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GEOBIOLOGIE Rémi Alexandre VOTRE LIT EST-IL A LA BONNE PLACE? Introduction à la géobiologie 1

Géobiologie 1 Votre lit est-il à la bonne place Rémi Alexandre

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GEOBIOLOGIERmi Alexandre

VOTRE LIT EST-IL A LA BONNE PLACE?

Introduction la gobiologie

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GEOBIOLOGIERmi Alexandre

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GEOBIOLOGIEPOUR UNE MEDECINE DE LHABITATDepuis un demi-sicle, en Europe, des mdecins ont mis en vidence l'existence d'un vaste rseau de rayons telluriques quadrillant toute la surface du globe et traversant chaque habitation. Son action peut se rvler nfaste, voire catastrophique pour notre sant. Des symptmes allant de l'insomnie aux maladies les plus graves (cancer, maladies cardiaques, etc.) peuvent se manifester sur ces lieux. Agress par les radiations telluriques, les ondes cosmiques, les ondes de forme et soumis au magntisme terrestre, l'homme, dans son habitation, sur son lieu de travail et jusque dans son lit (o il passe le tiers de sa vie), est souvent pris au pige par ces forces dont il ne peroit pas directement l'existence. Cet ouvrage souligne avec intrt comment dtecter et neutraliser ces sources de nocivit et les prcautions lmentaires prendre, pour faire de notre habitat et plus spcialement de la chambre coucher, un lieu de dtente, de recharge et d'harmonie. C'est une vritable Mdecine lhabitat que Rmi Alexandre nous propos

L'AUTEUR Architecte DPLG, dcorateur, gobiologue, fondateur du centre Habitat Vert, Rmi Alexandre, aprs plusieurs annes de recherches l'tranger, a prsent en 1978, une thse universitaire intitule: Pour une mdecine de l'habitat. Homme de terrain, confrencier, il n'a pas hsit s'engager dans le chemin inexplor de l'instinct, pour une meilleure approche de ces phnomnes. Depuis, il participe activement l'assainissement des ' constructions existantes, l'laboration et la ralisation de projets de maisons saines.

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TABLE DES MATIRESPRFACE

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CHAPITRE

Ier.12

99 11 14 15 17

Six mille ans d'histoire des influences telluriques Nos anctres les Celtes Un condensateur d'nergie de 6 000 ans Cathdrales et lieux miraculeux a/ Chartres b/ les Vierges noires Un supplment d'meCHAPITRE

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II.

2121 21 25 27 30 33

L'interprtation scientifique. Des questions sans rponse Le rayonnement cosmique Courants et rayons telluriques Entre ciel et terre L'eau "sang de la terre"CHAPITRE

III.43

4040 40 45 47 50 51 54 58 60 64

Le "rseau H" Des murs invisibles Des rayons perturbateurs Points gopathognes et emplacements sains La grille est vivante! La tradition du sourcier Des failles gologiques sous nos lits Les influences de la surface Les points "cancer" Les gorythmogrammes Les lobes-antennesCHAPITRE

IV.

6767 70 72 80 85 86 87

Des faits surprenants Les travaux du docteur Picard ...... L'institut de recherches de Chardonne Observer et s'observer Enqutes et statistiques D'autres influences sont-elles en jeu? a/ Accidents de la route

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b/ La foudre c/ Les suicidesCHAPITRE

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V.

9595 95 103 109 111 115 117

Instinct et ondes nocives S'impliquer pour mieux comprendre La connaissance instinctive Arbres, plantes et fleurs Le corps a ses raisons L'homme-antenne Se diriger soi-mmeCHAPITRE

VI.

121121 121 126 129 132 135 138 140

Votre lit est-il la bonne place? Des lits dplacer Prisonniers de notre dcor Prvenir vaut mieux que gurir L'orientation des maisons et des lits Une cologie de la chambre coucher Dtectez vous-mme NeutraliserCHAPITRE

VII

146.146 146 151 153 155 157

En qute d'un logement Une premire visite: voir, sentir, questionner Les "maisons-frigidaires" Vers un confort vibratoire Les ondes de forme Une architecture biologiqueCHAPITRE

VIII.

160160 160 162 167 169 170 173 174 176 177 178 180 182

Pour une mdecine de l'habitat Un nouveau concept: la maison saine L'environnement du lieu d'habitation Le choix du terrain Les formes Les matriaux L'aspect thermique L'aration Les caves Les vides sanitaires Mdecins-architectes, au carrefour de deux sciences La "danse du guerrier" Architecture au fminin

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Les dix commandements de l'habitat sain Postface

189 193

-------------------------------------------------------ANNEXE 1 :GEOBIOLOGIE Premier Livret1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Introduction Les ondes cosmiques Les ondes telluriques Les rayonnements artificiels La bio-architecture Les ondes de forme Lionisation de l'air Les incidences sur la sant

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ANNEXE 2 :GEOBIOLOGIE Deuxime LivretPrsentation 1. Introduction 2. Notre sant dpend aussi de lendroit ou nous vivons 3. Ondes lectromagntiques artificielles basses frquences (avec valeurs scientifiques) 4. Ondes lectromagntiques artificielles basses frquences (avec valeurs scientifiques) 5. Qualit air intrieur Environnement extrieur

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ANNEXE 3 :GEOBIOLOGIE Troisime LivretPrsentation des cours proposs pour les futurs : Consultant en gobiologie scientifique et en Bio-environnement lectromagntique COURS 1 La biophysique fondamentale et ses applications COURS 2 Dtection des vecteurs et apprentissage de lantenne-H3 COURS 3 Tellurisme - Gopathologie COURS 4 Gomagntisme COURS 5 Lionisation de lair, les champs lectrostatiques et la radioactivit COURS 6 La pollution lectrique et magntique 50/60 Hz Niveau 1

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COURS7 La pollution lectrique et magntique 50/60 Hz Niveau 2 COURS 8 La pollution lectromagntique dues aux hyperfrquences et micro-ondes Niveau 1 COURS 9 La pollution lectromagntique dues aux hyperfrquences et micro-ondes Niveau 2 COURS 10 Travaux pratiques et aspects juridiques de la profession-perfectionnement COURS 11 Examen 6

PrfaceBOSSUET disait que la pire aberration de l'esprit humain est de voir les choses comme on souhaite qu'elles soient et non comme elles se prsentent. En 1981, nous sommes en face d'une civilisation en crise et nous commenons seulement raliser que la science cre le plus souvent un monde inadapt la vie. Mdecins et architectes, nous faisons partie de cette science et nous avons notre part de responsabilit dans le dsquilibre actuel. Il faut toujours garder prsent l'esprit que l'homme est un TOUT. Sa sant physique, morale et sociale dpend d'un ensemble de facteurs qu'il est dsormais ncessaire d'tudier, non plus avec les illres d'un dogmatisme prim, mais la lumire des dcouvertes que font les chercheurs publics et privs en tous domaines. La vie est nergie et subit les lois ternelles de transformation, d'adaptation, de transmutation qui ne sauraient tre confines dans l'orthodoxie des textes officiels. Hippocrate, le pre de la mdecine, disait que pour bien rdiger un traitement, il fallait tre instruit de la nature de l'homme dans sa totalit. Il faut savoir proportionner la quantit d'aliments la force du travail excut, et aussi la nature de l'individu, aux diffrents ges, aux diffrentes saisons de l'anne, aux changements de temps, la situation gographique du pays o l'on vit et la constitution du sol. Il faut aussi savoir lire les variations de l'tat de l'air et de celui de tout l'univers. Si depuis des annes, on s'intresse de plus en plus l'environnement, on dnonce les pollutions de l'eau, de l'air, des aliments, la nocivit des produits chimiques et, si l'on dfinit mieux l'influence des climats, des variations de temprature, on passe encore sous silence cette pollution sournoise qu'est la pollution lectromagntique. Or nous vivons dans un immense champ lectromagntique qui rsulte d'changes permanents entre la terre et le cosmos. L'homme, l'animal et la plante, c'est--dire tout tre vivant, est une "machine " lectromagntique, un rcepteur, un condensateur, un transformateur et un metteur sensible aux harmonies du cosmos. Si nous prenons conscience de notre tat d'homme ainsi dfini, nous pouvons juger de l'importance de notre comportement vis--vis des tres et des choses qui nous entourent, c'est--dire notre milieu ambiant. Je dois avouer qu'il m'a fallu une dizaine d'annes de pratique mdicale pour prendre vraiment conscience de l'intrt majeur de l'tude du milieu ambiant dans lequel vivaient mes patients. Fidle disciple de Claude BERNARD, l'observation tait pour moi la base essentielle de toute tude mdicale valable. Je me su/s aperu que la maladie de mes patients tait, la plupart du temps, en rapport direct avec leur milieu ambiant et plus particulirement en rapport avec leur lieu de travail, d'habitation ou de repos. Des tudes statistiques me dmontraient qu 'il existait des zones gographiques o la proportion des maladies graves tait surprenante. Ce fut le point de dpart de mesures plus spcifiques, en particulier l'tude des rayonnements bta et gamma, des rayons telluriques dits "de Hartmann " et des micro-ondes de l'environnement. 7

En architecture, il y avait galement des problmes de maladie qui survenaient dans des btiments alors que toutes les prcautions techniques avaient t prises. Il est certes difficile, en architecture comme en mdecine, de connatre tous les facteurs responsables des anomalies ou des maladies constates. Difficile galement, dans l'tat actuel des choses, d'y apporter une thrapeutique valable compte tenu des milliers d'observations dont nous disposons, si nous voulons, prendre des mesures utiles et efficaces pour les prvenir dans l'avenir. Une vritable mdecine de l'habitat s'avre ncessaire, L'tude du terrain btir, la constitution gologique du sous-sol, la prsence des nappes phratiques, des courants d'eau souterrains, la radioactivit du sol et des matriaux de construction, la forme et la hauteur de l'habitation, le chauffage, l'clairage, la disposition des rseaux lectriques, l'amnagement des lieux de repos, l'emplacement et l'orientation des lits, tout cela deviendrait une vritable science de l'habitat, laquelle doit participer l'habitant luimme ou le candidat une construction future, afin qu'il puisse trouver un lieu de repos et de loisir adapt ses aspirations, pour vivre en harmonie avec le milieu ambiant. Jusqu' ce jour, malgr la somme des connaissances accumules pendant dix ans et des milliers d'observations, nous sommes encore rduits au silence. Et pourtant, il y a un flau appel cancer. Il s'avre de plus en plus qu'il s'agit d'un dsquilibre cellulaire d un drglement lectromagntique de la cellule et induit par des nergies les plus diverses: chimiques, physiques, psychiques, mais en fin de compte, lectromagntiques. Or le dsquilibre lectromagntique de tout tre vivant est dsormais mesurable grce l'lectrophysique qui nous permet de connatre son potentiel magntique, lectrique et dilectrique et de mieux comprendre les effets du mil/eu ambiant. Je remercie Rmi ALEXANDRE qui fut le premier architecte faire une thse sur la mdecine de l'habitat l'universit, en 1978, et s'intresser mes travaux, d'avoir crit cet ouvrage qui permettra au lecteur de refaire connaissance avec des notions oublies depuis des dcennies. Souhaitons qu'il incite la rflexion.

