Christophe Barrau Né à Vincennes il y a 41ans, j'ai un parcours atypique et riche d'expériences tant professionnelles qu'associatives et militantes. Je me suis engagé à 19 ans dans la Marine Nationale en tant qu'électronicien d'aéronautique navale. Je suis ensuite revenu en 2000 dans le civil comme informaticien puis assistant de direction dans des PME. Ce changement de vie professionnelle m'a ainsi permis de retrouver le Val de Marne et Créteil où je réside et milite toujours actuellement. Je cherche maintenant à me reconvertir dans un domaine professionnel qui soit plus en adéquation avec les valeurs qui sont désormais les miennes et communes à Greenpeace : non-violence, indépendance, respect de l'environnement, de la biodiversité et de l'humanité. Je vais notamment suivre prochainement une formation de responsable de communication éthique, sociale et solidaire à l'Ecole des Métiers de l'Information. Issu d'une famille de militant-e-s politiques, syndicalistes et associatifs j'ai toujours eu à cœur d'être actif et participer à la vie collective. Ainsi, après avoir été joueur et éducateur de football pendant plus de 20 ans, à mon retour en banlieue parisienne je me suis orienté vers des mouvements liés à l'écologie-politique. Dans le même temps, j'ai redécouvert une de mes passions d'enfance, l'observation de la nature, et suis devenu un naturaliste passionné. Outre mon implication auprès de Greenpeace, je contribue aujourd'hui au développement d'Alternatiba Ile de France dans le but de mobiliser la société civile en vue de la COP21 qui se déroulera en décembre 2015 au Bourget. Au niveau local je suis aussi membre du CA de l'AMAP Les Paniers de Créteil et coopère à l'essor de Créteil en Transition et des Colibris Val de Marne. Voici maintenant plus de 3 ans que je suis militant Greenpeace au sein du Groupe local de Paris. J'aide entre autres à organiser des activités de terrain, à collaborer au groupe Médias et Communication, à impliquer et former au mieux les militant-e-s aux valeurs et campagnes de Greenpeace ainsi qu'à alerter les citoyen-ne-s sur les dérives écologiques et sociales inhérentes à la civilisation actuelle. Depuis peu je suis aussi activiste et espère ainsi pouvoir apporter le maximum de mon énergie à notre cause commune. Je participe également à l'extension de Greenpeace en banlieue et plus spécifiquement dans le sud- est parisien afin de conscientiser des populations qui sont habituellement peu ou mal informées sur les sujets écologiques. Ainsi, j'espère que ces diverses expériences professionnelles, associatives et militantes sont et seront utiles à l'Assemblée Statutaire de Greenpeace France et au développement de la vie collective de cette ONG qui nous est si précieuse. Et ce, afin de ne surtout pas rater l'espoir que constituerait un accord climatique international ambitieux et contraignant pour les années 2020-2030 à l'issue de la COP21et simultanément élargir au maximum la base militante de Greenpeace auprès des populations péri-urbaines.

Ronald Berger Père de famille de 3 enfants scolarisés, issus du métissage culturel, je suis consultant indépendant depuis plus de 25 ans dans le domaine de l'environnement. J'ai été depuis mon plus jeune âge sensible aux problèmes de l'environnement. Ce qui m'a amené à faire par la suite un doctorat d'écologie. Convaincu depuis les années 70 du danger que représentait l'industrie nucléaire, j'ai milité contre le développement de cette forme d'énergie. Mon engagement pour un monde plus solidaire et environnement viable m'a également amené à agir au sein d'associations diverses. Après un passage dans l'éducation nationale, j'ai finalement rejoint le domaine dans lequel j'avais voulu toujours agir : l'environnement et l'aide au développement. Mon champ d'intervention professionnel est vaste et varié. Je conseille les gouvernements des pays en voie de développement, plus spécifiquement d'Afrique, pour l'élaboration de leur politique environnementale. J'ai été conseiller du ministre de l'environnement de Cote d'Ivoire en 2001-2002, ainsi qu'assistant technique pour le service des Parcs en Haïti en 1998-2000. Mon domaine d'intervention comprend également les Etudes d'Impact Environnemental et Social (EIES) pour des projets des Bailleurs de fonds et la formulation de projets de conservation et de développement local. Pour avoir longtemps travaillé pour ces institutions, je connais biens leurs procédures et leurs faiblesses que j'essaye de combattre. Je ne fais partie d'aucun mouvement politique. Le mouvement altermondialiste serait celui qui correspondrait au mieux à mes idées. Je suis adhérent à Greenpeace depuis 30 ans. J'ai été élu à l'Assemblée Statutaire pour un mandat de 3 ans qui se termine bientôt. Pendant ce mandat j'ai appris à mieux comprendre le fonctionnement de GreenPeace France et GreenPeaçe International, ce qui m'a amené à proposer un groupe de travail sur un axe que GreenPeace France n'avait pas encore développé et formalisé : l'éducation citoyenne et responsable des élèves des écoles et des collèges. Au-delà des aspects purement environnementaux, il s'agit de transmettre des outils citoyens et de générer une réflexion sur les causes profondes de la surexploitation des ressources naturelles, sur notre mode de vie et de consommation, sur les inégalités sociales qui en résultent et surtout sur les actions possibles, tant à l'échelle individuelle qu'à l'échelle collective. Devant le désarroi et le sentiment d'impuissance que certains ressentent face à l'omnipotence des politiciens et à la force des grands intérêts économiques privés, il est nécessaire de montrer que rien n'est irrémédiable et que l'union des forces ou de personnes déterminées, réunies au sein d'ONG ou associations, offre un nouvel équilibre. Je souhaiterais pouvoir continuer à piloter ce groupe qui s'adresse aux générations futures au cours d'un autre mandat dans l'AS et ainsi faire éclore cet important projet.

Céline Bertrand Bonjour! Comme pour la plupart d'entre vous, me présenter est pour moi un exercice difficile - surtout que pour ne rien vous cacher, j'ai moins de deux heures pour rédiger ce courrier. Je m'appelle Céline, j'ai 34 ans et vis à Lyon depuis 14 ans. J'y étais venue pour un poste de secrétaire en finances ; j'ai enchaîné contrats et formations, suis devenue assistante de direction, notamment chez Renault Trucks ou Areva (oui-oui), pour finir dans un bureau d'études environnementales. Là, un ingénieur m'a dit un jour « Cesse de gaspiller ton énergie avec le directeur général, c'est un vieux con que tu ne changeras pas ; va plutôt militer chez Greenpeace » J'ai trouvé l'idée intéressante et rejoint le Groupe Local (GL) de Lyon en 2005. J'y ai été référente Energie, Médias, Formations, et Coordinatrice du GL- mais surtout, militante toujours convaincue. Je suis activiste depuis 2006. J'ai négocié mon licenciement fin 2007 et n'ai depuis enchaîné que des petits contrats sans engagement. Ainsi, en tant qu'activiste sans emploi j'ai pu participer à toutes les actions possibles entre fin 2007 et fin 2011. Entre deux blocages de trains de déchets nucléaires, de hauts-lieux ou de monuments, j'ai entre autre eu la chance d'embarquer comme matelot bénévole sur I'Arctic Sunrise en 2008 et en 2009. Au total, beaucoup de souvenirs, quelques victoires et surtout une grande aventure humaine... que j'ai dû mettre en pause suite au 5 décembre 2011, pour cause de casier judiciaire plus du tout coopératif. Je profite de cette pause imposée pour me reconvertir professionnellement. Puisque je ne peux plus désobéir pour changer le système, j'ai décidé de « coller des pansements » et envoyé ma candidature à Bioforce, l'école des métiers de l'humanitaire. J'ai eu la chance d'être acceptée tout de suite et à l'heure où j'écris, je termine une année de formation très intense comme Logisticien de la Solidarité Internationale. Durant les prochaines années, j'espère donc alterner les missions humanitaires et le militantisme. Ma vie associative a en fait commencé à l'âge de 16 ans, quand j'ai repéré l'antenne des Restas du Coeur près du lycée. Adulte, j'ai créé le Clan du néon de Lyon, participé à la création du Comité lyonnais de soutien aux opposants à l'aéroport de Notre-dame-des-landes, j'ai été très active au sein du mouvements des Indignés, j'ai également participé à la création d'une université populaire autogérée, aux mouvements de défense des populations roms - çà et là j'ai milité pour les droits des minorités ethniques ou homosexuelles, les droits des enfants, des animaux etc. Bénéficiant à la fois de compétences décisionnelles et d'une expérience terrain riche et variée, j'espère apporter à l'assemblée statutaire la contribution d'une militante avertie, imprégnée des valeurs de Greenpeace et toujours enthousiaste.

