GP MONSTRES DES MERS - scolaires.futuroscope.com · pédagogique d’autant qu’elle permet de leur faire ... La chimie : science de la transformation de ... le nombre d’espèces

MONSTRES DES MERS

Dossier enseignant

Ce guide a été conçu et réalisé par le CRDP de

Poitou-Charentes, en collaboration avec Anne

Richard, professeur de SVT au collège Pierre

Mendès France de La Rochelle (17).

L’objectif général est de vous fournir des pistes

de travail, des propositions d’activités dont vous

pourrez vous inspirer pour conduire un projet

pédagogique ou tout simplement pour donner un

sens à la visite de votre classe au Futuroscope,

pour qu’elle devienne une étape dans un

processus plus général d’apprentissage.

GUIDE PEDAGOGIQUE

SOMMAIRE Présentation de l’attraction .......................p.2 Liens avec les programmes .......................p.3 Fiches d’activités ........................................p.5 Fiches d’activités (public cycle 3 / collège) Corrigés des fiches ………………….........p.11 Pour en savoir plus : Quelques pistes bibliographiques et webographiques……………………………..p.14

Novembre 2010

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Guide pédagogique Monstres des mers 2 Parc du Futuroscope – CRDP Poitou-Charentes

MONSTRES DES MERS

En partenariat avec National Geographic, le

Futuroscope présente sous une voûte

hémisphérique en format IMAX 3D , un nouveau

film , Monstres des mers, basé sur un scenario

scientifique, qui procure des sensations fortes

en ramenant à la vie la faune marine du

Crétacé.

Une aventure dans les mers du Crétacé

Ce film, Monstres des mers, transporte le

public 82 millions d’années en arrière , à l’époque du

Crétacé, lorsque les vastes mers du globe regorgeaient

d’une extraordinaire biodiversité. Au fil des millénaires,

les nombreux évènements géologiques ayant jalonné

l’histoire de la Terre ont entrainé des changements

géographiques et climatiques importants, faisant

émerger des fonds marins, datant de plusieurs dizaines

de millions d’années. Les investigations qui y ont été

menées ont alors permis aux paléontologues de mettre

peu à peu à jour des fossiles datant de cette époque si

lointaine. Dans ce film, le public accompagne une

équipe de paléontologues dans leurs recherches , ce

qui permet à la démarche scientifique de prendre vie

au fil de leurs découvertes. Ainsi, progressivement,

d’un bout à l’autre du monde, les chercheurs et le

public reconstituent ensemble le puzzle complexe

de l’histoire de la vie à l’époque du Crétacé.

De plus, bien que certains détails relèvent de la fiction,

les animaux de ce film ainsi que leurs relations

alimentaires ne sont pas sortis de l’imagination d’un

réalisateur. Les animaux et leurs relations ont été

recréés grâce à une technologie basée sur des images

de synthèse utilisant des données recueillies auprè s

de paléontologues comme des fossiles ou d’autres

arguments scientifiques.

La dimension sensationnelle est importante car si,

dans un premier temps, c’est elle qui permet de

partager et de ressentir des émotions ensemble , elle

sert ensuite de déclencheur, d’incitation à la

discussion et à la curiosité à propos des animaux

préhistoriques et de leur découverte . Pour toutes ces

raisons, l’attraction ne peut en aucun cas être assimilée

à un simple film en 3D ce qui lui confère un réel intérêt

pédagogique d’autant qu’elle permet de leur faire

comprendre la différence entre un essai scientifiqu e,

de reconstitution de l’évolution de la vie, et de la

science-fiction , purement imaginaire.

PRESENTATION DE L’ATTRACTION


Compétence 3 : Les principaux éléments de

mathématiques et la culture scientifique et

technologique.

Grandeurs et mesures ;

Organisation et gestion de données ;

Pratiquer une démarche scientifique ou technologique ;

Maîtriser des connaissances dans divers domaines

scientifiques (découvrir le monde du vivant, de la

matière et des objets : repérage des caractéristiques du

vivant ; compréhension des interactions entre les êtres

vivants et leur environnement) et les mobiliser dans des

contextes scientifiques différents et dans des activités de

la vie courante.

