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A126 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 interventions précédentes et le type histologique de la tumeur. La problématique est la nécessité ou non d’une dissection du facial, lorsque celui-ci a déjà été disséqué. L’interrogatoire, le compte- rendu opératoire initial, l’examen clinique du patient, le monitoring et la dissection rétrograde du nerf facial permettent d’appréhender et de surmonté les difficultés chirurgicales. Néanmoins, la préser- vation peropératoire du nerf n’évite pas toujours la survenue de dysfonctions faciales. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.266 P066 Applicability of the swine model for training surgery – cervical lymph node dissection A. Sandra Centro Hospitalar e Universitário de Coimbra - Portugal, Coimbra, Portugal But de la présentation: The surgical neck dissection is the primary resource for the treatment of the head and neck cancer with cer- vical metastasis, representing a major challenge for the surgeon. The objective of this study is to compare the swine cervical ana- tomy with human and present the possibility of applying the swine model in experimental surgery in the field of cervical lymph node dissection. Matériel et méthodes: The authors performed several sessions of experimental neck dissection, highlighting technical and anato- mical aspects involving the cervical lymph node dissection. We conducted a literature search about swine cervical anatomy and research in surgical techniques applied to porcine model of expe- rimental surgery. Résultats: Anatomical similarities led perform cervical lymph node dissection in swines with successfully. However, the level of cervical lymph node dissection in swine model have some parti- cularities: – the lower limit should be set through the subclavian muscle; – the level V is very extensive; – levels III and IV show little tissue volume; – access to level II is very difficult by the location of the angle of the jaw; – level I is quite similar to the human model. Conclusion: After several sessions of neck dissection in swines, we conclude that swine model is valid for training in cervical lymph node dissection. Disclosure of interest The author has not supplied his disclosure of interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.267 P067 Place de la tuberculose dans le profil étiologique des adénopathies cervicales des immunocompétents au cours de l’année 2013 : série de 110 cas A. El bousaadani , Z. Eljahd , S. Benbakh , R. Abada , J. Roubal , M. Mahtar CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation L’objectif du présent travail est d’étudier les particularités épidémio-cliniques et le profil étiologique des adéno- pathies cervicales prise en charge dans notre structure hospitalière ainsi que la place de la tuberculose ganglionnaire et ses formes cliniques et histologiques. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude transversale à visée descriptive au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale au cours de l’année 2013 sur 110 cas d’adénopathies cervicales. Résultats Nous avons retenu 110 patinets. La moyenne d’âge est de 31 ans avec des extrêmes entre 1 an et 79 ans. Une rhinocavo- scopie préalable est faite dans 90 cas. Le siège des adénopathies est jugulocarotidien dans 66 cas. Le geste chirurgical est fait sous anesthésie locale dans 68 cas alors que 43 cas sont faites sous anes- thésie générale chez des enfants ou en cas d’indication de curage fonctionnel. Les adénectomies et les biopsies ganglionnaires repré- sentent 89 cas. Le curage ganglionnaire fonctionnel est fait dans 21 cas. L’évolution est bonne chez tous les cas. Le profil histologique est dominé par la tuberculose dans 26 cas confirmée et 16 cas dou- teux tuberculoïde non nécrosante (une sarcoïdose dans 14 cas et une toxoplasmose et tuberculose dans un cas chacun). Une adé- nite réactionnelle est notée dans 20 cas. Un lymphome dans 9 cas. Une localisation ganglionnaire d’un carcinome épidermoïde dans 11 cas et d’un adénocarcinome dans 5 cas. Un carcinome papillaire est noté dans 10 cas. Un kyste branchial est noté 5 cas et un lym- phangiome dans 2 cas. Deux cas de cavum confirmé par biopsie ganglionnaire et non précisé dans 2 cas. Conclusion Le profil étiologique des adénopathies cervicales per- met de comprendre l’épidémiologie locale et d’adapter les mesures prises aux pathologies prédominantes notamment la tuberculose ganglionnaire. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.268 P068 Granulome malin centrofacial ou lymphome nasal T/NK : à propos de 6 cas et revue de littérature I. Barhmi 1,, N. Tazi 2 , L. Belfaquir 2 , R. Abada 2 , M. Roubal 2 , M. Mahtar 2 1 Service ORL, hôpital 20 août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 Service d’ORL, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation Identifier les signes cliniques, les pièges diagnostiques et les difficultés thérapeutiques des lymphomes nasaux de type N/K. Matériel et méthodes Nous rapportons 6 observations de 6 patients présentant un lymphome de type NK vue dans notre ser- vice. En précisant les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques du lymphome nasal T/NK. Et en Évoquant les difficultés diagnostiques et discuter les différentes modalités thé- rapeutiques. Résultats L’âge moyen de nos patients est de 35 ans(16–65 ans) 3H/3F. Le motif de consultation : les rhinorhées fétides chez 4 patients, l’épistaxis chez deux patients. L’inspection : œdème dou- loureux du visage chez 4 patients et nécrose au niveau des orifices narinaires chez les deux autres patients. L’endoscopie nasale, effec- tuée chez tous les patients, a démontré : prolifération de type pseudotumoral, recouverte de croûtes chez 2 patients. Et un aspect de multiples lésions ulcéronécrotique atone saignant au contact. La tumeur était responsable de la déviation de la cloison nasale en trois cas. L’examen de la cavité orale et de l’oropharynx trouve une ulcération de la muqueuse du palais dur chez 4 patients ce qui a entraîné une communication oro-nasale chez 2 patients. Les adé- nopathies cervicales ont été retrouvées chez 3 patients. La biopsie réalisée chez tous les patients à distance des zones de nécrose. Conclusion Le diagnostic histologique étiologique du lymphome nasal de type N/K est aujourd’hui possible malgré son polymor- phisme clinique. Ce lymphome est rare et de mauvais pronostic globalement, y compris sous traitement. Il reste aujourd’hui à réus- sir à mettre au point des protocoles de traitements standardisés qui

