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LA GLACERIE - MES CARTES POSTALES Dans le monde des cartophiles, l’époque comprise entre 1900 et 1918 correspond au « premier âge d’or » de la carte postale. C’est au début de cette même période, en 1901, que fut créée la commune de La Glacerie, au sud-ouest de Cherbourg, dans le nord du Cotentin. C’est un peu plus tard dans le siècle, dans cette commune toute neuve mais déjà adulte, qu’est arrivé Marcel Garnier. Il s’y est marié, en est parti, puis est revenu... Mais l’histoire de cet homme n’est pas notre objet. En réalité, ce livre réunit les passions de Marcel : l’histoire, qu’il appelle le passé, et sa commune, qui est son passé, mais aussi son présent. Son présent ? Eh oui ! Marcel a décidé de nous faire un cadeau : il nous fait profiter de sa collection de cartes postales de La Glacerie, qu’il a amassée patiemment et inlassablement depuis une trentaine d’années. Toutefois, cet ouvrage n’est pas une simple visite de l’univers d’encre et de carton de Marcel, c’est aussi un aperçu de la naissance et de l’évolution de cette petite ville qui abritait autrefois la « Manufacture Royale des glaces à miroirs » qui donna ses glaces à la galerie du château de Versailles et son nom à la commune. LA GLACERIE - MES CARTES POSTALES - NATHALIE & CHRISTIAN LEROY La Glacerie Mes cartes postales ISBN : 2-9535264-0-0 Prix : 20 € ,!7IC9F3-fcgeaa! NATHALIE & CHRISTIAN LEROY

Glacerie cartes

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La GLacerie - Mes cartes postaLes

Dans le monde des cartophiles, l’époque comprise entre 1900 et 1918 correspond au « premier âge d’or » de la carte postale. C’est au début de cette même période, en 1901, que fut créée la commune de La Glacerie, au sud-ouest de Cherbourg, dans le nord du Cotentin. C’est un peu plus tard dans le siècle, dans cette commune toute neuve mais déjà adulte, qu’est arrivé Marcel Garnier. Il s’y est marié, en est parti, puis est revenu... Mais l’histoire de cet homme n’est pas notre objet. En réalité, ce livre réunit les passions de Marcel : l’histoire, qu’il appelle le passé, et sa commune, qui est son passé, mais aussi son présent. Son présent ? Eh oui ! Marcel a décidé de nous faire un cadeau : il nous fait profiter de sa collection de cartes postales de La Glacerie, qu’il a amassée patiemment et inlassablement depuis une trentaine d’années. Toutefois, cet ouvrage n’est pas une simple visite de l’univers d’encre et de carton de Marcel, c’est aussi un aperçu de la naissance et de l’évolution de cette petite ville qui abritait autrefois la « Manufacture Royale des glaces à miroirs » qui donna ses glaces à la galerie du château de Versailles et son nom à la commune.

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ISBN : 2-9535264-0-0

Prix : 20 €

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NathaLie & christiaN Leroy

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Vues générales du village de la Verrerie

Comme vous le verrez dans les pages suivantes, il existe un grand nombre de représentations d’ensemble du village qui est à l’origine de La Glacerie.

Si elles sont un peu répétitives, elles permettent toutefois de comprendre que, bien que le territoire de la commune soit très vaste, la majorité des cartes de ce livre montrent des lieux situés dans un périmètre assez réduit. Nous reviendrons abondamment sur l’histoire industrielle du village, c’est pourquoi nous avons adopté ici une approche descriptive plutôt qu’historique.

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Ce quartier de La Glacerie s’appelait, il y a encore quelques années, le « village de l’église ». En 2002, il a été rebaptisé « village de la Verrerie », en hommage à son riche passé industriel.

On distingue sur l’image ci-contre, jouxtant le clocher de l’église, une petite partie du château des roches – que l’on voit mieux sur les cartes de la page de gauche. Dans la partie inférieure droite de ces deux vues « trône » la Maison Roulland, autre point visuel fort de la plupart de ces clichés.

