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SOMMAIRE Ils nous interpellent… . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Infos juridiques : le régime juridique de l’agriculture biologique . . . . . . . . . . . . . . 3 Les Paniers du Val de Loire . . . . . . . . . . . . . 3 Dans vos départements . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Monter son projet d’EE . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Zoom : L’Éducation à l’Environnement vers un Développement Durable (EEDD) . . . . . 3 DOSSIER : De la fourche à la fourchette . . . . . . . 6 Des gestes écocitoyens en consommation . 9 Le commerce équitable . . . . . . . . . . . . . . . 10 Libre cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Quiz de la Luciole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 "L'agriculture biologique constitue un mode de production qui trouve son originalité dans le recours à des pratiques culturales soucieuses du respect des équilibres naturels.Ainsi,elle exclut l'usage de pesticides, d'engrais chimiques, d’OGM et limite l'emploi d'intrants". Elle a comme souci de protéger la nature,d'assurer le bien être des animaux et de rechercher la diversité dans les productions générant un minimum de résidus. Pour qu'un produit soit porteur de la mention "issu de l'agriculture biologique", type logo AB, il doit être soumis à un cahier des charges de production très précis, défini au niveau communautaire et complété par des dispositions nationales. Il nécessite également un respect des règles par tous les acteurs de la filière. La réglementation précise qu'un produit bio ne peut se prévaloir d'aucune garantie de qualité organoleptique, nutritionnelle ou sanitaire supérieure à celle bien évidemment d'un produit issu d'un mode de culture plus classique. Ce dossier se veut avant tout un regard sur des actions d'éducation à la consommation, comme celles menées en lien avec le "Printemps Bio" qui pourront donner à chacun (grands et petits) des moyens ou des pistes pour s'interroger et faire des choix quant à son alimentation, la qualité des produits qu'il consomme, la traçabilité,la méthode de production et son impact sur l’environnement. dito De tout temps, l'Homme a eu besoin de se nourrir pour vivre. Au fur et à mesure des siècles qui se sont écoulés et avec une société de consommation grandissante, la majorité de la planète n'a pas été trop regardante sur la qualité de son alimentation, qui englobe naturellement le mode de production, la provenance et l'aspect sanitaire. Mais voilà, à l'image de la vache folle, des événements médiatisés sont venus changer la donne.Ainsi les consommateurs sont devenus plus exigeants car angoissés pour leur santé, les gouvernements ont déclenché le plan "principe de précaution" pour se protéger. L'Europe a serré les boulons dans le secteur de l'hygiène, autrement dit, des conditions de fabrication des aliments ce qui n'était pas un luxe. Bref, haro sur la "mal bouffe" à condition aussi d'en avoir un peu les moyens.Le bio peut être une alternative à celle-ci tout en favorisant la protection de l'environnement.Tout n'est pas de la "M…" comme dirait un certain "Jean-Pierre C.". Cependant il reste du travail à faire dans la transparence, la cohérence de fabrication et le mode de distribution entre autres pour réussir à bien s'alimenter et apprécier ce que l'on mange. Même si ces quelques lignes de constat sont un raccourci pour dire que le "bio" gagne des parts de marché et que nous sommes désormais attentifs à ce que l'on déguste, il reste encore, cher(e) lecteur (trice), des filières à étudier afin de mieux comprendre. Alors l'équipe de rédacteurs de la Luciole n'a pas manqué d'appétit et a mis pour vous les petits plats dans les grands, pour rédiger son dossier central sur la consommation alimentaire. Comme les autres dossiers déjà traités et sur lesquels vous n'avez pas manqué de réagir (nous vous en remercions), l'éducation des générations futures demeure, plus que jamais, le plat de résistance. Nous espérons donc que vous trouverez au menu de ce dossier consistant, de quoi nourrir votre réflexion avant de "trancher" pour un prochain travail pédagogique! À déguster sans modération… Nicolas Gagnon Coprésident chargé de la Communication du GRAINE Centre La Luciole du Centre - Revue semestrielle - N°4 - Novembre 2004 - Page 1 voir dossier pages 6 8 De la fourche la fourchette Dossier ducation la consommation Page 6 U n e p u b l i c a t i o n d u G r a i n e C e n t r e La Luciole du Centre Revue Régionale d'Éducation à l'Environnement N° 4

GRAINE Centre-Val de Loire - Revue Régionale …...vers un Développement Durable,l'EEDD une réalité Désormais, l'éducation à l'environnement vers un développement durable (EEDD)

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Page 1: GRAINE Centre-Val de Loire - Revue Régionale …...vers un Développement Durable,l'EEDD une réalité Désormais, l'éducation à l'environnement vers un développement durable (EEDD)

SOMMAIREIls nous interpellent… . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Infos juridiques : le régime juridiquede l’agriculture biologique . . . . . . . . . . . . . . 3

Les Paniers du Val de Loire . . . . . . . . . . . . . 3

Dans vos départements . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Monter son projet d’EE . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Zoom : L’Éducation à l’Environnement versun Développement Durable (EEDD) . . . . . 3

DOSSIER :De la fourche à la fourchette . . . . . . . 6

Des gestes écocitoyens en consommation . 9

Le commerce équitable . . . . . . . . . . . . . . . 10

Libre cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Quiz de la Luciole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

"L'agriculture biologique constitue un mode de production qui trouve son originalité dansle recours à des pratiques culturales soucieuses du respect des équilibres naturels.Ainsi,elleexclut l'usage de pesticides, d'engrais chimiques, d’OGM et limite l'emploi d'intrants". Elle acomme souci de protéger la nature, d'assurer le bien être des animaux et de rechercher ladiversité dans les productions générant un minimum de résidus.Pour qu'un produit soit porteur de la mention "issu de l'agriculture biologique", type logoAB, il doit être soumis à un cahier des charges de production très précis, défini au niveaucommunautaire et complété par des dispositions nationales. Il nécessite également unrespect des règles par tous les acteurs de la filière.La réglementation précise qu'un produit bio ne peut se prévaloir d'aucune garantie dequalité organoleptique, nutritionnelle ou sanitaire supérieure à celle bien évidemment d'unproduit issu d'un mode de culture plus classique.Ce dossier se veut avant tout un regard sur des actions d'éducation à la consommation,comme celles menées en lien avec le "Printemps Bio" qui pourront donner à chacun (grandset petits) des moyens ou des pistes pour s'interroger et faire des choix quant à sonalimentation, la qualité des produits qu'il consomme,la traçabilité, la méthode de productionet son impact sur l’environnement.

�ditoDe tout temps, l'Homme a eu besoin de se nourrir pour vivre.Au fur et àmesure des siècles qui se sont écoulés et avec une société de consommationgrandissante, la majorité de la planète n'a pas été trop regardante sur la qualitéde son alimentation, qui englobe naturellement le mode de production, laprovenance et l'aspect sanitaire. Mais voilà, à l'image de la vache folle, desévénements médiatisés sont venus changer la donne.Ainsi les consommateurs sontdevenus plus exigeants car angoissés pour leur santé, les gouvernements ontdéclenché le plan "principe de précaution" pour se protéger. L'Europe a serré lesboulons dans le secteur de l'hygiène, autrement dit, des conditions de fabrication desaliments ce qui n'était pas un luxe.Bref, haro sur la "mal bouffe" à condition aussi d'enavoir un peu les moyens. Le bio peut être une alternative à celle-ci tout en favorisantla protection de l'environnement.Tout n'est pas de la "M…" comme dirait un certain"Jean-Pierre C.". Cependant il reste du travail à faire dans la transparence, lacohérence de fabrication et le mode de distribution entre autres pour réussir à biens'alimenter et apprécier ce que l'on mange.Même si ces quelques lignes de constat sont un raccourci pour dire que le "bio"gagne des parts de marché et que nous sommes désormais attentifs à ce que l'ondéguste, il reste encore, cher(e) lecteur (trice), des filières à étudier afin de mieuxcomprendre. Alors l'équipe de rédacteurs de la Luciole n'a pas manqué d'appétitet a mis pour vous les petits plats dans les grands, pour rédiger son dossiercentral sur la consommation alimentaire. Comme les autres dossiers déjàtraités et sur lesquels vous n'avez pas manqué de réagir (nous vous enremercions), l'éducation des générations futures demeure, plus quejamais, le plat de résistance.Nous espérons donc que vous trouverez aumenu de ce dossier consistant, de quoi nourrir votre réflexion avantde "trancher" pour un prochain travail pédagogique !À déguster sans modération…

Nicolas Gagnon Coprésident chargé de la Communication

du GRAINE Centre

L a L u c i o l e d u C e n t r e - R ev u e s e m e s t r i e l l e - N ° 4 - N ove m b r e 2 0 0 4 - Pa g e 1

voi r dossier pages 6 � 8

De la fourche � la fourchette

Dossier

�ducation � laconsommation

Page 6

U n e p u b l i c a t i o n d u G r a i n e C e n t r e

La Luciole du CentreR e v u e R é g i o n a l e d ' É d u c a t i o n à l ' E n v i r o n n e m e n t

N° 4

Page 2: GRAINE Centre-Val de Loire - Revue Régionale …...vers un Développement Durable,l'EEDD une réalité Désormais, l'éducation à l'environnement vers un développement durable (EEDD)

Ils nous interpellent...

L a L u c i o l e d u C e n t r e - R ev u e s e m e s t r i e l l e - N ° 4 - N ove m b r e 2 0 0 4 - Pa g e 2

On ne doit jamaisoublier deconserver le doute

Plus on avance dans l'histoire de l'éducation àl'environnement,plus son champ d'interventions'élargit. À l'apprentissage de la nature despremiers temps s'est progressivementsubstituée une éducation au développementdurable, intégrant à ses préoccupations lesproblématiques de la ville, des gestesquotidiens, des modes de production et deconsommation, des flux planétaires…Finalement, l'environnement est devenu levaste monde, du chez soi à l'ailleurs, avec sescirculations d'objets, de matière, d'information,de savoirs, de travail, de sentiments, depersonnes. "Le développement durable doitintégrer le social, l'économique,l'environnementalet le culturel", nous dit-on. Le vertige me prend !La tâche est immense, la responsabilitéincommensurable, les méthodes inexpérimentéeset les résultats incertains. Et comments'entendre tous lorsque l’on est si différent,chaque être humain observant et pensant de sapropre culture, de sa propre communauté etde son propre ego ? Comment éduquer àl'esprit critique lorsqu'on est souvent incapablede se remettre soi-même en question ?Comme éduquer à la solidarité lorsqu'on estcontinuellement en concurrence les uns enversles autres ? Comme éduquer à la complexitéquand on se noie soi-même dans un verred'eau ? Comment éduquer au respectinterculturel lorsqu'on est incapable d'écouterun discours différent du sien ? Comment…

Toutes ces questions que je me pose à l'aubed'une rentrée scolaire qui va expérimenter,graduellement mais sûrement, l'éducation àl'environnement pour un développementdurable dans toutes les classes et à tous lesniveaux, ne signifient pas que je ne partage pasce mouvement social en marche. Je suisprofessionnelle de l'éducation àl'environnement, à la fois "chercheure" etformatrice, engagée, passionnée par ce métier.Pourtant il est important de s'auto-évaluerrégulièrement, de rester vigilant auxconséquences d'un discours et d'une action.On ne doit jamais oublier de conserver ledoute producteur de conscience et de limites.Lorsqu'on est plusieurs à regarder dans lemême sens avec passion, on se croit dans lavérité.On oublie alors d'interroger les autresdirections possibles, et l'on devienttotalitaire là où l'on prône ladiversité, intolérant là oùl'on parle d'ouverture,simplificateur là où l'onsoutient la complexité.Tout savoir n'est queprovisoire et incertain,même le mien.

