GDM issue 48

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éditoLa chose est loin d’ être assez anodine pour passer inaperçue et de notre

pupitre, nous ne pouvons rester de marbre devant l’arrivée d’Aston Martin sur le marche marocain.

Oui, Welcome Aston, un titre que beaucoup m aimeront pas, mais nous y voyons une volonté de tirer vers le haut un marché automobile marocain très morose et

qui connaît une chute de 8% au moment ou j’écris ces lignes. Bien sûr, le haut de gamme fait beaucoup moins encore et cela à cause de la

fameuse taxe instituée par notre cher gouvernement, à qui je demande de publier les chiffres exacts et le montant que cette taxe aura rapporté à l’état, à

fin 2014. C’est en vérité une catastrophe !

Mais laissons ce discours de politiciens et revenons a nos rêves et à nos passions,

Ce mois-ci, comme vous l’avez constaté est un numéro collector , avec une vingtaine de pages sur l’événement automobile de l’année : les Gentlemen

Drivers Awards,réalisé au Royal Mansour Marrakech, avec la plus grande concentrarion de

passionnés au mètre carré.Oui, en présence de personnalités telles que Lorenzo Ramaciotti, Henri

Pescarolo, Yannick Dalmas et Hervé Poulain et avec des sponsors de prestige à l’image de Wafaassurrance, Alfa Romeo, Bmce, et Alliance, l’événement à été

une réussite, aux dires de tous les participants.également dans ce numéro, vous trouverez un résumé de tous les Gentlemen

Drivers qui sont passés en couverture et bien sûr plein d autres articles, qui feront le bonheur des amoureux des belles voitures.

Chers Gentlemen, je vous souhaite une joyeuse fin d’année, une heureuse année nouvelle et vous dis, à 2015.

Ahmed Kseibati

Sommaire

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Directeur général et de la publication Ahmed Kseibati Directeur Associé Mohamed Alaoui Mrani Rédaction Antoine Delmas Youssef Bennour - Lina Mouafak - Hamid Benmaarouf Assistante de direction Bouchra Belaatchane Responsable Financier Lamia Benkirane Relecture et correction Habib El Amrani Direction Artistique Hicham Zemmar Photographe Hicham ZemmarEdit - www.edit-imprimerie.com Gentlemen Drivers Édition « Résidence Le Miel » - 42 rue Alkoronfol, angle bd Yacoub El Mansour -2e étage - Appt 5 - Casablanca - Maroc - Tél. : 05 22 364 869 - Fax : 05 22 369 [email protected] - [email protected] - Dépot légal 2010 PE 01120 - ISSN en cours

MotorsL'actu En bref Nationales par Amal Razine

L'actu En bref Internationales par Amal Razine

Essai Maserati chez les Sultans par Youssef Bennour

ActuEvenement Grand Prix Abu Dhabi par Youssef Bennour

AutoConcept VW XL Sport par Youssef Bennour

AutoException Ferrari F12 TRS par Youssef Bennour

AutoException Aston Martin Vantage V8 N430 par Youssef Bennour

AutoException Audi RS7 par Youssef Bennour

AutoException BMW X5 M par Youssef Bennour

AutoNouveauté VW Passat par Youssef Bennour

AutoNouveauté Mini Paceman JohnCooperWorks par Youssef Bennour

ActuEvenement GDM Awards 2014 La consécration par Ahmed Kseibati et Hamid Benmaarouf

Gentlemen Drivers Magazine Awards : Les voitures gagnantesLes Gentlemen Drivers de l'année 2014

AutoLégende Aston Martin Lagonda par Youssef Bennour

MotoException Yamaha YZF-R1 1000 par Lina Mouafak

L'HommeMontres Bell & Ross BR-X1 par Lina Mouafak

Hôtel & Resort Palais Mehdi par Lina Mouafak

Sport d'élite GC32 Racing Tour par Lina Mouafak

Cigare Partagas Seleccion Privada par Antoine Dalmas

LifestyleEvasion Silverstone Circuit par Lina Mouafak

Art François Bruere par Antoine Delmas

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MotorsMotors Actu en brefMotors Actu en brefNationalespar Amal Razine

Aston Martins’implante au Maroc

La marque anglaise de voitures de luxe et de course, Aston Martin, arrive au Maroc en tant que troisième représentation en Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, à travers Al Qudra Holding, filiale du groupe à capitaux émiratis Al Maabar. C’est une nouvelle société, portant le nom de A Motors, qui s’occupera de sa distribution dans nos contrées. Pour Niel Slade, directeur d’Aston Martin pour la région MENA, «le Maroc a toute son importance pour le développement de la marque dans la région, notamment en Afrique, et le timing a été excellemment choisi pour faire entrer la marque dans le Royaume».Programmée pour fin 2015, l’ouverture du premier showroom de la marque à Casablanca permettra aux Marocains de découvrir l’ensemble de sa gamme de voitures. Les passionnés pourront y retrouver les modèles clés de la marque, à l’instar de la Vanquish, de la Vantage, mais aussi la DB9, la Rapide S et la toute récente Lagonda. Le prix de ces véhicules oscillera entre 2 et 6 millions de dirhams. Il est à noter enfin que le concessionnaire de la prestigieuse marque à l’emblème ailé compte écouler entre dix et quinze unités par an.

Ferrari Maroc reçoitla nouvelle California T Modèle d’attaque de la gamme Ferrari, la California vient de subir un léger restylage et surtout une sérieuse refonte mécanique. À l’occasion de l’arrivée de ce nouveau cru sur le marché marocain, l’importateur local de la marque au cheval cabré a convié quelques journalistes à le découvrir et à en faire une brève prise en main, samedi 21 novembre, dans la région de Bouskoura. Moment privilégié pour des journalistes passionnés, l’essai d’une Ferrari démarre d’abord par sa contemplation. Et à ce niveau, force est de constater que la ligne de la California a gagné en sportivité, en empruntant à la 458 Italia ainsi

qu’à la FF, quelques coups de crayo. À l’intérieur, même son de cloche avec une planche de bord qui rappelle ses grandes sœurs, à l’exception de l’écran numérique, baptisé Turbo Performance Engineer.Mais la grande nouveauté, nous la retrouvons sous le capot. En effet, la mécanique marque le retour à la suralimentation que le cheval cabré avait oubliée depuis plus de vingt ans et la fin de carrière de la F40. Il s’agit d’un nouveau V8 de 3.855 cm3, qui gagne 70 chevaux par rapport à la version atmosphérique, pour atteindre 560 ch à 7.500 tr/min et 755 Nm de couple, atteints à 4.750 tr/min. Les performances sont évidemment au diapason, avec un 0-100 km/h qui ne demande plus que 3,6 secondes, soit 0,2 seconde de mieux qu’auparavant, tandis que la Vmax atteint les 316 km/h. Ce potentiel est sublimé par le nouveau système de contrôle de traction F1-Trac, qui garantit une vitesse de passage en courbe plus élevée.

Oum chante pour la nouvelle MéganeDans le cadre de la promotion de sa nouvelle Mégane, la filiale marocaine de Renault a organisé courant novembre un concert privé de la chanteuse Oum au sein de sa succursale casablancaise, sise boulevard Moulay Ismaïl. À cette occasion, la partie après-vente de ce Renault Store a été aménagée pour accueillir la scène et les convives. Parmi ces derniers, une bonne partie sont des clients Mégane ayant gagné un jeu-concours organisé pour la circonstance et mis en ligne sur la page Facebook de Renault Maroc. À l’issue d’une prestation remarquable, l’artiste s’est prêtée à une séance de dédicaces au profit des fans ayant gagné des places «Meet and Greet», pour une rencontre en privé. Il est à noter que cet évènement n’est pas la première manifestation du genre, puisque le 5 juin dernier était donné un concert similaire du groupe Babylone, donnant ainsi le coup d’envoi de la campagne «Renault Music 2014», dont le but est de communiquer sur la nouvelle Mégane, plus jeune et «branchée». C’est d’ailleurs dans ce cadre que Renault Maroc a signé un contrat de partenariat avec la célèbre maison de disques Universal Music (MENA).

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Hyundai Nouveaux codes d’aménagement des showrooms

Le réseau de concessionnaires Hyundai en Afrique et au Moyen-Orient devrait prochainement profiter du nouveau programme de l’espace concessionnaire à l’échelle mondiale (GDSI) de la marque. Dans le cadre d’un effort pour fournir une amélioration du service aux clients, le programme GDSI introduit un concept de design ‘E-Motion Park’, spécialement développé et inspiré de la nature.À l’issue du programme, tous les concessionnaires de la région intégreront une identité cohérente dans toute conception extérieure et espaces intérieurs. Hyundai a commencé à déployer le GDSI globalement en début d’année et les premières salles d’exposition à le recevoir dans la région Afrique et Moyen-Orient seront à Amman et Muscate en Jordanie et Oman respectivement. Au total, tous les concessions Hyundai dans la région seront achevées d’ici 2018.Pour développer le nouveau concept, Hyundai a fait ap, de renommée mondiale, célèbre pour ses conceptions modernes et dynamiques. Le changement consiste dans le recours à davantage de meubles modernes, avec un meilleur emplacement et dans l’application d’une touche subtile de bronze, inspirée par la nature, à la conception extérieure et à la structure du toit. Cela aidera à assurer que toutes les salles d’exposition à travers le monde profiteront d’une image intelligente et consistante.

Shell s’appuie sur l’expertise de l’équipementier BoschLa station de service Shell «Place du Maroc» à Tanger est la première à accueillir le «Bosch Car Service», qui fournira aux clients des stations Shell des services techniques et des pièces de rechange telles que batteries, filtres, balais d’essuie-glace et bougies, ainsi que de l’équipement pour tests d’entretien, notamment la climatisation et les testeurs/chargeurs de batterie. Les autres points du réseau, qui compte plus de 1.450

stations Shell au Maroc et sur le continent africain bénéficieront du même service, en vertu d’un partenariat conclu avec Bosch en juillet 2014. Ainsi, une série d’ouvertures d’autres «Bosch Car Service» à travers tout le réseau des stations-service Shell géré par Vivo Energy sera opérée d’ici fin 2014. La valeur ajoutée de ce partenariat en termes de service à la clientèle a été soulignée par Mohamed Raihani, directeur général de Vivo Maroc : «Vivo Energy et Bosch mettent en commun leurs expertises respectives pour mieux servir les clients, en leur offrant des services novateurs et des produits de grande qualité, servis par des opérateurs qui suivront des formations animées aussi bien par les experts de Shell que de Bosch, dans leurs métiers distincts».À travers ce partenariat avec le géant mondial Bosch, Vivo Energy fait un pas supplémentaire dans sa démarche de satisfaction client, en offrant des services et produits à la carte, qu’il s’agisse d’entretien automobile, de pièces de rechange ou encore de contrôle technique.

Renault Maroc

pérennise son partenariat avec le FIFMLe constructeur Renault a depuis longtemps associé son nom au monde du septième art à travers sa présence lors des prestigieux festivals de la Mostra de Venise, Cannes, Deauville, Lyon, Angoulême, Cabourg, l’Alpe d’Huez et bien d’autres. La filiale marocaine ne déroge pas à la règle en étant partenaire de plusieurs festivals nationaux, notamment celui des Gnaoua d’Essaouira, Tanjaz à Tanger ou encore des Musiques sacrées de Fès. Mais sa grande fierté reste son partenariat avec le Festival international du film de Marrakech (FIFM). En effet, depuis 2008, Renault Maroc est le transporteur officiel de cet événement de renommée internationale.Pour l’édition de cette année, Renault Maroc remet le couvert, en servant de transporteur aux plus grandes vedettes du cinéma, invitées à cette quatorzième édition du FIFM. À cette occasion, 80 Latitude et Espace, fraîchement rapatriés du Festival de Cannes, seront mobilisées pour être au service des hôtes de cette grand-messe du cinéma au Royaume. Renault accompagne également l’organisation du Festival en mettant à sa disposition 15 véhicules utilitaires, Lodgy, Dokker et Logan, pour les besoins des équipes de production.Renault accueiller par ailleurs 400 invités triés sur le volet, dans le cadre de sa soirée Cinéma, prévue le 12 décembre prochain. Ils seront accueillis dans l’ambiance de la gamme Sport de Renault. L’exposition de Clio GT Line et Clio RS sera une des attractions principales de la soirée.

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PRIVATE BANKING

Depuis plus d'un demi-siècle, le Groupe Banque Populaire accompagne les Marocains dans leurs projets et leurs ambitions, intervenantà de nombreux niveaux de l'univers de la finance. Aujourd'hui, fort d'expertises toujours plus solides et variées, le Groupe Banque Populaire se rapproche davantage de ses clients en leur proposant des services de Private Banking. Ce nouveau métier réunit tous les savoir-faire, les compétences et les potentiels humains du Groupe, au service de la gestion optimale du patrimoine : des espaces appropriés, des solutions sur mesure, une expertise financière et juridique étendue, des conseillers signataires d’une charte déontologique entièrement dédiés au service de la clientèle Private Banking.

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Motors Actu en bref

Total Maroc sensibilise à la sécurité routière

Une opération de sensibilisation à la sécurité routière auprès des écoliers de l’enseignement public du Grand Casablanca est lancée à l’initiative de Total Maroc, du 28 octobre 2014 au 31 mars 2015. L’objectif de cette campagne, baptisée «En route pour ta sécurité - Saison 2014-2015» est de sensibiliser annuellement 4.000 élèves aux dangers de la route. À cette fin, vingt écoles primaires du Grand Casablanca ont été choisies en raison de leur emplacement dans des zones dites «accidentogènes». Une série d’outils pédagogiques, livrets, signalétiques et consignes de sécurité, sera mise à disposition afin de permettre aux plus jeunes de mieux vivre la ville et d’être bien outillés contre les risques d’accidents de la circulation.Des kits de sensibilisation «Les cubes sécurité Total», à la fois pédagogiques et ludiques, conçus par Total, seront distribués dans les écoles primaires de l’enseignement public. Ils permettent de procéder à des exercices et des mises en situation réelles grâce à des jeux «indoor» et «outdoor». Des salariés de Total Maroc, en collaboration avec les enseignants des écoles concernées, assureront eux-mêmes quelques modules d’enseignement à la sécurité routière aux élèves, qui se verront remettre un diplôme attestant des connaissances qu’ils auront ainsi acquises en matière de sécurité routière.

La Nouvelle Kia Cee’d

commercialisée au Maroc:

Présentée en avant-première sur le stand Kia au dernier Salon de Genève, la nouvelle Cee’d a été une des vedettes de l’exposition organisée par Kia Motors Binomeir Group à Casablanca. Il s’agit d’une arrivée tardive, puisque la compacte figure dans le catalogue des principaux marchés européens depuis mi-2012. Cela s’explique par les déboires financiers de l’ancien importateur.

Esthétiquement, les lignes consensuelles du modèle précédent sont jetées aux orties, au profit d’un trait plus affirmé, notamment grâce à cette fameuse calandre Tiger Nose. La ligne générale gagne en homogénéité, grâce à une alternance réussie entre arrondis et traits saillants.

Affichant un habitacle entièrement revu pour ce nouveau modèle, la Cee’d deuxième du nom fait un saut qualitatif en termes de qualité de fabrication et met en avant une planche de bord légèrement orientée vers le conducteur et offrant une ergonomie bien pensée. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour se sentir bien à son bord, d’autant que l’habitabilité est au rendez-vous.Au chapitre mécanique, le nouvel importateur marocain de Kia a opté pour le diesel 1.6 l CRDI, décliné dans ses deux puissances (90 ou 128 chevaux). Quant au prix, il démarre autour des 200.000 DH pour plafonner à environ 230.000 DH.

