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www.votre-sante.net Votre santé est pour la liberté de choisir sa médecine. Votre santé est pour la liberté de prescrire. Votre santé est pour la liberté vaccinale. Ces libertés, dérivées du droit de disposer de son corps, sont imprescriptibles. Le magazine de référence des alternatifs Guide alternatif des vaccinations Hors série 2005 La vie sans vaccins Vaccins et droit Calendrier des vaccinations Sylvie SIMON Coordination des auteurs et enquêtes

Guide Alternatif de La Vaccination

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    Votre sant est pour la libert de choisir sa mdecine.Votre sant est pour la libert de prescrire.Votre sant est pour la libert vaccinale.Ces liberts, drives du droit de disposer de son corps, sont imprescriptibles.

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    Guide alternatif des vaccinations

    Hors srie 2005

    La vie sans vaccinsVaccins et droitCalendrier des vaccinations

    Sylvie SIMON

    Coordination des auteurs et enqutes

  • 2 Votre sant hors srie 2005 - Guide alternatif des vaccinations

    Tribune

    Avant tout ne pas nuireLa mdecine ofcielle, qui considre que la sant est labsence de maladies, a conu ce quon a appel la mde-cine prventive, concept qui a permis toutes les drives. La vedette de cette mdecine est la vaccination qui induit une course sans fin. Ce processus absurde et destructeur ne fait quam-plier les problmes et dtriorer la sant. Il ne sagit pas de prvention comme on le prtend, car la vritable prvention consiste avant tout ne pas nuire, donc ne rien introduire dans le corps qui ne lui soit ncessaire et ne pas le traumatiser, de quelque manire que ce soit. Comment peut-on penser que les vac-cins qui introduisent dans lorganisme des bactries, virus, adjuvants et conser-vateurs dangereux, tous trangers au corps sans compter des gnes recom-bins pour les vaccins produits par gnie gntique , puissent constituer une approche correcte de la sant ? La meilleure prvention contre les maladies est de ne pas nuire son corps, de mener une vie saine, de manger des produits naturels, dvi-ter les pollutions autant physiques que psychiques. Dans ses conditions opti-males de fonctionnement, lorganisme se dfend contre toutes les maladies, surtout si lon vite dagresser sans cesse son systme immunitaire. Runis en congrs au Wiener Konzerhaus de Vienne en septembre 1983, des mdecins du monde entier ont constat avec inquitude que les maladies infectieuses quon pensait matrises rapparaissent, que les microbes rsistent aux antibiotiques, sassocient, et mutent en prenant des formes plus complexes et plus dan-gereuses. Ils ont conclu quil fallait laborer une stratgie commune. Le but des pidmiologistes nest plus lradication des maladies infectieu-ses grce lemploi massif des vaccins et antibiotiques, mais le contrle et lamlioration de la qualit de la vie, fut la conclusion du Dr Edward Kasse, prsident du Congrs. Hlas, ces sages propos sont rests lettre morte !

    Quand on observe dans sa globalit ltat de sant des populations, on constate que les pays qui vaccinent le moins sont ceux dont la population est dans le meilleur tat de sant possible, comme cest le cas de la Sude par exemple. Les pays qui ont vaccin en masse toute la population sont ceux qui connaissent les taux de maladies les plus levs, tels les pays de lEst et prsent les Etats-Unis. On a constat une augmentation importante du diabte insulo-dpen-dant chez des enfants de moins de cinq ans. Comment expliquer lapparition de cette maladie un si jeune ge ? Pourquoi y a-t-il autant de cancers chez les enfants ? Pourquoi une maladie de dgnrescence se manifeste-t-elle de manire si prcoce ? Lasthme augmente de faon inquitante chez lenfant, devenant le problme numro un en pdiatrie. Pourquoi tant den-fants sont-ils asthmatiques ? Il y a cent ans, voire cinquante ans, ces phno-mnes nexistaient pas, mais cette poque les vaccinations ntaient pas encore gnralises. Quant la scl-rose en plaques, elle tait quasiment inconnue chez lenfant avant lintro-duction du vaccin contre lhpatite B. Nous avons chang de bnignes mala-dies denfance contre des pathologies redoutables. Avec tous les vaccins que nos enfants ont reus, comment sexprimeront les maladies au XXIe sicle ? Personne nest en mesure de le dire, mais le chemin trac par les vaccinations risque de nous conduire vers de trs graves pathologies qui saccentueront de gnration en gnration. Nous sommes en tat doverdose. Comment avons-nous pu en arriver l ? Notre manie de faire croire aux enfants quil existe des pilules ou des vac-cins miracles pour chaque problme risque de les amener plus tard recher-cher des solutions chimiques toutes leurs difcults en ayant recours aux drogues, lgales ou illgales. La mde-cine a sa part de responsabilit dans cette accoutumance.

    Cest lorganisme qui doit lui-mme construire sa protection tout instant et les programmes de vaccinations mettent en danger ce processus long et lent qui conduit linstallation dune sant durable. En outre, cette conance dans les vaccins procure un sentiment factice et illusoire de scurit qui am-ne souvent les adolescents vaccins contre lhpatite B penser quils sont protgs de toute maladie sexuelle-ment transmissible et ngliger toute protection lmentaire et toute mesure dhygine essentielle.Dans la logique de la mdecine actuel-le, la vaccination nous conduit vers un systme de mdicalisation outrance, de surveillance constante des virus, entranant des pressions intolrables sur les populations. Cest ce que lon appelle la mdecine de troupeau, alors que chaque tre humain est unique et diffrent des autres.Les campagnes publicitaires en faveur des vaccins reprsentent un endoctri-nement qui ressemble un lavage du cerveau. Tout dabord, on pratique la dsinformation avec trucage des chiffres statistiques, amalgame savant de leffet protecteur du vaccin avec dautres affections, puis une mise en garde de possibilits de contagion tota-lement fantaisiste. Ensuite, on sme la terreur en faisant croire lensemble de la population quune pidmie la menace, que telle maladie peut tre effroyable, mettant au mme rang de gravit une vulgaire rougeole et une poliomylite paralysante. On pro-cde alors la banalisation de lacte vaccinal et enn on rpand lafrma-tion gratuite de lefcacit totale du vaccin, alors que lvidence prouve, dans le cadre de la vaccination antih-patite B par exemple, que son efcacit ne sera mesurable que dans vingt ou trente ans et que la rponse par fabri-cation danticorps ne se fait que dans une proportion de 30 % 70 % dans les meilleurs cas.

    Sylvie SIMON

  • 3Votre sant hors srie 2005 - Guide alternatif des vaccinations

    SommaireSommaire

    Avant tout ne pas nuire ............................................... 2

    Territoire sacr ............................................................. 3

    Vaccins, virus et microbes, par Jacqueline Bousquet ........................................... 4

    La vie sans vaccins, par Franoise Jot .................. 5

    Prvention active, par le Dr Christian Charon ....... 10

    La rage didentier, par le Dr Eric Ancelet ............. 11

    Les hpatites chroniques traites par immunothrapie, par le Dr Laurent Hervieux ......... 16

    Le dosage des anticorps, par le Dr Laurent Hervieux ....................................... 21

    Les isothrapiques, par le Dr Laurent Hervieux .... 22

    La myofaciite macrophages, par Patricia Basl et Suzette Pirs ......................... 23

    Les effets secondaires du vaccin contre lhpatite B, entretien avec le Dr Marc Girard, par Sylvie Simon ....................................................... 26

    Vaccination contre la mningite C, par Michel Georget ................................................... 30

    Les vaccinations menacent-elles notre quilibre biologique interne ? par Jean-Marie Mora ............................................... 33

    La vaccination antittanique, par le Dr Jean Mric ................................................. 34

    Le vaccin au royaume dUbu, par Sylvie Simon ....................................................... 36

    Da Vaccini code, Jean-Pierre Joseph ..................... 39

    Vaccin et droit, par Me Thierry Fenoy ..................... 43

    Calendrier des vaccinations, du BEH ..................... 46

    Les associations ....................................................... 47

    Territoire sacrPrendre soin de sa sant, respecter celle des autres et pr-server lenvironnement. Comprendre le processus des vaccinations pour choisir de bien se vacciner, avec toutes les garanties de succs. En rcolter les bnces et en assumer les risques. Appliquer le principe de prcaution. Connatre les contre-indications spciques chacun. En un mot, assumer ses responsabilits en matire de vacci-nation pour soi, sa famille, la socit, ici et maintenant, mais aussi partout et pour les gnrations futures. La terre et ltre humain sont des territoires sacrs. Nul na le droit dy entrer sans y tre invit.Ce guide alternatif des vaccinations a t ralis partir de ces ides et avec les auteurs qui vous sont familiers. Vous les rencontrez dans vos associations, leurs cabinets de consultation, les congrs, les confrences et les ras-semblements alternatifs. Ils reprsentent lautre mdecine, respectueuse de votre intgrit. Ils sont les acteurs de cette mdecine moderne privilgiant les traitements de fond, de terrain, individualiss, sans mdicaments toxiques. La vaccination est un acte mdical personnalis. Les vaccinations de masse sont dangereuses. Mais, vacciner lensemble des populations contre toutes les maladies reprsente un norme march, pratiquement inpuisable, source de prots nanciers considrables pour les action-naires des multinationales du mdicament. Aujourdhui, les marchs boursiers gouvernent le monde. Le matraquage publicitaire des marchands de vaccins et la propagande ofcielle sacharnent nous faire croire que la vaccination est la solution miracle pour rester en bonne sant. Face cette publicit unilatrale, il est essentiel que chacun ait accs des informations diffrentes. Ce guide alter-natif pour les vaccinations est ralis an que vous soyez inform pour choisir en toute connaissance de cause.

    Pierre JEAN

    d i t o r i a l

  • 4 Votre sant hors srie 2005 - Guide alternatif des vaccinations

    Histoire

    Vaccins, virus et microbesIl est aujourdhui reconnu que Pasteur fut un faussaire. Bchamp, Tissot et dautres lavaient en leur temps dnonc. Leurs expriences irrfutables ont montr que lapproche de Pasteur concernant les microbes tait fausse, lui-mme layant reconnu sur son lit de mort !

    Comment expliquer labsence de criti-ques depuis cent ans ? La communaut scientique, une fois de plus, sest satisfaite de vues court terme : la disparition du microbe ou du virus et lapparente radication de la maladie.Si lon peut faire apparatre tel microbe ou tel virus en fonction de la composi-tion du milieu de culture, il faut bien admettre quil tait dj prsent dans les cellules et que seule la nature du terrain lui permettait ou non de se manifester. Louis Pasteur lavait dailleurs lui-mme prouv dans une communication lAca-dmie des siences. Il a dmontr le rle du stress sur le rsultat de linoculation du bacille du charbon en prsentant deux poules inocules. Seule est morte celle qui avait t soumise une exposition au froid avant linjection.Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour avoir accs ces infor-mations ? Pourquoi le point de vue dun savant comme Antoine Bchamp nest-il pas enseign dans les facults ? Cela permettrait des chercheurs de vrier la vracit de ses travaux. Ainsi le scandale des vaccinations erreur mdicale sil en est ne serait pas per-ptu. Or il se poursuit cause dun matraquage mdiatique, de manipu-lations et de publicit abusive, an de prserver les normes intrts nan-ciers lis aux vaccinations massives. Ces dernires contribuent au dcit majeur de la Scurit sociale.Aujourdhui, il est temps de mettre un terme ces mensonges. La nouvelle mdecine, celle de linformation, nous permet une approche de la maladie totalement diffrente. Elle nous fait considrer les vaccinations comme lune des plus grandes erreurs de notre temps, le vestige mdival dune approche antiscientique, qui refuse de prendre en compte le terrain. Et pourtant, que na-t-on rabch : Le microbe nest rien, le terrain est tout !Le terrain est caractris, parmi dautres spcicits, par le taux vibratoire de nos cellules et de nos organes.