Dominique CottereauDocteur en Sciences de l'Éducation

Regards surl'éducation relative àl'environnement

L'éducation relative à l'environnement est cettedimension essentielle de l'éducationfondamentale qui concerne notre relation aumilieu de vie, à cette "maison de vie" partagée.Elle a pour but d'améliorer ou de reconstruirenotre rapport au monde. Elle vise à induire desdynamiques sociales, d'abord à l'échelle descommunautés puis à celle de réseaux desolidarité élargis, favorisant l'approchecollaborative et critique des réalités socio-environnementales et une prise en chargeautonome et créative des problèmes qui seposent et des projets qui émergent.Ici, l'environnement n'est donc pas qu'un objetd'études ou qu'un thème à traiter parmid'autres ; il n'est pas non plus que la contrainteobligée d'un développement que l'on souhaitedurable. La trame de l'environnement est celledu réseau de la vie elle-même, à la jonctionentre nature et culture ; l'environnement est lecreuset où se forge notre identité,nos relationsd'altérité, notre "être-au-monde". Au-delàd'une éducation "au sujet de, à, dans, par oupour" l'environnement, l'objet de l'éducationrelative à l'environnement est essentiellementnotre relation à l'environnement.

Une telle éco-éducation est un processuscritique, qui implique le courage de mettre àprofit nos "espaces" de liberté et qui fait appelà la responsabilité (dont celle de biens'informer). Elle invite à déconstruire les idéesreçues, les lieux communs, les dogmes, lesmessages de ceux qui adoptent la "langue debois". Elle accompagne la reconstruction denos propres cadres de référence, et ce faisant,elle nous amène à nous reconstruire nous-mêmes.L'éducation relative à l'environnement est unprocessus politique et par conséquent,essentiellement participatif. S'ouvrir à ladimension politique implique de ne pas resterindifférent, de prendre partie face aux réalitéssociales et environnementales, qui sontétroitement reliées entre elles et qui nousconcernent tous. Il s'agit d'éduquer à laparticipation par la participation à un projetsociopolitique, à un projet créateur etconstructif visant l'amélioration de nos milieuxde vie, et de nous-mêmes à travers l'actionpartagée.

Lucie SauvéChaire de recherche du Canada en éducation relative à

l'environnementUniversité du Québec (Montréal)

Département d'Éducation et de Pédagogie

Rencontres avec Jean-Yves Dupont,Inspecteur d'Académie Orléans-Tours, Inspecteur PédagogiqueRégional Sciences de la Vie et de laTerre

L'Éducation à l'Environnementvers un DéveloppementDurable, l'EEDD une réalité

Désormais, l'éducation à l'environnement versun développement durable (EEDD) est aucœur des programmes scolaires. La rentréescolaire 2004-2005 signe le démarrage concretde toute une démarche préparatoire. "Déjà en1977, un premier texte stipulait que chaqueélève avait droit à une éducation dans cedomaine" explique Jean-Yves Dupont. En 1993,une convention signée entre le Ministère del'Éducation et celui de l'Environnementprécisait que l'éducation à l'environnementdevait s'inscrire dans les enseignements. Uneavancée majeure !

En 2002, plusieursrapports d'expertsviennent confirmer la

nécessité de fournir uncadre plus précis au

développement de cetteéducation. "La circulairede rentrée 2004* donnedes orientations tellesque les dispositifstransdisciplinaires et lapédagogie de projet"précise l'Inspecteur.

Une approche concrète etnovatrice

Dès la rentrée 2004-2005, une nouvelledynamique va être donnée. "La méthode detravail s'articule sur trois pivots : une actiond'impulsion et d'accompagnement par lescorps d'inspection et les chefsd'établissements, l'organisation d'un réseau depersonnes-ressources et, à partir de 2005, lamise en place d'un dispositif de formation desenseignants à l'EEDD" confirme Jean-YvesDupont. Naturellement tout nous laisse àpenser que le milieu associatif, précurseur en lamatière, jouera un rôle encore plus importantdans cette logique d'organisation. "Ce secteura beaucoup d'expérience dans ce domaine. Ilpourra donc être, parmi d'autres, un partenaireimportant dans la conduite de projetspédagogiques" commente l'Inspecteur. Etd'ajouter de manière plus philosophique : "Il y a,indiscutablement, une prise de conscience desgouvernements sur cette thématique del'EEDD. Il est logique et nécessaire que l'Écolecontribue à la prise de conscience des jeuneset à la construction d'un véritable sens desresponsabilités. En ce sens, l'école est un lieud'échange, générateur d'idées où l'on doitdonner à l'élève les moyens et les outilsnécessaires pour devenir citoyen" exprime t-ilsans détour. Cette impulsion nouvelle etconcrète ne fait que renforcer le partenariat"naturel" entre les associations et le milieuenseignant, acteurs d'une EEDD.

* cette circulaire est téléchargeable sur le site

www.grainecentre.org

Alain Amiot (Observatoire Loire)

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Depuis fin 2003, les producteurs de fruits etlégumes biologiques de la région Centreproposent la livraison hebdomadaire à Orléanset Paris des "Paniers du Val de Loire". Cespaniers sont composés de 5 à 6 types de fruitset légumes biologiques de saison, livrés encontrepartie d'un abonnement souscrit àl'année.À Orléans, les paniers sont livrés le vendredisur des sites de regroupement bénévoles : lespoints de dépôt, où les abonnés viennentlibrement les rechercher au cours de lajournée. Le prix du panier est fixe durant toutel'année, et le paiement s'effectue parprélèvement automatique mensuel.Les fruits et légumes biologiques sont fournispar les adhérents de Val Bio Centre. Créée en2000, cette association regroupe une vingtainede producteurs de fruits et légumes biologiquesde la région Centre : des maraîchers bio, maisaussi des structures d'insertion ayant choisi lemaraîchage bio comme support d'activitééconomique (les jardins de Cocagne de Blois,Montreuil en Touraine et Fusssy, le CAT dePontlevoy) et un établissement d'enseignementagricole (le lycée horticole de Blois). Le jardinde Cocagne de Blois assure la mise en panierset la livraison sur les points de dépôt.

Début2004, lesproducteursde Val BioCentre ont établi"la charte desPaniers du Val deLoire", qui exprimel'éthique du projetdans ses grandes lignes :production de légumes certifiés bio pourfavoriser la protection de l'environnement,garantie sur la qualité et la fraîcheur des produits, système de distribution directepour la création de liens plus étroits entre producteurs et consommateurs,développement d'une économie solidaire par lesoutien des actions de réinsertion depersonnes en difficulté et soutien des actionsde formation aux pratiques del'agriculture biologique.Le projet "Paniers du Val de Loire" s'inscrit dans les trois axes du développementdurable, économiquementviable, socialement équitable etécologiquement tolérable.

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Un mode original de distribution defruits et légumes biologiques pourune agriculture solidaire etrespectueuse de l'environnement.

Informationscomplémentaires

Lycée et CFAhorticoles de BloisTél. : 0254564900

Horaires d'ouverturede la serre au public :Du lundi au vendredi

de 8h15 à 12h et 13h30 à 17h

Infos juridiquesLe régime juridique de l'agriculturebiologique

La reconnaissance officielle de l'agriculturebiologique en France date de la loid'orientation agricole du 4 juillet 1980, quidéfinit son fondement comme étant la non-utilisation de produits chimiques desynthèse, et organise l'homologation d'uncahier des charges.Première à réglementer en la matière, laFrance va inspirer l'Union Européenne, quiadoptera le règlement communautaire du24 juin 1991 concernant le mode deproduction biologique pour les productionsvégétales, puis élargira le dispositif auxproductions animales à partir du 24 août2000.

Les bases de l'agriculture biologique sontl'exclusion des produits chimiques de synthèse et des OrganismesGénétiquement Modifiés, la limitation del'usage des intrants agricoles, le recyclagedes matières organiques, la rotation descultures et la lutte biologique.L'élevage doitêtre de type extensif, faire appel auxmédecines douces et respecter le bien êtredes animaux.Une période de reconversion d'au moinsdeux ans doit aussi être respectée avant depouvoir passer d'une agriculture dite"classique" à l'agriculture biologique.

La réglementation concerne principalement,au travers notamment d'un cahier descharges rigoureux faisant l'objet d'unehomologation nationale :- La production, la préparation et

l'importation - Les listes positives de produits utilisables

pour la fertilisation, les traitements, latransformation…

- La définition des pratiques par typed'élevage

- Le contrôle, la certification, les sanctionset l'étiquetage

Pour être commercialisé comme "issu del'agriculture biologique", tout produit doitavoir été certifié par un organisme decontrôle, agréé par les pouvoirs publics surla base de critères d'indépendance,d'impartialité, d'efficacité et de compétence(Il en existe 6 en France :Aclave,Agrocert,Certipaq, Ecocert,Qualité France et Ulase).Le produit doit contenir au minimum 95 %d'ingrédients issus de l'agriculturebiologique.La mention agriculture biologique est alorsattribuée si le producteur, qui déclareannuellement son activité, satisfait à laréglementation en vigueur et aux règlesdéfinies par le cahier des charges.

