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L’IMAM MÂLIK BEN ANAS ( ) Imam Abdallah [email protected] http://imam-abdallah.over.blog.com

Grans savant Malik

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biographie des grands savants de l islam

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  • LIMAM MLIK BENANAS ()

    Imam Abdallah

    [email protected]

    http://imam-abdallah.over.blog.com

  • INTRODUCTION

    Limportance de connatre les biographies des savants et deshommes/femmes pieux (ses)

    Lcole malkite est lune des quatre coles juridiques les plus rpanduesdans le monde musulman depuis le deuxime et le troisime siclehgirien.

    Les coles juridiques

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  • SON POQUE

    La premire moiti de la vie de limam Mlik scoula sous le Califat desOmeyyades, alors que la seconde tmoigna des premiers pisodes duCalifat Abbasside (132).

    Le Califat islamique bien-guid fut transform en un systmemonarchique par les Omeyyades, . Cela gnra discordes, conflits etinstabilit. Le systme instaur fut teint dun "nationalisme arabe". Lesnon-arabes subirent des injustices, et cela fini par engendrer un

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    "nationalisme perse".

  • SA NAISSANCE ET SA MORT

    LImm Mlik est n en 93 A.H., Dh Al-Marwah (une oasis dans ledsert au nord de Mdine). Il vcut ensuite Al-`Aqq, une valle dans lesalentours de Mdine, puis sinstalla Mdine, la ville o repose leMessager bien-aim ().

    Il dcda Mdine lge de 86 ans le 14 Rab` Al-Awwal 179 A.H et futenterr au cimetire dAl-Baq`. Puisse Dieu lagrer et nous faire profiterde sa science dans les deux demeures.

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    Il tomba malade quelques jours, il pronona la Chahadat et lit le versetsuivant : [4] ... La dcision finale, aussi bien avant quaprs,appartient Dieu 30. Sourate des Byzantins (Ar-Rm) et rendulme aussi tt aprs.

    La prire funraire (janzah) fut prononce cette occasion par legouverneur 'Abd Allh ben Zaynab. Son tombeau fut surmont d'unecoupole.

  • SA FAMILLE

    Il est le fils de Anas fils de Mlik fils Amir fils de Amr fils de Harith filsGhaymane fils de Khotheil fils de Amr fils de Harith.

    Sa famille est donc une famille arabe originaire du Ymen, qui sestinstalle Mdine,

    Amir ben Amr tait probablement un Sahabi (compagnon du Prophte())

    Mlik le grand pre tait un Tabii (faisait partie de la gnration juste

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    Mlik le grand pre tait un Tabii (faisait partie de la gnration justeaprs celle des Sahabat), il faisait partie des savants de Mdine ettransmettait les Hadiths, il a t choisi par Othmane le troisime califepour faire partie du comit qui avait en charge lcriture du Coran, il avaitcrit un Moshaf que limam Mlik gardait chez lui. Il faisait partie de 4personnes qui se sont occupes du corps du Othmane aprs sa mortjusqu lenterrement,

    Son pre Anas et ses trois frres rapportaient des Hadiths de leur pre. Ilgagner sa vie en fabricant les arcs et ne consacrait pas trop de temps lascience, (il est devenu handicap et a continu travailler),

    Sa maman sappelait Al-Ghaliat bent Chouraik de la tribu arabe de Azd,

  • SA FAMILLE

    Nadr le frre de Mlik tait aussi un savant de Hadith. On parlait deMlik le frre de Nadr. Mais quand Mlik est devenu ce quil est devenuon parlait de Nadr le frre de Mlik.

    La femme que choisit lImm pour laccompagner dans sa vie tait uneesclave affranchie. Il avait beaucoup destime pour son pouse.

    Il avait trois enfants Yahya, Mohamed et Ftimah.

    Yahya rapportait les Hadiths de son pre. Ftimah connaissait par cur

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    Yahya rapportait les Hadiths de son pre. Ftimah connaissait par curAl-Muwatt (livre de son pre ). Elle avait une connaissance des sciencesislamiques suprieures celle de ses frres. Lorsquun lve de Mliklisait Al-Muwatta dans son cercle denseignement, Ftimah se tenaitderrire la porte et signalait chaque erreur de lecture en frappant laporte. Entendant cela, Mlik demandait au lecteur de reprendre lepassage o il stait tromp.

