Groupe Sutton Laurentides, courtier imobilier agréé [email protected] Comité des Loisirs des Domaines Coupe du Nord 2006 de vélo de montagne Été 2006 – Voici l’occasion

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VOLUME 6, NUMÉRO 8JEUDI,15 JUIN 2006

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Le 3 juin dernierse tenait la journée« portes ouvertes » à laville de Prévost et mal-gré une journée plu-vieuse, une centaine depersonnes ce sont pré-sentées, parapluie enmain, aux kiosques d'in-formation.

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2 Le Journal de Prévost — 15 juin 2006

Association desmédias écrits

communautairesdu Québec

www.journaldeprevost.ca

Pour que toutou et minoucroquent dans la vie à belles dents!

Depuis longtemps, nous savons pertinem-ment que des dents saines et des gencives ensanté sont une priorité pour nous.Anciennement, l’extraction dentaire prônaitbien souvent avant le traitement ou la répara-tion. Maintenant, l’avancement exceptionnelde la médecine dentaire peut guérir plusieurspathologies. De plus, le volet de la préventiondentaire est prépondérant et teinte en consé-quence nos habitudes quotidiennes de net-toyage dentaire. Nos animaux domestiques nesont pas laissés pour compte. Depuis quelquesannées, l’importance de l’hygiène dentaire faitpartie du discours de plusieurs vétérinaires, cesderniers étant soucieux du bien-être généralde vos animaux. Au-delà des critères d’esthé-tismes, la présence de dents blanchesexemptes de tartre et de gencives rosées estun gage de bonne santé, améliore la qualité devie des animaux et diminue la prévalence et lasévérité de plusieurs maladies digestives ounon (rénales, cardiaques).

La maladie parodontale est courammentrencontrée en clinique. Elle affecte la genciveet les tissus autour de la dent. Comme leshumains, certains animaux ont une prédispo-sition génétique à souffrir davantage d’unemaladie buccale. Cependant, la majorité de lapopulation animale est atteinte à un degréplus ou moins important de cette maladie.Notons que 70% des chats de plus de 5 anssont affectés d’un problème dentaire. Un ani-mal peut souffrir de maladie parodontale sansmanifester de signes évidents. Un examendentaire de routine effectué par votre vétéri-naire peut toutefois mettre en évidence cer-tains problèmes. Parmi les symptômes notonsune mauvaise haleine, une inflammation desgencives (rouges et enflées), un dépôt detartre, une baisse d’appétit, une salivationexcessive, des douleurs à la mastication ainsique des régurgitations.

Pour commencer, décortiquons ensemblesce qui se passe dans la bouche de votre animallorsque la maladie dentaire s’installe. Dans lesheures qui suivent un repas, des bactéries, desparticules alimentaires microscopiques et de lasalive se déposent sur les dents. Cette coucheinvisible et légèrement visqueuse se nomme laplaque. Elle adhère à la dentition, mais aussiaux espaces entre les dents et la gencive. Sicette dernière n’est pas enlevée par un brossa-ge mécanique, les minéraux et la salive setransformeront et se solidifieront en tartre 48heures après sa déposition. Une fois présent,ce tartre est bien ancré et difficile à enlever dela surface de la dent. Il est irritant pour la gen-cive et s’infiltre sous cette dernière, causantune gingivite. Il ne disparaît pas avec un bros-sage, seul un détartrage professionnel sousanesthésie générale permet de l’enlever tota-lement.

Donc, avant d’en arriver à un détartrage, ouà la suite de celui-ci, comment ralentir le pro-cessus de déposition du tartre pour le futur?

D’abord, sachez qu’un brossage des dents(min. 3 fois/sem.) demeure votre meilleurefaçon de prévenir le tartre. L’abrasion méca-nique enlève la plaque à son tout début etpermet donc de bloquer la cascade de minéra-lisation de celle-ci. À l’aide d’une brosse àdents pour enfant, d’un gant ou d’un doigt deplastique particulier, il est possible de nettoyerla surface externe des dents de votre animal.N’utilisez jamais votre dentifrice! L’ajout defluor le rend toxique pour vos animaux quivont inévitablement l’avaler….Des dentifricessécuritaires pour animaux existent, leurs goûtsétant alléchants, ils permettent de faciliter lenettoyage en ayant la coopération de votreanimal. Sachez qu’un brossage ne doit jamaisdurer plus de 2 minutes en raison de la patien-ce limitée de nos animaux.

Ensuite, il existe sur le marché des nourri-tures vétérinaires formulées pour ralentir laprogression de tartre dentaire. Elles sontconçues de croquettes dures, de plus grandvolume. L’objectif : obliger l’animal à croquersa nourriture et par conséquent, pousser lesdents à pénétrer à l’intérieur des croquettesafin de subir une abrasion mécanique. Les bis-cuits formulés pour le tartre sont utiles aussi,recherchez ceux agréés de la mention VOHC(Veterinary Oral Health Concil).

Finalement, sachez que les déchets de tableet la nourriture humide sont à déconseiller. Latendresse de ces aliments augmente la déposi-tion de tartre, la gingivite et la mauvaisehaleine. Dre Valérie Desjardins2906, Curé Labelle, Prévost - Tél.: 224-4460www.hopitalveterinaire.com

Mission :Le Journal de Prévost est né du besoin

exprimé par un grand nombre de citoyens,de se doter d'un journal non partisan, auservice de l'information générale et com-munautaire. Société sans but lucratif, il estdistribué gratuitement dans tous les foyersdes municipalités de Prévost, Sainte-Anne-des-Lacs et Piedmont.

Les Éditions Prévostoises ont choisi la ga-re, symbole de l'activité communautaire,comme quartier général du Journal dePrévost.AVIS :

Outre la publication exceptionnelle d’unéditorial, les articles sont la responsabilité deleurs auteurs et n'engagent d'aucune façonle Journal de Prévost.

Tous les textes (article, opinion, annonced'événements ou communiqué) doivent êtreaccompagnés du nom, de l'adresse et dunuméro de téléphone de l'auteur.

On ne peut utiliser des textes ou des pho-tographies sans autorisation du Journal.

La conception des annonces du Journal dePrévost est incluse dans nos tarifs. Toute re-production en tout ou en partie des an-nonces est interdite sans la permission écri-te du Journal.Les Éditions PrévostoisesC.P. 603, Prévost, Qc, J0R 1T0Tél. : 450 602-2794Téléc. : 450 224-1548

Fondateur :Jean Laurin

Rédacteur en chef et directeur technique:Michel Fortier, tél. : 450 [email protected]

Conseiller juridique :Benoît Gué[email protected]

Conseil d’administration et collaborateurs créatifs :M. Christian BordeleauMme Annie Depont, présidenteM. Jean-Pierre DurandMme Lucile D.LeducM. Michel Fortier, trésorier Mme Geneviève GazailleM. Yvan Gladu, vice-présidentM. Benoît GuérinM. Élie LarocheM. Marc-André MorinMme Marceline Ste-MarieMme Isabelle S. Pearse, secrétaire

Révision des textes :Yves Deslauriers, Solange Trudel, Lucile D.Leduc, Benoit Guérin, Yvan Gladu,Christian Bordeleau et Geneviève Gazaillle.

Infographie :Carole Bouchard et Claire [email protected]

Représentante publicitaire :Fernande Gauthier,Tél. : 450 224-1651Cell. : [email protected]

Imprimeur :Transcontinental Impression

Tirage : 8 400 exemplairesDistribution : Postes CanadaDépôt légal :

- Bibliothèque nationale du Québec- Bibliothèque nationale du Canada

ISSN 1496-2497 Journal de Prévost

Le Journal de Prévost reçoit l’appui duministère de la Culture et desCommunications du Québec

«Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. » Jacques Prévert

André Dupras

Les 21 juin, 26 juillet, 9août et 24 septembre

Le Comité des Loisirs desDomaines de Prévost en collabora-tion avec la Ville de Prévost est fierd’organiser la deuxième édition dela Coupe du Nord de vélo de mon-tagne. Avec plusieurs kilomètres desentiers, « single track » ou voie large,

les descentes rapides sous lessapins et les ruisseaux, chacun ytrouvera son style.

Venez contempler nos magni-fiques sentiers aménagés spéciale-ment pour le vélo de montagne et leski de fond. Sous la supervision depassionnés de plein air et de vélo, laCoupe du Nord sera un excellentmoyen de vous initier à la compéti-

tion de vélo de mon-tagne.

Si vous êtes inté-ressés à participer àune corvée ou enco-re pour vous joindreà notre équipe debénévoles, contac-tez-nous au 450-530-7562 ou écriveznous [email protected]

Comité des Loisirs des DomainesCoupe du Nord 2006de vélo de montagne

Été 2006 – Voici l’occasion de participer à la production d’un vrai journal !Pour une deuxième année, le Journal de Prévost offre lapossibilité aux jeunes de 11 à 16 ans de Prévost, Piedmont etSainte-Anne-des-Lacs de vivre une expérience unique.

En t’inscrivant au Club Ado Média, il te sera

possible de participer à plusieurs aspects de

la production d’un journal tels que :

- Le journalisme- La photographie- La bande dessinée

• Inscriptions limitées• Frais rattachés à

certaines activités

Demandez RaphaëlleTél.: (450) [email protected]

Et de couvrir les thèmes et lesévènements qui te passionnenttels que:- Les sports- La culture- Les domaines artistiques- L’environnement, etc.

Au cours de l’été, le Journal dePrévost accueillera les jeunesjournalistes en herbe par grou-pe de 3 à 5 à raison de deux foispar semaine afin de les accom-pagner dans le processus deproduction d’un journal. Lessujets d’articles seront en gran-de partie choisis en fonction desintérêts spécifiques à chacun,mais un grand nombre de sujetsoriginaux seront proposés pourpermettre de découvrir lesattraits de la région. Que ce soitpour la rencontre de sculpteurs,de musiciens, de chiens bergers,la visite d'un centre pour lesoiseaux blessés, d’un avion debois ou d’une imprimerie, lesjeunes pourront connaître lemétier de journaliste tout ens’amusant.

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vous offre un Comptoir Extra(Friperie) où vous pourrez trouverdes vêtements en très bon étatpour dames et adolescentes.

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Le Journal de Prévost fait partie del’organisme à but non lucratif LesÉditions prévostoises. Il est impor-tant qu’une part du travail de cetorganisme revienne à la commu-nauté qu’il dessert. Outre la partimportante du bénévolat consacré àla production du média communau-taire, le conseil d’administration adécidé de créer Le concoursd’écriture des Éditions prévos-toises.

Ce concours s’adresse à toute per-sonne, lecteur ou lectrice de la

région, jeune ou moins jeune. Ilsera doté d’une bourse de 200$ etd’une publication dans le journalavec la présentation de son auteur.

Soyez journaliste d’un jour !Goûtez au vertige de la page

blanche, à l’ivresse de son contenu.Aucun sujet n’est imposé, aucuneforme. Seule la longueur du texteest limitée : un feuillet, 500 à 800mots. Un texte par personne. Lestextes devront parvenir par courrielà [email protected] le 1er août.

Concours d’écrituredes éditions prévostoises

Ouverture du Centre ServiceCanada pour les Jeunes

Le Centre Service Canada pourjeunes (CSCJ) de Saint-Jérôme,est ouvert au public depuis le 4mai 2006. David Davis, JulieDumont, Nancy Fitzgerald etJonathan Pratt sont prêt à rece-voir les jeunes de différentsniveaux scolaires afin de lesaider à trouver un emploi d’été.Au cours des semaines qui vien-nent, ils communiqueront avecles employeurs de diverses entre-prises de la région dans le but deconnaître leurs besoins en matiè-re de main-d'œuvre et de leurfaire savoir qu’ils sont prêt à lesaider à combler les différents

postes offerts. Vous appelez laligne lnfo-jeunesse au 1 800-935-5555, ou visitez jeunesse.gc.ca.

La députée Monique Guay, quiétait présente à la l’ouverture,vous rappel qu’un travail d’été vaouvrir une porte vers un mondede découvertes, un monde d’ap-prentissages. Un travail d’ététrace très souvent la voie à uneorientation de carrière et un ave-nir prometteur. On le dit et reditdepuis fort longtemps : investirdans la jeunesse c’est investirdans notre avenir.

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Le Journal de Prévost — 15 juin 2006 3

Il s’agit du point culminant d’unprojet qui avait comme objectifd’accélérer la revégétalisation de labande riveraine, ce qui permet deralentir les vecteurs responsables del’eutrophisation des lacs : l’érosion,la sédimentation, l’augmentation dela température de l’eau, etc.…

Fruit d’une collaboration étroiteentre le comité consultatif en envi-ronnement de la Ville de Prévost,les Associations de lacs et plusieursfonctionnaires et ouvriers attitrés audossier, ce projet est un peu unavant goût de la politique environ-nementale qui devrait voir le jour aumois d’octobre prochain.

Soulignons le rôle important desdifférents intervenants qui ont per-mis le bon déroulement du projet.Tout d’abord, M. Matthieu Charest(responsable de l’environnement) apréparé l’information permettantaux riverains de sélectionner des

plants. Par la suite, les représentantsdes associations, soit M. SteveOuellet (lac Saint-François),M. François Garceau (lac Renaud) etM. Sylvain Doré (lacs René et Yvan)en ont assuré la diffusion. Ils ontaussi recueilli et compilé lesdemandes et les ont acheminées àM. Normand Gélinas (directeur del’urbanisme). Ce dernier a complétéle processus en plaçant la comman-de. De plus, M. Gélinas était présentpour accueillir les gens lors de ladistribution des plants.

Je profite de l’occasion pour men-tionner que sans la participationfinancière de la Ville de Prévost, ceprojet n’aurait pas pu voir le jour.Aussi digne de mention est le travailméthodique de mon compagnonlors de la distribution, M. RémiTillard, qui a su garder son calme,même sous la pluie et jusqu’auxderniers plants.

Stéphane Parent

C’est sous une pluie constante qu’une quarantaine de per-sonnes sont venues quérir, samedi matin dernier, près demille plants matures pour donner un coup de pouce àMère Nature

Le Journal dePrévost accueillecet été trois sta-giaires. En effet,le Journal a obte-nu une subven-tion de laFédération destravailleurs duQuébec pourl’embauche d’unstagiaire en jour-nalisme et uneautre subventionde PlacementCarrière-Été pourun poste en journalisme et un posted’animatrice : Christian Bordeleau,Geneviève Gazaille et RaphaëlleChaumont, respectivement, seferont un plaisirde vous rensei-gner tout aucours de l’été.

C h r i s t i a nBordeleau aeffectué desétudes en droit àl ’ U n i v e r s i t éLaval. Il est pré-sentement étu-diant au départe-ment de sciencepolitique del’Université de

Montréal. Il a participé à plusieurspublications dont le Quartier Libre.

Geneviève Gazaille est finissanteau baccalauréat en communicationet politique à l’Université de

Montréal. Elle est passion-née par le journalisme et leMoyen-Orient.

Raphaëlle Chaumont estétudiante en techniqued’éducation à l’enfance aucégep de Saint-Jérôme.Raphaëlle effectue unretour parmi nous, car l’an-née dernière elle a collabo-rée à titre de journaliste.Elle sera affectée à l’anima-tion du Club Ado Média.

La renaturalisation des berges à Prévost

Le programmeprend racine

Des nouveauxjournalistes pourla période estivale

Raphaëlle Chaumont

Christian Bordeleau Geneviève Gazaille

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Et bien oui ! C’est dorénavant lecréneau de Bob Mailloux, directeurde la Régie. Un homme de principequi est décidé à se servir du parcqu’il gère pour faire profiter les plusdéfavorisés afin qu’ils en ressortentgrandis. Un regard sur une gestionoriginale.

« Grâce à l’apport de différentsprojets et programmes depuis sacréation en 1989, la Régie intermu-nicipale du parc de la Rivière-du-Nord a su développer progressive-ment et efficacement un parc deplein air », nous explique BobMailloux candidement. Un de sesprojets novateurs qui a permis derehausser la propreté du parc pro-vient d’un partenariat avec le centrede Florès.

La participation d’un groupe de 15personnes, ayant des déficiencesintellectuelles, aux tâches de net-toyage, a permis de rehausser lasplendeur d’un parc périurbain quigagne à être découvert. Cette initia-tive originale provient de M.Mailloux, directeur de la Régieintermunicipale. M. Mailloux a ins-

tauré également un partenariat avecEmploi-Québec. Il emploie desjeunes sans expérience et leurdonne une formation dans undomaine qui les intéresse en lienavec les tâches à effectuer au seinde la Régie. «C’est une bonne expé-rience pour eux et ceux qui tra-vaillent bien je peux les placerailleurs ensuite » explique-t-il.

Un des problèmes que M.Mailloux rencontre présentement,c’est la pénurie de jeunes tra-vaillants. « Il n’y en a pas de jeunes.Je fais des téléphones, je place desannonces et je n’en trouve pas.Pourtant, avec le partenariatEmploi-Québec, ils ont un bonsalaire et tout. » Il ajoute que lesintéressés n’ont qu’à entrer encontact avec lui pour démarrer leprocessus d’embauche. À qui lachance ?

Bob Mailloux et son équipe vousattendent ! On peut les joindre partéléphone au (450)-431-1676, parcourriel à [email protected] ou en personne au 750, che-min Rivière-du-Nord, Saint-Jérôme.

Christian Bordeleau

Connaissez-vous bien votre parc ?Le rarc régional de la Rivière-du-Nord vous offre moult services enhiver comme en été pour une pano-plie d’activités. Regardons plus endétail cette merveille encoreméconnue.

Le parc régional de la Rivière-du-Nord est un site enchanteur com-prenant un patrimoine culturel etnaturel des plus diversifiés. Le parcest régi par les Villes de Prévost,Saint-Hippolyte, Saint-Jérôme,Sainte-Sophie et Saint-Colombansous la direction de Bob Mailloux.M. Mailloux et son équipe sont àl’œuvre pour vous donner accès àun espace vert, propre et sécuritai-re. C’est une invitation irrésistible àvenir flirter avec les plaisirs de lanature tout en éveillant vos sens

d’observation, d’orientation et d’in-terprétation.

La régie intermunicipale vousoffre l’accès à plus de 43 km de sen-tiers reliés en réseaux. On peut ypratiquer la marche, le vélo, la cour-se, l’observation d’habitat, et bienplus encore. Des patrouilleursmunis d’une formation adéquates’assurent de la sécurité des sentierset des usagers qui les empruntent.Que ce soit les chutes Wilson, lesvestiges d’une ancienne pulperie oud’une installation hydroélectriquequinquagénaire, tous les membresde la famille y trouveront leurcompte.

Les heures d’ouvertures estivalessont de 9h à 19h. Le coût d’entréeest de 2$ pour les résidants et5$ pour les non-résidants. BobMailloux et son équipe vous atten-dent seul ou en groupe !

Le parc de la Rivière-du-Nord

Ce n’est pas un parc, c’est une école de la vie

Un bijou de parc

Christian BordeleauUn partenariat avec une maison pour les déficients. Un par-tenariat avec un centre local d’emploi. Un partenariat avecEmploi-Québec. Cela en fait des partenariats, n’est-ce pas?

M. Rolland Charbonneau, maire deSaint-Colomban et préfet de la MRC dela Rivière-du-Nord a profité de la Fête dela pêche, le 10 juin dernier, pour saluerBob Mailloux (à droite).

Des nombreux enfants étaient présentspour l'événement.

Au parc de la de Rivière-du-Nord, il y abien sûr la rivière mais aussi ce magni-fique marécage maintenant protégé.

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Au coeur du village

Vue panoramique–Lac Écho

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Séance ordinaire du conseil, le lundi12 juin 2006 à 19h30

Yvon BlondinFait exceptionnel, pour la séance

du conseil le quorum fut atteint dejustesse, trois membres élus sur lessept étaient absents. Monsieur lemaire Charbonneau et lesconseillers Joubert et Bordeleau nepurent se présenter. MonsieurRicher a agi à titre de pro-maire ets’est acquitté de la tâche avec brio.Le nouveau directeur des travauxpublics depuis février monsieurBolduc a assisté à l’assemblée, et estintervenu à quelques reprises pourclarifier certaines questions.

Module infrastructureUn contrat au montant de 230

651$ a été accordé à la firme géniecivil D.D. pour le bouclage del’aqueduc desservant les rues Louis-Morin, Montée Sainte-Thérèse etBellevue. Une subvention gouver-nementale qui fait partie du pro-gramme des infrastructures munici-pales est inclue dans les coûts.

Au moins une dizaine d’endroitsdans la ville qui subissent des pro-blèmes importants de mauvais drai-nage seront corrigés sous peu parune série de travaux.

Un mandat pour la réalisationd’une étude préliminaire concer-nant la sécurité sur la rue Clos-Toumalin pourrait mener à laconstruction d’un trottoir entre lesrues Clos-Marquis et Clos-Toumalinqui favoriserait la sécurité pour lespersonnes qui se rendent à l’écoledu Champ-fleuri, une consultationsera menée auprès des résidants dusecteur.

Avis de motion décrétant des tra-vaux de réfection du pavage duchemin du lac René au montant de

890000$, quarante six citoyens ontrépondu au sondage. Trente quatrecitoyens étaient en faveur et quinzecontre. Ils ont fait pencher la balan-ce favorisant le scénario 1 et faitsurprenant trente citoyens n’ont pasdaigné manifester leur opinion surune question si importante. Ce pro-jet sera financé à 81% par le fondsgénéral et 19% par les riverains.

Module loisirs, culture et viecommunautaire

Résolution ayant pour but d’auto-riser la signature d’un protocoled’entente entre la ville de Prévost etl’organisme diffusion Amal’gamme,une subvention de 1 100 mensuelleleur sera accordée.

Module Urbanisme etEnvironnement

Une demande de changement dezonage au 2480 Curé-Labelle futrefusée à la firme Rodgers pourl’érection d’une tour de communi-cation.

VariaTransport adapté et collectif MRC

de la Rivière-du-Nord étudie pré-sentement avec la Ville de Prévostun projet de trajet ainsi que despoints de service (lire stationne-ment) pour accommoder lescitoyens de Prévost qui voudront serendre à la gare intermodal deSaint-Jérôme pour utiliser le futurtrain de banlieue qui devrait être enopération à l’automne.

Questions du publicMonsieur Guy Roy du Lac Écho.

Ce citoyen critiqua le travail desemployés de la ville sur le nettoya-ge qui fut effectué sur le terrain duclub des loisirs du Lac Écho ce prin-temps et qui furent corrigés par desbénévoles du secteur. Ce même

citoyen ainsi que deux résidants duLac René mentionnent que lebalayage des rues dans le secteurlac Écho, lac René fut à certainsendroits bâclé.

Monsieur Riel. Ce citoyen estinquiet des vidanges de certainsspas qui sont situés près des lacs etqui pourraient altérer ces dernierscar ils contiennent du chlore etautres produits mélangés à leurseaux.

Questions des membres duconseil

Le conseiller Poirier souligne letravail du comité de sécuritépublique et soulève le problèmedes arrêts « dits politisés » (ceux quisont installés pour faire plaisir à cer-tains résidants). Monsieur Poiriermentionne aussi le beau travaileffectué par le service des travauxpublics de la Ville.

Le conseiller Paradis. Quelquescitoyens du secteur 4 soulignent àmonsieur Paradis que la nouvellesignalisation sur la rue Louis-Morins'adressant aux véhicules lourdspourrait laisser entendre auxcamionneurs qu’ils ont l’autorisa-tion de passer en tout temps surcette rue quand, en fait, ces véhi-cules peuvent circuler seulementpour livraison locale.

Le conseiller Parent a participé auforum régional sur les lacs et aamassé une quantité importanted’informations et contacts visant laconservation des plans d’eau.

Le pro-maire Richer annonce pourtrès bientôt la formation du comitésur la fiscalité, celui-là même quiétudiera entre autres, l’établisse-ment du nouveau taux de taxation.Les citoyens seront invités à y don-ner leur opinion.

Les échos de l’hôtel de ville de Prévost

Nous connaissons tousBordeaux. La région du Médoc etses grandes appellations commePauillac, Moulis, St-Estèphe ouSt-Julien qui sont situés sur larive gauche de la Garonne. Nousconnaissons les très belles appel-lations St-Émilion, Pomerol ouFronsac qui sont situés sur la rivedroite de la Dordogne.

Entre les deux cours d’eau nousavons la région de l’Entre-deux-Mers qui nous donne de mer-veilleux blancs secs qui accompa-gnent magnifiquement nos platsde poissons, de crustacés et defruits de mer. Mais cette régionrecèle également de belles sur-prises en rouge, c’est le cas desPremières Côtes de Bordeaux. AuMoyen-Âge, cette appellationreprésentait l’une des régionsviticoles des plus renommées duBordelais et la réputation de sesvins était aussi grande que celledes Graves qui est situé sur l’autrerive de la Garonne.

La région des Premières Côtesde Bordeaux s’étend sur soixante

kilomètres le long de la Garonneet en bordure du plateau del’Entre-deux-Mers. Cette régionproduit principalement des vinsrouges au Nord et des vins blancsdoux au Sud (Loupiac, Cadillac etSte-Croix).

Je vous invite donc à découvrirun grand vin de Bordeaux à petitprix : Château La Grange Clinet2003. Pour les Anciens, Clinetsignifiait lieu fortement en pente.En effet le vignoble est perché à97 mètres d’altitude, un des plushauts points de l’appellation. Ceterroir a toujours eu bonne répu-tation mais en 1980, les actuelspropriétaires (Michel Haury) ontcomplètement replanté levignoble en privilégiant la qualitéet le faible rendement et ce,dans le cadre d’une viticultureraisonnée.

Élaboré majoritairement avecdu merlot (51,5%), du cabernetsauvignon (33%) et du cabernetfranc (15%) et vieilli de façontraditionnelle en barriques, ceChâteau La Grange Clinet se pré-sente à nous vêtu d’une magni-fique robe rubis, limpide etbrillante. Au nez, il se dévoilesous des notes de fruit surtout lacerise, un soupçon de cacao et devanille. Et en bouche l’attaque estfranche avec des tanins fondus etagréables, l’acidité est franche eten finale on découvre une légèreamertume qui n’est pas désa-gréable et qui se fond avec lapremière bouchée de poulet grilléou de hamburger à l’agneau.Vous pourrez aussi prolongervotre plaisir avec un fromage àcroûte fleurie toute en jeunesse.Château La Grange Clinet 2003,Premières Côtes de Bordeaux a.c.10258937 à 15.75$

MANON CHALIFOUX – CONSEILLÈRE EN VINS, SAQ SÉLECTION ST-SAUVEUR

« Il y a des étudiants qui rêventqu'ils ont fini leurs études. Etdes professeurs qui rêvent qu'ilsles commencent » (Les jardins duLuxembourg, J. Dassin). Voilàqui résume bien juin. On pour-rait aussi parler des travailleursqui rêvent aux vacances siproches mais les vacances c’estpas pour tout de suite maisquand même pour bientôt ! Enattendant allons faire une petitetournée en France plus précisé-ment dans la région bordelaise.

merveilleux du vin

Le monde


André Cherrier,maître canardier éle-veur et chef propriétai-re de la « GalerieChampêtre » à Prévostet de «Canards, délices& pommes » a étépromu au rang deConsul de l’Ordre descanardiers du Canada.

Cet honneur est d'au-tant plus prestigieuxque le propriétaire de« Canards, délices &pommes » est seule-ment le troisième lau-réat au monde à êtreintronisé à ce titre.

André Cherrier

Promu au rang de Consul del’Ordre des canardiers du Canada

« Si on n’est pas un pays indépen-dant, ce n’est pas la faute desCanadiens, c’est notre faute. Quandon se respectera, les Canadiensnous respecteront » disait-il alors. « Ilfaut se donner un pays, il faudra s’yattaquer » de renchérir celui-ci. M.Duceppe a aussi critiqué la positiondu gouvernement conservateur surl’environnement : « Si la ministre(Ambrose) était à juste pour rire, çaserait un succès extraordinaire. » Àpropos de la mission canadienne enAfghanistan, M. Duceppe est restébeaucoup plus prudent, par contre :« Si on arrive avec des faire-part, jene suis pas sûr que ça va marcher ».

Des sujets tels que le déséquilibrefiscal, la mission et l’engagementcanadien en Afghanistan, et le bud-get Harper ont été discutés par lesmilitants présents lors de la soirée.« Je suis ici ce soir pour appuyer M.

Duceppe dans sad é m a r c h e »déclarait TerryLechasseur, avo-cat à Saint-Jérôme lorsquele Journal l’aquestionné surles motivationsde sa présence.Patrick Langlois,fournisseur deproduits, aimaitbien, pour sapart, converserde la nouvellegouverne fédéra-le : « faut dire qu’Haper est assezcollé sur les Américains. Fallait s’yattendre un petit peu, pis quand tuparles d’argent, tu as plus de mondede ton bord que contre toi si tu espour leur en donner ».

M. Duceppe est resté quelquesminutes après son discours et il aensuite repris le chemin de la colli-ne parlementaire d’où il venait àpeine d’arriver.

Christian Bordeleau

Monique Guay et le conseil exécutif du Blocquébécois ont eu le plaisir de recevoir envi-ron 75 sympathisants bloquistes auMarchand des Saveurs à Saint-Jérôme lejeudi 18 mai 2006. Pour l’occasion, le chefdu Bloc québécois, Gilles Duceppe a présen-té un discours devant les militants quis’étaient réunis pour la cause souverainiste.

Cocktail de financement

Gilles Duceppe dans lecomté de Rivière-du-Nord

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Le projet a pris naissance le 28novembre 2004 suite à des requêtesde citoyens du lac Renaud et à unesérie de questionnements sur lacouleur brune de l’eau des fossésainsi que sur les problèmes liés à lasédimentation dans les cours d’eau.

En ce qui concerne la Ville dePrévost, les méthodes de gestionhabituelles des fossés à proximitédes cours d’eau ont momentané-ment été mises de côté et un comitéad hoc a été créé pour faire le pointsur la situation. De son côté, lemaire de Piedmont, M. ClémentCardin, s’est dit concerné par ceproblème et a mandaté son direc-teur des travaux publics, M. RobertDavis, pour analyser les avanta-ges d’une gestion écologique desfossés.

Bref, le directeur général de laVille de Prévost, M. Réal Martin, apris en charge la coordination duprojet. C’est ainsi que tous lesreprésentants des services de tra-vaux publics des deux municipali-tés ont pu assister à la présentationde M. Daniel Bergeron, présidentde Aqua-Berge, qui a su nous fairebénéficier de son expertise.

Trois heures assez intenses nousauront permis de comprendre,entre autres, que nos fossés repré-sentent, en quelque sorte, desmilieux humides et qu’ils contien-nent de la végétation. M. Bergeronnous a aussi démontré que laméthode dite " du tiers inférieur "nécessitait beaucoup moins d’entre-tien que l’approche traditionnelle(une coupe sélective ou un rabatta-ge aux 10 ans). Cette méthodeconsiste à éliminer la végétation dufond du fossé tout en laissant enplace les plantes qui recouvrent les

parois. Avec cette technique, lesfossés sont conservés sous couvertarbustif, ce qui permet d’empêcherl’apparition de certaines plantes (laquenouille,…) qui nuisent au drai-nage des fossés. Cette approcherésout les problèmes d’érosionengendrés par l’entretien tradition-nel et diminue le volume de maté-riel à extraire. Si parallèlement aucurage, qu’il soit du type du tiersinférieur ou total lorsque la situa-tion est incontournable (nouveauxfossés,…), on utilise des semencesappropriées et qu’on les protègeavec des tapis végétaux ou de lapaille pulvérisée (lorsque la penten’est pas trop forte), on obtient unsystème de filtration efficace et uneeau claire au bout de la ligne. C’estun peu grâce à cette optique que

M. Bergeron a su captiver notreattention.

Il a aussi profité de l’occasionpour souligner les vertus de l’hy-droensemencement qui est parfoisutilisé et qui consiste à pulvériserdes semences sur les sites à proté-ger. Selon lui, afin d’en optimiserl’efficacité, il devrait être fait dèsque les fossés sont dénudés, puisprotégés par la suite afin de favori-ser la croissance de la végétation.Dans les cas où les fossés sont encontinuité avec des talus à fortespentes, des techniques de génievégétal telle l’utilisation de certai-nes variétés de saules arbustifsdevraient être préconisées. Ces der-niers jouent le rôle d’un filtre et per-mettent d’éviter les problèmesd’érosion des sols.