Patrice DevineauJuriste en droit de l'Environnement

Les paniers du Val de Loire

Les élèves du lycée horticole de Bloisvendent leurs légumes biologiques àParis…En 1999, l'équipe pédagogique du lycéehorticole de Blois a souhaité réaliser une partiede ses enseignements en maraîchage de pleineterre. En concertation avec la profession, leslégumes sont produits en maraîchagebiologique : aucun produit d'origine chimiquen'est utilisé. Les élèves ont à leur dispositionune parcelle d'un hectare sur laquelle ilsproduisent des légumes de garde(betterave rouge, carotte,céleri rave, pomme deterre,…),des poireaux etdes courges. Ils réalisenttous les travaux depuisla mise en culture

jusqu'à la récolte. Chaque fois que cela estnécessaire, ils utilisent les tracteurs du site etleurs différents équipements (cultivateurrotatif, planteuse, bineuse guidée…). La plusgrande partie des légumes est commercialiséevia un groupement de producteurs : Val BioCentre. Ce groupement a développé un mode

de commercialisation originalinventé par les Jardins de

Cocagne : la vente enpaniers sur abonnement.Ce sont les paniers du Valde Loire que vous

trouverez sur Paris et surOrléans. Le reste des légumespeut être acheté en directavec des plants de fleurs, auxserres du lycée.

Source: Lycée et CFA horticoles de Blois

Informations etabonnements

Les Paniers du Val de Loire7 rue de la Vacquerie

41000 BLOISTél. : 0247301050

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�changes dÕexp�riencesL'IUFM s'éduque à l'environnementen CanoëTrois journées Canoë-Environnement ont étéorganisées dans le cadre du partenariat entrel'IUFM de Blois (Institut Universitaire deFormation des Maîtres) et l'Observatoire Loirede Blois. L'IUFM propose aux stagiaires de vivreun module culturel de 12 heures, choisi parmiun éventail de sujets (patrimoine, arts visuels,musique, théâtre…) dont l'objectif principal estla sensibilisation à un aspect de la culturepouvant être développé et exploité en pratiquepédagogique par la suite. Ces modules sontconstruits en partenariat avec des associationsculturelles et environnementales extérieures àl'IUFM qui apportent tout leur savoir afind'enrichir la formation des stagiaires. "Il s'agit decomprendre comment un établissementscolaire peut travailler en partenariat avec desstructures extérieures à l'Éducation Nationale"explique Sophie Neuman, professeur à l'IUFM.

S'immerger au cœur de lanature pour lacomprendreDepuis 2 ans, un module"Découverte de la fauneemblématique du Val de Loire encanoë" permet à une trentaine destagiaires de découvrir : un lieu de ressourcesscientifiques et pédagogiques extérieurpermettant l'élaboration de projets scolaires,de prendre conscience des différents impactsde l'homme sur le milieu et de connaître lestrois espèces animales emblématiques du Val deLoire (saumon, sterne et castor). "Il estimportant d'avoir cette action avec l'IUFM afinde montrer aux futurs professeurs l'importanced'inscrire de manière permanente l'éducation àl'environnement dans les programmesscolaires" souligne Cyril Maurer, responsable del'animation à l'Observatoire Loire de Blois.Les stagiaires ont donc vécu des momentsd'observation exceptionnels depuis la Loireavec vues sur Blois et sur les ports descommunes ligériennes et découverte de lieuxde vie de castors et de nidifications des sternes."C'est une nature que l'on ne peut passoupçonner tant que l'on ne l'a pas vécue etressentie en descendant ce fleuve sur unbateau" s'enthousiasme Sophie, une habituéedésormais. "Mon appréhension de départ estbien loin maintenant ; j'ai passé deux journéestrès enrichissantes en apprenant à connaître laLoire, ses spécificités, sa faune, son écosystème.Désormais je pourrais mieux l'évoquer auprèsde mes élèves" commente Aurélie Oudin, unestagiaire qui est dans le grand bain depuis larentrée. Assurément, après ces séances, on nepeut que porter un regard différent sur lemilieu environnemental et être motivé pourresponsabiliser les générations futures sur cethème.

Alain Amiot (Observatoire Loire)et Sophie Neuman (IUFM)

Les Rencontres Régionales constituent un desmoments forts de la vie du GRAINE Centre maisaussi des éducateurs à l'environnement de larégion Centre.Cette année, les retrouvailles auront lieu les19,20et 21novembre 2004 au PLESSIS-DORIN (41).Le thème retenu cette année est “A l'école de laferme” autrement dit “L'agriculture supportd'éducation à l'environnement”.

Pourquoi ce thème?Nous assistons actuellement à un développementimportant des fermes pédagogiques ayant ou nonune activité agricole.Beaucoup d'animateurs sontappelés à intervenir dans ce type de structure.Nous remarquons aussi que les enseignants,notamment des classes maternelles, sont à la

recherche de tels pôles d'accueil pour leursélèves. D'autre part, les pratiques agricolesinterpellent les animateurs car elles ont desrépercussions directes sur notre environnement,notre alimentation et notre consommation.La réflexion de ces trois journées portera sur lespratiques d'éducation à l'environnement adaptéesaux fermes pédagogiques.Un des objectifs de cesrencontres sera de favoriser le rapprochemententre enseignants, éducateurs et agriculteurs afinde développer de possibles partenariats.Comme tous les ans, la convivialité seraévidemment de rigueur alors…À vos agendas les 19,20 et 21 novembre 2004.

Julien Guillemart et Solange Matheron Pour plus d’informations sur ces rencontres:

www.grainecentre.org ou 0254946280

La ferme et l'agriculture, outilsd'éducation à l'environnementUne simple visite de ferme… pourcomprendre d'où vient le lait que nous buvonstous les matins, que c'est la poule qui donne desœufs, ou bien qu'il faut une personne (voireplusieurs!) pour entretenir nos paysages ruraux,élever les animaux et faire pousser les plantes,quicomposent notre alimentation.Une animation… pour participer de façonactive à la vie de la ferme: soigner et nourrir lesanimaux, semer, rempoter, arroser et cueillir,fabriquer un fromage ou un pain… favorisentl'apprentissage d'un savoir-faire, mais égalementd'un savoir-être par le respect des animaux et dumonde vivant.Un séjour… pour suivre au quotidien le rythmede la ferme et acquérir des notions de temps etd'espace, mais aussi pour vivre une expérienceavec ses camarades et apprendre à se respecter.Plusieurs séances à la ferme… pour suivre lerythme de la ferme tout au long de l'année etprendre conscience du cycle des saisons et ducycle biologique de la plante ou de l'animal :comprendre qu'il faut plusieurs mois pourobtenir un grain de blé qui donnera la farine,pour

voir grandir un veau, affiner un fromage, obtenirune pomme, récolter des grappes de raisin etvinifier un vin.Un projet sur plusieurs semaines, voireplusieurs mois, à l'école ou au centre deloisirs… pour découvrir une filière: rencontrerun céréalier, un minotier, puis un boulanger, oubien un éleveur et un boucher, un arboriculteur,un maraîcher, puis un marché d'intérêt national(MIN), pour prendre conscience du chemin qu'ilfaut parcourir de la ferme à l'assiette… ou toutsimplement découvrir la diversité de sonterritoire à travers son agriculture.La ferme et le monde agricole constituent doncdes supports incontournables pour aborder lethème du vivant, de l'alimentation et le lien fortqui nous lie à la terre et à notre environnement.Avec 75 fermes pédagogiques et 8 réseaux, sanscompter les 33000 exploitations agricoles, larégion Centre présente de multiples ressourcespour un éducateur à l'environnement, qu'il soitenseignant ou animateur, et qui souhaiteconstruire un projet pédagogique sur cethème.

Mylène Thou,Bergerie Nationale de Rambouillet

Département Éducation à l’environnement par l’agriculture

Bulletin d’inscription disponible

au 0254946280 ou www.grainecentre.org

à retourner avant le 5 novembre 2004

Rencontres régionales de l'éducation à l'environnement

Page 5: GRAINE Centre-Val de Loire - Revue Régionale …...vers un Développement Durable,l'EEDD une réalité Désormais, l'éducation à l'environnement vers un développement durable (EEDD)

Par une approchescientifique empruntantaux domaines des SVT(Sciences de la Vie et dela Terre), des SciencesPhysiques, de l'Histoire etla Géographie, oud'autres disciplines, vosélèves pourront fairepartager leurs constats,observations etrecherches à d'autresclasses engagées sur desprojets proches. Leursproductions seront misesà la disposition de toussur un site Internetcommun, qui hébergera,en outre, diversesressources documentaires.

Sur quels sujets pourrez-vous travailler ?Pour orienter votre choix, quelques questionsvous sont proposées, amorces d'une réflexion àpartager avec d'autres ou à conduire dans saclasse… Exemples de questions : Boit-on l'eaude la Loire ? Arrose-t-on avec l'eau de la Loire ?La Loire est-elle un fleuve sauvage ? La Loireest-elle dangereuse ? Les mots de la Loire.Quelles solutions ont été mises en placedans votre commune pour prévenir le risque d'inondation ? Pourquoi ?Concours photos : les aménagements dela Loire. Qu'est-ce que la pollution?Les indicateurs physico-chimiques :température, acidité, oxygène, dureté…La flore caractéristique de la Loire. Etplus d'une trentaine d'autres thèmes voussont proposés, ce qui n'empêche pas de lescompléter par vos propres expériences.

Qui peut y participer ?Toutes les classes riveraines de la Loire, tous lesélèves des écoles ou collèges intéressés parl'étude de ce milieu peuvent choisir un thèmede recherche et apporter leur contribution à laconstruction de cette base mutualisée.

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Monter son projetdÕ�ducation � lÕEnvironnement

En région, près de 60 animations comme desfermes ouvertes, des marchés bio, desconférences, des repas bio en restaurationscolaire, des animations dans les points devente… ont été organisées. 27 restaurantsscolaires ou cuisines centrales ont servi42 000 repas totalement ou majoritairementbio pendant le "Printemps Bio". En effet, le"Printemps Bio" constitue un levier intéressantpour initier une première action derestauration bio de part l'environnementmédiatique existant. Inter Bio Centre,association interprofessionnelle pour ledéveloppement de l'agriculture biologique en

région Centre, accompagne les établissementsqui souhaitent participer à cette opération, enleur adressant une offre de fournisseurs deproduits bio, propose des supports decommunication (sets de table, dépliants,affiches…) et des animations (intervention deproducteurs, visite d'exploitation, table dedécouverte…). L'existence d'un projetd'établissement portant sur l'environnement, laqualité de l'alimentation… facilite l'inscriptionde ce type d'action et amplifie sa portée.

