35-4 CH2=CCl2 96,94 30 3,40 –18 7,30 16,00 294 645 440 2-Vinyl-pyridine 100-69-6 NC(CH2=CH)CHCHCHCH 105,14 79 3,62 35 1,20 51 4824-Vinyl-pyridine 100-43-6 NCHCHC(CH2=CH)CHCH 105,14 62 3,62 43 1,10 47 501Xylènes 1330-20-7 C6H4(CH3)2 106,2 144 3,66 30 1,00 7,60 44 335 464

Limitesd’inflammabilité Nomcourant NuméroCAS Formule Massemolaire Ptébull.en°C Dens.vap.rel. Ptcongélen°C LIEen%v/v LSIen%v/v LIEenmg/L LSIenmg/L TAen°C

Page 20: Gas Book French.pdf

Certains gaz sont toxiques et peuvent être nocifs à de très faible concentration. Quelques uns ont des odeurs marquées, comme l’odeur d’œufs pourris du H�S. Les mesures de concentration les plus employées pour les gaz toxiques sont le ppm (partie par million) et le ppb (partie par milliard). Par exemple, 1 ppm équivaut à une pièce remplie d’un million de balles parmi lesquelles se trouve 1 balle rouge. La balle rouge représente 1 ppm.

�0 www.honeywellanalytics.com

6 Risques liés aux gaz toxiques

100 % V/V = 1 000 000 ppm1 % V/V = 10 000 ppm

exemple

100 % LIE Ammoniac = 15 % V/V50 % LIE Ammoniac = 7,5 % V/V50 % LIE Ammoniac = 75 000 ppm

Le nombre de décès par exposition à des gaz toxiques est supérieur à celui des décès par explosions dues à des gaz inflammables. (Remarque : de nombreux gaz sont à la fois combustibles et toxiques, ce qui implique d’homologuer les détecteurs de gaz toxiques pour les zones dangereuses). Les gaz inflammables et les gaz toxiques sont traités séparément car ils impliquent des risques, des réglementations et des types de capteurs différents.

Dans le cas des substances toxiques (hormis les problèmes environnementaux évidents), la principale préoccupation est l’effet que produisent sur les employés les expositions (même à faible concentration) due à une inhalation, à une ingestion ou à une pénétration par la peau. Étant donné que les effets nocifs résultent souvent d’expositions régulières sur le long terme, il est essentiel de mesurer le temps d’exposition, et pas seulement la concentration de gaz. Des cas de synergie ont même été recensés dans des situations où des substances interagissent et créent un effet plus nocif que chacune séparément.

Les préoccupations relatives à la présence de substances toxiques sur le lieu de travail se focalisent sur les composés organiques et inorganiques, y compris leur effet potentiel sur la santé et la sécurité des employés, la contamination possible des produits finaux fabriqués (ou d’équipements utilisés en fabrication), mais aussi la perturbation du travail qui peut s’ensuivre.

1 million de balles

1 balle rouge

Page 21: Gas Book French.pdf

L’expression « contrôle sanitaire » sert généralement à désigner la surveillance de la santé dans le secteur industriel, comme l’exposition des employés à des gaz dangereux, à la poussière, au bruit, etc. En d’autres termes, à garantir le respect des réglementations sur le lieu de travail.

Contrôle sanitaire

Ces exigences impliquent à la fois des études de terrain (profil des expositions potentielles) et une surveillance personnelle grâce à des instruments portés par les employés et un prélèvement qui s’effectue le plus près possible de la zone de respiration. Cette méthode permet d’obtenir une mesure véritablement représentative du niveau de contamination de l’air inhalé par l’employé.

Il convient de souligner que la surveillance personnelle et la surveillance du lieu de travail sont deux composantes essentielles de tout programme de sécurité intégré. Elles fournissent les informations indispensables sur l’état de l’air, permettant ainsi de prendre les mesures nécessaires au respect des réglementations industrielles et des exigences de sécurité correspondantes.

Quelle que soit la méthode choisie, la nature de la toxicité des gaz concernés doit absolument être prise en compte. Par exemple, un instrument qui mesure uniquement une moyenne pondérée ou un instrument qui réalise un prélèvement pour une analyse en laboratoire ne protège pas un employé contre une courte exposition à une dose mortelle d’une substance extrêmement toxique. Toutefois, il peut être normal de dépasser temporairement les niveaux limites d’exposition à long terme (LTEL) dans certaines parties d’une usine sans nécessairement déclencher une situation d’alerte. L’instrument optimal doit donc permettre de surveiller les niveaux d’exposition à long terme et à court terme, ainsi que les niveaux d’alarme instantanés.

�1

Page 22: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Limites d’exposition à des gaz toxiques

Les limites d’exposition professionnelle s’appliquent aussi bien aux produits fabriqués qu’aux déchets et sous-produits des processus de production. Les limites protègent les employés contre les effets sur la santé, mais ne règlent pas les problèmes de sécurité, tels que les risques d’explosion. Étant donné que les limites changent fréquemment et varient d’un pays à l’autre, vous devez consulter les autorités nationales afin de toujours disposer des dernières informations.

Les limites d’exposition professionnelle au Royaume-Uni sont régies par les réglementations sur le contrôle des substances nocives pour la santé (COSHH). Ces réglementations demandent

à l’employeur de garantir que l’exposition de l’employé à des substances dangereuses pour la santé est empêchée ou, à défaut, contrôlée comme il se doit. Le 6 avril 2005, un nouveau système de limites d’exposition professionnelle simplifié a été introduit dans les réglementations. Les exigences actuelles de respect des bonnes pratiques ont été rassemblées par la mise en place de huit principes dans les réglementations COSHH (amendement) de 2004.

Les limites d’exposition maximale (MEL) et les normes d’exposition professionnelle (OES) ont été remplacées par une seule et même limite : la limite d’exposition sur le lieu de travail (WEL). Toutes les MEL et la

Limites européennes d’exposition professionnelle

Les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) sont définies par des autorités nationales compétentes ou d’autres institutions nationales correspondantes. Il s’agit des limites de concentration de composés dangereux dans l’air sur le lieu de travail. Les VLEP de substances dangereuses constituent un précieux outil en matière d’évaluation et de gestion des risques, ainsi qu’une référence utile pour la sécurité au travail et la santé dans les activités impliquant des substances dangereuses.

Page 23: Gas Book French.pdf

plupart des OES ont été transférées dans le nouveau système en tant que WEL et conservent leur ancienne valeur numérique. Les OES d’environ 100 substances ont été retirées puisque ces substances sont à présent interdites, peu utilisées ou preuve est faite qu’elles ont des effets nocifs sur la santé à des seuils limite. La liste des limites d’exposition est nommée EH40 et est disponible auprès de l’UK Health & Safety Executive (HSE). Toutes les WEL applicables au Royaume-Uni sont des valeurs limites dans l’air. Le maximum acceptable ou la concentration admise varie d’une substance à l’autre selon la toxicité. Les temps d’exposition sont estimés sur huit heures (TWA de 8 heures) et 15 minutes (limite d’exposition à court

terme - STEL). Pour certaines substances, une brève exposition est si critique qu’elles n’ont qu’une limite d’exposition à court terme (STEL), qui ne doit jamais être dépassée, même très brièvement. La capacité de pénétration par la peau est indiquée dans la liste WEL par l’annotation « Peau ». La cancérogénicité, les effets toxiques sur la reproduction, l’irritation et la sensibilisation sont pris en compte lors de l’élaboration d’une proposition pour une VLEP selon les connaissances scientifiques actuelles.

��

Période d’exposition en minutes

Mo

noxy

de

de

carb

one

en

par

tie p

ar m

illio

n (p

pm

)

1000

1500

2000

2500

160 80 40 20 10 5

500

Effets de l’exposition au monoxyde de carbone

=Normal=Malaise

=Mort

Page 24: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Le système de sécurité au travail varie d’un état à l’autre aux États-Unis. Les informations sur les limites d’exposition en milieu professionnel sont fournies par 3 organismes : l’ACGIH, l’OSHA et le NIOSH.

L’ACGIH (American Conference of Governmental Industrial Hygienists) publie les concentrations maximales admises (MAC), renommées plus tard TLV (Threshold Limit Value - concentration seuil).

Les TLV se définissent comme des limites d’exposition « auxquelles il est estimé que pratiquement tous les employés peuvent être exposés quotidiennement leur vie durant sans effet grave sur la santé ». L’ACGIH est un organisme professionnel d’hygiénistes issus d’universités ou d’institutions gouvernementales. Des hygiénistes du privé peuvent y adhérer comme membres associés. Une fois par an, les différents comités proposent de nouvelles concentrations seuil ou des guides de bonnes pratiques professionnelles. La liste des TLV comprend plus de 700 substances chimiques ou agents physiques, ainsi qu’une douzaine d’indices d’exposition biologique pour des produits chimiques sélectionnés.

L’ACGIH définit différents types de TLV :

Concentration seuil - moyenne pondérée dans le temps (TLV-TWA) : concentration moyenne, pondérée sur une journée de travail de 8 heures et sur une semaine de 40 heures, à laquelle il est estimé que pratiquement tous les employés peuvent être exposés quotidiennement leur vie durant sans effet grave sur la santé.

Concentration seuil – limite d’exposition à court terme (TLV-STEL) : concentration à laquelle il est estimé que pratiquement tous les employés peuvent être exposés en continu sur une courte période de temps sans souffrir d’irritations, de lésions des tissus chronique ou irréversible, ni de narcose. La limite d’exposition à court terme (STEL) est une exposition TWA sur 15 minutes qui ne doit jamais être dépassée lors d’une journée de travail.

Concentration seuil - valeur plafond (TLV-C): concentration qui ne doit jamais être dépassée quelle que soit l’exposition en milieu professionnel.

Il existe une recommandation générale d’exposition limite qui s’applique aux TLV-TWA sans limite d’exposition à court terme (STEL). Les niveaux d’exposition peuvent excéder 3 fois la valeur TLV-TWA pour une durée totale qui ne doit jamais dépasser 30 minutes. Ils ne doivent jamais excéder 5 fois la valeur TLV-TWA, et ce sous réserve que la TLV-TWA soit respectée.

Les concentrations seuil de l’ACGIH n’ont pas de valeur légale aux États-Unis et font seulement office de recommandations. L’OSHA définit les limites réglementaires. Cependant, les concentrations seuil de l’ACGIH et les documents de travail servent fréquemment aux États-Unis et dans d’autres pays. Les limites d’exposition de l’ACGIH sont souvent bien plus protectrices que celles de l’OSHA. La plupart des entreprises américaines utilisent les niveaux de l’ACGIH actuels ou d’autres limites internes et plus protectrices.

L’OSHA (Occupational Safety and Health Administration) du U.S. Department of Labor publie les PEL (Permissible Exposure Limits - limites d’exposition admissibles). Les PEL sont des limites réglementaires en vigueur sur la quantité ou la concentration d’une substance dans l’air. Le premier ensemble de limites, datant de 1971, était basé sur les TLV de l’ACGIH. L’OSHA a défini approximativement 500 PEL qui regroupent environ 300 substances chimiques sous diverses formes, dont un grand nombre est utilisé dans l’industrie. Les PEL existantes sont présentées dans un document appelé « 29 CFR 1910.1000 », qui définit la norme en matière de contaminants dans l’air. L’OSHA et l’ACGIH emploient de façon similaire les types de VLEP suivantes : TWA, niveaux d’action, valeurs plafond, STEL, limites d’exposition et, dans certains cas, les indices biologiques d’exposition (IBE).

Limites américaines d’exposition professionnelle

Page 25: Gas Book French.pdf

��

Tabledecomparaisondeslimitesd’expositionprofessionnelle

Le NIOSH ( National Institute for Occupational Safety and Health) est chargé de définir les niveaux d’exposition pour la protection des employés. Cet institut a mis en place des expositions maximales recommandées (Recommended Exposure Levels ou REL) pour environ 700 substances dangereuses. Ces limites n’ont toutefois pas de valeur réglementaire. Le NIOSH recommande l’utilisation de ces limites à l’OSHA et à d’autres institutions de VLEP via des documents de travail. Il existe plusieurs types de REL : TWA, STEL, valeur plafond et IBE. Le NIOSH publie ses recommandations et critères dans différents types de documents, notamment les bulletins CIB (Current Intelligent Bulletins), les alertes (Alerts),les études SHR (Special Hazard Reviews), les évaluations AHA (Occupational Hazard Assessments) et les guides techniques (Technical Guidelines).

AICGH OSHA NIOSH EH40 Signification

Concentration Limites d’exposition Expositions Limite d’exposition Définition de la limite seuil(TLV) admissibles(PEL) maximales surlelieudetravail recommandées(REL) (WEL)

TLV-TWA TWA TWA TWA Limite d’exposition à long terme(moyennepondéréesur unepériodederéférencede 8h)

TLV-STEL STEL STEL STEL Limite d’exposition à court terme (période d’exposition de15minutes)

TLV-C Valeurplafond Valeurplafond - Concentrationquinedoit jamais être dépassée quelle que soit l’exposition en milieu professionnel

Limite d’exposition Limite d’exposition - - Limite si aucune valeur STEL n’a été définie

- IBE IBE - Indicesbiologiques d’exposition

Page 26: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Informations sur les gaz toxiques

Nomcourant NuméroCAS Formule ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm

Ammoniac 7664-41-7 NH3 25 18 35 25 50 35 25

Arsine 7784-42-1 AsH3 0,05 0,16 0,05 0,2 0,05

Trichloruredebore 10294-34-5 BCl3

Trifluoruredebore 7637-07-2 BF3 1(valeurplafond)3(valeurplafond) 1(valeurplafond)

Brome 7726-95-6 Br2 0,1 0,66 0,3 2 0,1 0,7 0,1

Monoxydedecarbone 630-08-0 CO 30 35 200 232 50 55 25

Chlore 7782-50-5 Cl2 0,5 1,5 1 2,9 1(valeurplafond)3(valeurplafond) 0,5

Dioxydedechlore 10049-04-4 ClO2 0,1 0,28 0,3 0.84 0,1 0,3 0,1

Diisocyanatede1,4-cyclohexane CHDI

Diborane 19287-45-7 B2H6 0,1 0,1 0,1

Dichlorosilane(DCS) 4109-96-0 H2Cl2Si

Diméthylamine(DMA) 124-40-3 C2H7N 2 3,8 6 11 10 18 5

Diméthylhydrazine(UDMH) 57-14-7 C2H8N2 0,01

Disilane 1590-87-0 Si2H6

Oxyde d’éthylène 75-21-8 C2H4O 5 9,2 1 1

Fluor 7782-41-4 F2 1 1 0,1 0,2 1

Germane 7782-65-2 GeH4 0,2 0,62 0,6 1,9 0,2

Diisocyanate d’hexaméthylène (HDI) 822-06-0 C8H12N2O2 0,005

Hydrazine 302-01-2 N2H4 0,02 0,03 0,1 0,13 1 1,3 0,01

Hydrogène 1333-74-0 H2 Asphyxiant

Acidebromhydrique 10035-10-6 HBr 3 10 3 10 2(valeurplafond)

Chlorure d’hydrogène 7647-01-0 HCl 1 2 5 8 5 (valeur plafond) 7 (valeur plafond) 2 (valeur plafond)

Acidecyanhydrique 74-90-8 HCN 10 11 10 11 4,7(valeurplafond)

Acidefluorhydrique 7664-39-3 HF 1,8 1,5 3 2,5 3 3(valeurplafond)

Acideiodhydrique 10034-85-2 HI

Peroxyde d’hydrogène 7722-84-1 H2O2 1 1,4 2 2,8 1 1,4 1

Acidesélénhydrique 7783-07-5 H2Se 0,05 0,2 0,05

Sulfure d’hydrogène 7783-06-4 H2S 5 7 10 14 20(valeurplafond) 10

Diisocyanatedediphénylméthanehydrogéné(HMDI)

Isocyanateéthyleméthacrylate(IEM) C7H9NO3

Diisocyanate d’isophorone (IPDI) C12H18N2O2 0,005

Fluoruredeméthyle(R41) 593-53-3 CH3F

DiisocyanatedeDiphénylméthane(MDI) 101-68-8 C15H10N2O2 0,005

DiisocyanatedeDiphénylméthane-2(MDI-2) 101-68-8 C15H10N2O2 0,005

Diaminodiphénylméthane(MDA) 101-77-9 C13H14N2 0,01 0,08 0,1

Monométhylhydrazine(MMH) 60-34-4 CH6N2 0,01

Diisocyanatedenaphtalène(NDI) 3173-72-6 C12H6N2O2 0,005

Acidenitrique 7697-37-2 HNO3 2 5,2 4 10 2 5 2

Les gaz toxiques répertoriés ci-dessous peuvent être décelés avec des équipements Honeywell Analytics. Les informations sur les gaz sont données lorsqu’elles sont connues.Nous sommes sans cesse en train de développer des produits. Si le gaz souhaité n’est pas indiqué, contactez Honeywell Analytics. Les données peuvent changer selon le pays et la date. Pour obtenir les dernières mises à jour, consultez la réglementation locale.

