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Le traitement des boues d’épurationLe sous-produit de l’épuration biologique est un mélangede bactéries excédentaires et/ou mortes ainsi qued’autres matières en suspension. Ce mélange est appelé«boues d’épuration».
Ces boues sont concentrées par aéro-flottation afin d’enaugmenter la siccité (de 4 g/l à 35 g/l).
Elles sont ensuite stockées dans un volume tampon aéréde 100 m3 puis centrifugées. Un conditionnement parpolyélectrolyte est prévu à l’entrée de la centrifugeuse etun chaulage au lait de chaux à la sortie de celle-ci. Cesmodes de déshydratation permettent d’augmenter lasiccité des boues de 3,5 % à plus de 20 % ce qui faciliteleur manutention ultérieure, les hygiénise, réduit lesproblèmes d’odeurs et augmente leur valeur en tantqu’amendement agronomique.
Ces boues sont mises à la disposition des agriculteurs en vue d’être répandues
sur les terres de culture (valorisation agricole)
La production annuelle de la station est estimée à 800tonnes de matières sèches (boues chaulées).
Toutes les eaux issues des procédés de traitement desboues retournent à l’entrée de la station en vue de leurtraitement.
L’exploitation de la stationL’IBW assure l’exploitation de tous les ouvrages dela station. Celle-ci est équipée d’une installation desupervision assurant sa télésurveillance 24h / 24h. Lesprincipaux défauts et alarmes sont transmis à l’équiped’intervention de l’IBW. Un ensemble d’appareils demesure in situ permet un suivi constant des différentesphases de traitement.
La qualité des eaux à la sortie du traitement biologique satisfait aux normes européennes.Ces eaux, désormais épurées, peuvent être rejetées dans l’Argentine
sans le moindre impact sur la biodiversité.
L’IBW met son savoir faire au service de la population de la provincedu Brabant wallon et de son environnement depuis 1966.
Elle est certifiée selon les normes environnementales ISO 14.001et EMAS depuis 2002.
Editeur responsable :Intercommunale du Brabant wallon (IBW)
Rue de la Religion, 10 - 1400 NivellesTél. : 067/21.71.11 - Fax : 067/[email protected] - www.ibw.be
La centrifugeuse
Les boues mises à la disposition des agriculteurs
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INTERCOMMUNALE DU BRABANT WALLON ( IBW)
Maître de l’ouvrage déléguéExploitant
SPGE
Maître de l’ouvrageFinancement
La station d’épuration de Waterloo
Avec le soutien de :
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La station d’épuration de Waterloo épure les eaux résiduairesurbaines (eaux provenant des égouts) d’une population équivalente à20.000 habitants.
Elle est située en tête du bassin de l’Argentine (affluent de la Lasne)sur le territoire de la commune de Waterloo.
Des travaux de réhabilitation de la station, construite en 1969, ont étéréalisés de 1995 à 1998. Ceux-ci ont coûté un peu plus de 4 millionsd’euros HTVA.
Le prétraitement des eaux uséesLes eaux usées arrivent à la station via un collecteur ovoïde de 1,20 mde hauteur qui recueille les eaux des égouts. Le débit par temps secest de 200m3/h. Ces eaux traversent tout d’abord un dégrilleurautomatique en escalier qui les débarrasse des déchets de plus de6 mm. Ces derniers sont compactés puis stockés dans un conteneuren attendant de leur mise en décharge.
Une fois débarrassées des «gros» déchets, les eaux usées entrentdans un dessableur-déshuileur cylindro-conique. Ce bassin permetd’extraire les sables (par décantation) ainsi que les graisses et huiles(par flottation).
Les sables sont relevés vers un classificateur où ils sont débarrassésdes impuretés de matières organiques puis stockés avec les «gros»déchets dans un conteneur dans l’attente de leur mise en décharge.
Les huiles et graisses sont, quant à elles, raclées puis stockées dansune fosse en béton avant d’être pompées par des entreprises agrééeset de suivre une filière d’élimination externe à la station(valorisation énergétique).