    Son fils Mohamed ne sintressait pas la science alors que des enfants deson ge venaient apprendre, limam Mlik disait alors Cela me rend unpeu moins triste quand je me rappelle que la science ne se donne pas par

    hritage

  • SON MODE DE VIE

    Avant de se consacrer entirement la science, il travaillait avec son frrecomme vendeur dhabits. Il devint sans ressources et lui arriva de vendredes objets de chez lui pour pouvoir faire vivre sa famille dcemment;

    Par la suite Allah lui ouvra les portes de la subsistance,

    Il tait grand de taille, robuste, teint clair (roux) des cheveux blondsavec une barbe importante, chauve et avait des yeux bleus.

    Il prenait trs soin de ses apparences et ne sortait jamais voir les gens

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    Il prenait trs soin de ses apparences et ne sortait jamais voir les genssans tre trs bien habillait, en blanc gnralement,

    On disait quil shabill comme les rois. Son neveu dit je nai jamais vude tche sur ses vtements

    Mlik portait des vtements de grande valeur d'Aden, du Khursan et

    d'Egypte.

    Il faisait la prire sur un tapi fabriqu dune matire tendre et douce, onlui demanda pourquoi ? Il dit je ne veux pas que mon front soit marqu,que les gens pensent que je fais la prire de la nuit alors que je ne la fait

    pas .

  • SON MODE DE VIE

    Il utilisait le musc et le parfum dune grande qualit Il avait jolie une bague en argent o sest crit Dieu me

    suffit pour Matre. Il est le meilleur protecteur !

    Il louait (ou possdait) un foyer luxueux, avec toute sorte de meuble et deparure. Il avait un tableau lentre de chez lui o il y avait crit

    Telle est la volont de Dieu ! Il ny a de puissance quen Dieu !

    Sa demeure tait probablement celle du grand compagnon et savant

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    Sa demeure tait probablement celle du grand compagnon et savantAbdoullh ben Massoud,

    Il aimait la nourriture raffine et mangeait dune manire raisonnablesans excs ni gaspillage. Il achetait de la viande chaque jour pour safamille,

    Il aimait beaucoup les fruits et aimait particulirement les bananes. Ildisait Rien n'est plus proche qu'elles des fruits du Paradis, on les trouveaussi bien en t qu'en hiver, et Allh a dit : On les mange en

    permanence, comme on profite de leur ombre

    Il ne mangeait jamais en public, il le considrait comme incompatible avecson statut de Savant,

  • SON MODE DE VIE

    Il invitait ses tudiants manger chez lui une fois par semaine, levendredi gnralement,

    Il prenait en charge financirement tous les tudiants pauvres,

    Il a reu des chameaux comme cadeaux de la part dun Calife, il lesdistribua entre ses lves,

    Son lve Ibn Al Qsim dit : Mlik avait 400 dinars avec lesquels ilcommerait et qui le faisait vivre.

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    commerait et qui le faisait vivre.

    Il tenait ce que les bienfaits de Dieu soient visibles sur lui. Il disait : Iln'est pas souhaitable un homme combl par Allh de ses bienfaits de ne

    pas les montrer, surtout s'il s'agit de gens de science. Et il affirmait aussi: J'aime voir le lecteur du Coran vtu de blanc.

    Sa vie ressemblait plus celle des princes qu celle des hommes de lareligion connus par leur dtachement des biens de ce bas monde !!Pourquoi ?

    Mlik recherchait le confort pour tre le plus efficace en matire descience, il savait quil avait un rle important jouer dans la transmissionde la science de Mdine et semployer raliser son objectif,

  • SON MODE DE VIE

    Une tude minutieuse de la vie de Mlik montre qu'il ne recherchaient enrien les parures du monde,

