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GIE Blainvillazac – Création d’un réseau d’eau de mer. CCTP

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GIE Blainvillazac

Création d’un réseau d’eau de mer pour l’alimentation dela zone conchylicole municipale de Blainville-sur-mer.

Marchés de travauxCahier des clauses techniques particulières (CCTP)



0. Dispositions générales communes à tous les lots.

0.1. Objet.

Le présent cahier des clauses techniques particulières (CCTP) régit chacun des marchés relatifs aux travaux deréalisation du nouveau réseau d’eau de mer destiné à l’alimentation des professionnels installés sur la zoneconchylicole municipale de Blainville-sur-mer.

0.2. Lots.

Les marchés sont répartis en lots, traités par marchés séparés.

Numéro du lot Désignation du lot1 Terrassements généraux.2 Bassins en béton armé.3 Génie civil du local technique.4 Serrurerie chaudronnerie.5 Station d’aspiration en mer6 Canalisations et branchements7 Equipement hydraulique et électromécanique.8 Dispositif d’asservissement des vannes individuelles.9 Clôtures, espaces verts.

0.3. Dispositions administratives.

Les dispositions administratives du marché figurent au cahier de clauses administratives (CCAP).Les dispositions relatives aux installations de chantier, à la période de préparations, aux réunions de préparationet aux réunions de chantier, à la gestion des déchets y figurent.

0.4. Documents techniques et règlementaires applicables.

En application de l’article 2.1. du CCAP, font partie du marché :- le cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux et notamment, sans

que cette liste soit limitative :- le fascicule 10 relatif aux terrassements,- le fascicule 62 titre I (règles de calcul BAEL),- le fascicule 62 titre V relatif au calcul des fondations,- le fascicule 65 relatif à l’exécution des ouvrages en béton armé et précontraint,- le fascicule 68 relatif à l’exécution des fondations,- le fascicule 71 relatif aux canalisations,- le fascicule 73 relatif aux stations de pompage d’eau,- le fascicule 74 relatif aux réservoirs en béton,

- les DTU relatifs aux bâtiments ou Eurocodes s’y substituant,- les normes citées dans le corps du présent CCTP.

En outre, les études, les fabrications, et les travaux d’installation seront menés dans le respect des sciences del’ingénieur et des règles de l’Art.

0.5. Localisation des travaux.

Les travaux ont lieu à Blainville-sur-mer, plage de Gonneville et zone d’activités conchylicole municipale- sur l’estran,



- le long de la voie d’accès à la plage,- en périphérie et à l’intérieure de la zone d’activités.

Cette localisation fait l’objet de l’annexe 1.

0.6. Prise en compte des autres lots.

Chaque entreprise titulaire d’un lot est réputée avoir pris connaissance de l’ensemble du cahier des clausestechniques particulières et avoir pris en compte les nécessités de coordination et d’interface avec les autres lots.

0.7. Erreurs dans le présent dossier.

Les candidats sont tenus de corriger, à la remise des offres, les erreurs qu’ils constatent dans les pièces écrites etgraphiques constituant le présent dossier.Les conséquences d’erreurs, omission, contradictions qui se révèleraient en cours d’exécution ne seront pasrémunérées.

0.8. Prestations dues par les titulaires de tous les lots.

Les titulaires de tous les lots doivent :- l’ensemble des obligations qui lui sont faites en application du CCAG défini par la CCAP,- les DICT,- l’obtention des autorisations administratives et les déclarations nécessaires à l’implantation du chantier et à

son ouverture, à l’exception des autorisations des ouvrages eux-mêmes,- la fourniture d’un plan d’implantation de ses installations de chantier et de ses aires de stockages

d’approvisionnement,- la mise au point de ces implantations avec le contrôleur SPS et le maître d’œuvre,- le gardiennage éventuel de ses approvisionnements,- la fourniture d’un programme détaillé de ses interventions comportant toutes indications relatives à la

coordination avec les autres lots permettant d’établir le calendrier contractuel pendant la période depréparation,

- avant la fin de la période de préparation, les études et plans d’exécution d’ouvrage établis à partir des plansde définitions annexés au présent CCTP (plans au format Autocad),

- la collaboration avec les autres corps d’état pour ces études,- la mise au point de ces documents selon les instructions du maître d’ouvrage et de l’éventuel bureau de

contrôle,- avant la fin de la période de préparation, la fourniture des plans de réservation,- l’exécution des prescriptions édictées par le contrôleur SPS,- la fourniture, par les lots concernés, de l’attestation CONSUEL de conformité électrique permettant

l’obtention du raccordement électrique des installations qu’ils ont fournies,- la fourniture d’un protocole d’essais permettant la vérification des performances requises,- la fourniture, au contrôleur SPS, des éléments nécessaires à la rédaction du dossier d’interventions

ultérieures sur ouvrage (DIUO),- la fourniture, au maître d’œuvre, des documents nécessaires à la réalisation du dossier d’ouvrage exécuté

(DOE) et notamment, les plans de recollement au format Autocad,- la fourniture des documents nécessaires à l’administration, à la conduite, à l’entretien et à la maintenance

des ouvrages, notamment un catalogue illustré avec vues éclatées des organes électromécaniques, lesschémas électriques, les schémas hydrauliques, les gammes de maintenance à tous échelons, la liste despièces de rechange et des consommables à approvisionner, les sauvegardes des programmes informatiqueset d’automatisme, les modes d’emploi en situation normale et en situation d’exploitation dégradée etc …

0.9. Conditions d’acceptation des produits sur chantier.

Tous les produits mis en œuvre sont fournis par les titulaires.



Les produits préfabriqués et notamment les tuyaux, raccords, bouchons, voiles en béton etc .. font l’objet d’unedemande d’acceptation préalable par le maître d’œuvre. Cette demande indique la provenance, les dimensions,les justificatifs de calcul et comporte les attestations de conformité aux normes en vigueur.

Les matériaux et notamment les agrégats, bétons, armatures et mortiers font l’objet d’une demande d’acceptationpréalable par le maître d’œuvre. Cette demande indique la provenance et comporte les attestations de conformitéaux normes en vigueur et aux spécifications particulières.

0.10. Autocontrôle des entreprises.

Les entreprises doivent, pendant l’exécution des travaux, procéder aux vérifications techniques qui leurincombent aux termes de la loi.Les entreprises devront, dans leur offre, définir leur programme de contrôle interne en précisant les dispositionsqu’elles envisagent de mettre en œuvre sur le chantier pour en assurer le respect.Ce contrôle doit être réalisé à plusieurs niveaux :- au niveau des fournitures où les produits commandés et reçus doivent être conformes aux présentes,- au niveau du stockage, le titulaire s’assurera que celles des fournitures qui sont sensibles aux agressions des

agents atmosphériques ou aux déformations mécaniques, sont convenablement protégées,- au niveau de l’interface entre corps d’état, le titulaire vérifiera tant au niveau de la conception que de

l’exécution, que les ouvrages à réaliser ou à exécuter par d’autres corps d’état permettent une bonneréalisation de ses propres prestations,

- au niveau de la fabrication et de la mise en œuvre, le responsable des contrôles internes du titulaire vérifieraque la réalisation est faite conformément aux règles indiquées dans les présentes,

- au niveau des essais, le titulaire réalisera les vérifications ou essais imposés par les règles et ceuxqu’indiquent les présentes.

0.11. Réparation des dégâts causés aux ouvrages existants.

Le titulaire aura à sa charge l’exécution, à ses frais sous 24 heures, des réparations, nettoyages et remise en étatde tous les ouvrages publics existants auxquels son activité aura causé des dégâts. Il s’agit notamment des voiriessalies ou endommagées, des mobiliers urbains, des végétaux, situés sur l’emprise du chantier ou le long desaccès.Les frais seront imputés à l’entreprise responsable ou à défaut de la connaître à toutes les entreprises présentessusceptibles d’avoir causé les dégâts, au prorata des montants de leurs marchés.

0.12. Nettoyage du chantier.

Le titulaire est réputé avoir calculé le montant de son offre en tenant compte du fait que chacune de sesinterventions doit laisser le chantier et les zones d’évolution de ses engins en parfait état de propreté, déchets etgravats étant évacués au fur et à mesure.

0.13. Objectif général.

L’objectif de l’entreprise est la réalisation d’un ouvrage global répondant aux fonctions qui sont présentées ci-après.

0.13.1. Principe fondamental.L’ensemble formé de tous les éléments construits par tous les corps d’état impliqués dans la construction duprésent ouvrage est considéré globalement comme une machine. Il s’agit donc pour les titulaires de prendrechacun sa part dans la construction d’un mécanisme cohérent ayant une unité.

0.13.2. L’importance de la facilité d’exploitation.L’ouvrage en projet est appelé à fonctionner longtemps sous le contrôle d’une équipe de préposés dans le cadred’une exploitation.Pour la machine, l’exploitation dans le cadre des ces mêmes objectifs c’est aussi :- l’entretien, qui concerne l’état de propreté de l’ouvrage,- l’administration qui consiste à adapter las conditions de conduite aux évolutions éventuelles du besoin,



- la conduite qui consiste à procéder aux diverses manœuvres à l’aide des commandes,- la maintenance qui permet d’assurer la pérennité des équipements,La conception et l’exécution des ouvrages doivent prendre en compte l’exigence que ces opérations puissent seréaliser le plus facilement possible, au moindre coût.

0.13.3. Pérennité de l’ouvrage.L’ouvrage qui fait l’objet des présentes doit, dans son ensemble, fonctionner de façon durable dans le cadred’une exploitation correcte. Chaque composant technique doit donc être conçu sous l’aspect de sa durabilité enservice. La défaillance d’un élément ne doit pas provoquer la ruine des autres mais doit faire l’objet d’une alarmeou d’une mise en sécurité.

0.14. Définition fonctionnelle du projet.

Les travaux consistent à créer une installation de prélèvement d’eau de mer par pompage, à établir des conduitesde transport de cette eau vers des bassins de stockage, à construire deux bassins de stockage, à réaliser ladistribution gravitaire des eaux jusqu’aux entreprises en réutilisant un réseau existant qui sera complété etétendu.Les bassins sont destinés au stockage et à la purification de l’eau de mer qui sera ensuite utilisée pour ledégorgement des coquillages avant leur commercialisation. La purification se fait par exposition suffisante à lalumière naturelle.

Dans la limite du remplissage des bassin, l’installation doit assurer une distribution à chaque utilisateur au débitde 30 m3/heure

Le pompage en mer est assuré par un groupe de pompes à lobes implantées à terre, capables d’aspirer l’eau sur ladistance prescrite et pour la différence d’altitude qui en résulte. Ces même pompes sont également capables derefouler l’eau jusqu’aux bassins de stockage.

Un ouvrage établi en mer au point de prélèvement assure la protection du réseau contre l’aspiration de corpsétrangers, une filtration préalable des matières en suspension et la remise en suspension de celles-ci par effet dechasse après les phases de pompage pour éviter leur accumulation.

Un local technique construit juste en arrière du cordon dunaire abrite les pompes en sous-sol, les commandesélectriques et un groupe électrogène de secours en rez-de-chaussée.

A raison d’au moins 6 heures par marée, le groupe de pompes assure le remplissage de deux bassins :- le premier, d’une contenance de 1 700 m3 est construit au nord de la zone,- le second, d’une contenance de 4 600 m3 est construit en bordure sud-est de la zone.Ils sont en béton, établi sur des plates-formes encaissées. La solution constructive prescrite consiste à les réaliserpar assemblages de parois verticales préfabriquées posées sur dalle.

Ces bassins mettent en pression gravitaire un réseau de distribution comportant :- des antennes d’alimentation d’un réseau de distribution existant,- le réseau de distribution existant,- des compléments à ce réseau permettant d’alimenter des entreprises qui ne l’étaient pas.

Chaque point de distribution sera équipé d’une vanne de coupure. En outre, à chaque point de distribution, seraattribué une vanne permettant la gestion du remplissage des bassins. Ces vannes motorisées seront implantées etalimentées en électricité par les entreprises. A chacune de ces vannes sera associé un équipement nomade decommande à distance par liaison radio. Il comportera un capteur de niveau. Installé sur la margelle d’un bassinchoisi par l’utilisateur, il commandera la fermeture de la vanne lorsque le niveau sera atteint. Les utilisateurspourront ainsi lancer le remplissage d’un bassin sans se soucier d’être présent pour fermer la vanne. S’ilsdisposent de plusieurs bassins alimentés par une même vanne, ils pourront gérer successivement le remplissagede leurs différents bassins.

Par exception au principe de distribution indiqué ci-dessus, l’un des utilisateurs bénéficiera d’une alimentationen eau sous pression afin qu’il puisse choisir l’heure de son alimentation afin d’optimiser la qualité de l’eau.



La création de ce réseau d’alimentation maintient la possibilité d’une exploitation indépendante de l’ancienréseau alimenté par de l’eau de forage. A cet objet, des vannes d’isolement seront établies. Elles permettront, encas de nécessité de rétablir le fonctionnement de cet ancien réseau au seul bénéfice de ses anciens utilisateurs.

0.15. Continuité du service.

Le chantier sera organisé pour assurer au mieux la continuité du service d’alimentation en eau de mer desutilisateurs :- intervention sur le réseau de distribution au cours de la période présentant le moins d’enjeux pour les

professionnels,- mise en place préalable de vannes d’isolation aux points de raccordement des nouvelles conduites du réseau

de distribution à l’ancien, avec interruptions minimales de l’alimentation,- fonctionnement isolé de l’ancien réseau jusqu’à la mise en service de l’ensemble du nouveau.



1. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 1 : terrassements généraux.

1.1. Objet des travaux à la charge du lot.

Les travaux à la charge du lot sont destinés à la réalisation des plates-formes sur lesquelles seront construits lesbassins de stockage.

1.2. Travaux dus par le titulaire.

Outre ce qui est énoncé ci-après, le titulaire doit les prestations définies au chapitre 0 du présent CCTP, auCCAP et au PGCSPS.

Le titulaire doit :- l’arrachage des arbres et arbustes sur l’emprise du terrain,- l’évacuation et le traitement des sujets arrachés conformément à la réglementation relative aux déchets

végétaux,- des sondages à la pelle sur 2 mètres de profondeur, sur demande du maître d’œuvre,- la mise à niveau plan et horizontal d’un fond de pose du remblai rocheux par déblai et remblai du sable,- sur prescription du maître d‘œuvre en cours de chantier, la pose d’un géotextile,- la mise en œuvre du remblai rocheux des plates-formes selon plan, arase à la cote 9,60 m NGF,- le compactage du remblai par couches successives,- la mise en œuvre d’une couche de finition sur le remblai rocheux selon plan, y compris compactage à la cote

finie 9,80 m NGF, aux points hauts en tenant compte des pentes locales prévues pour les vidages.

1.3. Mode de rémunération.

Les travaux sont rémunérés par application des prix du bordereau des prix figurant à l’acte d’engagement.L’entreprise produit une justification des masses mises en œuvre en fournissant au maître d’œuvre un bond’identification de chaque livraison qui précise :- le numéro du bon,- la raison sociale du producteur,- le nom du chantier et du site (plate-forme nord, plate-forme sud, …),- le nom du transporteur et le numéro du véhicule,- la désignation des matériaux,- la date et l’heure du départ,- la masse totale du véhicule charge,- la masse du véhicule à vide pesée immédiatement avant chargement,- la masse de matériau livré,- la date et l’heure de la livraison.Hormis ce dernier renseignement, toutes les autres informations doivent être produites par un systèmeautomatisé.

Le maître d’œuvre se réserve le droit de contrôler le processus de production des bons et de vérifier tous leséléments de la chaîne de traitement. L’entreprise s’oblige à lui donner accès aux locaux et matériels concernés.

1.4. Spécifications relatives au géotextile anticontaminant.

Dan le cas où le maître d’œuvre prescrit la pose de géotextile au vu de la qualité du terrain, la pose de celui-cirespecte les prescriptions suivantes :- enlèvement de tout objet pointu sur la surface de pose,- assemblage de lés par couture ou recouvrement minimal de 30 centimètres,- étalement du remblai rocheux sans déversement direct.



1.5. Spécifications des matériaux de remblai et de finition constitutifs des plates-formes.

Le matériau sera fourni par l’entreprise et soumis à l’agrément du maître d’œuvre. La ressource sera suffisantepour assurer la continuité de l’approvisionnement dans la qualité présentée. Justification en sera fournie parl’entreprise.

Ses caractéristiques sont exprimées en application de la norme NF P 11 300 (ou GTR 92).

1.5.1. Couches de remblai.

Il s’agira d’un matériau rocheux ayant les caractéristiques suivantes :- granulométrie : D comprise entre 50 mm et 600 mm, exempte de particules fines, où D est la dimension

maximale des plus grands éléments mesurée sur leur plus grande longueur,- valeur au bleu de méthylène : VBS <= 0,1- résistance mécanique : micro Deval MDE <= 45 et Los Angeles LA <= 45,

1.5.2. Couche de finition.

Il s’agira d’un matériau rocheux ayant les caractéristiques suivantes :- granulométrie : D comprise entre 20 mm et 40 mm, où D est la dimension maximale des plus grands

éléments mesurée sur leur plus grande longueur,

1.5.3. Autres spécifications.

L’élaboration de ce matériau implique :- le chargement des camions à la pelle mécanique ou au chargeur,- la reprise en pied de butte de la carrière.

Le suivi de la qualité du matériau implique :- le contrôle de la conformité aux caractéristiques prescrites,- la mise à l’écart sur le chantier des gros éléments.