Docteur Jean Picard (Moulins) prsident-fondateur du groupe de recherches Environnement-Sant.

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1 6 000 ans d'histoire des influences telluriques

Au moyen-ge, Basilius VALENTINIUS disait que la terre n'tait pas un corps sans vie: "Elle recle un Esprit qui est sa vie et son me". Tous les tres crs, minraux compris, tiennent leur force de l'Esprit de la Terre. Cet Esprit, nourri par les toiles, pntre tous les tres vivants. Comme les nergies du corps humain, l'Esprit de la Terre s'coule par des conduits ou des veines. Entre les courants d'nergie de l'homme et de la terre, existe une affinit naturelle qui permet aux hommes de deviner la prsence et le caractre local de l'Esprit de la Terre, de prsenter la meilleure faon de se mettre en harmonie avec lui, et, par l'exercice de la volont conjugu aux rituels, d'en modifier le cours. On dit que les Chinois se mfiaient jadis de toute ide nouvelle qui ne cadrait pas avec cet idal. Ayant observ que la classe marchande proposait beaucoup d'innovations et ceci dans son propre intrt -, ils empchaient cette classe de parvenir au pouvoir en vitant ainsi ces "valeurs" la socit. Le gomancien chinois avait une perception qui lui permettait de voir dans l'Esprit de la Terre, le facteur dominant de la vie. Il avait pour responsabilit de veiller ce que l'aspect et les formes du paysage ne9

subissent pas de modifications capables de dtruire localement le cours des nergies telluriques. Il savait galement amliorer le paysage, faisant ressortir ses qualits latentes, en adaptant plus troitement le trac des champs de force qui le parcourt, aux besoins bien compris de ses habitants. Il y parvenait en choisissant judicieusement le site de toutes les constructions, qu'il s'agisse de maisons, de murs, de temples, de routes ou de ponts, dans les endroits prdestins par la nature pour les recevoir. De cette antique tradition, il nous reste un trait qui remonterait aux premiers temps de la civilisation chinoise: les manuels du Feng-Shui dcrivaient la nature des nergies telluriques, donnant des exemples de figures que forment ces champs d'nergie en s'associant aux diffrents paysages et leurs traits spcifiques. Ils montraient aussi la manire d'adapter ces lois naturelles aux besoins des hommes. Le Feng-Shui tait un guide o les lois de la "dynamique" et de l'esthtique se conjuguaient pour crer un paysage qui ravissait l'il du pote, du philosophe et qui s'adaptait au mieux des besoins matriels et physiologiques de la population. Dans son livre, Ernest BORCHMANN dcrit le paysage faonn par le Feng-Shui de la faon suivante: "Certains sommets, souvent les points culminants, sont couronns de pagodes, de petits temples ou de pavillons qui s'harmonisent avec les forces magiques du ciel et de la terre, et le gomancien chinois traitait la terre comme l'acupuncteur traditionnel traite le corps humain, en rglant les courants d'nergie qui rayonnent sous sa peau". Il tait rigoureusement interdit de btir une maison sur les veines du Dragon, c'est--dire au-dessus d'un cours d'eau souterrain. La Chine ancienne faisant ainsi appel une mdecine prventive: dans certaines villes, les maladies graves tel le "cancer" taient inconnues.

Dans le Feng-Shui, on retrouve aussi des pratiques pour assainir l'ambiance d'une maison: planchers, murs, plafonds, sols, souvent en terre, taient battus jusqu' ce que la "mmoire des murs" soit efface. Les10

anciens Chinois savaient que la matire n'est pas inerte et que les maisons s'imbibent du vcu de leurs habitants, par les murs, comme elles s'imbibent de nos jours de champs lectromagntiques. Ils avaient compris que des points gographiques, conjonction des forces cosmiques et telluriques, influencent directement le corps physique et psychique qu'ils survoltent. Il est vrai que cette conscience tait surtout l'apanage d'initis.

Nos anctres les Celtes.De nos manuels d'histoire, il ne nous reste que quelques clichs: guerriers chevelus demi barbares, domins par les druides vtus de longues robes blanches, cueillant le gui avec une faucille d'or sur des chnes consacrs. En fait, nous connaissons mieux les institutions grecques et romaines que celles de nos propres anctres et n'entrevoyons les Celtes qu'au travers d'historiens grecs ou latins: il faut bien songer que les Romains avaient intrt laisser entendre qu'ils civilisaient un peuple barbare! Seule la stratgie de Jules Csar aurait pu vaincre "l'hrosme stupide des Celtes". Contrairement ce que l'on pense en gnral, les racines de plus d'un tiers de notre vocabulaire sont celtiques. En fait, le druidisme a t une puissance religieuse considrable. La recherche spirituelle intense, n'tait pas celle d'une lite idoltre, mais celle d'hommes religieux qui ont prfr se taire plutt que de transmettre des connaissances risquant d'tre interprtes sur un plan uniquement matriel. Ce culte a glorifi les puissances latentes des eaux, des forets, des pierres et la transcendance divine. Le Celte avait reconnu le chne comme un metteur de radiations dont les ondes tablissaient une communication entre le ciel et la terre.

Le druide, plus que tout autre initi, savait se servir des ondes et, en ce qui nous concerne plus particulirement, des "ondes et courants telluriques".11

Un condensateur d'nergie de 6 000 ans.Les Celtes nous ont laiss une survivance de leur culture que bien des chercheurs tentent de comprendre. Le mystre des mgalithes subsiste toujours: ces derniers seraient les vestiges d'une civilisation antrieure celle des Celtes. La lgende dit qu'autour du menhir (la pierre longue) et surtout autour du cromlech (cercle de menhirs comportant le plus souvent un dolmen au centre), l'herbe ne pousse pas ou peu. Est-ce les Korrigans qui usent l'herbe en dansant leur ronde ou un cercle lectromagntique qui annule la vie vgtale? Si la premire image satisfait notre rverie, la seconde appui-rait l'hypothse selon laquelle ces mgalithes pourraient tre condensateurs d'nergie... Mais survolons gographiquement ce que l'on a appel "la courbe mgalithique" qui s'tend de la Core jusqu'en Irlande et arrtons notre regard sur la France. En regroupant les travaux de diffrents crivains et archologues rgionaux, on aboutit aujourd'hui aux nombres suivants: 72 alignements de menhirs, 102 cromlechs, 2 261 menhirs isols, 4 494 dolmens et alles couvertes. Mais c'est encore dans le sud du Morbihan, entre la rivire d'thel et celle d'Auray, que la densit mgalithique est la plus forte du monde avec quatre groupes: Plouharnel, Carnac, Erdeven et Locmariaquer. Les alignements du Mene, Carnac, comportent actuellement 1 100 menhirs encore debout, sur 12 files. On dnombre pour cette rgion, une densit surprenante de prs de 50 monuments au kilomtre carr. Selon Pierre MREAUX12

TANGUY1, Carnac serait en fait une vritable centrale d'nergie. Il dclare avoir du mal croire que les quelques 4 022 menhirs encore debout Carnac et Erdeven, n'ont t plants l que pour servir de repres astronomiques. En effet, si on voulait matrialiser sur le terrain une direction solaire prcise, il aurait suffit de planter deux pierres assez loignes l'une de l'autre et orientes de faon dtermine. Il semble insens de croire que l'on ait pu dresser 4 000 pierres sur 12 files pour obtenir ce rsultat, d'autant que l'paisseur mme des menhirs fait obstacle une vise rigoureuse pour un observateur plac au sol... Pourquoi le sud du Morbihan? Parce que cette rgion est constitue d'une norme plate-forme de granulite, entoure par 31 failles gologiques. La granulite est compose principalement de quartz (dont nous connaissons les proprits de pizo-lectricit) et de grains parpills de magntite. Cette magntite est un oxyde de fer ayant la particularit d'attirer le fer. Il s'agit donc d'un aimant permanent naturel dont les vertus taient aussi connues des anciens Grecs. En profondeur, surtout dans les roches ruptives acides comme le granit, elle constitue des poches et des amas souvent importants, ayant une teneur en fer de 50 70 %. Cependant, qui dit faille, dit possibilit de sisme, et le sud du Morbihan est la contre de France la plus secoue, avec un Indice de 7.9 soit le double de l'indice moyen pour la France. Or, on constate que ces sismes s'chelonnent entre l'quinoxe d'automne et le solstice d'hiver, priode de dcroissement d'insolation. Ceci n'est pas attribuable au hasard car il existe une relation troite entre la lumire du soleil, les mouvements sismiques et le magntisme terrestre. Les travaux d'Eugne LE BORGNE, en 1950, montraient que le Champ magntique en Bretagne centrale est calme au-dessus du granit et plutt troubl ailleurs.1/ Pierre MREAUX-ANGUY, chercheur belge, collaborateur de la revue Kadath.

Quand on sait que toute la plate-forme granulitique de Carnac est rgulirement secoue par les mouvements sismiques, on pense qu'elle doit tre sujette d'importants courants telluriques complmentaires dus la pizo-lectricit. Et c'est prcisment dans ce secteur que se situent les13

grands alignements de menhirs qui forment pratiquement la frontire entre les zones d"'anomalies" positives et ngatives de la gravit terrestre, les zones de faible ou forte intensit sismique et celles de magntisme stable ou perturb. Ainsi, toute la rgion comprise entre les alignements de l'ouest d'Erdeven au nord-est de Carnac prsente un champ magntique stable. On peut peut-tre conclure, avec Pierre MREAUX-ANGUY, que les groupements de menhirs de cette rgion seraient en relation directe avec le magntisme terrestre et indirectement avec la lumire solaire. Ainsi qu'il le dclarait lors d'une confrence: "Cette rgion de Carnac me donne l'impression d'tre une centrale d'nergie dont nous avons perdu le mode d'emploi; il semble fort possible que la zone dlimite par les alignements de Carnac et de ses environs ait t utilise pour exercer une certaine influence sur l'homme, cause de ses caractristiques godsiques". Utopie? Peut-tre. Mais nul ne saurait tre frapp par l'tonnante analogie entre le schma du spectre d'un champ magntique et les gravures mgalithiques trouves sur la petite le de Gavr'inis, en Ocan atlantique.

Cathdrales et lieux miraculeux.Ainsi donc, on peut penser que les Celtes savaient dtecter la structure nerveuse de la terre et avaient jalonn les grands courants telluriques de ces prodigieux mgalithes. Comme on a pu le voir, ils connaissaient les principaux foyers d'o partent ces courants: lieux d'activit volcanique, de radiations intenses de haute et basse frquences, et gnrateurs des fluctuations mtorologiques sur une partie plus ou moins grande du globe. Les dolmens deux ou trois pieds taient l'indication de la rencontre ou des ramifications des courants dtects. De ces points d'changes, manerait une radioactivit importante et les pierres dresses indiquent encore aujourd'hui la prsence d'un pouvoir curatif.

Les vgtaux, les minraux et l'eau permet la transmission des proprits curatives par imprgnation, ce qui explique que certains lieux sont considrs comme miraculeux. On y vient depuis des millnaires chercher la sant quand ce n'est pas la foi religieuse.

