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2007-08 Guide des Carrières en Finance Banque, assurance, comptabilité, audit et systèmes d’information La place de marché de l'emploi en finance

Guide Carrière Finance

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2007-08

Guide desCarrières en FinanceBanque, assurance, comptabilité, audit et systèmes d’information

La place de marché de l'emploi en finance

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Le Guide des Carrières en Finance vous aidera à vous frayer votre chemin

dans le monde particulièrement compétitif de la fi nance. Vous y trouverez une

description approfondie des différents métiers, des compétences requises et

des étapes à suivre pour réussir en banque/assurance mais aussi en fi nance

d’entreprise, audit/conseil, sans oublier les systèmes d’information.

En complément du guide, vous pouvez consulter l’Espace Jeunes Diplômés

du site eFinancialCareers.fr : toute l’actualité emploi, des conseils d’experts

et des témoignages. Un lieu où vous pouvez également débattre.

Ce guide et le site vous permettront ainsi de fi gurer parmi les candidats les

mieux avisés. Ce qui, dans la bataille pour décrocher un emploi, vous fera

incontestablement prendre une avance sur les autres prétendants.

Bonne chance dans vos recherches !

Julia Lemarchand

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Table des matières

Aperçu Travailler en fi nance ................................................................................. 02Gravir les échelons .................................................................................. 06Comment sortir du lot ? ....................................................................... 08Vos trois premiers mois....................................................................... 12

Banque et assuranceFusions & acquisitions ......................................................................... 14DCM & ECM ..................................................................................................... 18Vente, trading et recherche ............................................................. 20Banque de fi nancement ...................................................................... 24Gestion d’actifs ............................................................................................. 26Gestion alternative .................................................................................... 30Private equity .................................................................................................. 34Banque privée................................................................................................ 35Droit des affaires et compliance ................................................ 36Middle et back-offi ce .............................................................................. 38Gestion des risques ................................................................................. 39Banque de détail ......................................................................................... 40Assurance .......................................................................................................... 42Les nouveaux métiers de la fi nance ....................................... 44FAQs : Carrières en fi nance ............................................................ 45

Comptabilité et auditComptabilité..................................................................................................... 46Conseil ................................................................................................................... 50Trésorerie d’entreprise ......................................................................... 51Direction administrative et fi nancière ................................... 52Contrôle de gestion ................................................................................. 53Audit ......................................................................................................................... 54FAQs : Comptabilité ................................................................................ 56

Systèmes d’informationSystèmes d’information (SI) ........................................................... 58Carrières en informatique ................................................................. 62Langages informatiques ..................................................................... 64FAQs: Systèmes d’Information .................................................... 66

Les employeursProfi ls entreprises...................................................................................... 68Profi ls partenaires ...................................................................................... 76

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guide, continuez vos

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Jeunes DiplômésLes conseils et étapes pour

décrocher votre premier emploi.

Tout savoir sur le marchéDescriptif des secteurs fi nanciers : Cette section

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Le Guide des Carrières en Financeédité par eFinancialCareers.fr – www.efi nancialcareers.frChef de projet : Janice Chalmers Responsable éditoriale : Julia Lemarchand

Secrétaire de rédaction : Anne-Claire Bouzanne Journalistes : Baptiste Julien

Blandet, Thierry Iochem, Corinne Zerbib, Jean-Christophe Buchot, Catherine Motol,

Mark Wilmann Directeur artistique : Valerio Italiano Maquette : Jane Roberts

Responsable Marketing : Emmanuelle Lacroix Publicité : Nicolas Pras,

Olivier Bertogal, David Serra, Abel Ekpitini

Exemplaires supplémentaires : info@efi nancialcareers.fr 0810 600 238

©2007 eFinancialCareers LtdTous droits réservés.

Comment utiliser ce guide ?

Julia Lemarchand

Responsable éditoriale

eFinancialCareers.fr

EspaceJeunesDiplômés

Page 4: Guide Carrière Finance

La liste des métiers de la fi nance est longue. Il y en

a pour tous les goûts et pour toutes les compétences.

Et le secteur recrute dans toutes les branches. Le

nombre d’offres d’emploi est tel que les services des

ressources humaines se tournent de plus en plus vers

les cabinets de recrutement, les agences

et les sites Internet d’offres d’emploi. L’Unedic estime

les besoins du secteur à 30 000 postes en 2007.

« La fi nance offre de vastes perspectives. Il y a plus de trois cents métiers. Tout est possible, en fonction du parcours professionnel, de la motivation et de la volonté de s’ouvrir », affi rme Catherine Dropsy, à la direction

des ressources humaines de la Société Générale.

Cela dit, il y a aussi des entreprises qui n’embauchent

pas, pour cause de restructuration de leur activité. C’est

le cas, par exemple, du réseau LCL, où les postes laissés

vacants par les récents départs à la retraite et départs

volontaires (plus de 3 000) ne seront pas pourvus.

Ces dernières années, les institutions fi nancières ont dû

s’adapter à de nouvelles réglementations qui ont modifi é

leur organisation en profondeur. Par ailleurs, la fi nance

dépend bien sûr des caprices de l’économie, notamment

en banque d’investissement et en gestion d’actifs.

Banque et assuranceFinance de marchéOublié le début des années 2000, marqué par des

réductions d’effectifs. Les marchés fi nanciers étant

au plus haut, traders, analystes, structureurs et

syndicateurs sont les bienvenus.

Banque de fi nancementLes activités de fi nancement, particulièrement le

private equity, bénéfi cient d’un fort affl ux de liquidités.

Les leverage buyouts (LBOs) permettent la cession

de PME à fort potentiel sans passer par les marchés

actions. Viennent s’y ajouter les fusions & acquisitions.

Les besoins en fi nancement croissent chaque année :

en France, une PME sur deux sera à vendre d’ici à 2012.

Banque privéeCette perspective dynamise la banque privée. Les

entrepreneurs vont vouloir placer le produit de la vente de

leur société. Résultat : réseaux et établissements dédiés

sont en concurrence pour capter ces futurs rentiers.

Gestion d’actifs et gestion alternativeEn gestion d’actifs, 123 milliards d’euros ont été

collectés en France en 2006. Et en gestion alternative,

les hedge funds ont cumulé près de 2 000 milliards de

dollars d’encours dans le monde ! À noter : la distinction

entre les deux types de gestion tend à s’estomper.

