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GAZETTE du 3 ème TRIMESTRE 2019 Juillet , août, septembre Editorial Chers Amis, Nous avons apprécié, le 25 avril à notre Assemblée Générale, la présence de très nombreux amis qui ont qui ont eu la joie de se retrouver et d'évoquer souvenirs d'hier et d'aujourd'hui… Président, Michel Avon 06 26 83 33 56 [email protected] Vice-Président, Louis Charbonnier 06 84 80 90 94 [email protected] Vice-Président, Pierre Baron 06 80 98 52 75 [email protected] Président d’honneur, Michel Rumeau-Maillot [email protected] Secrétaire, Paul-André Gilibert, tél. 06 12 63 54 32 [email protected] Secrétaire-adjoint, Patrick Deher, tél. 06 81 68 94 24, [email protected] Trésorier, Patrick Theys, tél. 06 75 86 89 61, [email protected] Trésorier-adjoint, Jean-Robert Richard 06 70 51 92 36 [email protected] Gazette, JC. Christophe 06 33 57 05 89 [email protected] Internet : http://christjcc.magix.net/public/

GAZETTE du 3ème TRIMESTRE 2019christjcc.magix.net/public/index_htm_files/GAZ3T19.pdf · Laurence Danna – Patrick Deher - Lucette Grumel - Alain Guastini - Mireille Jannon Le mot

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GAZETTE du 3ème

TRIMESTRE 2019 Juillet , août, septembre

Editorial

Chers Amis,

Nous avons apprécié, le 25 avril à notre Assemblée Générale, la présence de très nombreux amis qui ont qui ont eu la joie de se retrouver et d'évoquer souvenirs d'hier et d'aujourd'hui…

Président, Michel Avon 06 26 83 33 56 [email protected] Vice-Président, Louis Charbonnier 06 84 80 90 94 [email protected]

Vice-Président, Pierre Baron 06 80 98 52 75 [email protected]

Président d’honneur, Michel Rumeau-Maillot [email protected]

Secrétaire, Paul-André Gilibert, tél. 06 12 63 54 32 [email protected]

Secrétaire-adjoint, Patrick Deher, tél. 06 81 68 94 24, [email protected]

Trésorier, Patrick Theys, tél. 06 75 86 89 61, [email protected]

Trésorier-adjoint, Jean-Robert Richard 06 70 51 92 36 [email protected]

Gazette, JC. Christophe 06 33 57 05 89 [email protected] Internet : http://christjcc.magix.net/public/

Nous tenons à remercier Mr Glénard, représentant de la Direction, qui nous a parfaitement éclairé sur l'avenir de notre Maison. De nombreuses questions ont fusé dans la salle et merci pour toutes les réponses.

Dans quelques jours, ce sont les vacances que nous espérons bénéfiques pour tous nos amis. Et pour améliorer le quotidien, je me permets de vous rappeler une maxime qu'il ne faut pas omettre de se rappeler : « Une seule petite pensée positive le matin peut changer la couleur de toute une journée. » Pour nous retraités, toujours avoir cette même idée. Les bonnes choses sont à venir, sur la route, il ne faut pas arrêter de marcher.

Bonnes vacances, à bientôt pour la rentrée !

Michel AVON

ILS NOUS ONT QUITTÉS…

Liste établie avec les informations disponibles lors de la rédaction de la Gazette

Nos pensées vont vers eux et leurs familles à qui nous transmettons nos condoléances les plus sincères !

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Section de DIJON

DANS LE RETROVISEUR BOURGUIGNON

AG à VENAREY LES LAUMES – RESTAURANT LESPRIT

Le 21 mars, notre AG s’est tenue au Restaurant LESPRIT à VENAREY LES LAUMES, à

l’occasion de cette sortie amicale. Danielle HELIOT, présidente et Alain OLIVAIN

trésorier, ont présenté la situation satisfaisante de notre Amicale. Le rapport d’activité et

le bilan financier ont été approuvés à l’unanimité. Danielle HELIOT a ensuite remercié

chaleureusement Jean-Pierre MOURON et Anne-Marie BILLET, démissionnaires pour des

raisons de santé, pour leur action pendant de nombreuses années au sein du Bureau.