Rendez-vous pour le Printemps Bio 2005 !Dates : 2 au 12 juin 2005

Plus d’infos sur lePrintemps Bio :

Inter Bio CentreTel : 0238719052

[email protected]

Sciences sur Loire

Une démarche inédite de production collective sur le thème de la Loire

Printemps BioDu 6 au 16 mai 2004, l'ensemble des acteurs et partenaires del'agriculture biologique s'est mobilisé dans toute la Francepour la 5e édition du "Printemps Bio", campagne nationaled'information sur l'agriculture biologique et ses produits.

ZoomÉducation àl’Environnement versun DéveloppementDurable (EEDD)

En EuropeLes ministres de l'environnement ontélaboré une déclaration sur l'éducation audéveloppement durable qui confère àl'éducation à l'environnement une placeprivilégiée (mai 2003).

En FranceLe conseil interministériel pour ledéveloppement durable du 3 juin 2003 amis en place la stratégie nationale dedéveloppement durable (SNDD) quis'articule autour de six axes stratégiques etde dix programmes d'action. Parmi cesderniers, on trouve : "permettre à tous lespublics d'acquérir un niveau satisfaisant surle développement durable" et développerl'EEDD en milieu scolaire, extrascolaire etdans la formation professionnelle".

Pour l'Éducation nationaleL'objectif est que chaque jeune ait dans sascolarité, au minimum, 60 heures d'EEDD(30 en primaire ; 20 en collège ; 10 en lycée)à partir de la rentrée 2004.

En région Centre L'académie d'Orléans-Tours a fait partie des10 académies pilotes en 2003/04 avec desexpérimentations sur 12 écoles primairesde Bourges, le collège Étienne Dolet àOrléans et le lycée Vaucanson à Tours.Le lycée agricole de Vendôme est pilotepour l'enseignement agricole.Un plan académique d'action pourl'éducation à l'environnement vers undéveloppement durable est en cours avecl'organisation d'un colloque EEDD enautomne et d'un stage de formation pourenseignants - relais.

Dominique Gibey - DIREN Centre

Comment s'inscrire ?

Vous trouverez à l'adressehttp://www.ac-orleans-tours.fr/sciences-loire

tous les renseignements sur le fonctionnement desactivités et sur les modalités d'inscription en ligne.(les inscriptions sont ouvertes depuis la rentrée

scolaire de septembre 2004).

Vous pouvez aussi contacter les animateurs duprojet (IA/IPR,Rectorat, enseignants et réseau

CRDP/CDDP) en adressant un mail à:[email protected]

Source : Observatoire Loire de Blois

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Qu'est-ce que l'agriculture raisonnéeL'agriculture raisonnée est,avant tout,une démarchede gestion globale de l'exploitation visant à mettre enœuvre des bonnes pratiques agricoles permettant de:- Renforcer les impacts positifs des pratiques agricolessur l'environnement et d'en réduire les impactsnégatifs.- Contribuer à la maîtrise des risques sanitaires- Participer à l'amélioration des conditions de travaildes agriculteurs et de leurs salariés- Veiller au bien-être des animaux.Cette démarche est volontaire, à l'initiative del'agriculteur. Elle est au cœur de son métier. Elles'appuie sur le référentiel de l'agriculture raisonnéeque l'agriculteur devra respecter pour que sonexploitation soit qualifiée comme telle.

Plus d'infos:www.centre.chambagri.fr

Interview d’Anne Martin,Ferme de la Guilbardière, ferme de découverte Bio

Elle et son mari sont paysans bio. Dans leur ferme ils élèvent 35 vaches laitières et cultivent 60 haessentiellement pour nourrir leurs vaches (40 ha de prairies et 20 ha de céréales) selon les règles del'agriculture biologique.La moitié de leur lait est commercialisée en lait cru et en fromage faisselle.L'autre moitié est vendue en laiterie. Ils accueillent des groupes scolaires ou autres pour fairedécouvrir la ferme.

De la fourche � la fourchette...

La Luciole:Pourquoi de l'animation?Anne Martin : Gilles, mon conjoint, a fait une formation surl'environnement et ce cursus l'a amené à avoir envie de créersa propre entreprise et de mettre en place une alternative àl'agriculture chimique que faisaient ses parents. C'est ainsi qu'ils'est installé en 1986 en reconvertissant la ferme en bio.Aprèsune formation DEFA en animation, j'ai passé plusieurs annéesen prévention santé où le thème de l'alimentation étaitbeaucoup abordé. J'ai constaté que les enfants n'ont plus derepères sur la production et sont donc à la merci de la publicité.Ils ne savent plus d'où vient leur alimentation, à quelles saisonspoussent les légumes,et ignorent pourquoi une vache donne dulait et qu'il faut tuer un animal pour manger de la viande. Il meparaissait donc important de montrer aux enfants comment onproduisait ce qu'ils avaient dans leur assiette.

LL:Que proposez-vous et comment?AM : Les grands thèmes que nous abordons sont l'élevage,l'alimentation de la vache, la chaîne alimentaire, latransformation fromagère, le cycle en agriculture biologique.

Chaque animation d'1 à 4 journées à la ferme est l'objet d'unepréparation avec l'instituteur(trice). Pour aborder tous cesthèmes, nous possédons des outils qui permettent aux enfantsen petits groupes d'être acteurs de leurs recherches :identification dans les champs des herbes et des céréales,fabrication de beurre et de fromage,puzzle géant sur le cycle dela ferme.

LL:Comment réagissent les enfants?AM : Pour les enfants c'est l'occasion d'approcher des animauxet de réaliser que le lait ne vient pas que des boîtes. Parfois laréalité leur paraît dure : nos animaux finissent tous par êtremangés. Les enfants se rendent compte que le fumier devientdu compost et va fertiliser la terre et que c'est un cycle.

LL:Pensez-vous éduquer à l'environnement?AM : Le travail que nous faisons est une vraie éducation àl'environnement.Se rendre compte que l'homme est un maillonde la chaîne,qu'il a un rôle et qu'il ne doit pas perturber le cycle.Il est important que les enfants prennent conscience de leur

place dans ce cycle. Se rendre compte que l'acte de base del'alimentation ne peut se faire sans réfléchir car lesconséquences sur la production sont importantes. Les enfantsveulent manger des pommes sans aucun défaut et bien pourcela les agriculteurs doivent les traiter environ 35 fois.Tout cetravail avec les classes peut donner lieu à un suivi avec deséchanges de correspondance avec la classe.

LL: Pensez-vous participer au développementdurable?AM : Le développement durable est au cœur de nospréoccupations. Ne pas polluer la terre c'est permettre auxgénérations futures de boire encore de l'eau et de garder laterre vivante. Avoir une petite structure agricole, où noussommes quatre à travailler, c'est permettre au milieu rural derester vivant avec de nombreux actifs.

Anne MARTIN,Ferme de la Guilbardière,

41120 Monthou-sur-Bièvre0254440170

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D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e - D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e - D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e

L'éducation à l'alimentation en lycéeagricoleDans l'enseignement agricole plus qu'ailleurs, nosélèves et étudiants doivent prendre conscience desenjeux certes nutritionnels, mais aussi citoyens etculturels de leurs pratiques alimentaires. En effet,nombre d'entre eux seront des producteurs dematières premières agricoles ou bien des techniciensaccompagnant les premiers et seront tousconfrontés aux attentes sociales et à des marchés quiont des exigences accrues en matière de qualité desproduits.Les programmes d'économie de l'enseignementagricole abordent la question de l'alimentation àtravers la problématique de la qualité des produitsalimentaires. Ils nous demandent de décrire lesattentes nouvelles des consommateurs en lamatière,en reliant ces attentes à la perte de confiance

liée aux crises (ESB,hormones,etc.) et au débat surla "malbouffe",remettant en cause le modèle agricoleproductiviste. La notion de qualité des produitsalimentaires doit ensuite être définie avec sesmultiples dimensions (santé, sécurité, satisfaction,service,régularité,rêve,environnement et éthique) etl'étude des signes officiels de qualité français eteuropéens (AOC, Label rouge, Certification deconformité,AB, etc.) et de la nomination "produitsfermiers".Au Lycée Agricole de Vendôme,un modulespécifique sur l'agriculture biologique est mis enœuvre, ainsi qu'un voyage d'étude d'une filièreagroalimentaire où les aspects "qualité" sont trèsprésents; par exemple, la filière "Époisses" ou"Laguiole" ou "Roquefort", qui sont des AOCfromagères bien connues.La question de l'alimentation est aussi abordéedirectement du point de vue du producteur. À

Vendôme encore,les étudiants de BTSA ProductionAnimale ont une véritable formation audéveloppement durable en agriculture qui donnetoute sa place à la qualité des produits.Ils apprennentaussi les rudiments de la production en agriculturebiologique.La qualité des produits alimentaires est donc un souciconstant de l'enseignement d'économie et ce, danstoutes les filières de formation de l'enseignementagricole. Mais au-delà de l'enseignement del'économie, les collègues de biologie parlent denutrition, les collègues d'éducation socioculturellefont travailler les apprenants sur le thème del'alimentation qui a été récemment retenu commesupport d'une épreuve nationale de BTSA.

Jean François GALLO,enseignant en économie

au LEGTA de Vendôme (41)

Photo: Ferme de la Guilbardière

Le réseau Intelligence VerteIntelligence Verte est un réseau de particuliers,d'entreprises et de personnalités qui rassemble etpropose des actions qui contribuent au maintien dela biodiversité: sauvegarde des plantes oubliées,initiation au développement d'activités et éducationaux comportements qui contribuent à labiodiversité.Jean-Yves Fromonot, secrétaire général du réseauIntelligence Verte, explique: "De plus en plus deconsommateurs demandent des produitsalimentaires issus de l'agriculture biologique. Or lesgrandes sociétés qui fabriquent des produitschimiques craignent de vendre moins d'engrais et depesticides. (…).Nous souhaitons que les industrielsde l'agrochimie et les gouvernements respectent labiodiversité (…). La lutte pour la biodiversité c'estaussi favoriser le droit à la différence. Nous nevoulons pas d'un monde où nous mangeons tous lesmêmes aliments, où nous portons tous les mêmesvêtements,où nous pensons tous la même chose."Le Centre de formation pilote européen de la Ferme

de Sainte Marthe (41),et les associations IntelligenceVerte et Tourisme Bio, proposent une formationoriginale: "Vivre et travailler autrement". Il s'agitd'aider des personnes à démarrer un projetprofessionnel en harmonie entre la ville et lacampagne,dans des secteurs en expansion commele bio et le tourisme,et en utilisant les enseignementsde la nature.