1.6. Spécifications relatives au remblai.

La densité sèche du remblai en place doit atteindre au moins 95 % de l’optimum proctor normal.L’épaisseur des couches soumises à compactages doit être approuvée par le maître d’œuvre.La tolérance sur l’arase de la plate-forme est de +/- 3 cm sous la règle de 5 mètres.La tolérance sur les talus est de +/- 5 cm

1.7. Coordination avec le lot 6.

L’attention de l’entreprise est attirée sur le passage préalable de canalisations d’alimentation et de rejet sous lesplates-formes et de la nécessité de leur reprise ultérieure.

1.8. Coordination avec le lot 2.Elle intervient pour la préparation des formes de pente liées aux points bas de vidage.

Le lot 2 réceptionnera les plates-formes.



2. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 2 : bassins en béton armé.

2.1. Modalités de réalisation des travaux du présent lot.

2.1.1. Objet des travaux à la charge du présent lot.

L’objet des travaux à la charge du présent lot est la construction des deux bassins destinés au stockage de l’eaude mer et à sa purification par une exposition suffisante à la lumière du jour.On distingue deux bassins :- le bassin Nord, d’un volume de 1 700 m3, pour une profondeur de 2,5 m, dont le point utile du fond est à lacote NGF 10,00 m,- le bassin Sud, d’un volume de 4600 m3, pour une profondeur et une altitude du fond utile identiques.

2.1.2. Mode de rémunération des travaux.

Les travaux du présent lot seront rémunérés par un forfait global faisant l’objet d’une décomposition du prix parpostes fonctionnels, toutes sujétions comprises, selon le détail des services proposé plus loin.

2.1.3. Etudes de stabilité et de résistance.

Le titulaire du présent lot réceptionne conjointement avec la maîtrise d’œuvre les travaux de terrassement duspar le titulaire du lot 1.Il réalise les études de fondation, et de résistance, coffrage et ferraillage pour une réalisation en béton armé paréléments préfabriqués selon la description qui suit.

2.1.4. Terrassements complémentaires.

Les surfaces livrées par le titulaire du lot 1, parfaitement compactées, sont réglées au voisinage du dessous desradiers en tenant compte des formes de pentes liées aux vidages qui pourront être reprises.Les canalisations profondes y sont incluses.Le titulaire du présent lot réalise en revanche les fouilles locales suivantes :- celles, exécutées en rigole utiles à la réalisation des semelles filantes devant recevoir les panneauxpréfabriqués,- celles qui concernent des détails, comme les souillards de vidage ou de distribution les tuyaux d’alimentation etde trop plein.Le compactage nouveau des fonds est alors réalisé.

2.1.5. Coordinations notoires entre lots.

Une coordination générale entre titulaires des différents lots est requise pour mener à bien les travaux décrits parles présentes.L’étude d’exécution et les travaux du présent lot demandent notamment une étroite coordination avec lestitulaires des lots suivants :- lot 1, terrassements généraux,- lot 4, serrurerie (tampons, grilles, échelles, organes de sécurité...)- lot 6, canalisations et branchements, (canalisations enterrées sous l’ouvrage et débouchant en son sein)- lot 7, équipement hydraulique et électromécanique (sondes de niveau, prolongation verticale des canalisationsd’alimentation et de trop plein, leur fixation, leur équipement...)



2.2. Détail des travaux et prestations.

Les ouvrages à réaliser sont définis ici sur le plan fonctionnel et dans l’espace par les plans joints. On donne ci-dessous, par partie d’ouvrage une décomposition de projet des prestations qui renvoie par ses N°s de paragraphesaux prix correspondants dans le cadre de décomposition des prix. Chaque paragraphe comporte des indicationsfonctionnelles suivies si besoin de la description d’une prestation. Les postes non repris dan le cadre dedécomposition du prix forfaitaire sont seulement descriptifs.

2.2.1. Réalisation du bassin Nord.

2.2.1.1. Piquetage.

Le titulaire du présent réalise un piquetage général de l’ouvrage confirmant les plans d’exécution proposés qu’ilsoumet à la maîtrise d’œuvre.

2.2.1.2. Travaux de terrassement complémentaires.

Les travaux comportent :- A. Travaux de terrassement en déblai qui sont utiles à la réalisation des semelles ou des regards

fonctionnels. Ils s’opèrent au sein d’un terrain compacté et peuvent comporter la mise au jour decanalisations déjà enterrées, les quantités extraites sont mises ne décharge selon les règles générales,

- B. Travaux de terrassement en remblai qui s’opèrent autour d’ouvrages réalisés ou pour des raisons deréglage des fonds de forme sous ceux-ci. Ils bénéficient d’un compactage soigné et d’une adjonction deciment apte à assurer la cohésion des éléments.

Les couches finales seront réalisées à l’aide de granulats fins.Une attention particulière sera portée aux épisodes pluvieux et aux périodes de gel et de dégel, les finitionsdevant être reprises après ceux-ci avant coulage.

2.2.1.3. Bétons de propreté.

Ils sont mis en place sur un film étanche disposé en fond de fouille. Epaisseur courante : 5 cm. Il s’agit d’unbéton de gravillons dosé à 150 Kg de ciment de type CEMII/A-V, coulé à consistance sans serrage.Ils seront étalés au-delà de l’ouvrage prévu sur une largeur d’au moins 30 cm.Un délai de 10 jours est requis avant pose des coffrages.

2.2.1.4. Coffrage des semelles des murs extérieurs.

Les semelles seront réalisées au sein d’un ensemble de coffrages dont les arases seront réglées à l’origine afin defaciliter le calage ultérieur des éléments préfabriqués.Les coffres ainsi réglés seront à leur tour garnis d’un film d’étanchéité dont la pose sera soumise à la maîtrised’œuvre.Les semelles ont une largeur de 80 cm et une épaisseur de 20 cm. Ces données devront faire l’objet d’uneconfirmation par l’étude d’exécution et les prescriptions détaillées du fournisseur des panneaux préfabriqués.Ce poste concerne les semelles des murs extérieurs et celles des murs intérieurs.Pour les semelles de murs extérieurs, un système de fers en attente, côté extérieur, permet la liaison avec le talonextérieur.

2.2.1.5. Coulage des semelles.

Le coulage s’opère en une seule fois et bénéficie d’un vibrage léger. La finition s’opère à la règle en appui surles parois du coffrage.Il n’est pas prévu de ferraillage courant des semelles, mais des équerres de fil TOR à crosses pouvant êtreplacées dans les angles seront utilement proposées.Un béton de dosage moyen, pour radier par exemple est requis.



2.2.1.6. Fourniture et transport des éléments préfabriqués courants pour élévations.

Le poste concerne les travaux de fabrication en usine des panneaux préfabriqués destinés à constituer les partiescourantes du bassin.Un calepin sera établi en fonction des cotes de l’ouvrage et des dimensions des pièces spéciales d’angle de sortequ’un seul modèle de pièce soit mis en fabrication.Les panneaux comportent de part et d’autre un tenon ou une mortaise correspondante et à chaque extrémité deuxboîtes destinées à la mise en place des boulons de serrage.Les panneaux sont livrés à plat et comportent en partie basse les fers en attente destinés à être noyés dans la dallede fond de bassin à l’intérieur et dans un talon rapporté à l’extérieur.L’épaisseur courante est de 20 cm.Le béton sera choisi en qualité résistante à l’eau de mer, comme : PM ES XS3 dosé à 350 Kg au moins.

On pourra contacter utilement la société CB PRE-MIX à 62153 Nesles spécialiste de ce type de fabrication.

2.2.1.7. Fourniture et transport des éléments préfabriqués spéciaux pour élévations.

Le poste concerne les travaux de fabrication en usine des panneaux préfabriqués destinés à constituer les partiesspéciales d’angle ou celles recevant des éléments perpendiculaires.On notera que le projet ne comporte aucune réservation dans les éléments préfabriqués, toutes les pénétrationsdevant s’opérer par le fond.Ce poste comprend donc :- deux éléments d’angle droit,- un élément d’angle obtus,- un élément d’angle aigu,- un élément recevant une paroi biaise,- un élément recevant une paroi perpendiculaire.

2.2.1.8. Fourniture et transport des éléments constituant des séparations dans le bassin.

Deux murs complémentaires sont construits dans le bassin qui ont pour objet de donner à l’eau de mer qu’ilscontiennent un parcours long favorisant la décantation.Ces éléments sont moins ferraillés à la base que les précédents puisqu’ils ne subissent pas d’efforts àl’encastrement.

2.2.1.9. Opérations de pose des éléments préfabriqués.

Un lit de mortier colle est déposé à l’avancement sur les semelles.Les éléments sont placés à la grue les uns après les autres et munis de jambes garantissant leur verticalité.Chaque élément est serré par boulonnage au précédent après interposition des cordons de joint de typeRubberNEK ou équivalent, selon les règles du fabricant et d’abord sur un béton sec exempt de poussière oud’agents chimiques de fabrication.

2.2.1.10. Construction du regard de vidage.

Le poste comprend les opérations de terrassement en déblai et en remblai au sein de la forme préalablementconstituée et la conformation de la canalisation de rejet devant pénétrer de façon étanche dans le regard àconstruire.Les opérations suivantes sont réalisées :- pose d’un film polyane en fond de fouille compactée,- réalisation d’un béton de propreté, épaisseur 50 mm,- coffrage et coulage d’un radier avec attentes périphériques, talon de 10 cm,- constitution d’un coffrage étanche avec inclusion d’un passage de paroi de type Glynwed Réf. 10 106

fourni par le lot 6 positionné dans l’axe de la canalisation de vidage en attente. La paroi du regard doit avoirlocalement une épaisseur de 250 mm.



- (Le lot 6 est chargé du raccordement avant remblaiement de cet organe à la canalisation en attente qui peutse faire avant coffrage)

- arase du coffrage sous la future dalle avec fers en attente,- collage sur radier au Sikalatex, coulages, vibration, béton type ferme pour serrage par vibration, dosé à 350

Kg de CEM II/A-V, hydrofuge dans la masse,- décoffrage à huit jours,- 2.2.1.11. Construction du décanteur de distribution.

Les étapes de construction et de raccordement du décanteur de distribution sont identiques à celles qui sontdécrites ci-dessous, à l’aide d’une traversée de paroi fournie par le lot 6.La partie obturée, la grille de protection et la paroi verticale font l’objet des travaux de serrurerie du lot 4 et sontdémontables, pose et adaptation du cadre par le lot 4.La canalisation de distribution étant en P.E. 500, son raccordement aligné peut être exécuté plus facilement parle lot 6 avant coffrage qui pourra s’opérer autour, en restant étanche.Le décanteur de distribution comporte une bordure périphérique en saillie qui pourra être réalisée au moment ducoffrage de la dalle, avec une petite reprise.

2.2.1.12. Passage de dalle pour la canalisation d’alimentation.

Dans le cadre d’une fouille locale au sein du fond de forme initial, on découvre la canalisation P.E. 225d’alimentation restée en attente.Une pièce de passage de paroi de type 10 1026 de Glynwed à queue lisse en bas y est soudée par manchonélectro-soudable par le lot 6 de sorte que sa face supérieure soit au niveau fini de la dalle brute dont l’épaisseurlocale sera 250 mm le plan supérieur de cette pièce devant être parfaitement horizontal.La pièce de passage de paroi sera munie d’un bouchon de protection.La position exacte de cette traversée sera relevée par le lot 4 pour confection des bras de collier de laprolongation verticale avec le ralentisseur.

2.2.1.13. Passage de dalle pour la canalisation de trop plein.

Dans le cadre d’une fouille locale au sein du fond de forme initial, on découvre la canalisation P.E. 225 de tropplein restée en attente.Une pièce de passage de paroi de type 10 1026 de Glynwed à queue lisse en bas y est soudée par manchonélectro-soudable par le lot 6 de sorte que sa face supérieure soit au niveau fini de la dalle brute dont l’épaisseurlocale sera 250 mm le plan supérieur de cette pièce devant être parfaitement horizontal.La pièce de passage de paroi sera munie d’un bouchon de protection.La position exacte de cette traversée sera relevée par le lot 7 pour confection des bras de collier de laprolongation verticale.

2.2.1.14. Préparation du fond de forme de la dalle générale.

Le fond de forme déjà préparé est repris en détail autour des trois ouvrages et fait l’objet d’un nouveaucompactage très serré.Le nivellement général comporte les pentes qui conduisent au vidage.Un film général est mis en place et collé sur les semelles et parties planes des ouvrages.

2.2.1.15. Constitution de la dalle de fond.

Les éléments déjà posés constituent les coffrages de cette dalle. On dispose au préalable des bandes résilientespour former les joints de dilatation selon un plan tenant compte des murs de séparation intérieurs.Leur modèle préserve l’étanchéité générale de la dalle.Les fers sont placés en tenant compte des zones particulières, bords, ouvrages, etc...Le coulage s’opère par parties avec vibration.Une façon de collage concerne la liaison des parois des panneaux et de la dalle.Le béton préconisé avant étude est de type béton ferme pour serrage par vibration dosé à 400 Kg de CEM II/A-V, traité hydrofuge.



2.2.1.16. Réalisation du talon extérieur.

Selon les instructions reçues du constructeur des panneaux préfabriqués, en fonction des études de résistance, ilest possible qu’un double ferraillage en pied de panneau soit demandé.On constitue alors, à l’extérieur un talon devant être parfaitement liaisonné à la fois aux panneaux et à la semellequi comporte des fers en attente.L’opération comporte :- la mise en place d’un coffrage extérieur étanche,- un complément de ferraillage longitudinal,- un collage à la reprise sur les semelles et les panneaux,- un coulage avec vibration.Béton ferme pour serrage par vibration dosé à 400 Kg de CEM II/A-V, traité hydrofuge.Une reprise de terrassement concerne la couverture ultérieure du talon (environ 250 mm d’épaisseur) cettedisposition étant à prévoir à l’origine

2.2.1.17. Finition des joints.

Tous les joints de panneaux, de parties de dalle, sont traités ultérieurement par l’application de joints élastomèrede 1ière catégorie en saignée correctement préparée.

2.2.2. Réalisation du bassin Sud.

2.2.2.1. Piquetage.

Le titulaire du présent réalise un piquetage général de l’ouvrage confirmant les plans d’exécution proposés qu’ilsoumet à la maîtrise d’œuvre.

2.2.2.2. Travaux de terrassement complémentaires.

Les travaux comportent :- A. Travaux de terrassement en déblai qui sont utiles à la réalisation des semelles ou des regards

fonctionnels ; ils s’opèrent au sein d’un terrain compacté et peuvent comporter la mise au jour decanalisations déjà enterrées, les quantités extraites sont mises ne décharge selon les règles générales,

- B. Travaux de terrassement en remblai qui s’opèrent autour d’ouvrages réalisés ou pour des raisons deréglage des fonds de forme sous ceux-ci. Ils bénéficient d’un compactage soigné et d’une adjonction deciment apte à assurer la cohésion des éléments.

Les couches finales seront réalisées à l’aide de granulats fins.Une attention particulière sera portée aux épisodes pluvieux et aux périodes de gel et de dégel, les finitionsdevant être reprises après ceux-ci avant coulage.

2.2.2.3. Bétons de propreté.

Ils sont mis en place sur un film étanche disposé en fond de fouille. Epaisseur courante : 5 cm. Il s’agit d’unbéton de gravillons dosé à 150 Kg de CEMII/A-V, coulé à consistance sans serrage.Ils seront étalés au-delà de l’ouvrage prévu sur une largeur d’au moins 30 cm.Un délai de 10 jours est requis avant pose des coffrages.

2.2.2.4. Coffrage des semelles des murs extérieurs.

Les semelles seront réalisées au sein d’un ensemble de coffrages dont les arases seront réglées à l’origine afin defaciliter le calage ultérieur des éléments préfabriqués.Les coffres ainsi réglés seront à leur tour garnis d’un film d’étanchéité dont la pose sera soumise à la maîtrised’œuvre.Les semelles ont une largeur de 80 cm et une épaisseur de 20 cm. Ces données devront faire l’objet d’uneconfirmation par l’étude d’exécution et les prescriptions détaillées du fournisseur des panneaux préfabriqués.Ce poste concerne les semelles des murs extérieurs et celles des murs intérieurs.



Pour les semelles de murs extérieurs, un système de fers en attente, côté extérieur, permet la liaison avec le talonextérieur.

2.2.2.5. Coulage des semelles.

Le coulage s’opère en une seule fois et bénéficie d’un vibrage léger. La finition s’opère à la règle en appui surles parois du coffrage.Il n’est pas prévu de ferraillage courant des semelles, mais des équerres de fil TOR à crosses pouvant êtreplacées dans les angles seront utilement proposées.Un béton de dosage moyen, pour radier par exemple est requis.

2.2.2.6. Fourniture et transport des éléments préfabriqués courants pour élévations.

Le poste concerne les travaux de fabrication en usine des panneaux préfabriqués destinés à constituer les partiescourantes du bassin.Un calepin sera établi en fonction des cotes de l’ouvrage et des dimensions des pièces spéciales d’angle de sortequ’un seul modèle de pièce soit mis en fabrication.Les panneaux comportent de part et d’autre un tenon ou une mortaise correspondante et à chaque extrémité deuxboîtes destinées à la mise en place des boulons de serrage.Les panneaux sont livrés à plat et comportent en partie basse les fers en attente destinés à être noyés dans la dallede fond de bassin à l’intérieur et dans un talon rapporté à l’extérieur.L’épaisseur courante est de 20 cm.Le béton sera choisi en qualité résistante à l’eau de mer, comme : PM ES XS3 dosé à 350 Kg au moins.On pourra contacter utilement la société CB PRE-MIX à 62153 Nesles spécialiste de ce type de fabrication.