Granulome malin centrofacial ou lymphome nasal T/NK : à propos de 6 cas et revue de littérature

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Page 1: Granulome malin centrofacial ou lymphome nasal T/NK : à propos de 6 cas et revue de littérature

A126 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

interventions précédentes et le type histologique de la tumeur. Laproblématique est la nécessité ou non d’une dissection du facial,lorsque celui-ci a déjà été disséqué. L’interrogatoire, le compte-rendu opératoire initial, l’examen clinique du patient, le monitoringet la dissection rétrograde du nerf facial permettent d’appréhenderet de surmonté les difficultés chirurgicales. Néanmoins, la préser-vation peropératoire du nerf n’évite pas toujours la survenue dedysfonctions faciales.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.266

P066

Applicability of the swine model fortraining surgery – cervical lymphnode dissectionA. SandraCentro Hospitalar e Universitário de Coimbra - Portugal, Coimbra,Portugal

But de la présentation: The surgical neck dissection is the primaryresource for the treatment of the head and neck cancer with cer-vical metastasis, representing a major challenge for the surgeon.The objective of this study is to compare the swine cervical ana-tomy with human and present the possibility of applying the swinemodel in experimental surgery in the field of cervical lymph nodedissection.Matériel et méthodes: The authors performed several sessions ofexperimental neck dissection, highlighting technical and anato-mical aspects involving the cervical lymph node dissection. Weconducted a literature search about swine cervical anatomy andresearch in surgical techniques applied to porcine model of expe-rimental surgery.Résultats: Anatomical similarities led perform cervical lymph nodedissection in swines with successfully. However, the level ofcervical lymph node dissection in swine model have some parti-cularities:– the lower limit should be set through the subclavian muscle;– the level V is very extensive;– levels III and IV show little tissue volume;– access to level II is very difficult by the location of the angle of thejaw;– level I is quite similar to the human model.Conclusion: After several sessions of neck dissection in swines, weconclude that swine model is valid for training in cervical lymphnode dissection.

Disclosure of interest The author has not supplied his disclosureof interest.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.267

P067

Place de la tuberculose dans le profilétiologique des adénopathiescervicales des immunocompétents aucours de l’année 2013 : série de 110 casA. El bousaadani ∗, Z. Eljahd , S. Benbakh , R. Abada , J. Roubal ,M. MahtarCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation L’objectif du présent travail est d’étudier lesparticularités épidémio-cliniques et le profil étiologique des adéno-pathies cervicales prise en charge dans notre structure hospitalièreainsi que la place de la tuberculose ganglionnaire et ses formescliniques et histologiques.