Charge polluante moyenne deseaux à l’entrée de la station(en 2006) :
DBO5: 280 mg/lDCO: 635 mg/lMES: 236 mg/lNtot : 66,6 mg/lPtot : 9,1 mg/l
Charge polluante moyenne deseaux à la sortie de la station(en 2006) :
DBO5 : 8 ,7 mg/ lDCO : 36 ,1 mg/ lMES : 6 ,8 mg/ lNtot : 11 ,4 mg/ lPtot : 1 ,05 mg/ l
La filière de traitement à «boues activées»Le traitement des eaux usées a lieu dans un bassincirculaire de 4.000 m3 appelé bassin biologique. Leprocédé d’épuration utilisé est celui de la «boue activéeà faible charge». Cette boue est constituée d’unemultitude de bactéries qui puisent dans l’eau lescomposants polluants nécessaires à leur métabolisme.
Les eaux, auparavant prétraitées, arrivent dans lapartie centrale du bassin biologique où règnent desconditions anaérobies (absence d’oxygène et de nitrates).Les bactéries y préparent les réactions dedéphosphatation biologique.
Le mélange d’eau et de bactéries passe ensuite dans lapartie périphérique du bassin biologique où règnent tourà tour des conditions aérobies (introduction d’air dans lebassin) et anoxiques (arrêt de l’aération). Pendant lapériode aérobie, les bactéries dégradent la pollutioncarbonée et transforment l’azote ammoniacal en nitrates.Elles absorbent également de grandes quantités dephosphore. Durant la période anoxique, ces bactériesdégradent les nitrates et les transforment en azotegazeux qui s’échappe dans l’atmosphère. L’azote gazeuxn’a aucune incidence sur l’atmosphère puisque celle-ci secompose naturellement d’environ 76% de ce gaz.
L’aération du bassin est assurée par des diffuseurs d’air àfines bulles alimentés par trois surpresseurs (dont un deréserve) de 2.800 Nm3/heure chacun.
A la sortie du bassin périphérique, une injection depolychlorure d’alumine permet de compléterl’élimination du phosphore par réaction chimique deprécipitation et de lutter contre les bactériesfilamenteuses qui entravent la clarification ultérieure deseaux.
Les eaux sont ensuite clarifiées avant leur rejet dans larivière. Cette clarification consiste à séparer les bactériesde l’eau par décantation. L’opération a lieu dans un bassincirculaire appelé clarificateur.
La recirculation des boues du clarificateur vers la zoneanaérobie permet de maintenir en permanence unequantité de biomasse suffisante dans le bassin biologique.
Le traitement des eaux usées
La station de Waterloo dispose de deux filières de traitement des eaux usées. Un ouvrage de répartitionpermet, par un jeu de lames déversantes, de diriger 70 % du débit d’eaux usées vers une filière de traitementbiologique dite à «boues activées» et le solde de 30 % vers une filière de traitement dite du « lit bactérien».
La filière de traitement du « lit bactérien» Les eaux usées, auparavant prétraitées, passent toutd’abord par un décanteur primaire où les matièressédimentables sont récupérées.
Ces eaux alimentent ensuite un «lit bactérien». Elles sonten effet réparties par un bras motorisé sur toute lasurface d’un garnissage en plastique où les bactéries sontfixées. Ces dernières dégradent les matières carbonées aupassage de l’eau. L’apport en oxygène nécessaire auxbactéries est assuré par un tirage naturel d’air à travers lelit. Le traitement des eaux d’orage
Par temps d’orage, le collecteur peut acheminer à lastation 2.500 m3/heure d’eaux. Celles-ci ne suivent pastoutes les filières classiques de traitement.
Après être passées par le dégrilleur, elles sont répartiespar un module à masque à raison de 600 m3/heure versl’ouvrage de répartition (ces eaux suivent les filièresclassiques de traitement) et le solde de 1.900 m3/heurevers un décanteur d’eaux de pluie.
Ce dernier ouvrage, d’une capacité de 2.500 m3, peutservir à la fois de décanteur et de bassin de stockage. Ilest équipé de 4 aéro-hydro-éjecteurs permettantd’homogénéiser le contenu du bassin. Le décanteurd’eaux de pluie est vidangé lorsque le débit d’eauxentrant sur la station n’est plus trop élevé. Les eaux qui ysont stockées sont alors dirigées vers l’ouvrage derépartition pour y suivre une des 2 filières de traitement.
En outre, en amont de la station, un bassin d’orage d’unecapacité de 26.000 m3 recueille les eaux débordantdes égouts lors de fortes pluies. Vu la densité del’agglomération, des débits avoisinant 80 à 100 fois celuipar temps sec peuvent être atteints.
