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PRÉVISIONNEMENT Graines d'Images et Cinémamers avec le soutien de l'ACID, L'AFCAE et du GNCR ont le plaisir de vous inviter à la journée de prévisionnement JEUDI 4 AVRIL 2013 au cinéma Le Rex 2, rue de la Gare – 72600 Mamers tél : 02 43 97 59 39 9h – Accueil 9h30 – Une Vie simple d'Ann Hui Meilleure interprétation féminine – Mostra de Venise 2011 Soutien AFCAE 11h45 – Entrée du personnel de Manuela Fresil Grand Prix de la compétition française – FID 2011 Soutien ACID et GNCR 13h – Déjeuner o 14h30 – Rue des cités de Carine May et Hakim Zouhani Soutien ACID 16h00 – Mud de Jeff Nichols Soutien AFCAE 18h15 – Discussion autour de la programmation des films Merci de confirmer votre présence par téléphone ou retour de mail avant le 2/04/2013 à Graines d'Images Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]

Graines d'Images | 4 avril 2013 à Mamers (72)

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prévisionnement régional

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Page 1: Graines d'Images | 4 avril 2013 à Mamers (72)

P R É V I S I O N N E M E N T

Graines d'Images etCinémamers

avec le soutien de l'ACID, L'AFCAE et du GNCR

ont le plaisir de vous inviter à la journée de prévisionnement

JEUDI 4 AVRIL 2013

au cinéma Le Rex2, rue de la Gare – 72600 Mamers

tél : 02 43 97 59 39

9h – Accueil

9h30 – Une Vie simpled'Ann HuiMeilleure interprétation féminine – Mostra de Venise 2011Soutien AFCAE

11h45 – Entrée du personnelde Manuela FresilGrand Prix de la compétition française – FID 2011Soutien ACID et GNCR

13h – Déjeuner

o14h30 – Rue des cités

de Carine May et Hakim ZouhaniSoutien ACID

16h00 – Mudde Jeff NicholsSoutien AFCAE

18h15 – Discussion autour de la programmation des films

Merci de confirmer votre présence par téléphone ou retour de mailavant le 2/04/2013 à Graines d'Images

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le MansTel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]

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UNE VIE SIMPLEd'Ann Hui

Hong-Kong – 2011 – 1h58Sortie le 8 mai 2013 – Les Acacias

Avec Andy Lee, Deanie Ip, Paul Chun,...

Meilleure interprétation féminine – Mostra de Venise 2011Soutien AFCAE

Ah Tao est né à Taishan en Chine. Elle est au service de la famille Leung depuis 60 ans, soit quatre générations. Aujourd'hui, elle vit seule avec Roger, le dernier membre de la famille Leung à Hong Kong.

La caméra choisit régulièrement de se faire oublier, filmant de loin, comme posée en retrait, observant avec retenue ce que ce récit sur l’âge, le vieillissement, la mort, peut avoir de sordide. Mais A Simple Life est aussi un film sur la compassion. Il aurait été trop simple pour Ann Hui de faire un film sur une héroïne abandonnée, un mélo social sur une domestique oubliée par la famille aisée qu’elle a servie. Le moteur scénaristique de Une vie simple est bien moins caricatural.Ann Hui rappelle en partie le cinéma de Lee Chang-Dong, l’un des maîtres asiatiques du mélodrame. Pas dans son ampleur puisque là où le Coréen privilégie des sujets impossibles, des über-mélos pour peindre l’humanité la plus nue, Ann Hui reste dès le départ dans l’anecdote. La structure très libre, épisodique du film marche en ce sens : pas de climax, mais des bribes de vie, quelques souvenirs. Si Une vie simple évoque les mélos de Lee, c’est par l’humilité de sa mise en scène, invisible mais précise, son honnêteté et son absence de tabou (pas de pudeur hypocrite), sa façon de se mettre au service de l’écriture et des acteurs. Ann Hui retrouve Andy Lau, 30 ans après l’avoir fait débuter, dans le rôle d’un homme de cinéma qui croise Tsui Hark ou Sammo Hung mais semble à peu près aussi seul que l’héroïne. Une vie simple est porté à bout de bras par l’interprétation surprenante de Deannie Yip, touchante sans être lénifiante. La pudeur, le goût-des-choses-simples sont parfois de fausses qualités qui hantent des films sans relief. Ce n’est pas le cas d’Une vie simple, beau mélo, simple mais pas simpliste, profondément humain.

Nicolas Bardot – Filmdeculte.com

ENTRÉE DU PERSONNELde Manuela Fresil

France – 2011 – 59 min - DocumentaireSortie le 1er mai 2013 – Shellac Distribution

Grand Prix de la compétition française – FID 2011Soutien ACID et GNCR

L'abattoir est loin de tout, tout au bout de la zone industrielle. Au début, on pense qu'on ne va pas rester. Mais on change seulement de poste, de service. On veut une vie normale. Une maison a été achetée, des enfants sont nés. On s'obstine, on s'arc-boute. On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps. On tient quand même, jusqu'au jour où l'on ne tient plus. C'est les articulations qui lâchent. Les nerfs qui lâchent. Alors l'usine vous licencie. A moins qu'entre temps on ne soit passé chef, et que l'on impose maintenant aux autres ce que l'on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela.

