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Texte et photos : Maxime Mesureux Le Québec naturellement Cahier To u r i s m e Génération CAMPING-CAR 66 Génération CAMPING-CAR 67 Le Québec Territoire des grands espaces, le Québec est une destination idéale à découvrir en « camping-car ». L’accueil et la sympathie de nos cousins d’Amérique y est légendaire, les paysages grandioses et le charme du Saint-Laurent immuable. Alors n’hésitez plus, l’été prochain, louez une « roulotte » !

Génération Camping-car : Le Québec

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Montréal-Québec en camping-car. Article paru dans le magazine Génération Camping-Car en avril 2010, 8 pages, texte et photos : Nathalie Moreau

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Territoire des grands espaces, le Québec est une destination idéale à découvrir en « camping-car ». L’accueil et la sympathie de nos cousins d’Amérique y est légendaire, les paysages grandioses et le charme du Saint-Laurent immuable. Alors n’hésitez plus, l’été prochain, louez une « roulotte » !

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La nuit tombe doucement. Derrière les arbres, des lueurs apparaissent. Petit à petit une odeur de feu de bois monte aux narines. Des crépite-

ments viennent troubler le silence de la forêt. Les souvenirs d’enfance remon-tent à la mémoire et chacun se prend quelques minutes pour Davy Crockett. Tout le charme d’une soirée en pleine nature canadienne ! Après quelques jours passés à décou-vrir Montréal, il est temps de partir à l’assaut des contrées québécoises. Avant toute chose, il nous faut prendre pos-session de notre camping-car. Rendez vous chez Location Leblanc à Laval, à une petite demi-heure de taxi du centre ville de Montréal. Une fois les formalités administratives remplies, on nous expli-

que dans le détail le fonctionnement de notre véhicule. Avec son petit gabarit, ce « motorisé » (comme on dit au Québec) est spécifiquement prévu pour accueillir deux personnes : longueur 6,60 m, lar-geur 2,08 m et hauteur 2,90 m. L’avantage de ce petit gabarit, comme nous le con-

staterons très vite, c’est qu’il se faufile partout. Aussi maniable qu’une voiture, il permet de se garer facilement en plein centre-ville ! Parfaitement agencé, on y trouve tout le confort : une cuisine avec 2 brûleurs, un four micro-ondes, un réfrigérateur, un cabinet de toilette avec WC, lavabo et douche, un séjour con-vertible, la climatisation et de nombreux

rangements. Quelques explications sur le fonctionnement des équipements, les systèmes de vidange et nous voilà partis.Depuis Laval, nous devons traverser Montréal, et ses embouteillages aux heu-res de pointe, pour rejoindre l’autoroute 10 qui nous mène vers les Cantons de l’Est. L’urbanisation fait peu à peu place aux champs de maïs et aux grandes fer-mes typiques surmontées de leur silo à grains. Puis, ce sont les forêts et les mon-tagnes qui dominent le paysage. Cap sur le Parc national du Mont-Orford. Notre camping-car se conduit à merveille. Le moteur 2,7 l turbo diesel 5 (154 CV) est vif et la boite automatique rend la conduite agréable.Pour notre première étape, nous nous arrêtons au camping Magog-Orford (voir encadré pratique). On est accueillis chal-