Les eaux stockées dans ce bassin sont traitées suivant lafilière du « lit bactérien» lorsque leurs caractéristiques nepermettent pas de les rendre directement à la rivière.
Le décanteur d’eaux de pluie
La filière du « lit bactérien »
Le bassin d’orageLa filière à “ boues activées”Les ouvrages de prétraitement
Capacité nominale : 20.000 EH
Quantité d’eaux usées traitées :4.800 m3/jour
Normes européennes de rejet :DBO5 < 25 mg/l DCO < 125 mg/l MES < 35 mg/lNtot < 15 mg/lPtot < 2 mg/l
DBO5Demande Biologique en Oxygènesur 5 jours - mesure de la pollution
biologique des eaux.
DCODemande Chimique en Oxygène -
mesure de la pollution chimique des eaux.
MESMatières En Suspension - mesure de la
pollution physique des eaux.
Ntotmesure de la quantité d’azote
dans les eaux.
Ptotmesure de la quantité
de phosphore dans les eaux.
Le mélange d’eau et de bactéries détachées (excédentairesou mortes) est séparé dans un décanteur secondaire. Leseaux de surverse, dont les bactéries ont été extraites,sont repompées par la suite vers le bassin biologiquepour y subir un traitement de l’azote et du phosphore.
Les boues provenant des deux décanteurs sont envoyéesvers un digesteur primaire en vue de produire du biogazutile au fonctionnement autonome de l’installation.
Par la suite, elles sont mélangées dans une cuve tamponavec les boues produites par la filière de traitement à«boues activées» et centrifugées afin d’augmenter leursiccité.
La station d’épuration de Waterloo épure les eaux résiduairesurbaines (eaux provenant des égouts) d’une population équivalente à20.000 habitants.
Elle est située en tête du bassin de l’Argentine (affluent de la Lasne)sur le territoire de la commune de Waterloo.
Des travaux de réhabilitation de la station, construite en 1969, ont étéréalisés de 1995 à 1998. Ceux-ci ont coûté un peu plus de 4 millionsd’euros HTVA.
Le prétraitement des eaux uséesLes eaux usées arrivent à la station via un collecteur ovoïde de 1,20 mde hauteur qui recueille les eaux des égouts. Le débit par temps secest de 200m3/h. Ces eaux traversent tout d’abord un dégrilleurautomatique en escalier qui les débarrasse des déchets de plus de6 mm. Ces derniers sont compactés puis stockés dans un conteneuren attendant de leur mise en décharge.
Une fois débarrassées des «gros» déchets, les eaux usées entrentdans un dessableur-déshuileur cylindro-conique. Ce bassin permetd’extraire les sables (par décantation) ainsi que les graisses et huiles(par flottation).
Les sables sont relevés vers un classificateur où ils sont débarrassésdes impuretés de matières organiques puis stockés avec les «gros»déchets dans un conteneur dans l’attente de leur mise en décharge.
Les huiles et graisses sont, quant à elles, raclées puis stockées dansune fosse en béton avant d’être pompées par des entreprises agrééeset de suivre une filière d’élimination externe à la station(valorisation énergétique).
Charge polluante moyenne deseaux à l’entrée de la station(en 2006) :
DBO5: 280 mg/lDCO: 635 mg/lMES: 236 mg/lNtot : 66,6 mg/lPtot : 9,1 mg/l
Charge polluante moyenne deseaux à la sortie de la station(en 2006) :
DBO5 : 8 ,7 mg/ lDCO : 36 ,1 mg/ lMES : 6 ,8 mg/ lNtot : 11 ,4 mg/ lPtot : 1 ,05 mg/ l
La filière de traitement à «boues activées»Le traitement des eaux usées a lieu dans un bassincirculaire de 4.000 m3 appelé bassin biologique. Leprocédé d’épuration utilisé est celui de la «boue activéeà faible charge». Cette boue est constituée d’unemultitude de bactéries qui puisent dans l’eau lescomposants polluants nécessaires à leur métabolisme.
Les eaux, auparavant prétraitées, arrivent dans lapartie centrale du bassin biologique où règnent desconditions anaérobies (absence d’oxygène et de nitrates).Les bactéries y préparent les réactions dedéphosphatation biologique.
