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Groupement de Défense
Sanitaire Apicole
Il y a quelques temps, lors d’une réunion sanitaire quelqu’un a tenu à peu près ce langage :
« Comment peut-on ergoter à ce point, alors que notre abeille est en danger ? »
Il avait raison, intoxications aigues ou chroniques, pollution atmosphérique, pollution de l’eau, loques, para loques, mycoses, virus en tous genres, varroastose, Vespa Vélutina etc… sont autant de facteurs qui mettent en danger notre abeille, et je crains que la liste se poursuive. Triste réalité de la vie quotidienne d’un apiculteur……..
Le CA que je préside essaie d’influencer positivement sur la santé de nos ruches, et c’est pourquoi nous avons mis en place l’action « cire d’opercules » qui consiste je le rappelle, à réintégrer dans les ruches uniquement de la cire d’opercules et de suivre dans celle-ci l’évolution des pesticides sur trois années consécutives.
La question à laquelle nous essayons de répondre est la suivante:
«Nous apiculteurs,pouvons-nous i n f l u e n c e r p o s i t i v e m e n t o u négativement sur la santé de nos ruches ? »
Dans ce bulletin n°33 vous lirez la suite de cette action qui vous a été présentée dans notre n°32 du mois de mai 2008.
Autant tout de suite vous prévenir, malgré l’importance de cette action, (environ 1000 ruches, 24 apiculteurs, 70 échantillons prélevés par an, 11 pesticides recherchés sur 4 zones différentes et dans tout le département) nous ne résoudrons pas tous nos problèmes avec cette démarche, mais n o u s a p p o r t e r o n s d e f a ç o n incontestable un mieux pour nos abeilles, et je l’espère la mise en évidence de certains produits plutôt nuisibles à la santé de nos colonies.
L’hiver est là, les abeilles sont blotties dans leur ruche avec une belle réserve de miel, les inserts anti varroas ont été retirés. Vous avez peut-être quelques jours tranquilles devant vous, alors calez vous dans un fauteuil et profitez-en pour lire et relire les magazines, rapports, ou livres présents dans votre bibliothèque ou dans les bibliothèques spécialisées.
Le Conseil d’Administration et moi-même vous souhaitons de très agréables fêtes de fin d’année.
Il n’y a pas d’autre alternative, c’est ensemble que nous changerons l’avenir de notre ABEILLE en bien ou…………
Bonnes fêtes et merci pour la confiance que vous nous accordez .
Cordialement
Jean François PROSPER
Sommaire
P1: Le mot du président
P2: protocole cire d’opercules action médicaments
P3: action cire récupération des lanières usagées
P4: la loque américaine
P 5 : c o n t r i b u t i o n à l a b i o d i v e r s i t é salon de l’élevage de Surgères et centenaire du l y c é e a g r i c o l e G.Desclaude à Saintes
P6: le frelon asiatique
P7: rucher école
P8: suivi sanitaire
P9: la surmortalité des abeilles
P10: qu’est ce qu’un pesticide?
P11: assemblée générale
P12:.inscription au repas de l’A.G
P 13: commande de cire, pouvoir , pré inscription au rucher école
P14: liste des membres du conseil d’administration
P15 : fiche de signalisation du frelon asiatique
P16: Congrès 2009
P17 : feuille d’adhésion
Distribué gratuitement aux adhérents du GDSA17
BULLETIN N°33
DECEMBRE 2008
Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente Maritime
LE MOT DU PRESIDENT
La loque américaine est une maladie bactérienne qui existe depuis longtemps. Elle reste une affection très répandue et à l’origine de mortalités importantes de colonies. Elle constitue une menace permanente pour l’apiculture.
La loque a 2 visages:
• une forme active et évolutive, celle qui détruit la colonie et le rucher entier.
• une forme latente et de contagion; la spore, très résistante et invisible.
La spore est insensible aux antibiotiques, elle assure la dissémination de la maladie et sa pérennité dans le rucher. Lorsque les conditions seront de nouveau favorables à son développement, elle permettra à la maladie de se réactiver.
Seules les colonies atteintes seront transvasées. Le transvasement est en général efficace si l’atteinte de la maladie est faible, mais imposera une surveillance des colonies afin de veiller à un éventuel redémarrage de la maladie toujours possible.
