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Avis Technique 3/15-810 Annule et remplace l’Avis Technique 3/10-651 Gros-œuvre de maison à structure acier Modulaire architecturé Titulaire : Société Yves COUGNAUD SA Mouilleron Le Captif Parc d’Activité Beaupuy 2 F-85035 La Roche sur Yon Cedex Tél. : 02 51 05 85 85 Fax : 02 51 05 85 87 E-mail : [email protected] Internet : www.yves-cougnaud.fr Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 3 Structures, planchers et autres composants structuraux Vu pour enregistrement le 10 juin 2016 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2016

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Avis Technique 3/15-810 Annule et remplace l’Avis Technique 3/10-651

Gros-œuvre de maison à structure acier Modulaire

architecturé Titulaire : Société Yves COUGNAUD SA

Mouilleron Le Captif Parc d’Activité Beaupuy 2 F-85035 La Roche sur Yon Cedex

Tél. : 02 51 05 85 85 Fax : 02 51 05 85 87 E-mail : [email protected] Internet : www.yves-cougnaud.fr

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 3 Structures, planchers et autres composants structuraux

Vu pour enregistrement le 10 juin 2016

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2016

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Le Groupe Spécialisé n° 3 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné, le 16 avril 2015 et le 30 juin 2015, le procédé de Gros-œuvre de maison à structure acier Modulaire architecturé présenté par la Société Yves COUGNAUD. Il a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après. Ce document annule et remplace l’Avis Technique 3/10-651. Cet Avis est formulé pour les utilisations en France européenne.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Cellules tridimensionnelles destinées à la réalisation, par juxtaposition ou superposition, de constructions à usage courant. L'ossature de ces cellules est constituée de profilés en acier laminé à chaud ou en tôle galvanisée pliée à froid. Les murs extérieurs sont constitués de panneaux sandwiches tôle d'acier, mousse de polyuréthanne. Ils peuvent être complétés de plaques de parement en plâtre avec isolant éventuel côté intérieur et d’un bardage côté extérieur. Les planchers sont constitués soit de panneaux à base de bois liaisonnés aux solives métalliques soit d’un plancher béton supporté par les solives. La toiture est réalisée à l’aide d’un revêtement d’étanchéité en PVC plasti-fié fixée mécaniquement sur panneau sandwich. Les dimensions des cellules sont : Longueur maximale : 14,40 m, Largeur maximale : 3,80 m hauteur maximale: 3,50 m

1.2 Identification Les modules portent une plaque indiquant : Société Yves COUGNAUD Numéro de série

2. AVIS

2.1 Domaine d'emploi accepté Constructions R+3 maximum pour bâtiments régis par le code du travail, des ERP ou des bâtiments d’habitation. La durée de vie escomptée va de 20 à 50 ans suivant le type de protection des profilés et des dispositions prises notamment celles indiquées au paragraphe 9 du Dossier Technique établi par le demandeur. Le domaine d’emploi vise les locaux à faible et moyenne hygrométrie (W/n 5 g/m3). Les bâtiments sont destinés à répondre aux sollicitations maximales suivantes à justifier par un dimensionnement au cas par cas : Charge d’exploitation selon NF EN 1991 (600 daN/m² maximum), Charge de vent et neige hors zone de climat de montagne (H <

900 m), Zones de sismicité 1 à 4 pour des ouvrages de catégorie I à IV moyen-

nant des déplacements différentiels entre 2 niveaux consécutifs de hauteur h, limités à h/100.

Le présent Avis est formulé pour une utilisation en France Européenne.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Aptitude à l’emploi

Stabilité La stabilité des bâtiments réalisés avec ce procédé est convenablement assurée dans la mesure où les configurations de superposition et de juxtaposition des modules ainsi que l’ancrage en sol respectent les dispo-sitions du Dossier Technique, La stabilité globale est assurée par l’assemblage mécanique des modules, dimensionnés selon les règles en vigueur. Le schéma structural est cons-titué de portiques multiples. Les éléments d’enveloppe du module ne participent pas à la stabilité d’ensemble.

Stabilité en cas de séisme La stabilité en cas de séisme est assurée par l’ossature en forme de cadres métalliques tridimensionnels soudés entre eux. Les panneaux de particules et plancher béton n’assurent pas la fonction diaphragme, la transmission des efforts étant assurés par les solives métalliques. Moyen-nant le respect de l’Eurocode 8 (NF EN 1998-1), le procédé est utilisable en zone sismique (1 à 4) pour des ouvrages de catégorie I à IV. Il est précisé que seule la fonction structurale est visée par le respect de l’Eurocode 8 et que le maintien des performances thermiques, acous-tiques et de protection contre l’incendie n’est pas visé. La sécurité est

assurée malgré les dégradations attendues des éléments de second œuvre moyennant des déplacements différentiels entre deux niveaux consécutifs de hauteur h, limités à h/100.

Sécurité en cas d'incendie Le procédé fait l’objet d’une appréciation de laboratoire N°13 – A – 626 délivrée par Efectis France permettant de justifier des performances allant de REI30 à REI60 en fonction des configurations. Il convient de se reporter à l’appréciation elle-même pour définir les éléments de protec-tion rapportée à mettre en œuvre afin d’atteindre ces performances. Pour les panneaux intérieurs (panneaux sandwichs à âme isolante en PU ou PE, la disposition de l’AM8 impose que les parois soient doublées de part et d’autre d’un écran thermique. Le comportement au feu du système de couverture « RHENOFOL CV-F » est classé Broof(t3) (Procès-verbal de classement au feu du CSTB n° RS06-060). Dans le cadre du domaine d’emploi les panneaux sandwiches à âme isolante en laine minérale n’apportent pas de limitation d’emploi particu-lière. Ces prescriptions ne présument pas de l’application de l’ensemble des exigences réglementaires associées aux ERP et aux bâtiments soumis au Code du Travail.

Sécurité en cas de chocs La sécurité aux chutes des personnes est normalement assurée.

Isolation thermique Le système permet de satisfaire à la réglementation thermique moyen-nant l’utilisation éventuelle d’un doublage ou d’un bardage isolé. Les ponts thermiques peuvent également être traités au moyen d’isolation complémentaire lorsque nécessaire. Le tenant de système doit produire sur demande les calculs thermiques exigés par la réglementation en vigueur.

Isolement acoustique Les différentes configurations des constructions permettent d’obtenir divers niveaux de performance d’isolation acoustique. La justification est à apporter au cas par cas en fonction des exigences applicables.

Étanchéité des parois Outre un niveau de protection adapté des profilés, une durée de vie 30 ans nécessite notamment la mise en œuvre des éléments suivants : un bardage type XIV ou type XIII avec pare pluie ; une ventilation du vide sanitaire correspondant au minimum à 1/500ème

de la surface. De même, une durée de vie de 50 ans nécessite notamment la mise en œuvre des éléments suivants : un écoulement des eaux pluviales réalisé par des descentes spéci-

fiques, en dehors du plan d’étanchéité ; un bardage type XIV ou type XIII avec pare pluie ; une ventilation du vide sanitaire correspondant au minimum à 1/500ème

de la surface ; pour l’habitation, il n’est pas prévu d’inspection et de maintenance de

la structure en cours d’utilisation. Etanchéité de la toiture-terrasse : la Société Yves COUGNAUD SA est une entreprise qualifiée et agréée pour la mise en œuvre des membranes en PVC-P, dans les conditions fixées par le fabricant FDT.

Finition, suspension d'objets La paroi intérieure des murs ne permet pas la fixation d’équipements u delà de 30 daN. Celle-ci doit être réalisée sur une ossature spécifique prévue à la concep-tion des modules. Données environnementales Le procédé Modulaire architecturé ne dispose d’aucune Déclaration Envi-ronnementale (DE) et ne peut donc revendiquer aucune performance environnementale particulière. Il est rappelé que les DE n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.

2.22 Durabilité La durabilité des constructions est subordonnée à une maintenance et à un entretien régulier de l’ouvrage.