Le mélange d’eau et de bactéries passe ensuite dans lapartie périphérique du bassin biologique où règnent tourà tour des conditions aérobies (introduction d’air dans lebassin) et anoxiques (arrêt de l’aération). Pendant lapériode aérobie, les bactéries dégradent la pollutioncarbonée et transforment l’azote ammoniacal en nitrates.Elles absorbent également de grandes quantités dephosphore. Durant la période anoxique, ces bactériesdégradent les nitrates et les transforment en azotegazeux qui s’échappe dans l’atmosphère. L’azote gazeuxn’a aucune incidence sur l’atmosphère puisque celle-ci secompose naturellement d’environ 76% de ce gaz.
L’aération du bassin est assurée par des diffuseurs d’air àfines bulles alimentés par trois surpresseurs (dont un deréserve) de 2.800 Nm3/heure chacun.
A la sortie du bassin périphérique, une injection depolychlorure d’alumine permet de compléterl’élimination du phosphore par réaction chimique deprécipitation et de lutter contre les bactériesfilamenteuses qui entravent la clarification ultérieure deseaux.
Les eaux sont ensuite clarifiées avant leur rejet dans larivière. Cette clarification consiste à séparer les bactériesde l’eau par décantation. L’opération a lieu dans un bassincirculaire appelé clarificateur.
La recirculation des boues du clarificateur vers la zoneanaérobie permet de maintenir en permanence unequantité de biomasse suffisante dans le bassin biologique.
Le traitement des eaux usées
La station de Waterloo dispose de deux filières de traitement des eaux usées. Un ouvrage de répartitionpermet, par un jeu de lames déversantes, de diriger 70 % du débit d’eaux usées vers une filière de traitementbiologique dite à «boues activées» et le solde de 30 % vers une filière de traitement dite du « lit bactérien».
La filière de traitement du « lit bactérien» Les eaux usées, auparavant prétraitées, passent toutd’abord par un décanteur primaire où les matièressédimentables sont récupérées.
Ces eaux alimentent ensuite un «lit bactérien». Elles sonten effet réparties par un bras motorisé sur toute lasurface d’un garnissage en plastique où les bactéries sontfixées. Ces dernières dégradent les matières carbonées aupassage de l’eau. L’apport en oxygène nécessaire auxbactéries est assuré par un tirage naturel d’air à travers lelit. Le traitement des eaux d’orage
Par temps d’orage, le collecteur peut acheminer à lastation 2.500 m3/heure d’eaux. Celles-ci ne suivent pastoutes les filières classiques de traitement.
Après être passées par le dégrilleur, elles sont répartiespar un module à masque à raison de 600 m3/heure versl’ouvrage de répartition (ces eaux suivent les filièresclassiques de traitement) et le solde de 1.900 m3/heurevers un décanteur d’eaux de pluie.
Ce dernier ouvrage, d’une capacité de 2.500 m3, peutservir à la fois de décanteur et de bassin de stockage. Ilest équipé de 4 aéro-hydro-éjecteurs permettantd’homogénéiser le contenu du bassin. Le décanteurd’eaux de pluie est vidangé lorsque le débit d’eauxentrant sur la station n’est plus trop élevé. Les eaux qui ysont stockées sont alors dirigées vers l’ouvrage derépartition pour y suivre une des 2 filières de traitement.
En outre, en amont de la station, un bassin d’orage d’unecapacité de 26.000 m3 recueille les eaux débordantdes égouts lors de fortes pluies. Vu la densité del’agglomération, des débits avoisinant 80 à 100 fois celuipar temps sec peuvent être atteints.
Les eaux stockées dans ce bassin sont traitées suivant lafilière du « lit bactérien» lorsque leurs caractéristiques nepermettent pas de les rendre directement à la rivière.
Le décanteur d’eaux de pluie
La filière du « lit bactérien »
Le bassin d’orageLa filière à “ boues activées”Les ouvrages de prétraitement
Capacité nominale : 20.000 EH
Quantité d’eaux usées traitées :4.800 m3/jour
Normes européennes de rejet :DBO5 < 25 mg/l DCO < 125 mg/l MES < 35 mg/lNtot < 15 mg/lPtot < 2 mg/l
DBO5Demande Biologique en Oxygènesur 5 jours - mesure de la pollution
biologique des eaux.
DCODemande Chimique en Oxygène -
mesure de la pollution chimique des eaux.