Pour en savoir plus:http://www.intelligenceverte.org (intégralité de l’interview sur le site www.grainecentre.org)

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Interviewd’Emmanuel LerouxProducteur biologique,transformateur, animateurEmmanuel LEROUX a choiside reprendre l'exploitationfamiliale en 1999.Il produit etvend (farines, lentilles, pain,huile…) localement et reçoitdes groupes dans le cadre"Accueil à la ferme".

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La luciole : Qu'entendez-vous par"Agriculture Bio" ?Emmanuel LEROUX : C'est un mode deproduction respectueux des équilibresécologiques. Les pratiques agricoles biologiquesse basent sur la prévention. Il s'agit de veiller aumaintien d'un équilibre permettant d'utiliser lanature, dans un objectif de production, sansl'altérer. Elle permet de maintenir des emploisdans le milieu rural et de conserver descampagnes vivantes.Elle régule la production enévitant la surproduction. Ces préoccupationscorrespondent à une démarche d'exploitationsolidaire au service des générations futures.

LL: Pourquoi le label AB?EL : Les producteurs de produits biologiques sesont regroupés pour trouver un terraind'entente et des règles communes. Ils ontabouti à un cahier des charges commun en1985. Les agriculteurs paient un contrôleréalisé par des personnes indépendantes. Sur leplan national et international, il est intéressantde se regrouper à plusieurs sous un label. C'estun socle commun, un cahier des chargesrigoureux qui donne des informations auxconsommateurs. Sur le plan local, la marque estimportante mais elle ne suffit pas. Il faut aussifaire des produits de qualité. Il faut aller plus loinen créant un contact avec les consommateurset les intermédiaires.

LL :Y a-t-il une réelle prise de consciencedes enjeux de l'agriculture biologique?EL : Oui, je pense qu'il y a une réelle prise deconscience mais pour être pérenne, elle doits'appuyer sur des valeurs et des convictions etnon pas sur des peurs (la vache folle).

LL : Comment sensibiliser leconsommateur ?EL : Les producteurs doivent communiquerauprès des familles, des enfants sur les enjeuxalimentaires mais aussi sur l'équilibre de lanature. L'aliment bio c'est réducteur. Il fautaborder le bio dans sa globalité pour qu'ildevienne une conviction. Lors de ma dernièreanimation avec une classe, je leur ai contél'histoire d'une petite poule rousse qui sème dublé jusqu'à la fabrication de son pain. Celapermet de leur faire comprendreconcrètement tout le cheminement avec lesmultiples étapes. Ensuite chaque enfant fabriqueson pain. Pour les petits de 3-6 ans je travaillesur les sens ; au moulin, nous avons observé lacouleur de la farine : elle est blanche alors quele blé est jaune. "Pourquoi ? Que fait-on du son ?À la poubelle ? Non, c'est pour nourrir lescochons !" Lors de la fabrication du pain, ilstouchent la pâte, ils la goûtent "est-ce salé ?Sucré ? Croquant ? Piquant ?" Au four ilsobservent les couleurs du feu… J'amène lesenfants à répondre eux-mêmes à leursquestions.

Emmanuel LEROUX Ferme des trois buissons

41360 LUNAY 0254720217

Repas "BIO" au Centre d'Animation SocialeASELQO à Orléans.Le mercredi 9 juin,le Centre de loisirs de proximité duQuartier Blossières à Orléans, en association avecl'AgglO, la Ville d'Orléans et la FRAC Centre (FondRégional d'Art Contemporain du Centre),a décidé dese mettre au "vert". Dans le cadre du "Printemps del'Environnement" l'équipe d'animation a proposé unprogramme d'activités diverses et variées aux enfants ethabitants des quartiers.

Un seul mot à croquer:Bio!La journée a commencé avec un petit-déjeunercomplet, avec du pain biologique agrémenté deconfiture et beurre bio;puis les enfants de 3 à 11 ans sesont inscrits aux activités, toutes sur le thème del'Environnement.Un atelier "Fabricationde papier recyclé", unatelier dessin "Imagineton quartier idéal", unatelier "Sculpture" àpartir d'emballagesrecyclables, uneactivité jardinage, uneexposition sur lesdéchets.

Moment fort:Le déjeuner

Objectif de ce projet"Il faut changer ses habitudes alimentaires… Découvrirdes goûts et saveurs parfois méconnus,comme certainsfruits et légumes, herbes aromatiques…" expliquel'animatrice du centre.Et Catherine Ferrer,directrice ducentre,d'ajouter:"Le bilan est plutôt positif,nous avonsopté pour la convivialité,et les personnes présentes ontapprécié ce repas original… même si certains enfantsont réclamé les incontournables frites!…"

Sandy Goll

Manger bio au restaurant scolaireProfitant du "Printemps Bio", le lycée agricole deVendôme a renouvelé son opération de sensibilisationdes élèves et du personnel,à l'agriculture biologique.Le27 mai dernier, l'équipe de cuisine et l'intendante ontproposé un repas 100 % bio, du cerneau de noixjusqu'au sucre!Bilan de l'opération: un délicieux repas apprécié partous et des plats plus élaborés grâce à l'élargissement dela gamme des produits en région Centre.En revanche,le prix de revient d'un repas est multiplié par deux etcertains légumes couramment utilisés restent

introuvables au printemps ou hors de prix pourune collectivité.En dehors de cette action ponctuelle, nousessayons de travailler au maximum avec lesproducteurs locaux.Notre ambition pour l'année prochaine serad'intégrer les produits issus de l'agriculture bio,ducommerce équitable et des producteursrégionaux dans l'alimentation quotidienne desélèves à travers des commissions "restauration"ouvertes à tous. Ce travail s'inscrit dans unedémarche globale d'éducation et de sensibilisation audéveloppement durable engagée au sein del'établissement depuis la rentrée 2003.

Caroline DESCHAMPS,responsable cadre de vie etdéveloppement durable au lycée agricole de Vendôme.

Le prix du bio?Pour savoir si un produit est plus ou moins cher,ne nousfions pas aux apparences! En effet les produitsalimentaires conventionnels industriels sont tellementchers que l'on ne peut faire payer au consommateur latotalité du prix. Environ 1/3est payé seulement par leconsommateur, 1/3est payé par le contribuable et undernier 1/3par la nature.Curieusement ce n'est pas le contribuable qui serévolte en 1er,c'est la nature;en effet nous ne lui laissonsplus le temps de renouveler ce qu'elle nous donnegratuitement et elle n'arrive plus à recycler nos déchets.Ceci dit, même en considérant le tiers payé par leconsommateur,les familles qui passent aux produits biofermiers constatent qu'elles dépensent moins.

Comment est ce possible?Simplement parce que dans la nature comme dans la viece qui est fabriqué lentement est plus solide.Un produitalimentaire végétal ou animal qui grandit à son rythmenaturel est plus consistant et plus chargé de rayon dusoleil,d'oligo-élément et de vitamines qu'elles viennentde la terre ou de l'air. Les choses ne sont pas chèresparce que l'on réussit à les fabriquer vite en accélérantleur rythme naturel de croissance.Si vous mangez des aliments qui vous nourrissent vousavez moins besoin d'en manger et votre corps reçoitplus de vitamines,de fer…

Faites l'essai!Achetez un poulet fermier bio d'un kilo et acheter unpoulet industriel d'un kilo le moins cher possible;mettez-les au four et pesez les après la cuisson; vousconstaterez que le poulet industriel pèse moins que lepoulet fermier bio.

Achetons,seulement lorsque nous en avons besoin,desproduits de qualité et nous dépenserons moinsd'argent,nous aurons donc moins besoin d'en gagner etnous aurons plus de temps libre pour profiter de la vie,de notre famille,de nos amis… tout le monde se plaintde la solitude;c'est normal nous n'avons plus le tempsde "relationner" puisque nous passons tout notretemps à gagner de l'argent pour acheter de plus en plusde choses…

Jean Yves FromonotIntelligence Verte

D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e - D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e - D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e

AAuu mmeennuu ::Crudités et légumes crus accompagnés d'uneCrudités et légumes crus accompagnés d'une

sauce au frsauce au fromagomage blanc et aux herbese blanc et aux herbes

Salade de QSalade de QUINOUINOA (céréale qui vient des A (céréale qui vient des AndesAndestrès rtrès r iciche en prhe en protéines)otéines)

Galettes de légumesGalettes de légumes

Compote à la pommeCompote à la pomme,, aux bananes et à laaux bananes et à lacannellecannelle ..

Photo: Sandy Goll

Photo : Sandy Goll

Photo: GRAINE

Centre

Page 8: GRAINE Centre-Val de Loire - Revue Régionale …...vers un Développement Durable,l'EEDD une réalité Désormais, l'éducation à l'environnement vers un développement durable (EEDD)

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O� se renseigner, comment s'organiser ?Les numéros incontournables !

Rectorat de l'Académie Orléans - Tours

0238793879 - www.ac.orleans-tours.fr

Conseil régional du Centre : service environnement

0238703163 - www.regioncentre.fr

Direction régionale de l'environnement

(DIREN Centre)

0238499191 - www.centre.ecologie.gouv.fr

Ministère de l'écologie et du développementdurable

0142191551 - www.ecologie.gouv.fr

Ministère de l’agriculture

www.agriculture.gouv.fr

Chambre régionale d’agriculture du Centre

www.centre.chambagri.fr

Direction Régionale de l'Agriculture et de laForêt du Centre (DRAF Centre)

0238774000 - [email protected]

Centre régional de documentationpédagogique (CRDP)

0238778777 - www.ac-orléans-tours.fr/crdp

Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB)

0140045064 - www.itab.asso.fr

Agence française pour le développement et lapromotion de l’agriculture biologique

(Agence Bio)

0153173838 - [email protected]

Ferme de Sainte Marthe

0254954504 - www.intelligenceverte.org

Ferme Saint Maurice

0254834242 - [email protected]

Inter Bio Centre

0238719052 - [email protected]

Bio Ciel

0238719510 - [email protected]

Les groupements d’agriculteurs biologiquesGABB (Cher)

0248230495 - [email protected]

GABEL (Eure et Loir)

0254371721

GDAB (Indre)

0254371721

GABBTO (Indre et Loire)

0247483798 - [email protected]

GABLEC (Loir et Cher)

0254552037

GABOR (Loiret)

0238719520 - [email protected]

Des sites officiels :www.legout.comSite officiel de la "Semaine du goût", qui répond àtoutes vos interrogations sur cette action :historique, idées d'opérations, guide du participant.

www.printempsbio.comSite officiel du "Printemps bio", la campagne nationaled'information sur l'agriculture biologique et sesproduits. De nombreuses informations disponiblessur cette opération, ainsi que la liste complète desanimations régionales.