Finance. Com Partenariat avec Fiat Auto MarocLe groupe de Othman Benjelloun, Finance.com, est officiellement partenaire de la filiale marocaine du groupe Fiat. Ce deal porte sur la distribution, uniquement sur la ville de Casablanca, des labels de la branche premium du Groupe Fiat Auto Maroc, en l’occurrence Alfa Romeo, Jeep et Abarth. Leur collaboration donnera naissance à deux showrooms, l’un situé en centre-ville et aménagé pour les trois marques précitées, l’autre situé sur la corniche et strictement dédié à Jeep. Ce dernier sera aménagé sur le site de l’ancien siège d’Univers Motors (Honda), en face du Mégarama. Il est à noter que les travaux d’aménagement débuteront dans les semaines à venir, pour rendre le lieu opérationnel courant janvier prochain. Il s’agit d’un partenariat win-win, qui permettra à l’importateur de s’adosser à un mastodonte à la santé financière très solide qui, outre ses 10.000 salariés, compte une filiale LLD (Budget Locasom) qui détient une flotte de plus de 3.500 véhicules. Ce sont là autant de débouchés pour le FGAM, qui ne cesse de multiplier les alliances, afin de se développer sur un marché devenu très concurrentiel.

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Alfa RomeoUn nouveau modèle pour 2015

Alors que toutes les autres marques du Groupe Fiat-Chrysler avaient eu droit à de nouveaux modèles, Alfa Romeo était la dernière qui restait sur la liste. Il semblerait que les choses soient sur le point de changer. En effet, un nouveau modèle devrait venir agrandir et surtout renouveler la gamme de la marque du Bisccione en juin 2015. Cette information a été révélée par Harald Wester, actuellement à la tête d’Alfa Romeo, Abarth et Maserati, qui parle d’une reconquête. Cette déclaration a, bien évidemment, a relancé les rumeurs concernant les futurs modèles Alfa Romeo. Un SUV qui se voudrait un rival de l’Audi Q5, une grande berline luxueuse qui pourrait concurrencer les références du segment à savoir la Mercedes Classe S et la BMW Série 7, mais c’est l’hypothèse de la berline moyenne, remplaçante de la 159, qui semble la plus probable. E serait le premier modèle d’une série de huit qui porteraient les ventes de la marque italienne à 400.000 unités par an pour 2018 pour un investissement de près de 5 milliards d’euros.

Fleet Europe AwardsPhilippe Bismut récompenséLe CEO d’Arval, Philippe Bismut a remporté, à Hambourg, dans le cadre des Fleet Europe Awards, l’Award «International Hall of Fame». Grâce à ce prix récompensant chaque année un leader du secteur reconnu pour sa contribution significative, le CEO d’Arval est devenu l’homme de l’année 2014 pour l’industrie de la location longue durée en Europe. Élu parmi neuf finalistes choisis par les professionnels du secteur, il a dédié son Award à toutes les équipes d’Arval auprès desquelles il a montré son engagement dès sa prise de pouvoir en 2011. Après avoir reçu sa récompense, il a déclaré que son rôle

était d’accompagner les salariés, pour les aider à faire vivre leurs idées et améliorer le service offert aux clients. Philippe Bismut doit également cette récompense au programme One Arval, qu’il a mis en place et qui consistait notamment en la généralisation des Account Teams et le lancement de produits et services innovants.

BMW i3Green Car of the YearDans le cadre du Salon de Los Angeles, la BMW i3 a décroché le titre de «Green Car of th Year», devenant ainsi la première voiture 100% électrique à inscrire son nom sur le palmarès. Succédant à la Honda Accord, l’allemande s’est imposée face à des rivales de taille. En effet, parmi les finalistes, on retrouvait l’Audi A3 TDI, la Volkswagen Golf, la Honda Fit et la Chevrolet Impala Bi-Fuel. C’est là une liste donc bien variée, avec un modèle diesel, un hybride, un hybride rechargeable, un gaz naturel et enfin un électrique. C’est donc ce dernier qui a été récompensé, de manière à ce que ça fasse parler et que le public puisse être sensibilisé. À travers ce prix, le jury a également voulu saluer la démarche de BMW, qui s’est bien appliquée sur cette i3, avec une coque en carbone et un châssis en aluminium. Le Salon de Los Angeles, qui se veut le Salon américain le plus «vert», est le reflet du changement qui se produit sur ce marché connu pour ses gros SUV essence au sein duquel se sont écoulés 4.263 BMW i3, dont 1.159, uniquement en octobre.

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Ford Mustangprend de la hauteur

Depuis le début de l’année, Ford a bien annoncé ses ambitions pour la nouvelle Mustang. En effet, le constructeur a réservé à son modèle bestial des présentations au sommet, dans le sens littéral du terme. La Mustang s’est déjà retrouvée cette année au 86e étage du mythique Empire State Building pour les 50 ans de l’apparition du modèle à la New York World’s Fair. Cette fois, la Mustang a pris de la hauteur pour annoncer ses ambitions croissantes pour le Moyen-Orient et l’Afrique. Dans une robe jaune des plus attrayantes, elle s’est hissée sur une terrasse du Burj Khalifa de Dubaï, à 399 m de hauteur. C’était également l’occasion d’annoncer le lancement de la Mustang au début de l’année prochaine sur ces marchés promoteurs, ainsi que l’introduction d’une vingtaine de nouveaux modèles. Il est en effet, annoncé que les ventes au Moyen-Orient et en Afrique augmentent de 40%, soit 5,5 millions de véhicules d’ici 2020.

AudiRévolution du diesel ?Voilà une révélation qui pourrait révolutionner le monde de l’automobile. Le projet e-diesel. C’est ainsi que l’a appelé Audi, qui a inauguré une usine pilote en collaboration avec Climeworks et Sunfire. Cette usine aura pour mission de produire du diesel à partir d’eau et d’air. Si cela peut paraître une proposition insolite, tout a été expliqué scientifiquement. En effet, il semblerait que d’un côté à partir d’électricité verte, l’usine fera l’électrolyse de l’eau pour obtenir de l’oxygène et du di-hydrogène et d’un autre, une unité dédiée piègera le CO2 de l’air ambiant grâce à un système développé par Climeworks. Suite à cela, ayant à disposition le CO2 et le H2, la chimie intervient pour donner naissance à un liquide auquel le nom de Blue Crude a été donné. Ce dernier serait donc le remplaçant du diesel dans les moteurs thermiques classiques. Audi a annoncé

un rendement jusqu’à 70% pour la transformation du H2 et du CO2 en Blue Crude. Mais bien que les chiffres annoncés semblent impressionnants, il semblerait que ce n’est pas demain que le diesel sera remplacé ou du moins pas de cette manière.

Pagani Huayra 730SUn modèle uniquePour certains, même les séries limitées ne le sont pas assez pour qu’ils puissent se sentir réellement uniques. C’est notamment, le cas du Mexicain Alejandro Salomon qui vient tout juste de s’offrir la Pagani Huayra 730S. Ce modèle unique donc, a été spécialement produit pour l’homme d’affaires et producteur de cinéma, passionné d’automobiles rares, à ce qu’il paraît. Si la mécanique est la même que le modèle de «série» à savoir le V12 6.0l développé par AMG, c’est au niveau du look que celle-ci se distingue. Elle a ainsi droit à une robe bleue, accueillant diverses touches de carbone également dorées, que l’on retrouve également sur les jantes. Elle se distingue également par le drapeau italien sur la carrosserie, pour ne pas oublier l’origine de l’une des supercars les plus exclusives du marché. Selon les rumeurs, il semblerait que cette 730S rende hommage à 2 déclinaisons de la Zonda, les R et Tricolore. Bien évidemment étant une commande spéciale, le prix de ce modèle unique n’a pas été révélé.

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*Quoi d’autre ?

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Repositionnement CitroënDongfeng est contreAprès de longs mois à tenter de repositionner ses marques, PSA doit faire face au désaccord du patron de Dongfeng-Citroën, Chen Xi. En effet, le patron chinois est contre le repositionnement de Citroën et l’a publiquement fait savoir. Alors que PSA voulait développer davantage la gamme DS et réserver à Citroën des modèles plus simples et plus économiques, le chinois a souligné que cela était incompatible avec le marché chinois et avec ses objectifs surtout, qui ont été annoncés à 400.000 unités pour 2015. La réticence de Dongfeng face à l’importance grandissante de DS réside également dans le fait qu’en Chine, la production et diffusion est assurée par une co-entreprise entre PSA et un autre constructeur chinois, Changan. L’autre décision avec laquelle le nouveau propriétaire de la marque française n’est certainement pas d’accord est la limitation du nombre de modèles qui ne pourrait donc pas répondre à toutes les attentes du marché chinois.

Record PorschePerformance au circuit BugattiLe pilote français Christophe Tinseau a battu un nouveau record sur le circuit Bugatti. En effet, lors d’un essai pour le magazine Sport Auto, il a réalisé le tour du circuit au volant de la Porsche 918 Spyder en 1’42’’627. Ce temps est le meilleur chrono jamais atteint lors d’un essai du magazine Sport Auto. Mais il faut dire que ce n’est pas une première pour le pilote français, puisqu’il détient également d’autres records avec Porsche au Mans. Cette performance est l’occasion de rappeler que le Britannique Jackie Oliver détient toujours le record en 3’13’’6 sur les 13,6 km du circuit des 24 Heures réalisé lors des essais

préliminaires en 1971, au volant de la 917 LH. D’ailleurs, la 918 Spyder avec son moteur thermique de 608 ch et deux propulseurs électriques pour 279 ch supplémentaires, est considérée comme la digne héritière de cette dernière.

Mercedes SL 63 AMGWorld Championship EditionAfin de célébrer les deux titres décrochés en Formule 1 par Mercedes cette année, une édition spéciale de la SL 63 AMG a vu le jour. Nommée World Championship 2014 Collector’s Edition, elle est disponible en deux livrées. En effet, la marque à l’étoile a mis à contribution ses deux pilotes vedettes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton, qui ont lutté tout au long de la saison pour la première place. C’est finalement le Britannique qui a fini champion du monde, mais le Finlandais a également eu droit à sa version de cette édition très limitée. En effet, Hamilton a opté pour la livrée noire, quelque peu plus voyante que la blanche et a choisi de mettre sur les tapis de sol et la clé de contact le circuit de Silverstone. Pour ce qui est de Rosberg, il a choisi le tracé du circuit d’Hockenheim pour la livrée blanche. La Mercedes SL 63 AMG World Championship 2014 Collector’s Edition a vu sa production limitée à 19 exemplaires dans le monde, mais son prix n’a toujours pas été dévoilé.

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Motors Actu évènementMotorspar Ahmed Kseibati

ChEz lEs sUlTANs MASERATi

L’année 2014 marque le centenaire de Maserati. À cette occasion, la marque au Trident a présenté une édition spéciale de son coupé Gran Turismo et de son cabriolet GranCabrio lors du dernier Salon de New York. Ce sont ces deux variantes dans leur exécution la plus extrême, baptisée MC Stradale, que Gentlemen Drivers a essayé sur les routes du Sultanat d’Oman.

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Le look de la Maserati GranTurismo MC Stradale répond aussi bien aux exigences de l’aérodynamique qu’à celles de l’esthétique. Au-dessus de la classique calandre Maserati, le long capot en fibre de carbone évolue entre les deux blocs optiques avant. Le coupé affiche une prise d’air centrale qui lui donne un air agressif, ainsi que deux aérations latérales basées sur celles de la GranTurismo MC Trofeo de course. Cette grande prise d’air sur le capot est un élément aérodynamique qui donne plus de caractère à l’avant du véhicule, mais sans trahir l’harmonie de la carrosserie, qui se distingue par un galbe et par des lignes qui interagissent avec l’air au travers du spoiler avant, des jupes latérales et des aérations sur les ailes avant. L’arrière est facilement identifiable, avec les échappements en position centrale et, tout autour, l’immense extracteur mis au point pour optimiser le

Quoiqu’un peu exotique, le pays choisi par la marque au trident pour l’essai de ses deux modèles les plus emblématiques nous a charmés par son peuple accueillant, ses paysages spectaculaires et surtout ses nombreux anciens forts. Ces vestiges d’une autre époque contrastaient pourtant avec la modernité surprenante de ce petit pays du Moyen-Orient et qui est matérialisée, entre autres, par la qualité de son infrastructure routière, qui a rendu notre essai beaucoup plus enthousiasmant.

Le premier contact avec la Maserati GT flatte la rétine, tellement l’esthétique de ce coupé quatre places est suggestive. Une œuvre d’art signée Pininfarina. Sur la version très sportive, MC Stradale, de notre essai, cette ligne est sublimée par quelques appendices qui rendent la ligne encore plus sportive. Un design qui représente une alchimie entre le circuit et la route.

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flux d’air en sortie du bas de caisse. Les feux avant à LED affichent une superbe finition noir mat et les blocs optiques arrière, également à LED, arborent une surface brunie. Le tout est superbement mis en valeur par les nouvelles jantes de 20 pouces Trofeo Design, qui apportent encore plus de dynamisme à l’ensemble. La version découvrable arrive à préserver la sublime ligne du coupé, tout en permettant de de rouler cheveux au vent, grâce à une capote en toile. Pour se décapsuler, le GranCabrio n’a besoin que de 20 secondes à l’arrêt ou de 28 secondes à petite vitesse (30 km/h).

L’habitacle, lui, propose l’ambiance typique des voitures de course, avec l’Alcantara qui fleurit dans la plupart des éléments, de la console centrale aux portières, en passant par le couvre tableau de bord, tous bardés de superbes coutures. La console centrale accueille les touches Sport et Race, qui permettent d’optimiser, en un clin d’œil, les paramètres de conduite, selon la situation. Quant au pédalier en aluminium percé, il facilite le contrôle de l’accélérateur et du frein et du talon pointe, en cas de conduite sportive. Il est à noter de subtils changements au niveau du tableau de bord par rapport à la Maserati GT «standard», dans la mesure où le traditionnel fond bleu Maserati laisse place au noir et à un graphisme blanc inédit.

Les nouveaux sièges sport avec appuie-tête intégrés, estampillés Maserati, dont la couleur rappelle celle de la carrosserie, assurent une position de conduite optimale, un excellent soutien latéral et un confort de bon aloi. Le cuir souple Poltrona Frau s’assortit d’un garnissage central à base d’un revêtement en Alcantara.

Actu évènementMotors

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Pour les plus exigeants, il est possible d’opter pour la personnalisation MC Sport Line, qui comprend le spoiler arrière, la poignée des portières et la coque des rétroviseurs en carbone, ainsi que les jantes de 20 pouces Neptune Design en noir brillant. Pour un look encore plus sportif, la fibre de carbone du capot, en couleur carrosserie de série, peut être rendue visible.Dans l’habitacle, le client peut choisir un revêtement

en fibre de carbone pour le seuil de porte, la console centrale, les palettes de la boîte, le contour du tableau de bord, la coque arrière des sièges avant et le volant.