    La physique nous apprend qu une vibration correspond toujours une forme, et vice versa. Cest ainsi quun terrain affaibli laisse merger des constituants qui, normalement, ne se manifestent pas. Les prten-dus agresseurs : microbes, virus et autres prions ne sont rien dautre que des constituants cellulaires. Ce sont donc des produits endognes et non des agresseurs venus dailleurs. Il est alors aberrant de vouloir immuni-ser un organisme contre ses propres constituants ! En procdant ainsi, on change la nature du terrain, donc la vibration, et le virus ou microbe ne se manifeste plus. La consquence en est quune autre pathologie aura des chances de faire son apparition ; personne, ou presque, ne songera la relier cet acte barbare et contre nature qui consiste intro-duire dans lorganisme : Une infme mixture base de cel-lules immortelles (cancreuses), de srum de veau ftal (vive les prions). Le fameux adjuvant de Freund, puis-sant oxydant sans lequel il ny aurait pas dimmunisation, et pour cause !On prtend radiquer des maladies alors que lon en fait merger de nouvelles, celles-ci pires encore, en refusant par mconnaissance des mcanismes du vivant de reconnatre les consquences nfastes du dplace-ment du terrain.Ds lors, comment stonner de la mon-te en che des maladies nosocomiales (contractes dans les hpitaux) ? A lre de lasepsie, recherche grands frais dans ces tablissements, le combat est perdu davance, comme tous ceux de la mdecine issue de lexprimenta-tion animale, dailleurs, puisque cest seulement le taux vibratoire cellulaire qui permet ou non lmergence des fameux agresseurs.Ltat de dlabrement de certains mala-des, ajout lagression des traitements mdicaux, permet de comprendre le surgissement de ces pathologies. Et ce

    ne sont pas les techniques de strili-sation de plus en plus sophistiques, coteuses et agressives, qui permet-tront denrayer ce au.O trouve-t-on des bacilles chez les individus sains ? Partout o des cellu-les meurent, librant leurs constituants, sur la peau, dans les cavits naturel-les, un maximum se retrouvant dans lintestin, car il est le lieu daboutis-sement dun processus de destruction du bol alimentaire. Evidemment, ces bacilles ne sont pas pathognes. Ils ne sont que les tmoins dun proces-sus vital nomm catabolisme. Partout o des cellules meurent lors dune injection par exemple elles librent ces fameux agresseurs que certains sobstinent rendre responsables des maladies, alors quils nen sont que les tmoins.Il est ncessaire que le public ait une approche rigoureuse des donnes du problme an dautoriser ceux qui voudront se donner la peine de r-chir rclamer la juste libert dun choix pour eux-mmes pour ne pas subir des agressions obligatoires, sou-tenues et perptues par linqualiable comportement des experts dont linformation archaque signe lina-daptation lvolution des sciences.La motivation nest plus, loin sen faut, la sant des peuples, mais la rentabilit et la fortune des laboratoires pharma-ceutiques.La vaccination reste lun des plus grands scandales venir, source de nombreux procs qui devraient per-mettre aux victimes la reconnaissance de leurs souffrances, causes par ceux qui avaient pour mission de les prot-ger et parmi lesquels, nous lesprons, il ny aura plus de responsables mais pas coupables !

    Jacqueline BOUSQUET

    Jacqueline Bousquet, Dr s-sciences biologie-biophysique, chercheur honoraire au CNRS, est lauteur avec Sylvie Simon du Rveil de la conscience.

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    Information sant

    Ds que lenfant parat, de mauvaises fes se penchent sur son berceau pour inscrire au trfonds de son cerveau la maldiction pasteurienne Le microbe tassaillira et malade tu seras. Pire, ces mauvaises fes poursuivent les parents et martlent dans leur tte, dj si trouble par la venue du bb, des mots que lcho rpte linni Vaccination gal protection. Lenfant grandit petit petit et chaque dent qui nat, chaque pas chancelant ralis, chaque mot babill, les mauvaises fes virevoltent pour rappeler, baguette leve, la rgle quil ne faut pas enfrein-dre : Vaccination ou sanction.Difcile dans ce contexte de garder la tte froide. Un petit tre sans dfense, plein de potentiel, porteur de tous les espoirs, dans lequel les parents ont mis tous leurs rves, pourra-t-il sur-vivre sans vaccinations ? Cest alors que surgissent des visions dhorreurs o se mlent dans un fondu enchan, les ashes de la tl, les oiseaux de mauvais augure qui font la pluie et le beau temps dans les mdias, les paro-les suaves des conseillers en affaires familiales, les invectives du mdecin traitant, et tout sembrouille, lenfant pleure, saigne, se tord, vomit, devient blme. Au secours, mon enfant est en danger, scrit la maman affole et toute bouleverse. Elle tlphone au docteur, qui aussitt la rassure: Passez demain mon cabinet ! Ouf ! la maman se rassrne et se libre de ses angois-ses en les conant au papa qui vient de rentrer de son travail, la tte pleine

    de soucis. Tous deux saccusent de ngligence : Il faut le vacciner tout de suite, parce que si jamaisMais, les mauvaises fes ne disparais-sent pas aprs le premier acte, elles reviennent : Et les rappels !, cla-ment-elles. Les parents consultent le calendrier vaccinal, x au frigo par un magnet. Mon Dieu, on a laiss passer la date, va falloir tout recommencer! Langoisse resurgit et les visions dhorreurs se multiplient : le bisou de la cousine, le bac sable du parc, la baignade avec les petits camarades, le genou corch, la chute de vlo, tout peut devenir un drame. Alors, vite, on prend rendez-vous chez monsieur X, le sauveur la seringue.Et ainsi de suite, tout au long de la vie, la peur nous conduit.Mais elle nous conduit o ?Elle nous conduit l o les autres veu-lent nous mener.Un bon conseil, laissez la peur entre les mains de ceux qui la manipulent et redressez la tte. Les manipulateurs cesseront, alors, de lutiliser.

    La nature ne connat pas dinventions sans ncessitVous avez mis la peur au vestiaire et vous allez bien dormir. Maintenant, regardons les choses en face. Vous tes une maman comble et un papa combl ; bb profite, spanouit, vous sourit, dcouvre merveill ce qui lentoure ; il dort comme un chat aprs la tte ; le prodige dune vie en devenir est sous vos yeux. Oui,

    cest bien un prodige. Une si petite chose capable de continuer sa progres-sion jusqu atteindre 1,80 mtre et 90 kilos simplement en mangeant et en respirant ! Quelle extraordinaire per-formance ! En plus, mme si mamy a remarqu quil ressemblait beaucoup papy, il est unique, car, comme la dit Tchekhov, qui aurait t un farouche opposant au clonage : Ltat normal dun homme est dtre original.Reconnaissons que la nature seule, ou le Grand Crateur, ou bien lintel-ligence universelle, donnez-lui le nom que vous voudrez, a conu une merveille. Croyez-vous que ce Grand Crateur se serait dit tout coup, la n du XVIIIe sicle : Zut, jai oubli les vaccinations ! ? Dailleurs, comme la dit trs justement Lonard de Vinci : La nature ne connat pas dinventions sans ncessit.

    Le bb sait se protger des agressions extrieures grce tout dabord des dfenses naturellesComment ce prodige est-il possible ? Grce trois compres insparables : le systme nerveux, le systme endo-crinien et le systme immunitaire. Ils spaulent, communiquent entre eux et surveillent tout ce qui se passe dans le corps. Systmes dalerte, de contrle, dchanges. Eh bien, parlons-en. Le systme nerveux nest pas com-pltement fonctionnel au dbut de la vie. Ce nest que lorsquil est recouvert dun tissu nourricier et protecteur (la myline) quil devient oprationnel

    La vie sans

    vaccins

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    Information sant

    et que ses cellules et leurs multiples connexions peuvent fonctionner. Or la myline ne recouvre lensemble des axes nerveux qu la n de ladoles-cence, aprs la pubert. Avant cela le systme nerveux na quun rle passif : comme une mmoire, il emmagasine toutes les expriences vcues et les motions. Une fois solidi, le sys-tme nerveux prend les commandes de lorganisme et contrle tout grce la rapidit de son systme dinfor-mation. Le systme endocrinien (on dit aussi hormonal ou glandulaire) prpare lac-tion du systme nerveux. Il gre tous les phnomnes gnraux du corps et agit sur tous les organes en distribuant des hormones dans le sang. Il dter-mine, par consquent, lindividu dans sa spcicit. Il est prpondrant dans lenfance. A lge adulte, il est arriv maturit et sera performant pour aider le systme nerveux prendre les commandes de lactivit de lin-dividu. Ensuite, il va progressivement steindre jusqu disparatre avec le grand ge. Le systme immunitaire est imma-ture la naissance. Il va avoir son apoge puis fonctionner au meilleur de sa forme pour enn dcliner lgre-ment en n de vie. Chez le nouveau-n, il est peu labor mais essentiel. Il sera forti par lallaitement maternel. Le bb sait se protger des agressions

    extrieures grce tout dabord aux dfenses naturelles que sont la peau (les agents infectieux ne peuvent la traverser), les muqueuses (plus nes que la peau et qui ont un rle dab-sorption), les scrtions, notamment de la sphre respiratoire (qui consti-tuent une barrire la pntration des germes ; on constate laugmentation des mucosits lors dun phnomne inflammatoire, rhume, rhino), la motricit intestinale (qui est accl-re en prsence de certaines toxines microbiennes pour limiter leur contact avec la paroi intestinale, les coliques et la diarrhe contribuent llimination de ces toxines) et la ore bactrienne (constitue de germes qui sont des htes paciques et utiles la vie de lorganisme, essentiels dans la sphre intestinale et gyncologique ; il faut savoir quil existe 100 000 milliards de germes pour 10 000 milliards de cellules dans un mme organisme, soit 10 fois moins de cellules que de germes).A la naissance, lenfant na quune immunit naturelle. Au fur et mesure quil est confront son envi-ronnement, il fait connaissance avec des lments extrieurs pas toujours bien intentionns. Cest alors quil construit progressivement un sys-tme de dfense plus labor et plus personnel comportant une mmoire, cest limmunit spcique. Celle-ci

    est associe lintervention dune carte didentit biologique individuel-le appele HLA (Human Leucocyte Antigen) sous la commande du code gntique. On comprend bien que cest dans la confrontation ncessaire avec son environnement que slabore limmunit spcique et donc liden-tit immunitaire de lenfant, mais cela se fait grce lintervention pralable de limmunit naturelle. Le respect de cette hirarchie naturelle est indis-pensable la construction dun moi immunitaire fort. Autrement dit, sans immunit naturelle, il ne pourrait pas laborer une immunit spcifique. Lenfant nest capable de distinguer le soi de ce qui est diffrent du soi (appel aussi non-soi) qu travers un apprentissage sous la protection de son immunit naturelle. Si lon respecte cet apprentissage dans son droulement normal, la qualit des acquisitions et lefcacit du systme immunitaire peuvent tre garanties.