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Ds l'an 455 de notre re, le christianisme s'inquita des cultes rendus ces pierres et ordonna leur destruction et la chasse aux pratiquants. Ces lieux furent ensuite le berceau des cathdrales, des temples, monastres ou calvaires que nous connaissons aujourd'hui. Si nous avons d'un ct une rgion d'une telle densit avec le Morbihan, nous avons de l'autre deux grandes voies mgalithiques sur lesquelles on trouve quelques lieux d'importance majeure: c'est le cas de la lisire forestire qui, de Chartres Orlans, court entre la Beauce et le Perche.

a/ Chartres.La cathdrale de Chartres reste l'un des sanctuaires les plus significatifs de l'occident traditionnel. Btie sur les ruines d'un temple gallo-romain, elle rappelle l'importance des lieux telluriques et leur permanence au travers des ges. L'difice se situe au croisement de courants telluriques: c'est dire la ralit vibratoire de cette place dont l'activit secrte n'a pas chang depuis des sicles. Peut-tre pourrait-on ainsi expliquer l'orientation anormale de la cathdrale dans ce haut-lieu des Gaules! Acheve en 1260, aprs un incendie-que l'on pense aujourd'hui volontaire, ce qui renforce le mystre qui l'entoure-elle prsente un curieux mlange de roman et de gothique. Mais l'espace le plus tonnant, le tertre, que l'glise de Fulbert ceinturait l'aide d'une galerie souterraine, coiffe un territoire de dimension modeste possdant la particularit rare d'mettre de puissantes vibrations, en provenance du sol, dont les ondes ont pu tre modules selon les besoins du moment.

Ainsi, l'homme se trouve au point de jonction de deux influences nergtiques: cosmique et tellurique, le symbolisme du schma reprsentant l'infini.

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influences cosmiques position de l'homme, vibrations focalises en Chartres influences telluriques Curieusement, ce territoire est respect depuis des sicles, puisque, contre toute coutume, aucune spulture - roi, cardinal ou vque - n'y fut place. Pourtant, certains dtails devraient guider le chercheur, comme cette sculpture aux deux animaux ails s'abreuvant dans une coupe. Il s'agit, en fait, de deux serpents, deux wouivres, se nourrissant la source. Wouivre = tellurisme; ailes = hautes vibrations, selon Daniel Auouc1. Mais qu'est-ce donc que la wouivre? Les druides l'crivaient "Nwyvre". Chez eux, le monde tait compos de quatre lments: l'eau, la terre, l'air et le feu. Ils y joignaient un cinquime lment, la "Nwyvre", contenu dans tous les autres, et en laquelle ils voyaient une image de la composante universelle de la matire et le symbole divin. La nature physique exacte de cette Nwyvre ou Wouivre reste obscure, mais il semble qu'elle ait un rapport avec une certaine forme d'oscillation ondulatoire lie certaines eaux souterraines et aux courants telluriques. tymologiquement, le nom est issu d'une racine indo-europenne "wed" qui signifie eau et qui a donn naissance au grec "hydros" (serpent d'eau), notre hydre franais. D'ailleurs, en vieux franais, "guivre" ou "vivre" signifiait serpent et ceci jusqu'au xve sicle. cette lumire, que penser de nos lgendes fourmillant de dragons et de serpents souterrains, matres de puissances inconnues? Chartres, ce symbole est tay par la prsence d'un puits sans ge dit "celtique", d'une trentaine de mtres1/ Daniel AUDUC, Chartres, rendez-vous cosmique, L'autre Monde.

de profondeur, aliment par une source d'eau. Ce puits est en partie, en raison de sa forme, l'origine de la manifestation de ces courantswouivres. Le tertre est Inviolable: il n'est pas interdit de le fouler, mais d'une certaine faon. Le nophyte dsireux d'approcher le mystre16

initiatique du lieu, sera aid par l'architecture de la cathdrale elle-mme o de nombreux lments-guides furent sculpts pour le conduire tout au long de sa qute, au parcours trs dtermin. Mais soyez attentifs, l'initiation souffre mal les erreurs et les simples curieux. Sans doute est-ce pour cela que le tertre est si bien protg. Par ailleurs, il y fut dcouvert une statuette de couleur noire, reproduisant une femme portant un enfant. On crut y voir la Vierge et le Christ: cette uvre ne se rapporte pas une prophtie d'une prcision rare, mais symbolise la Wouivre par qui la vie nait.

b/ Les Vierges noires.Certaines de ces Vierges noires seraient d'essence celtique et, comme par hasard, elles trnent toujours dans des lieux souterrains humides. Mais, l'glise dsireuse de les exposer au regard des fidles, les a pour la plupart plac dans le chur. C'est le cas de N.-D. de Montserrat, en Espagne, ou de N.-D. du Puy, en France. Le temple qui conserve la Madone est situ sur une lgre hauteur autrefois entoure d'un bois, comme N.-D. d'Ay, prs d'Annonay. proximit de la statuette, on y trouve un puits. Celui-ci a pu tre combl, mais l'on retrouve souvent sa trace grce des documents anciens. Si, au Puy, Rocamadour, Lyon, la Vierge noire est reste sur un roc lev, d'autres Vierges ont t dplaces et ramenes dans des glises plus prospres, sans tenir compte de leur situation godsique. Elles sont loin de leur crypte, dans les entrailles de la terre, sentant la moisissure et l'encens, avec des relents d'eau suintant de la roche. Alors, on pense Sara, hritire des grandes desses, qui tablit la jonction entre les traditions paennes et christiques. Sara, des gitans, prs de son puits miraculeux, attire son peuple en dlire: elle est transporte dans la mer, dans son lment peut-tre de wouivre, entoure par des chevaux blancs. Hlas, certains curs mticuleux tentent de nettoyer leurs Vierges pour leur redonner l'apparence du culte chrtien. Mais la Vierge noire, qu'elle se nomme Marie ou Isis, demeure le symbole de la terre primitive. Lumire du monde, elle semble montrer qu'il17

faut descendre dans la terre pour y tre rgnr, redevenir fcond grce un feu intrieur qui couve dans la roche ptrifie et, en fin de compte, l'intrieur de nous-mme. Ce fminin suprieur est la substance passive, "cosmique, la fois maternelle et virginale, substance d'harmonie et de beaut". La sensibilit volitive. C'est la base mme de l'alchimie qui chante aussi le mme processus qui doit se drouler dans le Matras, dans cet Athanor de verre qui s'oppose au dsquilibre des alternances cosmiques 1.

Un supplment d'me.Mais, comme on peut le voir, qu'ils soient symboliss par la wouivre ou par "les veines du dragon", les courants telluriques ont de tout temps proccup.les hommes et des coutumes se sont conserves dans la plupart des pays au cours des sicles o l'art du sourcier se pratiquait quotidiennement comme au temps de Mose. C'est peu peu, vers le XVII e sicle, que la baguette a t remplace par le pendule, petite masse mtallique suspendue au bout d'un fil de soie ou de chanvre. Dans les campagnes, le vcu quotidien s'est imprgn de ces usages. Nos aeux savaient pour la plupart o construire leurs habitations. En cas d'erreur d'implantation, celles-ci taient abandonnes et, mme actuellement, certaines maisons ne sont vendues qu'aux trangers! Croire aujourd'hui que nous faisons une "dcouverte" en mettant en lumire quelques effets du "tellurisme" ferait ressortir que cette connaissance serait le prolongement des dcouvertes scientifiques actuelles. Une telle affirmation est vraie et fausse la fois: vraie dans la mesure o certaines

1/ Joan-Pierre BAVARD, Les Vierges noires, L'Autre Monde.

ondes ont pu tre mises en vidence par des recherches scientifiques trs avances, commences sans doute par Pierre et Jacques CURIE en 1880. Leur dcouverte de la pizo-lectricit du quartz a permis de crer un dtecteur sensible aux ondes cosmiques. Puis, des appareils de physique issus de notre technologie moderne comme le compteur Geiger, ont permis18

de mesurer les rayonnements d'origine tellurique. Fausse, parce que, bien avant l'avnement de notre technologie, des hommes, dont la connaissance ne nous est parvenue que fragmente et teinte de lgendes ou de croyances, runissaient ce que Bergson appelait: "l'quilibre entre la mcanique et la mystique". Science de l'intuition ou intuition de la science, le dbat se perd face aux merveilles que ces hommes nous ont laisses et que notre savoir a bien du mal dchiffrer. L'homme mcanique d'aujourd'hui aurait bien besoin de ce "supplment d'me" que les Anciens insufflaient tout difice, produit de leur pense.

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2 L'interprtation scientifique

Des questions sans rponse.L'univers est si vaste, les lois qui le rgissent si nombreuses et si complexes, qu'une vue d'ensemble au travers de nos esprits limits est impossible. Infime fragment d'un tout, nous n'avons qu'un faible aperu conscient de ce qui est. Les sciences se rattachent toutes les unes aux autres comme les maillons d'une mme chane. Elles font partie d'un mme systme, allant de l'infini du monde cosmique l'infini du monde atomique. Dans ce champ immense d'investigation, nous seront amens jeter un regard rapide sur divers processus qui modifient l'corce terrestre, afin de ne pas perdre de vue que la vie sur terre est ne, puis a volu dans un milieu bien dtermin. Il se compose de trois niveaux de concepts indissociables: la matire, ses tats et les phnomnes physiques qui la caractrise. Par cette approche globale, nous pourrons aborder l'tude de l'influence des rayonnements d'origine tellurique (du latin tellus: terre) et entrevoir comment l'tre humain peut recevoir, capter, moduler, s'adapter et surtout s'orienter travers la

relation microcosme-macrocosme, exprime ici en terme de "rayonnement".

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Des questions resteront sans rponse, mais il est bon de prendre conscience que la ralit visible perue par nos sens habituels est insuffisante. Afin de rendre de plus en plus "visible" cette ralit, il apparat ncessaire de renforcer nos sens par des outils et des appareils de mesure permettant la perception, mais aussi le dveloppement de notre sensibilit intuitive qui ne peut que grandir au fur et mesure du dveloppement de nos connaissances. Sans vouloir nous lancer dans une description caractre scientifique, car telle n'est pas la destination de cet ouvrage, il nous faut garder prsent a l'esprit que notre plante "terre" est une vritable "comte magntique" qui tourne sur elle-mme tout en se dplaant dans l'univers. Ces mouvements s'accompagnent de phnomnes magntiques et lectriques d'induction, autant dans le sol et dans les ocans que dans l'atmosphre et les couches plus leves. Ces phnomnes entretiennent un systme complexe de charges et particules en mouvement, toutes en troite corrlation. Par cette interdpendance, notre espace vital baigne dans un champ de rayonnement naturel. Ce champ comprend principalement le rayonnement cosmique d'origine extragalactique, dont une partie est absorbe ou dvie par la terre, sans oublier les "vents" solaires, lunaires et le rayonnement d'origine tellurique proprement dit. Au courstes temps, la vie s'est cre dans ce champ de rayonnement naturel qui est peut-tre l'origine mme de cet quilibre biologique complexe qui nous rgit. Nos sens habituels nous permettent de percevoir consciemment l'influence du temps et du climat, mais nous sommes moins directement sensibiliss l'action du sol, aux forces et aux impulsions atmosphriques ou celles originaires du cosmos.