Mais le cœur de ces deux sportives demeure bel et bien le moteur. Il s’agit du V8 4.7, qui gagne 10 chevaux par rapport à la MC Stradale classique, pour atteindre les 470 ch et 520 Nm de couple. La puissance est

Motors

envoyée aux roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte automatique ZF à 6 rapports. Son caractère de V8 de course vous met tout de suite les sens en alerte, avec ses montées en régime de moteur pointu. Les performances font parler la poudre avec l’exercice du 0 à 100 km/h avalé en 4,5 secondes (GranCabrio : 4,9 s) et une vitesse de pointe de 303 km/h (GranCabrio : 289 km/h). En somme, une véritable pièce d’orfèvrerie, qui ne renie pas ses gènes de Ferrari, en nous gratifiant d’intenses sensations ponctuées de belles envolées lyriques. Cette mélodie redouble de force dès que les by-pass s’ouvrent en mode Race. D’abord résonnant tel un grave et assourdissant concert de cuivres, il passe ensuite à un timbre plus métallique, strident. Les clapets de l’échappement, grands ouverts passés les 3.500 tours, poussent à écraser la pédale de droite sans ménagement. La MC Stradale offre trois modes de passage des vitesses : Auto, Sport et l’exclusif «MC Race». Cette dernière configuration est une prérogative de ce modèle. Pour l’activer, il suffit d’appuyer sur la touche «Race», située sur le tableau de bord. Un simple geste et la voiture devient encore plus nerveuse et plus sportive. La transmission à six rapports garantit des passages à la vitesse éclair, en seulement 60 millièmes de secondes. Totalement en phase avec ce potentiel mécanique, la tenue de route rassure par sa rigueur. Cela s’explique par les suspensions de la MC Stradale, qui sont plus basses de 10 mm. Elles ont été conçues pour utiliser la technologie mise au point sur les pistes de course. Les ressorts et les amortisseurs ont été raidis pour

limiter les transferts de poids latéraux, et le diamètre de la barre stabilisatrice passe de 24 à 25 mm à l’avant, et de 21 à 23 mm à l’arrière, pour réduire l’angle de roulis et améliorer la tenue de route. C’est un constat que nous avons pu relever lors de notre essai, que ce soit sur autoroute ou sur parcours serpenté, dans la mesure où la sportive italienne a fait preuve d’une stabilité et d’une agilité exemplaires, malgré le mauvais traitement que nous lui avons infligée. Seul bémol, le cabriolet ne se révèle pas aussi incisif que le coupé lors d’une conduite musclée. Cela s’explique par son surplus de poids et la baisse de rigidité due à l’ablation du toit.

L’autre motif de satisfaction est le système de freinage Brembo à disques carbo-céramique, qui a assuré dans toutes les situations. Les disques avant ventilés sont pincés par des puissants étriers à six pistons, tandis que ceux de l’arrière intègrent un étrier à quatre pistons. À titre d’exemple, la distance de freinage, à 100 km/h, est de 33 mètres seulement, avec une décélération moyenne de 1,2 g.

Au final, il était très difficile pour nous de restituer les clés de la Maserati GranTurismo MC Stradale et sa déclinaison cabriolet, tant l’émotion qu’elle déclenche est immense. C’est une compagne de route envoûtante par sa ligne sublime, par son charme transalpin et surtout par son V8, qui fait se dresser les poils. On en redemande !


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Motors Actu évènementMotorspar Ahmed Kseibati

ET DE DEUx PoUR lEWIs hAMIlToN

GRANd PRix ABu dHABi

Trahi par un problème mécanique, Rosberg a raté son rendez-vous avec l’histoire en laissant le champ libre à son coéquipier Lewis Hamilton pour remporter sa onzième course de la saison sur le circuit de Yas Marina à Abu Dhabi et s’assurer un 2e titre de champion du monde. Gentlemen Drivers a eu le privilège d’assister à cette grand-messe du sport automobile. Récit

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Le décor est grandiose et l’infrastructure high-tech force le respect. On est à Yas Marina, le plus beau circuit de F1 du monde, situé à 30 minutes de la ville d’Abu Dhabi. Cette arène renvoie une image de prospérité et de puissance financière de l’Émirat, au même titre que les nombreux gratte-ciel qui meublent le paysage urbain. Je me laisse emporter

par le plaisir des sens, jusqu’au moment où un bruit assourdissant de moteurs en furie m’arrache à cet état d’éblouissement. Enfin, les choses sérieuses peuvent commencer. La pression est grande, car l’enjeu est de taille. C’est rien de moins que le grand sacre. Et il faut dire que la dernière épreuve du championnat du monde de F1, qui s’est disputée à Abu Dhabi, a tenu les passionnés de la discipline reine du sport automobile en haleine. Et pour cause, ce Grand Prix, surnommé «Le Grand Prix du soleil couchant », a été le juge de paix qui a départagé les deux protagonistes de la saison, Lewis Hamilton et Nico Roseberg. En effet, le championnat 2014 a été depuis le début émaillé par des joutes fratricides entre ces deux pilotes pourtant coéquipiers dans l’écurie Mercedes. L’épilogue n’a pas échappé à la domination des flèches d’argent, malgré quelques péripéties qui ont fait durer le suspense, notamment le problème mécanique de Rosberg et le retour de Felipe Massa, qui a tiré les marrons du feu en montant sur le podium. Dans le crépusculaire décor d’Abu Dhabi, Lewis Hamilton a dépassé d’entrée de jeu son meilleur ennemi, pourtant auteur de la pole position et mis fin à tout suspense dès le premier virage en mettant Rosberg dans son rétroviseur jusqu’à l’arrivée. Le pilote britannique, déjà champion du monde en 2008, boucle donc une parfaite saison, qui l’a vu remporter11 Grand prix sur 19, contre seulement cinq pour Rosberg. Pour espérer encore prétendre au titre mondial, Rosberg devait s’imposer et voir Hamilton échouer à la troisième place du podium ou au-delà. Sinon, il devait espérer un abandon du Britannique et se placer dans le même temps dans les cinq premiers, les points distribués étant doublés pour cet ultime Grand prix, une première dans l’histoire de la F1. Mais Nico Rosberg n’a jamais réussi à remonter son


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retard dans la première partie de la course, Hamilton creusant régulièrement l’écart, grâce à un rythme endiablé. Le Britannique n’a levé le pied que lorsqu’il a appris les déboires mécaniques de son coéquipier, victime notamment d’une brève coupure de moteur dans le 42e tour. En embuscade, Felipe Massa a été

tout proche d’offrir la première victoire de la saison à l’écurie Williams, mais Lewis Hamilton est finalement parvenu à prendre le dessus sur le pilote brésilien, encore en tête de la course à 15 tours de la fin, à la faveur d’un second arrêt au stand plus tardif. Résultat, Lewis Hamilton monte sur la plus haute marche du

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podium, suivi de Felipe Massa et de Bottas (Williams), auteur d’une belle remontée, après son départ loupé. Pour sa dernière course chez Ferrari, Alonso termine neuvième, derrière Sebastian Vettel, qui prendra sa place dès la saison prochaine au sein de l’écurie du Cheval cabré.

Sitôt la ligne d’arrivée franchie, Hamilton a laissé éclater sa joie en criant dans la radio «Champion du monde, oh mon dieu, je n’y crois pas ! Merci pour tout, les gars». Il a ensuite brandi un drapeau de l’Union Jack, en larmes sur le podium, Lewis Hamilton a été qualifié de «légende» par le prince Harry en direct à la radio, quelques minutes après sa victoire. C’est une belle récompense pour le double champion du monde, qui tentera la passe de trois l’an prochain, pour rejoindre Niki Lauda ou Ayrton Senna dans le cénacle très fermé des pilotes mythiques de la F1. Sur le podium final de la saison, Hamilton (384 points) devance donc Nico Rosberg (317 points) et Ricciardo, le pilote de Red-Bull, vainqueur de trois Grand prix cette année. Dans le palmarès de la F1, le Britannique intègre le club des doubles champions du monde, au nombre de sept, dont fait partie l’Espagnol Fernando Alonso.


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Parmi les nombreux concepts car présents au dernier Mondial de l’automobile de Paris, le Volkswagen XL Sport Concept a particulièrement attiré l’attention.

Ce prototype tient sa dénomination de la série limité XL1, qui s’est fait connaître de par sa consommation de 0,9 l/100 km. C’est un tour de force

résultant notamment du recours à la technologie hybride rechargeable.

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OMais il s’agit là du seul dénominateur commun entre les deux engins, car s’agissant des dimensions, ce concept-car mesure 4,29 mètres de long pour 1,8 m de large. Ces mensurations dépassent celle d’une XL1, qui affichait 3,88m par 1,66 m. La différence se vérifie également au niveau du poids, puisque le XL Sport est également plus lourd (890 kg, soit 95 kg de plus).

L’autre point de discordance est le design, qui s’avère dans le cas du Volkswagen XL Sport Concept innovant, tout en étant réussi. Mâtinée d’un magnifique bleu qui fait très compétition, la carrosserie en plastique renforcé de fibre de carbone exhale un intense parfum de sportivité. Les phares à LED encadrent un avant très

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large. Les entrées d’air sur les ailes arrière sont là pour refroidir la mécanique, tandis que les spoilers avant et arrière, les entrées latérales et les passages de roues amplifiés contribuent à accentuer l’aérodynamisme de l’engin. À l’arrière, le XL Sport a été élargi par rapport au XL1 et affiche une poupe où des feux stops à LED forment un bandeau qui surplombe le diffuseur et qui est lui-même surplombé par un aileron escamotable et à hauteur variable. Le tout est superbement mis en valeur par de grandes jantes de 18 pouces. À l’intérieur, l’habitacle se distingue par son aménagement à deux places légèrement décalées et quelques détails spécifiques, comme une instrumentation numérique, des ceintures rouges

qui font écho aux surpiqûres du volant, qui dispose de palettes de commande de la boîte en aluminium.

Sous le capot, le moulin est un bicylindre en V de 200 chevaux et 134 Nm de couple emprunté de la Ducati 1199 Superlegerra. Sachant que VW vient d’acquérir la marque italienne de moto, la synergie de groupe commence déjà à opérer. Le XL Sport Concept est ainsi capable d’atteindre les 100 km/h en à peine 5,7 secondes. La vitesse maxi, elle, est donnée à 270 km/h, grâce à une aérodynamique exceptionnelle (cx de 0,258). Ce bloc est associé à une boite à double embrayage à sept rapports. Les freins, eux, sont en céramique.

MotorsMotors Auto Exceptionpar Youssef Bennour

La dernière excentricité de Ferrari est une F12, à laquelle on a découpé le toit pour donner naissance à une barquette. Le résultat est très suggestif, mais malheureusement ce bolide ne sera pas produit à grande échelle puisque le seul exemplaire disponible a été réalisé à la demande d’un amateur très fortuné.

DANs l’EsPRIT DE lA TEsTARossA F12 TRS

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Sicile et qui a réuni un parterre de VIP amateurs et possesseurs de Ferrari triés sur le volet. Il s’agit de la F12 TRS, qui réinterprète de manière originale la légendaire 250 Testarossa de 1957. Ce modèle de légende a défendu les couleurs de la Scuderia Ferrari dans les épreuves d’endurance de la fin des années 1950. Comme le suggère son nom de baptême, F12 TRS, la nouvelle commande spéciale a été développée à partir de la berlinette douze cylindres de la gamme actuelle. Et conformément au souhait du client, la voiture devait être fidèle à l’esprit de la Testarossa

Chez la firme au cheval cabré, l’individualisation poussée visant à satisfaire les caprices d’une clientèle particulièrement exigeante fait partie de la tradition de la maison. Héritée des années 1920 et 1930 où l’on confiait le soin à un carrossier d’habiller un châssis nu, cette pratique existe chez Ferrari depuis la naissance de la marque, en 1947. Ainsi, la firme de Maranello mobilise les compétences de son bureau de style pour réaliser des carrosseries uniques.La dernière en date a été dévoilée lors de la troisième édition du rallye «Cavalcade», qui s’est déroulée en

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originelle.C’est ce cahier des charges qui a prévalu dans la conception du design de la bête par le centre de style Ferrari dirigé par Flavio Manzoni. Ainsi, le cockpit est désormais ceinturé par un vitrage panoramique et opaque évoquant celui des voitures du Mans. La Testarossa de 1960, qui laissait apparaître ses carburateurs à travers une fenêtre a aussi inspiré le capot avant de la F12 TRS. Les culasses rouges du V12 6,2 litres de 740 ch sont désormais visibles sous une glace transparente. La calandre a également été

remodelée, puisque la grille classique de la voiture de série disparaît au profit d’un modèle en nid-d’abeilles et d’une lèvre aérodynamique en fibre de carbone. La poupe a également profité de la transformation. Le dessin en forme de T du diffuseur arrière évolue pour favoriser davantage l’écoulement de l’air. Enfin, les deux bossages, dans le prolongement des baquets, participent à une meilleure efficacité aérodynamique. Le tout est enrobé dans une peinture multicouches Rosso Corsa. À l’intérieur, l’ambiance cède aux sirènes du monde

MotorsMotors Auto ExceptionCylindrée : 6.2L V12Puissance : 741ch - 8250 tr/minCouple : 620 Nm - 5750 tr/minTransmission : Arrière

Poids et mesures Poids à vide : --- kgDimension : 4.61/1.94/1.27 (L/l/h)Réservoir : 92 l Volume coffre : --- lPneumatique : 255/35 R20 - 315/35 R20

Performances globalesVitesse max : 340 km/h 0 à 100 : 3.1 sConsommation : --- l/100 Autonomie : 613 km

de la compétition, en faisant l’impasse sur les équipements de confort et d’agrément. Paré de matériaux nobles comme le carbone, le cuir et la suédine, l’habitacle fait l’impasse sur le système audio, la climatisation, la boîte à gants et les lève-vitres électriques. La F12 TRS renonce même au système de capotage. Exclusivement conçue pour rouler cheveux au vent, cette barquette très radicale est donc réservée uniquement aux belles journées ensoleillées. Le bolide tire profit de son caractère spartiate pour afficher un poids contenu qui devrait être en deçà de la tonne et demie. Les performances s’en trouvent logiquement favorisées. Selon le constructeur italien, cette sportive d’exception s’acquitte du 0 à 100 km/h en 3,1 secondes et expédie de 0 à 200 km/h en 8,1 secondes, grâce notamment à la rapidité de la boîte double embrayage à sept rapports. En termes de retombées médiatiques, c’est sûr que cette Ferrari est un coup de maître au regard du buzz que son dévoilement a créé sur la toile. En puisant dans le riche patrimoine de course de la marque au cheval cabré, la F12 TRS opère un retour aux sources très réussi. Cet exercice de style, qui a mobilisé pendant plusieurs mois les orfèvres de la marque italienne, a bien entendu un prix qui est à la mesure de l’exclusivité de l’engin. Ce caprice aurait vraisemblablement coûté à l’heureux client la somme de trois millions d’euros. Un montant certes astronomique, mais quand on aime, on ne compte pas.

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MotorsMotors Auto Exceptionpar Amal Razine

Neuf ans après son lancement, la Vantage commence à entrevoir la fin de sa carrière commerciale. Pour la rendre encore plus désirable, Aston Martin a pourvu sa sportive d’une nouvelle série spéciale, la N430, inspirée de la compétition automobile.

GèNEs DE PIsTARDEVANTAGE V8 N430

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détails, comme les optiques avant, la grille de calandre affublée d’une livrée bicolore optionnelle, la teinte secondaire habillant le contour de calandre, les étriers de freins, le diffuseur arrière, ainsi que la ligne de pavillon et les coques de rétroviseurs. Au total cinq combinaisons de couleurs sont proposées dont fait partie une livrée Course mêlant vert-gris et jaune, un thème inspiré par la DBR1 victorieuse au Mans en 1959, ou noire et argent comme la version ‘Stealth’. Quant à la «Speedway» blanche et rouge, elle s’inspire de la Vantage GTE. Ainsi parée, cette V8 Vantage rappelle le Speedster CC100 au niveau de certaines particularités de style. Si le tape-à-l’œil n’est pas votre tasse de thé, passez votre chemin. En effet, vous ne risquez pas de passer inaperçu au volant d’un tel bolide surtout dans sa livrée flashy.

