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GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE N°40 - Octobre - Novembre 2015 ISSN 1967-0303 - 8.00 Fournisseurs d’énergie : Butagaz offre le système de comptage ! Négociants : Hubert Guillet : « Rien ne remplacera jamais la proximité. » Chantiers : Réhabilitation exemplaire avec une chaufferie à bois déchiqueté Chasses directes Presto dans le nouveau stade lyonnais Produit : IMI Hydronic : le robinet thermostatique à équilibrage intégré est essentiel ! Dossier - Performance énergétique des circuits de chauffage : nous n’avons plus le choix ! Voir page 13

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · 2015. 11. 17. · Edito Traitement de l’eau et réseaux de chauffage ; des actions préventives bénéfiques pour l’exploitant Aujourd’hui,

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GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°40 - Octobre - Novembre 2015ISSN 1967-0303 - 8.00 €

Fournisseurs d’énergie :Butagaz offre le système de comptage !

Négociants :Hubert Guillet : « Rien ne remplacera jamais la proximité. »

Chantiers :Réhabilitation exemplaire

avec une chaufferie à bois déchiquetéChasses directes Presto

dans le nouveau stade lyonnais

Produit :IMI Hydronic : le robinet thermostatique

à équilibrage intégré est essentiel !

Dossier - Performance énergétique des circuits de chauffage : nous n’avons plus le choix !

Voir page 13

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3filièrepro - N°40 - Octobre - Novembre 2015

Magazine FilièreProsommaire

Filière Pro - AD.Com • Siège social : 4, rue de la Pierre Levée - 75011- Paris • Edition : 5, rue de Conflans - 94220 - Charenton-le-Pont •Directeur de la publication : Alain Maugens • Directeur de larédaction : Henri Decoux • Rédacteur en chef : Michel Laurent •Journalistes : Virginie Bettati, Marianne Tournier • Secrétariat de rédaction : Charlotte Le Tarnec • Site internet : www.filierepro.fr •Publicité : Mélanie Adeline - Tél. : +33 (0)1 43 68 08 36 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 - e-mail : [email protected] • Réalisation :Conception graphique / mise en pages - AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont - France - Dépôt légal : Octobre 2015 • Impression :

Grafik Plus - 14, rue Montgolfier / 93110 - Rosny-sous-Bois.

© La reproduction et l’utilisation, même partielle, de tout article(communications techniques, documentations) extrait du magazine“filière pro” est rigoureusement interdite, ainsi que tout procédé dereproduction mécanique, graphique, chimique, optique,

photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,…Toute demande d’autorisation pour

reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication.

5 Édito

6 Actualités de la profession6 Le Gesec se réinvente en numérique

6 Les chiffres du marché français par PAC & Clim’Info

7 Responsive design pour les sites Finimetal et Radson

8 La Capeb suit toujours Viessmann

8 GrDF se distingue

9 Étiquetage énergétique : déjà vers une refonte ?

10 Wirquin rayonne à l’international

10 Alerte sur les ventes Internet

10 Ambiance Bain ouvre un showroom sur son site de production ardéchois

11 Convention efficience énergétique du bâtiment

12 La parole à…12 Baromètre Observatoire de la rénovation, de l’entretien et de l’amélioration…

14 Fournisseurs d’énergie14 Butagaz offre le système de comptage !

16 Efficacité énergétique16 Watercat : seules les économies escomptées font vendre les systèmes…

18 Fabricants18 Grundfos : 168 négoces visités par an grâce à un road show permanent

20 Négociants20 Hubert Guillet : « Rien ne remplacera jamais la proximité. »

22 Prescripteurs22 Bastide Bondoux : il faut donner de la crédibilité à la profession

24 Installateurs24 Berthelot : de la cuisine intégrée à la salle de bains

26 Solution technique26 Choisir et installer un caniveau de douche

28 Dossier28 Performance énergétique des circuits de chauffage :

nous n’avons plus le choix !

34 Réglementation34 Conduits de fumée : méthodes de calcul thermo-aéraulique

34 Agréments des demandes de titre V

36 Chantier36 Réhabilitation exemplaire avec une chaufferie à bois déchiqueté

38 Chasses directes Presto dans le nouveau stade lyonnais

40 Produits 40 Vu sur le salon Interclima

42 Vu sur le salon IdéoBain

44 Cillit : des nouveautés pour « vous » aider !

46 Deux nouveautés Esbe pour encore plus d’efficacité !

47 Sanifloor de SFA : la douche de plain-pied sans contraintes

48 KWB : une chaudière d’entrée de gamme qui a tout d’une grande !

50 IMI Hydronic : le robinet thermostatique à équilibrage intégré est essentiel !

51 Geberit : des évolutions sous le signe de la simplification

52 Condensation et basse température fioul : focus sur l’offre Domusa

53 Duravit élargit sa palette de matériaux au solid surface

54 Agenda et index54 Index entreprises et organismes cités

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Ce numéro comporte un encart « Ubbink » jeté au centre.

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EditoTraitement de l’eau et réseaux de chauffage ; des actions préventives bénéfiques pour l’exploitant

Aujourd’hui, le traitement de l’eau fait face à plusieurs grands défis : la perfor-mance énergétique des installations, la qualité sanitaire de l’eau et l’impact environne-mental des systèmes. Plus concrètement, les membres du Syprodeau(1) s’attaquent àtrois problématiques des réseaux de chauffage intimement mêlées : l’entartrage, la cor-rosion et le développement des bactéries et des algues.

Cet état de fait doit aller dans le sens d’une prise de conscience des exploitants etdes professionnels de la filière : sans un traitement adapté des circuits de chauffage, lesinstallations vieillissent plus rapidement et voient leur rendement énergétique chuter,parfois drastiquement. Et je ne parle pas de la perte de confort subie par les occupants,due à la moindre efficacité de l’installation de chauffage !

Qui, aujourd’hui, a réellement conscience qu’un dépôt de tartre de 1 mm réduit lerendement énergétique de l’installation de 10 % ? Il n’est pas rare, notamment dans lesecteur du logement collectif, de découvrir une chaudière dont l’échangeur est recou-vert d’une couche de 13 mm de tartre, ayant pour conséquence d’accroître la consom-mation d’énergie de 70 % pour maintenir le niveau de confort !

Au sein du Syprodeau, notre message se traduit par plusieurs postulats :– la nécessité de maintenir un réseau d’eau propre, afin de garantir les échanges

thermiques initialement prévus, pour un fonctionnement normal de l’installation ;– l’absence de traitement de l’eau a un impact sur la performance énergétique et

la durée de vie des installations ;– le traitement de l’eau par additifs réduit les risques de dégâts et de dégradation

des réseaux et des équipements. Il évite bien des sinistres et les coûts engendrés.

Toutefois, des freins entravent la généralisation des solutions de protection desréseaux. Tout d’abord, les phénomènes que nous décrivons ici sont bien souventméconnus du grand public, qui ne peut alors avoir recours à ces solutions. Il faut aussisouligner l’absence de textes réglementaires sur le sujet et, encore actuellement, lemanque de relais d’information au niveau des institutions. Enfin, la réglementationouvre la voie aux équipements bien plus qu’à leur maintenance… C’est bien dommage,car nous souhaitons principalement réduire les coûts liés aux interventions curatives enmontrant que les actions préventives sont bénéfiques à plus d’un titre pour l’exploitant !

Depuis deux ans, notre groupe de travail « Efficacité énergétique » milite pour quele traitement de l’eau soit reconnu en tant que condition nécessaire à une installationperformante. Avec le CSTB, nous définissons un cadre commun de bonnes pratiques enmatière de maintenance et de traitement de l’eau. Nous créons aussi des passerellesavec les assureurs à propos de l’impact sur les réseaux en cas d’absence de traitement.Nos actions nous rapprochent aussi des fabricants de chaudières (Uniclima) et des pro-fessionnels de la maintenance (Fedene). Enfin, nous travaillons activement à la mise enévidence de données factuelles quant à l’efficacité des produits de traitement. En tantque partenaire mobilisé sur la question du changement climatique, le Syprodeau a par-ticipé au Train du climat, un événement labellisé par le comité interministériel de laCOP21, qui a fait étape dans 19 villes de France, du 6 au 25 octobre.

Fabrice Leteneur, président du Syprodeau

(1) Le Syndicat national des fabricants de produits chimiques de traitement et d’assai-nissement de l’eau rassemble 23 fabricants et distributeurs de produits de traitementde l’eau, qu’il s’agisse de PME ou de grandes entreprises.

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

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Nouvelle édition de l’AQC

L’Agence qualité constructionédite la cinquième édition duclasseur « Professionnels dubâtiment : 20 outils pourorganiser vos chantiers ». Lesprécédentes éditions ont faitl’objet d’un grand succès avecplus de 20 000 exemplairesvendus. Cette nouvelle version aété mise à jour : 80 % ducontenu ont été actualisés et lesoutils, adaptés.

Les fiches récapitulent lesprincipales questions à se poseret les points à vérifier, depuis laréalisation d’une plaquettecommerciale ou le premiercontact avec le client, jusqu’àl’organisation du chantier, leprocès-verbal de réception destravaux et le bilan de chantier.

Elles sont disponibles au formatnumérique sur le site Internet del’AQC(www.qualiteconstruction.com).Ces fiches sont personnalisableset reproductibles par l’artisan enfonction de ses besoins.

En bref Le Gesec se réinvente en numériqueLes chefs d’entreprises du Gesec ont pris conscience de l’urgence d’une présenceactive sur les nouveaux supports numériques.Les clients veulent avoir la possibilité de trouver rapidement un installateur sur lesmoteurs de recherche, de communiquer par e-mail avec lui, de pouvoir prendre ren-dez-vous et payer en ligne, sans oublier de retrouver la facture sur un espace dédié.Les entreprises adhérentes au Gesec doivent ainsi intégrer dans leur fonctionnementles transformations structurelles que représentent la qualification d’un fichier client,la création d’un site web, l’animation d’une page Facebook et la création de servicespersonnalisés et toujours plus innovants.Afin de développer ce projet stratégique, le Gesec s’est rapproché de The Family etde l’un de ses fondateurs, Nicolas Colin. The Family est une structure d’accompagne-ment, de financement et de soutien opérationnel aux start-up numériques.Incubateur, accélérateur, pépinière d’un genre nouveau, cette entité est devenue enquelques années l’acteur majeur de toute l’économie numérique émergeante enFrance.Depuis plus d’un an, ce projet de plateforme numérique unique en son genre se déve-loppe conjointement entre les équipes du Gesec et celles de The Family. Sous le nomde Drapo, cette plateforme verra le jour dans les mois qui viennent et proposera auxclients de nos entreprises une expérience vraiment nouvelle !Rappelons que le Gesec est un groupement d’intérêt économique fondé en 1970 quiregroupe 350 PME locales exerçant les métiers du chauffage, de la plomberie, del’électricité et de la salle de bains dans l’ensemble de la France. n

Les chiffres du marché français par PAC & Clim’Info

Attention : les chiffres recueillis correspondent aux ventes réalisées par les fabricantset distributeurs vers la filière professionnelle hexagonale (installateurs, grossistes).Les ventes à la grande distribution ne sont pas comptabilisées, ni le nombre d’appa-reils installés ou vendus à l’utilisateur. n

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

Un nouveaudirecteur généralpour BDR ThermeaFranceDepuis le 1er septembre, ThierryLeroy a succédé à Joseph LeJollec en qualité de directeurgénéral des activités BDRThermea France, comprenantnotamment les sociétés et lesmarques De Dietrich, Chappée,Oertli, Sofath et SERV’élite.

Diplômé de l’École nationalesupérieure des industrieschimiques de Nancy, ThierryLeroy a occupé des fonctions dedirection générale dansl’industrie du chauffage et dansla distribution professionnelle.

En brefResponsive design pour les sites Finimetalet RadsonIntuitivité, convivialité et réactivité ont guidé l’évolutionde l’interface de ces deux sites afin d’apporter au visiteurun plus grand confort de consultation et d’accroître l’effi-cacité de la navigation.La nouvelle esthétique, introduisant des personnages,participe également à la dynamique générale en offrantune lecture plus ludique et plus participative.Utilisateurs particuliers et professionnels accèdent ainsiavec une grande facilité à l’information recherchée.À titre d’exemples, les sites répondent à ces questions :• Comment choisir mes radiateurs ?Grâce à la nouvelle interface du calculateur de puis-sances.• Puis-je conserver les informations relatives à ma sélec-

tion produits ?Oui, sous format PDF, DWG…, téléchargeables en un clic.• Où acheter mes radiateurs ?En identifiant les distributeurs partenaires les plus proches grâce à la carte interactive.Ils livrent également des informations techniques claires et complètes et des ver-sions 3D pour chaque modèle.Rappelons que le responsive design, ou site web adaptatif, est une notion de concep-tion qui regroupe différents principes et technologies offrant à l’internaute uneconsultation optimale : la navigation est instantanément adaptée à l’appareil utilisé,smartphone, tablette, ordinateur. n

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

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Le Guide de choixbiomasse, deCedeoAvec le Guide dechoix biomasse,Cedeo propose unvéritable outilpédagogique pourles professionnelscomme pour lesparticuliers. Ceguide techniquede 60 pagesdétaille tous lesavantages de l’énergie bois,revient sur le fonctionnement dela biomasse, les différentséquipements existants etpropose une large sélection deproduits pour répondre à tousles besoins.

En bref La Capeb suit toujours ViessmannLa Capeb vient d’annoncer le renouvellement de son partenariat avec Viessmann,dans le but d’encourager les économies d’énergie dans le bâtiment.Cette collaboration mettra d’abord l’accent sur la formation en améliorant l’offre deViessmann en direction des entreprises artisanales du bâtiment. Les modulesFEE BAT, axés sur la rénovation énergétique, et plus particulièrement le moduleRenove, seront ainsi mis en avant. Les Éco-artisans bénéficieront également d’avan-tages spécifiques afin d’accéder aux formations dispensées par Viessmann.Viessmann soutiendra la qualification Éco-artisan et la marque Éco-rénovation pardes actions de promotion auprès des entreprises artisanales du bâtiment et par l’éla-boration d’un catalogue de ses solutions pour la réalisation de rénovations énergé-tiques performantes adaptées aux chantiers des TPE. Par ailleurs, Viessmann effec-tuera des actions d’information sur les CEE (certificat d’économie d’énergie) auprèsde ses clients, notamment pour la modernisation d’anciennes installations de chauf-fage et de production d’eau chaude sanitaire.Enfin, des groupes de travail composés d’artisans seront également mis en place afinde développer des produits, services et outils à destination des entreprises.De son côté, la Capeb s’engage à diffuser les offres et catalogues de Viessmann. n

GrDF se distingueÀ l’occasion du concours de l’innovation du Mondial du bâti-ment 2015, GrDF a été doublement distingué pour son soutienauprès des industriels développant des solutions innovantes pourune transition énergétique réussie, confirmant ainsi son rôle departenaire de l’ensemble de la filière gaz.GrDF a ainsi reçu :– une médaille d’or dans la catégorie « Système utilisant des

EnR », pour le développement, avec boostHEAT, d’une chau-dière EnR utilisant le CO2 comme fluide thermodynamique etassurant une division par deux de la consommation d’énergiepar rapport aux chaudières à condensation actuelles ;

– une mention spéciale « Performance énergétique », pour ledéveloppement d’Aquanext Opti avec Chaffoteaux, une solutioncouplant un chauffe-eau thermodynamique individuel (Ceti) etune chaudière à condensation gaz. n

Le Costic a un nouveau directeur généralArmel Jégou a officiellement pris sa retraite le 30 septembre dernier dansle cadre magnifique de l’Hôtel des Invalides après quarante ans au servicedu Costic. C’est Serge Haouizée, directeur général adjoint chargé de laformation, qui lui a succédé.

En bref

Zehnder inaugure son nouveausiège socialLe groupe a inauguré, en octobre dernier, lecampus Zehnder, qui accueille le siège social, le centrede formation et l’espace d’exposition de Zehnder GroupFrance. Situé dans la zone d’activités de Courcouronnes,dans l’Essonne, cet édifice de 3 500 m2 est le premierbâtiment tertiaire labellisé Minergie-P en Île-de-France etmet en œuvre les solutions de chauffage,rafraîchissement et VMC double flux du groupe enconditions réelles d’utilisation

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

Wilo Salmson France SAS sedéveloppe outre-merImplantée à Petit-Bourg, en Guadeloupe, la nouvelleagence commerciale Wilo Salmson France vientd’ouvrir ses portes. Cette agence va ainsi permettre àl’entreprise de développer son activité sur la zoneAntilles-Guyane, où le potentiel de croissance reste important.

En bref

Site De Dietrich :les directiveseuropéennesexpliquées !Le site ecosolutions.dedietrich-thermique.fr et le guide Éco-solutions vous informent sur lesdirectives : exigences àrespecter, produits concernés,description d’une étiquetteénergie…

La marque propose aussi sesnouvelles solutions conformes,alliant énergies et technologiesinnovantes (PAC, chaudièrescondensation…), ainsi que lesÉco-solutions. Les expertsDe Dietrich sont également àvotre disposition pour répondreà toutes vos questions.

En brefÉtiquetage énergétique : déjà vers une refonte ?

Les autorités européennes viennent de publier un projet de règle-ment sur l’étiquetage pour l’efficacité énergétique qui viendraitabroger la directive 2010/30/EU.La Commission européenne tire argument d’un mauvais fonction-nement de la directive pour quelques produits électroménagers,afin d’imposer une refonte totale des textes.S’agissant des équipements de chauffage visés par le lot 1 desdirectives écoconception et étiquetage, la refonte de la classifica-tion de A à G envisagée par la Commission conduira à attribuerau plus grand nombre des pompes à chaleur, ainsi qu’aux chau-dières à condensation, des lettres moyennes, voire médiocres,entre C et E. À suivre… n

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www.wilosalmsonfrance.com/fr

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10 filièrepro - N°40 - Octobre - Novembre 2015

ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

10 filièrepro - N°40 - Octobre - Novembre 2015

Rothalux forme enpartenariat avecHansgrohe et WediEn s’associant avec deuxfabricants de produitscomplémentaires aux siens,Rothalux, spécialiste de la paroide douche, permet auxinstallateurs de compléterefficacement leur informationproduit sur l’univers de ladouche à l’italienne : paroi,receveur, robinetterie. Au coursd’une seule journée de travailbien remplie, ceux-ci peuventainsi obtenir les réponses à leursquestions, découvrir les astucesde pose des différentes paroisdu catalogue Rothalux etparfaire leur savoir-faire enmatière de mise en œuvre dessystèmes prêts à carreler Wediet des robinetteries de doucheencastrée, pour des réalisationshaut de gamme.

Un directeurdéveloppementnouveaux businesspour Butagaz Emmanuel Mannooretonil,36 ans, a rejoint Butagaz depuisle 1er octobre dernier. Dans lecadre de ses nouvelles fonctions,il sera amené à piloter ledéveloppement de nouvellesactivités et sources de revenusde Butagaz, en complément desactivités historiques liées au gazen bouteille et en citerne. Ceposte, nouvellement créé,illustre la volonté del’énergéticien de s’imposercomme une entreprise innovantedu secteur comme en témoigneZagatub, un programmed’accélérateur de start-up lancéen mai dernier, incarnant unedémarche audacieuse au servicedu confort à la maison et duquotidien de la famille.

En bref Wirquin rayonne à l’internationalCréé en 1977 par Daniel Le Coënt,Wirquin est devenu un groupe interna-tional, qui dispose de 10 filiales à l’étran-ger, dont 6 usines (en Roumanie,Angleterre, France, Russie, Chine,Afrique du Sud). Spécialisée dans lafabrication d’articles et accessoires pourles salles de bains, les W.-C. et les cui-sines, l’entreprise, qui emploie1 400 personnes, dont 260 en France, aréalisé en 2014 un chiffre d’affaires deplus de 120 millions d’euros. Toujours

très créative, elle investit 5 % de son chiffre d’affaires en recherche et développement,ce qui lui permet de lancer en moyenne 15 nouveaux produits par an.L’usine française, installée à Carquefou, près de Nantes (44), assure la production des sys-tèmes d’évacuation et des accessoires pour les toilettes, via deux process de transfor-mation des matières plastiques : l’injection et l’extrusion soufflage, grâce à 29 presseset 5 souffleuses. Six millions de pièces sont injectées chaque mois et 1 210 tonnes dematière plastique par an. Plus de 1,5 million de mécanismes ou siphons sont assem-blés chaque année dans l’usine. De plus, 400 commandes sont traitées chaque jour, et15 millions de pièces livrées, avec un taux de service de 98 %. n

Ambiance Bain ouvre un showroom sur son site de production ardéchoisDeux cents mètres carrés dédiés aux meubles de salle de bains : Ambiance Bain arécemment ouvert un showroom à Guilherand-Granges (Ardèche), près de Valence, aucœur de son siège social. Le fabricant, présent dans le négoce sanitaire-chauffagedepuis une douzaine d’années, a récemment développé une gamme chantier, grâce àlaquelle il couvre désormais tous les segments du marché. Disposant de cinq sites deproduction, dont trois se consacrent au béton de résine gelcoaté, le SMO AmbianceBain a la particularité d’offrir, à travers son WaterConcept, des ensembles plan de toi-lette, receveur et panneaux de douche coordonnés, pour des salles des bains en har-monie et faciles à entretenir.