L’unanimité a également été recueillie pour l’entrée de Jean-Pierre CHIFFLOT au Bureau.

Merci et bienvenue à ce nouveau membre !

VISITE DU CHÂTEAU DE THENISSEY

Le Château de Thenissey est situé au Sud Est de Venarey les Laumes, à environ 40 Km de

Dijon ,dans un domaine familial de 350 ha, composé de forêts et de prairies, Le château et

ses dépendances se composent,d’une partie 15ème et une partie 18ème, entourées de

douves et d'un grand parc de 10 ha. Ce château est conçu pour les réceptions. La grande

salle de bal est inspirée de l'architecture italienne et les salons ont gardé leur aractère

authentique et prestigieux. À l'entresol, les anciennes cuisines voûtées traduisent une

ambiance plus rustique, de pierre de taille et d’enduits traditionnels à la chaux. Le rez-de-

chaussée et les anciennes cuisines sont reliés par un large escalier, permettant de recevoir,

en même temps sur les deux niveaux.

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Visite de l’Eglise SAINT-LEGER à THENISSEY

Cette église de campagne au clocher trapu est dédiée à Saint-Léger, ancien évêque d'Autun.

Cet ardent défenseur des droits de l'église face au pouvoir royal est mort, martyr, au 7ème

siècle. L'aspect extérieur est sobre . L'intérieur, par contre, cache quelques particularités

intéressantes. On y trouve une litre funéraire du 17ème ou 18ème siècle, une poutre

engueulée, une statue de Saint-Nicolas du 16ème siècle, un retable de l'école flamande du

15ème siècle.

REGARDS SUR DEMAIN

Du 15 au 19 mai 2019, Croisière sur le Rhin «La majestueuse vallée du RHIN

ROMANTIQUE et le rocher de la LORELEI»

Jeudi 13 Juin 2019, Patrimoine architectural de GRAY (Haute Saône) et FONTAINE

FRANCAISE : Son château et son parc qui a obtenu le label de «Jardin remarquable».

Jean-Marie MICHEL

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Section de Marseille

REPAS À L’ESTAQUE Le 30 avril 2019

Rendez vous à l’Estaque au restaurant l’Etincelle où nous allons passer une journée ensoleillée et amicale où vingt-cinq de nos amis nous rejoignent. Quelques uns empruntent la navette maritime qui nous permet de revoir ; en quittant le port de Marseille, l’église St Laurent, le Mucem, la Joliette et ses grands paquebots et la vue sur le port de l’Estaque.

Au loin, nous apercevons le porte-avion américain USS JOHN C.STENNIS qui a mené des manœuvres avec « le Charles de Gaulle » en mer rouge et qui effectue une escale symbolique en France accompagné du croiseur lance-missiles USS MOBILE BAY, le mastodonte américain qui porte le nom d’un ancien sénateur démocrate de Louisiane. Nous arrivons au port de l’Estaque. Village aux ruelles étroites baigné de lumière et de couleurs dont les paysages ont été une source d’inspiration pour de nombreux artistes qui y séjournèrent entre 1870 et 1914 et donné naissance à de nombreuses toiles célèbres dans le monde entier tel l’écrivain Emile Zola et de nombreux peintres, Paul Cézanne fut le pionnier et eut une influence sur ses amis et contemporains. Il séjourna quelque temps dans une maison, place Malaterre, devant la petite

église, quelques jours en 1870 et plusieurs mois en 1877. Sous l’impulsion de Cézanne, de nombreux peintres impressionnistes cubistes ou fauves ont fréquenté ces lieux.(1860 à 1920). Adolphe Monticelli, vrai peintre marseillais et ami de Cézanne, Pierre Auguste Renoir, Georges Braque, André Derain et bien d’autres y font des séjours. Raoul Dufy tombe sous le charme de ce site. Nous laissons les peintres et partons rejoindre nos amis que nous avons plaisir à retrouver dans une ambiance sympathique et chaleureuse où nous partageons un repas copieux et savoureux. Qu’il est bon de se retrouver et de parler…

A bientôt pour notre prochaine rencontre !

