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Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

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ALERTE: PREPARATION D'UNE SAISIE GLOBALE DE L'EPARGNE DANS 28 PAYS EUROPEENS 

février 2014 : C'est un article laconique qui est tombé sur le fil Reuters mais vous n'en avez pas entendu parler sur nos Merdias habituels. L'article technique du FMI et validé par la Bundesbank (voir plus bas) a cette fois été validée par les zombies de l'Union Européenne. Un rapport est en préparation pour saisir TOUTE L'EPARGNE des 500 millions d'Européens pour la mettre à disposition des banques (en faillite).

Messieurs Barnier et Moscovici, vous n'êtes que des menteurs. Si la crise de la zone euro est "terminée" alors pourquoi ce projet de vol global directement sur le compte des Européens???

Regardez ce qu'écrit Reuters: "the savings of the European Union's 500 million citizens could be used to fund long-term investments to boost the economy and help plug the gap left by banks since the financial crisis, an EU document says".

Difficile d'être plus clair et de voir que Mario Draghi, Mr Goldman Sachs, en est arrivé là pour sauver la Banque Centrale Européenne. Saisir l'épargne des gens. Cela revient à peu près à ce qu'avait fait Roosevelt qui avait forcé les Américains à lui vendre leur or à un prix très bas, payé par la planche à billets. Plus de 80 années plus tard, il suffit à Mr Draghi d'appuyer sur un bouton pour que tous les ordinateurs de banque, interconnectés dans tous les pays, opèrent cette saisie un vendredi à 17 heures.

ZH écrit: "So as Europe finally admits that the ECB has failed to unclog its broken monetary pipelines for the past 5 years (...) Mobilize, once again, is a more palatable word than, say, confiscate."

Lire ici Reuters, ici ZH et ici la Libre.be pour un rappel sur la validation de la Buba qui demande à ce que toute saisie soit faite le week-end.

A nouveau, aux lecteurs concernés, prenez vos dispositions ( Argent, Or, Palladium, Platine, … ). Après ce sera trop tard. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014

En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des

épargnants

Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l’idée émise par le FMI d’une supertaxe de 10% sur le

patrimoine, l’Europe vient d’entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de

crise grave.L’accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu’il pourrait être

d’une importance capitale pour les épargnants.

Les Européens se sont mis d’accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou « bail-

in », afin d’éviter de faire participer les Etats au sauvetage des établissements financiers.

« Grand pas franchi ce soir: accord #BRRD pour 28″, a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des

Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. « Contribuables ne seront

plus premiers à payer pour erreurs des banques », a-t-il ajouté.

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« C’est un pas fondamental vers la réalisation de l’union bancaire », a assuré Michel Barnier dans un communiqué.

Des représentants du Parlement européen, du Conseil qui représente les Etats, et de la Commission européenne se sont

mis d’accord au cours d’un « trilogue » sur ce texte, qui s’appliquera aux 28 Etats membres.

Cette nouvelle directive s’articulera avec le Mécanisme unique européen de résolution des banques, qui fait toujours

l’objet de difficiles négociations au niveau des ministres, et destiné lui à la seule zone euro. Les ministres des Finances

doivent se retrouver mercredi prochain pour tenter de finaliser un accord sur ce sujet.

Dépôts garantis jusqu’à 100.000 euros

Chaque Etat membre devra mettre en place des fonds de résolution nationaux qui devront atteindre un niveau de 1% des

dépôts couverts dans les 10 ans.

« Toutes les banques devront contribuer à ces fonds mais les contributions seront plus importantes pour les banques qui

prennent plus de risques », a dit Michel Barnier.

Les banques devront mettre des « réserves de côté pour les temps difficiles », afin de « rendre le secteur financier plus

robuste pour qu’il prête à l’économie réelle », a-t-il commenté sur twitter.

Ces règles du « bail-in » entreront en vigueur au 1er janvier 2016. La Commission avait d’abord prévu une application

à partir de 2018, mais la Banque centrale européenne avait fait part de ses inquiétudes pour la période intermédiaire,

craignant que le Mécanisme de résolution unique de la zone euro n’ait à régler le sort de certaines banques sans disposer

de cet outil.

Jusqu’ici, ce sont les Etats, avec l’argent des contribuables, qui renflouaient les banques (un « bail out »). Ce

renversement pose un certain nombre de questions, notamment sur la transparence de la gestion des banques pour les

épargnants. Les informations disponibles pour les clients sont souvent très compliquées à décrypter pour juger de la

santé financière de leur établissement bancaire. En outre, cela assure les banques de ne pas faire faillite, ce qui pourrait

les inciter à être moins prudentes sur les marchés.

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Exclusive: EU executive sees personal savings used to plug long-term financing gap(http://www.reuters.com/article/2014/02/12/us-eu-banks-savings-idUSBREA1B1ZI20140212 )

(Reuters) - The savings of the European Union's 500 million citizens could be used to fund long-term investments to boost the economy and help plug the gap left by banks since the financial crisis, an EU document says.

The EU is looking for ways to wean the 28-country bloc from its heavy reliance on bank financing and find other means of funding small companies, infrastructure projects and other investment.

"The economic and financial crisis has impaired the ability of the financial sector to channel funds to the real economy, in particular long-term investment," said the document, seen by Reuters.

The Commission will ask the bloc's insurance watchdog in the second half of this year for advice on a possible draft law "to mobilize more personal pension savings for long-term financing", the document said.

Banks have complained they are hindered from lending to the economy by post-crisis rules forcing them to hold much larger safety cushions of capital and liquidity.

The document said the "appropriateness" of the EU capital and liquidity rules for long-term financing will be reviewed over the next two years, a process likely to be scrutinized in the United States and elsewhere to head off any risk of EU banks gaining an unfair advantage.

The EU executive will also complete a study by the end of this year on the feasibility of introducing an EU savings account, open to individuals whose funds could be pooled and invested in small companies.

The Commission also plans to study this year whether changes are needed to help fund small businesses by creating a liquid and transparent secondary market for trading corporate bonds in the EU.

It is also seeking to revive the securitization market, which pools loans like mortgages into bonds that banks can sell to raise funding for themselves or companies. The market was tarnished by the financial crisis when bonds linked to U.S. home loans began defaulting in 2007, sparking the broader global markets meltdown over the ensuing two years.

The document says the Commission will "take into account possible future increases in the liquidity of a number of securitization products" when it comes to finalizing a new rule on what assets banks can place in their new liquidity buffers. This signals a possible loosening of the definition of eligible assets from the bloc's banking watchdog.

The Commission will also "review" how EU rules treat covered bonds by the end of this year, the document says, a step that will be welcomed by Denmark with its large market in bonds used by banks to finance home loans.

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Other steps to boost financing in the EU include possible steps to aid crowdfunding, where many people contribute relatively small amounts of money to create a sizeable funding pool.

The document said investors and asset managers also have a role and it will propose a revision of EU rules on shareholder rights to "ensure better disclosure of institutional investors' engagement and voting policies".

More controversially, the Commission will consider whether the use of fair value or pricing assets at the going rate in a new globally agreed accounting rule "is appropriate, in particular regarding long-term investing business models".

Europe Considers Wholesale Savings Confiscation, Enforced Redistribution(http://www.zerohedge.com/news/2014-02-12/europe-considers-wholesale-savings-confiscation-enforced-redistribution )

At first we thought Reuters had been punk'd in its article titled "EU executive sees personal savings used to plug long-term financing gap" which disclosed the latest leaked proposal by the European Commission, but after several hours without a retraction, we realized that the story is sadly true. Sadly, because everything that we warned about in "There May Be Only Painful Ways Out Of The Crisis" back in September of 2011, and everything that the depositors and citizens of Cyprus had to live through, seems on the verge of going continental. In a nutshell, and in Reuters' own words, "the savings of the European Union's 500 million citizens could be used to fund long-term investments to boost the economy and help plug the gap left by banks since the financial crisis,an EU document says." What is left unsaid is that the "usage" will be on a purely involuntary basis, at the discretion of the "union", and can thus best be described as confiscation.

The source of this stunner is a document seen be Reuters, which describes how the EU is looking for ways to "wean" the 28-country bloc from its heavy reliance on bank financing and find other means of funding small companies, infrastructure projects and other investment. So as Europe finally admits that the ECB has failed to unclog its broken monetary pipelines for the past five years - something we highlight every month (most recently in No Waking From Draghi's Monetary Nightmare: Eurozone Credit Creation Tumbles To New All Time Low), the commissions report finally admits that "the economic and financial crisis has impaired the ability of the financial sector to channel funds to the real economy, in particular long-term investment."

The solution? "The Commission will ask the bloc's insurance watchdog in the second half of this year for advice on a possible draft law "to mobilize more personal pension savings for long-term financing",the document said."

Mobilize, once again, is a more palatable word than, say, confiscate.

And yet this is precisely what Europe is contemplating:

Banks have complained they are hindered from lending to the economy by post-crisis rules forcing them to hold much larger safety cushions of capital and liquidity.

 The document said the "appropriateness" of the EU capital and liquidity rules for long-term financing will be reviewed over the next two years, a process likely to be scrutinized in the United States and elsewhere to head off any risk of EU banks gaining an unfair advantage.

But wait: there's more!

Inspired by the recently introduced "no risk,guaranteed return" collectivized savings instrument in the US better known as MyRA, Europe will also complete a study by the end of this year on the feasibility of introducing an EU savings account, open to individuals whose funds could be pooled and invested in small companies.

Because when corporations refuse to invest money in Capex, who will invest? Why you, dear Europeans. Whether you like it or not.

But wait, there is still more!

Additionally, Europe is seeking to restore the primary reason why Europe's banks are as insolvent as they are: securitizations, which the persuasive salesmen and sexy saleswomen of Goldman et al sold to idiot European bankers, who in turn invested the money or widows and orphans only to see all of it disappear.

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It is also seeking to revive the securitization market, which pools loans like mortgages into bonds that banks can sell to raise funding for themselves or companies. The market was tarnished by the financial crisis when bonds linked to U.S. home loans began defaulting in 2007, sparking the broader global markets meltdown over the ensuing two years. 

The document says the Commission will "take into account possible future increases in the liquidity of a number of securitization products" when it comes to finalizing a new rule on what assets banks can place in their new liquidity buffers. This signals a possible loosening of the definition of eligible assets from the bloc's banking watchdog.

Because there is nothing quite like securitizing feta cheese-backed securities and selling it to a whole new batch of widows and orphans.

And topping it all off is a proposal to address a global change in accounting principles that will make sure that an accurate representation of any bank's balance sheet becomes a distant memory:

More controversially, the Commission will consider whether the use of fair value or pricing assets at the going rate in a new globally agreed accounting rule "is appropriate, in particular regarding long-term investing business models".

To summarize: forced savings "mobilization", the introduction of a collective and involuntary CapEx funding "savings" account, the return and expansion of securitization, and finally, tying it all together, is a change to accounting rules that will make the entire inevitable catastrophe smells like roses until it all comes crashing down.

So, aside from all this, Europe is "fixed."

The only remaining question is: why leak this now? Perhaps it's simply because the reallocation of "cash on the savings account sidelines" in the aftermath of the Cyprus deposit confiscation, into risk assets was not foreceful enough? What better way to give it a much needed boost than to leak that everyone's cash savings are suddenly fair game in Europe's next great wealth redistribution strategy.

Le FMI vient de donner son 'feu vert' pour une taxation de 10% de votre épargne (http://www.express.be/business/fr/economy/le-fmi-vient-de-donner-son-feu-vert-pour-une-taxation-de-10-de-votre-epargne/196938.htm )

Le Figaro rapporte que le FMI propose d’opérer un unique prélèvement de 10% sur les dépôts privés des citoyens des 15 pays de la zone euro pour les débarrasser définitivement de leur problème d’endettement trop fort. L'idée n'est pas nouvelle. Déjà en 2011, le Boston Consulting Group avait estimé qu’imposer une taxe de 30% sur tous les actifs serait la seule façon de sortir de la crise de l'euro.

Steen Jakobsen, l’économiste en chef de la Saxo Bank, a quant à lui estimé en avril de cette année que cette taxe sur les actifs pourrait atteindre de 10 à 15%.

Sur son site et dans sa revue « Fiscal Monitor », le FMI se réfère à une étude de l’économiste allemand Stefan Bach (page 27, partie 2 « Taxing Our Way out of—or into?—Trouble ») qui avait calculé en 2012 que si l’on opérait une taxation de 3,4% sur les comptes bancaires des Allemands disposant de dépôts supérieurs à 250.000 euros, il serait possible d’effacer 4% de la dette publique allemande, soit 100 milliards d’euros.

« L’intérêt, c’est que si une telle taxation est mise en place avant que les gens ne prennent leurs dispositions pour l’éviter et qu’il y a une forte croyance qu’elle ne sera pas répétée, elle ne perturbera pas les comportements (et que certains pourront même considérer qu’elle est juste) (…) Les taux de taxation requis pour ramener la dette publique à ses niveaux d’avant-crise, cependant, sont quantifiables : réduire les ratios de dette pour leur faire retrouver leurs niveaux de fin 2007 (pour un échantillon des 15 pays de la zone euro nécessiterait un taux de taxation d’environ 10% sur les ménages disposant d’une fortune nette positive », concluent les économistes du FMI.

Il ne s’agit que de «propositions purement théoriques», pour le moment, précise le Figaro, qui se demande s’il sera possible de résoudre le problème de la dette avec des solutions « douces » .

Pour le site Monfinancier.com, ce n’est plus qu’une question de temps, avant que les épargnants français ne subissent une ponction de ce type. Il rappelle que l’épargne des épargnants français représente 12.000 milliards d’euros, et spécule que la taxation pourrait être découpée en de multiples petits pourcentages annuels pour la rendre plus acceptable. Malheureusement, elle ne servira

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qu’à combler le déficit public, plutôt qu’à réduire la dette de l’Etat. « Et le FMI vient de donner sa bénédiction au gouvernement », écrit-il.

« Privilégier ceux qui ne travaillent pas par rapport à ceux qui travaillent, ceux qui n'entreprennent pas rapport à ceux qui prennent des risques et maintenant ceux qui ont dépensé sans compter par rapport à ceux qui ont mis de côté le fruit de leur labeur; quand tout cela va t'il s'arrêter? Un système qui incite à la paresse, à l'assistanat, au refus du risque et maintenant à la dépense est-il viable ? », se demande le site. 

Après le FMI, la Bundesbank préconise aussi une taxation exceptionnelle sur l'épargne (http://www.express.be/business/fr/economy/apres-le-fmi-la-bundesbank-preconise-aussi-une-taxation-exceptionnelle-sur-lepargne/201597.htm )

Lundi, la Bundesbank a préconisé que   les pays de la zone euro en difficulté devaient d’abord prélever une taxe exceptionnelle sur l’épargne de leurs propres citoyens avant de demander l'aide des autres pays, a rapporté le journal Frankfurter Allgemeine.

« Il est crucial qu’un pays en crise épuise d’abord ses propres solutions pour regagner la confiance dans sa capacité à gérer de façon durable ses finances publiques. Les programmes de sauvetage financés par les contribuables des autres Etats membres ne devraient être sollicités qu’en dernier ressort, lorsque la stabilité financière de la zone euro est mise en danger », écrit la ‘Buba’.

« Une taxation sur le capital correspond au principe de responsabilité nationale, selon lequel les contribuables sont responsables pour les obligations de leur gouvernement, avant que la solidarité des autres Etats ne soit requise », énonce la banque centrale allemande, dans son dernier rapport mensuel. Elle précise qu’elle ne soutient pas le principe d’une taxe récurrente sur la fortune en Allemagne, qui pourrait nuire à la croissance, mais celui d’une taxation exceptionnelle, qui ne serait appliquée qu’au cas où le pays en question serait au bord de la faillite.

Cette taxe exceptionnelle devrait être collectée rapidement (c'est à dire pendant le week-end), afin d'éviter le problème de la fuite des capitaux.

La Bundesbank se joint ainsi au FMI qui avait lui-même suggéré l'option d'une taxe unique sur l’épargne l’année dernière, et quia réitéré cette recommandation au début de cette année. 

Après le FMI et la Bundesbank, l'UE veut 'mobiliser' votre épargne (http://www.express.be/business/fr/economy/apres-le-fmi-et-la-bundesbank-lue-veut-mobiliser-votre-epargne/202312.htm )

Après  le FMI  et la Bundesbank, c’est maintenant au tour de l'Union européenne de suggérer ouvertement que l’épargne des citoyens européens pourrait être utilisée pour renflouer l'économie des Etats membres. Reuters rapporte que l’UE a publié un document qui explore une nouvelle méthode pour libérer le bloc de sa trop grande dépendance à l’égard des banques   : il prévoit une «   mobilisation   »  des économies des 500 millions de citoyens. « La crise financière et économique a sapé la capacité du secteur financier à transférer des fonds vers l’économie réelle, en particulier l’investissement de long terme », indique-t-il. Pour certains commentateurs, il s’agit d’une confession de l’incapacité de l'UE de trouver des solutions viables pour résoudre la crise, cinq ans après le début de celle-ci.  

Le document prévoit également qu’au cours du second semestre, la commission demandera à l’EIOPA, l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles, de lui proposer un projet de loi pour « mobiliser plus d’épargne de retraite pour des financements de long terme ».

Les banques se sont en effet plaintes qu’elles n’avaient plus la capacité de prêter aux entreprises en raison de la nouvelle réglementation bancaire, mise en place après la crise, qui les force à disposer d’un plus grand ratio de réserves. Les dirigeants européens prévoient également de mener une étude d’ici la fin de cette année pour déterminer la faisabilité de la mise en place d’un compte d’épargne européenne, qui pourra être ouvert à tous et dont l’objet sera de mettre des fonds à la disposition des PME, pour leur permettre d’investir.

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Les critiques observent que c’est désormais l'Union qui va décider de la destination de nos économies. Dans ce cas, le terme « confiscation   »   est donc peut-être plus approprié que «mobilisation»

Pour réduire la dette, l'idée d'une «super taxe» sur le capital ressurgit

( http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/09/20002-20131009ARTFIG00524-le-fmi-propose-une-supertaxe-sur-le-capital.php )

Les taux d'endettement public ont atteint de tels niveaux qu'il faudra trouver des solutions iconoclastes, indique le FMI dans son rapport sur les finances publiques. Le Fonds évoque un prélèvement «une fois pour toute» sur l'épargne privée, qui présente des risques considérables.

La proposition est assortie d'un solide point d'interrogation: «un prélèvement une fois pour toute sur le capital?», pour réduire la dette publique s'entend. Il s'agit d'une simple hypothèse, dans un rapport du FMI sur les finances publiques, qui, une nouvelle fois, pose le problème de la soutenabilité des dettes des États «avancés», l'Europe, les États-Unis, le Japon. Le FMI rappelle qu'elles représenteront 110% du PIB en moyenne dans ces pays, soit une augmentation de 35 point de PIB par rapport à la situation de 2007. Il faut donc trouver des solutions radicales.

De tels niveaux d'endettement sont sans précédents, si ce n'est au lendemain des grandes guerres. Mais ne vient-on pas de vivre une crise économique aussi destructrice qu'un conflit armé? Alors, à la guerre comme à la guerre: et si l'on proposait une mesure «one off», en anglais, «one shot» comme on dit en «franglais», ou encore «une fois pour toute» en vrai français, avec la promesse qu'on ne recommencera jamais plus?

Solution exceptionnelle

De telles propositions ont en réalité une très longue histoire. Le grand économiste David Ricardo recommanda une telle mesure pour l'Angleterre au lendemain des guerres napoléoniennes du début du XIXe siècle. En France l'idée germa aussi après la défaite française de 1870 contre la Prusse. Et dans l'Allemagne de l'empereur Guillaume II des années 1890, on y pensa pour financer un programme d'équipement public qui aurait redonné au pays la parité navale avec la Grande-Bretagne.

Toutes les nations européennes y songèrent comme un seul homme, au lendemain de la première guerre mondiale. Pourtant ni la Grande-Bretagne, ni la France de Clémenceau ne parvinrent à en imposer la solution. Seule l'Italie, avec une taxe de 3,3% à 54,3% sur les patrimoines acquis depuis 1914, y réussit. L'expérience la plus probante est sans doute celle du Japon au lendemain de la Seconde Guerre mondiale: le prélèvement sur les patrimoines privés allant de 10% à 90% s'inscrivait dans le cadre d'un vaste programme de reconstruction de l'économie nationale, sous la tutelle du général américain MacArthur.

Le FMI renvoie lui-même à l'étude du professeur Barry Eichengreen, de l'université de Californie, qui a passé en revue tous ces exemples historiques. Il avait été mandaté alors par les pouvoirs publics italiens, qui à la toute fin des années 1980 étaient (déjà) confrontés à un taux d'endettement public de 100% du PIB, tout comme l'Irlande et la Belgique. Barry Eichengreen, qui depuis lors a été l'un des rares économistes américains de renom à avoir pris fait et cause pour l'euro, ne s'était pas contenté de recenser les précédents historiques. Il examinait avant tout les avantages d'une telle solution exceptionnelle de «prélèvement sur le capital» (capital levy, en anglais), l'alternative étant notamment l'inflation, qui permet d'alléger la dette publique rapidement. Comme ce fut le cas en Europe et aux États-Unis de 1945 à 1975.

Impôt «one off» de 10% sur l'épargne des ménages en zone euro

Eichengreen considère également le «capital levy» comme un substitut aux restructurations de dettes, dont la Grèce est pour le moment le seul exemple réel en Europe. Mais il n'ignore pas les énormes problèmes d'un tel prélèvement sur l'épargne privée: cela remet en cause la crédibilité des gouvernements qui doivent garantir que l'opération est vraiment exceptionnelle, sans compter les difficultés d'exécution pour empêcher les fuites de capitaux.

Le FMI cite une autre étude, toute récente celle-là, d'un économiste allemand, Stefan Bach, qui avec deux confrères a étudié en 2012 un projet similaire au nom de l'institut de conjoncture DIW. Là encore avec un point d'interrogation: «une taxe sur le patrimoine pour amener les riches à réduire la dette publique?». S'intéressant exclusivement au cas allemand, ils parviennent à la conclusion que la richesse des gens possédant chacun plus de 250.000 euros représente au total une assiette imposable de 2950 milliards d'euros; une taxe exceptionnelle de 3,4% permettrait alors d'engranger 100 milliards d'euros, soit 4% du PIB, pour alléger la dette publique.

Après avoir cité leurs confrères, les économistes du FMI se jettent eux-mêmes à l'eau. «Les taux de taxation nécessaires pour ramener les ratios de dettes (par rapport au PIB) à leur niveau de la fin 2007 nécessiteraient une imposition d'environ 10% sur tous

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les ménages disposant d'une épargne nette positive». Ces calculs, nous précisent le FMI ont été faits pour 15 pays de la zone euro. Rappelons encore que de tels raisonnements se veulent de simples suggestions à caractère «théorique». Ils n'en sont pas moins iconoclastes. Mais existe-t-il des solutions douces de désendettement en dehors de l'inflation, la plus hypocrites de toutes?

Pourquoi l'Europe ne peut rien faire d’autre qu’opérer une ponction de 10 à 15% sur votre argent

(http://www.express.be/business/fr/economy/pourquoi-leurope-ne-peut-rien-faire-dautre-quoperer-une-ponction-de-10-a-15-sur-votre-argent/188809.htm )

Nous avons vu à Chypre comment l’UE est capable d’abandonner ses principes lorsqu’elle est à la recherche d’une solution qui satisfasse tout le monde sur le plan politique, écrit Steen Jakobsen, l’économiste en chef de la Saxo Bank. Il y a eu 3 premières à Chypre :

- La mise en place d'un contrôle des capitaux : comme les capitaux chypriotes sont bloqués, on peut conclure que la valeur d’un euro chypriote n’est plus la même que celle d’un euro allemand ou français.

- Une coupe de cheveux sur les porteurs d’obligations seniors (c'est-à-dire porteurs de titres qui comportent des garanties), alors qu’en Grèce, seuls les porteurs d’obligations juniors (dettes subordonnées) avaient été impactés.

- La mise à contribution des déposants disposant de comptes avec des soldes supérieurs à 100.000 euros.

L’absence de cohérence des solutions appliquées pour les différents sauvetages invite à s’inquiéter sur la nature de la façon dont on réglera la prochaine crise : qui sera mis à contribution la prochaine fois? Il est possible que l’on envisage la mise en place d’une taxation sur les dépôts, à l’instar de ce qui existe déjà en Suède, où les déposants et les actionnaires payent une taxe sur leurs avoirs.

Willem Buiter, l’économiste en chef de la Citibank, a déterminé que pour recapitaliser toutes les banques de la zone euro, il faudrait réunir un fonds de 3.000 milliards d’euros – une somme colossale qui représente 30% du PIB de l’ensemble de la zone euro. Déjà en 2011, le Boston Consulting Group avait indiqué qu’une taxe de 30% sur l'ensemble des actifs serait le seul moyen de sortir de la crise de l'euro.

Jakobsen estime quant à lui que le fonds devrait atteindre 2.000 milliards d’euros, ce que l’on pourrait atteindre avec une taxation des actifs de 10% à 15%.

En Italie et en Espagne, on taxe déjà les dépôts bancaires, au taux de 0,015% pour l’Italie et de 0,2% à 0,3% en Espagne. On peut s’attendre à une multiplication de ce type d’initiatives ailleurs dans la zone euro, et avec des taxations qui vont progresser rapidement, compte tenu que c’est l’option de facilité pour les politiciens. « Il est important de noter que les taxes sur les dépôts sont faciles à collecter, elles proviennent du secteur privé et elles seront réputées justes par beaucoup de gens qui ne sont pas créanciers (…) Avec la politique actuelle de non-réforme, ce groupe représente de plus en plus de monde », écrit Jakobsen.

La possibilité de trouver facilement un emploi et de retourner à un normal de croissance intéresse davantage les électeurs que la méthode employée pour les renflouements des Etats Membres les plus faibles, et avec le précédent chypriote, cette évolution devrait donc s'accélérer. Les électeurs italiens ont lancé un avertissement aux politiciens italiens lorsqu’ils ont voté à 25% pour Bepe Grillo, un politicien qui n’a d’autre programme politique que de s’opposer à l’establishment. Les politiciens continuent de perdre du temps et de procrastiner pour ne pas mener les réformes nécessaires, mais sans changements, ils risquent de devoir faire face aux conséquences désastreuses économiques mais aussi politiques auxquelles ce choix les confronte.

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Let’s say we gave the following lesson to a group of children:

There are two metals of the same category (precious). The only outward physical difference is color; one is white and one yellow. They felt and weighed the same. They had each been used for the same purposes for thousands of years, but in the last hundred years or so, the white one was discovered to have many unique properties, better than any other material, that made possible many of the modern devices and inventions that made life better. Because of all the necessary uses on this white metal, all the accumulated amount produced over 5000 years was almost completely depleted because we couldn’t produce it as fast as we consumed it. The yellow metal was basically used as it always had been and all of it was still around in a form that could be retrieved. Because the white one was used up so much, there was a lot less of it left in the world than the yellow one. And even though the world produced more of the white one than the yellow one, it used up even more. This means the white metal is RARER than the yellow one !!!

Additionally, the governments of many countries in the world own a lot of the yellow metal, which they keep selling, while very little of the white metal is still owned by governments, meaning not much can be sold. If the yellow one disappeared completely from the face of the earth overnight, it would have little or no impact on the life of the average world inhabitant. But if the white metal disappeared, modern life as we know it would be disrupted beyond belief. Now, the children are told that one metal COST 60 times as much as the other, and are asked to guess which metal is the most expensive...

How do you think they would answer?