Compétence 5 : La culture humaniste.

Avoir des repères relevant du temps et de l’espace ;

Lire et pratiquer différents langages.

Compétence 6 : les compétences sociales et

civiques.

Avoir un comportement responsable.

Compétence 3 : Les principaux éléments de

mathématiques.

Pratiquer une démarche scientifique et technologique,

résoudre des problèmes ;

Savoir utiliser des connaissances et des compétences

mathématiques ;

Savoir utiliser des connaissances dans divers domaines

scientifiques.

Compétence 5 : La culture humaniste.

Avoir des repères relevant du temps et de l’espace ;

Lire et pratiquer différents langages.

Compétence 6 : les compétences sociales et

civiques.

Avoir un comportement responsable.

Mathématiques :

6ème : Organisation et représentation de

données (longueurs, masses, durées).

5ème : Echelles ; activités graphiques (repérage sur une

droite graduée).

4ème : Puissances d’exposants entiers relatifs.

3ème : Notion de probabilité.

Physique-chimie :

5ème : L’eau dans notre environnement ; la lumière :

source et propagation rectiligne.

4ème : de l’air qui nous entoure à la molécule ; la

lumière : couleur, image, vitesse.

3ème : La chimie : science de la transformation de la

matière.

Sciences de la Vie et de la Terre :

6ème : Origine de la matière ; diversité, parenté et unité

des être vivants.

5ème : Respiration et occupation des milieux de vie ;

géologie externe : évolution des paysages.

4ème : L’activité interne du globe ; reproduction sexuée et

maintient des espèces dans les milieux.

3ème : Evolution des êtres vivants et histoire de la Terre ;

responsabilité humaine en terme de santé et

d’environnement .

LIENS AVEC LES PROGRAMMES

ECOLE ELEMENTAIRE – paliers 1 et 2 du livret personnel de compétences.

COLLEGE – palier 3 du livret personnel de compétences.


Sciences de la Vie et de la Terre :

2nde : La Terre dans l’Univers, la vie et l’évolution du

vivant : une planète habitée ; enjeux planétaires

contemporains : énergie, sol.

1ère Scientifique : Structure, composition et dynamique

de la Terre ; du phénotype au génotype, relations avec

l’environnement.

Terminale Scientifique : Approche du temps en

biologie et géologie ; parenté entre êtres vivants actuels

et fossiles – phylogénèse – évolution ; stabilité et

variabilité des génomes et évolution ; la mesure du

temps dans l’histoire de la Terre et de la Vie ; couplage

des évènements biologiques et géologiques au cours du

temps.

Les fiches d’activité sont destinées à être remplies par

les élèves, elles sont donc photocopiables . Les

différentes activités sont réalisables individuellement

ou en petits groupes . Elles s’adressent, à des niveaux

de classe de type cycle des approfondissements –

collège : il appartient à chaque enseignant de les

adapter à sa démarche et à sa stratégie ; le

cheminement proposé ici pouvant servir de pistes (ici

prévues pour des réponses courtes, mais elles peuvent

faire l’objet de réponses à choix multiple ou d’exposés).

Pour ces activités l’attraction est utilisée comme

situation déclenchante dans le but de susciter

l’intérêt des élèves pour l’évolution de la vie sur

Terre.

Aussi, les activités proposées nécessitent-elles toutes

une recherche documentaire antérieure ou

postérieure à la visite . En premier lieu, ceci permettra

l’acquisition d’un certain nombre de compétences

spécifiques et générales décrites dans les programmes

officiels, les thèmes de convergence et le socle

commun des connaissances. En deuxième lieu, cela

permettra éventuellement la validation de certains items

du B2i. Enfin, en dernier lieu, cela permettra la

réalisation de projets de classes interdisciplinaires voire

même des collaborations entre plusieurs niveaux de

classe comme du tutorat.