Banque de détailDe toutes les branches de la fi nance, c’est celle qui

recrute le plus, car la moitié de son personnel sera à

la retraite d’ici à trois ans. C’est aussi la branche où

la concurrence est la plus âpre. Les nouvelles recrues

doivent avoir un tempérament de commercial hors pair

pour faire la différence, même s’il ne s’agit pas tant

de vendre que de détecter les besoins des clients et

de leur proposer des solutions adaptées. Bon à savoir :

les fonctions sont de plus en plus encadrées,

notamment par des directives européennes.

AssuranceLes nouvelles réglementations touchent aussi

l’assurance, qui par ailleurs s’internationalise. L’essor

de l’assurance se fait en lien avec celui de la banque de

détail. La plupart des réseaux bancaires développent des

contrats d’assurance et les compagnies d’assurance

créent des fi liales bancaires, le plus souvent en ligne.

La frontière entre banque et assurance est de plus en

plus fl oue, comme en témoigne le rachat, en juin 2007,

des AGF par le Crédit Agricole.

Middle et back-offi cePour améliorer le suivi de la clientèle, maîtriser les

opérations fi nancières et s’adapter aux nouvelles

règlementations, tous les acteurs du secteur ont investi

dans le middle et le back-offi ce. Ici, la fi nance montre

qu’elle est bel et bien une industrie de pointe, avec ses

salles de serveurs informatiques dotées de mécanismes

de stabilisation de la température, ses processus

sophistiqués de sauvegarde des données, ses coffres-

forts numériques hypersécurisés…

Travailler en fi nanceEn bref

La finance recrute dans

toutes les branches

L’Unedic estime les besoins

à 30 000 postes en 2007

Le travail en équipe devient

une nécessité absolue

Une grande diversité de métiers, de compétences et de carrières, au sein d’un secteur qui recrute

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« En fi nance, tout est possible, en fonction du parcours, de la motivation et de la volonté de s’ouvrir » Catherine Dropsy, Société Générale

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

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Page 7: Guide Carrière Finance

Gestion des risquesLes réglementations récentes (Bâle II, IFRS) ont imposé aux

établissements de créer des outils d’évaluation de tous les

risques potentiels. Cette activité de vigie est une belle porte

d’entrée dans le monde de la fi nance pour ceux qui n’ont

pas complètement arrêté leur choix et qui veulent d’abord

avoir une vue d’ensemble du secteur.

Finance d’entrepriseComptabilitéCes nouvelles réglementations ont également redéfi ni

les contours de la comptabilité, générale comme

analytique. Même les PME sont poussées par les fonds

d’investissement à se restructurer dans ce domaine.

Contrôle de gestionLe reporting réalisé par le middle ou le back-offi ce, par

exemple en gestion des risques, n’a guère d’utilité sans

l’expertise du contrôleur de gestion. Aujourd’hui, le métier

est très en vogue au sein des banques, qui ont peu recruté

ce type de profi l au cours des dernières années.

Trésorerie d’entrepriseJadis isolé, le trésorier a retrouvé une place de choix au

sein de la direction fi nancière. Il est surtout présent dans

les grands groupes et son métier reste principalement

la gestion du cash. Mais sa fonction évolue. Il prend

désormais part à des missions transversales, par exemple

en gestion des risques ou en communication fi nancière.

Direction administrative et fi nancièreElle joue un rôle majeur dans la mise en œuvre de la

stratégie. De plus en plus, elle sert de lien entre la direction

générale et les actionnaires et prend en charge des

divisions et des fi liales. Le directeur administratif et fi nancier,

à la fois polyvalent et spécialisé, est souvent en première

ligne pour répondre aux demandes de transparence

exprimées par des régulateurs comme l’AMF (Autorité des

marchés fi nanciers).

Audit et conseilConseil et auditCes fonctions, généralement externalisées (mais l’audit

peut aussi être fait en interne), permettent à l’entreprise

de détecter ses points faibles et d’établir un plan de

bataille pour les éliminer. De plus, avec les nouvelles

réglementations, les établissements ont besoin d’aide

pour faire les bons choix. Comme la gestion des risques,

le conseil et l’audit ont un rôle de vigie et doivent dégager

une vision globale. Ils sont très en vogue actuellement.

Droit des affaires et complianceFace à l’augmentation des fusions & acquisitions et des

LBOs et face à la vague de nouvelles réglementations,

la fi nance cherche des profi ls juridiques. Mais le

marché ayant atteint sa maturité, il vous faudra trois

ans d’expérience minimum pour obtenir un poste.

Systèmes d’informationVu le haut niveau de technicité des missions et le

fait qu’elles sont souvent ponctuelles, les ingénieurs

interviennent généralement comme consultants. Ce qui

n’empêche pas les établissements fi nanciers d’avoir leurs

propres experts, mais ils sont bien moins nombreux.

De la MOA (maîtrise d’ouvrage)...Avec le développement des systèmes d’information,

la fi nance s’est profondément métamorphosée et a

gagné en productivité. Pour chaque nouveau produit

fi nancier, il faut mettre en place un dispositif informatique

adéquat, donc un cahier des charges. Cette tâche

revient aux ingénieurs informatiques et fi nanciers.

Autre mission : adapter les systèmes informatiques

après une fusion d’équipes, un rapprochement

d’unités (comme à la Caisse d’Épargne), ou encore

après l’arrivée de nouveaux textes réglementaires.

... À la MOE (maîtrise d’oeuvre) À partir du cahier des charges établi par la maîtrise

d’ouvrage, la maîtrise d’oeuvre conçoit et produit les

outils. A nouveau, ce sont le plus souvent des consultants

qui effectuent ce travail, parfois depuis l’étranger, dans un

pays où ils sont tout aussi compétents mais moins chers.

ConclusionLes postes dans la fi nance sont tout sauf cloisonnés.

Tous exigent un travail d’équipe, en particulier lorsqu’il

est question de gérer les risques et travailler sur les

nouvelles réglementations. Au-delà des compétences

propres à chaque métier, vous devrez donc démontrer

votre sens de la communication, votre capacité d’adaptation

et votre ouverture d’esprit.

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Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Dans la plupart des grandes banques d’investissement

européennes et anglo-saxonnes, les déroulements de

carrière sont les mêmes et les appellations et les profi ls

de poste diffèrent peu. Au début, la progression est

souvent rapide et les salaires généreux, mais la plupart

des postes exigent un investissement considérable.