It’s that answer that permits me to be a gold agnostic. I did not mention that most newly mined silver comes as a by-product to the mining of other metals, so I did not discuss the differences of cost of production between the yellow and white. Nor did I point out that the white metal had a much larger short position than the yellow one. And I did not raise the issue that if all investors in silver switched and put their entire proceeds in gold, it would hardly cause a ripple in the price of gold. While if 1% of the amount invested in gold were to migrate to silver, the silver price would immediately explode by many times the current price. It is when you step back and try to keep things simple that the basic merits of silver clearly emerge, especially in a comparison with gold. This is what creates the lifetime investment opportunity in SILVER. It’s not intended as a knock on gold, but as a valid comparison, which just happens to reflect very favorably on silver. I’m amazed more gold investors (and there are many, many times the number of investors in gold than silver) haven’t made the silver connection yet. I think more will, if they study the merits objectively. Perhaps the biggest merit emerging is that when you invest in the good news metal, you don’t have to root for bad things to happen, you just root for more world citizens to lead better lives... "

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Po urquoi l’ ARGENT est-il un métal indispensable   ? ( http://www.argentmetal.com/2012/07/04/pourquoi-largent-est-il-un-metal-indispensable/ )

Après le pétrole, il s’agit aujourd’hui de la matière première la plus utilisée, notamment avec plus de 10’000 applications différentes

permettant le développement et le progrès de la technologie dans de nombreux domaines.

Ses propriétés tout à fait uniques en font l’un des métaux les plus importants pour nos civilisations modernes :

Il est le métal le plus blanc.

Il possède le plus haut degré de réflexivité, permettant de réfléchir 95% de toute la lumière visible.

Il est plus dur que l’or, mais plus moux que le cuivre.

Il est plus malléable que tous les autres éléments mise à part l’or.

Il peut être réduit à 6/10000 de millimètres, à 1/150 de l’épaisseur d’une simple feuille de papier. Une once d’argent (31g) permet

de tirer un fil de 2,5 kilomètres.

Il est le meilleur conducteur d’électricité parmis tous les éléments. Il est en outre utilisé comme mesure de conductivité pour les

autres métaux.

Il résiste fortement à la corrosion

Il possède un haut degré de conduction thermique.

Il possède des propriétés anti-microbiennes.

Il possède des propriétés anti-fongicides.

Son prix est inélastique ( utilisé en quantité infime, l’augmentation de son prix ne forcera pas à trouver un substitut )

 L’argent est notamment utilisé dans les domaines suivants :

Anti-bactériens Argenterie Batteries Bijouterie Catalyseurs Électroniques / électriques Energie   solaire Ensemencement des nuages Explosifs Industrie automobile Industrie textile Instruments de musique Médecine /   Applications médicales Métal monétaire ( pièces, lingots ) Miroirs /   revêtements réfléchissants Nanotechnologie Photographie Préservation du bois Piles Purification de l’eau RFID (Radio Frequency Identification Devices) Roulements Soudure Supraconductivité Technologies vertes

La bourse ou les métaux précieux ?

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Posted on avril 22, 2011 by 47carat

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la Bourse, le domaine peut sembler extrêmement difficile à comprendre, surtout avec la multiplicité des options offertes et des produits dérivés. Il existe cependant un moyen sûr de « jouer » à la Bourse : les métaux précieux. Même les supposés experts de la Bourse, ceux qui sont habitués à jouer avec toutes sortes de concepts boursiers et à investir dans des produits inconcevables pour le commun des mortels, investissent dans les métaux précieux parce que les métaux précieux offrent de la sécurité.

Même si vous n’avez jamais investi à la Bourse, vous avez quand même certainement entendu parler de l’or comme valeur-refuge, l’expression étant maintes fois entendue dans les médias. En effet, quand il y a des questionnements sur le marché, beaucoup d’investisseurs ont tendance à se tourner vers l’or, par exemple, pour se protéger. On dit de l’or qu’il est une valeur-refuge parce que, quoi qu’il arrive sur les marchés, l’or ne perd jamais de sa valeur; sa valeur a même tendance à augmenter en temps de crise économique.

Mais pourquoi l’or ne perd-il pas de valeur ?

L’or a toujours fasciné, depuis des temps immémoriaux. Par sa brillance, sa beauté, sa rareté, il est un symbole de richesse. Longtemps avant l’avènement des devises diverses, l’or était la seule monnaie pour les échanges. Qui possédait de l’or pouvait l’échanger contre des services de toutes sortes. C’est pourquoi, lors des voyages exploratoires financés par les divers royaumes, il y a quelques siècles, un des buts prioritaires de ces expéditions était de trouver de l’or, qui allait garantir plus de richesse. Si, aujourd’hui, vous trouviez de l’or, vous pourriez le vendre et en obtenir le prix du marché immédiatement, car tout le monde cherche de l’or. C’est pourquoi, encore de nos jours, l’or est une valeur-refuge. Ceux qui ont été patients avec leur or, qui l’ont gardé quand sa valeur a fluctué, ne le regrettent sûrement pas. On dit même, aujourd’hui , que l’or est sous-évalué par rapport aux monnaies en circulation dans le monde, que sa valeur réelle devrait se situer aux alentours de 5,000$ l’once.

Qu’est-ce que cela signifie pour le néophyte ?Il est donc établi que l’or constitue un investissement sûr. Cependant, il existe plusieurs façons d’acheter de l’or ou d’autres métaux précieux comme l’argent, par exemple. Les grandes compagnies d’investissements offrent toutes sortes de produits dérivés, et c’est là que ça devient intéressant, dans le sens où la plupart des investisseurs « aguerris » essaient, par toutes sortes de moyens, de faire fructifier leurs investissements et se lancent dans des schémas complexes de spéculation. Mais, avec toutes les manipulations qui ont eu lieu sur le marché de l’or, plusieurs craignent, et avec raison, que beaucoup d’investisseurs vont finir avec des certificats qui ne vaudront que le papier sur lequel ils sont écrits. La seule façon d’investir de façon sûre est de se procurer de l’or physique, acheter des lingots. Votre once d’or vaut son pesant d’or… sans jeu de mots. Il est facile de revendre de l’or à tout moment, mais il deviendra de plus en plus difficile de revendre des certificats donnant supposément droit à de l’or. Aujourd’hui, le néophyte peut profiter des « expériences » des investisseurs pour entrer dans le marché des métaux précieux par la grande porte, en étant assuré de prendre des décisions réfléchies, c’est-à-dire en achetant des lingots physiques, et non des certificats. Il existe, bien sûr, des véhicules d’investissement relativement sûrs avec certains de ces certificats, mais le plus sûr demeurera toujours le lingot réel. En se dotant de lingots, il n’y a que la valeur-même du métal qui influera sur votre investissement.

Il n’y a pas que l’or qui puisse s’avérer un bon investissement. Plusieurs métaux précieux peuvent constituer la base d’un bon portefeuille, dont l’argent, en particulier. Il y a plusieurs raisons qui nous font affirmer que l’argent est grandement sous-évalué et qu’il se dirige vers des hausses astronomiques de prix. Une de ces raisons en est la manipulation des marchés, encore une fois, mais nous y reviendrons plus loin. Revenons plutôt sur une des raisons qui font que l’or demeure une valeur-refuge : son recyclage. En effet, presque tout l’or utilisé peut être recyclé, on le voit de ce temps-ci, beaucoup d’annonceurs à la télé nous demandent de leur envoyer nos vieux bijoux et autres objets en or. Ils le font fondre et le remettent sur le marché. Mais, surtout, c’est sa valeur qui fait que tout le monde recycle l’or.Dans le cas de l’argent, cela cause problème, pour plusieurs raisons. Son faible coût, d’une part, n’incite pas à la récupération et, d’autre part, le recyclage en est compliqué du fait que l’argent est utilisé en quantités infimes dans ses applications, souvent en tant que sous-produit. Et, toujours pour des raisons de coût, l’exploitation des mines d’or est encouragée, mais pas celle de l’argent. La majeure partie de l’argent « neuf » est constituée des sous-produits d’exploitation d’autres mines, ce qui est une bonne indication de la sous-évaluation de l’argent.

L’argent

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L’argent est un métal très versatile. Certaines de ses propriétés sont uniques, il n’existe pas de substituts comparables en qualité et en coût. Ses applications sont nombreuses, dans plusieurs domaines, dont la médecine, à cause de ses propriétés anti-bactériennes, dans la fabrication des panneaux solaires,et en toutes sortes d’applications en haute technologie.

Ses propriétés anti-bactériennes

L’argent a des propriétés anti-bactériennes uniques. Les bactéries ne peuvent survivre dans son environnement. Les applications de ces propriétés en sont à leurs balbutiements. Une application déjà utilisée sert à neutraliser les odeurs corporelles. Les fabricants de polyester l’utilisent dans leur vêtements pour neutraliser l’odeur, et ça fonctionne. Les implications sont immenses… plus les gens bénéfieront des avantages de ces vêtements, plus de gens en voudront et plus les fabricants de vêtements voudront incorporer l’argent dans leurs tissus.

Pour le moment, l’argent utilisé dans la fabrication du polyester représente environ 1/40,000ième des coûts des entrants. Cela peut sembler peu, mais il se fabrique dans le monde plus de 200,000 tonnes de polyester par an. Une augmentation du prix de l’argent, même énorme, ne ferait gimper les coûts de production que de quelque peu.

Ce qu’il faut considérer, c’est l’offre et la demande. L’offre reste stable, car il se produit peu de nouvel argent. Et il s’en produit peu, parce que son prix n’est pas encore assez alléchant pour forcer les producteurs à en extraire. Mais il est à prévoir que son prix augmentera considérablement, parce que la demande va forcément augmenter. Si l’argent qui est utilisé pouvait être recyclé facilement, cela prendrait plus de temps avant d’inciter les producteurs à s’y mettre, mais ce n’est pas le cas, à cause du type d’usage qui est fait de l’argent. En effet, dans la plupart des cas, l’argent est utilisé en quantités infimes, et souvent en tant que sous-produit, donc il est très difficile de le récupérer.

Un petit retour en arrière va nous aider à mieux comprendre ce qui va se passer avec l’argent. Comme avec l’or, il y a eu manipulation sur les marchés de l’argent. Brièvement, ce qui est arrivé est la chose suivante : entre 1990 et 2005, les stocks d’argent ont diminué considérablement mais, de 2005 à 2008, ils ont apparemment augmenté de façon importante. Sans entrer dans les détails, car cette manipulation des stocks mérite une analyse approfondie, les stocks réels n’ont pas augmenté. Ce qui fait que plus de gens détiennent des certificats donnant droit à de l’argent qu’il y a d’argent disponible. Quoique ces manipulations datent déjà, cela prend du temps avant que tout le monde ne le sache de façon non équivoque. Plus la panique s’installera, ce qui n’est qu’une question de temps, plus la pression de produire de l’argent neuf se fera sentir, ce qui entraînera le prix de l’argent à la hausse. D’ailleurs, c’est déjà commencé. En effet, en quelques semaines à peine, le prix de l’argent est passé de 25$ à 35$… une forte augmentation. Mais ce n’est rien à côté de ce qui s’en vient…

Si l’argent n’était qu’un métal parmi tant d’autres, ce ne serait pas le cas, car on trouve aujourd’hui beaucoup de produits de remplacement sur le marché. Mais certaines propriétés de l’argent sont uniques, et il n’existe aucun substitut sur le marché. C’est ce qui en fait une commodité unique.

Nous reviendrons plus tard sur les propriétés uniques de l’argent et toutes ses applications possibles à venir. Mais il faut insister sur ce point : il n’y a rien pour remplacer l’argent, là où l’argent est utilisé pour ses propriétés uniques, ce qui en fait le métal de l’avenir.

Pour finir, un mot sur les bijoux en argent.

Depuis que l’or est le métal par excellence utilisé en joaillerie, l’argent a toujours été considéré comme inférieur. Mais il ne l’est pas, en réalité. La seule raison en est sa valeur monétaire. Avec la montée du prix de l’argent, il va devenir de plus en plus précieux et la demande va augmenter en ce domaine aussi. Jusqu’à date, il a été possible de recycler cet argent, jusqu’à un certain point, mais il viendra à manquer, cela est une certitude.

Alors, intéressez-vous à l’argent réel et vous y verrez une occasion en or (!) de faire vos premiers pas dans le monde de la Bourse, sans crainte de faire fausse route.

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10 raisons pour lesquelles l’ OR est la réaction instinctive et pourquoi l’ ARGENT est le choix intelligent

[http://www.argentmetal.com/2011/08/11/10-raisons-pour-lesquelles-lor-est-la-reaction-instinctive-et-pourquoi-largent-est-le-choix-intelligent/ ]

Voici la traduction d’un article du site DontTreadOnMe qui résume bien pourquoi l’argent est, et restera, le meilleur investissement de la décennie… !!!« On est au début du basculement du papier vers les valeurs réelles et tangibles. Les derniers arrivants dans ce nouveau paradigme, n’ont pas une idée claire de ce qu’ils font quand ils achètent de l’or. Evidemment ils peuvent comprendre qu’il est rare et que leurs grands-parents disaient d’acheter ce métal jaune, mais ils ne sont pas allés jusqu’au fond des choses pour comprendre le sens de leur geste. Quand j’ai voulu sortir du papier, j’ai acheté de l’or comme une réaction saine. Et puis, plus j’en apprenais sur l’argent et plus j’ai réalisé que l’achat d’argent était le choix intelligent.Quand j’ai commencé à me réveiller, courant mars 2005, j’ai pris pleine conscience de la crise qui allait survenir, j’ai commencé à étudier les cycles de dettes. Durant cette recherche, j’ai finalement compris que la Federal Reserve est une entité privé détenue par des banques étrangères. J’ai donc décidé de sortir mes économies de leur casino financier fait de papier. J’ai commencé à alerter les investisseurs de la folie de parier dans leur jeu, parce que ce système papier, allait entièrement s’effondrer. En effet, qui se soucie de votre pari quand le casino s’écroule ? De plus en plus de personnes prennent conscience de cette folie et ont décidé d’en sortir. Mais où donc vont-ils se réfugier, eux qui ont fait confiance au marché papier depuis tant d’années ? Une seule réponse, l’or.L’or est le plus grand marché de métal précieux dans le monde, il fascine et représente la richesse dans nos subconscients depuis des siècles. Les gens l’ont vu dans les films de pirates, dans les médias, etc. De plus, avoir de l’or entre ses mains est si impressionnant et magique, qu’il est difficile de ne pas vouloir en faire son premier achat. Pour résumer, l’or est une réaction instinctive pour la plupart des investisseurs papier souhaitant sortir du casino. Je pense que c’est la raison pour laquelle nous voyons tant d’activité sur l’or en ce moment.

Mais plus j’en ai appris sur l’argent, et plus j’ai compris que c’était le seul choix d’investissement pour moi et ma famille. J’en suis encore mieux persuadé aujourd’hui en 2011, que je ne l’étais en 2005 lorsque j’ai décidé de parier sur ce métal. Quand vous comprenez réellement ses fondamentaux de base, vous ne pourrez arriver qu’à une seule et unique conclusion, c’est qu’il s’agisse simplement du meilleur investissement sur terre. Je vous mets au défi de me trouver un meilleur investissement. J’adore les challenges !

La première chose et de loin la plus importante, est que l’argent métal est une valeur tangible. Quand je dis « investir dans l’argent », je ne veux parler que de ce qui peut se trouver entre vos mains. Si vous ne pouvez le toucher, il n’est pas à vous. Rester en dehors des SLV, comptes de métaux, des actions minières, etc. Restez focalisé sur le physique. Il serait dommage d’avoir investi dans l’argent, mais sous la mauvaise forme.Nous entrons dans un virage historique qui voit fuir l’épargne du papier vers les biens tangibles.Comme je l’ai fais remarquer plusieurs fois dans le passé, le dollars est sur le point de s’effondrer et, de ce fait, le socle sur lequel se maintient toute l’économie mondiale. C’est une certitude mathématique. L’effondrement du dollars sera le plus grand événement à l’échelle mondiale que nous ayons connu dans toute l’histoire humaine, une crise qui touchera dramatiquement toutes personnes sur terre et marquera de cicatrices profondes les générations à venir. Oui, ce sera à ce point là.

Quand l’effondrement mathématiquement inévitable du dollars surviendra, toutes les valeurs papiers seront détruites. Cela vaudra pour le Dollars, Yen, Euro, CDS ( Credits default Swap ), Munis ( Obligations municipales ), Treasury Bills ( Obligations à court terme américaine ), marchés de change, polices d’assurances, pensions, entreprises privées, sécurité sociale, dividendes, 401ks, IRAs, actions, options, obligations et même l’immobilier. Sans le fonctionnement sain d’une monnaie, et la sécurité que cela procure, la machine du crédit se bloquera, ainsi que les marchés, les paiements. Toute l’économie s’arrêtera. Les gens paniqueront, et c’est là que la guerre intervient à chaque fois.

Cela poussera naturellement les investisseurs vers les biens tangibles comme les matières premières. Les matières premières sont les choses que nous utilisons tous les jours dans notre vie, comme le cotton, le maïs, la viande, le pétrole ou encore l’acier. Le problème avec la majorité des matières premières est le stockage. Dans les faits, les deux meilleures matières premières en terme de protection durant l’inflation seront la nourriture et l’essence. Ce sont les biens les plus essentielles à l’humanité et il serait difficile de vivre sans. Je recommande fortement les gens à en mettre aussi de côté avant d’acheter de l’argent. Vous aurez besoin d’au minimum 3 mois de stocks de nourriture par personne pour faire tampon avec le choc sociale massif dans lequel nous allons entrer avec

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l’effondrement du dollar. Le problème avec les investissements dans la nourriture et l’essence, c’est le stockage. Au fil du temps, ils se détériorent et deviennent sans valeurs. Vous devrez aussi faire face au prix de stockage si vous souhaitez investir des milliers de dollars. Je ne sais pas vous, mais je ne possède pas de silo à grain ou d’entrepôt de stockage.

Dans des conditions extrêmes, les gens qui investissent dans la nourriture et l’essence, mettent leur vie en danger. Les gens réagissent avec violence à ceux qui tentent de monnayer leurs stocks de nourriture durant des temps de crise. En 1565, l’un des hommes les plus riches d’Anvers, Pauwels Van Dale, acheta de larges quantités de grain avec l’espoir de voir monter les prix. Quand les gens affamés apprirent la nouvelle, ils se révoltèrent dans toute la ville, ciblant avec violence les riches pour leur arrogance et cupidité.

Si vous n’êtes pas un paysan ou un baron du pétrole, cela restreint déjà les possibilités d’investissement dans les matières premières. Cela nous amènent naturellement vers les métaux parce qu’ils ne se détériorent pas. Pour la plupart des métaux, le stockage est tout autant problématique, car avec $8’000 dollars, vous pourrez acheter une tonne de cuivre mais juste à peine 4 onces d’or. C’est pourquoi les métaux précieux sont autant appréciés, c’est parce qu’ils sont rares et permettent de stocker beaucoup de valeur dans un espace réduit.

L’une des raisons pour laquelle les gens investissent dans les métaux précieux est parce qu’il n’y pas de contre-partie risquée, car sa valeur provient simplement de sa composition intrinsèquement rare et de leurs potentielles utilisations. Avec des métaux précieux, vous n’avez pas à vous souciez de recevoir des dividendes ou bénéfices ou devoir subir l’inflation d’une devise. En fait, plus l’économie sera mal en point, et plus les gens fuiront vers les métaux précieux faisant ainsi monter leur cours.

Maintenant, que vous avez compris que les métaux précieux est là où vous devez vous trouver, il vous faut dorénavant choisir vers lequel des quatre grands métaux précieux vous allez vous diriger. Vous avez le choix entre l’or, l’argent, le platine et le palladium. Le platine et le palladium ont la rareté et l’utilisation industrielle qui jouent pour eux, mais ils n’ont jamais été utilisés en tant que monnaie durant l’histoire. Avec l’effondrement du dollar, je veux obtenir un métal qui aura la plus forte demande potentielle pour faire monter son prix. Je veux que mon métal possèdent en même temps une demande industrielle, d’investissement et monétaire.

Il ne nous reste plus que l’or et l’ARGENT comme choix rationnels pour l’investissement face à l’inévitable effondrement économique que nous allons traverser.

1) L’argent est la deuxième matière première la plus polyvalente. La première est le pétroleAvec l’augmentation de ses utilisations technologiques et médicales, la demande d’argent est vitale pour toute rémission de l’économie. L’argent possède des propriétés anti-microbiennes, réfléchissantes et de conductions thermiques et électriques uniques, ce qui en fait un élément nécessaire à tout développement de projet incluant un minimum de technologie. Comme il est si important mais utilisé dans des quantités infimes, son prix n’est pas élastique. Si l’argent monte jusqu’à 1’000 dollars l’once et que la société Apple à besoin d’1/10 d’une once pour produire un ordinateur qui coûte 2’000 dollars, il devra simplement augmenter le prix de vente de $100 pour faire face à la monter du cours.

2) L’argent est assez peu cher pour le simple mortel contrairement à l’orInvestir dans l’or à $1700/1800 dollars l’once, n’est pas très concevable pour l’américain moyen, et encore moins pour le reste des habitants de la planète, qui n’auront certainement jamais assez de papier monnaie pour acheter ne serait-ce qu’une seule once d’or. Les gens sont étranglés par les factures en fin de mois, ils le seraient encore plus avec l’achat d’or. Avec l’argent à 38$ dollars l’once, un mari peut acheter quelques onces d’argent sans consulter sa femme. S’il achetait une once d’or, il aurait certaines explications à donner. Jusqu’à ce que l’argent soit relativement peut cher face à l’or, la demande du quidam moyen se dirigera naturellement vers l’argent.

3) L’or est stocké, l’argent est consomméDepuis l’aube de l’humanité, l’or a été stocké. A notre époque, l’argent est utilisé comme une matière première industrielle et non pas évalué comme un métal précieux. Avec l’avènement de la technologie, l’argent métal a été consommé en masse en de si petites quantités, qu’il ne pourra jamais être recyclé. En fait, l’USGS (U.S. Geological Survey) dit que dans les conditions actuelles d’utilisation, l’argent deviendrait, en effet, le premier élément de la table périodique des éléments venant à disparaître.

4) Il n’existe pas de nouvelles grandes mines d’argent à découvrirDurant les décennies passées, nous avons consommé plus d’argent chaque année que les mines n’en ont extrait. Cela n’a été rendu possible que parce que nous avons puisés directement dans les stocks d’argent extraits durant l’histoire de l’humanité pour couvrir cet énorme besoin en argent. En 1950, on estimait les stocks à 10 milliards d’onces d’argent. Aujourd’hui, ces mêmes stocks sont vides. Donc, même si l’or est 10 fois plus rare que l’argent

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quand il est extrait du sol, le fait est que l’or est stocké et l’argent consommé, fait de l’argent un métal bien plus rare que l’or.

5)  Le ratio or sur argent est à 1:45Il faut environ 45 onces d’argent pour acheter une once d’or. Si durant toute l’histoire, l’argent a été extrait seulement 10 fois plus que l’or, combien de temps un ratio de 1:45 peut-il tenir ? Si l’argent a été utilisé et l’or stocké, combien de temps ce ratio de 1:45 pourra-t-il exister ? A un certain point, le marché ne pourra ignorer cette opportunité exceptionnelle. Quand cela arrivera, on pourrait voir l’argent dépassé le cours de l’or. Si vous voulez vraiment de l’or, acheter de l’argent.Vous pouvez acheter 45 onces d’argent maintenant (60 en 2014 !) et lorsque le ratio tombera à 1:1, vous pourrez l’échanger contre 45 onces d’or.

6) L’argent a la plus grande position vendeuse persistante de toute l’histoire des matières premièresLa seule raison pour laquelle le ratio 1:45 tient, c’est parce qu’il existe des banksters qui vendent de l’argent métal papier sur le marché pour contenir le cours de l’argent chaque fois que celui-ci s’envole, afin de protéger le dollars et ses milliers de milliards qui nous gouverne. En mai dernier, lorsqu’ils ont volontairement fait chuter le cours de l’argent, ils y sont parvenus en vendant prêt de 8 milliards d’onces d’argent papier en 5 jours, alors qu’il n’est extrait mondialement qu’un seul milliard d’onces d’argent chaque année. Ce système sera enfin mise à nu lorsqu’ils ne parviendront plus à faire face à la demande de livraison, ce qui ne saurait tarder. ( Acheter de l’argent pour accélérer la chute de la JP Morgan ).

7) Les Banksters sont à cours d’argent métal ainsi que de tempsLe COMEX ne détient à l’heure actuelle plus que 27 millions d’onces d’argent métal. J’avais déjà compris en mai, que le crash de l’argent n’était qu’une grosse conn****. La logique voudrait que si le prix chute, on devrait retrouver plus d’argent métal en stock dans leurs coffres. Malheureusement non, car lorsque le décompte de leur stocks fut fait, il y avait en effet, moins d’argent. On ne se trouvait pas seulement face à plus d’argent livré physiquement aux acheteurs, mais aussi avec des vendeurs qui décidèrent d’annuler leurs transactions pour récupérer leur argent déposé au COMEX, comme l’a fait l’OPEC ( Organization of the Petroleum Exporting Countries ). Quand cette fraude massive sera mise à nue officiellement, il y aura des acheteurs d’argent métal en panique, comme des requins cherchant l’odeur du sang.

8 ) Le marché de l’argent est minusculeAvec seulement 27 millions d’onces au COMEX, un petit milliard de dollars emporterait la totalité du plus grand centre de stockage d’argent. Vendredi dernier, le trésor américain à rajouté 240 milliards de dollars de dettes en seulement une journée. Il faut donc comprendre que lorsque les milliers de milliards de dollars papier vont faire défaut, il ne restera pas beaucoup de solutions disponibles, et vu la taille du marché de l’argent, il ne faut pas énormément d’imagination pour comprendre ce qui pourrait se passer quand une partie des gens décideront de se diriger vers ce marché. Comme le marché de l’or est plutôt grand, il est normal de voir s’y diriger les banques centrales. Si elles décidaient d’injecter 1 milliard de dollars dans l’argent, elles exploseraient littéralement ce petit marché, alors que ce même milliard dans le marché de l’or, ne donnerait qu’une légère ondulation. C’est pour cela que, pour le moment, l’or est mis en avant afin de pouvoir détourner l’attention de l’argent, mais ça ne pourra durer éternellement.

9) La majorité des propriétaires d’or sont les bankstersSi vous regardez les plus grands stocks d’or, vous tomberez surtout sur les banques centrales du monde. Les destructeurs du papier monnaie sont ceux qui sont assis sur les plus gros stocks d’or. Il n’y a pas de banque centrale que je connaisse qui ne possède même une seule once d’argent. Comme l’argent a été de nombreuses fois utilisé en tant que monnaie durant l’histoire, la logique voudrait qu’à un certain point les banques décident d’en acheter. Jusqu’à quand se borneront-elles à acheter uniquement de l’or ?

10 ) L’or est beaucoup plus médiatisé que l’argentL’or est au moins médiatisé deux fois plus que l’argent dans les petits médias et peut être 100 fois plus dans les

mainstream médias où l’argent est complètement ignoré. La dernière fois que j’ai entendu parler d’argent, c’était lors du Krach d’avril, dans lequel on expliquait qu’il était risqué d’investir dans le marché de l’argent.

Il y aurait de nombreux autres points sur lesquels je pourrais revenir, mais je vous laisse le soin de faire votre choix, qu’il soit instinctif ou intelligent. »

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L’ ARGENT COUTERA PLUS CHER QUE l’ OR   !?!...