Les premières minutes, on est frappé par l’ampleur des cadences. Les corps en mouvement permanent semblent évoluer en accéléré. Des ouvrières se saisissent de poulets qui arrivent par la chaîne qu’elles ficèlent, emballent, étiquettent, répétant inlassablement les mêmes gestes. 8h par jour. « Rendement, rendement, rendement ».La voix off d’un jeune ouvrier raconte le choc de la cadence des tueries. Les salariés se comparent à des robots, des machines qui se détraquent. Car souvent les corps lâchent. L’un c’est la main qui tient le couteau et vire au rouge puis au bleu, l’autre c’est le coude ou encore le poignet usés à force de refaire les gestes à l’identique. Aller jusqu’au bout en bonne santé ?, pas un ne tient, disent-ils.Une ouvrière raconte qu’elle a voulu partir. Un an après, elle était revenue. Les usines à viande, il n’y a que cela dans l’ouest comme travail, surtout pour les intérimaires. Alors l’usine prend de plus en plus des allures de « prison ». Une prison où les cadences s’accélèrent plus encore avec l’arrivée de nouvelles machines. Car le leitmotiv, c’est gagner des secondes sur la chaîne, produire toujours plus de viande pour casser les prix. Mais ce sont les hommes que l’on brise.(...) Un film essentiel sur l’état du travail en usine aujourd’hui.

Cyrielle Blaire – La Nouvelle vie ouvrière

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le MansTel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]

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RUE DES CITÉSde Carine May et Hakim Zouhani

France – 2011 – 1h08Sortie le 5 juin 2013 – Zelig Films Distribution

Avec : Tarek Aggoun, Mourad Boudaoud, Presylia Alves,...

Soutien ACID

Adilse a 20 ans. Il vit en banlieue. Sa vie se déroule sur le bitume, entre retape de scooters et glandouille avec son meilleur pote. Ce jour-là, son grand-père a disparu. Il le cherche dans la cité.

« Faites pas les acteurs, jouez naturellement comme d’hab ! ». Aubervilliers ville ouverte dresse ses tours urbaines comme autant de phares venant nous chercher pour nous orienter à leurs pieds et répondre à une mise en scène des clichés et des idées reçues construites de toutes pièces. Des trottoirs naît la promesse d’un rêve, celui de raccorder les écoles où se trouvent des couleurs différentes, de relier les espaces distincts. « Chaque pas perdu » dans ces rues est « un poème de gagné ». Une écriture de l’amour où la vie résonne au pluriel. L’ici est dans l’ailleurs et réciproquement. On se fond dans une zone de contraste où le noir et le blanc se répondent par nuances, et où l’impur signe ses va-et-vient dans le croisement des genres, des formes et des codes. Nul n’est exclu du cadre. Le hors-champ alimente l’image de ses sons et ses appels. Les oiseaux relient la terre au ciel. Une jeune femme déclare à ses copines que son père conduit des avions. Croyance ou vérité ? Qu’importe ! La vie est là. « Si on n’est pas dans l’imaginaire, on n’existe pas.

Jean-Baptiste GERMAIN, cinéasteTexte de soutien de l'ACID

MUDde Jeff Nichols

USA – 2012 – 2h09Sortie le 1er mai 2013 – Ad Vitam

Avec Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Reese Witherspoon,...

Soutien AFCAE

Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud : un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. C’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher, pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme ? Est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?

L’un des traits de caractères les plus attachants de Jeff Nichols tient à sa fidélité à un territoire et à un contexte social dont il semble connaître tous les recoins pour les avoir lui-même explorés. Comme dans ses deux premiers films, Shotgun Stories et Take Shelter, Mud se déroule dans une modeste communauté blanche d’un Etat du Sud, en l’occurrence l’Arkansas dont Nichols est originaire.(...) Le Mississippi, une île hostile, deux enfants turbulents qui se construisent un monde hors de celui des adultes… La parenté avec Mark Twain relève de l’évidence et les deux enfants sont effectivement de lointains descendants de Huckleberry Finn et Tom Sawyer, un brin plus sombres et mélancoliques que leurs aînés, mais tout aussi avides de piger comment tourne ce foutu monde. L’île, et surtout ce qu’elle recèle, leur apporte des réponses au-delà de leurs attentes, mieux encore qu’un trésor de pirates. (...) De l’aventure, du risque, de la bagarre s’il le faut, et une romance grand format qui changera pour toujours leur vision du monde. Le parcours est exaltant et douloureux, plus complexe et moins romanesque qu’ils avaient pu le rêver. A ce jeu, entre naturalisme généreux et thriller, Nichols jongle en expert.

Bruno Icher – Libération

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