FICHES D’ACTIVITE

LYCEE


1 – Donne une définition simple du mot fossile.

2 – Les êtres vivants à l’origine des fossiles son t-ils uniquement des animaux ?

3 – Dans quel type de roches trouve-t-on des fossi les ?

4 – Ces roches se forment-elles plutôt en milieu a érien ou plutôt en milieu aquatique et marécageux ?

5 – Dans un sous-sol de roches d’origine sédimentai re, les

roches constituant les différentes strates (c'est-à -dire les

différentes couches visibles sur la photographie) o nt-elles

toutes le même âge ?

6 – Sur la photographie, indique par une flèche ro uge l’endroit

où doit logiquement se situer la roche la plus anci enne.

7 – Dans quel endroit du milieu de vie l’être vi vant doit-il se situer au moment de sa fossilisatio n ?

Equipe SVT, collège Pierre Mendès France, La Rochelle

Pourquoi est-ce difficile de trouver des fossiles e t quel est l’intérêt de les rechercher ?

Collège Fiche 1 (1/3)


8 – Quelles sont les conditions nécessaires pour q u’un fossile puisse se former ?

9 – Cite quelques régions du monde dans lesquelles il existe une importante quantité de fossiles de

grande qualité. Pourquoi ne sont-elles pas très nom breuses ?

10 – Comment un être vivant se transforme-t-il en fossile ?

11 – Toutes les parties d’un être vivant ont-elles les mêmes chances de pouvoir être fossilisées ?

12 – Pourquoi les fossiles de grande taille sont-i ls si rares ?

13 – Quels sont alors les fossiles les plus nombreu x ? Pourquoi ?



Equipe SVT, collège Pierre Mendès France, La Rochelle


14 – Les espèces fossiles que l’on retrouve, corres pondent-elles plutôt à une faible ou à une forte

proportion de celles qui ont peuplé la planète ? Po urquoi ?

15 – La fossilisation d’un être vivant est-elle rap ide ? Donne un ordre d’idée du temps nécessaire.

16 – Si l’on cherche des fossiles, a-t-on plus de c hance d’en trouver à la surface du sol ou en fouill ant le

sous-sol ? Pourquoi ?

17 – Quels types d’informations relatives à la vie sur Terre nous apporte la découverte de fossiles da ns

une roche ?

18 – Quel est l’intérêt de rechercher les fossiles des différentes strates (couches de roches) d’un so us-

sol ?




1 – Les animaux fossiles modélisés dans le film t’o nt-ils parus différents des espèces peuplant

actuellement les mers ?

2 – Selon toi, toutes les espèces actuelles ont-ell es toujours existé sur Terre ? Justifie ta réponse.

3 –Recherche si certains groupes d’animaux vivaient il y a 540 millions d’années (Cambrien), il y a 14 5

millions d’années (Jurassique) ou s’ils vivent enco re actuellement.

Actuellement Il y a 145 Ma Il y a 540 Ma

Méduses : OUI OUI OUI

Vers : ……… ……… ………

Oursins : ……… ……… ………

Ammonites : ……… ……… ………

Bivalves : ……… ……… ………

Crustacés décapodes (ex : crevettes) : ……… ……… ………

Trilobites : ……… ……… ………

Ostéichtyens (ex : sardines) : ……… ……… ………

Chondrichtyens (ex : requins) : ……… ……… ………

4– Un groupe n’est-il composé que d’une seule espè ce ?

5– Au sein d’un groupe :

a) les espèces apparaissent-elles toutes à la même époque ?

b) les espèces vivent-elles toutes aussi longtemps ? Donne, par exemple, un ordre de grandeur

de la durée de vie des différentes espèces d’ammoni tes.

c) les espèces disparaissent-elles toutes à la même époque ?

d) le nombre d’espèces est-il constant au cours des temps géologiques ?