Marie-Jo L’honen

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Section de Roanne

En ce printemps 2019, nous avons eu la tristesse de perdre deux de nos adhérents : ° Michel VALLIN nous a quittés le 23 mars à l’âge de 91 ans. Durant les années soixante il a fait partie de l’effectif de l’agence de Cours-la-Ville, avant de rejoindre d’autres établissements bancaires, mais le temps de la retraite arrivé, il avait souhaité rejoindre notre amicale. ° Le 10 avril, une importante délégation de notre section entourait Bernard PEJOUX lors des funérailles de son épouse Martine trop tôt disparue. L’église de Mably semblait bien petite pour contenir la nombreuse assistance venue rendre un dernier hommage, au cours d’une cérémonie empreinte d’une grande ferveur, durant laquelle ses proches ont retracé ses « mille et une vies ». Nous renouvelons à Bernard l’assurance de toute notre sympathie.

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Le 4 avril, l’équipe du restaurant « Au Bon Accueil » à Saint-Haon-le-Vieux a privatisé son établissement pour nous recevoir. Nous nous sommes retrouvés près d’une quarantaine pour déguster un bon repas de printemps !...

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⅏⅏⅏⅏⅏⅏

Notre sortie en Dombes s’est déroulée le 20 juin mais, compte tenu des délais de bouclage, cette journée fera l’objet d’un compte rendu dans la prochaine Gazette. Au nom du Bureau nous souhaitons à toutes et tous ainsi qu’à vos proches, une bonne période estivale.

Pierre GRANGER

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Section de Lyon 3ème trimestre 2019 / juillet, août, septembre

Bureau de Lyon : Jacques Champetier - Louis Charbonnier - Jean Claude Christophe - Nicole Cugnet

Laurence Danna – Patrick Deher - Lucette Grumel - Alain Guastini - Mireille Jannon

Le mot de la Présidente…

Le 25 avril 2019 s’est tenue notre Assemblée Générale. C’est un moment important dans la vie de notre section. Cette AG nous permet de faire le bilan de l’année écoulée, en rappelant les différentes activités proposées, ainsi que le bilan financier. Les quitus sur ces 2 bilans ont été approuvés à l’unanimité. Le bureau de la section de Lyon vous remercie pour la confiance que vous lui avez une nouvelle fois accordée. En ces journées de canicule, prenez soin de vous et de ceux qui vous entourent, des personnes isolées ou malades.

En attendant de nous retrouver le 6 septembre, passez un bel été !

Laurence DANNA

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LA VIE DE LA SECTION DE LYON

Adresses – Amicale des Retraités de la Lyonnaise de Banque, section de Lyon (Chez CIC–LB), 8 rue de la République, 69001 Lyon. Internet : http://christjcc.magix.net/public/

Rencontres amicales et manifestations : 8, rue HENON, 69004 LYON

Les membres du bureau et comment les joindre Laurence Danna, présidente, tél. 0426198825 / 0617854725, [email protected] Louis Charbonnier, vice-président, Trésorier-adjoint, voyages longs, tél. 0478446854 / 0684809094 [email protected] Jean Claude Christophe, secrétaire, tél. 0960061012 / 0633570589, [email protected] Nicole Cugnet, trésorière, tél. 0478345129 / 0614659576, [email protected] Jacques Champetier, tél. 0681532178, [email protected] Patrick Deher, tél. 0951965570 / 0681689424,[email protected] Lucette Grumel, tél. 0478854304, 0622537945 visites/culture/spectacles, [email protected] Alain Guastini, tél 0478254438 / 0608020782, [email protected] Mireille Jannon, tél. 0478594636 / 0686997605, [email protected]

Visite des salines de Salin-les-Bains…

…repas de printemps… dansant…

… et voyage en Italie du sud

COUP D’ŒIL DANS LE RETROVISEUR

Belote, le vendredi 8 mars Notre belote a réuni 30 personnes et s’est déroulée dans la bonne humeur et nous ne l’avions pas prémédité « le jour de la femme »… Et les femmes ont damé le pion aux hommes en gagnant haut la main…

En effet Jacqueline Chapignac et Evelyne Napoly ont remporté ce

sympathique tournoi et ont été très applaudies par les hommes, sans rancune. Brigitte et Patrick Barrier ont reçu symboliquement la cuillère de bois et nous nous sommes séparés après la remise des lots comme d’habitude.