Le fabricant, qui réalise environ 77 % deson chiffre d’affaires avec la salle debains, emploie 240 personnes, dont lamoitié en Tunisie, où sont produites lesfaçades des meubles. Outre le mobilier desalle de bains, il fabrique également dumobilier dentaire, ainsi que du mobilier decrèche, vendu sous la marque Akalys. Àce titre, la nouvelle gamme Kideo’d’Akalys est ajoutée au nouveau cata-logue Ambiance Bain, afin de simplifier lavie des artisans locaux qui doivent sou-vent répondent à ce type de marché. n

Alerte sur les ventes InternetLa Capeb alerte : en France, les ventes sur Internet représen-tent aujourd’hui 57 milliards d’euros, dont près de 15 %concernent les seules ventes de matériel de plomberie et dechauffage, un chiffre en croissance de 50 % par an.Ces données expliquent la montée en puissance des sinistres,ce qui est d’autant plus inquiétant que l’on sait que, dans lamajorité des cas, ils ne seront pas couverts par les assuranceset que tous les métiers du bâtiment sont concernés.Les artisans du bâtiment ont lancé une campagne d’alertenationale sur les dangers de l’achat sur Internet en septembredernier afin de sensibiliser les pouvoirs publics, les fabricants, les distributeurs et lesconsommateurs. n

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

Convention efficience énergétique du bâtimentOrganisée par Cardonnel Ingénierie, la 12e édition de la convention quis’est tenue le 6 octobre dernier a permis notamment de mettre enexergue, lors d’une table ronde, les solutions de production d’ECS àmoindre coût.Avec des besoins pour ce poste de 20 à 25 kWh/m².an, plus importantsque ceux du chauffage (15 kWh/m².an niveau RT 2012 BBio enconstruction neuve bioclimatique ou rénovée), il est primordial detrouver les réponses techniques les plus efficientes.« Cette eau chaude doit être disponible d’une demi-heure à trois quartsd’heure par jour, fait remarquer Christian Cardonnel. La durée de fonc-tionnement sera d’environ 200 heures par an, ce qui correspond àenviron 100 W/m².an. » Un ratio à rapporter à l’usage quotidien :« Avec un débit de 10 à 12 litres d’eau à 38 °C et de l’eau froide à 10 °C,la puissance instantanée appelée est de 20 kW ! Et la problématiquetient aussi au fait que la disponibilité doit être permanente ; en maisonindividuelle, les besoins tiennent au rythme de la famille, et en immeu-ble collectif, on produira une courbe monotone de l’évolution de la demande sur 24 heures. Aujourd’hui, conclut-il, tout l’enjeu est de trouver com-ment mutualiser ces deux besoins de chauffage et d’ECS pour optimiser les moyens techniques et améliorer l’efficacité des installations. »L’une des options pour réduire les consommations d’énergie est de récupérer et d’exploiter les énergies fatales (récupération sur l’air extrait, surl’eau grise), les fondations du bâtiment, l’air chaud des combles, la sous-face des capteurs hybrides ou le vide sanitaire… Différents intervenants ont pu présenter leurs solutions. Chez Vaillant, par exemple, le développement des systèmes solaires plus efficaces a étéprésenté avec un Cesi optimisé et un stockage de l’énergie plutôt qu’un stockage de l’eau chaude.Viessmann a pu détailler ses nouveaux procédés de fabrication pour ballons et capteurs. Pour ces derniers des versions haut de gamme ont étélancées avec une couche solaire dite « thermochrome ». Ce nouveau revêtement, mis au point avec les chercheurs de l’université de Nancy, a pourintérêt d’éviter une montée en température du glycol au-delà de 150-160 °C afin d’éviter les phases de vaporisation du fluide et la dégradationrapide du capteur. Pour les ballons, ils sont conçus à 10 bars (sur un marché privilégiant 6 bars), afin de limiter les pertes dues à la dilatation. n

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Baromètre Observatoire de la rénovation,de l’entretien et de l’amélioration dulogement au deuxième trimestre de 2015

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nouveau repli de l’activité globale, de2,4 % en valeur. La maison individuelleprogresse de 1 %, mais le logement collec-tif reste, comme au trimestre précédent,largement en recul, de 10,5 %. Enrevanche, le nombre de commandes etd’encours de chantiers (+15 %) de l’ensem-ble du secteur bâtiment (incluant les bâti-ments tertiaires) progresse sensiblement,traduisant ainsi une croissance au cumuldes deux trimestres.

Comment l’activité se comporte-t-elle selonla taille et le type de métier des entreprises ?Quelle est la vision des professionnels pourles mois à venir ?Jean-Pascal Chirat – En progression parrapport au trimestre précédent, les établis-sements de 0 à 9 salariés (82 % des chan-tiers) se tiennent bien, comparé au maintiende ceux de 10 à 19 et à la régression de ceuxde plus de 20 salariés.Côté prévisions, le troisième trimestre tra-duit un solde d’opinions négatif chez leschefs d’entreprise, et cela pour l’ensembledes corps de métiers, excepté ceux desentreprises de 10 à 19 salariés, qui prévoientplutôt une évolution positive.

Comment l’activité évolue-t-elle par régionet par type d’activité ?Jean-Pascal Chirat – Dans le secteur rési-dentiel, seule la région Sud-Ouest affiche uneévolution positive pour les deux derniers tri-mestres. Le Centre et l’Ouest (en net recul aupremier trimestre) sont revenus à des tauxpositifs. L’Île de France (environ 20 % du mar-ché) a accentué son repli, en passant de -8 %à -13 %. La région Est (environ 10 % du mar-ché) reste également en recul sur les deux tri-mestres, avec -11 % et -18 %.Pour les maisons individuelles, l’activitéd’entretien-amélioration a progressé dansles régions de la moitié ouest et dans leSud-Est, et reculé dans le Nord, l’Est et enRhône-Alpes. En habitat collectif, le chiffred’affaires de l’activité est en recul dans la

quasi-totalité des régions, sauf en Rhône-Alpes (ce qui était déjà le cas au premier tri-mestre 2015).

Que dire de l’activité rénovation énergé-tique par type d’ouvrage et de travaux etselon les régions ?Jean-Pascal Chirat – Par rapport à l’activitéglobale entretien-amélioration du loge-ment, la part de la rénovation énergétiquea gagné trois points au deuxième trimes-tre de 2015 (44 % de l’ensemble des tra-vaux), le chiffre d’affaires de l’activitéayant progressé de 2,7 % (contre un replide 2,4 % du marché global).En maison individuelle, les travaux repré-sentent près de 70 % de l’ensemble durésidentiel, avec une évolution positive,alors que le logement collectif affiche unrecul de 4,6 %.L’installation d’équipements de chauffageperformants aura le plus progressé (83 %) ;les travaux d’isolation des parois opaquesont poursuivi leur baisse, en passant de -8 % à -26 %.Les régions Est et Grand Paris, en croissanceau premier trimestre, régressent. Enrevanche, les secteurs Atlantique, Centre,Alpes, Pyrénées, Méditerranée et Nord affi-chent une progression plus ou moins forte.

Quid des travaux d’adaptation pour les per-sonnes à mobilité réduite ?Jean-Pascal Chirat – La part de l’activitéconsacrée aux travaux d’adaptation auconfort d’usage est en moyenne de l’ordrede 9 %, les régions dominantes étant l’Île deFrance (15 %) et l’Ouest (12 %). Les travauxse répartissent entre le second œuvre tech-nique (55 %), le second œuvre finition (32 %)et le gros œuvre (13 %). Les trois opérationsles plus fréquentes sont la pose de revête-ments, de portes motorisées et la réalisationde douches à l’italienne, suivies d’installa-tions de rampes d’accès et de circulation. n

Propos recueillis par Michel Laurent

Filière Pro – Quelle est la physionomie géné-rale du marché de l’entretien et de l’amélio-ration des logements et autres bâtiments audeuxième trimestre de 2015 ?Jean-Pascal Chirat – En secteur résidentiel,le deuxième trimestre est marqué par un

Le Club de l’amélioration de l’habitat (CAH), associé à l’Agence nationale de l’habitat (Anah), a mis au pointen 2014 un outil de suivi conjoncturel de l’activité des entreprises du bâtiment dans le domaine del’entretien et de l’amélioration des logements. Jean-Pascal Chirat, vice-président du CAH, présente ici sesdernières données, avec la synthèse des résultats du marché pour le deuxième trimestre de 2015.

LA PAROLE À …

Jean-Pascal Chirat, vice-président du CAH.

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À propos du Cite (crédit d’impôt transitionénergétique)

Depuis septembre 2014, environ

20 % des établissements interrogés

déclarent avoir conseillé leurs

clients sur le Cite (ex-CIDD), en

majorité ceux de taille moyenne

(de 10 à 19 salariés), et plus

significativement pour des travaux

de gros et second œuvre

technique. La part des clients

particuliers se déclarant intéressés

par le dispositif se situe aux

alentours de 17 %, majoritairement

en travaux de gros œuvre.

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Filière Pro – Rappelez-nous en quoi consistele Pacte de confort.Sébastien Aragon – Il s’agit d’un ensemblede solutions gaz développé pour apporterdu confort aux particuliers et notammentpour offrir une maison bien chauffée où ilfait bon cuisiner.

Quels sont les avantages du gaz propanepar rapport à la RT 2012 ?Sébastien Aragon – C’est une énergie mul-tifonction, qui permet de se chauffer, de dis-poser d’eau chaude à volonté et de cuisiner.C’est aussi une énergie modulable qui s’al-lie facilement avec les énergies renouvela-bles pour créer un mélange énergétiquetrès compétitif. Notre solution de référencepour la construction neuve, c’est la chau-dière à condensation gaz et un kit photovol-taïque (PV). Si le bâti est renforcé, la chau-dière hybride est une solution pertinente,

permettant de réunir le meilleur des éner-gies gaz et électricité. La pompe à chaleurest sollicitée lorsque la température estdouce. Le complément de chauffage, laprise de relais en cas de basses tempéra-tures et la production d’ECS sont assuréspar la chaudière.

Quel relationnel tissez-vous avec lesconstructeurs ?Sébastien Aragon – Dans le cadre de projetsde construction situés dans une zone nonraccordable au réseau de gaz naturel,Butagaz propose une palette de solutions enréponse aux différentes configurationsd’aménagement. Le tout pour un coût d’in-vestissement très faible. Une équipe de70 commerciaux accompagne les construc-teurs dans le but de tisser et d’entretenir despartenariats.Nous apportons à chaque constructeur leséléments autour de la question énergétiquelui permettant de mieux vendre son projet.Butagaz s’engage alors à répondre à l’en-semble de ses clients.Nous suivons certains constructeurs depuisplus de trente ans !

Quelles solutions apportez-vous auxconstructeurs ?Sébastien Aragon – Butagaz apporte duconseil et de l’information sur les solutionsgaz propane qui vont leur permettre derépondre aux besoins des acquéreurs enmatière de confort et de performance dansle cadre de la réglementation.Butagaz prend aussi en charge la mise enplace de la citerne : nos conseillers énergieaccompagnent le constructeur en coordon-nant avec le conducteur de travaux la miseen place de la citerne. Le but reste toujoursle même : permettre aux constructeurs deproposer, grâce à Butagaz, des solutions gazà tous leurs clients, quelle que soit la locali-sation du terrain.

Le système de comptage des énergiesoffertes constitue-t-il la nouveauté dudispositif ?Sébastien Aragon – Oui. Nous avons déve-loppé une interface web, appelée ButaboxInitiale, pour laquelle nous donnons unaccès gratuitement aux acquéreurs de

maison de nos partenairesconstructeurs.Le particulier saisit ses rele-vés de consommation surle site et l’outil lui permet-tra d’obtenir chaque moisun rapport détaillé sur larépartition de sa consom-mation énergétique (eau-chaude, chauffage…).

Cette offre permet au constructeur de s’af-franchir d’équipements de mesure desconsommations, qui représentent générale-ment un coût supplémentaire pour laconstruction. En option, Butagaz met à dis-position deux capteurs relevant automati-quement les consommations de gaz etd’électricité. L’offre comprend égalementune prise gigogne amovible, qui mesure laconsommation d’un équipement électrique.C’est l’occasion pour l’utilisateur de se ren-dre compte réellement de l’impact énergé-tique de la maison.

Avez-vous d’autres partenaires que lesconstructeurs de maisons individuelles ?Sébastien Aragon – Oui, nous sommes éga-lement partenaires des principaux syndicatsde la construction immobilière, notammentl’UMF (Union des maisons françaises), laFFC (Fédération française des constructeursde maisons individuelles) et l’UCI (Uniondes constructeurs immobiliers).Nous travaillons en collaboration pour diffu-ser de l’information technique et du conseilà leurs adhérents et cela grâce à nos conseil-lers énergie, présents aux réunions régio-nales des syndicats. Notre proximité fait ladifférence. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Le propanier poursuit encore plus l’accompagnement de sa clientèle ! Après le pack Éco Performancepour les collectivités et le pack écoConfortique à budget bloqué, voici le « Pacte de confort », réservéaux particuliers. Sébastien Aragon, responsable prescription national, nous fait part de sa toute dernièrenouveauté : un système de comptage des énergies offert !

Butagaz offre le système de comptage !

Sébastien Aragon, responsable prescription national.

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A savoir La Butabox est un outil intelligent decomptage multi-énergies qui permetde connaître la consommationénergétique (gaz et électricité) detous les équipements de la maison.Elle est incluse dans le packécoConfortique. Elle est proposée enoption pour les offres Idéo et Solo.

FOURNISSEURS D’ÉNERGIE

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Filière Pro – Les économies passent doncavant tout autre argument ?Franck Clergeau – Oui, car ce sont ellesqui motivent l’achat, et tant mieux si ceséconomies permettent le développementdurable. Les promesses de réduction descoûts doivent être prouvées, mais aussilargement généralisées. On sait que l’en-semble des équipements techniques dubâtiment a déjà évolué et bénéficié deconsidérables améliorations afin derépondre aux réglementations succes-sives, de plus en plus drastiques, surtouten ce qui concerne l’énergie… Si cettedernière s’annonce logiquement commele premier poste à contrôler en raison à lafois de l’importance des dépenses qu’ellereprésente et de l’amenuisement des res-sources, il existe des zones encore nonréglementées, comme celles de laconsommation d’eau ou des consomma-tions électriques annexes, qui méritenttoute l’attention des fabricants.

Par rapport à un traitement classique paradoucisseur, par exemple, notre systèmeantitartre à traitement catalytique de l’eaucomporte six postes d’économies :– la consommation d’eau est réduite à zéro

pour l’utilisation ;– la consommation de sel est réduite à

néant également (et ce sont aussi autantde mètres cubes d’eau salée qui neseront pas à retraiter dans les stationsd’épuration !) ;

– la consommation de filmogène (dans lecas d’une installation en acier galvanisé)n’a plus lieu d’être ;

– les consommations électriques ne sontplus utiles, puisque le système fonc-tionne avec la pression de l’eau duréseau ;

– la main-d’œuvre pour assurer le fonction-nement du système et le stockage du seln’existe plus, puisque le système estautonome (l’eau passe au travers d’un litde résines et ressort de la bouteille, toutsimplement) ;

– le contrat de maintenance (pour analyse,réglage et désinfection…) n’est plusnécessaire.

Sur l’ensemble, nous pouvons afficher descoûts d’exploitation de trois à quatre foisinférieurs à ceux d’un adoucisseur. Certes,le coût d’investissement est deux fois plusimportant pour notre système et il estnécessaire de changer les résines tous lestrois ans, mais le temps de retour est detrois à quatre ans seulement. Le bilan estdonc très positif.

Peut-on réellement parler d’économieimportante pour un poste tel que celui del’adoucissement ?Franck Clergeau – Oui, bien sûr. Toutes leséconomies sont importantes. Pour cetteraison, des systèmes optimisés en secteurtertiaire deviennent aujourd’hui intéres-sants en secteur résidentiel, y compris indi-viduel. Gagner quelques pourcents surquelques centaines d’euros peut sembler

dérisoire à un particulier par rapport auxéconomies réalisées par de gros consom-mateurs. Cependant, toutes proportionsgardées, l’enjeu reste intéressant pourtous.

Faut-il aussi faire valoir des économies« hypothétiques » ?Franck Clergeau – Nous savons tous que ledéfaut de maintenance engendre la baissed’efficacité des installations, ainsi que desdysfonctionnements nécessitant une inter-vention de SAV. Des équipements requé-rant peu ou pas de surveillance sont doncdoublement générateurs d’économie(absence de coûts de contrat et éliminationdes conséquences d’une mauvaise exploi-tation, tant pour l’équipement que pour lesautres composantes de l’installation).Ces économies éventuelles ne le sont doncpas, de fait, et elles font parties des atoutsde notre produit.La conception même du système entredonc directement dans le cadre de la pro-tection de l’environnement : sans pièce enmouvement, sans électronique, sansréglage et sans pièce métallique, aucunrisque de panne ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Ne vous leurrez pas, si les systèmes sont écolos, leur développement (durable !) est loin d’être assuré.Avec le système antitartre à résines macroporeuses catalytiques dont l’efficacité est prouvée (voirnotre numéro 36), Franck Clergeau, responsable commercial de Watercat, nous fait pourtant l’élogede systèmes qui permettent de réelles économies… en assurant (aussi) le respect de l’environnement.

Watercat : seules les économiesescomptées font vendre les systèmesrespectueux de l’environnement

Franck Clergeau, responsable commercial de Watercat.

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EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Les bouteillesWatercat : quelle quesoit la qualité des eaux,le fait de faire appel àun matériau catalyseurpermet aux résultatsd’être totalementreproductibles.

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18 filièrepro - N°40 - Octobre - Novembre 2015

FABRICANTS

Filière Pro – Quelle différence faites-vousentre un road show et une journée porteouverte ?Loïc Gergaud – Le road show est un moyende communication simple et efficace, quipermet d’aller au-devant des installateurs,dont on sait qu’ils sont de plus en plus dif-ficiles à mobiliser. Par rapport à une jour-née porte ouverte, où nous attendons lesclients, là, nous sommes en dehors dupoint de vente, en face-à-face avec les ins-tallateurs pour, durant une vingtaine deminutes, répondre à toutes leurs ques-tions. Dans certains cas, notre présence estaussi l’occasion pour le point de vente deréaliser une promotion. C’est donc un outilmarketing intéressant, qui nous permet dedévelopper notre notoriété et de mieuxfaire connaître nos produits. C’est impor-tant, car ce sont des produits de libre-ser-vice, achetés « à l’emporté ».

Comment est équipé votrevéhicule ?Loïc Gergaud – Nous dispo-sons d’un véhicule surélevéd’une douzaine de mètrescarrés, dont l’un des côtéss’ouvre et permet, grâce àune bâche de protection,d’augmenter le volume

« habitable ». On s’y sent très à l’aise, d’au-tant que, côté confort, il abrite des tablesde travail et un système de chauffage et declimatisation. Côté exposition, nous pré-sentons les 80/20 de notre gamme domes-tique, avec deux pompes eau froide et unbanc de circulateurs de chauffage en fonc-tionnement. Nous disposons également dedifférents outils : films, documentation…

Quel est l’intérêt pour un installateur devous rendre visite ?Loïc Gergaud – Au cours de nos étapes,nous formons les installateurs et les com-merciaux du négoce à nos produits, nousexpliquons comment notre gamme estconstruite, pourquoi et comment sélection-ner tel circulateur ou pompe plutôt que telautre… Ces visites n’ont pas pour vocationde remplacer une formation technique,toujours indispensable aux installateurs etaux commerciaux du négoce. Mais elles

leur permettent de clarifier la gamme etd’en saisir les plus produits. Cela aideéga-lement certains installateurs à avancer surdes dossiers en cours.