Page 27: Gas Book French.pdf

��

Nomcourant NuméroCAS Formule ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm

Ammoniac 7664-41-7 NH3 25 18 35 25 50 35 25

Arsine 7784-42-1 AsH3 0,05 0,16 0,05 0,2 0,05

Trichloruredebore 10294-34-5 BCl3

Trifluoruredebore 7637-07-2 BF3 1(valeurplafond)3(valeurplafond) 1(valeurplafond)

Brome 7726-95-6 Br2 0,1 0,66 0,3 2 0,1 0,7 0,1

Monoxydedecarbone 630-08-0 CO 30 35 200 232 50 55 25

Chlore 7782-50-5 Cl2 0,5 1,5 1 2,9 1(valeurplafond)3(valeurplafond) 0,5

Dioxydedechlore 10049-04-4 ClO2 0,1 0,28 0,3 0.84 0,1 0,3 0,1

Diisocyanatede1,4-cyclohexane CHDI

Diborane 19287-45-7 B2H6 0,1 0,1 0,1

Dichlorosilane(DCS) 4109-96-0 H2Cl2Si

Diméthylamine(DMA) 124-40-3 C2H7N 2 3,8 6 11 10 18 5

Diméthylhydrazine(UDMH) 57-14-7 C2H8N2 0,01

Disilane 1590-87-0 Si2H6

Oxyde d’éthylène 75-21-8 C2H4O 5 9,2 1 1

Fluor 7782-41-4 F2 1 1 0,1 0,2 1

Germane 7782-65-2 GeH4 0,2 0,62 0,6 1,9 0,2

Diisocyanate d’hexaméthylène (HDI) 822-06-0 C8H12N2O2 0,005

Hydrazine 302-01-2 N2H4 0,02 0,03 0,1 0,13 1 1,3 0,01

Hydrogène 1333-74-0 H2 Asphyxiant

Acidebromhydrique 10035-10-6 HBr 3 10 3 10 2(valeurplafond)

Chlorure d’hydrogène 7647-01-0 HCl 1 2 5 8 5 (valeur plafond) 7 (valeur plafond) 2 (valeur plafond)

Acidecyanhydrique 74-90-8 HCN 10 11 10 11 4,7(valeurplafond)

Acidefluorhydrique 7664-39-3 HF 1,8 1,5 3 2,5 3 3(valeurplafond)

Acideiodhydrique 10034-85-2 HI

Peroxyde d’hydrogène 7722-84-1 H2O2 1 1,4 2 2,8 1 1,4 1

Acidesélénhydrique 7783-07-5 H2Se 0,05 0,2 0,05

Sulfure d’hydrogène 7783-06-4 H2S 5 7 10 14 20(valeurplafond) 10

Diisocyanatedediphénylméthanehydrogéné(HMDI)

Isocyanateéthyleméthacrylate(IEM) C7H9NO3

Diisocyanate d’isophorone (IPDI) C12H18N2O2 0,005

Fluoruredeméthyle(R41) 593-53-3 CH3F

DiisocyanatedeDiphénylméthane(MDI) 101-68-8 C15H10N2O2 0,005

DiisocyanatedeDiphénylméthane-2(MDI-2) 101-68-8 C15H10N2O2 0,005

Diaminodiphénylméthane(MDA) 101-77-9 C13H14N2 0,01 0,08 0,1

Monométhylhydrazine(MMH) 60-34-4 CH6N2 0,01

Diisocyanatedenaphtalène(NDI) 3173-72-6 C12H6N2O2 0,005

Acidenitrique 7697-37-2 HNO3 2 5,2 4 10 2 5 2

EH40-Limitesd’expositionsurlelieudetravail(WEL) OSHA-Limitesd’expositionadmissibles(PEL)

ACGIH-Concentrationseuil(TLV)

Limite d’exposition à long terme(moyennepondéréesurpériodederéférencede8h)

Moyennepondéréesurunepériodederéférencede8h

(quotidiennes)etde40heures(hebdomadaires)

Limite d’exposition à court terme (période d’exposition de

15minutes)

Limite d’exposition à long terme (moyennepondéréesurpériode

deréférencede8h)

Réf. : Limites d’exposition sur le lieu de travail EH40/2005, norme OSHA 29 CFR 1910.1000 tableaux Z-1 et Z-2, et le ACGIH Threshold Limit Valves and Biological Exposure Indices Book 2005 (guide des indices d’exposition biologique et concentrations seuil).

Page 28: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Oxydenitrique 10102-43-9 NO 25 30 25

Dioxyde d’azote 10102-44-0 NO2 5(valeurplafond)9(valeurplafond) 3

Trifluorure d’azote 7783-54-2 NF3 10 29 10

n-Butylamine(N-BA) 109-73-9 C4H11N 5(valeurplafond)15(valeurplafond) 5(valeurplafond)

Ozone 10028-15-6 O3 0,2 0,4 0,1 0,2 100ppb

Phosgène 75-44-5 COCl2 0,02 0,08 0,06 0,25 0,1 0,4 100ppb

Phosphine 7803-51-2 PH3 0,3 0,42 0,3 0,4 300ppb

Oxydedepropylène 75-56-9 C3H6O 5 12 100 240 2

p-Phénylènediamine(PPD) 106-50-3 C6H8N2 0,1 0,1 0,1mg/mm3

Diisocyanatedep-phénylène(PPD) 104-49-4 C8H4N2O2

Silane 7803-62-5 SiH4 0,5 0,67 1 1,3 5

Stibine 7803-52-3 SbH3 0,1 0,5 0,1

Dioxydedesoufre 7446-09-5 SO2 5 13 2

Acidesulfurique 7664-93-9 H2SO4 1 0,05

Tert-butyl-arsine (TBA) 0,01 mg/m3 pour l’arsenic

Tri-n-butylphosphate(TBP) 2501-94-2 C4H11P

Tetraethoxysilane(TEOS) 78-10-4 C8H20O4Si

TetraDimethylaminoTitanium(TDMAT) 3275-24-9 C8H24N4Ti 5commeDMA

Diisocyanatedetétraméthylènexylène(TMXDI) C14H16N2O2

Diaminotoluène(TDA) 95-80-7 C7H10N2 50 191 150 574 pluspaspossible(NIOSH)

Diisocyanatedetoluène(TDI) 584-84-9 C9H6N2O2 0,02(valeurplafond)0,14(valeurplafond) 0,005

Triéthylamine(TEA) 121-44-8 C6H15N 2 8 4 17 5

Diisocyanatedetriméthylhexaméthylène(TMDI) C11H18N2O2

Diméthylhydrazineasymétrique(UDMH) 57-14-7 C2H8N2 0,01

Diisocyanatedexylène(XDI)

Nomcourant NuméroCAS Formule ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm

Informations sur les gaz toxiques (suite)

Page 29: Gas Book French.pdf

��

EH40-Limitesd’expositionsurlelieudetravail(WEL) OSHA-Limitesd’expositionadmissibles(PEL)

ACGIH-Concentrationsseuil(TLV)

Limite d’exposition à long terme(moyennepondéréesurpériodederéférencede8h)

Moyennepondéréesurunepériodederéférence

de8h(quotidiennes)etde40heures(hebdomadaires)

Limite d’exposition à court terme (période d’exposition de

15minutes)

Limite d’exposition à long terme(moyennepondéréesurpériodederéférencede8h)

Oxydenitrique 10102-43-9 NO 25 30 25

Dioxyde d’azote 10102-44-0 NO2 5(valeurplafond)9(valeurplafond) 3

Trifluorure d’azote 7783-54-2 NF3 10 29 10

n-Butylamine(N-BA) 109-73-9 C4H11N 5(valeurplafond)15(valeurplafond) 5(valeurplafond)

Ozone 10028-15-6 O3 0,2 0,4 0,1 0,2 100ppb

Phosgène 75-44-5 COCl2 0,02 0,08 0,06 0,25 0,1 0,4 100ppb

Phosphine 7803-51-2 PH3 0,3 0,42 0,3 0,4 300ppb

Oxydedepropylène 75-56-9 C3H6O 5 12 100 240 2

p-Phénylènediamine(PPD) 106-50-3 C6H8N2 0,1 0,1 0,1mg/mm3

Diisocyanatedep-phénylène(PPD) 104-49-4 C8H4N2O2

Silane 7803-62-5 SiH4 0,5 0,67 1 1,3 5

Stibine 7803-52-3 SbH3 0,1 0,5 0,1

Dioxydedesoufre 7446-09-5 SO2 5 13 2

Acidesulfurique 7664-93-9 H2SO4 1 0,05

Tert-butyl-arsine (TBA) 0,01 mg/m3 pour l’arsenic

Tri-n-butylphosphate(TBP) 2501-94-2 C4H11P

Tetraethoxysilane(TEOS) 78-10-4 C8H20O4Si

TetraDimethylaminoTitanium(TDMAT) 3275-24-9 C8H24N4Ti 5commeDMA

Diisocyanatedetétraméthylènexylène(TMXDI) C14H16N2O2

Diaminotoluène(TDA) 95-80-7 C7H10N2 50 191 150 574 pluspaspossible(NIOSH)

Diisocyanatedetoluène(TDI) 584-84-9 C9H6N2O2 0,02(valeurplafond)0,14(valeurplafond) 0,005

Triéthylamine(TEA) 121-44-8 C6H15N 2 8 4 17 5

Diisocyanatedetriméthylhexaméthylène(TMDI) C11H18N2O2

Diméthylhydrazineasymétrique(UDMH) 57-14-7 C2H8N2 0,01

Diisocyanatedexylène(XDI)

Nomcourant NuméroCAS Formule ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm mg.m-3 ppm

Page 30: Gas Book French.pdf

Nous avons tous besoin de respirer l’oxygène (O2) contenu dans l’air pour vivre. L’oxygène n’est toutefois que l’un des nombreux gaz présents dans l’air. Dans l’air ambiant ordinaire, sa concentration est de 20,9 % v/v. Lorsque ce taux chute en dessous de 19,5 %, l’air est considéré comme appauvri en oxygène. À moins de 16 % v/v, l’air est dangereux pour l’être humain.

�0 www.honeywellanalytics.com

7 Risques d’asphyxie (manque d’oxygène)

100%v/v O2

� % v/v fatal

0%v/v O2

1� % v/v assoupissement

�0,� % v/v normal

�0,� % v/v normal

1� % v/v assoupissement

l’appauvRissement en oxygène a plusieuRs oRigines :

• Un déplacement

• Une combustion

• Une oxydation

• Une réaction chimique

� % v/v fatal

Page 31: Gas Book French.pdf

�1

� Enrichissement en oxygène

Le danger lié à un air trop riche en oxygène est également souvent oublié. L’augmentation du taux d’O2 accroît l’inflammabilité des matériaux et des gaz. Au-delà de 24 %, des combustions spontanées peuvent survenir, notamment des vêtements.

Le soudage oxyacétylénique combine l’oxygène et l’acétylène gazeux pour produire des températures extrêmement élevées. Les atmosphères enrichies en oxygène peuvent représenter un danger dans d’autres environnements, par exemple les zones de fabrication ou d’entreposage de systèmes de propulsion par réaction et de produits de blanchiment de l’industrie du papier ou les usines de traitement des eaux.

Les capteurs doivent être spécialement certifiés pour une utilisation dans des atmosphères enrichies en O2.

Page 32: Gas Book French.pdf

Pétrole et gaz

L’industrie du pétrole et du gaz couvre un grand nombre d’activités en amont, de l’exploration terrestre et marine à la production de pétrole et de gaz, en passant par leur transport, stockage et raffinage. La quantité considérable de gaz hautement inflammables présents dans ces activités représente un sérieux risque d’explosion, sans oublier les gaz toxiques comme le sulfure d’hydrogène.

applications classiques :

• Plates-formes de forage• Plates-formes de

production• Terminaux pétroliers et

gaziers à terre• Raffineries

gaz courants :

Inflammables : Gaz hydrocarbures Toxiques : Sulfure d’hydrogène, monoxyde de carbone

Fabrication de semi-conducteurs

Dans la fabrication des matériaux semi-conducteurs, des substances extrêmement toxiques et des gaz hautement inflammables sont employés. Le phosphore, l’arsenic, le bore et le gallium sont fréquemment utilisés comme agents de dopage. L’hydrogène sert à la fois de réactif et de gaz porteur en atmosphère réductrice. Parmi les gaz de décapage et de nettoyage, figurent le NF3 et d’autres composés perfluorés.

applications classiques :

• Réacteur à plaquette• Appareils de séchage

de plaquettes• Armoires à gaz• Dépôt de vapeur

chimiquegaz courants :

Inflammables : Hydrogène, alcool isopropylique, méthaneToxiques : HCl, AsH3, BCl3, PH3, CO, HF, O3, H2Cl2Si, TEOS, C4F6, C5F8, GeH4, NH3, NO2 et appauvrissement en O2. Pyrophoriques : Silane

Usines chimiques

Les usines chimiques sont probablement l’un des plus importants utilisateurs d’équipements de détection de gaz. Dans leurs processus de fabrication, elles recourent en effet à de nombreux gaz inflammables et toxiques ou les créent comme sous-produits de leurs processus.

applications classiques :

• Stockage de matières premières

• Zones d’opérations• Laboratoires• Pompes• Stations de

compression• Aires de chargement/

déchargement

gaz courants :

Inflammables : Hydrocarbures généraux Toxiques : Sulfure d’hydrogène, fluorure d’hydrogène, ammoniac, etc.

Centrales électriques

Les stations électriques fonctionnent habituellement au charbon et au fuel,cependant l’Europe et les États-Unis possèdent désormais des centrales au gaz naturel.

applications classiques :

• Autour des tubes de chaudières et brûleurs

• Dans les ensembles de turbines et autour

• Dans les silos à charbon et les convoyeurs à bandes des anciennes centrales au fuel/charbon

gaz courants :

Inflammables : Gaz naturel, hydrogèneToxiques : Monoxyde de carbone, SOx, NOx et atmosphères pauvres en oxygène

�� www.honeywellanalytics.com

Il existe de nombreuses applications différentes à la détection de gaz toxiques, de gaz inflammables et d’oxygène. Les processus industriels impliquent de plus en plus l’utilisation et la fabrication de produits hautement dangereux, notamment de gaz toxiques et inflammables. Inévitablement, des fuites surviennent, entraînant des risques potentiels dans les usines ainsi que pour les employés et les personnes vivant à proximité. Dans le monde entier, des incidents tels que des asphyxies, des explosions et des pertes de vies humaines, viennent continuellement rappeler ce problème.