    Le vrai dtachement pour lui est celui du cur,

    Un des pieux de lpoque de Mlik lui a crit pour lencourager sisolerpour ladoration, Mlik lui a rpondu : Dieu a partag les travauxcomme il a partag les subsistances ; il se peut quIl ait donn quelquun

    la capacit daccomplir beaucoup de prires mais il ne lui a pas donn la

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    la capacit daccomplir beaucoup de prires mais il ne lui a pas donn la

    capacit daccomplir beaucoup de jenes ; et Il a donn un autre la

    capacit de dpenser beaucoup dargent en donnant laumne mais Il na

    pas la capacit daccomplir beaucoup de jenes ; et Il a donn un autre la

    capacit de combattre dans son chemin, un autre la capacit dapprendre

    la Science, et rpandre la Science est parmi les meilleurs actions, et je suis

    satisfait de ce que Dieu ma donn, et je ne pense pas que ce que Dieu ma

    donn est infrieur ce quIl ta donn, et jespre que nous sommes tous

    deux dans le bien

  • SON APPRENTISSAGE DE LA SCIENCE

    Il habita Mdine sans jamais la quitter sauf pour le plerinage de laMecque. Il faisait ses prires et apprenait la mosque du prophte (o setrouve sa tombe)

    La ville, la famille et lenvironnement permettent limam Mlik adevenir lun des plus grands savants de lislam

    Il a apprit le Coran par cur, comme la grande majorit des enfants deson ge, dans les Katatib (les Madrassa coraniques de la mosque)

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    son ge, dans les Katatib (les Madrassa coraniques de la mosque)

    Quand il informe sa maman quil voulait apprendre la science et assisteraux cours des grands savants alors sa maman lui dit tu dois porter leshabits de la science . Elle lui fait porter des beaux habits et une Amama(un turban) et lui dit Va auprs de Rabia apprendre maintenant,apprend de son bon comportement avant sa Science . Ce petit geste restadans sa mmoire et le poussa avoir un grand respect pour les savants etle savoir.

  • SON APPRENTISSAGE DE LA SCIENCE

    Il dit Limam Azzouhri est arriv Mdine, je suis venu le voir avecRabia. Il nous rapporte une quarantaine de Hadiths. Nous somme revenule lendemain, il nous dit : sortez vos cahiers pour voir combien de Hadithavez-vous retenu. Rabia dit : je connais quelquun qui a tout appris parcur. Cest Mlik. Azzouhri interrogea Mlik qui rpta la quarantaine deHadiths sans se tromper , Je ne croyais pas quil y avait encore des gensqui pouvaient apprendre de cette manire, comme moi dit Azzouhri.

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    Ahmed ben Saleh dit Jai vu dans les registres de Mlik, quil avait critplus de 12000 Hadiths

    Il sasseyait des heures et des heures devant les portes de ses matres enattendant leur sortie pour pouvoir leur poser des questions et profiter deleurs science

    Il avait mme confectionner des habits rembourrs au niveau des genouxet des cuisses pour ne pas sentir le froid de la pierre,

  • SES MATRES

    Il a apprit la science de 110 matres

    Il tait trs exigeant, et choisissais les meilleurs maitres de son poque, Mdine, il avait cet poque un trs large choix.

    LImm Mlik porta le flambeau des sept clbres juristes mdinois : AbBakr Ibn `Abd Ar-Rahmn Ibn Al-Hrith Ibn Hishm, Qsim IbnMuhammad Ibn Ab Bakr As-Siddq, `Urwah Ibn Az-Zubayr Ibn Al-`Awwm, Sa`d Ibn Al-Musayyab, Sulaymn Ibn Yasr, Khrijah Ibn

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    `Awwm, Sa`d Ibn Al-Musayyab, Sulaymn Ibn Yasr, Khrijah IbnZayd et `Ubayd Allh Ibn `Abd Allh Ibn `Utbah Ibn Mas`d.

    Nafi (le dsiple du grand compagnon ibn Omar) Nafi est devenu aveugle, Mlik laccompagner de sa maison jusqu la mosque etprofitait de ce temps l pour apprendre de lui

    Je venais voir Nafi chez lui au milieu de la journe et en plein soleil, je guettaissa sortie, je le laissais marcher un peu, je passais devant lui et le saluais. Quandil arrive la cours je dis : Quest ce que Ibn Omar a dit concernant tel sujet ? Ilrpondait ma question et je reste avec lui Il tait svre.

    Ibn Hormouz Jai frquenter Ibn Hormouz treize ans sans divulguer la science que jaiapprise personne

    Il hrita de lui lexpression Je ne sais pas Je ne maitrise pas la question

  • SES MATRES

    Rabiat: Lorsque Rab`ah dcda, Mlik pronona ces mots nostalgiques : "La saveur de lajurisprudence disparut depuis la mort de Rab`ah."

