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Numéro 18 - Mai 2010 Opinion Internet - été - comparaison page 16 Dossier Le départ page 7 Culture Musique, mode, littérature, ... page 20 G e m i n W a y Un regard vers l’avenir

GIW 18

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Mai 2010, thème le départ, nouvelle équipe

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Num

éro 18 - Mai 2010

OpinionInternet - été - comparaison

page 16

DossierLe départ

page 7

CultureMusique, mode, littérature, ...

page 20

Gem

in W

ay

Un regard vers l’avenir

Edito

Lourd est le faix qui nous incombe; montrons-nous dignes à la tâche. Pour nos 3A, c’est un départ plusradical, la fin de l’ère GEM. Propul-sés dans la vie active bien contreleur gré pour certains, c’est l’abou-tissement de longues annéesd’études, l’occasion de faire leurspremiers pas dans ce monde de re-quins et de démarrer une carrièreprometteuse pour d’autres. Ce n’estplus un secret pour personne, noussommes d’éternels débutants ; çatombe bien puisque la vie elle-

même est un éternel recommence-ment.Finalement, pour nombre d’entrenous, c’est aussi un départ versl’étranger, pour un stage, une cé-sure ou des vacances (oui, il paraîtque ça se fait). Mais nous avonsl’expérience du voyage et sommesrompus à ce genre d’exerciced’adaptation. Qui s’est intégré àGEM peut s’intégrer à la commu-nauté druze du Mont-Liban.Pour l’heure, un bilan s’impose,comme avant tout départ. De l’an-née, de l’asso, de la liste,… partirsans tirer d’enseignements, c’estaller à la chasse sans cartouches.Revenez-nous en forme et la gibe-cière pleine, l’année prochaine at-tend beaucoup de vous. Et si vousvoulez léguer un héritage associatifaussi rutilant que celui que vousont laissé vos aînés, donnez-vous àfond.Bonnes vacances, bon stage et àl’année prochaine.

Emile Grihangne

Som

mair

e...

News 4

Portrait6

Dossier 7

Opinion 16

JDA20

Insolite 22

Arts et Culture 23

PostESC 30

La naissance du poussin scellela mort de l’œuf. Le cycle dela vie est ainsi fait, tout se

transforme. En cette saison du re-nouveau, alors que les bourgeonséclosent et que les primeurs re-viennent sur les étales, GEM aussiest d’humeur primesautière. Dansles associations de l’école, du sangneuf vient vivifier les équipes ; nonpas que nos 2A se désengagent,mais d’autres obligations les appel-lent, et c’est avec fierté et confiancequ’ils laissent leur poste à la relève.

Rédacteur en chef: Emile GrihangneMaquettiste: Olivier Sevellec

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Mémo

L’Agenda du mois

Avec le printemps et le bour-geonnement des fleurs arri-vent aussi le pollen et ses

allergies. Les narines coulent, lesyeux gonflent, la respiration se faitdifficile. Symptômes que nombred’entre nous connaissons et dontnous subissons les conséquences :mouchoirs, lunettes de soleil sontalors des accessoires indispensablesà notre survie et des alliés quoti-diens. Ils nous suivent tout au longdes beaux jours et tiennent compa-

gnie à notre ordinateur et à noscours dans nos sacs. Les cours justement, qui se rappel-lent à nous au printemps. Car de-puis des décennies, de bonnes âmesadministratives ont décidé que leprintemps serait également une pé-riode d’effort intellectuel. Très tôtnous l’apprenons à nos dépens :brevet, bac puis concours, oraux etpartiels en tout genre deviennentrapidement nos habitudes printa-nières. Les révisions deviennentune torture de chaque instant. En-fermés chez nous, à la DieterSchmidt ou ailleurs selon les goûset préférences, nous regardons de-hors et envions tous ceux qui pro-fitent des parcs, du soleil et quipeaufinent, dès le mois de mai, leurbronzage. Nous, pauvres étudiants,sommes destinés à devoir ouvrir et

parfois découvrir nos cours alorsqu’à l’extérieur les terrasses descafés nous appellent. Ne pourronsdonc nous jamais profiter de cettepériode ? Car même après les pé-riodes d’examens, ce n’est pas fini.Petit boulots et stages prennent lerelais. En tant qu’étudiant nousavons effectivement certains be-soins financiers qui nous poussentà profiter de ces longues vacancespour renflouer notre compte enbanque et des obligations scolairesqui nous mènent à réaliser desstages, au cours desquels nous nousretrouvons devant un bureau, loindes plages ensoleillées et de la mer. Cette belle saison qu’est le prin-temps semble alors bien moins res-plendissante, même si son soleilnous donne toujours, malgré tout,le sourire !

Catherine Carow

Le printemps : il nous aguiche et nous nargueLe printemps et ses beaux jours nousapportent leur lot de belles choses :les jupes se raccourcissent, les espritssont plus légers. C’est une époque oùtout nous semble possible, plus fa-cile. Quelques démons se profilentalors à l’horizon.

6 mai : Soirée de l’année par Aloha, 1A fête la fin des partiels, ! venez profiter aussi d’unescène musicale !

10 mai : bien du courage à toi 2A qui commence quelques jours de réfléxions

13 mai : Départ pour le projet Pérou, l’un des projets internationaux de SOS.

17 mai : SOS part sauver l’indonésie !

A partir du 25 mai : Escapade. Entrée dans le vif du sujet pour nos chers admisseurs !

28 au 30 mai : Festival de géopolitique et de géoéconomie à Grenoble, avec la participa-tion d’association du couloir !

Juin : alternés en cours, les autres en vacances, stages, accueil admissibles, ou autres ...Nous vous donnons rendez vous à la rentrée de septembre pour de nouveaux GIW!!

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News

Kate - Présidente - Une femme à la tête de l’asso, solide d’épaules et les pieds sur terre, Kate est un peu la nouvelle maman d’Xpres-sion. Du bon sens et de la douceur, des petits yeux rieurs, notre équipe de délurés excentriques sait maintenantsur qui s’appuyer !

Nouvelle équipe, nouveau journal !

Quentin - Com Interne et responsable web -Fan des galettes au blé noir de sa Bretagne natale, notre nouvelle secrétaire… euh… responsable com’interneest aussi à l’origine de notre tout nouveau site web, sur lequel vous pouvez d’ailleurs consulter les Gem In Wayque vous n’avez pas pu lire pour cause de rupture de stock ! Q (à prononcer kiou !) est également membre dufameux GHB – Grenoble Handball – qui on l’espère nous fera encore vibrer l’année prochaine lors de leursmatchs enflammés !

Sara - Trésorière et com externe StudentsNom de code : « pommettes »Particularité : présente une forte sensibilité au niveau de ses… pommettes.Pourquoi ? Après quelques verres, elle vous le révèlera elle-même.Sicilienne reconvertie en bourguignonne, notre nouvelle trésorière est « trop marrante », dixit elle-même, et ilfaut bien reconnaître que c’est vrai !

Alexandre - Vice-président en charge de l’événementiel -Ne vous fiez pas à ses sombres tenues ou a son grand âge, à l’usage l’autoproclamé PDG de la com’events(Alexandre Brun pour les non-initiés) se révèle être un gai luron ! A tel point qu’on finit par pardonner à cetamateur de bacchanales les plus amorales et grandes dictées endiablées ses (nombreuses) excentricités capil-laires…

Carole - rédactrice -la plus folle ! Incomparable,inimitable, magique… à telpoint que les Canadiens nous lapiquent l’an prochain. Toutel’année elle nous a enchantésavec ses répliques qui tuent, sesréflexions très… réfléchies, sesmaladresses quotidiennes, sonrire, sa bonne humeur, sa gen-tillesse. En bref, le petit rayonde soleil de l’asso… je détesteles Canadiens !

Rencontre avec Mr.Fottorino orga-nisée par les futurs resp d’Xpression

News

Jennifer Matas - rédactrice en chef Students - Que serait X’pression sans une pure toulousaine et son accent, fan de rugby et surtout de rugbeux? Les passa-tions t’ont destinée à ce rôle que tu tiendras à merveille, en plus bien sûr d’être une parfaite future rédac chefpour Students…. Relou pour la comm’litté, maîtresse pour notre doyen, moi je dirais juste que Jennifer envoievraiment du rêve…

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Emile - rédacteur en chef du GIW -Nul doute qu’Emile Grihangne alias Recteur est un Personnage. L’incarnation de l’érudition linguistique et lexi-cale est un jeune homme marquant, d’une jovialité débordante et contagieuse, et doté d’un sens du partage quine fera que vous réjouir de l’avoir connu. Et le plus étonnant est que l’illustre rédacteur en chef du Gem in wayréussit parfaitement à harmoniser son professionnalisme et l’étendue de ses qualités humaines. Alors, qui deplus fiers que les membres d’Xpression ? Un collègue de cette envergure, c’est hors de prix !

Olivier Sevellec - responsable Students et maquettiste - Ce nietzschéen héritier du Marquis de Sade se distingue de prime abord par sa nonchalance naturelle. Le nou-veau responsable Students se met au service du journal inter-étudiant de Grenoble, tout en continuant à ravirles lecteurs du Gem In Way par le raffinement de sa verve et par la qualité du montage de la maquette du jour-nal, qu’il réalise depuis quelques mois déjà.

Valentine - responsable Com Litté -Valentine alias Val, Valoche ou encore Valourde, est la personne la plus ambivalente qu’il vous sera jamaisdonné de rencontrer. Hésitant de façon permanente entre deux personnalités, Valentine est aussi charmante etdélicate le jour qu’elle n’est sulfureuse et frénétique la nuit. La nouvelle responsable Book’in a néanmoins lesens des responsabilités et des objectifs dans la vie. Aussi, elle saura vous accueillir, en toutes circonstances, demanière cordiale et chaleureuse au local Xpression (n’y voyez pas de sous-entendus graveleux)

Souhail - responsable animation café littéraire -Souhail, aussi à l’aise dans le décryptage de l’actualité que dans les sujets de fond qu’il a pu traiter dans ses ar-ticles d’opinion, s’engage dans une voie plus littéraire en rejoignant la com Book’In d’Xpression. En attendant,il mène son bonhomme de chemin, la plume légère et le cœur sincère. Il aurait pu, avec ses yeux noirs et sa che-velure de jais, être le sujet d’un sonnet de Louise Labé.