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Les vues de ces deux pages sont plus récentes et montrent le village de la Verrerie dans les années 1950. S’il n’a pas fondamentalement changé, il est toutefois assez différent, du fait de la reconstruction postérieure à la seconde guerre mondiale. Comme une grande partie de la région bas-normande, il a, en effet, souffert des bombardements alliés de la libération et a été particulièrement touché le 21 avril 1944.

Le village de la Verrerie – vues plus récentes

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Il existe deux versions de la carte ci-contre, parue aux éditions Le Goubey : une en couleur, portant la référence 1896, et l’autre en noir et blanc, référencée 57504.

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Les bâtiments de la ManufactureIl nous semble tellement naturel de contempler notre reflet dans un miroir que nous avons oublié la somme des progrès techniques accumulés depuis que la glace, alors simple perfectionnement de l’antique miroir de métal, fit son apparition. La verrerie établie sur le territoire de la commune a activement contribué à ces progrès. Elle fit parler d’elle jusqu’à Versailles : elle a épaté la Galerie !

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La ManufactureCréée en 1655 par Richard Lucas, sieur de Néhou, gentilhomme dont la carrière était avant tout militaire, la verrerie attire les regards de la Cour Royale dès 1656 : « les premiers verres qu’il fit furent portés, par ordre de la reine Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, au Val-de-Grâce de la ville de Paris, qu’elle faisait bâtir dans le même temps. »

À l’époque, le verre à vitres et à miroirs provenait de Murano, en Italie. En 1665, afin de lutter contre l’importation des glaces étrangères, Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des finances du royaume, fonde une manufacture des glaces dans le faubourg Saint-Antoine, à Paris, et tente de percer les secrets de fabrication des vénitiens. Il est au bord de l’échec. C’est sans compter sur Richard Lucas de Néhou. Après de nombreux travaux de recherches, il est parvenu à obtenir du verre blanc transparent (dans le meilleur des cas, le verre obtenu jusqu’alors était verdâtre) ainsi que des glaces à miroir d’une qualité parfaite. Il présente le résultat de son travail à Colbert, qui lui propose de rejoindre sa manufacture parisienne.

Le 23 septembre 1667, la petite verrerie de La Glacerie s’associe à la manufacture des glaces du faubourg Saint-Antoine. Elle devient la Manufacture Royale des Glaces à Miroirs.

C’est à la verrerie de La Glacerie que sont soufflées, de 1683 à 1684, les glaces à miroirs qui ornent la Galerie des Glaces du château de Versailles : 357 miroirs, répartis en 17 arcades de 21 miroirs. De La Glacerie, les glaces étaient acheminées jusqu’à Paris par voie maritime puis fluviale, sous la haute protection de navires de guerre. La Galerie a fait l’objet d’une restauration, entre 2005 et 2008. Les expertises ont révélé que 70 % des miroirs étaient d’origine et en bon état.

En 1688, Louis Lucas de Néhou, neveu de Richard, invente un procédé de fabrication qui va révolutionner l’industrie verrière : le coulage du verre. En 1692, il est le premier directeur de la succursale qui s’installe à Saint-Gobain, petite commune de l’Aisne, plus proche de Paris que sa grande sœur de La Glacerie. Un brassage de population s’opère entre La Glacerie et Saint-Gobain. Des ouvriers de La Glacerie partent travailler à Saint-Gobain, où ils font souche, et vice-versa. Aujourd’hui encore, les glacériens (habitants de La Glacerie) fêtent, tous les ans, la Saint-Gobain en souvenir de leurs aïeux partis loin de chez eux au XVIIe siècle.

La verrerie de La Glacerie ferme ses portes en février 1830. Tous les biens de la manufacture sont vendus aux enchères le 5 mars 1834. De nombreux bâtiments sont détruits par leurs nouveaux propriétaires, qui en vendent les matériaux. Le dernier directeur de La Glacerie, Bon Jean Isaac Jennet (1761-1843), sera maire de Tourlaville de 1831 à 1843.