2.2.2.7. Fourniture et transport des éléments préfabriqués spéciaux pour élévations.

Le poste concerne les travaux de fabrication en usine des panneaux préfabriqués destinés à constituer les partiesspéciales d’angle ou celles recevant des éléments perpendiculaires.On notera que le projet ne comporte aucune réservation dans les éléments préfabriqués, toutes les pénétrationsdevant s’opérer par le fond.Ce poste comprend donc :- quatre éléments d’angle droit,

2.2.2.8. Opérations de pose des éléments préfabriqués.

Un lit de mortier colle est déposé à l’avancement sur les semelles.Les éléments sont placés à la grue les uns après les autres et munis de jambes garantissant leur verticalité.Chaque élément est serré par boulonnage au précédent après interposition des cordons de joint de typeRubberNEK ou équivalent, selon les règles du fabricant et d’abord sur un béton sec exempt de poussière oud’agents chimiques de fabrication.

2.2.2.9. Construction des quatre regards de vidage.

Le poste comprend les opérations de terrassement en déblai et en remblai au sein de la forme préalablementconstituée et la conformation des canalisations de rejet devant pénétrer de façon étanche dans les regards àconstruire.Les prescriptions relatives à ces travaux sont celles que l’on trouve pour la réalisation du vidage unique dubassin Nord.Les 5 regards ainsi construits auront les mêmes dimensions (1m x 1 m) pour que l’adaptation des cadres degrilles de protection toutes identiques par le lot 4 soit possible.



2.2.2.10. Construction du décanteur de distribution.

Les étapes de construction et de raccordement du décanteur de distribution sont identiques à celles qui sontdécrites ci-dessus pour le décanteur de distribution du bassin Nord.

2.2.2.11. Passage de dalle pour la canalisation d’alimentation.

Dans le cadre d’une fouille locale au sein du fond de forme initial, on découvre la canalisation P.E. 355d’alimentation restée en attente.Une pièce de passage de paroi de type 10 1026 de Glynwed à queue lisse en bas y est soudée par manchonélectro-soudable par le lot 6 de sorte que sa face supérieure soit au niveau fini de la dalle brute dont l’épaisseurlocale sera 250 mm, le plan supérieur de cette pièce devant être parfaitement horizontal.La pièce de passage de paroi sera munie d’un bouchon de protection.La position exacte de cette traversée sera relevée par le lot 7 pour confection des bras de collier de laprolongation verticale avec le ralentisseur.

2.2.2.12. Passage de dalle pour la canalisation de trop plein.

Dans le cadre d’une fouille locale au sein du fond de forme initial, on découvre la canalisation P.E. 315 de tropplein restée en attente.Une pièce de passage de paroi de type 10 1026 de Glynwed à queue lisse en bas y est soudée par manchonélectro-soudable par le lot 6 de sorte que sa face supérieure soit au niveau fini de la dalle brute dont l’épaisseurlocale sera 250 mm le plan supérieur de cette pièce devant être parfaitement horizontal.La pièce de passage de paroi sera munie d’un bouchon de protection.La position exacte de cette traversée sera relevée par le lot 7 pour confection des bras de collier de laprolongation verticale.

2.2.2.13. Préparation du fond de forme de la dalle générale.

Le fond de forme déjà préparé est repris en détail autour des trois ouvrages et fait l’objet d’un nouveaucompactage très serré.Le nivellement général comporte les pentes qui conduisent au vidage.Un film général est mis en place et collé sur les semelles et parties planes des ouvrages.

2.2.2.14. Constitution de la dalle de fond.

Les éléments déjà posés constituent les coffrages de cette dalle. On dispose au préalable des bandes résilientespour former les joints de dilatation selon un plan tenant compte du mur de séparation intérieur axial.Leur modèle préserve l’étanchéité générale de la dalle.Les fers sont placés en tenant compte des zones particulières, bords, ouvrages, etc...Le coulage s’opère par parties avec vibration.Une façon de collage concerne la liaison des parois des panneaux et de la dalle.Le béton préconisé avant étude est de type béton ferme pour serrage par vibration dosé à 400 Kg de CEMII/A-V,traité hydrofuge.

2.2.2.15. Réalisation du talon extérieur.

Selon les instructions reçues du constructeur des panneaux préfabriqués, en fonction des études de résistance, ilest possible qu’un double ferraillage en pied de panneau soit demandé.On constitue alors, à l’extérieur un talon devant être parfaitement liaisonné à la fois aux panneaux et à la semellequi comporte des fers en attente.L’opération comporte :- la mise en place d’un coffrage extérieur étanche,- un complément de ferraillage longitudinal,- un collage à la reprise sur les semelles et les panneaux,- un coulage avec vibration.Béton ferme pour serrage par vibration dosé à 400 Kg de CEM II/A-Va, traité hydrofuge.



Une reprise de terrassement en finition concerne la couverture du talon (environ 25 mm d’épaisseur), cettepossibilité aura été prévue dès l’origine.

2.2.2.16. Finition des joints.

Tous les joints de panneaux, de parties de dalle, sont traités ultérieurement par l’application de joints élastomèrede 1ière catégorie en saignée correctement préparée.

2.3. Spécifications générales.

Au-delà de ce qui est écrit dans la partie générale du présent CCTP et dans les postes de description ci-dessus,les prescriptions courantes liées aux ouvrages en béton du projet sont les suivantes.

2.3.1. Principe fondamental.

L’ensemble formé de tous les éléments construits par tous les corps d’état impliqués dans la construction del’installation est considéré globalement comme une machine. Il s’agit donc pour les titulaires de prendre chacunsa part dans la construction d’un mécanisme cohérent ayant une unité.

2.3.2. Prééminence de l’aspect exploitation.

Les ouvrages en projet sont appelés à fonctionner longtemps sous le contrôle d’une équipe de préposés dans lecadre d’une exploitation.L’exploitation comprend :- l’entretien, qui concerne l’état de propreté de l’ouvrage,- l’administration qui consiste à adapter las conditions de conduite aux évolutions éventuelles du besoin,- la conduite qui consiste à procéder aux diverses manœuvres à l’aide des commandes,- la maintenance qui permet d’assurer la pérennité des équipements,La conception et l’exécution des ouvrages doivent prendre en compte l’exigence que ces opérations puissent seréaliser le plus facilement possible, au moindre coût.

2.3.3. Pérennité de l’ouvrage.

L’ouvrage qui fait l’objet des présentes doit, dans son ensemble, fonctionner de façon durable dans le cadred’une exploitation correcte. Chaque composant technique doit donc être conçu sous l’aspect de sa durabilité enservice. La défaillance d’un élément ne doit pas provoquer la ruine des autres mais doit faire l’objet d’une alarmeou d’une mise en sécurité.

2.3.4. Corrosion.

Tous les matériaux constitutifs des équipements à fournir et installer sont par nature et en masse protégés contrela corrosion marine.Cette donnée interdit l’usage de l’acier galvanisé par exemple.Les parties mécaniques ou de réseau en inox seront réalisées dans une nuance X5 Cr Ni Mo 17 12, toute pièceréalisée devant être passivée entièrement à l’acide. Un certificat attestant et décrivant cette opération devra êtrefourni.La visserie, sans exception sera livrée en nuance inox A4.Pour les canalisations les matériaux synthétiques usuels sont autorisés : PVC (PN10 ou 16), le P.E.H.D. selonindications données dans le CCTP du lot 6 notamment.En résumé, tous les composants sont réputés être garantis 10 ans contre la corrosion.



2.3.5. Règles et charges particulières.

Nature des ouvrages.Tous les ouvrages institués par les présentes sont considérés comme hydrauliques à la mer, c’est à dire commecontenant de l’eau de mer durablement. La pression interne en fond de réservoir est de 0,25 bars.Celle qui s’applique aux parois est de 0,125 bars dont la résultante s’applique à 85 cm du fond.L’enrobage des aciers doit être d’au moins 3 cm, la fissuration est préjudiciable.

Stabilité.Les mouvements ultérieurs de l’ouvrage doivent être limités et se faire sans fissuration visible. La tolérance estde l’ordre de 0,3 cm pour 10 mètres.

2.3.6. Règles minimales à observer.

Terrassements.Ils sont exécutés soit à la main, soit à l’engin dont la nature est à soumettre à la Maîtrise d’œuvre.Un plan de terrassement est à soumettre à la Maîtrise d’œuvre.Les remblaiements s’opèrent par couches successives de 30 cm de grave 0-31,5 après vérification des ouvragespar la Maîtrise d’œuvre.

Coffrages et banches.Tous les coffrages et banches seront étanches et capables de résister aux opérations de vibration.

Reprises de bétonnage.Elles seront exécutées en utilisant un procédé garantissant l’étanchéité et la continuité mécanique. Les partiesdevant recevoir une reprise seront laissées rugueuses et comporteront des fers en attente. On utilisera pour lecollage un mortier de type Sikalatex ou équivalent.

Bétons.Ils proviennent d’une centrale titulaire de la marque NF-BPE.Ils sont conformes aux normes des ciments courants NF EN 197-1 et NF P 15-317, pour la classed’environnement XS 2.Exemple : CEMII/A-V 42,5 N CE PM CP2 NF de Lafarge.Bétons de propreté : Béton de gravillons dosé à 150 Kg, coulé à consistance sans serrage.Bétons de voiles et radiers : Béton ferme pour serrage par vibration, dosé à 350 Kg.Bétons des dalles, poutres et poteaux : Béton ferme pour serrage par vibration dosé à 400 Kg.Ces indications sont à adapter en fonction des rapides variations des normes.

Mortiers.Pour les formes de pente et chapes rapportées : dosage à 500 Kg avec incorporation d’hydrofuge lors dumalaxage.Le collage du mortier préparé pour les recharges sera amélioré par la mise en place d’une couche mince deSikalatex ou équivalent selon la méthode préconisée par le fabriquant.

Vibration.Les bétons des radiers, voiles, poutres et dalles seront vibrés par couches de 30 cm au plus.Les zones de reprises seront particulièrement vibrées de façon à marier les parties en contact.

Hydrofuge.Toutes les parties en bétons et mortiers feront l’objet d’une addition d’hydrofuge en masse lors du malaxage. Unproduit de type Syka hydrofuge ou équivalent sera donc incorporé au béton selon les indications du fabriquant.



Formes de pentes et planéité.Les fonds des réservoirs sont appelés à recevoir et à écouler de l’eau comportant du sable qui est abrasif. Ilconvient d’éviter toute formation de flaques ce qui sera vérifié directement par rinçage. Numériquement, undéfaut de planéité supérieur à 5 mm à la règle de 2 mètres ou 2 mm à la règle de 20 cm est considéré commemaximal.Les pentes minimales sont de 1 cm/m.

Etats de surface.Les surfaces finies de fonds et murs seront lisses en toutes leurs parties et résistantes à l’abrasion due au sable demer.



3. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 3 : génie civil du local technique.

3.1. Objet des travaux à la charge du lot.

Les travaux consiste à réaliser un bâtiment technique de deux niveaux dont un en sous-sol impliquantterrassement, ouvrages en béton et en maçonnerie d’agglomérés, couverture par dalle en béton et étanchéitébitumineuse, enduit monocouche extérieur.

L’équipement électrique et électromécanique est à la charge du lot 7 qui réalise les percements de pénétration deses canalisations par carottage dans des zones délimitées à l’origine.Le titulaire du présent lot doit la mise en place d’une tresse de terre en fouilles aboutissant au lieu d’implantationde l’armoire électrique.Les menuiseries sont à la charge du présent lot.



Les travaux sont rémunérés par un forfait.

3.3. Etude béton armé.

Le titulaire doit :- l’étude béton de l’ensemble de l’ouvrage, faite sur l’hypothèse d’un fond de fouille en sable stable,- la fourniture des notes de calcul et de plans d’exécution.

3.4. Terrassement pour création d’un fond de fouille et de rigoles.

Le terrassement est réputé porter sur un terrain sableux.Les éventuelles venues d’eau seront asséchées par l’entreprise sans plus-value.

Les travaux comprennent :- la dépose des potelets bois présents sur le site, y compris éventuel câble de liaison,- le décaissement,- la mise en décharge des matériaux ou leur dépôt sur site selon prescriptions de la commune,- le blindage de la fouille autant que nécessaire,- la réalisation d’un fond de fouille 40 cm sous le niveau du sol fini du sous-sol (fosse de la pompe de

relevage exclue),- la réalisation des rigoles nécessaires aux semelles filantes.

3.5. Gros béton.

Les travaux comprennent :- le remplissage des fouilles en gros béton selon détermination de l’étude béton,- l’enrobage du câble de mise à la terre fourni et placé par le lot 7.

Localisations :- sous semelles filantes ci-dessous,- sous les bêches de dallage ci-dessous.

3.6. Semelles filantes.

Les travaux comprennent :



- les fondations en béton armé, selon détermination de l’étude béton,- les armatures en attente pour les reprises des ouvrages en élévation.

Localisation :- sous murs périphériques,- sous mur de refend.

3.7. Béton banché.

Les travaux comprennent :- la réalisation d’un mur en béton banché jusqu’au niveau de la dalle portée du RDC, selon détermination de

l’étude béton, comportant réservation de passage des conduites de gros diamètre pour l’alimentation et derefoulement des pompes,

- les armatures en attente pour les reprises en élévation et de dalle,- l’application d’une protection extérieure d’étanchéité sur toute la surface avant remblaiement.

3.8. Deux Poteaux supportant la poutre longitudinale sous la cloison du local du groupe électrogène.

Les travaux comprennent :- le coffrage étanche sur attentes au droit des renforcements (semelles locales) de la dalle du sous-sol,- le ferraillage et le coulage vibré par couches, avec fers en attente pour liaison à la poutre.

Localisation :- sous l’angle du mur en L séparant le local électrique et le local du groupe électrogène, vers le milieu de la

partie longue de ce mur, entre deux pompes (nonobstant éventuelle non représentation exacte sur plan).

3.9. Géotextile.

Les travaux comprennent :- le dressage du fond de fouille, y compris couche de support en sable,- la mise en place d’un géotextile anti-contaminant et anti-poinçonnement.

Localisation :- sous dallage ci-dessous.

3.10. Dallage non porté.

Les travaux comprennent :- les bêches en béton armé selon détermination de l’étude béton,- le dressage du fond de fouille,- son compactage,- un dallage en béton d’épaisseur 20 cm, selon détermination de l’étude béton, avec renforcement au droit des

charges ponctuelles (pompes et poteaux),- la création d’un puisard d’assèchement avec feuillure 5 x 5, format intérieur 40 x 40, profondeur minimale

45 cm,- La façon de pentes (2 cm par mètre) vers le puisard de relevage, finition lisse dure.

Localisation :- selon plans.

3.11. Dalle béton du plancher bas du RDC.

Les travaux comprennent :- un plancher réalisé en poutrelles préfabriquées et hourdis, selon détermination de l’étude béton ou autre

solution justifiée,



- une poutre longitudinale sous la cloison du local du groupe électrogène portée par deux poteaux décrits plushaut,

- une dalle de compression en béton armé, la finition du sol du RDC étant lisse et dure,- les trémies de passage des pompes, y compris feuillures pour les trappes,- les réservations pour ventilation et passages des câbles,- la trémie de l’escalier bordée d’une poutre coulée.

3.12. Elévation en agglomérés de béton.

Les travaux comprennent :- les chaînages verticaux en blocs coffrants,- les élévations en blocs de béton creux épaisseur 20 cm,- les chaînages horizontaux en blocs coffrants,- les linteaux en blocs coffrants,- les formes de baies, y compris dressement des voussures- trois oculus en blocs de verre 78 cm x 78 cm (4 x 4 dalles 19 x 19 + joints)

Localisation :- murs extérieurs et mur intérieur, selon plan.

3.13. Escalier.

Les travaux comprennent :- la réalisation ou la fourniture et pose d’un escalier en béton armé.

Localisation : selon plan entre RDC et sous-sol.

3.14. Seuils.

Les travaux comprennent- la réalisation de seuils en béton armé.

Localisation : selon plan, pour toutes les baies de portes.

3.15. Dalle plancher haut du RDC .

Les travaux comprennent :- une dalle en béton armée selon solution justifiée et déterminée par étude béton,- la mise en œuvre une étanchéité en couverture réalisée en produit bitumineux.

3.16. Enduit projeté monocouche OC3.

Les travaux comprennent :- la réalisation d’un enduit monocouche d’imperméabilisation avec traitement anti verdissement,- la projection mécanique en 2 passes frais sur fais,- finition : gratté moyen,- couleur : vert olive

Localisation : extérieur de l’élévation hors sol en maçonnerie d’agglomérés de béton.

3.17. Serrurerie et menuiserie.



3.17.1. Portes deux ventaux.

Les travaux comprennent :- une huisserie en acier inoxydable 316 ti- une porte en chêne deux vantaux, épaisseur minimale 35 mm,- une fermeture trois points,- une ventilation à lames dans chaque ventail réalisée en tôle d’acier inoxydable selon prescriptions du lot 7,- dimensions totales : 1,50 m x 2,40 m,- peinture 3 couches

Localisation :- une porte côté Ouest,- une porte côté Est,- selon plans.

3.17.2. Grilles de ventilations sur murs extérieurs.

Les travaux comprennent :- une ventilation à lames ventail réalisée en tôle d’acier inoxydable selon prescriptions du lot 7,

Localisation et dimensions :- deux grilles environ 450 x 450 façade nord,- une grille environ 1300 x 750 façade sud.

3.17.3. Rampe d’escalier.

Les travaux comprennent :- une rampe en acier inoxydable 316 ti,- la fixation au mur par pattes et chevilles chimiques, visserie inox A4.

Localisation : le long de l’escalier.

3.18. Trappe pour la fermeture des passages de pompes.

Les travaux comprennent :- une planche en chêne épaisseur minimale 50 mm, réalisée par assemblage,- poignée de levage en inox.