Selon certaines sources, la réduc-tion de la vitesse d’écoulement deseaux dans les fossés de 50% dimi-

nuerait l’érosion de 75%. Or, si lesméthodes d’enrochement semblentréduire de façon significative lavitesse d’écoulement des eaux deruissellement, comment se fait-ilqu’il y ait souvent des sédiments àl’embouchure des ponceaux ou auxabords des caniveaux ? En fait, lessédiments sont beaucoup plus finsque l’on pense. Les plus grossesparticules vont colmater les fissuresdes enrochements pendant quecelles un peu plus fines vont voya-ger sur plusieurs kilomètres avantde se retrouver au point le plus bas,c’est-à-dire dans le ruisseau, ou lelac ou la rivière du Nord.

M. Bergeron suggère des trappesà sédiment. Il s’agit d’un genre depetit monticule ou berne de réten-tion à 15 pieds des ponceaux.Lorsqu’elles sont construites selonles règles de l’art, ces trappes per-mettent de capter une bonne partiedes sédiments. Si, en plus, on favo-rise la croissance végétale par l’utili-sation de tapis végétaux et l’ense-mencement approprié, les pro-blèmes de sédimentation seront viteréglés.

D’autres rapports alarmants nousmentionnent qu’aux États Unis, 750000 km de rivières sont polluésannée après année par des tonnesde sédiments. En Ontario, uneétude relativement récente adémontré que certains projetsdomiciliaires génèrent jusqu'à 4tonnes de nouveaux sédiments quivont éventuellement se jeter dansles bras d’un cours d’eau.

Plus près de nous, au Québec, lasédimentation dans la fosse d’un lacnaturel est évaluée à environ 1 mmpar année. À cause de l’érosion,certains lacs ont vieilli de 1000 ansen 50 ans, c’est-à-dire qu’ils ontaccumulé en moyenne 20 mm desédiments par année soit 1 mètre aucours des 50 dernières années. Sansvégétation, l’eau chargée de sédi-ments laisse libre cours à son imagi-nation, que ce soit pour venir trans-former tranquillement le lit d’une

rivière ou encore s’improviser spé-cialiste en aquaculture, le temps devoir la myriophylle prendre la relè-ve.

En résumé, M. Bergeron nous ditqu’il s’agit de faire le bon choix etde prendre image sur Mère Nature

qui a choisi, pour ses ruisseaux, unprocédé mixte des pierres, de végé-tation et des bernes de rétention.C’est le message qu’il nous laisse ennous souhaitant bonne chance. (Source d’information DanielBergeron Aqua-berge inc)


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Une séance d’information peu communesur la gestion écologique des fossésStéphane Parent – Le 23 avril dernier avait lieu, à l’hôtel deville de Prévost, un événement bien spécial, non par le faitqu’il réunissait des élus et des fonctionnaires municipauxdans une même salle, mais plutôt parce que les partici-pants représentaient deux villes et assistaient ensemble àune séance d’information sur les méthodes de gestion éco-logique des fossés.

Au début des travaux sur un talus argileux, une mince couche de terre est étendue. Il ne reste qu’à diriger l’eau au centre, versun enrochement.Les saules, 3 mois plus tard, font le reste du travail : amener l’érosion à zéro.Un entretien minimum est requis.Il s’agit de couper la végétation de temps en temps.Fini les fossés remplis de sédiments ou les ponceaux bouchés.

Des semences appropriées ont été répandues à la volée puis protégées par une toile en fibres coco. Deux semaines plus tard, lavégétation a repris. L’accotement est impeccable, les fondations de la rue sont sauvées et les risques que des rigoles se formentsont pratiquement nuls.

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Au cours de cet événement, lesdifférents acteurs intéressés par ledéveloppement de la mobilitéurbaine et des transports avancésont pris connaissance du rapportexhaustif de veille technologique etstratégique sur ce forum internatio-nal, incluant les pôles de compétiti-vité en France et leurs travaux derecherche.

Organisés en alternance enFrance et au Québec, les forumsinternationaux sur la mobilitéurbaine et le transport avancé(MUTA) visent à créer des condi-

tions favorables pour le développe-ment rapide de solutions alterna-tives de transport et de mobilités’inscrivant dans une logique dedéveloppement durable. Pour saquatrième édition (MUTA2006), ceforum a connu la participationd’une très forte délégation d’indus-triels représentant les grandsconstructeurs automobiles et équi-pementiers français, européens etasiatiques.Le Segway; bientôt sur un trottoirprès de chez vous !

Un projet pilote visant l’évaluationdes appareils de transport person-nel motorisé (ATPM) Segway, s’estdéroulé dans les rues des villes deSaint-Jérôme, Laval et Québec entrele 11 juillet et le 15 octobre 2005.Le CEVEQ avait été mandaté par leministère des Transports duQuébec et Transports Canada, pourévaluer le Segway. Ce rapport vientd’être rendu public. Les Segwayssont à notre porte ?

Un petit appareil qui ressemble àpremière vue à un « caddy » de golfélectrique peut vous embarquer

pour un déplace-ment pouvant allerjusqu'à 30 kilo-mètres avec unseul plein, élec-trique, bien sûr !En effet, il suffit dele brancher dansune prise muralepour le rechargeren un tour demain. L’appareilest contrôlé par ledéplacement depoids du conduc-teur; il se penchevers l’avant pour lemettre en marcheet se penche versl’arrière pour l’im-mobiliser. La tech-nologie stabilisa-trice utilisée estsemblable au fonctionnement denotre oreille interne; c'est-à-direque le Segway détecte les variationsd’inclinaison et corrige à l’aide degyroscopes l’équilibre du châssispour s’assurer que vous ne tombiez

pas « face première »en descendant unepente, parexemple.

En plus de laversion classique,il y a plusieursvariantes qui sontmaintenant propo-sées. Dans la ver-sion XT, des pneussurdimensionnéspermettent une uti-lisation hors routeavec une autono-mie d’environ 15km. Idéal pour lescu l t i va teurs qu idésirent parcourirleurs terres et lesamants de la naturequi veulent le faire

silencieusement et écologiquement.La version GT est conçue pour lesamateurs de golf; on peut y accro-cher son sac facilement et on dispo-se alors d’une autonomie nous per-mettant de parcourir un 36 trous.

Le projet pilote, qui s’est déroulé àSaint-Jérôme, avait pour but dedéterminer les conséquences d’unepossible commercialisation du pro-duit au Québec – la SAAQ devraapprouver le rapport et le Code dela sécurité routière devra être modi-fié pour « légaliser » le Segway sur lavoie publique - quant à la fusion decelui-ci dans la « jungle » urbaine.Au total 49 usagers (29 hommes et20 femmes) ont expérimenté l’ap-pareil pendant une semaine. Parmiles 49 participants, onze employésde la ville de Saint-Jérôme, troispoliciers du Service de police et unjournaliste ont pris part à l’étude.Plus de 3400 km ont alors été fran-chis par les 49 utilisateurs des 12Segway. Par la suite, le projet s’estdéplacé à Laval et à Québec. Autotal 140 utilisateurs ont expérimen-té le Segway et des centaines depiétons et d’automobilistes ont par-ticipé à l’enquête. Ce projet piloted’évaluation a constitué une pre-mière étude du genre en Amériquedu Nord.


Une brève rencontre avec M.Robert Monette, directeur des ser-vices d’incendie et responsable duprojet m’a permis de constater jus-qu'à quel point, il s’est dit satisfaitdu travail des différents interve-nants. Il a aussi profité du momentpour souligner la participation acti-ve des citoyens de Prévost lors desateliers de consultation sectoriellestructurés pour l’événement.

C’est avec la complicité de M.Christian Schryburt, directeur desservices de loisirs et de l’environne-ment, rendu maître dans la structu-re organisationnelle, que l’événe-ment à pris son envol. Des invita-tions ont été lancées. À tour de rôle,les citoyens de chacun des secteurs

de la ville de Prévost étaientaccueillis à la caserne de pompiersdans un climat sobre et bien struc-turé. Après un bref aperçu dudéroulement de la soirée par M.Robert Monette, la parole a été don-née aux élus. C’est ainsi que M. lemaire Claude Charbonneau a souli-gné l’importance d’un tel processusainsi que les efforts consentis parchacun des conseillers concernéspar les préoccupations descitoyens, afin de faire de l’événe-ment une réussite

M. Paul Mackey, de la firme deconsultant «Rue Sécure inc. » nous afait étalage de son expérience enmatière de sécurité routière et nousa donné l’occasion de réfléchir sur

une approche différente nous ame-nant à reconsidérer notre percep-tion des choses. On devrait consi-dérer un ensemble de facteurs telsl’ergonomie des lieux et l’environ-nement routier avant de fixer uneaffiche, un arrêt, un dos d’âne ouun feu de circulation. Selon lui, laroute nous parle, il s’agit de bien laregarder.

Lorsqu’ils étaient disponibles, desreprésentants de la Sûreté duQuébec étaient présents et s’appli-quaient à rassurer les citoyens et àbien expliquer leur rôle au sein de lacommunauté prévostoise (exemple:requêtes de citoyens et besoins spé-cifiques de la population).

Par la suite, les citoyens étaientinvités à se présenter à leur table deconsultation respective. Une per-sonne était désignée pour consi-gner par écrit les requêtes descitoyens attablés avec un desconseillers. Après une trentaines de

minutes de débats et d’échanges leporte-parole était appelé à sou-mettre les requêtes de vive voie,afin que soit transcrit par M. LaurentLaberge (greffier) ou M. AlainBolduc (directeur des travauxpublics), l’ensemble de leurs

doléances. Le travail de compilationet d’analyse reste à faire avant d’enarriver aux conclusions et auxactions nécessaires. Toutefois, selonM. Monette, des travaux ont déjàété entrepris pour corriger certainessituations.

Stéphane Parent

C’est au terme d’un vaste processus de consultation quiaura duré 35 jours que près de 200 personnes ont pavécertaines orientations en matière de sécurité routièrepour la ville de Prévost.

À la ville de Prévost

Un processus de consultation pour améliorerla sécurité routière

Rapport exhaustif de veille technologique rendu public par le CEVEQ

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Le Centre d'expérimentation des véhicules électriques duQuébec (CEVEQ), en partenariat avec Développement éco-

nomique Canada (DEC) et leministère du Développe-ment économique, de l'In-novation et de l'Exporta-tion (MDEIE) du Québec, aprésenté le mercredi 31mai à Montréal un premierbilan des résultats tan-gibles découlant de la parti-cipation à MUTA2006.

ANDRÉ MARTEL, CGA

EXPERT-COMPTABLE

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Comptables généraux licenciésdu Québec

M. Paul Mackey, de la firme de consultant « Rue Sécure inc. » informe les citoyens sur différentsmoyens d'intervenir en matière de sécurité routière.

Un Segway en démonstration

corps policiers responsables reçoivent desdirectives politiques les empêchant d’en-quêter sur ces territoires de compétencefédérale ?

– Moi je pense qu'il y a plusieurs anglesà cette question. Premièrement, la loi doitêtre appliquée partout. Deuxièmement, ilest plus que temps qu'on négocie denation à nation avec les autochtones. Jevais vous donner un exemple de ce que leQuébec a fait avec les Cries; une entente,la paix des braves. On n’entend pas parlerde problème du genre sur le territoire Crie,

tout est réglé et les choses ont changéradicalement. Il faut passer par là, il y adifférentes approches, mais il n'y a pasque l'approche policière. Il faut négocierles dossiers qu'Ottawa n'a jamais négociés.Il y a des réserves qui n'ont pas d'eau cou-rante, pas d'électricité et ils vivent auQuébec. Quand vous vivez dans desconditions de même, de pauvreté, vouschercher des solutions pour vous en sortir.Ça n'excuse pas, mais prenez les HellsAngels, par exemple, il y en a plus quisont originaires d'Hochelaga-Maisonneuveque de Westmount, ce n’est pas un hasardça, le monde n'a pas ça dans les gênes àHochelaga-Maisonneuve.

J de P : Mais plus particulièrement M.Duceppe, le fait que les agents de la GRCne se rendent pas sur les réserves pourfaire des enquêtes, appliquer la loi et pro-céder à des arrestations, ce n'est pas pro-blématique pour vous ?

– C'est problématique, mais ce que jevous dis, c'est qu'il ne faut pas seulementl'aborder par l'approche policière, maiségalement sur l'ensemble de la situationdes autochtones. Si on laisse le niveau depauvreté dans les réserves, on sera tou-jours pris avec des questions semblables. J de P : M. Duceppe, est-ce que le Bloc al’intention de pousser le gouvernementHarper – un gouvernement obsédé par lasécurité - à sécuriser les ports canadiensalors que la police des ports a été abolie etque les agents de sécurité privée n’ont niles techniques ni les outils d’interventionpour éradiquer la criminalité dans les portscanadiens ?

– Moi, je pense que les douanes doiventjouer leur rôle, la GRC elle aussi doit jouerson rôle, c'est la même chose que les neufpostes de la GRC qu'ils ont fermés (laGRC); on dit « vous ne pouvez pas rentrerau Canada » (les terroristes), mais on fermeneuf postes.


J de P : Bonjour M. Duceppe et bienvenue dans lecomté de Rivière-du-Nord.

– Bonjour.JdeP : M. Duceppe, outre le fait que vous ayez appuyéla mission dans son principe et que vous avez parcontre voté contre une extension de celle-ci, que pen-sez-vous de la déclaration de M. Harper à l’effet qu’ilne se serait pas senti lié par une majorité hostile?

– Il fait le contraire de ce qu'il affirmait. Il y aquelques mois, Stephen Harper disait : « le gouverne-ment est moralement tenu de respecter les décisionsde la Chambre des communes ». Ce n’est pas moi quilui fais dire, il le disait. Je sais qu'il l'a dit j'étais à sescôtés. Donc, il ne respecte pas les engagements qu'il apris.JdeP : Pourquoi dénoncez-vous l’abandon des 15 pro-grammes environnementaux et le départ précipité dela ministre de l’Environnement Rona Ambrose à laconférence qu’elle présidait, alors que vous avezappuyé le budget Harper qui ne comportait aucuneallocation pour Kyoto et l’environnement en général ?

– Ce n’est pas vrai ça ! Ce n’est pas vrai… Il n’y a paseu de coupure, le 2 milliards ils doivent le présenterdans le plan, on questionne « quel est ce plan », un 2milliards est réservé. Le 4 milliards de réserves par leslibéraux est là.JdeP : Vous dites que 4 milliards pour l’environnementest encore là même s’il n’y a rien d’inscrit dans le bud-get à cet effet ?

– Y a pas eu de coupure, maintenant faut savoir cequ'ils vont faire avec (le 4 milliards).J de P : Et les 15 programmes environnementaux cou-pés par M. Harper et son gouvernement conservateur?

– Ça, c'est un rapport des libéraux. Nous on veut voirle plan d'ensemble.

JdeP :M. Duceppe, pourquoi le bloc ne presse-t-il pasle gouvernement Harper d’appliquer la loi (que ce soitles cigarettes illégales, l’alcool illégal, les armes illé-gales) dans les réserves amérindiennes sachant que les

Christian Bordeleau

Monique Guay et le conseil exécutif du Bloc Québécois ont organisé un cocktailde financement au profit du Bloc Québécois de Rivière-du-Nord qui s’est tenu lejeudi 18 mai au Marchand de Saveurs boulevard Labelle à Saint-Jérôme. GillesDuceppe, chef du Bloc Québécois, était présent pour l’occasion et a accordé uneentrevue au Journal de Prévost sur quelques-uns des grands thèmes qui préoc-cupe l’électorat.

Tête à tête avec Gilles Duceppe

de Nissan

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Le Comité des citoyens etcitoyennes de Prévost, présidé parDenis Bergeron, a obtenu une pre-mière victoire contre l’administra-tion municipale. En effet, elle a reti-ré ses deux règlements sur le dézo-

nage avant de les soumettre au réfé-rendum populaire, ce qui répondau désir du Comité des citoyens. M.Bergeron est très satisfait de cettevictoire : « C'est donc dire qu'on neverra pas d'autres propositions

avant 6 mois, minimum. Il y a unmoratoire sur tout projet affectantl'urbanisme ».

À première vue, il semble quecette victoire hypothéquera le capi-tal politique du comité. À ce titre,M. Bergeron craint pour l’avenir del’organisation qu’il préside : « leComité des citoyens ne s'en sortirapas indemne ».

Rappelons que dans le dossier desCascadelles, c’est le dézonage d’une

zone résidentielle en zone commer-ciale et industrielle qui constituait lepoint en litige. Cette réalisation, sielle avait eu lieu, aurait, de facto,enclavé une petite zone résidentiel-le de type unifamiliale entre deszones commerciales, une routeprovinciale et une autoroute. Lesrésidents de cette zone étaientmajoritairement contre le projet dedézonage.


Nom d’une pipe, je ne peuxplus fumer dans mon condo!La Loi modifiant la loi sur le

tabac et d’autres dispositionslégislatives (L.Q. 2005, ch. 29)modifie non seulement les habi-tudes des gens au restaurant etdans les bars, mais aussi dans leurcopropriété ou dans leur édifice àlogement. Pour certains, il s’agitd’une bouffée d’air frais; pour lesautres, ils ont l’impression d’êtrepassés à tabac.

La nouvelle législation prévoitune interdiction de fumer dans lesaires communes pour lesimmeubles comportant six (6) uni-tés d’habitation et plus. On peutpenser que ses aires communessont :—le hall d’entrée de l’édifice et ses

corridors;—les cages d’escalier;—la buanderie—chambres électriques ou de

machineries;—salles de réunions;—locaux communautaires;—piscines intérieures.

Par ailleurs, il est permis defumer :—dans votre logement;—sur votre balcon;—dans le stationnement, et les

espaces communs extérieurs;—dans toute partie d’une copro-

priété ou d’un appartementcomportant moins de six (6) uni-tés d’habitation.En cas d’infraction, beaucoup

d’argent peut s’en aller en fumée.Le fait de griller une cigarette à unendroit où il est interdit coûteentre 50$ et 300$. Pour l’exploi-tant de l’immeuble qui tolèrequ’une personne fume, lesamendes varient entre 400 $ à4000$. Les propriétaires d’édificeà logement sont donc visés par laLoi. Pour ce qui est des syndicatsde copropriété, bien que cela nesoit pas clairement précisé dans laLoi (il ne faut pas se compter depipe), le syndicat devrait être assi-milé à un exploitant d’immeubleet être assujetti à ses pénalités.

Mais attention cela ne s’arrêtepas là. L’omission par le propriétai-re de l’édifice ou par le syndicat decopropriété d’afficher les endroitsoù il est interdit de fumer estquant à elle sanctionnée d’uneamende entre 400$ à 4000$.

Pour les gens qui voudraientobtenir une affiche, il y a en for-mat PDF sur le site du ministère dela santé et des Services sociaux :www.msss.gouv.qc.ca/sujets/san-tepub/tabac

Il est aussi possible d’en com-mander.

Enfin, une petite remarque per-sonnelle, j’ai tenté d’arrêter defumer au moins à 100 reprises. Ladernière a été la bonne, et ce, il ya sept ans. Comme quoi, il y a tou-jours espoir même pour les casdésespérés.

Me Paul Germainnotaireet conseillerjuridique

861, de l’ÉcolePrévost QcJ0R 1T0Tél. : 224-5080Télec. : 224-8511

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PRÉVOST

ME PAUL GERMAIN NOTAIRE

Voué aux gémoniesVoilà le sort peu enviable qu’on

réserve au Parti libéral. M. Charestet son équipe servent d’exutoire àun désabusement presque collectifenvers la politique et les politiciensqui se traduit, non pas par unedéfection, mais par une oppositiond’une fin de non-recevoir. Depuisson arrivée au pouvoir, ce partin’arrive pas à toucher la fibre sen-sible de l’électorat. Cette incompati-bilité d’affinités commence avec lechef et se ramifie pour atteindrel’ensemble du cabinet. Même lesbons coups du gouvernement neréussissent pas à franchir le fossé del’hostilité qui s’est creusé entre lesantagonistes. On parle de commu-nication boiteuse. Une bonne com-munication suppose un message,un émetteur et un récepteur.Présentement, le récepteur n’est pasdisponible, qui plus est, il est obsti-nément fermé au message. Onpourrait espérer que le vent tourne,mais plus il souffle, plus il pousse lebateau vers le large. Il faudrait untsunami contraire pour éviterl’écueil. Si « gouverner, c’estprévoir », M. Charest a tout intérêt àse préparer à tirer sa révérence. Àmoins qu’on assiste à une résiliencede style coup de théâtre tragique.

Le mors aux dentsL’homme est mortel. Un jour ou

l’autre, il sera soumis à ce sort inévi-table qui se trouve sur son chemin.Notre attitude face à cette réalitéest-elle déréglée dans certains cas ?« Si on pouvait sauver une seule vie,ce serait … », entend-on souvent.De ce point de vue, comment cau-tionner la mission de nos soldats enAfghanistan ? Hier soir, le conseilmunicipal de la Ville de Granbyréagissait à la mort déplorable dupetit Arthur en votant un règlementsur les piscines gonflables. On nepeut s’opposer à des mesures quivisent à protéger des vies.Cependant, force est d’admettre

que les noyades sont des consé-quences directes des plans d’eauallant de la mare jusqu’à la mer.L’an passé, on rapportait qu’unjeune garçon avait failli se noyerdans le jardin d’eau de la familletrès peu profond. Je vis à quelquesmètres d’un milieu humide où seconcentre une couche d’eau et deboue qu’on peut qualifier de dange-reuse. Que doit-on faire pour éviterque des accidents se produisent ?Un accident demeure un accident,certains peuvent être empêchés,d’autres vont se produire inévitable-ment. «Errare humanum est. » Il fautaussi faire confiance à la vie sansverser dans la témérité. Va-t-oninterdire la bicyclette bien qu’il soitcertain que des accidents vont seproduire ? Une fois qu’une sécuritéraisonnable est assurée, la vie doitsuivre son cours. S’il fallait entourerde clôture tous les plans d’eau …Combien de jeunes ont été élevésprès d’un cours d’eau, un lac, unerivière, un fleuve ? L’éducation et laprudence sont toujours de mise. Ilest impossible de clôturer tous lesrisques d’accident. La clôture la plusétanche possible pourra toujoursprésenter un danger si une seulepetite ouverture insoupçonnée envient à trouver preneur. Un accidentgardera toujours ses secrets qui sontinhérents à la contingence danslaquelle on vit puisque les accidentsfont partie de la vie qu’ils soientprévisibles ou non. Malheureu-sement, tout en se préservant de lafatalité.

Bal des finissantsJe passais souvent devant sa pen-

sion jusqu’au jour où l’appel s’estfait incisif. C’était mon oncle, unhomme qui cultivait un suave sensde l’humour en plus de labourer laterre et d’être mélomane ou peut-être dans cet ordre, mélomane etcultivateur. Il était de ceux quicroyaient aux vertus de la musiquepour améliorer la production laitiè-

re des vaches. Toute sa vie a baignédans la bonne humeur qui se tra-duisait par son éternelle binette àlaquelle était accrochée un souriremoqueur monté d’une légèreouverture de la bouche prête à sor-tir une boutade dont lui seulconnaissait les ingrédients. Il y avaitdéjà un bon bout de temps que jene l’avais pas vu. Au fil de notreconversation enjouée comme d’ha-bitude, il laissa échapper deux motsdont l’évocation me laissa coi : can-cer, incurable. Mais pas lui, malgréses quatre-vingt-treize ans bien son-nés. «Quatre-vingt-treize ans et troismois » , prenait-il soin de préciserfièrement. Fidèle à son image, il medit qu’il préparait son bal de finis-sants. Je l’ai laissé parler afin qu’ilm’explique davantage ce que signi-fiait pour lui le mot bal. « J’ai eu unebelle vie, dit-il. J’ai cultivé ma terrequi nous a permis une existencedécente à mes dix enfants, à monépouse et à moi. Nous avons eu lesmoyens de faire instruire cette mar-maille et tous gagnent leur viehonorablement aujourd’hui. Je visen solitaire depuis bientôt cinq anset il est temps pour moi d’allerrejoindre ma compagne de toujoursdont je m’ennuie beaucoup. À partles deux guerres que nous avonstraversées, nous pouvons affirmerque nous avons vécu dans le bontemps. La nature nous a donné cequ’elle avait de mieux. Les motspollution, gangs de rue, meurtres,suicides, divorces, drames familiauxn’existaient que dans le dictionnairepour aider à grossir sa taille. Lesfacilités d’aujourd’hui étaient entiè-rement compensées par la richessedes liens humains que nous entrete-nions. Nous avions l’essentiel, assezpour être heureux, pour prendre letemps d’apprécier. Notre plaisir, onle trouvait dans le désir qu’on com-blait par les efforts fournis pourobtenir ce qu’on voulait. Je parsheureux et satisfait et je tiens à monbal de finissants. Nous ne serons

pas nombreux, tu sais. De mesamis, je suis le seul qui reste. J’ai vule cercle se refermer p’tit à p’tit. Cen’est pas tellement ici-bas que j’es-père un rassemblement, mais del’autre côté. Tu sais, je suis croyantet je n’ai pas peur de la mort. Lep’tit Jésus va sûrement me recon-naître parce que je lui ai parlé sou-vent dans mes champs. Parallè-lement au curé qui avait son église,moi, j’avais mon champ et mesheures de prières n’étaient pas fixesà l’image de toutes mes autres acti-vités, sauf l’heure du lever, 5h30tous les matins, toutes les saisons.Je ne savais pas le latin, j’ai toujoursprié en français. Jésus est sûrementpolyglotte, mot savant qu’on m’aappris. Là, je me vois comme unpauvre bougre. Autre mot que j’airetenu et que j’aime bien répéter.Pour mon bal, j’exige une seulechose : de la musique. De la bellemusique avec du violon, du piano,des instruments, pas de chanteursqui crient. De la musique douce. Jeveux m’en aller au son de lamusique, une symphonie deBeethoven et être reçu sur lesmêmes notes. Un passage en dou-ceur, quoi. Ce sera mon premier balet le début de plusieurs autres, j’es-père. Je veux m’en rappeler toutema vie, a-t-il ponctué d’un clind’œil complice. Pas besoin de"tuxedo". Ma naissance a été belle,ma vie a été belle, j’anticipe unebelle mort. » «Mon oncle, vous merenversez ! Je ne sais plus quoidire. » «Ah, mon jeune ! ( j’ai 63 ans )Je te souhaite tout ce que j’ai vécuet en mieux avec un beau bal definissants. » Au bout d’une heure, jel’ai quitté. C’était en décembre 2005et il est mort au mois d’avril dernier.Il a eu droit à sa musique et à sonbal. Salut, vieux bougre, ta présen-ce parmi nous nous a marqués !Sereinement …

Yves Deslauriers, collaboration spéciale

À PiedmontSurprise inattendue dans le dossier des CascadellesChristian Bordeleau

Le lundi 5 juin 2006 aurait dû avoir lieu le référendum surle dézonage permettant le développement de tout le sec-teur au sud des Cascadelles (au sud du Robinet), mais unrevirement s’est opéré à la dernière minute. Que s’est-ilpassé ?

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Afin de financer le tout, desaimants à réfrigérateur généreuse-ment payés par le Club Optimistede Prévost et par l’école Val-des-Monts, rappelant les 4 étapes néces-saires pour régler les conflits sesont vendus au coût de 1$ chacun.

Tous les élèves ont d’abord partici-pé à la vente et ont ensuite aidé àaugmenter la cagnotte, plusieursélèves-médiateurs enthousiastes etvêtus de leurs dossards, ont acceptéde solliciter directement la popula-tion. Cet événement positif a été

possible grâce à la participation denombreux adultes bénévoles et sur-tout aussi grâce au support descommerçants prévostois partici-pants soit : Vidéozone, Casse-croûtechez Paquette, ainsi que MarchéAxep, qui ont accepté d’embléeque les enfants de 4e, 5e et 6e annéesollicitent leur clientèle.

Le montant total amassé se chiffreà 387$. Un gros merci de la part des

élèves qui ont à cœur ce projet. Sivotre frigo avait besoin d’un telaimant ou si vous désirez simple-ment encourager les enfants avecleur projet, n’hésitez pas à contacterl’école Val-des-Monts au 224-2913.

La prochaine et dernière activitédes bâtisseurs de paix cette année,est la rencontre des élèves-média-teurs avec le notaire Me Germainde Prévost, qui depuis trois ans

déjà, vient discuter et dîner aveceux et leur remet par la suite à cha-cun un certificat de participation.

Cette remise officielle est toujourstrès spéciale, surtout lorsque la tem-pérature le permet, car c’est sur letoit de l’école qu’elle a lieu. Bravodonc à tous les élèves de l’écoleVal-des-Monts qui bâtissent la paixun jour à la fois.

Isabelle Schmadtke Pearse

Cette année dans le cadre du programme vers le Pacifiquede l’école Val-des-Monts, les élèves avaient pour thème :être des bâtisseurs de paix. Afin de concrétiser ce projetils ont imaginé bâtir une pergola (surnommée paix-go-là)dans la cour d’école qui servirait de lieu de détente et decalme lorsque survient une situation de conflit.

167, rte 117, Ste-Anne-de-Lacs (sortie 57)Pour réservation: 450 227-1142 • 1-888-627-1142

Ouvert du mercrediau dimanche en soirée

Pierre Maheuprop.

Bienvenue aux groupesDans une ambiance champêtreSalle à diner, Salon privé

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Elle habite Prévost depuis quinze ans. Parl’entremise de M. Robert Renaud, qu’elleconsidère comme son grand-père, son mari etelle achètent un de ses terrains et se fontconstruire une grande maison incluant sonsalon de soins pour le corps, au lac Renaud.

Travailleuse autonome, mère de quatrebeaux enfants, rien ne l’arrête pour se perfec-tionner. Elle profite de ses deux dernièresgrossesses pour étudier les plantes médici-nales.

« Sachez reconnaître les exigences de votrepeau afin de la nourrir des extraits de planteset de végétaux dont elle a besoin » affirme-t-elle. Elle a toujours aimé et cru aux vertusmédicinales des végétaux. Elle est diplôméecomme herboriste depuis 1998. C’est à La Clédes Champs à Val David, herboristerie recon-nue en Amérique du Nord qu’elle a suivi descours pendant quatre ans. Elle se considèrechanceuse d’avoir été formée par madameMarie Prévost, sommité dans le domaine etfemme remarquable.

Les mamans et leurs enfants, entre autres, laconsultent non pas en thérapie mais suiventles conseils afin de profiter des vertus théra-peutiques des plantes.

Parmi les soins de corps complets on retrou-ve la balnéothérapie. «Rien de mieux que dese prélasser dans un bain tourbillon thérapeu-tique avec des huiles essentielles pendant unsoin de corps », affirme madame Gadoua.

Plusieurs personnes âgées, les femmesenceintes, ceux qui souffrent de varices, decellulite et d’œdème apprécient grandementles séances de pressothérapie. Ce traitement

consiste à porter des bottes enveloppantespendant une vingtaine de minutes. Cettedétente apporte une meilleure circulationsanguine au système lymphatique des jambes.

Récemment, elle a traité une femme nona-génaire, paralysée des jambes, laquelle en atiré un grand bienfait. Lorsqu’elle constateque le corps se détend et que ses soins sontbénéfiques, elle croit que c’est une partie desa rétribution.