Nous comptons sur vous pour le prochain tournoi !

Lucette Grumel

La grande saline de Salins-les-Bains et la maison de la « Vache qui rit »

Le mardi 12 mars 2019 Depuis le VIIIème siècle, la Grande Saline de Salins-Les-Bains utilisait les sources d'eaux salées comme matière première. La zone où se trouve la saline fut une mer qui, après l’évaporation de l’eau, laissa un banc de sel à 250 mètres de profondeur. Grâce aux eaux d’infiltration qui passaient sur ce banc de sel, l’eau était chargée en saumure. Le liquide ainsi récupéré était versé dans ce qu’on appelait une poêle. Cette poêle était chauffée (au bois, pendant plusieurs siècles, puis au charbon), jusqu’à 18 heures en continu. L’eau s’étant évaporée, il ne restait plus que le sel au fond de ladite poêle.

Par un travail très dur et usant, les ouvriers récoltaient le sel (matière très utilisée dans le cadre de conservation des aliments, entre autres). La concentration en sel peut aller jusqu’à 330 grammes par litre. L'évolution des techniques, l'absence de

modernisation, la conservation par le froid et la concurrence avec les marais salants auront raison de la Grande

Saline qui fermera ses portes en 1962. En 1966, elle est acquise par la ville de Salins-les-Bains et devient un site à vocation patrimoniale et touristique. Une visite très intéressante qui nous a permis de voir du matériel ancien pour ces différentes techniques de fabrication du sel.

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Après le repas, départ pour Lons-le-Saunier pour la visite de la maison de la Vache qui rit. Mais pourquoi la vache qui rit rit et pourquoi ce nom ?

Lors de la Première Guerre mondiale, Léon Bel, affineur du fromage Comté, est âgé de 36 ans lorsqu'il est affecté au « Train », plus précisément au régiment de « Ravitaillement en Viande Fraîche » (RVF). L’état-major décide de doter chaque unité d’un emblème spécifique qui sera apposé sur tous les véhicules, en particulier sur les camions. Un concours fut lancé dans ce cadre. Benjamin Rabier réalisa le dessin d’une vache hilare pour orner les camions de « Ravitaillement en Viande Fraîche ».

Le dessin fut surnommé la « Wachkyrie », allusion aux Valkyries, rendues célèbres par Richard Wagner et emblèmes des transports de troupes allemandes. Ce dessin fut modernisé par son créateur et repris par Léon Bel en 1921,

pour devenir l’emblème de « La Vache qui rit ». La visite, accompagnée de guides, nous a montré les principes de la fabrication (du

fromage fondu et de son emballage), ainsi que la déclinaison qui en est faite pour les différents continents et pays. Une petite dégustation a permis aux gourmands de gouter quelques petites portions. Une journée fort agréable, instructive sur un rythme bien étudié pour le notre.

Jacques Champetier

REPAS DE PRINTEMPS le 12 avril

Le repas de printemps a eu, comme chaque année, beaucoup de succès puisqu’il a réuni 83 personnes qui se sont régalées du repas copieux et délicieux concocté par le traiteur habituel et servi par un personnel efficace, souriant et patient. Bien sûr, notre D.J. Henri nous a aidé à digérer en donnant le départ de l’après-midi dansant par le Madison, puis diverses danses se sont succédées et une séquence « nostalgie » avec quelques tubes de Claude François « notre jeunesse ». Quelques slows, tangos ou pasos se sont aussi invités pour nous permettre de souffler.