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Les matériaux utilisés pour la fabrication des éléments et leur mise en œuvre ne présentent pas d'incompatibilité. L’ossature métallique est protégée de la corrosion par galvanisation et/ou couche de protection rapportée en fonction de l’agressivité du milieu. Pour les ERP et établissements relevant du code du travail, une inspection et entretien fréquents des ossatures extérieures, et plus particulièrement des points de soudure et mastics d’étanchéité, sont nécessaires pour s’assurer de la durabilité des constructions. Pour les bâtiments d’habitation, le niveau de protection de la structure et la configuration des parois sont choisis afin de ne pas nécessiter d’inspection au cours des 50 ans de durée de vie escomptée. Les ouvrages situés à plus de 1.5 km de la mer et situés en classe infé-rieure ou égale à C3 (cf annexe B de l’EN 1933-1) doivent recevoir une protection telle que décrite au §2.1 du Dted. Pour les autres cas de figures les protections définies au au § 2.1 et dans le tableau 1 en annexe du DETD doivent être respectés. Les chocs conventionnels de corps durs provoquent des empreintes ris-quant d'endommager l'aspect des constructions sans toutefois altérer le revêtement protecteur.

2.23 Fabrication La fabrication est effectuée à l'usine Yves COUGNAUD de la Roche-sur-Yon où est regroupé le personnel compétent pour l’ensemble des corps d’état. Les mêmes dispositions doivent être retenues lors de l’assemblage sur site des modules préfabriqués. Elle s'accompagne d'un contrôle de pro-duction, de nature à assurer une constance de qualité suffisante.

2.24 Mise en œuvre La mise en œuvre est effectuée par la Société Yves COUGNAUD qui dis-pose des moyens nécessaires. Les modules sont transportés finis ou semi-finis sur le site. La manuten-tion et le levage sont réalisés à l’aide d’élingues. Les déformations attendues lors de ces opérations, sont compatibles avec les éléments de second œuvre. Dans le cas de soudures au solvant, la mise en œuvre de la membrane RHENOFOL CV fixée mécaniquement implique le strict respect des con-signes de prévention et de sécurité prévues d’une part dans le mémento Formation aux Etanchéités à base de monocouche synthétique édité par la CSFE, et d’autre part à la fiche technique de sécurité du fabricant.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques

2.31 Conditions de conception La Société COUGNAUD doit apporter son assistance technique lors de la conception de bâtiment notamment vis à vis du dimensionnement des modules, de leur assemblage en partie courante et aux fondations et du contreventement de l’ouvrage définitif. Le titulaire doit fournir au bureau d’étude chargé de dimensionner les fondations l’ensemble des efforts à transmettre aux fondations (y compris les efforts de soulèvement et horizontaux). Le titulaire fournit et pose le système d’ancrage aux fondations. La structure métallique doit être calculée suivant l’Eurocode 3 (NF EN 1993-1-1), en tenant compte des particularités des profilés minces (NF EN 1993-1-3). Un système d’ancrage et de butée est nécessaire afin de reprendre les efforts horizontaux et verticaux de la structure. Le nombre de points d’ancrages aux fondations est dimensionné au cas par cas En zone sismique : Compte tenu des bardages et des cloisons utilisés, les déformations

horizontales différentielles entre deux niveaux consécutifs de hauteur h doivent être limitées à h/100. Seule la sécurité est visée dans ce cas de figure, dans le cas où les constructions ne comportent pas de bardage extérieure ou respectant les prescriptions du Dossier Technique § 4.6 (bardage).

la superstructure doit être reliée aux fondations par un système d’ancrage.

Le coefficient de comportement doit être pris égal à 1,5 pour les caté-gories d’importance II et III et égal à 1 pour les bâtiments de catégorie d’importance IV.

Les bâtiments doivent être réguliers en plan et en élévation. Le choix des composants entrant dans la constitution des modules doit être examiné au cas par cas par le maître d’ouvrage et la Société Yves Cougnaud en fonction de la destination des locaux et de l’ensemble des exigences applicables. La durabilité de la structure vis-à-vis des risques de corrosion doit être justifiée au cas par cas lorsque l’ouvrage est situé à moins de 1,5 km de la mer ou dès que l’atmosphère peut être classée comme sévère. Pour les bâtiments d’habitation, il est nécessaire de concevoir la protection de la structure métallique dans tous les cas afin de ne pas nécessiter d’inspection au cours des 50 ans de durée de vie escomptée.

Les revêtements intérieurs sont interrompus au droit de la jonction entre modules.

2.32 Conditions de fabrication Compte tenu des dispositions spécifiques adoptées pour la réalisation des étanchéités des parois verticales (en pied et en tête de panneau, en périphérie de baie), un soin particulier doit être apporté pour leur réalisa-tion pour permettre une durabilité suffisante. Les travaux de structure métallique doivent se conformer aux prescrip-tions de la norme NF EN 1090-2 complétées par les spécificités décrites dans le Dossier Technique ci-après.

2.33 Conditions de mise en œuvre La mise en œuvre est réalisée par le titulaire. Une attention particulière est nécessaire pour la superposition ou la juxtaposition des modules afin d’éviter toute dégradation de l’enveloppe et des revêtements extérieurs (reprise des soudures, continuité des étanchéités, …). Les opérations réalisées sur chantier sont réalisées avec la même cons-tance de qualité qu’en usine moyennant la formalisation de l’autocontrôle. Le titulaire doit fournir un dossier d’exécution complet comprenant : les plans d’exécution avec les détails des assemblages entre modules

et aux fondations, la note de calcul justifiant de la stabilité d’ensemble de l’ouvrage et de

ses ancrages aux fondations.

2.331 Manutention et stabilité provisoire Le protocole de montage devra préciser les modes de manutention et des points de levage (type, nombre, résistance), au cas par cas ainsi que les dispositifs pour assurer la stabilité provisoire des ouvrages. Les éléments de levage ne sont pas visés par cet avis technique.

2.34 Conditions d’entretien et de maintenance Conformément à ce qui est indiqué au § 2.22, la durabilité de l’ouvrage est subordonnée à un entretien. Celui-ci doit être assuré par le maître d’ouvrage et respectant les pres-criptions du § 9 du Dossier Technique.

Conclusions Appréciation globale L’utilisation du procédé Bâtiment Modulaire architecturé dans le domaine d’emploi accepté, est appréciée favorablement.

Validité Jusqu’au 30 juin 2018.

Pour le Groupe Spécialisé n° 3 La Présidente

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3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Ce procédé est conçu et mis en œuvre directement par la société COUGNAUD dans cadre d’un contrat d’ouvrage avec obligation d’assurance. Le Groupe précise que la conception des réseaux de toutes natures inté-grés aux bâtiments n’est pas visée dans le cadre du présent Avis. La présente révision intègre les élargissements du domaine d’emploi suivants : Les ouvrages jusqu’à trois niveaux au-dessus du rez-de-chaussée ; L’ensemble des zones sismiques métropolitaines et toutes les catégo-

ries de bâtiment ; Les ouvrages pour lesquels une exigence REI60 s’applique ; Les ouvrages pour lesquels une durée de vie de 30 et 50 ans est visée.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 3

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Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe

1.1 Principe et dimensions : Ce procédé constructif est destiné à la réalisation de bâtiments d’usage courant jusqu’à 3 étages sur Rez-de-Chaussée. Ils sont constitués de modules tridimensionnels fabriqués en usine, juxtaposés et/ou superposés sur site. L'ossature de ces cellules est constituée de profilés en acier laminé à chaud ou en tôle galvanisée pliée à froid. Les murs extérieurs sont constitués de panneaux sandwiches tôle d'acier, mousse de polyuréthanne, ou laine de roche. Les planchers sont constitués de panneaux à base de bois liaisonnés aux solives métalliques ou de dalles de béton armé préfabriquées soudées à la structure. La toiture est réalisée à l’aide d’un revêtement d’étanchéité en PVC plastifié fixée mécaniquement sur panneau sandwich ou une toiture rapportée sur structure selon DTU ou Avis Technique. Les dimensions standard des cellules sont : Longueur maximale : 14,40 m, Largeur maximale : 3,80 m hauteur maximale: 3,50 m

1.2 Domaine d'emploi visé : Ces modules sont assemblés afin de constituer des constructions en France européenne de type R0, R+1, R+2 et R+3 pour des bâtiments régis par le code du travail, ERP ou bâtiments d’habitation 1ère et 2ème famille pour lequel une stabilité au feu jusqu’à 60 minutes peut être exigée. La durée de vie escomptée du bâtiment est comparable aux constructions métalliques préfabriquées c’est à dire pouvant aller jusqu’à 50 ans. Les bâtiments sont destinés à répondre aux sollicitations maxi-males suivantes à justifier par un dimensionnement au cas par cas suivant les Eurocodes et leurs annexes nationales : Charge d’exploitation selon NF EN 1991, Charge de vent et neige selon dimensionnement et localisation, Zone de sismicité 1 à 4 pour des ouvrages de catégorie

d’importance I à IV moyennant des déplacements différentiels entre 2 niveaux consécutifs de hauteur h, limités suivant les recommanda-tions de l’ Eurocode 8 et ses annexes nationales.