Laetitia - responsable Relation Presse -«Laeti, qu’est-ce que tu fais ce soir ? » « Je vais au sport, je peux passer chez toi après ». Vous l’aurez compris,Laetitia est très active. Parfois surmenée. Mais jamais elle ne vous laissera tomber. Ne vous fiez pas à son ac-cent tout droit venu de Touraine, quelque peu rude et récalcitrant. Cette fille est vraiment attachante. Fidèle enamour comme en amitié, elle n’est pas pour autant imbécile et sait reconnaitre les faux-semblants, les amitiésde pacotille et les amours bancals. D’un esprit vif, elle ravit l’équipe de la rédac’ du GIW par sa plume originale

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Portrait

Sur MyESC on donne la parole à unenseignant-chercheur tous les mois.Xpression part à leur rencontre.Voici quelques extraits des inter-views que tu peux retrouver sur leBlog des Professeur sur MyESC.

Daniel Ray (extrait de la question: Pourriez-vous, en quelques mots, vous pré-senter ?)

Quand on est engagé en mer ou enhaute montagne, on vit des mo-ments de vérité où seule la concen-tration, le fait « d’y être » vraiment,peut nous éviter une sanctiongrave. Là, plus de faux-semblants :on se retrouve face à soi sans tri-cherie possible. Toutes proportionsgardées, devant un auditoire lorsd’un cours ou d’une conférence, ilfaut aussi « y être » à fond pour em-mener l’assistance. Cela requiertcertes beaucoup de préparation,d’efforts, mais permet de vivre leprésent à fond. C’est entre autrespour cela que mon métier est pas-sionnant.

Armelle Godener (extrait de la ques-tion : Créez-vousdes liens directsentre vos re-cherches et voscours à l’école ?)

Ce qui est intéressant dans l’ensei-gnement, c’est de convaincre lesétudiants de l’intérêt de la matière.J’aime le côté humain dans lecontrôle de gestion et l’enseigne-ment. Il n’y a pas beaucoup de liens pré-cis entre mes recherches person-nelles et mes cours. Mais d’unefaçon plus large dans les cours despécialisation je montre aux étu-diants qu’il y a de la recherche dansla discipline (comme dans toutesles disciplines de gestion), que rienn’est figé, certes il y a une base glo-balement stable mais les modes deraisonnement et les cadres d’ana-lyse évoluent. Aucune méthoden’est universelle et il est impératifqu’à la sortie de l’école ils sachentsuivre l’actualité de la discipline etadapter leurs pratiques à leur envi-ronnement spécifique.

Jean-Marc Huissoud (extrait de la question : Quelles ap-plications concrètes pourraientavoir vos recherches au sein dumonde actuel, voire futur ?)

La géopolitique est entre autre unedemande des entreprises qui tra-vaillent dans un contexte interna-tional et interculturel. Ellesconnaissent des problèmes récur-rents d’interprétation des compor-tements étrangers. Les entreprisessont également soumises à des in-fluences qui dépassent largement lecadre commercial telle que l’actua-lité politique. Elles peuvent profi-ter d’opportunités, avec la créationde règles et de normes (exp : accordsur l’environnement) qui créentdes niches dans lesquelles les en-treprises ont tout intérêt à s’insérer(à condition de bien comprendreces normes et donc la politique in-ternationale qui les fait naître)

C’est aussi une demande de la so-ciété civile en générale. Entre 1989et 1991 nous sommes entrés dansun monde d’incertitude où les an-ciens schémas explicatifs sont de-venus obsolètes. Il s’agit donc deconstruire de nouveaux repèresd’interprétation, de transmettreune vision moins angoissée et pluspertinente (et efficace) du monde.J’oriente toutes mes recherches etmes cours avec cette idée de paci-fier dans les esprits la vision dumonde et de la géopolitique.

interviews réalisées par Xpression

Interviews de professeurs

Partir un jour...Dossier

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Dossier

Antiques convictionsLa vie s’arrête. Que devient notreâme après son périple sur terre ? LePhédon, dialogue socratique rap-porté par Platon, rapporte les der-niers moments de la vie de Socrate.Condamné à mort par la cité, l’ac-coucheur des âmes livre ses dernièrespensées à ses disciples et leur fait vi-siter, à travers plusieurs mythes, lesarcanes métaphysiques de la desti-née des mortels.

Le dernier des départs n’est pasle plus funeste, à en croire lessocratiques. Bien au

contraire, la mortn’est rien d’autreque la libération decette gangue corpo-relle qui nous cloueau sol. Tout au longde la vie, la philoso-phie est un moyenpour l’âme de nepas subir la tyran-nie des sens, de sedélivrer peu à peudes illusions dumonde tangible etde ne plus se fierqu’à l’essence deschoses. Autrement dit, les sens nemontrent que le visible, l’âmeconduite par la philosophie accèdeà l’intelligible et l’immatériel. Notrecorps, lui, subit l’épreuve du temps,tel une statue gisant au fond desmers : les algues et mollusques l’en-vahissent, le sable l’érode et le sel laronge. Comment, dès lors, ne passe réjouir du trépas? Avec le mythe

du chant du cygne, Socrate sou-tient quelques heures avant sa mortque c’est le cœur serein qu’il boirala ciguë :

« Les cygnes, quand ils sen-tent qu'ils vont mourir, chantentencore mieux ce jour-là qu'ils n'ontjamais fait, dans leur joie d'allertrouver le dieu qu'ils servent. Maisla crainte que les hommes ont eux-mêmes de la mort leur fait calom-nier ces cygnes, en disant qu'ilspleurent leur mort, et qu'ils chan-tent de tristesse ; et ils ne font pascette réflexion qu'il n'y a point d'oi-seau qui chante quand il a faim ou

froid, ou quand il souffre dequelque autre manière, non pasmême le rossignol, l'hirondelle oula huppe, dont on dit que le chantest une complainte. Mais je ne croispas que ces oiseaux chantent detristesse, ni les cygnes non plus; jecrois plutôt qu'étant consacrés àApollon, ils sont devins, et que,prévoyant le bonheur dont on jouit

au sortir de la vie, ils chantent et seréjouissent ce jour-là plus qu'ilsn'ont jamais fait. Et moi, je penseque je sers Apollon aussi bienqu'eux, que je suis consacré aumême dieu, que je n'ai pas moinsreçu qu'eux de notre commun maî-tre l'art de la divination, et que jene suis pas plus fâché de sortir decette vie. »

Certains diront que ce typeétait allumé, je préfère le terme«éclairé ». Son raisonnement est lesuivant : ce qui donne vie au corpsest l’âme, et le contraire de la vie est

la mort. Lescontraires ne pou-vant coexister,l’âme ne peut « re-cevoir » la mort, elleest donc immortelleet impérissable. Lerisque à courir estbeau, et grande estl’espérance; unesorte de pari pasca-lien, en somme. Un appel du destin,un accomplisse-ment, voilà cequ’est la mort:

« Pour moi, c’est en cet ins-tant que la destinée m’appelle,comme dirait un héros de tragédie.C’est en effet à peu près l’heurepour moi d’aller au bain ; car jecrois qu’il vaut mieux prendre lebain avant de boire le poison etépargner aux femmes la peine delaver un cadavre. »

Emile Grihangne

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Dossier

Qui n’a pas su que Geneviève deFontenay, alors présidente du Co-mité Miss France, a claqué la portede TF1 ? L’info a fait le tour deFrance. La raison du déluge ? L’ex-miss Paris Kelly Bochenko, déchuede sa couronne après que le Co-mité Miss France eût découvertqu’elle avait été l’objet de photosolé-olé, est récupérée par TF1 dansl’émission La Ferme Célébrités enAfrique. Dilemme de valeurs…Ledépart de Fontenay, un départexemplaire ?

«Celles qui voudront écarterles cuisses et le reste, ellesiront chez Endemol. Les au-

tres viendront chez moi ». VoilàGeneviève de Fontenay qui plantele décor : elle organisera unconcours de beauté indépendant etconcurrent au concours MissFrance. Les Français auront donc lechoix : suivre le concours de beautésage et classe, orchestré par Fonte-nay et ses acolytes. Ou suivre leconcours Miss France, toujoursplus sexy et piloté par Endemol. Lequadra devra donc faire un choixcornélien : préférera-t-il la classe, lepolitiquement correct, la beautésage ou le sexy et la beauté affrio-lante des miss France ? Les nonnesou les salopes ? Un vrai dilemme,partagé par la gent féminine.

Que l’on mette une jupe un peucourte et voilà que nous sommesdes filles olé-olé, susceptibles des’allonger très vite. Qu’une actricerefuse de tourner nue, et voilàqu’elle est taxée de « prude » et

qu’on lui promet une carrièreéclair. Alors que faire ? En cestemps où le sexe fait vendre etsauve la presse française de laruine, certaines ne voient plus ladifférence entre le « sexy » et le«vulgaire ». Oui aux photos sexy etosées ! Non aux photos dégra-dantes et pornographiques !

Mais après tout, il s’agit là d’un avisquelque peu orienté. Cessons d’ap-préhender la vie de manière mani-chéenne, ce dont j’ai horreur. Sicertaines starlettes se complaisentet se réalisent dans le regard dési-reux de l’homme, je ne vois aucuneobjection à les laisser se dénuder etexciter le mâle, puisqu’elles en re-tirent du plaisir. Nous parlons biensûr des femmes consentantes etnon des personnes forcées de fairedes photos X pour survivre. L’envie de séduire, de plaire estinhérente à toute personne ; pourcertains, l’envie d’exciter est aussi

importante. Dès lors, pourquoi lesblâmer pour cela ? La France n’apas hébergé de grandes intellec-tuelles (Simone de Beauvoir,Olympe de Gouges) pour que leursécrits féministes soient à présentconsumés !

Dans le cas précis du concoursMiss France, où il s’agit d’élire uneMiss qui représentera la France, etdonc la beauté, la classe et l’élé-gance, il apparait malvenu que l’in-téressée soit une star du X. Et il estvrai que l’ex-Miss Paris en a un peutrop dévoilé. Cependant, il faudraittout de même fixer des limites, etaccepter que la Miss soit à l’imagede son pays, c’est-à-dire, moderne. Moderne sans être vulgaire, maissuffisamment décomplexée pourincarner la jeunesse des années2000. Un vrai challenge…

Carole Moro

Un départ tonitruant

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Le chant du départ

La nouvelle année n’est pas le seulmoment pour formuler des vœux, lestournants en sont de brillants exem-ples également

«La victoire en chantant nousouvre la barrière, la libertéguide nos pas ». Le chant du

départ écrit en 1794 par EtienneNicolas Méhul et Marie-JosephChénier est un hymne révolution-naire. Ce chant servait à exalter lestroupes lors de leur départ au front.