Thierry Bruxelle Bonjour, Fervent convaincu qu'il est indispensable, dans une démarche citoyenne et personnelle, de défendre les ressources de la planète, et adhérent aux valeurs et méthodes de GREENPEACE, que j'ai rejoint il y a 3 ans, je vous soumets ma candidature aux élections de l'AS. J'ai 56 ans, suis marié et ai 2 grandes filles (30 et 26 ans ... dont je suis très fier). Après un parcours professionnel qui m'a amené de Directeur Financier à Chef d'Entreprise d'une PME (Tourisme et Hôtellerie) de 850 salariés, je suis aujourd'hui consultant/ Coach de patrons de PME. J'exerce cette activité en toute indépendance et organise mon emploi du temps de sorte de bénéficier de grands espaces de liberté. J'ai donc une expertise professionnelle pluridisciplinaire : vision stratégique, management, analyse financière, négociations,... Je pense que nous avons la chance, dans les pays« riches», d'avoir (ou d'acheter) des ressources que n'ont pas les autres« habitants du monde». Aucune organisation politique, d'envergure internationale, ne mobilise les citoyens pour que les ressources soient protégées et équitablement réparties. Les politiques de tout bord et de tout pays pactisent avec les pouvoirs financiers pour mener leur petite carrière politique et surtout pour être réélu... et quelquefois s'enrichir personnellement ! Comme le dit Pierre Rabhi, il est donc nécessaire que nounous mobilisions à notre niveau, pour que chacun fasse sa part, avec détermination, avec ses croyances et ses possibilités. Depuis plus de 10 ans je suis impliqué dans des actions au Burkina Faso, l'un des pays les plus pauvres du monde, où je me rends 2 ou 3 fois par an. Avec un cercle d'amis nous avons créé un orphelinat à Ouahigouya (Nord). Puis les rencontres sur place nous ont amené à être famille d'accueil, à installer des panneaux solaires dans des villages, à créer un Cyber à Ouagadougou, et depuis 2011 à soutenir une école de 220 enfants. Nous avons mis en place un parrainage d'enfants. Nous finançons également, avec des micro-crédits, des femmes démunies, pour qu'elles puissent monter un petit commerce. Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site : www.maane.fr Des petites actions qui ne remplacent pas le travail essentiel des grandes ONG, mais qui ont une vraie utilité sur le terrain. «Si toutes les fourmis se mettent ensemble, elles peuvent soulever un éléphant». J'ai rejoint GREENPEACE (groupe local de Nice), car c'est la seule Organisation qui agit pour la préservation des ressources en toute indépendance, de manière non violente, et à l'échelle internationale. Chacune des campagnes est essentielle, et GREENPEACE ne lâche rien. Je suis particulièrement heureux d'en être. J'ai ainsi envie d’aller plus loin et d'apporter mes convictions et mes compétences au service des actions de GREENPEACE et de son fonctionnement. En vous remerciant. Proverbe arabe : « celui qui veut faire quelque chose trouve un moyen, celui qui ne veut rien faire trouve une excuse »

François Catzeflis Biologiste. Né en 1953 (61 ans en 2014). Marié, et père de trois enfants. Mon métier de biologiste rn a fait très tôt découvrir la nature et sa fantastique biodiversité, et en même temps la fragilité des écosystèmes terrestres et marins perturbés, menacés et détruits par diverses activités humaines liées à la recherche du profit par un petit nombre d'acteurs politiques et économiques. Comme mes travaux professionnels ces 20 dernières années se sont souvent déroulés en Guyane française et sous les néotropiques, j ai pu apprécier sur le terrain les diverses atteintes aux forêts tropicales, et manifester sur place et/ou en métropole mon opposition aux pratiques destructrices (orpaillage et intoxication des Amérindiens par le mercure, déforestation et pollution des cours d'eau,...). Membre de diverses associations de protection de l’environnement depuis 1971, en Suisse, puis aux Etats-Unis, et en France depuis 1986. Dans mon petit village, je me suis impliqué auprès du Foyer Rural, en étant membre du bureau (trésorier) et du CA durant une dizaine d'années. Je suis un modeste- mais fidèle- adhérent donateur aux Amis de la Terre et à Sea Shepherd Conservation Society. Adhérent à Greenpeace depuis 2001, militant-bénévole au Groupe Local de Montpellier depuis 2001, et coordinateur de ce GL de 2006 à 2011. Activiste (BAT-2007). J'adhère aux valeurs éthiques (dont celles du pacifisme et de l'action-directe-non-violente) ainsi qu'aux modes de fonctionnement de Greenpeace. Je reconnais en Greenpeace un énorme potentiel de forces créatives qui, en synergie du local au global, nous permettent d'agir là où l'environnement est menacé par les activités humaines, pour dénoncer, informer et promouvoir les changements appropriés. Contrairement à certain Cassandre, je ne crois pas que « Le militantisme du XXème siècle est définitivement dépassé »;au contraire, le respect des valeurs éthiques, l'honnêteté intellectuelle, et l'exemple de l'enthousiasme de nos fondateurs sont des valeurs qui guident mes démarches citoyennes pour défendre l'environnement. J'ai fait partie de divers groupes de travail et de réflexion ces dix dernières années en rapport avec les Groupes Locaux et/ou avec l'Assemblée Statutaire, et je souhaite continuer d'offrir mes compétences et mes réflexions à Greenpeace en participant activement à l'Assemblée Statutaire. Je serais ainsi très honoré de pouvoir mieux servir notre association. « Va au sommet de la montagne, enfant de ma chair, et apprend à devenir un Combattant de 1'Arc-en-Ciel, car c'est seulement en disséminant auprès des autres l'amour et la joie que la haine de ce monde pourra être transformée en reconnaissance et gentillesse, et que la guerre et la destruction cesseront. ». Extrait de: W. Willoya & V. Brown. 1962. Warriors ofthe Rainbow. Strange and Prophetie Dreams of the Indian Peoples. Naturegraph Publishers, Happy Camp, CA, USA.