Les éléments non structuraux du cadre bâti sont dimensionnés suivant l’Eurocode 8 partie 1 § 4.3.5. Le domaine d’emploi du procédé constructif est limité aux construc-tions pour lesquelles l’exigence générale de stabilité au feu ne dépasse pas 60 minutes (code du travail, règlement de sécurité du 25 juin 1980 modifié et arrêté du 31 Janvier 1986).

2. Matériaux et Composants

2.1 Structure métallique Les protections anticorrosion décrites ici correspondent au niveau de protection minimal exprimé en termes d’épaisseur minimale locale. Ce niveau de protection peut être renforcé ou adapté aux conditions de site et au type de bâtiment (voir chap. 9). Le tableau 1 indique le niveau de protection en fonction de la distance à la mer hors atmos-phère industrielle. Poteaux en acier de construction, tube de section rectangulaire ou carrée de 120x80 à 250x100 ou 200x200, d’épaisseur 3 à 10mm, de nuance jusqu’à S355JOH selon la norme EN 10219 galvanisé à chaud 80 μm minimum (NF EN IS0 1461) recevant 1 couche PU minimum 40 μm et 1 couche PU/AC mini 60 μm. Longeron long pan en acier de construction, tube de section carrée ou rectangulaire de 180x80 à 250x100 ou 200x200, d’épaisseur 3 à 10 mm, de nuance jusqu’à S355JOH selon la norme EN 10219, grenaillé SA2.5 + apprêt riche en zinc (40 μm) ou galvanisé à chaud recevant 1 couche d’apprêt PU (40μm) et 1 couche PU/AC (60 μm). Longeron pignon en acier de construction, tube de section carrée ou rectangulaire de 100x50 à 200x200, d’épaisseur 3 à 10 mm, de nuance jusqu’à S355JOH selon la norme EN 10219, grenaillé SA2.5 +

apprêt riche en zinc (40 μm) ou galvanisé à chaud recevant 1 couche d’apprêt PU (40μm) et 1 couche PU/AC (60 μm). Solives en acier de construction, tube de section rectangulaire de 80x50 à 120x80, d’épaisseur 2 à 5 mm, de nuance jusqu’à S355GD galvanisé selon la norme EN 10346 qualité Z275. Pannes en acier de construction, tube de section rectangulaire de 60x50 à 100x50, d’épaisseur 2 à 3 mm, de nuance jusqu’à S355JOH selon la norme EN 10219, grenaillé SA2.5 + apprêt riche en zinc (40 μm) recevant 1 couche d’apprêt PU (40 μm). Cornière en tôle pliée galvanisée jusqu’à S355GD + Z 275 selon la norme EN 10346. Chéneau en tôle pliée galvanisée d’épaisseur 3 ou 4 mm, de nuance jusqu’à S355GD + Z275 selon la norme EN 10346, recevant 1 couche apprêt PU (40 μm) et 1 couche PU/AC (60 μm). Traverse de trémie escalier ou ascenseur en acier de construction, tube de section rectangulaire de 180x80 d’épaisseur 3 à 5 mm, de nuance jusqu’à S355JOH selon la norme EN 10219, grenaillé SA2.5 + apprêt riche en zinc (40 μm) . Dans le cas des surfaces inaccessibles (au droit des fondations), une pré-couche (couche supplémentaire de polyuréthanne 60 μm) est appliquée sur ces zones. Le système de traitement est étendu sur une distance d’au moins 30 mm dans l’interface sur la longueur du longe-ron. Pour les soudures sur chantier exposées lors de la vie de l’ouvrage (au droit des fondations notamment), l’utilisation d’une peinture dont la teneur en pigments à base de poussière de zinc conformes à l’ISO 3549 est nécessaire. Un apprêt riche en zinc de type PF53 SIMAZINC sera appliqué en 2 couches de 60µm chacune. Ce revêtement sera complété par une peinture PU bi-composant de type PF49 d’épaisseur 60µm. Dans le cas où la distance à la mer est inférieure à 1.5km, cette pro-tection sera renforcée par une couche supplémentaire de SIMAZINC (60µm), soit au total SIMAZINC 3x60µm + PF49 (60µm). L’application des peintures est réalisée selon la norme NF EN 12944. Boulonnage : Entre modules par Vis HM 12 x 45 classe 6.8 rondelle M12 et écrou HM 12.

2.2 Parois verticales Tableau 1 Panneaux sandwiches métalliques d’origine Monopanel ou Isometal

Ame

Epaisseur (mm)

Tôles Ext. Int.

MONOLAINE B (matériaux selon AT 2/14-1640) AT en cours de reconduction

Laine minérale

60, 80, 100

0,63 0,63

VULCASTEEL WALL (matériaux selon AT 2/07-1254)

Laine minérale

60, 80, 100

0,63 0,50

Le choix du type de panneaux est fonction du type de bâtiment : Panneaux laine minérale pour les ERP et locaux du travail ; Panneaux mousse Polyuréthane pour les locaux du travail et les

habitations. Les tôles sont en acier galvanisées Z 225 et revêtues selon les Avis Techniques précités. Les charges utiles sous vent normal en daN/m² sont données dans le tableau 1bis ci-dessous : Tableau 1bis

Charge en daN/m² Epaisseur (mm)

60 80 100

MONOLAINE B 73 99 116

VULCASTEEL WALL 80 100 120

Le choix des revêtements de tôles dépend des atmosphères exté-rieures selon les tableaux 2, 3. En intérieur, le revêtement de tôle est la solution de base en polyester 25 μm. Accessoires de poses Cornières 35x28x3 S235

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pré laqué polyuréthanne 25 μm autres profils S 235 galvanisé Z 225 + peinture de finition,

Joint caoutchouc compact Profil U de pied : selon largeur de panneaux 30 x 30 x 2 Vis auto taraudeuses Ø 6,3 à raison de 2 par largeur de panneau

(pince de 20 mm) Complément d’isolation par laine minérale.

2.3 Plancher Trois types de plancher sont visés : 1. Panneau de particules CTBH posé à joint non décalé, dans le

sens transversal du module, systématiquement au droit d’une so-live. Panneau de particule NF CTBH d’épaisseur 25 (ou 30 mm pour locaux E2 selon classement UPEC) Classement de réaction au feu M3 ou M1. (Voir Figure 43 à Figure 45)

2. Panneau de particules liées au ciment conforme à la norme EN 634. Classement de réaction au feu : M1 ; Traitement fongicide insec-ticide ; Hydrofugé.

3. Dalle béton d’épaisseur 60 mm, avec treillis soudé, en appui sur le solivage sur 2 ou 3 faces, fixée par soudure sur châssis plan-cher. Matériaux : Aciers HA B500B, Béton type C40/50. Enrobage 3cm Treillis soudé usuel : ST25C ou ST10 (Voir Figure 45Erreur ! Source du renvoi introuvable. à Figure 47)

Isolation en sous-face Plaque de polystyrène d’épaisseur 60 et 100mm, conductivité ther-

mique 0,038 W/(m.K), avec classement de réaction au feu M1, bé-néficiant d’un certificat ACERMI ;

Laine minérale d’épaisseur 60 et 100mm, conductivité thermique 0,040 W/(m.K), bénéficiant d’un certificat ACERMI ;

Plaque de mousse Polyuréthane bénéficiant d’un certificat ACERMI.