AnalysteC’est le premier poste que décroche un jeune diplômé,

en général pour deux ou trois ans. En corporate fi nance

(banque de fi nancement et d’investissement), le travail

de l’analyste consiste à élaborer des pitchbooks(présentations de recommandations stratégiques) ou

à analyser des produits fi nanciers. En salle de marché,

son rôle se limite souvent à celui d’assistant. « Nous n’attendons pas d’un analyste qu’il apporte tout de suite de hautes compétences techniques. En revanche, il doit apprendre vite et faire preuve d’esprit d’équipe »,estime Christian Vie, DRH de Goldman Sachs France.

AssociéLes associés sont soit des analystes montés en grade,

soit des diplômés d’écoles de commerce titulaires d’un

MBA. Généralement, ils encadrent une petite équipe

d’analystes pendant trois ans environ. En tant qu’associé,

vous pourrez assister aux réunions avec les acteurs

clés des dossiers en cours et rencontrer les directeurs

fi nanciers des grandes entreprises.

Vice-presidentLe titre, issu de la terminologie anglo-saxonne, peut

impressionner mais le poste n’a rien d’exceptionnel :

les vice-presidents (VP) sont légion dans toute banque

d’investissement. Un vice-president est plus souvent

en contact avec les clients et gère systématiquement

des équipes. En corporate fi nance, il se voit confi er la

gestion des affaires courantes et des équipes d’associés

et d’analystes. Dans les ventes et le trading, il gère

son propre portefeuille de clients. Ici encore, la durée

moyenne d’occupation du poste est de trois ans.

Mais à ce stade, grimper les échelons devient plus

diffi cile car les critères d’évaluation – capacité à

créer de la valeur, à gérer les équipes, à satisfaire les

attentes des clients – sont plus fl ous. S’il n’obtient pas

de promotion interne, le vice-president tentera de

décrocher un poste ailleurs.

Directeur ou directeur exécutifCe sont les bras droits des directeurs généraux, ces

derniers étant les véritables détenteurs du pouvoir.

En corporate fi nance, les directeurs se chargent de

répondre au quotidien aux attentes des clients. Dans

les ventes et le trading, ils gèrent en bonne partie la

relation avec les clients importants.

Directeur généralLes directeurs généraux ou MD (managing directors)

tiennent le haut du pavé. Ils prennent l’initiative des

dossiers et sont les vrais responsables de la relation

avec les clients les plus importants. Peu d’analystes

parviendront à ce stade : dans une grande banque

internationale comme Goldman Sachs, on compte

un millier de MD pour 20 000 collaborateurs. Dans une

banque française, il faut généralement attendre d’avoir

40 ans pour accéder à un tel poste. « Les qualités essentielles pour devenir MD sont la passion du métier, le talent de deal maker, la maîtrise de la technique fi nancière et le sens de l’international », résume Xavier

Blandin, senior banker chez BNP Paribas et président

du Club des dirigeants de banques.

Salaire et performanceVotre progression de carrière dépendra plus fortement

de vos performances individuelles dans les ventes et le

trading. « En corporate fi nance et conseil en fusions & acquisitions, la progression peut être moins rapide car les performances sont plus diffi cilement quantifi ables, estiment Stéphanie Delorme et Virginie Chabran,

consultantes fi nance au sein du cabinet Whitehead Mann.

Alors que si l’on est en mesure de défricher de nouveaux marchés, il est possible de gravir très rapidement les échelons. » Ainsi, un trader talentueux peut parfaitement,

à un poste de vice-president, gagner plus qu’un directeur

général. Cela dit, votre salaire dépendra toujours de vos

performances. Et plus vous grimperez dans la hiérarchie,

plus la part variable de votre rémunération sera grande.

Gravir les échelonsEn bref

Comptez trois ans avant de

passer à l’échelon supérieur

Moins de 5 % des analystes

deviennent directeur général

Un vice-president doit souvent

quitter sa banque pour avancer

D’analyste à managing director : la carrière idéale au sein d’une banque d’investissement

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« Si l’on est en mesure de défricher de nouveaux marchés, il est possible de gravir très rapidement les échelons » Stéphanie Delorme et Virginie Chabran, cabinet Whitehead Mann

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Page 10: Guide Carrière Finance

La très grande majorité des recherches d’emploi se

font désormais par le biais d’Internet. Mais quand on

cherche du travail, l’univers de la Toile peut faire peur

tellement il semble sans limite. Comment ne pas se

noyer ? La première étape pour s’y frayer un chemin

consiste à défi nir un plan d’action, et la méthode

éprouvée du plan marketing est parfaitement adaptée.

Car il s’agit bien de vendre un produit : vous-même !

Après le bilan de compétences (qui suis-je, qu’est-ce

que je sais faire), il vous faut défi nir votre cible (qu’est-

ce que je veux), concevoir le message qui va véhiculer

les caractéristiques de votre produit puis choisir les

canaux de communication.

D’abord la cible : que cherchez-vous exactement ?

Afi n de le déterminer, il vous faut commencer par

examiner les critères généraux que l’on retrouve sur

tous les job boards : intitulé du poste, secteur d’activité,

localisation géographique. Mais cela ne suffi t pas.

Une recherche bien ciblée exige que vous défi nissiez

de façon plus détaillée le poste de vos rêves. Taille de

la société, culture d’entreprise, salaire, contenu de la

mission, possibilité de pratiquer des langues étrangères…

il vous faut dresser une sorte de portrait-robot

qui déterminera votre choix des annonces.

Le message se compose bien entendu de votre CV

et de votre lettre de motivation. Avant tout, il doit mettre

en avant les points forts de vos compétences et de votre

personnalité. Tout l’enjeu de recherche d’emploi est là :

comment se faire remarquer pour être sélectionné.

Formation et stagesParmi les candidats qui postulent en ligne sur les sites

des banques d’affaires, plus de la moitié sont éliminés

d’offi ce. Le premier critère de sélection est la formation.

Pour les postes haut placés, les recruteurs demeurent

extrêmement sélectifs sur la formation universitaire et

les stages. « Il ne s’agit plus seulement d’attendre les candidats mais d’utiliser les stages pour sélectionner nos futurs cadres, explique Anne Rayon, responsable du

recrutement chez LCL. Notre objectif pour 2007 est d’intensifi er notre recrutement à bac+5 pour compenser les départs à la retraite de nos cadres. » De bons résultats universitaires ne garantissent pas pour

autant un entretien. Pour faire le tri parmi les meilleurs

postulants, les formulaires de candidature en ligne,

particulièrement ceux des banques anglo-saxonnes,

comportent des séries de questions précises. Il s’agit

là du premier contact avec votre employeur potentiel :

soyez concis et précis, utilisez les mots clés et les

expressions favorites des recruteurs. Mais attention :

ne mentez pas ! Si votre candidature passe ce premier

barrage à la faveur d’un subterfuge, le recruteur ne s’y

trompera pas : il vous écartera défi nitivement de sa liste.