Nicolas Cocuaud

Mesdames, Messieurs, Par cette présente, je souhaite candidater à l'Assemblée Statutaire de Greenpeace France. Nicolas, militant écologiste, Angevin de naissance et toujours habitant de cette belle ville de Maine et Loire. Jai maintenant 28 années sur notre bonne vieille planète, aimant les voyages, les balades en pleine nature, l'engagement, portant une réelle conviction pour l'intérêt général. Cuisinier et pâtissier de formation, j'ai voulu m'orienter dans un autre secteur : l'éducation et le social. Diplômé depuis peu d'un DEJEPS1 mention "Développement de Projets, Territoires et Réseaux" par le Conservatoire National des Arts et Métiers-Institut de Formation et de Recherche en Intervention Social2, j'ai eu diverses responsabilités en tant que directeur d'Accueil de Loisirs et de séjours pour enfants, avec les tâches qui incombes à ces missions: recrutement et gestion du personnel, formation et suivi des stagiaires, gestion financière... Mon expérience dans l'associatif à commencer il y a maintenant plusieurs années, je ne vais pas vous faire un CV, mais simplement faire un très bref tableau. Investi dans diverses associations Angevines, j'ai commencé mon parcours militant comme enquêteur auprès de l'UFC Que Choisir, puis avec l'association "Stop Rocade" (je fus l'un des premiers membres de l'association ), nous avons pendant plusieurs années argumenté et combattu la construction d'une rocade au Sud d'Angers, résultat positif car pour le moment, ce projet a été abandonné par la collectivité. Je suis aussi membre des Faucheurs Volontaires d'OGM. Un long passage à Greenpeace, plus particulièrement comme coordinateur du GL d'Angers pendant 5 ans. Parfois la "bête noire" pour certaines personnes, je n'ai pas pour habitude d'avoir ma langue dans ma poche. Force de proposition en les argumentant, j'ai essayé d'être constructif dans mes échanges avec Greenpeace France. Parfois cela ne marche pas, prendre du recul est souvent nécessaire et bénéfique. Partageant les valeurs si chères à notre organisation (non violence, indépendance...) depuis plus de 7 ans, je connais parfaitement le fonctionnement de l'association, je suis un militant de terrain. Notre organisation à besoin de "rajeunissement" (sans être péjoratif), elle a besoin de personne de terrain, d'une culture militante apportant des idées de modernisation, d'actions. A l'heure de la décentralisation de Greenpeace voulu par notre directeur Kumi Naidoo, il est temps pour nous, que nous retrouvions notre "place" : celle de citoyen(ne)s actifs et engagés pour un but commun dans une organisation comme Greenpeace. Je saurai mettre à profit mes compétences au sein de l'Assemblée Statutaire de Greenpeace France, être force de proposition pour pouvoir conduire à bien les combats que nous partageons. Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, mes sentiments les plus respectueux. 1 Diplôme d'Etat de la Jeunesse, de l'Education Populaire et du Sport 2 CNAM-IFORIS

Patrick Delemme Vie personnelle et professionnelle Père de 2 enfants, dont l'aîné est autiste, je me sens personnellement concerné par la lutte contre les pesticides et les OGM. Après une maîtrise de gestion, j'ai effectué une carrière de contrôleur de gestion puis de directeur financier dans le secteur de l'imagerie médicale puis de la distribution de produits chimiques. J'ai tenté de sensibiliser les dirigeants aux questions environnementales, les incitant à cesser leurs rejets illégaux et à provisionner la dépollution des sols dès le début de cycle de vie d'un site, alors qu'il n'existait pas de législation comptable pour étayer cette pratique. Les années 2000 ont vu les fonds d'investissement prendre le pouvoir dans une part croissante des PME européennes. Leur politique étant de doubler la valeur de leurs actions tous les 3 ans, il n'était plus question de pro-activité en faveur de l'environnement. Confronté à la menace de voir mon équipe licenciée sans mesure d'accompagnement, j'ai obtenu un mandat de délégué syndical tout en conservant ma fonction de directeur financier. Attaqué violemment par le fonds d'investissement, j'ai gagné par deux fois en cassation. Au terme de 3 ans de combats juridiques et de négociations, j'ai pu obtenir un plan social pour mon équipe, puis j'ai quitté l'entreprise, non sans avoir pu défendre d'autres causes comme la précarité ou le stress en me faisant élire secrétaire du CHSCT. Après un master en développement durable, j'entame une reconversion vers la gouvernance des coopératives et des associations. J'ai récemment intégré Coopaname et Manucoop, et j'aimerais accompagner la transition écologique et citoyenne par la recherche et le déploiement de pratiques de gouvernance démocratiques dans le secteur de I'ESS. J'enseigne également la négociation en master depuis 4 ans et je suis trilingue anglais allemand ayant travaillé à Baltimore et Francfort. Vie associative J'ai animé (toutes les fonctions du bureau) une association étudiante qui comptait 150 membres pendant mes études initiales. Greenpeace J'ai adhéré il y a 5 ans environ. Je suis sensible depuis toujours aux causes environnementales globales, mais mes engagements face à l'autisme puis syndical m'ont absorbé. Je suis militant au GL de Paris depuis le début·2014, dans lequel je fais partie du groupe de présentation au public. Je suis particulièrement sensible à la question de la transition énergétique et par extension écologique et citoyenne et à celle de l'agriculture écologique. J'aimerais intégrer l'Assemblée Statutaire de Greenpeace, d'une part car Greenpeace incarne mieux que toute autre association ma conviction qu'il faut faire face aux grands défis environnementaux et d'autre part car j'attache une grande importance à l'intégrité et à la gouvernance des organisations, Greenpeace se devant d'être exemplaire.

Phil Fasquel CV Express 1965: naissance à Boulogne sur mer 1984: visite du Rainbow Warrior à Londres lors d'une journée 'open boat' 1988: Maîtrise d'anglais à Clermont-Ferrand 1986: première adhésion à l'association Greenpeace 1992: Cours Florent à Paris 2001: participe au programme Direct Dialogue 2005: devient coordinateur du groupe local Greenpeace de Clermont-Ferrand Agé de quarante-huit ans et père de deux garçons, j'habite à Clermont-Ferrand depuis dix-sept ans, soit la naissance de mon premier fils. Comédien de formation mais également titulaire d'une maîtrise d'anglais, je partage mon activité professionnelle entre l'enseignement, les ateliers de théâtre et la création de spectacles. En parallèle, mon engagement associatif représente un élément essentiel de ma vie. d'abord, j'interviens depuis une dizaine d'années dans une radio associative (Radio Arverne puis Radio Campus Clermont) comme animateur et, plus récemment, comme administrateur - une fonction qui implique notamment le suivi des salariés et la veille d'antenne. d'autre part, je suis un membre actif du groupe local Greenpeace de la ville pour la neuvième année consécutive. Ecolo depuis toujours, j'ai longtemps fait partie de ces simples adhérents qui garantissent l'indépendance financière de notre association. A l'aube de mes quarante ans, j'ai souhaité m'investir davantage. Co-fondateur du groupe local Greenpeace de Clermont-Fd, j'en assume la coordination depuis sa création. Cette expérience passionnante, tout comme les missions ponctuelles que j'ai effectuées trois ans de suite pour Direct Dialogue, m'a permis de concrétiser mon engagement militant sur le terrain et de découvrir Greenpeace de l'intérieur. Les groupes locaux sont une des forces vives de l'association et à ce titre il me semble crucial que certains de leurs représentants figurent au nombre des membres de l'AS. Avec ma candidature, je souhaite participer pleinement à la vie démocratique de Greenpeace pour garantir les valeurs fondamentales qui nous animent et renforcer le rôle de veille de cette instance, rôle plus déterminant que jamais en ces temps de turpitudes.

