Gazette n°15 Mai 2016

8/17/2019 Gazette n°15 Mai 2016

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LA GAZETTE mai 2016 n°15

Bonjour !

Je sui schauffeur,livreur,

vendeuret manutentio nnaire àMarché sur l ’E au et aussiinformaticien de formation !

Vo is in de Christel le, je l ’a isouvent entendu par ler deMarché sur l ’E au, aff irmerque notre manière deconsommer n’obéit pas àune fatalité consi stant àremplir son caddie dans unegrande surface sans savoir

d’où provient ce qu’onchoisi. Qu’i l est possibled’agir et que son travai l pourMarché sur l ’E au, relève d’unengagement citoyen et uti le,qui favorise les produitslocaux et le commerceéquitable. Qu’i l permet auxadhérents de l ’associat ion dedevenir les acteurs de leurconsommation.

Alors, lorsque l’opportunité

s’est présentée de rejoindrel’équipe de Marché sur l ’Eau

j ’étais déjà convaincu duprojet.

Je ne regrette vraimentpas mon engagement et jeremercie les adhérents deParis et Panti n pour leuraccueil chaleureux et leurgentil lesse.J’espère s incèrementcontribuer au succès des

nouveaux projets de Marchésur l ’Eau.

Bien chers tous,

Suite au premier Conseil d’Administration, un nouveau bureaus’est constitué de volontaires très motivés. Nous sommesmaintenant au complet pour mener à bien nos nouveaux projets.J’espère continuer sur cette lancée dynamique pour la vieassociative, les différents événements organisés dans les prochainsmois et la parution des gazettes qui nous relie les uns aux autres.L’équipe d’animation se chargera d’organiser une ou deux

journées chez nos producteurs et de nombreuses activités sur nosstands.Avec toute l’équipe, je souhaite transmettre et communiquerdynamisme et motivation à tous.J’espère que cette année sera prospère, riche en collaboration, enpartage et en bonne humeur !Notre association s’engage en tant qu’acteur social et éco-responsable.Soyez er(e)s de participer à l’évolution de Marché sur l’Eau et àson engagement pour devenir de bons conso’acteurs !

Toute bonne volonté et idée nouvelle sont les bienvenues.Soyez le moteur de votre vie associative.

Christelle votre directrice

www.marchesurleau.com

http://www.marchesurleau.com/http://www.marchesurleau.com/

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LA DRÈCHE : PREMIER BIO-DECHET TRANSPORTÉ EN BATEAU

PAR MARCHÉ SUR L’EAU JUSQU’À NOS PRODUCTEURS.

Jusqu’ici nous repartions pratiquement à vide lors du retour vers Claye-Souilly.Désormais notre barge va régulièrement embarquer des bio-déchets à destination denos producteurs de Seine et Marne.

Parmi ces bio-déchets, nous embarquerons ladrêche produite par les micro-brasseries du bassin

de la Villette. La drêche provient d’une étape de lafabrication de la bière.Avant le brassage, le malt est broyé dans unconcasseur et le contenu du grain est écrasé etexpulsé de son enveloppe pour permettre unemeilleure extraction des enzymes et des sucres.

L’empâtage est la première étape du brassage qui consiste à tremper et remuer lemalt concassé dans l’eau chaude. Ce mélange s’appelle la maïshe. Cette opérations’effectue dans la cuve matière où la maïshe est chauffée à différentes températures.

A la n de l’empâtage, le brasseur ltre la partie liquide appelée moût en lafaisant passer à travers des matières solides, c’est-à-dire les résidus de malt épuisé(enveloppe des grains, particules insolubles) qui se nomment drêches.

Le moût est porté à ébullition 1 à 2 heures, c’est à cette étape que le houblon estajouté au moût. Le houblon grâce à ses résines permet de stériliser et de conserver lemoût. C’est lui qui donne l’amertune à la bière.

Après refoidissement, le moût est transféré en cuve de fermentation puis ensemencéavec une levure de bière.

Il existe 2 types de fermentation :- la fermentation haute se déroule à une température de 22°C, les bieres issuesde cette fermentation sont appelées « Ales » (bière anglaises, bières de garde,trappistes),- la fermentation basse s’effectue à une température d’environ 12°C et produit desbières blondes ou blanches (Pils) appelées « Lager ». Elles se servent plus fraîches(6 à 10°C) que les bières de type Ales (9 à 12°C).

Après fermentation la bière est bonne à être soutirée, c’est-à-dire mise en bouteille,en cannette ou en fût.

Les brasseries peuvent utiliser quinze à vingt fois les mêmes bouteilles, alors n’hésitezpas à nous rapporter les bouteilles vides de bière achetée à Marché sur l’Eau …

Concasseur

Cuves de fermentation

Cuve matière

ALIMENTATION SOLIDAIRE

Marché sur l’Eau est un réseau solidaire qui œuvre pour consommer bon et local.Il a été naturel pour l’association de demander la subvention de par la RégionIle-de-France, ALISOL, « alimentation solidaire ». Puisque les produits de qualité ontun coût et que les plus modestes d’entre nous choisissent souvent le produit le pluséconomique ; les produits locaux de qualité nissent rarement dans leur assiette.