La frontière entre le monde de la compétition et celui des voitures de série est de plus en plus poreuse, étant donné que les constructeurs n’hésitent plus à proposer des modèles de route à peine civilisés. C’est le cas notamment de la dernière-née d’Aston Martin, la V8 Vantage N430 (la lettre N est une référence au Nürburgring). Cette édition spéciale s’inspire de plusieurs modèles du constructeur, comme les N400, 420 ou la GT4, présentée au public lors du dernier Salon de Genève. D’après la marque, elle reprend l’esprit des «Club Sport», des voitures de sport, qui, une fois légèrement préparées et débarrassées de leur confort superflu, sont idéales pour aller se défouler sur circuit le temps d’un week-end. Cette filiation est d’abord perceptible au niveau du look. En effet, cette version virile, tout en gardant la ligne indémodable de la Vantage, l’enrichit de quelques

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Cylindrée : 4.7L V8 32s“Puissance : 436 ch à 7300 tr/minCouple : 490 Nm à 5000 tr/min Transmission : Arrière

Poids et mesures Poids à vide : 1610 kgDimension : 4.38/1.87/1.26 (L/l/h) Réservoir : 80 l Volume coffre : 300 lPneumatique : 245/40 R 19 - 285/35 R 19

Performances globalesVitesse max : 305 km/h 0 à 100 : 4.8 sConsommation : 19.2/9.3/12.9 l/100Autonomie : 515 km


d’échappement offrant au V8 des vocalises plus viriles, affirme davantage la sportivité de la N430. Grâce à ce généreux moulin, la sportive de la firme de Gaydon expédie l’exercice du 0-100 km/h en 4,6 secondes et accroche une vitesse de pointe supérieure à 300 km/h (305). La puissance est transmise aux roues arrière motrices via une boîte manuelle six rapports, ou la boîte auto «Sportshift» à sept rapports plus courts. Le seul changement sur ce plan par rapport à la Vantage «S» consiste en un échappement sport et des freins dérivés de la compétition. Côté comportement routier, cette version affûte sa tenue de route en ayant recours à une suspension recalibrée et une direction plus directe. C’est un minimum, lorsque le circuit est notre terrain de prédilection !! Proposée en coupé ou roadster, l’Aston Martin Vantage V8 N430 est une fabuleuse sportive au look intemporel. Quoiqu’un tantinet radicale, elle ne sacrifie pas pour autant le confort sur l’autel de la sportivité, conformément à la tradition de la marque de Gaydon. La commercialisation de ce modèle exclusif a démarré au mois de septembre dernier. Avis aux amateurs avertis !

En écho à cette présentation extérieure dévergondée, l’habitacle affiche une finition «noir piano» et des surpiqûres et logo brodés sur le dossier de siège de la couleur de la calandre. Les touches de sport sont également au rendez-vous, comme en attestent l’habillage du tableau de bord en fibre de carbone, les couvre- pédales anodisés noirs et les pédales noires. Dans une optique de gain de poids, Aston Martin opte pour des sièges baquets en kevlar, ainsi que pour des jantes 10 branches à la finition graphite ou encore le levier de vitesse en carbone et les palettes au volant en magnésium. Pour ceux qui préfèrent une ambiance plus cosy, le cuir blanc est également disponible. Quant aux mélomanes, ils pourront régaler leurs tympans grâce au dernier système audio Bang & Olufsen beoSound de 1 000 W, avec technologie ICEpower.

Sous le capot, pas d’évolution sur le plan mécanique, puisque cette Vantage au sang chaud se contente de reconduire le V8 4,7 litres de la «S», qui délivre 436 chevaux au régime de 7.300 tr/min et un couple de 490 Nm à 5.000 tr/min. Quant aux émissions de CO², elles s’établissent à 299 g/km. Une nouvelle ligne

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Motorspar Amal Razine

Après l’A7 et la S7, c’est à l’Audi RS7 de recevoir quelques changements esthétiques, plutôt subtils. Mais cette remise au goût du jour est plus significative techniquement, comme le suggère le comportement routier, encore plus efficace.

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Hautes altitudes

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Chapeautant la gamme A7, la RS7 Sportback passe également par la case restylage, seulement un an et demi après son lancement. Pourtant, elle suit l’exemple des A7 Sportback et S7 Sportback, qui après presque quatre printemps, se sont offert un restylage de mi-carrière. À première vue, il est difficile de constater des changements par rapport à la génération précédente, tant les modifications opérées sont minimes. Pourtant, la RS7 Sportback évolue esthétiquement en s’offrant une nouvelle face avant, du moins légèrement remaniée, avec une calandre trapézoïdale aux coins plus affûtés, des optiques plus pointus et surtout une nouvelle signature lumineuse.

C’est justement ce regard perçant qui forge en grande partie l’identité esthétique de la nouvelle RS7. Au menu figurent la technologie full-LED de série, et le système Matrix-LED en option, avec diodes indépendantes les unes des autres, déjà étrenné par l’A8 restylée. Il y a lieu de noter que si les clignotants dynamiques sont de série à l’avant, ils ne sont livrés qu’avec l’option Matrix LED à l’arrière.

À l’avant, on retrouve aussi la signature du modèle, avec l’inscription Quattro en bas de la calandre en nid d’abeille, et les deux fentes chromées qui aspirent l’air pour refroidir les énormes freins en carbone céramique,

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en option. À l’arrière, le large diffuseur intègre toujours les sorties ovales d’échappement. Cet ensemble est superbement mis en valeur par les nouvelles jantes de 21» et les nouvelles teintes, du bleu «perlé» à l’argenté, en passant par un blanc et un noir inédits.

À l’intérieur, le changement est également à l’ordre du jour, puisque la marque aux anneaux a revu le dessin des aérations, des palettes derrière le volant et du logo quattro sur le panneau d’instrumentation. La RS7 dispose d’un riche équipement. Il comprend notamment la sellerie cuir, le système de navigation MMI et le module Infotainment Audi, la vision tête

haute, la connexion Internet 4G ou encore un système audio Bang & Olufsen. La classe, quoi !Les évolutions sous le capot sont en revanche anecdotiques. Audi garde ainsi son gros V8 bi-turbo 4.0 TFSI de 560 ch, développant un couple de 700 Nm (1.750 – 5.500 tr/min), ainsi que la transmission intégrale quattro et la boîte tiptronic à huit rapports. Si le 0 à 100 km/h reste inchangé avec 3,9 s (entre les 3,8s de la Porsche Panamera Turbo S et les 4,2 s de la BMW M6 Gran Coupé), la consommation descend elle de 9,8 à 9,5 l/100 km, et des émissions de CO² de 229 à 221 g/km. Quant à a vitesse maximale, elle est limitée à 250 km/h, mais peut atteindre les 305 km/h grâce à

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la possibilité de débridage proposée en option.Cette grande santé s’explique en grande partie par le double turbo. Quant à la consommation maîtrisée, elle est due à la technologie du «cylinder on demand», qui consiste en la coupure automatique de quatre des huit cylindres à vitesse constante. Côté tenue de route, la suspension pneumatique adaptative RS avec amortissement adaptatif, de série sur la RS7 Sportback abaisse le châssis de 20 millimètres. Son contrôle est intégré dans le système de sélection de l’Audi drive de la dynamique de conduite. Pour davantage d’efficacité, Audi propose la suspension

sport RS avec le Dynamic Ride Control (DRC), qui offre trois niveaux d’ajustement hydrauliques, selon l’humeur du conducteur. Le différentiel arrière est aussi reconfiguré pour maximiser les performances, tout comme la direction dynamique, avec son rapport de direction variable en continu.

La nouvelle mouture est par ailleurs équipée de série de roues de 20 pouces en alliage léger forgé et de roues en aluminium coulé de 21 pouces, en trois versions de couleurs en option. Quant au freinage, l’allemande fait appel à quatre disques de frein ventilés de conception allégée, avec la possibilité d’avoir des disques en carbone céramique.

Pour conclure, la nouvelle RS7 magnifie davantage les qualités de l’ancienne génération, qui était déjà une référence dans sa catégorie. Il s’agit d’une routière d’exception, qui représente un savant compromis entre confort et plaisir de conduite.

Cylindrée : 4.0 V8 TFSI“Puissance : 560ch - 7000tr/minCouple : 700 Nm - 1400tr/min Transmission : 4x4

Poids et mesures Poids à vide : 1945 kgDimension : 4.98/1.91/1.34 (L/l/h) Réservoir : 70 l Volume coffre : 535 lPneumatique : 255/40 R 19


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MotorsMotorspar Amal Razine

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La nouvelle BMW X5 M repousse encore plus loin les limites de la démesure. Sa nouvelle arme est un V8 biturbo, dont la puissance culmine à 575 ch.

ENCoRE PlUs RADICAlEx5 M

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Lancée en 2009, la première génération de la BMW X5 M avait déjà fait sensation, avec sa ligne exubérante et sa motorisation très puissante. La nouvelle génération profitant du récent restylage du X5 s’offre une cure de rafraîchissement, tout en s’inscrivant dans la continuité de son aïeule, qui déjà s’affichait comme l’un des principaux protagonistes dans sa catégorie. Comme d’habitude au Département Motorsport, le tempérament méchant de la voiture se traduit tout d’abord par un look qui en impose. La nouvelle X5 M ne

déroge pas à cette règle et n’hésite pas à revendiquer fièrement son potentiel mécanique de haut vol. Ainsi, l’allemande se pare de prises d’air béantes dans le bouclier enveloppant, de lèvres aérodynamiques logées dans la partie inférieure des prises d’air extérieures, d’un capot moteur nervuré, de jupes latérales, d’énormes roues de 20 pouces (21 pouces optionnels), d’un châssis surbaissé de 10 mm et voies élargies, d’un bouclier arrière nervuré, de becquet de hayon aérodynamique et de deux doubles tuyères

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Cylindrée : 4.4L V8Puissance : 575 ch à 6000tr/minCouple : 750 Nm - 2200 tr/min Transmission : 4x4

Poids et mesures Poids à vide : 2175 kgDimension : 4.88/1.94/1.77 (L/l/h) Réservoir : 85 l Volume coffre : 620/1750 lPneumatique : 275/40 R20 - 315/35 R20

Performances globalesVitesse max : 250 km/h 0 à 100 : 4.2 sConsommation : --- l/100 Autonomie : --- km

d’échappement. Cette ambiance sportive se poursuit dans l’habitacle, avec un volant sport badgé M et gainé de cuir, des palettes au volant en aluminium, un ciel de pavillon drapé de suédine de couleur anthracite, des inserts décoratifs en aluminium, un repose-pied M et des sièges sport habillés d’un cuir Merino, évoquant des baquets de compétition. Il y a lieu de noter la possibilité d’avoir un affichage tête haute en option, qui ne fournit pas seulement la représentation standard, mais

aussi une représentation spécifique à M, affichant le rapport engagé, la plage des régimes et les témoins de passage des rapports. Pour le reste, l’équipement de confort est pléthorique et propose même des gadgets inédits, tels que la fonction auto H qui évite de garder le pied sur le frein dans les embouteillages. Au chapitre mécanique, le nouvel opus frappe encore plus fort que l’ancienne génération, qui pourtant ne déméritait pas, avec son V8 de 555 ch. Sous le capot, il abrite un nouveau V8 4,4 litres bi-turbo (Twin Power


comportement routier de GT, avec un mode MDM (M Dynamic) déconnectant partiellement le contrôle dynamique de la stabilité au profit de dérives maîtrisées du train arrière. Une coupure totale du système est possible (DSC Off), mais requiert du conducteur beaucoup de dextérité, au regard de la cavalerie éléphantesque. Outre la suspension pneumatique avec correcteur d’assiette sur l’essieu arrière, la X5 M intègre une direction recalibrée au profit d’une nouvelle démultiplication et un système de freinage perfectionné, reposant sur des grands étriers perforés.En définitive, la nouvelle X5M repousse davantage les limites de la démesure, en atteignant un niveau de puissance encore jamais vu sur un SUV de série. Mais le tour de force de la marque à l’hélice est d’avoir pu apprivoiser ce déferlement de puissance et de la rendre vivable au quotidien. Ainsi, le conducteur lambda peut exploiter tout le potentiel de la bête, grâce à une kyrielle d’aides à la conduite et cela dans un confort de GT.

Turbo), avec un niveau de puissance jamais atteint sur un SUV : 575 ch ! De son côté, le couple progresse de 10 %, pour s’établir à 750 Nm sur une large plage de régimes, de 2.200 à 5.000 tr/min. Le nouveau moteur V8 4,4 litres bi-turbo est à la fois plus puissant et plus sobre que sur l’ancienne BMW X5 M. Ce nouveau V8 est associé à la transmission intégrale xDrive et à une nouvelle boîte automatique à huit rapports. Grâce à la fonction de départ arrêté Launch Control, la nouvelle BMW X5 M passe de 0 à 100 km/h en seulement 4,2 secondes, soit une seconde de mieux qu’une Porsche 911 Carrera 3.8 de 400 ch et atteint une vitesse de pointe bridée à 250 km/h, malgré ses 2.350 kg sur la balance. Ces performances sont aussi dues au fait que le choix du mode de conduite est possible entre «Économique », «Confort» et «Sport», grâce au système Drivelogic. Côté consommation, BMW annonce une baisse de 20% par rapport à l’ancienne X5 M, avec une moyenne qui passe de 13,9 l/100 km à 11,1 l/100 km La firme bavaroise promet par ailleurs un

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MotorsMotors Auto Exceptionpar Youssef Bennour

MoNTéE EN GAMMEPASSAT

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Après quatre ans de bons et loyaux services, la 7e génération de la Volkswagen Passat

passe le témoin à un nouveau modèle, qui n’a d’autre ambition que d’offrir des prestations

dignes des familiales des marques premium. Au menu, un léger lifting, mais surtout une refonte technique et un bond en avant, en

termes de technologie embarquée.

Motors

évidente. À l’avant, la nouvelle Passat se donne des airs de mini-phaeton. En effet, elle adopte une large calandre inspirée de celle de sa grande sœur, qui trône à l’extrémité d’un capot plus plongeant. Les feux semblent mieux intégrés à la calandre, avec une forme aiguisée, subtilement relevée par la présence des feux à LED. De profil, l’allongement de l’empattement aux dépens des portes à faux permet de reculer légèrement le poste de conduite et d’harmoniser la silhouette, qui devient plus statutaire. À l’arrière, la poupe se distingue par le graphisme évolutif des feux, à la fois chic et efficace.

Avec plus de 22 millions d’exemplaires vendus depuis son lancement, la Volkswagen Passat est un best-seller qui a contribué en grande partie à la réputation du constructeur de Wolfsburg. Autant dire que c’est un modèle capital, dont le renouvellement doit être bien pensé. La 8e génération de la Passat répond à cet impératif, en injectant des changements de style à doses homéopathiques, tout en s’avérant à la pointe en termes de technologie.

Esthétiquement, le restylage de la Passat 8e du nom, quoique discret, traduit une montée en gamme


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Se basant sur la plateforme MQB de la Golf 7, la nouvelle Passat profite aussi d’une construction allégée, lui faisant perdre selon les versions jusqu’à 85 kg sur la balance. Ceci devrait lui permettre de mieux tirer profit de sa large palette de moteurs.

À ce niveau, la gamme se compose de deux versions essence, avec le quatre cylindres 1.4 TSI de 125 ch et surtout l’inédit 1.4 TSI ACT de 150 ch, capable de couper la moitié de ses cylindres à allure stabilisée. D’après le constructeur, ce petit bloc se montre frugal, avec une consommation maîtrisée de 7 l/100 km en

moyenne. Côté diesel, l’offre démarre avec le petit 1.6 TDI de 120 ch, qui représentera la grande majorité des ventes. Au dessus, on trouve le 2.0 TDI proposé en deux niveaux de puissance, 150 et 190 ch. Mais les rouleurs très pressés devront se tourner vers le nouveau quatre cylindres 2.0 TDI bi-turbo développant 240 ch et un couple maxi de 500 Nm, couplé à la boîte DSG7 et à la transmission intégrale 4Motion. Très performante avec un 0 à 100 km/h en seulement 6,3 s, cette mécanique demeure néanmoins assez sobre, avec une consommation homologuée à 5,4 l/100 km en cycle mixte.

Cylindrée : 2.0L 4cyl. inj. directe turboPuissance : 150 ch à 3500 tr/minCouple : 340 Nm à 1750 tr/minTransmission : Avant

Poids et mesures Poids à vide : 1440 kgDimension : 4.77/1.83/1.46 (L/l/h)Réservoir : 66 l Volume coffre : 586/1152 lPneumatique : 215/55 R 17

Performances globalesVitesse max : 220 km/h 0 à 100 : 8.7 sConsommation : 4.8/3.7/4.1 l/100 Autonomie : 1336 km


à l’intérieur, avec un habitacle qui progresse en qualité de finition, tout en affichant une présentation un peu austère. La planche de bord, pour sa part, gagne en pureté, à la faveur d’une barre de ventilation qui s’étale sur toute sa largeur et qui remplace avantageusement les anciens aérateurs centraux. Il y a lieu de noter l’emploi du double vitrage, ce qui reste assez inédit dans le segment !