Véronique Laveissière Bonjour, J'ai 57 ans et je suis adhérente à Greenpeace depuis plus de 30 ans... Je suis professeure des Ecoles et je m'occupe des élèves nouvellement arrivés en France. Je travaille en lien avec les familles et les enseignants des classes dans lesquels ils sont accueillis et je les aide à s'adapter à ce nouvel environnement en leur apprenant notre langue mais aussi en valorisant les connaissances acquises dans leur pays d'origine. Je suis mariée et mère de 2 jeunes filles étudiantes. J'habite la proche banlieue de Bordeaux. Auparavant j'ai aussi habité et travaillé au Maroc et en Mauritanie. Je pense que le combat pour la sauvegarde de l'environnement est un engagement de tous les jours, à tous les niveaux, du local au global : c'est ainsi que je suis impliquée dans la vie de mon quartier et de la municipalité, je participe à une AMAP, ainsi qu'à 1'étude des populations d'hirondelles pour la LPO Aquitaine. J'ai aussi effectué de nombreuses missions d'éco-volontariat à l'étranger et en France (l'an dernier garde-naturaliste sur la réserve du Banc d'Arguin) et cet été, j'ai participé avec l'association Archelon à la préservation des tortues marines en Grèce. J'ai rejoint le Groupe local de Bordeaux depuis 8 ans et je participe à de nombreuses activités : tenue de stands, manifestations, enquêtes, animations. En 2011, j'ai été élue à l'Assemblée Statutaire et j'ai appris à connaître le fonctionnement de Greenpeace ; en tant que représentante des adhérents, j'ai porté la voix du simple militant au sein du conseil d'administration et j'ai effectué en retour un compte-rendu de nos assemblées. Notre organisation, sous l'impulsion de son nouveau directeur international, mais aussi des représentants de tous les bureaux nationaux, est en train d'évoluer. C'est absolument nécessaire. Le mode de fonctionnement doit devenir moins centralisé et plus ouvert sur le monde, à l'écoute des initiatives locales, favorisant la mise en réseau. Les informations doivent circuler de manière plus fluide. Greenpeace France participe activement à cette évolution. Ce changement prend du temps car il touche toute l'organisation de Greenpeace et donc la gouvernance dont l'assemblée statutaire est un élément majeur. Un mandat de 3 ans s'avère trop court pour participer activement à la mise en place de cette mutation. C'est pourquoi je souhaite le renouveler, afin de mettre mon savoir-faire et les connaissances que j'ai acquises au service des adhérents pour une meilleure efficacité et une meilleure écoute. En espérant avoir clairement exposé mon point de vue, mes motivations et mes objectifs, je vous soumets ma candidature. Bien cordialement.

Antoine Le Bail, D'une famille issue du milieu rural, j'ai été éduqué avec un regard contemplatif sur la nature et dans le souci de mon empreinte sur celle-ci. Ayant beaucoup d'affinités avec le dessin, je prends le cap, dès le lycée d'un cursus orienté vers les arts appliqués. Titulaire d'un BTS en expression visuelle, avec un cursus universitaire de design mobilier, je me lance dans la vie professionnelle en acceptant un poste dans la publicité. Ce milieu professionnel peu sensible aux problématiques environnementales, me donnera néanmoins l'occasion de cultiver une expertise sur les moyens et les enjeux de la communication visuelle, J'évoluerais pendant seize ans dans ce même domaine, en tant que designer d'objets. En 2010 j'effectue un voyage à Tchernobyl qui m'interroge profondément sur la responsabilité individuelle et collective à propos de l'héritage environnemental transmis à mes hypothétiques enfants, et surtout à ceux des autres. Après un «éveil» sur les conséquences des choix collectifs faits par notre société «moderne», je décide d'employer une part de mon temps et de mon énergie pour ne plus y participer, mais tenter modestement de stopper cette mécanique que je juge désastreuse. Pour cela, je vais à la rencontre des militants de Greenpeace, cette association qui me semble être la plus légitime, et le plus efficace contre-pouvoir écologiste. Aujourd'hui, je milite depuis trois ans au groupe local de Paris, au contact du public, des autres militants et des salariés, qui m'ont initié à la vie associative. Depuis un an et demi, j'ai également rejoins la communauté activiste dans laquelle je m'investis pour soutenir les campagnes Greenpeace sur le terrain. Dans ce rôle de relais vers les citoyens, que j'habite en tant que militant, j'ai à cœur que cette organisation continue de s'employer efficacement dans ce pourquoi elle fait l'objet mon admiration: à savoir sa volonté de protéger notre environnement, et ses valeurs pacifistes de non-violence. Je suis également soucieux que le fonctionnement de Greenpeace France se fasse sereinement et en intelligence avec tous ses «acteurs», dans l'unique objectif de la victoire. Pour ces raisons, je souhaite présenter ma candidature à l'élection des quinze membres de l'assemblée statutaire et je salue cette exigence de démocratie qui me permet de le faire. Amicalement,

LeeRoy Malac-Allain Dans la vie, on le dit, le hasard fait bien les choses. Je crois que c'est vrai. Je suis né garçon, il y a 30 ans, en banlieue Parisienne. Série de hasard. Avec ma sœur, nous avons grandi dans une famille qui, malgré son lot d'aléas, s'est évertuée à nous offrir des valeurs d'effort, de confiance en soi et de respect. Plutôt un bon départ. Une scolarité qui se passe bien, un goût pour les sciences qui se développe. Rien à redire. J'entame des études d'informatique, on dit que je suis « un garçon bien dans ses baskets ». 10 ans plus tard, je ne les ai pas quittées. Et puis je fais mon premier stage, trouvé par connaissances, dans une entreprise prestigieuse. S'y côtoient des centaines d'ingénieurs, travaillant sur des technologies de pointes. Mais de ce Graal, pour un futur ingénieur comme moi, je sors avec une drôle d'impression : les gens ne semblent pas s'y épanouir, ils manquent de vie. Leur entreprise conçoit des armes. Quelques années plus tard, en sortant des études, ce n'est peut-être plus un hasard si j'ai besoin de d'avoir des activités qui ont du sens. Mon activité professionnelle doit construire. Je dois faire face à l'indignation qui a grandi en moi. Depuis 4 ans, je travaille donc pour la recherche en astrophysique, au CNRS. Depuis 5 ans, je donne de mon argent et de mon temps pour défendre les générations qui hériteront de nous, avec Greenpeace. Je suis heureux d'avoir pu rencontrer des gens débordants d'énergie et de défendre avec eux une vision de l'avenir intransigeante sur la défense des biens communs. Parce que j'ai les compétences, je gère d'abord les questions informatiques du groupe local de Paris. Parce que j'ai la passion du travail collectif, j'en viens à coordonner ce groupe. Je participe aujourd'hui à la création d'un nouveau groupe en banlieue Parisienne et au montage d'un festival des alternatives au changement climatique et à la crise sociale et écologique : Alternatiba Saint-Quentin- En-Yvelines. Alors si aujourd'hui je me propose d'intégrer l'assemblée statutaire, ce n'est pas un hasard. Parce que je connais bien notre association, je sais qu'elle doit rester intransigeante avec elle-même pour continuer de mener sa mission. Il est donc vital qu'elle agisse sous la surveillance bienveillante de ceux qui lui donnent son âme et sa légitimité : ses adhérents, ses militants. Par souci de représentativité et de continuité, cette mission revient à 15 adhérents élus et 15 adhérents nommés. Mais à bien y regarder, être élu n'est pas un gage de représentativité. Est élu celui qui ose se porter candidat et inspire confiance à travers une courte présentation. La vraie représentativité ne peut venir que du tirage au sort, du hasard. Parce qu'une assemblée, fruit de l'équilibre entre le tirage au sort et la nomination par ses paires serait la mieux à même de remplir ses fonctions, je défends une évolution de nos statuts en ce sens. Le hasard fait bien les choses, faisons nous confiance.