Localisation et quantité :

3 trappes séparant le RDC du sous-sol.



4. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 4 : serrurerie-chaudronnerie.



L’objet des travaux à la charge du présent lot est l’ensemble des prestations liées aux pièces de serrurerie-chaudronnerie comprises dans le projet.Ces prestations concernent l’équipement des bassins, accès, sécurité, petits accessoires hydrauliques, etc...



4.1.2. Plans et notices.

Le titulaire du présent lot établi les plans des pièces conçues par ses soins selon les règles du dessin industrielafin de les soumettre à la maîtrise d’œuvre.


Une coordination générale entre titulaires des différents lots est requise pour mener à bien les travaux décrits parles présentes.L’étude d’exécution et les travaux du présent lot demandent notamment une étroite coordination avec lestitulaires des lots suivants :- lot 2, bassins en béton armé, (tampons, grilles, échelles, organes de sécurité...)- lot 6, canalisations et branchements, (canalisations enterrées sous l’ouvrage et débouchant en son sein, pose descrépines et pièces des vidages et des décanteurs de distribution)- lot 7, équipement hydraulique et électromécanique.

4.2. Détail des services relatif à l’équipement des bassins.

Les ouvrages à réaliser sont définis ici sur le plan fonctionnel et dans l’espace par les plans joints. On donne ci-dessous, par partie d’ouvrage une décomposition de projet des prestations qui renvoie par ses N°s de paragraphesaux prix correspondants dans le cadre de décomposition des prix. Chaque paragraphe comporte des indicationsfonctionnelles accompagnées de la description d’une prestation.Sauf indication contraire, les postes recouvrent toutes les prestations qui leur sont liées : conception, fabrication,installation, mise en service, exploitation jusqu’à réception, garanties, notices d’exploitation, D.O.E., instructiondes personnels.Les postes non repris dans le cadre de décomposition du prix forfaitaire sont seulement descriptifs.

4.2.1. Equipements pour le bassin Nord.

4.2.1.1. Ensemble échelles et plateformes d’accès fixes.

Le dispositif est constitué d’une plate-forme de 1,5 m2 posée sur le haut du mur dans l’angle Nord Ouest dubassin, réalisée en caillebotis d’inox, avec garde corps et garde pied où aboutissent deux échelles parallèles aumur, de part et d’autre de celui-ci.L’échelle extérieure et sa main courante extérieure sont amovibles par articulation et condamnables par cadenasen position haute pour interdire l’accès du public, l’échelle intérieure est fixe et bénéficie d’une main courantefixée au mur.



Le dispositif de condamnation permet la mise en place d’un cadenas accessible, celui-ci, de qualité résistante auxintempéries est fourni, s’entrouvre avec celui du bassin Sud et comprends six clefs qui seront déposées, avec unexemplaire de leur N°, selon décision ultérieure, mais dont le titulaire gardera la trace exacte.Le dispositif de cadenas est placé dans une boîte en inox et protégé des intempéries.L’ensemble est réalisé en Inox type X5 Cr Ni Mo 17 12, les pièces étant passivées entières après toutesopérations de soudure, au bain. Un procès verbal complet de cette opération sera fourni.Toute la boulonnerie est en Inox A4 , montage à la graisse anti-blocage.Les paliers sont en Delrin.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.1.2. Grille de protection du regard de vidage.

Le regard de vidage est, par mesure de sécurité, muni d’une grille à barreaux de 16 mm de diamètre espacés de 8cm, amovible, retenue dans un cadre encastré dans le regard (1 m x 1m). Le titulaire aura mesuré exactement leregard réalisé et y adaptera le cadre et la grille qu’il aura confectionnée.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.1.3. Crapaudine sur la canalisation de vidage.

Le titulaire du lot 6 fixe à la pièce de traversée de paroi du regard de vidange un ensemble à deux collets et deuxbrides en PE. 225 (ou deux brides fixes espacées par un bout lisse) servant au titulaire du présent lot pour fixer lacrapaudine de protection du vidage qu’il aura confectionnée.Cette petite crapaudine est réalisée en fil D=5 mm d’inox X5 Cr Ni Mo 17 12 comportant une maille de 50 mmsur une surface de 0,5 m2. Sa partie pleine en tôle de 50/10 percée d’un trou de 200 mm porte les 4 goujons M20de 40 mm de longueur sur un diamètre 295 mm permettant de la fixer à la bride décrite ci-dessus qui est en DN200.La partie en grille peut être un parallélépipède à base carrée de 50 cm de côté, comme la partie pleine percée, etd’une hauteur de 15 cm.La boulonnerie, écrous et rondelles sont en A4, montage à la graisse anti-blocage avec freins d’écrou.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.1.4. Equipement de fermeture du décanteur de distribution.

Le titulaire du présent lot prépare en collaboration avec le titulaire du lot n°2 un équipement facilement amoviblequi ferme la trémie de 1 m x 2 qui constitue le décanteur de distribution et qui comporte trois partiesfonctionnelles.- une grille à forts barreaux de 16 mm de diamètre espacés de 8 cm apte à prévenir toute chute dans l’ouvragedans la partie non couverte de l’ouvrage qui est en amont de la canalisation de distribution, et couvre la moitié desa surface ; elle est avantageusement équipée de charnières et d’une poigné de levage,- un capot entièrement borgne occupant le reste de cette surface du côté du branchement de la canalisation dedistribution qui est également muni de charnières, à l’opposé,- une tôle verticale barrant la cavité depuis le haut et sur une partie de sa hauteur, ayant précisément le rôle dedécanteur ; cette tôle, bordée de plis de rigidification coulisse dans un rail rapporté et reste extractible.Cet ensemble est donc pratiquement démontable pour procéder aux opérations de curage.Il prend sa place au sein d’un forte cornière fixée à l’intérieur de l’ouvrage et faisant le tour.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.1.5. Crapaudine sur la canalisation de distribution.

Le titulaire du lot 6 fixe à la pièce de traversée de paroi du regard de vidange un ensemble à deux collets et deuxbrides en PE. 500, DN 450 (ou deux brides fixes espacées par un bout lisse) servant au titulaire du présent lotpour fixer la crapaudine de protection de la canalisation de distribution qu’il aura confectionnée.Cette crapaudine est réalisée en fil D=6 mm d’inox X5 Cr Ni Mo 17 12 comportant une maille de 30 mm surune surface de 1,5 m2.



Sa partie pleine en tôle de 50/10 percée d’un trou de 450 mm porte les 10 goujons M24 de 60 mm de longueursur un diamètre 565 mm permettant de la fixer à la bride décrite ci-dessus qui est en DN 450 et dont le diamètreextérieur est 615 mm.La partie en grille peut être un parallélépipède à base carrée de 70 cm de côté, comme la partie pleine percée, etd’une hauteur de 40 cm.La boulonnerie, écrous et rondelles sont en A4, montage à la graisse anti-blocage avec freins d’écrou.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.2. Equipements pour le bassin Sud.

4.2.2.1. Ensemble échelles et plate-forme d’accès fixes.

Le dispositif est constitué d’une plate-forme de 1,5 m2 posée sur le haut du mur dans l’angle Sud Ouest dubassin, réalisée en caillebotis d’inox, avec garde corps et garde pied où aboutissent deux échelles parallèles aumur, de part et d’autre de celui-ci.L’échelle extérieure et sa main courante extérieure sont amovibles par articulation et condamnables par cadenasen position haute pour interdire l’accès du public, l’échelle intérieure est fixe et bénéficie d’une main courantefixée au mur.Le dispositif de condamnation permet la mise en place d’un cadenas accessible, celui-ci, de qualité résistante auxintempéries est fourni, s’entrouvre avec celui du bassin Nord et comprends six clefs qui seront déposées, avec unexemplaire de leur N°, selon décision ultérieure, mais dont le titulaire gardera la trace exacte.Le dispositif de cadenas est placé dans une boîte en inox et protégé des intempéries.L’ensemble est réalisé en Inox type X5 Cr Ni Mo 17 12, les pièces étant passivées entières après toutesopérations de soudure, au bain. Un procès verbal complet de cette opération sera fourni.Toute la boulonnerie est en Inox A4 .Les paliers sont en Delrin.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.2.2. Grille de protection des quatre regards de vidage.

Les regards de vidage sont, par mesure de sécurité, munis chacun d’une grille à barreaux de 16 mm de diamètreespacés de 8 cm, amovible, retenue dans un cadre encastré dans le regard (1 m x 1m). Le titulaire aura mesuréexactement les regards réalisés et y adaptera le cadre et la grille qu’il aura confectionnés.Une dimension commune de tous les regards est à respecter par le lot 2.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.2.3. Crapaudine sur les canalisations de vidage.

Le titulaire du lot 6 fixe aux pièces de traversée de paroi des regards de vidange un ensemble à deux collets etdeux brides en PE. 225 (ou deux brides fixes espacées par un bout lisse) servant au titulaire du présent lot pourfixer les crapaudines de protection des vidages qu’il aura confectionnées.Ces petites crapaudines sont est réalisées en fil D=5 mm d’inox X5 Cr Ni Mo 17 12 comportant une maille de 50mm sur une surface de 0,5 m2. Leur partie pleine en tôle de 50/10 percée d’un trou de 200 mm porte les 4goujons M20 de 40 mm de longueur sur un diamètre 295 mm permettant de les fixer à la bride décrite ci-dessusqui est en DN 200.La partie en grille peut être un parallélépipède à base carrée de 50 cm de côté, comme la partie pleine percée, etd’une hauteur de 15 cm.La boulonnerie, écrous et rondelles sont en A4, montage à la graisse anti-blocage avec freins d’écrou.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.2.4. Equipement de fermeture du décanteur de distribution.

Le titulaire du présent lot prépare en collaboration avec le titulaire du lot n°2 un équipement facilement amoviblequi ferme la trémie de 1 m x 2 qui constitue le décanteur de distribution et qui comporte trois partiesfonctionnelles.



- une grille à forts barreaux de 16 mm de diamètre espacés de 8 cm apte à prévenir toute chute dans l’ouvragedans la partie non couverte de l’ouvrage qui est en amont de la canalisation de distribution, et couvre la moitié desa surface ; elle est avantageusement équipée de charnières et d’une poigné de levage,- un capot entièrement borgne occupant le reste de cette surface du côté du branchement de la canalisation dedistribution qui est également muni de charnières, à l’opposé,- une tôle verticale barrant la cavité depuis le haut et sur une partie de sa hauteur, ayant précisément le rôle dedécanteur ; cette tôle, bordée de plis de rigidification coulisse dans un rail rapporté et reste extractible.Cet ensemble est donc pratiquement démontable pour procéder aux opérations de curage.Il prend sa place au sein d’un forte cornière fixée à l’intérieur de l’ouvrage et faisant le tour.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.2.2.5. Crapaudine sur la canalisation de distribution.

Le titulaire du lot 6 fixe à la pièce de traversée de paroi du regard de vidange un ensemble à deux collets et deuxbrides en PE. 500, DN 450 (ou deux brides fixes espacées par un bout lisse) servant au titulaire du présent lotpour fixer la crapaudine de protection de la canalisation de distribution qu’il aura confectionnée.Cette crapaudine est réalisée en fil D=6 mm d’inox X5 Cr Ni Mo 17 12 comportant une maille de 30 mm surune surface de 2 m2. Sa partie pleine en tôle de 50/10 percée d’un trou de 450 mm porte les 10 goujons M24 de 60 mm de longueursur un diamètre 565 mm permettant de la fixer à la bride décrite ci-dessus qui est en DN 450 et dont le diamètreextérieur est 615 mm.Une partie conique, d’angle au sommet droit et de 15 cm de hauteur à bords adoucis assure à bon entonnement àcette prise d’eau très sollicitée.La partie en grille peut être un parallélépipède à base carrée de 70 cm de côté, comme la partie pleine percée, etpour être en synergie avec la crapaudine correspondante du bassin Nord, mais d’une hauteur de 60 cm.Le titulaire pourra adapter à cette pièce deux tirants pour la soutenir.La boulonnerie, écrous et rondelles sont en A4, montage à la graisse anti-blocage avec freins d’écrou.Les pièces seront passivées entières après tout soudage au bain.

4.3. Spécifications générales relatives aux équipements de bassins.

Au-delà de ce qui est écrit dans la partie générale du présent CCTP et dans les postes de description ci-dessus,les prescriptions courantes liées aux ouvrages de serrurerie du projet sont les suivantes.

Principe fondamental.

L’ensemble formé de tous les éléments construits par tous les corps d’état impliqués dans la construction del’équipement est considéré globalement comme une machine. Il s’agit donc pour les titulaires de prendre chacunsa part dans la construction d’un mécanisme cohérent ayant une unité.

Prééminence de l’aspect exploitation.

Les ouvrages en projet sont appelés à fonctionner longtemps sous le contrôle d’une équipe de préposés dans lecadre d’une exploitation.L’exploitation comprend :- l’entretien, qui concerne l’état de propreté de l’ouvrage,- l’administration qui consiste à adapter las conditions de conduite aux évolutions éventuelles du besoin,- la conduite qui consiste à procéder aux diverses manœuvres à l’aide des commandes,- la maintenance qui permet d’assurer la pérennité des équipements,La conception et l’exécution des ouvrages doivent prendre en compte l’exigence que ces opérations puissent seréaliser le plus facilement possible, au moindre coût.

Pérennité de l’ouvrage.



L’ouvrage qui fait l’objet des présentes doit, dans son ensemble, fonctionner de façon durable dans le cadred’une exploitation correcte. Chaque composant technique doit donc être conçu sous l’aspect de sa durabilité enservice. La défaillance d’un élément ne doit pas provoquer la ruine des autres mais doit faire l’objet d’une alarmeou d’une mise en sécurité.

Corrosion.

Tous les matériaux constitutifs des équipements à fournir et installer sont par nature et en masse protégés contrela corrosion marine.Cette donnée interdit l’usage de l’acier galvanisé par exemple.Les parties mécaniques ou de réseau en inox seront réalisées dans une nuance X5 Cr Ni Mo 17 12, toute pièceréalisée devant être passivée entièrement à l’acide. Un certificat attestant et décrivant cette opération devra êtrefourni.La visserie, sans exception sera livrée en nuance inox A4, le montage s’opère à la graisse anti-blocage.Les opérations de soudage sur place sont donc proscrites.

Pour les canalisations les matériaux synthétiques usuels sont autorisés : PVC (PN10 ou 16), le P.E.H.D. selonindications données dans le CCTP du lot 6 notamment.Tous les composants sont réputés être garantis 10 ans contre la corrosion.



5. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 5 : station d’aspiration en mer.

5.1. Objet des travaux.

Les travaux ont pour objet la réalisation d’une prise d’eau par aspiration assurant :- par des grilles formant crépine, la protection de l’installation contre l’ingestion de corps étrangers tels

qu’algues, poissons, coquillages ou flottants,- une décantation de l’eau aspirée,- la dispersion des produits décantés après chaque phase d’aspiration,- le nettoyage automatique des grilles formant crépines.

5.2. Implantation de la station.

La station d’aspiration sera implantée sur l’estran, à la côte …au voisinage de la cote -2,5 NGF, à environ 300mètres de la station de pompage à terre.

La localisation définitive sera déterminée à l’issue de sondages à la charge du lot 6.L’implantation sera ensuite réalisée par le maître d’œuvre et le titulaire avec les moyens du titulaire.


Les travaux sont rémunérés par un forfait.

5.4. Composition de l’ouvrage.

L’ouvrage est composé :- d’une assise bétonnée,- d’une structure cylindrique réalisée soit en acier inoxydable mécano-soudée largement dimensionnée, soit

en béton armé,- d’une coiffe en forme de dôme,- d’un habillage en tôle d’acier inoxydable perforée à maille carrée, formant crépine,- de deux cylindres en tôle pleine d’acier inoxydable formant décanteur, l’un étant porté par le dôme, l’autre

fixé à l’assise,- d’une couronne intérieure flottante et lourde, garnie sur sa périphérie externe, de brosses formant un outil de

nettoyage continu des grilles de crépine.

La conduite d’aspiration posée par le lot 6 est prolongée dans le massif par un coude à grand rayon et une sectiondroite verticale évasée qui émerge selon l’axe de l’ouvrage.

En fonctionnement d’aspiration, l’eau traverse les grilles puis contourne les cylindres du décanteur avant d’êtreaspirée par la conduite.

A marée basse, de l’eau est refoulée depuis la station de pompage. Elle est projetée vers l’intérieur du dôme etretombe sur le massif. Elle rince ainsi vivement le fond du décanteur et entraîne les sables et vases qui s’y sontdéposés grâce à des fentes de 5 à 10 cm de hauteur ménagées au bas du cylindre extérieur formant décanteur.

L’ouvrage abrite également la sonde de mesure du niveau d’eau dont la fourniture et la pose sont à la charge dulot 7. Cet organe doit être à la fois protégé et assez accessible pour être entretenu.

Voir plan annexé.



5.5. Travaux et prestations dus par le titulaire.


Le titulaire doit :- l’étude de l’ouvrage,- la proposition de choix de solution constructive de la structure qui sera soumise à l’accord du maître

d‘œuvre,- la fourniture des plans d’exécution,- la justification des dimensionnement,- la fabrication et la pose de la trompe d’aspiration,- le raccordement de la trompe d’aspiration à la conduite d’aspiration posée par le lot 6,- la réalisation d’un massif en béton armé, dosé à 350 kg/m3, de qualité hydrofuge, y compris insertion dans le

massif en béton,- la réalisation de la structure porteuse,- la réalisation de la coiffe en forme de dôme,- la fabrication et la pose de cylindres de décantation,- la fabrication et la pose des grilles formant crépine,- la fabrication et la pose de la couronne de brossage interne de la crépine, son réglage,- si nécessaire, la protection du massif par fourniture et mise en œuvre de blocs rocheux disposés en brises

lames périphériques.