    Le systme immunitaire se perfectionne sans cesse au cours de la vieVous avez compris que votre enfant sait se dfendre ds quil nat. Il faut voir maintenant les diffrentes tapes qui marquent la consolidation de ses dfenses.Les trois premires semaines de la vie sont une mise en marche de tous les lments vitaux dont dispose le bb. Il est protg (normalement) par les anticorps que sa mre lui a transmis. Ces anticorps peuvent perdurer, dans son organisme, plusieurs semaines. On considre quil commence fabri-quer vraiment les siens vers lge de 6 semaines. Les liens entre la mre et lenfant sont trs forts durant cette priode.De six mois 2 ans, part les pous-ses dentaires bien dsagrables, cest une priode de calme sur le plan infec-tieux. Les glandes surrnales confrent robustesse et vigueur au bb. Si des infections svres se produisent, cela tmoigne dune faiblesse structurelle de lorganisme.Entre 2 ans et 7 ans, cest l un moment essentiel dans lacquisition de lidentit. En effet, lenfant passe du stade de bb indiffrenci celui de petit garon ou petite lle, ceci

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    sous leffet de la glande thyrodienne, glande de lmotion et de la sensibi-lit. Lenfant est extrmement ractif et prsente de fortes pousses de vre dues aux scrtions thyrodiennes qui activent les combustions dans tous les tissus. La vre est un mcanisme de nettoyage et dlimination quil faut respecter. La vre tue les bactries et elle nettoie, en les brlant, les dchets qui menacent lorganisme dencrasse-ment. Elle accrot le dbit des liquides physiologiques, en parti-culier dans le foie, organe essentiel de dtoxication. Vous le savez bien, cest la priode des maladies infantiles qui rendent les enfants rouges, boutonneux, ens fati-gus et plaintifs. Mais quand ils en ont triomph, ils ont mri, grandi, gagn en conscience. Il sagit de maladies qui ne sont que des ractions de dfense utiles, qui indiquent une immunit combat-tante, contrairement aux maladies de dgnrescence (cancer, sida, etc.) qui indiquent que le systme immunitaire est inoprant. On peut expliquer la per-manence de ces mues douloureuses, qui marquent un passage oblig, par le fait que nous avons gard en mmoire dans nos gnes toute lhistoire de lhu-manit crite au cours de millnaires. En quelques jours, resurgissent les sou-bresauts quont connus nos lointains anctres et qui ont marqu lespce de faon indlbile. Les maladies infanti-les sont une rsurgence de ce pass et elles sont ncessaires la maturation de notre moi.De 7 ans la pubert, le systme immunitaire termine son installation. Cette priode est sous le contrle de lhypophyse, la glande qui produit les hormones de croissance. Paralllement, le thymus, glande qui fabrique les cellules du systme immunitaire (les lymphocytes T, T comme thymus) et qui a commenc dcrotre ds lge de 2 ans, va se mettre en retrait aprs 6 ans, pour se retirer dnitivement quand la glande gnitale entre en acti-vit et achve de prparer lindividu son statut dadulte. Lidentit immu-nitaire est alors considre comme acquise. Quelle belle mcanique ! Immature la naissance, le systme immunitaire se perfectionne sans cesse au cours de la vie en synchronisation avec llaboration de la personnalit de lindividu. Et cest grce ses capaci-

    Information sant

    ts dadaptation, pour toujours assurer lidentit de ltre, que notre espce a pu survivre aux innombrables agents pathognes et leurs mutations.Les vnements de lexistence forgent le caractre, disaient nos grands-pres, et ils avaient raison. Il faut se heur-ter la ralit et faire fonctionner les capacits de lutte de notre systme de dfense. Autrement dit, il faut rencontrer les germes pour tre plus fort. Cela ne veut pas dire quil faut maintenir autour de soi des bouillons de culture microbienne et vivre dans la crasse, par exemple. Lhygine est la rgle dor de la sant. Non, il faut tout simplement laisser uvrer le systme immunitaire et ne pas lentraver ni le perturber. Il fera son ofce et combat-tra la maladie mieux que quiconque. Certes, il faudra parfois laider, si la charge pathogne est trop forte ou si les agressions extrieures se conju-guent (stress, fatigue, motions), mais avec sagesse et bon sens.Dans ce tableau, pas de place pour la peur ni langoisse, gnratrices de maladies. La conance dans nos forces est notre assurance sur le chemin de la sant. Toutes les eurs de lavenir sont dans les semences daujourdhui, dit un proverbe chinois. Lenfant doit vivre sa vie denfant, son rythme, ladolescent doit passer sa crise, pour que ltre humain devienne vraiment un adulte. Et ce nest pas tre ringard que de dire cela. Ne craignez pas les ventuels ricanements des mauvaises fes.

    Pourquoi les hommes svertuent drgler une machine aussi performante que le corps humain ?Que constate-t-on ? Un paradoxe : la sant dans le monde tend se dgrader, alors mme que la connaissance et les techniques progressent. Il serait temps de se demander pourquoi. Pourquoi les autorits napprouvent que des solutions qui mettent en danger ltre humain ? Pourquoi les hommes sver-tuent drgler une machine aussi performante que le corps humain ? Cest une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ncoute pas, se lamentait Victor Hugo.Toutes les grandes pidmies du pass, dont les vaccinalistes agitent le spectre tout bout de champ, sont nes dans un contexte de stress, de bouleversements cologiques et daccumulation de mias-mes. Seules les mesures disolement, de soins aux malades, et dhygine gnrale ainsi que lamlioration des conditions de vie ont permis leur dis-parition. On peut y ajouter les remdes issus dune meilleure connaissance du fonctionnement du corps humain. En aucun cas, les vaccinations de masse nont eu raison de ces pidmies.A ceux qui vous disent quon a radiqu des tas de maladies grce la vaccina-tion, demandez : Lesquelles ?. Aux mmes qui disent quon sauve des vies en vaccinant, demandez : Sauves de quoi ?. La mort nest pas laboutisse-ment dune maladie infantile. Quant aux autres maladies contre lesquelles

  • 8 Votre sant hors srie 2005 - Guide alternatif des vaccinations

    Information sant

    on vaccine, les moyens prophylacti-ques et curatifs existent et cest sur ces moyens que doivent porter les efforts tant nanciers quhumains.

    Quont apport les vaccinations au monde moderne ?Globalement et en toute objectivit, le bilan est vraiment dsastreux. Les bienfaits des vaccinations ? Les voici :

    1. Les dsordres immunitairesLes vaccinations empchent le systme immunitaire de fonctionner normale-ment. Celui-ci, surcharg, nit par faire nimporte quoi ne comprenant plus les messages quil reoit. Il peut notamment fonctionner lenvers et gnrer des maladies auto-immunes, maladies qui taient extrmement rares avant lre de la vaccination. Leur augmentation, aujourdhui, est considrable.On substitue notre systme de dfense des artices et une pseudo-protection moins efcace et non durable (il faut faire des rappels). On oblige lenfant faire plusieurs maladies la fois (avec les vaccins multiples) alors que naturellement le corps ne fait jamais plusieurs maladies en mme temps.

    2. Les maladies virales et les maladies chroniquesLes vaccinations nous aident chan-ger de maladie. Les vaccins virus (variole, rougeole, oreillons, rubole, hpatite A et B, vre jaune, rage, varicelle, polio, grippe) nous ont entrans vers lmergence de mala-dies virales aujourdhui innombrables alors quauparavant les maladies bac-triennes prdominaient. Celles-ci taient plus spectaculaires (forte -vre, ruption, etc.) mais on en sortait vainqueur la plupart du temps, moins dune vulnrabilit particulire. Les maladies virales sont trs difciles soigner et prennent des formes sour-noises difciles diagnostiquer. Elles accentuent la dgradation du terrain.Le plus grave, cest linstallation dans les populations de maladies chroniques dgnratives de pronos-tic grave (sida, cancer) cause du pouvoir transformant des virus vacci-naux et de leffondrement du systme immunitaire.

    3. Les maladies gntiquesLes virus vaccinaux, en pntrant dans le gnome des cellules, peuvent engen-drer des altrations chromosomiques ou dautres effets plus subtils qui peu-vent tre hrits par les gnrations suivantes. Selon la loi de lentropie, plus on agit dans lOrdre, plus on cre le Dsordre. Ainsi, les petits-enfants sont susceptibles dhriter de leurs grands-parents une maladie dite gntique, appele ainsi parce quon ne sait pas expliquer son origine. Aujourdhui, une soixantaine de maladies orphelines sont rpertories, et la liste sallongera. Les atteintes des vaccinations sont bien loin de se limiter celles qui se pro-duisent dans les heures et les jours qui suivent linoculation. Il faut se proc-cuper des effets sur le long terme, qui sont hlas, comme on le voit, souvent irrversibles.

    4. La dgradation des fonctions du cerveauLa plupart des virus ont une afnit pour le systme nerveux et vont sy loger directement, labri des anti-corps. Et cest l quils font le plus de dgts (encphalite, mningite, atteinte de la myline, tumeur). Les bactries et les toxines, qui sont infec-tes brutalement dans lorganisme, ne sont pas en reste; elles suivent le mme trac. La vaccination cre un tat de choc entranant irrmdiablement des lsions et des altrations cognitives

    ainsi que des troubles caractriels dont la socit entire paie les consquen-ces. Combien denfants handicaps aprs vaccination se retrouvent en institution ? Combien de familles sont dtruites par le handicap dun ou de plusieurs enfants ? Une chape de plomb recouvre ce problme et cest la loi du silence qui rgne.

    5. La facilitation du franchissement de la barrire des espcesLes vaccins actuels, en particulier les vaccins recombinants, qui sont des chi-mres, agissent comme des OGM et reprsentent un danger nouveau pour lhumanit. En mariant de lADN ani-mal de lADN humain ou de lADN vgtal, puis en lintroduisant dans le corps, nous brisons les protections natu-relles qui ont toujours empch que les espces ne se croisent et ne produisent des monstres ; la nature ne le tolre pas. Depuis le premier vaccin (anti-variolique), des cellules animales ont t introduites dans le corps humain, crant une passerelle entre lhomme et lanimal. Certes, des micro-organis-mes cohabitent chez plusieurs espces et peuvent parfois provoquer des zoo-noses (maladies transmises de lanimal lhomme). Mais avec les vaccina-tions, ce nest pas le mme processus : lhomme sanimalise et brouille son identit. Problme sufsamment inquitant pour que lAcadmie des sciences et lAcadmie de mdecine se

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    Information sant

    soient penches sur le lien entre mala-dies humaines et maladies animales lInstitut de France en juin 2004.