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Entre ciel et terre, dans l'quilibre cosmo-tellurique, nous sommes originellement conus pour vivre enharmonie. Que se passe-t-il lorsqu'il y a modification de cet quilibre? Pourtant des travaux rcents ont dmontr que nous recevions sans arrt, du centre de notre galaxie, des ondes gravitationnelles qui ont pu tre mises en vidence par des dtecteurs trs sensibles pizo-lectriques. Ces ondes gravitationnelles, d'aprs ce que l'on en sait, sont dues au mouvement des astres et aux forces par lesquelles ceux-ci s'attirent en fonction de leur masse, de leur vitesse de rotation et de la distance qui les spare. Ces ondes influencent le champ magntique terrestre et sont l'origine de vibrations ou ondes lectromagntiques composes. C'est

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principalement la molcule d'eau qui servirait de rsonateur essentiel aux radiations d'origine cosmique ainsi que l'ont dmontr de nombreux travaux scientifiquement raliss, notamment ceux du professeur PICCARDI de l'Universit de Florence. En effet, ce savant bien inspir s'est rendu compte que les mmes expriences, excutes dans des conditions rigoureusement semblables, obtenaient des rsultats variables selon la date laquelle il les. ralisait, ce qui est scientifiquement inadmissible! Au bout de onze ans d'expriences, recoupant rgulirement ces diffrences aberrantes, PICCARDI formula enfin cette hypothse de travail: "Puisque seule la date varie, c'est qu' chacune il se produit 'quelque chose', une force intervient et n'est pas la mme en mars qu'en septembre. Elle vient modifier le processus et le rsultat de mes expriences". Cette force serait l'incidence du champ lectromagntique de la Voie lacte que notre Terre traverse forcment sous diffrents angles, dans son mouvement hlicodal travers l'espace. Ici intervient le physicien Antonio GIAO qui, runissant les rsultats exprimentaux de Piccardi et les quations d'Einstein, prouva par la suite, l'existence des champs de forces galactiques. L'hypothse de PICCARDI devenait cette fois scientifiquement admissible et, en tous cas, la seule explication possible des variations du rsultat de ses expriences. Mais comment ces forces interviennent-elles dans les ractions chimiques qui se droulent sur terre? Par l'intermdiaire de l'eau! Il faut savoir que l'eau, constitue d'hydrogne et d'oxygne, est l'origine d'une molcule bipolaire, donc non neutralise, ce qui favorise le groupement molculaire. On observe alors que sa structure quilibre et pentadrique, forme une pyramide base quadrangulaire. trange analogie avec nos cinq doigts, la symtrie d'ordre cinq des fleurs ou les cinq branches de l'toile de mer... Car, si cette symtrie n'est pas observe dans les cristaux et les noyaux atomiques stables,

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par contre, elle est frquente dans les phnomnes vivants. Et ce n'est sans doute pas un hasard: la construction molculaire de l'eau - pyramide cinq points - se dforme sous l'effet des forces galactiques et produisent dans les ractions chimiques observes, les "effets Piccardi". Ces travaux font ainsi apparatre la notion de cosmocouplage laquelle n'chappe aucun tre vivant. Ceci ouvre un domaine infini, car l'eau est prsente partout: dans notre sang, dans la moindre de nos cellules jusque dans les profondeurs du sol terrestre. La modification de la structure molculaire de l'eau en fonction des priodes de l'anne, expliquera certainement un jour un grand nombre de nos phnomnes biologiques.

Le rayonnement cosmique.Ds 1903, RUTHERFORD 1 et MCLENNAN 2 ont dcouvert les radiations lectromagntiques naturelles ultrapntrantes. Cette dcouverte a t confirme par les astrophysiciens GOECKEL et KOHLRSTER 2 qui les ont appeles ondes cosmiques. dmontra, l'aide de ballons-sondes, que ces radiations sont beaucoup plus intenses 4000 mtres d'altitude qu'au niveau de la mer.GOECKEL

De nouvelles expriences montrrent qu' 9000 mtres d'altitude, elles taient huit fois plus fortes qu'au niveau du sol et, en 1922, MILLIKAN et 2 BOWEN reprirent ces mesures jusqu' 15 000 mtres d'altitude, puis 3 500 mtres de profondeur, au fond du lac Muir3. Par ces diverses expriences, ils dmontrrent que les ondes cosmiques traversaient plus de 37 mtres d'eau, paisseur quivalente 1.80 mtre de plomb du point de vue absorption. Ces rayons se rvlaient cent fois plus pntrants que les1/ RUTHERFORD (Angleterre), Prix Nobel de physique nuclaire. 2/ MCLENNAN, GOECKEL, MILLIKAN et BOWEN, astrophysiciens amricains. 3/ Mesures effectues aux USA.

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rayons-X les plus durs. La longueur des ondes les plus courtes serait de l'ordre du 1/200 milliardime de millimtr. Les astrophysiciens ont constat que le minimum d'intensit des rayons cosmiques apparat vers midi, le maximum vers 23 heures, ce qui tendrait dmontrer que les rayonnements lumineux du jour ont une action considrable sur les ondes cosmiques. Mais le rayonnement cosmique ne comprend pas uniquement les rayonnements solaires et leurs manifestations connues: chaleur, lumire, etc., en jeux d'absorption et de rflexion par la terre et l'atmosphre. Il existe un rayonnement de microondes qui a son origine hors de notre systme galactique. Ce rayonnement lectromagntique de trs petite longueur d'onde, agirait comme un rayonnement de fond de trs haute frquence, trs suprieure au gigahertz (1 milliard de cycles/ seconde). Des observations astrophysiques plus pousses ont rvl galement une mission haute frquence originaire de la Voie lacte, d'une longueur d'onde de 18 cm. Ces quelques observations, trs rsumes, permettent d'entrevoir que le rayonnement cosmique couvre une multiplicit de radiations prsentant un apport d'nergie permanent dont le maximum est atteint dans la bande de frquences des 70 GHz. Il suffit de se rappeler quel point cette nergie parat essentielle la stimulation de nos fonctions vitales pour comprendre l'importance de telles tudes. Les investigations des astrophysiciens dmontrent que tous les astres, dont la terre, loin d'tre isols dans le "vide interplantaire", sont au contraire baigns par un champ de radiations qui leur apporte nergie et vie. Faute de liaison matrielle pour expliquer le mouvement rciproque des astres, nous sommes bien obligs d'imaginer que le champ interastral est d'origine lectromagntique dont les supports seraient les rayons cosmiques. La physique moderne nous apprend que les particules lmentaires constituant toute la matire ne doivent pas tre

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considres comme spares du reste du cosmos, mais comme des objets qui - notamment par ce que l'on appelle leur champ gravitationnel, lectromagntique ou nuclaire -sont coextensifs tout l'univers. En plus du rayonnement cosmique, il existe un rayonnement d'origine terrestre, appel rayonnement tellurique. Depuis quelques annes, la science est en mesure de montrer l'existence de ce rayonnement l'aide d'appareils de physique trs sensibles: compteur Geiger, compteur hlium, etc.

Courants et rayons telluriques.La gophysique s'est toujours intress la formation des continents et, plus spcialement, la structure et la composition du globe terrestre, en cherchant dterminer les forces provoquant les modifications de cette structure. l'chelle d'une rgion, les mthodes de prospection gophysique ont pu mettre en vidence que toute "anomalie" dans la constitution gologique du sous-sol peut se traduire par une perturbation localise des lignes de force que l'on observe la surface mme du sol. La prospection minire s'appuie sur les mthodes sismiques, magntiques, lectriques et plus rcemment, magnto-telluriques. titre d'exemple, sur les cours d'eau souterrains, des effets mesurables se manifestent: anomalie du champ magntique terrestre, augmentation de la charge lectrique de l'air et du sol, augmentation de la puissance du champ d'ondes ultracourtes, freinage du rayonnement infrarouge long, troubles macrosismiques, etc. Phnomne curieux aussi: cette baguette des sourciers qui ragit sur ces zones significatives. D'autres "reconnaissances" mettent en vidence l'existence des courants telluriques ou courants d'lectricit naturelle circulant dans le sol des profondeurs variables. La provenance de ces courants telluriques, ainsi que leur destination sont encore mal connues. On attribue ces courants, dans les couches superficielles du sol, aux variations externes du champ magntique terrestre

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sous l'action du systme solaire et du noyau interne de la terre. Il est utile de savoir que l'intensit et le potentiel de ces courants augmentent l'approche d'une dpression atmosphrique, surtout avant un orage. Une source artificielle peut tre aussi gnratrice de courants telluriques vagabonds et oscillatoires, telles les installations et alimentations lectriques industrielles, dont le retour du courant s'effectue par le sol. Les lignes lectrifies de chemin de fer et les transformateurs en sont un exemple. Dans les couches plus profondes, des inductions en provenance du noyau terrestre sont vraisemblablement l'origine des courants telluriques. Les premires observations scientifiques sur les courants telluriques ont eu lieu au cours de reconnaissances de sols destines la recherche du ptrole. Ces courants ont, l'origine, considrablement gn les oprations de prospection. Ne pouvant les liminer, les gophysiciens en ont fait leurs auxiliaires bnvoles pour connatre la composition gologique du sol. quelques mtres, centaines de mtres et kilomtres de profondeur, les courants telluriques se dplacent travers les diverses couches gologiques selon les voies de moindre rsistance lectrique, empruntant les chemins les plus conducteurs des couches en prsence. faible profondeur, ces courants telluriques influent localement sur le champ magntique terrestre externe et semblent non ngligeables dans le maintient ou le dveloppement des processus biologiques. Bien que leur intensit soit faible, ces courants empruntent parfois les voies d'eau, les filons mtallifres ou profitent des accidents gologiques, tels les failles, pour se cumuler leur rayonnement et s'chapper du sol. Dans ces circonstances, ils peuvent perturber l'quilibre des lieux qu'ils traversent, que ce soit l'habitat ou les installations lectroniques sophistiques. Il est possible de mesurer ces courants en loignant suffisamment l'une de l'autre deux prises de terre, constitues de barres de cuivre d'un mtre de longueur plantes dans le sol

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Le monde mystrieux des cavernes, de l'eau souterraine et des "accidents" gologiques, dont les influences s'exercent sur la physiologie de l'homme, alors que peu d'indices les trahissent en surface.