Matériel et méthodes Nous avons mené une étude transversale àvisée descriptive au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale aucours de l’année 2013 sur 110 cas d’adénopathies cervicales.Résultats Nous avons retenu 110 patinets. La moyenne d’âge estde 31 ans avec des extrêmes entre 1 an et 79 ans. Une rhinocavo-scopie préalable est faite dans 90 cas. Le siège des adénopathiesest jugulocarotidien dans 66 cas. Le geste chirurgical est fait sousanesthésie locale dans 68 cas alors que 43 cas sont faites sous anes-thésie générale chez des enfants ou en cas d’indication de curagefonctionnel. Les adénectomies et les biopsies ganglionnaires repré-sentent 89 cas. Le curage ganglionnaire fonctionnel est fait dans 21cas. L’évolution est bonne chez tous les cas. Le profil histologiqueest dominé par la tuberculose dans 26 cas confirmée et 16 cas dou-teux tuberculoïde non nécrosante (une sarcoïdose dans 14 cas etune toxoplasmose et tuberculose dans un cas chacun). Une adé-nite réactionnelle est notée dans 20 cas. Un lymphome dans 9 cas.Une localisation ganglionnaire d’un carcinome épidermoïde dans11 cas et d’un adénocarcinome dans 5 cas. Un carcinome papillaireest noté dans 10 cas. Un kyste branchial est noté 5 cas et un lym-phangiome dans 2 cas. Deux cas de cavum confirmé par biopsieganglionnaire et non précisé dans 2 cas.Conclusion Le profil étiologique des adénopathies cervicales per-met de comprendre l’épidémiologie locale et d’adapter les mesuresprises aux pathologies prédominantes notamment la tuberculoseganglionnaire.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.268

P068

Granulome malin centrofacial oulymphome nasal T/NK : à propos de 6cas et revue de littératureI. Barhmi 1,∗, N. Tazi 2, L. Belfaquir 2, R. Abada 2, M. Roubal 2,M. Mahtar 2

1 Service ORL, hôpital 20 août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc2 Service d’ORL, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Identifier les signes cliniques, les piègesdiagnostiques et les difficultés thérapeutiques des lymphomesnasaux de type N/K.Matériel et méthodes Nous rapportons 6 observations de 6patients présentant un lymphome de type NK vue dans notre ser-vice. En précisant les caractéristiques épidémiologiques, cliniqueset paracliniques du lymphome nasal T/NK. Et en Évoquant lesdifficultés diagnostiques et discuter les différentes modalités thé-rapeutiques.Résultats L’âge moyen de nos patients est de 35 ans(16–65 ans)3H/3F. Le motif de consultation : les rhinorhées fétides chez 4patients, l’épistaxis chez deux patients. L’inspection : œdème dou-loureux du visage chez 4 patients et nécrose au niveau des orificesnarinaires chez les deux autres patients. L’endoscopie nasale, effec-tuée chez tous les patients, a démontré : prolifération de typepseudotumoral, recouverte de croûtes chez 2 patients. Et un aspectde multiples lésions ulcéronécrotique atone saignant au contact.La tumeur était responsable de la déviation de la cloison nasale entrois cas. L’examen de la cavité orale et de l’oropharynx trouve uneulcération de la muqueuse du palais dur chez 4 patients ce qui aentraîné une communication oro-nasale chez 2 patients. Les adé-nopathies cervicales ont été retrouvées chez 3 patients. La biopsieréalisée chez tous les patients à distance des zones de nécrose.Conclusion Le diagnostic histologique étiologique du lymphomenasal de type N/K est aujourd’hui possible malgré son polymor-phisme clinique. Ce lymphome est rare et de mauvais pronosticglobalement, y compris sous traitement. Il reste aujourd’hui à réus-sir à mettre au point des protocoles de traitements standardisés qui

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ne pourra être fait qu’avec la collaboration d’équipes multidiscipli-naires.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.269

P069

Association cancer et tuberculose enORLR. Borki 1,∗, A. El ayoubi 2, A. Benbouzid 2, L. Essakalli 2

1 Hôpital des spécialités, Rabat, Maroc2 HSR, Rabat, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Comment agir devant la coexistence d’uncancer et d’une tuberculose en ORL ?Matériel et méthodes Notre étude rétrospective comporte 7 cas decancers de la sphère ORL associés à une tuberculose colligés dansle service d’ORL et de chirurgie maxillo-faciale de Rabat.Résultats Nous avons rapporté 4 cas de cancer laryngé associé àune tuberculose ganglionnaire, un cas de cancer de l’hypopharynxavec tuberculose ganglionnaire et deux cas d’UCNT associésaune tuberculose cavaire. Le diagnostic de la tuberculose a étéposé fortuitement par l’examen anatomo-pathologique des piècesopératoires pharyngo-laryngées et lors de la biopsie diagnos-tique pour les cas du cavum. Tous nos patients ont recu untraitement anti-bacillaire durant 6 mois, après chirurgie et/ouradio-chimiothérapie.Conclusion Le traitement anti-bacillaire retarde l’indication opé-ratoire et aggrave le stade TNM de la malade cancéreuse et de cefait risque de rendre le patient inopérable, de même la chimiothé-rapie et/ou la radiothérapie d’un cancer ORL risquent de favoriserl’aggravation des lésions tuberculeuses. La conduite a tenir devantcette association doit être décidée au cas par cas en mesurant lespour et les contre de chaque thérapeutique.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.270