L’usage des antibiotiques (oxytétracycline), sur ordonnance d’un vétérinaire, est autorisé. Il faudra auparavant retirer la ou les hausses des colonies, ou détruire le miel si le traitement a été fait avec les hausses, ce dernier étant impropre à la consommation. Tout le matériel ayant été de près ou de loin en contact avec la colonie devra être soigneusement désinfecté.
La spore de loque résiste :
Dans le formol 36 heures
Dans le miel chauffé à 100° plus de 30 mn
A l’état nu dans l’eau bouillante 12mn
Le feu la détruit instantanément, l’eau de javel bien dosée à 1 berlingot à 9° chlore dans 3.5 litres d’eau + quelques gouttes de Mir, détruit la spore par immersion en 30 mn .
Lorsque la maladie est avancée, il est parfois nécessaire de détruire les colonies.
Afin d’éviter les antibiotiques, source de résidus dans le miel qui nuisent à l’image de marque de ce produit, il faut former les apiculteurs au diagnostic de terrain, effectuer des visites fréquentes et complètes des ruches, renouveler les cadres des colonies en les remplaçant par des cires gaufrées d’opercules (au moins 2 par an) désinfecter fréquemment le matériel (corps de ruche, plateaux, couvre cadres (dosage ci-dessus)Limiter les échanges de matériel entre ruchers.
Si une mauvaise conduite d’élevage est un facteur de risque, même les ruchers les mieux tenus ne sont pas à l’abri de la contagion .
« La loque américaine , cela arrive aussi aux meilleurs »
Un cas de loque américaine dans son rucher ne veut pas forcément dire faute de la part de l’apiculteur mais doit le faire réfléchir sur l’origine de l’infestation.
Ce n’est pas une honte d’avoir une ruche loqueuse, n’hésitez pas à la déclarer
La déclaration de la maladie est obligatoire.
MALADIE APIAIRE….LOQUE AMERICAINE
CIVISME Il est encore utile de rappeler que le GDSA défend les abeilles quel que soit le statut de leurs gardiens. Nous devons tous nous rappeler que la négligence qui engendre une maladie peut être préjudiciable aux ruches de tout le quartier; Il n’y a qu’une façon de p r a t i q u e r l a p r o p h y l a x i e : l ’ a m é l i o r a t i o n constante des pratiques apicoles. Nous devons tous ensemble progresser pour obtenir de meilleurs résultats tel est le sens des actions que nous entreprenons ou entreprendrons comme le suggèrent les organismes professionnels (INRA, AFSSA et le rapport du sénateur M. Saddier au premier ministre.
Page 2
Le GDSA a pour but de maintenir et d’améliorer la santé de l’abeille. Il a pour projet de mettre en place une opération « des fleurs pour les abeilles » pour protéger l’abeille et lui apporter la diversité dans son alimentation. Nous cherchons des partenaires parmi les différents acteurs du monde rural, urbain et apicole pour la réalisation de plusieurs projets tels que :
• mise en place de jachères polliniques
• abeille, témoin de la qualité de l’environnement
• actions pour la protection de l’abeille
• installation de ruches dans les parcs des villes, qui sensibiliserait et concrétiserait l’engagement de la collectivité en faveur d’actions pour la protection de l’abeille
Toutes vos idées sur ce sujet sont les bienvenues
Nous avons eu le plaisir de représenter l’apiculture au Salon de l’Élevage de Surgères les 4 et 5 octobre 2008. Ce salon est o rgan isé par la Chambre d’Agriculture, avec l’aide de nombreux partenaires. C’est la première fois que l’abeille trônait au milieu des bovins, caprins, ovins.. et autres animaux de la ferme. C’est un premier pas pour faire comprendre au public
l’importance des pollinisateurs …
Le lycée Georges Desclaude de Saintes et le GDSA sont des p a r t e n a i r e s d e p u i s quelques années. C’est à ce titre que nous étions conviés à animer un stand sur notre Groupement, pendant les deux jours du centenaire du lycée les 10 et 11 octobre 2008.
L’exposition était basée sur l’abeille : biologie et vie de l’abeille, évolution des ruches (de la ruche en paille à la ruche Nicot® en plastique), jachères apicoles, problématique de l’apiculture aujourd’hui.
Si ce n’est pas tous les jours le centenaire du lycée, les salons de l’élevage et autres rencontres agricoles se produisent régulièrement . Profitons de l’expérience que nous ont procurée ces deux manifestations pour améliorer notre représentativité au sein du grand public et surtout au sein du monde agricole.