� Zones nécessitant généralement une détection de gaz

Page 33: Gas Book French.pdf

Stations d’épuration des eaux usées

Les stations d’épuration sont des sites fréquemment situés à proximité des villes.Les eaux usées dégagent naturellement du méthane et de l’H2S. L’odeur d’œufs pourris de l’H2S peut souvent être décelée par simple inhalation à des concentrations inférieures à 0,1 ppm.

applications classiques :

• Digesteurs• Puisards• Purificateurs H2S• Pompes

gaz courants :

Inflammables : Méthane, vapeurs de solvantsToxiques : Sulfure d’hydrogène, monoxyde de carbone, chlore, dioxyde de soufre, ozone

Chaudières

Les chaudières sont de formes et de tailles différentes. Certaines installations peuvent posséder une seule chaudière tandis que d’autres comprennent de vastes chaufferies regroupant plusieurs grandes chaudières.

applications classiques :

• Fuites de gaz inflammable au niveau de la conduite principale de gaz entrante

• Fuites au niveau de la chaudière ou des conduites de gaz à proximité

• Monoxyde de carbone dégagé par les chaudières mal entretenues

gaz courants :

Inflammables : MéthaneToxiques : Monoxyde de carbone

Hôpitaux

Les hôpitaux emploient de nombreuses substances toxiques et inflammables, notamment dans leurs laboratoires. Par ailleurs, certains centres hospitaliers disposent de ressources sur leur site et de générateurs électriques de secours.

applications classiques :

• Laboratoires• Installations

frigorifiques• Chaudières

gaz courants :

Inflammables : Méthane, hydrogèneToxiques : Monoxyde de carbone, chlore, ammoniac, oxyde d’éthylène et atmosphères pauvres en oxygène

Tunnels/parkings

Les gaz toxiques issus des fumées d’échappement doivent être surveillés dans les tunnels routiers et les parkings fermés. Cette surveillance permet de contrôler la ventilation dans les constructions modernes. Les tunnels sont également surveillés afin de déceler l’accumulation de gaz naturel.

applications classiques :

• Tunnels routiers• Parkings fermés et

souterrains• Tunnels d’accès• Contrôle de la

ventilation

gaz courants :

Inflammables : Méthane (gaz naturel), GPL, GNL, vapeurs de pétrole.Toxiques : Monoxyde de carbone, dioxyde d’azote

��

Dans la plupart des industries, les programmes de sécurité destinés à réduire les risques pour le personnel et l’usine prévoient l’emploi de dispositifs d’avertissement, comme des détecteurs de gaz. Grâce à ces appareils, les industries disposent de plus de temps pour prendre des mesures correctrices ou protectrices. Les instruments peuvent également être intégrés au système de surveillance et de sécurité des usines.

Page 34: Gas Book French.pdf

Capteurs de gaz combustibles

Bon nombre de personnes ont déjà vu une lampe de sûreté à flamme et connaissent son utilisation comme détecteur de grisou autrefois employé dans les mines de charbon souterraines et les égouts. Initialement conçue comme source lumineuse, cette lampe permettait également d’estimer le niveau de gaz combustible avec une précision de 25 à 50 %, selon l’expérience de son opérateur, sa formation, son âge, sa perception des couleurs, etc. Les détecteurs de gaz combustibles modernes offrent davantage de précision, de fiabilité et de constance que leurs ancêtres. À de nombreuses reprises, la subjectivité de mesure des lampes de sûreté a tenté d’être corrigée (par exemple, en employant un détecteur de température de flamme), mais elle est désormais presque complètement supplantée par les appareils électroniques plus récents.

Néanmoins, le dispositif le plus fréquemment employé aujourd’hui, le détecteur catalytique, n’est, en quelque sorte, qu’un développement moderne de la lampe de sûreté à flamme, puisque son fonctionnement repose sur la combustion d’un gaz et sa conversion en dioxyde de carbone et en eau.

Capteur catalytique

Pratiquement tous les capteurs de gaz combustibles modernes à bas prix sont de type électrocatalytique. Il sont constitués d’un minuscule élément de mesure parfois appelé « filament », « Pellistor » ou « Siegistor », ces deux derniers noms faisant référence à des marques déposées de produits commercialisés. Ils se composent d’une bobine de platine chauffée électriquement, recouverte d’une base en céramique, comme de l’alumine, puis d’un revêtement extérieur catalytique en palladium ou rhodium dispersé dans un substrat de thorine.

Ce type de capteur fonctionne selon le principe suivant : lorsqu’un mélange de gaz/d’air passe sur la surface catalytique chauffée, une combustion se produit et la chaleur produite augmente la température du « filament ». La résistance de la bobine de platine change alors et peut se mesurer en employant la bobine comme thermomètre dans un circuit à pont électrique standard. Le changement de résistance est ensuite directement associé à la concentration de gaz dans l’atmosphère ambiante et peut être indiqué sur un dispositif de mesure ou tout autre moyen d’affichage.

�� www.honeywellanalytics.com

10 Principes de détection

Filament sensible

Filament non sensible

Circuit à pont mV 3 fils

Module de commande Détecteur

PositifPositif

NégatifNégatif

+ +

--

SSSignalSignal

Page 35: Gas Book French.pdf

Sortie de capteur

Afin de garantir la stabilité de la température sous diverses conditions ambiantes, les meilleurs capteurs catalytiques recourent à des filaments associés thermiquement. Ils sont situés sur les branches opposées d’un circuit électrique à pont de Wheatstone, où un capteur « sensible » (généralement appelé capteur « s ») réagit à tous les gaz combustibles présents tandis qu’en contrepartie un capteur « inactif » ou « non sensible » ne réagit pas. Cette inactivité s’obtient en recouvrant le filament d’un film de verre ou en désactivant le catalyseur de façon à ce qu’il agisse uniquement comme un compensateur face aux changements de température ou d’humidité externes.

Pour un fonctionnement plus stable encore, il est possible d’utiliser des capteurs résistants au poison. Ils s’altèrent moins au contact de certaines substances, comme les composés à base de silicone, de souffre et de plomb qui désactivent (ou « empoisonnent ») rapidement d’autres types de capteurs.

Vitesse de réponse

Pour répondre aux exigences de sécurité, les capteurs catalytiques doivent être installés dans des protections en métal renforcé derrière un pare-flammes. Le mélange de gaz/air circule ainsi dans la protection et sur l’élément de détection chauffé, et la propagation de flamme dans l’atmosphère extérieure est empêchée. Le pare-flammes réduit légèrement la vitesse de réponse du capteur. Toutefois, la sortie électrique donne généralement la mesure de gaz en quelques secondes lorsqu’un gaz est décelé. La courbe de réponse étant considérablement aplatie à l’approche de la mesure finale, le temps de réponse est souvent spécifié en temps pour atteindre 90 % de la mesure finale ou valeur T90. Les valeurs T90 des capteurs catalytiques varient généralement entre 20 et 30 secondes.

(Remarque : aux États-Unis et dans quelques autres pays, cette valeur désigne souvent la mesure T60 et il faut donc être particulièrement vigilant lors de la comparaison des performances des différents capteurs).

��

100

90

0

(50)

(t50) t90

% R

ép

on

se

(in

diq

)

temps

Page 36: Gas Book French.pdf

Étalonnage

Les défaillances des capteurs catalytiques sont souvent liées à une dégradation des performances suite à leur exposition à certains poisons. Il est donc essentiel que tous les systèmes de surveillance de gaz soient étalonnés lors de l’installation, puis régulièrement contrôlés et réétalonnés si nécessaire. Les contrôles doivent être réalisés à l’aide d’un mélange de gaz standard étalonné de sorte que le zéro et le point de consigne puissent être correctement configurés sur le module de commande.

Des codes de bonnes pratiques comme la norme EN50073:1999 donnent quelques indications sur la fréquence des contrôle d’étalonnage et le réglage des niveaux d’alarme. D’une manière générale, les contrôles doivent être effectués toutes les semaines, mais il est possible d’allonger cette période une fois le fonctionnement rôdé. Lorsque deux niveaux d’alarme doivent être configurés, le niveau le plus bas est généralement réglé entre 20 et 25 % LIE et le niveau le plus haut entre 50 et 55 % LIE.

Le contrôle et l’étalonnage des anciens systèmes (et des systèmes bas de gamme) requièrent deux personnes, une pour exposer le capteur au flux de gaz et l’autre pour vérifier la mesure affichée sur l’échelle de son appareil de contrôle. Les

potentiomètres de zéro et d’échelle sont ensuite réglés sur le module de commande jusqu’à ce que les mesures correspondent exactement à celles de la concentration du mélange de gaz.

Lorsque les réglages doivent être effectués dans une protection ignifuge, l’alimentation doit au préalable être coupée et une autorisation obtenue pour ouvrir la protection.

Aujourd’hui, de nombreux systèmes d’étalonnage à un opérateur sont disponibles. Ils permettent de procéder à l’étalonnage sur le capteur lui-même. Ils réduisent considérablement le temps et les coûts de maintenance, notamment quand les capteurs sont difficiles d’accès, comme sur les plates-formes de gaz ou pétrolières en mer. Désormais, certains capteurs répondent également aux normes de sécurité intrinsèque offrant la possibilité d’un étalonnage hors site (par exemple, dans un dépôt pour maintenance). Grâce à cette sécurité intrinsèque, ces capteurs peuvent en outre être remplacés sur site sans avoir couper le système.

Les opérations de maintenance peuvent donc être réalisées sur un système « chaud » et gagnent ainsi en rapidité et en économie par rapport aux systèmes conventionnels.

�� www.honeywellanalytics.com

Capteur vissé à une boîte de raccordement – étalonnage

par deux opérateurs

Transmetteur avec capteur distant – étalonnage non intrusif par un opérateur

Capteur vissé au transmetteur avec étalonnage non intrusif

par un opérateur

Capteur vissé au transmetteur avec étalonnage intrusif par

un opérateur

types de capteuRs/tRansmetteuRs de gaz classiques

Principes de détection (suite)

Page 37: Gas Book French.pdf

Capteur à semi-conducteurs

Les capteurs constitués de matériaux semi-conducteurs ont connu un remarquable gain de popularité à la fin des années 80 et sont apparus dans le même temps comme une solution potentielle de détecteur de gaz universel à bas prix. À l’instar des capteurs catalytiques, ils fonctionnent par absorption de gaz en surface d’un oxyde chauffé. Il s’agit en fait d’un léger film d’oxyde métallique (généralement des oxydes de métaux de transition ou de métaux lourds, comme l’étain) déposé sur une plaque de silicium selon un procédé semblable à celui employé dans la fabrication des puces électroniques. L’absorption du prélèvement de gaz sur la surface d’oxyde, suivie de l’oxydation catalytique, entraîne un changement de la résistance électrique du matériau d’oxyde et peut être associée à la concentration de gaz prélevée. La surface du capteur est chauffée à une température constante d’environ 200 à 250 °C afin d’accélérer la réaction et de réduire les effets des variations de température ambiante.

Les capteurs à semi-conducteurs sont simples, plutôt robustes et peuvent être extrêmement sensibles. Utiles en détection de sulfure d’hydrogène gazeux, ils sont couramment employés pour la fabrication de détecteurs de gaz domestiques à bas prix. Cependant, ils se sont révélés relativement peu fiables dans les applications industrielles, en raison de leur trop grande diversification en termes de gaz détectés et de leur sensibilité aux changements de température atmosphérique et aux variations hygrométriques. Ils doivent également être vérifiés plus fréquemment que les autres types de capteurs. En effet, à moins d’être régulièrement contrôlés à l’aide d’un mélange gazeux, ils perdent progressivement en sensibilité (« s’endorment ») et leur réponse, ainsi que leur récupération, sont ralenties dès qu’un excès de gaz survient.

��

Heater Elément chauffant

Oxyde métallique

Source électrique

Dispositif de mesure

Silicone

Page 38: Gas Book French.pdf

Principes de détection (suite)

Conductivité thermique

Cette technique de détection de gaz convient aux mesures de concentrations élevées (% V/V) de mélanges binaires de gaz. Elle sert principalement à déceler les gaz possédant une conductivité thermique bien supérieure à celle de l’air, comme le méthane et l’hydrogène. Les gaz dont la conductivité thermique est proche de celle de l’air ne peuvent en revanche pas être détectés, par exemple l’ammoniac et le monoxyde de carbone. Les gaz de conductivité thermique inférieure à celle de l’air, tels que le dioxyde de carbone et le butane, sont plus difficiles à déceler étant donné que la vapeur d’eau peut interférer. En l’absence d’air, cette technique permet par ailleurs de mesurer les mélanges de deux gaz.

l’élément de mesure chauffé est exposé au prélèvement et l’élément de référence est placé dans un compartiment fermé. Si la conductivité thermique du gaz prélevé est supérieure à celle de référence, la température de l’élément de mesure diminue. Si la conductivité thermique du gaz prélevé est inférieure à celle de référence, la température de l’élément de mesure augmente. Ces variations de températures sont proportionnelles à la concentration de gaz présente dans le prélèvement.

�� www.honeywellanalytics.com

Chambre de gaz fermée de référence

Gaz prélevé

Élément de référence Élément de détection

Page 39: Gas Book French.pdf

Détecteur de gaz infrarouge

De nombreux gaz combustibles possèdent des bandes d’absorption dans la zone infrarouge du spectre lumineux électromagnétique. Ce principe de l’absorption infrarouge a été utilisé comme outil d’analyse en laboratoire pendant plusieurs années. Cependant, depuis les années 80, les progrès réalisés dans les domaines de l’électronique et de l’optique ont permis de concevoir des équipements d’énergie et de taille suffisamment réduites pour les intégrer à des produits de détection de gaz industriels.

Ces capteurs présentent plusieurs avantages majeurs par rapport aux capteurs catalytiques. Ils offrent une réponse extrêmement rapide (généralement inférieure à 10 secondes), une maintenance minime et des contrôles ultra simplifiés grâce à la fonction d’auto-contrôle gérée par un microprocesseur moderne. Ils peuvent également être résistants aux poisons connus, disposent d’une sécurité intrinsèque et fonctionnent parfaitement en atmosphères inertes ainsi que sous des plages de températures, de pressions et d’humidité très étendues.

La technique repose sur le principe de l’absorption des infrarouges à double longueur d’onde : la lumière passe dans le mélange prélevé en deux longueurs d’onde, une définie sur l’absorption maximale du gaz à détecter, l’autre non. Les deux sources lumineuses sont émises alternativement et guidées le long d’un chemin optique commun vers une « fenêtre » ignifuge, puis vers le gaz prélevé. Les faisceaux sont ensuite réfléchis par un rétroréflecteur qui les renvoie dans le prélèvement, puis sans l’unité. Un détecteur compare alors l’intensité des signaux de prélèvement et de référence, et, par soustraction, en déduit une mesure de la concentration de gaz.

Ce type de détecteur peut uniquement déceler les molécules de gaz diatomiques et ne convient donc pas à la détection d’hydrogène.

��

Page 40: Gas Book French.pdf

Détecteur de gaz inflammables infrarouge à barrièreLa méthode conventionnelle de détection des fuites de gaz se faisait

�0 www.honeywellanalytics.com

Principes de détection (suite)

anciennement par détection par point, c’est-à-dire que plusieurs détecteurs étaient utilisés pour couvrir une zone ou un périmètre. De nouveaux instruments ont plus récemment fait leur apparition : ils utilisent la technologie laser et infrarouge sous la forme d’un large faisceau (ou barrière) pouvant couvrir une distance de plusieurs centaines de mètres. Les premiers appareils à barrière venaient en complément d’une détection à point, mais les instruments de 3e génération sont désormais employés comme solution de détection principale. Ces détecteurs ont connu un fort succès dans certaines applications, telles que le stockage et déchargement de production, les quais et les terminaux de chargements/déchargement, les conduites de transport, la surveillance de périmètre, les plates-formes en mer et les zones de stockage de GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié).

