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Publicité - Ne pas jeter sur la voie publique - © NICE COTE DʼAZUR EDITION 10 SEPTEMBRE 2013 - N°5

Gazette des 7èmes Jeux de la Francophonie - 10/09/2013

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Page 1: Gazette des 7èmes Jeux de la Francophonie - 10/09/2013

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epasjetersurlavoiepublique-©

NICE

COTE

DʼAZ

UR

EDITION 10 SEPTEMBRE 2013 - N°5

Page 2: Gazette des 7èmes Jeux de la Francophonie - 10/09/2013

A l’assaut du Tai Chiavec John SommutAu village des Jeux, placeMasséna, le Tai Chi et le QiGong vous sont offerts endémonstration, et aussi eninitiation, par un maître deces deux disciplineschinoises, John Sommut,quadruple champion deFrance. « J’ai beaucoup degratitude envers la ville, depouvoir représenter Nice àtravers le Tai chi », clamecelui qui s’est installé ici il ya plus de cinq ans, et aouvert en début d’annéeson association « Azur TaiChi Qi Gong »*. Johnvous fait ainsi découvrirla « douceur » du Tai Chi,« ravivant l’organisme etayant des applicationsréelles de combat », et leQi Qong, « gymnastiquedouce et énergétique », quipermet, par exemple« d’écouter sa respiration ».Un véritable voyage guidépar l’écoute de son corps,à tester encore demain etsamedi de 10 h 30 à12 heures.*Plus d’infos sur :www.azur-tai-chi-qi-qong.com

Au Village : table rondesur les modes deconsommationDe 14 h 30 à 16 h 30,toujours au village despartelnaires, une tableronde est organisée surle thème « modes deconsommation et deproduction durables :enjeux et perspectivespour la jeunesse franco-phone. » Des spécialistesy aborderont diversesproblématiques autour dudéveloppement durable(consommation, éducation,politique nationale,transition énergétique,changement climatique)avant de débattre avecle public.

La discipline qui donne la bou-geotte aux Jeux a démarré sur leschapeaux de roue au Théâtre Na-

tional de Nice. Les curieux ont jusqu’àvendredi pour venir s’émerveillerdevant ces danseurs du monde.

La danse porte en elle une magieinexplicable. Envoûtante et harmonieuse,elle était attendue par grand nombre despectateurs. La preuve : la premièrereprésentation a fait salle comble. Tout aulong de la semaine, ce sont 20 groupes de2 à 10 personnes qui s’opposent. Lesprestations ne doivent pas excéder25 minutes. Intention et émotion sont lesmaîtres mots de la compétition. Chaquegroupe doit porter un message etatteindre le spectateur en plein cœur. Atitre d’exemple, le sénégalais YayaIbrahima Kambou dénonce la pollution

oppressante de sa ville, Saint-louis,déambulant avec grâce au milieu desdéchets, un masque sur le visage. Unparadoxe efficace entre la beauté del’exercice et l’horreur d’un paysageaccablé par les détritus. « Cette questionm’a taraudé l’esprit devant ce tristespectacle quotidien des cadavres d’ani-maux qu’on y jette, des longues plagesabandonnées, des carcasses de pirogues,et jusqu’aux gens qui font tout naturelle-ment des berges leurs toilettes. Alors j’aipleuré, puis j’ai rêvé cette danse, à chargepour moi de la monter », clame l’artistedans sa note d’intention. Bien d’autresthèmes sont également abordés pendantle concours comme la place des femmesdans la société, la distance ou l’évolutionde l’être humain et de sa culture dans unmonde dont il faut apprivoiser l’évolution.