Chacun d’entre nous dans cetteécole pourrait méditer ces paroles– sans pour autant partir la fleur aufusil en stage, césure ou alternance– car elles ont cela d’intemporel etd’universaliste qu’elles exaltent l’ar-deur et la curiosité des futurs tra-vailleurs que nous sommes. Mais pour ne justement pas partirla fleur au fusil, il convient de ne

pas oublier certains prin-cipes pour les prochainsmois :

Tu travailleras d’arrache-pied sans te faire exploi-ter ;La machine à café et lapause clope tu limiteras ;Soirée ou opérationna-lité, à toi de choisir ;Avec boisson à modéra-tion, Argent et expé-rience à la fin tu auras.

Cependant, noussommes tous appelés àrevenir tôt ou tard à bord

de la « Croisière s’amuse » de la ruePierre Sémard. Ici encore, une cer-taine feuille de route est à tenir depart et d’autre : tant des passagersque de l’équipage, pour effectuerun voyage tranquille, apaisé, fun etvarié… Surtout si tu ne veux pasentendre le vol noir du corbeau surla plaine.

Chers futurs 2A, une rude annéevous attend à partir de septembreprochain : rythme soutenu, coursen cascade, soirées, responsabilitésassociatives, etc. Vous devez savoirque rien ne vous sera pardonné carc’est « l’année de tous les dangers »(toute mon estime à celui qui trou-vera l’auteur de cette maxime !). Les étudiants se donnent à fond,prennent de futures responsabili-tés, évoluent socialement au sein deGEM. En quelque sorte un nou-veau départ. Cependant, il faut

bien pointer un certain dysfonc-tionnement dans cette 2e année quise traduit par un déséquilibre fla-grant du volume horaire et du vo-lume de travail demandé àl’étudiant. Tel un régime à effetYOYO, la 2A a cela de surprenantet même de décevant d’être aussi «bancale ». Certes, on arrive enfinaux fameuses spécialisations quechacun attend avec impatiencepour enfin faire ce qu’il souhaite,tenter d’accéder au métier de sesrêves (ou pas).

Alors s’il m’est permis de formulerun vœu pour les générations fu-tures de Gémiens et Gémiennes,cela sera le suivant : faire de cette2A, un tronc commun de septem-bre à mai. Pourquoi cela ? Effecti-vement, la grande proportiond’étudiants partant en césure a be-soin d’une spécialité pour trouverune « certaine » opérationnalité.Néanmoins, pourquoi ne pas pri-vilégier la spécialisation en 3eannée avec un volume horaire decours conséquent, et y adjoindreun titre de Master Audit, Finance,Marketing, etc. ? Les difficultésd’accès au monde du travail aprèsdiplomation et les exigences d’ex-périence professionnelles peuventpeut-être expliquer cette voie de lacésure qui nous mène in fine à l’al-ternance.

En espérant que « le bon Dieu » en-tendra.

Emile Grihangne

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Dossier

Remaniement, pas remaniement, loivotée, pas votée, les départs et leschangements en politique sont nom-breux. Aujourd’hui intéressons-nousau plus intéressant des départs enpolitique, les départs en vacances depolitiques.

Ah les vacances estivales…dure période pour les étu-diants qui se destinent à de-

venir les maîtres du monde. Cesderniers, enfin devrais-je dire vous,ne peuvent plus regarder la chaîneparlementaire sur la TNT, et doi-vent se contenter de regarder avecdésenchantement leur voisin deserviette de plage (excessivementadipeux une fois de plus) se fairebadigeonner de crème solaire. Finiles sénateurs sveltes en completsombre avec cravate assorti à leurcouleur politique, voici venu le

temps des bermudas et des lunettesde soleil qui incitent à penser queleur propriétaire à fait le Tour deFrance dans les années 90.

Cette année, pour éviter que vosvacances aient des airs de Trafal-gar, j’ai mené mon enquête pourvous procurer l’agenda estival denos politiques en vacances1. Finipour vous la débauche de mauvaisgoût sur les plages de Saint Malo(pourtant si raffinées hors saison),préparez-vous à des vacances decourtisanes ! Mais, attention, il fau-dra être très réactif, nos politiquesont la curieuse habitude de ne pasrester longtemps en villégiatureloin l’hémicycle cher à leur cœur.En effet, bien que l’inclinaison dessièges au Sénat ou à l’Assembléesoit moins favorable à l’ergonomiehumaine que celle d’un transat, lepolitique ne semble pas à son aise

des grains desables entre lesdoigts de pied. Cette année, leKenya sera unedestination pri-vilégiée parbeaucoup demembres duParti Socialiste.Martine Aubryparticipera àun safari photoà la recherchedes éléphants,tandis que Ma-nuel Vals a prisle parti de s’ins-crire à un safari

(avec un fusil, un vrai), à la mêmerecherche des éléphants. La rédac-tion ne souhaite pas prendre partidans le débat entre les 2 méthodesde safari. Néanmoins, si le lecteursouhaite opter pour la deuxièmeoption, nous lui rappelons qu’il esttoujours de meilleur goût de préfé-rer l’affrontement à main nu, etceci pour des raisons de noblesse.

Eric Besson, quant à lui, se destineà passer une semaine vacances àMoscou. Au programme visite dela place rouge, du mausolée de Lé-nine, et du café Pouchkine. Cer-tains informateurs bien avertis,nous indiquent que ce dernier se-rait pris d’une poussée de nostalgieet de mélancolie ces temps-ci. Unefois de plus vous comprendrez quela rédaction ne prend pas partidans cette histoire. Nous nous per-mettrons juste de vous conseillerMoscou en hiver, pour le nouvel anpar exemple, qui est alors dans saplus belle tenue d’apparat.

Enfin, François Bayrou, grand pas-sionné des tracteurs et du mondeagricole, sera, lui sur les plages deRoyan pour étudier le fonctionne-ment des tracteurs sur les plagesdès 7h du matin. Il faudra donc selever tôt pour rejoindre le mon-sieur en pantalon de velours côtelé.

Olivier Sevellec

1 : Cet article est fictif et ne repré-sente aucune inclination politiquede la rédaction.

Où partir pour des vacances politiques ?

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Dossier

X’pression, un nouveau départ

GIW : Bonjour Catherine, l’écoletout entière est impatiente de dé-couvrir la présidente fraichementnommée d’Xpression, dévoile-nouston parcours.

Catherine Carow : J'ai fait un bac Sen Lorraine, ma région natale, puisune prépa ECS à Paris, que j'ai d'ail-leurs très bien vécu! Et maintenantme voilà à Grenoble, dans les mon-tagnes!

GIW : Pourquoi avoir choisi Xpres-sion pour t’impliquer dans la vie as-sociative de GEM ?

C.C : J'ai intégré Xpression un peupar hasard: j'ai accompagné un amià l'amphi de présentation et l'assom'a tout de suite plu! J'ai toujoursaimé lire des romans, des maga-zines mais je n'avais jamais eu l'oc-casion d'aller au-delà de la simplelecture et je me suis dit que c'était

l'occasion de changer un peu ! (J'aifait 12 ans de danse avant d'aller enprépa et en arrivant à l'ESC je pen-sais donc m'investir au niveau ar-tistique, à la Zone Art donc). C'estdonc comme ça que je suis devenuela nouvelle responsable GrandsComptes d'Xpression.

GIW : On sait tous que la prési-dence est un poste qui se mérite, etc’est souvent un effort de longuehaleine ; le secret de ta réussite ?

C.C : Du fait de mon poste cetteannée, j'ai pu voir comment tra-vaillaient à peu près toutes les comsde l'asso (eh oui! Xpression ne se li-mite pas au Gem In Way, pour ceuxqui ne l'aurait pas encore com-pris!), ce qui m'a donc permisd'avoir une vue globale. Rapide-ment j'ai pensé aux améliorationset changements qui pourraientaider Xpression à se développer da-vantage! Je pense aussi avoir fourniun travail efficace et rigoureux cetteannée: mise en place des bases dupôle partenariat, j'ai aussi fait partide l'organisation des journées de lapresse.

GIW : A présent que tu tiens lesrênes de l’asso la plus populaire ducouloir (rires), comment comptes-tu préserver notre cote ? Des rema-niements s’imposent-ils ?

C.C : C'est vrai que succéder à Gigi,ça met la (X-pression) pression! A mon avis, il va falloir continuerdans cette voie. Le Gem In Way quiest sorti régulièrement tout au long

de l'année est un bon exemple deschoses positives à préserver. Il n'y apas d'éléments majeurs à modifiermais plutôt à approfondir. Parexemple je pense que les étudiantsde l'école ignorent encore beau-coup des actions que mène Xpres-sion, ce que je trouve dommage.

GIW : X’pression a une responsa-bilité importante quant à la com-munication inter-assos. Commentenvisages-tu la coopération au seindu couloir ?

C.C : En effet Xpression a déve-loppé depuis cette année un pôleRelations Presse et les autres assospeuvent profiter de certaines pagesdu Gem In Way pour faire la pro-motion de certains de leur événe-ments (apparition de la page«Dolce Vita » par exemple). J’espèreet je pense donc que la coopérationau sein du couloir sera bonne carchaque asso peut apporter quelquechose de positif aux autres. Et c’estle rôle des présidents et présidentes- nombreuses cette année ! ;-) –d’assurer cette coopération et cettecohésion. Mais je pense que c’est enbonne voie, une soirée des prez adéjà été faite !

GIW : Tu as maintenant le mot dela fin, X’pression, une asso meil-leure que l’an passé et bien moinsque l’an prochain ?

C.C : Dans le mille Emile !

Interview réalisée par Emile Grihangne

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Dossier

Les candidats au grand départ de l’expatriation ?Chaque année, des dizaines de mil-liers de français quittent la Francepour le plaisir du voyage, la richessedes études à l’étranger, l’opportunitéd’un stage ou encore pour résider ettravailler en terre inconnue.

Ces derniers, plus communé-ment connus sous le nom«d’expatriés français», se-

raient au nombre d’un million cinqcent mille au 31 Décembre 2009,soit une hausse de 3% par rapport àl’année précédente.