    6. La fausse scuritEn laissant croire que vaccination gal protection, que se vacciner, cest viter la maladie (publicit pour le vaccin antihpatite B), les gens pensent quavec cette combinaison de protection ils peuvent tout faire. La vaccination leur enlve la notion de responsabilit et les pousse vers des conduites risque. On aboutit exac-tement linverse de ce que devrait tre une vraie prvention. Rsultat, les maladies sexuellement transmissibles sont en expansion avec rapparition de la syphilis. Et ce nest quun exemple.Lhomme moderne ne se rend pas compte du chantage : croire la vaccination, sinon cest lenfer. La vaccination balaie la peur et installe la foi, voire le fanatisme dans ses formes extrmes. Pourtant, il ne sagit pas de religion, mais de mdecine. On abou-tit exactement linverse de ce que devrait tre une vraie science. Rsultat, on continue nier les pathologies conscutives au vaccin contre lhpa-tite B, pourtant patentes, parce que lon est dans la croyance. Et ce nest quun exemple.Nest-ce pas lOMS elle-mme qui a parl dune conance exagre dans le BCG ? (cf. Le DOTS, d. ALIS)

    7. La dpendanceLa vaccinologie est la plus extra-ordinaire machine conditionner les individus. Nous sommes devenus com-pltement dpendants dun systme bas sur lacceptation des drogues. Notre corps a t oblig de recevoir des injections rptes de produits non naturels et il est devenu per-missif tout. Des cellules animales, des mtaux lourds, des toxiques av-rs, de lADN traqu, etc., tout ce qui se trouve dans un vaccin ouvre la porte lacceptation des autres cock-tails nocifs. Le chemin est trac vers laddiction aux drogues douces ou dures, la mal-bouffe, aux OGM, lair vici, labrutissement tlvi-suel, au dopage sportif, et jen passe. Vous pensez quil ny a pas de lien ? Rchissez et vous verrez que les vaccinations faonnent un tre humain mallable, soumis et vulnrable et, par consquent, en demande constante daide, mme pour des petits bobos ou chagrins, donc prt tout. Mme si dautres lments sont en jeu dans ce processus, les vaccinations sont le facteur le plus sournoisement des-tructeur.

    8. La dsinformationDepuis Pasteur, le mensonge a fait son entre ofcielle en science. Il ny a pas de domaine o le mensonge soit plus flagrant quen vaccinologie. Le jour o Pasteur a approuv limposture de son complice Brouardel (cf. Courrier dALIS, n 40, p. 34), nous avons t embarqus dans un systme de superche-rie, de faux-semblants, de tromperie, de fraude, dimprobit sans nous en rendre compte. Et cela dure depuis plus dun si-cle. Tous les acteurs du scnario vaccinal sont englus dans la dsinformation, dont ils sont eux-mmes victimes, tout autant que le public, quils maintiennent volontairement dans lignorance. Nier les accidents vaccinaux, ne publier que ce qui est favorable aux vaccinations, biaiser les rsultats des tudes, tre juge et partie dans les questions litigieuses, falsier les rapports dexpertise, faire du chantage pour que rgne la loi du silence, tel est le tableau que lon peut dresser en ce dbut de sicle lorsque lon voque le domaine de la vaccination. Avouez que cela fait tache sur la haute ide que lon se faisait de la science !

    Vivre sans vaccinations ? Vous avez maintenant, je suppose, une rponse personnelle cette question. Tout est dans notre corps et dans notre cer-veau. Face langoisse permanente dans laquelle nous plonge la mdecine daujourdhui, ayez un sursaut salutai-re, retrouvez votre conscience et faites usage de votre bon sens. Ce nest pas difcile. Ne vous nourrissez pas de catastrophisme, ceux que manient cette arme de pouvoir samusent de vous voir trembler. Ne leur donnez pas ce plaisir. Afchez votre belle conance dans la vie. Cest dans les priodes qui paraissent tnbreuses quil faut, au contraire, montrer sa vitalit, en ralisant quon a eu peur pour rien, quon a cru des sornettes. Bien sr, vivre cest prendre des risques, mais que lon choisit et qui composent notre destin. La science, par contre, nous offre une panoplie de dangers bien plus redoutables. Devons-nous les choisir sans rchir ?

    Franoise JOT, prsidente de lassociation ALIS

    Association Libert Information Sant19, rue de lArgentire, 63200 Riom.Tl.-fax : 04 73 63 02 21.Email :

    ALIS est une association loi de 1901.ALIS rclame la libert de choix en matire de vaccinations.ALIS organise des confrences et diffuse de linformation.ALIS dite une revue trimestrielle Le Courrier dALIS.

    Bibliographie :LEnfant autrement, sous la direction du Dr Louis DAste, d. Du Graal, 1995.Mdecine anthroposophique, Dr Victor Bott, d Triades, 1987.La Ranon des vaccinations, Simone Delarue, 1988, Ligue nationale pour la libert des vac-cinations.Le DOTS, d. ALIS, 2001.Live Viral Vaccines, Pr Richard DeLong, 1996, Carlton Press, New York.Maggiorenne e vaccinato o diritto alla vita ?, Giorgio Tremante, d. Macro edizioni, 2001.Des enfants sains mme sans mdecin, Dr Ro-bert Mendelsohn, d. Soleil, 1989.Les Vrits indsirables. Comment on falsie lhistoire - le cas Pasteur, Dr Philippe De-court, Archives Claude-Bernard, 1989.

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    Prvention

    Prvention activeFace cette maladie, les mdecins gnralistes sont confronts trois types de situations : la prvention de lhpatite B, la vaccination contre lhpatite B et la contamination par le virus. Le Dr Christian Charon nous fait partager son exprience du terrain.

    La prvention active mobilise lindivi-du de faon volontaire. Elle consiste faire prendre conscience chacun quil est responsable de sa sant, quil peut grer son capital sant. Cela dbouche sur une modication de lhygine de vie, de lalimentation, de la pense, et la pratique rgulire dune acti-vit saine, pour se forger un terrain sufsamment fort pour rsister aux infections virales.Avec la possibilit de contamination par voie sexuelle ou sanguine, les moyens de prvention les plus logi-ques sont dviter tout contact entre du sang potentiellement contamin et des muqueuses sans prcautions pra-lables, dutiliser des prservatifs avec le partenaire dont on ne connat pas le rsultat des srodiagnostics.Le vaccin est-il de la prvention ? Cest un acte mdical fait pour stimu-ler les dfenses de lorganisme, vitant ainsi que le virus ne prenne racine dans lorganisme. Le vaccin est donc un mdicament. Comme pour toute pres-cription mdicale, le mdecin devra sassurer de linnocuit de sa pres-cription pour la personne concerne, court et plus long terme.La vaccination contre lhpatite B des nourrissons, qui a priori nont pas de relations sexuelles et avec qui lon prend les prcautions dusage lors de contacts sanguins, semble un comble. Pourquoi vacciner un enfant dont le systme immunitaire nest pas encore mature ?Un grand doute persiste quant la non-iatrognicit de ce vaccin malgr toutes les annonces qui se veulent rassurantes de la part du milieu ofciel. Dans le doute, il est prfrable de sabstenir.

    La vaccinationAprs la vaccination, il faudra dabord renforcer le terrain, soulager le systme immunitaire. Pour plus de la moiti, il stationne au niveau du tube digestif et du foie. Il est donc important de bien sui-vre les conseils dhygine alimentaire, de cure, de rgime de dsintoxication (rgime Seignalet, monodite, rgime cellulosique, jene).Souvent, la pollution de notre organis-me est due notre alimentation : aux cultures industrielles (pesticides, insec-ticides), au stockage (fongicides), sa transformation (cuisson et molcules de Maillard, colorants, conservateurs, agents de sapidit), au choix dali-ments indigestes pour certains dentre nous (le lait pour les adultes dpourvus de lactase, par exemple). Il faudra connatre et bien comprendre limportance des associations alimen-taires qui peuvent tre lorigine de fermentation et de putrfaction, entra-nant une inammation de lintestin. Il devient alors poreux et laisse entrer les toxines jusquau foie. Cette surcharge de travail ne facilite pas celui du sys-tme immunitaire.Le mdecin pourra aider ces vaccins se dsintoxiquer laide de plantes drainantes en phytothrapie ou en homopathie, puis proposer une thra-pie squentielle laide disothrapie de vaccin (souvent assez performante chez les enfants).

    Soigner lhpatite BPour apprcier ltat du systme immunitaire, un bilan initial est indispensable : avec un prol proti-que, un typage lymphocytaire et une srologie, en particulier de lacide

    nuclique viral circulant qui apprcie lactivit virale.Le mdecin insistera sur une alimenta-tion de dtoxication rigoureuse, prescrira des plantes hpatorgnra-trices (Desmodium, chardon-marie), des plantes antivirales (Ravensara aromatica, Rouge nopal), de lhomo-pathie (Phosphorus) et des stimulants immunitaires (le shii-ta-k et la vitami-ne C bonne dose). Lenzymothrapie, en facilitant la digestion, diminuera les fermentations et soulagera le travail du foie. Lutilisation des probiotiques semble indispensable. Le rensemen-cement de la ore intestinale renforce la premire barrire de lintestin. La muqueuse intestinale (seconde bar-rire) spare le monde extrieur, le bol alimentaire, de notre monde intrieur le plus intime, notre sang. Son tanchit est indispensable. Elle sera fonction de la qualit des membranes cellulaires. La nutrithrapie en particulier certains acides gras essentiels aura l un int-rt certain. Veiller galement ce que lorganisme limine bien ses dchets (selles rgulires, pH urinaire neutre).Puis on pourra utiliser diffrents outils de modulations immunitaires : autovaccins intestinaux par voie orale et intradermique ; immunothrapie innitsimale en perlinguale ; lozono-thrapie par voie sanguine (la grande autohmothrapie par voie veineuse se fait en quinze minutes au cabinet avec lozone, un puissant antiviral).

    Dr Christian CHARON,vice-prsident de lA2N

    Association nationale des naturothra-peutes (A2N), 79, rue de Tocqueville, 75017 Paris.

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    Ragir

    La rage didentierQui veut noyer son chien...

    Un exemple diant de manipulation de linformation. Concidence ?Au moment o lEtat infod aux multinationales sapprte imposer une mesure injuste et arbitraire : lidentication lectronique de tous les animaux de compagnie, miracle ! un cas de rage surgit point nomm pour amplier la peur et inciter les braves gens accepter sans protester cet intolrable abus de pouvoir ds lors justi par les circonstances.

    Dcidment, pour Big Brother vacci-naliste et mondialiste, le hasard fait toujours bien les choses !

    Dangereux vagabondageLe prsent article fait suite celui publi dans Votre sant n 61 doctobre 2004, et intitul Nos chiens et leurs puces. Jy dnonais les consquen-ces inluctables, en termes dalination et datteinte grave nos liberts individuelles, de la gnralisation pro-gramme du marquage lectronique de tous les tres vivants lchelon mondial, les animaux dabord, les humains ensuite.Javais termin cet article avant lap-parition tout fait improbable et pour tout dire inespre, dans le sud-ouest de la France et en pleine transhumance estivale, dune chienne errante et enra-ge, videmment non vaccine et non identie, en provenance dun pays musulman non indemne de rage.A partir de l, et comme son habi-tude de veulerie vorace, la presse tatique, empiffre de discours (pseudo)scientiques et dimages ter-

    riantes, va se dchaner pour amplier le scoop et faire grimper laudimat, avec le message subliminal suivant : tout tre vivant pris en agrant dlit de vagabondage, non vaccin et dpourvu dune micropuce lectronique implan-te sous la peau est potentiellement dangereux pour la sant publique.