Par ailleurs, les recruteurs conseillent souvent de limiter

le nombre de candidatures afi n de mieux préparer

chacune d’entre elles.

Le truc en plusVous avez franchi la première étape grâce à votre

e-CV et à votre lettre de motivation : bravo ! Vous allez

être convié à passer un entretien. C’est souvent le

premier d’une série d’entretiens au cours desquels vous

rencontrerez des professionnels du métier et du groupe

(RH, opérationnels). À ce stade, les questions ont surtout

pour objectif de vérifi er que vous correspondez bien

au profi l recherché. Vos interlocuteurs veulent être sûrs

que vous avez les compétences requises et que vous

vous intéressez au secteur. Vous devrez démontrer votre

passion pour le monde de la banque, ce qui passe par

une bonne connaissance de l’actualité fi nancière et par

votre capacité à l’analyser.

Pour Pascal Quiry et Yann Le Fur, banquiers d’affaires

et professeurs au groupe HEC, « il est essentiel de comprendre l’environnement dans lequel évoluent les banques d’affaires pour pouvoir, lors d’un entretien, en parler dans les termes qui correspondent à la réalité de ces métiers. »N’hésitez pas à mentionner les expériences et « trucs

en plus » que vous pourrez apporter (langues étrangères,

spécialisations, bon suivi de l’actualité…). Les recruteurs

attendent des candidats qu’ils puissent justifi er pourquoi

ils ont choisi tel ou tel domaine (fusions & acquisitions,

DCM/ECM, etc.) et pourquoi ils ont postulé pour leur

banque en particulier. La responsable du recrutement

chez Barclays, Corinne Dalodière, rappelle les qualités

Comment sortir du lot ? En bref

Faites un portait-robot du poste

que vous visez avant de postuler

Soyez prêt à démontrer votre

désir de travailler dans la banque

Préparez-vous méthodiquement

aux tests d’évaluation

Le B.A.BA du parfait candidat ou comment se démarquer pour convaincre les recruteurs

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« D’un candidat, nous attendons clarté, précision, effi cacité, bon sens, dynamisme et envie de partager » Corinne Dalodière, Barclays

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Page 11: Guide Carrière Finance

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Page 12: Guide Carrière Finance

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Page 13: Guide Carrière Finance

fondamentales d’une bonne candidature : « D’un candidat, nous attendons clarté, précision, effi cacité, bon sens, dynamisme et envie de partager. »Baudouin Capelle, directeur des ressources humaines

chez Banque Patrimoine et Immobilier, conseille :

« Il faut travailler son accroche afi n de donner le ton pour la suite ; aller droit à l’essentiel et mettre en avant ce qui vous différencie des autres candidats ; prouver votre motivation, votre détermination et l’adéquationde votre profi l au poste proposé. »Vous serez amené à répondre à des questions

personnelles mais aussi à des questions dites techniques,

destinées à évaluer vos connaissances, votre capacité

à réfl échir et votre résistance au stress. Le contenu de

ces tests dépend du secteur dans lequel vous postulez.

En fusions & acquisitions, on vous questionnera

surtout sur les méthodes de valorisation. En ECM, les

questions porteront davantage sur la rédaction d’une

note d’information. Dans le trading, les questions de

personnalité seront plus fréquentes et les questions

techniques plus précises. Pour vous entraîner, des tests

de raisonnement numérique sont disponibles sur le site

eFinancialCareers.fr à la rubrique « Jeunes diplômés ».

La meilleure façon de penserSi vous êtes retenu après la première batterie d’entretiens,

vous serez invité à en passer d’autres.

Plus pointus, ces nouveaux entretiens porteront

davantage sur l’emploi en question. Par exemple, le

candidat à un poste en salle de marché pourra avoir à

répondre à des questions de calcul mental (combien font

six quatorzième à quatre décimales près, combien de

balles de ping-pong peut-on mettre dans le réseau du

métro parisien...). Pour répondre à ce genre de questions,

n’hésitez pas à réfl échir à haute voix : l’important n’est

pas de donner la bonne réponse mais de montrer que

vous savez utiliser le cheminement de pensée adéquat.

Certains d’entre vous seront soumis à l’épreuve des

entretiens de groupe. Plutôt que d’adopter la posture

du concurrent acharné, privilégiez l’esprit d’équipe.

Adressez-vous aux autres candidats en les appelant par

leur prénom, invitez-les à prendre part à la conversation,

ne les interrompez pas et ne monopolisez pas le temps

de parole. Bref, faites preuve d’éducation et de maîtrise

de vous-même ! Une autre façon de vous démarquer

en espérant décrocher le poste de vos rêves.

Titulaire d’un DESS techniques fi nancières et bancaires

et d’un magistère banque-fi nance de l’Université Panthéon-

Assas Paris II, Marceline Try a rejoint ABN Amro à Londres

en juillet 2004.

Quel poste occupez-vous chez ABM Amro ?Je suis vendeuse en salle des marchés au sein du département

dérivés actions, matières premières et taux d’intérêt. Je

m’occupe de la vente de tous types de produits, des produits

standardisés aux produits sur mesure.

Comment se sont déroulés les entretiens ?Les entretiens sont différents en France et en Angleterre.

Dans les banques françaises, les entretiens sont plutôt

techniques tandis qu’en Grande-Bretagne, les recruteurs

cherchent davantage à connaître votre personnalité et à

tester votre comportement en vous confrontant à différentes

problématiques et mises en situation. Pour entrer chez ABN

Amro, j’ai passé quatre entretiens avec les membres de

l’équipe et le responsable du département.

Pourquoi avez-vous choisi cette voie ?Apres un bac scientifi que, je me suis orientée vers des

études économiques qui m’ont passionnée. Puis j’ai voulu

mieux comprendre les marchés fi nanciers, d’où mon choix

du magistère banque-fi nance à Assas. Ce secteur étant en

ébullition constante, j’actualise sans arrêt mes connaissances.

Un vrai régal intellectuel !