CONTRIBUTION à LA BIODIVERSITE
SALON DE L’ELEVAGE DE SURGERES et CENTENAIRE du LYCEE D’ENSEIGNEMENT GENERAL ET TECHNIQUE AGRICOLE GEORGES DESCLAUDE DE SAINTES
Nous tenons à remercier c h a l e u r e u s e m e n t n o s partenaires Chambre d’Agriculture et Lycée Georges Desclaude pour leur contribution ainsi que les laboratoires de traitements et produits apicoles de nous avoir fournit des prospectus et des échantillons qui ont contribué à renforcer l’intérêt du stand . Grand merci aux adhérents qui nous ont aidés et soutenus lors de ces manifestations.
Page 3 Bulletin N° 33
Nos adhérents nous informent de divers points du département que de nombreux frelons asiatiques ont été aperçus dans leurs ruchers. La localisation des nids demeure la phase la plus difficile à réaliser.
Le piégeage des fondatrices de frelon asiatique au printemps est une étape importante pour lutter contre cet insecte. Toute reine prise au piège de printemps sera un nid de moins pour l’année en cours. Ce sera surtout un nid de moins qui ne se dupliquera pas en automne.
Une action d’information et de sensibilisation est mise en place dans le département. Pour rendre un système de signalement des nids efficace, la participation citoyenne est indispensable. Le GDSA17 se propose de collecter les informations et vous invite à remplir le questionnaire P. 15
Le transfert des données vers les ADA (Associations Régionales de Développement Apicole) permet leur prise en compte pour une amélioration des connaissances et des techniques de lutte nécessaire m a i s a u s s i p o u r p r é v o i r l’organisation du piégeage sur toute l’année
En automne
Les jeunes reines quittent le nid à l’automne. Les mâles vont les féconder et mourir.
E l les seront donc seu les survivantes et vont se cacher dans toutes sortes d’abris naturels (arbres creux, écorces, végétaux,
murs, terre, toitures…)
Dès le mois de février
Il faudra prendre l’habitude de lever la tête. Les jeunes reines sortent de l ’h ibernat ion , commencent à faire leur nid et élèvent seules les premières ouvrières qui prendront le relais pour organiser un grand nid de prédateurs.
Pour en savoir plus
http://www.frelon-asiatique.com
Ne comptez pas sur les autres pour faire le bilan de votre e n v i r o n n e m e n t : faîtes le vous-même.
LE FRELON ASIATIQUE
La destruction n’est pas une action simple et la plus grande prudence est nécessaire. Si le frelon est très pacifique, lorsqu’il est isolé, l’approche volontaire ou involontaire du nid peut induire une attaque collective qui présente un réel danger pour la personne exposée.
Page 4
Devant une demande importante de nos adhérents, les cours du rucher école vont reprendre à partir de février .
Ces cours s’adressent à toutes les personnes souhaitant perfectionner leurs connaissances en apiculture, apprendre ou réapprendre les bases de la vie d’une ruche. La formation apicole se décline sous 2 formes: l’aspect pratique par le traditionnel rucher école et l’aspect théorique et sanitaire par des cours en salle.
Les cours que nous allons dispenser réclament pour une bonne compréhension, une présence régulière. Dans la mesure de vos disponibilités, merci de bien vouloir prévoir d’assister à la majorité de ces cours.
Ils se dérouleront à l’Abbaye de TRIZAY
Le montant de 30 €, r e p r é s e n t e l ’ensemble des séances à régler le premier jours des cours
• 14 février 2009
• 14 mars 2009
• 11 ou 18 avril 2009
• 16 mai 2009
• 13 juin 2009
• 18 juillet 2009
• 19 septembre 2009
Deux réunions supplémentaires pour tous les adhérents :
• en avril « qualité du miel » par le Docteur P. SCHWEITZER
• en octobre : synthèse de l’année et préparation des cours 2010
Les thèmes retenus auront une progression logique. Ils porteront sur la mise en place des conditions prophylactiques indispensables et nécessaires à l’élevage et à la production de miel.
Le prix de l’inscription au rucher école est de 30 € forfaitaires pour l’ensemble des cours.
Pour vous inscrire au rucher école, vous devez nous renvoyer le coupon de pré-inscription.P 13. Vous règlerez l’ensemble des séances le 14 février .