Marina Maruéjouls Toulousaine de naissance, je suis attachée à mes racines du Sud qui influencent probablement mon caractère parfois passionné. Petite fille de paysans, fille de parents impliqués dans la défense et la promotion de l'agriculture biologique, je me suis intéressée à l'environnement au début de l'âge adulte. Après des études de chargée de communication et 3 ans d'expérience dans ce domaine, j'ai choisi de me réorienter et de devenir assistante sociale. J'exerce ainsi depuis 6 ans un métier en adéquation avec mes convictions. De surcroît, les questions sociales croisent souvent des questions environnementales, telle que la précarité énergétique par exemple, ce qui me permet d'allier deux domaines qui me tiennent particulièrement à cœur. J'ai commencé à m'impliquer dans le monde associatif il y a une dizaine d'années, en participant au groupe local de Greenpeace Toulouse. Rapidement, l'ancien coordinateur du groupe local m'a donné l'opportunité de m'investir dans la campagne O.G.M. (actuellement appelée agriculture durable) J'ai ainsi pu découvrir l'association sous un angle qui me plaisait et qui me plaît encore aujourd'hui: le travail de fonds, l'ouverture du dialogue avec tous les acteurs concernés, y compris avec ceux qui utilisent les pratiques que nous dénonçons, la recherche d'informations fiables et de solutions alternatives et, en cas d'échec des premières étapes, l'action directe non violente. Ces expériences m'ont permis de rencontrer des militants et des salariés convaincus, sérieux, professionnels et déterminés. Dans le cadre de la lutte anti-O.G.M., j'ai participé au collectif anti O.G.M.31 pendant plusieurs années et, ponctuellement, à l'association des producteurs bio de Midi-Pyrénées (ERABLES 31). Je garde de cette période le souvenir de moments riches et intenses, de rencontres atypiques et inoubliables. Après le découragement des premières années de culture de maïs MON 810, est venu le soulagement apporté par le moratoire. Depuis, nous restons vigilants mais toujours optimistes ! Actuellement co-coordinatrice du groupe local de Greenpeace Toulouse, j'ai eu l'occasion de participer à l'Assemblée Statutaire de l'association durant un mandat. Voter le budget, participer aux échanges lors des réunions, sont des exercices intéressants, parfois complexes, qui offrent un regard différent sur l'O.N.G. Ce rôle permet également de faire le lien entre le terrain et les organes qui contribuent aux prises de décisions au niveau national. C'est pourquoi je souhaite participer à nouveau à l'Assemblée Statutaire, y apporter la voix des militants, le regard du terrain et me nourrir d'échanges souvent passionnants avec les membres de cette assemblée afin d'enrichir les réflexions au sein des groupes locaux.

Philippe Marchais Bonjour J'ai quitté depuis maintenant plus de deux années la région parisienne (Sevran dans le 93) pour habiter au cœur des Pyrénées dans le petit hameau d'Eylie (5 habitants) au fin fond de la vallée du Biras en Ariège. Il a fallu dans un premier temps rénover une maison de village pour la rendre habitable, puis ensuite rechercher dans la proche ville de Saint Girons un local afin d'y réaliser un projet de création d'un atelier d'arts plastiques afin que ma compagne puisse reprendre son activité. C'est dans une vieille maison ariégeoise que nous concrétisons ce projet, le chantier est énorme, il faut tout détruire pour reconstruire, tout isoler du sol au plafond, le chauffage sera alimenté par une chaudière à granulés et l'eau chaude fournie par des capteurs solaires thermiques. Je suis membre du bureau du club Alpin de Saint Girons, formidable association qui me permet de découvrir et d'apprendre la montagne été comme hiver, un vrai bonheur... Puis également licencié au club de spéléo du Couseran, afin de voir se qui se passe également au cœur de la montagne... J'ai passé l'intégralité de ma carrière dans les arts graphiques, puis ai posé ma candidature au syndicat du livre afin d'intégrer la Presse quotidienne, une place se libérant au quotidien La Tribune, je fut donc intégré au service infographie. Les années furent tumultueuses, la presse papier allant de mal en pis, un plan de départ fut décidé en 2006 entre le syndicat CGT (auquel j'appartient), les patrons de presse parisienne et le gouvernement de l'époque afin de laisser partir les personnes ayant atteint 50 ans au 31 décembre 2005. Ce fut mon cas et suis tout à fait ravi de cette nouvelle vie qui s'offre à moi, ce qui explique ma disponibilité. Ma vie associative en général tournera beaucoup au sein de la CGT, bien qu'un syndicat ne fonctionne pas comme une association, mais les buts peuvent parfois se rejoindre, dans les méandres du combat au sein de la société, le bienêtre de l'humain est toujours l'enjeu central. Malgré le formatage de la pensée, j'y ai croisé de belles personnes avec de vraies valeurs. J'ai également milité à la FCPE lorsque mes fils étaient au collège. Puis plus récemment au Réseau sortir du nucléaire qui pour moi ont une approche intéressante sur les questions énergétiques. Ma vie avec GP se décompose en deux parties, il y a un flou concernant les dates de cette première partie, les réunions du groupe local étaient encore rue des Rasselins et se tenaient le vendredi, la coordinatrice était Marie Pierre et travaillait en binôme avec Juan, je venais également ponctuellement réaliser tracts et flyers avec le service web, enfin tout fonctionnais différemment, c'était il y a bien longtemps... Puis j'ai laissé passer quelques années, mon travail le weekend ne me permettait pas de m'impliquer correctement au sein de l'association, je reviens début 2009, assiste à diverses réunions et constate le changement radicale fonctionnement au sein du groupe local, avec des campagnes marquées, un référent pour chacune, diverses formations dont une géniale sur la non-violence, des activités organisées par le groupes local en relation avec le bureau, enfin quelque chose qui tournait rond, j'ai essayé de remplir la lourde tâche de référent nucléaire-énergie-climat entre 2010 et 2011. Il me manquait une chose, rejoindre la communauté activiste afin de participer à l'action sur le terrain et à la médiatisation de nos campagnes afin de faire avancer ce lourd combat qu'est la défense de notre environnement. Ceci fut fait en 201O. Voilà donc pourquoi en quelques mots, j'entends poser ma candidature à cette Assemblée statutaire. Veuillez recevoir mes sincères pensées les plus vertes...

Mickaël Olivaud

Originaire des marais de Brière dans le 44 (Loire-Atlantique, vous savez le département où devait se construire un aéroport à Notre-Dame des Landes), je suis ensuite passé par Nantes et Bordeaux avant de finalement arriver en région parisienne (eh oui très original). Je vis actuellement dans le 9x4 (Val de Marne), à proximité du Bois de Vincennes et, très pratique (10 mn en vélo), du local du Groupe local de Paris.

Côté professionnel, je suis informaticien et pour répondre à la question qui suit généralement, plus précisément analyste-programmeur (sur de vieilles technologies un peu poussiéreuses mais toujours utilisées, à rebours de l’obsolescence programmée pour le coup).

Alors étudiant et simple sympathisant de Greenpeace, j’ai été « recruté » par les Dédés (Direct Dialogue pour les non-initiés) à Nantes, il y a à peu près 10 ans (j'ai 33 ans au fait). Je suis adhérent à Greenpeace depuis lors.

Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à être un peu frustré derrière mon écran, signer des pétitions, s’informer, c’est bien, mais ça reste du virtuel ; j’ai donc fini par frapper à la porte du groupe local de Paris où je suis maintenant militant depuis une petite année, mais une année bien remplie !

[Petite coupure pub] Si toi aussi tu aimes les actions de terrain, les échanges avec le public, que tu veux en savoir toujours davantage sur les campagnes de Greenpeace, le tout dans une ambiance conviviale : les groupes locaux sont faits pour toi, rejoins-nous vite ! [/fin de la coupure pub]

Via internet, je suis pas mal d’associations et collectifs sur des thématiques diverses et variées. Mais Greenpeace constitue ma première véritable expérience en milieu associatif. Je suis également adhérent dans d’autres associations mais sans y être forcément militant.