Cette hausse ne s’est pas seulementfaite sentir entre 2008 et 2009puisqu’au vu de la tendancemoyenne recensée ces dernièresannées par les ambassades etconsulats français, la fameuse po-pulation des expatriés français s’ac-croît à un rythme annuel de 3 à 4%par an, ce qui n’est pas négligeable.Dans le top 4 des destinations d’ex-patriation des Français, on retrouvetout de même d’une part, 3 pays eu-ropéens avec la Suisse en 1èreplace, le Royaume-Uni et l’Alle-magne en 3ème et 4ème places, etd’autre part, les Etats-Unis en 2èmeplace. Mais passons plutôt au vif dusujet :

Qui sont les candidats aux grand dé-part ?

Population majoritairement mas-culine, les expatriés rajeunissentd’année en année, et appartiennentà plus de 55% à la classe d’âge desmoins de 35 ans. En couple à 65%,ils vivent donc très souvent la

g r a n d eaventure àdeux etchez un ex-patrié surdeux, larencontreavec l’âmesœur s’estfaite aucours del’expatria-tion.

De quoi vi-vent les fameux expatriés?

Les français de l’étranger gagne-raient-ils mieux leur vie en dehorsde la France? Répondre sans hé-sitation par l’affirmative seraitpresque vrai puisque 23% d’entreeux gagnent annuellement plus de75 000 euros et que le revenumoyen de la moitié des Français del’étranger est de 45000 euros paran… En définitive, ils ne s’en sor-tent pas mal du tout même si celas’explique aussi par le fait que trèssouvent, les Français ne prennent lerisque de s’expatrier que lorsqu’ilspossèdent un bagage universitairesolide et que de très bonnes oppor-tunités s’offrent à eux aussi bien enFrance qu’ailleurs. En effet, unemajorité de la population expatriéeest composée de cadres et de pro-fessions libérales.

Qu’est-ce qui les motive à partir ?

Les Français expatriés sont enquête d’un enrichissement qu’ils ne

retrouvent plus à domicile. Eneffet, pour bon nombre des per-sonnes interrogées, les motivationssont autant personnelles que pro-fessionnelles. Du point de vue per-sonnel, ils sont à la recherche d’uncertain enrichissement culturel àtravers la découverte de coutumeset habitudes locales. Du point devue professionnel, le Français ex-patrié est à la recherche d’un meil-leur niveau de vie, et en ce sens, lesmotivations sont grandement pé-cuniaires.

En définitive, les Français qui s’ex-patrient sont aujourd’hui de plusen plus nombreux. Une fois instal-lée, 80% d’entre eux n’envisagentpas de rentrer « au bercail » avantquelques années et plus des 3/4sontsatisfaits de l’accueil local qui leurest réservé. Alors, convaincus parle grand départ ?

Rena Siklaoui

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AMD a 20 ans, ça se fête !

En mai 89, la toute premièreJob Service voyait le jourdans les locaux de GEM. De-

vinez de qui je parle ? AMD, forcé-ment ! L’Association de MarketingDirect de l’école (pour ceux qui nele savent pas encore) était là pourrépondre aux besoins des entre-prises et pour proposer des offresde travail aux gémiens. Aujourd’huiencore, la recette reste la même etl’équipe associative est toujoursaussi motivée. Pour les remercier detout leur travail, il fallait marquer lecoup. Quoi de mieux que fêter di-

gnement ses 20 ans ? L’idée étaitlancée, une GP s’est créé…

Un anniversaire c’est toujourssympa, on fait la fête, on s’amuse,

on rigole. Mais du coté desorganisateurs c’est souventplus stressant. « Notre GPétait totalement inédite !Nous ne savions pas dutout à quoi nous référer niforcément quelle directionprendre » nous a confié lachef de projet PascalineCaillibotte. Faire un anni-versaire surprise impro-visé, inviter tous lesanciens membres de l’as-sociation, prévoir une soi-rée les idées se sontsuccédées mais leur réali-sation s’est avérée impossi-ble. Cette équipe 100%féminine a eu du fil à re-tordre, une seule solutions’imposait alors pour

avancer efficacement : sortir l’huilede coude et y aller franchement !

Aux grands maux les grands re-mèdes : pas d’argent ? On va entrouver ! Et comme toute équipegémienne qui se doit, les filles ontorganisé un petit déjeuner quigrâce aux talents culinaires de cer-taines s’est avéré être un vrai succès.Malheureusement, les difficultésont continué de plus belle et c’est fi-nalement presque au dernier mo-ment que le programme de cetanniversaire, décidément bien

compliqué à organiser, s’est dessiné: un pot « musical » au Planétalis.

Le 13 avril dernier, 19h : tout legroupe était donc sur le qui-vivepour accueillir des gémiens arri-vant de plus en plus nombreux. Ilfaut dire que les filles ont trouvé LEtruc marketing pour les faire venirles 150 étudiants présent ce soir làle plus tôt possible en offrant desconsos gratuites et à 1€ aux 100premiers venus. Mais tout lecharme de cet anniversaire a com-mencé vers 20h30 lorsqu’Amina etles Wild Cats ont commencé leurconcert. « Envoûtant » d’après Pas-caline. Les premiers échos (aussibien ceux des étudiants que ceuxdu restaurateur) ont d’ailleursconfirmé son impression : « trèsconvivial», « une bonne idée defêter l’anniversaire d’AMD ».

Au final, les 20 ans d’AMD se sontfêtés dignement dans une am-biance très sympa. Malgré les pro-blèmes rencontrés, les filles n’ontpas perdu leur motivation et le ré-sultat a été un succès. Quelquesmots s’imposent : félicitations etbon anniversaire AMD !

Laëtitia Beninca

Qui dit anniversaire exceptionnel ditorganisation exceptionnelle : unetoute nouvelle GP rien que pourAMD !

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Actualités

Elections et réélections

En Hongrie, les élections législatives ont vu une large victoire de ladroite conservatrice, incarnée par le parti Fidesz au premier tour. le di-rigeant du Fidesz (Viktor Orban, ancien Premier ministre) espère at-teindre la majorité qualifiée des deux tiers au Parlement hongrois. Lapopulation a été séduite par les promesses du parti de droite, qui s’en-gage notamment à créer un million d’emplois sur dix ans. Quant auxsocialistes jusqu’à présent au pouvoir, ils ne se sont pas attirés la sym-pathie des foules en prenant les mesures d’austérité destinées à éviterla banqueroute en 2009.

Non loin de là, le deuxième tour de l’élection présidentielle autri-chienne a eu lieu ce 25 avril. Le président sortant Heinz Fischer, socialdémocrate, a été réélu avec 78% des voix face à Barbara Rosenkranz,candidate controversée du parti d’extrême droite. Le parti chrétienconduit par Rudolf Gehring a remporté 6% des suffrages exprimés.Plus proche de nous, le Royaume Uni prépare les élections législativesqui se dérouleront le 6 mai. La grande première, c’est la tenue de dé-bats télévisés entre les meneurs des trois principaux partis, GordonBrown pour les travaillistes, David Cameron pour les conservateurs etNick Clegg pour les libéraux-démocrates. Pour e Guardian, faceaux caméras et au public, “Clegg thrived, Cameron disappointed,Brown survived”. Malgré l’avance des conservateurs dans les inten-tions de vote et une seconde place occupée par les travaillistes, NickClegg fait figure de « troisième homme » et sa prestation lors du débata séduit l’Angleterre. Si aucun des trois partis n’obtient la majorité ab-solue au Parlement (chose fort probable à en croire les sondages), lesLib-Dems seront arbitres dans la traditionnelle opposition Labour –Conservative.

Nœud gordien à la grecque

Selon les agences de notation, la dé-gradation de l’état des financesgrecques remonte à octobre 2009. Al’origine du mal, on peut citer la si-tuation déjà déficitaire de la Grèceavant la tourmente financière mon-diale déclenchée fin 2007, l’impor-tance de l’économie souterraine(environ 20% du PIB) qui prive l’Etatde recettes fiscales importantes, et ledéficit du commerce extérieur dû auxfaibles exportations.Comment éviter la cessation de paie-ment ? Il y a des solutions, mais toutesne sont pas envisageables : le payspourrait dévaluer sa monnaie, opéra-tion qui l’exclurait de la zone euro.L’aide financière d’un tiers est doncnécessaire pour redresser la barre etapaiser les marchés, qui craignent quele schéma se reproduise dans des paysà la situation financière comparable,l’Espagne et le Portugal.En effet, c’est la capacité des Etats de lazone Euro à assainir leurs financespubliques (combler les déficits et ré-sorber la dette) qui est mise en cause; un sujet qui préoccupe les investis-seurs. L’enjeu est de taille : sauver laGrèce et l’Euro, une opération quicoûte cher, mais qui ne saurait se sol-der par un succès sans des réformesnationales drastiques.

By Emile Grihangne

Nick Clegg, nouveau golden boyde la politique britannique

Opinion

La comparaison : une véritable source de mal

En effet, cette obscurité dé-tourne notre regard de la vé-ritable lumière, la lumière

que chacun possède en lui. Le faitest que nous sommes admiratifsface à des individus que nous ju-geons parfaits, envieux de ceux qui

jouissent de ce que nous souhaite-rions bien détenir pour augmenternotre bonheur, et assurer notre joieà toute épreuve, oubliant ainsi quel’homme est avant tout un éternelinsatisfait qui ne se contentera ja-mais de ce qu’il a mais songera in-définiment à ce qu’il pourrait avoiroù sera obnubilé par ce qu’il nepourra jamais posséder. Nous necesserons donc jamais de nouscomparer aux autres ? Aux charis-matiques si nous manquons decharisme, à ceux qui se targuent deleur belle façade quand nous esti-mons que l’on est moins beau ?N’avons-nous jamais constaté quela réalité est parfaite et que c’est lacomparaison qui crée l’aveugle ?

Pour ma part, je trouve que la per-fection et l’imperfection ne sontrien de plus que des notions quenous avons s nous-mêmes forgéesparce que nous comparons entreeux des individus du même genreet de la même espèce. La perfec-tion n’est rien d’autre que la réalité,la réalité des hommes qui sonttous marqués par l’imperfection.Nous vivons tous sous l’hégémo-nie d’un être suprême, celui quenous aurions aimé être, un êtrequi n’existe même pas mais qui dé-coule de la synthèse de tous ceuxdont nous admirons une ou plu-sieurs qualités physiques, moralesou intellectuelles. Un être parfait,une entité exceptionnelle que cha-cun aime à modeler à son goût.Mais rappelons tout de même quecertains atouts prisés font l’unani-

mité, surtout ceux que sont l’apa-nage de ceux que nous appelons lessex-symbols et toutes les célébritésqui nous matraquent dans les mé-dias au moyen de leur éloquence,leur prestance ou alors leur cultureabondante. Ce phénomène socialsous l’emprise duquel nous noustrouvons, je le nomme « songeidentitaire » car à cause de la com-paraison, nous nous sentons privésde l’identité que nous aurionsvoulu avoir et ne faisons rien, parvoie de conséquence, pour la par-faire ou plutôt pour, seulement,l’accepter et révéler ce qu’elle a demeilleur.