5.6. Spécifications générales.

Sauf spécification contraire, toutes les pièces métalliques sont formées de produits en acier inoxydable 316L ou316TI, avec visserie en acier inoxydable A4. Les soudures sont passivées par pièces entières, au bain, avecdélivrance d’un certificat. Cette disposition interdit le soudage sur place.

Les gilles formant crépines et les cylindres formant décanteur doivent rester démontables après accès àl’ouvrage.

L’accès à l’intérieur de l’ouvrage pour maintenance se fait par ouverture d’une partie de la grille, protégée pardes fermetures boulonnées, avec tête de vis à empreinte de sécurité, frein d’écrou et montage à la graisse anti-blocage.

5.7. Spécifications relatives à la structure.

Le dimensionnement de la structure sera établi pour tenir compte de toutes les configurations d’expositions auxéléments :- immersion totale par mer grosse,- différents cas d'immersions partielles à l’arrivée du flot,- à l’air libre, selon règles NV applicables au site.

La surface laissée libre entre les éléments verticaux de la structure pour la pose des crépines sera au moins de 15m²

5.8. Spécifications de la trompe d’aspiration.

La trompe est constituée :- d’un coude,- d’une partie verticale,- d’une patrie terminale évasée.

Le diamètre intérieur à confirmer est supérieur à 600 mm.Elle est réalisée en entier ou pour partie en polyéthylène ou en acier inoxydable.



Le raccordement avec la conduite d’aspiration se fait sans diminution de section, avec une réduction progressive,par brides ou soudage.

5.9. Spécifications des tôles formant crépine.

Les tôles formant crépine seront de 2 mm d’épaisseur et présenteront des trous carrés de 10 mm de côté et 15mm d’entraxe.

5.10. Spécifications relatives aux cylindres formant décanteur.

Les deux cylindres doivent ménager un passage, l’un en haut, l’autre en bas, d’environ 20 cm sur 90 % de leurcirconférence.Ils sont réalisés en béton ou en acier inoxydable.

5.11. Spécifications relatives à la couronne de brossage.

La couronne sera dotée d’une flottabilité assurant son maintien au niveau de l’eau lorsque celui-ci est inférieur àla hauteur de l’installation. Son poids lui permet de redescendre en position basse lorsque l’installation est à sec.Elle est construite en plusieurs parties pour pouvoir être montée et démontée à l’intérieur de l’ouvrage.Elle porte des brosses montées sur la couronne dont l’écartement avec celle-ci peut être réglé.



6. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 6 : canalisations et branchements.


Les travaux à la charge du présent lot ont pour objet :- la pose d’une canalisation d’aspiration sous l’estran en PEHD d’environ 300 mètres de longueur, entre la

station d’aspiration et la station de pompage située en arrière du trait de côte, eu égard aux exigences marineet aux conditions de lestage,

- la pose d’une boîte à boues de grande capacité en partie basse de la section parallèle à la cale,- le raccordement de cette canalisation à la nourrice inox d’aspiration préparée par le lot 7,- la pose d’une canalisation de refoulement en PEHD entre la station de pompage et le bassin sud, desservant

le bassin nord au passage, d’une longueur d’environ 650 m + 500 m,- Le raccordement de cette canalisation à la nourrice de refoulement en inox préparée par le lot 7,- la pose sur ces sections de boîtes à boue en divers points bas locaux à créer, selon les conditions

hydrauliques rencontrées,- l’installation éventuelle de ventouses en fonction de la coupe du tracé et des caractéristiques hydrauliques, et

de deux au moins aux points hauts les plus proches du local technique à l’aspiration et au refoulement,- la préparation des canalisations pour construction et équipement, au droit du bassin Nord, d’une chambre de

répartition de l’alimentation entre les bassins avec automatisme, par le lot 7,- l’amenée des canalisations d’alimentation des bassins en sous œuvre en collaboration avec le lot 1, en

attente, puis la fourniture des pièces de traversée de paroi au lot 2 et leur raccordement dessous à cesdernières,

- l’amenée des deux canalisations principales de distribution en P.E.H.D. au départ des bassins en sous œuvreen collaboration avec le lot 1, en attente, la fourniture au lot 2 des pièces de traversée de paroi, lesraccordements de ces dernières à ces canalisations, et l’équipement de celles-là de jeux de brides-collet pourfixation des crapaudines par le lot 4.

- la création de canalisations de distribution gravitaire en P.E.H.D. avales aux précédentes de diamètres diversd’environ 1 200 m hors canalisations après piquages de branchement,

- la réalisation de branchements d’alimentation gravitaire, en P.E.H.D., avec vannes de coupe sous bouche àclef,

- la réalisation d’un branchement d’alimentation sous pression, prise en piquage sur la canalisationd’alimentation du bassin Sud, en amont de la vanne de régulation du débit qui lui est accordé,

- la rénovation de branchements existants qui sont en PVC, avec pose de nouvelles vannes,- la pose de vannes d’isolement sur le réseau de distribution, dans ses parties anciennes (PVC d=160) ou

nouvelles P.E.H.D. de divers diamètres,- la mise en attente sous les bassins en collaboration avec le lot 1 des canalisations en P.E.H.D. pour les

vidages et trop plein, y compris fourniture au lot 2 des pièces de traversée en P.E.H.D. et leur raccordementà ces canalisations, avec mise ne place de jeux de brides collet pour fixation de crapaudines par le lot 4, pourles vidages,

- l’équipement des collecteurs de vidage des bassins de vannes de coupe en regard,- la pose de deux fourreaux électriques accompagnant toutes les canalisations d’aspiration et de refoulement,

mais non de distribution, avec toutes chambres de tirage utiles, de façon à disposer pour chaque ouvragecollectif des moyens de commande et d’alimentation.

- tous les travaux de terrassement, de protection des canalisations, de remblaiement et de restitutions dechaussée liés à ces travaux,


Les travaux sont rémunérés par application des prix du bordereau des prix figurant à l’acte d’engagement.

6.3. Prise en compte de l’encombrement particulier du sous-sol.

Le titulaire est réputé avoir pris en compte l’encombrement particulier du sous-sol dont il aura pris connaissanceen déposant une demande de renseignement avant son offre puis une DICT. Il est réputé avoir établi son offre enconséquence, notamment en ce qui concerne les croisements de conduites.Outre les ouvrages concessionnaires couramment insérés, les voies concernées par le projet contiennent diversesautres conduites et fourreaux et notamment :



- les conduites d’alimentation en eau de mer du réseau existant,- les conduites de rejet d’eau de mer.Il est probable que subsistent à cet égard des situations difficiles : les points bas de réseaux comportent ladifficulté d’accumulation de sable, les mesures appropriées devront être prises à cet égard.

6.4. Nature du terrain.

Le terrain sous les chaussées et accotements d’implantation des conduites sont réputés de tenue moyenne. Ilssont susceptibles de subir des remontées de nappes, le risque étant maximal du 15 décembre au 31 mars.Le titulaire est réputé avoir pris en compte cette contrainte dans l’établissement de son prix qui comporte la miseen œuvre des moyens d’assèchement éventuellement nécessaires.L’assèchement devra se faire par rejet dans les ouvrages pluviaux ou chaussées en aménageant une capacité dedécantation.

6.5. Prestations générales.


Notations dans la suite des présentes :- PE 500 désigne une canalisation en P.E.H.D. de diamètre extérieur 500 mm, soit DN 450.

6.6. Prestations dues par le titulaire pour la pose des conduites en mer.

La canalisation d’aspiration qui est établie entre l’ouvrage d’aspiration en mer et le local technique est en valeurprojet en PE 500, DN 450.Pour les conduites à créer sous l’estran, le titulaire doit :- la réalisation de sondages à la pelle pour la vérification de la nature du sous-sol sur l’itinéraire de pose des

conduites,- l’assemblage préalable par soudage de sections de conduite,- la détermination, la fourniture d’une notice de calcul justificative et la réalisation de lests en béton armé

destinés à maintenir en place la conduite et le fourreau associé,- la pose des conduites et d’un fourreau d’accompagnement TPC de 90 mm rouge, y compris sujétions de

raccordement des sections, en tranchées ouvertes et refermées à l’avancement, chaque marée recouvrant lazone des travaux,

- la mise en œuvre de moyens de protection des conduites pendant les périodes d’immersion du chantier.

6.7. Prestations dues par le titulaire pour la pose de conduites à terre.

Les canalisations posées à terre sont listées ci-après.

En aspiration vers le local technique.- la suite de la canalisation d’aspiration en P.E. 500 au-delà du trait de côte, et son raccordement à la nourrice

d’aspiration en inox posée par le lot7, avec une ventouse et son ouvrage de visite en point haut de celle-ci,

En refoulement du local technique pour alimentation des bassins.- la canalisation générale de refoulement pour alimentation de bassin en P.E. 400 d’une longueur de 650 m

environ, le raccordement de celle-ci à la nourrice de refoulement en inox posée par le lot 7, son équipementd’une ventouse et de son ouvrage de visite au premier point haut en aval du local technique, et son amenéejusqu’au lieu de la chambre de répartition au droit du bassin Nord, (construite et équipée par le lot 7),

- les boîtes à boue avec visite utiles en points bas de cette canalisation,- la canalisation P.E. 225 pour alimentation du bassin Nord, entre cette chambre et la position d’attente de

celle-ci, parfaitement bouchonnée sous le bassin Nord, en collaboration avec le lot 1,- la canalisation P.E. 355 d’une longueur de 500 m environ issue de cette chambre pour alimentation du

bassin Sud, en attente, parfaitement bouchonnée sous le bassin Sud, en collaboration avec le lot 1,- la fourniture au lot 2 des pièces de traversée de paroi en P.E. 225 et 355 à placer dans les dalles des bassins,



- les raccordements des canalisations d’alimentation en attente à ces dernières,

En refoulement gravitaire vers les branchements des adhérents.- les canalisations P.E. 500 issues des bassins Nord et Sud, en attente sous ceux-ci,- la fourniture au lot 2 des pièces de traversée de paroi P.E. 500, pour installation dans les voiles des

décanteurs de distribution des bassins Nord et Sud,- les raccordements des canalisations P.E. 500 en attente sous les bassins Nord et Sud à ces dernières, avant

remblaiement,- l’installation dans les décanteurs de distribution des jeux de brides-collets P.E.H.D. 500 qui permettront au

lot 4 la fixation des crapaudines,- les diverses canalisations P.E. 400 d’alimentation gravitaire des branchements,- les diverses canalisations P.E. 315 d’alimentation gravitaire des branchements,- les diverses canalisations P.E. 225 d’alimentation gravitaire des branchements,- les diverses canalisations P.E. 125 d’alimentation gravitaires des branchements et de prolongation de ceux-

ci dans les terrains des utilisateurs.- les divers piquages et branchements décrits en détail ci-dessous,

Les canalisations de vidage des bassins, vers le réseau de rejet existant.- les canalisations P.E.H.D. 200 en attente sous les bassins en collaboration avec le lot 1,- la fourniture au lot 2 des pièces de traversée de paroi P.E. 200, pour installation dans les coffrages des

voiles des regards de vidage, des bassins Nord (1) et Sud (4),- les raccordements des canalisations P.E. 200 de rejet à ces dernières, avant remblaiement,- l’installation dans les décanteurs de distribution des jeux de brides-collets P.E.H.D. 500 qui permettront au

lot 4 la fixation des crapaudines,- les canalisations P.E. 200 depuis ces regards de rejet des bassins Nord et Sud, dirigées vers les réseaux de

rejet existants, en P.E. 200, DN 160 pour le bassin Nord et collectées en P.E. 315, DN 250 pour le bassinSud, avec vannes de coupe à ces DN dans regards béton, de type Sylax de Socla à papillon en cupro-alucorps en fonte FGS garniture EPDM avec commande par réducteur à carré pour clef de fontainier, puisprolongation ( en P.E. 225 pour le bassin Nord) jusqu’au regard existant du réseau de rejet et pénétrationdans celui-ci (regard existant pour le bassin sud, regard à créer, à la charge du présent lot pour le bassinnord).

Les canalisations de trop plein des bassins vers le réseau de rejet existant, en aval des vannes de vidage,- les canalisations P.E.H.D. 225 et 315 en attente sous les bassins en collaboration avec le lot 1,- la fourniture au lot 2 des pièces de traversée de paroi P.E. 225 et 315,- les raccordements des canalisations en attente sous les bassins à ces dernières, avant remblaiement,- les raccordement des canalisations de trop-plein au réseau de rejet au sein de regard à créer.

Pour les conduites à créer à terre, le titulaire doit :- les plans d’implantation des passages de paroi du et des dalles des réservoirs, l’échange d’informations avec

le lot 7 pour le positionnent des canalisations arrivant à la chambre de répartition au droit du bassin Nord,- la fourniture des pièces de traversée de paroi de type 10 106 de Glynwed correspondantes, dans les divers

cas cités,- les fouilles nécessaires à l’implantation des nouvelles conduites,- les étaiements et blindages éventuellement nécessaires selon CCTG et code du travail,- le dressement du fond de fouille,- la mise en œuvre à sec, du lit de pose en sablon compacté,- l’assemblage des sections de conduites entres elles par soudage,- la pose des conduites,- aux coudes de conduites créées, la détermination pour résister à l’effort de déboîtement des conduites et la

réalisation de massifs d’ancrage, sur le côté convexe du coude,- au droit des Tés créés, la détermination pour résister à l’effort exercé sur la conduite raccordée et la

réalisation d’un massif en béton du côté opposé à la conduite créée,- la pose, à sec d’une couverture en sablon compacté de 0,10 cm,- la fermeture, à sec, de la fouille avec pose d’un grillage avertisseur,- la reconstitution éventuelle de la chaussée,- l’évacuation en centre d’enfouissement des déblais qui ne peuvent être utilisés en application du CCTG.

Après achèvement des ouvrages, le titulaire doit un essai général du réseau sous pressions, à l’aide d’eau de mer.



6.8. Prestations dues par le titulaire pour la réalisation d’un branchement en eau sous pression.

Une canalisation P.E. 125 est prise en piquage sur la canalisation d’alimentation principale P.E. 355 au nord dubassin Sud en amont de sa vanne de réglage installée par le lot 7 dans la chambre de répartition Sud qu’ilconstruit et équipe, pour alimenter la parcelle N°161, on réalise donc :- pose sur le P.E. 355 d’une selle électro-soudable à piquage en P.E. 125, y compris percement du tuyau

principal selon D=100 mm,- blocage par dé de béton,- pose d’un manchon électro soudable puis d’une vanne à boisseau sphérique ¼ de tour à commande par carré

de 30 mm en P.E. 125, DN 100, à passage direct, de type KHP de Glynwed ou de type Frialoc de Glynwed,manœuvre par carré, 9 tours,

- pose d’un tabernacle de protection et d’une bouche à clef nouvelle.- la canalisation en P.E. 125 assurant la liaison jusqu’à la parcelle 161, en empruntant le tracé des

canalisations gravitaires vers le sud,- pose d’une vanne à boisseau sphérique ¼ de tour à commande par carré de 30 mm en P.E. 125, DN 100, à

passage direct, de type KHP de Glynwed ou de type Frialoc de Glynwed, manœuvre par carré, 9 tours, avecmanchons électro-soudables de chaque côté, dans la parcelle de livraison,

- pose d’un tabernacle de protection et d’une bouche à clef nouvelle,- prolongation de 5 mètres de la canalisation P.E. 125 pour tenue en terre de l’ensemble, et mise à disposition

correcte,- mise en place d’un regard en béton contenant l’extrémité correctement protégée de la canalisation.

6.9. Prestations dues par le titulaire pour le raccordement d’une conduite du nouveau réseau de distribution à uneconduite de l’ancien.

Le nouveau réseau gravitaire alimente certaines conduites de l’ancien réseau sous pression, mais la possibilitéd’isoler les deux réseaux est conservée, aux points de contact des deux réseaux on trouve donc les dispositionssuivantes :- réduction de P.E. 225, 315 ou 400 à P.E. 180 DN 160, y compris manchons électro-soudables utiles,- pose d’une vanne à boisseau sphérique ¼ de tour à commande par carré de 30 mm en P.E. 180, DN 160, à

passage direct, de type KHP de Glynwed ou de type Frialoc de Glynwed, manœuvre par carré, 9 tours,- pose d’un Té P.E. 180 électro-soudable et réduction de part et d’autre au diamètre local du réseau (PVC 160

ou 110) avec bride de passage P.E./ PVC en DN 150 ou DN 100.Cette disposition a pour objet de limiter les pertes de charge.

6.10. Prestations dues par le titulaire pour la création d’un branchement nouveau.

Les branchements créés constituent généralement des piquages sur une canalisation principale du nouveau réseauqui peut être en P.E. 225, 315 ou 400.- pose d’une selle électro-soudable à piquage en P.E. 125, y compris percement du tuyau principal selon

D=100 mm,- blocage par dé de béton,- pose d’un manchon électro soudable puis d’une portion de canalisation P.E. 125,- pose d’une vanne à boisseau sphérique ¼ de tour à commande par carré de 30 mm en P.E. 125, DN 100, à

passage direct, de type KHP de Glynwed ou de type Frialoc de Glynwed, manœuvre par carré, 9 tours, cesvannes sont encadrées de manchons électro-soudables,

- pose d’un tabernacle de protection et d’une bouche à clef nouvelle.- prolongation de 5 mètres de la canalisation P.E. 125 pour tenue en terre de l’ensemble,- mise en place d’un regard en béton contenant l’extrémité correctement protégée de la canalisation.