Combien de professionnels arrivez-vous àmobiliser lors de vos étapes ?Loïc Gergaud – Lorsque le distributeurs’implique dans la démarche, nous arri-vons à toucher entre 25 et 30 installateurset chefs d’entreprise, parfois plus. Ces pro-fessionnels sont d’autant plus disposés àse déplacer que le point de vente arrive àmobiliser, le même jour, une marque, voiredeux marques supplémentaires et complé-mentaires, par exemple de l’outillage, de laproduction de chaleur… Mais pour nous, ilest également important de pouvoir ren-contrer les commerciaux sédentaires et laforce de vente du négoce, parce qu’ils sontles ambassadeurs de notre marque. C’estpourquoi nous ne faisons étape que dansles points de vente motivés, qui se mobili-sent et libèrent leurs commerciaux pourqu’ils puissent nous rendre visite au coursde la journée. De notre côté, nous prenonségalement contact avec les installateursqui sont membres de notre club de fidélitéinstallateurs « G-Plus-Club ». Lorsque lacommunication en amont est bonne, toutle monde est gagnant, les industriels pré-sents, le point de vente et les installateurs.

Comment sont organisées les tournées ?Loïc Gergaud – Ce sont nos commerciauxqui ciblent les points de vente, à raison dequatre étapes par semaine. Étant donnéque 13 commerciaux couvrent le marchédomestique, chacun d’eux doit prévoir unetournée toutes les 14 semaines. Le plan-ning est géré par notre direction commer-ciale. En 2015, à raison de 42 semaines surla route et de quatre points de vente parsemaine, nous aurons touché à peu près3 500 professionnels, installateurs ou ven-deurs. Mais notre camion est égalementdisponible pour une présence lors dessalons professionnels ou régionaux. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

Pour faire connaître les pompes et circulateurs de sa gamme domestique, Grundfos prend la route :le Pump on Tour est un road show permanent qui, organisé par les commerciaux de la marque, vade point de vente en point de vente tout au long de l’année. Explications de Loïc Gergaud, responsablegrands comptes distribution – division Bâtiment Grundfos.

Grundfos : 168 négoces visités par angrâce à un road show permanent

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20 filièrepro - N°40 - Octobre - Novembre 2015

NÉGOCIANTS

Filière Pro – Selon vous, le rôle du négo-ciant devient de plus en plus important ?Hubert Guillet – Certainement, face à un e-commerce aux conséquences insidieusesauprès du client final ou aux VPcistes, quisont à la conquête d’une part plus grandede notre clientèle professionnelle, maisaussi en raison de la technicité grandis-sante des équipements proposés par lesfabricants, notre rôle doit s’affirmer, afin deredonner une véritable mission d’ambas-sadeur aux artisans.Les leviers pour y parvenir sont multiples,mais il faut reconnaître que notre situa-tion de proximité et les services immé-diats qui y sont associés sont sans aucun

doute les seuls moyens de les actionneravec efficacité.La légèreté de nos structures d’indépen-dants nous aide à réagir vite, à connaîtretrès rapidement les besoins de nos clientsprofessionnels et à leur offrir tous lesmoyens pour valoriser leur profession. Ils’agit, par exemple, de les accompagner ausein de nos locaux dans les multiples for-mations qu’ils doivent entreprendre (RGE,pour évoquer la dernière en date), maisaussi de favoriser les rencontres avec lesmarques ou encore de leur offrir un réelstock en agence pour une disponibilitéimmédiate, sans attendre J + 1 ou J + 2 !

Est-ce si simple à mettre en œuvre ?Hubert Guillet – Loin de là, mais c’est aussice qui fait toute la richesse et l’intensité decette profession de négociant. Les moyensque nous employons aujourd’hui sont plusimportants et plus nombreux. Tout bouge,y compris nos plans de vente, afin de collerau mieux aux réalités du marché, même sinous conservons toujours des partenaireshistoriques. Par exemple, nous avons inté-gré des équipements encore inexistantsdans notre référencement il y a plusieursannées, comme les poêles à pellets. Notresite Internet permet des visites virtuelles etnous proposons des salles d’expo quireprésentent de véritables points de ventepour nos clients professionnels, avec tousles outils qui leur sont nécessaires pourmieux vendre auprès de leur clientèlefinale. Pour Ace, ce sont quatre technico-commerciaux qui accompagnent en per-manence, de très près, environ 400 clients.Bref, si les entreprises, quelle que soit leurtaille, doivent s’affronter quotidiennementsur le terrain, de notre côté nous devonsassumer un rôle fort pour leur donner lesmoyens d’assurer leur métier.En ce sens, le fait d’avoir rejoint l’enseigneBleu Rouge est essentiel, comme celui dese rallier à Au Fil du Bain pour notre salleexpo sanitaire. Cela nous a donné une véri-table identité, qui clarifie l’offre auprès denos clients professionnels, et nous permetaussi de disposer de quantité d’outils mar-keting et communication (comme notre

guide de plus de 200 pages), désormaisindispensables face à la pression du mar-ché et à la guerre des prix.

La clientèle est-elle fidèle ?Hubert Guillet – C’est à nous de faire ensorte qu’elle le devienne, face à une multi-plicité d’enseignes et à la puissance de cer-taines centrales. Cette fidélisation, qui doitmarquer la force de notre partenariat, seconstruit chaque jour. Une fois encore, celase fait grâce à notre présence, à la stabilitéde nos effectifs, à leur bonne formationtechnique et à notre réactivité. Mais la fidé-lisation peut aussi se manifester au traversde programmes adaptés émanant ou nondu groupe Algorel auquel nous adhérons(programme points cadeau…). Notre clubPro ACE par exemple, qui compte unesoixantaine de clients, peut faire bénéficierà nos clients de voyages particulièrementriches en échanges. Encore un moyen derenforcer les contacts et de valoriser la pro-fession ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Spécialiste du chauffage et de la salle de bains depuis 1948 dans le Finistère, Ace a été repris parHubert Guillet en 1988, pour rejoindre l’enseigne Bleu Rouge en 2007. Avec cette longue expériencede négoce indépendant, une constatation s’impose à son dirigeant : « Nos relations avec nos clientsfont leur force… et la nôtre. »

Hubert Guillet : « Rien ne remplacerajamais la proximité. »

Quelques chiffres– Chiffre d’affaires : 5 millions

d’euros

– Activité : 55 % chauffage, 30 %sanitaire et 15 % plomberie

– Sites d’exploitation (Finistère) :siège à Quimper et deuxsatellites, à Brest et Morlaix

– Effectif : 20 personnes

Hubert Guillet, PDG du groupe ACE et administrateurau sein du conseil d’administration du groupement Algorel

Le siège d’ACE(Applicationde la chaleuret del’énergie) :2 200 m2 auservice de laclientèle.

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Filière Pro – La situation actuelle de laprofession est-elle vraiment préoccupante ?François Turland – Depuis deux ans, noussubissons une concurrence accrue de la partde personnes pensant avoir misé sur unmétier d’avenir, sans avoir vraiment évaluéla somme de compétences indispensables àl’exercice de cette profession. Le Grenelle del’environnement comme la RT 2012 ontlaissé à penser qu’une manne allait s’offrir àelles dans les secteurs du conseil, de l’opti-misation énergétique et des calculs ther-miques réglementaires.Malheureusement pour tous, la réalité n’estpas si simple. À l’évidence, le simple achatd’une licence d’un logiciel de calcul ther-mique ne suffit pas.L’activité nécessite des compétences multi-ples ou une véritable expérience, des for-mations et une veille permanente, unsavoir-faire et enfin une excellente connais-sance du terrain.Nous sommes régulièrement amenés àconfronter nos études thermiques à celles

PRESCRIPTEURS

Bastide Bondoux : il faut donner de la crédibilité à la professionDevant l’absence d’obligation de compétences pour exercer l’activité de bureau d’études, on ne peutque déplorer une situation peu propice à la valorisation de la profession… François Turland, directeurgénéral de Bastide Bondoux, nous fait part de son sentiment sur ce sujet brûlant alors que lescontraintes réglementaires, qui n’ont jamais été aussi fortes, devraient pourtant exiger l’excellence.

collaborateurs, mais aussi et surtout, assurela qualité de réalisation des études et garan-tit les résultats de calcul (contrairement à lanorme ISO, qui ne prend en compte quel’organisation interne de l’entreprise). Cettenorme va donc très loin et, une fois encore,nécessite un investissement très important.Ceci explique qu’aujourd’hui seulement unedizaine de BET en sont titulaires.Pour cette raison, la qualification OPQIBI,la marque de l’ingénierie compétente, pré-sentant plus de souplesse et un moindrecoût, permet une reconnaissance descompétences par un organisme indépen-dant (accrédité par le Cofrac) et contribueà instaurer une relation de confiance avecla clientèle.

Pour parler d’autre chose, où en sontles BIM ?François Turland – Nous participons à desgroupes de travail sur le sujet. Citons celuiavec l’UCI-FFB et d’autres partenairesconstructeurs, promoteurs et industriels surces maquettes numériques. Reconnaissonsque, si elles trouvent une vraie pertinencetechnico-économique sur les grands ensem-bles résidentiels et dans les secteurs de l’in-dustrie et du tertiaire, cet intérêt n’est en riencomparable pour le secteur de l’habitat indi-viduel. Compte tenu de l’investissementnécessaire en outils et en formation, il fautnous préparer progressivement à ce tsu-nami qui va déferler sur l’ensemble de laprofession. Personne ne sera épargné et lesartisans subiront de plein fouet ce change-ment radical dans leurs habitudes de travail(équipement informatique adéquat, moyensfinanciers devant être mis en œuvre, forma-

tion, lecture des maquettes…). n

Propos recueillis par Virginie Bettati

réalisées par d’autres bureaux d’étudessur une même construction et nousconstatons dans une très large proportion(au moins 8 fois sur 10) que les étudessont fausses.Le calcul thermique RT 2012 est devenucomplexe, avec de très nombreux paramè-tres à maîtriser, certes, mais une deserreurs les plus fréquentes est, par exem-ple, l’oubli de 10 ou 15 m2 de surface déper-ditive, ce qui favorise le calcul ! C’est pour-tant une des données fondamentales dutransfert thermique…Rappelons la responsabilité essentielle dumaître d’ouvrage sur les données prises encompte et les risques encourus en cas denon-conformité avérée ! En effet, le non-res-pect des règles de construction constitue undélit passible de sanctions pénales. Les sanc-tions peuvent aller jusqu’à 45 000 €

d’amende, portés à 75 000 € et six moisd’emprisonnement en cas de récidive.

Alors, comment valoriser la profession ?François Turland – Faute d’exigence de com-pétences de la part des pouvoirs publicsdans notre secteur (alors que le législateurest intervenu pour réglementer les entre-prises chargées des DPE en leur imposantune formation obligatoire !), nous sommesobligés de nous diriger vers des certifica-tions volontaires.En 2007, nous avons été les premiers à obte-nir la certification NF Études thermiquespour le secteur de l’habitat (une extensionau secteur tertiaire est toujours en cours).Cette marque vient reconnaître notre com-pétence pour notre organisation, pour nos

François Turland, directeur général de Bastide Bondoux.

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Bastide Bondoux,c’est :– Plus de 30 années de savoir-faire ;– 15 000 projets par an ;– 55 collaborateurs ;– 5 M€ de chiffre d’affaires.

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INSTALLATEURS

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Être à son compte après près de 30 annéesde salariat, c’est possible ?Pascal Berthelot – Oui, et sans formationparticulière, en ayant tout appris sur le tas !Bien sûr, il ne s’agissait pas de faire duchauffage. Mon univers, c’est uniquementla salle de bains, avec tout ce que cela com-porte. J’avais déjà l’habitude de travailleravec différents corps de métier et de procé-der à des rénovations, c’est donc le mêmemétier que j’ai continué d’exercer, maissous une autre forme juridique !Au début de mon activité, j’ai pu bénéficierd’une clientèle composée majoritairementd’hôtels et de quelques particuliers.Aujourd’hui, la tendance s’est inversée et cesont les particuliers qui constituent lagrande majorité de mes clients, toujoursacquis de la même façon : par le bouche-à-oreille. Depuis la création de mon entre-prise, mon chiffre d’affaires est quasimentconstant (environ 320 000 €).Ma clientèle parisienne me permet de tra-vailler toutes les gammes, de la plusbasique aux solutions les plus luxueuses, etmes compétences d’agenceur m’aident àproposer des solutions sur mesure, particu-lièrement appréciées dans les espacesréduits. Les tendances restent toujours lesmêmes : création ou rénovation de doucheavec, la plupart du temps, le retrait de la bai-gnoire. La douche à l’italienne, sans seuil,est presque toujours demandée, mais,compte tenu d’une situation en apparte-ment (Paris oblige !), les réalisations sontmalheureusement souvent impossibles outrès compliquées.Et si la clientèle s’oriente systématiquementvers des choix qui ne sont qu’esthétiques, jeparviens presque toujours à lui faire valoir laqualité avant tout, avec la difficulté qu’ilpeut y avoir à lui faire admettre que celaengendre forcément un surcoût !

Pour demain, quels sont vos objectifs ?Pascal Berthelot – Les opportunités pournotre profession sont sans aucun doute don-nées par le marché de l’accessibilité. Il y a deplus en plus de personnes à mobilité réduite,mais aussi de seniors qui souhaitent plus de

praticité et d’aisance dans la salle de bains.Ce constat est aussi vrai pour tous ! Plus per-sonne ne souhaite se doucher à l’étroit,coincé dans un bac de 60 x 60 cm ou mêmede 70 X 70 cm.Les fabricants ont donc naturellement suiviet proposent des équipements adaptés(receveurs extraplats et de larges dimen-sions, cabines équipées de barres de main-tien, finitions antidérapantes, etc.). J’ai puacquérir une expérience dans ce domainegrâce aux aménagements hôteliers.Aujourd’hui j’en fais profiter ma clientèle departiculiers, mais j’aurais pourtant souhaitésuivre des formations supplémentaires surle sujet et entreprendre les démarches pourl’obtention du label Handibat. Le temps memanque, de la même façon qu’il me faitdéfaut pour suivre les réunions des orga-nismes professionnels, et notamment cellesde la Capeb, particulièrement riches enéchanges entre artisans. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Berthelot : de la cuisine intégrée à la salle de bainsUn parcours atypique pour Pascal Berthelot qui, sur les conseils d’un architecte, après de longuesannées salariées, a décidé de se mettre à son compte ! Une décision qu’il est loin de regretteraujourd’hui, même si le manque de temps dû à sa condition d’entrepreneur individuel lui défend laplupart du temps de suivre formations et rencontres professionnelles.

Filière Pro – Parlez-nous de votre parcours.Pascal Berthelot – J’ai commencé ma car-rière en Bretagne en tant que menuisieragenceur dans une entreprise consacrée àla réalisation de cuisines intégrées. Cetteactivité m’a naturellement conduit à effec-tuer des travaux d’électricité et de plombe-rie directement liés à l’installation des cui-sines. Pendant plus de treize ans, j’ai doncété polyvalent, mais uniquement dans cettepièce de la maison. C’est mon mariage etmon arrivée à Paris qui m’ont fait prendreun premier tournant et devenir responsablede l’entretien d’un grand hôtel. J’ai alors pumultiplier les compétences et participer à unvaste programme de rénovation. C’est làque j’ai rencontré l’architecte responsabledes travaux. Il m’a largement incité à créermon entreprise… avec la promesse d’uncarnet de commandes suffisamment rem-pli. Je me suis donc installé à mon compteen tant que plombier en 2007, grâce à lui etaux affaires qu’il était susceptible de m’ap-porter, après avoir passé plus de quinze ansdans cet hôtel.

Pascal Berthelot

« Mes marques préférées ?

Celles qui me poseront

le moins de problème dans

le temps et qui offrent un

dépannage rapide, facile ! »

L’opportunité ?L’accessibilité !Depuis la loi du 11 février 2005, la

réglementation prévoit d’adapter

l’aménagement des équipements

sanitaires et du mobilier afin de

faciliter le déplacement des

utilisateurs, tout en prévenant le

risque de chutes.

Concrètement :

– les douches carrées ont des

dimensions minimales de

90 x 90 cm et les douches

rectangulaires de 80 x 100 cm ;

– le ressaut maximal autorisé au

niveau du rebord de douche est

de 2 cm ;

– les revêtements de sol et des

receveurs de douche ont une

résistance à la glissance de

classe PN 6 et plus.

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filièrepro - N°40 - Octobre - Novembre 201526

SOLUTION TECHNIQUE

Le diamètre de raccordementAfin de maintenir le débit dans le temps et de limiter les risquesd’engorgement, il est recommandé d’évacuer en diamètre50 mm, même si le siphon est extractible et permet l’accès à lacanalisation par un furet.

La longueur du caniveauChoisir un caniveau de la même largeur que la douche permet delimiter le nombre de pentes à une ou à deux, selon qu’il est posi-tionné près du mur ou au centre de la douche. Mais lorsque le cani-veau est long, son avaloir l’est tout autant : la saleté s’accumulesous la grille et l’entretien est plus laborieux. C’est pourquoi on avu récemment apparaître des caniveaux tout aussi longs, mais rac-courcis au niveau de l’avaloir : grâce à l’intégration d’une pentetranversale sur la surface qui collecte l'eau, celle-ci est conduitejusqu’à l’avaloir, qui est lui-même raccourci. Ainsi, la zone suscep-tible de s’encrasser est limitée et l’entretien, réduit. L’argument estde poids, notamment dans le secteur de l’hôtellerie.Lorsque la douche affiche de grandes dimensions, on peut pré-voir deux caniveaux. À l’inverse, certains caniveaux sont recou-pables pour un ajustement parfait aux dimensions de la douche.

La grille/cadre du caniveauLe cadre du caniveau est désormais (presque) toujours réglable,de manière à permettre l’ajustement de la hauteur à l’épaisseurdu revêtement de sol, mais aussi pour que le caniveau affleureparfaitement le receveur. L’ampleur du réglage varie selon lesfabricants, de quelques millimètres à quelques dizaines de milli-mètres.Lorsque le cadre du caniveau est réversible, on a le choix entreune finition lisse en Inox (brossé) ou carrelée. Dans ce dernier cas,le caniveau devient, une fois carrelé, pratiquement invisible etl’on peut même, pour les revêtements mosaïques, ne pas inter-rompre le motif. Le revêtement choisi doit être collé à l’aide d’unecolle polymère pour carrelage.

Destinés à équiper les formes de pente maçonnées, les caniveauxd’évacuation ont pris le pas sur les bondes siphoïdes. Il est vraiqu’ils simplifient la mise en œuvre du carrelage en évitant lesdécoupes en pointe de diamant. Toutefois, il ne faut pas perdre devue que, si la paroi est installée sur le grand côté du receveur(pente), il est nécessaire de prévoir une contrepente, afin qu’ellene penche pas ! Mais le véritable atout du caniveau est son esthé-tique, particulièrement sobre et contemporaine et, si l’on fait lechoix de carreler sa grille d’évacuation, le caniveau devient prati-quement invisible.Cet équipement récent dans l’univers de la douche fait l’objet debeaucoup d’attentions de la part des industriels qui les conçoi-vent : il est de plus en plus fin et de moins en moins haut, com-porte de nombreuses astuces techniques et soigne l’étanchéité. Ilest vrai que, une fois le caniveau posé et la douche carrelée, si unproblème survient, il n’existe qu’une solution : casser…

La hauteur d’encastrement Elle est l’argument commercial systématiquement mis en avantsur les produits destinés au marché de la rénovation, car elle per-met de réduire la hauteur de décaissement. Elle atteint le mini-mum chez certains fabricants, qui correspond au diamètre de lacanalisation d’évacuation, soit 50 mm. Dans ce cas-là, bienentendu, le siphon est à membrane ou à cla-pet, ou comprend une garde d’eau demoins de 50 mm de hauteur. Lorsquele caniveau dispose d’une garde d’eauréglementaire, sa hauteur d’encastrements’élève au moins à 70 mm. Dans ce cas-là,il est plutôt destiné au marché du neuf. Ilest recommandé d’éviter les siphons à garde d’eau inférieure à50 mm dans les résidences secondaires ou à occupation intermit-tente : la douche étant peu utilisée, les risques de voir l’eau s’éva-porer et les mauvaises odeurs se diffuser sont réels.Les caniveaux disposent de pieds à hauteur réglables qui facili-tent sa mise à niveau.

Plus cher que la bonde, le caniveau (ou rigole ou goulotte) de douche a pourtant séduit le marché,parce qu’il simplifie la mise en œuvre de la forme de pente et assure une esthétique contemporaine.Conseils de choix et de pose.

Choisir et installer un caniveau de douche

Lorsque la grille du caniveau est carrelée (colle à carrelage polymère),elle devient invisible. Caniveau Aco Showerdrain.

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50 mm sous chape : le nouveau caniveau Venisio Slim, de Wirquin,limite autant que faire se peut la hauteur d’encastrement.

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Fixation de la natte d’étanchéitéLa natte d’étanchéité est destinée à assurer l’étanchéité au pointsingulier que constitue la liaison entre le caniveau et le sol de ladouche. Elle est de plus en plus souvent fournie par le fabricant.Quand elle est solidaire du corps d’évacuation, elle doit êtrerepliée comme un mouchoir durant les travaux de pose, afin dene pas les gêner. C’est pourquoi, chez certains fabricants, elle estdésolidarisée du corps d’évacuation. Dans ce cas, elle peut-êtreautocollante, voire clipsable : la mise en œuvre est facilitée et iln’y a pas de risques d’infiltration d’eau.