Notre esthéticienne et herboriste se sentappelée vers une légère participation aubénévolat. L’idée d’exercer sa profession horscadre. Elle pourrait délimiter des heures fixespour se déplacer vers les personnes seules etmoins autonomes.

«Aujourd’hui, la joie et le bonheur de jume-ler ces deux métiers dans mon travail sontindispensables à l’harmonie et la santé ducorps…», assure-t-elle.

Lucile D. Leduc – Madame Gadoua, native de Shefferville dans le GrandNord, a grandi et étudié à Montréal. Diplômée esthéticienne depuis1983, l’esthétique l’a toujours passionnée par son pouvoir régénérant etenveloppant. La beauté du corps l’a fascinée de la tête aux pieds.

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À fleur de peauPUBLI-REPORTAGE

Projet bâtisseurs de paix, école Val-des-Monts

Merci Prévost !


Projet de rénovations ?Quelques règles à suivre

Avant de commencerBeaucoup de propriétaires profi-

tent de l’arrivée de l’été pour mettreen œuvre leurs projets de rénova-tion.

Il est important de se rappelerqu’il faut auparavant vérifier lesrèglements de construction et dezonage applicables et, dans la vastemajorité des cas, obtenir un permisde la municipalité .

Cette dernière peut aussi vousinformer sur l’existence possible deprogrammes de subvention.

À défaut de respecter les règle-ments, la municipalité pourra fairearrêter les travaux et même forcer àdémolir les constructions effectuéessans permis.Travaux confiés à un entrepre-neur

Plusieurs retiendront les servicesd’un entrepreneur qui devra alorsfournir un contrat écrit concernantles travaux, leur durée et leur prix.Dans certains cas, si c’est l’entrepre-neur qui sollicite les gens en faisantdu porte à porte, par exemple, la Loisur la protection du consommateurs’appliquera, permettant ainsi auclient de « changer d’idée » dans lesdix (10) jours de la signature ducontrat de rénovation.

Dans tous les cas il serait prudentde vérifier auprès de la Régie dubâtiment la validité de la licence del’entrepreneur choisi. Plusieursentrepreneurs sont cautionnés parun organisme et leurs travaux cou-verts par un plan de garantie. Il nefaut pas hésiter à exiger une confir-mation à cet effet, ces garantiespouvant être avantageuses pour leconsommateur.Augmentation des coûts encours de rénovation

L’article 2107 du Code civil duQuébec prévoit que , si le prix destravaux a fait l’objet d’une estima-tion, le client ne sera pas tenu desubir des augmentations de prix àmoins que les travaux supplémen-taires aient été imprévisibles, soitpar l’entrepreneur ou soit pas leclient.La résiliation du contrat deservices

Il peut parfois arriver que leclient désire annuler son contratavec l’entrepreneur même en coursde travaux. « Le client peut, unilaté-ralement résilier le contrat, quoiquela réalisation de l’ouvrage ou laprestation du service ait déjà étéentreprise. »

Dans ce cas, il serait prudent deconsulter votre avocat afin d ‘êtrebien informé des formalités à res-pecter.Adresses utilesRégie du bâtiment du Québec1-800-361-0761 (qualification desentrepreneurs)www.rbq.gouv.qc.ca

Ce texte ne remplace aucunement les textes deloi en vigueur et ne peut être reproduit sansautorisation.

Pam a grandi à Greenfield Park etfait partie de l'Église Unie depuisson jeune âge, ayant été baptiséedans celle-ci. En déménageant dansles Laurentides, il y a une quinzained'années, elle est allée voir ce quise passait à l'église de Shawbridgeet n'en est jamais repartie. Le chantétant sa passion, elle fait partie de lachorale depuis ce temps. Pam adeux enfants, Jason et Katie. Celle-ci a été diagnostiquée à l'âge detrois ans comme ayant un neuro-blastome, le deuxième cancer le

plus commun chez les enfantsaprès la leucémie. Parce qu'ils netrouvaient pas la source exacte, lesmédecins ont dû utiliser beaucoupde radiothérapie pour venir à boutde son cancer, mais par le faitmême, ils ont endommagé son rein.À quatre ans, Katie reçoit une trans-plantation de sa propre moëlleosseuse qui avait été envoyée dansun laboratoire aux Étas-Unis afind'y être nettoyée. Malheureuse-ment, à 17 ans, l'état de santé deKatie se détériore à un point tel

qu'on doit lui enlever un rein. Pam,sa mère, étant un donneur compa-tible lui donne le sien.

Tout au long de ces années dedures épreuves, Pam se tourne versDieu pour y puiser force et courageet reçoit le soutien, l'aide et leréconfort de la congrégation.Aujourd'hui, Pam et Katie sont enforme, et lors du dernier examenmédical de Katie, son médecin ladéclare maintenant en santé.

Comme toute jeune fille passion-née, Katie a des rêves. Elle est ins-crite à un cours de pâtissière. Je suiscertaine que ses petits gâteauxseront délicieux !

J'aimerais partager avec vous laconfession de foi de l'Église Unieque je trouve très belle.

«Nous ne sommes pas seuls, nous

vivons dans le monde que Dieu acréé.

Nous croyons en Dieu qui a crééet qui continue de créer, qui estvenu en Jésus, Parole faite chair,pour réconcillier et renouveler, quitravaille en nous et parmi nous parson Esprit. Nous avons confianceen Dieu.

Nous sommes appellés à consti-tuer l'Église pour célébrer la présen-ce de Dieu, pour vivre avec respectdans la création, pour aimer et ser-vir les autres, pour rechercher lajustice et resister au mal, pour pro-clamer Jésus, crucifié et ressuscité,notre juge et notre espérance.

Dans la vie, dans la mort, dans lavie au-delà de la mort, Dieu estavec nous. Nous ne sommes passeuls. Grâces soient rendues àDieu. »

Des nouvelles de la petite église blanche

Le chemin de Pam et KatieJoanne Gendron

La vie de certains est souvent faite de nombreusesembûches, et l'histoire de Pam et Katie en est une trèséprouvante. Pourtant, le souvenir que vous en garderezsera celui de femmes fortes et courageuses qui ont su trou-ver à la petite Église Unie l'appui nécessaire pour passerau travers.

« Je prends uninstant pour savou-rer le moment, letout autour denous est bel etbien réel. Notrecommerce donneun sens à notregrande fierté. Stevea su foncer sansbaisser les bras.Mais c’est vous quiferez de chez nouschez vous » décla-rait Chantal Séguinsous l’émotionpropriétaire et pré-sidente de VUHD.

Le maire de Prévost qui était pré-sent pour la coupe du ruban a pro-noncé quelques mots pour l’occa-sion : « Je ne suis pas un maniaquede moto, mais j’apprécie beaucouples propriétaires de moto. Quand jevois l’attention que les propriétairesportent à leur moto, ça m’étonne.C’est votre marque de commerce etc’est ce qui fait que je ne suis pasallergique aux motocyclistex » d’af-firmer celui-ci à la suite de MmeSeguin.

Pour sa part, Steve Cloutier, lemari de la propriétaire ChantalSéguin, expliquait au Journal quec’est la passion qui l’a poussé àouvrir ce magasin unique en songenre au nord de Montréal. «On atoujours aimé la moto. Moi, je faisde la moto depuis que j’ai l’âge de18 ans », nous dit-il. «Ça nous a prisun an avant d’embrayer ça ! C’est dela nouvelle moto, un nouveau pro-duit. Cinq marques de nouvellesmotos et chacune d’elles coûtent80000$ en droit à Transport Canadapour l’homologation de conformité.C’est très difficile d’embarquer lesfinanciers », de renchérir M. Cloutier.

Un style de vie ?Le Journal a demandé à M.

Cloutier quel genre d’individu s’in-

téresse aux moto-cyclettes de styleChoppers : « C’estdu monde qui a del’argent qui s’achè-te ça; des méde-cins, des avocats,des comptables,etc. C’est sûr quesur dix motos, jevais en avoir un"bad boy ", qu’est-ce que tu veux queje fasse ? ». PourMarc Séguin, unamateur de motoqui était présent

pour l’inauguration de VUHD, « c’estl’histoire de la moto » qui attire lesgens. Il ajoute que « c’est fou com-ment tu peux identifier quelqu’unavec sa moto ». Stéphane « Bud »Robert, un autre amateur présentindique que « la plupart du mondequi aime les motos customs, cen’est pas des maniaques de vitesse ».

Des motos pasnécessairement conformes

M. Cloutier a affirmé que la Sûretédu Québec (SQ) est venue à sonmagasin pour y faire de l’intimida-tion. Il affirme qu’un policier de laSQ a déclaré que : «moi des chop-pers, je ne veux pas en voir ici auQuébec ». À une autre occasion, ilmentionne qu’« ils sont venus septchars de police au Dunkin’sDonuts » alors qu’il conduisait unchopper en direction de Montréal.

Du côté de la police, on ne veutsurtout pas être cité dans le Journal.Par contre, on a confirmé sous lecouvert de l’anonymat qu’un poli-cier avait bel et bien été au magasinde Mme Séguin et qu’il avait étéexpulsé mais qu’il était là unique-ment pour « vérifier comment çaallait fonctionner ». On a confirméqu’une moto a bel et bien étéremorquée suite à un incident au

Dunkin’s Donuts. Les policiers ren-contrés déclarent ne pas être aucourant des dispositions concernantles motos de style choppers : «on nesait pas comment ça fonctionne, onest bien limité sur le sujet ». Ilsemble que des infractions pour-raient éventuellement être consta-tées « si le miroir est trop petit ou s’iln’y a pas de protège-chaine, onpeut donner un billet en vertu ducode de la sécurité routière ».

Ouverture de VUHD Choppers du nord

De la nouvelle moto à Prévost !Christian BordeleauLe samedi 27 mai 2006 avait lieu l’ouverture officielle deVUHD Choppers du Nord à Prévost. Une centaine de per-sonnes se sont rassemblées autour du magasin vers 10h30pour entendre le discours d’ouverture et assister à lacoupe du ruban en compagnie du maire de Prévost.

Entrée en vigueur du Programmed'inspection des véhicules lourds

Bien que le règlement entre envigueur dès aujourd’hui, unepériode de transition de troismois est prévue pendant laquelleles propriétaires recevront desavertissements. Les dispositionspénales s’appliqueront donc àcompter du 1er septembre 2006.

«Dans la mesure où on part dezéro, le PIÉVAL, c'est une bonnenouvelle. Ça ne s'est jamais faitau Québec », a déclaré M. AndréBélisle, président de l'AQLPA. M.Bélisle rappelle que ce sont sur-tout les camionneurs dont levéhicule émet des cheminées defumée noire qui vont être inter-ceptés, mis à l'amende et obligésde réparer et de repasser le test.«On sait qu'actuellement, plus de15000 véhicules lourds qui sillon-nent les routes du Québecéchoueraient le test s'ils étaientinterceptés. On est encore loindes programmes universels obli-gatoires pour véhicules lourds etlégers de nos voisins américains

et canadiens, mais c'est une pre-mière étape », note M. Bélisle.

Rappelons que près de 130000véhicules lourds sont immatricu-lés au Québec, ce qui ne repré-sente que 3 % de l’ensemble duparc automobile québécois. Ilssont néanmoins responsables dela moitié des émissions pol-luantes attribuables au transportroutier. Or, les polluants qu’ilsrejettent dans l’atmosphère, telsque les composés organiquesvolatils, le monoxyde de carbone,les oxydes d’azote et les parti-cules fines, contribuent à la for-mation de smog dans les zonesurbaines et peuvent être associésà certains troubles pulmonaires etcardiaques. La mise en œuvre duProgramme d’inspection et d’en-tretien des véhicules automobileslourds amènera une réductionannuelle de quelque 82 000tonnes de gaz à effet de serre etde 450 tonnes de particules fines.

Christian Bordeleau

Saviez-vous que les véhicules lourds sont responsables dela moitié des émissions polluantes reliées au transportroutier ? Le nouveau programme qui entre en vigueuraujourd’hui contribuera-t-il à assainir l’air au Québec,particulièrement en milieu urbain? Regard sur un règle-ment bien attendu des environnementalistes.

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Le maire, Claude Charbonneau, ChantalSéguin, propriétaire et Steve Cloutier.

Comme à chaque année ces jeunesbourrés de talents de la 3ième à la6ième année du primaire, nous enont mis plein la vue en nous démon-trant leurs habiletés créatives soitpar les magnifiques décors qu’ils ontfabriqués en art plastique, soit parleurs pièces musicales variées dechant, de flûte, de piano et d’instru-ments à percussion, soit par leursprésentations de danse animées etdivertissantes ou par leurs petitessaynètes humoristiques.

Soulignons également le travailimpressionnant de tous les profes-seurs de cette magnifique optionainsi que des parents bénévoles,sans qui nos jeunes n’auraient pas lapossibilité d’exprimer leur passionartistique. Rappelons que laConcentration Arts de l’école Fleur-des-Neiges est ouverte à tous lesélèves de la commission scolaire desLaurentides à partir de la 3ièmeannée. Puisque les places sont mal-heureusement limitées des examensd’entrée sont nécessaires pour déter-miner les participants. Par son tra-vail, La Fondation Jeunesse en Artsdes Laurentides composée en partiede parents bénévoles désireux desoutenir la Concentration Arts, conti-nue sa mission en espérant qu’unjour cette remarquable formationsoit disponible à un plus grandnombre de jeunes.

Optimiste, ami des jeunes, géné-reux et enjoué Henri Piette nous aquittés soudainement le 22 février2003. Mais les réalisations d’Henri,son esprit communautaire, sondévouement pour Sainte-Anne-des-Lacs et ses jeunes qu’il aimait tant,perdurent et c’est donc pour ces rai-sons que la municipalité de concert

avec le Club Optimiste de Sainte-Anne-des-Lacs a décidé de rendrehommage à Henri au cours d’unecélébration inaugurant le parc quiportera désormais son nom.

Natif de Montréal, Henri découvritSainte-Anne-des-Lacs dans sa jeu-nesse alors qu’à l’âge de 12-13 ans ily passait ses vacances. Plus tard, il

vint y vivre lorsqu’il hérita de lamaison paternelle. Homme d’af-faires dans le domaine de l’alimen-tation, Henri se construit au fildes ans un important réseau deconnaissances et d’amis. En 1982, ilfait parti des membres fondateursdu Club Optimiste de Sainte-Anne-des-Lacs et a été son président en1983-84. Son intarissable énergieainsi que son dévouement l’ontamené à s’impliquer et à organisertoutes sortes d’activités pour lacommunauté notamment pour lesjeunes. Ceux-ci maintenant adultes,

se souviendront sûrement avecplaisir des dépouillements d’arbresde Noël, des partys d’Halloween,des journées de sécurité à vélos,des galas de jeunesse personnalité,des épluchettes de blé d’inde, dessorties de ski alpin ou glissades surtubes, des sorties de patins à rou-lettes et de la fondation du ClubOptimiste Jeunesse Express. Henric’était aussi la Maison des jeunesl’Envol, le co-organisateur de tour-noi de quilles, de soirées vin et fro-mage, de soupers de homards etde cliniques de sang. Il était tou-jours de la partie lors des guigno-lées et a participé à la rénovation del’église de Ste-Anne-des-Lacs. Passurprenant qu’il ait été médaillé duGouverneur Général en 1992 pourson dévouement et sa générositéenvers sa communauté, ainsi quenommé Optimiste de l’année en1998-1999.

Époux de Jeannine, père de Marcet de Johanne ainsi que grand-pèred’Andréanne et d’Annie-Claude,Henri savait se partager entre safamille et sa communauté. C’estcet esprit de partage et d’amitiéqu’on vous invite à célébrer lors del’inauguration du parc le 7 juilletprochain.


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Inauguration du Parc Henri PietteIsabelle Schmadtke Pearse

Que faites-vous vendredi le 7 juillet ? Vous êtes tous invitéspour un 5 à 7 champêtre soulignant l’inauguration duParc Henri Piette de Sainte-Anne-des-Lacs.

Spectacle de fin d’année à l'École Fleur des Neiges

Talent, effort et succès Isabelle Schmadtke Pearse

C’est jeudi le 18 maiqu’avait lieu au théatre desPatriotes de Ste-Agathe letraditionnel spectacle defin d’année des 114 élèvesde la Concentration Arts del’école Fleur-des-Neiges.


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Bienvenue Thomas !Thomas Jeffrey Watts est né le 31 mai. Entre deux boiresavec son frère Charles Eric, sa mère Nathali et son père Stevequi veille au sourire. Thomas n’a que deux semaines et pour-tant il compte déjà dans la vie de son frère Charles qui pro-tège déjà son espace de jeux.

TÉLÉPHONE :(450) 224-5080

Parents, grand-parents, avec un enfant çà prend un testament.

Cet espace communautaire est offert en collaboration avec le notaireGermain afin d'y faire paraître les nouveau-nés de Prévost, Piedmont

et Sainte-Anne-de-Lacs. Vous n'avez qu'à communiqueravec Fernande Gauthier au 224-1651 et lui faire

parvenir votre texte et votre photo.

Pensez-y !

Les nouvelles de l’hôtel de ville de Sainte-Anne-des-LacsAssemblé régulière du conseil municipal le 12 juin 2006 – Élie Laroche

Internet à haute vitesseLa municipalité de Sainte-Anne-

des-lacs pourrait bien innover enmatière d’accès à l’Internet à hautevitesse et se retrouver à la finepointe de la technologie. Le conseilmunicipal étudie une offre de servi-ce de la compagnie SCC wirelessqui propose d’installer, à mêmel’antenne des communicationsradio de la municipalité, une sou-coupe émettrice qui permettrait auxrésidents de Sainte-Anne-des-lacsde s’abonner à l’Internet à hautevitesse sans devoir se brancher parmodem ou par fil. Cette technologiedevient de plus en plus populaireun peu partout à travers le monde.Nouveaux bureaux

Pour répondre aux besoins d’es-pace du personnel de la municipali-té, la salle servant à la tenue desassemblées du Conseil municipalsera réduite pour y installer deuxnouveaux bureaux. Selon lesmembres du conseil, il resteraamplement d’espace pour accueillirles quelque 25 personnes qui assis-tent régulièrement aux assembléespubliques.Pont du Lac Paul

Le conseil municipal de SADL vaofficiellement demander à la villede Saint-Jérôme de procéder auxréparations sur le pont du Lac Paulsur le rang Saint-Camille dans le

secteur Bellefeuille. Le pont étantfermé à la circulation des véhiculeslourds, plusieurs citoyens se sontplaints du fait que de nombreuxcamions lourds empruntent inutile-ment les rues et chemins de Sainte-Anne-des-Lacs pour effectuer leurslivraisons dans le secteur du LacPaul. Le dossier a été confié aumaire Claude Boyer qui devra invi-ter son homologue jérômien à agirsans délai dans ce dossier.

Abat-poussièreLe conseil municipal a adopté une

résolution demandant des soumis-sions pour l’achat et l’épandage de35 000 litres de Chlorure de cal-cium, un abat-poussière recomman-dé par le Ministère du développe-ment durable afin de traiter six kilo-mètres de chemins de gravier dansla municipalité. Ce produit seraitsemble-t-il sans danger pour l’envi-ronnement. Selon le conseillerMcGuire, un autre produit, à basede sciure de bois, pourrait bien unjour remplacer le chlorure de cal-cium dans nos rues.

Nomination au CCULe conseil a procédé à la nomina-

tion de M. Gilles Pilon pour comblerle poste laissé vacant au Comitéconsultatif d’urbanisme. Le posteavait été affiché et quatre candidatsavaient posé leur candidature.

Parc Henri PietteLa municipalité va procéder à

l'inauguration officielle du parcHenri Piette le 7 juillet prochain.L’actuel terrain de jeux où l’onretrouve aussi la patinoire devien-dra le parc Henri Piette à l’occasiond’un 5 à 7 qui se tiendra ce jour-là.M. Henri Piette était un citoyen trèsimpliqué dans la vie communautai-re de Sainte-Anne-des-lacs. Il futmembre fondateur du ClubOptimiste, il a été l’initiateur descamps de jour dans la municipalitéet a été très actif dans l’organisationde la Maison des jeunes. La munici-palité veut ainsi lui rendre homma-ge pour son implication. Dérogation mineure

Sur recommandation du Comitéconsultatif en urbanisme, le Conseila refusé une demande de déroga-tion mineure demandée par le pro-priétaire du 58 chemin Fournelle.Celui-ci voulait construire un gara-ge en dedans des marges latérales.Le CCU et le conseil ont estimé quele garage pouvait fort bien êtreconstruit sans procéder à une déro-gation mineure, le terrain étant suf-fisamment vaste.Sécurité publique et incendie

La municipalité procédera à desappels d’offre pour faire l’acquisi-tion d’une autopompe d’une capa-cité de 800 gallons et d’une citerne

usagés. L’achat de ces deux équipe-ments est rendu nécessaire puisquela livraison de l’autopompe neuvepourrait prendre jusqu’à un an.Entre temps, la municipalité doit êtreprotégée contre les incendies. Selonle conseiller McGuire, il sera avanta-geux pour la ville d’acheter ces équi-pements usagés, puisqu’ils pourrontêtre revendus dès que les nouveauxéquipements seront livrés.Nouveau chef du service desincendies

Le conseil municipal a procédé àl'embauche d’un nouveau chef duservice des incendies. YannBerthelet, pompier professionnel,est entré en service le 13 juin etaura pour mission de diriger lesopérations du service des incen-dies, superviser le bon fonctionne-ment des différents équipements,assurer la formation des pompiersvolontaires et formuler des recom-mandations au Conseil municipalpour l’amélioration du Service desincendies. M. Berthelet travaillerade 15 à 20 heures par semaine etrecevra un salaire de 27$ de l’heure.Embauché sur recommandation duComité de sécurité publique, il rem-place le conseiller municipal DanielLaroche qui agissait comme chef duservice depuis plusieurs années. Milieux humides

La municipalité vérifiera les prix

pour obtenir qu’une firme indépen-dante procède à un relevé desmilieux humides situés sur son ter-ritoire et qu’elle produise une carte.Le Comité d’environnement étudiela possibilité de donner ce travailen sous-traitance.

Parole au publicÀ la demande du citoyen

Bourgouin, le maire Claude Boyer adu comparaître devant laCommission d’accès à l’informationpour expliquer pourquoi il tardeparfois à donner suite auxdemandes d’information descitoyens.

Mme Cavanagh, du Comité d’en-vironnement, a invité le conseillerDaniel Laroche à assister auxréunions du Comité d’environne-ment. Il pourrait ainsi être informédes projets et des discussions desmembres du comité et éviter deretarder les décisions à prendre auconseil municipal en réclamant desprécisions, notamment en ce qui atrait au dossier des milieuxhumides.

M. François Blanchard, comptableà la retraite et résident du Chemindes Pruniers, estime qu’il est urgentque les citoyens mettent sur piedun comité du suivi des dépenseseffectuées par les membres duConseil municipal.

La réponse fut encore plus grandeque l’année dernière. Près de10000$ a été amassé de cette façon.Un autre volet, celui-ci plus tradi-tionnel, implique que les enfantsramassent des contributions auprèsde leur entourage et de leur famille.Plus de 10 000 $ s’ajoutent donc àcelui des entreprises et commercespour un montant total de 20 000 $.

Cet argent sert à financer les diffé-rentes activités culturelles et spor-tives tout au long de l’année. Ungros bravo et merci à tous ceux etcelles qui ont contribué de près oude loin à ce succès. Un merci toutspécial au Club Optimiste de Saint-Sauveur et de Sainte-Anne-des-Lacs,au tournoi de golf des Maires ainsiqu’à l’Association unie des compa-

gnons et apprentis de l’industrie dela plomberie et de la tuyauterie desÉtats-Unis et du Canada qui ontgénéreusement contribué auMarchethon. Les policiers et pom-piers, toujours souriants, ont partici-pé à leur façon en assurant unesécurité aux enfants. Merci ! Lecomité tient à souligner le trèsgrand travail de la secrétaire del’école, Lise, qui démontre des nerfsd’aciers dans ces moments de caco-phonies.

Un dépliant contenant le nom descommerçants et entreprises ayantparticipé sera remis avant la fin desclasses aux parents des élèves ainsiqu’à tous les commanditaires parti-cipants.

Marceline Ste-Marie

Le marchethon de l’école Marie-Rose a eu lieu vendredi le26 mai dernier. Les élèves de l’école qui comprend le pre-mier cycle (maternelle, 1ère, 2e), ont marché dans les rues deSt-Sauveur. Pour une deuxième année, les parents du comi-té (O.P.P.) ont voulu faire participer les commerçants etentreprises de la région en donnant une contributionfinancière.

Le Marchethon de l’école Marie-Rose

Plus de 20 000 $ pourles activités scolaires


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NOUVEAU : Visitez notre Bloguewww.sadlenviro.blogspot.com missur pied par Sue Gourley qui vousrenseigne sur les questions environ-nementales. Réunion annuelle

Vous êtes invités à la réunionannuelle de l’Association qui auralieu le samedi 17 juin à 10h à laParoisse de Ste-Anne-des-Lacs. Àl’ordre du jour, le résumé des réalisa-tions 2005-06 ainsi que les objectifspour 2006-07. Vous avez certaine-ment entendu parler des falaises quilongent la route 117 des municipali-tés de Piedmont, Prévost et St-Hippolyte. Après la réunion, M.Claude Bourque, président du comi-té des falaises, nous entretiendra surles derniers développements dans cedossier. C’est aussi le moment pourrenouveler votre cotisation annuellede 20$. Café et muffins seront servi.Au plaisir de vous y voir !Journée verte et analyse de l’eau depuits

La journée verte est de retour pourune deuxième année le 8 juilletdans le parc municipal. Le succèsde l’été dernier démontre l’intérêtdes citoyens pour leur environne-ment. À partir de 10h jusqu’à 14h,plusieurs kiosques vous attendent.Le kiosque de l’Association, bou-tique BioTerre, le centre de jardinsBenoît Lorrain ainsi que des jus bio-logiques à base de blé. De plus, deskiosques d’informations sur le recy-clage, un vidéo de la compagnieTricentris (centre de tri de nosmatières recyclables) et un spécia-liste des champignons sauvages. La

firme d’ingénieur Dessau-Soprinnous renseignera sur les champsd’épuration et fosses septiques. Unereprésentante de la MRC sera pré-sente pour donner de l’informationsur le recyclage. D’autres kiosquesvous attendent venez voir !

Pour ajouter une ambiance familia-le à cette journée, une maquilleusesera sur place pour donner unetouche de couleur au visage de vosenfants. Ce kiosque est parrainé parle Club Optimiste. Des tables àpique-nique seront mises à la dispo-sition des gens. Une toile peinte parune artiste de Ste-Anne-des-Lacs seratirée à la fin de la journée. Ne pasoublier que cette journée est possiblegrâce aux organisateurs suivants;André Lavallée, président, NormandLamarche, Monique Laroche,conseillère et Frédéric Girard, techni-cien en environnement.

À partir de 9h vous pourrez venirchercher votre bouteille vide pourfaire l’analyse de l’eau de votrepuits. La municipalité subventionnel’analyse bactériologique et coûte25$. Savez-vous ce qu’il y a dansvotre eau ? L’eau peut changer aucours de l’année. Plusieurs facteurs,tels la fonte des neiges ou unchamp d’épuration défectueux peu-vent changer l’eau de votre puits.Faites en l’analyse ! Les résultatspeuvent aider la municipalité àcibler des endroits problématiques.

Pour nous joindre : écrivez-nous à[email protected] ou appelezJeanne Kavanagh, présidente, au450-681-9590 ou le 224-4616.

Six des sept élèves venus de Ste-Anne-des-Lacs ont remporté un tro-phée dans leur catégorie soit,Achille Jubinville, 6 ans, 3e place,combat. Arthur Jubinville, 8 ans, 1e

place, Kata. Tristant Lalumière-Roberge, 9 ans, 1e place, combat.Valérie Lagueux, 14 ans, 3e place,Kata, 1e en Kata d’arme et une 4e

position en combat. Julianna Pétrilli,11 ans, 3e place, combat et 2e enKata. Philippe Boisseau, 18 ans, 1e

place, Kata. Féliciations !Cette compétition a rassemblé

plus de 400 participants agés de 4 à77ans venu de plusieurs pays dontl’Australie, le Japon, la Nouvelle-

Zélande, les Philippines, les États-Unis et bien sûr le Canada. KyoshiMichel Laurin, grand Maître 8e Danet fondateur des écoles Budo Kwai,est venu de Californie pour l’événe-ment. Les participants ont pu assis-ter à une démonstration mettant enscène Michel Laurin contre les troisorganisateurs; Shihan Ghislain Doréet Gilles Labelle ainsi que RenshiPatrick Panneton. Une mise enscène « hollywoodienne » où lescombats Kata ainsi que Kata armese succédaient. Les compétitionsinternationales ont lieu à chaqueannée le dernier dimanche du moisde mai.

Marceline Ste-Marie

Le dimanche 28 mai dernier avait lieu à Saint-Jérôme, la10e compétition de Karaté mondiale (internationale) orga-nisée par les écoles de karaté Budo Kwai de style ShorinJiryu dont l’école Ghislain Doré, 6e Dan, de Saint-Jérômedonne les cours de karaté à Sainte-Anne-des-Lacs.

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PrévostReconstitution d’un manoir du temps desPatriotes. Le travail de la pierre est magni-fique.

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En réponse aux pro-priétaires inquiets àpropos du projet duParc des Falaises

Messieurs, J’ai grandi à Prévost, et les envi-

rons des falaises du Boy’s Farm onttoujours été pour moi des lieux quime font réaliser la chance que nousavons de vivre ici. Nous sommesnombreux à apprécier cet environ-

nement, de plus en plus nombreux.Prévost s’est développé rapidementau cours des dernières années, etpeut-être en sommes-nous à unpoint tournant de son existence, oùnous devons réfléchir et dévelop-per une vision pour l’avenir decette municipalité. Les exemples dedéveloppements trop rapides,gâchant le paysage et n’apportantpour qualité de vie que la proximitédes centres commerciaux abondent

dans les environs. Pouvons-nouséviter ce genre d’erreur ? Vous avezraison, il existe déjà d’autres parcs àPrévost. Par contre, les falaises nese comparent pas avec ceux-ci. Leparc linéaire et celui de la Rivière-du-Nord sont des corridors récréa-tifs forts appréciés, mais les escar-pements rocheux constituent unpaysage spectaculaire, et surtout,un écosystème bien particulier. Labeauté de ces paysages est telle queplusieurs citoyens ont envie d’enfaire un territoire protégé, les pré-servant ainsi pour les générationsfutures. L’enjeu est grand, car ce quiadviendra de ces terrains convoitésaura une influence importante surla qualité de vie des gens de larégion.

En tant que propriétaires, vousréalisez sans aucun doute la riches-se que ces escarpements (et la forêtqui les entoure) apportent au pay-sage, mais aussi l’importance qu’ilsrevêtent pour la faune et les ran-donneurs. Les questions que vousposez sont légitimes : quelle genrede protection voulons-nous, etquels seront les usages permis ? Ilest certain que certaines activitésont plus d’impact que d’autres; parexemple permettre l’escalade sur

des falaises protégées serait contra-dictoire. Par contre, la marche et leski de randonnée dans des sentiersbien conçus sont des activités quine perturbent que très peu l’envi-ronnement. De plus, permettez-moide vous rappeler qu’il existe plu-sieurs options permettant la conser-vation de milieux naturels : le mas-sif du Mont Sutton, faisant partie duréseau québécois privé d'aires pro-tégées me paraît un bon exemple.Ce territoire protégé est administrépar un organisme à but non lucratif.Les propriétaires collaborent enpermettant aux randonneurs l’accèsà leurs terrains, moyennement unecontribution minimale. Sans néces-sairement vendre leurs terres, lespropriétaires se sont engagés à lesprotéger. Celles-ci demeurent doncdans un état le plus naturel pos-sible. Les aménagements réaliséssont minimes, réduisant ainsi lesperturbations et les coûts d’entre-tien. La faune en bénéficie par laprotection de son habitat.