Les instruments première génération étaient conçus à double longueur d’onde, la première correspondant à l’absorption maximale du gaz cible et la seconde servant de référence dans une zone sans absorption. Ils comparaient continuellement les deux signaux transmis dans l’atmosphère, en utilisant le rayonnement rétrodiffusé par le rétroréflecteur ou, plus fréquemment dans les derniers modèles, un émetteur et un récepteur séparés. Tout

changement de rapport entre les deux signaux était mesuré comme du gaz. Ces premiers appareils étaient toutefois sensibles aux brumes. Or, selon leur type, celles-ci interféraient positivement ou négativement sur le rapport des signaux pouvant entraîner des mesures de gaz erronées : des mesures anormalement élevées (alarme) ou anormalement basses (erreur). La dernière génération d’instruments emploie un filtre double passe-bande à deux longueurs d’onde de référence (une de chaque côté du prélèvement) qui compense les interférences de tous les types de brumes et d’intempéries. D’autres problèmes, apparus avec les modèles plus anciens, ont été résolus grâce à l’utilisation d’une optique coaxiale qui élimine les fausses alarmes occasionnées par une atténuation partielle du faisceau, mais aussi l’emploi de lampes flashs au xénon et de détecteurs à semi-conducteurs qui insensibilisent les instruments aux rayons du soleil et autres sources de rayonnement, telles que les torchères, le soudage à l’arc ou l’éclairage.

Les détecteurs à barrière mesurent en fait le nombre total de molécules de gaz (c’est-à-dire, la quantité de gaz) présentes dans le faisceau. Cette valeur, qui diffère de la concentration de gaz habituelle donnée en un point, est exprimée en mesure de LIE.m.

R S R R S R R S R R S R

Brumetype1

R S R R S R R S R R S R

Brumetype2

S R S R R S R

Brumetype1 Brumetype2

Mesuredegazanormalementbasse/erreur

Mesuredegazanormalementélevée/faussealarme

Modèle à référence unique : interférence des brumes

Modèle à deux références : compensation totale

Infrared intensity

Det

ecto

r o

utp

ut

FILAMENTDELAMPE

LUMIèREDUSOLEIL

LAMPEàDÉCHARGEAUXÉNON

Intensitéinfrarouge

Sort

ied

udé

tect

eur

Infrared intensity

Det

ecto

r o

utp

ut

Détecteursàsemi-conducteurs

Anciensdétecteursauseldeplomb

Intensitémaximumde:

Page 41: Gas Book French.pdf

Détecteur de gaz toxiques infrarouge à barrière

�1

Grâce à la mise au point de diodes laser à semi-conducteurs dans la zone proche des infrarouges ainsi qu’aux traitements toujours plus puissants des tous derniers processeurs de signaux numériques, produire une nouvelle génération d’instruments fiables qui détectent les gaz toxiques par méthode optique est désormais du domaine du possible.

La détection à barrière et à point de gaz inflammables est aujourd’hui bien implantée et largement reconnue dans l’industrie pétrochimique où elle s’est avérée être une technologie de mesure viable et fiable. Mesurer de façon fiable de très faibles quantités de gaz a été le principal défi auquel il a fallu faire face pour adapter cette technologie à la mesure de gaz toxiques. Les gaz inflammables se mesurent généralement en pourcentages de concentration. Les gaz toxiques, eux, sont dangereux et se mesurent en parties par million (ppm), c’est-à-dire un facteur 1000 fois inférieure à celui de la détection de gaz inflammables.

Adapter la technologie utilisée avec les détecteurs de gaz inflammables infrarouge à barrière ne suffisait pas pour atteindre une telle précision. C’est pourquoi il a fallu employer avec les détecteurs de gaz toxiques infrarouges à barrière un autre principe de mesure où l’instrument prélève des empreintes de gaz au lieu de traiter un large spectre. Les diodes laser fournirent la solution. La sortie laser repose sur une seule longueur d’onde, évitant ainsi les « pertes » de lumière, et la lumière émise est absorbée par le gaz toxique cible. La sensibilité s’en trouve ainsi considérablement accrue par rapport aux techniques de détection de gaz inflammables à barrière et se voit même encore améliorée par l’utilisation de techniques de modulation sophistiquées.

Page 42: Gas Book French.pdf

Les capteurs de gaz électrochimiques sélectifs permettent de déceler la plupart des gaz toxiques classiques, tels que le CO, le H2S, le Cl2, le SO2, dans de nombreuses applications.Les capteurs électrochimiques sont compacts, requièrent peu d’énergie et procurent une excellente linéarité et constance. Ils bénéficient en outre d’une longue durée de vie (généralement 3 ans). Les temps de réponse, notés T90 (c’est-à-dire le temps pour atteindre 90 % de la réponse finale), sont habituellement de 30 à 60 secondes. Ces capteurs offrent par ailleurs des plages de détection de 0,02 à 50 ppm selon le type de gaz cible.

Capteur électrochimique

Il existe de nombreux modèles commerciaux de cellules électrochimiques, mais ils partagent tous les caractéristiques suivantes :

Trois électrodes de diffusion de gaz actives sont immergées dans un même électrolyte, généralement une solution saline ou un acide aqueux concentré pour une bonne conductivité des ions entre l’électrode de travail et la contre-électrode.

Selon la cellule spécifique, le gaz cible est oxydé ou réduit à la surface de l’électrode de travail. Cette réaction altère le potentiel de l’électrode de travail par rapport à l’électrode de référence. La fonction première du circuit de commande électronique connecté à la cellule est de réduire cette différence de potentiel par le passage de courant entre l’électrode de travail et la contre-électrode, le courant mesuré étant proportionnel à la concentration de gaz cible. Le gaz entre dans la cellule par une barrière de diffusion externe perméable au gaz mais pas au liquide.

De nombreux modèles intègrent une barrière de diffusion capillaire pour limiter la quantité de gaz en contact avec l’électrode de travail et donc maintenir le fonctionnement « ampérométrique » de la cellule.

En raison de la concentration minimale d’oxygène nécessaire au fonctionnement normal de toutes les cellules électrochimiques, ces dernières ne conviennent pas à certaines applications de surveillance de processus. Bien que l’électrolyte contienne de l’oxygène dissolu, permettant ainsi la détection du gaz cible dans un environnement sans oxygène sur une courte durée (minutes), il est fortement recommandé que tous les flux de gaz d’étalonnage incluent de l’air comme principal constituant ou diluant.

La sélectivité au gaz cible s’obtient par une optimisation électrochimique, c’est-à-dire le choix du catalyseur et de l’électrolyte, ou par l’intégration de filtres dans la cellule absorbant physiquement ou réagissant chimiquement avec certaines molécules de gaz

interférentes. Il est essentiel de consulter le manuel du produit afin de connaître les effets des différents gaz interférents sur la réponse de la cellule.

L’inclusion d’électrolytes aqueux dans les cellules électrochimiques donne un produit sensible aux conditions environnementales (température et humidité). Pour solutionner ce problème, la technologie Surecell™ comprend deux réservoirs d’électrolyte destinés aux phénomènes de « reprise » et de « déperdition » d’élecrolyte qui se produisent dans les environnements à haute ou faible température/humidité.

La durée de vie des capteurs électrochimique est généralement garantie 2 ans, mais leur durée de vie réelle est souvent supérieure. Toutefois, cette règle ne s’applique pas aux capteurs d’oxygène, d’ammoniac et de cyanure d’hydrogène dont les composants de cellule sont nécessairement consommés dans le cadre du mécanisme de réaction de détection.

�� www.honeywellanalytics.com

Protection

Filtre à charbon

Réservoir de l’électrode de travail

2e réservoir d’expansion

Contre-électrode

1er petit électrolyte

Sorties

Conception à deux réservoirs brevetée Surecell™

Page 43: Gas Book French.pdf

Chemcassette®

La technologie Chemcassette® repose sur l’utilisation d’une bande absorbante de papier filtre qui agit comme un substrat de réaction sec. Elle sert à la fois de support de prélèvement et d’analyse de gaz, et peut être employée en mode de fonctionnement continu. Ce système est basé sur des techniques de colorimétrie classiques et permet de définir des limites de détection très faibles pour un gaz spécifique. Il convient parfaitement à la détection de nombreuses substances hautement toxiques, y compris les diisocyanates, le phosgène, le chlore, le fluor ainsi que plusieurs gaz hybrides utilisés en fabrication de semi-conducteurs.

��

Photodiode

3 DEL

Sortie du gaz prélevé

Coloration de gaz Chemcassette

Tête de prélèvement de gaz

Lumière réfléchie à la surface de la bande

Entrée du prélèvement de gaz

Signaux vers le microordinateur

La sélectivité et la sensibilité de détection s’obtiennent par l’emploi de réactifs chimiques spécifiques qui réagissent uniquement avec le ou les gaz prélevé(s). Lorsque les molécules de gaz sont conduites dans le système Chemcassette® avec une pompe à vide, elles réagissent avec les réactifs chimiques secs et produisent une coloration propre à ce gaz uniquement. L’intensité de cette coloration est proportionnelle à la concentration du gaz réactif : plus la concentration de gaz est élevée, plus la coloration est foncée. En régulant l’intervalle et le débit des prélèvements destinés au système Chemcassette®, il est possible d’atteindre facilement des niveaux de détection de l’ordre de la partie par million (c.-à-d., 10 -9) en termes de détection.

L’intensité de la coloration est mesurée avec un système optoélectronique qui réfléchit la lumière à la surface du substrat vers une cellule photoélectrique située à un angle de la source lumineuse. Lorsque la coloration évolue ensuite, la lumière réfléchie est atténuée et la réduction d’intensité est décelée par le détecteur photoélectrique sous forme de signal analogique. Ce signal est ensuite converti au format numérique, puis présenté comme une concentration de gaz en utilisant une courbe interne d’étalonnage et une bibliothèque de logiciels adaptée. Les formules Chemcassette® offrent un moyen de détection unique qui, outre le fait d’être rapide, sensible et sélectif, est le seul système disponible qui laisse une preuve physique (la coloration sur la bande cassette) qu’une fuite ou un dégagement a eu lieu.

Page 44: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Comparaison des techniques de détection de gaz

Détection Avantages Inconvénients

CatalytiqueSimple, mesure l’inflammabilité des gaz. Technologiereconnueàbasprix.

Empoisonnementpossibleparduplomb,duchloreetdessilicones.Modededéfaillancescaché.Oxygèneouairnécessaireaufonctionnement.Consommationélectriqueélevée.Positionnementcritique.

ÉlectrochimiquePossibilitédemesurerdesgaztoxiquesàfaibleconcentration.Grandediversitédegazpouvantêtre détectés. Faible consommation électrique.

Modesdedéfaillancescachésàmoinsderecouriràdestechniquesdesurveillanceavancées.Oxygènenécessaireaufonctionnement.Positionnementcritique.

Infrarougeàpoint

Techniqueplusphysiquequechimique.Moinssensible aux erreurs d’étalonnage. Aucun mode dedéfaillancescaché.Utilisableenatmosphèresinertes.

Détectiondegazinflammableuniquementdanslaplagede%LIE.Mesurelesconcentrationsdegazinflammables qui doivent ensuite être associéesà l’inflammabilité du gaz. Positionnement critique.Consommationélectriqueélevée/moyenne.

Infrarougeàbarrière

Couverturedepérimètre,fuitesplussimplesàdéceler.Aucunmodededéfaillancescaché.Technologiedernièregénération.Possibilitédedétecterdefaiblesconcentrations.Positionnementmoinscritique.Nouvelleversionpourgaztoxiquesetinflammables.

Coût d’achat plus élevé. Solution non adaptée auxpetits espaces. Risque d’obstruction de la barrièrededétection.

Àsemi-conducteursMécaniquerobuste.Fonctionnementadaptéàunehygrométrieélevéeenpermanence.

Sensibleauxcontaminantsetvariationsdesconditionsambiantes.Réponsenonlinéairecomplexe.

Àconductivitéthermique

Mesuredesconcentrationsdemélangesbinaires de gaz (en % V/V) même en l’absence d’oxygène.

Concentrationsdegazélevéesuniquement.Détectionlimitéeàcertainsgaz.Mesuresimpossiblespourlesgazdeconductivitéprochede celle de l’air. Maintenance importante.

ÀbandeUltrasensibleetsélectivepourlesgaztoxiques.Preuves physiques de l’exposition de gaz. Aucunefaussealarme.

Requiert un système d’extraction. Un conditionnementdesprélèvementsestparfoisnécessaire.

Page 45: Gas Book French.pdf

��

Comparaison des techniques de détection de gaz

11 Détecteurs de gaz portables

Les instruments de détection de gaz toxiques et inflammables sont généralement disponibles en deux versions : portable (mesure sur place) et fixe (installée de façon permanente à un emplacement). Dans une application donnée, la solution la plus appropriée dépend de plusieurs facteurs : fréquentation de la zone par le personnel, conditions du site,risque permanent ou passager, fréquence de test nécessaire et, autre aspect non moins négligeable, ressources financières.

Les instruments portables représentent près de la moitié des détecteurs de gaz électroniques actuels. Dans la plupart des pays, la législation exige leur emploi par toutes les personnes qui travaillent dans des espaces confinés, tels que les égouts et les conduits de câblages électriques et téléphoniques. Les détecteurs de gaz portables sont généralement compacts, robustes et étanches, et se transportent facilement ou s’attachent aux vêtements. Ils permettent également de localiser avec précision une fuite auparavant détectée par un système fixe.

Les détecteurs de gaz portables existent en versions monogaz et multigaz. Les appareils monogaz contiennent un seul capteur pour la détection d’un gaz spécifique, tandis que les appareils multigaz comprennent généralement jusqu’à 4 capteurs de gaz différents (souvent oxygène, gaz inflammables, monoxyde de carbone et sulfure d’hydrogène). Les produits vont des appareils jetables à simple alarme aux instruments avancés entièrement configurables et permanents avec des fonctions telles que l’enregistrement de données, le prélèvement par pompe à vide, les procédures d’étalonnage automatique et les connexions à d’autres appareils.

Grâce aux récents progrès, les instruments sont fabriqués avec des matériaux de plus en plus robustes et légers. Les processeurs ultra puissants permettent le traitement de données pour l’auto-contrôle de l’instrument, l’exécution de logiciels d’exploitation, le stockage de données et les procédures d’étalonnage automatique. Les modèles modulaires simplifient l’utilisation et la maintenance. Une nouvelle technologie de batterie est venue étendre les durées de fonctionnement entre les charges dans des boîtiers toujours plus petits et légers.

Les futures générations de détecteurs intégreront probablement d’autres technologies, comme le GPS, le Bluetooth et la communication vocale. Par ailleurs, la détection de gaz pourrait être intégrée à d’autres équipement de sécurité.

Page 46: Gas Book French.pdf

Le système nord américain de certification, d’installation et d’inspection des équipements en zones dangereuses comprend les éléments suivants :

• Codes d’installation - par exemple NEC, CEC.

• Organismes accrédités (SDO) - par exemple UL, CSA, FM.

• Laboratoires de test reconnus (NRTL) - et organismes de certification tiers, par exemple ARL, CSA, ETI, FM, ITSNA, MET, UL.

• Autorités d’inspection - par exemple OSHA, IAEI, USCG.

Les codes d’installation en Amérique du Nord sont le NEC (National Electric Code) pour les États-Unis et le CEC (code électrique canadien) pour le Canada. Dans ces deux pays, ces guides sont acceptés et employés par la plupart des autorités comme norme de référence en matière d’installation et d’utilisation de produits électriques. Ils comprennent des informations sur la fabrication des équipements ainsi que des exigences en matière d’installations, de performances et de classement des zones. Avec la nouvelle version du NEC, ces deux codes sont pratiquement identiques.

Les organismes accrédités appelés SDO (Standards Developing Organizations) travaille avec l’industrie afin de mettre au point des exigences d’équipement globales adaptées. Certains de ces organismes sont également membres des comités techniques chargés du développement et de la mise à jour des codes d’installation nord américains pour les sites dangereux.

Les NRTL (Nationally Recognized Testing Laboratories), des laboratoires de test reconnu à l’échelle nationale, sont des structures de certification tierces indépendantes qui évaluent la conformité des équipements avec ces exigences. Les équipements testés et homologués par ces agences peuvent être utilisés dans toutes les situations nécessitant une conformité avec les normes d’installation NEC ou CEC.