    LAnge et le DmonOn ne pouvait pas mieux tomber ! La rage est LA maladie pasteurienne par excellence, la plus apte redorer le blason de notre vieux hros national, relancer les campagnes de vaccinations et faire avaler la pilule trs amre de lidenti-cation lectronique gnralise.Mais pourquoi la rage ?Dune part, il sagit dune maladie aux manifestations particulirement terrifiantes, dautre part, elle reste pour beaucoup de nafs tromps par les mensonges officiels la grande victoire de Pasteur contre la maladie et la mort. Cette victoire est lqui-valent laque et profane de lternelle confrontation entre lAnge et le Dmon, entre lOrdre et le Chaos, et

    nous avons besoin de tels archtypes pour tenir distance, exorciser notre immense terreur existentielle.Pourquoi la rage fait-elle aussi peur ? Pour comprendre, il est ncessaire de saisir les connotations symboliques et psychologiques que nous associons inconsciemment au mot rage.Avant dtre une maladie, la rage dcrit un mouvement de colre, de dpit extrmement violent, qui rend agressif . Elle est donc trs proche de la fureur (Fhrer ?), qui signie tre hors de soi, gar, fou. Quand la guerre et la tempte font rage, cela signie une trs grande violence et beaucoup de destruction.Le mot rage voque aussi une dou-leur extrme, comme lors dune rage de dents que nous pourrions entendre aussi rage dedans. La rage peut tre galement une envie violente, un besoin passionn, qui lapparente un dsir amoureux outrepassant la mesure admissible et livr ds lors aux affres du chaos, avec un risque imm-diat de perte de contrle quivalent une perte didentit.

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    Ragir

    En rsum, dans toutes ses manifesta-tions, la rage voque lobscurantisme davant les Lumires, elle veille en nous linhumain, le rgne absolu de linstinct brut, de lagressivit bestiale sans le contrle de la raison.

    Le grand mchant loupLa rage est enn une maladie grave, corrle la prsence dans les tissus nerveux dun virus dont le mode de transmission est trs particulier. Ce virus se contracte, non pas en ternuant ou en faisant lamour, non pas suite la piqre presque insensible dun mous-tique ou dune puce, mais suite la morsure profonde dun prdateur puis-samment arm de crocs et de griffes et insensible la peur.Le virus de la rage se transmet donc essentiellement par contact dune plaie ouverte avec la bave dun animal sauva-ge en pleine crise furieuse, et lui-mme trs proche dune mort inluctable. La transmission par le lchage, lequel est un tmoignage daffection chez les car-nivores domestiques, est certes possible si lanimal est en incubation et si le lch a une plaie, conditions tout fait exceptionnelles malgr ce que lon a essay de nous faire croire rcemment. Le fameux principe de prcaution, ignor lorsquil sagit des OGM ou de la survaccination de trs jeunes enfants, est ici appliqu sans modration et na nalement quun seul rsultat : gn-

    rer une psychose collective partir de lambeaux de vrit pniblement tenus ensemble par dhabiles mensonges.Comme toujours, les hommes au pou-voir utilisent la peur comme une arme, et, avec la rage, ils dtiennent une arme particulirement redoutable. Dans lin-conscient collectif de lhumanit, qui est la mmoire de notre espce, latta-que brutale et la morsure des grands carnassiers sont videmment corr-les la terreur, la souffrance, la mutilation, la dvoration, au deuil qui accompagne la disparition dun tre proche. Ce nest pas pour rien que les enfants ont peur du loup, devenu au l du temps un animal lgendaire et le personnage cl de trs nombreux contes de fes.En parlant de lgende, celle de cette maladie nerveuse, qui fut le cheval de bataille dun Louis Pasteur vieillissant et lui-mme inrme, prtend quelle serait toujours mortelle, peut-tre selon lassociation inconsciente mor-sure = mort sre, qui est du mme type que tumeur = tu meurs.Dans un communiqu de presse en date du 30 aot 2004, la Direction gnrale de lalimentation et la Direction gn-rale de la sant dclaraient : La rage est une maladie toujours mortelle si la contamination nest pas traite rapide-ment. CEST FAUX !La morsure dun animal rellement atteint de rage ne produit une forme

    clinique que dans 5 % 15 % des cas selon le lieu de la morsure et la qualit de la rponse immunitaire du mordu, laquelle dpend en grande par-tie de labsence dmotions excessives comme la panique (notons aussi que la rponse immunitaire des personnes survaccines est toujours dciente). 5 % 15 % cest beaucoup, cest trop, mais ce nest pas 100 % !

    rage ! Le mal de lhomme devenu loupLa rage est une zoonose, une maladie neurotrope commune lhomme et de trs nombreux animaux vertbrs, qui atteint les cellules crbrales et occa-sionne, si le virus parvient jusquau cerveau, une mningo-encphalite juge irrversible lorsquon se limite aux moyens conventionnels de traitement.La mort survient en principe entre une et trois semaines aprs le dbut des symptmes, eux-mmes apparais-sant en moyenne trois semaines aprs la morsure ou la griffure infectante. Classiquement, le premier signe est une modication de lhumeur, terme assez vague mais actuellement trs la mode, et qui signie que lindividu se comporte de manire inhabituelle et asociale, manifeste de langoisse et des phobies trs particulires, ici une aversion prononce pour leau et les courants dair. Plus tard peut apparatre cette agressivit sans raison apparente,

  • 13Votre sant hors srie 2005 - Guide alternatif des vaccinations

    Ragir

    droutante de la part de compagnons domestiques, inhabituelle de la part danimaux sauvages qui viennent lhomme pour lagresser au lieu de lviter comme leur habitude.Auparavant, on pourra observer des accs de fivre, des tremblements, une hypersensibilit avec spasmes et contractures la moindre sollicitation neurosensorielle. La voix se modi-e et la salivation devient intense... Imaginons la suite : une bave abon-dante inonde la bouche, dborde dentre les lvres retrousses par le spasme, et scoule irrpressiblement sur le menton... Voici une parfaite description de la mtamorphose de lhomme en loup, telle que la dcrit depuis laube du monde la lgende du garou. Terriant destin que ce retour aux abmes du chaos originel !Puis vient la maladie nerveuse pro-prement dite, particulirement prou-vante, associe des troubles de la conscience, cette conscience qui claire et guide notre humanit et dont la perte se traduit par cette rgression vers une tnbreuse animalit domine par linstinct.La maladie nerveuse se traduit parfois par une paralysie asque et un coma trs rapide, mais dans dautres cas se produit un tat dexcitation furieuse au cours duquel lindividu atteint peut se livrer des actes incontrls de vio-lence tels que les fameuses morsures et griffures furieuses qui prcdent de peu la mort.Comme nous lavons suggr, cette violente agitation avec perte de la lucidit et du contrle volontaire cor-respond une perte didentit, un effondrement psychotique qui est cer-tainement LA peur la plus intime de chaque tre humain.

    La peur est le pire ennemi de limmunitCe tableau bross, avec ses aspects physiologiques et psychologiques, il est vident quil faut se protger de la rage, et surtout de la phobie de la rage qui est de loin la plus terrible des pidmies.Aprs avoir instill dans chaque foyer le poison insidieux de la peur, les autorits sanitaires proposent leurs contre-poisons, quelles sont seules dtenir et seules administrer dans

    les temples du culte pasteurien, exac-tement comme autrefois les grands prtres administraient solennellement les exorcismes ceux que lon croyait ou qui se croyaient possds par le Mal. La srothrapie (en cas de morsure grave, notamment au visage) et la vaccination antirabique permettent dintercepter le virus et dviter la maladie mortelle, si ces mesures sont prises avant lapparition des signes cliniques. Peut-tre en effet est-il pos-sible dviter ainsi une maladie aigu en inoculant une maladie chronique, ce qui est le principe mme de la vac-cination. Sans doute est-il justi de le faire chez des individus trs haut risque, quels que soient les dangers lis aux srums et vaccins, eux-mmes non ngligeables.Mais est-il juste de mentir, de faire croire que la morsure dun animal enrag est toujours mortelle, et din-citer ainsi toute une population accepter la vaccination outrance contre dix maladies improbables ? Pire, est-il juste dinsinuer que tout animal vagabond, non vaccin et non identi, est hautement suspect dtre vecteur de maladies mortelles ?Ce qui est sr, cest que langoisse perturbe gravement notre relation au monde, la peur sidre notre systme immunitaire qui est le garant dune communication harmonieuse avec autrui. Jirai mme jusqu prtendre

    que les personnes atteintes de rage clinique aprs morsure sont celles qui ont eu le plus peur lors de lagression, puis au-del quand le danger mortel de la morsure leur a t signi. Les individus dots dun bon terrain, dune identit forte, dune immunit solide construite sur la conance, lestime de soi et le respect de lautre, survivent aux confrontations infectieuses.Mais revenons ce fameux vaccin antirabique. Jignore ce que contient le dernier avatar des apprentis sorciers du transgnique, mais en ce qui concerne le premier vaccin mis au point par les collaborateurs de Pasteur, et dont ce dernier sest octroy la paternit et les bnces, il a une bien triste histoire. En 1885, lorsque Pasteur dvor par lambition inocule un virus de la rage particulirement virulent des enfants, pour exprimenter le contre-poison et lancer au plus vite le premier vac-cin de lhistoire, il a 63 ans et il est lui-mme un homme trs malade et fort diminu, un hmiplgique para-lys du ct gauche depuis 1868! La rage non attnue quil inocule des enfants sains est une maladie paralysante, et voil dix-sept ans que Pasteur lui-mme souffre dune inr-mit de mme nature qui lui interdit toute manip et altre gravement ses capacits mentales.Plusieurs enfants mourront suite aux injections exprimentales de ce serial killer devenu lun des hros immor-

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    Ragir

    tels de son pays, lun des hommes les plus admirs du monde. Des plain-tes seront dposes pour homicide, par de pauvres gens sans notorit ni moyens, mais resteront ignores de la justice car Pasteur est alors un homme protg. Son premier vaccin sera fabriqu et diffus sur la base de deux cas jugs signicatifs, deux jeunes garons robustes qui ont sur-vcu non pas la morsure dun chien dont on na jamais prouv quil tait enrag, mais aux injections mortelles du vieux chimiste mgalomane. Trs vite ce vaccin va provoquer une hca-tombe et sera retir du march car il nest pas bon que les vaccins meurent trop vite aprs linoculation. Pasteur devait le pressentir, car il a toujours prudemment refus de sinoculer quoi que ce soit.