Nous aurions bien continué la journée mais il a fallu songer à regagner nos pénates, en se disant que nous renouvellerons cette journée l’année prochaine et que vous serez aussi nombreux. Nous remercions ceux qui nous ont aidé à débarrasser et rentrer les tables et les chaises et vous disons « à la revoyure »

Lucette Grumel

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JOURNEE SURPRISE, le jeudi 18 avril

Après un départ à 7h30 de Bellecour nous nous sommes dirigés vers Monastier sur Gazeille où nous avons été reçus par un couple d’agriculteurs qui, à la retraite, décident de se retirer de leur ferme et cherchent une maison et tombent par hasard

en 2012 sur une annonce du bon coin « école à vendre »…

Lors de la visite ils furent séduits par cette énorme bâtisse et s’en portent acquéreur en se promettant de créer un musée et un musée vivant.

Après avoir revêtu blouses, bérets, sabots, nous nous glissons avec plus ou moins de facilité dans les bureaux de notre jeunesse. Nous étions prêts. Après plus ou moins de fous rires et de blagues pour la dictée avec une plume trempée dans l’encre

puisée dans l’encrier de porcelaine incrusté dans les bureaux et avec bien sûr les pleins et les déliés. Au corrigé, surprise, il y a eu des fautes d’orthographe, honte, honte… Cela a été puni par le bonnet d’âne pour tout le monde et la séance de chansons : la Marseillaise pour les messieurs

et la Mère Michel pour les dames. La leçon de calcul nous a été donnée à l’aide du boulier que beaucoup ne connaissaient pas. Et nous avons été surpris par la facilité de ce système pour ajouter, diviser, soustraire et nous avons compris pourquoi beaucoup de pays surtout asiatiques se servaient encore des bouliers. Nous avons quitté le sympathique personnage qui nous faisait la classe et qui a été d’une patience d’ange face à un groupe de « tamalous » très dissipé. Nous avons déjeuné « au Clair Logis » à Laussonne où nous nous sommes régalés. Puis, départ pour le château de La Rochelambert accroché à une falaise de basalte reste d’un ancien volcan. La famille de la Rochelambert s’y installe dès le XIIè siècle et la légende veut que George Sand y séjourna en 1859 et qu’elle y vint accompagné de son amant Frédéric Chopin. Posé dans un écrin de verdure au pied de la Borne ses tours bâties en lave fauve du pays fait penser au château de la princesse des contes de Perrault…

Les salles intérieures sont meublées et abritent tableaux et statuettes des XIème et XIIème siècles, des lits à baldaquins etc. La visite a été très instructive et prolongée d’une bonne demi-heure par un guide très intéressant et passionné. Nous avons repris notre car pour le retour sur Lyon, nous avions encore une longue route à faire. Nous espérons que cette journée a été appréciée par tous les participants et que cette journée surprise l’a été pour la majorité. Si possible nous recommencerons l’année prochaine

Lucette Grumel

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CHALLENGE JEAN-CLAUDE GAREL Le jeudi 16 mai

Le tournoi de pétanque s’est déroulé au boulodrome de la Tour de Salvagny et chacun a pu jouer, qui à l’extérieur avec le risque de prendre un coup de soleil sur le nez, qui à l’intérieur bien à l’abri de la chaleur.

Après deux parties âprement disputées, le déjeuner convivial nous a réunis précédé par le traditionnel Kir…

Après ces agapes, retour sur le terrain pour la dernière partie, puis place au calcul des points et la distribution des lots.

Les gagnants furent : Mme et Mr Furrer (trois parties gagnées) et comme il faut bien qu’il y ai des perdants, nous avons applaudi Mme et Mr Popin. Cette agréable journée s’est prolongée, pour cert ains, par de nouvelles parties de boules ou de cartes et des retours dans leurs pénates.

Lucette Grumel

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VOYAGE DANS LE SUD ITALIEN Du 18 AU 27 MAI 2019

Nous nous levons très tôt en ce samedi pour nous retrouver aux points de rendez-vous habituels et envol, direction Naples. Laura, notre accompagnatrice, nous attend et restera avec nous tout au long de notre périple. Nous dégustons nos premières pastas à l’italienne que nous retrouverons à tous les repas sauf au petit déjeuner.