L a L u c i o l e d u C e n t r e - R ev u e s e m e s t r i e l l e - N ° 4 - N ove m b r e 2 0 0 4 - Pa g e 8

Ressou rcesO u v r a g e s

Le mangeur du 21e siècleÉducagri éditions - Dijon, 2003

Produits "Bio"Raifaud Christine - Éducagri éditions - Références - Dijon - 2002Les questions liées à la qualité des produits alimentaires et à l'agriculture biologique

Le monde n'est pas une marchandise:les paysans contre la mal-bouffeBové José,Dufour François - La Découverte - Paris - 2000

L'agriculture biologiqueSilguy Catherine - Que sais-je? - Presses Universitaires de France - Paris - 1998Le point sur l'agriculture biologique : rapide historique, les méthodes del'agriculture biologique et ses acteurs.

Les champs du possible:plaidoyer pour une agriculture durablePochon André - Syros - Paris - 1998Témoignage d'un agriculteur qui a expérimenté l'agriculture durable.

Maman je veux être un top modelill.Véronique Diess - 40 pages - 1998

Nul en PubRue du monde - 1997

Mon enfant et la consommationRené Blind, Michael Pool - Éditions Jouvence - 93 p

Re v u e sLa RechercheN° 339, février 2001 : "Le risque alimentaire". Numéro spécial dequalité qui répond en 130 pages à bon nombre de nos interrogations surla sécurité alimentaire, en séparant les articles proposés en trois sous-thématiques :Apprendre,Agir,Anticiper

CD -RomProduits alimentaires de terroir:signes de qualité et réglementationLagrange Louis,Trognon Laurent / Amblard Corinne - Éducagri éditions - Dijon - 2004

À la découverte de la méthode HACCPBillet Pierre,Clais Béatrice,Thiriet Françoise - Éducagri éditions - Dijon - 2000À travers la visite de l'entreprise fictive Euro Pizz', l'utilisateur découvreles points critiques de fabrication d'une pizza, avant la mise en œuvre dela méthode HACCP (Hazard analysis critical control point) spécialementconçue pour améliorer la sécurité alimentaire. Il doit repérer, à traversune série d'activités ludiques, les erreurs commises dans l'entreprise. Laprésentation de la démarche d'application de la méthode dansl'entreprise permet ensuite de découvrir le principe et les quatorzeétapes de cette méthode de contrôle de la qualité des produitsagroalimentaires.

D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e - D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e - D e l a f o u r c h e à l a f o u r c h e t t e

Créer une ferme pédagogique,de l'idée à la réalisationMarie-Sylvie Coquillaud,Vincent Daniel,Mylène Thou - Educagri éditions - 2004- 256 p - ISBN : 2-84444-304-4À la croisée des chemins del'éducation à l'environnement et de ladiversification agricole, les fermespédagogiques deviennent aujourd'huil'un des principaux outils decommunication de l'agriculture. Elleséduquent le public pour une bonne

compréhension des espaces agricoles et de leur place dansla gestion des territoires ruraux, à l'origine de la plupart denos aliments, ainsi que pour une connaissance des modes deproduction.Cet ouvrage est un véritable guide pour celles et ceux quisouhaitent concrétiser leur projet de ferme pédagogique.Après un état des lieux général de la situation française etune typologie précise des publics accueillis (des enfants auxseniors), chaque étape du projet est traitée dans sesmoindres détails, de l'idée à sa mise en œuvre : diagnostics,moyens humains et financiers, législation, fiscalité, rentabilité,compétences,etc.Le dernier chapitre est consacré à l'accueilpédagogique.

Contact : Éducagri Éditions - 21079 Dijon - 0280772632 [email protected] - www.editions.educagri.fr

Annuaire régional desacteurs de l'Éducation àl'Environnement de régionCentreGRAINE Centre - 2004 - 212 pCet annuaire est la mise à jourde la version parue en 1999.Elle regroupe plus de200 structures d'éducation àl'environnement sur la régionCentre.L'annuaire dessine le paysagede l'éducation àl'environnement tel qu'il estaujourd'hui : des structures généralement associatives oupubliques, qui proposent des animations ou des formationspour tous les publics.Vous y découvrirez aussi des conseilset des aides pour le montage de projets. L'objectif généralest de continuer à informer et à mettre en réseau tous ceuxqui travaillent dans le domaine de l'éducation àl'environnement, de l'écocitoyenneté et du développementdurable.

Contact : GRAINE Centre - Domaine de Villemorant - Écoparc41210 Neung-sur-Beuvron

[email protected]

S u r l e n e t @Alimentationwww.carrefour-education.telequebec .qc .ca> a c t u a l i t é > c h r o n i q u eL’alimentation en quelques clics… Des ressources pédagogiques en lien avecl'alimentation et la nutrition et des fiches pédagogiques pour tous les niveaux.

http: / /museum.agropol is . frMusée qui regroupe des informations sur l'alimentation et les hommes dans le monde

www.apri fe l .comInformations sur les fruits et légumes,conseils de santé

Agriculture biologiquewww.biomal in.comMoteur de recherche 100 % Bio. La recherche s'effectuera sur plus de320000pages Web parlant du monde du bio.

www.agribio.comSoutenu conjointement par de nombreux ministères, le Centre National deRessources en Agriculture Biologique a pour missions: la collecte, le traitement et ladiffusion d'information techniques et économiques,spécialisées dans le domaine del'agriculture biologique.

www.intel l igenceverte .orgDédié à la redécouverte et à la sauvegarde d'espèces végétales rares et des infosgénérales sur l'agriculture biologique.

Sécurité alimentairewww.senat. fr /rap/r03-267/r03-267.htmlLes nouveaux apports de la science et de la technologie à la qualité et à la sûreté des aliments.

www.euf ic .org/ fr /home/home .htmL'EUFIC constitue des dossiers sur les thèmes liés à la sécurité alimentaire

www.securiteal imentaire .orgCampagne européenne sur la sécurité alimentaire

www.ogm-info.comSite pédagogique pour mieux comprendre les OGM

Consommateurswww.quechois ir.org (Rubrique :Agriculture)De nombreuses informations, extraits d'articles et de communiqués de presse,disponibles sur cette thématique de l'agriculture biologique, mais également biend'autres en lien avec la sécurité alimentaire.

www.60mil l ions-mag.comSite du magazine 60 millions de consommateurs.

www.conso.netLe portail de la consommation,de nombreux liens possibles.

Page 9: GRAINE Centre-Val de Loire - Revue Régionale …...vers un Développement Durable,l'EEDD une réalité Désormais, l'éducation à l'environnement vers un développement durable (EEDD)

L a L u c i o l e d u C e n t r e - R ev u e s e m e s t r i e l l e - N ° 4 - N ove m b r e 2 0 0 4 - Pa g e 9

Préserver la qualité de l'air- Je me déplace à vélo, à pieds, en bus ou entrain- Je roule moins vite et sans à-coups- J'entretiens ma voiture - J'entretiens mes installations de chauffage- J'arrête de fumer (et oui, ça y contribue !)

Maintenir la qualité et les ressources eneau- J'utilise des produits ménagersbiodégradables- Je prends une douche plutôt qu'un bain- Je ne laisse pas couler l'eau inutilement(vaisselle, brossage des dents)- Je surveille et fais réparer les fuites

Préserver la qualité des sols et desaménagements- Au jardin, j'évite les désherbants, insecticidessinon je respecte les doses- J'utilise des engrais organiques (compost)plutôt que chimiques- J'achète des produits issus de l'agriculturebiologique ou raisonnée- Au niveau forestier, voir la Luciole duCentre n° 3 (ou sur www.grainecentre.org)

Maîtriser la consommation d'énergie- En hiver je baisse le chauffage plutôt qued’ouvrir une fenêtre- J'utilise des ampoules basse consommation- Je ne laisse pas mes appareils en veille (télé,chaîne…)- Je couvre les casseroles pendant la cuisson

Devenir des déchets- Je trie mes déchets recyclables- J'utilise la déchetterie pour les déchetsencombrants et toxiques - J'achète des produits sans emballages oualors recyclables (cartonnettes)- Je fais du compost avec mes déchetsbiodégradables- J'utilise un sac ou cabas réutilisable pour lescourses

Mais je peux aussi- Interpeller mes élus locaux pour unemeilleure prise en compte de l'environnement- Sensibiliser mon entourage- Soutenir des associations de protection del'environnement

Et encore tellement d'autres possibilités !(voir www.grainecentre.org et www.ademe.fr)

Nous connaissons les impactsnégatifs sur l'environnement denotre société, et nous y participonstous en tant que consommateurs !Chacun de nous, à tout âge, peutapprendre à respecter l'environnementdans ses gestes quotidiens, aumoment d'acheter un produit, del'utiliser ou de le jeter.Voici quelquesexemples d'attitudes à adopter auquotidien :

Des pictogrammes existent pour vous guider. Encore faut-il les connaître. En voici quelques-uns :

Des pictogrammes pour vous guiderEn consommation vous avez toujours le choix.

Le point vert(grüne punkt)L'industriel qui a

fabriqué l'emballagecontribue au

financement du recyclage.Il n'indique rien quant à la

recyclabilité du produit.

Méfiez-vous des labels et logos non officiels, qui profitent surtout à l'image de marque duproducteur, mais dont les garanties doivent être vérifiées.

D'autres labels et logos sur le site internet www.grainecentre.org

AB - Agriculture biologiqueGaranti que 95 % minimum des

ingrédients du produit sont issus del'agriculture biologique (voir le

dossier).

Cercle de möbiusSans autre précision, ce logo signifie simplementque le produit est fabriqué en matièrerecyclable. Cela ne donne aucune garantie surle réel retraitement du produit en fin de vie.

Label ApurPour le papier recyclé,

il indique le pourcentagede papier recyclé utilisé

(minimum 50 %).Écolabel européenÉquivalent européen dulabel NF Environnement.

Label NF environnementÉco-label français (AFNOR):garanti que l'impactdu produit sur l'environnement est contrôlé et

minimisé à toutes les étapes de sa vie.

Une idée jeu…Afin d'éveiller les esprits à cette notion dechoix, la Luciole vous propose de réaliserce jeu avec vos classes ou vos groupesd'enfants.Le "memory du consommateur" est l'une des activités duprogramme pédagogique Rouletaboule initié par le réseauÉcole et Nature.Vous pouvez le fabriquer vous-même àpartir de fiches cartonnées.