Faisant écho à ce nouveau positionnement plus premium, l’équipement s’enrichit de gadgets du segment supérieur, tels le «Trafic jam assist» qui rend la voiture quasiment autonome dans les embouteillages ou encore le système de freinage d’urgence, l’Area View (4 caméras à 360°), le mirror-link et le compteur 100% digital de 12,3 pouces inauguré il y a peu sur l’Audi TT.

En définitive, la 8e génération de la VW Passat réussit une sensible montée en gamme, en se positionnant à mi-chemin entre les gammes généralistes et premium. Grâce à son homogénéité et à sa polyvalence, elle devrait jouer les premiers rôles dans le segment très disputé des berlines moyennes.

En termes de tenue de route, la nouvelle Passat profite de la nouvelle plateforme MQB pour soigner davantage son comportement routier. De plus, elle propose sur certaines versions le Système d’amortissement piloté, avec sélection du profil de conduite (DCC). Ce dernier permet un pilotage en permanence de l’amortissement, en fonction de l’état de la chaussée et du style de conduite. Pour cela, il suffit de procéder à la sélection de l’un des cinq modes proposés : «Économique»; «Normal», «Sport», «Individuel» ou «Confort», qui agissent sur l’ensemble des fonctionnalités du véhicule (transmission, moteur, climatisation, ordinateur de bord²).

Si la longueur totale du nouvel opus reste inchangée (4,77 m), l’empattement, lui, progresse de 7,9 cm, aux dépens des porte-à-faux avant et arrière. La conséquence en est que l’habitabilité fait un sensible bond en avant, notamment à l’arrière, profitant essentiellement à l’espace aux genoux (+ 4 cm) ainsi qu’à la garde au toit (+2,6 cm). Dans la foulée, le volume du coffre enregistre une augmentation de 21 litres, pour atteindre 586 litres (650 l soit +47 l pour le SW). L’impression de montée en gamme se vérifie également

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Motorspar Amal Razine

Auto Exception

sPoRTIvE BCBGPACEMAN JOHN COOPER WORKS

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Présentée au dernier Salon de Détroit, la Mini Paceman JCW n’a pas usurpé son blason.

Avec 218 ch et une transmission intégrale, elle promet d’intenses instants sportifs, sans pour

autant renier sa vocation de chic citadine.

Motors

Présentée au Mondial de l’Automobile de Paris en 2012, la Mini Paceman avait bousculé les canons esthétiques habituels de la marquechic, en affichant une ligne décalée de véhicule mi-coupé, mi-crossover compact. C’est une belle pioche pour Mini, puisque son look de sportive joufflue a trouvé son chemin auprès de la clientèle cible, à savoir une jeunesse urbaine branchée. Ce succès a poussé les stylistes de la marque britannique à agir avec circonspection lors de son restylage. Cela a créé l’occasion de lui faire profiter de l’accastillage propre à la version la plus musclée de la gamme : John Cooper Works. Ainsi parée, elle

devient plus dévergondée, sans pour autant dénaturer le style caractéristique des versions les plus sages. Au programme : des jantes revues en 18 pouces (19 en option), une calandre modifiée, des phares et feux cernés de noir, une double sortie d’échappement sport dans un gros diffuseur et quelques accents de chrome supplémentaires. Dans l’habitacle, c’est le même son de cloche. On retrouve le fameux tableau de bord doté du grand cadran central qui a fait la réputation de la Mini, avec quelques améliorations notamment des matériaux peaufinés, un système multimédia intégrant des

Auto Exception

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applications connectées (webradio, Facebook, Tweeter²), un « hot-spot » wifi, ainsi que quelques inserts foncés. L’intérieur cuir donne à l’ensemble une touche de sportivité et d’élégance très appréciable. Pour marquer son exclusivité, cette version encanaillée se distingue par ailleurs par le logo JCW sur le volant, alors que les marche-pied se parent de damiers. Côté habitabilité, la Paceman offre un espace correct avec ses quatre places, mais il faudra faire preuve d’une certaine souplesse pour accéder aux places arrière. Elle se révèle, par ailleurs, pratique avec ses espaces de rangement à bord. En revanche, il faut

s’accommoder d’un coffre au volume assez modeste, qui peut passer de 330 à 1.080 litres une fois les dossiers des deux sièges arrière rabattus. Ce détail ne va certainement pas peser lourd dans la décision d’achat d’un coupé sportif au look décalé. Blason JCW oblige, la mécanique est bourrée de destriers. En effet, le quatre cylindres 1,6 litre Twin-scroll Turbo (turbo à double entrée) développe ici 218 ch et un couple de 280 Nm, à 1.900 tr/min. Grâce à la fonction Overboost, il peut-être porté à court terme jusqu’à 300 Nm entre 2.100 et 4.200 tr/mn. Les performances sont au diapason, avec un 0 à 100

Motors

km/h avalé en 6,9 s, le1.000 mètres DA parcouru en 27,4 secondes et une vitesse de pointe culminant à 226 km/h. Ces performances de sportive sont assorties d’une consommation mixte de 7,4l/100 km et d’émissions de CO² de 172g/km. Quant à la transmission, elle est assurée au choix par une boîte à six rapports manuelle ou automatique. S’agissant de la tenue de route, la Paceman JCW a droit à un châssis rabaissé et à des suspensions sport, en accord avec son pedigree de sportive. Elle est dotée, en outre, de la transmission intégrale ALL4 qui assure une motricité optimale, en distribuant le couple moteur en continu entre l’essieu avant et l’essieu arrière, par l’intermédiaire d’un différentiel central électromagnétique. Dans les situations de conduite normales, La Mini envoie jusqu’à 50 % du couple à l’essieu arrière, cette part pouvant passer à cent pour cent dans des situations extrêmes.Attachante par son look et ses performances, la Mini John Cooper Works Paceman ajoute à l’originalité de sa ligne un zeste de sportivité, qui lui sied à merveille. Capable de camper le rôle du coupé BCBG taillé pour les quartiers chics, elle est également en mesure d’enrhumer beaucoup de sportives si son conducteur décide de taquiner la zone rouge en enchaînant les rapports à la volée. Que du plaisir, en somme !!

Cylindrée : 1.6L 4cyl.“Puissance : 211 ch à 6000 tr/minCouple : 260 Nm à 1750 tr/min Transmission : Avant

Poids et mesures Poids à vide : 1215 kgDimension : 3.96 / 1.68 / 1.43 (L/l/h) Réservoir : 50 l Volume coffre : 260/930 lPneumatique : 205/45 R17


Auto Exception

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Motors

Actu évènementpar Ahmed Kseibati

Motors

Après une première édition fort réussie, Gentlemen Drivers, le Magazine des passionnés de l’automobile de luxe a remis le couvert cette année en organisant, les 8 et 9 novembre 2014, la deuxième élection de la plus belle voiture de prestige au Maroc. Cette messe de l’automobile a eu pour écrin un des plus beaux palaces du Maroc, le Royal Mansour Marrakech. À l’instar de l’édition précédente, des invités de marque ont été de la partie. Il s’agit en l’occurrence de Hervé Poulain, commissaire priseur chez la maison de vente Artcurial et ancien pilote des 24 Heures du Mans, Henri Pescarolo, qui affiche à son compteur 33 participations à la course mancelle et quatre victoires, Yannick Dalmas, également quatre fois vainqueur des 24 Heures du Mans et Lorenzo Ramaciotti, directeur général du design du Groupe Fiat / Chrysler.Représentant ce qui se fait de mieux en termes de luxe et de raffinement, plus de 30 modèles valant plus de 600 000 MAD se sont

La consécration

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disputé les prix de la meilleure Limousine, Berline, Coupé, Coupé 4 portes, Cabriolet et 4X4. Pour faire valoir leurs atouts, ils ont subi des essais statiques et dynamiques sur le Circuit international automobile Moulay El Hassan de Marrakech.

Pour les départager, le comité d’organisation a fait appel à un jury composé d’une part de gentlemen drivers de renom, à savoir Omar Bekkari, Kamil Kholti, Gilbert Guzzo, Hervé Arnone, Karim Benkirane et Ali Idrissi et d’autre part de journalistes représentant les principaux supports de la presse automobile au Maroc : Jalil Bennani (Les Inspirations Éco), Mohamed Akisra (Le Matin), Moulay Ahmed El Belghiti (L’Économiste) et Hicham Smiyej (La Revue Auto). Les internautes ont également eu leur mot à dire en votant sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) avec plus de 24.000 votes enregistrés en seulement cinq semaines.

Motors


Ahmed Kseibati, discutant du déroulement de l’élection avec le Président du jury Max Cohen Olivar et Stéphane Roux.

Les membres du jury réunis autour de l’urne pour l’élection de la plus belle voiture de l’année 2013. Ici, Jalil Bennani, journaliste (Les Inspirations Eco) jette son carnet de vote dans l’urne.

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Les invités avaient rendez-vous avec l’ensemble des voitures en lice parquées le long de l’allée du Royal Mansour.

Jalil Nekmouch jette son carrton de vote dans l’urne.

Motors Actu évènementMotors

Mazen Sowan en compagnie de René Yves Joseph, deux gentlemen drivers membres du jury qui ont fait la couverture du Magazine.

Mazen Sowan en compagnie de Max Cohen Olivar, deux gentlemen drivers membres du jury qui ont fait la couverture du Magazine.

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Max Cohen Olivar en compagnie de René Yves Joseph, deux gentlemen drivers membres du jury qui ont fait la couverture du Magazine.

Discussion entre Max Cohen Olivar, le plus grand coureur automobile de l’histoire du Maroc avec 20 participations aux 24 Heures du Mans et l’ icônes de la course mancelle avec 33 participations et quatre victoires, Henri Pescarolo.


Ahmed Kseibati, Directeur Général du Magazine Gentlemen Drivers accueille à son arrivée le premier des deux invités d’honneur de la soirée, Henri Pescarolo, légende vivante de la course des 24 heures du Mans (33 participations dont quatre victoires).

Ahmed Kseibati, Directeur Général du Magazine Gentlemen Drivers accueille à bras ouvert Patrick Le Quément, ex-directeur du design de Renault.

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Kamil El Kholti en compagnie de son épouse. Max Cohen Olivar en compagnie de son épouse.

De gauche à droite, Hassan Berrannoune , Henri Pescarolo, Ahmed Kseibati, Jalil Nekmouch et Ali Idrissi


Stéphane Roux présente les deux invités d’honneur de la soirée, Henri Pescarolo et Patrick Le Quément en présence de Ahmed Kseibati.

La vive émotion de Christian Diot (DGA de Jaguar Maroc) recevant le prix du plus beau cabriolet pour la Jaguar F-Type des mains d’Henri Pescarolo.

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Lisa Benazzi recevant le prix du plus beau coupé pour l’Alfa Roméo 4C des mains de Patrick Le Quément en présence de Henri Pescarolo et Ahmed Kseibati.

Mohamed Amal Guedira DG de Auto Nejma en compagnie de Houda Skalli recevant le prix de la plus belle limousine pour la Mercedes Classe S des mains d’Henri Pescarolo en présence de Patrick Le Quément et Ahmed Kseibati.

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Adnane benjelloun et imane janati recevant un trophée le prix du plus beau 4x4 pour le Range Rover des mains de Patrick Le Quément en présence d’Henri Pescarolo et Ahmed Kseibati.

Mohamed el bajjouri recevant le prix du plus beau coupe 4 portes la Bmw gran coupe des mains de Koudama Zeroual, directeur marketing de Wafa Assurance, en présence d’Aziz Rochdi et de Youssef Bouazzaoui.


Koudama Zeroual, directeur marketing de Wafa Assurance (sponsor officiel de l’évènement) recevant un trophée des mains de Stéphane Roux en présence de Patrick Le Quément, Henri Pescarolo et Ahmed Kseibati.

Maad Baouab directeur marketing de la Société marocaine des tabacs (sponsor de l’évènement) recevant un trophée des mains de Ahmed Kseibati en présence de Patrick Le Quément, Henri Pescarolo et Stéphane Roux.

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les deux invités de marque de la soirée, Henri Pescarolo et Patrick Le Quément présentant leurs trophées devant l’assistance.

Jean-Pierre Chaumard, Directeur Général de Royal Mansour Marrakechprésentant tout sourire son trophée devant l’assistance.


Ahmed Kseibati en compagnie de son épouse et de Stéphane Roux

Lisa benazzi du Groupe Fiat italy posant avec le prix du plus beau coupé à côté de la voiture récompensée, l’Alfa Roméo 4C.

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Ali Idrissi, gentleman driver qui a fait la couverture du Magazine en compagnie de Mr Lazrak

M’Hamed Tazi, directeur communication et marketing de Renault Maroc en compagnie de lotfi kadaoui


Koudama Zeroual, directeur marketing de Wafa Assurance (sponsor officiel de l’évènement) en compagnie de son épouse.

Arrivée à la soirée de René Yves Joseph en compagnie de son épouse ainsi que de Christian Diot et filali mohamed à l’hôtel Royal Mansour à Marrakech.

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Arrivée à la soirée de M’Hamed Tazi, , Jacque prost et son epouse francoise Prost .

Quelques convives en discussion dans un des salons somptueux de l’hôtel Royal Mansour de Marrakech




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L’ensemble des gentlemen drivers qui ont fait la couverture du Magazine posent pour une photo souvenir :-Debout de gauche à droite : Dafir Arraki, Kamil Kholti, Mazen Sowan, Henri Pescarolo, Fayçal Doukkali, Jalil Nekmouch, Ali Idrissi, Aly Horma, René Yves Joseph, Gilbert Guzzo, Rachid Mezian.- Assis de gauche à droite : Max Cohen Olivar, Stéphane Roux, Ahmed Kseibati, Patrick Le Quement et Karim Benkirane.

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CATéGORIE CABRIOLET Maserati GranCabrio

Malgré son toit rigide escamotable, la BMW Série 4 Cabriolet arrive brillamment à préserver la ligne séduisante du coupé, avec ses optiques

étirées venant embrasser des naseaux chromés et ses prises d’air au niveau des ailes avant. La manœuvre de capotage/ décapotage qui réclame 20

secondes ne peut se faire à une vitesse supérieure à 18 km/h. Par rapport à la Série 3 cabriolet, le nouveau cru affiche un empattement plus long de

50 millimètres, ce qui permet d’offrir des places arrière plutôt accueillantes, même pour des adultes. Pour le reste, la Série 4 Cabriolet reprend la planche

de bord des Série 3 et Série 4. Au chapitre mécanique, trois motorisations figurent au catalogue : le 2.0 diesel de 184 ch, le 2.8 essence de 245 ch et le

3.0 essence biturbo de 306 ch.


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Catégorie CoupéFerrari 458 special

La Ferrari 458 Spéciale répond parfaitement à la description de voiture à vocation routière qui,

sur circuit, se comporte exactement comme une vraie voiture de course. Encore une prouesse technologique, qui vient s’ajouter à d’autres,

auxquelles le constructeur de Maranello nous a habitués. Ce qui la distingue de la 458 Italia, c’est

d’abord quelques détails esthétiques qui sont essentiellement d’ordre aérodynamique, comme

les volets mobiles à l’avant et à l’arrière. Profitant d’une boîte robotisée à double embrayage, dont les temps de passage ont encore été raccourcis,

la Ferrari Spéciale tire pleinement parti du V8, qui passe à 605 ch. Avec un rapport poids/puissance

de 2,3 kg/ch, les performances s’envolent avec des accélérations de 0 à 100 km/h et de 0 à 200 km/h

en respectivement 3 s et 9,1 s. Tout simplement magique !!!