Si c’était à refaire, opteriez-vous pour un autre parcours ?Non ! La fac m’a permis de me spécialiser dans mes domaines

de prédilection. J’ai pleinement bénéfi cié de toute la liberté et

de toute l’autonomie nécessaires pour étudier à mon rythme,

sans contrainte. J’ai choisi mes stages, qui sont une excellente

occasion de découvrir différents secteurs d’activités, dans

plusieurs domaines qui m’intéressaient.

Profi l

Marceline Try

Vendeuse en salle des marchés

ABN Amro

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Les conseils de Marceline :Soyez bien préparé, en particulier pour les tests de logique et les tests mathématiques

qui évaluent votre rapidité.

Soyez sincère. Dans le monde du travail anglo-saxon, le mensonge est impardonnable.

Si vous êtes recruté, votre employeur vérifi era

vos antécédents et appellera vos références.

N’oubliez pas que le recrutement peut parfois être injuste. Un refus de la part d’un établissement ne vous condamne pas

pour l’ensemble des entreprises.

www.efinancialcareers.fr/jeunes_diplomesPréparez-vous aux entretiens d’embauche avec nos tests en ligne

Page 14: Guide Carrière Finance

Vous venez de décrocher votre premier poste, peut-être

dans la prestigieuse société que vous rêviez d’intégrer.

Cette période d’adaptation est décisive. Voici quelques

conseils pour faire vos premiers pas dans les meilleures

conditions. Préparez votre premier jour comme une

rentrée scolaire. Rassemblez le maximum d’informations

sur l’entreprise et sur le département où vous allez

travailler. Si possible, étudiez l’organigramme pour

éviter les bourdes. C’est aussi le moment de renouveler

votre garde-robe, car votre nouvel emploi risque de

vous laisser peu de temps pour faire des emplettes

(attention, une fois dans l’entreprise, adoptez les codes

vestimentaires en vigueur).

Une fois dans la place, faites preuve d’autonomie,

sachez vous montrer débrouillard. Mais ne surestimez

pas les attentes de votre nouvel employeur. De

nombreuses entreprises n’accueillent pas les nouveaux

arrivants comme elles le devraient, faute de temps ou

de méthode. Cela ne veut pas dire qu’elles s’attendent

à ce que vous sachiez tout faire, tout de suite. « Nous engageons les débutants à prendre leur premier job avec humilité. Ils sont là pour apprendre. L’important est qu’ils montrent de la bonne volonté et qu’ils sachent s’intégrer à l’équipe », estime Pierre Bernardin, responsable du

recrutement juniors chez Exane.

Culture d’entrepriseAinsi, le nouveau collaborateur doit accepter d’avouer

qu’il ne sait pas et ne pas hésiter à poser toutes les

questions nécessaires au bon accomplissement de

ses tâches. « Il faut savoir demander de l’aide, confi rme

Dominique de Lastelle, responsable de la gestion des

carrières chez LCL. Même si vos collègues semblent débordés, il leur paraîtra normal de devoir guider vos premiers pas. En revanche, il ne faudra pas poser les questions trop tard, quand l’équipe estimera qu’à ce stade, vous devriez commencer à maîtriser votre poste. »

Il faut un peu de temps pour s’intégrer dans une

équipe. Diffi cile de ne pas se sentir exclu si une

partie des collaborateurs part déjeuner en oubliant

de vous inviter. Pour accélérer votre intégration,

il vous faudra comprendre rapidement la culture

d’entreprise : comment fonctionne la hiérarchie,

quel est le mode de communication privilégié,

quels sont les horaires adoptés par chacun...

Au quotidien, l’effort d’intégration passe aussi par les

relations informelles avec vos collègues. Essayez de

repérer les petits rituels des collaborateurs, soyez attentif

aux codes (par exemple la manière de se saluer) et

respectez-les. Ne négligez pas les discussions autour

de la machine à café, elles ont leur importance !

« Au début, l’essentiel est de créer un climat de confi ance, ce qui incitera les responsables de l’équipe à vous confi er progressivement des tâches nécessitant plus d’autonomie et à vous donner plus de responsabilités »,précise Pierre Bernardin.

Savoir se faire remarquerPersonne n’attend d’un nouveau venu qu’il soit parfait

ou qu’il engrange des résultats mirobolants. En

revanche, on est en droit d’exiger de vous de la

rigueur, de la motivation et une bonne organisation.

S’intégrer est sans doute plus facile que de se faire

remarquer. « Il faut se montrer curieux. Une bonne manière de sortir du lot est de se plonger dans l’histoire de l’entreprise, ce qui permet de manifester l’intérêt que l’on porte à la structure qui vient de vous engager,recommande Martin Dixon, directeur au sein du

cabinet de recrutement Hays. Il faut donc chercher de l’information. Parfois, tout est sur Internet. Mais cette recherche peut être aussi une bonne occasion d’entrer en contact avec un senior. Les connaissances acquises pourront être utiles au détour d’une conversation ou bien lors d’une réunion, quand elles permettront au junior de répondre à une question. »Finalement, l’important est de montrer son envie

de s’investir. « La pertinence des questions posées, la capacité à restituer ce qu’on vous a expliqué, la réactivité et la capacité à s’intégrer rapidement dans l’équipe sont les critères privilégiés pour évaluer le potentiel d’un nouvel arrivant », résume Dominique

de Lastelle. Patience, écoute, observation, curiosité

et proactivité seront vos meilleurs alliés.

Premier poste : trois mois pour convaincre

En bref

Repérez et respectez

les codes de l’entreprise

Soyez humble, réactif

et curieux

Intéressez-vous à l’histoire

de l’établissement

Quelques conseils pour s’intégrer en douceur, tout en faisant preuve de personnalité

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« Un débutant est là pour apprendre. L’important est qu’il montre sa bonne volonté et qu’il sache s’intégrer à l’équipe » Pierre Bernardin, responsable du recrutement juniors chez Exane

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Page 15: Guide Carrière Finance

Thinking New Perspectives.

Some think steel and glass.

We think meetingof minds.

Mention global finance and people will often think of big buildings of glassand steel, marble halls and swift lifts. But offices are only offices and wehave to work somewhere. It’s what we do inside those offices that matters.Banking adds value, creates wealth and makes things happen in the world.The people at Credit Suisse do important, exhilarating, rewarding work,but they are still just people. So if you’re thinking that the high-rise worldof global finance is not for you, give us the benefit of the doubt and visitthe website. You might feel right at home.