Dans le cas de création d’un nouveau branchement en piquage sur une canalisation de l’ancien réseau en PVC160, le poste « pose d’une selle... » ci-dessus est remplacé par :- coupe de la canalisation PVC 160, mise en place de deux brides folles et deux collets collés DN 150,

interposition d’un raccord en Té électro-soudable en P.E. 160 équipé de part et d’autre d’un collet soudéavec sa bride DN 150 le piquage lisse en P.E. 125 nous replace dans la situation initiale.



6.11. Prestations dues par le titulaire pour la rénovation d’un branchement existant.

Les réseaux existants sont réalisés par des piquages en PVC 110 DN 100 sur des conduites principales PVC 160DN 150.Le titulaire doit au préalable découvrir les branchements actuels matérialisés par des bouches à clef dans le sol.Si la vanne en fonte existante est fixée à une bride PVC d’un collet collé, et si cet équipement est en état d’êtreréutilisé on procèdera de la façon suivante :- pose sur la bride existante DN 100 d’un collet-bride en P.E. 125, ce qui nous replace dans le cas précédent,

et les opérations suivantes sont :- pose d’un manchon électro soudable,- pose d’une vanne à boisseau sphérique ¼ de tour à commande par carré de 30 mm en P.E. 125, DN 100, à

passage direct, de type KHP de Glynwed ou de type Frialoc de Glynwed, manœuvre par carré, 9 tours,- pose d’un tabernacle de protection et soit de la bouche à clef d’origine, soit d’une bouche à clef nouvelle,- pose d’un manchon électro-soudable puis prolongation de 5 mètres de la canalisation P.E. 125 pour tenue en

terre de l’ensemble,- mise en place d’un regard en béton contenant l’extrémité correctement protégée de la canalisation en P.E.

125.

Si la canalisation en PVC est endommagée, il convient de la dégager jusqu’à sa partie saine et d’y adjoindre unnouveau collet pour bride DN 100, ce qui nous replace dans la situation précédente.

Si il faut remonter jusqu’à la canalisation en PVC 160 le long de la route, on procède comme pour unbranchement nouveau dans le cas du piquage sur la canalisation PVC 160.

6.12. Spécifications des conduites.

Les tubes et raccords constituant les conduites répondent au normes NF XP T 54951 et NF EN 12201.Sauf proposition alternative motivée et acceptée par la maîtrise d’ouvrage, les conduites à mettre en œuvre sonten PEHD de caractéristiques : PE 100 – PN 10 – SDR 13,6 jusqu’au DN 160 et SDR 17 au-delà, compatibleavec l’eau potable.

6.13. Spécifications relatives au soudage des conduites.

A tous égards la méthode de pose des canalisations en P.E.H.D. doit être conforme au fascicule N°71 duC.C.T.G.La pose s’opère par raccords électro-soudables comportant un code à barre de programmation du générateur.Les longueurs pourront être raboutées par soudure « au miroir ».Dans les deux cas le titulaire aura pris soin d’approvisionner le courant électrique convenable permettant le bonfonctionnement du générateur. (tension 230 V stable et correcte à 5% près), dans le cas d’un groupe électrogène,choisir un appareil de 5 KVA au moins, proche du chantier.En cas de risque de pluie une tente est présente sur le chantier.L’attention du titulaire est attirée sur le fait que :- la technique d’électro-soudage n’est pas complexe mais demande un tournemain, du soin, des conditions

climatiques favorables, et de respecter les consignes qui suivent,- le titulaire devra être muni stylo de marquage, d’un désovalisateur, d’un outil de grattage approprié, d’un

coupe tube (type à guillotine) garantissant la rectitude des coupes (erreur de longueur inférieure à 7 mm duD=160 et au-delà à vérifier à l’équerre), des produits de nettoyage de type solvant dégraissant autorisé par lalégislation du travail avec un tissu de coton blanc non pelucheux,

- l’emploi systématique d’un positionneur- redresseur est indispensable.- les tuyaux de polyéthylène ont un coefficient de dilatation très élevé et qu’ils peuvent être responsables

d’importantes poussées sur les ouvrages : on dissociera donc ces deux effets par des blocages d’une part etdes manchons de dilatation d’autre part.



6.14. Spécifications relatives à la pose des conduites sous l’estran.

Sous estran, les conduites seront posées avec une couverture de sable de 0,50 m d’épaisseur, sur fond de sableidentifié comme exempts de roches massives.

6.15. Spécifications des tranchées des conduites posées à terre.

Les tranchées posées à terre sont implantées :- pour partie sous chaussée supportant une circulation lourde,- pour partie sous accotement en sable de chaussée,- pour partie sous talus en sable simplement pratiqué par des piétons.

Les tranchées auront les caractéristiques suivantes :- épaisseur du lit de pose en sablon : 0,10 m,- hauteur de couverture minimale : 0,90 m, sauf pour les parties sous talus en sable sans circulation lourde où

la couverture pourra être réduite à 0,40 m.- hauteur de couverture maximale : 1,20 m,- grillage avertisseur : 0,60 ou 0,320 sous le sol fini, selon le cas,- largeur de tranchée : DN des conduites + 0,60 m. sauf pour les parties sous talus en sable sans circulation

lourde où elle pourra être réduite à DN des conduites +0,30 m

6.16. Spécifications relatives à la reconstitution des chaussées.

Les chaussées et cours en enrobé seront reconstituées à l’identique :- empierrement de forme compacté en 0/31,5 sur 25 cm d’épaisseur,- enrobé à chaud monocouche dosé à 120 kg/m², agrégat 0/6.

Les cours bétonnées seront reconstituées à l’identique :- empierrement de forme compacté en 0/31,5 sur 20 cm d’épaisseur,- dalle en béton armé 13 cm d’épaisseur.

6.17. Corrosion.

Tous les matériaux constitutifs des équipements à fournir et installer sont par nature et en masse protégés contrela corrosion marine.Cette donnée interdit l’usage de l’acier galvanisé par exemple.Les parties mécaniques ou de réseau en inox seront réalisées dans une nuance X5 Cr Ni Mo 17 12, toute pièceréalisée devant être passivée entièrement à l’acide. Un certificat attestant et décrivant cette opération devra êtrefourni.La boulonnerie, sans exception sera livrée en nuance inox A4, le montage s’opère à la graisse anti-blocage.Les opérations de soudage d’inox sur place sont donc proscrites.

Tous les composants sont réputés être garantis 10 ans contre la corrosion.



7. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 7 : équipement hydraulique etélectromécanique.



L’objet des travaux à la charge du présent lot est l’équipement fonctionnel hydraulique et électromécanique dudispositif.Le titulaire du lot 7 est ainsi engagé dans le fonctionnement global de l’installation. Il est appelé à réceptionnerles équipements de fond livrés par les autres lots.

Le centre fonctionnel du dispositif est constitué des trois pompes à lobes aspirantes du local technique, descanalisations d’aspiration et de refoulement auxquelles elles sont raccordées, en partie situées dans le localtechnique réalisé par le lot 3, mais aussi pour les nourrices inox d’aspiration et de refoulement, au Nord et auSud de celui-ci en terre plein, qui seront raccordées aux réseaux généraux par réalisées par le lot 6 par ce dernier,

Le présent lot a également à sa charge :- les travaux de terrassement en déblais et remblai, de génie civil, de protection de canalisations, de restitution

de voirie et tous transports relatifs à ses travaux principaux,- le groupe électrogène institué pour secourir l’installation en cas de panne de courant, et sa commande

automatique par le tableau électrique, dans les strictes conditions imposées par ERDF et EDF,- le tableau électrique climatisé qui comporte un automate et qui protège et commande les pompes dont le

fonctionnement fait l’objet de permutations, le groupe électrogène et toutes les servitudes comme l’éclairagedes locaux, leur ventilation, les pompes de relevage du sous-sol, la répartition des débits d’alimentationentre les bassins, la gestion et la diffusion des alarmes,

- le dispositif de palan sur rail servant à extraire les pompes,- les contrôles de niveau, de la marée et des bassins,- l’équipement de la chambre de répartition de débit d’alimentation entre les bassins, placée près du bassin

Nord,- les équipements de servitude proprement dits pour l’éclairage, la ventilation, les alarmes,- les équipements hydrauliques des bassins : organes d’alimentation et de trop plein...



7.1.3. Etudes et programme.

Le titulaire du présent lot établit les calculs hydrauliques définitifs de la station de pompage et du réseaud’alimentation des bassins.Il réalise la programmation de l’automate en fonction des éléments du cahier des charges exprimés plus loin etde ceux qu’il peut apporter à la logique du système. L’aspect le plus important étant la continuité du service dansle cadre d’un dialogue homme-machine simple et accessible.La notice de conduite de l’installation et l’instruction des personnels dont la réalisation vont de soi sont les outilsprincipaux de cette continuité.


Une coordination générale entre titulaires des différents lots est requise pour mener à bien les travaux décrits parles présentes.L’étude d’exécution et les travaux du présent lot demandent notamment une étroite coordination avec lestitulaires des lots suivants :- lot 3, génie civil du local technique, lieu des principales installations,



- lot 6, canalisations et branchements, (canalisations enterrées sous les bassins, de part et d’autre du localtechnique, fourreaux, canalisations générales)

7.2. Détail des prestations et services.

Les ouvrages à réaliser sont définis ici sur le plan fonctionnel et dans l’espace par les plans joints. On donne ci-dessous, par partie d’ouvrage une décomposition de projet des prestations qui renvoie par ses N°s de paragraphesaux prix correspondants dans le cadre de décomposition des prix. Chaque paragraphe comporte des indicationsfonctionnelles suivies si besoin de la description d’une prestation. Les postes non repris dan le cadre dedécomposition du prix forfaitaire sont seulement descriptifs.

7.2.1. Le groupe de pompage d’alimentation des bassins.

Le groupe de pompage est placé au sous-sol du local technique. Il comprend trois pompes identiques.

7.2.1.1. Les 3 pompes auto-amorçantes dites principales.

Définition fonctionnelle des pompes.Le groupe de pompage à construire a pour objet de pomper en mer (à environ 240 m du trait de côte, depuis unlocal technique éloigné au total de 300m) environ 6 000 m3 d’eau par jour dans les 12 heures où la mer est entremi-marée et marée haute, deux fois par jour.Ces chiffres sont simplifiés et exprimés au mieux. Ils tiennent compte d’une capacité des bassins de purificationet de stockage de l’ordre de 6300 m3, non entièrement exploités chaque jour.Le débit de projet des pompes est donc de 500 m3/h, fourni par deux pompes à fonctionnement simultané, latroisième étant en réserve, ce rôle étant tenu par une pompe différente chaque jour par permutation. Le débitnominal de chaque pompe est donc 250 m3/h.

Origine des pompes instituées.Les trois pompes impliquées dans le montage sont des pompes à lobes d’un modèle unique fabriquées par laSociété Vogelsang dont la succursale en France est à Montbouchet sur Jabron dans la Drôme.

Pompes auto-amorçantes.Ces pompes ont la particularité d’être auto-amorçantes à 8,5 mètres de hauteur. C’est la raison pour laquelle ilest possible de les installer à la cote NGF 6 m (axe de pompe) pour pouvoir commencer à pomper dès la mi-marée (NGF 0,00 m) de sorte que la durée journalière du pompage soit d’environ 12 heures.

Dénomination commerciale.Marque : VogelsangType : VX 186-260 Q MO H2 VVA

Caractéristiques principales.Débit : 250 m3/h environ pouvant être délivrés sous une charge de 2,2 bars,Vitesses de rotation moteur/pompe : 1465/444 tr/mn, (la pompe comporte donc un réducteur)Moteur : Triphasé 400/690 V 50 Hz, 30 KW, rendement 92,7%, cos phi 0,87, puissance absorbée environ 25KW, intensité nominale 54 A Id/In 7.

Installation des pompes.Les socles des pompes comportent des trous d’axe vertical D=18 au travers desquels le titulaire peut faire passerdes goujons fixés au sol (M16, inox A4) comportant un système écrou/contre-écrou avec frein permettant un bonréglage géométrique de chaque pompe.Le titulaire aura soin, dès les premières heures, de mettre en place de façon très précise les procédures demaintenance de ces pompes.Elles seront fournies avec notamment :- deux lots de lobes neufs pour échange,- deux garnitures d’étanchéité,- les trois nourrices de contrôle de pression de liquide de lubrification avec pompe et manomètre,- une réserve de 20 litres de cette huile.



7.2.1.2. Nourrice extérieure d’aspiration en inox.

La canalisation P.E. 500 d’aspiration issue de la prise d’eau en mer aboutit latéralement au voisinage du localtechnique.Le lot 6 est chargé de l’installer et comme elle est relativement plus souple, la raccordera à la nourrice en inoxqui va être décrite après sa pose.

Le titulaire du présent lot réalise en fonction des entraxes connus ou prévus des pompes dans le local techniqueune nourrice en inox d’axe horizontal, installée parallèlement à la paroi Sud du local technique qui comportetrois piquages perpendiculaires DN 350, une entrée à bride pour raccordement de la canalisation P.E. 500indiquée, un fond bombé au bout.Le diamètre intérieur de la canalisation P.E. 500 en P.N. 10 est de 440,6 mm.Il est donc suggéré de construire la nourrice en tube inox de 508 mm, épaisseur 2,9 mm, d’y réaliser despiquages en tube inox de 355,60 épaisseur 2,90 soit DN 350 qui pénètrent dans le local technique.Les piquages seront toutefois réalisés à 45° à l’aide de coudes à 45° en Inox DN400 (406 mm) jusqu’à l’extradossupérieur de la nourrice, suivis d’une diminution excentrique horizontale vers DN 350.Cette disposition permet un bon dégazage à l’aspiration.Le raccordement s’opère avec des arrondis R=8 mm dès que possible.Les canalisations en piquage sont prolongées jusqu’à l’intérieur du local technique au travers de trous réaliséspar carottage par le titulaire du présent lot, après avoir été programmés avant exécution des parois en bétonbanché afin que les carottages évitent au mieux les fers mais que ceux-ci soient, autour, placés au mieux dans lebéton.La longueur des piquages à l’extérieur peut être appréciée de l’ordre de 2 mètres, avec ½ mètre de pénétration. Al’intérieur, on a presque 3 mètres pour les dévoiements utiles,Après mise en place, les tubes seront équipés à l’intérieur des brides soudées en inox.Les carottages seront réalisés exactement en fonction de la nourrice, en position et altitude, les longueursintérieure et extérieure devant faciliter les alignements.Les diamètres des carottages seront calculés en fonction des diamètres réels adoptés pour les canalisations, desressources offertes par le dispositif d’étanchéité annulaire Link-Seal de PSI préconisé.Les badigeons de protection des murs auront été passés à l’intérieur des carottages.

7.2.1.3. Nourrice extérieure de refoulement en inox.

La canalisation P.E. 400 de refoulement issue de la nourrice de refoulement du local technique qui va êtredécrite, est également en position latérale au voisinage de celui-ci et se poursuit jusqu’au droit du bassin Nord.Le lot 6 est chargé de l’installer et comme elle est relativement plus souple, la raccordera à la nourrice en inoxqui va être décrite après sa pose.

Le titulaire du présent lot réalise en fonction des entraxes connus ou prévus des pompes dans le local techniqueune nourrice en inox d’axe horizontal, installée parallèlement à la paroi Nord du local technique qui comportetrois piquages inclinés DN 400, une sortie à bride à l’Est pour raccordement de la canalisation P.E. 400 indiquée,un fond bombé au bout Ouest.Les considérations relatives aux pertes de charge sont moins importantes pour ce refoulement que lors del’examen de la nourrice d’aspiration.Il est toutefois suggéré de construire la même nourrice pour de refoulement que pour l’aspiration, c'est-à-dire,identiquement en tube inox de 508 mm, épaisseur 2,9 mm, d’y réaliser des piquages par des coudes à 45° DN400, à partir de l’extrados inférieur, cette fois ; cette seconde nourrice est donc symétrique de la première, sasortie est toutefois réduite par une réduction excentrique.Dès lors, et sauf disposition différente à justifier, les canalisations en piquage sont prolongées jusqu’à l’intérieurdu local technique en DN 350 au travers de trous réalisés par carottage, après avoir été programmés avantexécution des parois en béton banché afin que les carottages évitent au mieux les fers mais que ceux-ci soient,autour, placés au mieux dans le béton.La longueur des piquages à l’extérieur peut être appréciée de l’ordre de 2 mètres, avec ½ mètre de pénétration.Après mise en place, les tubes seront équipés des brides soudées en inox, en revanche, de ce côté on auraseulement 2 mètres de longueur intérieure environ.Les carottages seront réalisés exactement en fonction de la nourrice, en position et altitude, les longueursintérieure et extérieure devant faciliter les alignements.



Les diamètres des carottages seront calculés en fonction des diamètres réels adoptés pour les canalisations, desressources offertes par le dispositif d’étanchéité annulaire Link-Seal de PSI préconisé.Les badigeons de protection des murs auront été passés à l’intérieur des carottages.

7.2.1.4. Equipement hydraulique des pompes à l’aspiration.

Il est conçu pour limiter les pertes de charge à l’aspiration autant que faire se peut dans les conditionsgéométriques fixées.Les brides d’aspiration en DN 200 des pompes sont environ à 80 cm en dessous des axes des pièces de traverséede paroi déterminées dans les conditions qui viennent d’être dites.Le titulaire du présent lot prolonge jusqu’aux pompes les canalisations ayant pénétré le local et met en place uncoude 1,5 D avec sur chaque aspiration une réduction conique verticale en inox.A une petite section droite éventuelle près, l’alignement avec les pièces de traversée doit être obtenu. La partiehorizontale est équipée, dessous, d’une purge DN 32 par vanne à boisseau sphérique en laiton nickelé à poignéeinox équipée d’un raccord symétrique DN 32, dessus un dispositif identique en DN 20 pour éventuel dégazage.Le dispositif de purge a pour objet de vider la partie amont de la canalisation puisqu’il n’y a pas de vanne decoupe à l’entrée du local technique.La longueur horizontale d’aspiration d’environ 2,5 m pour rejoindre le mur comporte deux points de supportagepar colliers inox-élastomère fixés au plafond.Toute la boulonnerie est en inox A4, les montages s’opèrent avec des rondelles freins d’écrou et mise en place degraisse anti-blocage.Tous les éléments métalliques sont reliés entre eux par un câble de terre ainsi qu’à la prise de terre locale.