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humide. Sur le fil conducteur qui le relie, on interpose un galvanomtre et on mesure une dviation moyenne de quelques millivolts entre ces deux prises de terre. Cet ordre de grandeur est faible mais non ngligeable dans le temps pour les processus biologiques. Courants telluriques et rayons telluriques sont deux notions souvent confondues dans leurs effets, mais qui sont dissocier. Les observations et recherches gophysiques sur les courants telluriques montrent qu'ils varient faiblement en intensit: on ne peut parler de frquence puisqu'il ne s'agit pas d'un phnomne oscillatoire qui caractrise par contre les rayons ou le rayonnement tellurique. Le souci de mieux connatre la structure, la nature et les tensions diverses existant sous nos pieds, la ncessit de trouver des matires premires ou nergtiques indispensables nos besoins vitaux ont motiv ces recherches. Par la suite, bnficiant de l'apport des expriences au niveau du sous-sol et de l'volution technologique des mthodes de prospection, le rayonnement dit tellurique, sous ses formes complexes, mais pourtant constates depuis des millnaires par des voies subjectives, est entr dans la panoplie des "ondes" qui conditionnent notre environnement et notre sant. Physiciens, biologistes, mdecins, gologues, radiesthsistes, chercheurs isols, se sont lancs dans une aventure apparemment spcifique leur domaine: des thses diverses s'affrontent ou se compltent, donnant un aperu de ce que peut tre ce rayonnement tellurique.

Entre ciel et terre.Pour le chercheur G. LAKHOVSKY 1, les radiations cosmiques qui sillonnent l'ther sont en partie captes par le sol, puisque des tudes ont rvl leur pntration jusqu' des profondeurs trs apprciables. "Il est certain, dit Lakhovsky, que les conditions de cette absorption modifient plus ou moins le1/ Contribution l'tiologie du cancer, d. Gauthier-Villard, Paris 1928.

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champ lectromagntique la surface du sol qui rmet, selon sa conductibilit, un autre rayonnement par rflexion." Mais le rayonnement tellurique, d'aprs l'ingnieur Robert EN-DRS et le professeur K. E. LOTZ 1, serait parmi d'autres, un rayonnement de neutrons. Ce rayonnement de neutrons observ s'expliquerait par un rayonnement de chaleur de la terre, non pas d une perte de chaleur du noyau terrestre, mais produit par un processus nuclaire naturel de fission des atomes dans les profondeurs de la crote terrestre. Il se formerait des rayons alfa, bta et gamma, plus ou moins absorbs par la terre elle-mme, alors que les particules neutres, les rayonnements de neutrons, n'atteindraient que la surface du sol. Ces rayonnements ont la facult de pntrer la matire bien plus facilement que ne peuvent le faire les particules et les rayonnements alpha, bta et gamma. Le neutron se libre avec une nergie de plusieurs millions d'lectrons/volts (eV), perd toujours 2/3 environ de son nergie lors d'une collision avec des noyaux d'hydrogne, est frein de plus en plus pour atteindre finalement l'nergie cintique des atomes de gaz, soit 0.025 eV et devient alors un neutron thermique. Ce faible rayonnement de neutrons ainsi partiellement transform sort de la terre, chargeant de ses radiations le sol terrestre et sa structure minrale. Prsent sur toute la surface du globe, il devient alors une constante du rayonnement ambiant dterminant le processus de la vie. Il s'exprime en tant que radioactivit naturelle du sol, pouvant tre mesure au moyen d'appareils perfectionns tel le compteur hlium. L'effet compos des rayonnements cosmiques et telluriques provoque des rsonances et interfrences, de la surface du sol aux couches plus leves de l'atmosphre. Ces interfrences constituent un champ rsultant qui pntre tout, de faon plus ou moins active: plantes, animaux et l'homme. 1/ Professeur l'Institut universitaire Biberach (RFA).

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Comme nous l'avons dj vu avec le professeur PICCARDI, la molcule d'eau serait le rsonateur du champ produit par ces Interfrences.

L'eau "sang de la terre".Pourquoi de l'eau dans le sol, plutt que des gaz ou des courants d'lectricit naturelle? L'eau est 6 fois plus importante la surface du globe que la terre ferme. N'oublions pas que les ocans sont aliments par les fleuves, eux-mmes gonfls par les rivires et les ruisseaux, dont les rsurgences ciel ouvert semblent tre l'origine. Pourtant, tant d'eau sous nos pieds! tel point que sources et fontaines ne tarissent pour ainsi dire jamais, s'coulent flot ou par filet fragile. Des tonnes d'eau dverses chaque anne sur une partie du globe s'infiltrent dans les sols ou ruissellent vers des "lits" Improviss pour rejoindre par les failles, avens, gours, conduites forces et siphons, les cascades, lacs et cours d'eau souterrains. Filante, ruisselante, l'eau s'coule, s'infiltre sous pression ou stagne en nappes. Partout prsente ou presque, mme dans l'air, en fines gouttelettes, en vapeur, sous forme de pluie ou de nuage, l'eau est prcieuse et salutaire. Elle gurit, tanche les soifs, mlange, dissoud. Dvastatrice, l'eau dferle, emporte, engloutit, s'infiltre et dtruit. Rpartie en quantit disproportionne dans le sous-sol, l'eau salutaire dans nos verres, pourrait-elle devenir insidieuse et .pernicieuse sous nos lits? Nombreux sont les effets constats par voie mdicale sur la sant des personnes exposes dans leur habitation, la verticale du passage souterrain de ces eaux. Selon ENDRS et LOTZ, les courants d'eau souterrains, dots de proprits lectrochimiques, provoquent en circulant travers les sables, graviers et autres failles terrestres, un courant d'lectricit mesurable la surface du sol. Ce courant serait cr par la dissymtrie des charges positives et ngatives des molcules d'eau, les charges ngatives se fixant sur les particules

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du sous-sol et les charges positives, plus petites, continuant en coulement libre. Mme s'ils se dplacent des vitesses trs faibles, peine 10m par jour, soit 1/10 de millimtre par seconde, ces courants d'eau suffisent pour provoquer des courants lectriques mesurables, de l'ordre du millivolt. Dans le cas de vitesses importantes, le potentiel lectrique ainsi dgag cre un champ lectromagntique local qui influence le champ des micro-ondes la surface du sol et perturbe le rayonnement tellurique des neutrons thermiques. Le rayonnement infrarouge, normalement rparti de faon uniforme la surface du sol, est affaibli en t puis renforc en hiver sur le passage des cours d'eau. Lorsque celui-ci est frein ou resserr accidentellement dans le sol, la mise en faisceau des neutrons provoque une augmentation du double, voire du triple, du rayonnement gamma. Cette augmentation est observe par rapport aux valeurs normales en coulement libre. Le rayonnement de micro-ondes et le champ d'ondes ultra courtes du sol, se trouvent renforcs par l'effet des perturbations lectriques engendres par le courant sur les minraux du sol. Ces minraux subissent une dviation des moments magntiques de leurs diples molculaires, habituellement dirigs selon le champ magntique terrestre. Des perturbations gomagntiques s'ensuivent la surface du sol et peuvent tre reprables l'aide d'une boussole et, plus encore en magntohydrodynamie. Ainsi, sur les cours d'eau souterrains, la formation d'un rayonnement en micro-ondes de plus forte intensit qu'alentour donne naissance des zones perturbes localement qui se rvlent nuisibles pour les tres vivants, voire mme agressives, mais en fonction de nombreux paramtres. La mesure des diffrents potentiels lectriques de l'air et du sol, permet d'observer des bandes particulirement actives

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la verticale des rives des cours d'eau souterrains et l'extrieur de celles-ci. La plus ou moins forte activit du potentiel lectrique de ces bandes, dpend de la profondeur du cours d'eau, de sa vitesse et de sa rsistivit. Cette influence mesurable peut tre enregistre pour des cours d'eau situs jusqu' 300 mtres de profondeur environ. En comparaison, les sources l'air libre et rivires prsentent un potentiel lectrique de l'air peine marqu, les surfaces de frottement tant plus rduites. Un sourcier entran connat ce signal. Il sait voir dans les Impulsions de sa baguette, les quatre annonces-cls des cours d'eau souterrains, dont les deux plus importantes indiquent alors le vrai passage de l'eau 1.1/ Le signal du sourcier, Michel ROCARD.

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Beaucoup d'erreurs seraient probablement vites chez les sourciers et radiesthsistes malchanceux s'ils observaient avec rigueur les mmes consignes, offrant des possibilits de recoupement et par voie de consquence, de contrle. Mais les recherches d'eau souterraine concernent surtout les sourciers: en gobiologie, il est prfrable de savoir si les zones perturbes la surface du sol ont une action biologique stimulante ou dfavorable sur les tres vivants. Dj en 1932, des mesures entreprises par LEHMANN ont montr clairement que le potentiel lectrique de l'air et le milieu ionique sont modifis au-dessus des cours d'eau souterrains. Thoriquement l'action d'un faible champ lectrique artificiel est gnralement bien vcue: elle permet d'engendrer un effet climatique favorable l'intrieur d'espaces trs pauvres en tension.

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l'air se rvle prpondrante aussi bien dans les actions curatives que dans les troubles. Sur les cours d'eau souterrains, cette prpondrance de l'ionisation est variable dans l'accumulation des charges ngatives ou des charges positives de sa temprature. Est-ce en fonction de la qualit de l'eau en mouvement ou la nature gologique du terrain travers? Si l'on considre l'ionisation, l'effet pourra tre diffrent s'il s'agit d'eau pure et isolante, telle l'eau de pluie, ou d'eau minrale plus conductrice et plus charge en sels dissous, nitrates, etc. Mais dans l'ensemble, nombreux sont les troubles observs par constats mdicaux, dans les habitations construites sur des cours d'eau souterrains. Pour ma part, j'ai observ une faible proportion de ces habitations o l'air tait cristallin, lger et o la longvit et la sant semblaient bien protges. Cette ambiance positive serait-elle due l'ionisation? Un ionomtre permettra d'clairer cette surprenante observation: tous les cours d'eau souterrains ne seraient pas systmatiquement pathognes. Ainsi, l'eau du Gange dans la rgion de Bnars est libre de tous germes sur 300 miles (constats d'analyses chimiques prcises), alors que la mme eau est pollue fortement quelques miles avant et aprs. Y aurait-il une alchimie du lieu, pour expliquer cette purification spontane? Par ailleurs, une tude de Jeanne ROUSSEAU sur les eaux miraculeuses, faisait ressortir une temprature de celles-ci voisines de 4 C avec des turbulences dans le sol, en forme de spirale dextrogyre. Certains chercheurs observent la nocivit des cours d'eau orients est-ouest, alors que l'orientation nord-sud serait sans incidence ou bnfique. Y a-t-il une interfrence du champ lectromagntique orient diffremment qui dtruirait la prpondrance des charges ngatives dans l'ionisation de l'air? L'eau peut galement draner des traces de radioactivit et en charger n'importe quel corps: pierre, argile, marne, graviers, qui devient metteur son tour. Ainsi, dans les nappes et poches d'eau souterraines, les cavistes du sol qui les renferment sont irradies et deviennent un facteur amplificateur (onde porte) du rayonnement de l'eau (onde porteuse), pouvant entraner des rpercussions sur

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l'quilibre ou la sant d'ventuels habitants. Si, en plus, cette eau souterraine est malsaine ou pollue par la prsence de dchets chimiques ou organiques, la pathognicit des rayonnements s'en trouve accentue. Ces dchets peuvent provenir des eaux uses: puisards, gouts, fosses d'aisance ou de la proximit d'un cimetire. Toutes ces observations posent le problme de l'implantation des constructions et de leurs amnagements. Pour les nappes phratiques et les lacs souterrains, le processus est similaire aux cours d'eau souterrains. L'eau "stocke" est rarement stable, compte tenu des changes entre les arrives et les infiltrations d'eau. Des courants se forment l'intrieur des nappes et provoquent un phnomne de charges lectromagntiques qui se dispersent la surface du sol. L'"nergie" mise par l'eau stocke en grande quantit ignore les isolants et ne connat aucun obstacle, pas mme le plomb qui arrte les rayons-X ou les rayons gamma. A fortiori, qu'en est-il de nos habitations?