    Lidentication tue lidentitLa dsinformation permet de relancer rgulirement la vaccination, contre la rage cette fois-ci, mais du mme coup contre toutes les autres maladies pour lesquelles il existe un vaccin dis-ponible. La peur induite et rpandue par les mdias nest pas spcique la rage, et peut tre projete sur tou-tes les affections qui nous menacent si nous refusons les bienfaits de la

    mdecine tatique. Que ferez-vous, Madame, Monsieur, si, du fait de votre ngligence, votre enfant meurt de la rougeole ? Si votre vieux papa meurt de la grippe ? Si votre ls contracte une hpatite mortelle ? Avez-vous vu quelquun mourir du ttanos ? Etc. Tous les coups sont permis, car cest ainsi que fonctionne le systme.Mais mon avis, la pilule que on cherche nous faire insidieusement avaler cette fois-ci est bien plus dan-gereuse si lon considre les effets pervers pour les gnrations venir.Ce danger cest lidentication mon-diale des tres vivants, les animaux aujourdhui, les hommes demain.De tout temps, les esclaves et le btail ont t marqus, au fer rouge, par le tatouage, ou encore par le port dun signe distinctif comme un vtement, une coupe du poil ou des cheveux, des fers scells aux membres, une toile jaune cousue sur le vtement.Dans les camps dextermination, des millions dtres humains privs diden-tit furent pourtant identis, et le sont peut-tre encore ici ou l, rduits un numro tatou sur la peau.Aujourdhui, on identie grce aux photos didentit, grce aux emprein-tes digitales et plus rcemment grce au caryotype (tablissement de la

    carte chromosomique individuelle), mais aussi grce aux cartes de crdit et autres cartes de dlit (dle comme peut ltre un chien justement), et gr-ce aux tlphones portables reprables par les satellites espions. Ces divers moyens permettent ainsi de situer quel-quun dans lespace, de le reconnatre, dtablir une lature, de simmiscer dans sa vie prive, ce qui est la base de lespionnage dans les Etats policiers et les rgimes totalitaires.Limplantation dune micropuce lec-tronique demeure sous la peau est un pas de plus dans lalination. Car identier est exactement linverse de permettre lmergence dune identit considre comme unique et riche de potentiels irremplaables, mergence qui est pour chacun dentre nous le vritable but de la vie. Identier vient dun mot latin dont le sens premier est identique. Le contraire didentier est diffrencier, discerner, distinguer.Lidentif ication fera de nous des citoyens anonymes dans un monde uniformis o absolument tout leau potable, les semences vgtales et le btail transgniques, les mdica-ments de synthse, les mdias et les loisirs... sera aux mains de gigan-tesques structures multinationales qui auront le monopole absolu de tous les besoins primaires de tout tre vivant. Les personnes non identies seront des parias auxquels sera refus lac-cs aux produits de premire ncessit, lducation, aux soins mdicaux, lemploi. Et ce sera pour notre bien, par souci de scurit, un autre mot la mode et exploit outrance pour nous faire accepter le fascisme ordinaire qui avance dissimul derrire son masque dhumanisme bienveillant.Le premier pas est fait : Seuls les chiens identis et valablement vac-cins contre la rage peuvent circuler librement.Et voil, le tour est jou. A noter la banalisation de lidentication, mesure arbitraire et contraire lthique, mais considre comme allant de soi car jus-tie par les circonstances.Dans un premier temps, ces mesures durgence sont locales et provisoi-res. Elles dclenchent nanmoins des ractions danxit et des attitudes de panique qui prcipitent tous les propritaires de carnivores domes-

  • 15Votre sant hors srie 2005 - Guide alternatif des vaccinations

    o lanimal est associ systmatique-ment la maladie et la mort ?Lanimal accus dtre pourvoyeur de microbes mortels, et ds lors repouss hors des frontires hyperscurises de nos pays civiliss, vacu vers un lointain tiers-monde affam produire ce que nous gaspillons abondamment, tandis que nous resterons assis devant nos crans solitaires contempler le vide terriant de nos mes mutiles.Ce projet effrayant existe et il porte un nom : mondialisation. Dans un tel monde, nous navons aucun avenir si nous consentons cette discrimination, ces holocaustes, cette mise mort froidement programme de linstinct, cette dsertication de nos vies prives de ses racines essentielles.

    Eric ANCELET

    Eric Ancelet, docteur vtrinaire, psychoth-rapeute, professeur de Biodanza, auteur de louvrage Pour en nir avec Pasteur (ditions Marco Pietteur), anime rgulirement des s-minaires durant lesquels sont exposes et mises en pratique plusieurs approches alternatives concernant la gense de la sant, lorigine et le sens de la maladie dans le cours de la bio-graphie humaine.Sant primale : un module de deux jours sur les recherches du Dr Michel Odent.Thrapie squentielle : un module de deux jours propos de la mthode du Dr Jean Elmi-ger, auteur du livre la Mdecine retrouve.Psychognalogie - Gnalogie et identit : modules 1 et 2 (trois jours)Symbolisme - Symbolisme et chemin de vie, selon les 22 arcanes majeurs du Tarot : modules 1 et 2 (quatre et trois jours)Biodanza : cours rguliers et stages.Contacts et renseignements : 05 65 29 42 31 ou

    Ragir

    tiques chez les vtrinaires an que leurs compagnons soient sur le champ vaccins ET identifis, mme sils ont dj le tatouage rglementaire. Ultrieurement, ces mesures seront dnitivement gnralises tous les animaux domestiques et personne ny trouvera redire.Et puis ce sera notre tour, et mme si certains se rveillent enn pour pro-tester, il sera trop tard : Seuls les individus identis peuvent circuler librement. Demain.

    Ttes coupesLe mensonge a t lev la dignit de principe fondamental de laction politique. Carl Gustav JungConcernant le cas de rage survenu dans le Sud-Ouest, il y a plusieurs possibilits.Scnario numro un, cest un coup mont de toutes pices et le chien ntait pas enrag, ou alors il a t enrag par ceux qui pouvaient tirer un bnce de cette sordide mise en scne.Lhypothse vous semble un peu ose ? Et pourtant elle est plausible. Le hasard fait toujours bien les choses quand il sagit de nous faire consentir et acquiescer aux pires iniquits per-ptres par ceux qui entendent diriger nos vies. Comme par hasard, il y a toujours une pidmie qui menace au moment o les gens commencent se lasser des effets secondaires des vac-cins et chercher dautres moyens non conventionnels dassurer leur bien-tre. Comme par hasard, il y a toujours

    des journalistes et des camras pour enregistrer et diffuser les scnes horri-bles qui vont terroriser nouveau tous ceux qui peu peu prenaient conance dans leurs propres capacits gurir et voluer vers la maturit et la res-ponsabilit.Scnario numro deux, la chienne tait bien enrage, mais alors, dans quelles circonstances et par qui cet ani-mal a-t-il contract la rage juste avant de franchir plusieurs frontires pour venir vagabonder Bordeaux?Ce qui est sr, on a utilis fond ce cas isol pour relancer les campagnes vaccinales et imposer en douceur lidentif ication lectronique des animaux domestiques.Ce qui est sr, aucun des chiens eutha-nasis dont on a coup la tte navait la rage. Par contre, ils avaient tous un propritaire, une famille humaine pour laquelle ils avaient une valeur. Des milliers denfants ont vu ces ttes coupes que lon emmenait lInsti-tut Pasteur pour analyser leurs tissus nerveux. Bien sr, aucun chien ntait enrag. Mais le message est clair, voil ce qui attend TON chat ou TON chien sil nest pas vaccin ET identi.Seul le mensonge ncessite une telle violence pour simposer. Seuls les rgimes totalitaires utilisent ce genre darguments, la dcapitation publique, dont lusage historique fut trs juste-ment nomm Terreur.

    Qui est enrag ?Quel type davenir esprons-nous, dans un monde o la libert est dangereuse,

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    Mdecine

    Le principe de lhomopathie appliqu limmunologie

    Les hpatites chroniques traites par immunothrapieLimmunologie est la science qui tudie les ractions immunitaires que lindividu dveloppe face des agressions. A partir de recherches de pointe dans cette discipline, lauteur a dvelopp une approche immuno-homopathique quil applique dans sa pratique mdicale quotidienne. Avec bonheur dans un certain nombre de pathologies que la mdecine classique ne sait pas traiter et, notamment, dans les hpatites chroniques.

    Face une infection bactrienne, une infection virale ou des allergnes ariens (les pollens), alimentaires (le lait) ou des produits allergisants (le nickel ou les antibiotiques), des ractions immunitaires de lindividu sont mises en jeu. Les progrs rcents de limmunologie ont montr que le systme immunitaire tait impliqu dans les ractions inflammatoires quelles quelles soient et dans de nom-breuses affections dites auto-immunes, maladie o le systme immunitaire se retourne contre le patient produisant ainsi des auto-anticorps.

    Il existe une centaine de maladies auto-immunesAinsi dans le diabte, le patient fabrique des anticorps contre certaines cellu-les du pancras produisant linsuline. Dans le psoriasis, ce sera des anticorps contre sa peau ; dans les thyrodites,

    des anticorps contre un rcepteur dune hormone synthtise par lhy-pophyse, la TSH (Thyroid Stimulating Hormone). Dans les polyarthrites, il fabrique des anticorps contre les structures articulaires, notamment la synoviale, et dans la sclrose en plaques, des anticorps contre la my-line (substance qui entoure la gaine des nerfs). Il produit des anticorps contre la muqueuse du clon dans la rectocolite hmorragique ; contre les cellules endothliales qui tapissent la paroi interne des vaisseaux, dans les vascularites (par exemple maladie de Horton) ; dans la myasthnie, contre un neuromdiateur, lactylcholine (sub-stance qui transmet linux nerveux entre la cellule nerveuse et la plaque motrice commandant la contraction musculaire). Dans le rhumatisme arti-culaire aigu, la suite dune infection (type angine), le patient synthtise des

    anticorps contre des substances arti-culaires (arthrite), mais aussi contre ses reins (nphrite) et contre les cel-lules recouvrant les valves cardiaques (endocardite)

    Le rle majeur des cytokinesLe systme immunitaire comprend, schmatiquement, limmunit humo-rale, cest--dire les anticorps ou immunoglobulines IgM, IgG, IgA (synthtises par les plasmocytes issus des lymphocytes B), et limmunit cellulaire.Limmunit cellulaire a acquis droit de cit, dans le public, avec les lym-phocytes T4 ou lymphocytes T helpers qui sont les cibles du virus HIV dans le sida. En fait, limmunit cellulaire comporte diffrents types de cellules : les lymphocytes T4 et les lymphocytes T8. Les lymphocytes T8 se divisent en lymphocytes T8 cytotoxiques, destins

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    dtruire les cellules infectes par un virus, par exemple, et les lymphocytes T8 non cytotoxiques, destins viter lemballement du systme immuni-taire. Il existe aussi des lymphocytes NK, ou Natural Killers, qui sont des cellules tueuses naturelles. Leur rle est de dtruire les virus, les cellules infectes par un virus et les cellules tumorales.Lensemble du systme immunitaire transmet ses informations par lin-termdiaire de substances appeles cytokines. La destruction des cellules cibles se fait notamment par le TNF-alpha qui est le facteur de ncrose des tumeurs. Mais cette substance est aussi celle qui dtruit la gaine de myline dans la sclrose en plaques, qui ulcre la paroi intestinale dans la rectocolite hmorragique, qui creuse des godes dans los sous la synoviale des articu-lations, dans la polyarthrite.Nous voyons ainsi lubiquit, luniver-salit, des cytokines et limportance de leur connaissance dans de nombreuses pathologies.