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> Montréal, la Belle VilleAvant de partir à l’assaut des grands espaces, quelques jours à Montréal s’imposent. Pour se mettre dans l’ambiance mais aussi parce que la ville mérite une visite de quelques jours. Bordée par le fleuve Saint-Laurent, Montréal affiche une douceur de vivre estivale des plus plaisantes. Idéal pour un premier contact avec nos lointains cousins d’Amérique.Dès les premiers beaux jours et durant tout l’été, les Montréalais profitent de toutes les richesses extérieures de leur ville. Après quelques mois de températures glaciales, les habitants ont be-soin de profiter de la lumière et de la nature. C’est pourquoi, la ville est particulièrement animée en été. Les parcs, tout d’abord, où se tiennent de nombreux festivals et autres événements. A l’instar du parc Mont-Royal où tous les dimanches de beau temps (mai à septembre) les gens se réunissent pour danser et s’amuser au rythme des percussions. Avec plus de 200 ha, le parc du Mont-Royal est en fait une « montagne » à trois sommets qui offrent de magnifiques vues d’ensemble sur la ville. Les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame abritent le parc Jean Drapeau qui fut le site de l’Expo universelle de 1967. C’est aujourd’hui le plus grand parc de Montréal. Un lieu à découvrir idéalement à vélo, en rollers ou bien sûr à pied. Le parc Jean Drapeau abrite égale-ment la Biosphère, un centre d’éducation à l’environnement doublé d’un musée interactif.En face, sur l’autre rive du Saint-Laurent, le Vieux-Port est un lieu d’intense activité. Au bord du fleuve, les pistes cyclables longent les quais, les terrasses de cafés et restaurants, les pelouses où il fait bon pique-niquer, les magasins de souvenirs, les loueurs de vélos, Segway, pédalo et autres Rosalie… Incontournable, une croisière sur le fleuve pour une autre vision de la ville (www.croisiereaml.com). Au bout des quais, la Tour de l’Horloge. Après avoir gravi – gratuitement – ses 192 marches, on profite d’une vue panoramique sur la ville. A ne pas manquer !Côté musées, Montréal recèle quelques trésors à commencer par le musée d’archéologie et d’histoire où un spectacle multi-média fait revivre l’histoire de la ville. On accède ensuite à une crypte archéologique abritant six siècles d’histoire. Le musée des Beaux Arts rassemble des œuvres de tous les continents et de toutes les époques. L’accès à l’exposition permanente est gra-tuit. Enfin, le musée d’art contemporain est le premier musée du Canada consacré à l’art actuel. On y trouve peintures, sculptures, vidéos, photos… En matière de « magasinage » (comme disent les Québécois), vous ne devriez pas être déçus. Certains achats sont bien sûr plus intéressants qu’en France : matériel hifi, photo, vêtements… (10 et 20 % de réduction). Insolite : à Montréal, la plupart des magasins sont installés sous terre. Logique, lorsque l’on pense aux rigueurs de l’hiver avec deux mètres de neige dans les rues et des températures qui peuvent descendre jusqu’à -30°. Ce ré-seau souterrain mérite une visite à lui tout seul. On peut ainsi parcourir une grande partie de la ville (33 km exactement, 1700 commerces, 1600 appartements) sans jamais mettre le nez de-hors. Un autre monde, une autre ambiance à découvrir aussi en hiver lors d’un autre voyage…

Pratique• Se renseignerwww.tourisme-montreal.org Très bien construit, ce site four-mille d’infos notamment en matière d’hébergements (recherche par types de logements et par quartiers) et d’événements (agen-da des festivals, concerts…). Pour tout savoir sur la ville et ses incontournables.

• Se loger A Montréal, l’offre hôtelière est très diversifiée. Outre les hôtels, il existe d’autres formules très intéressantes. Equivalent des chambres d’hôtes françaises, les gîtes (appelés aussi « Couette et Café ») constituent un mode d’hébergement plus économique et plus convivial. Le meilleur moyen de tester l’accueil réputé des Québécois !- Gîte Le Saint-André-des-Arts1654 rue Saint-André, Montréal H2L 3T6. Tél. 514 527 7118http://bnb-montreal.com A partir de 80 $ la nuit pour deux pers. (50 €). Idéalement situé au cœur du « Village », ce gîte est chal-eureusement tenu par Philippe Julien. La maison compte cinq chambres sur deux étages. Les salles de bain sont privées et adja-centes ou partagées. On apprécie particulièrement la terrasse où sont servis les petits-déjeuners ainsi que les services proposés : wifi gratuit, machine à laver, cuisine (micro-ondes, machine ex-presso…)- Aux Portes de la nuit3496 av. Laval, Montréal H2X 3C8. Tél. 514 848 0833www.auxportesdelanuit.com A partir de 90 $ la nuit (57 €). On aime beaucoup la situation de ce gîte, juste au bord du Carré Saint-Louis, un petit parc arboré charmant. Vous logerez dans une jolie maison victorienne datant de 1894. Cinq chambres sont à votre disposition avec salles de bains privées. Idéal pour un séjour romantique.

• A véloMontréal est une ville qui se parcourt aisément à vélo. La ville ne compte pas moins de 550 km de pistes cyclables ! A noter : le « Bixi », équivalent du « Vélib » parisien commence à se développer dans les rues de la ville.Ca roule, 27 rue de la commune est, Montréal H2Y 1H9Tél. 514 866 0633 - www.caroulemontreal.com A partir de 25 $ la journée (15 €).