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3 Le "rseau H".

Des "murs invisibles".Paralllement aux recherches sur l'eau souterraine, il y a plus d'un sicle que le docteur HAVILAND (Angleterre) s'est battu devant la Socit de mdecine de Londres, affirmant que la maladie tait la plupart du temps en relation avec le lieu d'habitation. Mais, cette poque, il n'avait sa disposition que des moyens d'investigation d'ordre subjectif. Le docteur PEYRE (Bagnoles-de-l'Orne) renouvela cette dmarche avant la dernire guerre. Par une approche plus rationnelle, il dcouvrit l'existence de rayons telluriques distribues en bandes verticales, parallles et perpendiculaires au mridien magntique, formant un damier de 8 mtres de ct environ. Cette dcouverte faisait suite aux observations du commandant H. Chrtien, en 1936, sur les causes et troubles prcurseurs du cancer engendr par des radiations venant du sol. Un systme analogue a de nouveau t dcrit en 1952 par CURRY, se prsentant selon une structure quadrangulaire

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avec des distances allant de 3.50 mtres 16 mtres. Il y a un peu plus de 10 ans, un pionnier des recherches en gobiologie, le docteur E. HARTMANN (Universit de Heidelberg) jeta un cri d'alarme la suite de trs nombreuses expriences faites dans la ville o il exerait, en observant que la sant physique et morale de l'homme dpendait en grande partie du lieu prcis o il vit, dort et travaille. En fait, il ne s'agissait pas de problme d'hygine courante, d'insalubrit flagrante, mais de l'existence d'un ou plusieurs agents invisibles qui auraient la facult de perturber svrement la sant des patients lorsque ces derniers occupaient en permanence des emplacements dtermins et plus particulirement de l'emplacement du lit. Il fallut attendre la mise en route de travaux et recherches conjugus pour que des savants allemands (physiciens et mdecins) dcouvrent, la surface du sol, la prsence d'un vaste rseau quadrill de rayons ou zones de perturbations cosmo-telluriques. En fait, ce vaste rseau serait compos de plusieurs grilles rticulaires qui se superposent et s'interfrent. Il en rsulte une grille globale qui apparat comme biologiquement hautement active. Le docteur HARTMANN, constate que cette rsille globale ou "rseau H" (du nom de Hartmann) forme un vaste ensemble de "murs invisibles", tel un filet ou un quadrillage de dimensions apparemment fixes. Rparti sur la terre, on le retrouverait en hauteur dans toute la biosphre. Les bandes verticales de ce quadrillage partant de terre sont constitues de lignes de 21 cm de largeur qui suivent les directions gomagntiques du globe: ces bandes s'orientent dans leur ensemble selon les ples gomagntiques. En Europe centrale, par exemple, on retrouve un de ces "murs invisibles" en moyenne tous les deux mtres dans le sens nord-sud et tous les deux mtres cinquante dans le sens est-ouest. l'intrieur de ces lignes gomtriques se trouve une zone dite neutre ou microclimat. Des tudes pousses sur les variations du champ magntique

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terrestre ont permis de constater, dans le cadre de cette rsille tellurique, que le champ magntique, l'intrieur de la zone neutre, se diffrencie sensiblement de celui situ sur un des "murs invisibles" et, plus encore, la verticale de leurs croisements ou nuds, c'est--dire la rencontre des lignes nord-sud et des lignes est-ouest. Ce rseau quadrill passe partout et se dtecte sur terrain nu, en plaine, en montagne, sur les plans d'eau ainsi qu' l'extrieur et l'intrieur des habitations. Il se rencontre verticalement aux mmes endroits diffrents tages. Un fait cependant intressant noter, est l'apparition dans les pices angles droits, d'une rsille secondaire du "rseau H", suivant

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Des rayons perturbateursII n'est plus contest aujourd'hui qu'il s'chappe du sol des rayonnements perturbateurs des emplacements bien localiss. Ces rayonnements modifient d'une part, le champ rsultant des influences cosmo-telluriques et, d'autre part, la radioactivit naturelle du sol, exprime habituellement comme rayonnement de fond. Ce rayonnement de fond n'est jamais constant. Il varie d'une rgion une autre, dpend des variations atmosphriques, de la nature des sols, du climat, du rayonnement cosmique et des inductions artificielles gnres par l'industrie dans le sol et dans l'air.

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Fait surprenant, la dcouverte et l'tude approfondie de la rsille globale "H", apporte un clairage supplmentaire et plus prcis ce que l'on savait autrefois de la pathognicit des rivires souterraines la verticale des lits. Par la position des nuds et l'emplacement des lits, il est possible d'indiquer avec prcision l'endroit du corps o le dormeur risque d'tre affect pendant le sommeil. Mais pourquoi l'emplacement du lit aurait-il tant d'importance? Au cours d'une vie, nous passons en moyenne 20 25 ans dans un lit: le corps de l'individu reste allong gnralement la mme place et, souvent, pendant des annes. Pendant son sommeil, il perd environ les deux tiers de sa rsistance de l'tat d'veil. Le bombardement plus ou moins faible par le rayonnement cumul l'endroit d'un nud suffit, au bout de quelque temps, perturber l'organe expos1. Ce principe est le mme pour les emplacements fixes o les personnes sont assises plusieurs heures de suite. Dans ce cas, la raction de l'organisme n'est plus localise sur un organe, mais se fait sur l'ensemble du corps (stress et difficult de concentration, acclration du rythme cardiaque, etc.). L'exprience du docteur HARTMANN et les constats des cercles de recherches en gobiologie, montrent que les "anomalies" gologiques dcelables go- et biophysiquement, telles les rivires souterraines, les failles, les crevasses, les veines minrales, les filons mtallifres et les remontes de gaz naturel, se rvlent d'autant plus pathognes lorsqu'elles se superposent par hasard la rsille globale quadrangulaire tudie prcdemment. Ces anomalies renforcent de manire considrable l'effet nocif du quadrillage "H" par effet cumulatif, crant ainsi un nud gopathogne.1/ Celui-ci ne peut vibrer en harmonie avec tout le reste du corps. Il s'ensuit un dsquilibre oscillatoire qui peut entraner toutes sortes de maladies, dont les prmisses se dclenchent au niveau de l'organe bombard.

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Durant ces trente dernires annes de recherches exprimentales, l'existence de ce rseau quadrill de rayons telluriques semblant sortir verticalement de terre, a t confirme en Allemagne par les physiciens POLLAK, CODY, CURRY, KOE-NIG et VARGA, des Universits de Heidelberg, Gttingen, Tubingen, de Munich, par le professeur DUBROV, de l'Acadmie de physique de Moscou, ainsi qu'en Italie, par le professeur DRIGO, de l'Institut de physique de l'Universit de Ferrare, pour ne citer que les plus connus.

Points gopathognes et emplacements sains.Les nuds de cette rsille se montrent du point de vue physiologique dfavorables. C'est--dire qu'ils ont une action spcifique lorsque les organismes y sont soumis de faon45

prolonge. Les troubles, les maladies chroniques et aigus se dveloppent principalement l'emplacement des lits et postes fixes, si la priode d'exposition moyenne des individus est suprieure 3 ou 5 ans. Il ne faut pas cependant croire que tous les nuds de cette rsille sont pathognes, mais ils peuvent le devenir dans certaines conditions. En dehors des nuds, sur le passage d'un "rayon", s'observent des troubles plus inoffensifs, allant d'une sensation de gne, d'irritation, jusqu' des perturbations plus fonctionnelles. l'intrieur de ce quadrillage, l'exprience montre que les individus exposs restent sains et en bonne sant. Leurs nuits sont gnralement calmes et satisfaisantes. Cependant, la prsence d'une "anomalie" gologique peut diminuer la qualit de cet emplacement et soumettre l'individu une raction physiologique permanente. Ceci n'exclut pas le rle que peuvent jouer les nombreux lments d'ordre psychosomatique. Mais sur un mme emplacement gopathogne, le degr de raction maladive est plus ou moins marqu selon la rceptivit et le mtabolisme des individus, bien que tous enregistrent un stress. Certains nuds critiques provoquent toujours les mmes types d'affections quel que soit le sujet expos. Aprs un quart de sicle consacr l'tude de ce phnomne, le docteur HARTMANN affirme dans son livre: Krankheit as Standortproblem ('La maladie comme problme d'emplacement'), que 60 70 % des maladies sont conditionnes par le lieu. Afin de mieux quantifier et qualifier l'ensemble des ractions dues au rayonnement, il importe d'observer avec prcision les variations de ce rseau et la qualit des zones neutres.

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La grille est vivante!Il est intressant d'observer le comportement de l'homme en train de se dplacer d'un point un autre du "rseau H", partout prsent: ce qui est surprenant, c'est l'apparente rgularit de ses dimensions (2 m x 2.50 m), sa fixit dans le temps et la rigueur de son trac. En fait, ces dimensions sont valables pour nos rgions, mais lorsqu'on se rapproche des ples, les mailles du rseau se resserrent et s'tirent: la grille est dforme. La distance entre les rayons est donc diffrente selon la latitude gographique. Pour nos rgions, les distances de rayon rayon sont comprises entre 1.80 m et 2.30 m dans le sens nord-sud et 2.50 m 3.20 m dans le sens est-ouest, du moins tel est le rsultat de mon exprience personnelle. Mais on a relev d'autres formes de variations: elles dpendent des conditions propres chaque lieu, qu'elles soient de nature gologique ou gophysique ou produites artificiellement par la pollution lectrique de l'environnement. L'cartement des rayons peut tre modifi trs localement, ainsi que la rigueur des lignes gomtriques du quadrillage. Une ligne droite bien oriente peut driver vers des cheminements plus souples, des sinuosits: la rsille se dforme. Nanmoins, la grille reste fidle ses dimensions sur de nombreux emplacements (2 m x 2.50 m) et ces mesures se retrouvent avec une tonnante prcision. Les multiples dformations du rseau donnent ainsi des indications sur la "pathologie" ventuelle d'un lieu, que ce soit au niveau de l'environnement externe, au niveau du sol et du sous-sol, ou du mode de construction en prsence. Par exemple, le quadrillage subit des dformations prs des lignes haute tension et en fonction de leur voltage. L'influence se fait sentir sur plusieurs centaines de mtres de part et d'autre des lignes. De mme, en prsence "d'anomalies" gologiques, quand il s'agit, par exemple, de mouvements d'eau souterraine fort dbit, les mailles de la rsille sont irrgulires. Elles retrouvent leur constance en dehors de la zone aquifre et lorsque la composition du terrain redevient suffisamment homogne.