Claire STATHOPOULOS

La danse de création donne le rythme

Hier soir, la Compagnie française Pyramid a fait ses premiers pas sur la scène duThéâtre National de Nice. La musique est un « échappatoire dans ce vacarmeambiant » pour ces jeunes hommes. C’est autour d’un comptoir que se construitleur interprétation, dans un univers proche des clubs de jazz new yorkais. Face àeux : l’Estonie, le Sénégal, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Parmi les concurrents,4 danseuses pour la compagnie estonienne E.T.A. Agence de Danse estonienne,4 danseurs et 5 musiciens pour le Burkina Faso (Compagnie Tamadia), etl’exception de la soirée, un solo interprété par Yaya Ibrahima Kambou, chorégraphesénégalais et créateur de la Compagnie Seetu (« miroir » en français). Ce dernierest accompagné à la percution de son acolyte Abdou Aziz Diop (percussion). Lesolo, « un risque particulier » selon Frédéric Labrosse, danseur et référent duconcours de danse, même si ce n’est pas une première pour Kambou (déjàsélectionné pour représenter le Sénégal aux Jeux de la francophonie à Beyrouth en2009). Alliant douceur et rythmes endiablés, la sélection est prometteuse. Etlorsqu’on presse Frédéric Labrosse pour un pronostic, celui-ci finit par confier« qu’on entendra sans doute parler de l’Afrique », qui fait preuve d’une maturitéremarquable dans la discipline. La sélection du troisième groupe (groupe C) auralieu ce soir à partir de 18 heures et la dernière demain, même heure, toujours auThéâtre National de Nice. Les vainqueurs de chaque groupe participeront à la finalevendredi.

La France est entrée en compétition

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A la découvertede la créationnumériquepar René Jackson Nkowa,

blogueur RFI/Mondoblog

Ce lundi matin, j’étais partipour couvrir les compéti-tions de jonglerie. Et je n’ysuis jamais parvenu. Parceque en traversant la salleRhodes de l’Acropolis, jesuis tombé sur un écrangéant sur lequel se succé-daient des images qui, àpremière vue, n’avaient pasde sens. Le tout rythmé parune musique tout aussi par-ticulière. J’ai cherché à sa-voir de quoi il en retournait.Il s’agissait de l’une des ac-tivités au programme de cesJeux de la Francophonie : lacréation numérique. Un artoù sont mis ensemblel’image, le son et lescouleurs. Mais que beau-coup ne comprennent pascomme il se devrait. Pourillustrer cela, on va prendrel’exemple de l’équipe decréateurs ivoiriens qui estvenue avec un projet de ro-botique. Ce qui n’était pasexactement ce qu’onattendait.Pendant les longuesminutes que j’ai passéesdans l’atelier où travaillaittout ce beau monde quis’était donné pour vocationde jouer avec les projec-teurs, les hauts parleurs etles ordinateurs les pluscomplexes, j’ai vu deschoses vraiment magni-fiques. Comme cet artistequi, au lieu de projeter sesimages sur un écran, faisaitdéfiler des formes géomé-triques sur des cartons em-pilés dans un désordre quisemblait plutôt contrôlé. Cequi donnait un effet visueldes plus surprenants.Ça donne vraiment envied’en découvrir plus. Pourprendre date, les présenta-tions de ces artistes duvisuel et du son débutentaujourd’hui. Pour le détail,consulter le programme quise trouve sur la dernièrepage de cette Gazette desJeux ou bien consultez lesite officiel www.2013.fr

Stir it up... ». Sous l’air de BobMarley, le Burkina Faso prépareen toute décontraction ses

marionnettes. La répétition approche maisl’heure n’est pas au stress. Plutôt à celledes préparatifs d’une fête. Dans la salleprincipale de l’Espace des Associations dela place Garibaldi, véritable QG duconcours, les six nations concurrentess’affairent autour de cartons fraîchementéventrés. Certains viennent juste d’arriver.« On a débarqué à Nice à 6 heures dumatin, raconte Willy Samba, du Congo-Brazzaville. On est un peu dans l’urgencemais ça va ! ». A côté du metteur en scènede la compagnie Marico, une marionnettede 2,50 mètres semble prendre son malen patience, posée sur le bord de table.Elle attend de s’exprimer au grand jour.Avec ces couleurs vives, qui évoquentles tribus du Nord de Bochi. Et sonmessage de paix. Comme sept de sessœurs. « Chacune est là pour dénoncerquelque chose. Les guerres, les tremble-ments de terre, l’intolérance, l’injustice. »Mais Willy n’est pas là « pour donner desleçons de morale », bien décidé à profiterde l’ambiance des Jeux et du concours*,sous l’empreinte du partage et del’entraide. Chacun n’hésite pas à donnerun coup de main pour monter les marion-

nettes. « Les mamies sont géniales »s’exclame-t-il, en pointant des membresbénévoles de l’organisation.