MESMatières En Suspension - mesure de la
pollution physique des eaux.
Ntotmesure de la quantité d’azote
dans les eaux.
Ptotmesure de la quantité
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Le mélange d’eau et de bactéries détachées (excédentairesou mortes) est séparé dans un décanteur secondaire. Leseaux de surverse, dont les bactéries ont été extraites,sont repompées par la suite vers le bassin biologiquepour y subir un traitement de l’azote et du phosphore.
Les boues provenant des deux décanteurs sont envoyéesvers un digesteur primaire en vue de produire du biogazutile au fonctionnement autonome de l’installation.
Par la suite, elles sont mélangées dans une cuve tamponavec les boues produites par la filière de traitement à«boues activées» et centrifugées afin d’augmenter leursiccité.
La station d’épuration de Waterloo épure les eaux résiduairesurbaines (eaux provenant des égouts) d’une population équivalente à20.000 habitants.
Elle est située en tête du bassin de l’Argentine (affluent de la Lasne)sur le territoire de la commune de Waterloo.
Des travaux de réhabilitation de la station, construite en 1969, ont étéréalisés de 1995 à 1998. Ceux-ci ont coûté un peu plus de 4 millionsd’euros HTVA.
Le prétraitement des eaux uséesLes eaux usées arrivent à la station via un collecteur ovoïde de 1,20 mde hauteur qui recueille les eaux des égouts. Le débit par temps secest de 200m3/h. Ces eaux traversent tout d’abord un dégrilleurautomatique en escalier qui les débarrasse des déchets de plus de6 mm. Ces derniers sont compactés puis stockés dans un conteneuren attendant de leur mise en décharge.
Une fois débarrassées des «gros» déchets, les eaux usées entrentdans un dessableur-déshuileur cylindro-conique. Ce bassin permetd’extraire les sables (par décantation) ainsi que les graisses et huiles(par flottation).
Les sables sont relevés vers un classificateur où ils sont débarrassésdes impuretés de matières organiques puis stockés avec les «gros»déchets dans un conteneur dans l’attente de leur mise en décharge.
Les huiles et graisses sont, quant à elles, raclées puis stockées dansune fosse en béton avant d’être pompées par des entreprises agrééeset de suivre une filière d’élimination externe à la station(valorisation énergétique).
Charge polluante moyenne deseaux à l’entrée de la station(en 2006) :
DBO5: 280 mg/lDCO: 635 mg/lMES: 236 mg/lNtot : 66,6 mg/lPtot : 9,1 mg/l
Charge polluante moyenne deseaux à la sortie de la station(en 2006) :
DBO5 : 8 ,7 mg/ lDCO : 36 ,1 mg/ lMES : 6 ,8 mg/ lNtot : 11 ,4 mg/ lPtot : 1 ,05 mg/ l
La filière de traitement à «boues activées»Le traitement des eaux usées a lieu dans un bassincirculaire de 4.000 m3 appelé bassin biologique. Leprocédé d’épuration utilisé est celui de la «boue activéeà faible charge». Cette boue est constituée d’unemultitude de bactéries qui puisent dans l’eau lescomposants polluants nécessaires à leur métabolisme.
Les eaux, auparavant prétraitées, arrivent dans lapartie centrale du bassin biologique où règnent desconditions anaérobies (absence d’oxygène et de nitrates).Les bactéries y préparent les réactions dedéphosphatation biologique.
Le mélange d’eau et de bactéries passe ensuite dans lapartie périphérique du bassin biologique où règnent tourà tour des conditions aérobies (introduction d’air dans lebassin) et anoxiques (arrêt de l’aération). Pendant lapériode aérobie, les bactéries dégradent la pollutioncarbonée et transforment l’azote ammoniacal en nitrates.Elles absorbent également de grandes quantités dephosphore. Durant la période anoxique, ces bactériesdégradent les nitrates et les transforment en azotegazeux qui s’échappe dans l’atmosphère. L’azote gazeuxn’a aucune incidence sur l’atmosphère puisque celle-ci secompose naturellement d’environ 76% de ce gaz.
L’aération du bassin est assurée par des diffuseurs d’air àfines bulles alimentés par trois surpresseurs (dont un deréserve) de 2.800 Nm3/heure chacun.
A la sortie du bassin périphérique, une injection depolychlorure d’alumine permet de compléterl’élimination du phosphore par réaction chimique deprécipitation et de lutter contre les bactériesfilamenteuses qui entravent la clarification ultérieure deseaux.