Les espèces fossiles et actuelles Collège Fiche 2 (1/3)


6– Quel terme désigne la disparition totale d’un g roupe d’êtres vivants de la surface de la Terre ? C ite un

exemple parmi les groupes ci-dessus.

7 – Parmi les groupes ci-dessus (question 3), cite un groupe dont le nombre d’espèces diminue à

l’échelle des temps géologiques.

8– Quel terme désigne la disparition partielle d’u n groupe d’êtres vivants de la surface de la Terre ?

9– Recherche les raisons qui peuvent expliquer ce s disparitions totales ou partielles d’espèces d’êt res

vivants.

10– Quel terme désigne la disparition massive de g roupes d’êtres vivants de la surface de la Terre en un

temps relativement restreint ?

11– Recherche les raisons qui peuvent expliquer ce s disparitions massives de groupes d’êtres vivants .

12– Tous les groupes d’êtres vivants sont-ils appa rus en même temps sur notre planète ?



13– Parmi les groupes ci-dessus (question 3), cite un groupe apparu plus tardivement.

14– Parmi les groupes ci-dessus (question 3), cite un groupe qui s’est développé dernièrement ?

15– Quel terme désigne le développement d’un group e d’êtres vivants ?

16– Recherche les raisons qui peuvent expliquer le développement d’un groupe d’êtres vivants.

17– Y-a-t’il des points communs entre tous les êtr es vivants (fossiles ou actuels) ? Si oui, le(s)que l(s) ?

18– Que peuvent signifier ces points communs?

19– Que peut signifier le fait d’avoir beaucoup de points communs ou au contraire d’en avoir très peu ?

20– En quoi l’étude des fossiles nous apporte-t-el le des informations ?



Activité 1 : Pourquoi est-ce difficile de trouver d es fossiles et

quel est l’intérêt de les rechercher ?

1- Un fossile est un reste ou un moulage d’être vivant,

conservé, la plupart du temps, dans des roches

sédimentaires grâce à un processus de minéralisation.

Il existe aussi d’autres types de fossiles, les

ichnofossiles, qui correspondent à des empreintes, des

terriers, ou des nids d’êtres vivants minéralisés.

Dans de rares cas, la fossilisation ne se fait ni dans des

roches sédimentaires, ni par minéralisation ; il y a

conservation de la matière organique. Ainsi, dans

l’ambre, les fossiles correspondent à des inclusions

dans de la résine végétale fossilisée ; dans le bitume, il

peut se produire un phénomène proche de la

momification ; dans le pergélisol (sous-sol gelé en

permanence) la matière organique a été « congelée ».

2- Non, tout être vivant peut être à l’origine d’un fossile.

3- Les fossiles sont, la plupart du temps, retrouvés dans

des roches sédimentaires mais il arrive d’en trouver

dans de l’ambre, du bitume ou plus exceptionnellement

dans le pergélisol.

4- Ces roches se forment plutôt en milieu aquatique

(mer ou eau douce) ou marécageux car c’est dans ces

milieux que les dépôts sédimentaires peuvent se

constituer et s’accumuler.

5- Du fait même du mode de formation des roches

sédimentaires, les différentes strates des roches

observables sur l’affleurement de la falaise calcaire ne

peuvent pas avoir toutes le même âge.

6- Dans la mesure où il n’y a pas eu de mouvement

tectonique postérieur à la sédimentation venant

bouleverser l’ordre du dépôt, la roche la plus ancienne

est celle qui se situe la plus en bas de la falaise, c'est-

à-dire celle qui est la plus en profondeur dans le sous-

sol.

7- Pour que la fossilisation puisse se produire, plusieurs

conditions doivent être réunies :

- les restes doivent être très rapidement

recouverts par des sédiments ;

- les sédiments doivent ensuite être peu

brassés et/ou fouillés pour éviter et/ou limiter les

risques de fractionnement et de dissolution de leurs

constituants chimiques ;

- le milieu doit être pauvre en dioxygène afin

de ralentir, voire empêcher, la décomposition de la

matière organique par les bactéries.