[http://www.argentmetal.com/2011/05/19/l%E2%80%99argent-coutera-plus-cher-que-l%E2%80%99or/ ]

Entre 1900 et 2010, les stocks mondiaux d’or ont augmenté de 1 milliard d’onces à 5 milliards, parce que l’or extrait des mines n’a guère été consommé, mais thésaurisé, sous forme de lingots ou de bijoux. Par contre, dans le même espace

de temps, les réserves d’argent ont baissé de 12 milliards à 1, parce qu’une partie de la production de ce métal a été consommée par l’industrie, sans être recyclée (l’argent est utilisé, entre autres, pour les microcircuits électriques des voitures, ordinateurs, téléphones portables, panneaux solaires, etc.). En 1900, il existait 12 fois plus d’argent que d’or, alors qu’en 2010, il y a 5 fois   moins   d’argent que d’or. Puisqu’il est 5 fois plus rare, l’argent a une valeur intrinsèque supérieure à celle de l’or. Mais alors, comment se fait-il que son cours actuel soit de beaucoup inférieur à celui de l’or ?

Le cours de l’argent est maintenu artificiellement bas, par quelques banques américaines, qui vendent sur papier du métal qu’elles ne possèdent point. Au besoin, elles puisent dans les réserves mondiales pour satisfaire les exigences de livraison physique formulées par tel ou tel investisseur. Or cette réserve de métal physique décroît continuellement, car les besoins de l’industrie sont supérieurs à la production minière. Le déficit est de l’ordre de 150 millions d’onces par an. Il restait 965 millions d’onces au début de l’année 2010 (dont une partie détenue par des personnes investissant sur le long terme, donc indisponible pour la consommation industrielle).Par conséquent, les réserves disponibles auront disparu d’ici 2015. Or des investisseurs et, surtout, des industriels voudront être livrés physiquement. Mais les banques qui vendent à découvert ne pourront plus livrer. Leur manipulation à la baisse prendra ainsi fin et la rareté du métal argent éclatera au grand jour.L’argent coûtera plus cher que l’or. Déjà aujourd’hui, certains métaux ou minerais (platine, coltan, rhodium, etc.) coûtent bien plus cher que l’or, parce qu’ils sont plus rares. Comme l’argent est, lui aussi, plus rare que l’or, il suffit d’attendre l’épuisement des stocks mondiaux, pour voir son prix réajusté en fonction de sa rareté et de son utilité industrielle. Plus fort encore : non seulement les réserves auront fondues d’ici 2015, mais encore la production minière se tarira vers 2025, ou en tout cas diminuera drastiquement. Or l’industrie ne pourra pas se passer de cette matière première irremplaçable. L’absence d’offre combinée à une forte demande fera que ce métal précieux atteindra des prix astronomiques.

CONCLUSION : Une once d’or coûte 1400 dollars (fin 2010) ;

l’ ARGENT, cinq fois plus rare, devrait donc valoir 5 x 1400 = 7000 $ . Le prix actuel (30 $) est 230 fois trop bon marché. On peut en tout cas s’attendre à ce que l’argent arrive au moins à parité avec l’or dans les prochaines années. Une affaire exceptionnelle à saisir !

LE PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS LYNDON B. JOHNSON fit une analyse financière qui corrobore notre pronostic. Dès 1965, il constata avec lucidité que l’argent se faisait rare et que son prix allait monter en conséquence. Pour y parer, Johnson décida de ne plus faire frapper des pièces en argent et d’engager les réserves gouvernementales pour maintenir le prix bas. Voici son discours du 23 juillet 1965, annonçant que

Page 21: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

les pièces en argent allaient être retirées de la circulation. « Chacun de vous sait que ce changement est nécessaire, pour une raison très simple : l’argent est un métal rare. Notre consommation d’argent augmente avec notre population grandissante et avec le développement de notre économie. C’est un fait qu’on consomme deux fois plus d’argent qu’on en extrait annuellement. Considérant cette pénurie mondiale d’argent et aussi l’augmentation rapide de notre besoin de pièces, il ne restait qu’une façon de procéder : nous devions réduire notre dépendance de l’argent lors de la production de pièces. Si nous n’avions pas sauté ce pas, nous aurions risqué, dans très peu de temps, un manque chronique de pièces. […] S’il venait à l’esprit de quiconque de vouloir thésauriser nos pièces d’argent, je veux lui dire ceci : le ministère des Finances dispose amplement d’argent ; il peut servir et il sera employé à maintenir le prix de l’argent là où se situe également la valeur de nos pièces actuelles en argent ».

Ainsi donc, les USA retirèrent de la circulation les pièces de monnaie en argent ; les États européens firent de même, peu de temps après. Les pièces furent fondues et converties en lingots pour investisseurs ou pour industriels. Comme escompté par Johnson, cette mesure gouvernementale a effectivement retardé l’explosion du prix du métal, depuis les années soixante jusqu’à présent. Mais aujourd’hui, il n’y a plus guère de pièces à fondre et les gouvernements n’ont plus de réserves significatives. Désormais, il n’y a plus d’obstacle à l’envol du cours…

Par Louis SCHNEIDER, EUPOROS   SA ®Source : www.euporos.ch

PERSONNE n’a jamais vu un marché libre de l’ ARGENT   ?

[http://www.argentmetal.com/2011/04/21/personne-n%E2%80%99a-jamais-vu-un-marche-libre-de-l

%E2%80%99argent-juillet-2007/ ]

Je n’arrive pas à me souvenir de la première fois que je l’ai entendu, ou de qui a bien pu me le dire, mais c’est une

question que je me pose depuis bien des années : comment expliquer les couleurs à un aveugle de naissance ? Ou la

musique à sourd ? Cette simple question nous fait mettre en perspective les bonheurs les plus simples que nous

considérons comme naturels et pour lesquels nous devrions être profondément reconnaissants, et nous oblige à penser

à ceux qui en sont dépourvus.

Ce qui rend impossible la description de la couleur à un aveugle ou de la musique à un sourd est la condition même de

l’aveugle ou du sourd. Eux-mêmes ne peuvent surmonter leur affliction qu’en comptant sur leurs autres sens et en les

développant afin de s’adapter à la vie. Ce n’est pas tâche facile.

Ce préambule peut sembler inhabituel pour commencer un article sur l’argent comme investissement, et je vous

remercie par avance de votre patience. Je vais en effet tenter de vous convaincre de regarder l’argent métal dans une

perspective non conventionnelle, totalement différente de l’analyse traditionnelle.

Vous voyez, lorsqu’on pense à l’argent métal, nous sommes tous aveugles : vous, moi, les producteurs, les utilisateurs

industriels, le gouvernement, les analystes du marché de l’argent, et même les vendeurs à découvert qui manipulent les

cours. Tout comme ceux qui sont nés sans yeux, nous sommes tous nés aveugles concernant le marché de l’argent.

Que vous ayez 20 ou 90 ans ne fait aucune différence. En matière d’argent, ce à quoi nous sommes tous nés aveugles

et sourds tient à ce simple fait : personne au monde n’a jamais été témoin d’un marché libre de l’argent.

Page 22: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

Permettez-moi de me répéter : personne au monde n’a la moindre expérience d’un marché libre de l’argent métal.

Maintenant que j’y pense, personne n’a jamais pu connaître un marché libre de l’argent. Comment cela aurait-il été

possible ? L’argent n’a jamais été libre. Ni aujourd’hui, ni hier, ni jamais.

Permettez-moi de vous l’expliquer, et ce faisant, j’ai l’espoir de vous convaincre d’investir dans autant d’argent métal

que vous pouvez vous le permettre.

La raison pour laquelle nous sommes tous aveugles concernant l’argent est qu’un grand nombre de forces ont convergé

depuis des centaines, des milliers d’années pour empêcher l’argent d’être échangé librement. La plus importante force

a été le rôle historique de l’argent comme monnaie (nombreux sont ceux qui pensent que l’argent a encore une fonction

monétaire, mais je n’en fais pas partie). Pendant des siècles, l’argent a été utilisé comme monnaie et les

gouvernements lui ont assigné un prix rigide. Des prix fixés ou contrôlés par un gouvernement sont l’antithèse d’un

marché libre. Tous ceux qui auront vécu pendant ces centaines et milliers d’années durant lesquels les gouvernements

ont fixé le prix de l’argent n’auront jamais pu connaître un marché libre de l’argent.

Plus récemment, disons depuis les 100 dernières années, les politiques gouvernementales, particulièrement aux Etats-

Unis, ont empêché l’argent d’être négocié librement. Au début du siècle dernier, le gouvernement américain a acheté

des centaines de millions, et même des milliards d’onces d’argent grâce au Sherman Act. Cette loi fut le résultat du

lobby politique des états de l’Ouest, où l’on extrayait l’argent. Si le gouvernement n’avait pas acheté cet argent à des

prix fixes, le prix en aurait été nettement inférieur. Donc, là non plus, aucun marché libre.

Plus tard, en gros depuis 60 ans, et notamment du fait de l’influence de l’Association des Consommateurs d’Argent et

des programmes de fabrication de pièces, les milliards d’onces acquis par le gouvernement américain ont été

systématiquement vendues sur le marché, là encore à des prix fixes. Donc, toujours pas de marché libre.

Maintenant, après plus de 100 ans, le gouvernement américain a cessé d’acheter et de vendre des milliards d’onces

d’argent à prix fixe. Mais le cours de l’argent est toujours fixé (ou manipulé) par les vendeurs à terme sur le COMEX. De

la même manière, cela signifie que le marché de l’argent n’est toujours pas libre. En conséquence, personne en train de

lire ces lignes n’a jamais pu faire l’expérience d’un marché libre de l’argent. Nous sommes tous aveugles face à

l’expérience d’un marché libre de l’argent : vous, moi, tout le monde.

Pour autant, comme tous ceux nés aveugles ou sourds, cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas nous adapter à

notre condition et essayer d’en tirer le meilleur parti possible. Comme les aveugles et les sourds doivent utiliser leurs

autres sens pour vivre, nous devons utiliser notre esprit et notre bon sens pour compenser notre manque d’expérience

d’un marché libre de l’argent.

La première chose que vous devez faire est de décider si ce que je vous ai dit jusqu’ici est correct. Est-ce qu’une

lecture indépendante de l’histoire vous suggère que le prix de l’argent a jamais été libre, et plus particulièrement au

cours des 100 dernières années ? Le gouvernement américain n’a-t-il pas d’abord acquis, puis vendu, des milliards

Page 23: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

d’onces aux prix qu’il avait lui-même fixés ? N’y a-t-il pas une pratique de ventes à terme, ainsi qu’une position à

découvert extrêmement forte du fait de très peu d’intervenants ?

Lorsque vous aurez convenu que ces faits sont établis, il ne vous faudra guère de temps pour arriver à la conclusion

que nous n’avons jamais connu, durant notre vie, quoique ce soit qui ressemble de près ou de loin à un marché libre de

l’argent. Rappelez vous. Je ne tente pas de vous raconter des histoires. J’admets, bien que j’ai passé les vingt

dernières années à étudier tout ce qui concerne le marché de l’argent, que je n’ai absolument aucune expérience en ce

qui concerne un marché libre de l’argent. En ce sens, je suis aveugle comme tout le monde.

Il en découle que nous ne devons pas reconnaître les caractères d’un marché libre à quelque chose qui n’a jamais été

négocié librement. En conséquence, si nous savons que le marché de l’argent n’a jamais été libre, nous ne devons pas

utiliser les règles et interprétations que nous utilisons pour analyser un marché fonctionnant librement pour y investir. Le

concept que j’essaie d’expliciter est qu’il faut reconnaître que le prix de l’argent a été, et est encore manipulé, de

manière à agir en conséquence de cause.

J’ai investi beaucoup de temps et d’énergie pour tenter de faire cesser cette manipulation du marché de

l’argent, mais ce n’est pas mon propos ici. Mon objectif est de vous montrer comment cette manipulation est votre

alliée la plus précieuse pour investir dans l’argent dès maintenant.

La raison pour laquelle la manipulation du marché de l’argent est votre meilleure alliée est

qu’elle maintient le prix de ce métal à un niveau artificiellement bas. Cependant, toutes les

manipulations doivent cesser un jour. Il n’est pas possible de toujours faire fi de la loi de l’offre et de la demande.

Lorsque les manipulations cessent, il y a toujours un mouvement violent dans la direction opposée à la manipulation.

Puisque l’argent a été manipulé à la baisse depuis maintenant plus d’un demi-siècle, nous savons que son cours

réagira très fortement à la hausse une fois que la manipulation cessera. La vraie question, cependant, est le timing. Si

cette manipulation durait encore des années, voire des dizaines d’années, cette situation n’aurait guère d’intérêt pour la

plupart des investisseurs.

Combien de temps devons-nous encore attendre pour que cette manipulation cesse et que le prix de l’argent s’envole ?

Je vais vous donner mon opinion, mais vous devrez décider par vous-mêmes. Je pense que la manipulation du marché

de l’argent va cesser très prochainement. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Le principal moteur de la manipulation du marché de l’argent a été la vente de milliards d’onces provenant des stocks

d’argent de divers gouvernements, que ce soit par des ventes, des ventes à terme, la frappe de pièces ou la fonte.

L’argent a été vendu sur le marché et consommé. Ces milliards d’onces n’existent plus, tel que les statistiques l’ont

confirmé. L’arnaque de la vente à terme au COMEX semble également toucher à sa fin. Je base ceci sur le fait que la

vente à terme est devenue extrêmement évidente, et sur l’incapacité des régulateurs à l’empêcher correctement.

Puisqu’il n’y a plus d’argent métal à vendre sur le marché, et que les vendeurs à terme sont sur la défensive, la

manipulation de l’argent est bientôt terminée, selon moi.

Page 24: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

Quand la manipulation de l’argent prendra fin, ce qui est inéluctable, nous entrerons soudainement et violemment dans

l’ère du marché libre de l’argent. C’est une ère qui durera toujours, quel que soit le jour où elle commencera. Pour la

première fois dans l’histoire, le prix de l’argent sera libre. Réflechissez y. Je sais que ce que je dis est extravagant. Je

suis en train de vous dire que pour la première fois depuis plusieurs milliers d’années, le prix de l’argent sera

soudainement libre. Et rien ne pourra l’en empêcher. Ce sera aussi choquant que si un aveugle se mettait

soudainement à voir.

Précisément parce qu’il n’y a plus des milliards, ou de centaines de millions, ou même de dizaines de millions d’onces

d’argent dans les mains des gouvernements disponibles à la vente sur le marché, pour la première fois de l’histoire du

monde, la manipulation doit se terminer bientôt. Il y a des centaines de millions d’onces d’argent dans le monde, bien

sûr, mais elles ne sont pas disponibles à la vente sur le marché. Ces onces restantes sont maintenant détenues par les

investisseurs qui attendront que les prix soient plus élevés pour les vendre, et ne voudront pas les céder au cours

actuels.

Précisément parce que l’arnaque des ventes à terme sur le COMEX a atteint des niveaux de manipulation si évidents,

celle-ci doit bientôt prendre fin. Les manipulations ne peuvent pas réussir au vu et au su de tous. Puisqu’il n’y a plus de

grandes quantités disponibles pour la vente sur le marché, et que les vendeurs à terme sont sous les projecteurs, il est

difficile de ne pas conclure que la manipulation prendra bientôt fin, et que le prix de l’argent atteindra des niveaux

faramineux. Et ensuite, le coin des bonnes affaires et des niveaux d’achat à bas risque aura disparu pour ainsi dire à

tout jamais.

Quand la manipulation prendra fin l’attention se portera sur les niveaux que les prix pourront atteindre. Et c’est de cela

dont nous n’avons pas l’expérience. C’est là que nous sommes tous aveugles. Peut-être dépassera-t-il le prix de l’or, tel

que le croit Israel Friedman, mon mentor dans le domaine de l’argent. Aussi fou que cela puisse paraître, nous parlons

d’un profond changement dans le domaine de l’argent, d’une manipulation qui a duré des centaines d’années à une

époque où l’argent ne pourra plus jamais être manipulé. Après tout, il est clair que nous commençons à manquer

d’argent, alors que ce n’est pas le cas pour l’or.

Le moment idéal pour acheter de l’argent sera la veille de la fin de cette manipulation. S’il était possible

de savoir la date de ce jour, je vous le dirais, mais il est cela est impossible. Par contre, ce que l’on sait déjà, c’est que

ce jour va arriver, et bientôt. Ce que l’on sait déjà aussi, c’est qu’il vaudra mieux avoir investi bien avant que ce jour

arrive, et pas un seul jour plus tard.

Si j’ai ne serait-ce qu’un tant soit peu raison dans ce que j’affirme sur l’argent, nous sommes devant quelque chose qui

est réellement au-delà de l’opportunité d’une vie. C’est une opportunité qui couve depuis maintenant des centaines

d’années, et le fait que nous soyons là, en mesure de réellement profiter financièrement de ce grand changement,

dépasse presque l’entendement. La transition d’un marché manipulé à un marché libre relève du changement le plus

drastique possible, et saisir ce changement en étant correctement positionné peut rendre riche à vie. Le seul

Page 25: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

moyen de vous assurer que vous êtes positionné correctement est l’argent réel, physique !!!

La grande majorité des investisseurs du monde entier sera forcément aveugle à cette opportunité car elle n’est pas

consciente des grandes dynamiques en présence.

Si vous ouvrez les yeux sur la réalité et agissez tant qu’il en est encore temps, vous verrez l’avenir et en récolterez les

fruits.

Par Ted Butler. - Investment rarities

Article originellement publié le 30 juillet 2007

LE COMEX, ou comment tirer ARTIFICIELLEMENT les cours de l’ Argent vers le bas

[http://www.argentmetal.com/2011/06/09/le-comex-ou-comment-tirer-artificiellement-les-cours-de-largent-vers-le-

bas/ ]

Comme on a pu le voir durant ces derniers mois, le COMEX, avec ses attaques répétées contre l’argent, est devenu

notre ennemi numéro 1. Piloté par les grandes banques d’affaires comme JP Morgan ou HSBC, voir directement par les

Etat-Unis pour certain, celui voit ses stocks s’effondrer continuellement. Par quels moyens tente-t-il d’affaiblir notre

métal précieux ?

Qu’est ce que la Comex ? Comment ses manipulations à la baisse sur le court terme favorisent-elles

une hausse sur le long terme ?

La COMEX (abréviation de New York Commodities Exchange) est la principale bourse de métaux précieux

du monde. On y spécule à terme (les contrats sont appelés futures), misant sur la hausse/baisse du métal

d’ici un, deux ou trois mois. À l’échéance du contrat, l’acheteurpeut soit demander la livraison physique, soit

encaisser sa plus-value en dollars.

Par rapport au volume global des transactions, la COMEX stocke seulement une fractionde métal, parce que

la plupart des spéculateurs se contentent de se faire régler en papier-monnaie. Les stocks d’argent physique

de la COMEX ont diminué considérablement au fil du temps, et il faudrait seulement un petit nombre de

demandes de livraison pour les vider complètement. Autrement dit : il n’y en a pas pour tout le monde ! Une

partie seulement des acheteurs recevra du métal, les autres auront du papier, du vent, rien !

Afin d’éviter une ruée sur les derniers lingots d’argent restants, la COMEX, de mèche avec de grandes

banques américaines, tente de décourager les investisseurs, en faisant chuter artificiellement les cours.

Deux techniques, parfois combinées, sont employées : 1° la « vente à découvert » et 2° « l’appel de

marge ».

Page 26: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

1° « Vente à découvert » (short selling) : les prix sont poussés vers le bas artificiellement, au moyen de

ventes sur papier, qui ne sont pas couvertes par du métal physique. Les vendeurs à découvert sont

essentiellement de grandes banques américaines.

2° « Appel de marge » (margin call) : la COMEX demande une augmentation de l’acompte. La COMEX a

plusieurs fois relevé sans préavis les exigences de dépôt d’acompte, exigeant des acheteurs de déposer des

sommes plus importantes au moment de conclure le contrat. Ceux parmi les acheteurs qui n’ont pas les

moyens d’augmenter immédiatement leur acompte sont ainsi obligés d’abandonner leur contrat. Leurs

ventes renforcent la baisse. Les margin calls de la COMEX ont fait choir brutalement le cours de l’argent en

janvier et mai 2011.

Néanmoins, ces deux tactiques se retournent à la longue contre leurs auteurs. La « vente à découvert », en

maintenant le prix bas, constitue une subvention offerte aux acheteurs, une opportunité d’acheter un bien à un coût en dessous de sa valeur réelle. Les « appels de marge » de plus en plus

élevés éliminent les acheteurs fragiles, car seuls ceux qui ont les reins solides (trésorerie bien garnie) restent

en lice. En langage boursier : « on secoue les mains faibles », et le métal passe entre des « mains fortes ».

Les manipulations baissières de la COMEX ne feront pas long feu, car des investisseurs bien décidés et

financièrement solides profitent de l’opportunité pour entrer dans le marché sous-évalué des métaux

précieux. L’imposture de la COMEX prendra rapidement fin, car ses stocks seront prochainement tombés à

zéro. Le grand gagnant sera alors celui qui détiendra du métal physique, car tous les papiers promettant du

métal ne vaudront plus rien!Par Louis SCHNEIDER, EUPOROS   SA ®

Source : www.euporos.ch

Page 27: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

L’ARGENT EST LE NOUVEL OR

[http://journaldelinvestisseur.blogspot.com/2011/01/largent-est-le-nouvel-or.html ]

Il y en a une tartine, mais cela parle des fondamentaux du prix de l'argent et des matières premières, de la manipulation

de ces marchés par les banques et la FED. 

Au début de la crise financière en 2008, les investisseurs à contre-courant ont commencé à murmurer qu'il fallait aller

sur l'or et les bonds du Trésor à court termes. C'était la grande tendance, Or et bonds du Trésor.

Il manque quelque chose?

Du point de vue des spécialistes de l'argent, certainement.

Mais la sagesse conventionnelle, en tous les cas pour les spécialistes de l'or, l'argent représentait un simple métal à

usage industriel qui tombe facilement en valeur lors de la faiblesse économique.

Ceux qui parlait de l'argent comme "métal industriel" avait le marché COMEX en 2008 pour confirmer ce point vue, ou le

prix de l'argent s'est vue chuté de moitié de sa valeur, de 20 dollars à moins de 10 (je me souviens en avoir acheté à

8,80 ;-).

Cette chute pouvait paraitre justifiée à l'époque car les super riches n'étaient pas en train de se charger de gros lingots

de millier d'once d'argent, mais en plus petits et plus facilement transportables montants d'or.

Une partie de la cause de cette montée d'intéret sur l'or et les Bonds du trésor était motivée par le souvenir de ce que

les gens ont fait entre 1929 et 1932.

Lors de cette période de dépression, l'or et les Bonds du trésor étaient les meilleurs moyens pour protéger les actifs.

L'argent en 1930? L'argent n'était pratiquement qu'un métal de base.

Au pire de la Dépression, la production des mines d'argent était près de 5 fois supérieur à la demande intérieure des

États-Unis pour l'industrie et pièces de monnaie!!

Les choses étaient tellement mauvaises pour l'argent que les sénateurs de l'Ouest ont exigé les États-Unis à maintenir

le prix d'argent après avoir chuté à moins de 50 cents l'once! (50 cents!!)

Inutile de préciser que peu d'investisseur lors de la dernière dépression ont considéré l'argent comme valeur refuge

contre l'effondrement du système bancaire.

Avance rapide de 45 ans et le point de vue de l'argent comme un métal industriel abondant et bon marché serait encore

renforcée à la suite du "Silver Thursday" en 1980.

C'est parce que la flambée des prix du milieu à la fin des années 1970 ne venait pas de la demande industrielle, qui a

culminé environ six ans plus tôt, en 1974. Au contraire, la flambée des prix était en provenance des frères Hunt sur le

COMEX: la demande d'investissement.

Tout ce qu'il fallait, c'était pour le COMEX de changer les règles sur les frères Hunt - une sorte de contrôle du capital

contre les positions longues - et le prix s'est effondré.

Comme le prix s'est effondré de plus de 60% dans les années 1980 (avec l'aide de la déthésaurisation du

Page 28: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

gouvernement américain), et que l'offre minière a augmenté, une fois de plus la perception que l'argent est une sorte de

métal de base facilement extractible s'est poursuivi.

L'or était la monnaie des banquiers, l'argent? Un cousin éloigné.

CE qui explique que la plupart des gens dans le monde de l'investissement ont été conditionnés à croire que le manque

d'argent est impossible, en plus d'être obsédé par l'or comme la seule assurance dont vous avez besoin pour votre

portefeuille.

C'est la force de l'histoire récente, de la langue qui est utilisée pour décrire l'argent (industriel), et une façon de voir qui

est encore encouragée par certains marchands d'or.

Nombreux dans le secteur de l'or assument que la pénurie d'argent physique à des fins industrielles est très peu

probable.

Cette perception est largement renforcée par la principale place de marché mondial dans le métal blanc, la division

COMEX du New York Mercantile Exchange.

Le COMEX

Il faut voir le COMEX comme tout simplement un centre d'entreposage et de stockage pour l'argent. Un grand entrepôt,

oui, mais un entrepôt qui est, franchement, qui a perdu sa gloire passée: autrefois la place de marché avait accès à des

centaines de millions d'onces d'argent qui pouvaient être vendus, mais maintenant le COMEX a probablement moins de

50 millions d'onces pour la vente (ces données ont presque un an), soit environ 1,5 milliards de dollars.

Et étant donné le manque de stocks gouvernementaux et le peu de mines pour extraire de l'argent, ces 50 millions

d'once sont à bien des égards irremplaçable. (je vais aborder les bijoux et l'argenterie un plus bas).

Pour mieux montrer comment ces 50 millions d'once d'argent est une petite quantité, le COMEX a moins d'Argent à

vendre que ce qui est stocké par le Fonds central du Canada (le COMEX a également beaucoup moins d'Argent que le

fonds SLV).

Alors, pourquoi le COMEX a t-il une telle emprise sur le marché de l'argent? Parce que le COMEX permet aux "gros

joueurs" d'acheter sur du papier, avec de gros effet de levier (ce qu'ils appellent la «liquidité» dans le monde de la

finance).

Durant n'importe quel jour donné, le COMEX trade des millions et des millions de ces papiers "once" d'argent. La

grande majorité de ces contrats ne sont pas réglés en argent physique, il est impossible de le faire! Mais le volume

d'argent qui passe par cet "entrepôt" est ce qui fait du COMEX le chef du peloton en termes de fixation du prix mondial

de l'argent.

Mais en cette ère d'incertitude quant à notre système financier, la nature du papier à effet de levier du COMEX conduit

Page 29: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

certains à s'interroger sur sa viabilité de leader du marché mondial en argent. Parce qu'à la fin de la journée, le jeu des

papiers joués sur le COMEX montre comment les taux de change flottant permettent la manipulation irresponsable des

prix d'importants atouts stratégiques et industriels comme l'argent (mais la liste pourrait être inclue à d'autres produits.)

Pire, il y a un motif pour les banques dans la ligue avec la Réserve Fédérale à utiliser le plus possible de leurs billets

imprimés par la Réserve Fédérale à jouer le côté court (Short)sur l'argent en papier , même si ces banques savent très

bien qu'elles ne pourraient pas s'acquitter de ce qu'elles ont en vente à découvert.

Les banques jouent à ce jeu pour maintenir l'image que le dollar se porte bien.

Plus le prix de l'argent est contrôlé par les grandes banques et leurs positions à découvert, plus l'argent est consommé

en dépit d'un resserrement du marché physique. Le marché argent sur papier, en d'autres termes, est complètement et

totalement déconnecté de la réalité de l'offre et la demande sur le terrain.