7.2.1.5. Equipement hydraulique des pompes au refoulement.

Au refoulement, dans le cadre de la limitation des pertes de charge, le dispositif en sortie de chaque pompe est lemême que ci-dessus avec augmentation et coudes en inox ainsi que purge en-dessous équipée de la même façonet orifice de dégazage au-dessus.Il est toutefois complété par la mise en place de trois vannes DN 350 à commande électrique de type Sylax deSocla, à papillon en Cupro-Alu, corps en fonte FGS (non en contact avec l’eau de mer)Ces vannes qui comportent une manœuvre manuelle, permettent que les deux pompes en action ne débitent pasdans la pompe en attente, mais aussi, lors de chaque arrêt du système, une courte mise en marche à l’envers pourdécolmater la prise d’eau en mer.L’organe de commande est de type VS de Valpes, en IP 67, fonctionnement tout ou rien.L’alimentation électrique s’opère 24 V AC.Un point de supportage est mis en place, comme ci-dessus.Toute la boulonnerie est en inox A4, le montage s’opère avec des rondelles et frein d’écrou et mise en place degraisse anti-blocage.Tous les éléments métalliques sont reliés entre eux par un câble de terre ainsi qu’à la prise de terre locale.

7.2.2. Le groupe électrogène.

Le groupe électrogène est un organe particulier et sensible de l’installation.Le titulaire du présent lot doit ainsi :l’étude de l’installation du groupe électrogène,la fourniture des plans de câblage, de l’inverseur de source notamment,la fourniture de toutes les justifications de conformité relatives à l’inverseur de source et au découplage avec leréseau requises par ERDF ou le fournisseur d’électricité,les spécifications relatives à l’implantation du groupe et aux réservations à ménager dans le local,la fourniture, la pose, le raccordement et les essais du groupe,la notice d’exploitation et l’instruction des personnels.

Les spécifications à respecter en valeur projet, sauf justification, sont :Générateur :Puissance électrique fournie comprise entre 110 et 130 kW.Tension : 230 - 400 VFréquence : 50 Hz



Indice de protection : IP23 au moinsMontage sur « Skids »Section électrique tropicalisée

Moteur thermique :Diesel,Filtre spécial pour sables fins.Préchauffage Gazole.Préchauffage de l’eau de refroidissement.Réservoir double paroi pour 48 heures de fonctionnement à ¾ de charge.Alarme de manque de Gazole.Insonorisation conforme aux normes en vigueur.

Divers :Gabarit compatible avec les locaux d’accueil.Inverseur de source conforme aux règles ERDF/EDF, comprenant au moins :Inverseur trétrapolaire,Coupe circuit de protection des auxiliaires du groupe,Module de contrôle avec écran de visualisation de la tension, de la fréquence, du régime moteur, alarmes etc …Echappement complet y compris sortie aérienne protégée de la pluie à fournir. (coordination avec le lot 3 pourfourreau isolé)

7.2.3. L’installation électrique.

L’installation électrique comporte plusieurs aspects très distincts.Dans le bâtiment local technique on rencontre :- le tableau électrique de commande et de protection qui est au centre du dispositif,- le câblage pour l’alimentation générale à partir du comptage et du groupe électrogène,- le câblage d’alimentation des pompes principales,- le câblage des vannes télécommandées en refoulement des pompes,- le câblage des pompes de relevage,- le câblage d’alimentation des ventilations,- le câblage d’alimentation et de commande des éclairages.A l’extérieur, dans les fourreaux qui suivent les canalisations, au bord des bassins et dans la chambre derépartition les éléments de câblage suivants :- câbles issus des sondes de niveau des deux bassins,- câbles de commande des vannes de répartition, dans la chambre de répartition au droit du bassin Nord,- câbles pour alimentation électrique déportée des coffrets déportés des sites de travail près des bassins pourservitudes et éclairage.En outre, au droit de chaque bassin, un coffret déporté rassemble les divers câbles d’équipement, assure uneprotection locale et sert au raccordement des câbles de grande longueur.Le local technique et les bassins comportent un câble de terre en fouilles permettant la protection des personnes.Les organes techniques que ces câbles desservent sont décrits par ailleurs.

7.2.3.1. Le tableau électrique de commande et de protection.

Le tableau principal de commande et de protection est placé au rez-de-chaussée du local technique dans sa partiesèche.

Enveloppe.Armoire métallique sur socle en tôle d’acier revêtu résistant à l’humidité, tous les éléments étant raccordés à laterre.Indices de protection à réaliser : IP 55, IK 10.Pénétrations par la base au travers du plancher ou latéralement.L’armoire installée doit comporter 20 % de réserve d’équipements.L’armoire est équipée d’une gestion globale d’ambiance qui met en jeu :- un capteur d’humidité,- capteur de température,



- un système de ventilation forcée et d’aérations haute et basse,- un réchauffeur.La largeur unitaire des portes ne doit pas excéder 60 cm.

Bornier de raccordement.Tous les câbles sont raccordés en bas du tableau à un bornier portant les N°S des fils internes rappelés sur les filsexternes.

Fils internes.Ils sont de type H05-VK et H07-VK souples de couleurs variées :- noirs, marron, gris pour les phases de puissance,- bleu clair pour le neutre de puissance,- vert-jaune pour le conducteur de terre.Les couleurs des fils impliqués dans les commandes sont le rouge pour les phases, et le bleu foncé pour lesneutres, les blancs et gris pour les autres.Toutes les extrémités de fils sont équipées de cosses serties.

Numérotations des appareils.Les appareils portent tous un N° composé d’une lettre caractérisant leur fonction, suivi du N° de voie et dunuméro d’ordre de l’appareil dans la voie pour la puissance, d’un seul N° d’ordre pour les appareils du circuit decommande ou de signalisation.Si le titulaire utilise un logiciel de numérotation et de marquage, la logique de celui-ci donne le même résultat.

Numérotation des fils.Chaque fil porte le N° sans la lettre de l’appareil dont il est issu suivi du N° de phase dans le circuit de puissance,un numéro d’ordre simple dans le circuit de commande.La question primordiale réside dans la cohérence entre le schéma qui sera produit et le tableau réalisé.Si le titulaire utilise un logiciel de numérotation et de marquage, la logique de celui-ci donne le même résultat.

Position des appareils.Les appareils sont de préférence groupés en ligne par fonction dans l’ordre du circuit en allant de la gauche versla droite.

Barre de terre.Une barre de terre est placée sous le bornier entrée-sortie. On y raccorde avec un connecteur par fil tous les filsde câbles concernés et le câble de terre venant de la tresse.

Coupure de terre.L’armoire porte latéralement une barrette permettant de sectionner la terre issue du câble installé en fouilles parle lot 3.

Voyants.Le Dialogue Homme-Machine principal est établi par l’écran tactile qui est disponible en façade. Mais l’accès àcet appareil étant restreint, un état simplifié est délivré en résumé rapide à l’aide de voyants.En partie haute de la porte du tableau on installe une série de voyants avec sources à DEL.Les voyants sont alimentés en 24V.Les voyants suivants sont à prévoir :- présence tension, jaune,- marche générale, vert,- mise en marche manuelle d’un appareil, voyant rouge après 10 minutes, alarme après 20 minutes,- marche pompes (cinq voyants verts),- défauts pompes (cinq voyants rouges),- défaut circuit éclairage des locaux,- défaut ventilateur,- défaut de manque d’eau,- défauts des vannes télécommandées : 3 vannes du LT sur refoulement, 2 vannes de la chambre de répartition,- défauts des alimentations des coffrets déportés.

Informations disponibles en façade.Afin de simplifier l’exploitation, on rapporte en façade les éléments d’information suivants :



- l’heure du système,- compteurs horaires de marche des trois pompes,- report des états de défaut du groupe électrogène,- niveaux dans les deux bassins,- positions angulaires des vannes de régulation de la répartition des débits entre bassins,- niveau actuel de la marée. (expression en NGF - 6,00 m, par exemple)Il est possible d’utiliser à cet effet un oculus dans la porte rendant visibles les afficheurs mais en interdisantl’accès.

Commandes en façade.Les commandes manuelles ne peuvent se faire que par l’interface écran tactile à l’accès duquel les opérateurssont distingués par un code.Elles ont pour objet la réalisation d’essais qui ne doivent pas durer faute de quoi un voyant rouge s’allume, puisune alarme est émise.Pour chaque pompe principale, le « commutateur » disponible est :- marche auto, marches forcées (dans les deux sens pour la pompe désignée), arrêt forcé.Alarme sous 1 minute si des commandes manuelles sont faites sans autorisation.Pour les deux pompes de relevage, le « commutateur » disponible est :Marche auto, marche forcée (sauf manque d’eau), arrêt forcé (alarme sous 10 minutes si les deux pompes sontdans cette position)Une réflexion ultérieure pourra être engagée concernant les accréditations et les codes. Les adaptations nedevront plus être que logicielles.

Démarrages des moteurs.Les moteurs sont commandés par des démarreurs de type ATS46 de Schneider ou équivalent permettant undémarrage progressif (couple et usures limités) et un arrêt progressif protégeant le circuit de l’inertie de l’eau.

Matériel électrique de puissance et de protection.Les équipements de l’armoire sont réputés résister aux sollicitations climatiques locales connues.

Transmetteurs Afficheurs des mesures de niveau des bassins et de la marée.Le tableau électrique comprend trois transmetteurs afficheurs qui reçoivent les courants de sondes, les affichentet les transforment en données TOR pour régulation en séquentiel des débits envoyés aux bassins.Des appareils de type Vegamet 391 de Vega, ou équivalent sont proposés. Dans tous les cas la filière complèted’un constructeur devra être suivie.

Récepteurs de signaux de défaut émis sur courant porteur par les coffrets déportés.Le tableau principal est apte à recevoir les signaux de défaut émis par les tableaux déportés sur le courantporteur.

Principes fonctionnels.Le tableau principal et distribue l’énergie électrique, qu’il reçoit du secteur ou du groupe, protège les récepteurset les personnes, transmet les commandes volontaires, génère des commandes automatiques, transmet lesalarmes.Le câble de terre est disponible aux bons soins du lot 3.Le titulaire du présent lot propose à la maîtrise d’œuvre le schéma complet du tableau accompagné des fichesd’agrément de ses organes constitutifs.

Automate programmable industriel. (A.P.I.)Le tableau électrique décrit ici comporte un automate programmable industriel séquentiel simple ; Le titulairepourra le choisir en fonction de ses pratiques, mais la simplicité de sa programmation et de son comportementseront les meilleurs critères de choix.Il prend en charge toutes les commandes et visualisations de la porte du tableau et propose, pour un échelon plusavancé d’intervenants, sans ouverture des portes, un accès sur écran tactile à deux niveaux :- consultation,- modifications de consignes.Cet appareil qui assure le respect des règles de fonctionnement qui seront indiquées est responsable de lagénération d’alarmes relatives à des états de fait avérés et objectifs ou à des conjectures mettant en jeu plusieursindications dont la concomitance semble dangereuse.



L’appareil est capable de rester en fonctionnement après une coupure de courant et de délivrer des ordresd’alarme aux organes indépendants décrits ci-dessous.

Dispositif de transmission d’alarmes par GSM.Un matériel courant de type Sofrel peut être installé au sein du tableau décrit.Il a pour objet de transmettre par GSM, avec un émetteur associé, les alarmes mémorisées par le système,notamment en cas de coupure de courant non secourue par le groupe.Le dispositif complet comporte donc une batterie (double) de longue durée de vie faisant l’objet d’un carnet demaintenance.Une liste de numéros de téléphone et d’adresses de courriels est donnée à l’appareil.

Dispositif de transmission d’alarme par gyrophare.De façon indépendante, toute alarme génère la mise en marche sur batteries du gyrophare installé sur le toit dubâtiment. (son implantation en tout endroit proche et plus visible serait possible)

Les comportements attendus du dispositif.Le dispositif met en marche 2 des trois pompes principales dès que la marée, étant montante, atteint la cote 6 m.le point de consigne étant réglable.Le dispositif est également arrêté dès que le niveau de la mer est trop bas ou si les deux bassins sont pleins.A chaque marée les pompes sont permutées.Dès l’arrêt des pompes, les vannes télécommandées qui équipent les canalisations de refoulement sont ferméesafin d’interdire le vidage de la colonne d’aspiration.A la fin d’un pompage, dans des conditions à régler selon les indications de la sonde de niveau de la prise d’eauen mer, une des pompes toujours la même, équipée d’un inverseur a une courte séquence de marche inversée quia pour objet de désensabler l’organe de prise d’eau décrit au lot 5. Dans ce cas sa vanne de refoulement estponctuellement ouverte.En fonction des données de niveau reçues des sondes placées dans les bassins, les vannes des chambres derépartition sont actionnées pour que les deux bassins se remplissent en même temps. Il faut noter que les débitssont réglés à l’origine et que les bassins communiquent par les alimentations gravitaires.A cet effet, pour les sondes des bassins, le signal analogique 4-20 mA reçu de celles-ci est rendu de type TORpour 5 seuils réglables afin de dispenser l’automate d’une gestion analogique en boucle fermée du problème.Les seuils déclarés sont les mêmes sur les deux bassins.Si un bassin atteint avant l’autre le seuil suivant pendant le pompage en mer, sa vanne est amenée à une positionprogrammée diminuant le débit envoyé au bassin correspondant jusqu’à ce que le seuil soit atteint.Une adaptation logicielle restera possible en fonction du comportement réel du réseau.Si un bassin est plein avant l’autre, sa vanne est progressivement fermée, une pompe est arrêtée, jusqu’à ce quel’autre bassin soit plein.On utilisera le seuil le plus haut (10 cm au-dessus du niveau maxi et en fonction du niveau du trop-pleinmécanique) pour donner une alarme.

7.2.4. Les sondes de niveau des bassins.

Les sondes de niveau des deux bassins sont de type « capteur de pression hydrostatique pendulaire avec cellulecéramique » calibrées pour la profondeur de ceux-ci qui est 2,5 m.La cellule en est installée très près du fond du bassin dans un tubage de protection, elle est livrée avec 6 m decâble.Le corps au contact de l’eau est en acier inox résistant à l’eau de mer par exemple ou en matériau synthétiquetype PVDF avec joint EPDM et câble en PEHD type immersion prolongée.Dans le coffret déporté local, décrit ci-dessous, le titulaire installe un boîtier de raccordement et de mise àl’atmosphère avec filtre de compensation de type Vegabox 02 de Vega ou équivalent permettant d’utiliser uncâble de raccordement plus classique jusqu’au local technique de type HO7 RNF immersion prolongée 2 x 2,5mm2.On a vu que dans le tableau la hauteur réelle est affichée et que le transmetteur délivre des contacts pour 5 seuilschoisis.



7.2.5. La sonde de niveau de la prise d’eau en mer.

La sonde de niveau placée dans l’ouvrage de prise d’eau en mer est du même type que les précédentes.Elle sera calibrée pour la hauteur d’eau correspondant aux plus hautes marées (NGF environ 6,5 m) en fonctionde sa hauteur réelle d’implantation, par exemple (NGF – 2 m ce qui donne 8,5 m d’amplitude).Le boîtier de raccordement avec filtre de compensation sera placé à terre et donc en pratique dans le localtechnique. Le câble de liaison étant entièrement en P.E.H.D. et commandé avec la sonde sauf possibilité d’unraccordement résine in situ.La sonde est placée dans un tubage dont le nettoyage doit rester facile.

7.2.6. La chambre de répartition au droit du bassin nord.

Le titulaire du présent lot réceptionne au droit du bassin Nord les canalisations ainsi que les fourreaux que letitulaire du lot 6 aura préparés :- la canalisation P.E. 400 issue du local technique, refoulement principal de la station de pompage pour

alimentation des basins,- la canalisation P.E. 355 qui gagne le bassin Sud,- la canalisation P.E. 225 d’alimentation du bassin Nord, au Nord de celui-ci, qui après avoir été mise en

attente par le lot 6 sous le bassin, est raccordée à une pièce de traversée de paroi horizontale, en attente aufond du bassin faisant l’objet de l’équipement par le titulaire du présent lot d’un équipementcomplémentaire qui va être décrit plus loin.

Pour la création de la chambre de répartition, le titulaire construit autour des canalisations ou a installé aupréalable à la pose de celles-ci une chambre d’environ 2,5 m x 1,5 m suffisante pour recevoir le piquage en P.E.225 pour alimentation du bassin Nord sur la canalisation principale issue du groupe de pompage et la réductionP.E. 400 à P.E. 355 en aval du piquage.La chambre reçoit les fourreaux installés par le Lot 6 et comporte un puisard d’assainissement.Son dispositif de fermeture sera soumis à la maîtrise d’œuvre et comportera un verrouillage à clef protégé del’eau et du sable.L’équipement du piquage comporte une vanne papillon télécommandée DN 250 à commande manuelleauxiliaire comportant la possibilité d’une position de réglage normal pour un équilibrage naturel des débits entrebassins, d’une position intermédiaire adoptée par l’automatisme pour réduire le débit du bassin Nord si celui-ci apris de l’avance dans le remplissage, une position de fermeture.Sur la canalisation principale, on trouve une vanne de coupe manuelle pour isolation du réseau vers le bassinSud. Poignée de manœuvre inoxydable.Les vannes sont de type spécial pour eau de mer à corps en Fonte FGS, papillon en cupro-Alu.L’organe de commande est de type VS de Valpes avec option GF3, en IP 67.L’alimentation électrique s’opère depuis un transformateur de sécurité installé dans le coffret déporté proche en24 V AC.La commande provient du tableau principal du local technique relayée par ce même coffret.