Aux États-Unis, l’autorité chargée des inspections est l’OSHA (Occupational Health and Safety Administration). Au Canada, il s’agit du Standards Council of Canada. Pour attester leur conformité à toutes les normes nationales, les produits testés et homologués dans ces deux pays requièrent une indication supplémentaire. Par exemple, un produit certifié CSA aux États-Unis doit comporter la mention NRTL/C à côté du symbole CSA. Au Canada, un produit homologué UL doit comporter un petit c pour démontrer sa conformité aux normes canadiennes.

�� www.honeywellanalytics.com

1� Normes et homologations nord américaines sur les zones dangereuses

Page 47: Gas Book French.pdf

��

Marquage Ex nord américain

ClasseI–Gazexplosifs

Division1 Gaznormalementprésentsenquantitéexplosive

Division2 Gazanormalementprésentsenquantitéexplosive

Typesdegazpargroupe

GroupeA Acétylène

GroupeB Hydrogène

GroupeC Éthylèneetproduitscorrespondants

GroupeD Propaneetalcools

ClasseII–Poussièresexplosives

Division1 Poussièrenormalementprésenteenquantitéexplosive

Division2 Poussièreanormalementprésenteenquantitéexplosive

Typesdepoussièrespargroupe

GroupeE Poussièresmétalliques

GroupeF Poussièresdecharbon

GroupeG Grainsetpoussièresnonmétalliques

Méthodes de protection (facultatif sauf pour sécurité intrinsèque)

Groupe de gaz

Classe autorisée

Norme nationale américaine Groupe

Division autorisée (facultatif sauf pour division 2)

Classe de températures (facultatif pour T5 et T6)

Groupe de gaz autorisé

Zone autorisée

Classe autorisée

Sortie sécurité intrinsèque

Antidéflagrant

Méthode de protection

Classe de température

US (NEC �00) US (NEC �0�)

Une fois homologué, l’équipement doit comporter la mention correspondante.

Page 48: Gas Book French.pdf

Tous les pays de la Communauté européenne possèdent également leurs propres organismes réglementaires qui définissent des normes supplémentaires sur les produits et les câblages. Chaque pays membre de la Communauté européenne dispose de laboratoires gouvernementaux ou de tierce partie qui testent et homologuent les produits aux normes IEC et/ou

CENELEC. Les méthodes de câblage changent en dépit de la réglementation CENELEC, notamment ce qui touche à l’utilisation de câbles, de câbles blindés, du type de câble blindé ou de conduit. Les normes d’un pays peuvent en outre varier selon l’emplacement du site ou le constructeur d’une installation. Les appareils certifiés portent la mention « EEx ».

�� www.honeywellanalytics.com

Les organismes de test nationaux homologués qui sont cités dans les directives de la Communauté européenne peuvent employer la mention distincte de la Communauté européenne :

Remarque : il ne s’agit pas d’une certification.

1� Homologations et normes sur les zones dangereuses en Europe et dans le reste du monde

En dehors de l’Amérique du Nord, la vaste majorité des pays utilise la norme IEC/CENELEC. L’IEC (Commission Electrotechnique Internationale ) a défini des normes complètes pour les équipements et la classification des zones. Le CENELEC (Comité Européen de Normalisation Electrotechnique) est un groupe de rationalisation qui se base sur les normes IEC et les harmonise avec toutes les normes des autres pays membres. La marque CENELEC est acceptée dans tous les pays de la Communauté européenne (CE).

Page 49: Gas Book French.pdf

��

1� Homologations et normes sur les zones dangereuses en Europe et dans le reste du monde

pays membRes du cenelec :

AllemagneAutricheBelgiqueChypreDanemark

EspagneEstonieFinlande FranceGrèceHongrieIslandeIrlande

ItalieLettonieLituanieLuxembourgMalteNorvègePays-BasPologne

PortugalRépublique tchèqueRoyaume-UniSlovaquieSlovénie SuèdeSuisse

Légende

MembresduCenelecAffiliésauCenelec

Page 50: Gas Book French.pdf

ATEX = ATmosphères EXplosives

Depuis juillet 2003, deux directives européennes détaillent les obligations des fabricants et des utilisateurs en matière de conception et d’utilisation d’appareils dans des atmosphères dangereuses.

atmosphères explosives. L’employeur est tenu de réaliser une évaluation des risques d’explosion et de prendre les mesures nécessaires pour éliminer ou réduire ce risque.

diRective atex 94/9/ec aRticle 100a

L’article 100a décrit les responsabilités des fabricants :

• Les exigences en matière d’équipement et de systèmes de protection destinés à être utilisés dans des atmosphères explosives (par exemple, des détecteurs de gaz).

• Les exigences en matière de dispositifs de sécurité et de contrôle destinés à être utilisés hors des atmosphères potentiellement explosives, mais nécessaires au bon fonctionnement des équipements et systèmes de protection (par exemple, des modules de commande).

• La classification des groupes d’équipements en catégories

• Les exigences essentielles en matière de santé et de sécurité (EHSR) dans le domaine de la conception et de la fabrication d’équipements/systèmes

Pour être conforme à la directive ATEX, un équipement doit :

• porter la mention CE ;

• disposer des certifications nécessaires pour les zones dangereuses ;

• répondre à une norme reconnue sur les performances, par exemple la norme EN 61779-1:2000 pour les détecteurs de gaz inflammables.

�0 www.honeywellanalytics.com

1� ATEXLes directives ATEX définissent les normes MINIMALES pour l’employeur et le fabricant concernant les

Responsabilité Directive Article

Fabricant 94/9/EC 100a

Employeur(utilisateurfinal) 1992/92/EC 137

Page 51: Gas Book French.pdf

�1

SérieEN50014 Définition ATEX

Zone 0 Zones à atmosphères explosives Catégorie 1 dues à des mélanges d’air et de gaz, àdesvapeurs,àdesbrumesouàdes poussièresprésentscontinuellementou depuislongtemps.

Zone 1 Zones à atmosphères explosives Catégorie 2dues à des mélanges d’air et de gaz, àdesvapeurs,àdesbrumesouàdespoussières susceptibles d’apparaître.

Zone 2 Zones à atmosphères explosives Catégorie 3dues à des mélanges d’air et de gaz, àdesvapeurs,àdesbrumesouàdespoussièrespouvantpotentiellement,rarementou brièvement apparaître.

CatégorieATEX Typedecertificationadmis

Catégorie1 EExia

Catégorie2 EExib,EExd,EExe,EExp,EExm,EExo,EExq

Catégorie3 EExib,EExd,EExe,EExp,EExm,EExo,EExq,EExn

La classification des zones dangereuses a été redéfinie par la directive ATEX.

Page 52: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Marquage des équipements

CENELEC/IEC

E Ex d IIC T5 (Tamb -40˚C to +55˚C)

Conforme à : E = EN 50014 A = NEC 505

Symbole EU antidéflagrant (Ex)

Type de protection

Symbole d’atmosphère explosive UE

Groupe d’équipements I : Mines II : Autres zones (Ex)

Catégorie d’équipements Gaz 1 : Zone 0 2 : Zone 1 3 : Zone 2

Type d’atmosphère explosive G : Gaz, brume, vapeur D : Poussière

Poussière 1 : Zone 20 2 : Zone 21 3 : Zone 22

Mines M1 : Sous tension M2 : Hors tension

Classe de températures (groupe II)

Groupe d'appareils

Référencé pour température ambiante de -20 °C à 40 °C sauf indication comme ci-dessus

0999

Marque CE Numéro notifié par l’organisme

II 2 G Évaluation des risques d’explosionL’employeur doit procéder à une évaluation des risques, notamment :

1. La probabilité d’une atmosphère explosive Classification en zone

�. La probabilité d’une source d’ignition Catégories d’équipements

3. La nature des matériaux inflammables Groupes de gaz, point d’inflammabilité

(indice T), gaz, vapeur, brumes et poussières

�. L’impact d’une explosion Personnel, usine, environnement

diRective atex 1992/92/ec aRticle 137

L’article 137 décrit les responsabilités de l’employeur. Conformité obligatoire pour toutes les nouvelles usines depuis juillet 2003. Mise en conformité obligatoire pour les usines existantes depuis juillet 2006. Au Royaume-Uni, cette directive est mise en œuvre par le HSE (Health and Safety Executive) dans le cadre de la réglementation sur les substances dangereuses et atmosphères explosives (DSEAR) de 2002.

Ces exigences portent sur les points suivants :

Contrôler

leseffetsdesexplosions

Éviter

l’ignition d’atmosphères explosives

Empêcher

laformationd’atmosphères explosives

sinon sinon

Page 53: Gas Book French.pdf

symbole d’aveRtissement d’atmosphèRe explosive

L’employeur doit placer des symboles distinctifs pour identifier les points d’accès aux zones à atmosphère explosive :

En effectuant l’évaluation des risques d’explosion, l’employeur doit élaborer un document de protection contre les explosions qui montre :

• que les risques d’explosion ont été identifiés et évalués ;

• que des mesures seront prises pour atteindre les objectifs de la directive ;

• les zones classées ;

• les lieux où les exigences minimum seront appliquées ;

• que le lieu de travail et les équipements sont conçus, utilisés et entretenus dans des conditions optimales de sécurité.

L’employeur peut joindre des évaluations de risque d’explosion; des documents et d’autres rapports existants produits pour satisfaire à d’autres réglementations de la Communauté. Ces documents doivent alors être révisés en tenant compte des changements, extensions et conversions.

��

Marquages ATEX supplémentaires

E Ex d IIC T5 (Tamb -40˚C to +55˚C)

Conforme à : E = EN 50014 A = NEC 505

Symbole EU antidéflagrant (Ex)

Type de protection

Symbole d’atmosphère explosive UE

Groupe d’équipements I : Mines II : Autres zones (Ex)

Catégorie d’équipements Gaz 1 : Zone 0 2 : Zone 1 3 : Zone 2

Type d’atmosphère explosive G : Gaz, brume, vapeur D : Poussière

Poussière 1 : Zone 20 2 : Zone 21 3 : Zone 22

Mines M1 : Sous tension M2 : Hors tension

Classe de températures (groupe II)

Groupe d'appareils

Référencé pour température ambiante de -20 °C à 40 °C sauf indication comme ci-dessus

0999

Marque CE Numéro notifié par l’organisme

II 2 G E Ex d IIC T5 (Tamb -40˚C to +55˚C)

Conforme à : E = EN 50014 A = NEC 505

Symbole EU antidéflagrant (Ex)

Type de protection

Symbole d’atmosphère explosive UE

Groupe d’équipements I : Mines II : Autres zones (Ex)

Catégorie d’équipements Gaz 1 : Zone 0 2 : Zone 1 3 : Zone 2

Type d’atmosphère explosive G : Gaz, brume, vapeur D : Poussière

Poussière 1 : Zone 20 2 : Zone 21 3 : Zone 22

Mines M1 : Sous tension M2 : Hors tension

Classe de températures (groupe II)

Groupe d'appareils

Référencé pour température ambiante de -20 °C à 40 °C sauf indication comme ci-dessus

0999

Marque CE Numéro notifié par l’organisme

II 2 G

Ex

Page 54: Gas Book French.pdf

15 Classification des zones

Par souci de réglementation dans l’industrie, certaines zones ont été classifiées en fonction de leur danger potentiel. Les trois zones définies sont les suivantes :

�� www.honeywellanalytics.com

Toutes les zones d’une usine ou d’un site ne présentent pas le même niveau de risque. Par exemple, une mine de charbon souterraine est toujours considérée comme une zone de risque maximum en raison du méthane constamment présent. En revanche, dans une usine où le méthane est occasionnellement stocké dans des réservoirs, seule la zone où se trouvent ces réservoirs est considérée comme potentiellement dangereuse ainsi que les conduits qui la traversent. Dans un tel cas, les précautions ne sont à prendre que dans les zones où une fuite de gaz peut éventuellement se produire.

ZONE 0

Zone contenant en permanence ou depuis longtemps un mélange de gaz/air explosif.

ZONE 1

Zone dans laquelle un mélange de gaz/air explosif est susceptible d’apparaître au cours du fonctionnement normal de l’usine.

ZONE �

Zone dans laquelle l’apparition d’un mélange de gaz/air explosif est improbable au cours du fonctionnement normal de l’usine.

En Amérique du Nord, la classification la plus employée (NEC 500) comporte deux classes, appelées « divisions ». La division 1 équivaut à la réunion des zones 0 et 1 utilisées en Europe, tandis que la division 2 correspond à peu près à la zone 2.

Risquecontinu(>1000h/an)

Risqueintermittent(>10<1000h/an)

Risquepossible(<10h/an)

Europe/IEC Zone 0 Zone 1 Zone 2

AmériqueduNord(NEC505)

Zone 0 Zone 1 Zone 2

AmériqueduNord(NEC500)

Division1 Division2

Page 55: Gas Book French.pdf

ZONE 2

ZONE 1

ZONE 0

ZONE 0AIPETROLEUM

ZONE 1

EXEMPLE DE CLASSIFICATION DE ZONE

��

Page 56: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

1� Conception des appareils

Pour les équipements de détection de gaz, les deux classes les plus utilisées en termes de sécurité électrique sont « ignifuge » (également dit « antidéflagrant » avec le symbole d’identification Ex d) et « à sécurité intrinsèque » avec le symbole Ex i.

Les appareils ignifuges sont conçus de telle sorte que leur boîtier est suffisamment robuste pour supporter sans dommage une explosion interne de gaz inflammable. Ceci peut être dû à l’allumage accidentel d’un mélange de carburant/air explosif à l’intérieur de l’équipement. Les dimensions des ouvertures de la protection (par exemple, un joint à bride) doivent être calculées de sorte que la flamme ne puisse pas se propager dans l’atmosphère extérieure.

Les équipements à sécurité intrinsèque sont conçus de telle façon que l’énergie interne maximale des appareils et des câblages est maintenue en dessous du seuil d’ignition, ignition qui pourrait être occasionnée par des étincelles et une chauffe du matériel lors d’une défaillance interne ou de la défaillance d’un équipement connecté. Il existe deux types de protections à sécurité intrinsèque. La plus élevée est Ex ia

pour les utilisations en zones 0, 1 et 2, et Ex ib qui convient aux utilisations en zones 1 et 2. Les appareils ignifuges peuvent uniquement être employés en zones 1 et 2.

La sécurité optimisée (Ex e) est une méthode de protection qui comprend des procédures supplémentaires pour une sécurité renforcée des appareils électriques. Elle convient aux équipements dont aucune pièce ne peut produire d’étincelle ou d’arc, et qui ne dépassent pas la température limite en fonctionnement normal.

L’encapsulage (Ex m) des différents composants et des circuits complets est une autre norme qui favorise une meilleure sécurité. Certains produits désormais sur le marché obtiennent des certifications de sécurité en utilisant une combinaison de conceptions de sécurité pour des composants discrets, par exemple Ex e pour les logements de bornes, Ex i pour les protections des circuits, Ex m pour les composants électroniques encapsulés et Ex d pour les chambres contenant des gaz dangereux.

R L

C

Chemin de la flamme

Seuls les gaz froids peuvent s'échapper

Explosion contenue dans un boîtier Ex d

Joint Chemin de la flamme

Afin de garantir la sécurité de fonctionnement des équipements électriques dans les atmosphères inflammables, plusieurs normes de conception ont été édictées. Les fabricants d’appareils vendus pour des zones dangereuses sont tenus de respecter ces normes et doivent obtenir les certifications attestant de leur conformité pour un tel emploi. Parallèlement, il est de la responsabilité de l’utilisateur de s’assurer que tous les équipements utilisés en zone dangereuse sont bien conçus à cet effet.