    Ibn Chihab Nous tions attroup devant la porte dIbn Chihab

    Jafar as-Sdiq : lun des partisants de Ali

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  • SES LVES

    Il avait beaucoup dlves originaires de diverses contres, cela sexpliquepar 3 choses : Sa grande science : les gens venaient de loin pour apprendre de lui

    Sa ville Mdine un lieu de passage pour les plerins

    Sa longue vie (plus de 90 ans)

    Il traitait ses lves de la mme manire, mme les enfants desgouverneurs et les enfants de la famille du prophte. Il disait dans les

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    gouverneurs et les enfants de la famille du prophte. Il disait dans lesassembls de science celui qui arrive le premier la premire place

    Il refusait de consacrer des crneaux particuliers l'ducation des enfantsdes califes.

    Le calife, Hron ar-Rachid vint Mdine et envoya un messager Mlikpour lui demander de venir le voir et lui enseigner le hdth. Mlik dit aumessager : Dis lui qu'on se dplace pour le savoir et que le savoir ne sedplace pour personne . Le calife vint alors lui-mme assister au cours deMalik, comme n'importe quel lve. Hrn tait assis sur une chaise et leslves par terre, alors Mlik rapporte le Hadith : O calife, celui quis'humilie devant Dieu, Dieu l'lve au dessus des autres . Hroncomprit le message et s'assis par terre avec les lves.

  • SES LVES

    Parmi ses grands lves : Az-Zuhr, Ayyb As-Sikhtiyn, Ab Al-Aswad, Rab`ah Ibn Ab `Abd Ar-Rahmn,Yahy Ibn Sa`d Al-Ansr, Ms Ibn `Uqbah, Hishm Ibn `Urwah, MuhammadIbn Al-Hasan Ash-Shaybn, LImm Ash-Shfi`.

    Ils venait de tous les coins du monde musulman (Palestine, Egypte,Maghreb, Andalousie, )

    Ce sont ses lves qui ont compils et propags la science de Mlik pour

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    Ce sont ses lves qui ont compils et propags la science de Mlik pourdevenir lune des plus grandes coles juridiques du monde musulman.

  • SON RESPECT POUR LE PROPHTE ()

    On rapporte que lorsque les gens venaient chez lui, il leur envoyait saservante qui leur demandait : "Le chaykh vous demande si ce que vouscherchez est le hadith ou bien des rponses des questions." S'ils disaient: "Nous avons des questions lui poser", il sortait et donnait des Fatwas.Par contre, s'ils disaient: "Nous recherchons le hadith", il leur faisait direde s'asseoir puis il allait se laver, se coiffer la barbe, se parfumer,s'habiller, mettait son turban. On disposait pour lui une chaire face auxgens et il venait, rempli de la crainte de Allah. on faisait brler de

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    gens et il venait, rempli de la crainte de Allah. on faisait brler del'encens.

    Quand une personne lve la voix lors de cette sance de Hadith, limam legronda et rcita le verset [2] croyants ! Ne couvrez pas de votrevoix celle du Prophte, et ne haussez pas le ton devant lui, commevous le faites entre vous, si vous ne voulez pas perdre, votreinsu, le bnfice de vos uvres. 49. Sourate des Appartements (Al-Hujurt). Il considrait que levait la voix lors de la lecture du Hadith estcomme lever la voix devant le Messager ()

    Il ne marchait pas sur une monture autour de la mosque du prophte ()par respect au Prophte ()

  • SON RESPECT POUR LE PROPHTE ()

    On lui demandait pourquoi tu na pas rapport de Hadith de Amr benDinar ? Il rpondit Je lai vu rapport le Hadith et les gens taientdebout entrain dcrire, je nai pas aim cette manire de rapporter laparole du Messager et je suis parti

    Khalaf ben Omar dit : jtait chez Mlik lors dun cercle de science. IbnAbi Kathir le rcitateur de Mdine vint le voire et lui donna un manuscrit.Mlik lit le manuscrit et le place sous son tapis. Quand les tudiants sont

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    parti Mlik mappelle et me donne le papier, jai lu Jai vu en rve hiercomme si on me disait le prophte () est dans sa mosque, je suis venu la mosque jai vu le ct de la tombe du prophte sest ouvert et jai vu leMessager () assis et les gens autour de lui. Les gens lui demande messager de Dieu ordonne nous. Il dit Jai laisser sous le minbar untrsor et jordonne Mlik de le partager entre vous, allez voir Mlik. Lesgens partirent voir Mlik en disant que pensez vous que Mlik fera ? Il excutera lordre du Messager . Khalaf ben Omar dit Malik taittouch et il pleurait , je suis sortie de la mosque et je lai laiss dans cettat.