Assurer l’évacuation du débitIl est important de s’assurer que le caniveau est capable d’absor-ber le débit du robinet thermostatique (et non pas celui de lapomme de tête ou des douchettes latérales : c’est le robinet ther-mostatique qui détermine le débit total, quels que soit les équipe-ments choisis), afin d’éviter toute accumulation d’eau au fond dureceveur. D’autre part, il est recommandé de choisir un caniveaunettoyable (filtre à cheveux intégré et facilement accessible) etqui permet l’accès à la canalisation et le passage du furet. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

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En réduisant la longueur de l’avaloir de sa Canivelle Cleanline, Geberitlimite l’encrassement, donc le nettoyage.

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DOSSIER Performance énergétique des circuits de chauffage :

Depuis un peu plus d’une décennie, l’installation de chauffage évolueà l’image des progrès en matière de motorisation automobile. Lesanciens équipements de chauffage (corps de chauffe, échangeurs, cir-culateurs, émetteurs…) offraient certes une performance énergétiquelimitée, mais avaient la faculté de fonctionner dans de nombreusessituations dégradées. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le passage defluides dans les échangeurs est relativement restreint, pour se pro-duire, le phénomène de condensation doit impérativement bénéficierd’un retour « basse température », les nouvelles technologies depompes à haut rendement sont sensibles aux boues magnétiques…le tout dans des bâtiments pour lesquels la charge thermique est fai-ble et qui doivent mettre à profit le moindre apport thermique gratuit.Il n’y a donc plus de place pour les boues, le tartre qui isole les paroisdes échangeurs ou les algues.Pour bien comprendre cettesituation, imaginez un moteurthermique actuel fonction-nant avec un carburant de for-mulation aléatoire… Il auraitcertainement été bien sup-porté par un moteur desannées 1950, moins perfor-mant, mais tout-terrain.Nous entrons dans l’ère del’optimisation énergétique glo-bale du bâtiment. Et l’obliga-tion de résultat n’est plus uneparole en l’air. Deux défis sontlancés : maintenir la perfor-mance thermique théoriquedes installations neuves etredonner une dynamique d’ef-ficacité aux installationsanciennes et/ou rénovées.

Adey : des produits adaptés aux exigences du terrainSpécialiste des produits de traitement pour les réseaux de chauffage(désembouant, inhibiteur de tartre et de corrosion, biocide…), Adeydispose à présent de formules en aérosol sans CFC (gamme Rapid).« Pour le même prix que celui d’un bidon équivalent, les profession-nels disposent d’un aérosol avec raccord multi-étagé intégré », sou-ligne Jean-Denis Taurant, directeur commercial Europe de l’Ouest.Sont concernés le désembouant MC3+, l’inhibiteur MC1+, le biocideMC10+, le stop fuite MC4+ (après un détartrage, désembouage) et leréducteur de bruit de chaudière/optimisateur de flux MC2+ (actioncurative). Cette nouvelle formule permet, avec une dose aérosol de300 ml, de traiter un volume de 125 litres d’eau. De quoi répondre à95 % des besoins domestiques. Par ailleurs, l’inhibiteur MC1+ est àprésent capable de compenser le fait qu’un circuit ne soit pas totale-

ment vidangé. Grâce à une chimie de compensation, il peut à lui seulneutraliser jusqu’à 25 % de désembouant résidant dans le circuit.« Côté filtration, nous avons lancé, au début de 201,5 un pack com-prenant un filtre Pro2, raccords inclus, avec un bidon de MC1+ et unbidon de MC3+. Nous venons de lancer en parallèle un pack identiqueadapté à un réseau de logement avec un filtre Micro2. »

Aquabion transforme le calcaire pour éviter les dépôts et la corrosion

Avec son concept de micro-électrolyse, Aquabion modifie la struc-ture du calcaire présent dans l’eau (calcite) pour créer de l’aragonite(calcaire poudreux). Cyrille Gerhardt, gérant Aquabion France etBenelux : « Nous ne prétendons pas éliminer toutes les traces de

calcaire comme peuvent le proposerles fournisseurs d’adoucisseurs.L’équipement Aquabion fonctionnesans partie magnétique et sans ali-mentation électrique, pour une eaudont la dureté va jusqu’à 70 °TH, etla température jusqu’à 72 °C. »Composé d’une anode de zinc spéci-fique et auto-sacrificielle, le manchonAquabion s’installe à l’entrée duréseau à protéger, avec au minimumune portion de conduite métalliqueavant et après le composant. Cetappareil dispose actuellement d’unavis technique du CSTB dans le cadred’un chantier dans le secteur hôtelierpour protéger des échangeurs àplaques du calcaire et de la corrosion.« Au départ, il y a dix-neuf ans, leconcept Aquabion a été développépour l’industrie. Il est proposé à pré-

sent depuis plus de sept ans pour protéger les réseaux des logementsindividuels et collectifs. »Les produits sont proposés dans l’Hexagone depuis six ans et l’entitéjuridique française d’Aquabion fêtera bientôt sa première année.

Cillit : des kits pour aborder le réseau de façon globale« Les recommandations des bureaux d’études sont encore trop sou-vent floues et, de fait, pas ou peu appliquées sur le terrain, lanceDominique Brun, directeur commercial Cillit. D’où la prise deconscience nécessaire autour de bonnes pratiques et d’actions péda-gogiques. Car les rendements énergétiques d’une installation peu-vent chuter très vite ! Avec 1 mm de tartre sur un échangeur, ce sont10 % de rendement en moins. Dans le cas d’un embouage, le rende-ment descend alors de 30 %. »En partenariat avec de nombreux fabricants de chaudières, Cillit pro-

Malgré une prise de conscience progressive des professionnels de la filière, la notion de maintiende la performance des réseaux de chauffage n’est pas encore un réflexe pour les prescripteurs oules installateurs. Pourtant, il existe aujourd’hui des combinaisons de solutions performantes etrapides à mettre en œuvre, mariant traitement d’eau et composants matériels à installer sur lescircuits. État des lieux.

Performance énergétique des circuits dechauffage : nous n’avons plus le choix !

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Pro 2, d’Adey.

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Principe de fonctionnement

du concept Aquabion.

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pose des formations en région dans des centres agréés, chez les fabri-cants ou encore chez les distributeurs. « Avec les chaudiéristes, nousréalisons des opérations promotionnelles axées sur les bonnes pra-tiques », ajoute Dominique Lebrun.« Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui l’enjeu dans le neuf est demaintenir les rendements annoncés par les fabricants, expliqueSophie Chaix, chef de produits Solutech. Sur notre offre à destinationdu collectif, nous avons un avis technique du CSTBat, de mêmequ’une autorisation à être sur la “liste verte” des assureurs. Maisaujourd’hui, il n’existe pas de DTU, de réglementation ou de normequi impose le traitement de l’eau. Seuls les conseils ou les bonnespratiques sont véhiculés. »Pour les applications dans le collectif, Cillit a refondu sont offreSolutech sous la forme de kits abordant la problématique de façonplus large : un filtre, un produit de prévention et un produit pouradoucir l’eau. « Nous avions déjà réalisé ce genre de kit pour le sec-teur domestique, avec un produit de désembouage, un filtre et unproduit de prévention », ajoute Sophie Chaix. Solutech est présentécomme une solution globale.Cillit dispose également d’un service de laboratoire intégré de neufpersonnes, qui traite les envois de kits d’analyse vendus depuis sixmois en distribution (Solutech analyse) et répond aux besoins d’ana-lyse spécifiques, jusqu’à l’audit de sites complet.

Climalife : solutions fluides contre la corrosion et le tartre

Spécialiste européen des fluides frigorigènes pour les métiers dufroid et de la climatisation, Climalife bénéficie de la structure dugroupe Dehon, acteur de la chimie de performance. La société pro-pose notamment le détartrant de sécurité Duonett D7, pour chau-dières, échangeurs thermiques, circuits et canalisations d’eau. Nontoxique, non corrosif et entièrement biodégradable, il est sans risquepour les opérateurs et le matériel.Utilisé pour les circuits de chauffage central, le fluide NeutroguardNeo a été validé par de nombreux tests à chaud, statiques ou dyna-miques. Après dilution, il assure une protection contre le gel et contrela corrosion.Les planchers chauffants nécessitent quant à eux une hygiène réseauimportante et la lutte contre la prolifération bactérienne. D’où la miseau point d’un dispersant biofilm/bactéricide et d’un test de contrôlepour maintenance sur site. L’offre se concrétise par Solufluid, unfluide prêt à l’emploi, et Greenway RTU, également prêt à l’emploi etissu d’une ressource végétale renouvelable. Transfert thermique etprotection contre la corrosion sont ainsi assurés.

Comap : des vannes dynamiques pour l’équilibragePour un circuit de chauffage individuel, le corps des robinets ther-mostatiques Comap permet un réglage de position de 1 à 6, afin de

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nous n’avons plus le choix !

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Kit d’analyse et rapport selon l’offre Solutech de Cillit.

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FlamcoventSmart, de Flamco.

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DOSSIER Performance énergétique des circuits de chauffage :

régler le débit maximum en phase avec l’émetteur. Dans le collectif,le réglage fixe traditionnel avec des vannes statiques, épaulées parune vanne dynamique à pression différentielle en pied de colonne,peut trouver simplification. Notamment en cas de rénovation, unecolonne de 10 à 15 logements peut être gérée uniquement par descorps de robinets thermostatiques sur émetteur, comprenant unevanne dynamique. Le tout sans vanne de pied de colonne.Dans le collectif neuf, avec un module thermique d’appartement, laquestion de l’équilibrage est intégrée avec une priorité à la productiond’ECS, grâce à une vanne à pression différentielle. « Aujourd’hui, iln’est plus possible de se passer des vannes d’équilibrage ni, surtout,de leur bon usage. Et nous avons tous les moyens techniques à dis-position pour parfaitement équilibrer la boucle d’eau chaude ! », pré-cise Cédric Lanaud, responsable technique Comap France.

Danfoss simplifie l’équilibrage collectif« Sur les installations individuelles, les solutions d’équilibrage restentrelativement simples, explique Thierry Aubert, responsable tech-nique chauffage équilibrage chez Danfoss.Par exemple, une chaudière individuelle avec son circulateur inté-gré génère une hauteur manométrique limitée, donc sans grandrisque de bruit relatif à une importante pression différentielle. Avecnotre corps de robinet thermostatique à préréglage RA-N, il suffit derégler le coefficient Kv pour limiter le débit de manière satisfaisante.Il n’est plus question de régler le débit adapté à l’émetteur avec unté ou un coude de réglage qui, pour sa part, ne présente pas assezde progressivité ! »En collectif, et notamment lors de campagnes de rénovation, le fait deplacer systématiquement des robinets thermostatiques risque decréer d’importantes surpressions sur les robinets les plus proches dudépart chaudière. D’où la nécessité d’équilibrer les colonnes entreelles. « Mais équilibrer manuellement des colonnes sur un réseaudoté d’une pompe à vitesse variable peut entraîner un surdébit danscertaines colonnes ! C’est là qu’interviennent les vannes à équilibrageautomatique RA-DV disponibles en France depuis deux ans. » Cesrobinets auto-équilibrant présentent la même taille et la même formequ’un robinet classique et évitent de procéder au placement devannes en pied de colonne. « On ne règle plus un coefficient Kv, maisdirectement un débit. »Danfoss propose aussi l’outil d’optimisation DP Tool permettant demesurer la pression au niveau du corps du robinet sur les radiateursles plus éloignés. De quoi optimiser ensuite la hauteur manomé-trique de la pompe. « La mise en place de robinets thermostatiqueset d’un équilibrage dynamique apporte de 10 à 25 % d’économied’énergie. Cela permet de limiter la température ambiante pièce parpièce, de récupérer l’apport gratuit et de mieux condenser au niveaude la chaudière ! »

Fernox : filtration et traitement de l’eau« Avec une simple analyse de l’eau sur un circuit, on voit tout desuite si une stratégie de protection et de traitement a été mise en

œuvre, rappelle Bruno Savalle, directeur commercial de Fernox.Pour moins de 50 €, nous proposons un kit vendu en distributionpermettant de prélever un flacon d’eau du robinet, un autre d’eaudu réseau. Le tout envoyer à notre laboratoire, pour une analysesous dix jours. C’est une base d’explication claire pour ensuite appli-quer le traitement adapté, puis éventuellement faire une contre ana-lyse après traitement. Chaque client a accès aux résultats de toutesses analyses sur Internet. »Fernox a développé des partenariats avec plusieurs fabricants dechaudières et de PAC.Nouveauté : F1 Filter Fluide. Ce produit de protection bloque la corro-sion et le tartre selon une formulation dispersante pour une installa-tion qui n’aurait pas encore été traitée et pour laquelle la qualité del’eau commence à se dégrader. « L’installateur procède alors lui-même à un test de turbidité. Si le test révèle une eau trop trouble, ilsera nécessaire de vidanger le circuit. Sinon, il est possible d’installerun filtre en moins de trente minutes, afin de capter le tartre en sus-pension et d’injecter le nouveau produit anti-tartre. Ce produit estoffert pour l’achat du filtre. » F1 Filter Fluide a été soumis à deuxannées de tests avant sa commercialisation. Il convient aux applica-tions domestiques et collectives.Fernox vient également de lancer un filtre pour installation de 70 à300 kW. Le Delta Filter permet un nettoyage en moins de cinqminutes. « Nous allons prochainement sortir d’autres filtres pourcompléter notre offre », conclue Bruno Savalle.

Flamco piège les boues et l’air du circuitFlamco, spécialiste de l’expansion sur les réseaux de chauffage, pré-conise une gamme d’équipements à installer sur le circuit : un sépa-rateur d’air, Flamcovent Smart (sur départ chaudière), un séparateurde boues, Flamco Clean Smart (sur retour chaudière), ou un combinéregroupant les deux solutions (sur retour chaudière). « Dans ce der-nier cas, il faut donner la priorité au séparateur de boues sur le retour,afin de mieux protéger le corps de chauffe », explique Loïc Bayo, res-ponsable technique chez Flamco. Cette technique de séparation d’airpar chauffage de l’eau est complétée avec un équipement de sépara-tion d’air par chute de pression en créant des cycles (cinq référencesd’équipements dans la gamme Ena). Ce procédé, utilisé pour lesréseaux basse température et en collectif, fera l’objet d’un nouveaulancement à la fin de 2015 : la pompe à débit variable Vacumat per-mettra de répondre à l’ensemble des besoins avec une seule réfé-rence produit, pour un fonctionnement non plus par cycles, mais encontinu. « Le respect du flux est notre priorité », souligne Loïc Bayoen expliquant que les pots à boues Smart montés en dérivation génè-rent des pertes de charges négligeables. L’effet Venturi créé en amontdu système permet de plaquer les particules et les bulles d’air sur lesparois pour ainsi faciliter le piégeage.

IMI Hydronic Engineering : agir sans perturber l’écoulementAvec sa marque IMI TA, l’entreprise répond à la problématique del’équilibrage des réseaux. En collectif, le spécialiste propose une régu-lation de pression différentielle avec le TA Compact DP en entrée de

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DP Tool sur vanneRA_DV, de Danfoss.

Vanne à pression différentielle Ballorex,

de Comap.

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circuit privatif, afin d’éviter les bruits dans le logement, épaulé par lecorps de robinet thermostatique à Kv variable Calypso Exact. Et pourparer à tout problème de surpression, ce dernier doit laisser place aurobinet avec régulateur de pression différentielle Éclipse.En rénovation dans le collectif, le duo comprenant une vanne depied de colonne complétée du corps de robinet thermostatiqueCalypso Exact, peut être avantageusement simplifié par l’emploi durobinet Éclipse. « Ce choix permet d’éviter la mise en œuvre devannes de pied de colonne, surtout dans l’existant, lorsque laconnaissance des réseaux est approximative, explique GilbertGrémont, responsable formation chargé des solutions d’équili-brage. Il faut bien comprendre qu’un débit réduit au juste nécessairepermet un retour d’eau à basse température et, par conséquent, decondenser les gaz de combustion. »La marque IMI Pneumatex, spécialiste du maintien de la qualité del’eau, propose quant à elle les pots à boues Zeparo Cyclone, capablesde séparer également l’air de l’eau lorsque le fluide est suffisammentchaud. Et pour les gros volumes d’eau, elle propose « un dégazagepar dépression en continu ou par campagne, avec Vento Connect,une pompe à vide avec son vase d’expansion, capable d’extraire lesgaz dissout dans l’eau ».

Oventrop assure un débit constant, quelle que soit la pression

« Encore aujourd’hui, la plupart des réseaux de chauffage sont sur-dimensionnés par rapport aux besoins, lance Samuel Sonet, res-ponsable technique et prescription France. Cela accentue les phéno-mènes de déséquilibre. Dans ce contexte, il convient d’autant plusd’équilibrer les émetteurs entre eux, puis d’adapter la puissance ducirculateur. »Les corps de robinet thermostatique Oventrop AV9 (à monter avec uncoude d’isolement) présentent un double réglage et permettent deproduire une perte de charge significative. « De quoi s’approcher ducomportement des émetteurs. C’est un véritable gain d’énergie.Après cela, il convient de faire un réglage général de l’équilibrageavec un débitmètre à flotteur. Celui-ci induira un débit bien réparti. Lerobinet AV9 est notre meilleur rapport technico-économique ! »Autre niveau d’équilibrage : le corps thermostatique auto-équilibrant.La nouvelle série QV comprend un régulateur de pression différen-tielle. Ainsi le mécanisme adopte-t-il automatiquement la perte decharge pour respecter le débit réglé sur le corps. Le débit (à partir de17 litres/min) est assuré indépendamment de la pression. Le conceptse décline en inserts, afin de se greffer sur un corps thermostatiqueancien HRV (remplacement de l’insert).La pose de corps de robinet thermostatique sur une installationexistante bénéficie, pour la série QV, d’un minifiltre composé d’unechambre à barillet. Grâce à l’outil Démobloc, le nettoyage du filtres’effectue sous pression et sans vidange.

PCMB améliore les échanges thermiquesImplantée non loin de Chamonix (Haute-Savoie), la société ProduitsChimiques du Mont-Blanc fait du traitement préventif des réseaux de

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nous n’avons plus le choix !

Test de turbidité et solution de protection, par Fernox.

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DOSSIER Performance énergétique des circuits de chauffage :

Zeparo Cyclone avec ou sans coqueisolante, d’IMI Hydronic.

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chauffage son fer de lance. « Nous sommes également très attentifsà la performance thermique des échanges, précise Jean-PhilippeToussaint, directeur de PCMB. Pour cela, nous faisons en sorte quenos fluides offrent une chaleur massique la plus élevée possible. » Parexemple, au-delà de 60 °C, le fluide caloporteur Calop 30E offre unechaleur massique supérieure à celle de l’eau. Et à basse température,la perte n’est que de 15 % comparativement à de l’eau pure. Le touten offrant une protection antigel.En matière de performance anticorrosion, le fluide Calop 30E répondà la norme nord-américaine ASTM D1384 (NF R 15-602-7). De plus,pour combattre la corrosion par électrolyse, le fluide doit être lemoins conducteur possible. PCMB propose alors une formulation à1 600 Siemens/cm, à comparer à une eau du robinet qui atteint5 000 Siemens/cm après formulation.PCMB est également présent sur le terrain des fluides pour protégerles réseaux basse température contre la prolifération bactérienne, lesalgues et les boues. Réalisé sans glycérine, ce fluide conserve unechaleur massique élevée et une faible conductivité.Depuis cette année, PCMB propose également une solution curative

en lançant un désembouant universel. « Nous avons observé que lesinstallateurs avaient des difficultés à trouver le produit curatif corres-pondant à chaque situation. Pour cela, nous avons créé le MB 850, quidevient la réponse à tous les besoins : boucle de chauffage, PAC plan-cher chauffant ou encore chauffe-eau solaire individuel. » Le MB 850s’utilise pur directement sur un composant bouché pendant quatre àvingt-quatre heures, ou à 5 % de taux de dilution dans l’installationpendant une à quatre semaines.

Sentinel : des additifs à injection rapideNettoyer (X400 et X800 désembouent et éliminent les dépôts de cor-rosion), protéger (X100 inhibiteur contre le calcaire) et préserver (kitde test X100 pour vérifier la concentration d’inhibiteur), tels sont lesaxes de développement chez Sentinel. Afin d’élargir l’offre et defaciliter l’emploi des produits, Sentinel décline aujourd’hui ses solu-tions en version aérosol. Ainsi, X100, X200 (réducteur de bruit, trai-tement anticalcaire), X400 et le produit d’étanchéité sont disponi-bles au format Rapid-Dose : « Ils peuvent être rapidement injectés

Corps thermostatique Série AV9, d’Oventrop.