8- Pour pouvoir être fossilisés, les restes des êtres

vivants doivent reposer sur le fond afin d’être

recouverts de sédiments.

9- Certaines régions de notre planète particulièrement

riches en fossiles présentant un état de conservation

exceptionnel ont pu être explorées. On peut citer, par

exemple, le site d’Ediacara en Australie (fin du

Précambrien), ceux de Burgess au Canada et de

Maotianshan en Chine (Cambrien inférieur et moyen),

ou celui de Solnhofen en Allemagne (Jurassique

supérieur). Ces formations sont très rares pour deux

raisons : elles correspondent à des zones où toutes les

conditions indispensables à la fossilisation ont été

optimum, elles ont subit une histoire géologique qui les

a rendues facilement accessibles aux recherches.

10- La formation d’un fossile résulte de l’association de

différentes conditions. Premièrement, la biodégradation

des parties molles, en milieu aérobie, doit être

rapidement stoppée par une sédimentation importante

permettant la mise en place d’un milieu anoxique1 qui

préserve les parties peu minéralisées des organismes.

Deuxièmement, la destruction par les agents physico-

1 Dépourvu d’oxygène.

CORRIGES


chimiques et les agents biotiques2 doit être limitée afin

de préserver les parties plus dures des organismes. Si

ces deux conditions sont réunies, la diagénèse3 fossile

pourra se faire et permettra la minéralisation

progressive des restes de l’organisme.

11- Il est rare de pouvoir retrouver des parties

organiques « molles » dans les fossiles car leur

fossilisation nécessite des conditions

sédimentologiques et anaérobies exceptionnelles.

12- La rareté des fossiles de grande taille s’explique par

le fait que plus les animaux sont gros, plus ils sont

généralement situés « haut » dans la chaîne

alimentaire, donc peu nombreux. Etant moins

nombreux, il est logique qu’ils soient moins représentés

dans les populations fossiles. De plus, il est plus difficile

de les retrouver intactes car ils sont d’autant plus

sensibles aux risques de fractionnement qu’ils sont

rarement protégés par une coquille ou par un

exosquelette.

13- Les fossiles les plus nombreux sont les

microfossiles car ils représentent une population d’êtres

vivants à la base des chaînes alimentaires, donc

nombreuse. De plus, cela correspond à des espèces

souvent constituées d’une coquille, d’un exosquelette

ou d’un test.

14- Plusieurs arguments nous permettent d’avancer

que les espèces fossiles retrouvées correspondent à

une infime partie des espèces qui ont sans doute

peuplé la planète depuis que celle-ci abrite la vie. En

effet, premièrement, on ne connaît actuellement

qu’environ 300 000 espèces fossiles, ce qui représente

à peine 20% du nombre d’espèces vivant actuellement

sur Terre et déjà identifiées.

2 Agent ressortissant du monde vivant. S'oppose aux agents ou facteurs abiotiques 3 Ensemble des processus physiques et chimiques qui affectent les sédiments après leur dépôt et les transforme progressivement en roches sédimentaires.

Deuxièmement, du fait du problème d’accessibilité des

terrains les plus anciens, la plupart des fossiles mis à

jour ne remontent que jusqu’à 545 millions d’années ce

qui n’est pas une durée très significative au regard des

3,5 milliards d’années d’existence de la vie sur Terre.

Troisièmement, on considère que beaucoup d’espèces

vécurent sans doute dans des milieux ne permettant

pas leur fossilisation et/ou qu’elles n’étaient pas

constituées de suffisamment d’éléments durs pour

pouvoir être correctement fossilisées.

15- Le processus de fossilisation est très lent : il dure

plus d’une dizaine de milliers d’années. Par convention,

on estime que les fossiles les plus récents datent de la

fin de la dernière glaciation, c'est-à-dire il y a 13 000

ans.