    Douze codages HLA diffrents pour chacun dentre nousLe systme immunitaire est, au dpart, surtout connu par son intervention dans

    le rejet des greffes dorganes (greffes de foie, de rein, de cur...). Le sujet possde un codage HLA (Human Leukocyte Antigen ou antignes des globules blancs humains) ou CMH (complexe majeur dhistocompatibi-lit). La dcouverte du systme HLA est due au Pr Jean Dausset qui a reu le prix Nobel de mdecine, en 1981, pour ses travaux. Ce systme est trans-mis gntiquement, par lintermdiaire de codes gntiques ports par le bras court du chromosome n 6. Le systme HLA est transmis pour moiti par la mre et pour moiti par le pre.Il comprend des sites, ou LOC I, codant pour des molcules HLA se divisant en HLA de classe I (HLA-A, B, et C) et en HLA de classe II (HLA-DP, DQ, DR). Chacun reoit donc en hritage deux codages HLA-A, deux codages HLA-B, deux HLA-C, deux HLA-DP, deux HLA-DQ, deux HLA-DR.Il nexiste pas, au monde, deux per-sonnes identiques sur le plan de ces douze codages HLA. Dans les gref-fes dorganes, on tente de trouver les donneurs ayant les codages les plus communs avec ceux du receveur. Le systme HLA sert, ici, pour le sujet reconnatre les structures molculai-res qui lui appartiennent et ainsi les

    tolrer, reprer les structures mol-culaires trangres (ou non soi) et ainsi les rejeter.Le systme HLA sert aussi identi-er les germes (virus, bactries) qui ne font pas partie de lindividu et les faire liminer par la fabrication dan-ticorps contre ces trangers grce aux

    Les cytokines et le langage des cellulesLes cytokines sont des substances proti-ques, vritables messagers molculaires, vhiculant le langage des cellules entre elles, notamment au niveau du systme immunitaire. Elles interviennent dans tout processus inammatoire quil soit dorigine infectieuse ou non. Elles sont scrtes, sous linuence des bactries, des virus, par les cellules du systme immunitaire que sont les macrophages, les lymphocytes T (responsables de limmunit cellulaire), les lymphocytes B (responsables de limmunit humorale, cest--dire des anticorps).On distingue les interfrons (alpha, bta, gamma), les Colony Stimulating Factors (qui permettent la multiplication de certai-nes cellules immunitaires : les G-CSF, les G-MCSF, etc.), les facteurs de croissance des cellules pithliales (EGF), le NGF (facteur de croissance des nerfs) et les interleukines (IL1, IL2 (...) IL15).Depuis dix ans, ces substances sont de mieux en mieux connues, grce aux progrs de la biologie molculaire.

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    Quelques affections codes par le systme HLAHLA-B27 : rhumatisme psoriasique central, spondylarthrite ankylosante, arthrites ractionnelles.HLA-B5 : maladie de Behet.HLA-DR1 : polyarthrite.HLA-DR4 : polyarthrite typique.HLA-DR2 : sclrose en plaques.HLA-DR3 : thyrodite.HLA-DR7 : rhumatisme psoriasique priphrique.HLA-CW6 : psoriasis.HLA-DR3 : diabte insulino- et DR4 dpendant.Mais certains HLA codent plusieurs affections auto-immunes ; par exemple, HLA-DR3 code aussi le lupus.Le patient peut avoir plusieurs affections auto-immunes en mme temps ou dans le temps. Par exemple, certaines personnes souffrent de spondylarthrite ankylosante (HLA-B27) et darthrite destructrice de hanche (HLA-DR4).

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    Mdecine

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    immunoglobulines. La reconnaissance des intrus se fait par lintermdiaire des lymphocytes T4 (pour ce qui est du HLA de classe II) et par les lympho-cytes T8 (pour ce qui est du HLA de classe I), selon que le germe est extra-cellulaire ou intracellulaire.

    Des germes trompeursIl arrive que, pour des raisons de res-semblance partielle entre un germe et des molcules de lindividu codes par son systme HLA (notion de mim-tisme molculaire) ou la suite de lexpression anormale dune molcu-le HLA (pour des raisons non encore explicites), le systme immunitaire se retourne contre soi.Par exemple, dans la spondylarthrite ankylosante, il existe une ressemblance partielle entre la molcule HLA-B27

    (le codage HLA-B27 code 98 % des patients atteints de cette forme de rhumatisme, touchant surtout les arti-culations sacro-iliaques et la colonne) et certaines bactries. Les plus connues dans cette affection sont les salmo-nelles, la Klebsiella pneumoniae et la Chlamydia trachomatis. Le patient fabrique alors des anticorps contre ces bactries, qui dtruisent les structu-res articulaires portant les molcules HLA-B27. Le patient commence alors ses crises articulaires.

    Traiter les causes des maladiesLe Dr Jenaer1 travaille, depuis plus de vingt ans, sur le sujet de limmuno-thrapie doses innitsimales. Il a longtemps dirig lEcole royale belge dhomopathie. Le Dr Bernard Marichal, lui-mme homopathe, a pris le relais et dve-loppe des recherches sur les acides nucliques spciques. Ils ont repris les travaux du Dr Roudier, de Lyon, et ont ajout, en thrapeutique, un cer-tain nombre de souches, en dilution dynamisation homopathique.Je travaille moi-mme en relation avec mes amis belges et entreprend une approche tiopathognique2 de chaque affection o intervient le systme immu-nitaire. Je prends connaissance de toute la littrature allopathique classique sur ces sujets dans des revues scientiques et tente de transposer en thrapeutique ces travaux par des dilutions dynamisa-tions des germes en cause (ou soupon-

    ns) et des substances immunologiques ou des mdiateurs de linammation responsables de ces affections.Limmunothrapie consiste traiter les patients avec des dilutions, de type homopathique, des germes connus pour avoir une ressemblance avec des molcules HLA. Il sagit alors dun traitement tiologique, cest--dire qui traite la cause. Cette discipline utilise aussi des dilutions de cytokines. Celles qui sont bnques seront utilises en basse dilution pour avoir le mme effet que leur action physiologique nor-male. Celles qui sont nocives seront employes en haute dilution pour inhi-ber leur action. Cest le principe mme de lhomopathie. Limmunothrapie utilise aussi des substances qui sont souponnes entrer dans le mcanisme des maladies auto-immunes. Par exemple, tous les homopathes ont constat que le vaccin contre la coqueluche favorisait, chez certains sujets prdisposs, lapparition de toux (tic coqueluchode), pouvant dgnrer en toux asthmatiforme, puis en asthme vrai. Une dilution du vaccin contre la coqueluche se rvle trs ef-cace lorsquelle est utilise un rythme prcis dans ces affections.

    Des transaminases normalises en six moisVoici le cas dune patiente qui a t opre dun brome hmorragique et qui a reu, a cause de lanmie engendre par ses rgles hmorragiques, une transfusion contaminante par le virus dhpatite C. Le traitement a consist en une immu-nothrapie doses innitsimales des mdicaments homopathiques et phyto-thrapiques. Les transaminases se sont normalises en six mois. A la suite dune vaccination contre lhpatite B, obliga-toire dans son milieu professionnel, les transaminases sont montes 400, ce qui prouve leffet nfaste de ce vaccin chez certains sujets fragiles. Un isothrapique haute dilution de ce vaccin, associ un rgime excluant totalement les laita-ges et leurs drivs est venu bout, en quelques mois, de cette nouvelle pousse dhpatite. Elle est actuellement suivie trs rgulirement. Elle a, pour linstant, pu chapper linterfron-alpha doses allopathiques qui ne donne que 20 % damlioration dans cette pathologie et qui peut provoquer des thyrodites. Do lintrt de tenter des thrapeutiques douces dans cette pathologie typique-ment organique.

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    Le mimtisme molculaire entre germes et HLAVoici quelques exemples de mimtismes molculaires entre germes et HLA.HLA-B27 : Chlamydia trachomatis, Klebsiella pneumoniae, Shigella, salmonelle.HLA-B35 : streptocoque bta hmolytique du groupe A.HLA-DR4 : Proteus mirabilis.HLA-DR1 : virus de la mononucloseDR4, DR7 : infectieuse ou EBV (Epstein Barr Virus).HLA-DR3 : Yersinia enterocolitica.HLA-DR2 : Pseudomonas aeruginosa.

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    Mdecine

    Le mme vaccin est connu pour provo-quer quelquefois des convulsions. Une haute dilution du vaccin permet parfois de rduire, voire de stopper, ces tats pileptiques. Ceci est dailleurs admis en mdecine classique, puisquun tat pileptique est une contre-indication la poursuite de ce vaccin chez le nour-risson.Dans la mesure o le patient nest pas un stade dirrversibilit dans sa

    pathologie, si lhypothse de dpart est bonne, la prescription de la souche adquate doit amliorer, voire gurir, le patient. Or ce phnomne est constat, quotidiennement, par de nombreux mdecins homopathes. Nous pouvons donc dduire logiquement que le vaccin est bien en cause. Cest ainsi que nous rcuprons, parfois miraculeusement, des patients suivis par des mdecins classiques qui ne comprennent pas laf-fection et sont dsarms devant elle.Lhomopathie et limmunothrapie apparaissent donc comme la voie royale

    de traitement de nombreuses maladies invalidantes, plus ou moins incurables en mdecine classique.A lheure actuelle, limmunothrapie utilise environ deux cent quarante sou-ches mdicamenteuses.Il faut toujours associer un traitement de fond homopathique avec limmu-nothrapie pour conforter les rsultats. De nombreuses affections voient leur rcidive se restreindre, petit petit, sous linuence du traitement. Souvent le confort du patient est obtenu, et parfois sa gurison.

    Une application aux hpatites chroniquesLes hpatites chroniques posent un rel problme de sant publique. On dnombre, en France, 100 000 cas dhpatite B par an et lon avance le chiffre de 800 000 hpatites C chro-niques. Mais il faut bien poser le problme ds le dpart et diffrencier hpatite B et hpatite C.