2.4 Toiture :

2.41 Toiture étanchée : Le procédé RHENOFOL fixé mécaniquement est visé par le DTA 5/13-2365 dont les prescriptions sont respectées. Feuille d’étanchéité en PVC plastifié armée RHENOFOL CV fabriquée par Flachdachtechnologie (FDT) dans son usine de Manheim : La membrane est composée de PVC-P souple avec plastifiants,

pigments et stabilisants. L’armature se compose de fibres synthé-tiques polyester, 1100 dtex, 70g/m3.

Caractéristiques spécifiées de la feuille RHENOFOL CV. Epaisseurs de la feuille RHENOFOL CV : 1,2 mm en terrasse inacces-

sible. Feuille RHENOFOL CS de FDT : membrane de RHENOFOL C, épaisseur 1,5 mm, de couleur anthracite, qui a subi lors de la fabrication un embossage superficiel procurant à celle-ci une bonne rugosité. La profondeur de cet embossage est d’environ 0,3 mm. Utilisation : les chemins de circulation et les zones techniques. Tôle plastée RHENOFOL : Elle est utilisée pour l’exécution des points particuliers en rive et en tête de relevés. Elle est constituée d’une tôle d’acier galvanisée épaisseur 0,60 mm, sur laquelle est colaminée une feuille de RHENOFOL C épaisseur 0,85 mm. Tôles de couleur gris, anthracite, blanc ou brique. Colles : Colle contact FDT n°20 (principe du double encollage) de FDT. Confirmation des soudures : Pâte RHENOFOL (PVC liquide) de FDT. Panneau sandwich d’épaisseur 50 mm, âme mousse polyuréthane ou laine de roche d’origine Monopanel ou ISOMETALL, avec tôle épaisseur 0,50 mm sur les 2 faces, en acier galvanisé Z 225 prélaqué polyester 15μm.

2.42 Toiture intermédiaire : Cette toiture a pour fonction d’assurer l’étanchéité à l’eau du module uniquement pendant les phases de stockage, transport et grutage. Bac acier COBACIER 1004 de type MONOPANEL d’épaisseur 0,63 mm, galvanisé Z 275 ou équivalent de caractéristiques supérieures ou égales : nuance et inertie.

2.43 Autres toitures : D’autres systèmes de toiture peuvent également être mis en œuvre dans le cas d’élément dit de sur-toiture (tuiles, bac acier, mem-brane,…) disposant de sa propre structure et assemblé sur le châssis toit des modules du dernier niveau du bâtiment et construit selon le DTU approprié.

2.5 Plafond Les profils pour pose du plafond et cloison sont en acier S 235 galvani-sé Z275 et peint en usine.

L’épaisseur de l’isolant dans le plenum et la position du pare vapeur dans le cas des laines minérales sont choisis afin d’éviter tout risque de condensation. Les plafonds décrits au § 2.51 et 2.52 peuvent être combinés.

2.51 Plafond dalles acoustiques : Ce type de plafond est visé par le DTU 58.1 dont les prescriptions sont respectées. Les composants du plafond suspendu sont : Dalles de type ETNA d’origine ARMSTRONG (αw = 0,45) ou équiva-

lent, Porteur dans le sens longitudinal du module au pas de 600 mm pour

la stabilité, le transport et sécurité des luminaires. Entretoise au pas de 600 mm perpendiculaire aux porteurs, Suspentes en tôle d’acier galvanisé d’épaisseur 1,20 mm, Z 275 au

pas de 1200 mm maximum. Selon les cas d’applications définis dans l’Eurocode 8 chap. 1 §4.3.5,

le montage de plafond en dalles acoustiques pourra être renforcé. (Voir Figure 1)

2.52 Plafond bac acier : Ce type de plafond est composé d’une Tôle d’acier S320GD + Z225 EN 10326, galvanisé et pré laquée polyester. L’Isolation est constituée par au minimum une couche de laine miné-rale avec pare-vapeur. L’épaisseur est définie selon la note de calcul thermique.

2.53 Plafond plaques de plâtre : Ce type de plafond est visé par le DTU 25.41 dont les prescriptions sont respectées. Ce type de plafond est composé d’un parement en plaque de plâtre BA13 fixé sur fourrure clipsée sur un profil métallique support fourrure. En alternative, il peut être composé d’un parement en plaque de plâtre BA13 vissée sous tôle d’acier S320GD + Z225 EN 10326, galvanisé et pré laquée polyester.

2.6 Menuiseries Menuiserie PVC ouvrant à la française, oscillo-battante ou coulissante. Caractéristiques : AEV minimum A*3 E*6V*A2 de manière spécifique A*3 E*6V*A3 ou

A*3 E*6V*C3 dimensions maxi 2 x 1,95 m ou 2,785 x 1,20 m. Menuiserie aluminium à rupture de pont thermique, ouvrant à la fran-çaise, oscillo-battante ou coulissante. Caractéristiques : AEV minimum A*3 E*6 V*A2 de manière spécifique A*3 E*6V*A3 ou

A*3 E*6V*C3 de dimensions maxi 2 x 1,95 m ou 2,785 x 1,20 m.

2.7 Bardage rapporté Un bardage peut être fixé sur l’ossature des modules pour répondre à une demande architecturale du projet. L’isolation intégrée dans l’épaisseur de l’ossature secondaire augmente les performances ther-miques de l’enveloppe extérieure. L’Ossature secondaire est composée Soit de profilés métallique de type oméga 25 x 60 x 60 x 60 x 25,

épaisseur 2 ou 3 mm, de conception bridée, en acier galvanisé Z 275, selon le Cahier du CSTB 3194.

Soit de lambourdes bois fixées sur la structure au moyen de pattes, tel que prévu dans le DTU 41.2 et dans le cahier du CSTB 3316_V2 de décembre 2010

Le bardage est de type : Soit en tôle d’acier nervurée, galvanisé 0,75 mm S 350 GD + Z 225

prélaqué selon P34-301. Exemples de profils proposés : HACIERBA 6-175-25 HB d’origine HAIRONVILLE NERVESCO 6-25-1085 d’origine PAB

Soit en lames métalliques en tôle d’épaisseur 1 mm galvanisé et prélaqué selon la norme P 34301. Exemples de profils proposés : SAUTERNE 300 C d’origine PMA Groupe ARCELOR. DECOPLAN 300 d’origine Paul Blandin

Soit en lames bois de classe 3 conformes au DTU 41.2. Soit en plaque en fibres-ciment NATURA, PICTURA, TEXTURA,

d’origine Eternit, conforme aux avis technique 2/13-1558 pour l’ossature bois et 2/12-1506 pour l’ossature métallique.

Soit en panneaux stratifiés MAX EXTERIOR, d’origine Fundermax, conforme aux avis technique 2/12-1504 pour l’ossature Bois et 2/12-1505 pour l’ossature métallique.

Visserie

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3/15-810 7

Pour l’ossature : GOLDOVIS Ø 6 x 35 mm de type LR ETANCO ou équivalent.

Pour la peau de bardage : se référer à l’Avis Technique correspon-dant au bardage ou au DTU pour ceux qui en relèvent.

2.8 Protection au feu : Les dispositions à prendre afin d’assurer la stabilité au feu des struc-tures sont décrites dans l’appréciation de laboratoire émise par Efectis France sous le N° APL 13-A-626. Il convient de s’y reporter systémati-quement.

2.81 La stabilité au feu des structures verticale est assurée

Soit par des panneaux en laine de roche, l’épaisseur des panneaux 60/80 mm est fonction du degré de protection à assurer, et complétés par des capotages en tôle, isolé par de la laine de roche épaisseur 50 ou 30 mm, les épaisseurs d’isolation étant en fonction de la tempéra-ture critique du profil à protéger. (Cf. APL 13-A-626) Soit par un parement de plaque de plâtre, fixé sur rails horizontaux et montants verticaux, isolé par de la laine minérale. L’épaisseur du parement est fonction du degré de protection à assurer. (Cf. APL 13-A-626)

2.82 La stabilité au feu des structures horizontale est assurée :

Soit par un plafond tôle à structure renforcée isolé par de la laine de roche, l’épaisseur et la densité de l’isolant est fonction du degré de protection à assurer.(Cf. APL 13-A-626) Soit par un parement de plaque de plâtres monté selon PV de résis-tance au feu du procédé de plafond.