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Le coulageCes cartes, réalisées d’après des illustrations extraites de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (XVIIIe siècle), illustrent les opérations de coulage de la glace, qui sont effectuées par une équipe d’une douzaine d’ouvriers. Le verre est coulé sur une table de cuivre dont la dimension ne varie pas. La taille finale de la glace est déterminée par la quantité de matière versée sur la table, qui est placée devant la carcaise (le four à recuire), ce qui facilite l’insertion ultérieure de la plaque. Une potence de 370 kg environ permet de manœuvrer la cuvette tout au long de l’opération. Sur la carte ci-dessous, l’opérateur de la potence a placé la cuvette à une hauteur permettant – semble-t-il – de vérifier la qualité de la matière qu’elle contient. Des enfants stabilisent la position de la cuvette. Le rouleau repose sur deux tringles latérales dont le rôle est de définir l’épaisseur du verre. Sa position montre qu’il s’agit de la phase de préparation du coulage.

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La carte du haut nous permet d’assister au coulage proprement dit. L’opérateur de la potence a placé la cuvette au-dessus de la table et deux ouvriers l’inclinent afin de permettre l’écoulement du verre qui est immédiatement aplati par le rouleau (gauche). Des ouvriers sont chargés de retirer les éventuelles impuretés. À droite, un autre ouvrier essuie la table. On voit, au fond, les deux employés chargés du transport de la cuvette entre le four et la table avec leur chariot à ferrasse. Après l’opération de coulage, la plaque est glissée directement dans le four à recuire dont la fonction est de contrôler la progression du refroidissement du verre, afin d’éviter qu’il se brise sous l’effet d’un choc thermique. Une plaque en fer, placée entre la table et le four, permet le bon déroulement de cette opération de transfert. Après un séjour au four de plusieurs jours, les glaces en sont sorties et mises en position verticale pour être stockées (carte du bas).

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Les SorbiersCette bâtisse a appartenu à Charles-Maurice Cabart Danneville (Paris 1846 – Paris 1918). On peut d’ailleurs le voir debout au premier plan sur la carte postale ci-dessous. Député puis sénateur de la Manche, il a été maire de Tourlaville de 1900 à 1901 (le 28 mars 1901 étant la date de la création de La Glacerie au détriment de Tourlaville). Conservateur des eaux et forêts, il fut également professeur de mathématiques à l’école Arago à Paris. Il fut élevé au rang de Chevalier de la Légion d’Honneur pour son courage, sa prudence, son dévouement et l’esprit d’initiative dont il fit preuve durant la guerre de 1870 contre les prussiens. Son fils Maurice (Paris 1886 - La Glacerie 1942) a, lui aussi, habité aux Sorbiers. Médecin de profession, il fut sénateur de la Manche (1930-1941), conseiller général (1928) et conseiller municipal de Cherbourg (1929).

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Ci-contre : une affiche de 1925 annonçant la vente des Sorbiers ainsi qu’un document de propagande électorale, paru dans le « Phare de la Manche », le jeudi 19 septembre 1889 appelant « Messieurs les électeurs » à choisir, le 22 septembre suivant, Charles-Maurice Cabart Danneville comme député de Cherbourg. Il fut d’ailleurs élu, puis réélu en 1893.

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Hameau QuevillonAu début du XXe siècle, ce hameau abritait surtout des familles d’ouvriers travaillant aux Carrières de l’Ouest. Comme c’est souvent le cas, les quartiers ouvriers ont mauvaise réputation et leur histoire n’intéresse que peu de gens. Les quelques documents que nous avons trouvés et que nous avons choisi de ne pas citer ici font état d’une population fluctuante, d’origines très diverses et, comme de bien entendu, composée de gens sales et de voleurs. Ils mentionnent également les activités douteuses de certains logeurs peu scrupuleux n’hésitant pas à louer des baraques insalubres. Bref, un monde apocalyptique à mi-chemin entre Zola et les marchands de sommeil modernes.