Diverses options existent pour lespropriétaires sensibles à la conser-vation. Le gouvernement a instaurédes programmes de conservationdes terres privées, d’autres engage-

ments permettent aux propriétairesde conserver leurs titres fonciers. Ilexiste sûrement un terrain d’ententeoù vous serez respectés, et la natureaussi. Différentes solutions sontpossibles, et vous avez certaine-ment votre mot à dire !

La protection et l’aménagementde vos terrains à haute importanceenvironnementale (et à valeur senti-mentale !) mettrait beaucoup plusen valeur ceux-ci que l’exploitationforestière ou le développementimmobilier. L’on entend si souventparler de développement durable,mais encore faut-il s’entendre surcomment appliquer ce principe. Laconstruction d’habitations pour lesgens aisés privilégierait une clientè-le au détriment des familles dePrévost qui admirent ces paysagesdepuis des générations, et rendraitbien peu justice au respect quevous leur avez témoigné jusqu’ici.J’espère sincèrement qu’un parcdont nous serons fiers naîtra devotre collaboration couplée àl’énergie et à la détermination duComité pour la protection desfalaises.Catherine Rivardrue Félix-Leclerc, Prévost

À Monsieur Gilles Pilon, etaux propriétaires riverainsdu futur parc des falaises,

Les propos que j’ai tenus à l’as-semblée du comité pour la protec-tion des falaises en avril dernier à laMairie de Prévost, ont pu vous cho-quer, et si c’est le cas, je vous endemande pardon. C’était bien invo-lontaire, en voulant ne pas parlertrop longuement j’ai coupé tropcourt et ce que j’ai dit ne reflétaitqu’une partie de ma pensée.

Ce que j’ai dit, en gros : «Ces terresnous appartiennent depuistoujours ». Et je veux m’expliquer là-dessus, car lorsque j’ai parlé de « ces

terres » je faisais allusion unique-ment à la propriété d’une certainecorporation qui a récemment perdusa vocation d’organisme à but nonlucratif, et dont les projets risquentde détruire un site grandiose encoreintact.

Et quand j’ai dit « nous appartien-nent », j’incluais dans ce nous toutesles personnes et familles qui ontacheté ou reçu ces terres en hérita-ge, tous les citoyens de Piedmont,Prévost et Saint-Hippolyte, et toutesles personnes qui fréquentent ceslieux pour y pratiquer des activitésde plein-air, par opposition à laditecorporation qui a reçu ces terres par

voie de donation sans aucun effortni investissement, et sans mêmejamais avoir payé de taxes.

Il n’est pas question que des pro-priétaires légitimes soient dépossé-dés de leurs biens, et les membresdu CRPF travaillent depuis la forma-tion de cet organisme afin ques’amorcent des négociations entreles municipalités, les gouverne-ments et les propriétaires pour lacréation de ce parc, et ceci, dans unrespect total de tous les droits deces derniers.

Merci de votre compréhension.

Marie Morin

« Il existe sûrement un terrain d’entente où vousserez respectés, et la nature aussi »

« Je faisais allusion à une corporation qui a changé savocation et qui est devenue promoteur immobilier »


L’année dernière le compte-rendu du vieillissement des lacstouchait les lacs Guindons, DesSeigneurs et St-Amour. Étantdonné que ces analyses prennentun certain temps à se réaliser, M.Girard procèdera à l’analyse dequelques lacs chaque année. Ilprévoit de 3 à 4 ans pour l’analysede l’ensemble du territoire.

Les résultats pour l’analyse del’eau des lacs sont d’excellents àbons. Excellent signifie que l’onretrouve moins de 20 coliformesfécaux, et bon, entre 21 et 100. M.Girard dit que dans l’ensemble, la

qualité de l’eau s’est améliorée parrapports aux résultats de l’annéeprécédente. Il faut plus de 200coliformes fécaux pour déclarerune eau non conforme à la baigna-de. Le secteur autour du lacLoiselle a affiché un taux de coli-formes fécaux qui allait de pas-sable à mauvais, donc de 101 à200 de coliformes fécaux et plus-lors du premier échantillonnage.La problématique se situe le longdu chemin des épinettes, derrièrela bibliothèque et tout le long endescendant jusqu’à l’île Benoît.Par contre, lors de l’échantillonna-

ge suivant, le taux variait d’excel-lent à bon selon l’endroit Cetendroit est à surveiller ! Les instal-lations sceptiques devront êtrevérifiées dans ce secteur.

Lors du deuxième échantillonna-ge au lac Johanne, M. Girard adétecté un taux anormal de coli-formes fécaux. Le problème a viteété ciblé; une mauvaise installationsceptique. Le propriétaire a putout de suite régler le problème etlors du dernier échantillonnage, letaux était excellent. Il est doncpertinent de faire ces analyses àchaque année et de continuerd’accorder de plus en plus d’im-portance à ces mesures de qualité !Ces analyses ne sont pas pour lesimple intérêt des riverains. Il y aplus de gens qui possèdent unaccès notarié à un lac que de gensqui vivent directement sur la rive.

En ce qui a trait au vieillissementdes lacs Ouimet et Marois les

résultats sont très satisfaisants. Ceslacs sont de niveau trophiqueOligotrophe. Ils sont jeunes et enbonne santé. Toutefois, M. Girarda remarqué que la santé du lacMarois était légèrement moinsbonne que celle du lac Ouimet. Ila pu observer que les bandes rive-raines du lac Ouimet étaient plusboisées que celles du lac Marois.

Saviez-vous que le barrage dulac Ouimet et Marois appartient àla municipalité ? ! Ils sont donc res-ponsables de l’entretien.

En conclusion, les problèmes setrouvent au niveau des mauvaisesinstallations sceptiques et dudéboisement des bandes rive-raines qui sont dépourvues de leurfiltre naturel. Le phosphore se glis-se dans l’eau et cause une prolifé-ration d’algues et un vieillissementprématuré des lacs. De plus,l’épandage d’engrais est probléma-tique. L’engrais ne fait pas seule-

ment accroître votre gazon ou vosplantes, il a le même effet sur lesalgues et les plantes aquatiques ! Ilest donc important pour tousd’être vigilants et de voir à la santéde nos cours d’eau.

Il ne faut pas penser que les rive-rains possèdent des droit acquis.Me Jean-François Girard, directeurdu centre québécois du droit del’environnement (CQDE), lors ducolloque du 8 et 9 juin dernier surles lacs québécois présenté àSainte-Adèle, est formel à ce sujet.Les riverains dont la bande riverai-ne est déboisée ne peuvent pas secacher derrière le principe de droitacquis parce que les règlements dezonage municipaux sont entrés envigueur après. Ce règlement stipu-le que l’on doit garder une bandede 15 mètres de la rive et un cou-loir d’au plus 5 mètres pour allerjusqu’à l’eau « il n’y aucun droitacquis de polluer » !

Marceline Ste-Marie

Samedi le 10 juin, Frédéric Girard, technicien en environ-nement à la municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs a présen-té aux citoyens l’analyse d’échantillons d’eau prélevés l’étédernier sur une quinzaine de lacs ou cours d’eau (échan-tillonnée au mois de juin, août et octobre) ainsi que cellequi porte sur le vieillissement des lacs Ouimet et Marois(échantillons pris au mois de mai, juillet et octobre).

Analyse et viellissement des lacs

« Il n’y aucun droit acquis de polluer »

Un nouveau DVD intitulé " Toutpour l’emploi " est maintenant dis-ponible aux étudiants, chercheursd’emplois et autres travailleurs sus-ceptibles de vouloir augmenterleurs chances de décrocher unemploi. Ce DVD, élaboré par diversorganismes de la région, se veut unoutil afin d’appuyer les gens dansleur recherche d’emploi, en déter-minant le type de profils qui justi-fient les choix de candidats desemployeurs.

Le DVD, qui présente des qualitéset attitudes personnelles jugéesessentielles, couvre six secteurséconomiques et est ponctué d’unsketch humoristique ainsi que de

témoignages de diverses entreprisesde la région, d’enseignants et dediplômés.

Cet outil sera mis à la dispositiondes enseignants et intervenants desmilieux de formation et des orga-nismes en employabilité. Les per-sonnes intéressées à le visionnerdevront donc s’adresser à l’un oul’autre des organismes partenaires,soit le Centre local d’emploi de St-Jérôme/ Emploi-Québec (CLE), leCentre local de développementRivière du Nord (CLD), laCommission scolaire de la Rivière-du-Nord ou le Cégep de Saint-Jérôme.


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« C’est grand la mort, il y a plein de vielà-dedans… » - Félix Leclerc

Jeudi le 8 juin dernier, Jonathan,une centaine de jeunes de Sainte-Anne-des-lacs et des environs etpresque 300 adultes se sont réunispour rendre un dernier hommage àce jeune homme qui avait pourtanttoute la vie devant lui, mais quel’adversité, prenant la forme d’uncamion, a frappé de plein fouet.

L’église de Sainte-Anne était plei-ne à craquer, tous les bancs étaientoccupés et presque une centaine depersonnes se tenaient debout.

Cérémonie simple et touchante,l’office religieux avait pour but derappeler l’importance mais aussi lafragilité de la vie et comment lamort vient affliger ceux qui survi-vent aux êtres chers.

« Au moins, il est mort en faisantce qu’il aimait… Il n’est pas mortdans un lit en combattant le can-cer…Où il est, il ne doit pas souffriret il n’aura jamais à souffrir… »Disait Judith, une autre de ses amiesà peine plus âgée que lui.

Dans la petite église, l’émotionétait à son comble, chacun y allaitde son sanglot, et de son renifle-ment. Mais les sourires revenaientlorsqu’on racontait un souvenir, uneanecdote, une aventure ou uneespièglerie mettant envedette Cédric et sescamarades.

Projetant souvent desimages inquiétantes avecleurs têtes rasées, leurscoiffures à la Mohawk ouleurs tatouages, ce jour-là, les adolescents pré-sents ont plutôt livré unbeau message de sensibi-lité, de générosité etd’amour.

Comme les adultes, ilsont pleuré et osé montrerleur peine et leur fragili-té. Comme les adultes, ilsosaient se serrer contreles membres de la familleproche pour échangerun peu de chaleur, beau-coup d’amour et d’amitié

et un grand besoin de ne pas sesentir seuls et abandonnés.

À peine quinze années devie et Cédric a su laisséderrière lui un souvenirimpérissable, un sou-venir d’amour, degaîté, de plaisir et dejoie de vivre. Il parten laissant lemessage qu’ilfaut vivre inten-sément, encherchant tou-jours leb o n -heur, lep l a i s i rde vivreet unegrande satis-faction.

Cédric etses amisa u r o n tdonné unegrande leçonde vie à tousces adultesqui les ontregardé évo-luer et grandir

dans la joie, l’exubérance et parfoisla démesure.

Après la cérémonie funéraire, lescendres de Cédric ont fait une der-nière fois le tour du Lac Marois,escortées par une douzaine d’amisopérant de façon bruyante leursmobilettes et leurs scooters le tempsde rappeler aux vivants l’importan-ce de faire du bruit dans la vie, dese faire voir, de se faire remarquer

et de laisser son empreinte.« Make some noise… » commese plaisait à le dire Cédric.

Les membres de la famille deCédric : France Mallette (samère), Kevin (son père), Simon

(son frère), Patrick et Brigitte (sesgrands-parents) Sylvie et GillesPilon (tante et oncle) tiennent à

remercier tous ceux et celles quileur ont manifesté des marquesde sympathie durant cette dureépreuve et vous invitent a fairedes dons à la maison desjeunes de Sainte-Anne-des-lacs

pour que tous les Cédric de larégion puissent eux aussi vivre

une jeunesse dorée.La famille et les amis deCédric Barrett, 12 juin 2006

«Trop sick… Trop phat… Trop ced… Cédric avait toujoursle sourire, il était généreux avec nous, il était toujours làpour nous… » Ainsi parle Jonathan Baron, un ami trèsproche de Cédric Barrett, décédé le 4 juin dernier dans untragique accident de véhicule tout terrain survenu àFerme-Neuve à l’occasion d’une randonnée familiale.

Plusieurs jeunes se sont fait faire une coupe mohawk en l’honneur de Cédric.

« Make some noise » se plai-sait à dire Cédric Barrett deSainte-Anne-des-lacs, décédéà 15 ans après avoir été frap-pé par un camion.

Un nouveau dvdpour les chercheursd’emploi

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Ses conseils étaient toujours judi-cieux et, de concert avec maman, ilveillait à ce que chacun de nouspuisse se tirer d’affaire, quand la vienous donnait un coup dur. Il arrivaittrès souvent avec une solutionacceptable, alors que nous croyionsque c’était sans issue. Il aura tou-jours su nous guider dans nos desti-nées avec souvent beaucoup derires et surtout, beaucoup de vin!

La pointe des Hébert (à St-Donat,lieu du chalet familial) est unexemple où ces liens familiaux ontété d’une grande importance pourlui. Il a toujours cru que cet endroitmagique, où il avait passé sonvoyage de noces, se devait d’êtreun lieu où le mot « famille » pourraity prendre tout son sens. C’est unvœu que nous, de la génération sui-vante, allons faire de notre mieux

pour garder intact et reprendre leflambeau en son nom.

Il croyait à la valeur deshommes et aussi aux vertusdu travail

Il a souvent eu des demandes degens qui étaient dans le besoin, et ilacceptait presque toujours de lesaider. Il croyait en ce fameux pro-verbe chinois : «Quand un homme afaim, mieux vaut lui apprendre àpêcher que de lui donner un pois-son. » Il considérait qu’il étaitmeilleur pour l’estime de soi de tra-vailler et de sentir que l’argent reçun’était pas de la charité, mais bienle fruit du travail accompli.

Il ne se gênait jamais pour mon-trer « comment faire », pour être enmesure de se débrouiller seul.Plusieurs lui sont aujourd’huireconnaissants pour les avoir remissur la bonne route et sont repartisavec des connaissances nouvellesqui leur serviront toute leur vie !

André était fier de ce que sesenfants sont devenus. À chacunedes nouvelles étapes de notre vie,on pouvait sentir qu’il était derrièrenous, peu importe s’il approuvaitou non nos décisions, parce que,vous le savez, il n’avait pas peur duchangement. Il disait que c’est dansle changement que l’on apprend,et qu’on peut avancer dans la vie.Le changement pour André, c’étaitle courage de prendre sa destinéeen main et de faire de notre vie cequ’on veut qu’elle soit.

Un fonceur, un défricheurPour ce qui est du changement,

André était un fonceur, un défri-cheur : il a très souvent tracé le che-min. On disait souvent à la blague :«André et Marthe vont aller voir etsi c’est bon, on va y aller après... ! »Il aura su influencer nos vies et atté-nuer nos craintes face à l’inconnu.

C’était aussi un homme fier de sesorigines. Il a été, encore là, unpionnier, lorsque la RévolutionTranquille a soufflé sur le Québec.Membre des premiers mouvementssouverainistes, il a toujours cru aupouvoir du Peuple du Québec. La

Crise d’Octobre, en 1970, nous avaitmême valu une visite des soldats ànotre maison de St-Léonard. Ilsavaient fouillé la maison, à larecherche d’armes ou de méchantsFelquistes, mais évidemment, ils n’yont trouvé que du vin....! Nous enavons bien ri pendant des années !

Je lui ai demandé, il y a quelquesannées, lors d’un voyage de pêche,ce qui l’avait rendu si convaincu dubesoin d’être souverain. Il m’a ditque la nationalisation de l’Hydro-électricité avait été un point tour-nant pour lui. De petit peuple sansambition et sans avenir, lesQuébécois sont devenus soudaine-ment un peuple capable et compé-tent, conscient d’avoir un aveniravec une culture et une langue dif-férentes.

Il était un homme d’action et dedécision : en 1980, il est devenumaire de Prévost et a pu travaillerpour faire bouger les choses. Il étaitparticulièrement fier de la signatu-re, sous son mandat, pour laconstruction des bassins d’assainis-sement des eaux usées, qui sejetaient auparavant, directementdans la rivière du Nord. Il était unamoureux de la nature et détestaitvoir une rivière, jadis si belle, êtredevenue un égout à ciel ouvert, parla bêtise des citoyens. Ceci a été lesignal aux autres municipalités pourqu’eux aussi fassent de même, et larivière du Nord, qui était très pol-luée à l’époque, est redevenue unerivière beaucoup plus propre. Ilétait vraiment très fier de pouvoirlaisser cet héritage aux générationsqui vont suivre.

Un autre exemple est sonDomaine des Chansonniers, àPrévost : il a nommé ses routes avecdes noms d’artistes qui ont marquéle Québec, tels que : Félix Leclerc,Gilles Vigneault, Claude Léveillé etGerry Boulet. Il avait le pouvoird’honorer de grands Québécois et ill’a fait sans hésiter.

Un homme de courage,malgré la douleur

Son handicap à la hanche ne l’ajamais limité, au contraire, il en a

développé une gran-de persévérance.Nous le revoyonsencore marcher avecsa canne, à grimperdes escaliers ou visi-ter de vastes endroits,souvent à bout desouffle. Il était rarequ’il se mette deslimites, et combien defois l’avons-nous vugrimper dans deséchafaudages ou surdes toitures, toujoursau bord de la catas-trophe...! Ah oui, ilavait le don de nousdonner des sueursfroides, et de fairedamner notre mère!Mais, il faut voir là lecourage du combat-tant, car ses pro-blèmes de hanche luiont aussi apporté desdouleurs au dos, etbien qu’il ne se plai-gnait que rarement, ila vécu une bonnepartie de sa vie avecune douleur constan-te et persistante. Ilaura eu la chance depouvoir éviter lesrudes hivers québécois dans unpetit coin de paradis, au Costa Rica.

Il nous répétait sans cesse com-bien la chaleur et l’air salin del’océan lui faisait du bien. Mais onsait bien que la plupart des petitsbobos de Don Andrès, comme il seplaisait à se nommer, se soignaientbien aussi avec son petit «puro » deFlor de Caña (son rhum préféré) !Nombre d’entre nous ont ététémoins de ses guérisons miracu-leuses de piqûres de moustique, oude sècheresse oculaire avec sa peti-te goutte de rhum, là où ça faitmal... qu’il aurait dit !

On arrive ici à André, l’amuseur,le rassembleur. Il avait beaucoup decharisme et ses amis aimaient bienson côté taquin, qui adorait lesmettre au défi ! Ses nombreux com-pagnons de chasse et de pêche

pourraient vous raconter bien desanecdotes provenant de leursexcursions dans le Grand-Nordavec lui. Combien de fois sont-ilsrevenus bredouilles d’une excur-sion. Mais dans le fond, c’était leplaisir d’être ensemble quicomptait ! Et toujours son éternelprétexte pour aller à la pêche ou àla chasse: Il nous disait : «Bin là, jedois bien nourrir ma famille » !

On arrive donc à André, l’hommed’Amour. Son amour pour Marthe,sa Marta, l’amour de sa vie, étaitl’évidence même, l’amour pour sesenfants, l’amour pour ses petits-enfants, l’amour de ses parents, deses frères et sœur, ses beaux-frèreset belles-sœurs, neveux et nièces, etses amis. L’amour pour la famille.Finalement, oui, André était bien unhomme de famille... !

Benoit Guérin

Arrivé de Montréal, André Héberts’installe à Prévost en 1971. Pendantde nombreuses années, il est desi-gner de machineries forestièreschez Forano.

Il acquiert une terre de 65 acresdans le village de Shawbridge, cequi deviendra la montée Sauvageactuelle. C’est le premier dévelop-pement du genre dans le village deShawbridge, si bien que celui-ci estaccueilli à bras ouvert.

Le développement d’abord connusous le vocable montée « des »Sauvages est un peu un test pourAndré Hébert. Il y fait ses premièresarmes comme promoteur. De fil enaiguille, il acquiert une terre de 450acres avec le regretté Jean-CharlesDesroches, terre qui une fois déve-loppée devient le Domaine desChansonniers.

À la fin des années 1970, lesmunicipalités sont forcées par legouvernement du Québec d’adop-ter des règlements d’urbanisme. Unrèglement est déposé au conseil parune firme d’urbanistes, un rapportproposant de développer uncentre-ville à Prévost et d’empêcherle développement domiciliaire deszones montagneuses environnantesqui seraient même désignées zonesde conservation.

Cette proposition était contraire àla logique selon monsieur Hébert.C’est cette vie dans la nature et enmontagne que les gens recher-chaient. On peut vivre en harmonieavec la nature dans nos montagnes.De plus, ce projet d’urbanismeaurait mis un terme abruptement auprojet de développement de terrede 450 acres qu’il venait d’acquérir.

La politique municipaleAndré Hébert s’intéresse donc à

vie politique municipale. La munici-palité crée donc une première com-mission d’urbanisme pour étudier lerèglement et faire les recommanda-tions nécessaires au conseil. Leconseil mandate entre autres AndréHébert pour participer aux travauxdu comité, qui propose finalementun développement basé sur la villé-giature et renonçant à développerun centre-ville à Prévost.

Suite à cette implication, descitoyens lui demandent de se pré-senter à l’élection de 1980. Lors decelle-ci, deux équipes complètes,soit 14 candidats, s’affrontent.

André Hébert fait équipe avecJean-Claude Dionne, PierrePaquette, Raymond Phaneuf,Madeleine Dufour, Gilles Lyrette etAndré Lafleur.

Il semble que cette élection enbloc n’ait pas fait l’affaire de cer-tains. En effet après l’élection jus-qu’en 1982 c’est « l’enfer ». Certainespersonnes boycottent purement et

simplement le nouveau conseil.Des plaintes de toute sorte, fondéesou non, sont faites à toutes sortesd’organismes de contrôle du milieumunicipal.

Enfin, mais surtout, des appelsanonymes et des menaces se sontmultipliés, le jour comme la nuit.Après deux ans de ce régime d’op-position plutôt agressive, cinqconseillers dont le maire Hébertdémissionnaient, forçant ainsi latenue de nouvelles élections; «Onn’était pas venu en politique pourse faire harceler de la sorte, là pourmettre des choses en marche, et ce,presque bénévolement, car àl’époque, un gagnait 2400 $ parannée maire 7200$ », souligne leprincipal intéressé.

Les réalisationsAndré Hébert souligne toutefois

plusieurs réalisations que lui et sonéquipe ont mené à terme ou initié.

Le problème de l’heure en 1980était l’alimentation en eau potablede la municipalité qui était déficien-te. L’on a donc fait effectuer une

recherche exhaustive sur lessources d’eau potable pour identi-fier et forer le puits «Beaulne », quiest aujourd’hui encore le puits quialimente un grande partie duréseau d’aqueduc du nord de lamunicipalité.

C’est aussi à cette époque qu’onachète pour 1 $ l’ancienne écoleanglaise pour en faire un Centreculturel, qu’on propose pour la pre-mière fois au Canadien Pacifique delui acheter la gare de Shawbridge etqu’on met sur pied avec entreautres Gleason Théberge et LouiseOuellette la première commissionde la culture municipale.

Enfin, c’est aussi à ce momentqu’on signe avec le ministre MarcelLéger du gouvernement du Québecun protocole d’entente de près de 3millions$ pour mettre en oeuvre lestravaux menant à l’épuration deseaux usées de la municipalité.

Prévost est aussi la première àcette époque à dévaluer les mai-sons isolées à la MIUF pour veniren aide à leurs propriétaires.

François et Diane Hébert

Il est difficile de résumer cequ’était André en quelqueslignes, mais beaucoupd’entres vous l’avez connusous une facette ou uneautre de sa personnalité :d’abord et avant tout,Andréétait un homme de famille.Il tenait à ce que tous sesentent inclus dans cettefamille où, en fait, il senommai t l u i -même l ePatriarche ! Il est décédé le15 mai dernier, son cœurn'as pas voulu repartiraprès une longue opéra-tion, son décès nous a touspris par surprise son épou-se, Marthe Paquin, sesenfants Serge, François etDiane.

André Hébert

Un pionniers'éteint

André Hébert en 1980

André Hébert : homme politique

André Hébert revenant de Val-David à bord du p'titTrain du Nord en 1954.

Marthe et André Hébert en 2005.

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Tout débute en 1834, commesuite au premier chant patriotique,Louis-Joseph Papineau envoie alorsau roi d’Angleterre une liste com-prenant 92 résolutions pour réglerl’impasse politique dans laquelle lacolonie était plongée. Lesdemandes sont à l’effet qu’il estmaintenant temps que les membresdes conseils législatifs (aboli auQuébec depuis, mais toujours enfonction au niveau fédéral et danscertaines provinces sous forme d’unsénat) et exécutif soient élus et queles ministres soient choisis parmileurs pairs et soient responsablesdevant l’Assemblée législative. Ondemande aussi que le budget soitcontrôlé par l’Assemblée et quecelle-ci obtienne tous les pouvoirs,privilèges et immunités que possè-de le Parlement britannique. Lemouvement patriotique ne reven-dique que la démocratie.

Pour la minorité anglaise du Bas-Canada principalement située àMontréal et dans les « Townships »,le mouvement patriotique et le partipatriote sont formés « d’ignorants,d’individus déloyaux et ingrats ».Dans le Montreal Gazette, on peutlire : « Le but véritable des déma-gogues et des pauvres imprudentsde cette province, c’est une sépara-tion complète de la Mère Patrie. Ilest vrai qu’ils n’ont pas encore osé

déclarer leurs sentiments déloyauxet ingrats; mais il est dans leurscœurs et sur leurs lèvres; et rien àpart leur incapacité de tout couragemoral ou physique, ne les empêchede proclamer leur indépendance ».Ce que les Anglais ne peuventaccepter, c’est que la majorité fran-cophone contrôle la province. Ilssont les maîtres depuis 40 ans etdésirent le rester. Les Anglais orga-nisent alors la milice du Doric Clubet se préparent à la lutte. Le journalanglais Montreal Herald déclare àce moment : « nous sommes lesconquérants, pas les conquis » !

En 1836, toujours sans réponse,l’Assemblée du Bas-Canada décidede ne reprendre ses travaux qu’à lasuite de la formation d’un conseillégislatif élu (l’équivalent du Sénatnon élu du fédéral actuel; à cemoment c’est cet organe qui élabo-rait les lois). L’assemblée en étaitune factice qui ne possédait aucunréel pouvoir de légiférer. Au débutde 1837, Londres adopta les dixrésolutions Russell; elle rejette alors

les 92 résolutions du parti patrioteen plus de retirer à l’Assembléelégislative le pouvoir de voter lebudget. Comme suite à cette rebuf-fade de la couronne, Papineaucontinue, tout de même à chérirune solution démocratique et paci-fique, mais le gouverneur généralanglais en décida autrement. Deuxrégiments de soldats britanniquescantonnés au Nouveau-Brunswicksont mis en route pour écraser lespatriotes au Bas-canada.

Les patriotes suivent tout demême la voie pacifique. Au prin-temps de 1837, ils organisent des

assemblées pacifiques dans les vil-lages de la Rive-Nord, dans laVallée-du-Richelieu et aux alentoursde Montréal. Les patriotes encoura-gent les gens à bouder les produitsanglais et demandent aux magis-trats et notables locaux de renoncerà leurs charges officielles. Plusieursd’entre eux suivirent le mot d’ordre.

Le lendemain, le clergé se rangeouvertement du côté des Anglais.Mgr Jean-Jacques Lartigue, l’évêque

de Montréal, veut protéger l’Églised’une révolution républicaine quimettrait en cause son statut et sesprivilèges. Il prêche la soumissionet l’obéissance et menace d’excom-munication ceux qui prendront lesarmes contre les forces du gouver-neur.

Le gouvernement britanniquedécide d’étouffer « la révolte » avantqu’elle n’ait le temps de s’organiser.Le gouverneur Gosford proclame laloi martiale et ordonne que tous leschefs patriotes soient arrêtés. Desagents de la paix, accompagnés demagistrats, sont chargés d’escorterles rebelles à Montréal pour qu’ils ysoient jugés.

Les patriotes n’ont d’autres choixque de résister. Le 15 décembre,Colborne et ses troupes se mettenten marche pour le village de Saint-Benoît où il croit trouver d’autrespatriotes armés. Sur son chemin, ilrencontre une délégation decitoyens du village. Ils lui expli-quent que les chefs patriotes sonten fuite et que Saint-Benoît n’en-tend pas résister. Colborne exigeque les habitants lui remettenttoutes leurs armes, ce qu’ils s’em-pressent de faire. Malgré ces condi-tions respectées, le village est toutde même pillé. On rapporte égale-ment plusieurs viols et meurtres. Cesont les milices de fanatiques anglo-protestants qui sont responsablesdes pires atrocités.

Plusieurs patriotes se réfugientaux États-Unis et préparent unsecond assaut. À Napierville, devantplusieurs milliers de Canadiens,Robert Nelson proclame l’indépen-dance du Bas-Canada. Le 3novembre 1838, une colonne deréguliers britanniques, accompa-gnée des Glengarry Volunteers, dis-

perse les insurgés à Beauharnois etincendie le village. Dans tout lesud-ouest du Québec, mais surtoutdans le comté de La Prairie, lesmilices anglo-protestantes deMontréal, constituées d’orangistesfanatiques, se déchaînent sur lapopulation. Peu importe s’il s’agitde paysans qui n’ont jamais partici-pé au soulèvement, on met le feu àleurs maisons et leurs granges, onvole leur bétail. Des familles dépos-sédées sont abandonnées dans lanuit glaciale devant leurs maisonsen flammes. À cette occasion, leMontreal Herald va jusqu’à deman-der un génocide : « il faut que nousfassions la solitude; balayons lesCanadiens de la face de la terre ».

Douze chefs du mouvementpatriote sont arrêtés et pendus,dont Chevalier de Lorimier, qui lais-sera un testament émouvant à laveille de sa mort. (Extrait: Quant àvous, mes compatriotes, mon exé-cution et celle de mes compatriotesd’échafaud vous seront utiles.Puissent-elles vous démontrer ceque vous devez attendre du gouver-nement anglais !… Je n’ai plus quequelques heures à vivre, et j’aivoulu partager ce temps précieuxentre mes devoirs religieux et ceuxdus à mes compatriotes. Pour euxje meurs sur le gibet de la mortinfâme du meurtrier, pour eux jeme sépare de mes jeunes enfants etde mon épouse sans autre appui, etpour eux je meurs en m’écriant:Vivela liberté, vive l’indépendance !)

Le 25 septembre 1839, 58 autrespatriotes sont condamnés à l’exilvers le continent-prison desBritanniques: l’Australie. Un monu-ment australien leur rend aujour-d’hui hommage.


Les patriotes et le patriotisme de laSaint-Jean Baptiste : une histoireChristian BORDELEAU

Qu’est-ce que la Saint-Jean Baptiste, le « Ô Canada ! » et les patriotes ont en commun ?Tout ! En effet, c’est en 1834 que sera chanté pour la première le «Ô Canada ! Mon pays,mes amours » de George-Étienne Cartier lors d’un gigantesque banquet patriotique. Les«Ô Canada » de la chanson font bien sûr référence au Canadien français du Bas-Canada,aujourd’hui les Québécois. Comme suite aux défaites des patriotes en 1837 et 1838 etaux répressions qui s’en suivirent, la fête patriotique de la Saint-Jean Baptiste ne fut plusfêtée pendant quelques années. Mais qu’est-ce qui a amené les Canadiens français à seréunir autour du patriotisme pour se libérer du joug de la couronne britannique ?