But du jeuReconstituer lemaximum de paires decartes en utilisant samémoire et se rendrecompte que l'on a fait unchoix lors d'un acte deconsommationquotidien.

PublicPeut convenir à toutpublic,enfants (à partir de8 ans) comme adultes, àcondition d'adapter lecontenu des cartes auniveau des joueurs.

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Étape 1 : fabriquer le jeu de carteChoisissez des produits de consommation courantede deux origines différentes (exemple : pain duboulanger ou pain industriel) et cherchez 3 ou4 caractéristiques positives et négatives les décrivant.Écrivez les caractéristiques sur chacune des cartes etchoisissez une illustration.Vous pouvez ainsi créer jusqu'à 15 ou 16 paires decartes avec des produits comme le pain (ci-contre), lesyaourts, les pommes et aussi des produits nonalimentaires comme les ampoules, les piles, les jouets,les produits d'entretien…

Étape 2 : mettre en œuvre le jeu.Placez les cartes, face contre la table. Les joueurs retournent chacun leur tour deux cartes. Si lescartes ont le même produit, le joueur lit les textes complets puis choisit une des cartes enexpliquant son choix.Tout le groupe peut intervenir pour donner son propre avis. Le débat permetd'aborder, entre autres, des notions de développement durable, de commerce équitable et deréduction des déchets.

La consommation citoyenneHors-série pratique n°10 de la revue Alternatives économiques,2003

100 gestes pour la planète,adopter les bons réflexes quotidiensNathalie FRONTELL et Yann BRETT, édition Jacob-Duvernet,2001

Une seule solution : réduire nos déchets,Brochure éditée par Nature Centre et l'ADEME

Une seule solution : protéger notre air !brochure éditée par Nature Centre et LIG'AIR

Devenir éco-consommateur,acheter et consommer mieux,Brochure de l’ADEME

Brochure de l'ADEME sur les déchets et l'énergie:www.ademe.fr

Le guide des gestes nature,Édition Valvert www.valvert.fr

CIEAU (Centre d'information sur l'eau) : www.cieau.com

LIG'AIR (membre du réseau ATMO en région Centre) :www.ligair.fr - www.atmofrance.org

Po u r e n s a v oi r p l u sÉ

Par Sophie Legland et Nicolas Gagnon

Des gestes �cocitoyens en consommation

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Pour en savoir plus :Artisans du Monde : www.artisansdumonde.org Près de chez vousCher : Bourges : 0248260687 - Vierzon 0248752543Indre-et-Loire :Tours : 0247676929Loiret : Orléans : 0238628041Indre : Châteauroux : 0254482279Loir-et-Cher :Vendôme : 0254739938Eure-et-Loir : Chartres 0237224495

Solidar'Monde : www.solidarmonde.org(centrale d'achat d'Artisans du Monde)

Max Havelaar : maxhavelaarfrance.org

Plateforme du commerce équitable en France :www.commercequitable.org

De l'Éthique sur l'Étiquette :www.crc-conso.com/etic/cpg.htm

Face aux échanges commerciauxinternationaux qui ne cessent decreuser les inégalités entre les pays duNord et ceux du Sud, le commerceéquitable est une alternative efficace,dans laquelle l'humain est au cœur del'économie, et s'inscrit dans unedémarche de développement durable.

Le commerce équitable c’est :- Le partenariat durable avec des petitsproducteurs du sud (artisans ouagriculteurs) ;- La juste rémunération du travail desproducteurs, leur permettant de couvrirleurs besoins et ceux de leur famille (santé,éducation, logement, protection sociale) entoute dignité ;- Le respect des droits fondamentaux des personnes (refus de l'exploitation desenfants, de l'esclavage…) ;- Le nombre d'intermédiaires restreints ;- La préservation de l'environnement, et de l'identité culturelle des populations.

Un producteur du Sud"Tea Promoters India" (TPI) est une entreprise familiale de thé biologique au Nord Estde l'Inde. Cette région est réputée pour les conditions de travail difficiles descueilleurs de thé. 300 personnes travaillent dans les plantations de TPI. Le commerceéquitable leur permet d'avoir un salaire et des horaires corrects, un suivi médical, etde participer directement à la gestion de l'entreprise et à la mise en place de projets,grâce à un comité de gestion élu parmi eux. Par exemple une école a été ouverte, etprofite à toute la communauté locale (90 % d'analphabétisme). D'autres projets sontenvisagés comme la diversification de la production (mûrier, soie…) en vue de créerd'autres emplois ; la production d'eau potable, la lutte contre les problèmes sanitaires(mortalité infantile) ; ou encore le remplacement du bois par le gaz (pour la cuisine)pour lutter contre l'importante déforestation, et préserver la biodiversité. Ce typed'organisation est unique dans cette région, et à terme, la plantation appartiendra auxproducteurs. La méthode d'agriculture biologique utilisée entraîne des rendementsinférieurs aux cultures conventionnelles, mais le thé produit est plus aromatique (enraison de la croissance plus lente).

Sources : "Nos partenaires du Sud", Solidar'Monde, édition 2003

L'éducation des consommateurs au NordLa sensibilisation et l'information du public font partie intégrante desobjectifs d'Artisans du Monde (ADM). Ketty Dalonneau, animatrice à ADMde Tours, témoigne :"En dehors de nos clients, Artisans du Monde intervient auprès de touspublics : adultes, retraités, scolaires, étudiants… Le but est de les sensibiliseraux droits de l'homme, leur faire prendre conscience des déséquilibresNord/Sud, en particulier dans le domaine du commerce international, de lesamener à réfléchir à notre mode de consommation, et de modifier leurscomportements, pour devenir "consom'acteur".Nous avons aussi un devoirde transparence et donc d'information des clients sur nos partenaires

producteurs. L'information peut passer par de simples discussions, que ce soit en boutique, ou àl'extérieur (marchés, stands d'infos…). Nous mettons aussi en place des animations, jeux,expositions,débats… sur demande,ou bien dans le cadre de temps forts (Quinzaine du commerceéquitable en mai par exemple). De la documentation est disponible en boutique, et nous relayonsdes campagnes d'informations. Nous fonctionnons essentiellement avec des bénévoles et noustravaillons aussi beaucoup en partenariat avec d'autres associations.”Exemple : une animation "goûter solidaire" en milieu scolaire : "je présente aux enfants la solidaritéinternationale et le commerce équitable, puis l'exemple de la transformation du cacao à travers undiaporama. Un jeu permet aux enfants de localiser les pays producteurs de matières premières,auxquelles il faut associer les produits transformés. Enfin, une dégustation de produits équitablestermine l'animation."

Voir aussi : www.artisansdumonde.org/education/education.htm

En France, quand on parle de commerceéquitable, on pense principalement àArtisans du Monde et à Max Havelaar. Lepremier commercialise des produits ducommerce équitable dans son réseau deboutiques tenues par des bénévoles. MaxHavelaar est le seul label officiel ducommerce équitable, délivré parl'association du même nom. Tous lesacteurs français du commerce équitablesont réunis au sein de la PlateformeFrançaise pour le Commerce Équitable(PFCE). Le commerce équitable estprésent aussi au niveau européen etmondial.

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Commerce éthique :

il s'agit d'arriver à la créationd'un "label social", quigarantirait au consommateurle respect des droits del'Homme pour les ouvriersdes usines de production dusud (vêtements, jouets,articles de sport… enChine, Corée, Inde parexemple).En France, le collectif "Del'éthique sur l'étiquette"mène des campagnes pourinformer consommateurs etcollectivités, et fait pressionsur les enseignes dedistribution et les grandesmarques.

Photo: Sophie Legland

Femmes de Marrakech, coopérative équitable de vêtements

Accueil d’un producteur de café du Honduras par Artisans du Monde à Tours

Photo : Artisans du Monde - Tours

Ketty Dalonneau

Photo: Sophie Legland

LÕenvol de la Luciole :le commerce �quitable

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L a L u c i o l e d u C e n t r e - R ev u e s e m e s t r i e l l e - N ° 4 - N ove m b r e 2 0 0 4 - Pa g e 1 1

Entrée des produits équitables dans lesgrandes surfaces !La quinzaine du commerce équitable, en maidernier, a vu fleurir les slogans et publicités dela grande distribution pour ce type d'échanges.Cela peut sembler contradictoire : les grandessurfaces ne sont-elles pas en partie responsablede la pression exercée sur les prix d'achat auxproducteurs ? Au niveau de l'économie locale,leur implantation a vu la disparition denombreux commerces de proximité et desemplois liés. Enfin, n'ont-elles pas elles-mêmesune gestion du personnel qui laisse à désirer(salaires, précarité…). On est en droit des'interroger sur le bien fondé réel de cettedémarche… En commercialisant un produitéquitable parmi des milliers non équitables, neserait-ce pas un moyen de redorer son image etse donner bonne conscience ? Le vraicommerce équitable va beaucoup plus loin, il sepréoccupe aussi des aspects sociaux, culturels,environnementaux, et concerne tous lesacteurs du producteur au consommateur.Mais d'un autre côté, l'entrée du commerceéquitable dans ces magasins a l'avantage de lefaire connaître auprès du plus grand nombre,d'augmenter les ventes, et donc d'en fairebénéficier beaucoup plus de travailleurs au sud.N'est ce pas le principal ? À nous,consommateurs, de ne pas confondre "produitséquitables" et "magasins équitables" !Et puis, c'est peut-être un début vers unegénéralisation de ces produits dans lesrayons… à condition que ce ne soit pas qu'uneffet de mode ! N'oublions pas que "l'offre" desdistributeurs répond à la "demande", c'est-à-dire nous, avec nos choix de consommation.