Depuis le 5 avril a débuté l’action ALISOL/Marché sur l’Eau en partenariat avecle service de la Ville de Sevran en charge de l’accompagnement des personnesbénéciant du R.S.A. 11 familles ont pu bénécier de tarifs préférentiels an devenir chercher à nos côtés, leur panier de légumes et devenir adhérentes.

Etre en situation nancière difcile entraine souvent un délitement des liens sociauxet pour certains, un isolement qui rend difcile toute réinsertion. Adhérer à Marchésur l’Eau c’est mieux s’alimenter et aussi créer du lien, faire des projets. Ainsi destemps de regroupement sont prévus an de monter des projets, des ateliers, dessorties et d’échanger sur les bonnes pratiques de chacun.

Les produits de Marché sur l’Eau ne doivent pas être accessibles seulement à quelques uns mais à tous, sinonle projet auquel nous croyons n’a pas de sens. Ainsi la solidarité prend tout son sens et des échanges naissent

de ces rencontres.



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MARIE CLAUDE à Paris

Je fais partie des 62 adhérents dèles depuis le début ! C’est ce que j’ai découverten lisant le rapport d’activité 2015. Abonnée aux paniers le mardi (j’ai choisi ce jourcar je veux être tranquille le week-end) à Paris depuis 2012, je n’ai JAMAIS perduun seul panier ! Pourtant je quitte Paris assez souvent, mais quatre jours avant(délai incompressible pour prévenir qu’on est pas là) on sait ce qu’on fait, non ? Dixpaniers sur quinze semaines, c’est faisable, et le système de « glissement » sur lesite internet est très pratique. C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne me suis pas

dans une AMAP, car avec elles, là ou pas là c’est pareil, le panier est livré. J’ai du mal àcomprendre ceux qui ne s’abonnent pas à la livraison hebdomadaire : le but de notreassociation est bien d’assurer un revenu décent aux maraîchers qui nous fournissent,de soutenir une agriculture locale, solidaire et créatrice d’emploi. Alors, où est lemilitantisme ? C’est bien joli de vouloir « garder sa liberté » et d’être uniquementclient du marché en vrac mais c’est vouloir le beurre et l’argent du beurre…

Alors tous aux paniers ! D’autant plus qu’avec le « panier d’échange » on peut remplacer facilement unproduit qui ne plaît pas. Le panier fait une base pour la semaine et j’aime justement de ne pas trop savoirce qu’il y aura dans mon panier. C’est comme ça que j’ai appris à préparer des légumes que je n’aurais pasachetés et en ai redécouvert d’autres. Marché sur l’Eau correspond parfaitement à mes besoins et à mesidées. Je n’y trouve que des avantages : proximité, fraîcheur, goût et en plus, je me sens cohérente avecmes convictions.

Nous avons découvert l’association grâce au journal localde Pantin (Kevin travaille dans un collège de Pantin).

Nous sommes très contents depuis notre adhésion en janvier. Nous prenons notre panier tous les mardis soirscar nous sommes souvent occupés le week-end. Nous yretrouvons des gens très sympathiques qui ont toujoursde bons conseils et des anecdotes. Nous sommesheureux de savoir que nous mangeons des fruits etdes légumes non traités, nous avons même découvertcertains légumes et nous sommes passé depuis peu du

petit panier au panier moyen ! Nous avons changé notremode d’alimentation, et sommes beaucoup mieux ainsi.

Nous ne mesurons pas encore tout le travail qui se faitdans l’ombre mais nous apprécions que l’associationaide en particulier :- les producteurs,- le maintien à l’emploi,- des familles en difculté nancière,- participe au recyclage.

Etre adhérents de Marché sur l’Eau nous permet derenouer avec une cuisine qui varie selon les saisons. Noussommes heureux de prendre soin de notre santé en ayantune meilleure alimentation. Donc nous sommes 100%satisfaits et disons un grand merci à Marché sur l’Eau !

Nous nous informons grâce au site.

Kevin et Thao

KEVIN ET THAO à Pantin Je m’appelle Fanny et suis adhérente et abonnéedepuis … je l’avoue, je ne sais plus trop ... Deuxans peut-être ... Je suis sevranaise épanouie, mèrede deux « presque » charmants enfants et l’époused’un mari qui apprécie les découvertes. Notre visitehebdomadaire à la distribution de Marché sur l’Eauest devenue un rituel. Sevran est une ville agréablemais, il faut l’avouer, nous y manquons de verdure,en dehors de la Poudrerie et des berges du canalde l’Ourcq, si on a l’âme campagnarde. Alors,

découvrir chaque mardi les petits légumes quiniront dans nos assiettes est un vrai plaisir. C’est la

dose de « vrai » qui nous manque. Mon ls a ainsi

appris à reconnaitre les topinambours et les panais(à revoir l’hiver prochain). Sans compter le délice descarottes râpées le soir même. Se retrouver dans uneambiance amicale et décontractée est le petit plus,même si la visite est brève. Pour résumer ; merci auxagriculteurs et à Marché sur l’Eau pour ce grandMIEUX dans notre vie.