Visite du Palais Royal de Caserte, parfois appelé le Versailles de l’Italie, et de son grand et très beau parc… et premier hôtel à Torre Del Greco. (5 nuits) Jour 2 : départ pour l’ile de Capri, visite du village d’Anacapri et de la villa San Michele avec les jardins

d’Auguste, et de très beaux panoramas. Autre découverte, le tour de l’ile en bateau. Pour le retour un incident oblige certains d’entre nous à prendre un autre bateau.

Jour 3 : la météo nous fait renoncer à la montée au Vésuve échangée contre une fabrique de camées. Certains se consolent de cette annulation par quelques achats. En début d’après-midi il fait très beau pour la visite du très intéressant site de Pompéï. La première partie se passe bien mais un nouvel orage éclate et nous devons continuer sous la pluie.

Jour 4 : lever matinal et visite de l’abbaye de Monte Cassino qui fut le théâtre d’une féroce bataille lors de la seconde guerre mondiale. L’abbaye quasiment entièrement détruite puis reconstruite à l’identique a retrouvé sa splendeur d’origine et abrite une petite communauté de moines.

Retour sur Naples pour une visite de la ville en bus. Nous sommes bien contents de ne pas être au volant au milieu de ces conducteurs napolitains pour qui tous les panneaux, feux et voies de circulation ne constituent que des éléments décoratifs. Ensuite, une visite pédestre pour voir et visiter quelques monuments importants de la ville.

Jour 5 : découverte de la côte Amalfitaine. Nous passons par la montagne pour traverser la presqu’ile de Sorrente et, après un col, nous

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découvrons cette magnifique côte avec ses panoramas époustouflants.

La route est très étroite et pentue. Nous sommes un peu frustrés car il n’est pas possible de s’arrêter pour admirer le paysage et faire quelques photos. Nous atteignons ensuite Amalfi en bord de mer pour un long arrêt. Visite du village et de son importante église. Après le repas, temps libre pour faire quelques emplettes. On va ensuite visiter Ravello situé sur les hauteurs et la villa Rufolo d’où la vue est magnifique. Malheureusement, le ciel est bien chargé et ne se découvrira que peu avant notre départ. Au retour notre conducteur se prend pour un pilote de rallye et effectue une descente très rapide.

Jour 6 : visite de la jolie ville de Sorrente. Certains regrettent de ne pas rester plus longtemps.

Nous allons ensuite déjeuner dans une ferme où sont produits la liqueur locale, le limoncello et la mozzarella. L’après-midi se résume à un long trajet en bus pour rejoindre la région des Pouilles. Nous nous installons dans notre nouvel hôtel à Castellana. Jour 7 : visite de la région : nous nous rendons à Matera en abordant la ville par le quartier neuf avant de descendre vers l’ancien, celui des Sassi et de ses habitats troglodytiques. Ce fut un des temps fort du voyage. Après le déjeuner nous visitons deux

nouveaux villages de la vallée d’Istria, Martina Franca puis Cisternino et son centre historique.

Jour 8 : visite des grottes de Castellana, très belles, très grandes, malheureusement pour les photographes, les clichés sont interdits, tout au long du parcours souterrain de 3km. L’après-midi, visite du village d’Alberobello, autre temps fort, et de ses Trulli maisons typiques de cette région qui rappellent un peu nos Bories provençaux.

Cette technique de construction sans liant entre les pierres était utilisée pour pouvoir démonter la maison et laisser une place nette en cas d’inspection royale.

Jour 9 : visite de Bari, capitale de la province des Pouilles, puis le centre historique de Monopoli et Locorotondo dont les maisons blanches et les petites ruelles nous rappellent la Grèce.