Le contraste entre ces rapports très crus et les images de ces deux pages, montrant des lieux calmes et des gens ordinaires, est stupéfiant.

La route qui traverse le hameau Quevillon marque la limite entre les communes de Tourlaville et de La Glacerie.

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Il semble avéré qu’une voie romaine a traversé le hameau ou sa proximité immédiate. On y trouva, en 1824, une cinquantaine de médailles romaines.

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À ce stade de cet ouvrage, vous aurez probablement remarqué que, si l’on excepte la représentation ci-dessus, qui semble relativement récente, il n’existe pas de carte postale de la mairie. Si vous êtes, vous-même, un collectionneur averti et si vous avez la chance de posséder un ou plusieurs exemplaire(s) de carte(s) représentant la mairie, vous penserez simplement que nous n’en avons pas trouvé d’autres. C’est en partie

vrai, car il faut aussi de la chance pour enrichir sa collection. Toutefois, après réflexion, une question intrigante se pose : pourquoi une commune fraîchement autonome n’a-t-elle pas souhaité marquer fortement et fièrement son identité « toute neuve » en éditant, dès l’époque de sa création, une ou plusieurs cartes représentant sa mairie, qui, même si elle est provisoire, est le symbole le plus marquant de son existence ? De plus, une

Mais où est donc la mairie ?

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observation attentive de cette image permet de constater qu’une plaque apposée sur l’édifice mentionne que la mairie de la commune n’a été implantée en ce lieu qu’en 1907. Certes, on peut aisément comprendre qu’une mairie digne de ce nom n’ait pas pu être disponible aussitôt après la création de la commune. Digne de ce nom… C’est une partie du problème qu’ont rencontré les premiers glacériens (rappelons que les glacériennes n’avaient, alors, pas le droit de voter).

En réalité, l’implantation de la mairie a donné lieu à un combat acharné. Si vous avez un petit moment à nous consacrer, nous allons vous narrer la chose par le menu.

Nous sommes donc en 1901 ; la nouvelle commune de La Glacerie doit procéder à l’élection de son premier maire. Ce scrutin est marqué par l’opposition de deux fortes personnalités :

- Henri Menut, ingénieur des arts et métiers, propriétaire de la briqueterie des Rouges-Terres, membre de la chambre de commerce, président de la société artistique et industrielle, délégué cantonal de la société d’agriculture, ancien maire de Tourlaville (1890-1892) ;

- Charles-Maurice Cabart Danneville, licencié ès mathématiques, sénateur depuis 1895, maire de Tourlaville depuis 1900, propriétaire des Sorbiers (au hameau de l’église), ancien député de Cherbourg (1889-1895), président du Conseil d’arrondissement de Cherbourg.

Selon les pronostics, le sénateur a de grandes chances de sortir vainqueur de cette confrontation. La question de l’emplacement de la mairie figure en bonne place dans le programme électoral

de chaque candidat. La liste de Charles-Maurice Cabart Danneville prône l’implantation au hameau de l’église, celle d’Henri Menut milite pour une localisation plus centrale, au hameau des Rouges-Terres.

Comme il était déjà difficile, à l’époque, d’établir des prévisions exactes, c’est donc, très logiquement, Henri Menut qui remporte la bataille et devient le premier maire de La Glacerie. La nouvelle commune n’a pas encore de mairie et c’est la maison de l’adjoint Louis-Bienaimé Lecarpentier qui en fera provisoirement office. Les premières décisions municipales sont prises dans une chambre de la rue aux Juifs (actuelle rue Émile Bertin). Cependant, la loi de création de la commune indique que son chef-lieu doit être situé au hameau de l’église.