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Page 16: Guide Carrière Finance

Le banquier M&A (mergers and acquisitions) a pour

mission de conseiller les entreprises en matière d’achats,

de ventes et de fusions. Le métier fi gure parmi les plus

prestigieux de la banque mais il nécessite d’assimiler

sans cesse de nouvelles informations et de résister à la

pression de clients exigeants. Il exigera aussi de vous

que vous sacrifi ez une partie de votre vie privée.

TendancesEn 2006, le secteur a battu de nouveaux records grâce

à des marchés de taux très soutenus et une croissance

ininterrompue du volume des fonds levés en private

equity. « Tout laisse à penser que cette dynamique se poursuivra en 2007, un tiers des entreprises européennes anticipant une accélération du rythme de leurs acquisitions au cours des deux prochaines années »,indique l’étude européenne 2007 sur les M&A, réalisée

par le cabinet d’avocats international DLA Piper.

En France, les revenus nets annuels des dix premières

banques d’affaires ont augmenté de 34 % entre 2000 et

2007, passant de 2,45 à 3,28 milliards de dollars, selon

le cabinet Dealogic. Entre 2001 et 2004, les acteurs

avaient réduit leurs équipes pour faire face à la crise.

Depuis 2005, parallèlement à la forte augmentation du

volume des M&A, les recrutements sont de nouveau

à la hausse. Une tendance qui se confi rme à l’échelle

mondiale : début mai 2007, les opérations annoncées

totalisaient 1 235 milliards de dollars, soit une

augmentation de 63 % par rapport à l’année précédente.

Plusieurs explications à cette embellie. D’abord, après

des années de restructuration, les groupes assainis sont

prêts à s’endetter pour grandir. Ensuite, l’endettement

est facilité par des taux d’intérêt très faibles au Japon

et relativement bas en Europe, si bien que certains

fonds d’investissement n’hésitent plus à racheter des

géants à coup de milliards. Exemple récent : les fonds

d’investissement KKR et TPG ont racheté l’Américain TXU

pour 45 milliards de dollars. Le rattrapage est largement

amorcé mais il y a encore de nombreuses opportunités.

En matière d’embauche, selon Denis Marcadet, président

du cabinet de recrutement Vendôme & Associés, « les besoins se concrétiseront d’abord à un niveau senior car la capacité à originer des transactions est prioritaire »aux yeux des banques, soucieuses de remonter dans

les league tables (classements des conseils en M&A).

Principaux acteursLes banques anglo-saxonnes (Goldman Sachs, Morgan

Stanley…) offrent un environnement professionnel très

enrichissant. Attendez-vous à partager votre bureau

avec des collègues du monde entier et à travailler sur

des cross-border deals (opérations transnationales).

Ces banques ont la réputation de mieux payer que

les autres, même si des établissements comme BNP

Paribas, Rothschild ou Lazard tiennent le haut du pavé

dans les classements. Les « boutiques » M&A (cabinets

conseils indépendants) comme Aurel Conseil, Aforge

ou Bucéphale, sont de plus en plus présentes.

CarrièresQue fait précisement un banquier M&A ? « Nous originons et exécutons des transactions impliquant des sociétés françaises et assistons les autres métiers de la banque pour générer d’autres transactions »,décrit Hubert Vannier, responsable des M&A France

chez Deutsche Bank.

Pendant la phase d’origination, la banque n’est pas liée

contractuellement au client mais lui fournit des conseils

sur les opérations qu’il est susceptible d’entreprendre

(les banques sont alors en compétition pour décrocher

les fameux mandats de conseil). Cette responsabilité

échoit souvent à un managing director, qui a au

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

BNP Paribas 108,2 63

Goldman Sachs 98,3 24

Merrill Lynch 93,6 23

Morgan Stanley 87,4 28

Citigroup 77,1 23

JPMorgan 76,2 36

Société Générale 69 25

Rothschild 67,7 81

Sour

ce :

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007)

Palmarès 2006 des M&A en France

En millions d’euros Deals

Fusions & acquisitions (M&A)En bref

Les M&A recrutent à nouveau

en France depuis 2005

Indispensable : une excellente

formation générale

Il faut de l’endurance et une

bonne capacité de négociation

Un métier prestigieux et exigeant, qui ouvre les portes de nombreux autres secteurs

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« Il convient d’avoir un bon niveau d’anglais et une excellente formation générale dans une grande école de commerce voire d’ingénieurs » Guy de Brabois, cabinet Robert Walters France

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

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Page 17: Guide Carrière Finance

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Page 18: Guide Carrière Finance
Page 19: Guide Carrière Finance

moins huit ans d’expérience et un solide carnet

d’adresses. La phase d’origination comprend une

étape d’évalution fi nancière, « cruciale car elle permet d’apprendre le B.A.BA du métier », selon les mots d’une

analyste au sein d’une grande banque anglo-saxonne.

La phase d’exécution est plus technique : il s’agit

d’analyser en détail la société cible afi n d’estimer le

juste prix de l’opération envisagée, de défi nir sa structure

optimale (fi nancement inclus) et d’approcher la cible ou

les acquéreurs potentiels. L’une des étapes de la phase

d’exécution consiste à valoriser une entreprise cible ou

à modéliser une opération.

L’analyste junior partage son temps entre l’origination

et l’exécution, cette dernière étant prioritaire dès lors

que la banque est mandatée. Il n’est pas impliqué dans

la relation avec le client mais participe au marketing

en préparant les présentations (pitches) pour les

prospects qui doivent refl éter les arguments de la banque

(pourquoi le client doit-il racheter telle entreprise plutôt

que telle autre, comment fi nancer le deal...).

Les M&A ouvrent les portes de nombreux autres secteurs :

par la suite vous pourrez rejoindre un fonds spécialisé

dans les LBO (leverage buy-out), le département M&A

d’une grande entreprise ou encore un hedge fund.

SalairesLes M&A offrent des salaires élevés, surtout à Londres

où ils atteignent parfois le double des salaires parisiens.

En France, le salaire de base d’un banquier se situe entre

140 et 170 k€ au bout de cinq ans. Par la suite, il peut

grimper jusqu’à 200 k€, accompagné d’une part variable

allant de 200 à 400 k€ pour un managing director voire

pour un VP. Les rémunérations de certains managing

directors peuvent atteindre 1 à 1,5 million d’euros par an.