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Le Montreal Herald dénonce avec véhémence le parti patriote enappelant au génocide : «Pour avoir la tranquillité, il faut que nousfassions la solitude; balayons les Canadiens de la face de la terre»

« Au Bas-Canada, les marchands(presque tous Anglais), s'étaient rangésdu côté de l'oligarchie militaro-aristo-cratique, ce qui a donné au conflit unesaveur "nationale", au sens de l'originenationale. Le mouvement insurrection-nel du Haut-Canada était beaucoupplus faible qu'au Bas-Canada. En fait,c'en n'était qu'une pâle imitation, mêmesi des bourgeois (marchands) se joi-gnaient aux agriculteurs et aux profes-

sionnels pour réclamer les réformeslibérales ».

«Néanmoins, une interprétation fédé-raliste de l'histoire veut que ces deuxmouvements aient été tout à fait paral-lèles. On peut trouver un exemple (àmon avis peu convaincant) de cetteinterprétation dans Allan Greer ».

« Les anciens radicaux auraient triom-phé en 1848 lors de la mise en oeuvredu gouvernent responsable: Lafontaine

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La part des chosesChristian Bordeleau

Le journal de Prévost a demandé au très qualifié M. Michel-Sarra Bournet, chargé de cours enhistoire et en science politique à l’Université de Montréal, de commenter sur l’angle nationalde la révolte patriotique de 1837-1938. Était-ce un conflit entre Français et Anglais ? Était-ceun conflit entre le Bas-canada et l’Angleterre ? Qu’en était-il vraiment ? Voici un extrait de sescommentaires sur le sujet.

du Bas-Canada etBaldwin du Haut-Canada, auraient col-laboré à l'essor duCanada-Uni, précur-seur du Canada. Ilsseraient un exemplepour les générationsactuelles. Cette inter-prétation est souventr e p r i s e p a r d e sauteurs canadiens-ang la i s , te l JohnRalston Saul ».

« Cette version taitl'antagonisme entre« A n g l a i s » e t« Canadiens » et le faitque la résistance du

gouvernement à l'instauration de ladémocratie vînt en grande partie de sapeur de donner le pouvoir auxCanadiens dans le Bas-Canada. Le gou-vernement responsable est devenupossible lorsque lesCanad iens f rança i sfurent mis en minorité,après l'union. Ce n'estévidemment pas laseule raison de ceretard. La politique inté-rieure et extérieure dugouvernement britan-nique des années 1840était également encause. Mais peut-oncro i re que Londres

aurait accordé une telle autonomie àune colonie à majorité canadienne-française? La Confédération de 1867nous montre bien que non: commetoutes les autres, la province créée à cemoment-là s'est vue octroyer la moitiédes compétences législatives et en plus,elle fut la seule soumise au veto d'unconseil législatif nommé».

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A l’occasion des 23 et 24 juin,petits et grands sont invités à ouvrirgrands les yeux et à se laisser transporterpar la magie des films d’ici.

Bonne Fête nationale ! 489,rue Laviolette, Saint-Jérôme (Qc.)www.fetenationale.qc.ca

FÊTE NATIONALEDU QUÉBEC

24 juinÀ LA GARE DE PRÉVOST,1272, rue de la Traverse

Consultez le cahier spécial pour connaîtrel’horaire complète des festivités !

16 h – ouverture officielle ethommage au drapeau

– 21 h 30 –La Cordede Bois

– 19 h 30 –SteveLabrecque

– 17 h 30 –Prévostars

2429, boul. Curé-Labelle, route 117, Prévost 450 565-2552 Téléc. : 450 565-2806Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h et le samedi de 9h à 13h

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Bonne Fête Nationale à toutes lesPrévostoises et tous les Prévostois Les membres du Conseilmunicipal et le Maire

«Mais peut-on croire que Londres aurait accordé une telle autonomie à une colonie àmajorité canadienne-française? La Confédération de 1867 nous montre bien que non».

Timbre comémoratif de Baldwin etLafontaine, émis en 1927.

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Bonne fête, Québec!

Bonne fête, Québec!

Nous exprimons aujourd'hui notre fierté et notre attachement au Québec, ces qualités qui

mettent à l'honneur notre identité, riche de l'apport de sa collectivité.

Célébrons la beauté du territoire. Célébrons la liberté, la démocratie, et rappelons-nous que

l'une des plus grandes valeurs d'une nation tient à l'engagement de ses hommes et de ses

femmes dans leur communauté. Profitons de ce moment de festivités en famille, entre voisins

ou entre amis!

La fête nationale, c'est notre fête à tous!

Jean Charest

Premier ministre du Québec

Monsieur Bigras , cher Dan.J’aimerais vous vouvoyer mais celavous déplairait. Je te tutoierai doncpour te dire combien fut apprécié lespectacle que tu nous as donné auPatriote de Sainte-Agathe, le samedi13 mai dernier. Ta prestance, tonprofessionnalisme et la connaissan-ce que tu as de la musique impres-sionnaient. Bonne idée, ce clavier àla verticale, tourné vers le public,nous permettant de voir le jeu detes mains. Bonne idée cette cage enplexiglas où s’exécutait frénétique-ment et efficacement ton batteur.Mentionnons le jeu énergique deton bassiste et l’emploi pertinentqu’il fait de son épaisse chevelure,le jeu également dynamique de taclaviériste et de ton guitariste. Àvous tous, vous donnez un excel-lent « show » d’un excellent rock.Applaudissons également l’œuvrede l’éclairagiste, du grand art, unemerveille. Pour ce qui est des textesde tes chansons graves, leur profon-deur et leur grande sensibilité, larichesse de leur sens et du vocabu-laire utilisé sont à souligner. Émou-vante, la conscience humanitairedont tu fais preuve tant pour lespetites que pour les grandesmisères. La voix rocailleuse qui n’ade cesse de nous remuer, de noustoucher toujours, de nous charmersouvent, tu as l’habitude qu’on t’enparle comme de ta signature. Ton

insertion dans le public avec lachanson « Il suffirait de presque rien »avec un retour calculé sur scèneexactement pour nous chanter lesmots « je t’aime » fut une réussite, unbeau moment. Drolatiques, tes« règlements pour le couple» et lerécitatif à la grivoise des proverbesont obtenu l’accueil électrisé que tuescomptais certainement. De touteévidence, Dan, tu as du plaisir surscène et tu partages avec nous ceplaisir et de cela, nous te sommesreconnaissants, nous te l’avonsbruyamment démontré par nosapplaudissements nourris. C’est pourquoi, Dan, j’ose tedemander trois choses

La première, c’est de tenter detrouver avec les techniciens du sonla solution afin que l’on distinguemieux les paroles de tes chansonslesquelles nous découvrons simagnifiques lorsque nous y parve-nons. Lequel faut-il ajuster pour cefaire ? Ton propre micro ou celuides instruments ? Le deuxièmepoint, Dan, c’est pour te demanderd’élever le niveau du langage de tesprésentations. Je t’assure que tu neperdras l’estime de personne, pasmême celle de tes fans de bars quite suivront avec plaisir dans cettedémarche, j’en suis persuadée. Ilfaut cesser de croire que la cultureet un langage plus châtié font«moumoune ». J’en arrive à ma troi-

sième demande. Au risque deparaître cette fois vraiment tatillon-ne, il me faut te faire part d’undétail visuel qui m’a dérangée toutau long du spectacle. Les éclairageset la mise en scène sont si magni-fiques, il faut à tout prix, après avoirinstallé les instruments, prendre letemps d’enlever les traces de doigtssur la cage en plexiglas. Je t’assure,sous les projecteurs, elles faisaienttache. Dan, je sais par expériencepersonnelle, que même après unepage complète de bonnes critiques,on ne retient habituellement, hélas,que les moins bonnes, même oséesà la toute fin sur la pointe du stylo.De tout cœur, je souhaite que ce nesoit pas le cas ici. Car, je le répète,sensibilité, générosité, profession-nalisme te décrivent parfaitement.Le touchant et excellent « show »auquel nous avons eu droit ne don-nait qu’une envie : celle de se préci-piter chez notre disquaire afin denous procurer tes DC pour réécou-ter les paroles magnifiques de teschansons.

Critique

Lettre à Dan BigrasGisèle Bart

Le samedi 13 mai 2006, Monsieur Dan Bigras nous don-nait une performance électrisante au Patriote de Sainte-Agathe, lors d’une soirée bénéfice au profit du Muséed’Art Contemporain des Laurentides.

André Marion, directeur du Musée d’ArtContemporain des Laurentides en com-pagnie de Dan Bigras.

Annie Depont

Le Festival des jeunes musi-ciens des Laurentides a vudéfiler tout ce qui compteen jeunes pousses talen-tueuses dans la région. Lesenfants étaient présentéspar leurs professeurs. Nuldoute que ces « cultivateursde talents » étaient attentifsaux prestations et résultatsde leurs élèves.

C’est à Prévost que nous avons « leprof gagnant ». Louis Monette a l’ha-bitude de récolter les lauriers pourses participants. Sa fille Émilie est

« une vétérante » du Festival desjeunes musiciens des Laurentides.Avec Guillaume Martineau, elle estl’exemple du pied à l’étrier quereprésente le Festival dirigé parRosette Pipar et de la constante qua-lité des enseignements reçus pard’excellents professeurs de larégion.

Cette année, Louis Monette a pré-senté Marianne Themmens qui aenchanté le public et convaincu lejury. Marianne a eu aussi la chanced’être soutenue et accompagnéepar Madile Puijalon, pianisteconcertiste et professeur nouvelle-ment installée à Saint-Sauveur.

Ils sont 30. Ils sont jeunes.Ils font partie du groupeHorizons Artistiques qui avu le jour en novembre der-nier.

C'est grâce à la Fondation des artsdes Laurentides et au financementdu gouvernement du Canada dansle cadre de la Stratégie emploi jeu-nesse du centre de SERVICE CANA-DA Saint-Jérôme, sous la présidenced’honneur Michel Brousseau, direc-teur artistique et chef de l’Orchestre

philharmonique du Nouveau-Monde.

Ils veulent communiquer le fruitde leur travail et de leur implicationdans un projet personnel et dans unprojet collectif qui seront livrés sousforme d’exposition FusionArt lessamedi 17 juin de 11h à 21h (théâtreà 19h) et dimanche 18 juin 2006 de13h à 17h (théâtre à 14h) au ChaletPauline Vanier, 33 rue de l’Église àSaint-Sauveur. Des billets serontofferts gratuitement aux jeunes ainsiqu’aux 50 premières personnes enréservant au (450) 227-0996.

Festival des jeunes musiciens des Laurentides

Avoir la main verte :Louis Monette de Prévost

Fusion’ArtsUne manifestation artistique,un collectif, une place pourchacun dans la société


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Pour l’équipe de DiffusionsAmal’Gamme, la culture musicaleest une dimension importante etc’est avec passion que ce diffuseurprévostois s’emploie à répandredans le public, grâce au soutienincessant de la ville de Prévosttoutes ces valeurs positives conte-nues dans la musique. Par sa pro-grammation relevée, il fait connaîtreà tous les gens de la région lesnombreux talents artistiques qui

l’habitent et à tous les musiciens quiviennent se produire à Prévost, ledynamisme culturel et le chaleu-reux accueil de nos concitoyens.

Après une autre saison des plusréussies, Diffusions Amal’Gammedu Centre culturel de Prévostremercie sincèrement toutes celleset tous ceux qui le soutiennent danssa tâche : La Ville de Prévost, leMinistère de la Culture et desCommunications, la caisse populai-

re de Saint-Jérôme, nos députéesLucie Papineau et Monique Guay,tous les médias qui suivent nos acti-vités, particulièrement le Journal dePrévost, Piedmont et Sainte-Anne-des-Lacs, les nombreux commandi-taires qui nous ont appuyés cetteannée, les bénévoles dévoués quinous ont secondés et par-dessustout le public et les artistes sans quiDiffusions Amal’Gamme ne pourraitexister.

Nous souhaitons à tous un bonété avec la promesse d’être deretour à l’automne avec une pro-grammation pleine de belles pro-messes.

Prévost…Ville de culture

Une autre saison s’achève… pour Diffusions Amal’Gamme Yvan Gladu

Avec des dossiers chauds sur l’environnement, les falaiseset le plein air, on oublie souvent que Prévost est une villequi se démarque par l’intensité et le dynamisme de sa vieculturelle et artistique.

Sylvie Prévost

Jazz Perfection, avecCharles Guérin/ Studio –A :la cerise sur le sundae!Quelle magnifique façon declore la saison musicale duCentre communautaire etculturel de Prévost !

À la demande générale, les troismusiciens chevronnés de Studio-A(Dave Devine, Cliff Gelfand etCharles Guérin) sont revenus cetteannée, augmentés, pour quelqueschansons, de Francine Raymond.Ils nous ont régalés d’un spectaclebien rodé, festif, marqué par le purplaisir de jouer.

Les musiciens, en communicationcontinue, sont rayonnants sur scène,et d’une générosité que permet l’ai-sance parfaite. Pleins de respect lesuns pour les autres, ils laissent lessolos se détacher, brillants et inven-tifs, donnant lieu à un véritable jeude relance. On a affaire à des musi-ciens de très haut calibre qui se rientdes complexités intrinsèques au jazz,qu’elles soient rythmiques ou d’ar-rangement.

Le pianiste fait corps avec son ins-trument, le bassiste est clairement unvirtuose, et le batteur, très affirmé(parfois trop fort par rapport à lavoix), sait épater la galerie.

Le répertoire est intéressant, sansredites, dépourvu de pièces éculéesou alors dans un arrangement fran-chement décoiffant. Il fera d’ailleurs

l’objet d’un CD qui doit figurer àvotre collection.

Plus tard s’est jointe à l’ensemblela chanteuse Francine Raymond.Dotée d’une voix musclée, d’unevitalité presque redoutable, elle apris le public à bras le corps, l’em-portant dans un flot d’énergie musi-cale impressionnant.

Bref, on s’est éclaté!

Magnifique spectacle de clôturede Jazz perfection

Michèle Dumontier

« Dialogues avec un pianoavec Guillaume Martineau,pianiste » - Jeudi, 25 mai2006

Guillaume Martineau est âgé d’àpeine 20 ans. Il nous visitait pour lapremière fois l’an passé et ce fût uncoup de foudre. Il a le don de créerune atmosphère envoûtante,magique, dès les premières notes.Beau à regarder, c’est un plaisir del’entendre. En cette belle soiréed’été, nous étions une cinquantainede personnes touchées par uneprestation empreinte de tendresse.

Il nous a présenté des pièces decinq grands compositeurs : Grieg,Debussy, Chopin en première par-

tie, Bach et Beethoven pour termi-ner. Il est très pédagogue dans sesprésentations; il nous parle de cesgrands compositeurs comme s’ilsétaient de bons amis. J’imagine quec’est un lien qui se développe àforce d’étudier, de travailler et d’êtreenvahi par leur musique. Avant dejouer des Études de FrédéricChopin, il nous a demandé d’en-tendre ces études comme si c’étaitdes poèmes. Quelle délicatesse!Ne manquez pas le prochain ren-dez-vous avec ce grand talent dechez-nous.

P.S. : Petit geste d’appui pour lesgens de Diffusions Amal’gamme :« Aux personnes qui ont descontacts étroits avec vos élus muni-cipaux, passez le mot que la climati-

sation fait défaut au Centre culturelde Prévost. » Merci de faire suivre…

Mèche rebelle et gestegracieux pour un jeune pianiste

Les organismes de coopérationinternationale définissent le déve-loppement comme un processus detransformation et de réorientationdes sociétés, qui s’inscrit dans l’his-toire et la culture particulière dechaque peuple.Ce processus doitreposer sur la participation descommunautés et doit être axé prio-ritairement sur la satisfaction deleurs besoins essentiels. Il est aussiécrit : « Au cours de ce processus,chaque peuple doitémerger comme uneentité économique,sociale, politique et cul-turelle respectueuse deslibertés et des droitshumains fondamentaux,capable de s’auto-déter-miner et d’interagir avecles autres peuples, enfonction de ses besoins,de son potentiel et deson génie propre ».

Je me demande si pourarriver au développe-ment durable nousdevons émerger, toutd’abord, comme des enti-tés économiques ?L’environnement et laculture sont très peumentionnés dans tous lesdocuments de l‘AQOCI.Comme l’a mentionné unparticipant, l’être humainressort comment étant lecentre de la vie sur terre

alors que c’est la terre qui est vrai-ment le centre de la vie.La premièrerichesse (l’or, l’argent, le pétrole,l’eau, le gaz, le fer) nous vient de laterre. Ces documents ne mention-nent pas les besoins essentiels de laplanète pour assurer notre existen-ce. La planète existe et puis nousexistons. Pas le contraire.

Dans mon propre développementpersonnel, je ne veux pas avoircomme premier but, d’émergercomme une entité économique. Je

veux émerger comme une person-ne aimante, tolérante en harmonieavec toute vie sur terre, une per-sonne consciente et informée. Ledéveloppement des peuples passepar le développement de l’indivi-du. Je préfère les termes utilisésdans les objectifs de l’éducationinternationale qui sont :" Réussir,par l’enseignement, le conceptd'ouverture interculturelle,favoriser les communicationsorales et écrites, la formationsociale, la créativité, la protec-tion de l'environnement et déve-lopper chez les jeunes des atti-tudes positives d'ouverture d'es-prit, d'autonomie. » Quand noustous, être shumains, serons arrivés àce niveau de de conscience nous

saurons assurer l’essentiel à tous.Nous n’arriverons pas à ces objec-tifs en mettant nos combats surl’éradication de la pauvreté.« l’AQOCI, … a toujours demandéque l’aide publique au développe-ment (APD) ait comme seul objectifl’éradication de la pauvreté. » Nousn’y arriverons pas parce que la pau-vreté est relative et que lutter contre

une cause relative nepeut qu’assurer uncombat sans fin et sansrésultats. s

Soyons clair avec nosmots afin que Maria delJésus au El Salvador,que Betty Nalukwagoen Ouganda et tantd’autres que nous vou-lons aider nous com-prennent. Je m’imaginedans les montagnesd’Éthiopie expliquant àBizunesh entourée deses cinq enfants qu'lledoit nous faireconfiance, car nous lut-tons pour elle tous lesjours contre le néo-libéralisme. J’imagineson regard qui se tour-nerait vers l’interprètepour comprendre. Machère Bizunesh, noustravaillons tous lesjours pour que ce peud’individus (5%) qui

ont en main toute la richesse dumonde, deviennent des êtres géné-reux et acceptent de partager."Nous travaillons tous les jours pourque les chefs d’États soient humainset aimants de leurs populations etpour que tes enfants aient accès àl’information. Celle-ci permettral’évolution de leur conscience et latransformation de leur vie en har-monie avec la vie sur terre. Nous netravaillons pas pour faire de toi sim-plement une personne moinspauvre ou plus riche mais un êtreconscient."

Changeons de paradigme. Ne fau-drait-il pas faire un ménage dans lesmots choisis par nos bailleurs defonds, ces mots que nous devonsabsolument utiliser pour obtenirnos subventions ? Depuis le débutde l’aide au développement, (quiespérons-le prendra fin un jour,comme la colonisation) il y a eubien des modes et des slogans.« L'éradication de la pauvreté » en

fait partie. Les moyens de commu-nication modernes aidant, voilà quenous allons afficher nos postersavec nos slogans. Nous sommesheureux de la «mondialisation desluttes » comme le mentionnent lesdocuments de cette concertation. Àune rencontre des Nations Unies auMalawi un paysan a demandé :« Que se passe-t-il ? Est-ce quel’on vient juste de devenirpauvre où est-ce que vous venezjuste de vous en apercevoir ? »

Je crois que tout ce que nousallons réussir c’est de satisfaire nosbesoins missionnaires et d’aller direaux autres qu’ils sont pauvres etfaire en sorte qu’ils se sentent hon-teux, petits, minables de vivre sisimplement. Qui sommes nouspour aller de par le monde et direaux autres qu’ils sont pauvres ?Pauvres de nous ! Je n’oserais pasinfliger une telle insulte à tous cesêtres qui m’ont ouvert leur portepartout dans le monde et quiétaient fiers, riches en beauté et enespoir d’une auto-déterminationDans notre lutte contre la pauvreté,nous pointons du doigt le pauvrealors que, peut-être, est-ce celui quine sait pas partager, qui a le plusbesoin d’aide. Travaillons pour unedistribution juste et équitable de larichesse : de ce que la terre nousoffre. Pointons du doigt ceux quicachent ou dévient la richesse.

Albert Révoédjrè, auteur de Lapauvreté richesse des peuples écrit« Tous les dictionnaires un peucomplets témoignent que"pauvre" veut dire aussi "qui atout juste le nécessaire", qui a cequ’il faut mais non le superflu ».Et si nous nous trompions et quenous nous trouvions, avec « l’élimi-nation de la pauvreté » devant unedes grandes erreurs de communica-tion de notre ère ? Nous savons qu’ilfaudrait deux, trois et même quatreplanètes terre pour que tous lesêtres humains vivent dans lesconditions de vie de l’occident.Nous affirmons, avec nos luttes,que nous ne voulons plus depauvres, et du même souffle, nousdisons qu’il serait désastreux si toutle monde était riche comme nous.Que voulons-nous donc ?Définissons clairement ce qu’estl’essentiel et travaillons vers cetobjectif.*Auteure de La Collection Familles du Monde


Le guideLAURENTIDES,DESTINATION CULTUREest disponible dans tous les bureaux

touristiques et lieux culturels des Laurentides

Une réalisation duConseil de la culturedes Laurentides

Madame Françoise Gauthier,Ministre du Tourisme

Madame Line Beauchamp,Ministre de la Culture etdes Communications

Nos partenaires :

Pour information : 1 866 432-2680ou consultez notre site Internet www.culturelaurentides.com

Hélène Tremblay*

Le 2 juin avait lieu à St-Jérôme une consultation régionalepréparant l’Association québécoise des organismes decoopération internationale (AQOCI) aux États Générauxde la coopération et de la solidarité internationales denovembre prochain.

la pauvreté c’est relatif

[email protected]@qc.aira.com

Rencontre de l’Association québécoise des organismes de coopération internationales

« C’est à mon tour de parlerd’Amour »

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« ici et ailleurs la lumière se courbedans les montagnesici et ailleurs la lumière qu’on traî-ne du bout du piedle soir roule ses yeux dans lesvaguesici et ailleursles gestes courbes répandent lasaveur des femmesici et ailleurs les montagnes sontles mandalas sur le chapelet desroutes ……avec la nuitavec la nuit qui veillesur la pirogue aléatoire des certi-tudes …

(Extraits dupoème deGilles Matte :Chapelet)

« Je n’avaispas tantenvie deparler desa c t i v i t é saccomplieslà-bas genreprésider un jury, donner un atelierpoésie sans compromis ou partici-per à un colloque ayant pour thèmecitoyenneté et poésie, le rôle dupoète. J’ai plus envie de parler de La

Guinée, de ce que j’ai intimementvécu avec Rachid et les autres de cequi m’a été donné de ce qui comptevraiment quoi… » (Extrait de messa-ge laconique)

«Recevoir un prix chez soi est unrare privilège » nous dit GillesVigneault, qui habite Saint-Placidedepuis 36 ans et compte « bien yrester autant ». L’homme est incroya-blement jeune physiquement etintellectuellement. Svelte et disert,fin poète bien entendu, aucun deses mots n’est anodin. On l’écoute-rait pendant des heures parler del’importance de vivre, de l’esprit quivient avant le corps depuis la nuitdes temps « un esprit sain dans uncorps sain, avez-vous remarqué quel’esprit est cité avant le corps ? » phi-losophie qu’il applique merveilleu-sement à lui-même. C’est ainsi qu’à77 ans, Monsieur Vigneault reparten tournée en Europe, après toutesles prestations qu’il offrira aux Fêtesde la Saint-Jean. « Tant que la voixne chevrote pas, je continuerai, dit-

il. » Ensuite, il se consacrera à deslivres pour enfants «mais au fond,tous mes livres sont déjà accessiblesaux enfants » ajoute-t-il. Oui et quelpatrimoine ! « Quand j’entends unchœur d’enfants chanter ces airs-là,je me dis que mes chansons ont del’avenir. Je suis donc un jeuneauteur ! ».

« Je n’ai rien contre le sport, bienau contraire, mais ne peut-onconsacrer autant de moyens àmettre en valeur la culture ? »

Message reçu, monsieur Vigneault,nous y travaillons tous très fort !

Les Grands prix de la culture desLaurentides ont été remis le 7 juindernier à La petite église de Saint-Eustache. Les gagnants sont : Ici parles Arts (Jennifer Cook et son équi-pe) Grand prix catrégorie orga-nismes, la Mrc des Pays-d'en-Hautet la MRC d'Argenteuil ont reçu unemention spéciale pour l'adoptionde leur politique culturelle etMichel Brousseau a reçu le Prix àla création artistique en région duConseil des arts et lettres duQuébec.

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Les Grands prix de la culture des Laurentides

« Recevoir un prix chez soi est un rare privilège »Annie Depont

Gilles Vigneault reçoit le prix Les Grands Soleils – Sa pré-sence, quoique simple et discrète, a illuminé la soirée. Ila accordé un bref entretien à chacun des journalistesprésents.

Jennifer Cook, directrice de « Ici par lesarts » a reçu un prix pour l'impact deson action innovatrice auprès desjeunes.

Hélène Tremblay, présidente du Conseil de la culture des Laurentides a remis le prixà Michel Brousseau, chef d'orchestre dans les Laurentides.

Gilles Vigneault, heureux d'être en compagnie du chœur d'enfants de l'École à voca-tion musicale Arthur-Vaillancourt qui ont interprété quelques-unes de ses chansons.

Gilles Matte : de Piedmont àConakry en GuinéeAnnie Depont

Il est des artistes pour lesquels toutcommentaire est superflu… GillesVigneault, Gilles Matte… mais nousirons néanmoins courageusement à leurrencontre très bientôt, pour le plaisir.


– Gilles Vigneault

Gilles Matte en conférence de presse à Conakry.

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NDLR : Deux collaboratrices, Johanne Gendron et safille Charlotte Frenza offrent aux lecteurs du journalleurs commentaires sur un film ou un spectacle à l’af-fiche.

Avec Odette Morin

Délicieuses,rafraîchissantes,les salades

Oyé,Oyé! Consultez le site du Journal de Prévost au : www.journaldeprevost.ca/Odette, vous yretrouverez le répertoire des recettes depuis le début de cette rubrique. Vous avez des questions ou commentaires ? N’hésitez pas à m’écrire à[email protected]

YOGOURT AUX HERBES

INGRÉDIENTS- 1 demi tasse de yogourt nature (Liberté 2%)- 2 à 4 cuil. à soupe d’herbes fraiches hachées

finement : persil, cerfeuil, estragon, ciboulet-te, aneth, basilic, etc.

- 1 cuil. à thé de moutarde de Dijon ou deMeaux

- 1 cuil. à thé de vinaigre au choix- 1 cuil. à thé d’huile d’olive

- 1 cuil. à thé de sirop d’érable- Sel et poivre- Facultatif : 1 gousse d’ail râpée, huile de

sésame, câpres hachées

PRÉPARATIONBien mélanger tous les ingrédients sauf leyogourt. Incorporer le yogourt sans remuer tropvigoureusement car cela rend le yogourt plusliquide.


Le Code da VinciCinéfille –Pour moi quiest une grande« fan » de tousles films quiportent sur lareligion, lessecrets, lesdémons, filmssi contreverséset j'en passedans ce domaine, c'est sûrementun des meilleurs films que j'ai vu !J'étais sur le bout de mon siègetoute la durée du film. La seulechose qui m'a décue, c'est le faitque tout ça n'est que de la fic-tion... J'adore toutes les histoiresde ce genre et se promener deParis à Londres, d'un musée àune église... tout est là pour faire(d'après moi) un des meilleuresfilms depuis bien longtemps ! J'aivraiment hâte de finir de lire celivre !10/10Cinémom – J'ai lu le livre, j'ai vule film ! Que dire ? Que j'étais biencontente d'avoir lu le livre avant,car l'action se passe rapidementet que c'est un peu dure à suivre.Ce film aurait du être plus long,mais bon, ça rend assez bien jus-tice au livre. Les images sontbelles, les acteurs sont bons etl'histoire pas mal «flyée » et trèsdistrayante ! Si vous ne l,avez pasencore vu, allez-y !8/10

Ingénieur en électricité et robo-tique Charles Landry s’occupaitd’automation et de systèmes devision chez General Motors. Ilconnaissait très bien Jean-PierreDurand de GM également trèsimpliqué dans les activités de laGare. La fermeture de GM a été unchoc pour tous ces employés etl’écriture a représenté pour CharlesLandry une bien heureuse porte desortie.

« J’ai pris une plume, dit-il, unpoème spontané est né. Cela ne m’apas demandé beaucoup d’effort,alors j’ai recommencé. Les cinq ousix premiers textes étaient voulus,le sujet décidé d’avance, puis s’estproduit un renversement totalquand le sujet me poussa vers lepapier. Le poème Si j’écrivaiscomme je t’aime, qui a tout déclen-ché, est un jet de quelquessecondes. Toutes les strophes sontarrivées comme des photos dansma tête »Cinq livres en trois ans et deux enpréparation. Pour moi, cela resteun plaisir

Après une vingtaine de poèmes, lafemme de Charles lui commandeune histoire. « Je me suis assis à l’or-dinateur. Une fois les deux fessesbien posées, deux mots s’imposent :Triple salaud. Pas facile… J’écrispendant quatre heures d’affilée etj’imprime. Ma femme revient du tra-vail, elle lit et m’incite à poursuivre.J’ai une muse très efficace ! »

Au Salon du Livre de Montréal en2005, Charles Landry s’attendait àvendre deux ou trois volumes…pasplus. En fait, son ouvrage s’est révé-lé meilleur vendeur du distributeurEdipresse pour les éditions Laplume d’Oie. « Même après cettemerveilleuse aventure, je n’attendsrien de l’écriture, sauf du plaisir. »dit-il. Après trois recueils de poésieset deux nouvelles érotiques, lejeune auteur voit se profiler un stylebien à lui. Il a l’art et la manière dese glisser sous la peau d’unefemme, Charles est un homme quiparle d’amour au nom d’ unefemme, comme une femme, décri-vant les sensations féminines lesplus intimes, phénomène « physio-logico-littéraire » rare. Il écrit sou-vent directement sur son ordinateur,commence par trois ou quatreheures sur la structure d’un chapitreet y ajoute de la sensibilité (ou de lasensualité) le lendemain à la relec-ture. Les poèmes – eux – sontmanuscrits. Ou trouve-ton l’inspiration d’uneécriture si leste ?

Départager le rêve du vécu neprésente aucun intérêt. Le sujet,on le sait est un travail d’imagina-tion en hommage à sa femme – àLa femme aussi – que CharlesLandry admire et respecte, en toutecomplicité…

Littérature Salées, sucrés… les nouvelles érotiqueset poèmes sensuels de Charles LandryAnnie Depont

Charles Landry a commencé sa carrière à Prévost, aux soi-rées poésie de la petite gare, La toute toute première fois futau théâtre du Marais lors de la Nuit de la poésie organiséepar l’Association des Auteurs des Laurentides, dix minutesde lecture à 2h30 du matin. Lorsqu’on réussit à passer lesdifférents obstacles rencontrés sur la route du succès, cessouvenirs-là vous reviennent avec précision. Six mois après,c’était un solo de deux heures à la galerie d’art de Blainville.