La qualité de ce marché sur papier est liée à l'erreur que l'on peut simplement imprimer de plus en plus d'argent et ne

pas avoir de pénuries incroyables qui éclatent dans des biens qui ne peuvent être imprimés. Nous voyons déjà des

pénuries pour des choses réelles dans des endroits comme la Tunisie, l'Egypte, le Yemen, l'Inde, la Chine, nous avons

tous à nous demander combien de temps avant que ces sortes de pénuries arrivent au monde occidental.

Un point important: le marché de l'argent n'a pas besoin de nouveaux "investisseurs" pour que le prix d'aille plus haut, il

faut tout simplement que les personnes détenant de l'argent en papier (qui est abondant) essaient de le convertir en

argent physique. (ce qui est rare)

La tendance est votre amie.

Pour point final, le stock d'argent à la surface du sol est autour de 22 à 25 milliards d'onces et surtout sous forme de

bijoux et argenterie, n'a pas beaucoup changé au cours des cinquante dernières années. (à l'heure actuelle il y a moins

de 1 milliard de pièces d'argent ou de lingots.)

Cependant, le stock d'or à la surface du sol a connu une forte croissance en passant de moins de 1 milliard à près de 7

milliards d'onces sur la même période.

Outre le fait que le ratio entre l'argent à la surface du sol de tout et l'or est inférieur à 4:1 (et non de 45: 1 comme

l'indique actuellement le prix), la tendance de l'or physique et de l'argent est clairement vers la parité, ou quelque chose

de proche. Et pourtant, nous voici avec de l'argent ayant récemment "corrigé" vers un simple $ 27,50 l'once, tandis que

l'or est aux alentours de 1350 $. 

L'argent, qui pourrait un jour devenir terriblement proche du prix de l'or, reste très bullish.

Page 30: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

The World's Most Undervalued Asset: SILVER First off, it is pretty audacious to label any investment asset as the world's cheapest when you consider the implications of that claim. Most of the world's investors are value oriented, always on the prowl to find undervaluation and if they could identify the single most undervalued investment opportunity, it would only be a matter of time before they descended upon it. Simply put, if you could identify the most undervalued investment asset in the world that would be another way of saying you had identified the world's best investment opportunity. The next step would be to back up any such claim with straight forward reasoning and facts to substantiate any claim of extreme undervaluation. That's the purpose of this article, namely, to show why I believe silver is the cheapest investment asset to own and that it is likely destined, therefore, to be the best investment opportunity over time. The only caveat is one of time. It would be unrealistic to assume that if you were able to identify the cheapest investment asset in the world and purchased it that you would be instantly rewarded. If the whole world mispriced something, it is unlikely the undervaluation would be corrected the instant you bought it; give it time, say five to ten years. I'm not going to speak today about silver's undervaluation in the ways unique to silver, such as it being at or below its primary cost of mine production or of how scare and rare it is, particularly in dollar terms, or how much it has dropped from its price highpoint of three years ago. Certainly, one could establish whether silver was undervalued by such measures, but that would not be the way to determine if silver was the most undervalued investment asset in the world. The only way to determine what the world's most undervalued asset might be is by comparing all assets to each other. In other words, you can only declare any asset to be the most undervalued by relative price comparison. Fortunately, a relative comparison by price is not a difficult thing to do. Instead, trying to figure out why I didn't see this sooner is more difficult to answer. But in my defense, I discuss silver's relative valuation to gold on a non-stop basis. After all, silver and gold are as connected as love and marriage or a horse and carriage; it's hard to conceive of a better relative comparison. So let's start with gold and silver. It is said that a picture is worth a thousand words, so let me see if I can spare you some unnecessary verbiage. For the sake of uniformity, let me present silver's relative valuation as it is usually depicted, namely, by dividing silver's price into gold's price and stick to that format in the examples that follow. Remember, the higher the ratio, the more undervalued silver is to the item depicted. These charts cover the last three years or so. 

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Here's silver compared to platinum;

 Silver compared to palladium;

 Silver compared to copper;

Page 32: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

 

Silver compared to crude oil (West Texas Intermediate);

 Silver compared to the Dow Jones Industrial Average;

 Silver compared to the US dollar Index;

Page 33: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

 Silver compared to the 10 year US Treasury note (interest rates);

  Remember, the higher the relative price ratio, the more undervalued is silver. I'm not intentionally leaving out any other comparisons and would include real estate if I knew of a chart. I believe silver would show up as generally the most undervalued if you included all other commodities. My point is simple – on a relative basis, silver is the cheapest asset of all. And to my mind that makes it the asset offering the highest prospective gains for the future. I'm not trying to trick anyone in any way – this is as straight forward as it gets. As I indicated earlier, I'm kind of mad at myself for not writing about this before now. And just because it's as simple as pie that doesn't invalidate the approach. About the only thing I haven't addressed is how silver got to be the most undervalued investment asset in the world. I suppose, if there were some obvious and compelling legitimate explanation for why silver should be so undervalued relative to everything else, perhaps the undervaluation would be widely understood and justified. But there is no such justification. The best thing about silver's extreme undervaluation is that the reason for it is as clear as is the undervaluation itself; not in terms of legitimacy, but certainly in terms of clarity. As I have reported recently and for years, COMEX silver has the largest concentrated short position of any traded commodity. Eight traders, led by JPMorgan, are responsible for silver being the most undervalued asset in the world. The world's largest concentrated short position should logically result in the world's most

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undervalued asset. I think this is good news because it would be impossible for me to show conclusively that silver was the cheapest investment asset of all without providing a definitive explanation for the unprecedented undervaluation. Of course, I suppose a rejoinder to silver's compelling undervaluation leading to eventual outstanding investment performance might be if JPMorgan and the other commercial crooks on the COMEX were able to continue to manipulate the price indefinitely thru additional short contracts. While this can extend silver's undervaluation in terms of time, it cannot last forever. Additional paper short sales by JPM and the crooks will blow up in their faces at some point or the COMEX will shut down. That's because selling additional paper contracts short will not satisfy physical demand in excess of physical supply. That day must come, for no other reason than silver is the cheapest asset in the world. That is not to say that silver can't get even more undervalued in the short term, but isn't this what investment is all about? Is it not the universal goal of all investors to seek out the most undervalued assets and try to avoid the most overvalued sectors? As must be expected, silver didn't get to be the cheapest investment asset in the world without price pain and suffering. It is guaranteed that whatever might be the world's most undervalued asset only got to that point because it was overlooked and unappreciated or loathed or manipulated. There is no way the world's most undervalued asset could achieve that status through positive investment returns. By definition, the cheapest investment asset in the world had to have horrid price performance to get to that point. It's good news that the reason in silver's case was due to deliberate price manipulation because that manipulation must end at some point. Also good news is the fact that silver is no stranger to being the best performing asset in the world, as was the case most recently up through the price highs of 2011. The reason silver was the very best investment asset was because it had formerly been incredibly undervalued before that price run. It is said that history doesn't repeat itself, but in the case of silver, I don't see how that can be avoided. In more ways than not, silver today reminds me of the time when it traded under $5 per ounce. As was the case back then, the thought that it might eventually climb more than ten times in value was widely disbelieved and openly scoffed at. That's because silver was the most undervalued asset in the world, both then and now. If you didn't catch the first run, you've just been given a second chance. And it is also interesting that silver is registering as the most undervalued investment asset precisely at the same time when there is more total investment net worth and buying power in the world than ever before. The assets in hedge funds alone are now at a record $2.7 trillion; 1 percent of which ($27 billion) is more than the value of all the silver bullion in the world (if it could be bought). The 100 million oz of new silver available for investment annually would take only one-tenth of one percent ($2.7 billion) of hedge fund assets. Unless hedge funds have stopped looking for undervalued assets, I can't help but feel that's a set up akin to a lit match and a barrel of dynamite. Don't be confused by the simplicity of this presentation. Comparing the relative price of all investment assets is the only objective way to determine which is the most undervalued. Right now, on that objective basis, silver is the cheapest investment asset in the world. I feel fortunate to have made this observation and even more fortunate that it doesn't conflict in any way with anything I've written

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previously. I'll probably make this article public (sometime next week) after subscribers have had a chance to digest it. To me, it's a big deal. Ted Butler

Rapport sur l’avenir de la demande industrielle pour l’ ARGENT METAL

[http://www.argentmetal.com/2011/05/09/rapport-sur-l%E2%80%99avenir-de-la-demande-industrielle-pour-l

%E2%80%99argent-2/ ]

Le métal blanc est une vraie star chez les industriels ! Selon un nouveau rapport du Silver Institute, la demande

d’argent  pourrait passer de 487 millions d’once en 2010 à 665 millions en 2015 soit une augmentation de la demande

de 36% en 5 ans.

Un nouveau rapport, commandé par le Silver Institute, de la firme de recherche GFMS, intitulé « The Future

of Silver Industrial Demand », fait des projections de la demande industrielle pour l’argent d’ici 2015. Le

rapport met l’emphase sur certaines propriétés uniques de l’argent qui, dans la plupart des cas, ne

peuvent être remplacées par des alternatives moins onéreuses.

Les usages de l’argent dans de multiples applications, que ce soit dans les produits électroniques, dans la

fabrication de piles solaires photo-voltaïques, ou encore comme agent anti-bactérien, lui assurent de

nouveaux marchés destinés à prendre de l’expansion au-delà des marchés traditionnels comme la joaillerie,

la photographie et l’argenterie. La demande du seul secteur photo-voltaïque est passée de 3Moz en 2004 à

environ 50Moz en 2010. Le rapport anticipe une forte demande de l’industrie, qui pourrait passer de

487.4Moz en 2010 à plus de 665.9Moz en 2015, soit une augmentation de 36% en cinq ans.

Un mise en perspective du prix de l'argent métal, souvent évalué au plus haut un prix de 50$. Cette vidéo nous propose d'actualiser ce prix haut de référence grâce à l'inflation. On découvre alors que le point haut ne se situe plus aux alentours des 50$ l'once, mais bien à plus de 138$ l'once. Le prix de l'argent est donc complètement sous-évalué et artificiellement maintenu à ce niveau grâce à des manipulations financières. : http://www.47carat.com/index.php/metaux-precieux/argent-metal/perspective-sur-largent-metal/

POURQUOI investir dans l’ARGENT METAL   ?

Page 36: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

Les métaux précieux constituent un placement sûr et rentable sur le moyen et le long terme. Ils protègent

contre les risques d’inflation et/ou de collapsus du système financier international si fragile. Le cours de l’or

montera et celui de l’argent encore plus.

UN PLACEMENT SÛR ET RENTABLE

Contrairement aux obligations d’État ou d’entreprise, les métaux précieux n’ont aucun « risque de contrepartie

» (counter part risk), car ni l’or ni l’argent ne peuvent faire faillite ; ils constituent une valeur en soi immuable depuis des

millénaires.

Contrairement aux billets de banque, les métaux précieux ne sont nullement touchés par l’inflation ou une

quelconque réforme monétaire. Un kilogramme d’or restera toujours un kilogramme avec sa valeur intrinsèque, tandis

que « le papier-monnaie retournera tôt ou tard à sa valeur intrinsèque: zéro » (Voltaire). Les études historiques portant

sur tous les pays à toutes les époques prouvent que le papier-monnaie, étant multipliable à l’envi, a toujours perdu plus

ou moins rapidement son pouvoir d’achat. Durant la Révolution française (1789 – 1799), celui qui avait fait confiance au

papier-monnaie perdit en une décennie dans la proportion de 1000 : 1 (René Sédillot : Le coût de la Révolution

française, 1989).

Depuis l’automne 2008, de plus en plus d’investisseurs et des sommes de plus en plus importantes se positionnent sur

les métaux précieux. Cette tendance se renforcera dans les prochaines années, car les raisons d’avoir peur – instabilité

du système financier international et inflation – subsisteront, voire s’aggraveront en raison du surendettement croissant.

Le collapsus du système monétaire n’est qu’une question de temps, car l’usure produit d’abord l’endettement, puis le

surendettement et enfin la cessation de payement. L’augmentation des dettes est produite inéluctablement par les

intérêts et les « intérêts composés » (= les intérêts des intérêts, qui font que les dettes grandissent de plus en plus vite).

Comme les dettes produisent des intérêts, qui génèrent à leur tour des intérêts composés, et ainsi de suite,

l’endettement des particuliers, des entreprises et des États grandit de façon exponentielle. Cette accélération de

l’augmentation des dettes mènera les débiteurs à la faillite. Comme le montre si bien le film « L’argent-dette », le

papier-monnaie n’est rien d’autre qu’une reconnaissance de dette, que ce soit sous forme de billet de banque ou

d’obligation, et puisque cette dette produit des intérêts composés en augmentation de plus en plus forte, il arrivera

forcément un moment où le surendettement se soldera par la banqueroute des nations. C’est pourquoi il est

mathématiquement certain que le système du papier-monnaie, basé sur des dettes, s’effondrera (comme c’est déjà

arrivé des dizaines de fois dans le passé). Détenir des billets de banque ou des obligations équivaut à un suicide

financier.

Les métaux précieux sont non seulement une valeur sûre, mais encore un placement rentable, car de plus en plus

d’investisseurs s’y intéressent, ce qui fait monter le prix.

 LE COURS DE L’OR MONTERA

Page 37: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

Le cours de l’or montera, parce que l’offre (production minière et déstockage des banques centrales)

diminue, tandis que la demande des investisseurs devient plus pressante.

La production d’or : l’extraction d’or baisse régulièrement depuis quelques années, parce que

beaucoup de mines s’épuisent. Explorer de nouvelles réserves et ouvrir une mine prend beaucoup de

temps et d’argent (2 à 5 ans pour commencer la construction d’une mine à partir de la découverte d’un dépôt

d’or).

Le déstockage des banques centrales : les banques centrales des gros pays industrialisés ont vendu

d’énormes stocks d’or sur le marché depuis l’abandon de la couverture en or des monnaies en 1971. Cela a

causé de fortes pressions baissières sur le prix de l’or jusqu’en 1999, où les principaux pays détenant encore

de l’or ont signé un accord pour limiter ces ventes à 500 tonnes d’or par an. En 1945, 68 % de l’or mondial

était détenu par les banques centrales ; 20 % en 2003 ; les réserves actuelles sont proches de 0 %, même si

les statistiques officielles prétendent le contraire. Les banques centrales n’ont donc plus guère le moyen de

faire baisser le cours de l’or par des ventes supplémentaires.

Plus positif encore, il s’est développé ces dernières années une nouvelle tendance parmi certains pays en

voie de développement (Chine, Inde, Russie, Argentine,…) qui ajoutent de l’or dans les coffres de leur

banque centrale, suite à une méfiance accrue envers le dollar.

La demande des investisseurs : le troisième argument pour une hausse du prix de l’or, c’est la petite taille du

marché de l’or (6 billions de $) comparée à la quantité de dollars qui sont investis dans le marché des actions

(40 billions) et des obligations (100 billions). En cas de crash boursier, les capitaux qui fuiraient les actions

ou les obligations ne pourraient entrer dans le marché de l’or sans causer une hausse vertigineuse du prix

de l’or, et à plus forte raison du prix de l’argent, dont le marché est minuscule (0,02 billions). Actuellement, 4

% de la fortune mondiale est investie en or et argent ; si on atteignait 30 % (pourcentage déjà vu en

1980 !), le prix des métaux précieux serait multiplié par 7.

 

L’ARGENT CONNAÎTRA UNE FORTE HAUSSE

Il y a au moins dix raisons qui, conjuguées ensemble, provoqueront une forte hausse du métal argent.

1. Les mines d’argent seront épuisées d’ici quinze ans environ (2020/2030).

2. Les stocks mondiaux sont tombés de 10 milliards d’onces en 1950 à 1 milliard en 2010. Si ce mouvement continu

(et il n’y a aucune raison qu’il s’inverse), il n’y aura plus de réserves du tout d’ici peu d’années.

3. De nouvelles applications industrielles ou médicales voient le jour, qui consomment de l’argent. Dans chaque voiture,

chaque ordinateur, chaque panneau solaire, il y a de l’argent.

Page 38: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

4. L’argent consommé par l’industrie n’est généralement pas du tout recyclé.

5. À la fin des années 1960, les USA et les États européens ont retiré de la circulation les pièces de monnaie en argent.

Ces pièces ont été fondues et converties en lingots pour les investisseurs. Les couverts en argent ont été également

fondus et transformés en lingots. Comme il reste de moins en moins de pièces et de couverts à fondre, ce type de

recyclage diminue progressivement.

6. L’argent est cinq fois plus rare que l’or. Il y a 4983 millions d’onces d’or en stock, mais seulement

965 millions d’onces d’argent.

7. Le ratio or/argent est actuellement (été 2010) de 1 : 65 (1 lingot d’or a la même valeur que 65 lingots d’argent),

alors que l’argent est plus rare que l’or, et que la moyenne séculaire était de l’ordre de 1 : 15. Le ratio actuel

redescendra vers la moyenne normale, c’est-à-dire que l’argent montera en valeur par rapport à l’or.

8. Au sommet de la précédente hausse des métaux précieux (1980), l’or culminait à 850 $ l’once et l’argent à 50 $. Le cours actuel

de l’or est supérieur à celui de 1980, mais le cours actuel de l’argent est inférieur à celui de 1980, donc il a une large capacité de

rattrapage avant qu’on puisse parler de «bulle».

De plus, en tenant compte de l’érosion monétaire du dollar (inflation du papier-monnaie), on doit multiplier par sept le prix nominal de

1980 pour avoir l’équivalent en pouvoir d’achat de l’an 2010. 50 $ x 7 = 350 $. Le cours actuel de l’once d’argent est loin d’avoir

atteint ce niveau-là.

9. La bourse des matières premières COMEX à New York est incapable de livrer l’ensemble des contrats de vente à terme (futures)

venant à expiration, car ses stocks d’or et d’argent représentent seulement une fraction du volume global des transactions. Tant que

les spéculateurs se contentent de se faire payer leurs bénéfices en dollars, la « réserve fractionnelle » de métaux peut suffire, mais si

jamais trop de personnes en même temps venaient à exiger la livraison physique du métal, cette bourse devrait déclarer forfait. Ce

système de réserve fractionnelle est également pratiqué par certains ETF (exchange-traded fund).

Une banque américaine à elle seule vend « à découvert » un tiers de la production mondiale annuelle d’argent.

Un seul et même lingot est vendu 50 fois sur papier. Cette manipulation baissière échouera le jour où les vendeurs de certificats en

papier ne pourront plus honorer les demandes de livraison physique, parce que leur « réserve fractionnelle » sera devenue

insuffisante, en raison de l’épuisement des réserves mondiales réellement disponibles.

10. Quand tout le monde veut acheter le même produit, il faut surpayer sa valeur. Au contraire, quand peu d’investisseurs sont

intéressés, on peut l’avoir à prix sacrifié. Or l’argent est un placement méconnu. Par rapport à l’ensemble de la population, seuls

quelques rares avertis en thésaurisent. Par conséquent, la valeur de l’argent est largement sous-évaluée. L’ensemble de toutes

les réserves mondiales (1 milliard d’onces) vaut à peine 20 milliards de dollars ; le marché des emprunts pèse 100’000 milliards et

celui des actions 40’000 milliards ; si seulement 1 % des sommes investies en obligations se dirigeaient vers le métal argent, le prix

de ce dernier serait multiplié par 50. Si on prenait 10 % des obligations et des actions, le prix serait multiplié par 700 …   !?!.

Page 39: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

11. Les dix arguments évoqués ci-dessus ont d’autant plus de force qu’ils s’additionnent. Les dix facteurs haussiers se feront sentir

simultanément, ce qui décuplera l’impact sur le prix. Voici le scénario : mines épuisées et plus de pièces anciennes ni de couverts à

recycler ; stocks mondiaux tombés à zéro ; industriels cherchant désespérément la matière première indispensable à leur

production ; panique des vendeurs à découvert, qui doivent acheter à n’importe quel prix pour honorer les exigences de livraison de

métal physique ; investisseurs se ruant sur ce placement dont tout le monde parle ; épargnants cherchant à se réfugier dans une

valeur sûre, parce que le système financier mondial croule sous leurs yeux affolés et que le guichet de leur banque reste fermé.

 CONCLUSION

Les métaux précieux sont un placement sûr et très rentable. L’or, c’est bien, l’argent c’est mieux encore.

Par Louis SCHNEIDER, EUPOROS   SA ®

Source : www.euporos.ch

La chine conseille aux chinois d'épargner en LINGOTS d’ARGENT , accusant les banquiers d'escrocs   !?!

[http://rustyjames.canalblog.com/archives/2011/02/21/20449528.html ]

La Chine a interdit par décret l'exportation d'argent métal. C'était un scud contre les grosses banques du cartel anglo-américain qui manipulent les cours sur les marchés à terme. En interdisant l'exportation d'argent, ce sont 154 millions d'once (4800 tonnes) que la Chine retire du marché mondial, soit le tiers de la consommation industrielles d'argent en 2008  ( 447 millions d'onces) ou près de 20% de la demande globale.Le gouvernement chinois autorise et encourage la population à épargner en lingots d'argent, il y a eu des campagnes officielles engagées par les médias du pays : dans les journaux télévisés, dans les spots publicitaires, etc..!

( Les communistes conseillent utilement leurs citoyens tandis que les politiciens du monde libre entretiennent le mensonge sur la plus grande crise économique de l'Histoire qui se profil).

En septembre 2009, la Chine a officiellement annoncé qu'elle autorisait ses sociétés à faire défaut sur les marchés des  "produits dérivés" sur les matières premières  (sans toutefois préciser s'il s'agissait de pétrole ou d'argent métal).La Chine a laissé entendre qu'elle considérait ces "dérivés" financiers comme frauduleux et les banques émettrices comme des escrocs.Selon le rapport de la BRI (Banque des Réglements Internationaux) la production minière a été vendue 45 fois sous la forme de produits dérivés.  Deux à trois grosses banques anglo-saxonnes, impliquées dans cette affaire, sont aujourd'hui INCAPABLES de livrer de telles quantités.

Les multinationales bancaires JP Morgan et HSBC totalisent une position de vente d'argent à découvert, qu'elles devraient livrer physiquement un jour, de 500 millions d'onces, soit 66 % de la production minière actuelle. La situation est tellement

Page 40: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

catastrophique pour ces deux grosses banques (elles détiennent 95% des positions vendeuses sur l'argent métal) que leurs positions sur ce marché ne sont plus publiées ! Normal puisqu'elles ne disposent plus de sources d'approvisionnements tangibles.Le même phénomène existe sur le marché de l'or physique où des banques occidentales sont vendeurs à découvert (donc obligation de rachat) de 60 000 tonnes d'or.La Chine et quelques autres pays alliés peuvent à tout moment faire sauter le système bancaire américain..!

Londres passera probablement à la trappe avant New-York..!

On comprend pourquoi les Rothschild ont quitté le marché des métaux précieux de Londres...

Manipulations massives sur les cours de l'or et l'argent

[http://les7duquebec.wordpress.com/2010/11/17/massive-manipulation-du-prix-des-metaux-precieux/ ]

Ceci est une des plus grandes histoires de fraude économique de la décennie. Une autre de plus. Il y a eu Enron,

l’affaire Bernard Madoff, la crise des saisies immobilières, l’assouplissement quantitatif et les autres, sans oublier le

dollar US qui est manifestement mûr pour une dévaluation catastrophique.

Il s’agit de l’impressionnante fraude et la manipulation qui a lieu dans les marchés des métaux précieux, dont

particulièrement l’or et l’argent, par des institutions financières majeures. Une histoire un peu complexe qui sera ici

expliquée en termes simples et compréhensibles. C’est d’une importance capitale puisque cette fraude a le potentiel de

causer un massif effondrement économique.

Depuis un bon moment déjà, plusieurs observateurs et experts aguerris avaient de sérieux doutes que les prix de l’or et

de l’argent étaient vastement manipulés. Cependant, grâce à un témoignage d’un très courageux informateur, la

manipulation éclatante des marchés mondiaux des métaux précieux est maintenant exposée publiquement. Elle révèle

aux yeux de tous l’incroyable corruption du système financier mondial. La U.S. Commodity Futures Trading

Commission (CFTC) est une agence indépendante du gouvernement américain qui est chargée de la régulation des

bourses de commerce, où se traitent lesmatières premières et qui a pour mission de protéger les usagers des marchés

ainsi que le public de la fraude, manipulation et pratique abusive.

Mais il se trouve que la Commodities Futures Trading Commission s’est assis sur de solides évidences que l’élite

bancaire manipule grossièrement les cours du prix des métaux précieux depuis au moins quelques années. Bien qu’ils

aient reçu des informations claires et sérieuses à ce propos, ils n’ont absolument rien fait avec celles-ci. En novembre

Page 41: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

2009, Andrew Maguire, un ancien opérateur des marchés de l’argent métallique (trader) de Goldman Sachs, rattaché

au bureau de Goldman Sachs à Londres, avait contacté la CFTC pour signaler une manipulation illégale du marché de

l’argent par les opérateurs de marché de JPMorgan Chase.

Avant de poursuivre, il est important de comprendre comment le marché des métaux précieux fonctionne. Plus de 95%

des transactions de métaux précieux sur les marchés mondiaux sont des échanges de titres en papier et non de

métaux physiques en tant que tel. C’est-à-dire que moins de 5% des détenteurs d’or ou d’argent possèdent

physiquement ces métaux, sous forme de barres, de pièces de monnaie ou autres, alors que les autres 95% ne

détiennent que des titres, des documents attestant qu’ils possèdent une certaine quantité d’or ou d’argent dans les

coffres-forts d’une banque quelconque à quelque part. Or, il a maintenant été révélé que la majorité de ces métaux

précieux transigés ne sont pas appuyés par de véritables réserves physiques et tangibles. Depuis longtemps, la plupart

des gens ont assumé que le London Bullion Market Association (LBMA), le plus vaste marché d’or au monde, possédait

suffisamment de réserves réelles pour garantir les «dépôts d’or» pullulant les banques majeures de la LBMA.

Mais ce n’est pas le cas. En fait, les gens commencent à réaliser qu’il existe bien peu d’or réel dans le système de la

LBMA. Lorsque les gens pensent qu’ils achètent de «l’or» ou de «l’argent», ils ne font qu’acheter des morceaux de

papier attestant qu’ils possèdent ces métaux. Mais est-ce vraiment le cas? Il semble que non. Soutenant cela, Jeffrey

Christian de CPM Group a confirmé lors d’audiences publiques de la CFTC que les banques de la LBMA ont

effectivement émis cent fois plus de titres d’or qu’il n’existe réellement de lingots d’or physique.

Oups.

Qu’arriverait-il si tout le monde décidait de vendre ou de prendre possession de leur or? Cela pourrait s’avérer être une

catastrophe. En même temps, cela pourrait aussi être une arme redoutable entre les mains de la population pour punir

et envoyer un puissant message au cartel des banquiers privés qui sont les artisans et les profiteurs de cette crise

économique mondiale. De véritables terroristes économiques. Mais on y reviendra plus tard.

Le fait est que, de nos jours, la plupart des transactions sur le London exchangene sont que du papier contre du papier.

Les petits et grands investisseurs le savent, les banques centrales qui sont les plus grands acheteurs nets ces derniers

mois sont tout aussi conscients que ce papier ne vaut rien. Alors, on assiste présentement à une nouvelle ruée vers l’or

et les autres métaux précieux qui enflamme la planète entière. Les gens achètent ces métaux parce qu’ils sont une

vraie commodité, un lieu où traditionnellement les gens se réfugient lorsque l’économie s’effondre ou que le dollar

américain chute en valeur. Plus la monnaie fiduciaire perd de sa valeur, plus les gens se précipitent vers ces valeurs

sûres, entrainant un effet de domino dangereux. C’est la raison pour laquelle les prix des métaux précieux sont

manipulés à la baisse: pour éviter cette course folle vers les portes de sortie et entrainer un effondrement

catastrophique des monnaies fiduciaires, dont l’important dollar américain. Cette facette sera abordée plus en détails

sous peu.