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CATéGORIE COuPé 4 PORTES Maserati Ghibli

Le segment des routières premium doit désormais compter avec un nouvel outsider de taille, la nouvelle Maserati Ghibli. Et d’emblée

reconnaissons que cette routière ne manque pas d’atouts à commencer par sa plastique suggestive. Arborant une ligne profilée et des portes

dépourvues d’encadrement, la transalpine s’abreuve de la philosophie des coupés-berlines. L’intérieur est de la même veine avec un design

aérien et épuré de la planche de bord qui brille sa finition sérieuse. Côté mécanique, trois motorisations sont pour l’instant au menu : un V6 essence disponible dans deux configurations de puissance : 330 ch (500

Nm) et 410 ch (550 Nm), ainsi qu’un 3.0 litres V6 diesel de 275 ch (600 Nm).


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CATéGORIE BERLINE Mercedes Classe C

Cœur de gamme de la firme à l’étoile, la Classe C est le modèle le plus vendu de Mercedes. Récemment dévoilée, la cinquième

génération de ce best-seller prend indéniablement les airs supérieurs d’une limousine, en épousant les formes de la Classe

S. Affichant des dimensions à la hausse, l’allemande n’en demeure pas moins plus légère que la quatrième génération,

grâce à l’emploi massif d’aluminium. Côté équipement, la Classe C cinquième du nom offre une dotation riche, incluant toutes les

technologies du concept Intelligent Drive. On peut citer parmi elles l’Attention Assist ou encore du Collision Prevention Assist Plus.

Sous le capot de la berline à l’étoile, on retrouve des valeurs sûres, telles que les diesels 2 l de 136 ch et le 2.2 de 170 ch.


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CATéGORIE LIMOuSINE BMW Serie 7

Quatre ans après sa sortie en 2008, la Série 7 a subi son restylage de mi-carrière. Au menu : nouvelle calandre avec

six lamelles verticales en moins, bouclier refait, signature lumineuse des projecteurs à diodes (en option) modifiée.

Côté confort, on remarque la généralisation de la suspension à air du train arrière, désormais de série et une aide au stationnement, capable de tourner le volant tout seul.

Pour se mouvoir, le vaisseau amiral de la marque à l’hélice compte sur deux blocs en essence : un 6 cyl 3.0 de 320 ch et

un 8 cyl 4.4 de 450 ch. Quant à l’offre diesel, elle se traduit par un six cylindres cubant 3 litres, offrant deux niveaux de

puissance : 258 et 313 ch.


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Catégorie 4x4 range rover Sport

Le nouveau Range Rover Sport profite d’un look plus moderne, qui n’est pas sans rappeler celui de l’Evoque, le petit frère qui cartonne.

On y retrouve les feux effilés, une chute de pavillon prononcée, un béquet et des bas de caisse. Voilà qui devrait plaire à une clientèle qui apprécie l’allure embourgeoisée du SUV anglais. L’allongement

du modèle d’une génération à l’autre (+6cm) a permis d’améliorer logiquement l’habitabilité aux places arrière et surtout d’offrir deux

places supplémentaires, via des strapontins. Revu de fond en comble, le Range Sport se présente désormais avec les soubassements du

Range, son aîné et notamment la structure monocoque tout en aluminium. Le métal précieux a permis d’alléger en moyenne la masse de 420 kg. Pour mouvoir l’engin, Range Rover s’appuie sur deux blocs :

le V6 diesel de 245 ch et le V8 essence de 510 ch.


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Le prix des internautes Volvo xC60 xenium

Cinq ans après ses débuts, le Volvo XC60 est passé par la case restylage pour avoir un nouveau souffle. Plus séduisant, le suédois affiche une personnalité

plus affirmée. Entre sa calandre élargie, ses phares redessinés à l’avant et ses sorties d’échappement rectangulaires à l’arrière, il gagne en dynamisme. La

touche premium scandinave n’est pas en reste avec une noria de chromes aux quatre coins de la carrosserie. L’intérieur aussi a eu le droit à de très légères

retouches. L’instrumentation digitale inaugurée sur la V40 fait ainsi son apparition tout comme le nouveau système de divertissement Sensus Connect.

L’équipement, pour sa part, s’avère riche et carrément luxueux sur la finition la plus chic Xénium. Au chapitre mécanique, le XC60 offre une large palette de

blocs diesel, allant de 136 à 215 ch.

Motors

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Les Gentlemen Drivers de l'année 2014DOSSIER

MotorsMotors Entretien JanvierPar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut & Hicham Zemmar

Le businessman passionné

CHRIStopHGRoHE

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MotorsMotors Entretien Janvier

Dès sa plus tendre enfance, Christoph Grohe a appris à sentir l’odeur de l’essence et ses tympans se sont familiarisés avec le bruit des moteurs. Cet intérêt pour l’automobile a presque rythmé son adolescence et carrément pris une tournure plus passionnante à l’orée de son passage à l’âge adulte. Contrairement à la majorité des collectionneurs qui prônent la discrétion, cet épicurien a décidé de faire de sa passion un vrai métier, en devenant un vendeur professionnel de voitures de collection. Sur son site

Dans la mercedes 250 SL de mon père en 1966

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Internet, ses clients potentiels qui sont bien entendu de vrais passionnés peuvent parfois dénicher des perles rarissimes. Un vrai motif de satisfaction pour Grohe, qui a choisi de vivre sa passion en la partageant avec d’autres amateurs. Dans cet entretien, notre dilettante relate un riche parcours jalonné de péripéties et d’aventures, le tout servi avec des anecdotes croustillantes, à déguster sans modération.

MotorsMotors Entretien FévrierPar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut & Hicham Zemmar

À FoND lA PAssIoN

YVESLoUBEt

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MotorsMotors Entretien Février

Quand on parle du Rallye du Maroc historique, on pense tout d’abord à Yves Loubet, l’organisateur de l’évènement. Un personnage communicatif et passionné, qui a fait ses preuves dans des évènements similaires dont le rallye historique de Corse. Mais notre homme est avant tout un pilote aguerri et doué, qui a montré un talent précoce sur les pistes les plus difficiles et s’est illustré dans de nombreux rallyes y compris les rallyes-raids. Rien de plus normal quand on sait qu’Yves Loubet voue depuis son enfance une admiration pour les pilotes de rallye, qui confine à la dévotion. Son enfance a été marquée par l’odeur de la gomme et bercée par les bruits des bolides participants au fameux Tour de Corse, ce qui a contribué à l’éclosion de sa grande passion pour les sports mécaniques.

À FoND lA PAssIoN

YVESLoUBEt

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Parallèlement à l’automobile, ce pilote originaire de l’île de beauté a une addiction pour les activités sportives en général et pour le vélo et la natation en particulier. Ce grand passionné et fin connaisseur des arcanes du sport automobile nourrit de grands espoirs pour le Rallye du Maroc historique, qui a pour vocation de ressusciter les courses des années 70, qui ont fait la réputation du Maroc comme terre de prédilection de l’automobile en Afrique. À travers cet entretien accordé au Magazine Gentlemen Drivers, Loubet ouvre sa boîte de Pandore pour retracer son parcours de grand pilote de rallye, mais aussi celui d’un fin organisateur de rallyes historiques à succès.

Patrick le Quément, photo prise en 1970 chez Ford en Angleterre, Designer Confirmé au design extérieur.

MotorsMotors Entretien MarsPar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut & Hicham Zemmar

lE PIoNNIER DU DAKAR

CYRILNEVEU

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MotorsMotors Entretien Mars

Quand on parle du rallye raid moto, le nom de Cyril Neveu s’impose avec force, tant ce pilote a marqué d’une empreinte indélébile cette discipline et plus spécialement, le Paris-Dakar. Rien de surprenant, quand on sait qu’il est le premier vainqueur de l’histoire du Paris-Dakar en catégorie moto. Depuis 1979, Cyril Neveu a enfourché treize motos différentes pour disputer le plus célèbre des rallyes-raids et le remporter à cinq reprises. Mais ce pilote d’exception ne se contente pas de collectionner les victoires, mais les motos aussi. Ainsi, Cyril neveu dispose d’une belle collection comprenant une trentaine de motos, dont certaines sont mythiques.

Challenge Yamaha 1972 que j ai gagné

LE PIONNIER DU DAKAR

CYRILNEVEU

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La course automobile a également une place de choix dans son cœur, puisqu’il a disputé quelques rallyes, mais il s’est fait davantage connaître en tant qu’organisateur de rallyes-raids, notamment ceux de la Tunisie et du Maroc. Friand de nouvelles aventures, Neveu a récemment repris le Rallye Classic du Maroc avec pour ambition d’en renforcer le rayonnement international. Dans cet entretien, la quintuple vainqueur du Paris-Dakar ouvre sa boîte à secrets pour nous livrer des détails croustillants sur son parcours riche de challenges, de succès et de dépassement de soi.

MotorsMotors Entretien AvrilPar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut & Hicham Zemmar

lE RENARD DU DésERT

GABRIELLEtARqUINI

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MotorsMotors Entretien Avril

Il est l’un de ces nombreux Italiens qui, durant les années 80-90, ont déferlé sur la F1. Gabriele Tarquini, plus talentueux que fortuné, a été contraint de changer de voie au bout de quelques saisons de galère en milieu ou fond de grille. Mais «Gaby», comme se plaisent à le surnommer ses familiers, a par la suite trouvé sa voie en tourisme, dont il est devenu au fil des ans un des meilleurs spécialistes mondiaux. Premier italien à remporter le BTCC (British Touring Car Championship), auréolé de la couronne du championnat d’Europe, mais surtout du

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GABRIELLEtARqUINI

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championnat du monde WTCC en 2009, l’Italien a toujours envie d’en découdre, malgré la cinquantaine entamée. Considéré comme l’un des principaux protagonistes du championnat WTCC, il sera de la partie lors de la première manche de la saison à Marrakech, avec l’ambition de gagner la course. Lors de cet entretien accordé au Magazine Gentlemen Drivers, Gabriele Tarquini revient sur son riche palmarès de pilote de course, les moments forts qui ont marqué son parcours et ses ambitions pour 2014.

MotorsMotors Entretien MaiPar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut

lE GARDIEN DU TEMPlE

LoRENzo RAMACIottI

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MotorsMotors Entretien Mai

Considéré comme l’un des plus grands designers automobiles au monde, Lorenzo Ramaciotti est entré dans l’histoire en associant son nom à des monstres sacrés de l’automobile tels que les Ferrari 550 Maranello, 360 Modena, F430, 612 Scaglietti ou encore l’Enzo. Cette figure emblématique de Pininfarina depuis 1973 a gravi les échelons chez le carrossier turinois, grâce à son talent et à sa persévérance. C’est à côté du grand Sergio Pininfarina qu’il a appris le métier et fourbi ses armes. Pour lui, c’est le mentor et le meilleur employeur qu’il aurait pu avoir ou désirer. Une relation indéfectible va lier ces deux hommes durant 17 ans. Sergio

lE GARDIEN DU TEMPlE

LoRENzo RAMACIottI

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Marchionne, le PDG du Groupe Fiat est l’autre grande personnalité qui va marquer le parcours de Ramaciotti d’une empreinte indélébile. Visionnaire et fin stratège, le patron du plus grand groupe automobile italien va solliciter les services de Ramaciotti pour rompre avec la sous-traitance et développer le design en interne. Depuis son arrivée, le designer italien a révolutionné le design de plusieurs marques du Groupe et c’est sous sa houlette que des labels comme Maserati ou Alfa Roméo ont repris leur envol. Dans cet entretien accordé au Magazine Gentlemen Drivers, Ramaciotti revient sur ses débuts, sa carrière chez Pininfarina, ainsi que ses challenges au sein du groupe Fiat.

À sept ans, jouant dans le sable avec une pioche comme volant et un balais comme levier de vitesse imitant le son des voitures d’antan.

MotorsMotors Entretien JuinPar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut

GENTlEMAN REBEl

FRANKStEpHENSoN

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MotorsMotors Entretien Juin

Il est considéré comme l’un des designers les plus brillants de sa génération, mais aussi et surtout le designer du renouveau. En effet, contrairement à beaucoup de ses pairs, il a choisi la difficulté en se lançant dans des projets audacieux et innovants. Ce fut le cas chez BMW, où il a marqué l’histoire de la marque de son empreinte, en lançant son premier SUV, le X5, qui a connu un grand succès et en étant le géniteur de la nouvelle Mini. De telles réalisations auraient pu contenter n’importe quel designer, qui, auréolé de tels succès, aurait cherché à récolter les dividendes de sa notoriété. Mais Stephenson est de la trempe de ceux qui s’attaquent aux challenges, même les plus improbables. Ainsi, il cède aux sirènes de Ferrari/Maserati en 2002, chez qui il va superviser le design de modèles cultes : Maserati MC12, Maserati Quattroporte V, Ferrari F430, Ferrari 612 Scaglietti et Ferrari FXX . Toujours égal à lui-même, il va contribuer à faire sortir la marque Alfa Roméo de sa léthargie, grâce à son coup de crayon inspiré. De telles expériences ont accru sa notoriété dans le monde du design automobile. En 2008, il jette l’ancre en Angleterre et plus précisément chez McLaren, où il marquera de son empreinte la nouvelle génération d’hypercars de la marque.

GENTlEMAN REBEl

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MotorsMotors Entretien Juillet-AoutPar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut

MéMoIRE vIvANTE DE PoRsChE

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MotorsMotors Entretien Juillet-Aout

Discret, affable, chaleureux, Jürgen Barth met tout de suite son interlocuteur à l’aise. Et pourtant, l’homme revendique une généalogie et un palmarès qui forcent le respect. Fils du pilote de Formule 1, Edgar Barth, Jürgen a marqué de manière indélébile l’histoire de Porsche en sports mécaniques. Ingénieur et pilote, il est aussi un mécano de premier ordre, à ses débuts chez la marque allemande. Il est ce qu’on peut appeler un pur produit maison depuis son plus jeune âge. Sa force de caractère, son ambition et son amour de l’automobile lui ont permis de briller en

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compétition, avec une illustre victoire en course mancelle en 1977. Il contribuera par ailleurs à la mise en place du championnat GT BPR qui deviendra ensuite le championnat FIA GT. Barth a également écumé de nombreux circuits en tant que participant aux courses de voitures classiques. C’est la plupart du temps à son volant que les anciennes voitures qui ont fait la réputation de Porsche reprennent vie. Gentlemen Drivers a fait une incursion dans son monde, le temps d’un entretien.

MotorsMotors Entretien SeptembrePar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Hicham Zemmar

sEA, sURF AND sPEED

KHALIDKABBAJ

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MotorsMotors Entretien Septembre

Connu dans les milieux d’affaires comme étant un businessman doué, Khalid Kabbage est également un grand amateur de sport automobile. Une passion cultivée depuis l’enfance où il rêvait un jour de goûter aux sensations fortes et de sentir l’adrénaline monter au détour d’une course mouvementée. Mais paradoxalement, cette soif pour le sport auto qui a bourgeonné à un âge précoce, n’a été étanchée que tardivement. La pratique du karting a permis à Khalid Kabbage de mettre le pied à l’étrier et de se familiariser avec l’univers exigeant du sport automobile. Son choix s’est porté par la suite sur les rallyes-raids, synonymes de liberté,

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d’aventure, d’endurance et de dépassement de soi. Ce fut l’occasion également de côtoyer les grands noms de ce sport comme Schlesser et Shinozuka, entre autres² Mais s’il y a une chose dont notre gentleman driver est vraiment fier, c’est d’avoir transmis sa passion à ses enfants, avec lesquels il partage son amour pour le sport automobile, mais aussi pour les sports nautiques et de glisse. Le temps d’un entretien, cet hédoniste amateur d’aventure nous a ouvert les portes de son jardin secret, histoire de partager avec nous les moments forts de son riche parcours.