Joindre une photocopie de votre assurance: responsabilité civile.
( le programme vous sera communiqué dès ce jour)
RUCHER ECOLE
Page 5 Bulletin N° 33
D è s a u j o u r d ’ h u i , réservez ces dates pour le rucher école
U n e r é u n i o n d’information a eu lieu le 14 novembre à 17h30 et le 15 novembre à 14 h au lycée Georges Desclaude à Saintes au cours de laquelle les adhérents désirant participer à cette action ont apporté leur cire d’opercules.
La cire d’opercules va être gaufrée et r e d i s t r i b u é e gratuitement.
Cette année, vous avez encore bénéficié des conditions avantageuses que vous offre le GDSA17 avec le soutien du Conseil Général .
5206 ruches ont été traitées dont :
1910 ruches traitées APIVAR
2250 ruches traitées APISTAN
1046 ruches traitées APIGUARD
0
500
1000
1500
2000
2500
N o mbre de ruches
APIVAR APISTAN APIGUARD
N o m des traitements
R uches t raitées avec des t raitements A M M
En raison de la d i f f i c u l t é q u e certains adhérents ont eu à se procurer leurs médicaments, n o u s v o u s proposerons, en 2009, un envoi p o s t a l c o n t r e remboursement.
L e C o n s e i l d’Administration a travaillé tout l’été à la mise en place du protocole « cire d’opercules » I l concorde avec les conclusions de la publication de l’AFSSA concernant les résidus de pesticides dans la cire d’abeilles et veut contribuer à alimenter les connaissances scientifiques au sujet de la pollution agricole et apicole des ruches.
L’AFSSA conclut son étude par un vif encouragement à l’utilisation de cire d’opercules comme matière première de la cire gaufrée : c’est justement l’élément clé de notre protocole. Par ailleurs, nous e n v i s a g e o n s d e p r o c é d e r à l a recherche d’un certain nombre de résidus de pesticides dans la cire. Ces résidus sont des produits employés
dans le passé ou encore aujourd’hui dans les ruches ainsi que des produits agricoles qui semblent s e r e t r o u v e r fréquemment dans la cire. Des échantillons seront prélevés dans des ruches, tirés au sort dans 4 zones de paysages naturels et a g r i c o l e s d u département pendant 3 années successives et seront analysés en laboratoire.
PROTOCOLE CIRE D’OPERCULES
ACTION MEDICAMENTS
Page 6
Vous avez traité vos ruches contre varroa avec un produit AMM. Le GDSA17 continue l’action « cire » mise en place en 2005. Mais cette année, nous fournissons de la cire d’opercules.
Conditions à remplir pour bénéficier de l’action cire GDSA17
Le GDSA17 fournira 2 feuilles de cire par ruche (selon votre modèle ou le modèle de ruche le plus approchant) à 0,50 € la feuille, à régler par vos soins avant le 19 janvier 2009 , délai de rigueur uniquement par chèque à l’ordre du GDSA17 et joint au bon de commande P. 13, adressé à :
Dominique LE ROUX 35 avenue de la République 17250 TRIZAY
Nous fournirons uniquement le nombre de feuilles de cire correspondant au nombre de ruches traitées anti-varroa avec un produit homologué fourni par le GDSA17 au cours de l’année 2008. Les feuilles de cire seront à retirer impérativement.
le 14 février 2009 de 13 heures à 14 heures ou après 17 heures
à l’Abbaye de TRIZAY
Action « cire »
2 feuilles de cire p a r r u c h e traitée..
0,50 € la feuille
Après utilisation, les lanières d’Apivar et d’Apistan contiennent encore de l’amitraze et du fluvalinate mais en quantité insuffisante pour qu’elles soient réutilisées. Le plastique n’est pas biodégradable. Après utilisation, l ’ a p i cu l t eu r récup ére ra en manipulant , avec des gants pour éviter tout contact avec l’épiderme, les lanières usagées qu’il replacera dans l’étui d’origine ou dans un emballage plastique fermé.
Pour la destruction des lanières usagées, périmées ou non utilisées, 2 cas sont à envisager:
• la déchetterie accepte ces
matières au titre des Déchets Ménagers Spéciaux (DMS), il lui suffit de les déposer.
• sinon les apiculteurs ont la possibilité de les rapporter ou de les retourner à leur distributeur GDSA17 pour un r e g r o u p e m e n t l o r s d e l’Assemblée Générale.