CompétencesPour faire un bon banquier M&A, il convient d’avoir « un bon niveau d’anglais et une excellente formation générale dans une grande école de commerce voire d’ingénieurs »,juge Guy de Brabois, consultant du pôle banque

chez Robert Walters France. Autres atouts : un MBA,

une passage dans une grande banque, une expérience

à l’étranger. Et il faut impérativement « savoir faire preuve d’endurance et avoir de bonnes capacités de négociation face à des chefs d’entreprises exigeants et qui ont souvent de fortes personnalités », conclut Guy de Brabois.

Diplômée de l’ESSEC, titulaire d’une maîtrise de sciences

politiques de la Sorbonne, Judith Charpentier travaille comme

analyste chez Morgan Stanley à Paris.

En quoi consiste votre poste actuel ?Je suis analyste en investment banking et mon métier consiste

à conseiller les entreprises sur leurs opérations stratégiques, ce

qui inclut les acquisitions, fusions et cessions mais aussi les

opérations de marché telles que les introductions en Bourse.

Les projets sont donc très variés et mes tâches aussi : évaluation

de sociétés, élaboration de business plans, analyse des impacts

fi nanciers d’une opération, coordination du travail des différents

conseils impliqués dans une transaction, etc.

Quelles sont les qualités requises ?C’est un métier très exigeant, qui implique beaucoup de

travail, de motivation et de détermination. Pour réussir en tant

qu’analyste, il faut être rigoureux et… analytique ! Il me semble

également indispensable d’aimer le travail en équipe et d’avoir

une bonne capacité d’adaptation, compte tenu de la variété des

interlocuteurs et du temps que l’on passe avec ses collègues.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?L’un de ses aspects les plus intéressants est que l’on participe

aux décisions stratégiques de nos clients. On a un réel impact

car on intervient sur des opérations qui transforment les

entreprises. Nos interlocuteurs sont les directeurs fi nanciers,

les PDG et leurs équipes, ce qui est très gratifi ant.

Ce qui m’attirait également, c’est l’environnement, très

international. J’ai fait tous mes stages à Londres, j’ai passé

deux ans à Paris et je pars à New York bientôt pour un an.

Morgan Stanley est une structure fl exible et a mis en place

un système de rotation, qui permet aux analystes le souhaitant

de changer d’équipe ou de pays à la fi n de chacune de leurs

trois premières années au sein de la société.

Enfi n, c’est un environnement où on prend rapidement beaucoup

de responsabilités, où on acquiert vite beaucoup d’autonomie et

où on apprend énormément, compte tenu du niveau d’exigence

très élevé et de la qualité des gens avec qui l’on travaille.

Profi l

Judith Charpentier

Analyste

Morgan Stanley

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Les conseils de Judith :Pour vous faire une idée plus concrète du

métier, allez aux forums organisés par les

écoles sur les métiers de la fi nance.

Quand les banques organisent des événements, profi tez-en pour rencontrer des professionnels.

En entretien, il vaut mieux montrer que l’on a compris un raisonnement plutôt

que de réciter, sans le maîtriser, un passage

d’un livre de fi nance.

www.efinancialcareers.fr/jeunes_diplomesRetrouvez en ligne les ouvrages essentiels pour votre carrière

Suite de l’article p. 14

Page 20: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Les départements DCM (debt capital market) et ECM

(equity capital market) des banques d’investissement

aident les entreprises à trouver de l’argent frais via

l’émission d’obligations et de prêts, les augmentations

de capital, l’émission de capital hybride, etc. S’ils sont

moins connus du grand public, les marchés de capitaux

de la dette (DCM) devancent néanmoins les marchés

actions (ECM), tant par leur poids économique que

par les volumes traités.

TendancesL’année 2006 a été marquée par la reprise des

introductions en Bourse (IPOs, initial public offerings),

qui se faisaient rares depuis 2001. Parallèlement, de

nombreuses opérations ont été menées sur les sociétés

cotées. Dans les banques, les départements concernés

sont en sous-effectifs et recrutent à tour de bras.

Le marché actions est en plein essor. Selon le cabinet

Dealogic, en 2006, le montant brassé par les marchés

actions internationaux a atteint le chiffre record de

762,1 milliards de dollars et le volume des échanges

a augmenté de 27 % par rapport à 2005. Quant aux

marchés de capitaux actions de la zone Europe,

Moyen-Orient et Afrique, ils ont augmenté de 19 %,

en grande partie grâce à l’augmentation du nombre

d’introductions en Bourse (+39 %).

Le marché des capitaux de la dette, qui avait marqué

une pause début 2006, est reparti à la hausse en cours

d’année pour atteindre un volume global d’émissions

de 6 380 milliards de dollars (+7 % par rapport à 2005).

En 2007, la tendance se confi rme, avec un volume

d’émissions de 1 820 milliards au premier trimestre.

De quoi être optimiste pour le recrutement, qui bat

son plein depuis quelques années, surtout dans les

métiers de l’origination et de la structuration. « Ils sont devenus incontournables, indique Denis Marcadet,

directeur du cabinet indépendant de chasseurs de têtes

Vendôme Associés. Dans les années 1990, le trading était l’un des métiers phares ; dans les années 2000, c’est

la structuration qui est à l’honneur. » Pourquoi ? Parce

que la tendance est à l’élaboration de solutions

personnalisées, de plus en plus complexes.

Principaux acteurs Les opérations menées sur les marchés DCM et

ECM exigent une certaine taille. Parmi les acteurs,

on trouve donc les grandes banques anglo-saxonnes

(Citigroup, JPMorgan, Goldman Sachs, CSFB, Lehman

Brothers, Barclays Capital), qui cohabitent avec des

établissements français (Société Générale, BNP Paribas,

Natixis, Calyon, Axa IM) et, au-delà, européens (UBS,

Deutsche Bank, Royal Bank of Scotland, Dexia).

CarrièresLe travail de l’originateur est d’identifi er les deals en

amont. Il analyse les besoins de fi nancement et les

contraintes puis met en place la transaction pour

son client, qui doit avoir une stature et une notoriété

susceptibles de lui ouvrir les marchés mondiaux de

capitaux. L’originateur est très souvent en déplacement

et a de multiples interlocuteurs : traders, économistes

de marché, agences, collectivités locales, entreprises

publiques, etc. Étant donné l’aspect technique de sa

fonction, c’est plutôt un senior spécialisé dans un

pays ou un secteur d’activité.

Après que l’originateur est parvenu à convaincre une

société de lever des capitaux par le biais d’un produit

fi nancier donné, c’est le structureur qui prend le relais.