Pour l’instant, il serait nécessaire de souligner que ce n’est pas vraiment le prix des métaux précieux qui augmentent,

mais bien la valeur de la monnaie fiduciaire qui chute. L’inflation est une taxe cachée, car elle est le résultat d’une

dépréciation de la monnaie fiduciaire et de la contraction de la masse monétaire. Il faut donner davantage de ces billets

de papiers pour acheter les mêmes produits.

Page 42: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

Le constat est qu’il y a des milliers de clients autour du globe qui pensent détenir d’énormes dépôts en or et en argent

métallique sur lesquels ils paient des frais d’entreposage et pourtant, ces dépôts ne sont qu’imaginaires – la seule

chose qu’ils possèdent vraiment est une pile de documents en papier.

Andrew Maguire expliquait cette situation de cette façon: « sur 100 clients qui se présentent, il y en a seulement un qui

pourra réellement mettre la main sur son or ou argent. En d’autres mots, il y en a aura 99 qui repartiront les mains

vides; et sans de nouveaux fonds arrivant dans les marchés, le seul fait de demander possession de cet or ou argent va

créer un défaut de paiement ». (Source)

Qu’est-ce qu’un défaut de paiement? Voici une définition assez claire:

Le défaut de paiement désigne le fait qu’une entreprise ou un pays (NDLA: ou une banque, institution financière) ne soit

pas en mesure d’honorer une partie ou la totalité de ses engagements envers un tiers.

Le défaut de paiement de la part d’une entreprise peut entrainer la faillite de celle-ci.

Conséquemment, il est simplement impossible pour la LBMA de remettre tout cet or et argent qu’ils doivent aux

propriétaires de ces contrats. Sans doute, cela représente un gigantesque problème. Le pire est que ce type de

situation n’est pas sans précédent. Par exemple, Morgan Stanley a dû verser plusieurs millions de dollars en 2007 pour

régler les poursuites judiciaires qui les accusaient d’avoir prélevé des frais de stockage auprès de 22 000 clients

propriétaires de lingots d’argent qui n’existait pas.

Adrian Douglas, est l’éditeur de MarketForceAnalysis.com et membre du conseil d’administration du Gold Anti-Trust

Action Committee (GATA). Il estime qu’il y a jusqu’à 50 000 tonnes d’or inexistant qui aurait été vendu. Ceci, explique-t-

il, « est l’équivalent de toutes les réserves minières d’or à travers la planète qui reste à exploiter, ou encore, l’équivalent

de 25 ans de production minière d’or». Le système fractionnaire bancaire est donc aussi à l’oeuvre dans les marchés

des métaux précieux et cette fraude pourrait totaliser 5 trillions de dollars ($5000 milliards). Soudainement, la fraude de

$50 milliards de Madoff parait minuscule.

Adrian Douglas analysait dans cet article les données de la LBMA provenant de leur propre site Internet et il a calculé

qu’environ 20 millions d’onces d’or sont échangés à chaque jour. Il cite Paul Mylchreest qui a fait une analyse détaillée

de ces données sur les échanges quotidiens d’or sur les marchés de Londres et il en est venu à la conclusion que 2134

tonnes d’or transigeaient par jour. Ce chiffre est énorme puisqu’il c’est 346 fois plus d’or qui est extrait quotidiennement

dans le monde.

Et cela, c’est sans parler des faux lingots d’or découvert par des fonctionnaires àFort Knox, aux États-Unis, qui est

censé être l’or du Trésor américain. Des millions de lingots d’or se sont avéré être des faux! Ils contenaient des noyaux

de tungstène avec seulement un revêtement externe d’or véritable. Ce phénomène de lingots d’or avec un coeur de

tungstène ont fait leur apparition en Allemagne, tel que rapporté par les médias allemands et américains, mais aussi

en Chine et en Angleterre. Et que dire de cet or qui rouille en Russie?

Est-ce que quelqu’un essaie de faire peur aux petits investisseurs dans le but de les tenir loin de l’or pour les pousser

vers les marchés boursiers, maintenant que nous nous dirigeons vers une autre vague de cette crise économique

mondiale?

Manipulation du prix des métaux précieux

Page 43: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

William Murphy, le président du Gold Anti-Trust Action Committee(GATA), a été invité à témoigner. GATA a compilé

des données sur la manipulation des marchés de l’or et de l’argent pendant un bon moment déjà.

Quand on lui a demandé une preuve solide de la manipulation, Murphy a publié une bombe bien gardée par un

informateur qui avait envoyé des courriels à la CFTC en expliquant comment les traders de JPMorgan ont truqué le

marché de l’or pour ensuite s’en vanter. Le dénonciateur, un commerçant de Londres de métaux précieux nommé

Andrew Maguire, avait des preuves assez accablantes contre le cartel, mais le panel du CFTC était visiblement réticent

à en apprendre plus et ne demandait rien d’autre à ce sujet.

Maguire a expliqué à la CFTC la manière dont s’y prenaient les commerçants d’argent chez JPMorgan Chase et leur a

révélé qu’ils se vantaient ouvertement de leurs exploits – y compris la façon dont ils envoient un signal à l’avance au

marché afin que d’autres négociants puissent réaliser un profit au cours des épisodes de compression des prix.

Les traders sauraient reconnaître ces signaux et faire de l’argent en misant sur la baisse du cours des métaux précieux,

aux côtés de JPMorgan Chase. Maguire a expliqué à la CFTC qu’il existe des manipulations systématiques du marché

au moment des expirations des contrats, ainsi que lors d’autres moments stratégiques.

Le 3 février dernier, Maguire a envoyé un avertissement deux jours à l’avance par courrier électronique à Eliud

Ramirez, qui est le chercheur principal pour la CFTC, à propos d’un événement de manipulation des marchés qui était

pour se produire.

Maguire a averti Ramirez que le prix des métaux précieux serait supprimés lors de la publication des données de paie

non agricoles, le 5 février. Comme la manipulation des marchés des métaux précieux se déroulerait le 5 février,

Maguire envoyé des courriels supplémentaires à Ramirez, lui expliquant exactement la nature de ce qui se passait.

Ce n’était pas seulement le fait que Maguire avait prédit que le prix de l’argent serait forcé à diminuer qui surprend le

plus, c’est surtout le niveau de précision qu’il a été en mesure de communiquer à la CFTC qui a été le plus

spectaculaire. Il avait averti la CFTC que le prix de l’argent, peu importe l’état du nombre d’emplois, se retrouverait en

dessous de $15 l’once. Au cours des deux prochains jours, le prix de l’argent a chuté, partant de $16,17 l’once jusqu’à

un creux de $14,62 l’once.

Grâce à l’alerte de Maguire, la CFTC a pu observer un crime se dérouler en temps réel, directement sous leurs

yeux.

Alors qu’est-ce que la CFTC a fait à ce sujet?

Rien.

Absolument rien.

Les marchés ont été supprimés par les grandes institutions financières depuis des années, ce qui a créé un

« étranglement » potentiel sur les marchés des métaux précieux qui pourrait envoyer le prix de l’or et l’argent dans la

stratosphère.

La réalité est qu’il n’y aurait plus d’or dans le monde entier si tous les fonds indiciels cotés (Exchange Traded Funds –

ETF) demandaient la livraison physique de leurs avoirs.

Page 44: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

En fait, Maguire affirme que l’arnaque des ventes à découvert par les grandes institutions financières se chiffre en

milliers de milliards de dollars, ce qui en fait une des plus grandes fraudes financières de l’histoire.

Maguire nomme cela du  « terrorisme financier  » et il accuse les institutions financières impliquées dans cette fraude

de «trahison», mettant ainsi la sécurité nationale en péril.

La sécurité nationale est menacée.

Parce que si la véritable ampleur de cette fraude venait qu’à se savoir, elle pourrait provoquer l’effondrement du

système financier dans son ensemble.

(Source, traduction par l’auteur)

Voici une entrevue avec Andrew Maguire. Il est aussi possible de consulter ces différentes sources pour complément

d’information:

- Andrew Maguire finally exposes systemic fraud by CFTC & JPMorgan

- A London trader walks the CFTC through a silver manipulation in advance

- Media Blackout – Wall Street Journal Hiding Andrew Maguire Revelation Of JP Morgan Chase Gold/Silver

Manipulation

- Bill Murphy of GATA Reveals Whistle-Blower in Gold Price Suppression

Qui manipule le cours de l’argent   ?

[http://www.moneyweek.fr/20110351032/conseils/matieres-premieres/jpmorgan-chine-comex/ ]

Les spécialistes sont de plus en plus nombreux à penser que le cours de l’argent ne reflète pas sa valeur réelle. Actuellement sur le Comex – Bourse américaine de l’énergie et des métaux –, l’argent évolue autour de 30 $ l’once : un chiffre qui, rapporté au cours actuel de l’or (1 360 $ l’once), donne un ratio or/argent de 45, soit une pièce d’or pour 45 pièces d’argent.

Mais, pour beaucoup, le juste prix de l’argent devrait approcher 50 $ l’once, ce qui ramènerait ce ratio à… 27, plus proche de la proportion qui, avant le XIXe siècle, fluctuait entre 10 et 16, au temps où l’argent était utilisé comme monnaie aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. S’il revenait à 16 ou à 10, hypothèse que privilégient certains, l’once d’argent pourrait s’envoler à 85, voire à 100 $ !

« La seule raison pour laquelle le ratio or/argent reste encore à 48 [Ndlr : à l'heure où nous mettons sous presse, celui-ci évolue à environ 45] tient au fait que le cours de l’argent est manipulé par les grandes banques », dénonce Eric Sprott, fondateur du fonds canadien Sprott Asset Management LP. Le cours de l’argent aurait-il fait l’objet d’une manipulation ?

La banque JP Morgan est montrée du doigtNotre collègue Adrian Douglas abonde dans le même sens qu’Eric Sprott. Après avoir observé que, entre 2003 et 2010, l’or et l’argent ont évolué de façon quasi parallèle, il affirme qu’une telle configuration « est tout simplement impossible dans un marché libre ». Pour lui, « le prix de l’argent est manipulé, afin qu’il suive de façon algorithmique celui de l’or ». L’expert estime surtout que l’argent est sous-évalué.

Il en veut pour preuve que, pour la première fois de l’histoire, les contrats à terme sur l’argent sont en backwardation, c’est-à-dire que leur prix spot (prix de livraison du jour) est plus élevé que leur prix d’échéance plus éloignée.

A son sens, c’est signe que le marché est face à « une pénurie d’argent, puisque les acheteurs sont prêts à payer plus cher pour se faire livrer rapidement ». Adrian Douglas souligne par ailleurs que « d’exportateur, l’empire du Milieu est

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récemment passé importateur net, et ses importations en 2010 ont quadruplé, pour atteindre 3 500 tonnes (112 millions d’onces) ».

D’où sa conviction que si le marché était libre, l’argent serait coté largement au-dessus de son cours actuel !

De leur côté, certains experts comme Harvey Organ et Marc Mayor soupçonnent la banque JP Morgan – qui, à elle seule, détient 95% des 31 803 contrats short – « d’utiliser sa position dominante pour faire baisser le cours de l’argent à chaque fois que l’actualité fournit des nouvelles qui devraient pousser le prix à la hausse ».

Ils pensent que, « en dehors de l’évident aspect financier », la banque américaine aurait agi « pour le compte du Trésor américain », car « garder le prix de l’argent plus bas revient à rendre le dollar plus attrayant en tant que monnaie de réserve ».

Les Chinois crient eux aussi au complotLa thèse de la manipulation est-elle donc fondée ? Pour tenter d’en savoir plus, nous avons mené une enquête du côté de la Chine, plus grand producteur mondial d’argent.

Premier constat : du fait que le Comex dicte la tendance des Bourses de l’or et de l’argent de Shanghai, toutes deux créées il y a seulement sept ans, le ratio or/argent, qui s’établit autour de 44, ne présente pas un écart significatif avec le ratio américain (45).

Deuxième constat : en octobre dernier, quand l’argent s’est mis à s’envoler, son cours a progressé nettement plus vite en Chine qu’aux Etats-Unis – preuve qu’à Shanghai l’argent est mieux valorisé qu’à New York. Enfin, selon la presse locale, les investisseurs chinois ont été, le 10 novembre dernier, victimes d’une « manipulation du cours de l’argent sur le marché de New York ».

En effet, alors que la majorité d’entre eux jouaient la hausse de l’argent, ce dernier a vu son cours dégringoler de 9% en une seule séance, d’abord à New York puis à Shanghai.

Pour la presse chinoise, il est clair qu’« un puissant groupe a comploté une telle chute de très longue date ». L’investisseur particulier retiendra que le marché de l’argent compte parmi les plus spéculatifs, donc les plus dangereux, même si, fondamentalement,

l’argent est considéré comme le meilleur placement de 2014… !!!

LE POINT SUR l’ OR & l’ ARGENT

[http://www.argentmetal.com/2011/06/02/pascal-roussel-le-point-sur-lor-et-largent/ ]

Il est très rare de trouver dans la presse financière traditionnelle des articles évoquant l’existence de bulles, à

une exception notable près : la soi-disante bulle de l’or et de l’argent métal. Les cours de l’or et de l’argent

physique s’envolent et pour les média il ne fait aucun doute que ces cours vont forcément s’effondrer tôt au

tard. Qu’en est-il vraiment ?

Depuis plusieurs années, j’ai écrit de nombreux articles sur le sujet. Malheureusement dans le cadre restreint

de cette lettre, la place manque pour expliquer dans le détail la raison de la flambée des cours de ces deux

métaux. Je vais donc devoir faire des affirmations « gratuites » et je renvois ceux qui veulent en savoir

plus, à mes anciens articles disponibles sur Internet. J’estime que l’or et l’argent joue un rôle central dans

la crise actuelle pour deux raisons essentielles: Ces deux métaux ont joué un rôle monétaire depuis la nuit des temps. De manière atavique, n’importe qui,

n’importe où dans le monde sait qu’un lingot d’or ou d’argent possède une grande valeur. Contrairement à l’argent-dette, il est impossible d’en créer. Ces métaux sont rares et il est de plus en plus

difficile d’en extraire du sol.

Page 46: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

De ce fait, ces deux métaux jouent le rôle de canari dans une mine de charbon : ils avertissent d’un coup de grisou. Ce sont deux excellents indicateurs de manque de confiance dans le système financier basé sur les dettes. Ils représentent une valeur refuge lorsque l’on doute de la monnaie papier.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’en finance il existe deux sortes d’or ou d’argent : la forme métallique

et la forme électronique. La forme métallique est simple à comprendre, il s’agit de pièces ou lingots

physiques que l’on peut toucher. Le métal sous forme de papiers ou plus exactement sous forme d’un

enregistrement électronique dans un système est normalement adossé à un équivalent de métal physique.

L’or et l’argent sous forme électronique sont utilisés par des investisseurs qui veulent profiter de ces métaux

sans les posséder physiquement. Par exemple, il est possible d’investir dans un fonds qui va normalement

utiliser l’argent de l’investisseur pour acheter et stocker du métal physique. L’investisseur reçoit un certificat

(sous forme papier mais plutôt sous forme dématérialisée, comme une position dans un compte titre) qui lui

garanti de posséder une certaine quantité de métal. En théorie ce métal électronique peut, à tout moment,

être converti en métal physique. Un autre exemple est le métal que l’on peut acheter sur les marchés à

terme ( COMEX). Un investisseur verse une sorte d’acompte pour recevoir du métal qu’il lui sera livré

quelques semaines plus tard. Là encore, l’investisseur possède du métal sous une forme virtuelle jusqu’au

moment de la livraison. Jusqu’à présent, sur ce marché, la vaste majorité des investisseurs ne souhaitaient

pas recevoir du métal physique et revendaient leur métal électronique avant la livraison pour clôturer leurs

positions. Immédiatement après cette clôture, ils rouvraient une nouvelle position pour une livraison future.

Un autre exemple est le cas très fréquent de l’investisseur qui a acheté du métal à une banque et qui

demande à celle-ci de le garder dans un coffre commun utilisé par d’autres investisseurs. L’investisseur

reçoit une attestation (métal électronique) que son métal est bien dans le coffre mais comme ce coffre

contient du métal d’autres investisseurs, il lui est impossible d’identifier ses propres lingots. Le métal non

alloué est gardé sous la forme d’une entrée électronique sur un compte commun, non ségrégé.

Quel est le grand secret ? Il est très simple : une multitude d’investisseurs dans le monde ont acheté

considérablement plus de métal sous forme virtuelle qu’il n’existe de métal réel. Mais chaque jour, la

méfiance grandit, de plus en plus d’investisseurs demandent à convertir leur métal électronique en métal

réel. Mais il sera impossible de tout convertir, il est loin d’y avoir assez de métal sur terre pour cela. C’est ce

mécanisme qui pousse les cours à la hausse depuis plusieurs années, il n’y a aucun phénomène de bulle

mais une simple application de la loi économique la plus essentielle : plus une chose est rare et désirée, plus

son prix monte. Pour comprendre reprenons les quelques exemples ci-dessus en montrant ce qui se passe

chaque jour:

De célèbres fonds adossés à l’or et l’argent ont vendu plus d’actions qu’ils n’ont acheté d’équivalent en métal. De plus en plus d’actionnaires de ces fonds commencent à douter et demandent la conversion. L’investisseur qui a acheté des actions d’un fonds adossé au métal, exige la conversion de ses actions en métal. Imaginons que la politique du fonds l’autorise. Mais si le fonds a vendu plus d’actions qu’il n’a

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acheté de métal, le fonds est bien obligé d’aller sur le marché et payer le prix fort pour en acheter d’urgence afin de le donner à l’investisseur. Si le fonds n’autorise pas la conversion ( ce qui est souvent le cas), l’investisseur vend ses actions au fonds et achète aussitôt du métal physique qu’il garde dans un coffre personnel. En théorie le fonds devrait alors vendre le métal en contrepartie des actions mais le problème c’est que ce fonds ne peut pas vendre ce qu’il n’a jamais acheté et ne possède pas. Le marché n’est pas alimenté.

L’investisseur qui a acheté à terme, prend vraiment livraison de son métal. La banque qui lui a vendu ce métal virtuel (qu’elle ne possède pas) et qui ne s’attendait pas à cette demande de livraison est bien obligée, elle aussi, d’aller sur le marché et payer le prix fort pour en acheter d’urgence afin de le donner à l’investisseur. Par exemple, la grande banque JP Morgan est connue pour avoir des positions à découvert astronomique sur l’argent métal.

L’investisseur qui détient du métal sur un compte non ségrégé, ouvre un coffre personnel et demande à transférer son métal du coffre commun vers son coffre personnel. Par exemple pour l’or, les études fouillées de l’association GATA montrent qu’un même lingot dans un coffre commun, est détenu par au moins 4 investisseurs différents. En d’autres termes, une banque vend en général, un même lingot d’or à 4 acheteurs différents (n’utilisant pas de comptes ségrégés) en estimant peu probable que ces acheteurs ne repartent chacun avec leurs lingots. Dans ces conditions, on comprend immédiatement que la banque est, elle aussi, bien obligée d’aller sur le marché et payer le prix fort pour en acheter d’urgence afin de le donner aux investisseurs qui veulent retirer leur métal du coffre commun.

Dans tous les cas, la demande est plus forte que l’offre ce qui pousse les cours à la hausse. Ce mouvement

général n’est pas prêt de s’arrêter même si des corrections passagères et brutales sont attendues pour des

raisons qu’il est impossible d’exposer dans une lettre aussi courte. Comment un investisseur peut-il en

profiter ? Soit en investissant dans un fonds bien au courant de ces mécanismes et qui sait en tirer avantage,

soit en achetant du métal PHYSIQUE.

Why Gold and Silver Prices Will More than Double Again Even From Current "Expensive" Levels

[http://www.zerohedge.com/contributed/why-gold-and-silver-prices-will-more-double-again-even-current-expensive-

levels ]

Those that are familiar with my writings about gold and silver for the last six years know that I have said gold was cheap at $500, $600, $700, $800, $1000 and $1,200 a troy ounce and know that I have said silver was cheap at $11, $12, $14, $16, $25, and $30 a troy ounce. Today, I will reiterate that gold is still cheap in the $1500 to $1600 range and that silver is still cheap in the $40 range because the largest movements in gold and silver prices as well as gold and silver mining stocks have still not happened and will materialize over the next four to five years. Again, this doesn’t mean that gold and silver can’t or won’t correct or consolidate again in the future because both PMs always do. I have written publicly so much about this topic over the years (and even in much greater depth to my subscribing members) because I truly believe it is insanity not to participate in one of the best ways to invest in gold and silver   today - the ownership of physical gold and physical silver.  

 !!! !!! !!! Hundreds of millions of investors worldwide, influenced by the propaganda of Western bankers, have consciously made poor decisions not to own a single ounce

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of physical gold and physical silver today. One of the first realities an investor must understand about the gold and silver market is that the Economics 101 concept of price being set by physical supply and physical demand is an utter lie. In today’s world of banking and financial industry lies, the price of gold and silver are NOT set by the physical demand and physical supply of either of these metals, but rather by the artificial supply and demand of paper contracts predominantly backed by no physical metal…  !!! !!! !!!

 By now, the following facts are very well known by seasoned physical gold and physical silver buyers but likely still unknown to the average investor worldwide. A CPM Group document released in the year 2000 stated, “With the start of the London Bullion Market Association's release of monthly trading data, the market has become aware that 100 times more gold and silver trade hands each year, just in the major markets, than is produced or used. Some market participants have wondered aloud how 10 billion ounces of gold could trade via the major markets each year, compared to 120 million ounces of total supply and demand, while roughly 100 billion ounces of silver change hands, compared to around 628 million ounces of new supply.” Thus, one can see that the fraud perpetrated by bullion banks in the silver futures market exceeds even the fraud they commit in the gold futures markets. Take the figures provided above, and a quick calculation reveals that bankers were trading nearly 160 times of paper ounces of silver every year than the annual physical supply of silver mined from the earth. 

 However, break down these numbers even more and the fraud becomes even more astounding. While in 2000, about 628 million ounces of new supply of physical silver came to market, in 2010, mine production of new silver supply was slightly higher at 735.9 million ounces. Net government sales accounted for another 44.8 million ounces, old silver scrap provided an additional 215 million ounces, and producer hedging accounted for the final 61.1 million ounces. Thus a total annual supply of roughly 1 billion ounces of silver existed in 2010. However, industrial usage, photography and jewelry used up nearly 78% of the one billion ounces of physical silver supply in 2010 and left less than 100 million ounces available for minting in the form of silver coins. (Source: The Silver Institute). Despite this tightness of new investment silver supply, there have been days in recent months when more than 250 million ounces of paper silver traded on the COMEX in less than one minute! During the times ridiculous volumes of paper silver were trading on the COMEX, usually the price of silver was plummeting in intra-day trading. Thus, bankers were clearly using this massive artificial supply of paper silver contracts to knock down prices. On top of this fraud, bankers have stretched the landscape of imaginary supply of gold and silver with their introduction of the gold ETF, the GLD, and the silver ETF, the SLV, both of which started trading in 2006. Both the GLD and SLV are highly suspect, likely fraudulent vehicles that probably are either (1) only partially backed by physical gold and physical silver and/or (2) respectively backed by unallocated physical gold/silver that have multiple claims upon them. Again, fraudulent derivative paper gold and paper silver products create a perception of increased supply even when there is no REAL increase in the underlying physical supply or even at times when physical supply is shrinking. Bankers have created this mechanism specifically to suppress the price of gold and silver and to keep their Ponzi fiat currency scheme alive - a scheme that they utilize every single day to silently steal wealth from every citizen on this planet.  

 I have heard the criticisms levied against Eric Sprott and James Turk regarding their pro-silver and pro-gold stance in that they are just selling their books as PM fund managers and bullion dealers. However, I believe these criticisms to be patently unfair. I don’t believe that either Mr. Sprott or Mr. Turk are so enthusiastic about the future prospects of gold and silver returns because they just want to “talk their books”. Rather, I believe that they are so enthusiastic due to their deeper level of understanding about PM markets than the average retail investor and the vast majority of uneducated commercial investment industry advisers. Furthermore, I’ve

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been one of the most passionate supporters of gold and silver for the last decade and I have never acted as a bullion dealer, have never received any commissions from any sales of mining stocks, and have never accepted a single cent from any mining company to provide coverage of their company to my subscribing members though I have been approached many times to do so over the years.   To illustrate the level of misunderstanding that still exists about gold and silver prices, here’s one piece of investment “advice” that landed in my email inbox on August 16, 2008: “The barbarous relic – gold – is another good choice, usually. But gold has already appreciated from just over $300 an ounce six years ago to almost $900 today. It could be a little late.” This adviser went on to push stocks and confidently declared that stocks would be the “big winner” once again over the next several years. From August 16, 2008 until today, the S&P 500 has lost 2.92% while gold has risen +111.33% and silver, +284.47%. Stocks, the big winner? I think not. But selling stocks is the big bread and butter money winner of most commercial investment advisers so that is the primary reason why they overwhelmingly always push their clients into purchasing stocks as opposed to the real big winner of precious metals. I recall reading a newspaper article several years ago from a financial adviser in Florida that claimed she was proud of convincing here clients NOT to buy gold at $800 an ounce because the gold price was too expensive and that it was her duty to protect her clients against their own foolish impulses. On November 8, 2007, thousands of people that subscribe to my free newsletter read the following statements from me:    

 “So with gold over $800 an ounce, is it still cheap? Emphatically yes, and here's why. I'm not really sure how all the ‘Gold at 27-year high’ headlines came to be, but… if we experience a correction any time soon, and gold breaks back down to the $720 level again before continuing higher, it will just be really cheap. Here's why. Anyone that's ever studied the formula that is used to calculate the Consumer Price Index(CPI) in the U.S. knows that the formula has been greatly tinkered with over the years to produce absurdly low inflation numbers that are merely an artificially manufactured number that probably fits some pre-determined number the government would like to report.”  

 So back then, even with gold trading at $800 an ounce, the banker-owned and controlled media in the Western world was filled with stories about an imminent “gold bubble” collapse because gold was at a “27-year high.” It’s important to review history from time to time to be reminded how easily you may have accepted patently absurd proclamations about gold and silver prices in order to avoid falling victim to the same banker-originated and banker-spread propaganda today. The reason I have been overly passionate about gold and silver for years and still am today is because it takes great passion to overcome the widespread ignorance and deceit spread by the commercial investment industry to their clients about gold and silver.  

 Let’s see how things have panned out in the stocks versus PM investment game over the past few years. From the launch of my Crisis Investment Opportunities newsletter on June 15, 2007 until July 25, 2010, in a little over four years, my newsletter has returned a cumulative profit of +211.49%. Over the same investment period, the S&P500, the FTSE100, the ASX200, and top 5 ETF iShares Dow Jones EPAC Select Dividend Fund have respectively returned -21.39%, -11.99%, -26.51%, and -2.69%. Furthermore, during the next four year period, from 2011 to 2015, I sincerely believe that an attainable goal for my Crisis Investment Opportunities newsletter is to double or even triple my previous four-year cumulative returns, simply due to the following three reasons:   (1) Western bankers are increasingly losing control over the price suppression schemes they have enacted against gold and silver through their creation of bogus paper derivatives;

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(2) The conditions that have lead to Euro and US dollar devaluation are worse today than they were 10 years ago and no underlying fundamental problem of the 2008 financial crisis has been adequately addressed as of today; and(3) The percentage of people that have the amount of faith I hold in gold and silver to produce superior returns around the world is still minute. Thus, once the average Dick and Jane retail investor finally believe in the facts surrounding gold and silver versus the garbage propaganda disseminated by crooked bankers and ignorant advisers, the price of gold/silver and PM stocks will finally experience a truly parabolic rise.