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Indpendamment des recherches du profil d'un terrain par l'intermdiaire du "rseau H", celui-ci nous donne des informations sur d'autres types de tensions physiques que subit l'corce terrestre. La largeur du rayon "H" subit des variations occasionnelles, environ 24 heures avant les fortes dpressions atmosphriques, ou encore l'approche imminente des tremblements de terre. Selon l'importance du sisme en prparation, les "murs invisibles" peuvent se dilater jusqu' un mtre de largeur dans un dlai allant de quelques heures une semaine, avant de reprendre leurs dimensions initiales. On pense que bon nombre d'espces animales sont prvenues des sismes par ce biais et fuient les zones menaces sans attendre la secousse.

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Cette amplification a t observe accidentellement lors de relevs du quadrillage divers endroits du globe, notamment en Suisse, en Allemagne et en Italie. Par ailleurs, on enregistre sur certains nuds une augmentation, allant jusqu' 100 % du rayonnement gamma, lorsque la pression atmosphrique chute brutalement: les gaz s'chappent du sol plus facilement (parmi ceux-ci le radon, le thoron, l'actinon, gnrateurs des rayonnements alpha, bta et surtout gamma). Dans des conditions climatiques et atmosphriques normales, tous les nuds et "murs invisibles" du "rseau H" n'ont pas la mme intensit, la mme "agressivit". certains emplacements, cette action est ressentie plus fortement, mais sur d'autres, elle est considrablement diminue au point de rendre difficile le reprage rigoureux du quadrillage. Ces variations sont dpendantes de la conductibilit des sols, mais aussi des minima et maxima d'intensit du "rseau H", rpartis en fonction du jour et de ta nuit, en liaison avec les variations des ondes cosmiques et des positions lune-soleil. Ces minima et maxima se rpartissent en rythmes de 6, 12 et 24 heures approximativement, pendant lesquelles une augmentation ou une diminution du rayonnement sur les nuds est nettement plus sensible. Dans de telles circonstances, les heures "fortes" de la nuit sont situes entre zro et deux heures du matin, priode remarquable d'insomnie. Par contre, entre 5 et 7 heures, au lever du soleil, le rayonnement gamma disparait presque et permet un sommeil rparateur. Il en est de mme pendant la journe entre 12 et 14 heures pour la priode forte, puis entre 17 et 19 heures pour le creux. Peut-tre faut-il comparer ce phnomne au flux et au reflux des mares terrestres, ou encore, la respiration du soleil?

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La tradition du sourcier:On ne peut nier, dans les recherches d'eau souterraine, les rsultats tonnants obtenus par les sourciers et la prcision avec laquelle ils dterminent le dbit, la profondeur et le point du cours d'eau favorable au forage. Il est surprenant de les voir s'orienter en plein terrain nu, munis de leur baguette comme aimante par l'eau et plus surprenant encore, de voir certains d'entre eux, utiliser d'autres artifices, sans doute comme support de l'attention, tel un gant noir ou un bret (utilis par un cur de campagne). Et, fait incroyable, l'eau jaillit sous pression lors du forage effectu sur leurs indications. Quelques uns d'entre-eux, peuvent mme numrer les diverses couches gologiques sparant le filet d'eau souterrain de la surface du sol, et insister, en cas de forage laborieux dans le roc, pour persvrer en profondeur, de quelque 20 ou 30 cm. Alors, brutalement, l'eau jaillit de la calotte de pierre trpane. L'chec existe cependant. Ce peut tre le sous-sol gologique donnant des impulsions comparables celles de l'eau ou l'oprateur, mal entran et induit en erreur. Autrefois, de nombreuses maisons taient construites, pour des besoins vitaux prs de cours d'eau, enfouis plus ou moins profondment dans le sol. Un puits tait gnralement creus proximit de l'habitation, une dizaine de mtres ou dans le primtre des caves. Nos anctres n'avaient leur disposition aucun appareillage de dtection gophysique. Seuls leur intuition et leur sens radiesthsique (capter des "ondes") pouvait les diriger, moins qu'une observation trs attentive de la nature ait pu les renseigner conjointement. Les radiesthsistes, plus polyvalents dans la slection des "ondes" qu'ils captent, signalent avec insistance la prsence dondes nocives l'intrieur des habitations; ils dcrivent les radiations venant du sous-sol et du sol, en termes d'eau courante souterraine, de faille ou de rupture gologique. Reste savoir dans quelles proportions ces affirmations se rvlent exactes.

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Des failles gologiques sous nos lits.Une rupture gologique provient de la sparation ou fente d'une masse rocheuse en deux parties. Si ces deux masses se dplacent l'une par rapport l'autre, il apparat une faille. Le dplacement peut avoir lieu horizontalement, donnant naissance des crevasses, ou verticalement, crant des fissures. Il a t possible d'en mesurer certaines atteignant 1 700 mtres de profondeur. Les plus importantes sont mentionnes sur les cartes gologiques. Les failles dtectes sensitivement, mais aussi par les techniques de mesures gophysiques, crent des zones o le champ de rayonnement naturel est perturb la surface du sol. Les gophysiciens amricains WILLIAMS et LORENZ, ayant une chambre d'ionisation dans leur vhicule, ont localis des failles gologiques grce au rayonnement gamma. L'ionisation produite au dessus de ces failles tait 50 fois plus leve que sur les terrains proches de celles-ci et la boussole indiquait une lgre dviation du nord magntique. Cette augmentation du rayonnement gamma est provoque par le dpt de minraux radioactifs, lors du passage des eaux souterraines au fond des failles, dites failles "humides", et par la remonte des gaz radioactifs concentrs, prsents en permanence dans les sols, mais dont le dgazage est facilit par la brche. Il s'ensuit une ionisation plus forte la surface du sol. Ce rayonnement gamma se montre trois fois plus intense la nuit que le jour: d'o l'importance de situer son lieu de sommeil en dehors des zones perturbes par les failles. Dans le cas des fissures en zig-zag, les couches gologiques de nature et potentiel lectrique diffrents entrent en contact et provoquent un effet de pile considrable. Cet effet est transform en un champ lectromagntique dont on ressent l'influence la surface du sol. De nombreuses fissures se remplissent de poussires de quartz qui amplifient l'change des masses potentiel diffrent.

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Sans tre rellement une faille, une brutale rupture gologique dans la composition superficielle du sol, en mettant en contact des matriaux de nature diffrente (argile plastique et sable, par exemple), suffit pour provoquer un rayonnement dcelable l'lectroscope et capable de perturber sensiblement une personne un emplacement fixe. cela, peuvent bien sr s'ajouter des sources d'irradiation dues, par exemple, des fosses ou rserves d'eau enterres ainsi qu' des souterrains non ventils. Les molcules d'hydrogne se dsintgrent et, par un phnomne d'ionisation irradient les couches suprieures du sol et, par voie de consquence, les personnes exposes.

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En comparaison, l'influence la surface du sol des failles gologiques est beaucoup plus intense et concentre que l'influence des cours d'eau souterrains. Ces derniers peuvent se faire sentir plus de 50 mtres de part et d'autre de la veine d'eau, en fonction du dbit et de la profondeur. Par contre, l'influence des failles est trs localise: de quelques centimtres un mtre de largeur.

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En rsum, une habitation situe sur un cours d'eau souterrain se trouve souvent pollue globalement par des manations produites par le courant. Sur une faille, l'influence peut n'affecter qu'une seule pice ou chambre, ce qui est plus facilement reprable. Pour les habitations situes en zone biologiquement neutre ou saine, il peut se produire un changement de situation au niveau du sous-sol. Les passages d'eau souterraine sont sujets fluctuation, en fonction des mouvements de la terre qui se produisent occasionnellement. Les failles, elles, peuvent se produire subitement et accidentellement la suite de tremblements de terre, mme loigns les uns des autres de 500 kilomtres.

Les influences de la surface.En dehors des anomalies tel s les failles et cours d'eau souterrains, il existe la surface du sol des zones de "turbulences" cres par une plus ou, moins forte rflexion ou absorption des ondes cosmiques et plus particulirement dans les couches superficielles des sols. Ceci concerne surtout le rayonnement d'ondes courtes. LAKHOVSKY le confirme dans ses travaux sur les ondes cosmiques. intensit gale, une onde courte est plus vite absorbe dans le sol qu'une onde longue et donne naissance des courants d'induction plus intenses. Ces diffrences d'absorption s'accentuent suivant la conductibilit des sols. Ce phnomne est d'ailleurs bien connu des radiolectriciens. La pntration du rayonnement cosmique est d'autant plus profonde que le terrain est moins conducteur. En mer, les rceptions radiolectriques sont excellentes car la nappe d'eau, trs conductrice, se comporte comme une surface mtallique favorisant la rflexion et la propagation des ondes. Le mme phnomne se produit sur les terrains conducteurs tels ceux constitus par les argiles, les marnes, limons, les terrains carbonifres, les minerais de fer, schistes, etc. C'est--dire que le rayonnement cosmique "court" est absorb sur une faible profondeur, provoquant ainsi des courants induits, suffisamment intenses pour influencer ou modifier le champ de rayonnement naturel de la surface du sol.

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Ainsi les radiations cosmiques sont en grande partie rflchies, rfractes, diffuses et se combinent au rayonnement initial pour produire un champ induit d'ondes stationnaires. Celui-ci renforce considrablement l'effet pathogne du " rseau H ". Il est frquent de constater des troubles et des maladies chroniques sur le passage du quadrillage "H" aux

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emplacements des lits, lorsqu'il s'agit de terrains conducteurs, en particulier d'argile plastique. l'inverse, il existe des zones la surface du sol o l'absorption et la pntration du rayonnement cosmique est telle que la rception radiolectrique est rendue trs difficile. C'est le

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cas des terrains dilectriques constitus de sables, grs, gypses, calcaires, roches cristallines ou alluvions riches en sables et graviers. Cette pntration des ondes cosmiques s'effectue en profondeur sans donner de raction sur le champ superficiel. L'activit du quadrillage est ici nettement moins intense que dans le cas des terrains conducteurs.

Les "points cancer".Il existe des circonstances critiques lorsque plusieurs influences gopathognes se superposent et se regroupent quasiment en un seul point. Qu'il s'agisse de cours d'eau souterrains ou de failles, un nud du "rseau H" jouera un rle dterminant s'il est conjointement prsent. Dans ce cas, le plus inquitant est la prsence d'affections similaires quel que soit le sujet expos. Seul le facteur temps laisse plus ou moins de rpit l'individu malchanceux. En RFA, les cercles de recherches en gobiologie, aprs de nombreux constats, ont pris systmatiquement en considration, dans les maladies graves, l'tude des nuds gopathognes critiques qu'ils dnomment "points A" (points cancer). Dans l'exemple suivant, tir de la documentation des instituts europens de recherches en gobiologie, trois personnes, de gnrations successives, sont dcdes d'un cancer de l'estomac, dans le mme lit. Bien qu'il y ait des signes avant-coureurs de troubles aigus, encore faut-il pouvoir les reconnatre. Un simple dplacement en zone neutre, l'intrieur d'une maille du "rseau H" peut viter le stade critique de la maladie qui, mme encore sous l'influence de l'eau souterraine, se serait limite une affection contrlable. On reconnat dans ces nuds gopathognes le facteur amplificateur dterminant que reprsente le "rseau H" et ses nuds. S'il s'agissait seulement d'une influence d'eau souterraine et de faille, pourquoi l'affection se serait-elle dclenche au mme niveau chaque fois? Le reprage des zones gopathognes est suffisant pour tre utilis en prvention de faon prioritaire par rapport au dcodage parfois dlicat des autres influences en prsence dans l'habitat.