Il m’est inéluctable de déduire quele comportement du comparateurest strictement irrationnelpuisqu’en estimant que certains bé-néficient de la perfection absoluealors que nous appelons ceux quine nous marquent pas et n’affectentguère notre esprit ? des êtres im-parfaits, nous nous empêchons dedévoiler la singularité de chaqueêtre humain qu’elle qu’il soit, cettesingularité qui n’est autre que samanière d’être un être humain. Onse laisse dire que certains hommessont parfaits et d’autres ne le sontpas au lieu d’admettre que la condi-tion humaine est foncièrement im-parfaite! Autant croire que laNature est pécheresse. Personnel-lement, je n’oserais y croire une se-conde de mon existence imparfaite

Souhail Bouziane

Qui aurait l’audace de réfuter cettecinglante réalité. La réalité du fléaude la comparaison qui nous fouettesans relâche et qui envenime notreexistence et l’appauvrit impitoyable-ment. Le « j’aimerais ressembler à.»et le « pourquoi a-t-il ce que je n’aipas » séquestre notre esprit dansune pénombre intellectuelle des plusaveuglantes.

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Opinion

De la libéralisation d’internet

L’Icann répartie les adresses IPà travers le monde en attri-buant des plages d’adresses à

des organismes locaux. Seulement,une série de 4 nombres n’est pas fa-cilement mémorisable, on leur pré-fère donc des adresses commewww.assoces.com, les noms de do-maine.Pour que le système fonctionne ilfaut convertir chaque nom de do-maine en adresse IP, c’est le rôle desserveurs Domain Name System(DNS). Ces serveurs, au nombre de13, sont vitaux pour le fonctionne-ment d’internet. Bien qu’au quoti-dien ils soient gérés pas des

universités ou des administrations,il ne s’agit que de délégations fou-nies par l’Icann. De nombreux or-ganismes participent à la gestiond’internet (Isoc, IAB, IETF, FGI,…)mais en dernière instance le fonc-tionnement du web dépend princi-palement de l’Icann. Or l’Icann estlié par un contrat au ministère duCommerce américain qui ennomme les membres.

L’Icann subit donc une influencepolitique du gouvernement améri-cain. Prenons l’exemple du nouveaudomaine .xxx qui devrait permet-tre d’identifier plus facilement lessites à caractère pornographique.L’Icann avait donné son accordmais 2 jours avant sa créationl’Icann a changé d’avis : le ministèredu commerce américain avait com-muniqué son refus sur la question.Grâce au contrôle qu’ils exercentsur l’Icann, les Etats-Unis peuventainsi influencer l’évolution d’inter-net, les pouvoirs de l’Icann allant

même jusqu'à la suppression d’unpays du réseau mondial.

L’Europe voudrait alors un Icanntotalement privatisé et indépen-dant, mais malgré quelques dis-crètes tentatives de négociations lesEtats-Unis ne semblent pas prêts àabandonner leur contrôle sur leurcréation. A l’inverse, des Etatscomme la Russie et la Chine déve-loppent des solutions qui pour-raient concurrencer le système desnoms de domaines géré par l’Icann.La solution apparait alors être latechnologie développée parl’Union internationale des Télé-communications (UIT) à Genèvequi permet de se passer de serveurDNS. Toujours est-il que les obsta-cles législatifs et les pressions éco-nomiques sont bien là : lesnouvelles extensions proposées parl’Icann dont l’objet d’enchères attei-gnant des millions de dollars.

ibault Aime

Internet au fond ce n’est que l’inter-connexion d’ordinateurs à travers lemonde. Oui mais voila, ça fait beau-coup d’ordinateurs, alors il a fallutrouver un moyen d’organiser toutesces connexions : les adresses IP, et unorganisme pour coordonner tout ca: l’Internet Corporation for AssignedNames and Numbers (Icann).

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Opinion

Voilà l’été !

L’été, une histoire de vacances…évidemment !

Fatigués de nos dures et laborieusesjournées de cours, de nos trèslongues soirées aux 2C et parcequ’on ne s’est toujours pas remis duchallenge, on mérite bien un peu derepos. Surfer à Hawaï, bronzercomme une diva à Miami ou plussimplement, faire une partie depastis-pétanque au camping desflots bleus, tous les choix s’offrent ànous pour les quelques semaines derépit qui nous attendent. Et mêmesi nous n’avons pas encore décidéoù nous irons passer ces quelquesjours de détente, on sait qu’avant departir à l’aventure (la crème solaireet la bombe anti-moustiques dansle sac) une étape prélimi-naire s’impose : dormir !aaahhh farniente, quand tunous tiens…

L’été, une histoire de mœurs(légères)

Un ciel bleu, 37° à l’ombre,un transat et un verre de ci-tronnade en main, tout vabien. Et puis là, devant lapiscine, IL passe, vos re-gards se croisent et c’est lecoup de foudre ! Et oui, lesamourettes de vacances çan’épargne personne. Bon ça,

c’est ce qu’on nous raconte dansles magasines féminin, aujourd’huiça ressemble plus à une rencontreen soirée : elle a déjà bu quelquesverres, lui aussi, ils se rencontrentau bar et… commencent à discu-ter. La suite est propre à chacund’entre nous. Profitons de notrejeunesse après tout, on peut encore(presque) faire comme il nousplait! « Puisqu’on est jeunes etfous» chantait Saez, oui mais bon,le GIW pense à vous alors pru-dence quand même.

L’été, une histoire de calories

3 ! C’est le nombre de kilos qu’onprend chaque année en moyenne àGEM. Faut dire qu’entre les goû-ters de listes énormissimes et lessoirées bien alcoolisées, prendre dupoids n’a jamais été aussi facile! Etvoilà, midinette est triste parcequ’elle ne rentre plus dans son 2

pièces préféré, alors hop c’est décidé: REGIME ! « Je ne mangerai plusque de la salade sans sauce et desharicots verts !» ok si tu veux, boncourage pour le yo-yo après… Bonles filles, lisez ça : le mot régimevous fait peur, et bien dites vousque ce n’est pas à vous qu’il semblele plus effrayant. Preuve à l’appui, 3jeunes et beaux célibataires (saufpour 1) gémiens : « j’en ai marre desfilles au régime ! » (T.VD), « lesfilles trop minces, c’est moche, jepréfère nettement plus de formesque pas assez » (G.B), « j’aime leshanches, ça doit être malléable, ouij’aime l’ergonomie ! » (Dixit S.B).Les tailles mannequins c’est passéde mode, le magazine Elle l’a biencompris et les mecs aussi alorspourquoi pas vous ?

L’été, une histoire de… ah ce n’estpas tout de suite ?!Et oui, l’été tout peinard, c’est fini !!

Stage, stage, stage… à croireque nous n’avons que ce motlà à la bouche ces dernierstemps. Marketing, gestion,RH… oui c’est clair, GEMnous manque déjà, on sentqu’on va difficilement pou-voir tenir sans nos cours.Courage les gémiens ! Larentrée c’est pour très vite !

Laëtitia Beninca

Post scriptum : si vous voulezles identités des 3 célibataires,passez me voir au local.

Soleil, sable fin,… ah non j’oubliaisici ça reste la montagne été commehiver. Bref, on l’attendait tous cet été2010 !!

Sport

Handballons-nous !

Tout le monde connaît cesport, au moins pour l’avoirpratiqué au collège ou au

lycée, vêtu d’une chasuble à l’élé-gance et à l’odeur rares… Certainssont sortis des gymnases traumati-sés, mais cet article n’a pas vocationà être une thérapie, plutôt un diag-nostic.La discipline reste encore confiden-tielle, alors que le Handball (pro-noncer Handballe et non handbôlsous peine d’irriter un interlocuteurinitié) est le sport collectif le plustitré dans notre pays. Tout d’abordune médaille de bronze aux JeuxOlympiques de Barcelone en 1992.Les Bronzés posaient alors la pre-mière pierre de l’édifice dont laconstruction a été l’œuvre des Bar-jots (1995, champions du monde),puis des Costauds et enfin des Ex-perts qui réalisent un triplé histo-rique : vainqueurs des JO en 2008 àPékin, champions du monde en2009 et champions d’Europe en2010. En 9 ans, l’équipe de Francede Hand a remporté plus de titresque le foot dans toute son histoire !L’équipe féminine n’est pas en reste,avec plusieurs médailles en cham-pionnat du monde.Avouez que le palmarès est élo-gieux! Cependant, je parie que vousn’avez pas vu beaucoup de matchs à

la télévision, sur les chaînes gra-tuites j’entends. Alors que laCoupe du Monde de Football dé-bute peu ou prou dans un mois, etque les chaînes françaises (TF1,Canal+ et France Télévision) sesont arrachés les droits de retrans-mission des matchs (qui est l’heu-reux acquéreur du matchNouvelle-Zélande – Slovaquie ?),on a toutes les peines du monde àsuivre la victoire des handballeurs,qui eux arrivent quasiment àchaque fois au moins en demi-fi-nale ! Pour exemple, France2 a re-fusé de diffuser la finale duChampionnat du monde en 2006,la victoire des Français a donc étédiffusée sur Sport+. Pourtant, Onne peut pas dire que le Hand nesoit pas un sport télégénique ! Plusde 40 buts par rencontre, un jeu ra-pide et esthétique, des contacts vi-rils maiscorrects, desathlètes auxmuscles sail-lants… Bref,on ne se lassepas en regar-dant unmatch deHand etmême lesn o n - p r a t i -quants s’ac-cordent surce point.Alors pour-quoi nouspriver d’unbeau specta-cle ?

Le dernier point qui mérite votreattention est l’éthique. Sport etéthique, l’un ne doit pas aller sansl’autre dans l’idéal. Le Hand n’estpas sans reproches, mais il a réussià conserver un élément capital, lerespect, valeur qui semble se per-dre dès que la balle quitte la mainpour aller au pied. De plus, leHandballeur ne cherche pas lagloire à tout prix. Claude Onesta,sélectionneur des ierry Omeyer,Luc Abalo, Nikola Karabatic et au-tres joueurs de l’équipe de France :« Si la notoriété du handballeur faitque demain il doit gagner deux foisplus d’argent mais aussi devenirdeux fois plus con et deux fois pluspénible à gérer, j’aurais tendance àdire: restons à la situation actuelle».