 Once a small percentage of retail investors worldwide, or even just a small percentage of retail investors in a densely populated country like China, finally realize that bankers have created insane massive paper supplies of artificial gold and silver backed by nothing but air and consequently are moved to purchase their first troy ounce of pure gold and/or pure silver, this very small action will exert tremendous upward pressure on the price of gold and silver. And once this happens, I hope that you will have already secured your physical reserves of gold and silver because it is then that PM prices will truly go ballistic.   About the author: In 2005, JS Kim walked away from the immorality of Wall Street to form his own fiercely independent investment research & consulting firm, SmartKnowledgeU. Freed from the deceit and massive restrictions of the commercial investment industry, JS has been guiding clients towards significant profitability ever since. Currently, JS is working on completing two short books that explain the fraud of the modern banking system in simple terms and plans to donate 100% of all profits from these books to orphanages in S. Africa, Vietnam, and Thailand. Visit us at http://www.smartknowledgeu.com to be informed of their release and follow us on Twitter.

Les secrets de l’institut d’émission des Etats-Unis

[http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=695 ]

Contrairement à une croyance générale, l’institut d’émission des Etats-Unis est, en fait, une machine à fabriquer de l’argent détenue par un cartel bancaire privé, qui gagne d’autant plus que les taux sont élevés. Mine de rien, il imprime des dollars à bon marché et les revend plus cher.L’institut d’émission des Etats-Unis, appelé aussi «Réserve fédérale» ou «FED», revient constamment en point de mire lorsque le monde financier international se demande, anxieux, s’il va modifier son taux directeur ou non. L’abréviation FED se rapporte au «Board of Governors of the Federal Reserve System», c’est-à-dire à la conférence des gouverneurs du «Federal Reserve System» érigé il y a 93 ans. Il s’agit non pas d’une -banque centrale traditionnelle, mais de la réunion de cinq banques privées régionales tout d’abord, de douze banques actuellement, disséminées aux Etats-Unis, habilitée chacune à porter le nom de Federal Reserve Bank, un petit nombre d’initiés seulement sachant à qui elles appartiennent. Un seul point est certain: elles n’appartiennent pas à l’Etat. Néanmoins, elles exercent les fonctions d’un institut d’émission de l’Etat. Elles prennent leurs décisions au sein du Federal Reserve Board, dont le président les représente à l’extérieur et

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dont les séances ont lieu à Washington dans leur propre et imposant monument historique. La plus importante de ces banques privées est la Federal Reserve Bank of New York, qui contrôle l’énorme place financière de cette ville. 

Privilèges d’une machine à fabriquer de l’argent

Ce cartel de banques privées dispose de privilèges incroyables, dont trois doivent être soulignés:•    En imprimant des dollars, la FED convertit à moindres frais du papier sans valeur en dollars et prête ceux-ci aux Etats-Unis ainsi qu’à d’autres Etats et à d’autres banques contre reconnaissances de dettes. Au cours de son histoire, le cartel a donc créé des milliards de créances à partir du néant et encaissé des intérêts en permanence, ce qui lui assure un profit annuel atteignant des milliards. Ainsi, aucun gouvernement américain ne doit se faire des soucis à propos du déficit budgétaire tant que ces messieurs en complet sont à ses côtés et – tel est le cas du financement des guerres durant la présidence de Bush – mettent en branle la planche à billets en cas de besoin. •    Le privilège des intérêts permet à la FED de fixer elle-même les taux et il est évident qu’elle a le plus grand intérêt à encaisser les plus hauts intérêts possibles. Les taux atteignent donc un niveau souvent particulièrement élevé et occasionnent périodiquement des crises – ce qui est le cas actuellement et donne l’occasion à la FED d’intervenir ultérieurement comme sauveur. Les intérêts opèrent en permanence une ponction sur le pouvoir d’achat des citoyens américains en faveur des banquiers de la FED, par les intérêts des crédits comme par les impôts transformés en intérêts dus à la FED en raison de l’énorme service de la dette publique. Modifiant constamment les taux d’intérêt, la FED change les conditions cadres de la plus grande économie du globe et de la plus importante bourse des actions, celle de Wall Street, qui, principale bourse du monde, diffuse des signaux en direction des autres bourses. •    Pour être en mesure de résoudre les crises bancaires, la FED gère les réserves monétaires de ses banques membres (rémunérées à raison de 6% par année), qu’elle remet à disposition du système bancaire lors de l’éclatement d’une de ces crises. Actuellement, la FED s’efforce de prévenir, en fournissant à maintes reprises des liquidités aux banques, une crise financière mondiale causée par le krach du système de financement immobilier américain. Comme de nombreuses banques américaines de crédit hypothécaire ont sagement lié leurs crédits à des papiers-valeurs et transmis ainsi leurs problèmes à des banques européennes, celles-ci ont commencé aussi à vaciller.Mais c’est la FED et son ancien président, Alan Greenspan, qui ont provoqué cette crise. En abaissant rapidement et dramatiquement les taux d’intérêt – après avoir porté le taux directeur jusqu’au niveau exorbitant de 6% –, et avoir approvisionné l’économie américaine excessivement en liquidités, Greenspan avait tenté, à partir du 3 janvier 2001, d’enrayer la plus forte chute boursière depuis 50 ans. Au 25 juin 2003, le taux directeur était tombé à son niveau minimal de 1%, ce qui avait permis aux banques d’octroyer des crédits aux taux extrêmement bas et ce qui avait fait tomber de nombreuses familles dans le «piège du crédit», les incitant à acheter des logements à crédit, à des conditions auxquelles elles ne pouvaient faire face qu’à des taux bas. 

Crise provoquée par la FED

A la fin du cycle des taux d’intérêt, Greenspan avait provoqué une situation qui avait déclenché une avalanche. En effet, la FED a majoré douze fois de 0,25% son taux directeur, du 30 juin 2004 au 29 juin 2006, le portant alors à 5,25%. Il dépasse ainsi de 525% le taux fixé il y a quatre ans! Les taux fixés pour les crédits hypothécaires sont montés en conséquence et ont atteint un niveau que toujours davantage de familles ne peuvent pas supporter. Comme la propension à épargner est actuellement négative aux Etats-

Page 52: Gold or SILVER & Taxation de Votre Épargne

Unis, que la plus grande partie de la population doit recourir au crédit et que les carnets d’épargne ne jouent guère de rôle, la crise s’accentue. Vu que, depuis l’année précédente, toujours davantage de bailleurs de fonds hypothécaires sont – tout comme leurs clients – en retard dans leurs paiements à d’autres banques, le système bancaire est en crise, celle-ci ayant atteint un point culminant en août 2007, lorsque la FED et la Banque centrale européenne (BCE) n’ont pu stabiliser le système que par plusieurs injections de liquidités.La crise des liquidités bancaires s’est immédiatement répercutée sur la bourse, qui réagit généralement de manière sensible aux variations de taux de la FED. En effet, la hausse des taux rend les titres à intérêt fixe plus attrayants que les actions, freine l’économie, est donc un poison pour la bourse et abaisse les cours des actions. Ainsi a commencé septembre 2007. 

Les motifs des banques de la FED

Pour comprendre la manière d’agir et les motifs de la FED, qui paraissent parfois curieux, il faut jeter un coup d’œil sur l’histoire de l’institut d’émission. La proposition d’établir une banque centrale est due au banquier allemand Paul Warburg. La crise financière et bancaire déclenchée en automne 1907 par la faillite de Knickerbocker Trust Co. et la situation menaçante de Trust Company of America a mis en péril 243 banques, car aucune institution n’était en mesure de mettre temporairement des fonds à leur disposition pour surmonter leurs difficultés de paiement. Dans un discours prononcé peu de mois auparavant à la Chambre de commerce de New York, le banquier John Pierpont Morgan avait prévu par hasard cette crise et appelé à fonder une banque centrale. La crise se prêtait à merveille au soutien de cette revendication. Par la suite, Morgan a joué un rôle essentiel, à l’arrière-plan, dans la réalisation du projet.Initialement copropriétaire de la banque Warburg de Hambourg, Paul Warburg avait épousé en 1893, lors d’un séjour aux Etats-Unis, la fille de Salomon Loeb, de la banque new-yorkaise Kuhn, Loeb & Co., qui a fait de lui et de son frère Felix des partenaires de la banque (fusionnée en 1977 avec Lehman Brothers). Pourvu généreusement par la Banque Kuhn Loeb d’un salaire annuel de USD 5 000 000, Paul Warburg s’est occupé uniquement, pendant les six ans qui ont suivi la crise bancaire, d’une «réforme bancaire» tendant à ériger une banque centrale d’après le modèle de la Banque d’Angleterre, laquelle appartenait alors à des banquiers privés. Ce faisant, il a été soutenu par le sénateur Nelson D. Aldrich, beau-père du premier héritier milliardaire américain, John D. Rockefeller junior, connu comme porte-parole du banquier J.P. Morgan au Congrès des Etats-Unis. 

Conspiration au yacht-club de Jekyll Island

En novembre 1910 finalement, un groupe de personnes triées sur le volet s’est rassemblé, sous prétexte d’une excursion de chasse, dans un wagon de chemin de fer aux jalousies fermées du yacht-club que possédait le banquier J.P. Morgan à Jekyll Island, en Géorgie. Lors de cette réunion secrète, taxée ultérieurement de conjuration, Paul Warburg, représentant de Kuhn Loeb et d’autres banques ainsi que deux banquiers de J.P. Morgan, représentant aussi les intérêts du groupe Rothschild, et deux du groupe Rockefeller ont décidé d’aider le sénateur Aldrich à rédiger en neuf jours un projet de loi que le Républicain vaniteux entendait présenter en son nom au Congrès. Il s’agissait non pas d’une banque centrale, mais seulement d’une société privée nationale de réserve dont plusieurs comptoirs devaient être disséminés aux Etats-Unis et dans lesquels des banques affiliées volontairement devaient déposer des réserves monétaires de crise. En raison de ses relations bien connues avec le centre financier et boursier de Wall Street, Aldrich a échoué, la majorité méfiante des députés voyant à juste titre dans son projet un plan tendant à assurer à un cercle restreint de banquiers puissants et liés les uns aux autres une position dominante et, partant, la

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possibilité de réaliser des profits énormes dans l’économie américaine.Les requins de Wall Street ne se sont évidemment pas découragés et ont profité des élections présidentielles de 1912 pour faire élire le candidat démocrate Woodrow Wilson, qu’ils ont soutenu massivement sur le plan financier. Pendant la lutte électorale, il s’est fait passer pour un adversaire du «Wall Street Money Trust» et a promis au peuple un système monétaire exempt de main-mise des banquiers internationaux de Wall Street. En fait, la conception de la banque centrale a été élaborée par le groupement qui semblait avoir perdu la partie.En tout cas, les Schiff, Warburg, Kahn, Rockefeller et Morgan avaient misé sur le bon cheval. Sous le titre de «Federal Reserve Act» qui dissimule sa portée et qui prétendument réduit à néant le projet de banque centrale formulé par Wall Street, ils ont déversé le 23 décembre 1913 sur des députés démocrates des mieux disposés et avec le soutien du président Wilson, un projet de loi très peu modifié et ont requis l’approbation du Congrès alors que de nombreux députés non informés prenaient déjà leurs vacances de Noël et que très peu avaient lu le texte du projet. 

Le plus grand cartel du monde

Les rares députés qui ont perçu la nature de ce jeu pervers n’ont guère pu se faire entendre. Avec sagesse, le conservateur Henry Cabot Lodge senior a prévu «une inflation énorme de moyens de paiement» et que «la monnaie d’or serait noyée dans un flux de papier-monnaie non échangeable». Après le vote, Charles A. Lindbergh senior, le père du célèbre aviateur, a déclaré au Congrès: «Cette loi établit le cartel le plus important au monde […] et légalise ainsi le gouvernement invisible de la puissance financière […]. Il s’agit du projet de loi Aldrich déguisé […]. La nouvelle loi provoquera de l’inflation tant que le cartel le souhaitera […].» Lindberg avait raison, comme le prouve le «privilège du dollar». Avant l’établissement du Système fédéral de réserve, des banques privées avaient déjà imprimé des billets. Dans les années soixante du XIXe siècle, il y avait encore 8000 sortes de billets, émises par des «State Banks» privées avec l’autorisation de l’Etat. A partir de 1880, 2000 banques pourraient avoir encore émis leurs propres billets. Depuis 1914, le chiffre s’est limité à la douzaine de banques privilégiées.Quand le président Abraham Lincoln a eu besoin d’argent, en 1861, pour financer la guerre civile et que les crédits des banques Rothschild, financiers traditionnels des guerres, lui sont devenus trop chers, il a éludé le privilège des banques privées et fait imprimer un billet d’Etat, le «Greenback». Il ne devait pas survivre longtemps à cette démarche téméraire. En 1865, il a été assassiné par un tireur isolé, abattu lui-même lors de sa fuite. Le successeur de Lincoln, Andrew Johnson, a suspendu l’impression de billets pour des raisons inexplicables.Le prochain président qui a voulu redonner à l’Etat le monopole de l’impression de billets a été John F. Kennedy. 

Tentative de Kennedy de priver la FED de son pouvoir

Peu de mois avant son assassinat, John F. Kennedy a été semoncé par son père Joseph dans le salon ovale de la Maison Blanche. «Si tu le fais, ils te tueront!» Mais le président ne s’est pas laissé dissuader. Le 4 juin 1963, il a signé l’acte exécutif numéro 111 110, abrogeant ainsi l’acte exécutif 10289, remettant la production de billets de banque dans les mains de l’Etat et privant en grande partie de son pouvoir le cartel des banques privées. Après que quelque USD 4 milliards en petites coupures nommées «United States Notes» eurent déjà été mises en circulation et alors que l’imprimerie de l’Etat s’apprêtait à livrer des coupures plus importantes, Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963, soit 100 ans après Lincoln, par

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un tireur isolé abattu lui-même lors de sa fuite. Son successeur s’appelait Lyndon B. Johnson. Lui aussi a suspendu l’impression de billets pour des raisons inexplicables. Les douze banques fédérales de réserve ont retiré immédiatement les billets Kennedy de la circulation et les ont échangés contre leurs propres reconnaissances de dette.Grâce à son monopole de production illimitée d’argent, le cartel bancaire du Système fédéral de réserve dispose d’une énorme machine à fabriquer de l’argent, qui lui permet de gagner énormément. Qui se cache derrière ce système est un secret bien gardé. Car il faut distinguer entre les banques propriétaires et les simples banques membres, qui déposent des réserves monétaires pour, le cas échéant, être sauvées par la suite. Il y a quelques années, la Federal Reserve Bank of New York a publié les noms de ces banques membres, qui n’ont par ailleurs aucun droit. La rémunération annuelle de leurs dépôts se chiffre à 6%. Mais le niveau de leurs parts est tenu secret comme les noms des propriétaires des banques fédérales de réserve, initialement trois, aujourd’hui quatorze. 

Critique après le krach de 1929

Paul Warburg a refusé la présidence du Federal Reserve Board en 1910, alors que ce juif allemand à l’accent prononcé, juste avant le début de la guerre contre l’Allemagne, venait d’acquérir la nationalité des Etats-Unis. Toutefois, il devint membre du Conseil d’administration et du puissant Council on Foreign Relations, qui passe encore aujourd’hui pour le berceau des politiciens américains et des banquiers de la FED.Les efforts qu’il a déployés pendant de longues années pour fonder l’institut d’émission américain lui ont valu non seulement de l’argent et des honneurs dans la haute finance, mais aussi la pire expérience de sa vie. En 1928, il a exigé sans succès une limitation de la circulation monétaire afin de freiner la spéculation boursière qui rappelait la ruée vers l’or. Mais ceux qui étaient disposés à l’entendre sont restés rares; on le nommait la Cassandre de Wall Street. Après le krach d’octobre 1929, il devint la cible de ceux qui avaient perdu leur patrimoine. Des rumeurs, des brochures et des articles de presse l’ont décrit, lui qui avait tenté d’entraver les catastrophes financières, comme «l’auteur non américain» de la panique boursière d’alors. On a pu lire que «Paul Warburg avait prêté avec sa bande de l’argent au Système fédéral de réserve afin de mettre en mains juives les finances américaines et d’exploiter l’Amérique jusqu’à son épuisement.» De telles légendes se sont poursuivies jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Aigri par ces attaques, il est décédé en 1932. En 1936-1937, les cours des actions ont baissé de 50%, en 1948 de 16%, en 1953 de 13%, en 1956 de 13%, en 1957 de 19%, en 1960 de 17%, en 1966 de 25% et en 1970 de 25%. Ont suivi le krach d’octobre 1987, les chutes de cours de 1990, 1992 et de 1998 ainsi que, finalement, la forte baisse d’avril 2000 à mars 2003 et la crise actuelle qui a commencé en août/septembre 2007 et dont les effets sont incertains.Aujourd’hui, on répand le bruit – mais ne le confirme pas – que le groupe bancaire Rockefeller détient 22% des actions de la Federal Reserve Bank of New York et 53% de tout le Système fédéral de réserve. Principal acquéreur de bons du Trésor des Etats-Unis, la Banque du Japon possèderait 8% de ces actions. On attribue 66% aux banques purement américaines et 26% aux vieilles banques européennes (dont 10% aux banques Rothschild).     •

Source: International III/2007(Traduction Horizons et débats)

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LA CONSTITUTION DES CARTELS BANCAIRES

¤ IntroductionLes deux révolutions industrielles, et plus particulièrement la deuxième, permettent l'avènement du secteur industriel. Grâce aux nouvelles technologies, l'ombre de futurs véritables empires industriels commence à prendre forme. Les échanges commerciaux effrénés de par le monde accélèrent le processus de mondialisation, causant la fortification d'un courant pratique autant qu'idéologique : le mondialisme. Les premiers monopoles formés dans l'industrie et les banques remontent aux années 1860-1870. C'est surtout durant la double décennie 1880-1900, suite à une grave crise économique connue sous le nom de Longue Dépression, que le mouvement de concentration prend de l'ampleur et devient un phénomène général dans tous les pays capitalistes. Les trusts et les cartels présentaient pour les capitalistes deux grands avantages : la réduction de la part du capital investi et l'augmentation corollaire du taux de profit d'une part ou l'augmentation des profits en augmentant les prix ou en réduisant les coûts de production des matières pemières d'autre part. Les cartels pouvaient également dominer toute une branche d'activité en contrôlant en amont le prix de vente, le terme de paiement et le volume de la production. Grâce aux profits engrangés dans un secteur économique, les cartels devenaient capables de mettre sous leur houlette les secteurs vitaux de l'économie d'un pays. 

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Parallèlement à la concentration dans l'industrie, même mouvement similaire se produisit dans les banques. Au début du XXème siècle, le plus grand groupe bancaire allemand, la Deutsche Bank, possédait 30 banques de première importance, 48 banques de moindre importance et 6 autres banques. En Angleterre, ce sont quatre grandes banques qui possédaient plus de 400 succursales chacune. En France, trois grandes banques dominaient la vie économique et financière : le Crédit Lyonnais, le Comptoir national et la Société Générale. Les deux plus grandes banques américaines appartenaient à deux milliardaires, Rockefeller et Morgan dont la fortune était estimée à 11 milliards de dollars.Avec les profits engrangés grâce à leur position monopolistique, les grandes banques allaient investir dans la grande industrie. L'entrée des banques dans l'industrie donna naissance au capital financier qui avait mis à contribution les techniques de l'ingénierie financière (holding et fusions acquisitions) pour prendre le contrôle d'un très grand nombre d'entreprises industrielles avec un apport initial très modeste en capitaux. Au début du XXème siècle, les six grandes banques de Berlin étaient représentées par leurs directeurs dans 751 sociétés industrielles et elles avaient plus de deux représentants dans 289 sociétés. Réciproquement, dans les conseils d'administration des banques berlinoises, siégeaient en 1910, 51 industriels dont le directeur de Krupp et celui de la puissante société Hapag. Pour boucler la boucle, des politiciens étaient associés avec des industriels et des banquiers, puisqu'au sein des conseils d'administration des grandes banques siégeaient également des membres du Parlement et des conseillers de la ville de Berlin. L'Allemagne du début du XXème siècle était gouvernée par quelques trois cents magnats du grand capital. La situation n'était guère différente dans d'autres pays comme la France, qui était dominée par quatre grandes banques au point de pouvoir qualifier la République française de monarchie financière. Comme en Allemagne, le capital financier dominait également la presse, l'opinion et le gouvernement.La nécessité d'exporter du capital est née à la fois de la saturation des marchés domestiques, du manque de débouchés rentables pour les capitaux nationaux et du faible pouvoir d'achat des populations locales. Au lieu de servir à l'amélioration des conditions de vie des masses populaires dans les métropoles capitalistes, les profits amassés préféraient s'expatrier vers des pays dont les sous-sols regorgent de richesses naturelles. Il va s'en dire que les terres promises et l'eldorado du capital ne pouvaient être que des régions riches en matières premières où les coûts du travail et de la production étaient les plus bas, les législations sociales inexistantes et les prix d'acquisition de la terre les moins chers. Comme nous l'avons vu, c'est le continent africain qui a fait les frais de la politique impérialiste des Etats capitalistes européens durant les deux dernières décennies du XIXème siècle et qui continue même aujourd'hui à payer un lourd tribut tant en vies humaines qu'en pillage de ses ressources naturelles.En 1910, les quatre grands pays capitalistes, l'Angleterre, la France, les USA et l'Allemagne, possédaient  à eux seuls 479 milliards de francs, soit 80 % de l'ensemble du capital financier mondial. En 1915, le montant cumulé des capitaux exportés par l'Angleterre, l'Allemagne, la France, la Belgique et les Pays-Bas était de l'ordre de 200 milliards de francs. Cette somme était prêtée à des gouvernements à un taux d'intérêt moyen de 5 % et rapportait 10 milliards de francs de profits par an. Les intérêts du prêt rapportaient donc plus que les profits générés par le commerce extérieur. A l'orée du 20ème siècle, rares étaient les pays dans le monde qui ne fussent pas ou débiteurs ou tributaires d'une manière ou d'une autre des banques anglaises, françaises, américaines et allemandes appelées à l'époque les pilleurs des richesses des peuples. Hobson qualifie l'économie impérialiste de parasitaire, car elle est fondée essentiellement sur les spéculations financières et l'utilisation du mécanisme de prêt comme une arme politique dont se sert l'Etat créditeur pour contrôler un gouvernement débiteur. Cette pratique nous rappelle d'ailleurs la politique suivie de nos jours par les institutions financières internationales (Banque Mondiale, FMI, etc.) 

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Avec l'exportation du capital, c'est vraiment l'ère de l'impérialisme qui commence. Depuis le déploiement du capital financier à l'échelle planétaire, les Etats capitalistes n'ont que des intérêts géopolitiques, et la géopolitique n'étant qu'un instrument d'accompagnement des stratégies internationales du grand capital pour la conservation des marchés existants ou pour la conquête d'autres marchés. Quand les Etats mobilisent leurs armées et dépensent des milliards de dollars dans l'armement et les guerres, ils ne disent jamais à leurs opinions publiques que leurs entreprises guerrières ont pour seul but la protection des intérêts du grand capital. Un seul exemple montre que les Etats sont totalement dominés par le grand capital : c'est celui de la perte de contrôle de leurs politiques monétaires décidées par des banques centrales privées ou la Banque Centrale Européenne (BCE). Historiquement les Etats avaient été reconnus comme grâce à leur pouvoir financier et monétaire. Un Etat qui perd ce pouvoir n'est plus un Etat, il n'est que l'ombre de lui-même sans pouvoir réel. Aux Etats-Unis, les 500 multinationales les plus puissantes possèdent 80 % du PIB national à l'heure qu'il est. Les Etats actuels sont obligés d'aller quémander leurs subsides quotidiens auprès des banques commerciales pour financer leurs déficits publics. De l'autre côté le grand capital prospère puisque les quinze premières banques mondiales ont engrangé en 2003, 100 milliards de dollars de profits. Les actifs des dix premières banques mondiales s'élèvent aujourd'hui à quelque 9000 milliards de dollars et le capital des dix premières sociétés multinationales est estimé à quelques 2500 milliards de dollars. Cela revient à dire que la seule mission des Etats actuels consiste au fond à gérer seulement au mieux les intérêts du grand capital dont ils sont devenus entièrement dépendants. L'aveu de François Fillon, premier ministre français, est révélateur à ce sujet lorsqu'il dit qu'il est à la tête d'un Etat en faillite.  ¤ La préhistoire du système monétaire : de la déclaration d’indépendance en 1776 à la crise de 1907L’action des “barons voleurs” et la décision de 1913 qui en sera le point d’orgue, n’est pas un acte isolé. C’est le dernier et le plus décisif des coups de boutoir des financiers dans la guerre féroce, tant en Europe qu’en Amérique, entre le pouvoir politique et le pouvoir des banquiers, et notamment celui des Warburg et des Rothschild d’Angleterre. Cette guerre durait depuis la Déclaration d’indépendance des colonies anglaises. Elle se termina par une victoire par KO de la finance internationale sur le pouvoir politique de l’Etat naissant et ouvrit la voie à  une domination exponentielle des financiers sur le monde entier. Voici un petit retour en arrière pour bien saisir notre réalité financière : La guerre d'indépendance américaine et la lutte pour s'affranchir de l'emprise de la Banque Centrale d'AngleterreEn 1775 débute la guerre d'indépendance américaine. Les colonies américaines cherchent à se détacher de l'Angleterre et de son oppression monarchique. Parmi les nombreuses raisons qui poussent à la révolution, une d'entre elles apparaît comme prioritaire. Le Roi George III d'Angleterre rend illégal leur monnaie indépendante et libre d'intérêt que les colonies produisaient et utilisaient. En échange, il força l'emprunt auprès de la Banque Centrale d'Angleterre avec un taux d'intérêt, qui mit immédiatement les colonies à la dette. 