2.83 Etanchéité au feu : A noter que des montages à base de plaques de plâtres sont égale-ment utilisées pour des protections coupe-feu horizontales ou verti-cales de degré jusqu’à 1 heure et ce dans le respect des conditions décrites dans le PV de résistance au feu du procédé considéré.

3. Éléments Les éléments fabriqués en usine sont des modules dont les dimensions hors tout de la structure métallique sont : largeur maximale : 3800 mm hauteur maximale : 3500 mm, longueur maximale : 14400 mm. Les modules se juxtaposent et se superposent pour réaliser un bâti-ment R+3 maximum.

3.1 Structure (voir Figure 3 et Figure 4) Chaque module est constitué d’une structure auto stable. Les longe-rons de plancher et arbalétriers de toiture sont soudés sur les poteaux formant des cadres dans les deux directions.

3.2 Traitement étanchéité a l’air (voir Figure 5 et Figure 6) L’étanchéité à l’air entre les éléments de structure est assurée par les solutions suivantes : Entre modules juxtaposés par joint pompe polyuréthane vertical

extérieur entre les poteaux de module, Entre les modules superposés, par joint pompe Polyuréthane hori-

zontal extérieur entre les plancher et toit, Entre les longerons planchers des modules du Rez-de-chaussée, par

masticage ou compression d’un joint mousse alvéolaire à cellules fermées.

En jonction d’arbalétriers, par la membrane PVC complémentaire soudée sur site.

3.3 Enveloppe extérieure Les éléments d’enveloppe du module ne participent pas à la stabilité de la structure.

3.311 Paroi verticale (voir Figure 7 à Figure 10) Les panneaux sandwich de paroi verticale sont mis en œuvre avec leurs rives longitudinales disposées verticalement. Les panneaux sont maintenus par 2 vis auto perceuses Ø6, 3 avec tête Ø 12 mm par largeur de panneau ou au pas de 600 mm maxi. Les profils en U recevant les panneaux au niveau du plancher sont percés d’orifices de drainage de section 10x20 au pas maxi de 600 mm

3.3111 Intégration de menuiseries (voir Figure 15 et Figure 16) Pour l’intégration des menuiseries, les panneaux sont découpés en atelier pour constituer une baie. Pour les menuiseries en PVC : la fenêtre est emboîtée dans la réserva-tion panneau par l’extérieur; le maintien est réalisé par un système de contre cadre crantés (type crocodile) posé par l’intérieur. Selon mode opératoire MO-07-010-B Pour les menuiseries en aluminium : la fenêtre est emboîtée dans la réservation panneau par l’extérieur; le maintien est réalisé par un système de contre cadre crantés (type crocodile) posé par l’intérieur. Selon mode opératoire MO-07-011-A Dans les deux cas, une étanchéité périphérique est réalisée entre le panneau et la fenêtre par cordon de mastic sur un fond de joint mousse.

3.312 Traitement de l’étanchéité

A l’EAU (voir Figure 11 à Figure 14) En partie haute parois verticales : Par réalisation d’un joint pompe Polyuréthane entre la cornière de fixation du panneau et la structure du châssis. En partie basse : Par la réalisation d’un joint pompe Polyuréthane entre le profil U recevant le panneaux et le panneau et plancher. En partie latérale : Par emboitement du panneau dans un profil métal-lique en U et réalisation d’un joint pompe Polyuréthane entre le U vertical et la structure du châssis. Face intérieure et extérieure. En jonction vertical de panneaux : Traitement des jonctions par la réalisation d’un joint pompe Polyuréthane uniquement au-dessus des menuiseries.

A l’AIR (voir Erreur ! Source du renvoi introuvable.) Le traitement de l’étanchéité à l’air des parois verticales est mis en œuvre systématiquement, et adaptée selon le niveau de performances requises Mise en œuvre : En partie haute parois verticales: Par interposition d’un joint mousse a cellule fermée entre le panneau et le support plafond En jonction de panneaux par une bande adhésive d’étanchéité a l’air sur la jonction : Soit à l’intérieur bâtiment si présence d’un doublage intérieur. Soit à l’extérieur bâtiment si présence d’un bardage extérieur. Ou par un joint pompe Polyuréthane extérieur. En partie basse parois verticale: Par un joint pompe polyuréthane réalisé sur la jonction en bas de panneaux et plancher

3.313 Doublage des parois extérieures par un complément d’isolation intérieure (ITI)

(voir Figure 17 à Figure 20) La mise en œuvre du doublage n’est pas systématique. Une étude thermique est réalisée au cas par cas. Pour le complexe paroi double épaisseur : soit intégration d’une cloison de doublage en panneaux sandwich, la

nature et l’épaisseur du complexe est selon note de calcul ther-mique.

Soit intégration d’une couche de laine minérale et d’une cloison de doublage avec parement intérieur en plaques de plâtre selon le DTU 25.41, l’épaisseur du complexe est suivant note de calcul thermique

Pour le complexe paroi triple épaisseur : Intégration d’une couche de laine minérale d’épaisseur 80 mm derrière les panneaux et d’une cloison de doublage en panneaux sandwich. la nature et l’épaisseur du complexe est selon note de calcul thermique.

3.314 Bardage extérieur ITE (voir Figure 21 et Figure 22) La mise en place du bardage n’est pas systématique en dehors des ouvrages destinés à l’habitation. Une étude est réalisée au cas par cas suivant la région de vent, la hauteur du module, l’espacement, la hauteur d’acrotère, etc…Le dimensionnement de l’ossature Acier ou bois est réalisé selon les Eurocodes. Plusieurs types de bardages peuvent être installés comme des bar-dages métalliques, bois ou stratifiées. Chaque bardage est posé sur les bâtiments selon le DTU ou l’Avis Technique dont il relève. L’isolant utilisé est également choisi en référence aux Avis Technique ou DTU dont le procédé de bardage relève. Le montage des bardages bois à ossature bois respecte le DTU 41.2. Un document interne YC qui reprend les prescriptions de montage est fourni à chaque sous-traitant intervenant pour le lot bardage.

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8 3/15-810

Le montage des bardages métalliques est réalisé conformément au cahier technique n°3194 sur une ossature en profils métalliques Le pouvoir calorifique du complexe bardage est pris en compte pour le respect de l’IT 249 et notamment le respect de la règle du C+D (voir chapitre 3.5).

3.32 Toiture étanchée : (voir Figure 23 à Figure 35) Le procédé RHENOFOL fixé mécaniquement est visé par le DTA 5/13-2365 dont les prescriptions sont respectées. La toiture est constituée d’une membrane PVC fixée mécaniquement sur les panneaux sandwiches métalliques isolants. Ces panneaux sont disposés parallèlement aux pannes et fixés par vis sur celles-ci.

3.321 Evacuation d’eaux pluviales : (Voir Figure 30 et Figure 31) Elles sont toujours au nombre de deux au minimum par modules. Les raccordements aux tuyaux de descente et aux canalisations s’effectuent au moyen d’une platine en RHENOFOL C. L’évacuation des EP est proposée : soit dans les poteaux de structures, uniquement pour des durées de

vie escomptées de 30 ans soit avec une boite à eau ou un réseau de gouttières, par module en

bas de pente et des descentes EP en applique, soit par des descentes intégrées dans l’épaisseur du bardage exté-

rieur.

3.322 Dimensionnement : Le dimensionnement est réalisé selon le DTA 5/13-2365 moyennant les hypothèses suivantes : Les toitures sont de types toitures terrasses à bord vifs. Les pentes des toitures sont au minimum de 1%

3.323 Traitement étanchéité à l’air : Le complexe de la toiture avec membrane PVC assure l’étanchéité l’air, y compris en jonction de module, avec la coque posée sur site ainsi que le complément de membrane (Voir Figure 28) Suivant le niveau de performances requis, les traversées de toitures peuvent être traitées avec un manchon d’étanchéité souple intercalé entre la membrane et le panneau sandwich.