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Action deremplissaged’un réseau dechauffage avecle fluidePCMB.

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CMB

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dans le circuit sans casser la pression, précise Franck Ingoglia,directeur France et Benelux. En deux minutes, l’installateur procèdeau montage du raccord sur purge radiateur, boucle de remplissagechaudière ou collecteur de plancher chauffant. Une dose équivaut àun litre de produit en bidon. » De quoi faciliter l’intervention des ser-vices de maintenance. Cependant, un circuit très emboué devraimmanquablement être vidangé (c’est le test de turbidité qui don-nera le verdict). Ne pas oublier de poser un filtre et d’y ajouter l’ad-ditif X400 et, éventuellement, X100.Sentinel dispose également d’une pompe de désembouage, JetFlushRapid, qui présente une vitesse de circulation deux fois plus rapide(dans les deux sens) et ne pèse que 23 kg.

Servivap : protéger avec la chimie organique à base d’extraits végétaux

« Depuis dix-huit mois, nous nous sommes grandement rapprochésdes prescripteurs tels que bureaux d’études et chaudiéristes, quiprennent aujourd’hui conscience de l’importance du traitement desréseaux », explique Ludovic Sabot, directeur commercial. Les instal-lateurs sont à présent aussi plus touchés par la qualité de l’eau dansles réseaux, car d’une façon générale, les équipements sont plus sen-sibles. De leur côté, les fabricants de chaudières préconisent le traite-ment. D’ailleurs, au-delà d’une indication sur la notice, certains d’en-tre eux l’inscrivent directement sur le capot à l’arrière de la chaudière.« C’est un fait, avec une eau embouée, une chaudière condense diffi-cilement… »Du côté de l’eau chaude sanitaire, avec sa formulation antitartre pourréseaux MK3095, Servivap vient de mettre sur le marché un produitpermettant une action ponctuelle curative en trente minutes, avecune pompe ou par un bain. En complément, le neutralisant MK3096permet de rendre le produit neutre avant rejet dans les égouts.Servivap, ce sont des produits issus de la chimie organique à based’extraits végétaux, notamment le tanin provenant d’un arbred’Amérique du Sud (traité et conditionné en France) utilisé pour sespuissantes propriétés anti-oxydantes par absorption de l’oxygèneenvironnante.Rappelons que l’offre Servivap pour réseaux de chauffage se déclineselon trois produits : MK3091 (installations neuves), MK3092 (installa-tions intermédiaires de plus de 3 ans) et MK3093 (installationsanciennes et embouées). Les produits font l’objet d’une garantie decinq ans, en tenant compte d’un appoint d’eau annuel de 10 %. n

Michel Laurent

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nous n’avons plus le choix !

Les différentsadditifs Servivap,proposés pour lemaintien de laperformance desréseaux dechauffage.

Gamme de produits sous forme d’aérosols Rapide-Dose, chezSentinel.

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RÉGLEMENTATION

La révision de la norme NF EN 13384 se compose desparties 1 et 2, avec une publication en mai 2015(disponible auprès de l’Afnor).

La norme NF EN 13384 concernant le dimensionnement desconduits de fumées a été révisée, puis publiée en mai 2015 (par-ties 1 et 2) :

• NF EN 13384-1er mai 2015Conduits de fumée, méthodes de calcul thermo-aéraulique.Partie 1 : conduits de fumée ne desservant qu’un seul appareil.Cette norme européenne spécifie les méthodes de calcul descaractéristiques thermo-aérauliques des conduits de fumée nedesservant qu’un seul appareil (partie 1). Les méthodes donnéesdans la présente partie de cette norme européenne s’appliquentaux conduits de fumée fonctionnant sous pression négative oupositive, en ambiance humide ou sèche, et desservant des appa-reils de chauffage qui brûlent des combustibles dont il est néces-saire de connaître les caractéristiques des fumées pour les cal-culs. Les méthodes données dans cette partie de la norme s’ap-pliquent aux conduits de fumée équipés d’un seul canal d’admis-sion à un appareil.

• NF EN 13384-2 mai 2015Conduits de fumée, méthodes de calcul thermo-aéraulique.Partie 2 : conduits de fumée desservant plus d’un appareil dechauffage.Les méthodes données dans la partie 2 de la norme concernentles conduits de fumée équipés de plusieurs canaux d’admissionou d’un seul canal d’admission desservant plusieurs appareils. Lapartie 3 décrit des méthodes qui permettent de développer desdiagrammes et des tableaux pour les conduits de fumée desser-vant un seul appareil.Rappelons par ailleurs que la norme NF DTU 24.1 vise la réalisa-tion des conduits de fumée desservant un ou plusieurs appareilsde chauffage. De récents amendements modifient les règles spé-cifiques d’installation des systèmes d’évacuation des produits decombustion. n

M.L.

Conduits de fumée : méthodesde calcul thermo-aéraulique

Agréments des demandes de titre V

Les agréments des demandes de titre V « Système »sont délivrés par l’intermédiaire d’un arrêté signé duministre chargé de la construction et publié au Journalofficiel. Voici les dernières demandes en date de titre V« Système » agréées.

– Par arrêté du 13 août 2015 : agrément des modalités de prise encompte des systèmes Hydrapac et Hydramax (marque Atlantic-Guillot) dans la réglementation thermique 2012.

– Par arrêté du 13 août 2015 : agrément des modalités de prise encompte des générateurs hybrides dans la réglementation ther-mique 2012.

– Par arrêté du 28 juillet 2015 : agrément des modalités de priseen compte des systèmes Comfort E (marque Sonnenkraft) dansla réglementation thermique 2012.

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– Par arrêté du 8 juillet 2015 : agrément des modalités de prise encompte du système Hydrapac RBT (marque Atlantic-Guillot)dans la réglementation thermique 2012.

– Par arrêté du 26 juin 2015 : agrément des modalités de prise encompte des systèmes HPSU Compact, GCU Compact, ballonshors pression et Solaris (marque Rotex) dans la réglementationthermique 2012.

– Par arrêté du 26 juin 2015 : abrogation et remplacement de l’ar-rêté du 5 octobre 2012 relatif à l’agrément de la demande detitre V relative à la prise en compte du système Solar Pump(marque Giordano Industries) dans la réglementation ther-mique 2012.

– Par arrêté du 17 avril 2015 : abrogation et remplacement de l’ar-rêté du 5 mars 2013 relatif à l’agrément de la demande de titre Vrelative à la prise en compte du système pompe à chaleur dou-ble service dans la réglementation thermique 2012.

– Par arrêté du 17 avril 2015 : agrément des modalités de prise encompte des systèmes Cylia et Xiros (marque Auer) dans laréglementation thermique 2012.

– Par arrêté du 17 avril 2015 : agrément des modalités de prise encompte des systèmes R-Sun, R-Volt et R-Volt-Extension ther-mique (marque Systovi) dans la réglementation thermique2012. n

Michel Laurent

Rage, Règles de l’art Grenelleenvironnement : les nouveautés

Depuis 2011, sont régulièrement publiés en accès libre desdocuments dédiés à la partie active du bâtiment dans lecadre du programme Règles de l’art Grenelleenvironnement (Rage). Ces documents, dont la rédactionest pilotée par le Costic, permettent aux professionnels demettre en œuvre ces technologies de manière encadrée,fiable et performante. Ils sont reconnus par les assuranceset font référence dès leur publication. Voici les dernièrespublications en date.

• Recommandations professionnelles Rage :– les appareils de chauffage divisé à bûches en habitat

individuel neuf et rénovation, septembre 2015 ;– pompes à chaleur air extérieur/air intérieur en habitat

individuel neuf et rénovation, septembre 2015 ;– production d’eau chaude sanitaire collective centralisée

solaire neuf et rénovation, septembre 2015 ;– pompes à chaleur en habitat collectif et tertiaire neuf et

rénovation, septembre 2015 ;– les appareils de chauffage divisé, à granulé en habitat

individuel neuf et rénovation, septembre 2015.

• Guides Rage :– Circuits hydrauliques, composants et règles de

conception, septembre 2015 ;– Chaudières à micro-cogénération à moteur stirling

fonctionnant au gaz naturel en habitat individuel neuf etrénovation, septembre 2015.

En bref

RÉGLEMENTATION

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CHANTIER

Le caractère éminemment social de cet ensemble de logements sociaux n’a pas empêché, bien au contraire,une recherche de développement durable particulièrement élaborée par le Pays voironnais, maître d’ouvragedu projet, principal financeur, aidé des subventions de l’Anah de la région Rhône-Alpes et de l’Ademe.

limiter l’échauffement. Quant à l’isolation,elle a été réalisée par l’extérieur.Pour restreindre encore la consommation,des limiteurs de débit 3 litres/min ont été ins-tallés sur tous les robinets et l’on a procédéà la récupération des eaux de pluie.Un ensemble de travaux exemplaires en lamatière, qui nécessitaient un choix à lahauteur pour le système de chauffage àadopter…

Le chauffage au bois : une évidence !

Il s’agissait d’assurer le chauffage des loge-ments représentant 1 000 m2, mais aussicelui des bureaux associés se développantsur 300 m2. Au total, un volume de 3 400 m3

devait donc être chauffé, de façon à la foistrès économique et renouvelable.C’est une chaudière à bois déchiquetéHargassner WTH, de 150 kW, qui a été choi-sie pour assurer 100 % des besoins en chauf-fage sur quatre circuits différents. Conçuepour les très grands bâtiments, elle est équi-pée de la régulation Lambda-Hatronic quigère trois fonctions principales :– le fonctionnement des différents organes

de la chaudière (l’allumage optimisé sur latempérature des fumées, le décendrage etle nettoyage de l’échangeur en fonction dela sollicitation de la chaudière, les ventila-teurs d’air, la vis d’amenée de bois aveccontrôle d’effort et mise en marche arrièreen cas de point dur, etc.) ;

– la modulation de puissance et l’optimisa-tion de la combustion. La puissance de lachaudière est réellement modulée entre 25et 100 % de sa puissance nominale (laquantité d’air et de bois varie en fonctionde la puissance demandée). Le rapportair/bois est optimisé par la sonde Lambda.Le rendement de la combustion est supé-rieur à 90 % sur la totalité de la plage demodulation de puissance (élimination desphases de démarrage, etc.) ;

– les circuits de chauffage et d’ECS. La régu-lation gère de série deux zones de chauf-fage, un ballon d’eau chaude, deuxréseaux indépendants, une zone externe etle ballon de stockage d’eau chaude pro-duite par de l’énergie solaire.

Notez qu’une vis verticale (système breveté

Du social à l’environnementalLe logis du Grand-Champ est un ancienhôtel entièrement réhabilité en résidencesociale abritant des hébergements sociaux àdestination de personnes isolées, de famillesavec ou sans enfants ou de jeunes de 18 à25 ans. Deux types de logements ont étélivrés : 46 logements de type T1 et 3 T1 bis.Le choix s’est porté sur des toitures végétali-sées pour le côté nord du bâti, pour réduireles variations de température jusqu’à 40 % ;des panneaux solaires thermiques et photo-voltaïques équipant l’intégralité du toit etassurant la production de 55 % de l’ECS etde 35,2 kWc d’électricité. Les façades ontégalement été équipées de végétaux, debrise-soleil horizontaux et verticaux pour

Hargassner) permet le remplissage du siloen quasi-totalité. En effet, le silo et la zone dedéversement (trappe) sont de même niveau.Le combustible provient des forêts locales.

Budget prévisionnel respectéLes besoins estimés en énergie bois étaientde 191 MWh/an (pour une température de19 °C) soit 53 tonnes de bois ou 221 MAP(mètre cube apparent plaquette).Quant à l’ECS, l’été, elle est assurée à 70 %par le solaire, les 30 % restants le sont parun appoint électrique. L’hiver, en revanche,elle est fournie par la chaufferie bois.Pour l’ensemble des besoins, un silo destockage avec toit terrasse de 4 m de hautreprésentant 47 m3 de volume utile a étéconstruit afin d’assurer environ trente-cinqjours d'autonomie, ce qui représente sixapprovisionnements annuels (une livraisonde 35 MAP est cependant prévue toutes lestrois semaines en période hivernale).Aujourd’hui, près de quatre ans après lamise en service de l’installation, le maîtred’ouvrage comme le gestionnaire (associa-tion Relais Ozanam) sont pleinement satis-faits de la chaufferie du bâtiment. Laconsommation est conforme aux calculsestimés par le BET (sauf la 1re année, où lebâtiment n’était pas finalisé). n

Virginie Bettati

Réhabilitation exemplaire avec une chaufferie à bois déchiqueté

La chaudière mixte de 150 kW. L’entretien estréalisé par l’entreprise Sasso, formée parHargassner, pour un montant annuel de2 500 € HT.

Avec une puissance de moteur très faible,l’extracteur de silo RA développé parHargassner est capable de vider les plus grossilos grâce à une chaîne cinématiqueparticulièrement astucieuse.

L’entrée de la résidence.

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Chasses directes Presto dans le nouveau stade lyonnais

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canalisation qui crée la chasse. De plus, enl’absence de mécanisme, les risques de fuitessont minimisés, et la maintenance réduite.

700 chasses directes 1000 XLLe système de chasse directe sélectionnéeest le Presto 1000 XL DVA, récemmentdéveloppé. Il a trois avantages : il disposed’un système antiblocage en continu, grâceauquel l’écoulement ne s’effectue quelorsque l’on relâche le bouton, et d’unedouble chasse, préconfigurée en usinesur 3 et 6 litres, mais réglable de 2,5 à5 litres pour la petite chasse et de 6 à 9 litrespour la grande chasse, indépendamment.Réduire ou augmenter le volume de l’unedes chasses ne modifie pas celui de l’autreet peut se faire sans démonter le robinet,tout en restant inaccessible aux utilisateurs.C’est unique sur le marché. Enfin, le débitdu robinet, d’environ 1 litre par seconde,est constant, quelles que soient les varia-tions de pression, ce qui est important pourle dimensionnement des réseaux. Le robi-net Presto 1000 XL DVA a été testé500 000 fois, qui correspondent à 16 ansd’utilisation (à raison de 100 utilisations parjour, 300 jours par an).Dans les sanitaires hommes, des stallesd’urinoirs sont prévues, qui seront déclen-chées grâce à un détecteur installé en fauxplafond : prérinçage (désactivable)lorsqu’un utilisateur entre dans la zone etrinçage trente secondes après son départ. Si

un nouvel utilisateur est détecté durant lestrente secondes, la temporisation est réini-tialisée, sachant qu’au bout de deuxminutes le rinçage est forcé (grandeaffluence). Dans les vingt secondes suivantun rinçage, le prérinçage est annulé en casd’arrivée d’un nouvel utilisateur.Les lavabos des sanitaires grand public sontéquipés de robinets poussoirs muraux tem-porisés de la gamme Presto 500. Ce clas-sique, doté du dispositif Presto autonet-toyant, a été livré à 400 exemplaires.

Les douches des joueursC’est également Presto qui a équipé lesquelque 70 douches réservées aux joueurs,celles de l’OL et celles des équipes adverses.Les unes sont équipées de mitigeurs tempo-risés Alpa encastrés en boîtier étanche et lesautres, de colonnes de douche Prestotemsérie 8, avec la fonction Touch à déclenche-ment par effleurement. Installés en bout deligne, ces panneaux de douche temporisés(temporisation réglable) disposent d’unefonction marche/arrêt et permettent de pro-grammer des écoulements obligatoires encas de non-utilisation, afin de rincer les cana-lisations. La fréquence d’écoulement obliga-toire est ajustable par pallier de 24 heures de0 à 30 jours, tandis que la durée d’écoule-ment obligatoire, ajustable par pas de15 secondes, est réglable de 15 secondes à2 minutes. n

Marianne Tournier

« Un stade nouvelle génération, ouvert365 jours par an » : le premier stade privéfrançais s’inscrit dans un projet ambitieuxdédié aux grands spectacles, qu’ils soientsportifs, musicaux, de son et lumière…Plus qu’un stade de foot, c’est en effet uncomplexe dédié aux loisirs et au sport quiest en train de s’achever. Il accueillera lecentre d’entraînement de l’équipe profes-sionnelle lyonnaise, bien sûr, mais aussideux hôtels, un centre commercial, un cen-tre de loisirs, un centre de remise en forme,des bureaux…

Les sanitaires de la zone grand public

Ce nouveau stade comptera 48 865 placesgrand public, 6 000 places VIP et 105 loges.C’est la société Presto qui a été choisie pouréquiper les sanitaires de la zone grandpublic : sur ce type de chantier, les marquesréputées et éprouvées sont la plupart dutemps retenues. C’est une manière de ne pasprendre de risque. Au final, 700 mécanismesde chasse actionnés par bouton-poussoir(chasses directes) intégrés dans des bâti-sup-ports autoportants Presto et 400 robinets-poussoirs muraux sur lavabos ont été livrés.Dès le début des études, la chasse directe aété inscrite au projet, parce qu’elle permet unusage intensif : elle est toujours prête à fonc-tionner étant donné qu’il n’y a pas de réser-voir, donc de temps d’attente lié à son rem-plissage, et que c’est la pression dans la

Dès le mois de janvier 2016, le nouveau stade lyonnais ouvrira ses portes aux grands événementssportifs, mais pas seulement, car il s’inscrit dans un projet global. C’est Presto qui a équipé lessanitaires de la zone grand public du stade.

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CHANTIER

Chasse directe 1000 XL DVA, dont l’écoulement s’effectue lorsqu’on relâche le bouton. Photo non contractuelle.

Douches collectives équipées de mitigeurs encastrés temporisés, à temporisation réglable. Photo non contractuelle.

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PRODUITS

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Tuyaux et raccords PLT Spécialistede la robi-netterie etde lad é t e n t e ,C l e s s eindustriesse déve-l o p p e

notamment avec sa gamme flexiKIT de tuyauxgaz onduleux ployables en acier inoxydable(PLT) équipés de ses raccords manuels inno-vants flexiCLIC. Toujours avec l’objectif de faciliter la mise enœuvre de la distribution du gaz dans les bâti-ments - et forte de son développement depuisle lancement de la gamme FlexiKIT début 2014)- Clesse Industries a présenté les nouveautéssuivantes :– FlexiPIPE : diamètres DN40 et DN50,– FlexiCLIC : raccords et tés à raccordement

manuels simplifiés.Rappelons que sur le chantier, comparative-ment à une installation cuivre traditionnelle, legain de temps en main-d’œuvre est estiméentre 30 et 40 %, avec en conséquence un gainsur le coût global entre 10 et 15 %. En complément, la force de vente Clesse - etc’est unique sur le marché - dispose d’un logi-ciel dédié au dimensionnement du réseau dedistribution gaz pour l’optimisation des dia-mètres FlexiKIT, et donc du coût global del’installation.

CLESSE INDUSTRIES

Chaudières biomasse Nouveautés dans lagamme BiomasseDomusa avec l’arrivéed’une Bioclass NG 66kW et une gamme deBioclass M, chaudièresen cascade qui se décli-nent en 3 puissances :91, 108 et 132 kW. Cette nouvelle gammede produits est livrée de

base avec sont kit d’aspiration pour silo textileou artisanal et un compacteur de cendre quipermet une plus grande autonomie destockage. Ces chaudières répondent à lanorme EN 303/5 classe 5 et à la classe 6 et 7*Flamme Verte.

Caractéristiques : rendements jusqu’à 95,5 %,modulation de puissance électronique, net-toyage automatique, simplicité d’installation,polycombustible (pellets de pin, pellets defeuillu, coques de noisettes, noyaux d’olive)…

DOMUSA

Monorégulation

La régulation thermocyclique auto adaptativeTHZMonozone de ThermoZyklus est conçuepour une seule pièce requièrant un confortthermique plus élevé que d’autres (chambre debébé ou salle de bains par exemple).Autonome et sans aucun câblage, elle se com-pose d’une sonde d’ambiance MRF et demoteurs de vanne MSF. Elle mesure la tempé-rature et procède elle-même aux calculs néces-saires pour commander par radio jusqu’à 4moteurs de vanne MSF dans la même pièce. Ilest donc possible de réguler jusqu’à 4 radia-teurs grâce à la sonde d’ambiance. Une miseen place dans toutes les pièces est égalementpossible.Vu également : le datalogger FL qui permet decombiner les avantages de la simplicité de lamonorégulation et d’une gestion centralisée,en permettant de remonter à distance les infor-mations des monorégulations hydrauliquesdans le cadre de grandes installations. Le data-logger FL communique par radio avec les diffé-rentes monorégulations et permet d’effectuer àdistance des relevés de températures, d’histo-riques, de défauts éventuels…

THERMOZYKLUS

Conduits double-paroi isolésLes conduits Duoten de Ten ont

conçus pour réaliser l’évacua-tion des produits decombustion des appa-

reils à combustiblebois, gaz, fioul, charbonet pour tous types d’ins-

tallation, en intérieur ou en exté-rieur de bâtiment. Constitués d’une

double paroi (intérieur inox 316/extérieur inox304), leur isolation homogène (laine de rocheépaisseur 25mm), réalisée par injection, per-met une isolation optimale et performante.Les conduits, les accessoires de support et lessorties de toit Duoten, tant performants parleurs caractéristiques techniques que par leurqualité de finition s’adaptent à tous les typesd’architectures.