Le prix de laliberté !Line Chaloux

Il y en a qui ne peuvent parler deleur allégeance politique.Il y en a qui sont enrôlés de forcedans des milices de mercenaires.Il y en a qui meurent de faim.Il y en a qui meurent en accou-chant.D’autres en naissant.Il y en a qui grandissent sans sou-lier.Il y en a qui sont vendus sur lemarché de la traite… D’autres qui sont abandonnés,laissés pour compte…

Et nous…On a de la difficulté à s’intéresseraux responsabilités de la démo-cratie…On mange trop, mal et sans satis-faire notre faim de consommation…On donne à la liberté qu’unenotion de revendication …On donne à la vie qu’une notionde rentabilité …On a le prix par année du coûtd’un enfant…

Pourtant,

Si on savait la grandeur de notresouveraineté…Si on savait la beauté de notre fra-ternité…Si on connaissait la profondeurde notre culture …Si on voyait la richesse de notrepatrimoine …

Ce serait … Le Pacte Civil !La priorité aux droits sociaux …L’accent sur le développementdurable …Une préséance à la parolecitoyenne…Une augmentation des espacesverts…Une incitation aux Fêtes de quar-tier…Une reconnaissance des rites depassage…Une intensification de la préven-tion auprès des enfants…

Et un Amour du PaysPour que la Liberté ait un sens,Pour que l’Honneur soit remis àl’ordre,Pour que la Vie soit vénérée…

Puisque la Liberté a un prix,Autant y mettre toute une Vie !

Une bonne salade comportant un équilibre entre des tona-lités sucrées, salées, acides, amères, sollicitera toutes nospapilles gustatives et saura nous mettre en appétit.Personnellement je préfère manger la salade au début durepas car les crudités sont digérées dans les intestins,alors il me semble logique de la consommer au début.

Les légumes crus contiennent unepanoplie de composés phytochi-miques, des vitamines, des miné-raux, des enzymes (détruites à lacuisson) qui agissent comme descatalyseurs de réactions chimiques.

Il fait chaud, on a faim mais paspour du pâté chinois ou de la dindeavec des patates pilées alors lasalade repas est toute indiquée. Pasbesoin d’allumer la cuisinière sauf,peut- être, pour cuire quelquesœufs durs. Les légumineuses, lespoissons en conserve, les fromages(feta, bocconcini, cheddar), lesrestes de viandes cuites, les œufsdurs ajouteront des protéines à nossalades. Le tout accompagné depain à l’ail et aux herbes et le tourest joué!

Quand on parle de salades on neparle pas uniquement de légumesfeuilles comme la laitue, les épi-nards, le mesclun(mélange printa-nier), la roquette, la chicorée, etc. Àla rigueur elles peuvent ne compor-ter qu’un seul légume ; tomate,

basilic, un filet d’huile, du sel et dupoivre, ou simplement, carotterâpée, vinaigrette. Certains légumescrus peuvent- être difficiles à digé-rer et causer des désagréments ;l’oignon, l’ail, le concombre, le poi-vron. •L’ail devrait-être râpée finement et

mise à macérer dans la vinaigrettece qui la fera dégorger.

•Oublions les gros dés d’oignonou de poivron car s’ils ne sont pasbien mastiqués, ils sont indi-gestes. On les tranchera en fineslamelles et on pourra aussi lesmettre à macérer dans la vinai-grette. N.B. On évitera les grainesde poivron.

•Pour les concombres à peaucoriace, on peut strier la peau àl’aide d’une fourchette ou lespeler. On enlèvera les graines sielles sont grosses et abondantes.On peut aussi les (concombres)laisser macérer dans la vinaigrettepour les dégorger, cela semble lesrendre plus digestibles.

VINAIGRETTE DE BASE

INGRÉDIENTS- 1 à 2 cuil. à soupe d’huile d’olive- 2 cuil. à soupe de vinaigre de riz et /ou balsa-

mique, de cidre, jus de citron, (jus d’orangeou de pamplemousse augmentez à 3 cuil. àsoupe ou ajoutez 1 cuil. de vinaigre)

- 1 ou 2 cuil. à thé de sirop d’érable ou de mielou 1 demi cuil. à thé de sucre

- Sel et poivre au goût ou sauce soya japonaise(1 à 2 cuil. à thé)

INGRÉDIENTS POUR VARIATIONS- 1 demi à 1 cuil. à thé d’huile de sésame- 1 cuil. à thé de moutarde de Dijon ou de

Meaux- 1 gousse d’ail rapée- 1 cuil. à thé de gingembre rapé- 1 cuil. à soupe de fines herbes fraiches

hachées ou 1 demi à 1 cuil. de séchées- 10 framboises écrasées (légèrement sucrées)- 1 à 2 cuil. à soupe de yogourt nature

- 1 cuil. à thé de beurre de sésame- 1 cuil. à thé de pâte de tomate- 1 cuil. à soupe de fromage bleu de type

"Roquefort ", pilé avec 1 cuil. à thé demayonnaise ou de yogourt nature

VARIATIONS- au citron à l’orientale (ail, gingembre, huile

de sésame et sauce soya)- miel et moutarde ou érable moutarde- indonésienne au gingembre et au beurre de

sésame- crémeuse à l’ail (ail et yogourt)- à la framboise (framboises écrasées)- au herbes fraiches (persil, basilic, estragon,

aneth, coriandre, etc.)- à la grecque (avec 1 demi cuil. à thé d’origan

séché) - italienne piquante (1 cuil. à thé de pâte de

tomate avec Cayenne ou Tabasco)

Voici une recette de vinaigrette de base avec toutes sortes de variations. De l’orientale au gin-gembre à l’italienne piquante, il y en a pour tout les goûts. Cette recette de vinaigrette est unequantité suffisante pour 2 personnes. Vous pouvez doubler la recette sans toutefois doubler lesquantités d’huile, d’ail ou de gingembre ou tout autre ingrédient très goûteux.

Voici quelques idées de combinaisonsparticulièrement savoureuses :Romaine, pamplemousse, coriandre, câpres,feuilles de céleri.- Pomme, céleri, pousses de radis daïkon, endi-

ve.- Mesclun, suprêmes d’orange, cœurs de pal-

mier, cerfeuil.- Mangue, avocat, roquette, estragon.- Tomate, brocoli (blanchi, refroidi), olives

noires.

- Poire, noix, roquette ou épinard, vinaigretteau fromage bleu.

- Haricots verts blanchis, légumineuses,oignons verts.

- Carotte, chou, rutabaga, tous râpés finement,vinaigrette au gingembre.

- Concombre, oignon rouge, câpres, vinaigretteaneth et yogourt.

- Romaine, ananas frais, algues wakame*,pousses de radis daïkon, sésame noir

- Pomme, crevettes, pousses de radis, vinai-grette au gingembre.

- Avocat, mangue, banane, sésame noir,coriandre,(crevettes).

- Carpacio (tranches minces étalées sur uneassiette) de tomates trois couleurs, bleuets,pousses de radis, sésame noir, vinaigrettemoutarde/érable.

*Les algues wakame se trouvent séchées dansles épiceries asiatiques ou dans les magasinsde produits naturels. On a qu’à les faire trem-per dans l’eau froide de 15 à 20 minutes pourles reconstituer. Excellentes en salade, dansla soupe miso, sur le riz avec des oignonsverts. Elles contiennent du calcium, de l’iode,du fer, du phosphate, les vitamines A et C,aussi du sodium. Si vous souffrez d’hyperten-

sion, vous pouvez en consommer toutefoisavec modération.

N. B. - Les carottes râpées sont délicieuses, très

nutritives et aussi très jolies pour agrémenterbon nombre de salades.

- Évitez de laisser tremper trop longtemps lestomates dans la vinaigrette car elles jetterontleur eau, en résultera une salade détrempée.

- Les restes de légumes cuits peuvent- êtrerecyclés dans les salades avant de finir aucompost ou sacrilège à la poubelle!

- Les légumes amères (chicorée, endive…) sontexcellents pour la digestion et le foie.

- Les feuilles de céleri en salade c’est délicieuxet très pratique quand on a pas d’herbesfraiches sous la main.

Voici une recette de yogourt aux herbes, très peu calorique pour les salades repas du genre Niçoise(thon, œuf dur, etc.). On peut l’utiliser comme trempette et aussi pour les hors-d’œuvre au saumonfumé, au concombre, etc. Cette sauce sera meilleure si elle a le temps de macérer quelques heures.

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Annie Depont

C’est sur le chemin despoètes à Prévost que l’artis-te peintre Aline Richer arestauré et aménagé samaison pour en faire ungîte des plus authentiques.

" Je veux faire la promotion dePrévost, avec un petit peu d’histoi-re, dit-elle. C’est pour ma culture,mais aussi celle des autres que jecommence à rassembler quelquesdocuments qui pourront êtreconsultés sur place. " Native dePrévost, Aline Richer a eu voici plu-sieurs années un véritable coup decœur pour ce chalet. Très bricoleu-se, elle participe activement àl’agrandissement et la rénovation del’édifice dont elle rêve de faire unlieu d’accueil pour amants de lanature ou artistes en résidence.Professeur de peinture depuis 26ans, après l’ouverture officielle deson B&B, elle s’attaquera à la rédac-tion de son livre traitant des secretsde la peinture. C’est pour sa petitefille aussi, qu’Aline Richer désirelaisser cet enseignement écrit carl’enfant est douée et apprend avecsa grand-mère depuis l’âge de 4ans.

En attendant, les hôtes se ferontservir des mets typiquement québé-cois, cuits à l’ancienne sur le magni-fique poêle à bois émaillé blancLislet, ils pourront pratiquer dans lebel atelier en haut de la maison etse sentir tout à fait libres d’aller etvenir, ayant leur pied à terre au rez-de-chaussée. Tout, dans les maté-riaux de pin choisis du sol au plan-cher, respire le naturel et la simpli-cité de qualité. Le vernis de troiscouches après peinture, la finitionsoignée, sans ostentation, la literieneuve. Le luxe vrai, invisible aupremier regard, l’authenticité d’unemaison prévostoise.

Le papa d’Aline, Camille Richerfut maire de Prévost dans lesannées 1960.

On comprend peut-être pourquoicette femme courageuse et belle,avec ses yeux d’aigue marine trèsclairs, s’intéresse aussi à l’histoirede son territoire.

C’est là que com-mence la vraie vied’artiste : faireconstamment la partentre la créationpure et la comman-

de alimentaire, l’une ne devant pasprendre toute la place de l’autre, sil’on veut survivre moralement etmatériellement. Que doit-on accep-ter ou refuser ? Quels sont lesbesoins indispensables d’un artiste ?

Comment résister à toutes les incita-tions de notre société pour seconsacrer à l’essentiel, tout en nour-rissant l’art et l’artiste ? Questionstrès difficiles, surtout pour unjeune.Simon est un sage. Il a cettetranquille assurance de celui quiconnaît sa destination et sait consul-ter quand il ressent la nécessité deconfirmer son itinéraire. LjubomirIvankovic, son professeur, se dittrès satisfait de l’assiduité et du tra-vail de son étudiant. Simon vient deremporter le troisième prix à la 21eexposition des Arts de la Ville deSainte-Anne-des-Plaines. À noter

que c’est en lisant l’article à sonsujet dans le Journal de Prévost,que le client actuel de Simon lui acommandé une murale…àMontréal.


Denis Le BrunLaurence Petitjean

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Artistes de la relève

Des nouvelles du programme « Jeunesvolontaires » de Simon ProvostAnnie Depont

Simon Provost est ce grand jeune homme sym-pathique, fils d’Hélène Limoges de laBibliothèque de Sainte-Anne des-Lacs, qui afait une exposition remarquée à la Gare dePrévost et qui poursuit son stage " Jeunesvolontaires " tout en répondant aux contratsqui commencent d’affluer en tant que peintrede murales. Il faut bien vivre…

Artistes en action

Profondément prévostois, le gîte d’AlineRicher : www.aujardindelartiste.com

Aline Richer dans sa salle à dîner.

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Simon Provost

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Kamran vient de s’installer àSainte-Anne-des-Lacs dans unecharmante maison avec atelierséparé, trois marches plus bas, enpleine forêt. L’endroit luiressemble : simple, naturel, zen.

Les fontaines Zenroc sont encuivre martelé et pierre sculptée. Laforme naturelle de la pierre estconservée dans toute la mesure dupossible. Ce sont des fontaines d’in-térieur qui allient la pureté desformes au son reposant des goutte-lettes et du ruissellement. Les nou-veaux modèles intègreront de lalumière au creux de sculptures sus-pendues.

Trouver son maîtreGuy Beloin a déjà commencé à

travailler la pierre lorsqu’il se heurteau travail extraordinaire de JeanBisson Biscornet de Val David. Cedernier ne peut laisser indifférent etson œuvre inspire Kamran qui tra-vaille un moment auprès de JoesBergot de Prévost. Aussitôt décidé,le jeune artiste s’inscrit au program-me Jeunes volontaires et c’est ainsique naît Zenroch. L’esprit zenaccompagne le jeune homme danssa vie professionnelle et privée.L’Asie bien sûr le fascine. Il pratiquel’Aïkido et apprend le chinois parcédérom car il n’y a pas eu assezd’inscriptions au Cégep de Saint-

Jérôme. «Quelque chose me dit quec’est le moment d’apprendre leChinois… » dit-il. De la Chine, ilapprécie la langue, le mode decommunication, du Japon, il ressentla sagesse et le respect pour la cul-ture. «Tout le monde pense qu’avecl’anglais on peut se débrouiller, saufque lorsqu’on connaît la langued’une société on en connaît la struc-ture » dit Kamran. Pour un artiste,les idéogrammes des cultures asia-tiques sont un très bon exercice ducerveau droit. On est au centred’une visualisation permanente. Laisser des empreintes

«C’est la meilleure façon, expliquenotre hôte, de faire changer lesmentalités. Poser des actes qui fontréfléchir est à mon sens bien plusefficace que de se battre contre desmontagnes ». La conversation abifurqué vers le respect d’une natu-re aussi belle que celle qui nousentoure...

Artistes des Laurentides

Guy Beloin de Sainte-Annedes Lacs alias KamranAnnie Depont

Certains jouent avec le feu, lui c’est l’eau qui l’amuse, ill’apprivoise dans des écrins naturels et sculptés en pierreet métal. C’est la naissance de Zenroc. La jeune entreprisea été choisie parmi d’autres lors de la présentation desentreprises prometteuses de la MRC, lors du souper entre-preneurial du CLD des Pays d’en Haut.

La série Chanson présente unéventail très diversifié d’interprèteet d’auteur compositeur. Place àPatrick Norman, Kaïn, CatherineDurand, Martine St-Clair, ArianeMoffatt, Serge Lama, Marie-Mai,Martin Deschamps, Mari-JoThério, Marjo, Chloé Ste-Marie,Jean-François Breau, PierreLétourneau, Dan Bigras, VéronicDicaire, Dumas, GenevièveBilodeau, Stéphanie Lapointe,Michel Rivard, Gino Quilico, LucDe Larochellière, WilfredLeBouthillier, Mario Pelchat etNicola Ciccone.

L'Humour, en compagnie deGuy Nantel, Jean-Thomas Jobin,Jean-Marc Parent, Les Zapartistes,Laurent Paquin, Gary Kurtz, MikeWard, Marc Dupré, Dominic etMartin, Cathy Gauthier, André-Philippe Gagnon, Martin Petit,Dominic Paquet, ClaudineMercier, François Morency, SteeveDiamond, Réal Béland, DanielLemire, Jean-Marc Chaput,Stéphane Fallu et Les Chick'nSwell. – Le spectacle d’André-Philippe Gagnon, auquel j’ai eu leplaisir d’assister en début juin estexcellent. Le " maître imitateur ",qui revient après 10 ans d’absen-ce, nous présente plusieursnuméros de son spectacle de LasVegas, tous plus hilarants les unsque les autres. Un petitscoop…apprenez à épeler le nomdes gardiens de but du Canadiende Montréal… ça pourrait vousêtre utile. A voir absolument.

Au coin Théâtre, neuf produc-tions prestigieuses: Amadeus, Lasociété des loisirs, Bonbons assor-tis, Visites à Monsieur Green,Jouliks, Broue, Le dernier donJuan, Dixhuit trous pour quatre etUne dangereuse obsession (voirles descriptions sur le sitewww.enscene.ca ou demandez leprogramme).

La série Musiques et Contesvous transportera sur des rythmesdiversifiés, avec les prestations deMarie-Andrée Ostiguy, SusieArioli, Michael Kaeshammer etHarry Manx, Marco Calliari, BobWalsh, Trio de guitares deMontréal, Fred Pellerin et LesCharbonniers de l'Enfer.

Dans la série Jeune, la magie,l'émerveillement, la surprise, sansoublier le côté pédagogique,seront de la partie grâce à desspectacles populaires tel que :Océane, Benoit, À la découverted'Amos Daragon, Souris bouqui-ne raconte..., La Crise et PetiteJacinthe.

Finalement, les élèves de niveauprimaire auront droit à des piècesde théâtre sélectionnées pour euxdans le cadre de notre program-mation scolaire: Paradoxus,L'Armoire, Portrait de famille etde ses invités et La Librairie.

Bonne nouvelle, pour mieuxprofiter de ces spectacles, lessièges de la salle André Prévostde la Polyvalente St-Jérôme serontrénovés. Pour informations : (450)432-0660 ou www.enscene.ca

70 spectacles

EnScène lance saprogrammation

Hélène Brodeur – Découvrir des spectacles, rencontrer lesartistes, se laisser aller au plaisir d'être spectateur,c’est une gâterie que je m’offre chaque année. Cetteannée EnScène me surprend encore avec une solideprogrammation de 70 spectacles répartis en six sériesthématiques.

Le 19 mai dernier à St-Hippolyte,on reconnaît de gauche à droiteentourant la lieutenant-gouverneurdu Québec, Lise Thibault, de gaucheà droite : L’aide de camp de la lieu-tenant-gouverneur, Nicole Chauvin,Audrey Tawel Thibert, AndréCherrier, Denise Marcoux, MichèleChâteauvert, Jocelyne Cassagnol,Diane Couët et Jean-Piierre Fabien.Les profits de l’exposition étaientremis au Journal communautaire LeSentier.

C’est avec plaisir que la présidentedu conseil d’administration, mada-me Louise Bouchard, a récemmentannoncé la nomination de SophieArsenault à titre de coordonnatricede l’équipe de la télévision commu-nautaire des basses-laurentides(TVCBL).

Madame Arsenault arrive à laTVCBL avec une grande expériencede la réalisation télévisuelle, notam-

ment au sein de laSociété Radio-Canada, où elle ac o l l a b o r é àdiverses émis-sions d’informa-tion. Les défis quil ’ a t t e n d e n tinc luent , ent reautres, le recrute-ment de nou-

veaux bénévoles et laproduction d’une pro-grammation diversifiéede qualité s’adressantà la population detoute la région.

La programmationestivale de la TVCBLest maintenant enondes depuis le 6 juin.

Une nouvelle coordonnatrice à la TVCBL

Vernissage de l’aquarelliste prévostoise Diane Couët

Le samedi 17 juin 2006, le Campusde Prévost des Centres de la jeunes-se et de la famille Batshaw – deconcert avec la communauté deKahnawake - baignera dans lescouleurs, la musique et les arômesde la culture aborigène, lorsque lescommunautés autochtones offrirontun divertissement aux spectateursde tout âge et leur communiquerontleurs connaissances, et ce, de midi à16 h.

En tenant cette activité, lesCentres Batshaw visent à sensibili-ser les non autochtones, tant ausein de l’établissement qu’à l’exter-

ne, aux diverses cultures desPremières nations. Dans la sociétémulticulturelle dans laquelle nousvivons, la tolérance est importanteet le pow-wow transmet ce messa-ge de façon pratique. En outre,cette célébration permet auxcommunautés des environs deprendre part aux activités et de lesappuyer.

Le campus de Prévost des CentresBatshaw est situé au 3065, boule-vard Labelle, à Prévost. Cette fêteriche de couleurs et de culture auralieu beau temps, mauvais temps !En cas de pluie, elle se déroulera au

gymnase. Aucuns fraisd’admission ni des t a t i onnemen t .Plusieurs objets

d’artisanat de mêmeque des aliments etdes boissonsseront en ventetoute la journée.

9e Pow-wow annuel au Centre Batshaw

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Elle avait descendu la rue et nesemblait pas se décider à se pous-ser vers le rebord de la route. Ellemarchait plutôt en plein centre !

Je crie : «une tortue ! ? » Les enfants,entendant cet appel se lancent horsde la voiture (qui ne vous en faitespas, était arrêtée ) et le plus vieuxdes deux garçons (8 ans) prend leschoses en main et déclare : « vite,nous devons l’enlever de cetteroute avant qu’une voiture nel’écrase ! » Aussitôt dit, aussitôt fait,et la tortue se retrouve dans notrejardin, dans une brouette avec unpeu d’eau et une feuille de laitue etporte le nom désormais deBiscotte.

Sachant queles tortuesp r é f è r e n tvivre dans lanature plutôtqu’un aqua-rium, nousdevions trou-ver un en-droit appro-prié et laremettre enliberté. Maisun doute sur-git. Cette tor-tue est-ellesauvage ouprovient-elled’une anima-lerie ? Nousnous sommes

donc renseignés sur Internet etauprès d’une animalerie pour vitecomprendre que c’était une tortuesauvage. Nous l’avons donc remiseen liberté dans un milieu humideoù elle s’est empressée de se jeter àl’eau ! Elle a ressurgit aussitôt la têtehors de l’eau pour nous dire aurevoir. Les enfants étaient soulagéset nous sommes reparties heureuxd’avoir pu aider un petit animal endifficulté.

Nous ne savions que très peu dechoses des tortues. C’est alors quequelques jours plus tard, je reçoispar courriel un communiqué sur lestortues. Que vois-je en premièrepage, Biscotte ! Cette sorte de tortue

est appelée tortue « peinte » de parses grandes lignes rouges et jaunesqui longent son coup et des lignesjaunes au dessus de sa tête. Leurcarapace mesure entre 9 et 20 cm(Biscotte mesurait 16cm). Savez-vous qu’elles passent l’hiver aufond d’un lac, d’un étang ou d’unerivière !

Selon les auteurs du communi-qué, Jean-François Desroches etIsabelle Picard, biologistes, il n'était

pas étonnant de rencontrer une tor-tue durant cette période puisquec’est au mois de juin que les tortuesse cherchent un endroit pourpondre. C’est aussi durant cettepériode qu’elle se font écraser pardes véhicules. Six des huit espècesde tortues d’eau douce du Québecsont menacées. Mais pas Biscotte !La tortue peinte ne fait pas partie dece groupe. Ça ne veut pas direqu’elle ne le deviendra pas car elle

a 80% à 100% de chance, si elle nese fait pas heurter pas un véhiculeavant, que ses œufs soient mangéspar des ratons laveurs ou des mou-fettes ! Alors, la prochaine fois quevous vous promenez sur la routesurtout au mois de juin pensez àBiscotte !

Vous avez observé une tortue ?Communiquez avec Jean-FrançoisDesroches et Isabelle Picard, biolo-gites à [email protected]

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Annie est de retour. Ce velours « àla Colette » dans le regard lui vient-ild’avoir tenu ses petits-enfants dansses bras, ou du ciel de Seine, ou deslustres du Grand Hôtel à Paris ? Luivient-il de ce lac mystérieux où elleest allée se reposer durant troisjours en contact avec la seule natu-re ? Une nouvelle ombre à pau-pières, subtile comme un nuagedans le thé, un nouveau mascaraqui noircit l’œil pâle, une nouvellecoupe de cheveux toute en sou-plesse exécutée avec talent par unestyliste des Laurentides, un visagelégèrement aminci, Annie est deretour. C’est avec un peu de réti-cence qu’elle s’est prêtée à cetteentrevue. « J’ai goûté, savouré la joiede cet honneur, il est au mur, mon

diplôme, la voici ma médaille,maintenant, je dois travailler ! » Ehbien, justement, cette médaille, sion en parlait un peu avant de lareléguer dans son écrin. Unemédaille que nous avons attenduetoutes ces semaines, depuis cettejournée où Annie a reçu la nouvel-le, depuis ce jour où elle nous l’aannoncée. D’argent massif, _ centi-mètre d’épaisseur, 5 cm de dia-mètre, elle est magnifique. Plusieursattributs des arts, sciences et lettresy sont représentés en relief : desmanuscrits, des livres, la palette dupeintre, la crosse d’un violon, unbuste au fin visage androgyne surune colonne, le tout entouré debranches de laurier, comme il sedoit. Sur l’autre face, la Croix de

Malte. Annie a reçu cette médailled’argent là où Colette, JulesRomains, Paul Claudel entre autres,avaient récolté l’or, excusez-la dupeu. « L’Académie Française, laCoupole, je n’y serai jamais admise.C’est toute surprise et quand mêmeun peu confuse que j’ai étéaccueillie dans son antichambre ».C’est donc pour son dévouementcœur, esprit, corps et âme à lacause de la culture que madameAnnie Depont, artiste-peintre, jour-naliste, poète, agent d’artistes puisfondatrice de Passage d’Artistes àSaint-Sauveur, a été remarquée,

mise en nomination puis médailléed’argent dans cette société acadé-mique. Au visionnement de lavidéo, on peut voir s’avancer Annie,souriante et détendue, sous deslustres immenses en cristal accom-pagnée par un Carmen de Bizetmagistralement interprété par l’or-chestre des pompiers de Paris, riende moins. De noir vêtue, discrète-ment parisienne, sa robe est garnied’un châle parsemé de gouttes decristal. Annie ne s’est pas précipitéeFaubourg Saint-Honoré chez l’undes grands couturiers qu’elle affec-tionne. Elle a eu besoin, pour rece-

voir sa décoration, de s’envelopperd’un vêtement offert par sa fille icimême, au Québec, acheté à Saint-Sauveur très précisément. C’est uneleçon. Annie est une bûcheuse, unebatailleuse, une perfectionniste,aux idées arrêtées sur certainssujets. Mais elle demeure humble etsimple, ouverte d’esprit et dispo-nible. Elle aime passionnémentl’être humain en général, l’art et l’ar-tiste en particulier. Se dévouer poureux est la mission qu’elle a choisie.À sa demande, faisons trêve d’en-censement. Laissons-la travailler.

Gisèle Bart

Annie Depont a été médaillée de Arts-Sciences-Lettres,Société Académique d’Éducation et d’Encouragement, fon-dée en 1915, en France, dans le cadre de la défense, de l’en-couragement et de la promotion de l’art, de la culture et dela francophonie ainsi que des créateurs de talents émé-rites dans ces disciplines.

Sous les ors de la république : remise des honneurs.

Annie Depont est de retour

Faisons trêved’encensement,laissons-la travailler

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Reconnaissez-vous cette tortue?

Marceline Ste-MarieL’histoire débute vers la fin d’une journéeplutôt chaude, en ce début de juin 2006. Lesenfants et moi partions en voiture fairequelques emplettes. Nous avions à peine quit-té l’entrée que j’ai dû arrêter d’urgence la voi-ture pour m’apercevoir que devant moi setrouvait seule, et un peu perdue, une tortue!


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Oui, on le doit car M. Harper estrelativement méconnu de la popu-lation, moins de ce côté-ci duCanada. Issu des rangs conserva-teurs de l’Ouest canadien, il a rapi-dement abordé la scène nationalepour se retrouver chef du particonservateur en 2003, puis premierministre en février 2006. Ce quifrappe tout d’abord, c’est l’hommede conviction. Lors du lancementde la campagne en décembre 2005,il a rapidement exposé son pro-gramme, de façon claire. Cettedémarche a surpris mais s’est révé-lée au final payante car elle tran-chait très nettement avec la pratiqueprécédente et l’indétermination deson adversaire, Paul Martin.L’électorat, fatigué des pratiqueslibérales, a été séduit par cette nou-velle façon de faire. Les commenta-teurs politiques ont alors salué lesqualités de stratège du vainqueur.Qu’en est-il réellement? M. Harperest-il un fin stratège ? Son bilan despremiers 100 jours est apparem-ment positif. Le premier ministre aimprimé sa marque dès les premiersinstants en allant chercher, pour for-mer son cabinet ministériel, deshommes politiques en dehors deson groupe parlementaire, même sicela contredisait ses engagementsde campagne (M. David Emerson etMichael Fortier). Par la suite, il arapidement mis en œuvre ce quiapparaissait dans son programme :le budget de la défense, l’engage-ment militaire en Afghanistan, l’allo-cation pour enfants, le registre desarmes à feu. Ceci est très réconfor-tant du point de vue de l’efficacitéd’un gouvernement, on a l’impres-sion qu’il y a un pilote dans l’avion.Si on est heureux d’être gouvernéson peut cependant se poser desquestions sur la souplesse de l’hom-

me, certains épisodes ont récem-ment donné à penser que celui-ciest psychologiquement rigide.L’incident, par exemple, du contrô-le douanier, avec fouille, sur M.Abdou Diouf, secrétaire général del’Office international de la franco-phonie, muni d’un passeport diplo-matique, et qui venait assister à uneréunion officielle à Winnipeg.Monsieur Harper a refusé obstiné-ment de présenter des excuses offi-cielles au nom de l’administrationcanadienne ce qui, à mon sens,allait de soi et ne coûtait pas grandchose. Le contrôle de la communi-cation du gouvernement montreaussi une certaine rigidité et unecrainte de perdre la maîtrise. Plusrécemment, il s’est heurté à la pres-se parlementaire qui rechigne àaccepter les règles édictées limitantla liberté de poser des questionslors des conférences de presse cequi nuit à la spontanéité deséchanges et, partant, à la crédibilitéet à la qualité des informations quisont émises.Vu du Québec, quelle est la per-ception qui se dégage?

Après le premier moment de sur-prise à l’issue du vote, on s’interro-ge sur ce qui explique le bon résul-tat obtenu au Québec par lesconservateurs. Il faut tout d’abordl’attribuer à la promesse entrevued’une certaine autonomie des pro-vinces. Il n’y a ici rien de surprenantde la part d’une famille politiqueplus à droite que les libéraux etmoins encline à intervenir dans lesprérogatives des provinces ou lesstructures économiques ou sociales.S. Harper a toujours marqué sespréférences pour « moins d’État ».Bien sûr, les électeurs fatigués despratiques politiques des libérauxont aussi voté pour le changement.

Que peut-il en résulter à moyen oulong terme ? Tout d’abord, on doitsouligner que, si Monsieur Harperest moins interventionniste auniveau des prérogatives provin-ciales, il sait aussi marquer la pré-éminence du fédéral lorsque néces-saire. Dans deux dossiers chers auxQuébécois il a fait preuve de ferme-té : le registre des armes à feu et leprotocole de Kyoto. Malheureuse-ment, sa décision va totalement àl’encontre de ce qui est souhaitédans la province. Il a montré,durant la campagne, un certaindésir de réduire le déséquilibre fis-cal. Cependant, ceci ne se fera pasde n’importe quelle façon et à n’im-porte quel prix. Dans l’affaire de laréduction des gaz à effet de serre, leCanada a décidé de ne pas s'enga-ger et donc il n’aidera pas non plusfinancièrement les provinces quisouhaitent poursuivre leur effort ence sens, revenant sur ce à quoi leprécédent gouvernement de PaulMartin s’était engagé. En politiqueinternationale, son objectif sembleêtre plus près de la ligne tracée parG.W.Bush, ce qui ne correspondpas à la sensibilité exprimée parune grande majorité des Québécois.On voit donc que le chemin desconservateurs vers un gouverne-ment majoritaire ne sera pas unchemin de roses alors même quel’augmentation du nombre dedéputés conservateurs au Québecest un objectif incontournable. LeQuébec saura-t-il profiter de cettesituation pour défendre ses intérêtset faire valoir ses points de vueauprès d’Ottawa?

Opinion

Stephen Harper : hussardou fin stratège ? Christian Delpla

Les 100 jours que l’on attribue à la lune de miel entre lepremier ministre nouvellement élu et son électorat sontmaintenant échus, peut-on faire un premier bilan surl’homme et ses initiatives politiques?

Nora La Salle Hébert estdécédée le 17 mai dernier.Ses derniers jours, elle lesa passés à la Villa Soleilde Saint-Jérôme.

En ces jours d'histoires péniblesrelatant les soins trop souventinadéquats offerts aux aînés, envoici une qui commence et se ter-mine admirablement bien.

Notre mère a été bénie de seretrouver bénéficiaire à VillaSoleil, à Saint-Jérôme. Dès les pre-miers jours, nous avons ressenti lecalme et la sérénité qui habitaientnotre mère, sans compter le senti-ment de sécurité, l'empathie et lerespect qui la couvraient.