• Se restaurer Côté restauration, Montréal offre en effet une belle palette de cuisines du monde, avec une préférence pour la gastronomie française. Pour un dîner en amoureux, les adresses ne manquent pas : www.borisbistro.com, www.wiensteinandgavinos.com, www.restaurantholder.com… Comptez généralement autour de 40 $ (25 €) par personne avec les boissons. Une constante au menu de ces restaurants : pâtes et pièce de bœuf ! Pour un déjeuner sur le pouce, les cafés, bars et autres fast-food fleuris-sent à tous les coins de rues. On en repart généralement avec son petit sac : sandwich, muffin, café… Comptez autour de 4 $ (2,50 € !) pour un sandwich bien garni.

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les passeports et nous voilà aux Etats-Unis ! On rejoint Newport, la ville la plus proche, toujours au bord du lac Memphrémagog. Le temps de déjeun-er et d’acheter quelques jeans (20 €) et nous repassons la frontière et mettons cap au nord vers le fleuve Saint-Laurent. On quitte peu à peu la montagne et les forêts pour retrouver la plaine. Tout près de Trois Rivières, nous nous installons au camping de Port-Saint-François au bord du Lac Saint-Pierre. Il a beaucoup plu dans la journée et notre feu quotidien peine à démarrer. Devant nos difficultés, nos voisins québécois nous donnent un peu de bois sec. C’est ça l’esprit camping ! A mi-chemin entre Montréal et Québec, Trois rivières est l’une des villes les plus anciennes d’Amérique du Nord. On a beaucoup aimé les rues pittoresques avec les maisons au style colonial. Insolite : Trois Rivières organise chaque

année le festival international de poésie et des phrases poétiques gravées sur des plaques ornent un peu partout les murs de la ville. Sur les quais bordant le Saint-Laurent, de nombreux panneaux infor-ment sur l’histoire de la cité (exploitation forestière puis la pâte à papier), le fleuve et le commerce. Prenez le temps de vous arrêter à l’une des terrasses de cafés ou restaurants dans la rue principale. Dès les beaux jours, elles sont bondées et il règne une ambiance assez festive.On quitte Trois-Rivières pour rejoin-dre Québec par la route 138 qui longe le fleuve. Offrant de belles vues sur le Saint-Laurent, cette route fur la première carrossable reliant Montréal à Québec en 1874. Les villages avec leurs maisons de bois alternent avec des grandes fer-mes entourées de cultures. Un itinéraire bucolique plein de charme.Du charme justement, vous en trouverez assurément à Québec. La capitale, qui

vient de célébrer son 400e anniversaire en 2008, arbore fièrement sa vieille ville et son histoire. La ville créée par Samuel de Champlain devient en 1660 la capi-tale de la Nouvelle-France avec quelques centaines d’habitants. Au fil des ans et des guerres, Québec va tomber sous la domination britannique jusqu’en 1871. Mais la ville restera pour toujours atta-chée à son héritage francophone. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1985, le Vieux Québec affiche, derrière ses remparts, la plus grande concentra-tion d’édifices des XVIIe et XVIIe siècles au nord du Mexique. En été, les touristes se pressent le long de ses venelles, des boutiques de souvenirs de la rue Petit-Champlain, des maisons en pierres, des restaurants traditionnels ou branchés… Emblème de la ville, le château Frontenac -qui abrite en fait un hôtel depuis son ouverture en 1893- domine et offre un magnifique panorama. Pour profiter au mieux de tous les attraits de Québec et de son atmosphère, mieux vaut y consacrer deux journées complètes.

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eureusement par Maryse, la propriétaire enthousiaste, « ravie de recevoir des jour-nalistes français en roulotte » ! Et de nous demander si on veut du bois… Devant notre air interrogateur, elle nous explique que tous les campeurs achètent leurs ballotins de bois pour passer la soirée au coin du feu sur leur emplace-ment. Nous sacrifions donc avec grand plaisir à la tradition. Pays des grands espaces, le Canada est par définition le pays du camping. Véritable culture pour les Québécois, le camping est certaine-ment leur mode de vacances préféré. En été, les routes voient défiler un incessant balai de camping-cars et caravanes, véhi-cules tous plus immenses les uns que les autres. On trouve donc des campings un peu partout dans la Province. Principal attrait : leur situation. On a déniché des établissements, situés dans des endroits idylliques, avec des vues panoramiques à couper le souffle, où l’on entend que le souffle du vent dans les arbres… Ils sont tous bien équipés : lave-linge, sèche-linge, dépanneur (épicerie), table de pique-nique sur l’emplacement… et bien sûr aire de vidange pour les camping-cars. A votre arrivée dans un camping, on vous demandera si vous souhaitez