PROTECTION IGNIFUGE

Page 57: Gas Book French.pdf

��

R L

C

Chemin de la flamme

Seuls les gaz froids peuvent s'échapper

Explosion contenue dans un boîtier Ex d

Joint Chemin de la flamme

Division Zone Ex Typedeprotection

1

0

Exia sécuritéintrinsèque

Exs spéciale(certificationspéciale)

1

Toutconceptionadaptéepourlazone0,plus:

Exd ignifuge

Exib sécuritéintrinsèque

Exp surpressioninterne

Exe sécuritéoptimisée

Exs spéciale

Exm encapsulage

22

Toutconceptionadaptéepourlazone1,plus:

ExnouN sansétincelles(noninflammable)

Exo huile

Exq constructionsoussable

SÉCURITÉ INTRINSèQUE SÉCURITÉ OPTIMISÉE

Normesdeconceptionpourzonesdangereuses

Ex s n’est pas utilisé dans les normeslesplusrécentes,maispeutfigurersurd’anciens équipements toujours employés.

Page 58: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Conformément à la norme EN50014 du Comité Européen de Normalisation Électrotechnique (CENELEC), les équipements pouvant être employés dans des atmosphères explosives se divisent en deux groupes :

Groupe IPour les mines présentant des risques de grisou (méthane).

Groupe IIPour les sites dont l’atmosphère est potentiellement explosive, autres que les mines du groupe I.

Le groupe II couvre un large éventail d’atmosphères potentiellement explosives et inclut de nombreux gaz et vapeurs de risques différents. C’est pourquoi, afin de séparer plus clairement les caractéristiques requises des appareils utilisés avec un gaz ou une vapeur particuliers, le groupe II est subdivisé comme indiqué dans le tableau. Bien qu’il soit inclus dans les gaz de groupe II, l’acétylène est considéré comme si instable qu’il fait l’objet d’une liste séparée. Une liste plus exhaustive des gaz est donnée dans la norme européenne EN50014.

Les indices de classe de température attribués aux équipements de sécurité représentent également un paramètre essentiel pour choisir un instrument de détection de gaz ou de mélange de gaz. (Pour les mélanges de gaz, il est toujours recommandé d’envisager la pire association parmi tous les mélanges possibles). Les classifications de températures se rapportent à la température de surface maximale qu’une pièce d’appareil peut admettre, garantissant ainsi que le point d’inflammation des gaz et des vapeurs en contact n’est pas dépassé.

La plage s’étend de T6 (85 °C) à T1 (450 °C). Les appareils certifiés sont testés en présence des gaz et des vapeurs pour lesquels ils sont conçus. Le groupe et l’indice de température de l’appareil sont indiqués sur son certificat de sécurité et sur l’appareil lui-même.

L’Amérique du Nord et la Commission Électrotechnique Internationale (CEI ou IEC) appliquent les mêmes indices de température et codes T. Cependant, contrairement à la CEI, l’Amérique du Nord inclut des valeurs incrémentielles comme indiqué sur le dessin qui suit.

17 Classification des appareils

Sélectionner un appareil pour une utilisation en toute sécurité dans des conditions d’environnement spécifiques n’est pas chose aisée. Deux critères, groupe d’appareils et classifications des températures, aident à opérer ce choix et sont aujourd’hui largement répandues.

oC

T6=85

T5=100

T4=135

T3=200

T2=300

T1=450

T6=85

T5=100

T4=135

T3=200

T2=300

T1=450

T4C=120

T3C=160

T3B=165

T3A=180

T2D=215

T2C=230

T2B=260

T2A=280

Page 59: Gas Book French.pdf

��

En Amérique du Nord, les protections sont classées selon le système NEMA. Le tableau ci-dessous donne une comparaison approximative des indices NEMA et des protections IP.

Gazreprésentatif Classificationdugaz Inflammabilité

Europe et pays de l’IEC États-Unis et Canada

Acétylène GroupeIIC ClasseI,groupeA

Hydrogène GroupeIIC ClasseI,groupeB

Éthylène GroupeIIB ClasseI,groupeC

Propane GroupeIIA ClasseI,groupeD

Méthane GroupeI Pasdeclassification

Infla

mm

abilit

ésu

périe

ure

oC

T6=85

T5=100

T4=135

T3=200

T2=300

T1=450

T6=85

T5=100

T4=135

T3=200

T2=300

T1=450

T4C=120

T3C=160

T3B=165

T3A=180

T2D=215

T2C=230

T2B=260

T2A=280

Groupe d’appareils

Classe de températures

Page 60: Gas Book French.pdf

�0 www.honeywellanalytics.com

En Europe, la notation utilisée pour indiquer une protection étanche est constituée des lettres IP suivies de deux chiffres de caractéristiques qui indiquent le degré de protection. Le premier chiffre donne le degré de protection des personnes en cas de contact avec des pièces sous tension ou mobiles dans le boîtier et le second chiffre indique le degré de protection du boîtier contre les infiltrations. Par exemple, un boîtier noté IP65 offre une protection complète en cas de contact avec des pièces sous tension ou mobiles, et empêche la pénétration de poussière et

d’eau. Une telle classification convient pour les équipements de détection de gaz, tels que les modules de commande, mais le refroidissement du système électronique doit être surveillé. La notation IP est une forme abrégée fréquemment employée en Grande-Bretagne. Il en existe une version internationale, qui comprend trois chiffres après les lettres IP au lieu de deux, par exemple « IP653 ». Le troisième chiffre correspond à la résistance aux chocs. La signification des chiffres est donnée dans le tableau qui suit.

1� Protection étanche des boîtiers

L’utilisation des classifications codées pour indiquer le degré de protection des boîtiers contre les infiltrations et les matériaux solides, est désormais largement répandue. Ces classifications couvrent également la protection des personnes en cas de contact avec des pièces sous tension ou mobiles dans le boîtier. Remarque importante : ces classifications s’ajoutent à celles pour les équipements électriques dans les zones dangereuses et ne les remplacent aucunement.

Troisièmechiffre Signification

0 Aucuneprotection

1 Choc de 0,225 joule (chute d’un poids de 150 g depuis unehauteurde15cm)

2 Choc de 0,375 joule (chute d’un poids de 250 g depuis unehauteurde15cm)

3 Choc de 0,5 joule (chute d’un poids de 250 g depuis une hauteurde20cm)

4 (Aucunesignification)

5 Choc de 2 joules (chute d’un poids de 500 g depuis une hauteurde40cm)

6 (Aucunesignification)

7 Choc de 6 joules (chute d’un poids de 1,5 kg depuis une hauteurde40cm)

8 H20,00005%

9 Choc de 6 joules (chute d’un poids de 5 kg depuis une hauteurde40cm)

Page 61: Gas Book French.pdf

�1

NotationsNEMA,ULetCSA CodeIEC/IPapproximatif Description

1 IP20 Intérieur ; contacts avec objets.

2 IP22 Intérieur;limité,chutedepoussièreet d’eau.

3 IP55 Extérieur;pluie,grésil,débrispoussésparleventetgel.

3R IP24 Extérieur;pluie,grésiletgel.

4

IP66

Intérieuretextérieur:débrispoussésparlevent, projections d’eau, jets d’eau et gel.

4X

IP66

Intérieuretextérieur;corrosion,débrispoussés par le vent, pluie, projections d’eau, jets d’eau et gel.

6

IP67

Intérieur et extérieur ; jets d’eau, infiltration d’eau lors des immersions et gel.

12 IP54 Intérieur;poussière,chutededébrisetdeliquidesnoncorrosifs.

13 IP54 Intérieur:poussière,chutededébrisetdeliquidesnoncorrosifs.

Codes IP (IEC/EN �0���)

Deuxièmechiffre

IP Protectioncontrelesliquides

00 Aucuneprotection

1 1 Ruissellement d’eau vertical

2 2 Ruissellement d’eau selon un angle de 75º à 90º

3 3 Projections d’eau

4 4 Projections d’eau

5 5 Jets d’eau

66 Grossemer

7 Effets liés à l’immersion (définis en minutes)

8 Immersionindéfinie

Exemple : La notation IP67 indique que l’appareil est étanche aux poussières et protégé contres les effets liés à l’immersion.

Premierchiffre

Protectioncontrelescorpssolides

Aucuneprotection

Objets de plus de 50 mm

Objets de plus de 12 mm

Objets de plus de 2,5 mm

Objets de plus de 1 mm

Protégécontrelapoussière

Étancheàlapoussière

Page 62: Gas Book French.pdf

1� Niveaux d’intégrité de sécurité SIL

�� www.honeywellanalytics.com

Les certifications s’attachaient essentiellement à la sécurité du produit dans son environnement d’utilisation, à savoir s’il n’était pas intrinsèquement porteur de risque. Le processus de certification (notamment en Europe avec la mise en place de la norme ATEX appartenant aux éléments liés à la sécurité) a désormais évolué afin d’inclure également les performances des produits et leur mesure. Les niveaux SIL (Safety Integrity Levels) ajoutent une dimension à la sécurité du produit en terme de capacité à accomplir sa fonction de sécurité quand nécessaire (réf. : IEC 61508 exigences pour les fabricants). Les certifications font l’objet d’une demande en constante augmentation étant donné que les concepteurs se doivent désormais de documenter leurs systèmes instrumentés de sécurité (réf. : IEC 61511 exigences pour l’utilisateur).

Les normes individuelles applicables aux types spécifiques d’équipements ont été développées à partir de l’IEC61508. Pour les équipements de détection de gaz, la norme correspondante est l’EN50402:2005 relatives aux appareils électriques pour la détection et la mesure des vapeurs ou des gaz inflammables ou toxiques ou pour la détection et le mesurage de l’oxygène. Exigences relatives à la sécurité de fonctionnement des systèmes fixes de détection de gaz).

La gestion de la sécurité consiste à réduire les risques. Tous les processus présentent un facteur de risque. L’objectif est de réduire ce risque à 0 %. De façon plus réaliste, le risque zéro n’existe pas et on admet donc un niveau de risque acceptable dit niveau le plus bas raisonnablement réalisable (ALARA). Le facteur le plus important pour réduire les risques consiste à travailler dans une usine aménagée de manière sûre, en conformité avec les spécifications en vigueur. La mise en œuvre de procédures de sécurité contribue également à réduire les risques, tout comme l’application d’une politique de maintenance exhaustive. Les systèmes E/E/PES (systèmes électriques/électroniques/électroniques programmables) sont la dernière ligne de défense en matière de prévention des accidents. Les niveaux SIL sont des mesures quantifiables de la sécurité offertes par les systèmes E/E/PES. Dans des applications classiques, les SIL s’adressent aux systèmes feu et gaz : détecteurs, résolveurs logiques et signalisation/déclenchement de sécurité.

Conceptiondesinstallations

100%

0%

RISQUEFonctionnement

Maintenance

SystèmesE/E/PES

Systèmefeuetgaz

ALARA

Page 63: Gas Book French.pdf

��

Il est admis que tous les équipements ont des modes de défaillances. Le point clé est de pouvoir déceler les défaillances lorsqu’elles surviennent et prendre les mesures appropriées. Dans certains systèmes, la redondance peut s’appliquer afin de maintenir une fonction. Dans d’autres, un auto-contrôle permet d’obtenir le même résultat. La plupart des modèles cherchent à éviter les situations dans lesquelles les défaillances ne sont pas décelées, notamment lorsqu’elles empêchent le système d’acquitter sa fonction de sécurité. Il existe une distinction majeure entre la fiabilité et la sécurité. Un produit qui semble fiable peut avoir des modes de défaillances cachés tandis qu’un équipement qui semble afficher de nombreuses défaillances peut s’avérer plus sûr en se trouvant rarement/jamais dans des conditions où il est incapable de réaliser sa fonction ou d’avertir de sa défaillance.

4 niveaux de SIL sont définis. En règle général, plus le niveau SIL est élevé, plus les modes de défaillances sont pris en charge. Pour les systèmes gaz et feu, les niveaux sont définis en termes de « probabilité moyenne de défaillance dans l’exécution de la fonction souhaitée lors de la sollicitation ».

De nombreux produits de détection de gaz et feu ont été conçus bien avant l’introduction des niveaux SIL et il est donc possible qu’ils obtiennent un niveau SIL faible, voire aucun, en évaluation individuelle. Diverses techniques permettent de contourner ce problème, notamment des tests plus fréquents ou la combinaison de systèmes avec des technologies différentes (éliminant alors les modes de défaillances courants) afin d’augmenter l’évaluation SIL obtenue.

Pour qu’un système de sécurité obtienne un niveau SIL particulier, la somme des probabilités de défaillance à la sollicitation (PDS) doit être prise en compte.

PourSIL2PDS(capteur)+PDS(résolveur)+PDS(déclencheur)<1x10-2

Le choix du niveau SIL requis pour l’installation doit être effectué en tenant compte du niveau de gestion de la sécurité dans le processus lui-même. Les systèmes E/E/PES ne doivent pas être considérés comme le système de sécurité principal. Quel que soit le processus industriel, la conception, l’utilisation et la maintenance sont les paramètres les plus importants en termes de sécurité.

Résolveurlogique

RÉSOLVEURDEMESURE,NIVEAUD’ALARME, CHOIX

Déclenchementdelasécurité

VANNEDECOUPURE

Capteur

DÉTECTEURDEGAZ

SIL Probabilitédedéfaillancesursollicitation

1 >10-2à<10-1

2 >10–3à<10–2

3 >10-4à<10-3

4 >10–5à<10–4

Équipement

plussûr

Page 64: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

�0 Systèmes de détection de gaz

La méthode la plus fréquemment employée pour la surveillance continue de fuites de gaz dangereux consiste à placer plusieurs capteurs aux emplacements où les fuites sont les plus probables. Ces capteurs sont souvent raccordés électriquement à un module de commande multicanaux situé dans une zone éloignée, sûre et sans gaz équipée d’affichages, d’alarmes, de dispositifs d’enregistrement des évènements, etc. Ce type d’installation est souvent appelé système à point fixe. Comme son nom l’indique, il est situé en permanence dans la zone (par exemple, une plate-forme en mer, une raffinerie, une chambre frigorifique de laboratoire, etc.).

La complexité de tout système de détection de gaz dépend de l’utilisation qui sera faite des données. L’enregistrement des données permet d’utiliser les informations pour identifier les domaines problématiques et aide à la mise en œuvre de mesures de sécurité. Si le système sert uniquement pour les avertissements, les sorties du système peuvent être simples et aucun stockage de données n’est nécessaire. Lors du choix du système, il est donc essentiel de savoir comment les informations seront employées de façon à opter pour les composants adaptés. En surveillance de gaz toxiques, l’utilisation de systèmes multipoints a rapidement montré son potentiel face aux divers problèmes d’exposition en milieu professionnel et s’est avérée une solution précieuse tant pour identifier les problèmes que pour tenir les employés et la direction informés des concentrations de polluant sur le lieu de travail.

Lors de la mise en place d’un système multipoints, les différents composants et leurs interconnexions doivent être soigneusement étudiés. Lors de l’utilisation de capteurs catalytiques, par exemple, les câbles électriques branchés sur les capteurs doivent avoir trois âmes, chacune d’1 mm 2. Elles transportent le signal de sortie ainsi que l’alimentation vers le circuit à pont électrique situé au niveau du capteur pour réduire les chutes de tension du signal le long des câbles.

Dans le cas des systèmes de surveillance de gaz toxiques (et de certains gaz inflammables), les prélèvements sont souvent effectués loin de l’appareil. Des pompes amènent les gaz vers les capteurs via des tubes synthétiques de petit calibre. Pour un système bien étudié, il convient de sélectionner des pompes et des tubes de dimensions appropriées, une unité de prélèvement séquentiel pour chaque tube et des filtres pour arrêter les particules ou l’eau qui coupent le flux de gaz. Le calibre des tubes peut s’avérer fondamental, puisqu’il

doit être suffisamment large pour permettre des temps de réponse rapides avec des pompes de tailles normales tout en n’étant pas trop large afin d’éviter une dilution excessive du prélèvement par l’air. Chaque point de prélèvement doit être raccordé à un tube séparé et si plusieurs points sont connectés à un seul capteur central, il est nécessaire de purger le capteur avec de l’air propre entre les prélèvements.