TEN

Équilibrage hydrauliqueautomatiqueLe nouveau robinet «QV» d’Oventrop réguleautomatiquement le débit dans les systèmesde chauffage et de refroidissement dans leneuf, comme en rénovation. Pour cette der-nière application, les mécanismes se montenttels quels, en se logeant dans tous les corps derobinet thermostatique Oventrop standardfabriqués à partir de 1999 en M 30 x 1,5.A voir également : l’indicateur d’ambiance «i-Tronic» et l’indicateur/régulateur d’ambiance«R-Tronic» qui permettent d’améliorer leconfort intérieur et d’économiser de l’énergieavec un faible coût d’investissement. Le sys-tème a été enrichi de composants pour les sur-faces chauffantes et la régulation de ventilo-convecteurs.

OVENTROP

DRV nouvelle génération

SMMSe de Toshiba se place en référent dumarché de l’optimisation énergétique et duconfort, avec + de performance énergétiqueet + de puissance.Ce système 2 tubes, équipé de compresseursultra-innovants, est capable de répondre aux

Vu sur le salon InterclimaDe grands absents sur ce salon Interclima 2015 qui s’est déroulé du 2 au 6 novembre à Villepinte (93),mais une ambiance relativement bonne et une fréquentation à l’unisson. Les nouveautés présentées sesont à l’évidence focalisées sur de la directive ErP et c’est donc un champ d’étiquettes qui s’est offertau regards des visiteurs !

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PRODUITS

différents besoins liés aux réglementationsen vigueur et à venir : RT 2012, Directive ErPlot 21… On remarqe :– Son nouveau compresseur DC Twin-Rotary

Toshiba (volume de compression élevé)associé à la régulation Inverter ultra-préciseà 0.1 Hz près.

– Le nouvel échangeur de conception unique 4directions à effet cyclonique offrant une sur-face d’échange inégalée, couplé à un secondéchangeur tubulaire de sous-refroidisse-ment.

– Les modules de 8 à 22 CV et combinaisonspouvant atteindre jusqu’à 60 CV : 3 châssisTout-Inverter intégrant chacun 2 compres-seurs pour une puissance sur-mesure.

TOSHIBA

Florilège BiomasseHargassner a présenté 3 nouveautés sur lesalon :– La chaudière à granulés Nano PK 6-12 kW qui

sera désormais disponible en version 15 kWd’ici la fin de l’année.

– Le nouveau silo textile GWT-MAX de 3,6 à 7,6tonnes qui conserve lesmêmes dimensionsextérieures que l’an-cien silo GWTS XXLpour des capacitéssimilaires, mais avecun montage plus sim-ple et plus rapide (plusaucune sangle à l’inté-rieur). Il est désormaisparfaitement adaptéaux granulés anorma-lement poussiéreux.

– La chaudière Kombi à granulés-bûches quis’élargit de 20 jusqu’à 60 kW.

HARGASSNER

Kit de suspension pour tuyauterie

Le kit PB de Gripple se composedu support tuyauterie PB et de col-

liers rapides universels QT (CRU-QT) qui se fixent en un quart de tour

sur le support PB, sans outils. Àassembler soi-même, il simplifie(plus de manutention ni dedécoupe de rail) et réduit consi-

dérablement (jusqu’à six fois)le temps de pose de vos ins-tallations de tuyauterie surchantier. Il est polyvalent,

peut être suspendu, fixé direc-tement sous plafond ou contre un mur à l’aidede l’étrier mural. Existe en version pour sus-pendre une nappe de tuyauterie de deux, troisou quatre tubes, pour tuyauteries de Øext. 17au Øext. 89 mm.

GRIPPLE

Filtre magnétique pour moyenne puissanceLe tout nouveau MagnaClean DualXP d’Adeyfait le lien la gamme domestique Adey qui pro-tège déjà trois millions d’installations de chauf-fage en Europe et les filtres Adey à usageindustriel et collectif.Il dispose de deux zones de capture magné-tique extrêmement puissantes. Chaque pointd’entrée possède un design spécifique qui per-met de diriger l’intégralité du débit vers lesdeux chambres magnétiques, de façon à assu-rer une circulation régulière et uniforme le longdes aimants. Le filtreest pourvu de connec-teurs télescopiques àfiletage de 1 ¼ à 1 ½”(tuyauterie de 35 à 42mm).Ce filtre offre une pro-tection immédiate etcontinue de l’installa-tion sans coûts defonctionnement, pourun gain sur la facture énergétique de chauffagepouvant aller jusqu’à 15 % par an.

ADEY

Chaudière et PACLa Sempra Nova Hybride de Chappée avec bal-lon de 170 l embarque tous les équipementshydrauliques nécessaires (échangeur, conden-seur, bouteille de découplage, etc.). Elle peutaccueillir au choix une chaudière basse tempé-rature ou condensation fioul de 19 à 32 kW.Sa régulation permet de paramétrer le couplechaudière/PAC etde prendre encompte le coûtréel du kWh chauf-fage des deuxgénérateurs enfonction du prixde l’énergie (fioulou électricité) etdu rendement deséquipements. Unfonctionnementécologique tient compte du nombre degrammes de CO² produits par la PAC pour 1kW/h et compare avec la production de la chau-dière : en fonction du résultat, si la PAC s’avèreplus écologique, elle assure la production dechaleur et d’ECS, garantissant ainsi une effi-cience énergétique optimale. COP de 4,65.Classe A ++.

CHAPPÉE

Régulation tactile et connectée Intuitive , l’elm Touch d’e.l.m. leblanc est unerégulation qui permet à l’utilisateur de contrô-ler et de piloter à distance - depuis un smart-phone ou une tablette - la température de son

habitation, en temps réel. Auto-adaptive, elle mémorise les habitudes del’utilisateur et peut bénéficier d’une program-mation personnalisée en fonction des modesde vie au sein de l’habitat. Elle est également capable de détecter la pré-sence dans l’habitation et d’adapte le pro-gramme en cas debesoin.Sans sonde exté-rieure (la météo estconnue grâce à laconnectivité), elleprend en compte latempérature exté-rieure pour appor-ter plus de confortet réduire la factureénergétique. Compatible avec la plupart des chaudières dela marque équipées du système de régulationHeatronic 3 ou 4, le boîtier elm Touch s’installefacilement en première installation et, en untemps record, en lieu et place d’un thermostat2 fils existant, sans contraintes ni travaux. Laconnexion se fait tout simplement par Wi-Fi aurouteur de type box internet. Il suffit ensuite àl’utilisateur de télécharger l’application dédiéepour piloter à distance sa chaudière.

E.L.M. LEBLANC

La chaudière gaz condensation à vivreLa nouvelle gamme Condens 9000i de Boschse signale par son design étonnant avec unefaçade en verre haute technologie. Mais au-delà de son apparence élégante et contempo-raine, elle est aussi très simple à installer, àentretenir et à utiliser au quotidien. Bref, c’estla chaudière du futur ! Son interface est tactileet intuitive pour l‘utilisateur. Elle peut se piloterà distance via un smartphone ou une tablette.Elle est proposée en 20, 30, 40 et 50 kW avecune modulation depuissance de 10 à100 %, en versionchauffage seul ouavec productiond’ECS par ballonintégré (modèlecolonne) de 100,150 ou 200 litres.Sa conception toutintégrée facilite soninstallation ainsi que son interface tactile, ergo-nomique et fonctionnelle pour le réglage et leparamétrage des différentes fonctions. Idéaleégalement pour l’entretien grâce un agence-ment aéré des composants, mais aussi du faitde la grande dimension du manomètre, de laclarté du passage des câbles…

BOSCH

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PRODUITS

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Geberit AquacleanMaïra : confort, designet fonctions

Haut de gamme, le dernier né de la gammede W.-C. lavants Geberit Aquaclean soigne ledesign, la technologie, le confort et les éco-nomies d’énergie. Ainsi, la douchette mixte,brevetée, associe un jet pulsé délivré en spi-rale et un jet enrichi en air, pour un lavageoptimal. La douchette dame, au jet délicat,reste protégée lorsqu’elle n’est pas utilisée.Le chauffage de l’eau, hybride, combinestockage et production instantanée, afin delimiter la consommation tout en assurant leconfort. Un éclairage d’orientation activéepar un détecteur de présence guide l’utilisa-teur la nuit et commande l’ouverture del’abattant, le déclenchement ou la coupuredu chauffage de la lunette, ainsi que la filtra-tion des odeurs. Enfin, l’ensemble a étédéveloppé pour permettre une pose aisée.

GEBERIT

Kartell, de Laufen : receveur à récupération de chaleurGrâce à un échangeur de chaleur intégré, àtrois ou cinq tubes (fabriqué par JouliaInline), ce receveur de douche assure le pré-chauffage de l’eau froide à 25 °C, qui peutêtre envoyée directement à l’entrée du miti-geur thermostatique de douche ou dans leballon d’eau chaude. L’économie annoncée,variable selon différents facteurs (débitd’eau, type d’échangeur…), est comprise,

pour une famille de quatre personnes, entre508 kWh (débit 6 litres/min, échangeur troistubes, raccordement au chauffe-eau) et1863 kWh (débit 18 litres/min, échangeurcinq tubes, raccordement au robinet ther-mostatique). Dans le cas d’un hôtel de100 chambres, elle peut atteindre120 000 kWh/an.

LAUFEN

Spaneo d’Aquarine : la puissance du spa dans la baignoire

Spaneo, c’est la puissance du spa et l’inten-sité de son massage intégrées dans une bai-gnoire balnéo. Grâce à l’utilisation de vérita-bles buses de spa, Aquarine propose auxconsommateurs qui recherchent l’efficacitéun massage deux fois plus intense que celuioffert par les balnéo classiques. Ceci estrendu possible par le développement d’unmicromoteur spécifique (brevet), qui assurela vidange des canalisations qui alimententces buses, normalement maintenues en eaudans les spas.

AQUARINE

Écrin, de Jacob Delafon :la douche pré-assemblée

Écrin est un panneau technique de 10 cmd’épaisseur qui permet l’encastrement de larobinetterie de douche tout en proposantdeux espaces de rangement, l’un ouvert l’au-tre fermé, voire un éclairage indirect. Il peutêtre associé aux panneaux Panolux d’habil-lage de la douche, dont il reprend les diffé-rentes finitions. Plusieurs systèmes de robi-netterie, thermostatiques ou électroniques,sont proposés au choix. Cette solution livréepré-assemblée (seulement deux raccords deplomberie à effectuer) permet la réalisationd’une douche (hors receveur) en moins desoixante minutes.

JACOB DELAFON

Sanifloor 4 Wedi, de SFA : la douche àl’italienne tout-terrain

SFA complète sa gamme d’évacuation dedouche forcée avec Sanifloor 4 Wedi, quipeut équiper l’ensemble des 30 modèles dereceveurs prêts à carreler de la gammeFundo de Wedi (y compris les modèles surmesure). Le système est constitué d’unebonde siphoïde équipée d’un capteur etd’une pompe, déclenchée automatiquementdès que l’eau pénètre dans la bonde. Lapompe peut refouler jusqu’à 3 mètres à la

Vu sur le salon IdéoBainC’est sur une note optimiste que le salon IdéoBain – les solutions globales pour la salle de bains – a ferméses portes le 6 novembre dernier. Riche d’une offre variée, présentée par les principaux industriels dusecteur, il a reçu de nombreux professionnels. S’il fallait ne retenir que deux tendances, ce serait celles-ci :des douches grand format habillées de panneaux muraux, et des W.-C. lavants, dont les prix sont en baisse.

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PRODUITS

verticale et 30 mètres à l’horizontale et êtreinstallée à 3 mètres du siphon en longueur età 30 cm en hauteur. Avec ce système, il estpossible d’installer une douche de plain-piedmême sans évacuation gravitaire.

SFA

Talis Select, deHansgrohe : appuyez,c’est ouvert !

Après la robinetterie de douche et de cui-sine, Hansgrohe adapte sa technologieSelect à celle du lavabo : avec Talis Select S(design arrondi) et Talis Select E (design rec-tiligne), le bouton remplace la poignée etpeut être actionné avec le coude, l’avant-bras, le dos de la main… La température,elle, se règle en tournant le même bouton.Outre le confort, le système est source d’éco-nomie d’eau. Il est obtenu sans électronique,ce qui assure une installation aussi simpleque celle d’un mitigeur classique.

HANSGROHE

Presto Néo, de Presto :robinet à double temporisation

Grâce à sa manette actionnable vers le hautou vers le bas, ce mitigeur de lavabo disposed’une double temporisation : courte pour lemouillage des mains et longue pour le rin-çage. La manette, à déclenchement souple,est ergonomique et fabriquée dans un poly-mère technique aussi résistant que le métal.Pour l’utilisateur, le confort est assuré etpour le maître d’ouvrage, les économiesd’eau peuvent être attendues, sans recours àl’électronique : aucune source d’énergien’est nécessaire.

PRESTO

Nano 6.7, de Wirquin :un trois-en-un compactet beau

Ce vidage de lavaboest aussi une bondeet un siphon compact– il ne mesure que6,7 cm de hauteur – etfacile à monter, intui-tivement, grâce à unécrou à vissagerapide ¼ de tour,assurant l’étanchéité

(joint surmoulé). L’écrou à rotule permet uneorientation de l’évacuation à 360° à l’horizon-tale à +/- 4° à la verticale. De plus, aisémentnettoyable, Nano 6.7 dispose d’un siphon àmembrane, extractible par le dessus. Il estdestiné au lavabo comme à l’évier.

WIRQUIN

Turboflow2, de Nicoll :débit certifié

Avec un débitd’évacuation de43 litres/min, certi-fié NF EN 274,cette bonde de90 mm de diamè-tre limite la hau-teur d’eau en fondde cuve à 5 mm ou9 mm maximum,si la douche est

équipée de jets d’hydromassage ou d’un cielde pluie. De plus, cette bonde dispose d’unjoint co-injecté au corps de la bonde : il esttoujours bien positionné et l’étanchéité estoptimale. Enfin grâce à une vis centraleunique et à un détrompeur, le montage sur lereceveur est facilité. Le serrage s’effectueavec une clé spéciale fournie. Garde d’eau50 mm. Rotule orientable de sortie (10°), rac-cordement collé ou vissé. Filtre anti-cheveuxextractible. Passage du furet possible.

NICOLL

KA 90, de Kaldewei : unenouvelle génération debondeLes nouvelles bondes KA 90, qui équipentdésormais tous les sols de douche en acier

émaillé de diamètre 90 mm de Kaldewei, nemesurent que 61 mm de hauteur (81 mmavec une garde d’eau réglementaire de50 mm). Grâce à elles, le montage de plain-pied est plus facile et, grâce à des débitsd’écoulement compris entre 48 et84 litres/min, l’évacuation rapide de l’eau estassurée.

KALDEWEI

Shower Design, de Lazer : Les receveurs Shower Design sont enPanodur, le matériau prêt à carreler de Lazer

(polystyrène expansé haute densité), revêtude solid surface blanc mat ou de pierre natu-relle noire. L’avantage ? Ils offrent un aspectmassif alors qu’ils sont très légers (14,5 kgen 120 x 90 cm). Ils peuvent être posés sansencastrement (siphon intégré dans l’épais-seur du receveur), semi-encastré ou encastré(siphon extraplat). Sur-mesure possible.

LAZER

In-Wash Inspira deRoca : un W.-C. lavantoptimisé

Afin d’afficher un prix raisonnable, le nou-veau W.-C. lavant de Roca intègre lesseules fonctions que la majorité des utilisa-teurs jugent indispensables : une cuvettesans bride aux fixations cachées pour unnettoyage aisé, un abattant déclipsable et àfermeture amortie, une détection utilisa-teur pour un éclairage de nuit, une buseautonettoyante avec un embout amovibleet une télécommande facile d’utilisation,intuitive permettant la programmation desfonctions de rinçage et de séchage. Enfin,cette cuvette est compatible avec les sys-tèmes de chasse 4,5/3 litres.

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PRODUITS

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tion sur des chaudières murales qui sesituent la plupart du temps en volumehabitable.Polyvalent et ergonomique, le modèles’adapte sur toutes les chaudières, trèsrapidement, et se change avec la mêmefacilité dès que sa charge neutralisante estépuisée (le niveau des granules blancs estvisible grâce à un contenant transparent). Ilconvient donc parfaitement en neufcomme en rénovation et s’impose par sapetite taille et sa discrétion.Enfin, il est intéressant de savoir que ce pro-duit, lui aussi conçu dans le groupe, commele Condensats +, est entièrement fabriquédans notre usine de rotomoulage enFrance, près de Dijon, ce qui nous permetune distribution directe auprès des fournis-seurs, à un tarif particulièrement attractif.

Quant au SoluTECH Échangeur ECS, dequoi s’agit-il ?Sophie Vatin-Chaix – Il s’agit d’un antitar-tre fonctionnant sur une technologie phy-sique favorisant la cristallisation précocedu calcaire. Destiné à limiter l’entartragede l’échangeur ECS grâce à la formationde microcristaux calcaires non adhérents,il ne modifie pas la composition chimiquede l’eau.Son application est idéale en logement col-lectif avec production d’ECS par chaudièremurale individuelle (débit jusqu’à 1,6 m3/h),sachant que, pour les valeurs de TH trèsélevées ou la production ECS instantanée(micros-échangeurs), l’adoucissementreste la solution à privilégier.D’un encombrement limité (219 mm delongueur pour un diamètre de 22 mm), prêtà être raccordé, il s’installe tout simple-

ment sur l’arrivée d’eaufroide sanitaire dela chaudière.

Filière Pro – Parlez-nous tout d’abord duSoluTECH Condensats Mini, qui arrive trèslogiquement après le Condensats + etCondensats Sol.Sophie Vatin-Chaix – Après une réponseadaptée au traitement de l’acidité descondensats des chaudières gaz et fioul degrandes puissances au sol (avecCondensats Sol, 350 kW max) ou murales(avec Condensats +, jusqu’à 200 kW), ilnous semblait important de proposer unesolution pour les petites puissances. Mêmesi l’on sait qu’il n’existe pas, en France –contrairement à d’autres pays européens –,d’obligation légale de traitement descondensats en individuel, il reste nécessairede parer aux corrosions pouvant intervenirsur les canalisations cuivre et aux dégrada-tions subies par les regards béton.Avec Condensats Mini, ce sont lescondensats des chaudièresmurales gaz jusqu’à 25 kW (enmaisons individuelles, apparte-ments en logement collectif…) quipeuvent désormais être traités.Comme son nom l’indique, leCondensats Mini est ultra-com-pact et ne pose donc aucun pro-blème d’installation et d’intégra-

Il est particulièrement intéressant à pres-crire auprès des bailleurs sociaux en raisonde son efficacité (des tests en habitat col-lectif à Lyon ont pu le démontrer), de sonprix, de son caractère « écolo » (aucuneaction chimique sur l’eau), mais aussiparce qu’il ne requiert aucun entretien. Sonremplacement est seulement à prévoirtous les cinq ans.

Parlez-nous maintenant de SoluTECHAnalyses ?Sophie Vatin-Chaix – C’est un kit de prélève-ment d’eau de chauffage avec bilan d’ana-lyses prépayé, idéal pour les installationsdomestiques. Il suffit à l’installateur del’acheter chez son distributeur (65 € prixpublic 2016), de prélever l’eau de ville etl’eau du circuit de chauffage à contrôler,puis de poster les deux flacons dans l’enve-loppe pré-affranchie. Les résultats sontreçus par e-mail sous trois semaines maxi-mum (la plupart du temps une dizaine dejours). Notre laboratoire ne se contente pasde donner les résultats d’analyses, il lesexplique et établit un véritable diagnostic.Ce constat détaillé est suivi de conseils tech-niques et associé à des solutions concrètes(matériel à installer, actions à envisager, trai-tement à effectuer). Les réponses sontclaires et toujours accessibles, sans vocabu-laire compliqué. Bref, un compte-rendu sim-ple… sans être chimiste !Ce service, utilisable lors d’une ouverture,d’une rénovation, d’un entretien annuel ouencore d’un état des lieux avant travaux, estdonc particulièrement utile au professionnelpour confirmer son diagnostic technique,prouver la nécessité des interventionsauprès du client et justifier son devis. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Sophie Vatin-Chaix, responsable de l’activité SoluTECH nous dévoile les trois derniers produits mis aupoint par le service recherche et développement. Faciles à prescrire et à installer, ils répondent àdes besoins précis… à faire valoir auprès de votre clientèle.