ACTION CIRE, NE PAS CONFONDRE AVEC LE « PROTOCOLE CIRE D’OPERCULES »
RECUPERATION DE LANIERES USAGEES APIVAR et APISTAN
Page 7 Bulletin N° 33
DECLARATION DDSV
Dans le cadre de la surveillance sanitaire PSE (Plan Sanitaire d’Élevage) et ASA adhérents au GDSA, il a été réalisé quelques visites sanitaires dans le départe-ment au cours de l’été. Il s’avère:
• que 1 visite sur 2 a fait ressortir la présence de loque américaine
• Que de trop nombreux ruchers sont laissés à l’abandon
• Que de nombreuses ruches sont touchées par des mycoses ou des para loques
• Que de nombreux apiculteurs constatent des anomalies d’élevage et de ponte
Orphelinages intempestifs
Reines présentes mais ne pondant plus
Gros échec de remérage
• Que de nombreuses ruches ont été intoxiquées, totalement pour certaines et partiellement pour d’autres.
Des analyses sont en cours et des plaintes ont été déposées. Il est indispensable que vous fassiez connaître vos mortalités et problèmes en général.
REUNION DES AGENTS SANITAIRES APICOLES
Page 8
Satisfaits, nous le sommes, puisqu’à notre demande la DDSV :
- Réactive le réseau d’Agents Sanitaires Apicoles ou ASA, ( 4 visites par an et par agent)
- Organise un stage de formation ASA.
- Réactualise les connaissances des ASA en place.
Nous les remercions sincèrement d’avoir répondu à notre demande.
Cette année encore il y a eu de nombreuses mortalités dans des ruchers. La plupart d’entre-vous ne juge pas nécessaire d’en faire la déclaration auprès de la DSV ou de son spécialiste apicole. Sachez que sans déclaration « les ruches de Charente Maritime se portent très bien ». Il est indispensable pour que nous soyons entendus, de déclarer nos pertes quelqu’en soit l’importance et la cause et cela peut et doit se faire lors de la déclaration annuelle : deux ruches qui meurent sur quatre, cela représente tout de même 50% de mortalité. C’est ce qu’on appelle un changement notable dans son cheptel.
Déclarons nos pertes et maladies, nous serons pris au sérieux.
Ces déclarations sont à faire :
- au moment de la mortalité auprès de son Agent sanitaire qui enregistrera la perte et remontera l’information à la DSV.
- et en fin d’année sur papier libre ou le formulaire prévu où seront récapitulés les pertes de l’année, les créations d’essaims, les mouvements de ruches dans les ruchers, ou tout autre problème lié au sanitaire de la ruche.
La DDSV lance un appel à candidature pour de futurs ASA après une formation validante.
VISITES SANITAIRES
uniforme sur le territoire français.
Les firmes, les maïsciculteurs et les agriculteurs ont tendance à admettre la multifactorielité tout en niant l’influence des pesticides dans cel le-c i . I ls insistent particulièrement sur Varroa et l’absence de traitement efficace pour lutter contre cet acarien, les maladies, les aléas du climat ou l ’appauvr i ssement de leur alimentation.
Selon l’enquête réalisée par le journaliste Gil Rivière Wekstein: « Abeille, imposture écologique » , les pesticides en cause ont servi de prétexte pour masquer les enjeux économiques et des appétits syndicaux et politiques. Pour Gil Rivière Wekstein, les apiculteurs et les altermondialistes accusent les pesticides dans le seul but de masquer les difficultés croissantes rencontrées par l’agriculture et de remettre plus largement en cause le modèle agricole productiviste moderne.
Selon la confédération paysanne, selon certains apiculteurs et agriculteurs et selon ceux qui sont particulièrement attachés à des modes de productions naturels, les enjeux écologiques que traduit la surmortalité des abeilles sont tels qu’il est inconcevable de continuer à u t i l i s e r d e s p e s t i c i d e s systémiques. Ils contribuent à une perte de diversité pour le vivant et nuisent à l’environnement.