16- Le processus de formation des fossiles étant très

lent, il faut donc chercher des fossiles dans les couches

de sédiments anciens, c'est-à-dire celles qui se

trouvent en profondeur et non à la surface du sol. Il

peut arriver d’en trouver en surface lorsque l’érosion

met au jour des roches sédimentaires anciennes.

17- Les fossiles permettent de reconstituer les

peuplements animaux et végétaux des différentes

époques de notre planète. Par comparaison avec les

espèces actuelles leur ressemblant, on peut ainsi mieux

modéliser les milieux de vie dans lesquels ces espèces

évoluaient.

18- Cela permet, de reconstituer les environnements

qui se sont succédés au cours des temps géologiques

dans une même région et de participer plus

globalement à la compréhension de l’histoire

géologique de l’ensemble de la planète.


Activité 2 : Les espèces fossiles et actuelles.

1- Les espèces modélisées dans ce film sont

différentes des espèces qui peuplent actuellement les

océans mais elles présentent toutefois des

ressemblances avec certaines espèces actuelles.

2- Toutes les espèces actuelles n’ont pas toujours

existé sur Terre car on en aurait retrouvé des fossiles.

3-

Groupes actuel - 145 Ma - 540 Ma

Méduses OUI OUI OUI

Vers OUI OUI OUI

Oursins OUI OUI OUI

Ammonites NON OUI OUI

Bivalves OUI OUI OUI

Crustacés décapodes

OUI OUI NON

Trilobites NON NON OUI

Ostéichtyens OUI OUI NON

Chondrichtyens OUI OUI NON

4- Un groupe est composé d’un nombre très variable

d’espèces.

5- Au sein d’un groupe :

a) Les espèces n’apparaissent pas toutes en

même temps. Le décalage dans l’apparition des

espèces peut être de l’ordre de plusieurs centaines de

milliers d’années.

b) Les espèces ne vivent pas toutes aussi

longtemps. Certaines espèces d’ammonites ont ainsi

vécu 60 000 ans alors que d’autres espèces

d’ammonites ont vécu près de 900 000 ans.

c) Les espèces d’un groupe ne disparaissent

pas forcément toutes en même temps.

d) Du fait que les espèces n’apparaissent, ne

disparaissent pas toutes en même temps et qu’elles

n’ont pas forcément la même longévité, le nombre

d’espèces au sein d’un groupe varie donc tout au long

de l’existence du groupe.

6- Le terme consacré pour parler d’un groupe perdant

toutes ses espèces le représentant est « l’extinction »

du groupe. Parmi les groupes du tableau, le groupe des

trilobites ou celui des ammonites a complètement

disparu.

7- Parmi les groupes du tableau, le groupe des

chondrichtyens, par exemple, est représenté par de

moins en moins d’espèces au fil des temps

géologiques.

8- Le terme consacré pour parler d’un groupe comptant

de moins en moins d’espèces le représentant est la

« régression » du groupe.

9- Les espèces peuvent disparaître pour de multiples

raisons : de nouvelles espèces s’en nourrissent ou

viennent leur faire concurrence (habitat, nourriture…)

et sont mieux adaptées aux écosystèmes dans

lesquelles elles vivent ; des évènements géologiques

entraînent des bouleversements ou la disparition de

leur(s) écosystème(s).

10- Quand il ya disparition massive de nombreuses

espèces, voire de groupes, sur une brève période (à

l’échelle des temps géologiques), on parle de « crise »

de la biodiversité. Ainsi, au cours des derniers 600

millions d’années il y déjà eu cinq crises majeures qui

ont été identifiées (-440 Ma, -360 Ma, -250 Ma, -200 Ma

et -65 Ma). Les chercheurs évoquent que les

bouleversements des écosystèmes auxquels nous

assistons et participons seraient l’amorce d’une 6ème

crise de la biodiversité.

11- Les cinq crises majeures précédemment identifiées

ont été expliquées par des bouleversements

géologiques importants de l’histoire de notre planète

tels que l’impact de météorites, des épisodes de

volcanisme très intenses ou des régressions marines

importantes.