3.4 Plancher (Voir Figure 43 à Figure 49) Les planchers sont constitués de panneaux fixés sur les solives : CTB-H : 25 mm Bois ciment : 22 mm. dalle béton épaisseur 60mm soudée sur le châssis (Erreur ! Source

du renvoi introuvable. à Figure 47 L’isolation est réalisée par 2 couches d’isolants respectivement de 100 mm entre solives et 60 mm sous les solives : Soit en polystyrène ou plaque de mousse de Polyuréthane avec

feuillards acier de maintien en sous-face, Soit en laine minérale avec tôle de maintien de 0,7 mm galvanisée

selon la norme NF P 34-310 (Z 275 minimum). Le module du rez-de-chaussée est posé sur vide sanitaire de 100 à 300 mm suivant les zones techniques. La surface totale de ventilation du vide-sanitaire est de 1/500e de la surface totale du bâtiment.

Traitement étanchéité a l’air des planchers : En périphérie de plancher : Par joint polyuréthane entre plancher et bas de parois verticales sur la périphérie du bâtiment. En juxtaposition de module : Par masticage de la jonction plancher et recouvrement par le revê-

tement de sol si cette jonction est accessible, Par interposition d’un joint mousse a cellule fermée entre les mo-

dules avant juxtaposition si la jonction est inaccessible. Dans le cas de trappe en plancher, par la mise en œuvre d’un joint mousse alvéolaire en périphérie de la trappe. Les fuites d’air dues aux passages des eaux usées et des alimentations en eau dans le plancher sont traitées par colmatage avec joint polyu-réthane.

3.5 Protection au feu Les dispositions à prendre afin d’assurer la stabilité au feu des struc-tures sont décrites dans l’appréciation de laboratoire émise par Efectis France sous le N° APL 13-A-626. Il convient de s’y reporter systémati-quement.

3.51 Transmission du feu par les façades : Lorsque qu’un type d’ouvrage nécessite l’application de l’IT 249, le calcul de la valeur C dans la règle dite du C+D peut tenir compte de la

mise en œuvre d’éléments de remplissage « EdR feu ». Ces derniers sont décrits dans l’annexe A3 de l’IT249.

3.6 Thermique :

3.61 Etude thermique globale du bâtiment : Une étude thermique du bâtiment est systématiquement réalisée à l’aide d’un logiciel utilisant le moteur de calcul RT en vigueur

3.62 Prise en compte des ponts thermiques : Les ponts thermiques ont été évalués sur la base de dispositions types. Ces valeurs sont ensuite reprises dans les études thermiques globales du bâtiment. Il est vérifié que le ratio moyen des ponts thermiques ne dépasse pas le seuil réglementaire.

3.63 Etanchéité à l’air : L’ensemble des dispositions décrites dans le présent document permet d’atteindre le niveau de performances (Q4 Pa-surf) requis de 0.6 à 1 m3/(h.m²) pour les bâtiments d’habitations et 1.7 m3/(h.m²) pour les autres types de bâtiments.

4. Dimensionnement Dimensionnement des ossatures réalisé au cas par cas par la Société Yves COUGNAUD par application des Eurocodes et leurs annexes nationales françaises.

4.1 Fondations La Société Yves COUGNAUD fournit des plans guides précisant les descentes de charges pour un dimensionnement au cas par cas. Les fondations sont réalisées par une entreprise de maçonnerie suivant les plans d’exécution d’un bureau d’étude béton. Les fondations doivent présenter une tolérance de planéité conforme au DTU dont elles relèvent sur l’ensemble du bâtiment avec une vérifi-cation supplémentaire de 5 mm sous la règle de 2 m. Pour limiter le glissement au niveau des fondations, des butées sur chaque angle, soudées ou vissées aux modules sont mises en place.

4.2 Ossature principale (Voir Figure 50 à Figure 60) L’ossature des modules est composée des éléments suivants : Arbalé-trier, longeron plancher, pignon plancher, pignon toit, poteau ossature sont encastrés par soudure formant un module auto stable (cadre sur les 6 faces du parallélépipède rectangle). Les poteaux renforts sont articulés ou encastrés par soudure sur l’arbalétrier et longeron du plancher. Les panneaux de mur ne participent pas au contreventement du mo-dule. L’assemblage par soudure est réalisé à l’atelier avec reconstitution de la matière minimum des profilés.

4.3 Ossature secondaire Les solives sont articulées ou encastrés par soudure sur l’ossature principale. Les pannes sont articulées par soudure sur l’ossature principale Assemblage réalisé à l’atelier.

4.4 Stabilité pendant le grutage Il est nécessaire d’utiliser des élingues de 6 à 8 m. Flèche admissible des éléments horizontaux sous charges permanentes L/250.

4.5 Assemblage des modules entre eux Zone non sismique

Boulonnage entre module par des boulons 12 x 45 classe 6-8 à chaque poteau module. Emboîtement des modules par pipe reconstituée soudée, S235 pour éviter le glissement entre module. Soudure entre niveaux des poteaux si soulèvement.

Zone sismique La valeur du coefficient de comportement est pris égale à q = 1,5 selon les règles l’Eurocode 8 en restant dans le domaine élastique pour les sections (mode non dissipatif). Emboîtement des modules par pipe reconstituée soudée, S235 pour éviter le glissement entre module. Soudure entre niveaux des poteaux.

4.6 Liaison fondation-superstructure Le type d’ancrage utilisé pour les modules YC dépend des efforts à reprendre qui sont directement issus des calculs de descentes de

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3/15-810 9

charges du bâtiment réalisés conformément aux Eurocodes 0,1 et 8 et leurs annexes nationales. Le calcul de ces efforts est systématiquement réalisé pour chaque bâtiment. Plusieurs types de liaison au génie civil sont utilisés. Il peut être installé des platines soudées sur les longerons de modules et comprenant une butée latérale. Cette platine est chevillée sur le côté du massif béton (de dimension minimale 400mm x 400mm) en respectant une distance minimale de 100mm du trou par rapport aux bords du massif (voir Figure 59) afin de reprendre les efforts de soulè-vement. Les chevilles utilisées bénéficient d’un ATE, sont marquées CE et sont dimensionnées dans les conditions prévues à l’annexe C du guide EOTA 001. Dans le cas de zone sismique, les chevilles utilisées bénéficient d’un ATE visant l’utilisation en béton fissuré, sont marquées CE et sont dimensionnées dans les conditions prévues à l’Annexe C du Guide EOTA 001 + recommandation CISMA séisme. Dans les cas où les efforts à reprendre sont plus importants, des pla-tines avec crosses d’ancrage et / ou bêche (Figure 60) sont utilisées. Suivant la valeur des efforts à reprendre, les crosses seront reprises par l’armature du génie civil afin de transmettre directement une partie de ces efforts. Le dimensionnement de ces éléments est réalisé conformément à la norme EN1993-1-8 qui fait elle-même référence à l’EN 1993-1-1 et EN 1992-1-1 et l’ensemble des annexes nationales associées. Ces platines sont également soudées aux longerons de modules. Dans tous les cas de platines, le dimensionnement du cordon de sou-dure sur le longeron est vérifié conformément à l’EN 1993-1-8 et son annexe nationale. Le dimensionnement des massifs béton est lui réalisé conformément à l’EN 1992-1-1 et son annexe nationale à partir des efforts à reprendre issus du calcul de descentes de charges du bâtiment.

4.7 Trémie escalier et ascenseur (Voir Figure 56) Pour les escaliers une trémie est réalisée dans la structure des châssis plancher et toit des niveaux intermédiaires, par la mise œuvre d’une traverse de section rectangulaire 180x80 d’épaisseur 3mm minimum, selon note de calcul. Dimension de la trémie selon la dimension de l’escalier et la hauteur à gravir. Les paliers intermédiaires sont repris par une traverse soudée aux poteaux du module. Pour les ascenseurs un linsoir est réalisé dans la structure des châssis plancher et toit des niveaux intermédiaires, par la mise en œuvre de traverse de section rectangulaire 180x80 d’épaisseur 3mm minimum, selon note de calcul. Quatre poteaux renfort de section rectangulaire ou carrée, selon note de calcul, sont positionnés aux quatre coins du linsoir.