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Benjamin Franklin écrivit plus tard : "Le refus du Roi George III d'Angleterre d'autoriser les colonies à mettre en place un système monétaire honnête qui libéra tout homme de l'emprise des manipulateurs financiers fut probablement la cause majeure de la révolution" En 1783 l'Amérique gagne son indépendance contre l'Angleterre. Cependant, leur combat contre le concept de Banque Centrale et les hommes corrompus et cupides qui lui sont associés, ne faisait que commencer. La bataille avait d’ailleurs commencé avant même la déclaration d’indépendance, en 1776, lorsque les banquiers de la City de Londres réussirent à  faire voter par le gouvernement anglais une loi qui interdisait aux treize colonies d’Amérique de créer une monnaie locale, le Colonial Script, et de n’utiliser, pour leurs échanges, que la monnaie or et argent des banquiers. Comme cette monnaie était obtenue moyennant un intérêt, elle devenait automatiquement une dette des colonies. Qu'est-ce qu'une banque centrale ?Une Banque Centrale est une institution qui produit de la monnaie pour un pays tout entier. Basés sur un précédant historique, deux pouvoirs particuliers sont propres à la pratique de la Banque Centrale :Le contrôle du taux d'intérêt et le contrôle du stock monétaire ou inflation. La Banque Centrale ne se limite pas à fournir de l'argent à l'économie d'un gouvernement. Elle le prête avec un taux d'intérêt. Puis, par le biais de l'augmentation ou de la diminution de la quantité d'argent la Banque Centrale régule la valeur de la monnaie émise. Il est essentiel de comprendre que la structure entière de ce système ne peut produire qu'un seul effet sur le long terme : l'endettement. Désormais, il n'est pas bien compliqué de comprendre leur arnaque. Chaque dollar produit par la Banque Centrale est prêté avec intérêt. Autrement dit, chaque dollar produit est réellement 1 dollar plus un certain pourcentage de dette sur ce même dollar. Et puisque la Banque Centrale a le monopole de la production de la monnaie pour le pays entier et qu'ils prêtent chaque dollar avec une dette immédiate associée, D'où vient l'argent servant à payer la dette ?Encore une fois il ne peut venir que de la banque centrale. Ce qui signifie que la Banque Centrale doit en permanence augmenter sa quantité d'argent pour couvrir de manière temporaire la dette extraordinaire ainsi créée qui à son tour, puisque cet argent est également emprunté avec un intérêt crée plus de dettes. Le résultat final de ce système infaillible est l'esclavage car il est impossible pour le gouvernement ainsi que pour le public, de sortir un jour de cette dette autogénérée. Les Pères Fondateurs de ce pays étaient bien conscients de la choseAu moment de la déclaration d’indépendance du nouvel Etat, méfiants, les Pères fondateurs inscrivirent dans la Constitution américaine signée à  Philadelphie en 1787, dans son article 1, section 8, § 5, que “c’est au Congrès qu’appartiendra le droit de frapper l’argent et d’en régler la valeur”. Thomas Jefferson (1743-1826) était si persuadé du rôle pervers des banquiers internationaux qu’il a pu écrire: “Je considère que les institutions bancaires sont plus dangereuses qu’une armée. Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à  contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d’elles vont dépouiller les gens de leurs biens jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront sans domicile sur le continent que leur Pères avaient conquis.”

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 Et voilà  comment Jefferson a prophétisé, il y a plus de deux siècles, la crise actuelle des “subprime”, qui jette de plus en plus de citoyens américains à  la rue. Sir Josiah Stamp (1880-1941) a également écrit : "Si vous voulez rester esclaves des banquiers et payer le coût de votre propre esclavage laissez-les continuer à créer de l'argent et contrôler le crédit de la nation" Les coups de boutoir successifs des financiersMais les banquiers ne s’avouèrent pas vaincus. Ils trouvèrent des soutiens auprès du nouveau gouvernement et notamment auprès du Secrétaire au Trésor, Alexander Hamilton et du Président George Washington lui-même. Ils obtinrent en 1791 le droit de créer une banque, abusivement appelée Banque des Etats-Unis de manière à  faire croire qu’il s’agissait d’une banque de l’Etat central alors que c’était une simple banque privé appartenant à  ses actionnaires. Cette banque privée obtint, pour vingt ans, le privilège d’émettre la monnaie-dette du nouvel Etat. Lorsqu’au bout de vingt ans, le Président Jackson voulut mettre fin à  ce droit exorbitant, sortir du cycle de la monnaie-dette et revenir au droit inscrit dans l’art. 1 de la Constitution , les banquiers anglais, menés par Nathan Rothschild, suscitèrent en 1812 , sous divers prétextes commerciaux - taxe sur le thé - et maritimes - contrôle des navires - une guerre de l’Angleterre contre ses anciennes colonies et ils mirent en action toute leur puissance financière afin de ramener le nouvel Etat au rang de colonie . “Vous êtes un repaire de voleurs, de vipères, leur avait crié le Président Jackson. J’ai l’intention de vous déloger, et par le Dieu Eternel, je le ferai!”Mais il échoua à  les déloger et les banquiers eurent le dernier mot .En 1816, les privilèges de la Banque des Etats-Unis étaient rétablis et les banquiers menés par la famille Rothschild avaient définitivement terrassé les hommes politiques qui, comme Jefferson et plus tard, Lincoln, tentèrent de s’opposer à  leur racket. C’est donc à  juste titre que James Madison (1751-1836) , le quatrième Président des Etats-Unis a pu écrire: “L’histoire révèle que les banquiers utilisent toutes les formes d’abus, d’intrigues, de supercheries et tous les moyens violents possibles afin de maintenir leur contrôle sur les gouvernements par le contrôle de l’émission de la monnaie.” Car il s’agit bien d’un racket. La guerre que mena - et perdit - Abraham Lincoln contre les banquiers en est une nouvelle illustration éclatante. Durant la guerre de Sécession (1861-1865), la banque Rothschild de Londres finança les Fédérés du Nord, pendant que la banque Rothschild de Paris finançait les Confédérés du Sud en application d’un scénario mis au point en Europe durant les guerres napoléoniennes. Les deux groupes , profitant de la situation, exigeaient des intérêts usuraires de 25 à  36%. Le président Lincoln , qui avait percé à  jour le jeu des Rothschild refusa de se soumettre au diktat des financiers européens et, en 1862 , il obtint le vote du Legal Tender Act par lequel le Congrès l’autorisait à  revenir à  l’art. 1 de la Constitution de 1787 et à  faire imprimer une monnaie libérée du paiement d’un intérêt à  des tiers - les dollars “Green Back” - ils étaient imprimés avec de l’encre verte. C’est ainsi qu’il a pu , sans augmenter la dette de l’Etat, payer les troupes de l’Union.

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 “Le pouvoir des financiers tyrannise la nation en temps de paix - écrivait-il - et conspire contre elle dans les temps d’adversité. Il est plus despotique qu’une monarchie, plus insolent qu’une dictature , plus égoïste qu’une bureaucratie. Il dénonce, comme ennemis publics , tous ceux qui s’interrogent sur ses méthodes ou mettent ses crimes en lumière . J’ai deux grands ennemis : l’armée du sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis.” Il aurait ajouté ces paroles prémonitoires : “Je vois dans un proche avenir se préparer une crise qui me fait trembler pour la sécurité de mon pays. […] Le pouvoir de l’argent essaiera de prolonger son règne jusqu’à  ce que toute la richesse soit concentrée entre quelques mains.” (Letter from Lincoln to Col. Wm. F. Elkins, Nov. 21, 1864). Lincoln voyait clairement combien il était néfaste pour une nation souveraine que des puissances autres que l’Etat central aient le pouvoir de créer la monnaie. Il a été tué à  Washington le 14 avril 1865 par John Wilkes Booth qui lui tira une balle dans la tête alors qu’il assistait à  une représentation théâtrale dans la loge du Ford’s Theater.

 Les causes réelles de sa mort n’ont pas été élucidées, bien que la version officielle prétende toujours que son assassin vengeait la défaite des Sudistes . De nombreuses recherches, abondamment documentées, orientent la recherche de la vérité vers un complot beaucoup plus complexe et révèlent , notamment, que Booth reçut à  ce moment-là  des sommes d’argent très importantes de la part d’hommes d’affaires connus et qu’il bénéficia de nombreuses et efficaces complicités, tant pour accomplir son crime que pour quitter les lieux. Toujours est-il que le successeur de Lincoln, Andrew Johnson, semble, lui, n’avoir eu aucun doute quant à  la cause de la mort de son prédécesseur : il a immédiatement et sans donner d’explication, suspendu l’impression des greenbacks et les Etats-Unis sont revenus à  la monnaie-dette des banquiers. Le 12 avril 1866, le Congrès officialisait sa décision par le vote duContraction Act qui stipulait que les billets greenbacks de Lincoln seraient progressivement retirés de la circulation monétaire. Il est une autre personnalité qui, elle non plus, n’avait aucun doute sur les commanditaires de l’assassinat perpétré par Booth, c’est Otto von Bismarck, Chancelier de Prusse depuis 1862, qui écrivait : “La mort de Lincoln fut un désastre pour la chrétienté. Il n’y avait pas dans tous les États-Unis d’homme qui méritât de seulement porter ses bottes. Je crains que les banquiers étrangers ne dominent entièrement l’abondante richesse de l’Amérique et ne l’utilisent systématiquement dans le but de corrompre la civilisation moderne. Il n’hésiteront pas à  précipiter les Etats chrétiens dans les guerres et le chaos, afin de devenir les héritiers de la terre entière.” Sources :http://www.choix-realite.org/?4608-l-esprit-du-moment-destitution-financierehttp://www.nouvelordremondial.cc/cat/la-fed/#3 ¤ Les crises monétaires successives : 1869 - 1873 - 1893 - 1901 - 1907

La première ” Tempête sur Wall Street “, le premier ” Vendredi noir“, date du 24 septembre 1869. Elle était liée à  la ruée vers l’or et aux manœuvres de deux escrocs , Jay Gould et Jim Fisk, qui soudoyèrent des fonctionnaires du Trésor afin d’accaparer tout le marché de l’or, dont les transactions s’opéraient encore en greenbacks. 

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Une nouvelle panique secoue Wall Street le 20 septembre 1873. La faillite d’une société de courtage qui assurait le financement du Northern Pacific Railway provoque une vente massive des titres de la compagnie. 

Le 27 juin 1893 a eu lieu le premier krach boursier à  Wall Street. Faillites, incertitudes monétaires , diminution des réserves d’or ont provoqué une panique sur les titres et une classique ruée sur les achats d’or. Le sauveur sera , déjà , J. Pierpont Morgan, que nous retrouverons à  la manœuvre en 1910 et en 1913 . Après sa victoire sur Jay Gould et Jim Fisk dans la ” bataille du rail ” de 1873, Morgan se présente en sauveur du Trésor américain, après un marché conclu avec le Président Cleveland le 8 février 1895. 

Nouvelle panique à  Wall Street le 9 mai 1901 à  propos d’une spéculation féroce sur la même Northern Pacific appartenant toujours au même J. Pierpont Morgan qui ruina d’un même élan les investisseurs honnêtes et les spéculateurs. 

Le 13 mars 1907 voit une nouvelle chute vertigineuse des cours et comme par hasard, la même Northern Pacific se retrouve au cœur de la crise. En même temps, J. P. Morgan annonce la faillite de Knickerbocker Trust Co et de Trust Company of America qui mettent en péril tout le réseau bancaire - une petite répétition de la situation que nous connaissons aujourd’hui. 

C’est dans ces grands moments-là  qu’on reconnaît le prédateur de haut vol. Après avoir été le poison, notre banquier, John Pierpont Morgan, dont le nom se retrouve dans toutes les crises depuis 1869, se présente en remède et en sauveur de la nation. Un parfait pharmakon monétaire, en somme. Ce n’est pas sans raison qu’il proclamait : “Un homme a toujours deux raisons de faire ce qu’il fait. La bonne et la vraie.” Au cours d’ une scène cocasse digne d’un scenario hollywoodien, ce personnage aussi truculent que redoutable a convoqué dans son bureau les présidents des sociétés financières, les a séquestrés toute la nuit et ne les a libérés que le lendemain matin à  5 h après les avoir contraints à  verser 25 millions de dollars afin de ” sauver les banques ” qu’il avait contribué à  mettre en péril . Du coup, qualifiés précédemment de “malfrats richissimes” par le Président Theodore Roosevelt - celui qui avait envoyé la “Grande flotte blanche ” faire le tour du monde afin de démontrer la puissance des Etats-Unis - J.P. Morgan et ses acolytes se sont métamorphosés en un clin d’œil en “conservateurs solides qui agissent avec sagesse pour le bien public“. Et c’est ainsi que la “bonne raison” de faire - celle qu’il est honorable d’afficher - est devenue la “vraie raison “d’agir, c’est-à -dire la raison officielle, la raison “ad usum delphini“. Comme John Pierpont Morgan est un des acteurs majeurs de la création de la machine de la FED, il n’est pas inutile de préciser que ce magnat des finances : 

se trouvait à  la tête trois puissants groupes bancaires, J.P. Morgan & Co., First National, et National City Bank,

qu’il contrôlait aussi quatre des cinq plus importantes compagnies ferroviaires,

qu’il était propriétaire du méga trust de l’acier US Steel, 

qu’il avait créé la General Electric en fusionnant les sociétés Edison et Thompson, 

qu’il avait mis la main sur la flotte Leyland, ainsi que sur de nombreuses lignes qui assuraient la navigation sur le Mississipi,

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qu’il avait créé une nouvelle ligne de bateaux, la White Star et que, parmi les paquebots construits dans les chantiers navals dont il était le propriétaire, figure …le Titanic. On comprend peut-être mieux les raisons pour lesquels ce paquebot luxueux dans sa partie visible , mais fragile dans sa partie immergée en raison de l’absence de double coque, a sombré aussi rapidement . 

John Pierpont Morgan , le loup-cervier cynique qui n’hésitait pas à  proclamer : “Je n’ai nul besoin d’un avocat qui me dise ce que je n’ai pas le droit de faire. Je le paie pour me dire comment faire ce que je veux faire” avait pourtant lui aussi son jardin secret qu’il est juste de mentionner. Passionné d’horlogerie, il consacra une partie importante de sa fortune à  enrichir une magnifique collection d’horloges et de montres anciennes, que son fils Jack légua en 1916 au Métropolitan Museum, où une aile lui est consacrée . A la deuxième génération, les louveteaux héritiers deviennent philanthropes. Source : http://www.nouvelordremondial.cc/cat/la-fed/#5 ¤ La conspiration de l’île JekyllAu début du 20ième siècle,les USA avaient déjà implanté et éliminé quelques systèmes bancaires, qui étaient établis à la manière d'une escroquerie par les intérêts bancaires impitoyables. A cette époque les familles dominantes dans le milieu bancaire et des affaires mondiales étaient : J.D Rockefeller - J.P Morgan - Paul Warburg - Baron Rotschild Et au début des années 1900, ils ont cherché encore une fois à pousser la législation à créer une autre banque centrale. Cependant, ils savaient que le Gouvernement et le public étaient très méfiants à l'égard de cette institution. Alors il leur fallait créer un événement qui touche l'opinion publique. Ainsi J.P.Morgan, bien connu du public comme étant un expert financier visionnaire à cette époque, s'est servi de son influence massive en publiant des rumeurs à propos d'une banque importante de New York qui n'était pas solvable ou avait fait faillite. Morgan savait que cela provoquerait l'hystérie collective et affecterait d'autres banques également. Ce fut le cas. Par crainte de perdre leurs dépôts,les gens se précipitèrent en masse pour retirer leur argent. Par conséquent, les banques furent forcées à demander le paiement des emprunts obligeant leurs prestateurs à vendre leurs propriétés. C'est ainsi qu'émergea une spirale de faillites, de reprises de possessions et de tourmentes.En rassemblant les pièces du puzzle quelques années plus tard, dans "Life Magazine" Fredrik Allen écrivit: "Les interêts des Morgan en ont profité pour provoquer la panique (de 1907) en la contrôlant astucieusement dans la progression" N'ayant pas conscience de cette escroquerie, la panique de 1907 mena à une enquête du Congrès dirigée par le Sénateur Nelson Aldrich, ce dernier avait des liens privilégiés avec les cartels bancaires. Il devint plus tard membre de la famille Rockefeller maritalement. La commission dirigée par Aldrich préconisa l'implantation d'une Banque Centrale afin d'empêcher qu'une panique comme celle de 1907 ne se reproduise. Ce fut l'étincelle dont les banquiers internationaux avaient besoin pour mettre en œuvre leur plan.En 1910, une réunion secrète eut lieu dans la propriété de J.P.Morgan sur l'île de Jekyll au large des côtes de l'état de Georgie. C'est là que fut rédigée la loi de la Banque Centrale appelée le Federal Reserve Act. Cette législation fut écrite par des banquiers, pas par des législateurs. Cette réunion fut tellement secrète, et cachée à la connaissance du Gouvernement et de la population que les 10 personnes environ qui y assistèrent dissimulèrent leur identité en partant de l'île. Suite à la rédaction de ce projet de loi, il fut remit entre les mains de leur représentant politique, le Sénateur Nelson Aldrich, pour qu'il l'introduise au

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Congrès. Et en 1913, fort du soutien des banquiers, Woodrow Wilson devint président, acceptant au préalable la signature du Federal Reserve Act en échange du soutien de sa candidature. Deux jours avant Noël, tandis que la plupart du Congrès est à la maison, avec leur famille,le Federal Reserve Act fut voté et Wilson à son tour adopta cette loi. 

La liste des conspirateurs :  

Le propriétaire du wagon qui roulait, tous rideaux baissés, vers son destin et vers le nôtre, le Sénateur Nelson Aldrich accompagné de son secrétaire privé, Shelton. Président de la National Monetary Commission (Commission Monétaire Nationale) créée en 1908 et entérinée par le le Président Théodore Roosevelt à  la suite de la panique monétaire de 1907 qui succédait à  plusieurs autres catastrophes boursières, il était l’aiguillon et l’organisateur de la réunion.

 Le Sénateur entretenait des relations commerciales étroites avec l’influent homme d’affaires et banquier, John Pierpont Morgan, beau-père de John D. Rockefeller et grand-père de Nelson Rockefeller, un ancien vice-président des États-Unis. Celui-ci n’était pas physiquement présent, mais triplement représenté, il marqua la réunion de son empreinte. Au Congrès, le Sénateur Aldrich passait pour être le porte-parole du banquier J.P.Morgan , lequel représentait également les intérêts des Rothschild d’Angleterre. Les représentants directs de John Pierpont Morgan étaient :Henry Davison, associé principal de la John Pierpont Morgan Company et considéré comme son émissaire personnel. 

Charles Norton, président de la First National Bank de New York, dominée par J.P. Morgan Company. 

Benjamin Strong, le directeur général de la J. P. Morgan’s Bankers Trust Company, et connu pour être également un lieutenant de J.P. Morgan. Il devint d’ailleurs le P.D.G. de la banque, trois ans plus tard, à  la suite à  l’adoption de la Loi sur la Réserve fédérale. Ces deux banquiers représentaient , eux aussi, les intérêts des Rothschild. 

Il semble qu’il y ait eu quelques autres “invités” dont les noms ne sont, pour l’instant , pas connus et peut-être ne le seront-ils jamais. Ainsi, lorsque George F. Baker, un des associés les plus proches de JP Morgan, mourut le 3 mai 1931, le New-York Times écrivit : “Le club de l’Ile Jekyll a perdu un de ses membres les plus distingués”.

 Etait également présent, Frank Vanderlip, le président de la National Bank de New York, la plus grande et la plus puissante banque d’Amérique. Il représentait les intérêts financiers de William Rockefeller et de la société d’investissement internationale Kuhn, Loeb and Company. Contrairement à  ce que laissent entendre ceux qui affirment qu’il se serait agi d’un “complot des seuls banquiers”, le gouvernement n’était pas étranger à  cette réunion. Il était représenté par A. Piatt Andrew, Secrétaire adjoint du Trésor et Aide Spécial de la National Monetary Commission. Je reviendrai sur cette Commission que le Congrès avait officiellement chargée, en 1907, de préparer une réforme monétaire . D’ailleurs, les défenseurs du système de la FED se fondent sur son existence et sur la présence du représentant du gouvernement à  l’Ile Jekyll pour dénoncer comme “complotistes” les critiques de la réunion de l’île Jekyll en omettant sciemment de mentionner les conditions dans lesquelles fut conçue , votée puis annoncée la création de la Federal Reserve et que j’analyserai plus loin. La présence de ce membre du Gouvernement prouve pour le moins la complicité de ce dernier avec les banquiers dans le “coup d’Etat constitutionnel” que banquiers et Gouvernement préparaient de conserve contre le Congrès.

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 Mais le personnage le plus important parmi les participants était Paul Warburg. C’était l’un des hommes les plus riches du monde . Son expérience du fonctionnement des banques européennes, sa forte personnalité et ses compétences en firent le meneur , la tête pensante du groupe et le véritable initiateur de la création de la FED. Il révèlera d’ailleurs des capacités de manoeuvrier exceptionnelles en 1913, au moment du vote de la loi au Congrès. D’origine allemande , il se fit ensuite naturaliser citoyen américain. En plus d’être un partenaire de la Coon, Loeb and Company - il avait épousé en 1893 la fille du banquier Salomon Loeb, propriétaire de la banque Kuhn, Loeb & Co de New-York - il représentait sur place la dynastie bancaire des Rothschild d’Angleterre et de France. Associé avec son frère Felix, il entretenait également des liens étroits avec son autre frère Max Warburg, le directeur en chef du consortium bancaire Warburg d’Allemagne et des Pays-Bas. Cette fine brochette représentait donc les intérêts croisés des plus grands groupes bancaires mondiaux : les Morgan, les Rothschild, les Warburg et les Rockefeller. Les historiens du Nouveau Monde les appelleront les Barons voleurs. Une fois arrivés dans la luxueuse propriété de J.P. Morgan sur l’ilot Jekyll, nos banquiers millionnaires s’installèrent autour d’une table et neuf jours durant, dans le plus grand secret, ils mirent au point et rédigèrent minutieusement le règlement de ce qui allait devenir le Système de la Reserve Fédérale. C'est là en effet que fut rédigée la loi de la Banque Centrale appelée le Federal Reserve Act. Cette législation fut écrite par des banquiers, pas par des législateurs. Cette réunion fut tellement secrète, et cachée à la connaissance du Gouvernement et de la population que les 10 personnes environ qui y assistèrent dissimulèrent leur identité en partant de l'île. Suite à la rédaction de ce projet de loi, il fut remit entre les mains de leur représentant politique, le Sénateur Nelson Aldrich, pour qu'il l'introduise au Congrès. Et en 1913, fort du soutien des banquiers, Woodrow Wilson devint président, acceptant au préalable la signature du Federal Reserve Act en échange du soutien de sa candidature. Deux jours avant Noël, tandis que la plupart du Congrès est à la maison, avec leur famille,le Federal Reserve Act fut voté et Wilson à son tour adopta cette loi. Sources : http://www.choix-realite.org/?4608-l-esprit-du-moment-destitution-financierehttp://www.nouvelordremondial.cc/cat/la-fed/#1http://www.nouvelordremondial.cc/cat/la-fed/#2 ¤ Les préparatifs du coup d’Etat constitutionnelA la suite des paniques bancaires de la fin du XIXe siècle et de la plus grave d’entre elles, celle de 1907, le Congrès décida qu’il fallait réformer tout le système bancaire et, avec la National Monetary Commission (Commission Monétaire Nationale), il créa deux sous-commissions, l’une chargée d’étudier en détails le système monétaire américain tel qu’il existait et la seconde , dont il confia la responsabilité au sénateur Aldrich, était chargée d’étudier le système bancaire “européen ” , c’est-à -dire, évidemment dans son esprit, le système bancaire anglais . Or, la banque d’Angleterre se trouvait - et se trouve toujours - entre les mains de banquiers privés et notamment de la pléthorique famille Rothschild . Il était donc aisé de deviner l’issue de ” l’étude ” du Sénateur Aldrich dont la fille avait épousé le premier héritier milliardaire, John D. Rockefeller Jr, connu pour être le porte-parole de J. Pierpont Morgan au Congrès et dont les liens avec tous les riches banquiers étaient de notoriété publique. 

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La réunion de l’Ile Jekyll fut donc décidée en grand secret et personne, hormis ses participants, n’en eut connaissance - ni la presse, ni le public, ni surtout le Congrès - avant l’adoption, le 23 décembre 1913 de la loi sur le fonctionnement de la Réserve fédérale, alors que la Commission monétaire avait prévu que les délibérations devaient se dérouler publiquement dans l’enceinte du Congrès. Il fallut d’ailleurs trois grandes années aux conspirateurs pour trouver le moment propice de faire adopter leur projet par le gouvernement et pour donner une caution politico-juridique au cartel international de banques d’affaires privées qu’ils avaient imaginé durant le séjour de l’Ile Jekyll. La bataille fut rude. Il s’agissait bien d’un cartel puisque ces banquiers, rivaux les uns des autres en Allemagne, en France, en Angleterre, se mirent secrètement d’accord aux Etats-Unis afin de créer ensemble une nouvelle entité bancaire privée, elle aussi, dans laquelle ils collaboreraient étroitement et qui donnerait naissance au Système monétaire du Nouveau Monde. La vanité du Sénateur Aldrich faillit faire capoter l’affaire : il tenait beaucoup à  donner son nom à  la loi qui fut présentée une première fois au Congrès en 1908 . Mais ses amitiés avec les banquiers internationaux était si bien connues que le Congrès, méfiant, retoqua le projet dans lequel il voyait la main mise d’un petit groupe de puissants banquiers sur l’économie américaine . Depuis la grande panique boursière de 1907, qui avait suivi les crises de 1873 et de 1893, que le public américain imputait aux manoeuvres des banquiers, toute initiative de leur part était frappée d’opprobre et aucun membre du Congrès n’aurait osé voter un projet qui aurait reçu le sceau de leur approbation. C’est pourquoi une rude bataille politico-médiatique fit rage au Congrès et dans la presse durant les années 1910, 1911 et 1912 afin d’assurer la promotion de projet Jekylll . Après avoir réussi à  faire élire , en 1912, le candidat qu’ils avaient choisi, le démocrate Woodrow Wilson, Gouverneur du New-Jersey et ancien président de Princeton - dont ils avaient financé la campagne et qui était leur homme - les conspirateurs eurent alors l’idée géniale de mettre dans leur jeu deux banquiers de moindre renom et démocrates, comme le Président, l’un de la Chambre des représentants, M. Carter Glass, et l’autre du Sénat, M. 0wen - donc appartenant, en principe, au parti des défenseurs des ” intérêts du peuple ” . Le nouveau Président et les deux banquiers passaient dans le pays pour des ennemis du “Wall Street MoneyTrust”. C’est là  qu’il faut admirer la rouerie et la connaissance de la psychologie des foules de nos conspirateurs. Pendant que les deux lièvres candides vantaient dans la presse le projet élaboré à  Jekyll Island , devenu le Bill Owen-Glass en affirmant que ce n’était pas le projet des banquiers, les vrais rédacteurs du projet et notamment le puissant homme d’affaires et banquier , Frank Vanderlip et le sénateur Aldrich le critiquaient véhémentement dans les journaux. En même temps, ils finançaient en secret une campagne de promotion menée par des hommes de paille dans les Universités - notamment à  Princeton, à  Harvard et à  l’Université de Chicago, subventionnée, à  l’époque , par John D. Rockefeller à  hauteur de cinquante millions de dollars - ainsi que dans tous les centres d’influence économique auxquels ils avaient accès. Un des opposants les plus farouches au plan des banquiers - appelé Plan Aldrich, ou Plan pour la législation monétaire - fut Charles Lindbergh Senior, membre très actif du Congrès . Lucide, il déclarait le 15 décembre 1911: “Notre système financier est une escroquerie et sera un fardeau énorme pour le peuple … J’affirme qu’il existe chez nous un Trust monétaire. Le plan Aldrich est une simple manipulation dans l’intérêt de ce Trust.[...] Le Plan Aldrich est le Plan de Wall Street. [...] En 1907 la nature avait répondu le plus aimablement possible et avait donné à  ce pays la récolte la plus abondante qu’il ait jamais eue. D’autres industries avaient parfaitement fonctionné et d’un point de vue naturel toutes les bonnes