Quentin Lequeux

Un sport où la France brille dans lesplus grandes compétitions interna-tionales, et pourtant largementsous-médiatisé dans l’Hexagone, leHandball français mérite un plusgrand intérêt, sans pour autant tom-ber dans l’excès inverse.

19Nikola Karabatic en plein élan

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JDA

Le mot de la Prez

Joseph Petitpain : Vice-président(La pilule de Funk souvent vu à lakFet lors des musicales le midi, fande Funk et de Groove. Egalementmembre des Wildcats, LE groupephare de Gem !)

Loïc Charron : Trésorier (Connupour son sérieux, son côté décaléqui nous fait tous marrer! Egale-ment ancien prez’ des Just’ease, sonsaucisson à l’ail et ses slips restentlégendaires)

Morgane Gicquel : Secrétaire RH(fameuse actrice d’Artscénik, an-cienne jaune des Wisti’tease, pré-parez vous à la voir très souvent !)

Marc-Olivier Garcette : Responsa-ble Com’ (Geek photoshop en puis-sance, trompettiste de la CoMu,

Dauphin d’or du plus gros fêtard,tnt’z multi-facettes !)

Mia-Maria Wardé : Responsable fi-nancement (une des artistes ayantparticipé au formidable court mé-trage 15’46, cette ex-jaune va ama-douer les partenaires et nousdécrocher des contrats de fou !)

Estelle Ampe : Responsable achats-logistique (cette ex-7ème bouleuseva désormais se charger de la cohé-sion de l’asso, eh oui c’est grâce àelle que la Zone Art va pouvoir

Bonjour à tous ! Je suis tout d’abordfière et très heureuse de vous présen-ter la nouvelle team bureau ZoneArt 2010/2011, une équipe sur-mo-tivée, créative et sérieuse, le rêvequoi !

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JDA

boire des litrons tout en étant unis!)

Maéva Guidevaux : Responsableprestations de service (vous avezsurement du la voir dans la troupeimpro’pulsion, cette comédienne vanous dégoter des idées originalespour avoir beaucoup de pépites !)François-Arthur Piel-Julian : Web-master (Encore un Tnt’Z, la teuf latizz c’est ça leur bizz, et les geekeriesaussi apparemment ! Petit signedistinctif : il aime beaucoup se dé-voiler…)

Jean-Eudes Barthelmes : Compta-ble (Il aura la dure tâche de travail-ler avec Loïc et ses slips ! mais sonsérieux le sauvera)

Je tiens à féliciter l’équipe de cetteannée qui a fait du très bon travailet qui a réalisé des évènements tou-jours meilleurs !

Et c’est avec une grande joie que jevous annonce que la Zone Art vavous faire encore plus rêver l’anprochain grâce à de nombreusessurprises… Rendez vous à la ren-trée pour les découvrir !Bonnes vacances à tous !

Céline Bellavoine,alias le Sbouby, future prez’ »

La Zone Art révolutionne son pôle musique !

Dernière nouveauté en date, une salle musique pour la ZA !Vous n’êtes pas sans subir ce manque d’infrastructures dans l’école pourles activités comme le sport, la danse, la musique, le théâtre, etc... ! L’école bouge et va de l’avant en permettant bientôt aux musiciens deprofiter d’une salle équipée et réservée pour la musique !Vous y trouverez une batterie, une clavier, une sono... le tout pour dé-velopper des talents par milliers.

Pour jouir de tous ces nouveaux moyens, chers musiciens il faudra pas-ser par le pôle musique. N’hésite pas à aller les voir (nouveau respon-sable Benjamin Jebira), à rencontrer les autres musiciens de cette école,à participer à toute sorte de projets de mini-concerts, d’événements ousimplement à continuer de goûter au plaisir de la musique pour elle-même.

Céline Sandrin

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Il est l’heure des Insolites!

Le saviez-vous ?

Qu'ont en commun les gilets pare-balle, les escaliers de secours, lesessuie-glaces, les imprimantes laser ? Tous ont été inventés par desfemmes.

Sous l'Ancienne Angleterre, si on n'était pas membre de la familleroyale, on ne pouvait pas avoir de relations sexuelles sans l'accorddu Roi. Pour avoir un bébé, il fallait demander audience auprès duRoi, qui vous remettait un panneau à clouer sur votre porte pen-dant le rapport. Sur le panneau était écrit F.U.C.K. pour FornicationUnder Consent of King. Vous connaissez maintenant l'origine dece mot.

Insolites

Perles du bac:

«Vaincu lors de la deuxième guerremondiale, le japon ne se doutait pasqu’il allait prendre sa revanche desannées plus tard avec son arme ab-solue : le MADE IN JAPAN»

«Bertrand Delanoë est le présidentde la République de Paris»

VDMAujourd'hui, cours de philo. Le prof rend les copies du dernier devoir et, affligé devant tant de nullité, déclare: "Les plus mauvais passeront au premier rang." Comme j'ai eu une belle bulle, il s'empresse d'ajouter en me regardant : "Vous, vous allez carrément passer sous le bureau." VDM

Aujourd'hui, je travaille au rayon poissonnerie d'un grand supermarché. Grosse promo sur les moules et, pourle coup, on me déguise en moule géante et on me demande de hurler le slogan : "Elle est fraîche, ma moule !Premiers arrivés, premiers servis !" Je suis la seule fille de l'équipe. VDM

Groupe Facebook du mois

Obliger un agent de la SNCF à travailler

et le regarder pleurer.

Dans la rédaction de leurs P.-V., lesagents policiers commettent par-fois de petites erreurs

“Mort sur le coup, l’homme avaitdéjà été victime d’un accident iden-tique l’an dernier.”

“Si nos policiers n’étaient pas inter-venus, le viol n’aurait sûrement ja-mais eu lieu.”

L’audito version Apple et non fujitsu siemens… ce que ressentent nosprofs en cours quand ils lèvent le regard !

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Music

Back to the 60’s

Les Beatles, les Rolling Stones ouencore les Who imposent au niveaumondial un genre musical qui de-vient emblématique. Plus binaires,plus électriques, ces groupes vontrapidement engendrer le rock an-glais d’aujourd’hui.

Des groupes anglais encore et tou-jours...

Les Anglais nous balancent régu-lièrement de nouveaux groupes,chez qui le pire accom-pagne le meilleur. On sedit qu’à force de gratter lacorde, la nouvelle scènerock anglaise commence às’effilocher. Arrogance,compositions banales, in-fluences sans valeur ajou-tée... Pourtant épuisés parcette scène où il vautmieux être fils de pubpour vendre son milliond’albums, on en rede-mande encore. Carcomme toujours avec lascène rock anglaise, où lafrontière entre arrogancegratuite et talent évidentest mince, on replonge à la

groupes sont composés de musi-ciens très jeunes, on peut être plusqu’optimiste pour le futur. Carl'avantage avec cette effervescencedémesurée, c'est qu'elle permet àdes groupes de plus en plus jeunesde percer. Les premiers albumssont de très bonne qualité ; le ni-veau a vraiment monté ces der-nières années. Il fautimpérativement se démarquerparmi cette foultitude de nouveauxgroupes et prendre en compte lefait qu’il est plus difficile de créerde nos jours qu'à l'époque desBeatles où tout était vierge. On saitégalement qu’à chaque époque cer-tains sont largement sortis du lot,comme U2, Oasis, Radiohead ouencore Muse.

article extrait dehttp://www.evene.fr

Le rock anglais quel avenir ?moindre occasion. Citons parexemple, e Editors, encore ungroupe en "e", influencé par JoyDivision, ne présentant rien d’ori-ginal, a priori. Mais deux tours deCD suffisent à vous rendre accroc.L’esprit rock n’a vraisemblable-ment pas pris une ride. Le rock seratoujours le rock ! Et en bon sexagé-naire de la musique, il continue àdévergonder la jeunesse et à la faireslammer!

Du revival à la créativité juvénile !

Les nouveaux rock bands réalisentdans leur chansons des métissagesd’influences diverses et variées,piochées tout au long des 50longues années d’existence de cecourant musical, lui permettant unperpétuel renouvellement. Et sa-chant que la majorité de ces

Depuis les Beatles, la scène rock an-glaise envahit le monde de ses nom-breux nouveaux groupes, où le pireaccompagne le meilleur. Commentexpliquer la longévité et la profusiondu rock à l’anglaise ?

Muse en live à Berlin

Cinéma

3D, Ciné et

Business…

Après le célèbre « Avatar » deJames Cameron, voici queTim Burton s’engage dans lechemin de la 3D.Tout d’abord, il faut remettreles choses à leur place, la 3Ddans les salles de cinéma nedate pas d’ « Avatar », nimême de « Spy Kids ». En effet, en1954 Alfred Hitchcock s’y était déjàessayé avec « Le crime était presqueparfait ».

Alors pourquoi ce renouveaude la 3D dans le cinéma ac-tuel ?

Prenons la question à l’envers et ob-servons un élément de notre tempsqui doit de rentrer en compte : letéléchargement illégal de films.L’industrie du cinéma ne devait-

elle pas trouver le moyen de refairevenir les gens dans les cinémas ?De plus, le prix de la place aug-

mente considérablement pour lesfilms en 3D, ceci à cause des lu-nettes. L’industrie du cinéma au-rait-elle donc trouvé la solutionpour attirer les gens et pour justi-

fier leursprix ?Ici, ont o u c h edonc auprincipalproblèmedes ciné-m a s ,

pourquoi payer cher pour voir unfilm au cinéma alors qu’on peut leregarder « quasi » gratuitementchez soi. Il va de soi que l’am-biance, la sonorisation et le grandécran des salles de cinéma ne sontplus à la hauteur. Les causes, nousles connaissons tous : le télécharge-ment illégal, les écrans plats voireles vidéoprojecteurs et les homescinéma. Ainsi, la solution pour renouer lelien avec ses clients serait la 3D, unsystème qui ne se visualise pas en-core sur nos télés mais qui surtouts’apprécie beaucoup plus sur ungrand écran.

Une autre question doit être posée :qu’est ce qu’apporte la 3D au ci-néma ?