« L’important,c’est les échanges culturels »A l’autre bout de la pièce, Etogo AyssiEdmond tambourine quelques notes surune sorte de xylophone en bois. « C’est unbalafon, explique le Camerounais. Je vaisen jouer, en même temps que je vaisconter. ». Une histoire qui a pour deviseque la seule richesse, c’est le bonheur. Etun titre aux Jeux ferait-il le leur ? « Biensûr on est là pour gagner, reconnait unautre membre de la troupe Mamessi deYaoundé. Mais le plus important, c’est leséchanges culturels avec les autres. »Dehors, une troupe ivoirienne est déjà àl’œuvre avec quatre mains géantes,déambulant sous une musique africaineentraînante. Et ce n’est qu’une répétition.Les marionnettes n’ont pas fini de rythmerGaribaldi, jusqu’à vendredi jour de lafinale.

Antony CORREIA et Julien CHESNAIS

*Les six nations concurrentes, Bénin, Côte d’Ivoire,Cameroun, Vietnam, Burkina Faso et Congo-Brazza-ville, défileront à partir de 14 heures dès aujourd’huiet jusqu’à vendredi, jour de la grande finale (17 heuresà 19 heures), où un jury décidera du vainqueur.

Aux manettesde Garibaldi

Qualifiée pour les demi-finales(aujourd’hui à 18 heures),l’équipe de France a les atouts

pour viser l’or.« C’était vraiment cool et très varié. Je nem’attendais pas à ça ! » A l’image de laréaction de Séan Garnier, président dujury, les quarts de finale du concours dejonglerie ont fait leur effet sur 200 curieuxvenus au Théâtre de Verdure. Quatrejoutes (« battles »). Une troupe face àl’autre. Chacun récitant sa participationavec son style et ses propres armes.A coup de cerceaux, ballons de foot, ouautres chapeaux et bassines en alu’virevoltantes. Des mouvements et choré-graphies en tous genres. La musiqueélectro et hip-hop du DJ finit de vousimmerger complètement dans cet universdétonnant. Et dans ce monde-là, lesFrançais ont déjà bien leur place. Tout dumoins en demi-finale*. Vainqueur dudernier quart face à une hétérocliteRoumanie, les cinq Bleus n’ont sembléfaire qu’un, survêtements noir et t-shirtsblanc estampillés « Equipe de France defreestyle-ball ».

« Des artistes urbains »Leur truc ? Faire tout et n’importe quoiavec un ballon (de foot ou de basket). Avecaisance et classe. L’objet de tous les mauxpour les Bleus de Benzema, est celui detoutes les fantaisies pour ces jeunes-là.La balle semble un prolongement de leur

corps élastique. Ils ne jonglent pas, ilsdansent avec. La force du groupe ? Sacomplémentarité. « Chacun a un styledifférent. Le foot, le basket, la danse...commente Brice. Dans tous les domaineson a un mec très fort. » Sont-ils dessportifs, des danseurs ? « On se considèrecomme des artistes urbains » décritAndreas, bandana noir sur la tête, l’ainé(25 ans) et capitaine d’un groupe montéspécialement pour les Jeux. « On vientd’un peu partout. Il y a trois Parisiens, unRouennais, et un Lillois, présente Gaëtan.Evidemment que c’est une fierté d’être là,on s’est battu pour ça ! » Tous se connais-saient déjà, mais c’est la première foisqu’ils se réunissent. Comme poursouligner que, malgré des coopérations etchorégraphies rondement menées, desautomatismes restent encore à trouver.Délirants sur la scène, les Bleus seveulent sérieux en dehors. Ils veulent lavictoire à tout prix. Quitte à s’imposer descouvre-feus. « Vous savez qu’on n’a pas ledroit de sortir avant 21 heures ! » rigoleGaëtan. « Il y a trop de tentations, trop defilles à Nice ! » poursuit Andreas. Mais ilspromettent de rattraper ça, dès ce soir,après la finale. Et délaisser leur ballonpour enfin jongler avec l’or.