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conditions étaient remplies pour que l’ année fùt la plus prospère possible. Au lieu de cela, une panique a entraîné d’énormes pertes pour le pays. [...] Aujourd’hui, partout des intérêts considérables sont mobilisés afin de pousser l’adoption du Plan Aldrich. Il se dit qu’une somme d’argent importante a été levée à  cette fin. La spéculation de Wall Street apporta la Panique de 1907. Les fonds des déposants furent prêtés aux joueurs et à  tous ceux que le Trust Monétaire voulait favoriser. Puis quand les déposants voulurent récupérer leur argent, les banques ne l’avaient plus. Cela a créé la panique.” (Charles A. Lindbergh, Sr., Banking, Currency and the Money Trust, 1913, p. 131) Rien n’y fit, le projet des banquiers s’est finalement imposé, ainsi que l’avaient programmé les habiles conspirateurs. Il fut présenté comme une mesure libérale et hostile à  la finance internationale. L’opération de vote au Congrès se déroula cependant d’une manière extra ordinaire dans ce genre d’enceinte. En effet, le Federal Reserve Act fut présenté en catimini et dans une discrétion absolue, le 23 décembre 1913, dans la nuit, entre 1h30 et 4h30, au moment où les membres du Congrès étaient soit endormis, soit en vacances pour les fêtes de Noël. Les députés démocrates présents, soutenus par le Président Wilson, affirmaient d’ailleurs, la main sur le coeur, qu’ils votaient contre le projet des banquiers et “en faveur de la réduction des privilèges” des banquiers.Dans la foulée, le projet passait le jour même et immédiatement au Sénat, si bien que le 23 Décembre 1913, à  6h02, toute l’affaire était bouclée et le projet était définitivement adopté. Le député républicain, Henry Cabot Lodge père, lucide, critiquait vertement ce vote. Il prévoyait qu’il engendrerait un “flux de papier-monnaie non échangeable” qui “noierait la monnaie d’or” et provoquerait une “inflation énorme de moyens de paiement“. Sa prophétie s’est réalisée au-delà  de ce qu’il avait imaginé. Mais le commentaire toujours aussi lucide et prophétique a été fait devant le Congrès, immédiatement après le vote, par Charles A. Lindbergh, le père du célèbre aviateur: “Cette loi établit le trust le plus gigantesque sur la Terre. Quand le Président signera ce projet de loi, un gouvernement invisible , le pouvoir invisible de la puissance financière sera légalisé. Les gens peuvent ne pas s’en apercevoir immédiatement, mais le jour des comptes n’est éloigné que de quelques années. Les trusts se rendront bientôt compte qu’ils sont allés trop loin, même pour leur propre bien. Les gens devront faire une déclaration d’indépendance afin de se délivrer du Pouvoir Monétaire. [...] . Le plus grand crime législatif de tous les temps a été commis par le Congrès pour avoir permis le vote de ce projet de loi bancaire. [...] La nouvelle loi provoquera de l’inflation tant que le cartel le souhaitera…” Des années plus tard Woodrow Wilson écrivit avec regret : "Notre grande nation industrielle est contrôlée par leur système de crédit. Notre système de crédit est privatisé c'est pourquoi la croissance du pays. Ainsi que toutes nos activités sont entre les mains d'une poignée d'hommes qui si nécessaire, pour des raisons qui leur incombent, peuvent geler, vérifier et détruire l'authenticité de la liberté économique. Nous somme devenus un des plus mal gouvernés, des plus contrôlés et des plus soumis des gouvernements dans le monde civilisé. Il ne s'agit plus d'un Gouvernement libre d'opinion ni d'un Gouvernement de conviction élu à la majorité mais d'un Gouvernement soumis à la volonté et à la fermeté d'un petit groupe d'hommes dominants"(Woodrow Wilson, The New Freedom : A Call for the Emancipation of the Generous Energies of a People) Le député Louis Mc Fadden révéla également la vérité suite à l'adoption du projet de loi : 

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"Un système bancaire mondial est en train de se mettre en place un super état contrôlé par des banquiers internationaux travaillant ensemble à l'asservissement du monde pour leur propre plaisir. La FED a usurpé le gouvernement." Il a été dit à la population que le Système de la Réserve Fédérale était gage de stabilité économique et que l'inflation et les crises économiques appartenaient au passé. Comme l'histoire nous le montre, on n'a jamais été aussi loin de la vérité. Le fait est, les banquiers internationaux disposaient désormais d'un dispositif rationnel pour étendre leurs ambitions personnelles.Par exemple, de 1914 à 1919 la Fed augmente la masse monétaire de près de 100% se traduisant par des prêts considérables aux petites banques et au public. Puis en 1920, la Fed empoche de gros pourcentages sur cette masse monétaire exceptionnelle.Ce qui encourage les petites banques à emprunter massivement exactement comme en 1907, on assiste à des crises bancaires, des banqueroutes et des faillites. Plus de 5400 banques concurrentes hors du Système de la Réserve Fédérale s'écroulent consolidant d'autant plus le monopole de ce petit groupe de banquiers internationaux. Au courant de ce crime, le Député Lindbergh s'approcha et déclara en 1921 : "Sous l'autorité du Federal Reserve Act, les peurs sont scientifiquement crées. La panique actuelle est la première scientifiquement créée, élaborée comme une véritable équation mathématique." Cependant, la panique de 1920 n'était qu'un aperçu. De 1921 à 1929 laFED augmente à nouveau le stock d'argent générant une fois de plus des emprunts colossaux de la part des populations et des banques. Il y eut aussi un type de prêt assez nouveau appelé le prêt avec intérêt dans le marché boursier. Très simplement, le prêt avec intérêt permettait à l'investisseur de payer seulement 10% du prix de l'action et les 90% restants étaient prêtés par le courtier. Autrement dit, une personne pouvait détenir une action à 1000$, avec un apport de seulement 100$. Cette méthode était très populaire dans les année 1920 tandis que tout le monde semblait gagner de l'argent en bourse. Cependant, il y avait un piège dans cet emprunt. A tout moment il était possible d'exiger le paiement dans les 24 heures. Cela s'appelle "une marge d'appel", et la conséquence directe d'une marge d'appel se traduit par la vente des actions achetées avec l'emprunt. Ainsi, quelques mois avant Octobre 1929, J.D.Rockefeller, Bernard Baruch et d'autres initiés se retirèrent discrètement du marché boursier. Et à partir du 24 octobre 1929 à New York les financiers qui ont fourni les prêts avec marge, ont commencé à demander le remboursement de manière massive. Ceci entraîna instantanément la vente massive des actions sur les marchés boursiers pour quiconque devait rembourser son prêt marginal. Ensuite une crise bancaire massive se déclenche pour les mêmes raisons, provoquant à son tour la faillite de 16000 banques permettant aux banquiers internationaux manipulateurs de non seulement racheter les banques rivales à bas prix mais aussi de racheter des sociétés entières pour quelques centimes de dollar. Ce fut le plus grand braquage de toute l'histoire de l'Amérique.Mais il ne s'arrête pas là. Plutôt que d'augmenter la masse monétaire qui fut récupérée à partir de la crise économique, la Fed la contrôlait, et alimenta une des plus grosses dépressions de l'Histoire. 

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Encore une fois révolté, le député Louis McFadden, un opposant de longue date aux cartels bancaires, initia une procédure de destitution à l'encontre de la Direction de la Réserve Fédérale.Il disait à propos du crack boursier et de la dépression :"Ce fut un événement minutieusement préparé. Les banquiers internationaux ont crée une situation de detresse, dont ils resortiraient les maitres du monde entier." Pas étonnant qu'après 2 tentatives d'assassinat, Mc Fadden fut empoisonné dans un banquet avant qu'il n'ait pu engager la procédure de destitution. Maintenant qu'ils avaient réduit la société à la misère, les banquiers de la Réserve Fédérale prirent la décision de supprimer l'étalon-or. Pour ce faire, ils devaient acquérir le reste de l'or en circulation. Prétextant "d'aider à mettre fin à la crise", une saisie de l'or fut organisée en 1933. Sous peine d'emprisonnement de 10 ans il fut exigé à tout citoyen américain de remettre ses lingots d'or au Trésor Public, ils parvinrent ainsi à déposséder la population du peu de richesses qui leur restait. Et à la fin de l'année 1933 le standard de l'or fut aboli. Si l'on observe un billet de 1 dollar avant 1933 il est écrit valeur équivalente en or. Prenons un dollar d'aujourd'hui, il est écrit qu'il a une valeur légale ce qui signifie qu'il n'est fondé sur absolument rien. Ca vaut un morceau de papier. L'unique chose qui donne de la valeur à notre monnaie c'est la quantité mise en circulation. Désormais, le pouvoir de réguler la masse monétaire est aussi celui de réguler sa valeur. C'est aussi le pouvoir de mettre des économies et des sociétés entières à genoux. "Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire,et je me fiche de qui fait les lois." Sources : http://www.choix-realite.org/?4608-l-esprit-du-moment-destitution-financierehttp://www.nouvelordremondial.cc/cat/la-fed/#6

 ¤ Le mécanisme de l’escroquerie de la Réserve FédéraleA l’origine, le cartel de banques appelé "Réserve fédérale américaine"était composé de dix principaux groupes d’actionnaires privés : - Rothschild Banks of London and Berlin- Lazard Brothers Bank of Paris- Israel Moses Sieff Banks of Italy- Warburg Bank of Hamburg and Amsterdam- Lehman Brothers Bank of New York- Kuhn Loeb Bank of New York- Chase Manhattan Bank of New York- Goldman Sachs Bank of New York A l’intérieur de ces groupes, environ trois cents personnes en chair et en os sont actionnaires - donc propriétaires - de ces banques. Elles se connaissent toutes car elles sont soit des membres directs de la famille des quelqu’uns des plus gros actionnaires , soit leur sont apparentées par alliance. 

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Comme le révèle le graphique ci-dessous, les mêmes noms avec des prénoms différents reviennent régulièrement. Il existe une connexion directe entre la Banque d’Angleterre et la FED par l’intermédiaire de leurs deux principaux représentants à  New York, les familles Rothschild et JP Morgan Co. Il en résulte que ce sont finalement les établissements bancaires de Londres qui contrôlent les Banques de la Réserve Fédérale et constituent ce que le poète Ezra Pound appelait la London Connexion. On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi l’Angleterre n’entrera jamais dans la zone euro . Qui peut croire que les financiers de la City accepteront d’abandonner leur monnaie et tous les avantages liés à  la Bourse de Londres , d’autant plus que leurs intérêts privés se trouvent stucturellement liés au mécanisme de la FED, leur créature? A moins qu’à  l’occasion du séisme monétaire mondial qui se profile à  l’horizon, ils ne réussissent à  mettre la main sur la BCE, la Banque Centrale européenne , et à  faire miroiter à  la couvée apeurée des vassaux européens “l’immense avantage” qui résulterait pour eux de la création d’une monnaie “atlantique” - qu’on appellerait l’eurodollar ou l’atlante. Grâce au taux de change que Wall Street imposerait, il est plus que prévisible qu’une grande partie les dettes accumulées par les Etats-Unis serait automatiquement effacée. Mais pendant tout ce temps, les financiers auront acquis des richesses faramineuses sous la forme de biens réels . Et c’est ainsi que Jahvé est grand et qu’il est aisé de s’enrichir grâce au travail des citoyens du monde. Tableau des familles propriétaires de la FED , Voir :OWNERSHIP OF THE FEDERAL RESERVE http://land.netonecom.net/tlp/ref/federal_reserve.shtml

La dénomination Federal Reserve elle-même est déjà  une escroquerie , car ce cartel de banques privées n’a rien de “fédéral ” , au sens qu’il serait l’expression de l’Etat central américain et donc la propriété collective, publique et inaliénable du peuple étasunien . En fait de “fédération” la Réserve Fédérale américaine fédère - c’est-à -dire réunit dans un même “système” - 12 banques commerciales privées ayant chacune un rayon d’action géographique défini: Nous avons ainsi, dans l’ordre d’importance du chiffre d’affaires réalisé par chacune de ces banques: La Federal Reserve Bank de New-YorkLa Federal Reserve Bank de San Francisco (qui couvre les 7 états de l’Ouest + Hawaï et l’Alaska)La Federal Reserve Bank de ChicagoLa Federal Reserve Bank de RichmondLa Federal Reserve Bank d‘AtlantaLa Federal Reserve Bank de BostonLa Federal Reserve Bank de DallasLa Federal Reserve Bank de ClevelandLa Federal Reserve Bank de PhiladelphieLa Federal Reserve Bank de Kansas CityLa Federal Reserve Bank de Saint-LouisLa Federal Reserve Bank de Minneapolis 

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Il est vital de bien comprendre que la Réserve Fédérale est une Société Privée. Elle est aussi "fédérale" que "Federal Express". Elle décide de sa politique et n'est soumise à aucun contrôle réel du Gouvernement US. C'est une banque privée qui prête au Gouvernement de la monnaie avec des intérêts, il entre en accord parfait avec le modèle frauduleux de la Banque Centrale dont le pays cherchait à s'échapper quand il a déclaré son indépendance suite à la guerre de Sécession. Pour en revenir à 1913, le Federal Reserve Act n'était pas qu'une loi anticonstitutionnelle imposée par le Congrès. Ils imposèrent également une taxe fédérale sur le revenu. Le véritable pouvoir est exercé par le Conseil des Gouverneurs choisi par les directeurs des douze banques de la Réserve Fédérale et qui, dans le plan de Warburg ne devaient pas être connus du public. Cela signifie que le contrôle du Congrès sur la FED est, en réalité, cosmétique. Comme la Federal Reserve Bank of New-York représente 40% de l’ensemble des actifs des 12 banques régionales , qu’elle a réussi à  convaincre ou à  contraindre une cinquantaine d’Etats, ainsi que quelques organismes internationaux et de richissimes particuliers de lui confier la garde de leur or, le dépôt est évalué à  10 000 tonnes environ à  la fin de 2006. Des mouvements étranges de semi remorques remplis de lingots dans les sous-sol du World Trade Center ont été signalés avant la destruction des tours . Un semi remorque plein de lingots et qui n’aurait pas eu le temps d’être évacué, aurait été retrouvé coincé dans un tunnel de sortie . De manière surprenante, des faits aussi singuliers ne semblent pas avoir éveillé la curiosité des enquêteurs officiels et des innombrables Sherlock Holmes privés qui se sont intéressés aux anomalies des effondrements des Twin Towers . Alors que depuis la décision du 15 aoùt 1971 prise du temps de la Présidence Nixon, les banquiers états-uniens , soutenus par leur gouvernement, ont réussi à  faire perdre à  l’or son statut de métal de réserve et à  contraindre les banques centrales étrangères à  échanger leur or contre du papier imprimé en couleur appelé ” dollar” censé jouer le même rôle, on voit que les banquiers , eux, n’ont pas hésité à  collecter et à  accumuler des lingots dont 2% seulement appartiennent aux USA. Qui peut croire qu’ils les rendront à  leurs légitimes propriétaires en cas d’effondrement de leur fausse monnaie ? Au cours du premier trimestre 2008, la Banque Centrale Helvétique a subi l’assaut de vigoureuses “incitations” afin qu’elle vende une partie de ses réserves d’or. Elle a obtempéré. Quant au mot “réserve“, il signifie tout simplement que chaque fois que l’Etat ou une autre banque privée “achète” des dollars, ceux-ci sont comptabilisés sur un compte dit “de réserve“. Sous cette langue de bois se cachent tout simplement les colonnes des dettes sur lesquelles les banquiers calculent leur pourcentage. Plus les Etats s’endettent, plus les banquiers s’enrichissent. 

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Le principe de l’escroquerie mise en place est d’une simplicité biblique . Mais son mécanisme est assez machiavélique pour que le commun des mortels n’en ait pas conscience. On comprend qu’il ait fallu neuf journées à  des professionnels de la finance pour mettre au point tous ses rouages. Pour faire simple et utiliser une métaphore, je dirai que c’ est une fusée à  trois étages. Premier étageAlors que le rôle normal d’une banque centrale est d’être un service public qui imprime et met gratuitement à  la disposition de l’administration de son pays la monnaie papier et la monnaie fiduciaire ou électronique nécessaires au bon fonctionnement de l’Etat et de l’économie , dans le système privé imaginé durant le séjour de l’île Jekyll , le cartel des banquiers qui composent la FED s’est substitué à  un droit régalien et s’est arrogé le pouvoir de battre monnaie et de la vendre à  l’Etat. L’intérêt payé aux banquiers est le montant de la redevance que la nation verse aux banquiers qui impriment les billets. Ces banquiers, réunis dans le “Board of Governors of the Federal Reserve System” fixent le taux auquel ils vendent les billets. Plus le taux est élevé, plus ils s’enrichissent.Les noms donnés à  ce type d’opération varient : tantôt on l’appelle une monnaie-dette, tantôt un emprunt. Mais comme cet emprunt est assorti d’un intérêt, et même d’un intérêt composé, il en résulte que ce sont les citoyens qui enrichissent les banquiers à  leur verser annuellement un tribut sous la forme d’une proportion de leurs impôts, appelée intérêt de la dette, en réalité, prix d’achat par le peuple de l’argent qu’impriment gratuitement ses banquiers. Le profit annuel est phénoménal et se chiffre en milliards. C’est ce système-là  qui révoltait Ezra Pound et qu’il appelait la “financiarisation usuraire de l’économie américaine“. Il est utile de souligner que l'ignorance du peuple à l'égard de la taxe fédérale sur le revenu est le témoin du degré d'imbécilité dans lequel la population se trouve réellement. Tout d'abord, la Taxe Fédérale sur le Revenu est entièrement anticonstitutionnelle car c'est une taxe directe inégalitaire. Tout impôt direct doit être égalitaire et légal et basé sur la Constitution. Deuxièmement, le nombre requis d'états nécessaire à la ratification de l'amendement qui autorise cet impôt sur le revenu n'a jamais été atteint. Et cela a déjà été souligné au Tribunal dans des affaires courantes. Troisièmement, à ce jour environ 35% du revenu moyen d'un salarié est prélevé par le biais de cette taxe. Et devinez où va cet argent ? Il sert à payer les intérêts de la monnaie produite par la Banque frauduleuse de la Réserve Fédérale, ce même système qui n'est pas censé exister du tout. L'argent que vous gagnez en ayant travaillé 4 mois de l'année atterrit littéralement dans la poche de ces banquiers internationaux qui sont les propriétaires de la Banque de la Réserve Fédérale. Quatrièmement, malgré l'affirmation frauduleuse du Gouvernement quant à la légalité de l'impôt sur le revenu, textuellement il n'y a aucun statut, aucune loi existante qui exige que vous payiez cet impôt. Un point c'est tout. Deuxième étageLe deuxième étage de l’escroquerie est encore plus extraordinaire. Le numéraire que les banquiers “prêtent” n’existe nulle part: il s’agit d’une simple ligne d’écriture quand la monnaie est dite fiduciaire et de quelques piles de papier imprimé quand il s’agit de dollars. La FED vend un bien qu’elle ne possède pas, puisqu’aucun

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argent réel n’a été prêté . Le dollar est donc un simple titre de paiement des banquiers privés de la Réserve Fédérale.Le plus pervers et le plus paradoxal de cette situation, est que, depuis que ce titre de paiment n’est plus relié à  la valeur des réserves d’or - depuis le 15 aoùt 1971 - , son statut de monnaie n’est nullement fourni par des garanties qu’offrirait l’émetteur - la Fed - mais uniquement par le prestige de l’emprunteur - le gouvernement américain. Les banquiers ont donc besoin du prestige de l’Etat pour asseoir la crédibilité de leur monnaie . C’est pourquoi , étant en compte à  demi avec lui , ils ferment les yeux sur l’augmentation exponentielle de son endettement et soutiennent le gouvernement en lui apportant les liasses nécessaires au financement des guerres et à  l’entretien du millier de garnisons éparpillées sur tout le globe terrestre . Quant à  l’Etat , ayant réussi à  imposer le dollar comme monnaie de réserve et comme monnaie obligatoire pour l’achat et la vente de pétrole, il ne s’inquiète pas vraiment du montant du déficit financé par la planche à  billets. On avance le chiffre de 44 000 milliards, mais c’est peut-être davantage. Grâce au privilège accordé au dollar “le reste du monde” s’appauvrit, puisqu’il voit régulièrement diminuer la valeur des dollars qu’il possède comme monnaie de réserve et dans le même temps, il subventionne l’économie américaine. C’est donc la puissance politique et militaire de l’Etat qui constitue le gage de la crédibilité de la monnaie des banquiers. Conclusion : le dollar, monnaie privée des banquiers, est une monnaie politique gagée sur le zéphyr de la confiance que le monde accorde à  l’emprunteur. Troisième étageL’apparent rééquilibrage des rapports de force entre les deux partenaires - l’Etat américain et les banquiers dans un marché qui semble gagnant-gagnant - ne doit pas cacher que le troisième étage de la fusée de l’escroquerie monétaire mondiale est celui qui permet aux financiers de rafler seuls la mise. Si, à  l’origine, le titre de paiement émis par les banquiers est une simple variante d’une fausse monnaie ou d’un argent sale , le paiement des intérêts qui alimente automatiquement, en retour , le flot ininterrompu des bénéfices que produit l’argent gratuitement fabriqué devient miraculeusement virginal après son détour dans l’économie réelle. Il est du bon et bon argent , de l’argent réel, l’argent des impôts, donc le fruit du travail des citoyens. En conséquence, ce sont les citoyens qui entretiennent les banquiers. Les alchimistes du Moyen-Age avaient besoin de plomb pour produire de l’or, les alchimistes de la FED sont beaucoup plus forts . Pour produire de la richesse, il leur suffit de pianoter sur le clavier de leurs ordinateurs. Un enrichissement phénoménal des banquiers à  partir de rien, à  partir du néant, en résulte.Il faut reconnaître qu’il s’agit d’un montage particulièrement astucieux et qui méritait bien l’acharnement des chasseurs de canards de l’île Jekyll afin d’en peaufiner le mécanisme . Il a d’ailleurs donné entière satisfaction aux heureux prestidigitateurs qui depuis près d’un siècle plument joyeusement les palmipèdes que sont les citoyens américains , ainsi que les citoyens du monde entier. Ils plument aussi les pays pauvres grâce à  l’exportation de ce mécanisme et à  son application au FMI (Fonds Monétaire International) , à  la Banque mondiale et à  tous les mécanismes bancaires censés “aider” les pays émergents, alors qu’en réalité, ils les ruinent . D’ailleurs ce mécanisme est si mirobolant qu’il a été imité non seulement par les autres banques centrales, mais par les banques privées du monde entier. C’est le système bancaire tout entier qui fonctionne comme une gigantesque pompe à  finances aspirante, parasitaire de l’économie réelle, structurellement génératrice d’inflation et d’appauvrissement des sociétés civiles, mais pourvoyeuse de vertigineuses richesses au profit des banquiers . De plus, il contraint les sociétés à  une éreintante course à  la croissance afin de pouvoir au moins compenser le montant du tribut payé aux financiers.

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 On comprend mieux d’où viennent les sommes faramineuses qui sont échangées dans le casino monétaire dont la “légère” perte de cinq millards d’euros de la Société Générale ne donne qu’une faible idée. Les cent, les mille, les dix mille mains des banquiers auront-elles la force de triompher, une fois de plus , du principe de réalité? La démesure du casino boursier mondial vient de montrer ses limites. Des optimistes invétérés pensent que “le gros de la crise est passé” pendant que les pessimistes attendent l’apocalypse. Mais tout joueur drogué finit par être rejoint un jour ou l’autre par la réalité et la montagne des dettes accumulées par l’Etat américain, par les banques et par les particuliers ne pourra, telle l’échelle de Jacob, monter jusqu’au ciel.

LES ETAPES DU "RACKET FINANCIER"

¤ IntroductionDepuis le 15 août 1971, date à laquelle le président Nixon a décidé de supprimer la libre convertibilité du dollar en or, la monnaie a été dématérialisée. Conséquence : l’argent est devenu une dette, car pour qu’il y en ait, il faut au préalable qu’il ait été emprunté. Qui crée cet « argent » ? Les instituts d’émission (banques centrales) ont le monopole de l’émission de monnaie dite fiduciaire (pièces et billets) ». Cependant, si l’on prend l’ensemble de la création monétaire, c’est-à-dire M3 (les billets et pièces, plus toute la monnaie scripturale et électronique, les dépôts à vue, autres dépôts négociables et instruments divers négociables), l’on s’aperçoit que les banques commerciales privées créent 93% de la masse monétaire totale. Elles le font par le biais du crédit. Et, contrairement à ce que croient la plupart des gens, elles ne prêtent pas ce qu’elles détiennent en dépôt, elles créent de la monnaie ex nihilo, à partir de rien, même si cette création a lieu « sous garanties ». Les crédits précèdent ainsi les dépôts, car c’est avec la monnaie obtenue par crédit que l’on peut faire des opérations, procéder à des versements et que l’on peut déposer. C’est ce qui fait dire à Maurice Allais, prix Nobel 1988 de Sciences économiques : « Dans son essence, la création de monnaie ex nihiloactuelle par le système bancaire est identique (...) à la création de monnaie par des faux monnayeurs. Concrètement, elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. » Source : http://www.solidariteetprogres.org ¤ Les étapes du "racket financier"

15 août 1971 : dématérialisation totale de la monnaie. Le président américain Richard Nixon, conseillé par George Shultz (qui sera plus tard le mentor des administrations Bush père et fils), supprime la libre-convertibilité du dollar en or. Ce découplage sera suivi de mesures de dérégulation des marchés permettant des spéculations de plus en plus énormes. 

3 janvier 1973 : loi Pompidou-Giscard d’Estaing par laquelle la Banque de France abandonne son rôle de service public. Article 25 : « Le Trésor public ne peut plus présenter de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Dès lors, sous prétexte de lutte anti-inflationniste, le recours au crédit productif public est interdit.

 Mars 1973 : régime des changes internationaux flottants. Il n’y a plus de contrepartie métallique à la monnaie émise, seulement de la dette. Les spéculateurs peuvent s’en donner à cœur joie avec des produits financiers dérivés, en particulier sur les taux de change entre monnaies (on parie plusieurs fois sa mise, avec un effet de levier, moyennant des informations obtenues sur les pressions politiques exercées sur telle ou telle devise d’Etat).

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1987 : Alan Greenspan combat l’effondrement des bourses mondiales par l’émission pratiquement illimitée de monnaie-crédit en faveur des marchés.

 1992 : Traité de Maastricht. Prélude à un euro découplé de l’autorité des Etats. Abdication de fait des souverainetés nationales par privation des moyens de les exercer. Son article 104, § 1, « interdit en effet à la BCE et aux banques centrales des Etats membres, si après dénommées "banques centrales nationales", d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE, ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » 4 août 1993 : loi Mitterrand-Balladur donnant son indépendance à la Banque de France. Son article 3 lui interdit d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publique, de même que l’acquisition de titres de leur dette. Juin 1997 : Jacques Cheminade et Christophe Lavernhe rédigent Un plan de relance par le crédit productif, ou la nécessaire transformation de la monnaie en capital, expliquant comment les monnaies nationales sont prises en otage par les intérêts financiers depuis le renoncement de 1973 en France et le Traité de Maastricht à l’échelle européenne. Rejet de la proposition d’avances par la banque de France au Trésor public pour un plan de relance économique, faite par un groupe parlementaire français, jugée contraire au Traité de Maastricht et au choix effectué en 1973. 12 mai 1998 : loi Chirac-Jospin, intégrant la Banque de France au Système européen de banques centrales (SEBC) et à la BCE. Le Traité de Maastricht prévoyant déjà que « l’objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix ». 1999 : vote aux Etats-Unis du Gramm-Leach-Bliley Act, qui annule le Glass-Steagall Act voté sous la présidence Roosevelt. Désormais, il n’y a plus de séparation aux Etats-Unis entre banques de dépôt et banques d’affaires, et les banques sont autorisées à fusionner avec des sociétés d’assurance. Chute de la « muraille de feu » prudentielle. L’Europe, elle aussi, déréglemente. Mai 2005 : rejet par le peuple français du Traité constitutionnel européen qui, dans son article III-181, aurait « constitutionnalisé » l’article 104, § 1 du Traité de Maastricht. 2007-2008 : le Traité de Lisbonne reprend (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) l’article 104, §1 du Traité de Maastricht. L’objectif est bel et bien d’abandonner la création monétaire aux banques privées, dans un contexte de mondialisation financière sans limites.

[http://wearechangenancy.jimdo.com/les-banksters/ ]

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