Source: thèse de 5 élèves de Sciences PO/université Pierre et Marie Curie (Paris)
h t t p : / / i o n e s c o . s c i e n c e s -po.fr/scube/pesticides/expertise.html
Page 9 Bulletin N° 33
La surmortalité des abeilles recouvre des phénomènes différents et complexes. Les abeilles peuvent en effet être exposées à des produits toxiques et subir des intoxications aiguës ou chroniques. La mortalité des abei l les peut par ai l leurs augmenter jusqu’à 50% lors des périodes hivernales rigoureuses. En plus de ces phénomènes aux causes identifiables, un syndrome de dépérissement est observé depuis 2006 dans le monde entier. Les causes de ce phénomène d’extinction massif des abeilles restent inconnues.
La division des scientifiques est forte puisque les publications s c i e n t i f i q u e s e t r a p p o r t s d’expertises sont contradictoires.
L’AFSSA a assuré que les pertes d ’ a b e i l l e s n ’ é t a i e n t p a s exceptionnelles. Toujours selon l’AFSSA , l’anormalité des pertes d’abeilles n’est pas évidente, elle s’est donc positionnée sur des causes relevant des synergies possibles entre les résidus de p e s t i c i d e s e t l e s a g e n t s pathogènes.
Elle a aussi mis en avant que les m o r t a l i t é s p o u v a n t ê t r e accidentelles, il peut s’agir de mauvaises alimentations, de mauvaises pratiques apicoles, de virus, de prédateurs et de c o n t a m i n a t i o n d i r e c t e d e pesticides.
Selon Jean Fedon apiculteur professionnel dans le limousin, la surmortalité des abeilles n’est pas un phénomène
Jean Fedon: ap icu l teur professionnel dans le Limousin
Il a contribué à la création de l’UNAF et SNDA
Ancien président du FPNF ( fondation des producteurs de miel français)
Fondateur du syndicat apicole du Limousin
Il a écrit la préface du livre : » A b e i l l e , i m p o s t u r e écologique »
LA SURMORTALITE DES ABEILLES
Les pesticides sont des produits de l’industrie agropharmaceutique qui ont pour but de détruire les parasites des animaux ou des végétaux.
On désigne également par le terme global de « phytosanitaires » les pesticides utilisés en agriculture.
On peut les classer de différentes façons, on distingue des :
- molécules organiques (qui contiennent des atomes de carbone) comme le fipronil ou l’imidaclopride
- molécules minérales comme le sulfate de cuivre de la bouillie bordelaise.
On distingue d’une autre façon des :
- molécules d’origine naturelle comme la roténone, la nicotine, les pyrèthres
- m o l é c u l e s d e s y n t h è s e éventuellement inspirées des molécules naturelles.
Enfin on peut regrouper les pesticides selon leur cible:
• herbicides (lutte contre les adventices ou « mauvaises herbes »)
• régulateurs de croissance (verse du blé)
• insecticides (lutte contre les insectes)
• fongicides (lutte contre les champignons parasites)
• moluscides (contre les limaces)
• nematicides ( contre les vers)
• rodenticides (contre les taupes et les rongeurs)
• corvicides (contre les oiseaux ravageurs)
Ils sont utilisés pour la protection des
végétaux (agriculteurs, jardins, espaces verts….) mais ils servent également au traitement des routes, des voies ferrées, de boiseries, des denrées alimentaires et des animaux domestiques.
La contamination de l’air s’effectue selon 3 processus principaux:
• la dérive lors du traitement
• la volatilisation à partir du sol ou des plantes
• l’érosion éolienne
Si la toxicité des pesticides est reconnue, leur toxicité chronique est en revanche plus controversée. On les suspecte toutefois de jouer un rôle dans le développement des cancers, de troubles de la reproduction ou de troubles neurologiques.
Afin de réduire les risques sur la santé et l’environnement liés à l’utilisation des pesticides, l’État a lancé un plan interministériel (Ecophyto 2018) afin de réduire de 50% les usages des substances les plus dangereuses en 10 ans.
Nous attendons avec curiosité , la véritable efficacité de cette mesure sachant que les molécules utilisées aujourd’hui sont certes répandues à des dosages à l’hectare bien moindres, mais restent néanmoins beaucoup plus dangereuses.
QU’EST CE QU’UN PESTICIDE ?
La part des utilisations de pesticides pour le seul secteur
agricole est très largement majoritaire, elle représente 97% des quantité totales
consommées en 2005.