Les nombreuses activités que l’on mène dans les groupes locaux de Greenpeace, parfois conjointes avec d’autres associations, m’ont aussi permis de côtoyer des militants d’horizons différents.

Mes expériences de militant au sein du monde Greenpeace me poussent à m’investir encore davantage. Et pourquoi pas aussi au niveau de l’Assemblée Statutaire. Je n'ai jamais été membre de l'AS, mais j’ai eu la chance d’assister aux deux dernières, ce qui m’a donné envie d’y participer plus activement.

Nicolas Pernot Laissez-moi me présenter... Je m'appelle Nicolas Pernot, j'ai 26 ans. D'un point de vue professionnel, après un Master, dans le domaine informatique, je suis actuellement en CDI dans une entreprise spécialisée dans la création de sites internet. Au jour le jour, au sein de mon travail, j'essaie autant que possible de privilégier des outils permettant le partage, la liberté d'utilisation, ... Pour ceux à qui ça parle, ce sont des outils libres et/ou open source. D'un point de vue plus personnel, je suis évidemment plus qu'intéressé par l'écologie, mais aussi par pleins d'autres choses et notamment par la photographie, en amateur, qui me permet d'immortaliser les activités du groupe local de Lyon. Sur un autre plan, je suis pour le partage et le vivre ensemble, que j'essaie en ce moment de concrétiser à travers un projet de colocation. Très tôt j'ai baigné dans ce que, à l'époque, on commençait seulement à appeler la mal-bouffe. C'était la Confédération Paysanne, c'était José Bové et le démontage du McDo'. C'était également l'époque à laquelle Greenpeace peignait des fissures sur les centrales nucléaires. Du coup, à 18 ans, quand une équipe de Greenpeace France, Direct Dialogue, me proposa d'adhérer à l'association, c'est naturellement que j'ai accepté. Quatre ans plus tard, quand j'ai enfin eu l'occasion de participer à ma première réunion de groupe local, j'ai tout de suite accroché et je n'ai plus jamais arrêté. Ça a été un déclic et un vrai tournant dans ma vie. Au point de faire du militantisme environnemental, comme pour beaucoup, une de mes occupations principales. D'abord avec Greenpeace, puis quelques mois plus tard également avec les Faucheurs Volontaires. Enfin, depuis peu, je me suis également tourné vers le Collectif Stop TAFTA Lyon. Cela fait donc plus de quatre ans que je milite à Greenpeace. D'abord au groupe local de Dijon, où j'ai été chargé du blog, contact presse, puis coordinateur. Ensuite au groupe local de Lyon, où j'ai également été coordinateur, puis référent pour la campagne OGM/Agriculture. Durant ces quatre années, j'ai eu l'occasion de participer à la vie de Greenpeace, que ce soit localement, mais également à travers Greenpeace France, en tant que coordinateurs ou bien en tant que ressource notamment pour la mise en place de Greenwire, une plate-forme internet dédiée à Greenpeace dont vous entendrez bientôt parler. Enfin, au sein de l'Assemblée Statutaire, pas encore en tant que membre, mais en tant qu'invité, soit de l'assemblée en elle-même, soit d'un groupe de travail de l'Assemblée Statutaire. C'est de cette expérience, c'est de ce constat que l'Assemblée Statutaire constitue un organe existentiel de Greenpeace France assurant à la fois son bon fonctionnement, sa droiture et ses valeurs, que j'ai pris la décision de me présenter à votre suffrage : pour vous représenter et pour porter ces valeurs qui fondent Greenpeace et auxquels je tiens énormément.

Déborah Poulvelarie Chers militants, Comme vous, je souhaite m’engager pour participer, à mon échelle, à la préservation de notre environnement. Comme vous, je tente du mieux que je peux de mettre en accord mes convictions avec mes actes. Maman de deux jeunes enfants et salariée, je n’ai pas suffisamment de temps pour le militantisme. Ma mission écologique, je la place dans l’éducation de mes enfants et dans mon métier. Responsable de la communication d’une grande association d’insertion sociale fondée par Stéphane Hessel, je suis fière d’avoir participé à son développement depuis maintenant 10 ans, persuadée du bien-fondé de son action et en accord avec ses valeurs humanistes. J’aime penser que mon engagement, à mon échelle, pour plus de justice sociale, participe aussi, au sens large, à la préservation d’un tissu économique et social compatible avec les enjeux environnementaux de notre pays. Pas de conscience écologique sans un minimum de bien-être matériel et social. C’est dans cette logique que je me suis présentée en 2011 à vos suffrages. Fière et honorée d’avoir été élue représentante des adhérents en 2011, je renouvelle aujourd’hui ma candidature pour un deuxième mandat. Depuis 2011, j’ai voulu porter au sein de l’AS de Greenpeace la parole des adhérents qui, selon moi nombreux, n’ont pas la disponibilité pour militer ni les moyens matériels d’agir autant qu’ils le souhaiteraient pour l’environnement. En tant qu’élue, j’ai le devoir de rappeler au sein de l’AS les préoccupations et convictions de ceux pour qui la cotisation Greenpeace est un acte militant en soi et une preuve de confiance dont il faut être digne. Au cours de mon premier mandat, j’ai eu à cœur de m’associer autant que possible aux travaux lancés par le conseil d’administration, d’apporter ma vision, mon point de vue, un peu de disponibilité et mon expérience d’adhérente aux équipes de Greenpeace dès que l’occasion s’en est présentée. J’ai fait connaissance avec les groupes locaux de militants (que je me promets de rejoindre dès que mes enfants auront grandi), avec les salariés de Greenpeace France, avec le conseil d’administration, mais aussi avec les recruteurs d’adhérents : Greenpeace est formé de toutes ces composantes. Au terme des 3 années de mon mandat, j’ai, avec d’autres élues, alimenté une plate-forme de réflexion qui permettra à la prochaine AS de se nourrir de notre expérience pour mieux et plus vite s’impliquer dans son mandat. Si la chance m’est de nouveau donnée de vous représenter de 2014 à 2017, j’aimerais pouvoir poursuivre cette réflexion afin d’améliorer encore la représentativité de l’AS de Greenpeace France. Merci de m’avoir lue !