Jour 10 : malheureusement, le dernier de notre voyage consacré à la visite du village d’Ostuni. Très bon repas dans une Masséria. Le début d’après-midi est consacré à la visite de Lecce, c’est l’occasion d’un dernier achat ou d’une visite dans une Gélateria… Il nous faut ensuite penser au retour et nous nous rendons à l’aéroport de Brindisi pour nous envoler en direction de Genève. Le bus Michel nous attend, pour le retour sur Lyon. L'arrivée dans nos foyers se fera au milieu de la nuit, mais de superbes images de ce beau voyage resteront présentes dans nos têtes…

Marcel Chanet

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REGARD SUR DEMAIN, en synthèse

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REGARD SUR DEMAIN

Champignons – Lamoura du 17 au 19 septembre

Comme chaque année, nous vous proposons un séjour champignons, en espérant qu’ils seront au rendez-vous et que nous pourrons nous en régaler.

Trois jours de cueillette sembleront, peut-être, un peu fastidieux à ceux qui ne « crapahutent » pas aisément. Aussi, nous vous proposerons une visite (facultative) du musée des mondes polaires à Prémanon, le mercredi à 15H. Nous vous demanderons un acompte de 50€, le solde restera à régler en fin de séjour (n’oubliez pas vos carnets de chèques).

Lucette Grumel

MÉMORIAL DE LA RÉSISTANCE, LE

GRAND SÉCHOIR, vendredi 27 septembre

Fondé par un ancien maquisard, le musée à été entièrement rénové en 2010. Le Vercors est un haut lieu de la Résistance durant la seconde guerre mondiale. En juillet 1944, les allemands lancent plus de 15.000 soldats à l’assaut du Vercors coûtant la vie à 201 civils

et 639 maquisards. Enchâssé dans la montagne, le Mémorial de la Résistance n’est pas un musée d‘objets mais une mise en scène par des enregistrements, des témoignages, des maquettes, des photos… afin d’engendrer l’émotion.

Après le déjeuner nous nous dirigerons vers le GRAND SÉCHOIR où vous saurez tout tout tout, non pas sur le zizi !! mais sur la noix de Grenoble qui présente une muséographie interactive pour une découverte complète de ce fruit. Et à la fin de la visite, ce sera la dégustation et le passage à la boutique.

Prix 40 €

Lucette Grumel

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Un peu d’histoire…

Marthe Richard – Une aventurière aux mille vies

Mairie de Paris, 13 décembre 1945. La conseillère municipale du IVè arrondissement monte à la tribune, dans le public des hommes en coûteux costumes croisés qui exhibent des compagnes outrageusement maquillées, les plus célèbres tenanciers de maisons closes de la capitale, les ennemis jurés de celle qui s’apprête à prendre la parole. « il est temps de lutter contre la prostitution, les femmes ne sont pas des esclaves, c’est un être humain et non une marchandise». Elle poursuit son réquisitoire en exigeant la fermeture des 150 maisons de tolérance de la ville et la liberté pour les près de 1500 filles de joie qui y travaillent. Marthe Richard s’apprête à entrer dans l’histoire, à nouveau, car tout le monde connait ses exploits de

pionnière de l’aviation, d’espionne durant la Première Guerre, puis de résistante dans la seconde. C’est même ce parcours d’héroïne patriote qui lui a valu son élection sur la liste du parti de la Résistance unifiée. Très rares sont ceux qui savent qu’elle s’est elle-même prostituée à 16 ans, qu’elle a miraculeusement survécu à la syphilis et qu’elle a eu des amis dans les deux camps durant l’occupation. Marthe triomphe, elle à obtenu la destruction du fichier infamant des prostituées ou elle figurait depuis 1905. Pourtant son passé va refaire surface. Dès 1947, Jean Violan un ancien amant dépité qui