P070

Les manifestations ORL dans lesmaladies systémiques : à propos d’unesérie de 200 casN. Iguelouane ∗, D. Skandour , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour ,A. RajiService ORL et Chirurgie cervico-faciale, CHU Mohammed VI,Marrakech, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Les maladies systémiques intéressent dansla majorité des cas de nombreux organes avec un polymorphismeclinique. Les atteintes oto-rhino-laryngologiques (ORL) sont fré-quentes, très diverses et parfois révélatrices, mais restent souventmal connues. Le but de notre travail est de rapporter les manifes-tations ORL retrouvées chez nos patients et évaluer leur incidence,en les comparants avec les données de la littérature.Matériel et méthodes Nous présentons une étude prospectivemonocentrique, réalisée au sein du service d’ORL ; réunissant 200patients atteints d’une maladie de système et suivis au servicede médecine interne dans notre CHU. Nous nous étions basés surl’étude des dossiers médicaux des patients avec réalisation d’unexamen clinique ORL soigneux et détaillé.Résultats L’âge moyen était de 42 ans (extrêmes : 16–70 ans)avec une nette prédominance féminine (126F/74H). Les mala-dies systémiques étaient réparties en 87 connectivites (43,5 %),81 vascularites (40,5 %), 29 granulomatoses et 3 cas d’atteintes

syndromiques. Nous avons noté une prédominance de la mala-die de Behcet dans 64 cas, suivie du syndrome sec dans 34 cas,la sarcoïdose dans 29 cas, le lupus et le syndrome des anti-phospholipides dans 21 cas et la polyarthrite rhumatoïde dans19 cas. Les atteintes ORL étaient parmi les plus fréquentes desmanifestations observées dans les maladies systémiques ou auto-immunes, elles intéressaient 67,5 % de tous les patients suivis auservice de médecine interne et elles présentaient une grande diver-sité et polymorphisme (rhinosinusiennes, otologiques, buccales,pharyngolaryngées, faciales et glandulaires salivaires) avec prédo-minance des aphtoses buccales récidivantes dans 64 cas suivies dela xérostomie dans 34 cas. Certaines maladies avaient une expres-sion ORL prédominante comme la polychondrite atrophiante quiétait recensée dans 2 cas et certains cas de vascularites à ANCAdont 6 granulomatoses de Wegener. Pour de nombreuses autresmaladies, l’atteinte ORL était plus rare mais parfois révélatrice de lamaladie ou sa rechute, c’était le cas dans 37,5 % des patients. Dans 7cas ces manifestations ORL ont résolu des problèmes diagnostiques.Conclusion Les manifestations ORL des maladies systémiquessont fréquentes mais souvent peu spécifiques. Ainsi le diagnosticde ces maladies systémiques doit être toujours présent à l’espritdu médecin ORL devant tout manifestation ORL surtout celled’évolution atypique ou associée à des symptômes extra-ORL. Unecoopération entre ORL et internistes est indispensable.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.271

P071

Confrontation anatomo-clinique etscannographique dans le cancer dularynxK. Hassouny ∗, L. Dbab , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour , A. RajiHôpital Ibn Tofail, CHU Mohammed 6, Marrakech, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Évaluer la fiabilité de l’endoscopie et laTDM dans le bilan d’extension du cancer du larynx.Matériel et méthodes Comparaison endoscopie, TDM et anatomo-pathologie, étude rétrospective de 60 patients atteints de cancer dularynx opérés au service d’ORL du CHU Mohammed VI de Marra-kech.Résultats Le scanner a une bonne sensibilité pour déterminerl’invasion tumorale dans l’espace pré-épiglottique (86 %) ainsique dans la glotte et la sous-glotte (78 %). Cette sensibilité étaitmoyenne pour l’étude des cartilages laryngés (68 %) et tissus extra-laryngées (51 %). Le scanner était moins sensible pour déterminerl’invasion tumorale des bandes ventriculaires (46 %) et des ventri-cules laryngés (51 %). Pour ces dernières localisations, l’endoscopiea une meilleure sensibilité, respectivement de 78 et 72 %. La spé-cificité du scanner est meilleure dans l’appréciation de l’atteintede l’étage glottique, de l’envahissement cartilagineux (86 %) et del’extension aux tissus mous pré-laryngée (90 %).Conclusion L’association TDM et l’endoscopie sont obligatoirespour une étude précise de l’extension locorégionale des cancers dularynx.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.272

P072

Cellulite cervico-facial : intérêt duscanner à propos de 37 casF. Mlata ∗, I. Brahami , F. Hadj allalCHU Tlemcen, Tlemcen, Algérie∗ Auteur correspondant.