Cillit : des nouveautés pour « vous » aider !

Sophie Vatin-Chaix, responsable de l’activité SoluTECH.

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SoluTECH Échangeur ECS : résistant et durable avec son corps Inox, livré avec ses raccords rapides.

SoluTECH CondensatsMini : pour rendre auxcondensats un pHconforme au rejet àl’égout en toutediscrétion !

SoluTECHAnalyses : 14 pointsd’analyses pour uncheck-up desparamètresessentiels à la santédes réseaux dechauffage.

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PRODUITS

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Filière Pro – Tout d’abord, à quoi leCRS 130 est-il exactement destiné ?Lionel Gardon – Il a vocation à remplacertrès avantageusement les robinets ther-mostatiques centraux, dont l’action méca-nique ne permet pas suffisamment de pré-cision ni de réactivité pour les exigencescroissantes de confort et d’économie d’au-jourd’hui. En associant une vanne auCRS 130, qui limite la température dedépart vers l’installation, et grâce à sasonde à plongeur, il est capable d’assurerun temps de réponse record. Quant à sacarte électronique intégrée, elle lui accordeune sensibilité accrue. Il est donc plus pré-cis, plus rapide et à un coût extrêmementcompétitif ! Ajoutons que le système estmoins sujet au problème lié au calcairequ’un mitigeur thermostatique. De plus, en

cas de problème, il est pos-sible de ne changer que lavanne (d’un prix modique), au lieu de chan-ger le mitigeur thermostatique complet(d’un coût élevé). Bien sûr, il entre dans le cadre des régle-mentations sanitaires et il est capable d’as-surer la protection de l’installation vis-à-visde la légionellose par des plages de chauffesuccessives à 60 ºC, afin d’empêcher la pro-lifération de ces bactéries.Adapté au neuf comme à la rénovation, sonapplication s’envisage dans le collectif(gymnase, crèches, hôtels…) et le petit ter-tiaire essentiellement, même si des applica-tions domestiques restent envisageables.

Et le CRA 150 ?Lionel Gardon – Ce moteur régulateur per-met de gérer à la fois les températuresd’eau de chauffage et de refroidissementdes planchers réversibles en secteur rési-dentiel même si, comme pour le CRS 130,le domaine n’est pas fermé et peut êtreétendu au tertiaire, puisque nous nesommes pas contraints par une limitationde débit. Il répond en cela à une fortedemande du sud de la France, de l’Espagneet de l’Italie qui, jusqu’à présent, avaienttrouvé peu de réponses à leur probléma-tique de gestion unique via un seul équipe-ment. Cette régulation est donc capable,dans un même circuit et pour les deuxfonctions, d’assurer une températureconstante vers l’installation en mode rafraî-chissement et une température réguléeavec sonde extérieure en mode chauffage.Le basculement entre les deux systèmes se

fera aisément par le biais d’un contact sec(eau chaude avec l’eau de retour pour lechauffage et eau froide avec l’eau de retourpour le rafraîchissement).

Y a-t-il des caractéristiques communes auxproduits ?Lionel Gardon – Oui, ces régulateurs vien-nent compléter la gamme de nos régula-tions plug & play, qui rencontre un francsuccès ces dernières années. En fonctionde la température extérieure, notre régula-teur CRD innovait avec la possibilitéd’adapter la loi d’eau automatiquement, etle CRB en fonction de la températureambiante. Il était donc logique que nousrépondions aux applications sanitaires etau rafraîchissement. Enfin, selon les cri-tères Esbe, nous mettons tout en œuvrepour garantir une installation simple etrapide. Des kits d’adaptation sont aussifournis pour faciliter le montage sur nosvannes de mélange rotatives ainsi que deskits pour les vannes des autres marques.Les équipements sont toujours conçuspour garantir un minimum de coût d’ex-ploitation pour leur fonctionnement, mêmesi, dans ce domaine, les consommationsélectriques engendrées par les moteurssont dérisoires !À noter que les différents réglages s’effec-tuent au moyen d’un joystick simple d’utili-sation et de l’interface sur l’écran. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Avec le CRS 130 destiné au contrôle des températures ECS et le CRA 150 pour la régulation destempératures de chauffage et de rafraîchissement, ce spécialiste des vannes et servomoteurs a surépondre avec précision aux demandes actuelles du marché. Lionel Gardon, directeur commercial,nous parle de ces deux produits particulièrement bien ciblés.

Deux nouveautés Esbe pour encore plus d’efficacité !

Lionel Gardon, directeur commercial Esbe.

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SBE

Esbe en 5 points– entreprise familiale fondée en 1906 ;

– siège social situé à Reftele, enSuède ;

– six filiales de vente et de nombreuxpartenaires spécialisés présentsdans 30 pays ;

– chiffre d’affaires de 40 millionsd’euros ;

– 220 employés en Europe.

Les CRS 130 et CRA 150 sont fournis avec unkit d’adaptation pour vannes VRG, VRB, VRHet MG, G, F, BIV, H, HG Esbe.

CRS 130

CRA 150

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Sanifloor 4 WediLa gamme Sanifloor compte désormaisquatre versions de bonde, dont la dernière,Sanifloor 4 Wedi, a été présentée auMondial du bâtiment 2015. Pour ce produit,fruit d’un partenariat avec Wedi, le spécia-liste allemand et leader français des sys-tèmes prêts à carreler, SFA a d’ailleursobtenu une mention spéciale « Alliance decompétences » au concours de l’Innovationorganisé à l’occasion du salon. Commercialisé dès 2016, Sanifloor 4 Wediest compatible avec l’ensemble des30 modèles de receveurs prêts à carreler dela gamme Fundo de Wedi (y compris le sur-mesure) et s’adapte au décaissé de 6 cm dehauteur nécessaire à leur installation. SFAfournit, dans l’emballage, tous les acces-soires indispensables à la fixation de labonde sur le receveur (grille Fundo Fino,joint torique, cadre…). L’installateur n’a quedeux produits à acheter : le receveur Wediet la bonde SFA.

Une gamme complèteAinsi, la gamme Sanifloor compte désor-mais quatre modèles de bondes, qui cou-vrent toutes les solutions de mise en

Douches à l’italienne et receveurs de plain-pied séduisent de plus en plus de consom-mateurs, que ce soit en remplacementd’une baignoire dans le cadre d’une réno-vation globale ou lors de la création d’unenouvelle salle de bains (dans des combles,un garage, un sous-sol…). Or, lorsquel’évacuation de la douche est encastrée, lapente nécessaire au bon écoulement del’eau jusqu’à la colonne de chute des eauxusées n’est pas toujours obtenue.L’installateur est donc contraint de suréle-ver le receveur ou le sol de douche, voire lesol de toute la salle de bains, d’une hauteurqui dépend de la distance jusqu’aupiquage sur la colonne et de la hauteur decelui-ci. Une surélévation qui comprometl’accessibilité de la douche.

Un système tout-terrainDès lors qu’elle est équipée d’une solutionSanifloor, la douche de plain-pied s’installen’importe où, quel que soit le type de rece-veur. Sanifloor est composée d’une bondeet d’une pompe aspirante : grâce à un sys-tème de détection intégré dans le siphon,lorsque l’eau entre dans la bonde, lapompe est déclenchée automatiquement.L’eau est aspirée par l’intermédiaire d’unecanalisation de 16 mm de diamètre et éva-cuée jusqu’à la colonne de chute, via unecanalisation de 32 mm de diamètre (un cla-pet antiretour assure la déconnexion). Lapompe aspirante enclenche le refoulementdes eaux jusqu’à 3 mètres à la verticale et30 mètres à l’horizontale.De petite taille, la pompe peut être installéed’un côté ou de l’autre du receveur, et àl’extérieur de la douche, par exemple dansle meuble de salle de bains ou dans un pla-card à proximité : l’esthétique est préser-vée. La distance maximale entre la pompeet le siphon est de 3 mètres en longueur etde 30 cm en hauteur. Les siphons sontdotés d’un filtre à cheveux amovible et net-toyable. De plus, avec un débit d’évacua-tion qui atteint 30 litres/min à 1 mètre, lesbondes Sanifloor sont compatibles avecles ciels de pluie. Enfin, les parties élec-triques déportées (isolation galvanique surla carte électronique) assurent la sécuritéen milieu humide.

œuvre de la douche : avec une forme depente maçonnée à carreler (hauteur d’en-castrement 68 mm) ; avec un revêtementde sol souple, par exemple pour les éta-blissements de santé, les bâtiments spor-tifs… (hauteur 68 mm) ; avec un receveurextraplat prêt à poser en céramique ou enmatériau de synthèse (hauteur 63 mm) ; etavec un receveur Wedi prêt à carreler(hauteur 60 mm).Grâce à Sanifloor, l’installateur peut réali-ser facilement une douche de plain-pied, ycompris entièrement carrelée. Dans ce cas,il a désormais le choix entre une mise enœuvre maçonnée et, avec Sanifloor 4Wedi, la pose d’un receveur prêt à carreler,qui intègre la forme de pente en pointe dediamant tout en étant étanche. Quelle quesoit la solution technique retenue, ladouche, de plain-pied, reste accessible.Sanifloor a reçu le label « Élu produit duBTP 2015 par les professionnels » décernépar Sageret dans la catégorie Équipe-ments techniques. n

Marianne Tournier

PRODUITS

Sanifloor de SFA : la douche de plain-pied sans contraintes

Sanifloor 4 Wedi, compatible avec les 30 modèles de receveurs prêts à carreler, Fundo de Wedi,permet d’installer facilement une douche à l’italienne, même sans évacuation gravitaire.

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Avec Sanifloor 4 Wedi, adapté aux receveurs de douche prêts à carreler Wedi, SFA complète sagamme de systèmes d’évacuation forcée, qui permettent d’installer une douche de plain-piedn’importe où, même en l’absence d’évacuation gravitaire.

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PRODUITS

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Filière Pro – Tout d’abord, parlez-nous decette chaudière.Denis Schultz – Il s’agit de la toute nouvelleEasy Fire 1, qui a vu le jour en juillet de cetteannée et dont la commercialisation adébuté en septembre. Destinée au secteurrésidentiel, elle se décline en trois puis-sances, 10, 15 et 20 kW. Sa particularité estd’associer un réservoir à chargementmanuel de 200 litres à un ensemble com-pact sur moins de 1 m2 au sol.Mais elle présente surtout tous les avan-tages inhérents à notre marque et c’estpour cette raison qu‘elle porte toujours lenom de KWB, même s’il s’agit d’une chau-dière à un prix très compétitif. Ainsi, nousoffrons toujours la même rigueur de fabri-cation, nous garantissons la même fiabilité,ainsi que de très faibles consommationsélectriques grâce à un moteur économe defaible puissance, un brûleur en acier, uneassiette de combustion en Inox, etc.À noter aussi que, dès l’année prochaine,l’Easyfire 1 pourra être transformée enchaudière automatique à l’aide du systèmed’aspiration par sondes ou à partir d’un silotextile conique, pour un plus grand confortd’utilisation !

Elle semble avoir tout pour moins cher,comment est-ce possible ?Denis Schultz – Très logiquement, en éco-nomisant sur certains points de fabrication,

sans pour autant remettre en cause la qua-lité. Nous avons, par exemple, utilisé lemême principe de combustion avec foyerVolcan, mais d’une conception qui n’est pasde la toute dernière génération. Celle-cinous a permis de baisser les coûts tout enmaintenant une parfaite fiabilité, puisque lesystème largement éprouvé a déjà été uti-lisé dans plus de 40 000 installations.Nous avons également réduit le nombre desorties et d’entrées sur la chaudière, ainsique les possibilités de raccordement. Leréservoir se charge à la main, le décendrageest aussi manuel et le nettoyage de l’échan-geur est semi-automatique. Mais tout lereste est identique : la chaudière, de classe 5,bénéficie notamment d’une plateforme derégulation qui assure la gestion du chauf-fage et de l’ECS, elle est éligible au créditd’impôts et affiche des rendements excep-tionnels, jusqu’à 92,5 %.De plus, elle reste évolutive puisqu’il estpossible, en option, d’avoir le nettoyagetotalement automatique de l’échangeuret celui de la coupelle de combustionavec le KWB Easyflex. Il est aussi envisa-geable de lui adjoindre la plateformeKWB Comfort Online, qui permet d’utili-ser et de contrôler avec facilité et flexibi-lité l’installation à distance.Bref, il n’est pas question de parler de lowcost, mais bien de maintenir nos valeurs, cequi fera sans doute la différence avec d’au-tres marques !

Ce type de chaudière correspond-il mieuxaux demandes actuelles ?Denis Schultz – Oui, la France, tout commed’autres pays européens, attend ce type deproduit à des prix plus accessibles. Cela per-met aux installateurs de présenter des devismoins importants, plus facilement accepta-bles auprès d’une clientèle pour qui les éco-nomies sont de plus en plus préoccupantes.Même s’il est difficile de savoir très exacte-ment quel succès emportera notre chau-dière d’entrée de gamme KWB Easyfire, ilest certain qu’elle représentera une solutionde chauffage aux granulés qui favorisera ladémocratisation de ce type d’énergie etqu’elle rendra les économies d’énergiesplus accessibles sans compromis sur laqualité et les performances.Il faut cependant persuader les utilisateursqu’un tel investissement se réalise sur 20ou 25 ans et qu’il faut toujours raisonner encoût global… Aujourd’hui, l’énergie granu-lés affiche malgré tout un coût 25 % infé-rieur à celui du fioul. Le facteur environne-mental pèse aussi dans la balance, mêmes’il n’est pas forcément celui qui motive leplus la clientèle finale ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Maintenir tous les avantages qualité d’une marque… pour un prix de 30 % inférieur, c’est le parigagné par ce constructeur autrichien. Denis Schultz, directeur général, nous fait part de cetteperformance, collant très exactement aux besoins du marché.

KWB : une chaudière d’entrée de gamme qui a tout d’une grande !

Denis Schultz, directeur général.

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WB

La chaudière KWB Easyfire présente toujoursune grande facilité d’installation pour leprofessionnel et d’utilisation pour le client(réservoir de granulés situé à une hauteurconfortable, module de commande KWBComfort 3 avec deux boutons/molette, largeécran graphique, menus intuitifs…).

« Avec cette chaudière,

nous conservons notre image

de qualité et de fiabilité,

tout en offrant un coût

ultra-compétitif qui pourra

se mesurer, par exemple, à

celui des chaudières fioul

condensation, tout en

résolvant le problème

de l’investissement

pour le stockage. »

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Le nouveau robinet Eclipse F,disponible depuis le mois

d’avril, a déjà rencontré un succès importantauprès des décideurs et bailleurs sociaux. Ilsera présenté à l’occasion de journées portesouvertes à l’ensemble du réseau négoce. Sonslogan : « Installer, régler et facturer en uneseule intervention ! »

PRODUITS

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et variations de pression pouvantsurvenir sur une installation. Avecl’Eclipse F, un régulateur de pressiondifférentielle intégré maintient undébit constant, quoi qu’il arrive. Ledébit se règle indépendamment de lapression différentielle (sur une plagede 10 à 150 l/h).Il suffit de connaître le débit souhaité dansle radiateur et de le régler directement surle robinet, il ne sera jamais dépassé,même en cas de fermeture d’autres robi-nets de l’installation.Bien sûr, Eclipse F présente toutes lescaractéristiques d’une fabrication de qua-lité : corps et mécanisme de robinet en lai-ton, tige en acier inoxydable avec étan-chéité par double joint torique en EPDM,traitement de surface nickelé…À noter que nous avons confié à un orga-nisme indépendant des essais dont lesrésultats seront prochainement publiés. Ils’agissait de comparer les performancesd’installations équipées de robinets ther-mostatiques standard, à Kv et à débitsréglables. Une augmentation de la tempé-rature de retour au générateur de 6 à 8 Kpar rapport à la température espérée par laloi de chauffe avec les robinets thermosta-tiques standard et à KV réglable a étéconstatée, ce qui engendre des augmenta-tions de consommation d’énergie de l’or-dre de 3 à 5 % !

Filière Pro – Parlez-nous tout d’abord de cerobinet à équilibrage intégré.Gilbert Grémont – Il s’agit de notre robinetEclipse F. On sait que les robinets ther-mostatiques standard ou à Kv réglable nesont plus suffisants pour atteindre les per-formances des régulations d’ambianceattendues pour l’efficacité énergétique desbâtiments. La norme NF EN 215, surlaquelle se base la marque de qualité desrobinets thermostatiques (Keymark), mon-tre d’ailleurs les limites de ces technolo-gies. Elles sont donc désormais inadap-tées, puisqu’elles ne permettent pas deprendre en compte toutes les interactions

Il s’agit donc d’un nouveau produit ?Gilbert Grémont – Oui, mais nous avionsdéjà mis au point cette technologie dite« AFC » (Adaptative Flow Control) en 2010pour les collecteurs de planchers chauffants,puis en 2012 avec les robinets A-exact. Nousmaîtrisons parfaitement cette technologie deréglage intégré du débit. Avec ses dimen-sions NF, Eclipse F correspond exactementaux exigences en rénovation.Chaque robinet étant parfaitement régléaux besoins de chaque radiateur, cela per-met une meilleure gestion des tempéra-tures de retour d’eau de chauffage, indis-pensable pour garantir les performancesdes générateurs à condensation.

L’installation s’en trouve-t-elle simplifiée ?Gilbert Grémont – Sans aucun doute. Ceproduit permet déjà de simplifier le travail,puisqu’il n’est plus nécessaire de récupé-rer des informations sur l’installation àéquiper (ceci s’avère d’ailleurs souvent, defait, presque impossible : parcours decanalisations inconnu dans les construc-tions existantes par exemple), puis dedéterminer des valeurs de préréglage enfonction de la pression différentielle dispo-nible à chaque radiateur.À noter également que les corps de robi-nets thermostatiques acceptent toutes lestêtes thermostatiques et tous les servomo-teurs électrothermiques ou moteurs denotre marque.Enfin, il faut savoir que l’ensemble dumécanisme thermostatique peut être rem-placé sans qu’il soit nécessaire de purgerl’installation. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Passionné et cartésien, Gilbert Grémont, responsable knowledge et produits chez Imi Hydronic, l’est sansnul doute. Fervent convaincu des avantages obtenus par une installation équipée derobinets thermostatiques à débits réglables, il prône leur utilisation pour toutesdestinations tertiaires et résidentielles.

IMI Hydronic : le robinet thermostatiqueà équilibrage intégré est essentiel !

Gilbert Grémont, responsable knowledge et produitschez Imi Hydronic.

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I Hyd

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« Ces produits ont fait notre réputation, ils feront la vôtre ! »Éric Jolain, directeur commercial, nous rappelle que « depuis 2014, IMI HydronicEngineering regroupe les marques IMI Heimeier, pour la régulation thermostatique, IMIPneumatex, pour le maintien de pression et la qualité d’eau, et IMI TA, pour l’équilibrage etla régulation. Notre engagement consiste à améliorer la performance des installationshydrauliques avec des solutions faciles à mettre en œuvre, pour perfectionner le confortthermique et réduire la facture énergétique des utilisateurs finaux.Nos responsables commerciaux ont une expertise unique pour répondre aux attentesélevées des exploitants, des entreprises de génie climatique, chauffage, ventilation etclimatisation et des artisans-chauffagistes. L’innovation est une priorité : 15 nouveautés ontété présentées au salon ISH de 2015. Notre site Internet et nos packagings ont étéintégralement revus, afin de souligner nos bénéfices produits ».Attention : le nouveau tarif « Sélection 2015 » a été présenté en septembre et estdisponible à l’adresse : [email protected]

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PRODUITS

sont soulignées, en partie inférieure, parune bande à la finition contrastante.Sigma60, la gamme minimaliste qui s’ins-talle à fleur de paroi, devient plus com-pacte et plus facile à installer, et donne lechoix entre quatre couleurs et deuxmatières, le verre et la fonte d’aluminium.Enfin, pour les commandes déportées,Geberit propose une plaque de fermeturedu bâti-support à fleur de paroi et à ouver-ture push to open, avec ou sans cadrechromé. Compatible avec les bâtis DuofixSigma et Omega, elle s’installe sans outils.Sur son site Internet, Geberit propose unconfigurateur de plaque, « Choisissez latouche finale ». Le consommateur peutainsi choisir sa plaque, avec ou sans l’aidedu professionnel, en partant du style deboutons (ronds, rectangulaires, sanscontact ou personnalisables), de la couleur(chocolat, noir, verre, chromé mat ou bril-lant, métal, couleurs spéciales ou person-nalisables) ou des fonctions apportées (fil-tration des odeurs, bloc d’eau bleue, sanscontact, déclenchement à distance, person-nalisable). Des photos d’ambiance complè-tent l’outil et donnent à voir des plaquesposées.