Les eaux sont ensuite clarifiées avant leur rejet dans larivière. Cette clarification consiste à séparer les bactériesde l’eau par décantation. L’opération a lieu dans un bassincirculaire appelé clarificateur.
La recirculation des boues du clarificateur vers la zoneanaérobie permet de maintenir en permanence unequantité de biomasse suffisante dans le bassin biologique.
Le traitement des eaux usées
La station de Waterloo dispose de deux filières de traitement des eaux usées. Un ouvrage de répartitionpermet, par un jeu de lames déversantes, de diriger 70 % du débit d’eaux usées vers une filière de traitementbiologique dite à «boues activées» et le solde de 30 % vers une filière de traitement dite du « lit bactérien».
La filière de traitement du « lit bactérien» Les eaux usées, auparavant prétraitées, passent toutd’abord par un décanteur primaire où les matièressédimentables sont récupérées.
Ces eaux alimentent ensuite un «lit bactérien». Elles sonten effet réparties par un bras motorisé sur toute lasurface d’un garnissage en plastique où les bactéries sontfixées. Ces dernières dégradent les matières carbonées aupassage de l’eau. L’apport en oxygène nécessaire auxbactéries est assuré par un tirage naturel d’air à travers lelit. Le traitement des eaux d’orage
Par temps d’orage, le collecteur peut acheminer à lastation 2.500 m3/heure d’eaux. Celles-ci ne suivent pastoutes les filières classiques de traitement.
Après être passées par le dégrilleur, elles sont répartiespar un module à masque à raison de 600 m3/heure versl’ouvrage de répartition (ces eaux suivent les filièresclassiques de traitement) et le solde de 1.900 m3/heurevers un décanteur d’eaux de pluie.
Ce dernier ouvrage, d’une capacité de 2.500 m3, peutservir à la fois de décanteur et de bassin de stockage. Ilest équipé de 4 aéro-hydro-éjecteurs permettantd’homogénéiser le contenu du bassin. Le décanteurd’eaux de pluie est vidangé lorsque le débit d’eauxentrant sur la station n’est plus trop élevé. Les eaux qui ysont stockées sont alors dirigées vers l’ouvrage derépartition pour y suivre une des 2 filières de traitement.
En outre, en amont de la station, un bassin d’orage d’unecapacité de 26.000 m3 recueille les eaux débordantdes égouts lors de fortes pluies. Vu la densité del’agglomération, des débits avoisinant 80 à 100 fois celuipar temps sec peuvent être atteints.
Les eaux stockées dans ce bassin sont traitées suivant lafilière du « lit bactérien» lorsque leurs caractéristiques nepermettent pas de les rendre directement à la rivière.
Le décanteur d’eaux de pluie
La filière du « lit bactérien »
Le bassin d’orageLa filière à “ boues activées”Les ouvrages de prétraitement
Capacité nominale : 20.000 EH
Quantité d’eaux usées traitées :4.800 m3/jour
Normes européennes de rejet :DBO5 < 25 mg/l DCO < 125 mg/l MES < 35 mg/lNtot < 15 mg/lPtot < 2 mg/l
DBO5Demande Biologique en Oxygènesur 5 jours - mesure de la pollution
biologique des eaux.
DCODemande Chimique en Oxygène -
mesure de la pollution chimique des eaux.
MESMatières En Suspension - mesure de la
pollution physique des eaux.
Ntotmesure de la quantité d’azote
dans les eaux.
Ptotmesure de la quantité
de phosphore dans les eaux.
Le mélange d’eau et de bactéries détachées (excédentairesou mortes) est séparé dans un décanteur secondaire. Leseaux de surverse, dont les bactéries ont été extraites,sont repompées par la suite vers le bassin biologiquepour y subir un traitement de l’azote et du phosphore.
Les boues provenant des deux décanteurs sont envoyéesvers un digesteur primaire en vue de produire du biogazutile au fonctionnement autonome de l’installation.
Par la suite, elles sont mélangées dans une cuve tamponavec les boues produites par la filière de traitement à«boues activées» et centrifugées afin d’augmenter leursiccité.
Le traitement des boues d’épurationLe sous-produit de l’épuration biologique est un mélangede bactéries excédentaires et/ou mortes ainsi qued’autres matières en suspension. Ce mélange est appelé«boues d’épuration».