Les modules de commande utilisés dans les systèmes fixes peuvent être centralisés ou distribués en divers endroits d’une usine selon les besoins de l’application. Ils comprennent un panneau de commande et se présentent en configurations monocanal (avec une carte de contrôle par capteur) ou multicanaux, cette dernière étant utile lorsque la puissance, l’espace ou les coûts sont particulièrement limités.

Les unités de contrôle comportent un compteur ou un affichage à cristaux liquide sur le panneau avant pour indiquer la concentration de gaz à chaque

Page 65: Gas Book French.pdf

��

capteur. Elles incluent également des relais internes pour contrôler des fonctions, telles que l’alarme, les défaillances et les arrêts. Le nombre de niveaux d’alarme varie d’un module de commande à l’autre, mais en règle générale jusqu’à trois niveaux peuvent être réglés, selon les exigences réglementaires ou les pratiques professionnelles en vigueur dans l’industrie concernée. Plusieurs autres fonctions utiles existent, notamment l’inhibition et la remise à zéro d’alarme, l’indication de dépassement de plage et les sorties 4 à 20 mA analogiques. Des sorties numériques sont souvent intégrées afin d’interfacer le module de commande avec un SCD/BMS. Il est essentiel de ne pas oublier que l’objectif principal d’un système de détection de gaz est de déceler l’accumulation de gaz avant qu’elle atteigne une concentration dangereuse et de lancer un processus d’atténuation pour empêcher tout risque. Si la concentration de gaz continue à augmenter et atteint un niveau dangereux, une coupure exécutive et des alarmes sont déclenchées. Enregistrer l’événement ou mesurer les niveaux de gaz auxquels les employés ont été exposés ne suffit pas.

20m

GD

GD

GD

GD

A V

A V

A V R

F

Détecteur de gaz

Alarme sonore/visuelle

Réinitialisation à distance

Embase à fusible

Panneau de commande

Key

GD

A V

R

F

Système simple de détection de gaz protégeant habituellement une pièce

câbles et boîtes de RaccoRdement

Dans un système de détection industriel classique, comme celui précédemment décrit, les capteurs sont situés en plusieurs points stratégiques autour de l’usine à des distances variables du module de commande. Lors du raccordement électrique du module de commande, chaque câble de capteur possède une résistance de boucle électrique différente selon sa longueur. Avec des types de détecteurs à tension constante, le processus d’étalonnage requiert une personne près du capteur, sur le terrain, et une autre à proximité du module de commande. Avec les détecteurs à courant constant ou les détecteurs à transmetteur local, l’étalonnage de l’appareil sur le terrain et du module de commande peuvent être réalisés séparément. Les câbles des capteurs sont protégés des détériorations extérieures grâce à des gaines métalliques ou à des

câbles adaptés protégés mécaniquement. Les presses-étoupes de protection doivent être placés à chaque extrémité du câble et le capteur doit être connecté à une boîte de raccordement pour des terminaisons « propres », de faible résistance et simples. Il est également essentiel de veiller à ce que toutes les tailles de presses-étoupes et pas de vis soient compatibles avec la boîte de raccordement et le diamètre externe des câbles employés. Une rondelle d’étanchéité appropriée doit être utilisée afin de garantir l’imperméabilité entre le détecteur et la boîte de raccordement. Autre point important : les fabricants de capteurs indiquent normalement la résistance de boucle maximale (pas la résistance de ligne) de leurs connexions de capteurs lorsqu’ils fournissent les informations pour calculer les diamètres d’âme des câbles à installer.

Exemples• Petite station de pompage• Générateur• Généralement autonome

Alarmes• Avertissement avant entrée• Avertissement d’évacuation (si occupé)• Réinitialisation distante pour couper

l’alarme

Page 66: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Emplacement des capteurs

« De combien de détecteurs ai-je besoin ? » et « Où dois-je les placer ? » sont les deux questions les plus fréquentes sur les systèmes de détection de gaz et probablement les deux questions auxquelles il est le plus difficile de répondre. Contrairement à d’autres types de détecteurs pour la sécurité, tels que les détecteurs de fumée, l’emplacement et la quantité de détecteurs requis ne sont pas clairement définis dans les différentes applications.

Certaines normes donnent de nombreuses instructions, telles que la norme EN50073 - Guide pour la sélection, l’installation, l’utilisation et la maintenance des appareils de détection et de mesure des gaz combustibles ou de l’oxygène. Des codes de bonnes pratiques internationaux similaires, comme le National Electrical Code (NEC) ou le code électrique canadien (CEC), peuvent être employés le cas échéant. Par ailleurs, certains organismes de normalisation publient des spécifications indiquant les exigences minimales en matière de détection de gaz pour certaines applications. Ces références sont utiles, mais tendent à être très généralistes. Elles manquent cruellement de détails, ou sont trop spécifiques à certaines applications, les rendant inutilisables pour les autres applications.

Le positionnement des détecteurs doit être déterminé conformément aux conseils des spécialistes en dispersion des gaz, des spécialistes connaissant le système de transformation du site et des appareils concernés, des services de sécurité et du personnel technique. Il est également préférable de garder une trace de l’accord conclu sur l’emplacement des détecteurs.

Les détecteurs doivent être installés à l’endroit où la présence de gaz est la plus probable. Dans une usine, les emplacements qui requièrent le plus de protection se situent près des chaudières à gaz, des compresseurs, des réservoirs de stockage sous pression, des cylindres ou des conduits. Les fuites se localisent généralement au niveau des vannes, des jauges, des brides, des raccords en T, des conduits de remplissage ou de vidange, etc.

Page 67: Gas Book French.pdf

��

Le plus important est peut être de ne pas limiter le nombre de capteurs au minimum afin d’économiser de l’argent. Quelques détecteurs supplémentaires peuvent faire toute la différence en cas de fuite de gaz !!

Plusieurs recommandations simples et souvent assez évidentes aident à déterminer l’emplacement d’un détecteur :

• Pour détecter des gaz plus légers que l’air (par exemple, le méthane et l’ammoniac), les détecteurs doivent être installés en hauteur et utiliser, de préférence, un cône de prélèvement.

• Pour détecter des gaz plus lourds que l’air (par exemple, du butane et du dioxyde de soufre), les détecteurs doivent être installés près du sol.

• Prévoir le comportement d’une fuite de gaz soumise à des courants d’air naturels ou pulsés. Installer les détecteurs dans des conduits de ventilation le cas échéant.

• Prendre systématiquement en considération les dommages pouvant être causés par des événements naturels, tels que la pluie ou des inondations. Pour les détecteurs placés en extérieur, il est préférable d’utiliser des protections contre les intempéries.

• En cas de climat chaud ou d’exposition directe à la lumière du soleil, utiliser un détecteur protégé contre le soleil.

• Prendre en compte les conditions des processus. Le butane et l’ammoniac sont ainsi

plus lourds que l’air, mais s’ils sont produits par une chaîne de fabrication à température élevée et/ou sous pression, ces gaz peuvent s’élever au lieu de descendre.

• Les détecteurs doivent être légèrement éloignés des pièces sous pression afin de permettre la formation de nuages de gaz. À défaut, la fuite risque d’être rejetée trop rapidement pour être décelée.

• Considérer la facilité d’accès pour les tests fonctionnels et les interventions.

• Les détecteurs doivent être installés à l’emplacement désigné, orientés vers le bas, pour prévenir toute accumulation de poussière ou d’eau qui empêcherait le gaz d’entrer dans le détecteur.

• Dans le cas des détecteurs infrarouges à barrière, veiller à ce que le faisceau laser ne soit pas continuellement atténué ou interrompu. Les coupures brèves occasionnées par des véhicules, des opérateurs présents sur le site, des oiseaux, etc. sont tolérées.

• Veiller à ce que les structures d’installation des détecteurs à barrière soient robustes et non soumises à des vibrations.

Page 68: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Options de montage classiques de capteurs

montage suR conduitmontage au plafond

montage suR poteaufixation muRale

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

REMOTE GASSING

gastubing

gassing pointassembly

TYPICAL SENSOR/CONTROLLER/ALARM SYSTEM

control system in safe areacontrol room

controllerPLC/DCS

hazardous areain the field

CEILING MOUNT

mountingplate

junction box/transmitter

screws/bolts

sensor

DUCT MOUNT

weatherprotectionassembly

junction box/transmitter

gastubing

duct

gassingpoint

POLE MOUNT

junction box/transmitter

pole

sensor

metal clamps

bolts

REMOTE SENSORLOCAL DISPLAY& GASSING

gastubing

gassing pointassembly

localdisplay

weatherprotection withgassing nozzle

remotesensor

remotesensor

cable

TYPICAL LOCAL ALARM SYSTEM

local relaysin transmitter

optional audible/visual alarm

controllerPLC/DCS

locally drivenaudible/visual alarm

WALL MOUNT

STANDALONE SYSTEM

audible/visualalarm

indoors outdoors

SAMPLING/ASPIRATING SYSTEM

DA N G E R2 4 0 VO LT S

calibration

sample in

exhaust

pump

audible/visualalarm

intrinsicallysafe system

local relaysin transmitter

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

Page 69: Gas Book French.pdf

��

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

Configurations classiques des systèmes

système d’alaRme à commande locale

capteuR distant, affichage local/gazage

système autonomesystème capteuR/module de commande classique

système de pRélèvement/aspiRation classique

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

REMOTE GASSING

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

SYSTÈME CAPTEUR /MODULE DE COMMANDE CLASSIQUE

Système de commande dans une pièce en zone sûre

Module de commande PLC/DSC

Zone dangereuse sur le terrain

MONTAGE AU PLAFOND

Plaque de montage

Boîte de raccordement/transmetteur

Vis/écrous

Capteur

MONTAGE SUR CONDUIT

Ensemble de protection contre

les intempéries

Boîte de raccordement/transmetteur

Conduite de gaz

duct

Point de gazage

MONTAGE SUR POTEAU

Boîte de raccordement/transmetteur

Poteau

Capteur

Fixations métalliques

Écrous

CAPTEUR DISTANT, AFFICHAGE LOCAL/GAZAGE

Conduite de gaz

Ensemble point de gazage

Affichage local

Protection contre les

intempéries avec bus

de gazage

Capteur déporté

Câble de capteur déporté

SYSTÈME D’ALARME À COMMANDE LOCALE

Relais locaux du transmetteur

Alarme sonore/visuelle en option

Module de commande PLC/DSC

Alarme sonore/visuelle

à commande locale

MONTAGE MURAL

SYSTÈME AUTONOME

Alarme sonore/visuelle

Intérieur Extérieur

SYSTÈME DE PRÉLÉLÈVEMENT /ASPIRATION CLASSIQUE

DA N G E R2 4 0 VO LT S

Étalonnage

Entrée du prélèvement

de gaz

Sortie

Pompe

Alarme sonore/visuelle

Système à sécurité intrinsèque

Relais locaux du transmetteur

Page 70: Gas Book French.pdf

�0 www.honeywellanalytics.com

Systèmes de câblage

Ces systèmes sont principalement utilisés en Europe (bien que les codes électriques américains et canadiens répertorient des câbles à isolant minéral et à revêtement métallique pour utilisation en classe 1 division 1 ou zone 1). Les normes antidéflagrantes prescrivent l’utilisation de systèmes de câblage avec une protection mécanique adaptée. Le câble est souvent en armure à fils d’acier (Steel Wire Armoured ou SWA) quand il est employé dans des zones présentant des risques de détérioration mécanique ou il peut être placé dans des conduits de protection ouverts aux deux extrémités. Des presses-étoupes de câble certifiés servent à connecter le câble au boîtier de façon sécurisée.

Entrée de câble indirecte

L’entrée indirecte est dans un bornier « Ex e » à sécurité renforcée. Les barrières sont utilisées sur les câbles entre le logement de bornes et le boîtier principal. L’installateur a seulement besoin d’accéder au bornier, pas au boîtier ignifuge.

Méthodes d’installation

Doorsnede van pical / kabel

Koppeling pical / kabel

Vlambestendige behuizing

Ex e kabelwartel Ex e klemmengedeelte

Dans le monde, trois méthodes d’installation sont principalement utilisées pour les équipements électriques en zones dangereuses :

1. Câble avec entrée indirecte

2. Câble avec entrée directe

3. Conduits

Page 71: Gas Book French.pdf

�1

Entrée de câble directe

L’entrée directe s’effectue dans le boîtier ignifuge. Seuls des presses-étoupes certifiés spécifiques peuvent être employés. Le type et la structure du câble doivent bien correspondre au type de presse-étoupe approprié. L’intégrité de la protection repose sur la qualité d’installation.

Conduit

Aux États-Unis, les conduits constituent la principale méthode d’installation dans les zones dangereuses. Les câbles électriques sont regroupés dans un même tube de métal fermé. Les tubes sont connectés aux protections avec des raccords union et doivent comporter un joint situé à 46 cm maximum de chaque point d’entrée. L’ensemble du système de conduits est ignifugé.

Vlambestendige behuizing

Ex d kabelwartel

Installationenconduitclassiqueclasse1division1

Page 72: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Installationenconduitclassique

Méthodes d’installation

Page 73: Gas Book French.pdf

��

Jointsdeconduit

Boîtiers

Joint horizontal

Joint vertical avec évacuation

Groupe de fibres Produit d’étanchéité

Câbles

Évacuation

Groupe de fibres Conduit

Évacuation

Produit d’étanchéité

Branchement

Raccordsetjointspourconduit

EXGJH/EXLK UNY

Les joints empêchent les explosions de s’étendre dans les conduits. Des évacuations doivent être installées aux points les plus bas où la condensation peut s’accumuler.

EYS ELF

EYM EYDM

GR GRF

CPUGRSS

Page 74: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

�1 Réseau international de maintenance et de support

Le bon fonctionnement des équipements de détection de gaz fixes et portables requiert un entretien, une maintenance et un étalonnage périodiques. Contrairement à d’autres types d’équipements de sécurité (par exemple, détection incendie), la détection de gaz ne possède pas de législation spécifique ni d’instructions claires indiquant précisément la fréquence des entretiens. Les documents de référence mentionnent simplement que les inspections et les maintenances doivent être réalisées fréquemment par du personnel compétent et qualifié, et conformément aux recommandations des fabricants.

Les applications de détection de gaz sont aussi diverses que variées et il en va donc autant des facteurs qui déterminent la fréquence des entretiens nécessaires à un bon fonctionnement. Une période d’entretien adaptée doit absolument être définie pour les équipements en tenant compte des facteurs propres à chaque application.

Les utilisateurs de détection de gaz ont longtemps possédé leur propre service interne chargé de l’entretien, de la maintenance et de l’étalonnage de leurs détecteurs ainsi que de leurs autres équipements de sécurité. É présent, ils externalisent de plus en plus une partie de ces opérations, voire la totalité, afin de réduire les coûts fixes et de bénéficier de l’intervention d’un spécialiste

Il est également de plus en plus fréquent que les grandes entreprises de détection de gaz proposent leurs services pour des équipements tiers, outre les leurs. Avec des utilisateurs qui sollicitent une efficacité croissante de la part des prestataires externes, il est fort probable que dans le futur, les entreprises de détection de gaz centralisent les services d’entretien et de maintenance des systèmes de sécurité.

Les services d’entretien de ces entreprises doivent également assurer d’autres fonctions : études de sites, installations, mises en service, formations, etc. Lors des études de sites, les spécialistes en détection de gaz aident les entreprises à choisir les technologies de détection les plus adaptées et les emplacements de détecteurs les plus appropriés. Ces installations doivent être réalisées en conformité avec les codes locaux ou nationaux et les législations en vigueur.