Julien Chesnais

* Les demi-finales et la finale sont prévus dès18 heures au théâtre de Verdure. La Cote d’Ivoire, leMaroc, le Cameroun et la France sont toujours encourse.

Le concours de marionnettes géantes vaenchanter la place niçoise jusqu’à vendredi

Jonglerie :la France s’éclate

CULTURE

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Fervents ! Que les compétitions soient culturelles ou sportives, artistes et athlètes font vibrer non seulement leurs

compatriotes mais aussi l’ensemble des spectateurs, de plus en plus nombreux à chaque rendez-vous.

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Fervents ! Que les compétitions soient culturelles ou sportives, artistes et athlètes font vibrer non seulement leurs

compatriotes mais aussi l’ensemble des spectateurs, de plus en plus nombreux à chaque rendez-vous.

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Vol de médailleOn est toujours contritquand on commet uneerreur. Mais quand elleconcerne une talentueuselutteuse, mieux vaut laréparer prestement avantd’être également meurtri !Notre podium d’hier a eneffet attribué la médaille debronze de Sotheara Chov(lutte libre féminine,catégorie moins de 48 kg)au Cameroun alors qu’ellerevenait au Cambodge ! Uneerreur de lecture du sigleCAM, qui désigne le paysasiatique, alors que leCameroun est identifié parles lettres CMR. Le fautifs’est vu infliger une clef debras par l’ensemble de larédaction.

Tennis de table : laFrance prend l’argentdu double mixteAnnoncés comme grandsfavoris de la compétition, laFrance et la Roumaniese sont logiquementretrouvées en finale dudouble mixte ce lundi. A lasuite d’une partie trèsdisputée, la Roumanie finitpar l’emporter (3 manchesà 2) avec la paire Szocs –Hirci. D’entrée, le ton étaitdonné, une premièremanche arrachée 18-16 parles roumains, et imméd-iatement les Français ontété poussés dans lescordes, forcés à réagir. Ilsavaient enfin trouvé àqui parler dans cettecompétition. S’ils ont étésérieux et appliqué jusqu’aubout en dépit d’un trou à latroisième manche perdue11-2, on aurait aimé croireà 2 manches partout ausuccès des Bleus. Loinde frémir, les Roumainss’adjugent la manchedécisive sur le score de11-7 dans un match dehaute volée. Ce n’est quepartie remise pour lesfrançais qui croiseront sansdoute leurs homologuesroumains dans des grandescompétitions. La troisièmeplace revient à la Pologne.

Confirmée au programme olym-pique dimanche par le CIO, lalutte est également présente aux

Jeux de la Francophonie de Nice. Lesdernières compétitions se terminentaujourd’hui.

Pas le temps de souffler ! C’est le moinsque l’on puisse dire pour les lutteurs. Lesépreuves ont commencé dimanche etdéjà les premières médailles ont étéattribuées. Chez les hommes, ce sont lesathlètes de moins de 55, 66 et 84 kgqui se sont rencontrés et l’or a étérespectivement gagné par les ArméniensGikinyan et Sirunyan et le PolonaisJezirzatski. Chez les femmes, en moins de48 kg, c’est la Roumaine Linguraru, qui aremporté l’épreuve. La Française TatianaDebien, s’est imposé en moins de 55 kg.Cette dernière ayant pour objectif depréparer au mieux les Jeux Olympiquesde Rio en 2016 confirme son statutd’espoir de la lutte française à seulement22 ans. A l’image de la tricolore, lesathlètes favoris n’ont donc pas déçu.Mention spéciale pour l’Arménie, pour quila lutte représente un véritable pourvoyeurde médailles aux Jeux Olympiques depuisAtlanta en 1996. La Roumanie, qui avaitremporté 4 médailles d’or dans cettediscipline aux Jeux de la Francophonie de1994, espère faire aussi bien près de vingtans plus tard.