Joëlle Pressnitzer Bonjour, J'ai 37 ans. Journaliste-éditrice dans plusieurs grands journaux nationaux depuis six ans, je suis passée de la rédaction d'articles à la relecture et à la réécriture de ceux des autres, par goût de l'approfondissement et de la vérification de l'information, mais aussi du travail en équipe. Auparavant, j'étais comédienne de théâtre dans des pièces plutôt engagées. Le point commun à ces deux métiers : 1'amour pour les mots et 1'envie de comprendre la société dans laquelle on vit. D'être un passeur d'idées, de visions sur le monde. L'année dernière, j'ai eu le désir de m'engager sur le terrain. Afin de me sentir en cohérence avec mes valeurs (écologiques et humanistes), d'atténuer ce sentiment d'impuissance qui accable et paralyse. Quoi de mieux qu'un collectif qui partage certaines de ses valeurs pour trouver le courage et la joie d'agir ensemble et tenter de changer les choses. Du moins les mentalités (et c'est un bon début !). Je fais partie depuis quelques mois d'une association qui s'occupe d'un festival de documentaires à Paris. Cet événement vise justement à ouvrir les esprits et à faire bouger les lignes. J'assiste aussi à quelques soirées d'une association de voyageurs qui prône un voyage éco- responsable, respectueux des cultures et de l'environnement des pays visités. Adhérente et militante à Greenpeace depuis la rentrée 2013, je suis bénévole au groupe local de Paris et participe à des activités de sensibilisation sur telle ou telle campagne, ou à des marchés. Je suis également co-référente d'un joyeux atelier de bricolage qui fabrique des objets et imagine des petites mises en scène pour donner à ces activités un aspect visuel, voire un air de happening qui correspond si bien à Greenpeace. J'aime beaucoup m'impliquer dans cette association (elle est ma priorité). Ce qui me plaît et me motive, c'est que tout en gardant un côté familial au niveau local, Greenpeace a la force et les moyens d'être un acteur mondial. Un vrai contre-pouvoir. On se sent utile car derrière chaque petit acte militant, tout aussi important qu'il puisse être, il y a une machine "de guerre" non-violente (et je suis très attachée à cette notion qui dans l'Histoire a montré sa pertinence et sa puissance) luttant contre les fléaux écologiques menaçant notre planète, notre survie. En décembre, j'ai déjà assisté en tant que militante à une Assemblée statutaire. C'était passionnant, impressionnant de voir cette énorme organisation à l'œuvre. De mieux en connaître les rouages, le fonctionnement. Ce qui rn'a touchée, c'est la redistribution par Greenpeace international de fonds à des bureaux plus modestes, comme en Afrique, et sa préoccupation de rééquilibrer la balance par la représentativité (en fusionnant des bureaux européens notamment). On dirait une petite ONU ! C'est pour ces raisons que je souhaite être membre de l'Assemblée statutaire et poursuivre mon investissement à Greenpeace. Bien cordialement,

Aurélien Saghaï Madame, Monsieur, J'ai grandi dans le sud de la région parisienne et j'ai développé assez tôt une certaine sensibilité pour l'environnement. Après le lycée je me suis ainsi dirigé vers l'Université et un cursus de biologie. Je me suis ensuite spécialisé en microbiologie. J'ai étudié en Scandinavie où j'ai validé mon master de microbiologie et évolution des micro- organismes. J'ai ainsi vécu un an à Oslo et six mois à Copenhague. J'y ai côtoyé des gens et des cultures du monde entier et découvert d'autres formes d'engagement associatif et politique. Ce fut une période assez extraordinaire de ma vie et une expérience qui a beaucoup compté pour moi. A mon retour en France j'ai commencé un doctorat en microbiologie, activité que je poursuis à ce jour. Malgré ces études prenantes, je m'efforce de trouver le temps nécessaire pour me consacrer aux activités militantes qui me tiennent à cœur. Ces dernières sont centrées autour de la question de I'Egalité. En ce sens les lectures de livres consacrés aux actions de Gandhi et de Mandela m'ont beaucoup influencé. Je me suis par exemple impliqué dans les manifestations en faveur du mariage pour tous. De même je suis membre d'un collectif qui milite pour l'abandon des négociations du traité transatlantique entre l'Union Européenne et les Etats-Unis (TAFTA), accord qui menace grandement les libertés individuelles. L'écologie est pour moi une des meilleures façons de créer un monde plus juste. En ce sens Greenpeace est un formidable outil, en vertu des valeurs qu'elle défend (indépendance, internationalisme et non-violence) et de la qualité de ses campagnes. Cela fait maintenant trois ans et demi que je suis un militant actif dans notre ONG. j'ai d'abord commencé dans le groupe local de la Vallée de Chevreuse avant d'intégrer le groupe d'Oslo lors de mon année en Norvège. Là-bas j'ai compris la dimension internationale de nos actions et j'ai notamment eu l'opportunité de faire des activités au sein de Greenpeace Nordic (notamment en Suède et en Finlande). J'ai aussi pu devenir activiste et ainsi découvrir un autre aspect du travail de Greenpeace. Depuis novembre 2013 je suis co-coordinateur du groupe de la Vallée de Chevreuse, une responsabilité prenante mais passionnante. Ce qui m'intéresse le plus dans le militantisme, au-delà du fait de mettre en pratique mes convictions, ce sont les échanges que je peux avoir avec les gens dans la rue ou lors de présentations publiques. Selon moi peu de choses sont aussi enrichissantes intellectuellement. Je suis donc de plus en plus impliqué dans la vie de l'organisation. Une implication que j'aimerais poursuivre à une échelle différente en intégrant l'assemblée statutaire (AS). Je pense en effet qu'il est important que des militants qui connaissent bien Greenpeace et qui sont actifs sur le terrain soient présents à l'AS, afin de contribuer à ce que notre ONG ne s'éloigne pas des valeurs si précieuses qu'elle défend avec succès depuis maintenant plus de 40 ans.

Matthieu Tissot Madame, monsieur, Je vous écris cette lettre afin de vous proposer ma candidature à l'assemblée statutaire. Actuellement en recherche d'emploi, je suis en cours de réorientation après de nombreuses années à avoir travaillé dans le domaine socio-culturel, en centre de vacances, centre de loisirs, ainsi que MJC. Ma récente disponibilité professionnelle m'a également permis de faire plusieurs sessions au sein de Direct Dialogue, en itinérance, ainsi que dans des villes fixes. Aimant la nature, ainsi que les expériences variées, ma réorientation professionnelle s'est tournée vers le métier de cordiste, que j'ai découvert suite à des rencontres au sein de notre association. Durant mon parcours professionnel, j'ai souvent travaillé au sein d'associations, plus ou moins en lien avec des collectivités territoriales. Je suis donc habitué à la gouvernance habituelle des associations loi 1901, rapports annuels, comptes de résultats, assemblée générale, etc. J'ai également fait partie de différentes associations extra professionnelles comme "Un petit vélo dans la tête" à Grenoble (ayant pour but de promouvoir le vélo dans cette ville), ainsi qu'évidemment Greenpeace. Mon parcours à Greenpeace a également démarré à Grenoble, ville dans laquelle j'ai rejoint le groupe local, il y a maintenant plusieurs années. Cet investissement m'a permis d'être référent campagne au sein du groupe local, puis référent formation, animateur des soirées d'accueil des nouveaux, et enfin co-coordinateur du groupe local jusqu'a ce qu'un déménagement me fasse quitter ce groupe local pour celui de Lyon. Cet investissement m'a également permis d'assister à une A.S.(2011 je crois), je suis donc déjà au fait du fonctionnement de cette instance, et connais certains de ses membres. Investi et motivé pour faire vivre et évolué notre association, je serais honoré de représenter ses adhérents au sein de l'Assemblée Statutaire. En attente de votre réponse, veuillez agréer mes cordiales salutations.