Page 75: Gas Book French.pdf

��

Mettre en service un système correctement garantit qu’il fonctionne comme prévu et détecte les risques liés aux gaz avec précision. De nombreuses entreprises envoient les employés qui utilisent des équipements de détection de gaz personnels, ou travaillent dans des zones à système fixe, en formation afin qu’ils apprennent à utiliser correctement leur équipement, mais aussi à en assurer la maintenance. Les services de formation doivent être en mesure d’offrir des cours certifiés et adaptés à tous les niveaux de capacité, des principes fondamentaux de la détection de gaz aux cours techniques avancés et personnalisés.

Certains détecteurs de gaz proposent désormais des capteurs intelligents préétalonnés qui s’installent et s’utilisent simplement, sans qu’il soit nécessaire de les étalonner et de les configurer sur le terrain. L’utilisation d’appareils à sécurité intrinsèque

permet également de remplacer à chaud les capteurs sans avoir à mettre le détecteur hors tension. Parmi les autres innovations récentes, figurent les procédures d’étalonnage automatique grâce auxquelles l’utilisateur n’a plus qu’à suivre les étapes d’étalonnage affichées, ce qui lui assure une configuration correcte. Toutes ces innovations contribuent à minimiser le temps dédié à l’entretien tout en garantissant un étalonnage précis du détecteur.

Grâce à la conception modulaire des détecteurs de gaz modernes, les entretiens deviennent plus efficaces. Il n’est plus question de procéder à l’entretien/la réparation de petits composants. Désormais, c’est l’intégralité d’un module défaillant qui est remplacée, ce qui réduit considérablement les délais de réparation et donc les arrêts du système. Les économies d’échelle réalisées de ce fait contribuent aussi à diminuer les coûts d’entretien globaux.

Élevez vos services au niveau supérieur

Asie +�� ���� ��01Europe +�1 �� ��� ��00Amérique +1 800 323 2000

Page 76: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

Glossaire

ACGIH AmericanConferenceofGovernmentalIndustrialHygienists.

Analyseurdegaz Faithabituellementréférenceauxappareilsutiliséspourmesurerdesconcentrations extrêmement faibles de gaz (quelques ppm ou moins d’un ppm) ou un gaz spécifique en présencedeplusieursautres.

Antidéflagrant Nom pour désigner les conceptions d’appareils Ex d.

Asphyxie Mort résultant d’un manque d’oxygène.

ATEX Directiveseuropéennessurlesatmosphèresexplosives(ATmosphèresEXplosibles).

Barrière Détection de gaz infrarouge avec un transmetteur et un récepteur distants l’un de l’autre.

Baseefa BritishApprovalsServiceforElectricalEquipmentinFlammableAtmospheres(certificationdesécuritéauRoyaume-Uni).

BMS Système de gestion d’immeubles.

Busdeterrain Normedecommunicationnumérique.

Canal Ligneoupointdedétectiondegaz.

Canalunique Pointuniquededétectiondegaz.

Cancérogène Capable d’occasionner un cancer.

Capteuràsemi-conducteurs Typedecapteurconstituédematériauxàsemi-conducteurs.

Capteurcatalytique Pour la détection des gaz combustibles. Composé d’une bobine de platine chauffée électriquement, recouvert d’une base en céramique, comme de l’alumine, puis d’un revêtement extérieur catalytique en palladium ou rhodium dispersé dans un substrat de thorium.

Capteurélectrochimique Électrode sensible au gaz, se composant d’une membrane perméable et d’un électrolyte spécial.

CE Conformitéauxnormeseuropéennesconcernées.

CEC Codeélectriquecanadien.

Cellule Capteurindividuel.

CENELEC ComitéEuropéendeNormalisationÉlectrotechnique(certificationdesécuritéeuropéenne).

Cesi CentroElectrotechnicoSperimentaleItaliano(certificationdesécuritéitalienne).

Chemcassette® Marquedéposéepourunecartouchedebandedepapierservantauxanalysesdegaz toxiques.

Circuitàpont Circuitélectriqueàpontutilisédanslesmodèlescatalytiquesdedétecteurs.

Classification/classe Classification de produit basée sur la surface la plus chaude où l’inflammation du produitdetempérature détruiraitlaprotection.6bandesexistantesdeT1àT6.Aumomentdechoisir

l’équipement, la classe de température doit être inférieure à celle du gaz à détecter.

CommissionElectrotechnique Normesetévaluationsdeconformitéinternationalespourlesgouvernements,lesInternationale entreprisesetlessociétésconcernanttouteslestechnologiesélectriques,électroniques etassociées.

Conductivitéthermique Méthodededétectionduniveaudegazenutilisantsespropriétésdeconductivité thermique.

Conduit Tube de métal principalement employé aux États-Unis pour l’installation de câbles dans deszonesdangereuses.

COSHH Contrôledessubstancesnocivespourlasanté.

Courbederéponse Lignequiindiquelaréponsedudétecteuraugazàcertainspointsdansletemps.

Crête Maximumouminimum,mesuredepuislamisesoustension.

CSA CanadianStandardsAssociation(organismecanadiendenormalisation).

dBA Décibel, par rapport à l’échelle de pondération A (comme ressenti au niveau de l’ouïe).

DEL Diodeélectroluminescente.

Densitédevapeur Mesure de la densité de gaz ou de vapeur relative par rapport à l’air. Des gaz ou des vapeurs avec une densité inférieure à 1 sont plus légers que l’air.

�� Glossaire

Page 77: Gas Book French.pdf

��

Détecteurdegaz Équipementutilisédansdesapplicationsoùaucunrisquedegaztoxiquenidegazexplosifn’est normalement présent et qui sert donc à signaler toute atteinte à la sécurité.

Détecteurdegazdomestique Détecteurdegazspécialementconçupouruneutilisationdomestiqueouenrésidence privée.

Détecteurinfrarouge Détecteur de gaz qui emploie le principe de l’absorption de la lumière infrarouge parlesmoléculesdegazàdesfréquencesspécifiques.

Détectionàpoint Détectionoumesuredegazàunemplacement/pointfixe.

Division Classificationnordaméricainedeszonesdangereuses(divisions1et2)quidéfinitletemps de présence d’un danger.

EMC Compatibilitéélectromagnétique.

Étendue Niveau auquel l’étalonnage est effectué (généralement 50 % de la pleine échelle).

ESD Déchargeélectrostatique.

Étalonnage Processus d’ajustement de la sortie du détecteur de façon à obtenir une mesure précise delaconcentrationdegazsurlaplagedemesures.

Exd Ignifuge : toute flamme est contenue dans le boîtier du produit. Convientauxzones1et2.

Exi Sécuritéintrinsèque:touteinflammationestlimitéecomptetenuedelafaibleénergieprésente dans le circuit même avec une défaillance (Ex ib) ou deux (Ex ib). Zones 0, 1 et 2.

Exe Sécurité optimisée : pas d’étincelles ou de surfaces chaudes. Zones 1 et 2.

Exm Encapsulé pour garder le gaz en dehors du produit. Zones 1 et 2.

Explosimètre Moniteurdegazcombustibles.

FM FactoryMutual(certificationdesécuritéaméricaine).

TAI Température d’auto-inflammation.

Gaznaturel Carburantfossilepresqueentièrementconstituédeméthane.

Grouped’appareils Classificationdesgazinflammablesengroupesassociésàdesnormesdeconceptiond’appareils recommandées.

Grisou Mélange de méthane et d’autres gaz hydrocarbures se formant dans les mines de charbon.

GNL Gaznaturelliquéfié.

GOSST Organisme russe d’homologation pour les zones dangereuses. Largement reconnu en Europe de l’Est ou comme référence pour les homologations locales.

GPL Gazdepétroleliquéfiéconstituédepropaneetdebutane.

HR Humiditérelative.

HSE HealthandSafetyExecutive(Royaume-Uni)

Ignifuge Nom pour désigner les conceptions d’appareils Ex d.

Ineris Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques.

Intelligent DésigneuncapteuravecunecarteàcircuitimprimépréconfiguréeetmémoireEEPROMpermettantdestockerdesinformationsducapteur,commeledétaildesétalonnages,ladatedefabrication,letypedegaz,etc.

IP Protection étanche – Mesure de protection contre la poussière et l’eau.

Kema Organisme d’homologation pour les zones dangereuses (certification de sécurité hollandaise).

LCD Affichageàcristauxliquides.

LIE Limite inférieure d’explosibilité : plus faible concentration de « combustible » dans l’air quiseconsumera;inférieureà5%envolumepourlaplupartdesgazetvapeursinflammables.

%LIE Pourcentage de limite inférieure d’explosibilité (par exemple, 10 % LIE du méthane équivautenvironà0,5%envolume).

Glossaire(suite)

Page 78: Gas Book French.pdf

�� www.honeywellanalytics.com

LIF Limite inférieure d’inflammabilité.

LTEL Limite d’exposition à long terme. La LTEL de 8 heures est la concentration moyenne pondérée dans le temps, pour une journée normale de huit heures, à laquelle la plupart des travailleurs peuvent être exposés de façon renouvelée, jour après jour, sans effet adverse.

mA Milliampère:mesuredecourant.

MAC Niveau de gaz toxique décrit par l’ACGIH : concentration maximale admissible (remplacée parlesTLV).

MAK MaximaleArbeitsplatzKonzentration.

Manqued’oxygène Concentrations d’oxygènes inférieures à 20,9 % V/V.

MEL Limite d’exposition maximale.

Mélangebinairedegaz Mélangededeuxgazuniquement.

MètresLIE Échelledemesuredesgazinflammablespardesdétecteursinfrarougesàbarrière.

Milligrammesparmètrecube Échelledemesurealternativepourlesgaztoxiques.

Modbus Protocoledecommunicationnumérique.

Moniteurdegaz Équipementutilisédansdesapplicationsoùungazouunmélangedegazestconstammentprésent,etquisertdoncàsignalertoutchangementdeconcentrationoudemélange.

Multicanaux Plus d’un canal de gaz.

Multigaz Détecteur de gaz portable comprenant généralement jusqu’à 4 détecteurs.

mV Millivolt:mesuredetension.

NEC500 NationalElectricalCode(États-Unis).

NEC505 DernièreversionduNEC.

NEMA NationalElectricalManufacturersAssociation.Organismededéveloppementdesnormesaméricain. Les indices des boîtiers NEMA sont similaires aux indices de protection IP.

NRTL NationallyRecognizedTestingLaboratories(États-Unis).

NuméroCAS Numéro de l’équipe américaine Chemical Abstracts Service. Le numéro CAS sert à identifier les substances sans l’ambiguïté de la formule chimique.

OSHAetNIOSH OccupationalSafetyandHealthAssociation.

Oz Once(poids).

Pare-flammes Structure perméable au gaz mais qui empêche la propagation des flammes vers l’extérieur du détecteur.

PEL Limites d’exposition admissibles (OSHA).

Pellistor Marquedéposéedudispositif:trèspetitélémentdemesureutilisédanslescapteurs catalytiques et parfois appelé « filament » ou « siegistor ».

Plageinflammable Plagedemélangedegaz/airproduitquiestinflammable.

PLC Moduledecommandelogiqueprogrammable.

Pointd’éclair Températurelaplusbasseàlaquellelavapeurestdégagéeenquantitésuffisantepour produite un mélange explosif dans l’air.

Pointd’inflammation Température la plus basse à laquelle un mélange s’enflamme ou explose.

PPB Concentration en partie par milliard dans l’atmosphère.

PPM Concentration en partie par million dans l’atmosphère.

PTB Physikalisch – Technische Bundesanstalt.

Résistantàl’empoisonnement Capacité d’un capteur catalytique à réduire l’effet de substances ou de contaminants inhibiteurscommelessilicones.

REL Expositionsmaximalesrecommandées(NIOSH).

Glossaire(suite)

Page 79: Gas Book French.pdf

��

Rétroréflecteur Panneauréfléchissantquirenvoieunsignalinfrarouge.

RFI PerturbationsHF.

RS485/232/422 Protocolesdecommunicationnumériques.

SAA StandardsAustraliaQualityAssuranceServicesPtyLtd(certificationdesécurité australienne).

SCD Systèmedecontrôledistribué.

Sécuritéintrinsèque Type de conception où l’énergie maximale interne de l’appareil et des câblages n’est pas suffisante pour provoquer l’inflammation par étincelles ou par chauffe du matérielsuiteàunedéfaillance.

Sécuritépositive Description d’un détecteur qui ne possède pas de modes de défaillances invisibles.

SIL Niveaux d’intégrité de sécurité.

Sira Servicedetestetdecertification(Royaume-Uni).

Sortieanalogique Sortie standard en mA d’un capteur ou d’un transmetteur. Normalement donnée en 4 à 20mA.L’alternative est un pont de sortie en mV d’un capteur de type catalytique ou d’une sortie numérique.

STEL Limite d’exposition à court terme ; habituellement évaluée sur des périodes de 15minutes.

Surveillancedepérimètre Surveillance du bord extérieur d’une usine ou d’une zone de stockage, par oppositionàlasurveillancedepointsspécifiques.

Systèmeàpointfixe Systèmededétectiondegazutilisantdescapteurset/outransmetteursindividuelsfixes.Nonmobilenitransportable.

TAI Température d’auto-inflammation

T90 Tempsnécessaireàundétecteurpouratteindre90%delamesurefinale.

T60 Tempsnécessaireàundétecteurpouratteindre60%delamesurefinale.

TLV Concentrationseuil.

TWA Moyennepondéréedansletemps

UEL Limite d’exposition supérieure.

UL Underwriters Laboratories (États-Unis)

VLEP Limite d’exposition professionnelle. La VLEP de 8 heures est la concentration moyenne pondérée dans le temps, pour une journée normale de huit heures ou une semaine de 40 heures, à laquelle la plupart des travailleurs peuvent être exposés de façon renouvelée, jour après jour, sans effet adverse.

%VOL Concentrationdegaz,mesuréeenpourcentagedevolume.

V/V Autrereprésentationde%VOL

WEL Limites d’exposition sur le lieu de travail (EH40)

Zone Classificationdeszonesdangereuses(zones0,1ou2)quidéfinitletempsdeprésenced’un danger. Principalement employé en Europe.

Zonesdangereuses Zones susceptibles de renfermer un mélange de gaz explosifs, de gaz inflammables ou de vapeurs et d’air. Ces « zones dangereuses » se distinguent des zones « sûres » ou « non-dangereuses ». Tout appareil électrique utilisé dans des zones dangereuses doit avoir été testé et agréé pour garantir qu’il ne provoque pas d’explosion, même en cas de panne.

Zonederespiration Hauteur à laquelle la surveillance de gaz est souvent réalisée (hauteur de tête).

Zonesûre Zone de travail ne présentant aucun danger de contamination par des gaz explosifs.

Glossaire(suite)

Page 80: Gas Book French.pdf

H_Gasbook_FR_V2

12/07

© 2007 Honeywell Analytics

Notabene:Touteslesdispositionsontétéprisespourgarantirl’exactitude de cette publication. Cependant, nousdéclinonstouteresponsabilitépourtouteerreurouomission.Lesdonnéesetlalégislationsont susceptibles d’être modifiées. Nous vousinvitonsàvousprocurerlesréglementations,normesetdirectiveslesplusrécemmentpubliées.Documentnoncontractuel.

1180

8

Apprenez plus

Contacter Honeywell Analytics:

www.honeywellanalytics.com

Europe, Moyen-Orient, AfriqueLife Safety Distribution AGWilstrasse 11-U31CH-8610 UsterSwitzerlandTel: +41 (0)44 943 4300Fax: +41 (0)44 943 [email protected]

AmériqueHoneywell Analytics Inc. 405 Barclay Blvd.Lincolnshire, IL 60069USATel: +1 847 955 8200 Toll free: +1 800 538 0363 Fax: +1 847 955 [email protected]

www.honeywell.com

Assistance Complé[email protected]

Pacifique, Asie Honeywell Analytics Asia Pacific #508, Kolon Science Valley (1)187-10 Guro-Dong, Guro-GuSeoul, 152-050Korea Tel: +82 (0)2 2025 0307 Fax: +82 (0)2 2025 [email protected]