Il est certain que visuellement l’ap-port de la 3D est énorme, le filmdevient beaucoup plus vivant. Je necompte pas étayer les nombreuxavantages que vous avez certaine-ment pu remarquer par vous-même. Cependant un constat doitêtre fait, la technologie visuelle neremplacera jamais un bon scénarioet une bonne réalisation. Il suffit de

prendre l’exemple d’ « Alice au paysdes merveilles » de Tim Burton. Cefilm, adaptant le conte de LewisCaroll semblait avoir le scénarioidéal pour ce réalisateur si spécial.Tous les éléments étaient donc réu-nis pour un nouveau chef d’œuvredu septième art : un réalisateur ori-ginal, un scénario fantastique etmême un acteur des plus remar-quables M. Johnny Depp.Mais voila, le film est bel et biendans le fantastique mais loin d’êtreremarquable. La 3D aurait-elle in-fluée sur la réalisation, sur la tour-nure des événements ? Il faut êtrehonnête, une fois la magie de la 3Destompée, cette fable téléphonéeprend de la longueur et on ne re-connait plus la manière de faire deM. Fantastique (Tim Burton).

Pour conclure, la 3D sera-t-ellel’élément qui relancera les cinémasou une simple passade en attendantque l’on puisse visionner en 3Dchez nous ? En attendant, nous de-vrions prier pour que l’ajout decette nouvelle technologie ne ré-duise pas d’avantage le contenu desfilms du box office.

Antoine Turquet

Littérature sud-américaineBorges et García Márquez, deux au-teurs d’exception qui ont marqué ceXXème siècle en introduisant le fan-tastique dans leurs récits imprégnésde réalité.

Borges, conteur du réalisme magique

Lire Jorge Luis Borges est proba-blement la meilleure chose quipourrait vous arriver cet été. Cetécrivain argentin, traducteur etpoète, a ouvert une nouvelle voieau conte philosophique en y lais-sant son empreinte. Dans son re-cueil de nouvelles L’Aleph, il abordeses thèmes de prédilection : la mé-taphysique, les labyrinthes, l’infini.Ses personnages ressemblent auxhéros des tragédiesd’Eschyle: l’humilité dumortel face à son inéluc-table destinée, sa soli-tude et la lutte de sespassions collent à laplume de Borges. Unepartie de son œuvres’inscrit dans le réalismemagique, qui conte laréalité quotidienne enen révélant la substancefantastique. La peinturelatino-américaine del’époque (milieu duXXème siècle) inspireBorges, qui en tire deshistoires qu’il élève aurang de véritablesmythes. Le rapport de Brodie,avec ses onze contes, faitle récit de destinées

tourmentées et d’épisodes épiques,âmes nobles et basses crapules secroisant parfois pour des rencon-tres d’anthologie. La nature hu-maine ne résiste pas à l’écriture dece maître du fantastique, en proieà un questionnement métaphy-sique qui apparaît en filigrane deson œuvre.

García Márquez, auteur à la plume démiurgique

Sa Colombie natale a inspiré sesplus grandes œuvres. Le romanCent ans de solitude narre l’épopéefamiliale des Buendia sur six géné-ration, dans le village imaginaire deMacondo. En faisant cohabiter plu-sieurs plans de narration dans une

écriture romanesque, Gabriel Gar-cía Márquez joue sur des réfé-rences symboliques et bibliques,historiques mais aussi fantastiques.Le narrateur, objectif et extérieurau récit, révèle les aventures despersonnages d’un ton imperturba-ble, donnant encore plus de forceaux passages tragiques. Les lieuxdans lesquels il place son actionsont souvent fictifs, ce qui ajoute àl’impression d’être hors du temps :histoire réelle et irrationnel fictifs’emmêlent dans une prose envoû-tante. García Márquez est aussi l’auteurd’une nouvelle romançant les der-niers jours de Simón Bolívar, Legénéral dans son labyrinthe. Luttedésespérée de l’amour, la santé et la

vie contre le désespoir, la maladieet la mort, le récit rompt avec latraditionnelle vision héroïque deBolívar et offre un portraitpresque pathétique du dictateur,malade et à bout de souffle. Acheval entre la nouvelle et le récithistorique, l’auteur insère libre-ment des éléments de fiction dansla légende du Libertador, de sonnom complet Simón José Anto-nio de la Santísima Trinidad Bo-lívar y Palacios. Le récit est calmemais régulier, au rythme de larespiration du général mourant,mais trop occupé à se concentrersur ce qu’il a fait de sa vie pourprêter attention à la mort.

Emile Grihangne

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Book’in

Garcia Marquez s'attache à révéler lesfaiblesses humaines de Simon Bolivar

Home sweet homeUne année s’achève et avec elle, pourla plupart des étudiants, le calvairedes studios de 18m², des coloc qu’onn’aime pas ou tout simplement, pournos chers 2A, un départ en césures’amorce, impliquant la recherched’un nouvel appart… Depuis mars,préavis envoyés, on s’active à trouverun véritable chez soi. Et pour rendreencore plus agréable ce nouveau lo-gement, voici les tendances déco del’année.

Je tiens à commencer cet articlepar une petite remarque : à tousceux qui croient que la déco

d’intérieure c’est Valérie Dami-dot le samedi après-midi, lisezdonc ces quelques lignes quivous aideront, je l’espère, à dis-siper votre ignorance.

Reprenons d’abord le maître enmatière de décoration et d’ar-chitecture, Le Corbusier, pourqui « L'architecture actuelles'occupe de la maison, de lamaison ordinaire et courantepour hommes normaux et cou-rants. Elle laisse tomber les pa-lais. Voilà un signe des temps ».La déco, c’est bien, ça occupe,c’est tendance mais sous cettedémocratisation de l’activité dedécoration l’on trouve unepreuve de la quête de son Moisocial : être bien chez soi, c’estsurtout vivre dans un environ-nement qui nous ressemble. Lapersonnalisation et la customi-sation sont donc au cœur du sujet.Reprenez vos objets fétiches ou

souvenirs d’enfance, témoins devos racines et de votre être et par-semez-les de ci de là en y ajoutant,si besoin est, une touche de nou-veauté. Empruntez aux profession-nels de la déco ce jeu sur leparadoxe nouveau/rétro, sans tom-ber dans le kitsch cela va sans dire.La tendance est à la simplicité, àl’utile et à l’original. Prenez n’im-porte quel meuble standard etamusez-vous ! Devenez les artistesde votre chez vous.

Pour accroître la sensation de bien-être, la pièce à travailler est la

chambre à coucher. En moyenne,un Français y passe un tiers de sa

vie, alors remettons-nous en à lascience orientale : le Feng shui.Celui-ci prône l’essentiel, l’espaceet la sensation de lieu aéré. Il estdonc conseillé de peu la meubler.Le lit doit être adossé au mur etéloigné des issues telles que fenê-tres et portes. Dans le salon, pensezaux plantes vertes, et regroupez lescanapés et fauteuils autour d’unpoint central pour accroître l’im-pression de convivialité.

Mais le mot d’ordre de cette année,c’est l’innovation (eh oui, ce termenous poursuit…). Et l’innovation,

on la retrouve dans toutesles pièces : innovation entermes de gain en espacegrâce à des trompe-l’œil eten termes de luminosité autravers de luminaires origi-naux et au prix abordable.Le dernier salon Mai-son&Objet sur la décora-tion d’intérieure fait la partbelle aux « meubles gadgets» qui surprennent par leuraudace et leurs atouts ca-chés. L’un d’eux est unmeuble de plusieurs range-ments imbriqués à la façondes poupées gigognes et fa-briqués à partir de papierjournal chinois recyclé, desorte que chaque meubleest unique. Preuve ici en-core que l’originalité etl’appropriation des objetsdéco sont dans l’air dutemps.

Jennifer Matas

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Mode

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Dolce Vita

Le commerce équitable enquelques mots… défini parles quatre plus importantes

organisations internationales ducommerce équitable: FLO, WFTO,NEWS !, EFTA

« Le commerce équitable est unpartenariat commercial fondé surle dialogue, la transparence et lerespect dans le but de parvenir àune plus grande équité du com-merce international. Il contribue audéveloppement durable en offrantde meilleures conditionsd´échanges et en garantissant lesdroits des producteurs et des tra-vailleurs salariés, en particulierceux du Sud. Les organisations de

commerce équitable(soutenues par lesconsommateurs) s´en-gagent à sensibiliserl´opinion publique et àmener campagne pourdes changement dansles règles et les pra-

tiques du commerce internationalconventionnel. »

Le commerce équitable en termesd’objectifs :

Assurer une juste rémunération dutravail des producteurs, artisans,les plus défavorisés, et de leurs fa-milles, leur permettant de satisfaireleurs besoins élémentaires,Garantir le respect des droits fon-damentaux des personnes,Instaurer des relations durablesentre partenaires économiques,Favoriser la préservation de l’envi-ronnement,Proposer aux consommateurs desproduits de qualité.

Le pourquoi de la commission na-tionale :

Le Commerce Équitable représenteencore un marché de niche. Lamultitude de nouveaux labels deconsommation responsable aux

promesses floues rend la démarched’achat moins évident pour lesconsommateurs. De ce fait les dif-férents acteurs politiques, écono-miques et associatifs ont décidé demettre en place la Commission Na-tionale du Commerce Equitable(CNCE).Le commerce équitable s’appuiedorénavant sur une Commissionaux missions diverses. Outre la re-connaissance des organismes decommerce équitable, la CNCE seraune instance d’échange et d’infor-mations. Elle travaillera à promou-voir le commerce équitable auprèsdes consommateurs, des collectivi-tés locales et des entreprises.

Un événement clef à venir : Laquinzaine du Commerce Equitable

Cet évènement se tiendra du 8 au23 mai 2010 dans toute la FrancePlus de renseignements surwww.quinzainecommerce-equita-ble.fr.

Jeune gémien tu n’es toujours pasconvaincu ? Les grands mots t’ef-fraient ? Commence tes premierspas avec le panier bio de DolceVita!