MotorsMotors Entretien OctobrePar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut

lE PERE DU RAllYsToRY

HERVéCHARBoNNAUx

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MotorsMotors Entretien Octobre

Plongé dès sa plus tendre enfance dans le milieu automobile, le jeune Hervé ne pouvait rêver de meilleure filiation pour embrasser une carrière dans le monde des quatre roues. En effet, son géniteur n’est autre que Philippe Charbonneaux, designer de son état, qui après avoir œuvré chez Delahaye, a fait partie, en 1949, du team d’Européens qui créa la Chevrolet Corvette aux États-Unis. Par la suite, ce talentueux designer va marquer l’histoire de la marque au losange, en participant à la conception du style de deux icônes du constructeur : la R8 et la R16.Reprenant l’instinct innovant de son père, Hervé va creuser son sillon dans le monde de l’automobile, en s’illustrant en tant que passionné et

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collectionneur d’Alpine et surtout en tant que créateur d’évènements. Amateur de voitures classiques, il lance à partir de 1986 un rallye loisir baptisé «Rallystory», avec des voitures des années 60 et 70. C’est autour de ce rallye qu’Hervé va structurer son activité de création d’évènements, qui sera menée de concert avec son métier d’expert en voitures de collection. Lors de cet entretien accordé au Magazine Gentlemen Drivers, Hervé Charbonneaux retrace un parcours riche de passion et de créativité automobile, émaillé, pour notre plus grand plaisir, d’aventures et d’anecdotes croustillantes.

MotorsMotors Entretien NovembrePar Ahmed Kseibati et Hamid BenmaaroufPhoto : Laurent Chanut

lE PATRIARChE

ADRIENMAEGHt

149Adrien Maeght et son Alfa Romeo 6C.

MotorsMotors Entretien Novembre

lE PATRIARChE

ADRIENMAEGHt

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À plus de 80 ans, Adrien Maeght a toujours les yeux qui brillent, quand il partage avec nous sa passion. Fils de Marguerite et

d’Aimé Maeght, il a passé son enfance entouré des plus grands artistes modernes. En plus de l’amour pour l’art, il a hérité

également de son père l’amour de l’automobile. Pilote de rallye dans sa jeunesse, il a dû abandonner la compétition et s’est mis

à collectionner les voitures anciennes, pour vivre autrement sa passion. Très discret, Adrien Maeght n’avait jamais ouvert ses

portes à la presse, mais nous avons eu le privilège de passer un moment unique avec lui. Cet homme parvient à transmettre

sa passion pour l’art et pour l’automobile, avec une humilité déconcertante. Rencontre avec l’ami des artistes !

Adrien Maeght en 1947 sur une moto BMW.

MotorsMotors Auto Légendepar Hamid Benmaarouf

lA BERlINE EMBléMATIqUE DE GAYDoNLAGONdA

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Commercialisée de 1976 à 1990, cette berline de luxe a marqué les esprits à l’époque, par son audace en matière de design et de technologie. Mais trop chère, peu fiable et dotée d’un style très baroque, la Lagonda ne se vendra qu’à 645 exemplaires en quatorze années de carrière.

Motors

La firme Lagonda fut fondée en 1906 par un Américain, Wilbur Dunn. Elle ne décolla réellement qu’en 1935, lorsque Walter Owen Bentley se résout à quitter la firme portant son nom, qu’il revend en 1931 à Rolls-Royce et rachète Lagonda. Celle-ci s’impose au Mans et retrouve son prestige. Mais pas pour longtemps, à cause de la V12, qui a plombé les comptes de l’entreprise, juste avant la guerre.L’industriel David Brown rachète la firme, mais ce qui l’intéresse, c’est avant tout le six cylindres de la marque. Comme peu après, il s’offre Aston Martin, il crée un coupé Aston muni du six cylindres Lagonda, qu’il baptisera la DB2. Lagonda passera au second plan et la berline Rapide de 1961, trop exclusive, ne se vendra pas.Pendant 25 ans, la firme a vécu une période faste sous la houlette de David Brown, qui a réorganisé l’entreprise, en y intégrant la marque Lagonda et le carrossier Tickford. C’est également sous son impulsion que sont nés quelques-uns des modèles les plus emblématiques d’Aston Martin, comme les DB4, DB5 et DB6. Son autre fait d’arme est d’avoir engagé la marque en compétition et remporté notamment les 24 Heures du Mans en 1959, avec la DBR1. Autant dire que lorsque David Brown décide de jeter l’éponge et de tout vendre en 1972, c’est le cataclysme. Un premier investisseur reprend la marque, puis un second, suite à une nouvelle banqueroute trois ans plus tard.C’est dans ce contexte peu favorable qu’Aston Martin décide d’étoffer son catalogue en commercialisant une berline de luxe. La première tentative débouche sur la présentation au Salon de Londres en 1974 de celle que l’on appellera ultérieurement la Lagonda «Série 1». Basée sur la plateforme des coupés V8, cette Lagonda affiche une ligne très classique et un tarif plutôt élevé. Elle connaîtra un flop commercial. En effet, elle ne sera commercialisée que durant deux ans, au cours desquels seuls sept exemplaires seront vendus. Il est vrai qu’après la crise du pétrole, les gens n’ont plus goût à acheter des voitures possédant quatre carburateurs. De plus, Aston Martin n’a aucune crédibilité en matière de limousines.

Toutefois, cette «Série 1» n’est qu’une première mouture, en attendant la vraie Lagonda. Malgré les contraintes financières de la marque et la conjoncture morose due au choc pétrolier, les stylistes et ingénieurs ont fait preuve de beaucoup d’audace et d’originalité dans la conception de la «Série 2».

La conception du style sera dévolue à un certain William Towns, qui prend une très grande règle et dessine une berline XXL : 5,28 mètres de long, mais seulement 1,30 mètre de haut et 1,72 m de large, aux angles vifs. Pour favoriser l’aérodynamisme, Towns lui greffe une calandre minimaliste, un nez pointu et des phares rétractables. À l’arrière, la lunette chute abruptement sur une malle aussi fine que le compartiment moteur.

À la surprise générale, tous les modèles vont être vendus bien avant le début de la production en juillet 1984! Une extension de production de soixante douze modèles a donc été décidée pour répondre en partie à l’engouement suscité par la sportive italienne.

Motors Auto Légende

Giuseppe Merosi

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Pour propulser ce nouveau fleuron, Ferrari n’a pas fait dans la demi-

mesure. Elle a fait appel à un huit pattes, noble descendant de la

lignée des moteurs d’exception de la marque.

Motors

Par rapport au reste de la gamme Aston Martin, cette Lagonda «Série 2», en totale rupture, veut imprimer une nouvelle image plus valorisante à la marque. À sa présentation au Salon de Londres 1976, cette Lagonda fait sensation et suscite la polémique.

Pourtant, ce plumage décalé n’est rien en comparaison de l’habitacle, qui s’avère très original pour l’époque : le volant est monobranche, il y a un espèce d’ordinateur en guise de planche de bord et des sièges réglables électriquement à mémoire. Le souci du détail est partout: des ablettes derrière les sièges avant et un minibar derrière l’accoudoir arrière! Sous le capot, le V8 Aston de 5,3l développe environ 400ch. Une puissance prodigieuse pour l’époque, mais l’embonpoint de la voiture (deux tonnes) grève les accélérations, alors que la vitesse de pointe ne dépasse pas, elle, les 235 km/h.

Soucieuse de réaliser des économies, Aston Martin décide de confier la mise au point de ce tableau de bord futuriste à des étudiants en fin de cycle du Cranfield Institute of Technology. Mal lui en a pris, puisque les

Destinée initialement à la compétition, la Ferrari 288 GTO ne connaîtra malheureusement pas un palmarès sportif à la hauteur de son formidable potentiel.


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jeunes diplômés manquent cruellement d’expérience et conçoivent un réseau électrique désastreux. Les boîtiers de contrôle pèsent 80 kilos, et comme ils sont situés sous les sièges arrière, il faut un câblage long pour les relier au tableau de bord. Au printemps 1978, quand la Lagonda est enfin présentée à la presse dans sa version définitive, la démonstration se solde par l’irruption d’un énorme nuage de fumée dans l’habitacle. Le démarrage est raté.

Ivre de rage, le nouveau patron d’Aston, Peter Sprague, fait appel à ses connaissances dans l’industrie de l’électronique, et finit par confier le prototype roulant à une compagnie texane, qui remet tout à plat et reprend depuis le début. Ce rattrapage se fait sous de bons auspices, puisqu’Aston Martin arrive à obtenir 250 réservations. Mais les premières Lagonda ne sont livrées aux clients qu’avec un an de retard sur le planning. Ces derniers n’étaient pourtant pas au bout de leur peine, puisqu’une autre mauvaise nouvelle les attendait. En effet, malgré les 5,28m de long de la limousine, les passagers manquaient de place. En

outre, l’entretien est coûteux et pointu et la fiabilité des organes, à commencer par l’écran tactile, laisse à désirer. Mais ce qui va assommer réellement la clientèle est le prix de vente. Depuis la présentation en 1976, ce dernier a tout simplement doublé ! Il était de 1.066 000 FF en 1985, soit 20 000 FF de plus qu’une Rolls Royce Silver Spur ou l’équivalent de deux 500 SEL et demi!

Et comme si cela ne suffisait pas, les clients devaient affronter d’autres déconvenues, à commencer par des performances médiocres, en retrait même par rapport à la Lagonda Série 1. En outre, la consommation était très élevée, dépassant largement les 20 litres aux cent en utilisation quotidienne. Un appétit d’ogre qui est dû en grande partie à la très ancienne boîte automatique Chrysler TorqueFlite à trois rapports. Et pour enfoncer le clou, l’anglaise reste très capricieuse sur le plan électronique. Un problème d’autant plus important que la Lagonda en est justement bardée !

Aston Martin tentera de rectifier le tir avec les séries


3 (1985) et 4 (1987.) La série 3 troquera les quatre carburateurs Weber contre une injection Lucas, adoptera un nouveau tableau de bord, remplacera les boutons sensitifs par des interrupteurs classiques et installera un système de synthèse vocale. Quant aux afficheurs à LED, trop coûteux à fabriquer, on leur substitue des tubes cathodiques conçus à l’origine pour les avions de chasse F-15 Eagle.

Au fil des années, la Lagonda évoluera subtilement, jusqu’au restylage de mars 1987 (Série 4), qui verra la disparition des phares rétractables, remplacés par des triples optiques installées de part et d’autre d’une calandre désormais dépourvue de chromes. Ce lifting verra également disparaître la ligne de flanc de la Lagonda, ainsi que ses poignées de portière chromées.

En 1990, la dernière Aston Martin Lagonda sort des chaînes. Au total, seules 645 voitures auront été produites en 14 ans, soit moins d’une par semaine en moyenne. Echaudée par cette expérience peu concluante, Aston ne produira plus aucune berline avant la Rapide, lancée en 2010.

Toutefois, l’anglaise a eu droit à des séries spéciales. L’usine construisit une unique Lagonda deux portes. Il existe également un break de chasse, signé Roos Engineering. Mais le plus prolifique est bel et bien le carrossier Tickford. Ce dernier propose, dès 1980, une Lagonda limousine produite seulement en deux exemplaires. Puis, dans les années 80, il construira des Lagonda châssis “normal², encore plus luxueuses que l’originale, dont le moteur est gavé par deux turbos.A l’orée des années 90, Ford a tenté de faire revivre le label Lagonda. Du coup, le concept Lagonda Vignale (parfois appelée Ghia Vignale) est présenté au Salon de Genève 1993. Construit sur un châssis de Lincoln et muni d’un V8 4,8l, il restera une étude de style. L’année suivante, deux Aston Martin Virage berline et break, baptisées Lagonda sont présentées au public. En 2009, un prototype SUV Crossover Lagonda fait son apparition au salon international de l’automobile de Genève. Mais la dernière voiture en date à porter le nom de Lagonda est une berline de luxe britannique commercialisée depuis 2014 par la marque Lagonda. Baptisée Taraf, elle est dérivée des Aston Martin et propulsée par le même moteur V12. Elle est destinée en priorité aux pays du Golfe.

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la Ferrari 288 GTO, grâce à son avant-gardisme technique issu de la compétition

et ses performances ébouriffantes, a donné naissance à une race de «supercars»

d’exception, dont sa descendante directe, la F40. Sa rareté fait qu’elle est aujourd’hui un

objet très convoité.

MotorsMotors Moto Nouveautéspar Lina Mouafak

YZF-R1 1000

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Tout a changé, sauf le patronyme. La R1 2015 semble à mi-chemin entre une moto de série et un prototype pour la course.Pour 2015, Yamaha redresse fièrement

la tête et annonce un rapport poids / puissance de 1 avec 200 canassons et 199 kg avec les pleins.

Yamaha offre à son plus puissant moteur sportif un nouveau mécanisme d’entraînement des soupapes, offrant une levée supérieure au profil de la came. L’admission d’air se fait

dorénavant comme sur la M1 de MotoGP, avec un conduit central à la place du nez. À l’intérieur, on retrouve le système de cornets d’admission variable YCC-I. Le 4-cylindres en ligne de 998 cc de la sportive nippone conserve en 2015 son atypique calage de vilebrequin Cross Plane, une disposition dérivée du MotoGP, qui lui confère un caractère nettement plus marqué qu’un 4-pattes «classique», calé à 180° comme ceux des ZX-10R et autres S1000RR. Sans parler de sa sonorité rocailleuse, digne d’un V4 !

Pour augmenter ses performances, les motoristes Yamaha ont boosté son taux de

compression à 13:1 et refermé l’angle de ses soupapes. L’injection se fait désormais avec des

injecteurs à 12 trous qui vaporisent le mélange vers l’arrière des soupapes d’admission, tandis que

l’échappement, qui abandonne son positionnement sous la selle pour sortir en position basse, est reconfiguré et reçoit une nouvelle valve.Partie cycle, les principales modifications apportées à la R1 2015 concernent le nouveau dessin du bras oscillant, plus court de 15 mm, et le recours au

magnésium sur la boucle arrière et les jantes, pour réduire le poids. Pas moins de 870 g ont de cette façon été grappillés sur le poids des roues. L’empattement diminue pour sa part de 1.415 à 1.405 mm, pour favoriser l’agilité, mais le déport et la chasse restent identiques au modèle précédent, pour ne pas grever la stabilité.Côté électronique, Yamaha fait un véritable bond en avant, grâce à l’emploi d’un «capteur inertiel à six axes». Concrètement, cela signifie que le cerveau électronique ECU est renseigné via trois gyroscopes sur le taux de tangage, de roulis et de lacet de la moto, tandis que d’autres capteurs lui indiquent les mouvements avant/arrière, gauche/droite et haut/bas.Toutes ces données, auxquelles s’ajoutent celles collectées par l’injection commandée par un ride-by-wire , sont analysées en continu... pas moins de 125 fois par seconde ! Grâce à cette débauche d’informations, l’ECU de la R1 connaît exactement la position et l’inclinaison de la moto et adopte en conséquence l’action du contrôle de traction réglable TCS (Traction Control System), déjà en vigueur sur le précédent modèle.Plus fort encore : non seulement le patinage de la roue arrière est contrôlé à la demande, mais aussi ses éventuelles dérives latérales. En cas de soudain décrochage latéral en revanche, l’anti-patinage est impuissant, d’où l’installation par Yamaha d’un système de contrôle de «décrochage», dérivé du MotoGP : le Slide Control System (SCS).La nouvelle génération de R1 hérite des technologies de pointe utilisées sur le YZR-M1 de MotoGP. Avec son nouveau moteur crossplane, son châssis à empattement court et son électronique embarquée, elle est prête à ne faire qu’un avec son pilote et redéfinit l’expérience du pilotage !

Yamaha place la barre très haut avec sa nouvelle YZF-R1, totalement revue et

améliorée en tous points, pour atteindre l’impressionnant cap des 200 ch pour 199 kg tous pleins faits, soit 18 chevaux de plus et 7 kg de moins que sur la version précédente !