Un Laurentin à l’honneurHier, se sont les femmes qui ont d’abordfoulées les tapis avec l’occasion de s’il-lustrer dans trois catégories de poids dif-férentes (- de 51, 59, 67 kg) contre deuxpour les hommes (- de 60, 96kg). Calquéesur le format de la veille, la journée a com-mencé par les éliminatoires pour se ter-miner par la remise des récompenses. Unvéritable marathon pour ces athlètes quiont assuré le spectacle au palais Nikaia.Le lutteur qui a laissé la meilleure im-pression visuelle est incontestablementl’Arménien Viktor Kazishvili. Arrivédeuxième des derniers Championnats duMonde juniors en Bulgarie, l’homme n’aque très peu de rivaux dans cette compé-tition. Une situation qui ne l’embarrassepas vraiment : « Je suis ici pour gagner etamener une médaille supplémentairepour mon pays », a-t-il résumé. Drapeauxet sourires aux lèvres, la délégationarménienne était confiante et réunie

autour de son champion. Mais lacompétition a aussi permis à la France devoir briller l’un de ses représentants :Quentin Sticker. Membre du club de Saint-Laurent du Var, le régional de l’étape aobtenu la médaille de bronze en -60 kg.

De nouvelles règlesLa ferveur dans les tribunes et sur lestapis, a sans doute été amplifiée par laconfirmation de la présence de ladiscipline au programme olympique,votée dimanche par le CIO. Spectateurs,coachs et athlètes : Tous livrent le mêmeconstat : « C’est un retour à la normale.Jamais cette épreuve millénaire ne doitdisparaître – ne serait-ce qu’un temps –du programme initial ». Mais derrière cespropos nuancés, le soulagement a été aumoins aussi important que la déceptionsurvenue en février dernier. Un revirementdu comité international olympique (CIO)qui s’explique en partie par la remise enquestion de la FILA (Fédération internatio-nale des luttes associées), et la mise enplace de plusieurs réformes: création decommissions, une plus grande placeaccordée aux femmes mais aussi, etsurtout, des nouvelles règles qui devraientfavoriser l’attaque et aider les novices às’y retrouver. Les Jeux de la Franco-phonie testent d’ailleurs ce nouveaurèglement qui, selon les principauxconcernés, semble faire à la fois des« sceptiques » et des «convaincus ».

Romain MASSA

Lutte Libre : rencontres spectaculaires

Elles devraient ravir le public, en tous cas, elles ont été conçues pour cela.La lutte accentue sa dimension spectacle et bouleverse ses us et coutumes.Les principaux changements tiennent en deux points fondamentaux : uncomptage de points différent et la modification de la répartition du temps de jeu.Désormais, si un lutteur ne fait preuve d’aucune initiative offensive, l’arbitrepeut lui demander de marquer un point, faute de quoi il recevra un point depénalité. Et si un lutteur amène l’autre au sol, il recevra deux points pour cettemanœuvre contre un seul, auparavant. De manière générale, les arbitres serontincités à pénaliser davantage les lutteurs « passifs ». Par ailleurs, le combatpasse de trois manches de deux minutes à deux manches de trois minutes.