4.8 Eléments secondaires en zone sismique : Les dispositions du guide « DIMENSIONNEMENT PARASISMIQUE DES ÉLÉMENTS NON STRUCTURAUX DU CADRE BÂTI » sont respectées. Tout déplacement différentiel entre 2 niveaux consécutifs est stricte-ment limité aux recommandations de Eurocode 8 § 4.4.3.2 (limites qui dépendent de la nature des éléments non structuraux présents dans le bâtiment). Les plafonds de type dalles acoustiques sont conçus selon les prescrip-tions du DTU 58.1. Ossature bardage dimensionné selon l’Eurocode 8- Partie 1 dans sa partie dédiée aux éléments non structuraux (§ 4.3.5 de l’EN 1998-1 Septembre 2005). L’ossature des bardages est fractionnée à chaque niveau.

5. Fabrication et contrôle :

5.1 Etapes de Conception et Fabrication : Les bâtiments YC sont conçus à partir de solutions techniques dites « standardisées » crées et validées par deux services supports de la Direction industrielle : Le Bureau d’Etudes Produit (BEP) garant de la conformité de ces

solutions par rapport à la réglementation Le service Industrialisation (IMM) garant de la mise en place de

moyens (outils ou méthodes) de production adaptés pour assurer une qualité de fabrication constante

L’adaptation de ces solutions est réalisée par le Bureau d’étude Affaires en suivant les étapes suivantes : APS : dessin architecturé, Commande : dessin technique détaillé suivant les options retenues

par le client. Le bâtiment est modélisé en 3D. Les plans et nomenclatures sont directement issus des modèles 3D.

Plusieurs types de plans sont réalisés : génie civil avec les diffé-

rents réseaux, planchers, toits, poteaux, plafonds, plomberie, VMC, climatisation, électricité.

Vérification des plans entre collaborateurs et ensuite par le respon-sable de chaque pôle projet.

Vérifications par un technicien Yves COUGNAUD de la maçonnerie et des réseaux sur le site : - Contrôle de la planéité et dimensionnel en plan de la maçonnerie. - Contrôle des réseaux d’alimentation en attente pour les modules.

Fabrication Atelier Yves COUGNAUD - Réception et contrôle quantitatif et qualitatif des matières pre-

mières. - Chaque module est fabriqué en atelier Yves COUGNAUD à la

Roche sur Yon. - Les éléments de structure sont assemblés sur différents postes de

fabrication en fonction des plans et fiches suiveuses propres à chaque module.

- Les éléments sont ensuite assemblés entre eux pour constituer des modules tridimensionnels.

- Les opérations de soudage en Atelier sont décrites dans le cahier de soudage présent dans le dossier technique.

- En fonction des destinations, les revêtements intérieurs et les équipements sont également disposés en atelier par les équipes spécialisées de la Société Yves COUGNAUD.

5.2 Contrôle L'ensemble des points de contrôle permettant de garantir la qualité du produit et la maîtrise du procédé sont décrites dans le Manuel de Contrôle Production en Usine et dans le tableau des contrôles Matières Premières / Semi-finis / Produits Finis. Ces points de contrôles couvrent notamment les points techniques essentiels du bâtiment que sont le contrôle d'assemblage de la struc-ture, les contrôles électriques, les contrôles plomberie et CVC et les contrôles de finitions

6. Transport et grutage Des points d’ancrage sont disposés sur les structures des modules. Leur nombre varie selon le poids et la longueur du module. Les règles d’élingage définissant les types, longueurs et capacités des élingues à utiliser suivant le module à manutentionner sont reprises dans le document figurant en annexe. Le comportement des structures lors de la phase de levage est vérifié par calcul. Les modules sont attachés sur le plateau du camion par sanglage. Les modules sont protégés des intempéries par le toit du module et un filmage plastique des parties verticales.

7. Mise en œuvre sur site Le montage des modules sur site est réalisé par les propres équipes Yves COUGNAUD. Il comprend les étapes suivantes :

Mise en place des modules au moyen d’une grue adaptée aux carac-téristiques et conditions de levage (la construction s’effectue par jux-taposition et superposition des modules).

Toutes les opérations de liaisonnement de modules, d’étanchéité ou de mise en place d’équipement en toiture se font après mise en sé-curité par un équipement de protection collective temporaire ou dé-finitif. La mise en place de l’équipement de protection collective se fait à partir d’une nacelle élévatrice ou, pour les zones difficiles d’accès, avec des Equipements de Protection Individuelle.

Assemblage des modules entre eux. Liaisons au Génie Civil. Les opérations de soudage sur site sont décrites dans le cahier de

soudage présent dans le dossier technique. Etanchéité entre modules : mise en place de la coque d’isolation,

mat de verre et soudure d’une membrane RHENOFOL CV en jonction des toitures en longs pans sur modules. Mise en place d’une mem-brane RHENOFOL C, sur la tôle plastée en jonction des toitures en pignon des modules, fixation par soudure. Installation des crapau-dines. Nettoyage de la toiture terrasse de l’ensemble modulaire.

Raccordement de réseaux et mise en place des finitions. L'ensemble des points de contrôle permettant de garantir la qualité du produit et la maîtrise du procédé sont décrites dans le Manuel de Contrôle Production Usine et au Cahier de Soudage propre à l’unité de fabrication.

8. Identification des bâtiments Chaque bâtiment est identifié par une plaque indiquant :

Adresse Yves Cougnaud,

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10 3/15-810

N° de projet, Un modèle de plaque est représenté sur la Figure 62 L’emplacement de la plaque est défini par le bureau d’Etudes et figure sur le plan

9. Entretien – Maintenance - Durabilité

9.1 Entretien Maintenance : Les dispositions d’entretien et de réparation définies dans les différents DTU et Avis Techniques s’appliquent selon chaque ouvrage. Les fiches techniques d’entretien et/ou maintenance sont données par la Société Yves COUGNAUD dans le DOE (Dossiers ouvrages exécutés) et/ou un DUIO (Dossier d’intervention ultérieur sur l’ouvrage) est rédigé par le coordinateur SPS. Un plan d’Entretien et de Maintenance est également fourni. Il définit les opérations de net-toyage, d’inspections et éventuellement de reprise à mener tout au long de la durée de vie du bâtiment. Elles portent notamment sur la structure, la toiture les menuiseries et les façades.

9.2 Durabilité : 3 niveaux de durabilité sont possibles suivant le type de bâtiment et son niveau d’équipement. Des solutions techniques sont définies dans le Plan de Protection et de Durabilité pour assurer une durabilité de 20, 30 ou 50 ans. Les bâtiments d’habitation seront conçus et fabriqués systématique-ment pour une durabilité de 50 ans. Outre un niveau de protection adapté des profilés, une durée de vie 30 ans nécessite notamment la mise en œuvre des éléments suivants : un bardage type XIV ou type XIII avec pare pluie ; une ventilation du vide sanitaire correspondant au minimum à

1/500ème de la surface. De même, une durée de vie de 50 ans nécessite notamment la mise en œuvre des éléments suivants : un écoulement des eaux pluviales réalisé par des descentes spéci-

fiques, en dehors du plan d’étanchéité ; un bardage type XIV ou type XIII avec pare pluie ; une ventilation du vide sanitaire correspondant au minimum à

1/500ème de la surface ; pour l’habitation, il n’est pas prévu d’inspection et de maintenance

de la structure en cours d’utilisation.

B. Résultats expérimentaux ATEx n°1209 du 29/10/03 relative au système de toiture avec

étanchéité fixée mécaniquement. Résultats d’essais de résistance au vent de la toiture T004-023. E ssais au feu dans le cadre de l’APL EFECTIS 13 A 626. Note de calcul de la structure. Note de calcul thermique. Mesures acoustiques. Mesures de perméabilité à l’air. Essai AEV sur mur pignon avec menuiserie CL06-025. Essai de brouillard salin sur système de peinture. C. Références

Fabrication de bâtiments avec toiture PVC = 500.000 m² de surface de bâtiments en 10 ans. Fabrication de bâtiments avec bardage = 200 000 m² de surface de bâtiments en 10 ans.

.