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Ainsi, mme si l'utilisation du quadrillage ne rsoud pas tout, il permet d'viter le pire lors des cumuls d'anomalies gologiques. Faut-il entendre que ces nuds gopathognes, rendus critiques par la prsence de la rsille, sont systmatiquement responsables de maladies comme le cancer? Seuls les instituts allemands de recherches en gobiologie l'affirment: mais ils ont leur actif un nombre considrable d'expriences et de tests reproductibles qui leur permet de bnficier d'une certaine assurance et d'une avance en, matire de recherche sur ces influences. ce sujet, les travaux effectus en RFA font partie des plus srieux et des plus rigoureux entrepris jusqu' prsent en Europe. En France, nous n'en sommes pas l, mais il faut constater que les recherches dj

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entreprises rvlent des circonstances troublantes entre les affections plus ou moins graves localises et le trac prcis du "rseau H" avec ses nuds. Reste savoir si ces nuds gopathognes critiques sont responsables part entire ou seulement amplificateurs de troubles prexistants. Y a-t-il d'autres agents "invisibles" mettre en cause? De plus, quel rle joue l'habitat, de par ses formes et matriaux, dans la transmission des influences dites gopathognes? Le docteur HUVELAND, professeur de pathologie et de thrapeutique l'Acadmie des sciences de Berlin, dclarait dj autour des annes 50 1 : "Il y a des maisons o l'on dort mal, o des gnrations successives sont inexorablement frappes d'affections graves, tel le cancer. " Est-ce rellement la prsence de perturbations cosmotelluriques dans nos habitations qui puiserait la longue le potentiel de rgulation-propre nos organismes, dans lesquels des disfonctionnements puis des maladies surviendraient? En France, le docteur FRUITIER observait aussi que bon nombre de ses patients, ds leur arrive dans le bassin de Vichy, taient atteints de troubles vagosympathiques se traduisant par de l'instabilit des insomnies rptes et, trs souvent, par une diminution notable de la pression artrielle1.

Les gorythmogrammesMis part les problmes de sant, les thses du docteur Hartmann ont t confirmes par l'tude des variations de rsistivit cutane du corps humain lorsqu'il change de lieu. Ainsi, sans s'en rendre compte, l'tre humain subit une modification lectrostatique lorsqu'il change d'emplacement. La reprsentation graphique, ou gorythmogramme, permet de dterminer des diagrammes caractristiques du lieu et de voir1/ Extrait de la thse du docteur LARVARON, Facult de mdecine, Paris 1951.

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si le sujet se trouve sur un nud, au-dessus d'un rayon ou sur une zone neutre. Plus l'allure de la courbe est calme et les valeurs de rsistivit cutane basses, plus l'action biologique de remplacement est favorable (c'est le cas l'intrieur du quadrillage). Plus la courbe est accidente, plus l'action biologique est dfavorable ou agressive (c'est le cas sur des rayons et des nuds). Le seuil des valeurs de rsistivit sont par contre dpendantes des conditions mtorologiques, des heures du jour, de l'altitude, mais aussi du sujet, qui est dot par son type de constitution, de valeurs de rsistance lectrique plus ou moins hautes. Si le test est conduit avec rigueur, l'allure de la courbe du gorythmogramme permet de comparer les degrs d'irritation ou de calme, l'intrieur d'une habitation ou sur un lieu en pleine nature. Ces variations peuvent correspondirent des changements dans la composition gologique du sous-sol et notamment la prsence "d'anomalies" localises, du type eau souterraine ou faille. L'tude des gorythmogrammes doit tre rigoureuse si l'on souhaite qu'elle apporte des indications prcises sur le comportement de l'individu lorsqu'il est en position stationnaire ou bien lorsqu'il se dplace d'un lieu un autre. Dans ce cas, l'adaptation au lieu rclame un certain temps, parfois 10 15 minutes selon l'individu avant que les valeurs de rsistivit cutane deviennent plus rgulires. Le gorythmogramme permet de rpter des expriences dans les mmes conditions et de s'apercevoir ainsi que les mmes effets produisent les mmes rsultats. Le docteur Hartmann s'est livr au cours de ses recherches, plus de 125 000 tests dont certains ont t tudis systmatiquement au mme endroit pendant 10 ans, avec les mmes sujets de recherches en cours d'exprience. Si l'on apporte des modifications aux conditions existantes de l'emplacement, celles-ci sont tonnamment et rigoureusement enregistres sur le diagramme.

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Parmi d'autres mises en vidence de l'influence du "rseau H" sur l'tre humain, des comparaisons peuvent tre faites entre l'allure des diagrammes de la vitesse de sdimentation du sang et la position qu'occup l'prouvette par rapport la rsille. En forme de conclusion, nous pourrions dire que le "rseau H" est un quadrillage systmatique de notre plante dont les effets sont plus ou moins perturbs par des facteurs de tous ordres. Il semble important maintenant d'observer les consquences de l'existence de ce rseau l'chelle du quotidien.

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Les lobes antennes.En dehors des mesures lectrophysique et gophysiques effectues par des appareils de laboratoire, l'Institut de recherches en gobiologie d'Eberbach (RFA), inspir peut-tre par la baguette des sourciers, a conu un systme de dtection simple du " rseau H ", l'aide d'une antenne portative. Ce dtecteur, en forme de lobe, cintr sur 21 cm environ, compos d'un alliage trs conducteur, est mis en circuit par la diffrence de potentiel lectromagntique existant entre les deux mains de l'oprateur et fonctionne comme un galvanomtre cadran mobile. Se dplaant lentement dans les directions cardinales et s'efforant de maintenir le lobe sous tension dans une position d'quilibre, droit devant lui et dans l'axe vertical, l'oprateur constate, sans effort particulier de concentration, qu'une raction de 90, plus ou moins brutale, s'enclenche lorsque l'antenne heurte le champ au voisinage des rayons "H". L'utilisation de cette antenne permet, pour un oprateur bien expriment, d'effectuer le reprage du quadrillage avec une prcision de 5 10cm, en comparaison des rsultats de reprage gophysique. Ce qui revient dlimiter, dans des conditions dfavorables de manipulation, une bande de rayonnement de 30 cm environ et dans des conditions normales, une bande de 21 cm. Le "lobe antenne", issu directement des travaux du docteur HARTMANN, rpond des caractristiques trs prcises de formes, dimensions, matriaux et poids, sans lesquelles un travail de reprage du "rseau H" serait infructueux, parce que troubl par des confusions de pseudoractions. On ne peut comparer cette mthode la radiesthsie utilisant baguettes et pendules. Il n'y a pas de convention mentale formuler, ni de concentration particulire observer si ce n'est dans la dmarche qui doit se montrer rigoureuse,-attentive et

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mthodique pour dtecter efficacement le quadrillage. Cette exprience relve du domaine de la biophysique: la raction de l'antenne aux passages des "murs invisibles" est plus ou moins marque en fonction du potentiel lectromagntique que dgage l'oprateur lorsqu'il capte des champs de forces variables en intensit ou en prsence d'anomalies gologiques. Chaque anne, Eberbach, en RFA, un congrs en langue allemande, effectue une mise jour des donnes de la gobiologie et de ses applications pratiques.

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4 Des faits surprenantsLes travaux du Docteur Picard.

En octobre 1962, une fille de 13 ans, atteinte d'un rticulosarcome de la branche horizontale droite du pubis, dcdait prs Sans de dsespoir et de souffrance, au deuxime tage d'un immeuble urbain, Moulins-Izeure, dans l'Allier. Dans .ce cas, la famille avait install deux lits (voir schma) pour ses deux enfants. L'enfant dcd dormait dans le lit de gauche. En 1963, le docteur PICARD, de Moulins, avait eu fortuitement l'occasion de soigner les deux personnes qui habitaient un appartement du troisime tage dans le mme immeuble. L'une de ces deux personnes ges tait atteinte d'un cancer avanc de l'utrus. Puis, au premier tage, c'est un grand-pre qui souffrait d'un cancer de la prostate. Aprs le dcs du premier enfant, la famille dmnagea. Une nouvelle famille vint s'installer la place, avec deux enfants d'ge rapproch, de 11 ans environ. Dans cette nouvelle situation, la chambre coucher rserve aux enfants est la mme que pour l'exemple prcdent, mais l'amnagement

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diffre par le seul fait que les deux lits sont remplacs par un grand lit. Ainsi les deux enfants dorment l'un ct de l'autre. Telle une tragdie de Corneille, la mme scne allait se reproduire. Deux ans plus tard, l'enfant qui dormait gauche prsentait une lgre difficult mouvoir son membre infrieur droit. Des radiographies et des examens montraient alors que cet enfant tait atteint d'un rticulosarcome de la branche horizontale du pubis droit. Le hasard tait-il responsable de la vie et de la mort de ces deux enfants? Fort surpris, le docteur PICARD eut l'ide de demander ses confrres de Moulins s'ils avaient ventuellement en traitement des personnes habitant au quatrime ou au cinquime tage de ce mme immeuble. On lui signala qu'au cinquime tage, quelques annes auparavant, un monsieur dcdait d'un cancer de la prostate.

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Ce n'est qu' l'Issue d'une tude mene sur les lieux par Madame Blanche MIRZ, responsable de l'Institut de recherches en gobiologie de Chardonne (Suisse), qu'une circonstance troublante se rvlait: la prsence d'un croisement du quadrillage ou nud du "rseau H", se retrouvait sensiblement la verticale, d'tage en tage, l'emplacement des lits des malades. Cet exemple est d'autant plus frappant que la position des chambres est identique dans cette construction, des tages infrieurs aux tages suprieurs. Par voie de consquence, les lits occupent sensiblement les mmes emplacements, conditionns par la position des prises de courant. La dimension des chambres est rduite au minimum: l'encombrement des portes et fentres ne permet pas plusieurs choix pour la position des lits, d'o la situation qui vient d'tre dcrite. Il faut ajouter que cette construction reposait sur de l'eau souterraine, tel point que les murs taient imbibs d'humidit, double de champignons noirtres, jusqu'au niveau du troisime tage. L'tanchit de l'immeuble ne souffrait pourtant pas de malfaon mais, lors du chantier, il avait fallu pomper avec force cette eau inondant les fouilles. Depuis, l'eau tait remonte par pression lectro-osmotique le long des murs. Dans le cas de cet immeuble, l'activit pathogne des nuds de la rsille s'en trouvait fortement renforc. Dans un autre constat tabli par le docteur Hartmann (Eberbach, Neckar), une femme de 30 ans, excellente sportive, exerait sans problme son mtier d'institutrice. Son mariage tait heureux. Le couple dmnagea dans un immeuble trs moderne, construit en bton arm, largement quip de baies vitres. Au bout de trois mois, cette femme commena maigrir et souffrir de tiraillements douloureux au fond de la gorge. Les examens, chez un spcialiste otorhinolaryn