  • SA MTHODE POUR LA FATWA

    Il ne commena la Fatwa quaprs avoir reu laval de 70 savants,

    Il tait la fois un grand imam de Hadith et un grand imam de Fikh

    Al-Haytham Ibn Jaml rapporte : Jai entendu lImam Mlik , interrogsur 48 questions ; et il a rpondu 32 questions (parmi les 48 ) par je nesais pas .

    Il disait : Avant de rpondre une question lun de vous doit simaginersa position du paradis et de lenfer quand il sera devant Dieu.

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    sa position du paradis et de lenfer quand il sera devant Dieu.

    Les gens lui disaient mais cest une question simple ou lgre , Ilrpondait il ny a pas de question simple ni lgre en matire de religion Il rcite le verset suivant : Nous allons te rvler des paroleslourdes (trs importantes).

    Il ne rpondait aux questions que quand celles-ci se passent rellementpour la personne qui linterrogeait,

    Il naimait pas les polmiques et disait : Les dbats striles loignent lesdbatteurs de la vrit de la religion. La vanit et les dbats striles

    teignent la lumire de la science dans le cour du croyant .

  • SA MTHODE POUR LA FATWA

    Un homme venu de louest posa Mlik les questions des gens de sonpays, la rponse de limam Mlik fut : Je ne sais pas, nous navons pas eu rpondre cette question dans notre pays, et nous navons entenduaucun de nos professeurs parler de ce problme, mais reviens ! ; lelendemain, lhomme revint, et limam Mlik lui dit : Tu mas pos unequestion et je ne connais pas la rponse, lhomme dit : predAbdallah, jai laiss derrire moi des gens qui disent quil ny a pas plussavant que toi sur terre, limam Mlik lui dis leur Mlik vous dit : Je ne

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    savant que toi sur terre, limam Mlik lui dis leur Mlik vous dit : Je nesais pas.

    Les actes des gens de Mdine : Abo Yosouf demanda Mlik de luidonner un hdth qui autorise la rptition dans l'appel la prire. Eneffet, les hanafites ne voient pas cela et disent que rpter chaque phraseest une innovation sans texte et sans raisons valables. Mlik lui rpondit : Une tradition qui s'est perptr de gnrations en gnrations, qui latiennent du prophte lui-mme, n'a pas besoin d'un rcit que l'on tientd'untel de untel. Ceci est chez nous plus sr qu'un hdth .

  • SA RELATION AVEC LES GOUVERNEURS

    Il avait une dignit et une distinction, tous les gouverneurs le respectaientet le craignaient. Cependant, il tait trs modeste et accessible avec seslves et ses proches,

    Il donnait des conseils sincres aux gouverneurs, il ne les craignait pas, illeur dit la vrit avec sagesse, leur ordonnait le bien et interdisait le mal,

    Quand il venait la mosque il sinstallait l o il y a de la place maisquand il venait chez les gouverneurs et les princes, il exigeait une place

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    quand il venait chez les gouverneurs et les princes, il exigeait une place ct le prince. Il considrait cela comme un respect pour le science.

    Ce nest de lorgueil mais de la dignit et la fiert dun savant qui veuthonor la science,

    Sans demander ni shumilier, il acceptait les dons du Califes et ne voit encela aucune interdiction et aucun doute. Contrairement limam Abou-Hanifa qui lui refusait systmatiquement ces dons.