12- Tous les groupes d’êtres vivants ne sont pas

apparus en même temps sur notre planète.

13- Dans le cas de notre tableau, on voit que les

chondrichtyens, les ostéichtyens ou les crustacés

décapodes n’étaient pas présents il y a 540 Ma.

14- Les ostéichtyens correspondent à un groupe dont le

nombre d’espèces a largement progressé au cours des

derniers millions d’années.


15- Le terme consacré pour parler d’un groupe

comptant de plus en plus d’espèces le représentant est

la « diversification » du groupe.

16- La disparition d’espèces de prédateurs ou

d’espèces leur faisant concurrence (nourriture,

reproduction, habitat) ou une meilleure adaptation à de

nouvelles contraintes des écosystèmes peuvent être

des explications à la diversification de certains groupes.

17- Les espèces fossiles et actuelles partagent toutes

au moins deux points communs : leurs représentants

portent de l’ADN et sont constitués d’une ou de

plusieurs cellules (avec ou sans noyau).

18- Ces points communs sont une preuve que tous les

êtres vivants peuplant et ayant peuplé la Terre

partagent la même origine. Cela permet d’établir que

tous les êtres vivants sont de plus ou moins proches

« parents ».

19- Si deux espèces ont beaucoup de points communs,

cela signifie qu’elles sont proches du point de vue

phylogénétique, c'est-à-dire qu’elles ont des « liens de

parenté » assez forts. Au contraire, si deux espèces ont

peu de points communs, cela signifie qu’elles sont

éloignées du point de vue phylogénétique, c'est-à-dire

qu’elles ont des « liens de parenté » assez faibles

20- L’étude des fossiles nous permet de « combler les

trous » de l’arbre phylogénétique du vivant qui peuple

ou a peuplé la planète depuis que celle-ci héberge la

vie.

Un dossier complet sur l’évolution rassemblant des

textes, des interviews de chercheurs, des modélisations

du peuplement des océans à différentes périodes de

l’histoire de notre planète. Ce dossier permet de

découvrir les grands débats, les théories et de faire le

point sur les connaissances de l’évolution biologique :

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/accueil.html

Le site complet sur le film (en anglais) qui peut être une

source d’images pour retrouver les « monstres » du

film, mais aussi une source d’idées pour petits et

grands sur des activités et de petites expériences à

faire en rapport avec le thème du film :

http://www.nationalgeographic.com/seamonsters/index.

html

Un dossier complet permettant l’authentification des

restes fossiles d’organismes marins ainsi que leur

interprétation écologique et environnementale :

http://www.cefeg.ac-aix-

marseille.fr/documents/Carry.pdf

Une synthèse claire et abordable par tous pour

comprendre pourquoi l’essentiel des fossiles retrouvés

sont des fossiles marins :

http://vertebresfossiles.free.fr/fossilisation/proportions_f

ossiles.html

Une animation ludique permettant de faire comprendre

même aux plus petits, les différentes étapes

aboutissant d’une part à la formation du fossile, d’autre

part à sa mise à jour :

http://www.laclasse.com/thematiques/environnement/im

g/swf/fossile.swf

Site (le bas de page) permettant de rendre assez

facilement compréhensibles les différents processus de

diagénèse fossile :

http://www.dinosoria.com/processus_fossile.htm

Site permettant de faire le point sur les relations de

parenté entre les êtres vivants, l’origine de la vie et les

mécanismes de l’évolution :

http://www.inrp.fr/Acces/biotic/evolut/accueil.htm

Dans le prolongement de ce film, le Parc propose l’atelier Ma Planète en évolutionS ,

qui s’attache à faire découvrir l’évolution des espèces, des climats et des continents aux élèves.

Consultez les tarifs et les conditions de réservation de l’atelier Ma Planète en évolutionS

sur education.futuroscope.com ou dans notre catalogue scolaire.

POUR EN SAVOIR PLUS

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