D'années en années, malgré sacondition, toujours et à touteheure du jour et de la nuit, elle aété enveloppée de douceur et ded'attentions inespérées, ce qui afatalement résulté en un attache-ment sincère du personnel enverselle.

Grand-mère Nora les a charméseux et elles aussi comme ellel'avait toujours fait durant sa bellevie avec les personnes qui l'ontconnue.

Les gens admirables qui oeu-vrent dans cette institution ontaussi permis à Laurence et àBenjamin de se commettre malgréleur jeune âge, auprès des«mamies » et « papies » et à ouvrirainsi leur cœur à jamais aux senti-ments véritables et riches que leuront suscités ces personnes âgées.

Mille mercis encore au person-nel soignant de la troisième ave-nue et tout spécialement à MmeMonique Monette et à Mme LucieLapierre qui ont adouci avec dessoins empreints d'amour et detendresse le grand départ demaman.

Encore une fois, Merci! . Michel Hébert et la famille,Prévost

Grand-mère Nora, Nous sommes tous venus vous

dire au revoir, vous qui avez ététellement importante et chèrepour nous.

Je ne vous ai pas connue aussilongtemps que j'aurais aimé, maiscependant assez longtemps pourapprendre les plus belles chosesde vous.

Comme par exemple votre opti-misme et votre gaieté qui ont tein-té mes premières années de vieen votre compagnie. J'aurais vrai-ment aimé connaître les soiréesque vous donniez avec grand-père. Il y avait aussi les beauxétés que j’aurais aimé passer à lacampagne avec vous, mais ... Jecrois que je suis arrivée un peutrop tard.

En retard, peut-être, mais àtemps pour connaître la douceurde vos yeux quand vous meregardiez avec résignation vousoffrir une bouchée de votre repasque vous refusiez avec achane-ment. À temps aussi pour perce-voir le respect que vous portaientles personnes qui partageaientvotre dernier chez-vous. Combienbelle et digne vous étiez en sor-tant du salon de coiffure demaman! Belle et digne, vous êtesrestée jusqu'à la fin.

Nous vous aimons Grand-mère! Demain est une autre journée,

vous disiez quand vous étieztriste. Laurence Leduc Hébert, Prévost

Une histoire qui se termineadmirablement bien

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Photographie originale :Shawbridge, QC, vers 1910,MP-0000-986.1, MuséeMcCord, Montréal

Casier postal 622, Prévost (450) 9224-9252

Florence Frigon

Manger des fleurs…quoi de plusestival et festif !

Chaque variété possède sa saveuret ses couleurs, une véritable aven-ture pour les papilles, le nez et lesyeux.

« Si on mettait plus de fleurs dansnotre alimentation, on oublieraitmoins facilement que la nourritureest bien plus qu’un carburant "clame Martine Gingras, recettesinédites de fleurs comestibles àl’appui ! » Pour cette fille, la cuisineest un laboratoire, elle expérimentediverses recettes et recherche sanscesse de nouvelles saveurs.

L’hémérocalle, aussi appelée lysd’un jour, parce qu’elle s’ouvre lematin et meurs le soir, lui a inspiréplusieurs recettes dont en voiciquelques unes : Hémérocalles aux millefarces

Ingrédients debase

• Hémérocalles(choisissez desvariétés à feuillesminces et souplescomme les oranges« fulva » communes

• Tiges de ciboulet-te fraîche

Farce au thon et à la salsa- Thon émietté en boîte- Salsa ,mexicaine- Crème sûre- Coriandre fraîche émincée

Farce à la grecque- Fromage feta crémeux- Poivrons doux grillés- Olives kalamata émincées- Aneth- Persil

Farce au saumon fumé- Fromage à la crème- Saumon fumé émietté- Aneth- Câpres- Ciboulette ou oignon vert

Farce au poulet et cottage- Blanc de poulet émincé- Fromage cottage

- Bacon cuit émietté- Tomates séchées

Préparation- Cueillez lesfleurs, nettoyez-les, retirez le pis-til et les étamines(ils s’enlèventtrès bien en pla-

çant vos doigts à labase et en tirant fer-

mement) et coupez la base rigideaux trois quarts;

- Mélangez les ingrédients de lafarce en ajustant les quantitéspour obtenir une farce crémeuse(vous pouvez aussi la passer aurobot), puis salez et poivrez;

- Farcissez les fleurs d’une ou deuxcuillerées de la farce (notez queles plus petites bouchées favori-seront une dégustation plus élé-gante;

- Utilisez la ciboulette pour refer-mer et attacher l’extrémité.D’autre fleurs comme la capucine

pour son goût poivré et un peupiquant, la monarde au goût sucré,la bourrache au goût de concombreet le bégonia à la saveur aciduléepeuvent aussi agrémenter nosrepas. Pour en savoir plus :w w w. b a n l i e u s a rd i s e s . c o m ,www2.ville.montreal.qc.ca/jar-din/info_verte/feuillet_fleurs_comes/tableau.htm

En cas de doute sur la teneur ounon de pesticides de la fleurconvoitée, il vaut mieux s’abstenir.De plus, il faut se rappeler quetoutes les fleurs ne sont pas comes-tibles!

Bon jardinage et bonne bouffe !

ATTENTION 4 places sont encore disponibles pour les visites du Jardin des Gambades, du village Saint-Antoine deTilly, et à la visite guidée du Domaine Joly-De Lotbinière le 8 juillet prochain.

Le transport en autobus confortable et les visites des deux jardins totalisent 50 $. Les repas sont aux frais de chaque par-ticipant.

Florence Frigon, présidente 450-224-9252 ou Nancy Gagnon, trésorière 450-224-5102

Des fleurs pour leur saveuret leurs couleurs…

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(source : Le Journal de Montréal – mercredi le 11 août 2004 -Isabelle Maher) (commentaires et recettes Mme Martine Gingras)

Annoncezdans le

Journalde Prévost !

TEL. : 224-1651Fernande GAUTHIER

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Arrêtez d’ypenser !


Horizontal1- Égorger.

2- Pronom indéfini.- Mammifère arboricole.

3- Spécialistes de la forme de la terre.

4- Compte douze parties.

5- Carte ou Pro.- Se racler la gorge.

6- Est étendu.- Lettres numérales

7- Comme la licorne.

8- Espace économique européen.- Temps fort

de la mesure en jazz etc.

9- Ses taches peuvent être très mignonnes.

10- Appuyé sur son séant.- Point cardinal.

Vertical1- Avancera, mais pas en ligne droite.

2- Dérivée de la fluorescéine.

3- Bon, mais pas en français.- Pas loin de la moitié.

4- Racontar.- Presque un oiseau palmipède.

5- Enseignement assisté par ordinateur (sigle)-Projectile

6- Petits jardins publiques.

7- Discours ennuyeux.- Nez.

8- Comme certaines sauces.- Belles saisons

9- Éminence.- Vieille note.

10- Récipient pour liquides ou gaz.

MOTS CROISÉS Odette Morin

Solution page 34 Juin 2006

À 28 ans, Tom semble marcher sur lestraces de son père dans l’immobiliervéreux.

Mais une rencontre fortuite le pousseà croire qu’il pourrait être le pianisteconcertiste de talent qu’il rêvait dedevenir, à l’image de sa mère. Sans ces-ser ses activités il tente de préparer uneaudition.

Une histoire passionnante, toute encontradiction. La première partie du filmest violente. Ensuite un mélange de sen-timents complexes : relation père-fils,relation amoureuse mais surtout cettepassion pour le piano. Romain Durisrend avec beaucoup de vérité ce person-nage tourmenté. Excellent jeu d’acteurs.

Légende de la cote :Les films seront cotésde 1 à 5 CharlieChaplin selon la cotesuivante :

1 : À éviter2 : Moyen3 : Bon4 : Très bon5 : Exceptionnel

DrameFrance 2005Réalisation : JacquesAudiardActeurs: Romain Duris, NielsArestrup, Emmanuelle DevosDurée : 1heure 47 minutesClassement : 13 ans et +

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NotreCOTE

Fil

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-ci

Hélène Brodeur

Par Odette MorinPlacez dans la grille la première lettre de laréponse de chaque énigme.Vous obtiendrez ainsi le mot ou le nom recherché.

1 2 3 4 5 6 7

1- Mammifère des forêts de Chine, il se nourride bambou

2- S’emploie pour saluer quelqu’un pour long-temps ou pour toujours

3- Tissu de l’écorce de certains arbres, imper-méable et léger, on en fait des bouchons

4- Liste détaillée des plats servis à un repas5- Prés de 1 million d’espèces connues, mais

pas très populaires chez les humains6- Science qui étudie les relations des êtres

vivants avec leur environnement7- Petit cours d’eau peu profond

Mot (ou nom) recherché : Arbre des régions tro-picales dont la tige se termine par un bouquet defeuilles. Certains nous fournissent des dattes,d’autres des noix de coco.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1- Capitale de la Nouvelle-Zélande sur ledétroit de Cook

2- Capitale de la Turquie, anciennementappelée Angora

3- Capitale de la Bulgarie, elle abrite deséglises et des mosquées anciennes

4- Capitale de la Finlande, fondée en 1550par les Suédois

5- Capitale du Pakistan, dans le nord dupays

6- Capitale du Kenya, à 1660 mètres d’altitude7- Découverte par Érik le Rouge, cette gros-

se île dépendante du Danemark a pourcapitale Nuuk anciennement Goothâb

8- Anciennement appelée Formose, sa capi-tale est Taipei

9- État d’Afrique orientale, sa capital estKampala

10- Capitale des Bahamas, elle abrite curieu-sement plusieurs sièges sociaux degrandes compagnies

Mot (ou nom) recherché : Capitale du pays quiest (en 2004) au troisième rang mondial pour lapopulation et au quatrième rang pour la superficie.

du mot P E R D UÀ la rechercheSolution page 34

DE BATTRE, MONCŒUR S’EST ARRÊTÉ

Bonne Fête à tous les membres du Club de l’Âge d’Or de Prévost nés en juin

Lise Montreuil 1er juin, Lise Coutier – 3 juin,

Georgette Gagnon, Gem Ribotti –4 juin, Luce Monette – 6 juin, RitaGagnon – 7 juin, Cécile Toupin –10 juin, Jean-Pierre Arbour, MennyUrichuck – 11 juin, Simone Huot –12 juin, Ernest Forget, MichèleYèle – 16 juin, Marjorie Bannister– 17 juin, Norma Demers, MurielleGauthier – 18 juin, Yves Vanier –20 juin, Gisèle Beauchamp – 21juin, Jean-Pierre Létourneau – 22juin, Suzanne Beaucage – 22 juin,Maurice Toupin, Anne Major-Lenoir – 30 juin, Yvon Létourneau

Bonne fête à M. Jean-PierreLétourneau et à madame SuzanneBeaucage, et un Grand merci ànos généreux commanditaires.

Votre Club continue d’avoir desactivités pendant la saison estiva-le. Marche les mardis et jeudis dechaque semaine à 9h à la Gare dePrévost. S’il pleut, remis au lende-main. Pétanque tous les mardissoir à 18h30 (6h30 PM) rue Maple.Info : José 450-569-3348

Dernier Bingo, mardi le 20 juinau Centre Culturel. Bienvenue àtous, membres et non-membres.Reprise le 5 septembre. Info :Thérèse 450 224-5045.

Mercredi, le 28 juin, Croisièredécouverte de l’Isle-aux-Grues.Limocar : places disponibles, pre-mier arrivé, premier servi. Les 9-10-11 juillet, voyage de 2 nuits/3jours au Manoir des Laurentides à

Saint-Donat. Votre voiture oucovoiturage. Info : Lise 450-224-5024. Bienvenue à tous.Nouveau comité

Veuillez noter que, depuis le 20mai dernier, un nouveau comitédynamique à souhait et plein deprojets en tête, travaille pour vous.J’ai grand plaisir à vous présenterses trois directeurs (trices) :Suzanne Monette, responsabledes activités d’une journée et dessoupers/danses, GeorgetteGagnon, responsable du jeu deScrabble et de la danse en ligne,André Gagnon, responsable dujeu de Palet, Micheline Allard,

secrétaire et responsable del’Aquaforme, Thérèse Guérin,trésorière et responsable du Bingoet de la danse en ligne, JoséAdornetto, vice-président et res-ponsable de la marche et de laPétanque et moi-même LiseMontreuil, présidente et respon-sable des voyages et des cartes demembres. Je n’ai nommé que lesprincipales activités de chacun ;pour le reste, nous travaillonsensemble. Encouragez-nous enparticipant aux activités : Sansvous, on ne peut rien faire…

Bonnes vacances à tous et auplaisir de vous rencontrer.

Bonne fête à madame Suzanne Beaucage, entourée de José Adornetto et de YvonBérubé. Nous souhaitons un prompt rétablissement à madame Montreuil qui n’apu être présente et qui était remplacée par M.Adornetto, vice-président du club del’Âge d’or.Le gâteau est une gracieuseté de AXEP Plus et les fleurs sont une gracieu-seté de Les Fleurs de Geneviève (Les fleurs ont été offertes, mais Geneviève Maillén’a pu les présenter lors de la séance photo)

Bonne Fête à Madame IsabelleAlarie qui célébrait son anniversairele 8 juin dernier.

Pourquoi aller ailleurs….Axep vous offre plein de bonnes

choses pour la saison estivale /BBQ, sans oublier pour la fête de laSt-Jean un bel approvisionnementde bières de toutes marques.

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Le Café 4 sucres / Bar laitier vabientôt ouvrir ses portes à Prévost le21 juin. Il est situé sur la 117 et prèsde l’école Champ-fleuri. Une visitepour essayer un bon vrai cappuccino

et plusieurs autres variétés de café.Profitez de l’été pour vous y arrêter…

La Quincaillerie Monette Inc. estmaintenant ouverte le jeudi soir et levendredi soir jusqu’à 21 heures. Sousla bannière PRO vous y trouverezpeinture et beaucoup plus de mar-chandises pour la maison et vosprojets de rénovation. RencontrezYves Eudes, le gérant assisté de sescommis à la vente, pour mieux vousservir.

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Pensez-y! 8000 copies = 20000 lecteurs

On me connaît surtout sous le nom de « la femme à Richard »mais c’est un plaisir d’être associée à lui autant dans la viecommune qu’au travail. Je m’occupe de la comptabilité et de la publicité chez Prév-automobiles Mécanique depuis 14 ans. Seule femme dansl’atelier, travailler avec mon mari, Richard Bujold, l’aviseurtechnique, Martin Trudel, et les trois mécaniciens, BenoitDupuis, Martin Dion et Julien Blondin apporte certains avan-tages… ils sont tous aux petits soins avec moi (mais dumoment que je n’oublie pas de faire les paies).Participer à l’expansion du commerce est un défi valorisantd’autant plus que je n’en connais pas plus aujourd’hui sur lamécanique qu’au début. Et dans les publicités ou les rappelsque j’envoie à nos clients, ce n’est pas facile de traduire « sealcrank – tie rod ou link kit » quand je ne sais pas de quoi ilsparlent. Mais une chose est sûre, l’ambiance est agréable et notreclientèle est vraiment sympathique et j’en profite d’ailleurspour les remercier.

Nous allons tenter de découvrir une petite partie de la face cachée de la personnalité qui se trouve derrièrecet entrepreneur, ce professionnel ou cet artisan qui annonce dans nos pages. La « personnalité du mois :Mme Nathalie Forget ».

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Gilbert Tousignant

«Analysez-moi ça ! » Journéed’analyse d’eau de la Ville dePrévost

Comme l’an dernier, la Ville dePrévost et le comité consultatif enenvironnement vous invitent à par-ticiper à la journée d’analyse d’eau,qui se tiendra le samedi 17 juin de9h00 à 12h00 à la gare. La compa-gnie Bio-Service de Sainte-Agathe,duement accréditée, vous offrira àbon prix ses services d’analyse devotre eau potable, eau de baignadeet autres.

Vous n’avez qu’à vous rendre surplace pour obtenir contenants sté-riles et instructions ; renseigne-ments au (450) 224-8888 poste 233.

La Fête nationale à PrévostEncore cette année, c’est sur le

site de la gare que sera célébrée laFête nationale du Québec le 24 juinprochain. Dès 9h00 et toute la jour-née ainsi qu’en soirée se succéde-ront une variété d’activités et spec-tacles pour tous les âges et tous lesgoûts.

On s’informe en consultant le pro-gramme du module Loisirs, Cultureet Vie communautaire, les journauxou en appelant au (450) 224-8888poste 228.

En juin, exposition de photos etconférence sur le thème Imagesautochtones….

Pour souligner la présence et l’in-fluence autochtone dans notremilieu, nous avons invité ClaudeRiel-Lachapelle à vous présenter enjuin ses plus belles photographies.

Métis de père et de mère, Claudea vécu sa jeunesse dans lesLaurentides, avant de séjournerchez les Innus et les Métis pourrenouer avec ses racines. Il a étéassocié à plusieurs négociations ettravaux parlementaires concernantles droits aborigènes. " Je suis Métisde souche, et je m’implique depuistoujours dans des dossiers concer-nant les droits et les services auxpremières nations (chasse et pêchetraditionnelles, droits constitution-nels, santé, etc.) ". Aujourd’hui, iltravaille dans le domaine des soins

infirmiers, en plus de pratiquer laphoto professionnelle.

Dans le but de mieux nous fairecomprendre et distinguer Les diffé-rentes nations aborigènes duQuébec (Amérindiens, Inuits,Métis), Claude donnera une confé-rence à la gare le samedi 17 juin à14h. Entrée libre.

….et un artiste peintre pren-dra la relève en juillet

Au moment de mettre sous pres-se, le nom de l’artiste qui exposeraen juillet n’était pas encore connu ;informez-vous auprès des béné-voles lors de votre prochaine visite.

Vélothon le 8 juilletParrainé par le CHUM (Centre

hospitalier universitaire deMontréal), un Vélothon est organiséle 8 juillet prochain en collabora-tion internationale contre les mala-dies émergeantes et le sida ; il pren-dra son départ à 9hrs à la gare dePrévost.

Troisième session de formationde la coopérative

D’une série débutée en mai, letroisième atelier de la coopérative

Les jardins écologiques dePrévost aura lieu le 15 juillet;on y traitera de l’aménage-ment et de l’entretien d’unjardin autofertile permanent.On s’informe au (450) 224-1364 ou au (514) 791-6750.

Les ateliers subséquents se tien-dront les 12 août et 9 septembre ;réservez à votre agenda.

Vous pratiquez une activitéde plein air dans la région ?Arrêtez nous voir !

Tous les jours, nos bénévoles etnos employées-étudiantes serelaient pour offrir à tous les visi-teurs un accueil chaleureux, et pourles approvisionner en jus, eau, bois-sons gazeuses, café…et muffins ;pour l’été nous avons même ajoutédes Mister Freeze !

N’hésitez pas à venir vous infor-mer sur les principaux circuits devélo des Laurentides et tous les ser-vices connexes : hébergement, res-taurants, boutiques de sport, etc.

Vous cherchez une salle àlouer ?

Des salles sont disponibles enlocation plusieurs soirs et jours parsemaine à la gare. Les seules condi-tions sont d’être membre du comitéde la gare et de s’engager à remettreles lieux propres et en ordre aprèsusage.

Calendrier de la Gare

Photographe exposant en

juin• Claude Riel-Lachapelle

17 juin à 14h• conférence de Claude Riel-Lachapelle sur les différentesnations aborigènes duQuébec

17 juin à 9 h• clinique d’analyse d’eauorganisée par la Ville dePrévost et le comité consulta-tif en environnement

8 juillet à 9 h• Vélothon parrainé par leCHUM

15 juillet à 9 h• session de formation de lacoopérative Les Jardins éco-logiques de Prévost ; infor-mations au (450) 224-1364

Artiste exposante en juillet•à venir

•Tous les jours de 8h30 à16h30:- La gare est ouverte et onrépond à vos questions

- Muffins et café sur place- Locaux disponibles pour

réservation

Site internet :www.inter-actif.qc.ca/garedeprevostCourriel : [email protected] : 224-2105

JACQUES ROCHONEXCAVATION• Plaque vibrante disponible• Travaux généraux• Déneigement

Cellulaire :514 799-6705Téléavertisseur :

514 440-6215

1002,Gérard- Cloutier,

Prévost

Mets cuisinés ✣ Boulangerie ✣ PâtisserieProduits du terroir ✣ Midi Lunch

Catherine Baïcoianu, coordonnatriceComme chaque année, c’est la gare

qui accueillera les festivités de laSaint-Jean-Baptiste. Lieu d’apparte-nance pour tous les Prévostois etPrévostoises et particulièrement pourceux et celles qui ont participé àrenaissance de la Gare en la réno-vant et en la faisant revivre grâce àde nombreuses heures de travailbénévole. Soyez nombreux à venirnous rencontrer afin de célébrer laFête Nationale.

Aujourd’hui encore, c’est grâce àdes bénévoles que la gare peut vousaccueillir été comme hiver tous lesjours de la semaine de 8 h 30 à 16h30. La municipalité à qui appartient

la bâtisse subventionne les frais defonctionnement et chaque année,Emploi Canada nous permet d’em-baucher deux étudiants pour effec-tuer 35 heures /semaine pendant 10semaines dans le cadre du program-me Placement-Carrière-Eté. Voicidonc que Julie Vigneault et Marie-Claude Gratton-Johnson reviennentpasser l’été avec nous comme l’an-née passée avec leur sourire et leurbonne humeur. Ceci permet à nosbénévoles assidus de prendre desvacances et de nous revenir pleind’énergie.

En parlant de bénévoles, deuxnouveaux venus Yvonne Godin etStéphane Masson supportent l’équi-pe en place, merci à vous deux !

Nous vous souhaitonsbeaucoup de plaisir : denouveaux amis, de nou-veaux centres d’intérêt etdes grands éclats de rire!

Garder la ligne pourgarder la forme

Tous les lundis soirs , àpartir de 17 heures, la garede Prévost accueillera lesintervenantes de Mince àVie afin d’aider ceux etcelles qui souhaitentatteindre leur poids santéet le garder. Première ses-sion le 19 juin . Bienvenueà tous !

C’est la fête àla gare de Prévost !

Plusieurs activités à la gare enjuin et juillet !

Il n'existerait pas de Fête nationale à la gare,sans Élie Laroche et un des ses célèbreschapeaux !


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HARRINGTONElizabeth Little et Raymond Sealey

ont le plaisir de vous convier au récital deLyne Fortin et du pianiste Pierre McLean.Célébrons l’inauguration officielle artis-tique du nouveau pavillon quatre saisonsde CAMMAC et du nouvel espace deconcert! L’événement aura lieu ledimanche 25 juin, au 85, ch. Cammac, àHarrington. Au programme: brunch etvin d’honneur vers midi, récital de 14 à15h. Tenue et chaussures confortablessont de rigueur. • Réservations au 1 888 622-8755

MORIN-HEIGHTSLe Joyful Noise Choir vous invite à son

concert, le dimanche 18 juin à 15 h, à l’É-glise Unie de Morin-Heights. Les donssont les bienvenus.

SAINT-ADOLPHE-D’HOWARDMichel Gautier, sculpteur, anime des

cours de sculpture. Plusieurs phasesseront abordées : le relief, la ronde-bosse,

cuisson, patinage et cirage. 1280, Ch.Tour du lac.

SAINT-JÉRÔMELe Musée d'art contemporain des

Laurentides présente, du 14 mai au 3 sep-tembre 2006, l'exposition Alfred Pellan,la modernité. Au 101 place du Curé-Labelle à St-Jérôme de 12 à 17 h dumardi au dimanche. • Détails au (450) 432-7171

Droits et recours Laurentides tiendrason assemblée générale annuelle le 17juin. Moyen de transport disponible. À laCathédrale de St-Jérôme, salle Charron à13h. Réservation au (450) 436-4633.

Utopia Théâtre est fier d'être le pre-mier théâtre d'été professionnel à St-Jérôme. Adieu beauté, la comédie deshorreurs de François Archambault seraprésentée les 1er, 8, 15, 22 et 29 juillet. Àla salle Antony-Lessard du Vieux-Palais deSt-Jérôme. Billets simples : 15$ - Forfaitsouper-spectacle au Vieux-Shack:30$.• Pour information : Nicolas De Montigny

au (450) 436-8513.

La Ville de St-Jérôme vous invite à par-courir l’Exposition historique et patri-moniale à la Vieille-Gare, du 24 juin au20 août.

Programmation de l’AmphithéâtreRolland:

30 juin (20 h 30) : Hommage à U2 - 1erjuillet (20 h) : Pierre Robichaud, dans Jereviens pour la fête - 2 juillet (20 h) :Stéréotaxie - 7 juillet (20 h 30) : Carnavalde Rio , avec Roberto Izzi et artistes - 8juillet (20 h) : Asere, musique cubaine - 9juillet (20 h) : Karavan Kaya, formationfrancophone de musique reggae - 14juillet (20 h 30) : Alexandre Belliard, - 15juillet (20 h) : Anik, dans SimplementAnik - 16 juillet (20 h) : Jérô-Show.

Pour des pique-niques fantastiques,de 17 à 20 h, le parc De La Durantayevous attend le 3 juillet, et le parcBouvrette, le 10 juillet. Avec animationclownesque, lectures publiques et autres.Annulé en cas de pluie.

Dans sa série Sortie du mercredi, St-Jérôme propose de la musique tout l’été àla Place de la Gare, à 19 h. 21 juin :concert de l’école Notre-Dame; 28 juin :spectacle du Chœur de la Laurentie; 5

juillet : Harmoniques Ballroom; 12juillet : Trio Aveladeen, ensemble defolklore international.

Les journées thématiques à la Place dela Gare : 1er juillet : de 11 à 16 h, journéespéciale ICI par les arts avec la Loi desCactus. - 8 juillet : de midi à 19 h, auralieu une journée party à la plage. Ruesprincipales; des activités récréatives sontproposées: sculptures de sable, volley-ballde plage, etc. - 15 et 16 juillet, de 13 à17h, le Festival artistique Utopia théâtre.

Tous les dimanches, du 26 juin au 14août (relâche le 16 juillet), de 13 h à 16 h,Place de la Gare pour le Tam jam et lesgrands jeux familiaux!

SAINT-SAUVEURL’artiste peintre Caroline Archambault

partage avec le public son centre d’artvoué à l’enseignement et à la diffusiondes arts visuels. Plusieurs cours sontofferts à tous ceux qui ont envie de déve-lopper leur potentiel créatif. Les locauxde l’Espace créatif sont également dispo-nibles sur réservation les vendredis etdimanches après-midis pour les artistesdésirant travailler sur leurs projets per-sonnels. Le studio est situé au 41, ave.Filion, à St-Sauveur. • Pour information : 450-227-2866 ou

www.espacecreatif.com ou

Le 8 septembre à 20h30, au ChapiteauSt-Sauveur, aura lieu un spectacle d'hu-mour mettant en vedette Martin Petit,au profit de l'Entraide Bénévole des Pays-d'en-Haut. Son one man show intituléHumour Libre proposera de nombreusessolutions à des sujets aussi variés quecruciaux. Les billets (45 $) sont en vente àl'Entraide bénévole au 1312 Blvd. de Ste-Adèle à Ste-Adèle ainsi qu'au 12 rue St-Denis à St-Sauveur. • Pour réservations : 229-9020 ou 227-

5626

Le Groupe choral Musikus Vivace!compte actuellement 55 choristes dont 7ténors. La direction souhaiterait ajouterau groupe quelques voix de ténors. Lespersonnes intéressées peuvent communi-quer avec M. Jean-Pierre Senécal au (450)565-9440 ou avec Mme Francine Allainau (450) 436-3037. Les répétitions ontlieu à St-Sauveur, les mercredis soir, deseptembre à juin.

Ils sont 30 et ils font partie du groupeHorizons Artistiques. Ils veulent com-muniquer le fruit de leur engagementsous la forme d’un collectif artistiqueintitulé FusionArt. Le grand public estinvité à visiter l’exposition, à rencontrer

les participants, à assister aux spectaclesainsi qu’à l’une des représentations théâ-trales. Devenez membres de notre jury etvotez pour votre coup de cœur!L’événement aura lieu le 17 juin de 11 à21 h (théâtre à 19 h) et le 18 juin de 13 à17 h (théâtre à 14 h) au, 33 rue de l’Égli-se à St-Sauveur. Billets aux Maisons desJeunes de St-Sauveur, Ste-Agathe etTremblant ainsi qu’au bureau de laFondation des arts des Laurentides ou àl’entrée du chalet (Coût: 10 $ adulte et5$ étudiant). Billets offerts gratuitementaux jeunes et aux 50 premières personnesau (450) 227-0996. Réservations recom-mandées.

SAINTE-ADÈLEUn souper gastronomique (7 services)

sera servi au profit de l’Association lau-rentienne des proches de la personneatteinte de maladie mentale inc., le15 juin à 18 h 30, à l’École hôtelière desLaurentides (150, rue Lesage, Ste-Adèle).Faites ce voyage au cœur de la gastrono-mie tout en aidant notre organisme.Billet: 60$. Un reçu pour usage fiscalpeut être émis. • Renseignements (450) 438-4291 ou 1-

800-663-0659

SAINTE-AGATHEClaude Michaud montera sur les

planches du Patriote de Ste-Agathe. Il seproduira en compagnie de MichelDumont dans Libre Échange, adaptationde Vice Versa de la pièce originale de RayConney Two into One, du 16 juin au 3septembre. • Réservation par téléphone au 888-326-

3655.

SAINTE-THÉRÈSEProgrammation du Théâtre Lionel-

Groulx pour les mois de juin et juillet :17 et 18 juin (13 h 30 et 19 h 30) : Le

Bossu de Notre-Dame - 19 et 20 juin(20 h) : Stéphane Rousseau - 29 juin(20h) : Holy Lola - 29 et 30 juin et 1erjuillet (à la Grange du Parc du DomaineVert, 20 h) : Visite guidée - 6 juillet (20 h): Tsotsi - 8 juillet (20h) Les Envahisseurset 7 et 8 juillet (à la Grange du Parc duDomaine Vert, 20 h) Visite guidée - 13juillet (20 h) : Un Fil à la patte - 14 et15 juillet (20 h) : Les Envahisseurs;(Grange du Parc du Domaine Vert, 20 h) :Visite guidée.

Tout près d’un an après le lancement deson premier livre de poésie, CharlesLandry lance un second ouvrage intitulé

La routine ? Connais pas, nouvellesérotiques d’un couple aimant. Cet événe-ment sera agrémenté des œuvres amou-reuses et sensuelles de Viviana Giuliani,artiste peintre. Le 15 juin à 19 h, à laMaison Lachaîne de Ste-Thérèse (37, rueBlainville O.). 18 ans et plus.• Pour information : (450) 430-8630

VAL-DAVIDLes dimanches après-midis de Jazz

Altitude sont de retour! Pour une qua-trième saison, le Bistro Plein Airaccueillera des noms prestigieux dumonde du jazz. De 14 à 17 h, au BistroPlein Air (environnement sans fumée),2510 rue de l’Église, Val-David.Admission : 5$ Venez aussi chez nous lesvendredis soirs, de 17 à 20h, pour desspectacles de musique de style varié.• Renseignements : (819) 322-7348

Du 14 juillet au 27 août 2006, l'Alléedes artistes sera ouverte sur la Placedes Créateurs associés. Venez rencon-trer nos artistes et artisans, dénicher uncadeau, une oeuvre originale, un objetunique! Les exposants intéressés à parti-ciper à cette activité très fréquentée sontinvités à déposer un dossier au Centred'exposition d'ici le 15 juin. Forfaits de : 1semaine (50$); 3 semaines (135$); 7semaines (280$). • Pour renseignements : (819) 322-7474

ou [email protected]

Du 17 juin au 20 août, le Centre d’ex-position de Val-David (2495 rue de l'Égli-se, Val-David) propose les travaux de troisartistes dans une exposition intituléeCulture-Nature. Entrée libre, de 11 à17h, tous les jours. • On s’informe au (819) 322-7474

VAL-MORIN Les Ateliers Mini Génie offrent une

formation de trois jours sur l’ABC de l’édi-tion, dont le but est de vous permettre depasser du manuscrit au livre publié.Choisissez le mode de publication quivous convient le mieux et transmettezenfin vos idées et vos connaissances. Les15-16-17 juin, de 9 à 16 h. Coût : 300 $

*Information : Contactez ChantalBlanchette au (819) 322-1749 [email protected]

o Le 15 juillet à 20 h, le Théâtre duMarais présente Rendez-vous amoureux :une lecture des plus belles scènesd’amour du théâtre. Billets : 26$.