Ces boues sont concentrées par aéro-flottation afin d’enaugmenter la siccité (de 4 g/l à 35 g/l).
Elles sont ensuite stockées dans un volume tampon aéréde 100 m3 puis centrifugées. Un conditionnement parpolyélectrolyte est prévu à l’entrée de la centrifugeuse etun chaulage au lait de chaux à la sortie de celle-ci. Cesmodes de déshydratation permettent d’augmenter lasiccité des boues de 3,5 % à plus de 20 % ce qui faciliteleur manutention ultérieure, les hygiénise, réduit lesproblèmes d’odeurs et augmente leur valeur en tantqu’amendement agronomique.
Ces boues sont mises à la disposition des agriculteurs en vue d’être répandues
sur les terres de culture (valorisation agricole)
La production annuelle de la station est estimée à 800tonnes de matières sèches (boues chaulées).
Toutes les eaux issues des procédés de traitement desboues retournent à l’entrée de la station en vue de leurtraitement.
L’exploitation de la stationL’IBW assure l’exploitation de tous les ouvrages dela station. Celle-ci est équipée d’une installation desupervision assurant sa télésurveillance 24h / 24h. Lesprincipaux défauts et alarmes sont transmis à l’équiped’intervention de l’IBW. Un ensemble d’appareils demesure in situ permet un suivi constant des différentesphases de traitement.
La qualité des eaux à la sortie du traitement biologique satisfait aux normes européennes.Ces eaux, désormais épurées, peuvent être rejetées dans l’Argentine
sans le moindre impact sur la biodiversité.
L’IBW met son savoir faire au service de la population de la provincedu Brabant wallon et de son environnement depuis 1966.
Elle est certifiée selon les normes environnementales ISO 14.001et EMAS depuis 2002.
Editeur responsable :Intercommunale du Brabant wallon (IBW)
Rue de la Religion, 10 - 1400 NivellesTél. : 067/21.71.11 - Fax : 067/[email protected] - www.ibw.be
La centrifugeuse
Les boues mises à la disposition des agriculteurs
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INTERCOMMUNALE DU BRABANT WALLON ( IBW)
Maître de l’ouvrage déléguéExploitant
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Maître de l’ouvrageFinancement
La station d’épuration de Waterloo
Avec le soutien de :
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Le traitement des boues d’épurationLe sous-produit de l’épuration biologique est un mélangede bactéries excédentaires et/ou mortes ainsi qued’autres matières en suspension. Ce mélange est appelé«boues d’épuration».
Ces boues sont concentrées par aéro-flottation afin d’enaugmenter la siccité (de 4 g/l à 35 g/l).
Elles sont ensuite stockées dans un volume tampon aéréde 100 m3 puis centrifugées. Un conditionnement parpolyélectrolyte est prévu à l’entrée de la centrifugeuse etun chaulage au lait de chaux à la sortie de celle-ci. Cesmodes de déshydratation permettent d’augmenter lasiccité des boues de 3,5 % à plus de 20 % ce qui faciliteleur manutention ultérieure, les hygiénise, réduit lesproblèmes d’odeurs et augmente leur valeur en tantqu’amendement agronomique.
Ces boues sont mises à la disposition des agriculteurs en vue d’être répandues
sur les terres de culture (valorisation agricole)
La production annuelle de la station est estimée à 800tonnes de matières sèches (boues chaulées).
Toutes les eaux issues des procédés de traitement desboues retournent à l’entrée de la station en vue de leurtraitement.
L’exploitation de la stationL’IBW assure l’exploitation de tous les ouvrages dela station. Celle-ci est équipée d’une installation desupervision assurant sa télésurveillance 24h / 24h. Lesprincipaux défauts et alarmes sont transmis à l’équiped’intervention de l’IBW. Un ensemble d’appareils demesure in situ permet un suivi constant des différentesphases de traitement.
La qualité des eaux à la sortie du traitement biologique satisfait aux normes européennes.Ces eaux, désormais épurées, peuvent être rejetées dans l’Argentine
sans le moindre impact sur la biodiversité.
L’IBW met son savoir faire au service de la population de la provincedu Brabant wallon et de son environnement depuis 1966.
Elle est certifiée selon les normes environnementales ISO 14.001et EMAS depuis 2002.
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