un emplacement avec 1, 2 ou 3 services à savoir eau, électricité (30A), égout. Le plus simple est d’opter pour les trois, de façon à pouvoir vidanger votre véhicule directement sur l’emplacement.Installée au bord du lac Memphrémagog qui s’étend jusqu’aux Etats-Unis, la ville de Magog et sa région offrent de nom-breux attraits. Outre les sports nautiques et les balades au bord du lac, Magog est une ville charmante où il fait bon déam-buler en contemplant son cachet archi-tectural. Aux alentours, ne manquez pas une visite insolite, celle de Bleu Lavande. Du haut d’une colline, on surplombe les champs de lavande, avec un petit air de Provence ! Tout près, sur la route 247, un magnifique pont couvert datant de 1880 enjambe la baie Fitch.A une heure de route de la frontière, la tentation de passer une journée aux Etats-Unis est grande. Nous longeons donc le lac vers le sud. Sur les rives, de belles villégiatures dominent le lac. Le passage du poste frontière prendra 45 mn. Après quelques questions de rou-tine, les douaniers veulent inspecter le camping-car et plus particulièrement le bois de chauffage que nous avons dans le coffre. Deux coups de tampons sur

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Il est maintenant temps pour nous de traverser le Saint-Laurent. Nous arrivons à Rivière-du-Loup dans un décor sur-réaliste. La brume a totalement envahit le paysage, le fleuve a disparu sous les nuages et la température a considérable-ment chuté. Une impression de bout du monde nous gagne. Voitures, motos et autres motorisés embarquent en rangs serrés sur le ferry pour une heure quinze de traversée. La rive nord se découpe petit à petit laissant apparaître mon-tagnes et falaises. Une fois débarqués à Saint-Siméon, nous contemplons des paysages totalement différents de ce que l’on a pu voir jusque là. Les routes sont soudain vallonnées et le fleuve prend des allures maritimes. Et ici effectivement, le Saint-Laurent a tout d’une mer. Dès le lendemain, nous cédons à l’attraction incontournable de la région : les baleines. Nul besoin d’aller jusqu’à Tadoussac et traverser le fjord du Saguenay, de nom-breux croisiéristes proposent de rendre visite aux cétacés depuis Baie-Sainte-Catherine. On opte pour la formule zodi-ac de 2h30 qui nous semble un peu moins « touristique ». Emmitouflés dans une combinaison de pêcheur et deux pulls (sur le fleuve, la température chute d’au moins 10°C), on scrute l’horizon. Là bas, ça bouge ! Le zodiac file pour observ-er un groupe de petits rorquals. Plus loin, de sont des phoques et des bélugas que nous croisons. Soudain, un jet d’eau s’élève vers le ciel. Une baleine à bosse vient de remonter à la surface. Nous la regardons respirer, ou plutôt dormir. Au bout de 2 mn, elle plonge douce-ment soulevant une gerbe d’eau avec sa queue, majestueuse. Sur le zodiac, tout le monde a le souffle coupé par l’émotion. Depuis plusieurs dizaines d’années, de nombreux cétacés ont élu domicile dans le coin. Dès le mois de juin, ils remon-tent un courant chaud le long du Saint-Laurent. La vie des baleines à bosse est

bien chronométrée. Elles dorment pen-dant 2 mn à la surface puis plonge cher-cher de la nourriture durant 10 mn.Nous sommes dans l’une des régions les plus touristiques du Québec. Colonne vertébrale du territoire, le fjord du Saguenay remonte jusqu’au lac Saint-Jean. La rivière se fraye ainsi un chemin entre les montagnes escarpées sur une centaine de kilomètres. De nombreuses randonnées sont bien sûr possible en compagnie des castors, marmottes, écu-reuils, faucons pèlerins… Quelques vil-lages s’étirent le long des rives. Prenez le temps de vous arrêtez sur le site de La Nouvelle France à Saint-Félix d’Otis et plongez en 1634 dans l’univers des pre-miers colons.Nous achevons notre voyage en nous dirigeant vers le Lac Saint-Jean. Le beau temps n’est plus avec nous et les rives de cette mer intérieure de plus de 1 000 km² s’étalent entre dunes et plages sablon-neuses. Passage obligé : le zoo de Saint-Félicien, reconnu comme le plus beau du Québec. Son principal attrait : la par-tie sauvage que l’on découvre en petit train durant 1h. L’occasion de parcourir l’ensemble de la faune et de la flore canadienne. Au détour d’une ferme de colons ou d’un camp de trappeurs, on croise caribous, ours bruns, bisons, ori-gnaux… Lors de notre dernière nuit de camping dans le parc national Jacques Cartier, nous aurons justement la chance d’observer un orignal en liberté, buvant paisiblement dans la rivière. Une bien belle façon de saluer la fin de notre voy-age.