NOTE: Ce calendrier d’activités s’adresse à tous les organismes des alentours désireux de faire connaître leurs activités mensuelles. N’hésitez pas à nous faire parvenir tout sujet susceptible d’intéresser nosnombreux lecteurs curieux qui se déplaceront avec plaisir ! [email protected]

Solutions - mots croisés - Odette Morin

A la recherche du mot perduSOLUTIONS

1 2 3 4 5 6 7P A L M I E R

1. Panda 4. Menu 7. Ruisseau2. Adieu 5. Insectes3. Liège 6. Écologie

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10W A S H I N G T O N

1. Wellington 5. Islamabad 9. Ouganda2. Ankara 6. Nairobi 10. Nassau3. Voile 7. Groenland4. Helsinki 8. Taïwan

Commission scolaire de la Rivière-du-Nord

Un programmed’études en électricité

C’est le 5 juin dernier quele député d’Argenteuil,monsieur David Whissell,a annoncé la créationd’un tout nouveau pro-gramme d’études en élec-tricité, exclusif à laCommission scolaire dela Rivière-du-Nord pourla région desLaurentides.

La commission scolaire s’estainsi vu octroyer une aide finan-cière de 325 000$ par le gouver-nement du Québec. En échangede quoi elle devra contribuer au

projet à la hauteur de 117 500$.La présidente de la commissionscolaire, madame ClaudetteLarivée, a d’ailleurs confirmé legrand besoin de formation dansle domaine de l’électricité, uneformation qui se donnera auCentre de formation profession-nelle de Saint-Jérôme.

Le programme d’études Électri-cité vise à former des personnescapables d’occuper des emploisen lien avec l’installation et l’en-tretien de systèmes électriques etélectroniques dans les secteursrésidentiel, institutionnel, manu-facturier et industriel.

UraniumImaginez quelque chose de sale,

sale pendant 180 000 ans. Vousavez une mine d’uranium. C’est cequi menace les Hautes Laurentides,les secteurs Ferme-Neuve et Chutes-St-Philippe.

Des forages sont en cours. Deséquipes de géologues sont sur leterrain. Un territoire de 44 800 acresest convoité. Une mine pourraitentrer en opération d’ici quelquesannées.

Lorsqu’on trouve de l’or ou desdiamants, on en entend parler toutde suite, on nous annonce l’arrivéeprochaine de la richesse, de la pros-périté. Les politiciens crient labonne nouvelle à chaque occasion.Pour l’uranium tout semble se pas-ser d’une façon plutôt discrète.Tchernobyl ou les obus d’uraniumappauvri n’ont rien fait pour mous-ser la popularité du produit. N’eutété de la vigilance d’un groupe dejeunes de la Polyvalente de Mt-Laurier, nous n’en aurions mêmepas entendu parler.

Il s’avère que les dangers de l’ura-nium ne se limitent pas à son utilisa-tion ni à la gestion des déchets descentrales, 85% de la radioactivitédemeure sur place parmi les rejetsminiers. Dans la terre, bien quedangereux, l’uranium ne pose pasde problèmes majeurs. Dans cer-taines régions, le sous sol des mai-sons peut laisser échapper duradon, un gaz radioactif qui peutcauser des graves problèmes desanté. Certaines mesures de contrô-le existent, mais ne sont pas enusage au Canada.

Laissez-moi ça dans la terre !C’est en extrayant l’uranium que

les troubles commencent. Le pro-cessus d’extraction, le broyage,nous donne l’occasion d’observer lachaîne de désintégration. Chaqueélément radioactif se transforme enl’élément qui le suit dans le tableaude désintégration de l’uranium. Letemps que prend la moitié desmolécules à opérer cette transfor-mation est appelé demie–vie. Sidans votre tas de vidanges vousavez de l ‘uranium234 revenez dans345000 ans, la moitié sera transfor-mée en thorium230 dont la moitiésera disparue en seulement 76 000ans. Un peu long pour une demi-vie; veut-on vraiment s’embarquerdans la gestion de tels déchets ? Lesgouvernements n‘arrivent mêmepas à gérer les couches usées et lesvielles piles.

Émanant des montagnes de rejetsminiers, le gaz radon222 cancérigè-ne et mutagène peut parcourir desmilliers de kilomètres en quelquesjours. Grâce à son poids, il se dépla-ce près du sol où il dépose ses pro-duits de filiation qui s’infiltrentensuite dans la faune et la flore.

L’industrie nucléaire a surtoutservi de paravent pour dissimulerune partie importante des budgetsmilitaires. Sa rentabilité reste tou-jours douteuse, surtout si on évaluebien l‘impact environnemental.Finalement le vent souffle presquetoujours du nord-ouest ce qui placenotre région aux premières logespour recevoir notre bouffée quoti-dienne de radon.

Pour plus d’information sur cedossier, visitez www.essentielle-coop.qc.ca/uranium.htm


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au cœur desLaurentides

Manifestation anti-uraniumDes jeunes deMont-Laurier quine dorment passur la switch !Marc-André Morin

Samedi 3 mai, à Mont Laurier, des jeunes de la polyvalenteSt-Joseph avec l’aide de l'Association pour la Protection del'Environnement des Hautes-Laurentides, organisaient unemanifestation pour sensibiliser la population à l’ouvertu-re possible d’une mine d’uranium à ciel ouvert dans larégion de Ferme-Neuve et des Chutes-St-Philippe

P a s c a lTremblay

/Jazzfactionde Prévost sort un

nouveau CD avec la mêmeformation que celle qui était au

Japon l'an dernier à l'Exposition universelleavec Expo culture Japon Québec.

Un nouveau CD

Jazzfaction

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36 Le Journal de Prévost — 15 juin 200636 Le Journal de Prévost — 18 mai 2006

w w w . v i l l e . p r e v o s t . q c . c a

du consei l de vi l leNouvellesAssemblée de juin 2006

l o i s i r s @ v i l l e . p r e v o s t . q c . c a

du module loisirs, cultureet vie communautaireNouvelles

Travaux de réfection et de bouclage del’aqueduc des rues Louis-Morin, Montée

Ste-Thérèse et BellevueLe conseil municipal a octroyé les différentscontrats à intervenir dans le cadre des travauxde réfection et de bouclage de l’aqueduc desrues mentionnées ci-haut. À noter que les tra-vaux débutent à la mi-juin et se poursuivrontjusqu’à la mi-juillet.

Travaux de correction d’axes de drainage2006 – Budget

Le conseil municipal a autorisé les budgets pourla réalisation de différents travaux de correc-tions d’axes de drainage. Les travaux se ferontsur une partie des rues suivantes : 1000 -1004rue Principale, face au 1034 rue Contant, 1584Montée Sauvage, 1350 Ch. du Lac Renaud etl’intersection du Chemin David et Quatorzes-îles.

Analyse de sécurité – Rue Clos-Toumalin– Étude préliminaire

Le conseil municipal a octroyer un mandat pourla réalisation d’une étude de sécurité prélimi-naire sur la rue Clos-Toumalin. Cette étude,prévu au plan d’action 2006, permettra d’analy-ser les options possibles permettant d’accroîtrela sécurité du secteur.

Association des citoyens du Domaine desPatriarches – 15e Anniversaire

Le conseil municipal a octroyé une subventionfinancière et technique à l’ACDP dans le cadrede son 15e anniversaire et des différentes activi-tés qui y découlent.

Consultation – Sécurité publique – SuiviDans le cadre du suivi des rencontres de secteur,le conseil municipal a autorisé un budget pourla réalisation d’études sur les problématiquessoulevées lors des assemblées de consultationsur la sécurité dans les rues de la Ville.

Protocole d’entente – DiffusionsAmal’Gamme de Prévost

Le conseil municipal a accepté le projet de pro-tocole d’entente intervenue avec le conseild’administration de Diffusions Amal’Gamme. Ànoter que ledit protocole est valide pour l’année2006 et que les deux parties ont convenu des’entendre sur un nouveau mode de fonctionne-ment pour l’année 2007.

Décès de monsieur André Hébert –Ancien maire de Prévost

Le conseil municipal a tenu à souligner le décèsde monsieur André Hébert, ancien maire dePrévost et à offrir ses sympathies à la famille etaux amis. Pour connaître les différentes réalisa-tions de M. Hébert nous vous invitons à consul-ter la page 18.

TRANSPORT ADAPTÉ ET COLLECTIF DE LA RIVIÈRE-DU-NORD45 POINTS DE SERVICE À PRÉVOST, SAINT-SAUVEUR (3) ET SAINT-JÉRÔME (8) • TÉLÉPHONE : 224-8800 / COÛT PAR COURSE : 5 $ / TRANSPORT ADAPTÉ 3$

Visitez le site de la ville de Prévost – www.ville.prevost.qc.ca

Calendrier des activités prévostoises

18 JUIN

COMPÉTITIONSKATE BOARD

Domaine Laurentienà 13 h

DIMANCHE LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI

9 JUILLET

SÉJOUR AU MANOIRDES LAURENTIDESClub de l’âge d’or

10 JUILLET

SÉANCE DU CONSEIL19h30

Hôtel de ville2870 Boul. du Curé-

Labelle

11 JUILLET

COURS INTERMÉDIAIREDE PLANCHE À

ROULETTESDomaine Laurentien

De 10 h à 12 h

12 JUILLET 13 JUILLET 14 JUILLET 15 JUILLET

ÉCOCENTRE OUVERT14 h à 20 h

964, chemin du Lac Écho

COLLECTE SÉLECTIVE

COLLECTE SÉLECTIVE

COLLECTE SÉLECTIVE

COLLECTE SÉLECTIVE

19 JUIN 20 JUIN 21 JUIN

COUPE DU NORDCompétition de

vélo de montagneParc de la Coulée

18 h 30

22 JUIN

8 JUILLET

VISITE DU DOMAINEJOLY-LOTBINIÈRE

Société d’horticulture

COURS INITIATION À LAPLANCHE À ROULETTES

Patinoire Val-des-MontsDe 10 h à 12 h

26 JUIN

DÉBUTDES CAMPS D’ÉTÉ

27 JUIN

DÉBUT DU CLUB DESAVENTURIERS DU

LIVRESET DU RAT BIBOCHE

À la bibliothèque Jean-Charles-Des

Roches

28 JUIN

CROISIÈREL’ISLE-AUX-GRUESClub de l’âge d’or

29 JUIN 30 JUIN

BUREAUXMUNICIPAUX FERMÉS

1ER JUILLET

CONFÉDÉRATION

25 JUIN

COURS INITIATION À LAPLANCHE À ROULETTES

Patinoire Lac RenaudDe 10 h à 12 h

2 JUILLET

23 JUIN

BUREAUXMUNICIPAUX FERMÉS

24 JUIN

FÊTE NATIONALEDU QUÉBEC

Gare de Prévost

OUVERTUREDE LA PISCINE

3 JUILLET 4 JUILLET 5 JUILLET

ÉCOCENTRE OUVERT14 h à 20 h

964, chemin du Lac Écho

6 JUILLET

DATE LIMITE3E VERSEMENT DE TAXE

Trésorerie ouvertejusqu’à 19 h

7 JUILLET

Rappel

3e versement

compte

de taxe

Prenez note quele service de perceptionrestera ouvert jusqu’à19 h, jeudi le 6 juillet !

Nous rappelons à tous lesnouveaux propriétaires denous informer pour toutchangement d’adresse.

Pour information :224-8888 poste 225

Date limite :6 juillet 2006

La vie communautaire en action…

Nous vous invitons à participer engrand nombre aux activités du Club del’âge d’or de Prévost. Au programme :Pétanque le mardi à 19 h et marche lemardi et jeudi à 9 h. De plus, informez-vous auprès de Lise Montreuil au 224-5024 pour la croisière à L’Isle-aux-Grues le 28 juin et pour le séjour de 3jours au Manoir des Laurentides à St-Donat du 9 au 11 juillet. L’Amicale de laMèche d’or poursuit ses activités avecun pique-nique le 18 juillet au Parc duDomaine vert à Mirabel et un souperspaghetti/blé d’inde le 16 août auPavillon Léon-Arcand. Pour informa-tion : communiquez avec Margo au560-9397. Les gens de Kahnawake encollaboration avec les Centres de laJeunesse et de la famille Batshaw vousinvitent à la 9e édition de leur Pow wow,samedi 17 juin de 12 h à 16 h au 3065,boul. du Curé-Labelle. L’activité auralieu beau temps, mauvais temps.

Camps d’été – Dernière chance pourvous inscrire…

Il reste quelques places disponibles pourle camp «Supernova » et le «Club Ado-venture », mais dépêchez-vous. Pour de

plus amples informations, consultez leguide des camps d’été ou le siteInternet de la Ville à www.ville.pre-vost.qc.ca.

Piscine municipale ouverture le 24 juin

À noter que la piscine municipale seraaccessible gratuitement aux résidantsde Prévost dès le 24 juin prochain et cejusqu’au 20 août. Elle sera ouverte entre12 h et 19 h tous les jours, selon la tem-pérature…Bon été !

BIBLIOTHÈQUEJEAN-CHARLES-DES ROCHES

Le Club des Aventuriers du livre etle Rat Biboche sont de retour cetété !

S’adressant aux jeunes de 7 à 14 ans(Aventuriers) et de 3 à 6 ans (RatBiboche) profitez de la saison estivalepour lire et vous amuser tout en cou-rant la chance de gagner un des nom-breux prix de participation. Inscriptionà la bibliothèque du 27 juin au 6octobre. Les prix de participationsseront tirés le 7 octobre 2006.

Christian Schryburt, directeurModule Loisirs, Culture et Vie communautaire

JOURNÉE

PORTES OUVERTESMalgré le temps pluvieux, quelques cen-taines de citoyens ont profités de la jour-née pour mieux connaître les différents

organismes présents et les servicesde la Ville.

La Ville tient à remercier tous les orga-nismes participants et souhaite la bien-venue à tous les nouveaux Prévostois !

Les numéros gagnants pour le tirage descomposteurs sont les suivants: 124692et 124709. Les gagnants sont invités à

communiquer avec M. Normand Gélinasau 450-224-8888 poste 240 afin de

réclamer leur prix !

Le Journal de Prévost — 15 juin 2006 37Le Journal de Prévost — 18 mai 2006 37

Analysez-moi ça !La Ville de Prévost et son C.C.E. vousinvite à participer aux analyses d’eau

Le Ministère de la santé recommande de faireanalyser notre eau deux fois par année.

Agissez et profitez de l’occasion

Vous payez par chèque à l’ordre de Bio-Service Inc., ou comptant

C’est un rendez-vous à la gare Samedi le 17 juin de 9h à 12h

*Communiquez avec M. Normand Gélinas au 224-8888 poste 240

Analyse bactériologique del’eau (Dénombrement descoliformes totaux, fécaux,streptocoques fécaux,colonies atypiques) –25$

Analyse physico-chimiquede l’eau (L’alcalinité,conductivité, chlorures,dureté, manganèse, fer,ph et la turbidité) –65$

Pour les deux analyses(Bactériologique etphysico-chimique) –75$

Pour l’analyse del’eau de baignade

(Dénombrement descoliformes fécaux) –8$

(Dénombrement descoliformes fécaux etstreptocoques) –15$

Pour l’analyse du phos-phore dans l’eau du lacou des ruisseaux –8$

Activités à venir

9 h à 10 h 30 Déjeuner aux crêpes à la Gare de Prévost GRATUIT (dons au profit du comité de la Gare) Sirop d’érable offert par «Au pied de la Colline»

10 h Messe de la Saint-Jean à l’Église Saint-François-Xavier

10 h 45 La traditionnelle «Volée des cloches» à l’Église Saint-François-Xavier

11 h à 13 h Fabrication d’une murale Pour tous – Gare de Prévost

11 h 30 à 13 h Pique-nique familial – hot dog ! Pavoisement des bicyclettes à la Gare de Prévost

13 h à 15 h 45 Tournoi de fer à la gare GRATUIT animé par le Centre récréatif du Lac Écho

Tournoi de palet (Shuffleboard) à la gare

GRATUIT animé par le Club de l’Âge d’or de Prévost

Tournoi de pétanque à la gare

GRATUIT animé par le Club de l’Âge d’or de Prévost

13 h 30 à 15 h 30 Tournoi de mini-golf Au restaurant mini-golf «Chez Paquette» GRATUIT animé par le 41e groupe scout de Prévost

16 h Ouverture officielle – À notre santé ! Discours des députées Discours patriotique Levée du drapeau et hommage

16 h 30 Animation ambulante et maquillage Souper au hot dog sur le site 2 hot dog et 1 breuvage = 2 $ 17 h 30 SPECTACLE «PRÉVOSTARS»

Prestation des participants au concours «Prévostars» 2005, organisé par le Club Optimiste de Prévost et réunissant la relève prévostoise.

19 h 30 STEVE LABRECQUE EN SPECTACLE Hommage à la musique francophone ! 21 h LA CORDE DE BOIS Groupe folklorique 4 musiciens pour nous faire danser !

22 h 15 FEUX D’ARTIFICE ET FEU DE JOIE

22 h 30 LA CORDE DE BOIS 2e partie

Les articles et les photos de cette page sont produits par les élèves de l'école secon-daire Les Hauts-Sommets.

PÉTROLE

224-29412899, boul. Labelle, Prévost, bureau 100

www.petrolepage.com


Enfin ! Après trois longuesannées d’attente, notre école a unnom! Elle porte désormais le nomde « L’École secondaire des Hauts-Sommets ». Quelques jours plustard, un concours a été lancé àl’école des Hauts-Sommets, faisant

appelle a tous les jeunes créateurspour réaliser un logo représentantle nom de l’école. Les jeunes ontproposé des logos originaux quidémontrent leurs talents en dessinet en infographie. Voici les logosqui ont été proposés.

Concours de logo

École secondaire desHauts-Sommets

Vanessa Giguère Petit

Déjà! Une autre année s’achève.Dur de croire que tout a pu pas-ser si vite, entre les peines, lesjoies, les colères et les amours etle temps a filé. C`est dur de direau revoir et pourtant, il faut lefaire ! Pour certains, la fin de l’an-née représente le renouveau, undépart à zéro, la peur de l’avenirou encore la nostalgie. Tout aulong de l’année, nous avons tra-vaillé fort pour vous offrir lesmeilleurs articles possibles et celanous a fait le plus grand des plai-

sirs. Cette année a été témoind’une foule d’événements, parfoistristes, parfois joyeux ou encoredramatiques. Mais ce qui est sûr,c’est que même si elle s’achève,elle restera dans nos têtes et dansnos cœurs. Les jours ont passésans que l’on ait pu les compter etc’est un choc de tout à coup s’ar-rêter et de se rendre compte quel’année se termine laissant derriè-re elle un long sillage de regards,de soupirs, de mots et de sou-rires. Regarder derrière nous,nous impressionne et voir l’hori-zon nous donne le vertige. Mais

prenant notre courage à deuxmains, nous pourrons faire face àtoutes ces épreuves qui nousattendent. Je crois parler au nomde tous les journalistes de l’écoleDes Hauts-Sommets lorsque jevous dis merci de nous avoir sou-tenus et lus tout au long de cetteannée et particulièrement, unmerci au Journal de Prévost et aujournal Le Sentier pour avoir cruen nous.

De la part de touts nos journa-listes, le cœur gros, nous vousdisons… À l’année prochaine…

À l’année prochaine…Antoine Paquin

Vanessa Lagarde

Philippe G.GrignonMarie-Claire Blais

Gabriel Gagnon

Il y a trois aspects importants aubaseball. Le lancer, qui se veut depréférence le plus précis possible,la course et ce que la majorité desjoueurs aime le plus, le frapper.

Le but premier du défi est, biensûr, que tous les joueurs de baseballde Prévost passent une belle jour-née tout en participant à une com-pétition amicale. C’est en se fiant àces valeurs qu’est fait le Défi TripleJeu. C’est aussi une très belle façond’amasser des fonds, comme le dit

si bien l’organisateur, Luc Rivest.Cette activité, pour les petitscomme pour les plus grands, estune journée où chacun peut êtrefier de soi. Malheureusement pourles organisateurs et pour tous lesbénévoles, cette journée n’a pas eule succès espéré. La participationdes joueurs et de leurs parentsn’était pas ce que le comité organi-sateur aurait souhaité, mais ilscomptent bien se reprendre etcompter plus de participants sur le

terrain et dans les estrades l’an pro-chain.

« J’ai beaucoup aimé mon expé-rience mais ce n’était pas facile caril y avait beaucoup de bonsjoueurs » a dit Benjamin Auclair, undes participants. « J’ai bien aimé,moi aussi, mon expérience et j’en-courage tous les jeunes à venirjouer au baseball. » a ajouté PhilippeRivest, un autre participant. « J’aibien aimé l’expérience et j’espèreque la prochaine fois, je vais alleraux régionaux. » a avoué le coureurde 10-11 ans le plus rapide, MathieuLadouceur. «Cette journée s’est trèsbien déroulée et on a eu beaucoupde plaisir. C’était vraiment trèsagréable. » nous a confié Luc Rivest,président de la ligue de Baseball dePrévost.

Le baseball à Prévost

Le Défi Triple Jeu, c’est quoi ?

Novice (5-6 ans) Atome (7-9 ans) Moustique (10-11ans) Bantam (14-15 ans)1er Hemrick Côté Étienne Lebeau Alexandre Cloutier Alexandre Charette2e Nils Grandmougin Félix Poirier Benjamin Auclair Anthony Roussel3e Charles Hubert-Pépin Derek Desjardins Dylan Aubin Raphaël Cloutier

Francis Ladouceur

Le dimanche 11 juin dernier avait lieu le Défi Triple Jeu, auterrain de baseball du Domaine Laurentien, à Prévost.Après avoir été remis pour cause de pluie la journée précé-dente, cet événement s’est déroulé sous quelques passagesnuageux percés par le soleil.

Voici les gagnants de cette année qui nous représenteront aux championnats régionaux qui se dérouleront le29 juillet prochain, à Sainte-Agathe au parc Pierre-Fournelle:

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Certains préparatifs sont néces-saires. Comme nous devions nousintégrer à un groupe déjà actif là-bas, il a fallu prendre contact avecles sœurs du Bon-Pasteur deQuébec. Ensuite nous avons dû êtresoumis à un processus normald’évaluation selon des critères éta-blis, processus mené par sœurColette Morissette. Une fois cetteétape passée, ce furent les prépara-tifs qui ont connu leur aboutisse-ment et leur confirmation avecl’achat des billets d’avion. Notrerêve allait prendre forme après uneattente ponctuée d’une panoplied’informations entourant la prépa-ration d’une telle mission. Bien queminutieusement préparés, il subsis-tait une certaine frénésie qui s’estestompée à notre arrivée à l’aéro-port où trois religieuses en poste àKigali, les soeurs Monique, Alicia etAgnès, nous ont accueillis à brasouverts. Tout de suite, nous noussommes sentis comme faisant partiede la « communauté » et quel plaisirnous avons eu autour de la tablepour partager le pain et notre vécude chaque jour. Les religieuses tra-vaillent 7 jours/semaine afin d’arri-ver à répondre, à toute heure dujour, à une foule de nécessités :celles des femmes en détresse quiviennent les consulter et demanderleur aide pour de multiples besoins,accompagnement d’enfants mala-des vers des soins médicaux pen-dant leur séjour, formation des reli-gieuses de la jeune communautérwandaise, parrainages scolaires enorphelinat, pensionnats ou écoles,rapports et supervision pour desprojets canadiens, québécois etautres obtenus pour répondre auxbesoins des gens, gestion du per-sonnel, entretien et administrationdes lieux et des équipements,réponse aux besoins alimentairesde notre groupe (sœurs et béné-voles). Elles sont des modèles d’ou-verture, de disponibilité, de

dévouement, de simplicité, d’humi-lité et d’immense bonté.«Ça impres-sionne ! » La nature exceptionnellede ce petit pays

Dès qu’on quitte la capitale, c’estla campagne avec ses mille et unecollines. Toutes douces, avec descultures en paliers, dans les ver-sants des collines ou dans les zonesplus humides qui séparent ces col-lines. Tout le labourage se fait à lamain, avec la houe. Des plantationsde bananiers, de haricots rouges, dechoux, de riz, de thé, de manioc, desorgho rouge ou noir, de maïs. Lepaysage dégage un aspect de dou-ceur, de calme, de simplicité, derepos et de paix. Tout au long desroutes, il y a tous ces gens qui trans-portent de l’eau, des bouts debranches, du fourrage, desmeubles, etc. Tout se transporte surla tête, même avec un enfant dansle dos. Ici et là, il y a des gens quise sont arrêtés et qui, avec raison,prennent le temps de contempler ledécor, de se reposer un peu et devivre. «C’est magnifique ! » Les jeunes du CentreUmushumba Mwiza

Les enfants sont beaux avec leurregard profond et intense. Ils sontcalmes et doux tout en voulant cou-rir, grimper, lancer, danser, chanter,faire des saynètes, etc. L’école, poureux, c’est l’endroit où l’on vaapprendre toutes sortes de choses.Tout les intéresse; ils sont curieux,fascinés par les jouets, les jeux édu-catifs et les livres venant duQuébec.

Et, que dire du parc-école, uniqueà Kigali, et cela grâce à la générosi-té de Québécois (ses) qui ont expé-dié, et payé le coût du transport etdu dédouanage. Même les profes-seurs et les parents sont très intéres-sés par tout ce matériel qui, généra-lement, faute de moyens, ne leurest pas accessible. «C’est stimulant ! »

Le partage comme mode vie, lesadultes et les enfants en sontcapables

Par exemple, un employé de lamaison, lorsqu’il retourne régulière-ment à sa colline éloignée, se doitd’offrir une « Primus » ou « Fanta » àceux de son voisinage et d’y consa-crer une partie substantielle de sonsalaire. Il est le chanceux, la« manne » de ceux qui n’ont pas,comme lui, d’akasu, de travail sala-rié, d’argent.

Aussi, cette dame instruite, quivient d’un autre pays africain et aun emploi bien rémunéré, se doitde payer pour les soins de santé etl’éducation de sa nombreuse famille

(son père était polygame) et de sabelle-famille.

Et cet enfant de 7 ou 8 ans qui, àNoël, reçoit un camion et s’y inté-

resse beaucoup, mais demande s’ilne pourrait pas l’échanger pour …une poupée, qu’il aimerait offrir àsa sœur, qu’il n’a pas vu depuisdeux ans et qu’il va bientôt revoir.«Quel grand cœur ! » La simplicité … involontaire

L’eau, ce liquide indispensable estobjet de recherche/démarche et detransport à chaque jour si on veutboire, cuire les aliments, se laver etlaver les vêtements. Donc, adulteset enfants participent à cette tâche,chacun selon sa capacité.

Il y a aussi le bois qui cuit les ali-ments sur le brasero. C’est défendude couper des arbres, bien sûr, maisle charbon et l’électricité aussi coû-tent très cher. Comment faire poursurvivre, en ville particulièrement,sans «parcelle » à cultiver.

Un des enfants accueillis à la mai-son a eu besoin de deux transfu-sions sanguines à cause d’une ané-mie due à la malnutrition et la mala-ria. Un autre a frôlé l’interventionchirurgicale pour un problèmeintestinal important causé par lamalnutrition et le manque d’eau.

L’eau chauffée à l’électricité ouautrement est évidemment un luxeinaccessible. On lave donc son

linge et ses serviettes à l’eau froide,sa personne aussi que l’on aspergeà l’aide d’un casseau, on se savonneet on se rince au casseau. Les toi-lettes sont souvent des latrinessèches.

Pour conserver la nourriture, c’estun peu plus compliqué. Les réfrigé-rateur, cuisinière, congélateur, c’estpour les riches. Alors, on achètepeu à la fois, on mange ce que l'oncuit sur le feu et on partage ce quipourrait rester. « Ici, le temps cen’est pas de l’argent, c’est plutôtl’investissement nécessaire poursurvivre au quotidien ! » Certaines beautés humaines quenotre milieu de vie nous a permisd’observer

Les familles élargies par l’ajoutd’orphelins issus des pénibles évè-nements des années ’90. D’autrespris en charge par une parente céli-bataire. D’autres pris en charge parun frère ou une sœur aîné et deve-nus alors enfants ou adolescents,chefs de famille.

Les communautés missionnairesde chez nous et d’ailleurs qui s’ac-cueillent, s’aident, se regroupentponctuellement et partagent leurscompétences. «Ça inspire ! »


Artisans,Verriers, Sculpteurs

Vos événements de l’été :(514) 833 8718 www.passagedartistes.com

- Muraho ! - Yego !...- Amakuru ? - Neza !« Nous sommes contents de savoir que, ce matin, ça va bienpour vous. Pour nous aussi qui revenons de trois mois de tra-vail bénévole au Rwanda. »Madeleine Sévigny Lavigne

Les sœurs du Bon-Pasteur (Umushumba Mwiza) deQuébec, à Kigali. C’est grâce à elles que nous avons pu réa-liser cette expérience de vie enrichissante. Vous compren-drez qu’une mission de ce type ne peut être entreprisecomme une improvisation.

Madeleine avec quelques enfants du Centre Umushumba Mwiza qu’elle initie auxlettres, chiffres et couleurs.

Madeleine et Pierre, en moment dedétente avec les enfants de la maison

Spécial du mercredi… Moules et frites belge à volonté (10 choix de sauces)incluant un verre de vin ou une bière belge ˜ 16.50

˜ Le potage du jour ˜ La salade césar maison

˜ La salade verte panachée ˜ Le feuilleté aux escargots· Cappuccino de crème de homard ˜ 6.00

· Le saumon fumé maison au bois d’érable ˜ 9.00· Ceviche de pétoncles aux suprêmes d’agrumes ˜ 9.00

· La poire pochée au porto sur fromage bleu ˜ 9.00

· Les tagliatelles aux deux saumons et vodka ˜ 24.00· Le saumon de l’Atlantique sauce à la champagnette ˜ 25.00

· Les cuisses de canard à l’orange ˜ 26.00· Le duo de cailles désossées à la Toscane ˜ 27.00

· Le filet de porc en croûte d’épices ˜ 28.00· Le homard grillé ou vapeur, chapelure et ail 1 1⁄4 - 1 1⁄2 lbs ˜ 35.00

Un des choix de desserts maison de notre chef et pâtissier Raphaël

˜ La crème brûlée à la vanille fraîche ˜ Le fondant au chocolat ˜ Le gratin defruits frais ˜ La corne d’abondance ˜ La tarte tatin…

Une petite idée

de notre table

d’hôte…

˜ Les ris de veau aux cèpes de Bordeaux ˜ La montgolfière decrustacés homardine ˜ La sole de Douvres ˜ 10 choix de saucespour nos moules et frites à volonté ˜ Plusieurs choix de sauces pournos tagliatelles ˜ Filet mignon de boeuf ˜ Carré d’agneau ˜ Tartareet carpaccio ˜ Lapin ˜ Produits du gibier (selon le marché)

Nous avons aussi…


Documents

Groupe Sutton Laurentides, courtier imobilier agréé [email protected] Comité des Loisirs des Domaines Coupe du Nord 2006 de vélo de montagne Été 2006 – Voici l’occasion