Une commission spéciale est mise en place. Elle a pour mission de « rechercher et réunir par tous les moyens légaux, les éléments et documents nécessaires, pour démontrer à l’autorité supérieure l’utilité qu’il y aurait à ce que le siège municipal fut établi de préférence à l’école des Rouges-Terres » (conseil municipal du 4 juillet 1901). Elle rend son rapport un mois plus tard, au cours du conseil municipal du 21 août 1901. Si le document insiste d’abord sur le nombre d’habitants : « 564 au hameau de l’église et 1042 au hameau des Rouges-Terres », il fait aussi état de la répartition des terres constructibles : « le hameau de l’église est composé de vastes propriétés de rapport et d’agrément. Ces propriétés ne pouvant être morcelées, seront toujours cause de la rareté des habitations. Cette partie de la commune est rurale et d’accession

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Le souvenir est le parfum de l’âme.

George Sand

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Références

Voici la signification de quelques abréviations de cette liste :

F.C. = Fernand Choubrac.

P.B.(Cherbourg) = Bissonnier Pierre édit.

A.B. = A. Bissonnier

LL. (Paris) = Lévy E. et L & Cie phot.-édit.-imp.

N.D.Phot. (Paris) = Neurdein Freres phot.-édit.-imp.

Imprimeries réunies de Nancy = éditions Bergeret.

A. BECQUEMIN-ROUPSARD… (Ancien magasin Pierre Bissonnier)

- La Basse-Normandie pittoresque. 1021. La Glacerie (Manche). Vue générale. Collection L.G.B., Saint-Pierre-Église. – page 3

- La Basse-Normandie pittoresque. 2010. La Glacerie (Manche). Vue générale. Collection L.G.B., Saint-Pierre-Église. – page 4

- 459 – Environs de Cherbourg. La Glacerie. Vue générale. – page 4

- Environs de Cherbourg. La Glacerie. Los(...) Edit Imp Cherbourg. – page 4

- La Glacerie. Place St-Gobain. – page 5

- 458. Environs de Cherbourg. La Glacerie. Collection P. B. Cherbourg. – page 5

- La Glacerie. Paysage. Collection Roulland. Photo J. Combier – Mâcon. – page 6

- La Glacerie. Vue générale. Éditions Pitron – La Glacerie. – page 6

- La Glacerie. Vue générale. Collection Roulland. Photo Combier – Mâcon. – page 6

- La Glacerie (Manche). Vue générale. Collection Roulland. Photo Combier – Mâcon. – page 7

- La Glacerie. Paysage. Collection Roulland. Photo Combier – Mâcon. – page 7

- Lavoir du hameau Luce. – page 8

- 106. Environs de Cherbourg. Paysage à La Glacerie. Collection P.B. Cherbourg. – page 9

- 62-3 - La Glacerie (Manche). Vue générale. Édition normande, Le Goubey, Saint-Pierre-Église. – page 10

- 1895 - La Glacerie (Manche). Le paradis des artistes. Édition normande, Le Goubey, Saint-Pierre-Église. – page 10

- 1894 - La Glacerie (Manche). Édition normande, Le Goubey, Saint-Pierre-Église. – page 11

- 1896 - La Glacerie (Manche). Vue générale. Édition normande, Le Goubey, Saint-Pierre-Église. – page 11

- La Glacerie. La rue Louis de Néhou le jour de la St-Gobain. Éditions Pitron – La Glacerie. – page 12

- La Glacerie. L’assemblée de la St-Gobain. Éditions Pitron – La Glacerie. – page 12

- Paysage à La Glacerie. Éditions Pitron, La Glacerie. – page 12

- La Glacerie (Manche). Les écoles. Collection Roulland. – page 13

- La Glacerie (Manche). Maison Roulland. Collection Roulland. Photo Combier – Mâcon. – page 14

- La Glacerie. Maison Roulland. Photo J. Combier – Mâcon. – page 14

- La Glacerie (Manche). L’église. Collection Roulland.