Page 10
Tou te cu l t u re v i s i t é e préférentiellement par les abei l les et les autres mellifères et subissant un ou p l u s i e u r s t r a i t e m e n t s
1,5 millions d’hectares en France ¾ en tournesol, colza Les céréales aussi (pucerons, pollen…)
30 molécules de pesticides retirées du marché en 2008
53 molécules de pesticides retirées d’ici 2018
ASSEMBLEE GENERALE Le GDSA 17 est heureux de vous inviter à l’Assemblée Générale 2009 qui se tiendra à
la salle des fêtes de MORAGNE
le 17 janvier 2009 à 9h L’ordre du jour est le suivant
Menu à 23 € Apéritif
Cassolette de Rouget aux petits légumes
Magret de canard au miel
Gratin dauphinois, légumes de saison
Salade
Assiette fromages : brie, chèvre, chaume
Charlotte aux fruits
Vin bio blanc et rouge - Café
La réservation (P 12 ) du ou des repas de l ‘Assemblée Générale est à envoyer avant le 9 janvier 2009 accompagnée d’un chèque du montant exact à l’ordre du GDSA 17 à:
Mr Bertrand PERROT 80 avenue Diéras 17300 Rochefort
Page 11 Bulletin N° 33
De 9 heures à 12 heures 30
• Rapport moral
• Rapport financier
• Actions et engagements du GDSA17 et des adhérents.
• Appels à candidatures
• Renouvellement des membres du CA
• Questions diverses
• Distribution de cire gaufrée d’opercu-les aux signataires du protocole
De 14 heures 30 à 17 heures
Conférence : « pesticides dans la cire et méthodes de recherche » par
M. Patrick REMUAUD: cirier
DE 17 heures à 17 heures 30
« Palabre »
Verre de l’amitié
Repas
Inscription au repas pour l’Assemblée générale
Réservation repas à renvoyer avant le 9 janvier 2009
Nombre ……………X au prix unitaire de 23 € =…………………€
Joindre impérativement votre règlement par chèque au nom du GDSA17
Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente Maritime
Mr Bertrand Perrot
80 Avenue Diéras 17300 ROCHEFORT
Page 12
Pour être plus rapide et moins coûteux dans nos actions d’information, nous envisageons d’utiliser de plus en plus la messagerie électronique. Merci à ceux qui ne l’ont pas fait de nous communiquer votre adresse mail et de l’écrire visiblement !
Vous pouvez nous joindre par courrier électronique :
COMMANDE DE CIRE A RECUPERER LE 14 FEVRIER A L’ABBAYE DE TRIZAY
NOM : Prénom Tél:
ADRESSE
CODE POSTAL : VILLE
COURRIEL :
J’ai commandé des traitements pour……….ruches. J’ai droit à 2 feuilles de cire d’opercules de corps ou 4 feuilles de hausse par ruches traitées.
Modèle de cire désiré : (cocher la case correspondante à votre modèle)
Sur la base d’un :
Corps Dadant Corps Voirnot ou Warré
Corps Langstroth de 2 hausses Dadant pour la divisible
Nombre de feuilles de cire désirées…...………. à 0, 50 € la feuille soit un total de ……….
Faire une photocopie de ce bon de commande.
Joindre impérativement votre règlement par chèque au nom du GDSA17 avant le
19 janvier 2009 à :
GDSA17 Mme Dominique le Roux 35 avenue de la république 17250 TRIZAY Votre commande sera à retirer le 14 février 2009 à l’Abbaye de Trizay de 13 à 14 h et après 17h
Pré inscription aux cours du Rucher École pour l’année 2009
L’adhésion au GDSA17 est obligatoire
NOM et PRENOM ………………………………………..
ADRESSE
TELEPHONE COURRIEL
Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente Maritime
Mme Dominique le Roux 35 avenue de la république
17250 TRIZAY
Pouvoir Je soussigné ……………………………………………………;
Adresse…………………………………………………………
Téléphone………………………………………..
Donne tout pouvoir à……………………………………………….