Céline Sandrin

De nouveaux produits apparaissentrégulièrement sur les étalages desmagasins. Pour clarifier les infor-mations auprès des consommateurs, la Commission Nationale du Com-merce Equitable a été mise en place

Commission nationale pour

le commerce équitable

Millesi’mets

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L’Italie à

l’honneur

Commençons par un peud ’ h i s t o i r eLa bruschetta est une spé-

cialité italienne. Elle a vu le jourau XVIème siècle dans le centrede l'Italie. Bruschetta vient dulatin bruscato, qui signifie grillésur le grill. En Toscane, la bru-schetta est mieux connue sous lenom de Fettunda (tranche hui-lée). Initialement préparée avecdu pain perdu frotté à l'ail, elleétait plongée dans l'huile d'olivechaude et aromatisée à l'origan.Aujourd'hui, la recette a évoluémais demeure une tartine déli-cieuse et facile à réaliser.La pizza est un des plats les plusconnus de la cuisine Italienne. Ceplat a plus de 400 ans. La pizzaétait un morceau de pâte écraséegarnie de saindoux et pour lesplus fortunés venait s'ajouter unpeu de Caciocavallo (fromage) etbasilic. Avec la découverte de latomate, les Napolitains ont com-pris qu'en y ajoutant huile d'olive,sel et poivre ce serait un succès.En 1800, la Mozzarella s’invitesur la pizza. L'histoire raconteque Raffaele Esposito créa lapizza Margherita en l'honneur dela visite de la reine Margherita àNaples en 1889. Dans les années60, la pizza est présente dans lemonde entier.Et maintenant, les recettes

Pour des bruschettas traditionnelles (6 personnes)-6 tranches -4 tomates -mozzarella (300g) -2 gousses d’ail-huile d’olives -basilic -sel/poivre

Peler, épépiner et découper les tomates en fines rondelles. Découper lamozzarella en tranches. Faites griller le pain au four. Laisser-le refroidiravant de le frotter avec l’ail. Ajoutez un peu d’huile d’olives. Répartir lesrondelles de tomates sur les tranches de pain. Ajouter les tranches demozzarella. Faire griller quelques minutes, servez tiède après avoir par-semé le pain de basilic et d’huile d’olive.

Et une Pizza Margherita (2personnes)Pâte -300 g de farine -levure pour pâte à pain/pizza -sel -eauGarniture:-400 g de tomates concassées-Mozzarella (200g) -huile d'olive -origan -basilic

Disposer la farine (mélangée avec une pincée de sel) en puits et y verserla levure et un verre d'eau tiède. Pétrir et ajouter de l'eau pour obtenirune pâte légèrement collante. Faire une boule, saupoudrer de farine etmettre dans un saladier recouvert d’un chiffon. Laisser reposer deuxheures dans un endroit tiède. Recouvrir la plaque du four de papier sul-furisé, verser un filet d'huile d'olive et étaler l'huile avec les mains puis éta-ler la pâte. L'épaisseur varie : fine = croustillante, épaisse = moelleuse.Garnir avec tomates concassées, sel et origan. Cuire au four 10minutes.Ajouter la mozzarella finement découpée et enfourner une minute. Aumoment de servir, ajouter huile d'olive et basilic.

Bon appétit

Tout GEMien qui se respecte aime deux choses : l’apéro et les pizzas ! Alorsen cette fin d’année, vous qui avez emmagasiné des tonnes de chips et depizza Domino’s, Millési’Mets vous propose de chambouler un peu votre quo-tidien et de vous faire redécouvrir l’Italie avec des bruschettas et une pizzafaite maison!

Dahu

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L’underground grenoblois

Le 102 :Voici le lieu underground greno-blois par excellence ! Situé rued’Alembert (tu sais, la rue en face del’école…), ce vieux bâtiment aux al-lures de squat (et c’est ça qui estbon) n’est autre qu’un espace cultu-rel complètement autogéré, sanssubventions, par des associations yorganisant concerts, séances de ci-némas expérimentales, expositions,rencontres ou débats. Belle défense

de l’indépendance culturelle ! Sé-rieux, n’hésite pas à te rendre au102, tu ne pourras qu’être sous lecharme des multiples rencontresque tu ferras, et ce, d’autant plusque la moitié des évènements sontgratuits ou libres.

Le Mark XIIIGrand bar situé rue Lakanal, leMark XIII est le lieu de rencontrede tous les amoureux de musiqueélectronique sur Grenoble. Le ven-dredi, n’importe quel DJ aux in-fl u e n c e s é l e c t r o n i q u e ,underground, Drum’n Bass peutmixer en live. C’est donc dans laconvivialité que des DJs grenobloisindépendants se révèlent au MarkXIII. Si tu as soif de découvertesélectro ou si tu commences à en

avoir marre du conemarades 2C, viens passer teslendemains de soiréesdans ce bar a la décoration« science fiction».

La soupe au chou :Tu kiffes plus sur Djangoou Bill Evans ? Pas de sou-cis, le dahu a sa petitescène jazzy à te faire dé-couvrir. Il s’agit de lasoupe aux choux, petit bis-trot jazz situé route deLyon, animé par une asso-ciation depuis plus de 25ans. Au programme, unconcert tous les soirs dumardi au samedi. On sefond vite dans l’ambiance

parmi les habitués du lieu. Pour lesmélomanes, l’accès à l’intégralitédes concerts sur l’année ne coûteque 40 euros !

Antigone : Café autogéré, situé rue des vio-lettes dans une ancienne usine,c’est un lieu de défense de la pen-sée critique. Les activités sont nom-breuses : grande bibliothèque,projections cinématographiques,débat, AMAP… Le café se veut êtreun lieu de vie, de discussion et derésistance. Il accueille de nom-breux groupes ou collectifs ne pos-sédant pas de locaux. L’association,a l’origine très populaire, s’engageactivement dans la défense de«l’autogestion libertaire » en fai-sant notamment la promotion dela presse alternative. Contestatairedepuis toujours ou curieux de dé-couvrir une vision du monde,rends-toi à l’Antigone

La bobine : Un lieu de culture indépendant deplus à Grenoble, et on ne va pass’en plaindre ! Peut-être le lieu leplus connus des six, la bobine estune salle de concert et un studiod’enregistrement dédié à la scènelocale. Là aussi, le programme estvarié : matchs d’impro, promotiond’artistes locaux. Le but est simple: faire découvrir de jeunes artisteset aider ces derniers à se dévelop-per (production d’album ou orga-nisation des tournées). Tu n’as plusqu’à suivre la prog’ !

Valentin Fontenit

Au bout d’une, deux ou trois annéespassées a Grenoble, tu te dis que laville n’a plus de secrets pour toi. Maisouvre les yeux gémien, Grenoble nese résume pas aux 2C et a la bastille.Petit aperçu, avec le dahu, des lieux«alternatifs » de la ville dont tu esprobablement passé à côté.

concert de jazz à la soupe aux choux

PostESC

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Geoffrey Minardi, Manager à la SoGé

Gem in Way: Tout d’abord, pour-riez-vous nous présenter votre par-cours scolaire ?

Geoffrey Minardi: Après mon BacES obtenu à Aubagne, j’ai intégrél’IUT Tech de Co à Montpellier. Ala suite des deux ans à l’IUT, j’ai eula chance de partir un an à Coven-try au Royaume-Uni effectuer unBSC en spécialisation Marketing.J’ai par la suite tenté le concoursPasserelle 2 et j’ai réussi à intégrerGrenoble Ecole de Management, oùje me suis spécialisé en marketingdes services.

J’ai effectué dès 2004 mon stage defin d’étude au sein du groupe So-ciété Générale à Chambéry, dans leservice marketing. En 2005, j’ai étépromu directeur d’une agence So-

ciété Générale à Valence, où je de-vais manager 4 personnes. J’ai oc-cupé ce poste jusqu’en 2008, date àlaquelle j’ai pris le poste que j’oc-cupe actuellement, c’est-à-dire di-recteur d’agence Société Généraleà Annecy-le-Vieux.

GIW: Votre formation a-t-elle étéun tremplin pour votre carrièreprofessionnelle et notammentpour le poste que vous occupez ac-tuellement ?

G.M.: Je voulais, comme beaucoupde jeunes diplômés aujourd’hui,travailler dans le marketing, et l’en-semble des stages que j’ai pu effec-tuer au cours de mes annéesd’études m’ont conforté dans cechoix, notamment le stage d’assis-tant marketing France chezMickael Page que j’ai effectué pen-dant 6 mois entre ma 2ème et ma3ème année d’ESC.

Mon stage de fin d’étude, quant àlui, m’a permis de découvrir unautre secteur d’activité, toujoursdans le marketing, mais dans unmonde que je ne connaissais abso-lument pas et qui, a priori, ne m’at-tirait pas : celui de la banque.

Ce stage a été un excellent trem-plin, et a été indispensable dansmon apprentissage du milieu ban-

caire, et surtout m’a permis d’accé-der à un poste à responsabilité trèsjeune (23 ans). J’ai donc mis decôté le marketing pour me focali-ser sur le management. Et à présentje manage 9 personnes dans monagence.

GIW: Quelles sont vos perspectivesd’évolution de carrière ? En quoi laSociété Générale permet-elle auxjeunes étudiants en ESC de s’enga-ger activement dans la vie profes-sionnelle ?

G.M.: La société Générale offre desperspectives intéressantes pour lesjeunes diplômés, c’est une entre-prise qui fait confiance et qui mettous les moyens nécessaires à laformation et à l’intégration desjeunes cadres, et ce dans différentscorps de métier : management,comptabilité, Marketing, audit …en France et à l’étranger.

De mon côté, j’ai décidé de resterdans le management et j’envisage àcourt terme de gérer un grouped’agence sur un même secteur. Surdu plus long terme, une gestion dé-partementale m’intéresserait maispour en arriver là, différents postessont nécessaires afin d’acquérir lescompétences indispensables quime permettront de prendre lesbonnes décisions.

Pas encore trentenaire, et déjà di-recteur…Spécialisé en marketing dèsses débuts, il officie pourtant dans lemilieu bancaire. Plus précisément, àla Société Générale. Outre le prestiged’évoluer dans un tel groupe, notreinterviewé du mois dirige uneéquipe composée de 9 personnesdans son agence d’Annecy-le-Vieux.Geoffrey Minardi, ou une success-story made in GEM comme on lesaime…

PostESC

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GIW: Quelques conseils pour lesurs diplômés de l’ESC qui vou-draient se diriger vers le secteurbancaire…

G.M: Il ne faut pas se focaliser surun secteur d’activité ou sur un mé-tier en sortie d’étude, à moins de vé-ritablement y être prédestiné.

Lorsqu’on est étudiant, nous avonssouvent tendance à idéaliser desprofessions sans forcément bien lesconnaître.

Je pense qu’il faut savoir saisir lesopportunités au moment où ellesse présentent, attraper la perchequand elle est à portée de mains ;

on est rarement déçu. Ce qui estimportant, c’est de pouvoir regar-der derrière soi en étant fier de sonparcours tout en étant conscient dece qu’il nous reste à réaliser.

Interview réalisée par Carole Moro

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