Leslie Tourneville Âgée de 25 ans, diplômée de SciencesPo. Paris depuis 2012, je suis titulaire d'un Mastère spécialisé dans l'étude des relations internationales et du développement durable. Je travaille actuellement en tant que rédactrice freelance pour des comités d'entreprise, des conseils d'administration et des comités techniques d'institutions publiques. Je souhaite, en devenant élue de l'Assemblée statutaire, m'investir sur le long terme au cœur du fonctionnement de Greenpeace, pour réfléchir, avec es autres membres élus et nommés de l'Assemblée statutaire et les membres du Conseil d'administration, aux nouveaux enjeux auxquels fait face Greenpeace France : promotion auprès des jeunes, relais auprès des adhérents, cohésion des militants, etc. Sans outrepasser le rôle des uns et des autres, je souhaite m'investir pour soumettre à discussion des suggestions originales et pertinentes afin de faire avancer l'association, avec l'agrément de tous. Je suis entrée à Greenpeace France en 2009 par une porte inhabituelle et très formatrice. Alors que je n'osais pas même imaginer faire partie d'une association d'activistes aussi courageux, j'ai eu la chance, après un an d'études aux Etats-Unis, de postuler et d'être sélectionnée pour participer durant l'été 2009 au Greenpeace Semester de Washington D.C., une formation intensive de deux mois au militantisme et à l'activisme réservée à une vingtaine d'étudiants par an par Greenpeace USA. L'apport de cette formation fut inestimable et alimente encore ma réflexion actuelle sur la stratégie de l'action sociale. J'ai immédiatement adhéré et débuté les actions militantes avec Greenpeace France dès mon retour à Paris ! En complémentarité de mon engagement de plusieurs années au sein de Greenpeace, je suis investie dans de nombreuses associations visant à mobiliser la jeunesse pour lutter contre le dérèglement climatique. Je fais partie du Comité de pilotage stratégique de la future Conference of Youth, sommet parallèle à la Conférence des Parties de 2015 à Paris visant à porter la voix de la jeunesse dans les négociations internationales. Je suis également chargée du financement et des partenariats presse de l'association CliMates, un laboratoire d'idées et actions (« think-and-do-tank ») transnational de plus de deux cents jeunes chercheurs et militants. Je fais enfin également partie d'un réseau de professionnels de la conduite du changement (SOL France), qui m'inspire également de nombreuses idées sur les processus de production d'idées novatrices et la création du consensus. J'espère que ma candidature vous semblera pertinente pour faire avancer Greenpeace ! Je vous remercie de voter pour élire les membres de cette Assemblée !

Céline Vander Cruyssen Née le 08.10.1969 Mariée, mère de 4 enfants de 15 à 21 ans Directrice de Saveurs et Savoirs, association environnementale Diplômes : Baccalauréat Scientifique, BTS Economie Sociale et Familiale, Diplôme d'Etudes Supérieures d'Instituteur. Passionnée d'environnement et d'alimentation saine, j'ai fondé en 2003 l'association Saveurs et Savoirs, regroupant des paysans et des consommateurs d'un même territoire. Il s'agissait de créer un nouveau modèle économique favorisant une consommation locale et respectueuse de l'environnement. Sans le savoir, nous étions précurseurs du concept des AMAP. Aujourd'hui, Saveurs et Savoirs rassemble 200 familles et assure la viabilité économique de 15 exploitations agricoles engagées en faveur de l'environnement. Mon combat pour l'environnement a également consisté à exercer du lobbying et à monter des projets écologiques, dans une région haut-normande particulièrement polluée et culturellement peu sensible aux questions environnementales. Conseillère municipale et vice-présidente du syndicat de rivière, j'ai ainsi obtenu la suppression de l'usage des pesticides sur ma commune, par la sensibilisation des techniciens, des habitants et des élus pendant 6 ans. J'ai porté un projet avant-gardîste de création d'un marais de 14000 m2 au cœur d'un bourg de 3000 habitants. En mobilisant les citoyens, en convaincant les élus un à un, en sollicitant l'ensemble des associations environnementales concernées, j'ai aussi permis de faire échouer un projet routier d'envergure qui mettait en péril l'équilibre écologique de la vallée de l'Andelle et ses plantes endémiques. Au niveau associatif, je suis co-fondatrice de 4 associations hauts-normandes (sport nature, parentalité, agriculture). J'ai été présidente de 2 associations pour les dynamiser et définir collectivement leur projet. Je suis adhérente de la ligue de Protection des Oiseaux, et de France Nature Environnement. Je suis également coopératrice de Biocoop, Enercoop, Terre de liens, et la NEF/Crédit Coopératif. Je partage les valeurs de Greenpeace depuis l'enfance, les mettant en œuvre dans mes engagements familiaux, professionnels et sociétaux: communication non violente, réflexion avant l'action, sondage d'experts, plans d'actions pertinents, sens de l'engagement, travail en équipe. Dans le cadre de mon travail, je fais connaitre les actions de Greenpeace, et je mobilise les citoyens à signer les pétitions proposées. En effet, cette structure est à mes yeux la plus compétente aujourd'hui pour faire bouger le monde politique et économique en faveur de l'environnement. Par ses succès, Greenpeace m'apporte l'espoir d'un monde meilleur. C'est pourquoi, ayant atteint mes objectifs localement, j'aimerais relever un autre défi, celui d'apporter mes compétences au sein de l'Assemblée Statutaire pour poursuivre le projet de Greenpeace, dont je suis adhérente depuis plusieurs années. Mes diverses expériences dans l'environnement, ma détermination, mes capacités d'analyse et de synthèse, et mon sens des relations humaines pourront je pense enrichir l'équipe, si vous m'accordez votre confiance.

Eddy Varin

Adopté il y a près de 9 ans par 2 fillettes, leur grand frère et leur maman j'ai alors quitté Paris pour rejoindre Rouen et la Normandie verdoyante.

Cadre intermédiaire dans un conservatoire de danse, musique et théâtre depuis 2007, j'y exerce aussi la fonction d'ingénieur du son et de 'technicien lumière'. Ce conservatoire accueillant 1300 élèves de 7 à 20 ans, j'ai assez naturellement accepté de devenir sauveteur secouriste du travail et de passer un diplôme des services de sécurité et d'assistance aux personnes. Je file vers ma 42em année.

Je suis maintenant 'posé' dirais-je. J'en ris parfois car la ville qui m'emploie est mon 43em employeur. J'ai longtemps été 'nomade' sur le plan professionnel (intérimaire). Témoin durant des années de la précarité que trop connaissent, j'en suis sorti enrichi je crois sur le plan humain.

J'ai mangé, ris, travaillé, discuté et refait le monde avec un nombre incalculable de gens, riches, pauvres, jeunes et moins jeunes. J'ignore combien de fois j'ai maudit la bêtise et l'ignorance chez moi ou d'autres mais je n'ai jamais rencontré personne de totalement stupide. Même chez ceux que j'ai vu exprimer des idées qui me répugneront toujours, je dois admettre que j'ai vu du bon sens au moins par moments.

Sans surprise, c'est au hasard d'une rencontre que j'ai croisé Greenpeace il y a 11 ans. Il m'a paru logique d'y adhérer. Révolté depuis l'adolescence par ce que les êtres humains peuvent s'infliger non seulement les uns aux autres mais aussi à la planète qui nous abrite et aux espèces qu'on y côtoie, je reste convaincu que l'inconscience est la cause majeure de nos ravages.

En cela Greenpeace est je crois l'association la plus lucide. S'y mêlent radicalité dans la dénonciation et pacifisme viscéral dans l'action. Sans parti pris politique, elle s'attache aux faits. Elle constate et rend public de manière spectaculaire les conséquences de la pression démographique et du consumérisme sur notre planète. Sans jamais verser dans la violence ou la colère. Misant sur l'espoir que le bon sens et l'information nous feront comprendre nos erreurs et nous amèneront à changer nos modes de vie, notre rapport à la nature.

Bénévole depuis 2003 dans l'association, je veille néanmoins à garder du recul. Je soutiens Médecins Sans Frontières depuis 10 ans, Habitat et Humanisme depuis 2 ans, et je suis secrétaire dans une Maison des associations et de la solidarité depuis 2011. L'essentiel de mon engagement s'épanouit cependant à Greenpeace.

S'il m'est arrivé de fréquenter un dôme de centrale nucléaire ou de m'enchaîner sous un convoi de déchets, 90% de mon temps de bénévole s'est écoulé derrière des stands d'information à échanger avec mes concitoyens, ou en réunion et bricolages à préparer mobilisations et animations de rue. Parfois à sensibiliser des élèves dans des écoles. ·

J'ai le sentiment de pouvoir contribuer positivement au sein de l'assemblée statutaire. Je vous propose donc ma candidature.

Bien à vous et bien à tous.