Des règles « offensives »

La Gazette des VIIe Jeux de la FrancophonieEdition du 10 septembre 2013

Comité National des Jeux de la Francophonie2, rue de la Préfecture - 06364 NICE CEDEX 4 - 04.97.13.57.00

Directeur de publication : Bernard Maccario (Directeur Général du CNJF)Crédit photos : CNJF ; CIJF ; Images & Expressions ; www.lsnphoto.com ; Métropole NICE CÔTE D'AZUR

Direction de l’Information Géographique ; Nice Côte d’Azur ; OTC NiceEurosud Côte d'Azur

Impression: S.A.P.O Nice-Matin - 214, route de Grenoble - 06290 NiceLa reproduction même partielle des articles et illustrations est interdite. Photos non contractuelles, ne peut être vendu

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Les matchs du premier tour de lacompétition de basket-ball se sontachevés hier soir aux salles Leyrit et

Brancolar. Huit formations ont rejoint lesquarts de finale, les deux premières dechaque groupe. C’est notamment le casdes Françaises qui ont triomphé… sansjouer ! Les basketteuses de la Républiquedémocratique du Congo ne se sont pasprésentées à la salle Brancolar. De fait,elles ont perdu le match par forfait et ontlaissé les Bleuettes et le Luxembourgs’envoler vers les quarts de finales.« C’était notre objectif premier. Mainte-nant, nous souhaitons aller le plus loinpossible dans la compétition », se féliciteMagaly Meynadier, une joueuse du Grand-duché. La Fédération Wallonie/Bruxelles etle Cameroun font partie des formations quiont fait forte impression dans cette pre-mière phase et seront à suivre à partir demercredi.

Sur les parquets demain à LeyritSi l’aventure continue pour certainesjoueuses, elle s’arrête pour d’autres. Ainsiva la loi du sport. « Cette expérience àNice a vraiment été un bon moment pour

toute l’équipe. C’était la première fois pourmoi que je participais à des Jeux et j’aibeaucoup appris », analyse la TunisienneRania Zineddine, au sortir de la défaite deson équipe contre le Luxembourg. C’estégalement une particularité de ces Jeuxde la Francophonie : le choc des cultureset des styles de jeu entre les différenteséquipes. Tout le monde en ressort ga-gnant, les perdants et les vainqueurs. Pources derniers, les quarts de finale se joue-ront mercredi à la salle Leyrit. Pour les au-tres, la compétition n’est pas terminéepuisque des matchs de classement sejoueront le même jour à Brancolar.

Thimoté GARCIN

Le programme des quarts definale, demain :SALLE LEYRIT :12 heures : Côte d’Ivoire - France14 h 15 : Luxembourg - Canada-Québec16 h 30 : Wallonie-Bruxelles - Mali18 h 45 : Cameroun - Roumanie

Matchs de classementSALLE BRANCOLAR :16 h 30 : Pologne - Sénégal18 h 45 : Tunisie - Suisse

Les compétitions d’athlétisme dé-butent aujourd’hui avec un joliplateau. Les champions du

monde français, Ladji Doucouré (110mètres haies) et Teddy Tamgho (triplesaut) sont annoncés

L’athlétisme, discipline phare des Jeux dela Francophonie, prend ses quartiers d’étéaujourd’hui à partir de 10 h 30, au stadeCharles-Ehrmann. En attendant le cham-pion du monde du triple saut Teddy Tam-gho, qui devrait concourir samedi, lajournée débutera avec la premièreépreuve des filles de l’heptathlon, le 100mètres haies. Le saut en hauteur, le poidset le 200 mètres se disputeront égalementaujourd’hui, les quatre autres disciplinesdemain.

Ladji Doucouré aux JeuxGrand moment de la journée, à midi, avecles séries des 100 mètres hommes etfemmes et la participation d’EmmanuelBiron, médaillé de bronze aux champion-nats d’Europe d’Helsinki en 2012. Sonrecord à 10 sec. 22 fait du Lyonnais uncandidat crédible à une nouvelle médaille.Chez les femmes, Ayodélé Ikuesan, fina-liste en relais il y a quelques jours auxMondiaux de Moscou, peut également