FANNY

à Sevran

Fanny Bodou est chargée d’insertion dans leProjet de ville RSA de Sevran (10 av. SalvatorAllende) qui concerne la subvention ALISOL.



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ÉTONNANT !Le manuel pratique des maraîchers de Paris paru en 1845 n’a rien perdu deson intérêt. Au contraire, il ouvre à de nouvelles pratiques comme celle de lapermaculture.

Ce livre est le fruit de l’expérience de deux maraîchers parisiens alors que cettecorporation avait atteint une excellence reconnue jusqu’en Angleterre.

Depuis la création du Potager du roi par Jean-Baptiste de La Quintinie en 1670,

les maraîchers n’avaient cessé d’améliorer leurs pratiques. Au cours de la premièremoitié du 19e siècle, la forte augmentation de la population parisienne, passéede 500 000 à 1 000 000 d’habitants, l’absence de conservation par le froid et detransport rapide, imposaient de produire sur place, en quantité et en qualité.D’où la mise au point d’une culture successive et ininterrompue dans laquelle deslégumes différents étaient plantés ensemble sur le même terrain. Pour soutenir laconcurrence, il fallait à la fois produire le maximum de légumes sur le minimumde terrain quelle que soit la saison, être les premiers à proposer à la vente desfruits et légumes d’excellente qualité, sans produit chimique. D’expérience, ils ontcompris la nécessité de nourrir le sol en favorisant la vie des micro-organismes, enalternant les légumes de système racinaire varié et en utilisant des engrais verts etdu compost.

Eliot Coleman, pionnier de l’agriculture biologique aux États-Unis, écrit « une agriculture profondément biologiquevise à produire les aliments les plus nourrissants possibles en reconnaissant la primauté du respect de la planète »,ce que Moreau, Daverne et leurs collègues surent parfaitement mettre en pratique à Paris il y a plus d’un siècle.

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE MARCHÉ SUR L’EAULE JEUDI 31 MARS 2016

Nous étions 40 adhérents présents et 55 représentésà l’Assemblée Générale annuelle de Marché sur l’Eau.

C’est environ 10% de nos adhérents seulement qui ontparticipé aux discussions et 25% d’entre nous qui ontpris part aux votes.

Les procurations sans mandataire étaient majoritaireset ont été conées au président, à la directrice et à Fré-déric. Il est préférable bien sur de venir participer auxéchanges et l’AG annuelle est une occasion unique.Toutefois si vous vous faites représenter, veiller à êtreà jour de votre adhésion et à ce que votre mandatairele soit aussi.

Après la présentation du bilan nancier par ClaudeChauvet et du bilan d’activité par Christelle, nous avonsvoté ces rapports à l’unanimité et des modications denos statuts. Votée aussi l’augmentation de l’adhésionpour les adhérents qui achètent uniquement en vrac de10€ à 20€ pour l’année 2016, à compter du 15 avril, ande couvrir les besoins en matériel dédié et les invendusde n de marché.

La progression du nombre d’adhérents achetant envrac plutôt que des paniers compense la stagnationdes abonnements aux paniers fort heureusement.

Christelle était heureuse de pouvoir annoncer, après legros travail qu’il lui a fallu fournir à ce sujet, la recon-quête des autorisations de naviguer sur le canal del’Ourcq, de vendre sur le quai de l’Aisne et d’utiliser lelocal de Claye Souilly.

Satisfaite aussi de mettre en oeuvre les paniers soli-daires à Sevran et d’utiliser la subvention ALISOL.

Enn le partenariat avec « la Ferme du rail » et « Ourcqfertile -» ouvre des perspectives sérieuses d’amortir levoyage retour de notre bateau.

Un autre point de distribuion verra bientôt le jour àNeuilly sur Marne.

Enn nous avons accueilli avec plaisir et soulagement 4 nouveaux administrateurs : Carine Ravaud, ClaudiaNunez, Tan Tran et Stéphane Borin.

Un nouveau bureau a été constitué le 8 avril lors d’unpremier Conseil d’Administration :

Président : Claude ChauvetSecrétaire : Loïse DegnaceTrésorier : Stéphane Borin

Administrateurs renouvelant leur mandat : ChristineDelaunay, Christelle Touzart-Matrot, Loïse Degnace etHenri Tirard.

Vous pouvez encore et à tout moment proposer votreaide ou vos compétences particulières à l’associationqui ne refuse jamais un coup de main.

Tous les documents présentés à l’Assemblée Généraleannuelle 2016 sont disponibles sur notre site.

Les sacs plastiques,enfn c’est fni !

Désormais prévoyez voscontenants réutilisables pour lesépinards par exemple et tout leslégumes qu’on ne peut mettre

dans un sac papier.

On les récupère d’ailleurs bien

propres et à plat !Quand notre stock de sacs

plastiques sera terminé sur nosstands, on n’en rachètera pas !


Documents

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