Se renseigner • Tourisme Québecwww.bonjourquebec.comLe site touristique officiel du gouvernement du Québec fournit tous types d’informations pour préparer son séjour.

Y aller• Air Transatwww.airtransat.fr On trouve des allers/retours jusqu’à Montréal autour de 430 €. La compagnie dessert Montréal depuis Paris et de nombreus-es villes de province : Nice, Toulouse, Nantes, Marseille, Lyon, Bordeaux, Bâle/Mulhouse). Le meilleur rapport qualité/prix proposé.

Taux de change : 1 $ CAD = 0,63 €Sachez qu’au Québec, les prix affichés ne sont pas ceux que vous paierez au final. En effet, il faut y ajouter 12,5 % de taxes (provinciale et fédérale). Concernant les bars, restaurants ou même les taxis, il faut aussi ajouter le service. Le montant des pourboires est généralement de 15 % de la note. Un petit truc pour calculer au plus simple : sur la facture, additionnez le montant des deux taxes et vous obtiendrez « en gros » la somme que vous devrez laisser au serveur.

Louer un camping-car• Location Leblanc1305 bd des Laurentides, Laval H7M 2Y2Tél. (450) 967 4111 - www.locationleblanc.ca En réservant avant le 28 février, 10 % de remise sur les tarifs. A partir de 500 € environ pour une location de 7 jours en basse saison pour un véhi-cule 2 pers. (1 000 km inclus)

Les campings au QuébecA l’inverse de la France, au Québec on ne trouve pas d’aires de sta-tionnement ni d’aires de service pour vidanger le camping-car. Seuls les campings sont équipés. Il est donc recommandé de passer la nuit dans les campings. Une solution pratique qui peut se révéler très conviviale et qui vous permettra de profiter pleinement de la nature. D’autant plus, si vous optez pour les campings aménagés dans les parcs nationaux.• www.guidecamping.ca Ce site internet très complet regroupe l’ensemble des campings du Québec (855 adresses). On y trouve une fiche explicative sur chaque établissement. Vous pourrez également vous procurer le guide papier dans les offices de tourisme.

• www.sepaq.com La Sepaq est la société qui gère les 22 parcs nationaux du Québec. Inutile de préciser qu’ici on campe au cœur de la nature. On peut y pratiquer des randonnées en tous genres, des activités nautiques, des parcours d’aventure… Un conseil : en saison, mieux vaut réserver son emplace-ment. Comptez autour de 35 $ (22 €) la nuit pour un emplacement camping-car et deux personnes dans des campings *** ou **** (comme en France les terrains sont classés de * à ****).

Nos bonnes adresses• Cantons de l’Est- Camping Magog – Orford : Tél. : 819.843.2500 - www.campingmagogorford.com Un accueil très chaleureux pour cet établissement situé tout près du parc national du Mont-Orford et des lacs Stukely et Fraser.• Centre du Québec - Camping Port Saint-FrançoisTél. 819 293 5091 - www.campingportst-francois.com A quelques kilomètres de Trois-Rivières, un camping très familial doté d’une piscine et proposant quelques animations.- Chaudières-Appalaches : Camping Pointe aux oies à Montmagny Tél. 418.248.9710 - www.campingpointeauxoies.com Au bord du fleuve Saint-Laurent, cet établissement est parfaitement si-tué pour observer le passage des oies blanches au printemps. - Charlevoix : Chutes Fraser à La MalbaieTél. 418.665.2151 - www.campingchutesfraser.com L’une de nos adresses préférées. On séjourne ici dans un grand parc na-turel qui abrite d’impressionnantes chutes d’eau. Un lieu charmant où la nature est reine.• Québec- Parc national Jacques CartierTél. 418.890.2411 - www.sepaq.com Tout le charme de camper dans les parcs nationaux. A la tombée de la nuit, on peut même croiser des orignaux en train de barboter dans la rivière.

A emporter• Guide du Routard Québec et Provinces maritimes,

éditions Hachette, 14, 90 €• Le Québécois pour mieux voyager, guides de voyage Ulysse, 6,99 €

Le QuébecGuide pratique

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