l’avait aidée à entrer dans les services secrets en 1916 affirme qu’elle a entièrement romancé sa vie et usurpé sa Légion d’Honneur. Emprisonnée quelques semaines à la Petite Roquette elle bénéficiera d’un non lieu en 1955. Marthe Betemfeld est née à Blâmont en Meurthe et Moselle le 15 avril 1889 d’un père ouvrier brasseur et d’une mère domestique. A 16 ans elle fugue et tombe amoureuse d’un prétendu sculpteur italien qui la met sur le trottoir puis dans une maison d’abattage pour soldats, elle connait alors le pire de la prostitution : plus de 50 « clients » par jour. Elle devient cette «marchandise qu’elle dénoncera quarante ans plus tard. Arrêtée pour racolage, puis dénoncée pour avoir transmis la syphilis, pour la première fois elle va avoir de la chance, car elle bénéficie d’un des tout premiers traitements efficaces contre la maladie qui décime « les filles soumises ». Second coup de chance elle rencontre Henri Richter un riche mandataire des halles qui tombe

fou amoureux d’elle, elle est conquise par sa gentillesse, grâce à lui elle change d’existence et est fascinée par l’aviation, il lui offre des cours et son premier avion. Courageuse et éprise de sensations fortes elle connait la célébrité en 1913 en devenant la sixième femme à obtenir son brevet de pilote, elle fait la Une des journaux après un crash qui lui vaut trois semaines de coma.

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Agent double jouant de ses charmes en 1914 elle fonde l’Union Patriotique des Aviatrices Françaises pour devenir pilote militaire mais elle est trop en avance sur son temps et se fait débouter. Sa vie bascule le 25 mai 1916 lorsque Henri qu’elle avait épousé l’année précédente meurt au champ d’honneur. Veuve de guerre à 27 ans elle ne pense qu’à lutter contre les assassins de son mari. Elle entre en contact avec le capitaine Ladoux le chef du contre-espionnage qui vient de recruter Mata-Hari. Marthe est belle et déterminée, elle s’envole pour Madrid où elle doit séduire l’attaché naval Hans von Krohn. Il n’y a aujourd’hui plus de doute sur la réalité de l’importante mission qu’elle mène avec succès de juin 1916 à 1917, devenue agent double pour gagner la confiance de l’officier allemand elle lui soutire des informations vitales et fait preuve d’une intelligence remarquable. En 1926 elle devient citoyenne britannique en épousant Thomas Crompton directeur financier de la fondation Rockefeller. Veuve 2 ans plus tard elle devient à 39 ans, en s’étourdissant de plaisirs, la « veuve joyeuse ». En 1930, le capitaine Ladoux publie ses mémoires dont un tome s’intitule «Marthe Richard espionne au service

de la France», le livre est un succès dont Marthe s’empare à son bénéfice allant jusqu’à publier sa propre version, son « autobiographie » a même été adaptée au cinéma en 1937 avec Edwige Feuillère dans le rôle titre. Quand la seconde guerre éclate elle propose de reprendre du service mais n’est pas retenue. Dépitée, elle traverse la guerre en suivant sa propre morale : survivre en aidant des amis, ses amants et tous ceux qui peuvent lui être utiles, elle fréquente les profiteurs, les collaborateurs et les résistants utilisant les uns pour sauver les autres. Elle participe à des trafics de faux papiers : un certificat de naissance pour permettre à son pharmacien d’échapper aux lois antisémites, une carte d’identité pour un aviateur américain caché chez elle des cartes de résistant pour ses fournisseurs. Proche du réseau Comète, elle est intégrée aux Forces Françaises de l’intérieur dès leur création en 1944. En 1945, elle entre en politique adoubée par la résistance et aura juste le temps d’incarner la fermeture des maisons closes avant d’être rattrapée par un passé truffé de bombes à retardement. Jusqu’à sa mort, le 9 février 1982 à 92 ans elle ne cessera jamais de s’exprimer sur le seul combat authentique de sa vie : secourir les prostituées, à tel point qu’en 1973 constatant que la situation s’était dégradée depuis la fermeture

des maisons closes, elle est revenue sur sa position en militant pour leur réouverture. A lire : « Marthe Richard, l’aventurière des maisons closes » de Natacha Henry, ed. La Librairie Vuibert , 2016 de « Marthe ou les beaux mensonges » de Nicolas d’Estienne d’Orves ed. Calmann Lévy, 2018

Lucette Grumel