    Lhpatite B, une affection bnigne, gurie par lhomopathieDans notre pays, lhpatite B est une affection bnigne. Elle passe inaperue dans neuf cas sur dix.Elle se transformera en hpatite chronique active dans 3 % des cas dhpatites B dclares. Elle voluera en cirrhose sur une vingtaine dannes dans 2 % des cas. Un cas de cirrhose post-hpatite B se transformera en cancer sur cirrhose une fois sur deux. Un sujet contamin par le virus de lhpatite B sur 100 fera un hpato-carcinome. Sur 100 000 hpatites B annuelles, cela reprsente 1 000 cas potentiels par an.Le chiffre est lev mais surestim,

    Le Groupe de recherche et dapplication en immunothrapie (Graim et nutrithrapie)Le Graim a t fond en 1993 linitiative de trois homopathes, les Drs Philippe Coutand, Laurent Hervieux et Pierre Wolf et dun mdecin gnraliste et allergologue, le Dr Bernard Taillefer. Ils ont en commun la passion de limmunologie. Ces quatre mdecins reprennent depuis plusieurs annes les techniques du Dr Roudier qui utilise des dilutions non homopathiques dimmunomodulants mis au point pour traiter diverses affections auto-immunes. Les Drs Coutand, Taillefer et Wolf ont suivi lenseignement dimmuno-rhumatologie au CHU de Marseille. Le Dr Laurent Hervieux applique, depuis 1986, les techniques du Dr Jenaer de Bruxelles, dans les affections auto-immunes. Le Graim organise, chaque anne, trois ou quatre sminaires, destins aux mdecins, pharmaciens, vtrinaires et tudiants de ces disciplines, pour leur exposer la thorie et la pratique de limmunologie en mdecine gnrale. Il fait intervenir des orateurs homopathes rompus cette thrapie et des orateurs extrieurs qualis. Il sagit de faire part des recherches classiques et immunologiques menes par des spcialistes sur les travaux ofciels en matire doligo-lments, de vitamines et des acides gras polyinsaturs, et aussi de transposer, en pratique de mdecine gnrale, ces recher-ches en dilutions dynamisations de type homopathique. Cest l un vritable enseignement postuniversitaire de haut niveau, destin mieux comprendre et mieux traiter les affections auto-immunes et les affections virales qui posent, lheure actuelle, des problmes tout mdecin.Sont ainsi intervenus : le Pr Michel Massol, biochimiste et mdecin, directeur dIn-serm et nutrithrapeute ; le Dr Jean Seignalet, spcialiste du systme HLA, mdecin biologiste au CHU de Montpellier ; Mme le professeur agrg Madeleine Bastide, enseignante luniversit de pharmacie de Montpellier, immunologiste ; le Pr Andr Faure, dermatologue au CHU de Lyon ; le Dr Guillaume Grard, mdecin acupuncteur traditionnel, rhumatologue et immunorhumatologue ; le Dr Dominique Rueff, homo-pathe et nutrithrapeute, prsident de lassociation pour le dveloppement de la nutrition orthomolculaire ; le Pr Hautecoeur, neurologue, qui a pass son agrgation grce un mmoire sur les cytokines dans le systme nerveux ; le Dr Michel Geffard, ex-directeur de recherche lInserm, chimiste et mdecin, qui travaille sur les auto-anticorps dans les affections, entre autres, neurologiques.

    Graim, 100, avenue du Marchal-de-Saxe, 69003 Lyon. Tl. : 04 78 60 22 22.

    Les meilleures indications de limmunothrapieLes affections rpondant le mieux, sta-tistiquement parlant, limmunothrapie sont les polyarthrites chroniques voluti-ves, les spondylarthrites ankylosantes, la rectocolite hmorragique, les infections virus herps I, les infections virus de la mononuclose infectieuse. Les rsultats, encore insufsants, se font de plus en plus prometteurs dans les sclroses en plaques, les hpatites, la sclrodermie, le lupus rythmateux, le psoriasis, le vi-tiligo, la dermato-myosite, le pemphigus. Mais nous traitons aussi, avec bonheur, lasthme, leczma atopique, le brome utrin, certaines vascularites.

    Dr L. H.

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    Mdecine

    car il nexiste pas 100 000 hpatites B par an mais plutt 10 000, et, surtout, il faut dire que lhomopathie gurit pratiquement tous les cas dhpatite B quelle a traiter.Il faut le faire savoir la population, car la mdecine classique na pas de traitement. Dautre part, lhomopathie et limmunothrapie homopathique amliorent considrablement, sinon gurissent pratiquement, tous les cas dhpatite B. Il faut savoir que le vaccin contre lhpatite B rvle ou rveille des sclroses en plaques, des spondylarthrites ankylosantes, des polyarthrites, des diabtes, des ecz-mas, de lasthme, des affections virales (herps, hpatites C chroniques). Cest un vaccin qui peut entraner une fati-gue chronique de plus de douze mois et donner une hpatite vraie !

    Un sujet sur cinq nest pas protg par le vaccinEnn, ce vaccin ne protge que 85 patients sur 100 vaccins. Cest--dire que, dans prs dun cas sur cinq, le sujet se croit protg alors quil ne lest pas. Encore faudrait-il lui dire. Il faut donc toujours vrier, aprs la 3e injection vaccinale, si le sujet est immunis et porteur danticorps anti-HBs. Ceux qui montrent un taux trs lev de ces anticorps sont ceux qui prsentent le plus deffets secondaires aux vaccins. Dans ces cas-l, il ne sert rien deffectuer un rappel un an ou cinq ans puisquil est immunis, mais certains nont aucun anticorps antiHBs et font, quand mme, une complication postvaccinale.

    Cinq Franais sur cent seraient touchs par lhpatite C Pour lhpatite C chronique, le tableau est beaucoup plus sombre. De nom-breux malades ne se savent pas atteints par ce virus. On estime que la France va compter dans les cinq dix ans, 2 millions de porteurs dhpatite C chro-nique. Dans six cas sur dix, elle est due une transfusion sanguine ou appa-rat chez des toxicomanes. Les 40 % restants sont dus une mauvaise st-rilisation des appareils dendoscopie et peut-tre aux soins dentaires avec du matriel contamin.Elle contaminerait jusqu 5 % de nos concitoyens, et les dpistages

    srologiques sont maintenant hebdo-madaires, mme quotidiens, dans notre clientle, suivis hlas souvent dune rponse positive. Il faut absolument savoir alors si le virus se rplique encore, en recherchant lARN viral par amplication gnique et faire un bilan dimmunit humorale (anticorps) et des sous-populations lymphocytaires (immunit cellulaire), an de voir si le patient a un bilan plutt dinfection virale ou plutt de type auto-immun.Lhpatite C deviendra chronique dans six cas sur dix.Le cancer du foie sur cirrhose se verra dans un total denviron un cas sur dix patients ayant eu une hpatite C, donc 10 %. Le risque de cancer du foie est ainsi cent fois plus grand chez un sujet atteint dhpatite C que chez un sujet atteint dhpatite B.

    Les ressources de limmunothrapieVoici quelques souches intressantes, dans limmunothrapie doses inni-tsimales, des hpatites chroniques. Linterleukine-6 est une cytokine inammatoire qui induit llvation des anticorps IgM, IgG et IgA (qui sont trs levs dans les hpatites et, ce, dautant plus que lhpatite chroni-que est ancienne). Elle est lorigine des protines inammatoires et de la vre et induit, la longue, une possi-bilit de transformation de laffection en tumeur hpatique. Toutes ces rai-sons nous la feront utiliser en hautes dynamisations.Une deuxime souche importante est le facteur de ncrose tumorale ou TNF-alpha. Cest encore une cytokine inammatoire qui est scrte, dans le cas prsent sous linuence du virus. Cette substance a une action ncro-sante sur les cellules, par production de radicaux libres (le fameux NO). Le TNF-alpha stimule le macrophage qui dtruira la membrane de la cellule hpatique et dtruira celle-ci, entra-nant une inammation hpatique.Une haute dilution limitera laction nfaste de cette substance.Nous employons, depuis quelque temps, lInsulin-like growth factor-1. Cest un facteur de croissance exprim, notamment, par les cellules hpatiques. Il se trouve des taux signicativement plus bas chez les sujets porteurs daf-fections chroniques du foie que chez

    les sujets sains ; on peut esprer, par des basses dilutions, arriver rgn-rer des cellules hpatiques et rendre ainsi le foie plus fonctionnel.Il est bien vident quil existe dautres souches utiliser dans les hpatites chroniques. Il faudra, galement, ne pas se priver de plantes vise hpa-totrope, que les phytothrapeutes connaissent bien, telles que le romarin, le chardon-marie et la chlidoine.Limmunothrapie doses innitsi-males a donc de multiples indications. Mais il faut savoir faire preuve de patience, de persvrance, mener un interrogatoire fouill, prescrire des analyses biologiques approfon-dies et perfectionner sans cesse ses connaissances. Le tout, accompagn de lamour et de la comprhension du patient par son thrapeute, concourt vaincre progressivement la maladie. Un terme, qui recouvre ce que le mal a dit, et qui ncessite souvent, pour bien lapprhender, un minimum de psychologie.

    Dr Laurent HERVIEUX

    Le Dr Laurent Hervieux est homopathe et lauteur de La Pratique de limmunothrapie doses innitsimales, aux ditions Roger Jollois, fvrier 1996.

    1. Auteur de deux ouvrages : Homopathe pour mieux gurir (1986) et Objectif sida, lhomo-pathe lassaut du mal du sicle (1989), aux ditions Didier Hatier.2. Etude du mcanisme de la maladie en fonc-tion de sa cause (tiologie).

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    Mdecine

    Le dosage des anticorpsLa biologie a progress de faon considrable. Elle permet au praticien danalyser les caractristiques du terrain propre chacun et de poser un diagnostic juste, condition essentielle pour lutter efcacement contre toute affection. La prvention, le suivi et le traitement des effets secondaires dus la vaccination sont aujourdhui facilits par le dosage des anticorps. Le Dr Laurent Hervieux nous rappelle quil est extrmement dangereux de jouer avec notre systme immunitaire en vaccinant sans sentourer des plus lmentaires prcautions.

    Les macrophages, dans les tissus, et les monocytes, dans le sang, sont des cel-lules qui reprent les intrus (bactries, virus), les englobent, puis les dtruisent en petites parties appeles polypepti-des. Ces derniers sont constitus de 3 21 acides amins. Ce sont des subs-tances appeles antignes car capables dinduire la formation par lorganisme danticorps contre eux. Les cellules macrophagiques prsentent lantigne un lymphocyte T. En mme temps, le macrophage scrte de linterleukine 1 qui va stimuler ces lymphocytes T. Ces lymphocytes T ainsi activs vont scrter, entre autres substances, de linterleukine 2 qui va notamment stimuler les lymphocytes B pour les transformer en plasmocytes capa-bles alors de fabriquer des anticorps contre ces antignes. Ce processus, qui commence par la reconnaissance de lintrus et se termine par la stimulation des lymphocytes B, constitue limmu-nit cellulaire. La production des anticorps IgM, IgG et IgA par les plasmocytes est appele immunit humorale car les anticorps sont vhiculs dans le sang. Ce rsum simpli montre que les deux immunits, cellulaire et humorale, sont lies.En ce qui concerne les lymphocytes T, certains seront transforms en lym-phocytes T cytotoxiques (capables de tuer des cellules bactriennes ou vira-les ou infectes par des virus), ou en lymphocytes T non cytotoxiques dont le rle sera rgulateur de limmunit, an que la raction immunitaire ne sam-plie pas de faon excessive. Il existe ainsi des rtrocontrles dans ce systme immunitaire complexe. Nous disposons aussi de lymphocytes mmoire capables de reconnatre lantigne dj connu et ainsi de rpondre trs rapidement une tentative dinvasion venant dun type dintrus prcdemment identi. Ce mcanisme est spontan. Dans le cas des vaccinations, il est forc articiel-lement pour tenter dviter lapparition

    de la maladie contre laquelle le vaccin doit protger.