Pour me représenter à l’Assemblée générale 2009 du Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente Maritime qui se tiendra à Moragne le 17 janvier 2009
Bon pour pouvoir Date Signature
Page 13 Bulletin N° 33
Page 14
NOM PRENOM ADRESSE TELEPHONE
PROSPER Jean-François
Président
1 rue des peupliers
17250 BEURLAY
05 46 95 03 00
BETAOUAF Heddi
Vice président
30 rue du Rivraud
17170 TAUGON 05 46 27 33 65
LE ROUX Dominique
Vice présidente
35 avenue de la république
17250 TRIZAY 05 46 82 01 30
PERROT Bertrand
Trésorier
80 avenue Dieras
17300 ROCHEFORT 05 46 99 72 82
TOMASI Christiane
Secrétaire
5 bis imp. Pierre Noire
17000 LA ROCHELLE 05 46 43 07 69
DEPAIRE Jacques
PSE
2 bis rue St Maur
17100 SAINTES 05 46 74 95 89
BOULAIS Daniel
Rucher école
24 rue Alsace Lorraine
17430 TONNAY CHARENTE 05 46 83 79 06
BRUNET Marc
Rucher école
20 rue Port paradis
17430 MORAGNE 05 46 83 42 76
LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Localisation du nid
Date Commune
Observation
Nom—Prénom téléphone Adresse Email
Type d’observation
Frelons nombre: Devant la ruche: autres
Nid sur un arbre Espèce d’arbre hauteur
Situation de l’arbre
(rayer les mentions inutiles)
Isolé, haie, lisière de forêt, ville, village, bocage, espace agricole
Autre situation (préciser)
Nid dans un bâtiment Type de bâtiment Ouvert, fermé, toit avec isolation/sans, sol en terre, autre:
Autre emplacement Dans mur (préciser) Dans le sol (préciser)
Taille du nid: Hauteur: Diamètre:
Remarques (attaque d’abeilles, comportements divers…)
FICHE DE SIGNALEMENT D’INDIVIDUS OU DE NIDS DU FRELON ASIATIQUE
(VESPA VELUTINA )
Comment remplir cette fiche: prière de renseigner au maximum les cases du tableau. Merci de donner l’adresse exacte (rue, lieu-dit etc.) et de joindre si possible l’emplacement du nid sur une carte géographique ou un plan détaillé (indispensable pour bien localiser les nids et ne pas les comptabiliser plusieurs fois.) Joindre si possible une photo du nid ou de l’insecte .
à envoyer par e-mail: [email protected]
ou par courrier à : Dominique Le Roux 35 avenue de la république 17250 Trizay
Cette collecte d’informations qui est faite dans un but scientifique permettra de cartographier la répartition de Vespa velutina et de suivre l’expansion de cette espèce . Merci de votre contribution.
Page 15 Bulletin N° 33
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39 ème Congrès de la FNOSAD
Saint— Avold
27—28 février et 1er mars 2009
Organisé conjointement par le GDSA de la Moselle et le Syndicat des Apiculteurs de Saint-Avold et environs, le 39e Congrès de la FNOSAD se tiendra du 27 février au 1er mars 2009 au Centre culturel Pierre-Messmer à Saint-Avold (Moselle)
Page 17 Bulletin N° 33
GROUPEMENT DEPARTEMENTAL SANITAIRE APICOLE
DE CHARENTE MARITIME
ADHESION 2009
NOM PRENOM N° APICULTEUR
ADRESSE
CODE POSTAL VILLE TELEPHONE
COURRIEL PORTABLE
TARIF DES COTISATIONS 2009
1 à 10 ruches : 10 € 11 à 69 ruches : 13 € 70 à 199 ruches : 25 € au-delà de 200 ruches : 40 €
Cotisation ………………………………………………………………………………………
Abonnement à « LA SANTE DE L’ABEILLE » …17 € oui non (L’abonnement prend effet à la date anniversaire de l’abonnement précédent) TOTAL
(N’oubliez pas la copie de la DSV)
Paiement uniquement par chèque à l’ordre du GDSA 17
Adresser à Dominique LE ROUX 35 avenue de la république 17250 TRIZAY
Indiquez vos suggestions, vos propositions ou vos petites annonces gratuites qui seront publiées dans le prochain bulletin.
OBJECTIFS DU GDSA17
Le groupement a pour but :
• de vulgariser l’apiculture dans le département de la CHARENTE
MARITIME, tant professionnelle que familiale ;
• • de contribuer à l’état sanitaire des abeilles
• • d’aider les adhérents par tous les moyens qui seront jugés
nécessaires pour lutter efficacement contre la mortalité des abeilles
par la fourniture de conseils, produits et matériels
• • de favoriser, patronner ou susciter toutes initiatives ayant pour but
la lutte contre la mortalité des abeilles
• • de sauvegarder les intérêts des adhérents
• • d’entreprendre toute action qui correspondrait à sa mission
Vous pouvez nous joindre par courrier électronique :
Nos partenaires