7.2.7. Chambre de répartition au droit du bassin sud.

Le titulaire du présent lot réceptionne au droit du bassin Sud les canalisations ainsi que les fourreaux que letitulaire du lot 6 aura préparés :- la canalisation P.E. 355 issue du local technique, et de la chambre précédente, refoulement principal de lastation de pompage pour alimentation des basins, qui a été prolongée par le lot 6 sous le bassin Sud, estraccordée à une pièce de traversée de paroi horizontale, en attente au fond du bassin faisant l’objet del’équipement par le titulaire du présent lot d’un équipement complémentaire qui va être décrit plus loin.

Pour la création de la chambre de répartition, le titulaire construit autour des canalisations ou a installé aupréalable à la pose de celles-ci une chambre d’environ 2 m x 1 m suffisante pour recevoir la vanne du réseaud’alimentation du bassin Sud.La chambre reçoit les fourreaux installés par le Lot 6 et comporte un puisard d’assainissement.Son dispositif de fermeture sera soumis à la maîtrise d’œuvre et comportera un verrouillage à clef protégé del’eau et du sable.L’équipement comporte une vanne papillon télécommandée DN 300 à commande manuelle auxiliairecomportant la possibilité d’une position de réglage normal pour un équilibrage naturel des débits entre bassins,



d’une position intermédiaire adoptée par l’automatisme pour réduire le débit du bassin Sud si celui-ci a pris del’avance dans le remplissage, une position de fermeture.La vanne est de type spécial pour eau de mer à corps en Fonte FGS, papillon en cupro-Alu.L’organe de commande est de type VS de Valpes avec option GF3, en IP 67.L’alimentation électrique s’opère depuis un transformateur de sécurité installé dans le coffret déporté proche en24 V AC.La commande provient du tableau principal du local technique relayée par ce même coffret.

7.2.8. Coffrets déportés locaux.

Les coffrets déportés locaux sont installés par le titulaire du présent lot sur les murs des bassins, dans la zoneinstituée comme zone technique, clôturée (par le lot 9) et non accessible au public.Ils sont identiques pour les deux bassins.Ils comportent une porte fermant à clef. Ils ont implantés de façon à ne pas recevoir les rayons directs du soleil etsont protégés de la pluie par une petite marquise.Le modèle de base est par exemple, coffret Marina de Legrand, en polyester, IP66, IK10.Ils comportent une climatisation par ventilateur et réchauffeur, leurs organes étant tropicalisés.Ces coffrets reçoivent le courant électrique triphasé 400 V depuis le local technique avec le neutre et la terrelocale avec sa barrette de coupure.La puissance installée est de 6 KW.L’ensemble est protégé par un disjoncteur différentiel et magnéto-thermique.On y trouve :- un luminaire à diode d’éclairage interne,- le coffret de raccordement avec filtre de compensation de la sonde de niveau locale,- un circuit protégé, avec alarme pour transformateur de sécurité 400-24V d’alimentation de la télécommande

de vanne de régulation,- un bornier de raccordement pour l’alimentation et la commande de cette sonde,- un départ protégé pour une prise de courant 10-16 A interne,- un départ protégé pour un socle de prise de courant 230 v mono extérieure en 20 A de type Hypra de

Legrand ou équivalent,- un départ protégé pour un socle de prise de courant Triphasé, 3 p + T en 16 A de type Hypra de Legrand ou

équivalent,- départ protégé pour un socle de prise de courant Triphasé + neutre + T en 16 A de type Hypra ou équivalent

de Legrand,- un relais de génération de signal sur courant porteur pour transfert des signaux de défaut.Le coffret du bassin Nord sert de relais pour alimentations et raccordements des équipements du bassin Sud.

7.2.9. Compléments hydrauliques sur les bassins.

Le titulaire du lot 6 aura laissé en fond de bassin des pièces de passage de paroi en P.E. 225 et 355 dédiés auxalimentations et trop plein.Dans le cadre des règles de fonctionnement connues, le titulaire du présent lot les prolonge vers le haut, avecraccord à bride inox aux altitudes fonctionnelles, en tubes inox à bords adoucis pour permette un évasement de20% en partie haute, dans les DN immédiatement supérieurs aux DN initiaux avec pose de deux colliers ayantdeux bras chacun rapportés aux parois les plus proches.Les orifices d’alimentation seront surmontés d’un ralentisseur en inox (à partir de grands fonds bombés).Les postes sont donc :7.2.8.1. Prolongation, ralentisseur et colliers pour l’alimentation du bassin Nord, en DN 250,7.2.8.2. Prolongation et colliers pour le trop plein du bassin Nord en DN 250,7.2.8.3. Prolongations, ralentisseur et colliers pour l’alimentation du bassin Sud, en DN 350,7.2.8.4. Prolongation et colliers pour le trop plein du Bassin Sud, en DN 350.

7.2.10. Réseaux électriques extérieurs.

Le titulaire du présent Lot fournit et installe dans les fourreaux généraux mis en place par le lot 6 les câbles utilesà la réalisation des fonctions indiquées.



Ce poste porte sur :- les alimentations de puissance en triphasé des coffrets déportés,- les commandes de vannes de régulation,- les câbles de transfert des données des sondes.

7.2.11. Chemins de câbles et câblages dans les locaux techniques.

Le titulaire du présent lot met en place dans les locaux technique un réseau de chemins de câble en matériausynthétique, de préférence dans la zone de l’angle entre murs et plafond.Les câbles dont l’utilité découle des fonctions décrites dans les présentes y sont assujettis.Tous les câbles sont au minimum de type HO7 RNF.Des boucles de câbles sont laissées et ligaturées au voisinage de chaque appareil afin de disposer de longueurslibres en cas d’intervention de maintenance.

7.2.12. Servitudes.

7.2.12.1. Pompes de relevage.

Le puisard qui équipe le fond du sous-sol du bâtiment du local technique est au point de convergence de sespentes. Son format est 400 mm x 400 mm.Il est possible d’y installer deux pompes de relevage correctement dimensionnées, soit d’environ 15 m5/h à 10mètres) et de constitution compatible avec la possibilité de fonctionner en eau de mer.Ces pompes alimentées en courant triphasé sont protégées du manque d’eau par un contact à flotteur.Elles travaillent en alternat et bénéficient d’une alarme de défaut. Elles sont montées chacune avec un clapetanti-retour.

7.2.12.2. Réseau de refoulement des pompes de relevage.

Les eaux issues de ces pompes sont conduites vers un puits perdu creusé à environ dix de mètres du localtechnique. Le présent poste concerne la canalisation de refoulement, les travaux de terrassement correspondantset la constitution de ce puisard.

7.2.12.3. Ventilation du local technique.

Le titulaire du présent lot dimensionne et installe un dispositif de ventilation d’un débit de l’ordre de 3000 m3/hcommandé par une sonde de température et un hygromètre.L’air est extrait en haut de la paroi Nord du bâtiment (orifice 500 mm x 500 mm environ à volets) grâce à unconduit dont l’origine est au plafond du sous sol, dans l’angle Nord Ouest, l’air ayant été admis sur la paroi Est.Cet appareil fait l’objet d’une alarme de défaut. Il ne pourra pas être mis en marche par grands froids.

7.2.12.4. Eclairage des locaux.

Chacun des trois locaux présents fera l’objet de l’installation de 2 à 3 luminaires IP 55 à néons à commandeélectroniques commandés par des interrupteurs placés aux entrées.Les locaux seront équipés, selon réglementation en vigeur, de blocs autonomes de sécurité fluorescente debalisage d’évacuation, autotestables de balisage d’évacuation selon norme NFC 71-820, avec 1 heured’autonomie, 45 lumens.



8. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 8 : dispositif d’asservissement desvannes individuelles.



Les travaux ont pour objet :- la conception du dispositif,- la présentation d’un dispositif et ses essais sur un site de test,- la fourniture de 35 à 45 dispositifs.


Les travaux sont rémunérés :- par un forfait relatif à la conception, aux essais et à la mise au point du dispositif,- par un prix relatif à chaque équipement fourni.

8.3. Définition du dispositif.

8.3.1. Composition.

Chaque dispositif comporte :- une vanne,- un récepteur d’ordres, à monter en tête du circuit d’alimentation de la vanne motorisée,- un appareil de mesure et de commande.

8.3.2. Installations.

L’installation des vannes, du récepteur d’ordre et leur alimentation électrique sont à la charge des entreprises.Les vannes sont installées à l’air libre ou dans un bâtiment industriel ou sous un capot de regard en matièresynthétique.Les récepteurs d’ordre sont installés dans un bâtiment industriel ou à l’extérieur de celui-ci.

8.3.3. Vanne motorisée.

La vanne motorisée est posée en aval de la vanne de coupure alimentant chaque installation individuelle.Elle est composée :- d’une vanne papillon bride DN 100, destiné à être monté entre brides,- d’un actionneur motorisant la vanne, à temps de fermeture compris entre 60 s et 120 s, alimenté en 240 V à

fermeture automatique réglé Normalement fermé type ER Failsafe type ER.60 93A.GS2 de chez Valpes ouéquivalent, indice de protection IP 66.

8.3.4. Récepteur d’ordre.

Le récepteur d’ordre assure l’ouverture et la fermeture du circuit électrique.



8.3.5. Appareil de mesure et de commande.

L’appareil de mesure et de commande est destiné à être posé sur la margelle d’un bassin en béton afin de piloterson remplissage par le réseau de distribution d’eau de mer.Il assure les fonctions suivantes :- commande à distance de l’ouverture de la vanne par action manuelle sur un bouton de commande,- acquisition du niveau d’eau par sondes redondantes incorporées à l’appareil,- transmission à distance d’un ordre de fermeture de la vanne lorsque le niveau d’eau ans le bassin surveillé

atteint une certaine distance sous le couronnement de la margelle, cette distance étant comprise entre 10 et30 cm, spécifiée à l’exécution pour chaque appareil.

L’appareil est nomade et donc autonome. Son fonctionnement est assuré par des batteries rechargeables d’unmodèle standard permettant à l’utilisateur de disposer en permanence d’une batterie en charge.L’autonomie de la batterie alimentant l’appareil en fonctionnement est d’au moins une semaine.

L’appareil dispose d‘une commande de marche et d’arrêt par interrupteur.

Afin d’assurer la sécurité de la fermeture en cas de coupure de l’alimentation électrique des vannes motorisées,l’ordre de fermeture est transmis d’une façon permanente à raison d’un ordre toutes les 15 minutes jusqu’à miseen arrêt de l’appareil.

L’appareil aura un indice de protection IP 66 ou supérieur.

La distance maximale entre récepteur d’ordre et l’organe de mesure et de commande est de 50 mètres. Ilspeuvent être situés dans deux bâtiments industriels différents.

8.4. Normes à respecter.

Le dispositif respectera notamment :- la norme NFC 15-100,- la norme ETS 300 applicable aux installations radioélectriques privées,- les recommandations de l’agence nationale des fréquences relative à l’ingénierie des sites radioélectriques.

8.5. Prestations dues par le titulaire.

Le titulaire doit :- la conception du dispositif,- l’essai du dispositif sur site, sauf montage de la vanne d’essais,- la mise au point après essais jusqu’à obtention d’un fonctionnement satisfaisant,- la fabrication, l’assemblage des composants, la fourniture du dispositif complet (vanne équipée de son

actionneur, récepteur d‘ordre et appareil de mesure et de commande) en nombre requis,- la spécification du câble de liaison entre récepteur d’ordre et actionneur de la vanne,- la fourniture d’un chargeur de batteries et d’une batterie supplémentaire par dispositif,- une garantie de 2 ans.



9. Description et spécifications des travaux à la charge du lot 9 : clôtures, espaces verts.

Outre ce qui est énoncé ci-après, le titulaire doit les prestations définies au chapitre 0 du présent CCTP, auCCAP et au PGCSPS.Les travaux portent sur :- deux ensembles de clôtures en grillage rigide avec portail pour chacune des zones techniques des bassins,- la plantation de sujets végétaux.

9.1. Clôtures.

Les travaux comprennent :- l’implantation de la clôture,- la réalisation de massifs en béton dosé à 250 kg/m3,- la fourniture et la pose sur les massifs en béton, de poteaux demi-ronds avec aile de fixation en partie arrière

en acier galvanisé plastifié vert RAL 6005, diamètre 50 mm épaisseur 2 mm avec platine de fixation etobturateur en PVC, espacement maximal 2,5 m.,

- la fourniture et la pose d’un grillage rigide plastifié en fil de 2 mm, maille maximale 200 mm x 50 mm avectrois plis de rigidification, couleur RAL 6005,

- la fourniture et la pose de 10 panneaux de 50 cm x 30 cm, portant l’indication indélébile blanche sur fondrouge « Entrée interdite, danger de noyade » (ou autre indication à préciser à l’exécution).

Localisation et dimensions :- au nord-ouest du bassin nord : environ 30 mètres,- au sud du bassin sud : environ 40 mètres.

9.2. Portails.

Les travaux comprennent :- la réalisation de massifs en béton dosé à 250 kg/m3,- la fourniture et la pose de deux poteaux 150 x 150 minimum avec gonds réglables,- la fourniture et la pose d’un portail à deux vantaux, ouverture totale 4 mètres à 180°, structure tubulaire en

acier galvanisé plastifié, grillage rigide similaire à la clôture, couleur RAL 6005, serrure à pêne dormant ½tour, poignée.

Localisation :- pour chacune des zones techniques, l’un près du bassin nord, l’autre près du bassin sud.

9.3. Plantations.

Les travaux comprennent :- les terrassements nécessaires,- l’adjonction éventuelle au sable du terrain naturel, de terre végétale adaptée à l'essence retenue,- la pose de tuteurs adaptés au mode d'enracinement de l'arbre ; toutes sujétions de liens réglables non

blessants et durables (2 ans minium),- la fourniture et la pose des sujets,- la taille des sujets après plantation,- le compactage hydraulique : 50 à 80 litres d'eau,- l'entretien de la garantie de reprise 1 an.

L'entrepreneur devra fournir des arbres avec une parfaite qualité de chevelu (système racinaire très dense) déjàtransplantés au moins 3 fois et bénéficiant d'un label.Les sujets seront des arbustes du genre Tamaris ( tamaris anglica) ou équivalent.

Localisation et quantités :- en bordure du bassin sud : 100 sujets,- en bordure du bassin nord : 35 sujets.



Documents graphiques annexés.

Numéro Objet Nombre defolios

Formatd’édition pourrespect del’échelle

Plan 1 Plans de localisation et de situation. 1 A4Plan 2 Plan général du projet 1 A3Plan 3 Plan d’ensemble des réseaux et bassins dans la zone conchylicole 1 A1Plan 4 Levés topographiques des sites des bassins établi par le cabinet

Montaigne2

Plan 5 Plan de l’ouvrage d’aspiration en mer 1 A4Plans 6 Plans du local technique et station de pompage à terre 10 A3Plans 7 Plans du bassin Nord 8 A3Plans 8 Plans du bassin Sud 8 A3



Plan 1 Localisation.

T=7,64

P=2,16

R=5,48

T=7,50

P=2,05

R=5,45

T=6,70

P=1,69

R=5,07T=6,70

P=1,80

R=4,90

T=7,10

P=1,90

R=5,80

T=7,06

P=2,00

R=5,06

T=7,00

P=2,15

R=4,05

T=6,90

P=2,15

R=4,75T=6,60

P=2,02

R=4,58

T=6,45

P=1,92

R=4,53

T=6,58

P=2,08

R=4,50

DN 300

DN 300

DN 500

DN 300

DN 400

DN 400 DN 500

DN 500

DN 600

(29-134)

30-135

31-136

25-130

24-129

23-128

22-127

21-126

20-184

19-183

18-123

17-122

16-121

15-120

14-119

13-118

12-117

11-116

10-115

9-114

8-113

(7-112)

6-111

5-187

(3-108)

(2-107)

4-109

45-162

44-192

43-148

42-193

41-146

40-145

39-144

38-143

37-142

DN 300

(36-141)

35-140

34-139

32-137

33-138

28-133

26-131

27-132

ExutoireDN 600

DN 500

Décanteur

et porte

à flot

PV

C25

0

Vanne

150

Vanne150

T=6,90

P=1,58

R=5,32

N

5-188

_-104

42-19642-194

42-195

44-191

45-161

(1-189)

P.E. 125

P.E. 125

P.E. 125

P.E. 125

P.E. 315

P.E. 200

P.E. 500

P.E. 500

P.E. 500

P.E. 315

P.E. 315

P.E. 315

P.E. 225

P.E. 225

P.E. 225

P.E. 225

P.E. 355

P.E. 355

P.E. 355

P.E. 355

P.E. 315

P.E. 400

P.E. 400

P.E. 200

P.E. 400

P.E. 200

P.E. 225

P.E. 315

P.E. 400

46-197

46-197

Légende.

G.I.E. BLANVILLAZAC

Création d'un nouveau réseau d'alimentation d'eau de mer

PLAN N° 3.

DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTREPRISES

Cahier des Clauses Techniques Particulières

Plan d'ensemble des réseaux et bassins

de la zone conchylicole.

de la zone conchylicole municipale de Blainville/mer

ECHELLE : 1/1000 en A1