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3/15-810 11

Tableaux et figures du Dossier Technique

Tableau 1 – Choix des revêtements en fonction de l’atmosphère extérieure

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Tableau 2 – Choix des revêtements en fonction de l’atmosphère extérieure Monopanel Monolaine B

NATURE DU REVETEMENT

Catégories selon

XP P 34-301

ATMOSPHERES EXTERIEURES

Rurale non

polluée

Urbaine et Industrielle Marine Spéciale

Normale Sévère 20 à 10 km

10 à 3 km

Bord de mer (< 3 km) (**) Mixte Forts

U.V. Particulière

Z350 sans revêtement - - - - - -

Colorcoat® PE 25 III - - - -

MagiZinc® 140 + Colorcoat PE 25 * - - - - -

Colorcoat® PVDF 25 IV - - -

Colorcoat® PVDF 35 VI

Colorcoat® SDP 35 matt-T IV - - - -

Colorcoat® SDP 35 VI

Colorcoat® SDP 50 VI

Colorcoat® Prisma VI

Colorfarm® IV - - - -

PLASTISOL 100 et 200 µm V -

Colorcoat® HPS 200 Ultra VI

: Revêtement adapté. : Revêtement dont le choix définitif ainsi que les caractéristiques doivent être arrêtées après consultation d’accord du fabricant. -: Revêtement non adapté. (**) : A l’exclusion du front de mer. * selon ETPM n° 2/11-1456

Tableau 3 – Choix des revêtements en fonction de l’atmosphère extérieure Vulcasteel

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CLASSEMENT DES FIGURES en ANNEXE gamme Avantage (sans bardage) 20 ans gamme architecturée (avec bardage) 30 ans gamme logement 50 ans

ref. figure gamme de batiment concernés

ref. figure gamme de batiment concernés

tableau 2 commun aux 3 figure 31 Avantage

Architecturé

tableau 3 commun aux 3

figure 32 Avantage

Architecturé

figure 1 commun aux 3

figure 33 Avantage

Architecturé

figure 2 Avantage

figure 34 Avantage

Architecturé

figure 3 commun aux 3

figure 35 Architecturé Logement

figure 4 commun aux 3

figure 36 Architecturé Logement

figure 5a Avantage

figure 37 commun aux 3

figure 5b Architecturé Logement

figure 38 commun aux 3

figure 6 commun aux 3 figure 39 commun aux 3

figure 7 Avantage figure 40 commun aux 3

figure 8 Avantage figure 41 commun aux 3

figure 9 Avantage figure 42 commun aux 3

figure 10 Avantage figure 43 commun aux 3

figure 11 Avantage figure 44 commun aux 3

figure 12 Avantage figure 45 commun aux 3

figure 13 Avantage figure 46

Avantage Architecturé

figure 14 commun aux 3 figure 47 commun aux 3

figure 15 commun aux 3 figure 48 commun aux 3

figure 16 commun aux 3 figure 49 commun aux 3

figure 17 Avantage figure 50 commun aux 3

figure 18 Avantage figure 51 commun aux 3

figure 19 Avantage figure 52 commun aux 3

figure 20 Avantage figure 53 commun aux 3

figure 21 Avantage figure 54 commun aux 3

figure 22 Architecturé Logement

figure 55 commun aux 3

figure 23 Architecturé Logement

figure 56 commun aux 3

figure 24 commun aux 3 figure 57 commun aux 3

figure 25 commun aux 3 figure 58 commun aux 3

figure 26 commun aux 3 figure 59 commun aux 3

figure 27 commun aux 3 figure 60 commun aux 3

figure 28 commun aux 3 figure 61 commun aux 3

figure 29 commun aux 3 figure 62 commun aux 3

figure 30 commun aux 3

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Figure 1 principe plafond dalle acoustique sous tôle – suspente renforcée par contreventement

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Figure 2 détail coupe pignon

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Figure 3 coupe transversale

Figure 4 coupe Longitudinale

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Figure 5 principe étanchéité entre module

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Figure 6 principe étanchéité longerons planchers entre module

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Figure 7 Implantation des panneaux de paroi verticale

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Figure 8 Implantation des panneaux de paroi verticale

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Figure 9 Tête et pied de panneau – coupe sur pignon

Figure 10 panneau coupe sur horizontale

   

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DETAIL C  +  Photo 

FACE INT.

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DETAIL D  + Photo angle panneaux module 

Figure 11 panneau coupe sur horizontale

Cache vertical intérieur Devant poteau module 

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Figure 12 détail assemblage des panneaux tête de panneau – coupe sur long pan

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Figure 13 détail assemblage des panneaux pied de panneau – coupe sur Long pan

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Figure 14 détail étanchéité parois verticales

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Figure 15 intégration de menuiserie - vue en élévation

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Figure 16 intégration de menuiserie – Exemple fenêtre ALU

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Figure 17 principe complexe paroi doublage double épaisseur (doublage intérieur)

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Plafond simple

Figure 18 principe complexe paroi doublage double épaisseur (doublage intérieur) (2)

Plafond composé tôle+dalles acoustiques plafond dalles acoustique (plenum)

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Figure 19 principe complexe paroi triple épaisseur (doublage intérieur)

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Figure 20 principe complexe paroi double épaisseur (parement intérieur plâtre)

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Figure 21 Exemple fixation bardage sur arbalétrier, avec ossature secondaire métallique

Figure 22 Fixation bardage sur Chéneau, avec ossature secondaire en bois

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Figure 23 TOITURE PVC – coupes transversale et longitudinale

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Figure 24 TOITURE PVC – Détail chéneau en bas de pente

Figure 25 TOITURE PVC – Détail insert pour manutention

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Figure 26 TOITURE PVC – Positionnement des bandes de membranes

Figure 27 TOITURE PVC – Traitement Long pan extérieur bâtiment

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Figure 28 TOITURE PVC – Traitement Long pan en jonction de module

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Figure 29 TOITURE PVC – Fixation membrane par feuillard sur panneau + panne

Figure 30 TOITURE PVC – Détail étanchéité chéneau + naissance EP

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Figure 31 TOITURE PVC – Détail évacuation EP

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Figure 32 COUPE VERTICALE – Passage EP dans les poteaux de module

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Figure 33 TOITURE PVC – Traitement jonction pignon/pignon de module

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Figure 34 TOITURE PVC – Option évacuation eau pluviale par boîte à eau

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Figure 35 TOITURE PVC – Option évacuation EP par boîte à eau, détail Trop plein

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Figure 36 Toiture intermédiaire Bac Acier

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Figure 37 Toiture intermédiaire Bac Acier – Coupe chéneau

Figure 38 Toiture intermédiaire Bac Acier – Coupes transversales

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Figure 39 Toiture intermédiaire Bac Acier – Etanchéité en jonction Long-pan de modules

Figure 40 Fixation ligne de vie en toiture

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Figure 41 Garde-corps autoportant sur toiture

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Figure 42 Traversée de toiture

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Figure 43 PLANCHER Coupe pignon – isolation 100mm + 60mm de polystyrène

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Figure 44 PLANCHER Position feuillards

Principe fixation feuillards : un tube sur deux alterné entre droite et gauche

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Figure 45 PLANCHER Coupe isolation 100 + 60 mm laine de verre

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Figure 46 PLANCHER coupes fixations dalle béton 60

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Figure 47 PLANCHER dalle béton 60 – Position des solives

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Figure 48 PLANCHER – Ventilation du vide sanitaire

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Figure 49 PLANCHER Complexe plancher niveau avec toiture intermédiaire

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Annexe chapitre 3.4  

Fig. 1

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Figure 50 Structure – vue d’ensemble

Figure 51 Structure – détails A et B

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Figure 52 Structure – détails C et F

Figure 53 Structure – détails H et G

Figure 54 Soudures – détails A et B

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Soudure en forme de ‘L’ Soudures en forme de ‘U’

Figure 55 Soudures – détail E

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Annexe chapitre 4.5  

Fig. 1

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Annexe chapitre 4.5  

Fig. 3

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Figure 56 : principe d'implantation d'un escalier

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Figure 57 : trémie d'ascenseur

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Figure 58 : principe de la structure ascenseur

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Figure 59 Ancrage au glissement soulèvement ou soulèvement seul

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Figure 60 Ancrage zone sismique

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Règles d’élinguage :

Figure 61 : Règles d’élinguage

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Figure 62 : principe de la plaque d’identification