Des Monolith plus faciles à installerLes panneaux W.-C. Monolith permettentde remplacer une cuvette W.-C. en limitantles travaux et en assurant une esthétiquefinale haut de gamme. Le produit évoluera

Négligée voire oubliée par les profession-nels, la plaque de déclenchement est pour-tant un élément clé du bâti-support, dupoint de vue esthétique – elle en est laseule partie visible –, mais aussi pratique,puisqu’elle peut apporter des fonctions quiséduisent le consommateur : déclenche-ment sans contact, absorption d’odeurs…En réorganisant sa gamme de plaques,Geberit veut en faciliter la lecture et, ainsi,aider les professionnels à monter engamme. Le produit joue peu sur le budgetdu consommateur, mais est intéressantpour le professionnel en matière demarges, de différenciation, etc.

Deux collections de plaques : Sigma et Omega

Les plaques de déclenchement Geberitsont désormais segmentées en deux col-lections qui portent les noms des gammesde bâti-supports qu’elles équipent : Sigmaet Omega. Les commandes déportées, quipermettent l’installation de la plaque dansun rayon de deux mètres autour du bâti-support, grâce à un déclenchement hydro-pneumatique ou pneumatique, sont clas-sées à part.Certaines collections sont redessinées.C’est le cas de Sigma20, dont les touches,rondes, sont légèrement bombées et cer-nées par un anneau raffiné. De même pourSigma30 (qui remplace les gammes Boleroet Tango), dont les touches rectangulaires

à partir du mois d’avril 2016. Désormaisconstruit comme un bâti-support Duofix, ilse pose de la même manière : montagesans outil du robinet d’arrêt, tube dechasse et fixations murales prémontés, visd’ajustement intégrées au châssis et piedsajustables intégrés. La pose est simplifiéeet le temps de montage, réduit. De plus, lacollection s’enrichit d’un nouveau coloris,sable, qui vient s’ajouter aux trois existantsdéjà (noir, blanc et chocolat).

Bâti-supports et mécanismes plus compacts

Geberit annonce une nouvelle version dubâti-support Duofix Sigma 8 cm. Plus com-pact, il mesure désormais 50 cm de largeur,soit 9 cm de moins que le modèle actuel. Ilcomprend un réservoir extra-plat de 8 cmet dispose d’un mécanisme de chasseréglable de 7,5-6-4,5 et 3-4 litres. Il est com-patible avec les cuvettes rallongées jusqu’à70 cm et, doté d’un support en L, il permetla fixation de cuvettes à fable surface decontact. Ses deux pieds sont désormais enposition externe.D’autre part, dès le mois de décem-bre 2015, les mécanismes de chasse de lamarque seront plus compacts et polyva-lents, rapides et faciles à installer (ajuste-ment réversible), sans découpe. n

Marianne Tournier

Une collection de plaques de commande réorganisée, des panneaux W.-C. Monolith qui se posentdésormais comme des bâti-supports, des bâti-supports plus compacts… En 2016, Geberit simplifieencore le travail du professionnel.

Geberit : des évolutionssous le signe de la simplification

À partir du mois d’avril 2016, les panneaux W.-C. Monolith seront construitscomme des bâti-supports Duofix et donc posés de la même manière.

Geberit a revisité sa collection de plaques de commande (en gros plan, Sigma20).

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PRODUITS

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Filière Pro – Comment et pourquoi avoirmis au point cette gamme fioul ?Jean-Pierre Perraud – Domusa est unemarque basque espagnole, historiquementspécialisée dans les équipements fioul etleader sur son marché national, qui a misau point dès 2009 des équipements trèsperformants pour répondre à la publicationd’un décret royal (1826/2009) publié en2010, imposant des rendements minimauxen dessous desquels les chaudières nepouvaient plus être installées. Le seuil derendement minimum permis correspon-dait à trois étoiles selon la directive(92/42/CEE)(1). Nos équipements étaientdonc déjà confrontés à des exigencessupérieures à celles du marché français etl’adaptation à la directive ErP, déjà en par-tie réalisée. L’export, qui représente envi-ron 40 % de notre production, a donc pubénéficier de ces avantages avant l’heure !Aujourd’hui, notre gamme de chaudièrescondensation fioul, en conformité à l’ErP,est de classe énergétique A et la bassetempérature (avec brûleur ou à équiperd’un brûleur) est de classe énergétique B.Leurs rendements saisonniers sont doncsupérieurs à 86 % pour les BT et jusqu’à93 % pour les modèles à condensation.Nos chaudières sont proposées en fonteou en acier, de 19 à 40 kW, pour répondre àtous les besoins en secteur résidentiel et àtous les budgets. Il faut aussi préciser queles modèles à condensation existent enversion solaire Cesi.

Comment la gamme se décline-t-elle ?Jean-Pierre Perraud – Les sept modèlesbasse température et les cinq typescondensation sont proposés en versionchauffage seul ou avec production d’ECSpar ballon Inox de 85, 100 ou 130 litres, detype monobloc, juxtaposable à côté ousous la chaudière, ou encore intégré sous lamême jaquette. Ils sont particulièrementcompacts, pour faciliter leur implantationdans les endroits les plus réduits et se décli-nent en version cheminée ou ventouse.Chaque chaudière est disponible avec ousans circulateur, une vanne trois voiesmotorisable ou motorisée de base et un sys-tème de régulation avec sonde extérieure

(en option pour certains modèles). Tous lespiquages pour les raccordements chauffagesont largement accessibles, permettant uneinstallation simple, sûre, et rapide. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

(1) La directive 92/42/CE définit trois classes derendement pour les chaudières de puissancecomprise entre 4 kW et 4 MW. Un système delabel permet aux constructeurs de valoriser leniveau de performance des chaudières stan-dard, à condensation et basse température : uneétoile correspond à une chaudière ayant un ren-dement égal aux valeurs fixées par la directive.Pour trois points de rendement supplémentaire,une étoile est attribuée.Quant à la directive ErP (exigence d’efficacitéénergétique et obligation d’étiquetage), elle estapplicable depuis le 26 septembre pour leschaudières, ballons et pompes à chaleur. Pourles chaudières, elle exige une efficacité énergé-tique saisonnière minimale de 86 %. Les meil-leures chaudières basse température se retrou-vent en classe B, tandis que les chaudières àcondensation gaz ou fioul se placent en A ou B.

Répondant à la nouvelle directive européenne ErP, y compris pour la basse température, la nouvellegamme fioul de Domusa, complète, s’annonce particulièrement bien adaptée aux besoins du marché,en neuf comme en rénovation. Jean-Pierre Perraud, chef des ventes France Domusa, nous la dévoile.

Condensation et basse températurefioul : focus sur l’offre Domusa

Jean-Pierre Perraud, chef des ventes France Domusa.

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Chaudière condensation fioul, classeénergétique A, conforme ErP, modèles à partirde 2 244 € prix public H.T.

Chaudière basse température fioul, classeénergétique B, conforme ErP, modèles à partirde 1 817 € prix public H.T.

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À partir de 2016, ThomasStammel sera le responsabletechnique au sein du directoire de Duravit AG.

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exceptionnelle et une excellente résistance àl’abrasion. C’est pourquoi nous le réservonsplutôt à nos receveurs de douche, comme lemodèle Stonetto, récemment proposé aumarché. Le DuraSolid A présente, lui, unaspect de surface beaucoup plus fin et il estdonc plus doux au toucher : nous le desti-nons avant tout à nos baignoires îlots CapeCod. Mais pas seulement : les receveurs dela nouvelle collection P3 Comfort sont enDuraSolid A, justement pour cette questionde finesse et de douceur. J’ajoute que nosdeux solid surface résistent très bien auxchocs thermiques, ce qui n’est pas le cas detous ceux que l’on trouve actuellement sur lemarché. Enfin, DuraSolid Q est proposé entrois coloris : blanc, sable et anthracite.

Où sont fabriqués ces nouveaux matériaux ?Thomas Stammel – Les baignoires et lesreceveurs de douche P3 Comfort sont pro-duits chez nous, plus précisément dans notreusine alsacienne de Bischwiller (Bas-Rhin),où nous avons concentré ce nouveau déve-loppement. Cette usine est l’une des plusimportantes pour Duravit au niveau mondial.Après y avoir mis en place, en 2011, une pro-duction automatisée de coulage sous hautepression, les investissements se poursui-vent : l’installation de la production de solidsurface DuraSolid s’inscrit dans le cadre decette stratégie d’innovation.

Filière Pro – Qu’est-ce qui fait que Duravit aéprouvé le besoin d’ajouter le solid surface àson catalogue ?Thomas Stammel – Jusqu’à présent, nosbaignoires et nos receveurs de doucheétaient exclusivement fabriqués en acryliquesanitaire. Or, l’acrylique est un matériau ther-moformé : il ne permet pas d’obtenir lesformes demandées actuellement, en particu-lier les angles vifs. À l’inverse, le DuraSolidautorise des formes et designs différents,avec une précision extraordinaire. Parce qu’ilest mis en œuvre par coulage, les possibili-tés offertes sont pratiquement illimitées. Deplus, le solid surface est non poreux, faciled’entretien, opaque et autoportant, et,contrairement à l’acrylique et à la céramique,il présente une finition mate très tendance. Ilest sensuel, car agréable au toucher. C’est laraison pour laquelle l’équipe de recherche etdéveloppement de Duravit AG a crééDuraSolid.

Pourquoi deux DuraSolid, le A et le Q ? Enquoi sont-ils différents ?Thomas Stammel – Le DuraSolid A et leDuraSolid Q sont tous deux formulés avecdes matières premières minérales, de larésine polyester et des pigments. Ce quiles différencie, c’est la nature des matièrespremières minérales qui les composent :en plus de la silice, le DuraSolid Q com-prend du quartz, qui lui donne une dureté

Quel accueil est réservé à ces nouveautés ensolid surface ?Thomas Stammel – La demande pour cematériau haut de gamme et cette nouvelleesthétique est importante. Les commandesdépassent largement nos prévisions et nousobligent à augmenter les capacités de pro-duction à Bischwiller. C’est vrai en particulierpour la baignoire Cape Cod, que nous avonsprésentée pour la première fois au salon ISHde Francfort : cette baignoire en DuraSolid A,dessinée par Philippe Starck, séduit par saforme exceptionnelle, qui semble tailléedans la masse. Également en DuraSolid A,les receveurs P3 Comfort s’inscrivent dans latendance actuelle des douches de plain-piedéquipées de receveurs au profil très plat etdotés d’angles vifs. Ceux-ci peuvent êtreposés au sol sans pieds, encastrés à fleur desol ou semi-encastrés. Destinés au marchérésidentiel et collectif, ils sont positionnésentre Profiline et Studioline, et intéressent laprescription. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

Avec DuraSolid A et Q, Duravit ajoute les solid surface à l’acrylique pour la réalisation de baignoireset de receveurs de douche haut de gamme. Explications de Thomas Stammel, responsable techniqueau sein du directoire de Duravit AG à partir de janvier 2016.

Duravit élargit sa palettede matériaux au solid surface

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En DuraSolid A, la baignoire Cape Cod, signéeStarck, combine design original, matériauinnovant et qualité haut de gamme. 3 700 € HT.

Les receveurs P3 Comfort, en DuraSolid A,affichent une épaisseur de 4,7 cm seulement.À partir de 770 € HT (en 120 x 80 cm).

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En DuraSolid Q, le receveur Stonetto comprend du quartz : très dur, il afficheune très bonne résistance à l’abrasion. À partir de 820 € (en 120 x 80 cm).

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AGENDA

INDEX ENTREPRISES ET ORGANISMES CITÉSACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54ADEY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33, 40-41AFNOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35ALGOREL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20AMBIANCE BAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10ANAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12AQC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6AQUABION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33AQUARINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43ATLANTIC-GUILLOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35AU FIL DU BAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20AUER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35BASTIDE BONDOUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22BDR THERMEA FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7BLEU ROUGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20BOOSTHEAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8BOSCH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41BUTAGAZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 14CAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12CAPEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 10, 24CARDONNEL INGÉNIERIE, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11CEDEO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8CHAFFOTEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8CHAPPÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 40-41CILLIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33, 44CLESSE INDUSTRIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41CLIMALIFE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33COMAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33COSTIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35CSTB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5DANFOSS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33DE DIETRICH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 9DOMUSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41, 52DURAVIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53E.L.M. LEBLANC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41ENERPLAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54ESBE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46FEDENE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5FERNOX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33FINIMETAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7FLAMCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33GEBERIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43, 51GESEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6GIORDANO INDUSTRIES. . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35GRDF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 54GRIPPLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41

GRUNDFOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18HANSGROHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 42-43HARGASSNER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36, 40-41IMI HYDRONIC ENGINEERING . . . . . . . . . . 28-33, 50INES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54JACOB DELAFON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43KALDEWEI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43KWB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48LAUFEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43LAZER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43LE COSTIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8NICOLL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43OERTLI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7OVENTROP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33, 40-41PAC & CLIM’INFO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6PCMB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33PRESTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38, 42-43RADSON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7REGION CENTRE VAL DE LOIRE . . . . . . . . . . . . . . 54ROCA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43ROTEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35ROTHALUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10SENTINEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33SERV’ÉLITE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7SERVIVAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-33SFA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-43, 47SOFATH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7SONNENKRAFT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35SYPRODEAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5SYSTOVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35TECSOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54TEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41THE FAMILY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6THERMOZYKLUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41TOSHIBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-41UCI-FFB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22UNICLIMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5VIESSMANN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8WATERCAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16WEDI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10WILO SALMSON FRANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9WIRQUIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 42-43ZEHNDER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

AnnonceursIMI HYDRONIC - - - - - - - 1 ère

CHAPPÉE - - - - - - - - - - - 2ème

ABONNEMENT - - - - - - - - 3ème

GRDF - - - - - - - - - - - - - 4 ème

ACO - - - - - - - - - - - - - - - 17AO SMITH - - - - - - - - - - - 32CHAUVIN ARNOUX - - - - - - - 7CLESSE - - - - - - - - - - - - - 34CL IMAL IFE - - - - - - - - - - - 49ESBE - - - - - - - - - - - - - - 33FERNOX - - - - - - - - - - - - - 31FLAMCO - - - - - - - - - - - - 39FR ISQUET - - - - - - - - - - - 29GEBERIT AQUACLEAN - - - - 37IMI HYDRONIC - - - - - - - - - 13KIMO - - - - - - - - - - - - - - - 8K INEDO - - - - - - - - - - - - - 15LEDA - - - - - - - - - - - - - - 25PRESTO - - - - - - - - - - - - - 27ROCA - - - - - - - - - - - - - - 21SOLUTECH - - - - - - - - - - - 23TEN - - - - - - - - - - - - - - - - 9TESTO - - - - - - - - - - - - - 35THERMOZYKLUS - - - - - - - 45TOSHIBA - - - - - - - - - - - - - 4UBBINK - - - - - - - - - - - - - 19V IEGA - - - - - - - - - - - - - - 1 1

Salon des maires et des collectivités localesDu 17 au 19 novembre 2015, Paris portede Versailles. Le salon des maires et descollectivités locales réunit les grandsacteurs de la commande publique avec

l’ensemble de eurs partenaires institutionnels ou spécialisés dans lagestion, les services, l’aménagement et le développementdes villes, départements et régions de France. Parmi les 13 espacesthématiques du salon, se trouve l’espace «environnement / éner-gie». Le Salon a lieu conjointement au Congrès annuel del’Association des Maires de France (AMF).www.salondesmaires.com

Conférence : Réussir vos projets en solaire thermique collectifLe 24 novembre 2015 (8h30 - 13h), àParçay Meslay (37) (A la maison dessports de Touraine), GrDF, l’Ademe, laRégion Centre-Val de Loire et Enerplan

organisent une demi-journée consacrée au solaire thermique.Matinée autour de la bonne conception des installations solaires.Des témoignages régionaux seront complétés par des interventionsd’experts tels que Tecsol et l’Ines.www.cegibat.grdf.fr

Salon Bois EnergieDu 15 au 17 mars 2016à Nancy, parc des expo-

sitions. Le Salon Bois Energie couvre la filière bois-énergie depuisla gestion forestière jusqu’à la production d’énergie par cogénéra-tion ou chauffage direct, en passant par la production et la distri-bution des différents formes de combustibles biomasse. 380 expo-sants offriront un panorama des dernières évolutions en Europe(plus de 20 pays européens exposent) et aborderont le bois-éner-gie pour les industries, collectivités locales ainsi que les applica-tions domestiques.www.boisenergie.com

Et pour mémoire :• Mostra Convegno Expocomfort : du 15 au 18 mars 2016 à Milan

(Italie)• Salon Be Positive : du 8 au 10 mars 2017 à Eurexpo Lyon• Salon ISH : du 14 au 18 mars 2017 à Francfort (Allemagne)

S E R V I C E A B O N N E M E N TL’abonnement annuel comprend 6 parutions.

• France : 1 an, 37 € TTC, (dont T.V.A 20 %)• Étranger : 1 an, 57 € HT, franco

Renseignements : AD.Com / “Filière Pro”5, rue de Conflans - 94220 Charenton-le-Pont

Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 / Fax : +33 (0)1 43 68 06 67Prix au numéro : 8.00 €TTC

Pour vous abonner, vous pouvez également utiliser le site internet

www.filierepro.fr

Page 55: GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · 2015. 11. 17. · Edito Traitement de l’eau et réseaux de chauffage ; des actions préventives bénéfiques pour l’exploitant Aujourd’hui,

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

n OUI, je m’abonne à

L’abonnement annuel comprend 6 parutions.• France : 1 an, 37 € TTC - (dont T.V.A 20 %)

• Étranger : 1 an, 57 €HT, franco

A retourner sous enveloppe affranchie à :

AD.Com / filièrepro5, rue de Conflans

94220 - Charenton-le-Pont

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GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°35 - Décembre 2014/Janvier 2015

ISSN 1967-0303 - 8.00 €

Efficacité énergétique :

Servivap, acteur « vert »

de la performance énergétique

Prescripteurs :alBdo : la performance énergétique

ne se résume pas à un calcul thermique !

Formation :Weishaupt : la performance

passe obligatoirement par la formation

Réglementation :

Audit énergétique des entreprises

de plus de 250 personnes

Dossier - Eau : qualité et économieVoir page : 11

GROUPEINDUSTRIELEUROPÉEN

AU SERVICE DELA FILIÈRE THERMIQUE 500

TECHNIQUES

AGRÉÉES

STAT

IONS

400PARTENAIRES

VENTE

POINTS DE

CHAUDIÈRES MURALES

FIOULGAZ

POMPES À CHALEUR

CHAUDIÈRES SOL

SOLAIRE

RADIATEURS

RESPECT DE

LA DISTRIBUTION

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°36 - Février - Mars 2015ISSN 1967-0303 - 8.00 €

Fournisseurs d’énergie :Butagaz : encore une aide pour les installateurs !

Négociants :Orvif : toujours plus de services pour l’installateur

Prescripteurs :Balas : la pérennité de l’entreprise passe par la valorisation de l’ingénierie

Chantier :Au musée des Confluences de Lyon : 6 000 mètres de tubes en cuivre raccordés par sertissage Viega

Dossier - Stockage primaire sur circuit hydraulique : quel intérêt ?

Voir page : 15

www.chappee.com

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°32 - Juin-Juillet 2014

ISSN 1967-0303 - 8.00 €

La parole à :Club de l’amélioration de l’habitat :

energissime.fr sur le devant de la scène

Négociants :Socoda améliore le business de ses adhérents

via l’écologie

Solution technique :Les appareils de mesure

pour entretenir une chaudière

Produits :

Oventrop, Poujoulat, Kaldewei,

Tece, Rothalux, Toshiba…

Dossier - Améliorer la performance des circuits de chauffage

Voir page : 11

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°34 - Octobre - Novembre 2014ISSN 1967-0303 - 8.00 €

Rénovation :Élégance, quand le chauffage central

au gaz naturel se fait tendance…Fournisseurs d’énergie :

Butagaz propose une offre révolutionnaire

avec un budget bloqué !

Chantier :Hargassner :

tranquillité en secteur isoléProduits :Presto, Self Climat Morvan, Fluke,

Siemens, Chaffoteaux, Viessmann, Delabie…

Dossier - Bien choisir son receveur de douche

Je règle par :

n Chèque bancaire à l’ordre d’AD.Com

n Virement à l’ordre d’AD.ComCIC Paris Nation EntreprisesCompte N° 30066 10914 00010208501 10

Facture à réception du règlement Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Société : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code NAF / APE LLLLI

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Code Postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

adresse : n professionnelle n privée filièrepro N°40

Filière Pro, un site internet

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