    Un gouverneur lui envoie 300 Dinars et lui demande de venir, Mlikrenvoie le don et refuse de venir, le gouverneur lui envoie alors 600 dinarssans lui demander de venir, il les accepta,

  • SRUENREVUOG SEL CEVA NOITALER AS

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  • LPREUVE

    lImm Mlik soutenait dune manire discrte la rvolte de MuhammadIbn Ab `Abd Allh Al-Hasan contre les Abbassides

    Les Abbassides avaient obtenu lallgeance des musulmans sous lacontrainte. lImm Mlik considrait que le serment prt sous lacontrainte est nul, il rapportait un Hadith dans ce sens,

    Il y avait une loi des Abbasides qui disait que tout homme qui refusait defaire allgeance au califat aurait automatiquement divorc sa femme.

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    faire allgeance au califat aurait automatiquement divorc sa femme.Mlik s'y opposa et dit que cette loi tait invalide et quil ny a de divorce,

    A cause de ces positions, Ja`far, gouverneur de Mdine fit venir Mlik etlui infligea lpreuve du 70 coups de fouet. Son paule se dboita cause dela violence exerce sur lui,

    La nouvelle se propagea Mdine comme le feu dans la paille et bientt laville allait entrer en bullition sous la colre des Mdinois indigns.

    Lincident parvint rapidement au Calife Al-Mansr, qui exprima sontour son indignation et dmit son cousin de son poste de gouverneur et lefit venir de Mdine Bagdad dos de chameau.

  • LPREUVE

    Il demanda lImm Mlik de bien vouloir venir Bagdad, mais le juristede Mdine dclina cette demande. Le Calife envoya alors une lettre Mlik linformant quil souhaiterait le voir la prochaine saison deplerinage.

    LImm rencontra ainsi le Calife Min. Al-Mansr le voyant quittalendroit o il tait assis, sinstalla sur un tapis par terre et ne cessa dedemander lImm de sapprocher de lui, jusquau point o leurs genoux

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    se touchrent, pour ainsi manifester son affection pour le juriste mdinois.Puis le Calife jura quil navait gure ordonn ce qui fut, quil ntait mmepas au courant, et exprima son norme indignation. Il sexcusa auprs delImm Mlik et linforma quil avait ordonn que Ja`far soit chti ethumili. Mais lImm Mlik loua Dieu, salua son Prophte et dit au Califequil pardonnait Ja`far pour son lien de parent avec le Prophte et sonlien de parent avec le Calife.

  • AL-MUWATTA (LA VOIE APLANIE)

    A cette occasion, le Calife demanda lImm Mlik : O Ab Abdellah !Rassembles cette science et cris un ouvrage : vites dans cet ouvrage les

    particularits (shawddh) dIbn Masoud, les choses difficiles (shadid)

    dIbn Omar et les drogations dIbn Abbs ; et cherche plutt le juste milieu

    en toute chose et ce qui fait unanimit chez les compagnons et Imms, et

    fais de cette science une science unifie

    lImm de Mdine commena alors la composition de son plus clbre

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    ouvrage Al-Muwatta. Il sagit dun ouvrage compilant des lments de laSunnah purifie, ainsi que certaines opinions juridiques mises par lesnobles Compagnons, les Successeurs et autres savants parmi les pieuxprdcesseurs.

  • AL-MUWATTA (LA VOIE APLANIE)

    Il le rdigea pendant plus de dix ans et ne cessa de le mettre jour et delpurer pendant prs de quarante ans. Hrn Ar-Rashd lui proposa delaccrocher la Ka`bah. Mais lImm Mlik dclina cette offre et justifiason refus en ces termes : " Emir des Croyants, quant accrocher Al-Muwatt la Ka`bah, [je ne le souhaite pas], car les Compagnons duMessager () divergrent dans les jugements drivs et se dispersrentdans les pays, et chacun estime avoir raison. Emir des Croyants, ladivergence entre les savants est une misricorde de Dieu envers cette

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    divergence entre les savants est une misricorde de Dieu envers cettecommunaut

    Ab Bakr Al-Abhar a dit : la somme de ce quil y a dans le Muwattaa dercits prophtiques, de compagnons et de successeurs est de :1720 hadths: le Musnad parmi ces Hadths est de 600 Hadths, le Mursal compte 222hadths, et le Mawqf (paroles attribues aux compagnons du Prophte) :613 Hadths et les paroles des successeurs : 285 rcits.

    Al-Muwatt tait considr comme tant le livre le plus sr propos dela Sounnah, jusqu' ce qu'apparaisse le Sahih de l'Imam Al-Boukhariy;

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