tirer son épingle du jeu. Les finales se dis-puteront demain. Les premiers tours desépreuves du 400 mètres haies et du 800mètres seront au programme de l’après-midi. Des Français seront en lice dans cesdisciplines. Un autre instant de prestigeest prévu lorsque le champion du monde,Ladji Doucouré entrera en piste pour le110 mètres haies.Aujourd’hui, les premières médailles vontêtre décernées chez les hommes puisquetrois finales seront au programme : le lan-cer de marteau, où le grand espoir Quen-tin Bigot tentera de décrocher unebreloque pour la France. Les épreuves dupoids et du 10 000 mètres connaîtrontégalement leur épilogue en fin d’après-midi. La remise des médailles se dérou-lera à la suite de chaque finale.Pour la première fois dans l'histoire desJeux, de l’athlétisme handisport sera éga-lement au programme. Le Comité inter-national des Jeux de la Francophonie(CIJF) a collaboré avec le Comité interna-tional paralympique (IPC) pour mettre aupoint ces épreuves. Coup d’envoi au-jourd’hui avec les finales du lancer dudisque et du saut en longueur hommes.

Thimoté GARCIN

La première phase du tournoi debasket-ball s’est achevée hier avec,notamment, la qualification des Fran-çaises

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Découvertedu Village desPartenaires

par Sinatou Saka,blogueuse RFI/Mondoblog

Belles, habillées en tissu,des jeunes filles m’accueil-lent dès mon arrivée. C’estla délégation ivoirienne quimanifestement a utilisé lesgrands moyens pour sonstand dans le village despartenaires des Jeux.Toutes les cultures dupays sont représentées enminiature à travers gastro-nomie et artisanat. Mon-sieur Epiphane Zoro BalloÉpiphane, directeur généraldes Jeux de la Francopho-nie 2017 rappelle que lesjeux sont un moment privi-légié de rencontre entre di-vers pays du Nord et duSud. Il nous confie qu’ilétait donc important pour laCôte d’Ivoire d’être présentedans ce village pour donnerde la visibilité à toutes lespotentialités dont regorge lepays. Qu’en pensent lesvisiteurs du stand ? « L’undes commentaires quirevient souvent c’est que laCôte d’Ivoire est un payschaleureux. Ceux qui est leplus apprécié sur ce standc’est l’accueil, mais égale-ment les produits et les in-vestissements que la Côted’Ivoire offre ».Plus loin, un autre grandstand. Celui du Congo.Selon le responsable, lesvisiteurs sont très enthou-siastes et ouverts auxprofondes cultures congo-laises.Le Québec aussi est présentau village. Pour Isabelle,représentante de l’EspaceQuébec, « Le village despartenaires est l’occasionde faire la promotion desopportunités qu’il y a auQuébec que ce soit auniveau touristique, éducatifou pour l’emploi ».Rendez-vous donc auVillage des partenaires de laplace Masséna, si vous nel’avez pas encore visité : debelles nationalités vousy attendent... ainsi quedes surprises et desympathiques cadeaux.

Huit équipes pourun voyage en quart

Les rois du stadeentrent en piste

sport

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village et animationspériphériquesTandis que les Jeux de la Francophonie battent leur plein, levillage des partenaire, place Masséna, continue à proposertous les jours des animations. Sports, jeux et conférencessont à l’affiche.

Au Village, place Massena :• 10 heures : Gym Seniors.• 10 heures : Conférence : Etudier-vivre-travailler au Ca-nada.• 11 heures : Animation culinaire « Les Toques brulées ».• 11 h 30 : Conférence : Méditerranée 2000.• 12 heures : Animations musicales : Lazy et Don Seydi(Artistic Event).• 14 heures : Nissa Pilo.• 14 heures : Conférence : Mobilité jeunesse.• 15 h 30 : Conférence : Culture orale et développementdurable.• 17 heures : Sportifs francophones dans l’histoire.• 18 h 30 : Olympisme et francophonie CROS.