Sophie Legland

Pollution lumineuseVotre sympathique luciole, également emblèmede la nuit, risque de devenir un souvenir bienlointain. En effet, le ciel et l'environnementnocturne sont en voie de disparition.Les causes

sont simples et parfaitement connues : la modede l'éclairage tous azimuts et des mises enlumière massives (le moindre monument estmaintenant éclairé toute la nuit), le ciel étoiléavec sa faune nocturne s'effacent petit à petit audétriment de halos de pollution lumineusejaunes orangés. Un doute ? Regardez le ciel lanuit : il n'y a pas besoind'être astronome pourconstater la couleurorange des nuages au-dessus de nos villes. Lephénomène est simple :les photons émis parles lampadaires sont diffusés dans l'atmosphèreoù ils sont réémis dans toutes les directions parles gouttes d'eau, poussières, pollution… Aufinal, une ville comme Blois pollue de cettemanière jusqu'à 20 km alentours.Les pires ennemis de la nuit et de sonenvironnement sont les boules lumineuses, leslanternes avec ampoules apparentes et leséclairages de bas en haut dont plus de 60 % dela lumière est perdue vers le ciel. Un gaspillaged'énergie honteux alors que l'on demande auxcitoyens des efforts constructifs. Si 10 à 20 % decette énergie étaient économisés, bien d'autresactions pourraient être financées.Des solutions simples existent pourtant :sources de lumière émettant en dessous del'horizontale, lampes à meilleur rendement,choisir et moduler la puissance, détecteurs demouvement, catadioptres dans la chaussée, etc.Et opter pour des extinctions nocturnes ! Bref,des mesures de bon sens parfaitementréalisables pour maintenir la sécurité des bienset des personnes, réaliser des économiesd'énergie et protéger le ciel nocturne. En unsens, il faut éclairer JUSTE et MIEUX!*Ainsi, pour la sauvegarde de l'environnementnocturne, du ciel étoilé (ce Patrimoine del'humanité) et pour toutes les espèces vivant lanuit, dont cette chère luciole, nous nous devonsd'agir concrètement, pour les enfants

d'aujourd'hui, mais également pour lesgénérations futures.

Christophe Martin-BrissetPrésident de "Blois Sologne Astronomie"

www.astrosurf.com/bsa - www.astrosurf.com/anpcn* Voir le document de l'ADEME "Éclairer Juste" disponible

gratuitement au 0147652000

Mise en œuvre d'un programmescientifique et pédagogique sur lamigration de l'Outarde canepetièreEn avril 2003, la Fédération des Chasseurs deLoir-et-Cher a signé un contrat Vert avec leConseil régional du Centre intitulé "mise enœuvre d'un programme scientifique etpédagogique sur la migration de l'Outardecanepetière". Les objectifs sont d'une part deconnaître les lieux d'hivernage et de haltesmigratoires des Outardes qui se reproduisentdans la région Centre et d'autre part desensibiliser les élèves du primaire àl'environnement, à partir d'un exemple régionalportant sur une espèce particulièrementmenacée.Pour cela, à la fin du mois dejuin 2003 un mâle d'Outardecanepetière a été capturé dansle nord de l'Indre et équipéd'une balise Argos. Depuis cetteoutarde fait l'objet d'un suivi régulier. Lesdonnées satellites sont disponibles sur le siteInternet http://home.tele2.fr/of tenu à jour parM.Fleury, professeur de SVT.Les élèves peuventy suivre, en direct, les déplacements de "leur"oiseau qu'ils ont appelé Vélocidad. On y trouveégalement de nombreuses informations surl'Outarde et les travaux des élèves.Les premiers résultats de cette expérience ontété présentés lors de la quinzaine del'innovation pédagogique à Blois et serontbientôt disponibles à partir de ce site Internet.Maintenant, les élèves ont hâte de voir revenirVélocidad, mais quand et où ? Affaire à suivre…

Jean Michel Lett

Libre cours...

Halo de pollution lumineuse deBlois à 14 kmPhoto : Christophe Martin Brisset

Page 12: GRAINE Centre-Val de Loire - Revue Régionale …...vers un Développement Durable,l'EEDD une réalité Désormais, l'éducation à l'environnement vers un développement durable (EEDD)

L a L u c i o l e d u C e n t r e - R ev u e s e m e s t r i e l l e - N ° 4 - N ove m b r e 2 0 0 4 - Pa g e 1 2

Ce numéro a été réalisé et diffusé grâce au concours du Conseil Régionaldu Centre, de la DIREN Centre, de l’ADEME Centre, de la DRJS Centre,de la Communauté d’Agglomération d’Orléans, de la DRAF Centre et del’OCCE Centre.

La Luciole du Centre - Revue régionale d'éducation à l'environnement est éditée par le GRAINE Centre. Elle a pour but de mettre en relation les acteurs de l'éducation à l'environnement de la région Centre.Publication semestrielle gratuite - Ne peut être vendue. Directeur de publication : Nicolas Gagnon - Coordination : Éric Samson ([email protected]) - Groupe de pilotage : Alain Amiot (Observatoire Loirede Blois), Marie Jo Durand (Maison de Loire du Loiret), Nicolas Gagnon, Jean Pierre Genet (Lycée Agricole de Beaune La Rolande), Sophie Legland,Annie Mandion, Laurent Mary, Eric Samson - Comité de rédaction : Groupede pilotage et… Patrice Devineau, Sandy Goll, Cora-Line Mary, Solange Matheron, Cyril Maurer (Observatoire Loire de Blois) - Comité de relecture : Marie Jo Durand (Maison de Loire du Loiret), Sophie Legland, Cora-LineMary, Sandrine Poirier (Naturalistes Orléanais) - Dossier “De la fourche à la fourchette” : Jean Pierre Genet et Cie - Et la participation de : Sophie Bouvel (ADEME Centre), Edith Chardon (Pôle Régional Agricultureet Développement Durable de Lamotte Beuvron), Dominique Cottereau (Échos d'Images), Sylvie Delarue (Artisans du Monde), Caroline Deschamps (Lycée Agricole de Vendôme), Jean Yves Dupont (Rectorat Orléans Tours),Catherine Ferrer (Centre d'animation Social ASELQO), Fabienne Figeac, Jean François Gallo (Lycée Agricole de Vendôme), Christine Gerbault (DRAF/SRFD Centre), Dominique Gibey (DIREN Centre),Anne Guillard (LycéeAgricole de Beaune La Rolande), Julien Guillemart,Thierry Hanon (Les Jardins de Cocagne), Edith Lemercier (Inter Bio Centre), Emmanuel Leroux (Ferme des trois buissons), Jean Michel Lett (Fédération Départementale desChasseurs du Loir-et-Cher), Brigitte Macrez (Lycée Horticole de Blois), Anne Martin (Ferme de la Guilbardière), Christophe Martin Brisset (Blois Sologne Astronomie), Sophie Neuman (IUFM de Blois), Robert Parlange(CDDP 37),Anne Robert (CFPPA de Loir et Cher - Ferme de Saint Maurice), Mathilde Sarazin (Inter-Bio Centre), Lucie Sauvé (Université du Québec), Jean Pierre Tripault - Illustration Luciole : Laurent Mary - Impression : Agence Hirondelle- Orléans (45) - Papier 100 % recyclé sans chlore - Conception - Design : GRAINE Centre - Le contenu des articles n'engage que leurs auteurs - Toute reproduction du contenu de La Luciole du Centre est autorisée voire vivement encouragée àcondition de préciser la source et l'auteur et d'envoyer un exemplaire du document au GRAINE Centre - Sur Internet : Les articles de ce numéro sont consultables sur le site www.grainecentre.org - GRAINE Centre - Domaine de Villemorant- Écoparc - 41210 Neung sur Beuvron - Tel : 0254946280 - Fax : 0254946281- Email : [email protected] - www.grainecentre.org

Question n°1Au quotidien, nous consommons et par conséquent nous produisonsun certain nombre de déchets. D’après vous, combien de millions detonnes de ces déchets sont produitschaque année par les ménages enFrance ?

Question n° 2D’après vous, dans le volume totaldes déchets produits en France, quelpourcentage représente les emballages ?

Question n° 3D’après vous, quelle est la quantité de déchets produits par habitanten l'an 2000 dans chacun des pays cités ci dessous.(Reliez avec une flèche le pays à la bonne quantité de déchets produits)

Question n° 4La consommation d'eau dans le monde est inégale. Certains pays du

Tiers-monde vivent avec moins de10 litres d'eau par jour et par habitant alorsqu'aux USA la moyenne est de 300 l/j/hab.D’après vous, quelle est la consommation

journalière moyenne en eau d'un Français ?

Question n° 5Quand nous consommons un steak, nous "dépensons" en moyenne60 fois plus d'eau que si l'on mange une galette de blé, riz ou soja (pourune même valeur protéinique), car il faut d’après vous enmoyenne…:

Question n° 6La consommation du papier en France a été multipliée par 10 depuis1950. Elle atteint aujourd'hui 70 kg par employé de bureau chaque mois.D’après vous, chaque année, en préférant le papier recyclé au papierclassique, un employé de bureau peut épargner :

Question n° 7Pour nourrir une personne pendant 1 an, des aliments à teneurprotéinique sont indispensables. Pour produire des protéines animales2 ha de terre sont nécessaires, alors que pour produire la mêmequantité de protéines par le végétal, 0,16 ha de terre suffit.Aujourd'hui,64 % des terres cultivables sont pour la production animale, soit sur100 ha de terre cultivable, 257 personnes peuvent vivre. Parconséquent, si nous amenons 100 % des terres cultivables pour laproduction de protéines par le végétal, d’après vous, celapermettrait de faire vivre :

Question n° 8Remplacer une lampe classique à filament utilisée3 heures par jour, par une lampe à économied'énergie (fluo compacte) permet d'économisersur la durée de vie de cette lampe plus de 10 fois son prix, soit d’après vous plus de :

D’après vous…Nos consommations quotidiennes, qu’elles soient dansle domaine de l’eau, de l’énergie, ou encore del’alimentation ne sont pas anodines. Elles peuvent avoirdes répercussions environnementales, économiques etsociales qui sont intéressantes à découvrir.

Prochain num�ro surÒLe D�veloppement DurableÓ

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Rencontres régionalesde l’éducation à l’environnement

l e s 1 9 - 2 0 - 2 1 n ov e m b r e 2 0 0 4I n f o r m a t i o n s s u r l e s i t e w w w. g r a i n e c e n t r e . o r g

v o i r p a g e 4

1) 30 % 2) 40 % 3) 50 %

USA 1 A 430 kg/an/hab

Pologne 2 B 318 kg/an/hab

Côte d’Ivoire 3 C 771 kg/an/hab

Japon 4 D 17 kg/an/hab

France 5 E 406 kg/an/hab

1) 100 litres 2) 150 litres 3) 200 litres

1) 1000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf

2) 10000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf

3) 100000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf

1) 1 arbre,1500 litres d'eau et l'équivalent énergétiquede 100 litres de pétrole

2) 6 arbres,7000 litres d'eau et l'équivalenténergétique de 370 litres de pétrole

3) 12 arbres,15000 litres d'eau et l'équivalenténergétique de 720 litres de pétrole

1) 425 personnes 2) 625 personnes 3) 825 personnes

1) 100 euros 2) 150 euros 3) 200 euros

1) 20 millions de tonnes

2) 26 millions de tonnes

3) 32 millions de tonnes

Quiz de la Luciole