Sa filiation avec la célèbre BR-01, commercialisée il y a près de dix ans, est indéniable. Cependant, la BR-X1 semble débarquer du futur avec son design avant-gardiste. À l’origine, la BR-01 s’inspirait directement des instruments de bord aéronautiques. Sa forme carrée, son cadran rond très lisible, ses dimensions généreuses et l’efficacité de son design utilitaire en ont fait une montre icône.

La BR-X1 se différencie par la conception de son boîtier de 45 mm en titane grade 5. Pour la protéger des assauts du temps et de tous les chocs possibles, le boîtier carré se voit recouvert d’une « ceinture » en céramique high-tech et caoutchouc conçue comme une coque de protection périphérique jouant le rôle d’un bouclier défensif. Innovants, les poussoirs à bascule permettant d’actionner les fonctions du chronographe sont aussi réalisés en céramique, avec des inserts ergonomiques en caoutchouc. À neuf heures, un insert «cale-pousse» en caoutchouc a également été intégré au boîtier, pour assurer une meilleure prise en main lors de l’activation des fonctions du chronographe. Son boîtier, étanche jusqu’à 100 mètres, est doté de vis fonctionnelles non indexées. La glace est en saphir, traité antireflet. La BR-X1, est un chronographe bicompax/date. Son mouvement squelette est un moteur alliant finitions de haute horlogerie et extrême légèreté. En forme de X, son pont supérieur traité DLC noir se lit comme

Bell & Ross a dévoilé dernièrement sa toute dernière création : la BR-X1. Plus qu’une «nouvelle» montre, il s’agit d’une nouvelle ère pour la marque horlogère franco-suisse qui marque, avec l’arrivée de ce chrono de 45 mm en titane et céramique, le lancement d’une collection résolument high-tech, sophistiquée et très haut de gamme. Édition limitée à 250 exemplaires.

une signature identitaire. Un «X» comme un nom de code, qui fait référence aux projets expérimentaux de la NASA et qui a donné son nom la BR-X1. Comme le veut la tradition chez B&R, le fond de la boîte en titane grade 5 présente une petite ouverture circulaire, permettant d’admirer le cœur battant du balancier. En verre minéral teinté gris et doté d’index métalliques en applique avec inserts photoluminescents, le cadran offre une totale transparence sur le calibre. Chargées de Superluminova, les aiguilles offrent ainsi une excellente lisibilité. Centrales, les heures et les minutes se lisent de manière traditionnelle, tandis que l’indicateur de petite seconde est placé à 3 heures. Le guichet de la date squelettée se trouve à 6 heures. Dépourvu d’aiguille, le compteur totalisant les minutes de la fonction chronographe est, de son côté, positionné à 9 heures grâce à un disque ultraléger en aluminium rappelant les ailettes d’un réacteur. Indispensable pour les calculs de vitesse, l’échelle tachymétrique apparaît sur le réhaut, chaque fonction dédiée au chronographe étant matérialisée par une touche de rouge. En caoutchouc, le bracelet noir est décoré par une trame qui rappelle les bracelets canevas des astronautes. Réalisée en acier et équipée d’un insert surmoulé de caoutchouc noir, la boucle allie robustesse et raffinement. Elle est assemblée au bracelet avec un axe et deux vis six pans creux. Cette nouveauté a tout pour séduire les amateurs de garde-temps high-tech, sportifs, sophistiqués et très haut de gamme.

LE CHRONOGRAPHE HYPERSONIQUE

MontreL’Homme

par Lina Mouafak

BR-X1

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Motors

Hôtel & Resort

Palais MehdiUne propriété paradisiaque étalée sur trois hectares vous ouvre ses portes après sa métamorphose pour vous laisser découvrir une esthétique éblouissante dans un emplacement idéal.

L’Homme

par Lina Mouafak

LA RENAISSANCE

Niché au cœur de la mythique palmeraie de Marrakech, le Palais Mehdi est une adresse d²exception de la ville ocre. Situé à seulement quinze minutes du centre historique, cet endroit chic et surprenant s²inscrit dans la nouvelle génération des palais d²hôtes luxueux de la capitale touristique.Le Palais Mehdi est aujourd’hui une adresse incontournable pour apprécier « the Moroccan way of life » en toute sérénité.

Imaginé et édifié en tant que palais d’hôtes en 1990 par le talentueux architecte décorateur Abdelaziz LAMGHARI - auteur de la station balnéaire Marina Smir et de nombreux chef d’oeuvres architecturaux.

Cet endroit authentique a accueilli une clientèle prestigieuse de l²élite internationale jusqu’ aux stars d’Hollywood, tous ont pu vivre l’expérience PALAIS MEHDI². Une expérience sur mesure dans une demeure caractérisée par son âme chaleureuse. L’expérience du chez-soi²

Cette oasis de charme a su mélanger audacieusement art, culture et architecture mauresque. En effet le propriétaire des lieux, un amateur d’Art, offre à ses hôtes une exposition permanente, une décoration harmonieuse et raffinée mettant en scène des toiles de maîtres ainsi que des antiquités rares.Le Palais Mehdi offre 22 suites, dont une majestueuse

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séjour inoubliable. Pour le bien-être, il suffit de franchir la porte du SPA by Palais Mehdi, un endroit harmonieux & serein, offrant une atmosphère délicieusement détendue. Salon de coiffure et d’ésthétique, hammam, sauna, cabines de massage et de balnéothérapie, douche à affusion, jacuzzi et piscine extérieurs, terrain de tennis, salle de sport, au Palais Mehdi tout a été conçu pour le bien-être du corps et de l’esprit.

Le Palais Mehdi est un hôtel destination en soi, offrant calme, sérénité et luxe absolu dans un cadre digne des Mille et Une Nuits.

suite royale de 250 m², soigneusement aménagées, qui se distinguent toutes les unes des autres.

Sous la direction du Chef Exécutif, les deux restaurants du Palais se partagent la vedette. Au bord de la piscine ou sous les alcôves plus intimes, dans les salons ou au M Restaurant Lounge, sous la direction du Chef éxécutif Ayoub Elouadi, l’hôte pourra déguster à tout moment de la journée une cuisine typiquement marocaine ou internationale. Accueil, délicatesse et excellence sont la devise du lieu. Près de cinquante personnes, soucieuses du détail, sont à la disposition des hôtes, pour leur offrir un

L'Homme

Sport d'élite

GC32 Racing TourLancé fin 2012, le GC 32 est un catamaran à foils de 32 pieds, dessiné par Martin Fischer, sur une idée de Laurent Lenne. Le but de cet ambitieux projet est de créer un nouveau circuit monotype de régate inshore de haut niveau, sur des catas volants, la «Great Cup». La compétition sur les catamarans volants GC32 va en effet franchir une nouvelle étape en 2015, avec au moins sept équipes s´affrontant sur un circuit européen à cinq étapes.

L’Homme

par Lina Mouafak

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La volonté du circuit GC32 Racing Tour est de se différencier clairement des autres circuits de catamarans, comme les M32 ou le circuit Extreme Sailing Series. En particulier, régater dans un espace très restreint ne paraît pas approprié pour des catamarans à très haute performance. Représentant ce qui se fait de mieux en termes de design de catamaran, le GC32 suscite un intérêt considérable, de par la similarité de son concept avec les catamarans à foils AC72 et AC62, pionniers dans l’America’s Cup. Cependant, étant donné que les GC32 sont des monotypes plus petits, avec des gréements équipés de voiles souples, ils offrent l’opportunité aux équipes professionnelles comme aux propriétaires privés d’expérimenter la course en catamaran volant, ainsi que toute l’excitation que procure les catamarans de l’America’s Cup, plus grands, pour un budget bien plus modeste et sur des bateaux bien plus faciles à manœuvrer, même s’ils ont le potentiel d’atteindre des vitesses de pointe approchant les 40 nœuds.David Campbell James, ancien coureur olympique de Tornado, prend en charge le comité de course. Il sera assisté de la Française Anne Malledant-Vadré, qui a dirigé le comité de course de Marseille One Design. L’organisateur souhaite donc lancer ce circuit pour l’Europe et avoir un circuit allant aux USA, peut être à la fin de 2015, avant de mettre en place un circuit en Australie et en Asie. Le coup d’envoi de la saison aura lieu en Autriche sur le Lac Traunsee, bordé par la montagne, où les bateaux seront basés du côté de Gmunden, à l’extrémité nord du lac. Ce sera la troisième fois que les GC32 s’affronteront sur ce lac pittoresque, après un événement réussi en 2014, où des marins des équipes America’s Cup de Luna Rossa et d’Oracle Team USA s’étaient aussi alignés parmi les autres participants sur la ligne de départ. La course se poursuivra en Angleterre, puis en Allemagne, à Rome Fiumicino, pour enfin se terminer à Marseille vers le mois de septembre 2015, où les GC32 participeront à la compétition aux côtés d’autres classes sur foils. Soutenue par la Ville de Marseille qui sera la Capitale européenne du sport en 2017, la course sera de nouveau organisée sur le plan d’eau de la Rade sud de Marseille. Le champion du GC32 Racing Tour 2015 sera connu à la fin du Marseille One Design.Le format standard pour chaque événement sera de courir de six à huit courses par jour. Cependant, David Campbell-James, directeur de Course, est autorisé à une certaine souplesse quant au calendrier de course, afin d’inclure des tests de vitesse, des courses longue distance et autres formats, à discrétion. Comme toujours, il y aura la possibilité pour les VIP, les journalistes et les invités corporate de naviguer à bord des catamarans GC32 pendant les manches, en tant que «sixième homme», si les conditions le permettent.

L'Homme

PARTAGAS

Habillé d’une magnifique cape maduro colorado, le cigare au toucher dense propose une mise en route facile, avec un tirage parfait !

Pour 2014, Habanos S.A. a élaboré trois “Edición Limitada” très spéciales: les Partagás Seleccion Privada, les Cohiba Robustos Supremos et les Bolívar Super Coronas. Pour cette édition, nous avons choisi de vous parler de la première “Edición Limitada” 2014 disponible, qui est le Partagás Selección Privada.

Cigarepar Antoine Delmas

Lifestyle

Seleccion Privada

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café torréfié. De beaux arômes torréfiés et légèrement boisés vous feront bien saliver... La fumée est ronde et généreuse, avec une évolution plus épicée et grillée et une puissance bien évidente. L’ensemble est très bien équilibré et malgré son jeune âge, le Partagas Seleccion Privada est déjà un vrai régal. Pour les plus patients, ce cigare vieillira très bien, pendant plusieurs années... Les Partagás Selección Privada, élaborés totalement à la main à partir des meilleurs tabacs de la Vuelta Abajo, âgés d’un minimum de 2 ans, sont disponibles en boîtes de 10 cigares.

Avec un cepo de 50 pour une longueur de 160mm, le Partagas seleccion privada, reprend le mythique format du Magnum 50. Ce format, très apprécié des aficionados, a gagné sa renommée grâce au légendaire Magnum 50 de H. Upmann. Habillé d’une magnifique cape maduro colorado, le cigare au toucher dense propose une mise en route facile, avec un tirage parfait ! En dégustation, il livre de délicats arômes de cuir au premiers tiers, monte légèrement en puissance au deuxième tiers, avec une tonalité très épicée pour finir en beauté avec ses arômes chocolatés, de cuir et de

Préparez vos valises, ce mois-ci, nous vous emmenons sur le circuit historique

de Silverstone, qui se place parmi les plus emblématiques au monde. En effet,

depuis plus de soixante ans, ce circuit accueille chaque année le Grand Prix de

Grande-Bretagne de Formule 1.

CiRCuiT

Lifestyle

Evasion de rêvepar Lina Mouafak

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Lifestyle

véhicule vrombir dans votre esprit ! C’est en effet une expérience qui nous laisse durant un bon moment sur les nuages !Autre test sur ce circuit, le monoplace. Eh oui, combien de fois avons-nous envié les pilotes de F1 installés dans leurs beaux véhicules ! Profitez donc de votre présence au Silverstone Circuit pour ressentir l’un des moments les plus passionnants de la F1. Après un petit briefing sur les techniques de conduite, vous pourrez enfin franchir le pas et laisser libre cours à vos envies au volant d’un monoplace !Et si vous avez la chance d’avoir votre propre Sportcar, le circuit vous offre la possibilité de tester ses performances ; vous n’aurez donc plus à douter de ce que votre voiture peut bien faire, vous aurez tout loisir de vous exprimer et de vous lâcher dans un track day avec d’autres gentlemen drivers, tous autant attirés que vous par la vitesse, la performance et la quête de cette montée d’adrénaline si propice pour raviver et entretenir leur passion pour les voitures de course !Alors, pas encore prêt pour vous envoler au Silverstone Circuit ? Pour ma part, je commence déjà à faire mes valises, vous m’y accompagnez ? Pensez à vous organiser en groupe, c’est encore plus amusant de faire partager son plaisir avec les gens cultivant la même passion. Avec un peu de chance, vous pourrez peut-être aussi assister à l’un des évènements les plus importants de la course automobile : le fameux Formula 1 Santander Grand Prix qui se déroulera du 8 au 10 juillet 2011 !

Le circuit de Silverstone existe depuis 1948. Situé sur une ancienne base aérienne, le Royal automobile Club avait alors obtenu des autorités militaires de l’époque l’autorisation d’utiliser les pistes de l’aérodrome pour organiser des courses automobiles. En 1948, Silverstone accueille sa première course, le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1. Aménagé à la va-vite sur des pistes où, à l’origine, s’envolaient et atterrissaient des aéronefs ainsi que sur les routes bordant la base aérienne, le tracé présentait un important problème de sécurité dans la mesure où les concurrents étaient amenés à se croiser sur une piste scindée en deux par des bottes de paille. À partir de 1949, il a été décidé d’abandonner les pistes d’aviation pour se concentrer sur la portion extérieure du circuit. C’est donc un tracé remanié qui accueille le GP de Grande-Bretagne en 1949, puis en 1950, en tant que manche inaugurale du tout nouveau championnat du monde de F1.En 1955, Silverstone perd l’exclusivité de l’accueil du Grand Prix de Grande-Bretagne, qu’il doit partager avec le tracé d’Aintree, près de Liverpool, jusqu’en 1962, puis avec celui de Brands Hatch, jusqu’en 1986. Mais après un grave accident, Silverstone reprend les commandes, en tant que siège exclusif du British des Grand Prix.Ce circuit historique accueille les férus de l’automobile dans le cadre de plusieurs activités. Vous pourrez ainsi profiter de la meilleure expérience qui puisse vous arriver. Ainsi, conduire une Ferrai, une Lamborghini ou encore une Aston Martin ne sera plus un rêve ! Vous pourrez enfin réaliser ce à quoi vous aspiriez depuis bien des années tel qu’apprendre à conduire dans une Renault Mégane 250, avant de vous mettre derrière le volant de votre supercar et de tester l’un des plus célèbres Sportcars. Même après avoir retiré votre casque, vous entendrez toujours le son du

Lifestyle

Evasion de rêve

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Pour plus de renseignement sur les activités proposés par le Silverstone Circuit, vous pouvez consulter le site officiel :http://www.silverstone.co.uk/

LifestyleLifestyle

Artpar Antoine Delmas

FrançoisBRUERE

Peintre, sculpteur.Né au Mans le 18 juin 1961.Ancien élève des beaux artsd’Angers et diplômé de l’écolenationale supérieure des artsappliqués et métiers d’art deParis.Membre de la maison desartistes.Peintre officiel ( licence A.C.O. )des 24 HEURES du MANS,il réalise des commandesinstitutionnelles pour leministère des transports ou destimbres pour la Poste.Sa passion l’a conduit à réaliserpour des constructeurs et degrands collectionneurs d'art etd'automobiles des oeuvresoriginales uniques .En 1985 François BRUERE créesa propre société d'éditions d'Art:ORPHEOGRAFF qui édite et diffuse ses oeuvres de la carte postale à la litho (plus de150 références ).

WWW.ORPHEOGRAFF.COM

1961 ( Le Mans - France )

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GDM issue 48