Et aussi ailleurs :• 10 heures et 17 heures : Scrabble au Centre UniversitaireMéditerranéen.• A partir de 11 heures : Exposition l’histoire sur des Jeuxde la Francophonie, à l’Acropolis. Et exposition « les petitsartistes à l’école de Francophonie », toutes deux à voir àl’Acropolis.

demandez le programme

Mardi 10 septembre■ Handisport, Parc des sports Charles-Ehrmann.

10 h 40 : Finale lancer du disque homme (S32-33-64).

15 h 15 : Finale saut en longueur homme (S13).

■ Athlétisme, parc des sports Charles-Ehrmann -

Heptathlon.

10 h 30 : Course 100 mètres haies.

11 h 10 : Saut en hauteur.

15 h 05 : Lancer de poids.

17 h 15 : Course 200 mètres.

■ Arts de la rue, à partir de 11 heures - Place

Garibaldi - Marionnette géante - Déambulation de tous

les candidats.

■ Lutte libre, 13 heures - Nikaïa - Eliminatoires :

Femmes : -63 kg et -72 kg.

Hommes : -74 kg et 120 kg.

■ Arts de la scène, 15 heures - Opéra de Nice -

Chanson : sélection groupe C.

■ Littérature, 15 heures - Bibliothèque Louis-Nucera

- Lecture publique groupe C.

■ Arts de la scène, 15 heures - Théâtre National de

Nice - Conte : sélection groupe D.

■ Football, 15 heures - Stade Méarelli - Maroc-

Burkina-Faso (poule C).

■ Athlétisme, parc des sports Charles-Ehrmann.

15 heures : Finale du lancer de marteau homme.

15 h 30 : Course 400 mètres haies dames (1er tour).

16 heures : Course 800 mètres homme (1er tour).

16 h 10 : Finale du lancer du poids homme.

16 h 30 : 100 mètres femme.

16 h 50 : Course 100 mètres homme (1er tour).

17 h 35 : Finale course 10.000 mètres homme.

■ Football, 18 heures - Complexe de la Plaine : France

- Rwanda ; Stade Méarelli : Canada - Congo Brazza.

■ Arts de la scène, 18 heures - Théâtre National de

Nice - Danse : sélection groupe C.

■ Arts de la rue, 18 h 20 - Théâtre de Verdure -

Jonglerie : demi-finale.

-90 kg

1. Michael Asselstine (Canada)

2. Vincent De Marinis (Canada-Q.)

3. Quentin Sticker (France)

et Jean-Bernard Diatta (Sénégal)

-96 kg

1.Viktor Kazishvili (Arménie)

2. Riley Otto (Canada)

3. Kamil Wojciechowski (Pologne)

et Thomas Mcrae (Canada N.B.)

1. France

2. Roumanie

3. Fédération Wallonie-Bruxelles

TENNIS DE TABLE par équipes

1. Roumanie

2. France

3. Pologne

TENNIS DE TABLE double mixte

-51 kg

1. Vanessa Joyce Brown (Canada)

2. Isabelle Ladeveze (France)

3. Sara Jezierzanska (Pologne)

-59 kg

1. Michelle Fazzari (Canada)

2. Edwige Ngono Eyia (Cameroun)

3. Katarzyna Madrowska (Pologne)

et Safietou Goudiaby (Sénégal)

-67 kg

1. Beatrice Oancea (Roumanie)

2. Berthe Emilienne Etane Ngolle

(Cambodge)

3. Weronika Maleska (Pologne)

LUTTE LIBRE femmes

LUTTE LIBRE femmes BASKET-BALL

LUTTE LIBRE hommes

Poule B

Tunisie 45-81 Luxembourg

France - Congo R.D. (annulé)

Poule C

Sénégal 71-83 Wallonie-Bruxelles

Poule D

Mali 39-41 Cameroun

BASKET-BALL

Poule A

Côte d’Ivoire 2-1 Congo R.D.

France 0-3 Congo Brazza

Poule B

Sénégal 4-0 Liban

Gabon 3-0 Haïti

FOOTBALL

Résultats et podiums