Il émet le produit fi nancier : un travail relativement

simple lorsqu’il s’agit d’actions, car il se limite alors

souvent à la répartition entre actions ordinaires et

préférentielles ; la tâche se complique quand il s’agit

de produits complexes combinant plusieurs produits

sous-jacents (actions, obligations, changes, taux,

matières premières…). Le structureur se transforme

alors en chef cuisinier concoctant les mets les plus

exotiques à partir de centaines d’ingrédients.

Après l’origination et la structuration vient la syndication,

qui consiste à vendre le produit fi nancier. Le syndicateur

détermine la meilleure fourchette de prix, évalue

le nombre d’acheteurs potentiels et vérifi e que les

documents nécessaires à la vente sont prêts.

Dans ces métiers, les places sont rares pour les jeunes

diplômés. S’il est possible d’accéder en tant que

junior à un poste de structureur, les banques exigent

DCM/ECMEn bref

Les banques recrutent

à tour de bras

Les compétences transversales

sont très appréciées

Les seniors sont mieux placés

que les jeunes diplômés

Des fonctions en plein boom qui requièrent rigueur, capacité d’analyse… et une bonne expérience

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« Les métiers de l’origination et de la structuration sont devenus incontournables » Denis Marcadet, cabinet Vendôme Associés

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Page 21: Guide Carrière Finance

souvent une première expérience, de préférence liée à

l’opérationnel. « Être structureur nécessite quatre à cinq ans d’expérience », précise Denis Marcadet. Par ailleurs,

« il ne faut pas avoir peur de bosser 12 heures par jour ! »,prévient Tanguy Hespel, structureur junior chez Calyon.

Originateur, structureur, syndicateur : trois métiers distincts

mais qui requièrent une formation commune, car ils sont

complémentaires. L’entreprise ne veut pas, par exemple,

d’un originateur qui s’intéresse uniquement à son aspect

de la problématique. De plus, les compétences multiples

sont utiles pour la banque, mais aussi pour les clients.

SalairesLes spécialistes DCM/ECM sont très bien payés, surtout

lorsqu’ils possèdent des compétences transversales.

Un structureur de produits dérivés peut gagner entre

130 et 300 k€ euros par an. « La base fi xe des rémunérations tend à s’homogénéiser, que ce soit à Paris ou à Londres. En revanche, la partie variable est de plus en plus individualisée et importante, selon le profi l et la seniorité », indique Denis Marcadet.

Jusqu’à présent, les recruteurs estimaient que les

spécialistes ECM gagnaient moins que leurs homologues

DCM mais c’est de moins en moins le cas ; d’autant

que certaines banques comme Morgan Stanley, Merrill

Lynch et Lehman Brothers ont décidé de réunir leurs

départements actions et dette.

Compétences« Seniorité, technicité et approche commerciale sont les trois piliers de ces métiers », explique Guy de Brabois,

consultant du pôle banque chez Robert Walters France.

Ils exigent beaucoup de rigueur, alliée à un bon esprit

d’analyse. Dans ce secteur, la compétition est forte.

Ce sont les candidats expérimentés, ayant une double

formation en école de commerce et en mathématiques,

qui ont le plus de chances de décrocher un poste.

Et les formations les plus prisées sont les grandes écoles

d’ingénieurs (X, Centrale, Mines) ainsi que les troisièmes

cycles spécialisés en fi nance.

2 ans 50-60

5 ans 70-90

Responsable d’un pôle structuration 120-130

Sour

ce :

Vend

ôme

Asso

ciés

(200

7)

Salaires de base en DCM/ECM (en k€)

Expérience Salaire (hors bonus)

Frédéric Gabizon est responsable de l’origination pour les

émetteurs du secteur public en zone euro chez HSBC.

Diplômé de l’IEP Paris (section éco-fi ), titulaire d’une double

maîtrise de sciences économiques et de langues étrangères

appliquées (anglais et espagnol), il est par ailleurs diplômé

de la SFAF (Société française des analystes fi nanciers).

Quel a été votre parcours ?Je suis entré chez HSBC (à l’époque le CCF) début 1986.

J’ai fait l’ensemble de ma carrière au sein de la banque

d’investissement, à différents postes. C’est en 2000, lors du

rachat du CCF par HSBC, que j’ai accédé à mon poste actuel.

Quelles sont les qualités d’un bon originateur ?L’origination demande une très bonne réactivité, car il faut

sans arrêt être à l’affût des besoins de ses clients en fonction

des opportunités du marché, par défi nition volatiles. Un bon

originateur doit faire preuve d’une grande persévérance,

voire de mordant, sachant que le secteur est particulièrement

concurrentiel et que certaines opérations ne se concrétisent

qu’après de longs mois de négociations.

C’est par ailleurs un des seuls métiers dans l’univers de la

banque d’investissement où l’on existe à la fois par les opérations

fi nancières que l’on réussit et par celles que l’on rate, puisque

toutes les transactions sont publiques. Il faut donc avoir une

bonne résistance au stress.

Enfi n, il faut avoir de grandes qualités commerciales face à

ses clients – dans mon cas les émetteurs du secteur public,

à la fois prestigieux et exigeants, que sont les Trésors des

États, les agences, les entreprises publiques et les collectivités

locales de la zone euro.

Quelle a été votre plus grande satisfaction ?Un originateur cherche à réaliser une transaction phare, un

deal emblématique qui lui vaudra la reconnaissance du marché.

L’un de mes grands moments a été l’émission de l’OAT 2055

par la France, qui constitue encore aujourd’hui une référence sur

le marché de l’euro. Autre grande satisfaction : l’introduction

sur ce même marché d’un nouvel émetteur, l’Espagne.

Profi l

Frédéric Gabizon

Originateur

HSBC

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Les conseils de Frédéric :Réactivité et persévérance sont les qualités

essentielles pour réussir dans ces métiers.

Il faut aussi maîtriser les langues étrangères,

au moins l’anglais, et aimer les voyages.

Enfi n, il faut avoir le goût du travail en équipe, car certaines opérations exigent une collaboration étroite avec les équipes des produits dérivés.

Page 22: Guide Carrière Finance

Traders, brokers, vendeurs (sales) : les métiers en relation

directe avec les salles de marché en font rêver plus d’un.

Mais brasser des millions en quelques minutes n’est pas

de tout repos. Certains préféreront l’analyse fi nancière,

où le calme et la concentration sont des vertus premières.

TendancesLe recrutement dans les métiers de la vente et du trading

est lié à la croissance. En 2001-2003, les banques

avaient réduit leurs effectifs. Depuis, la forte progression

des Bourses et des marchés de matières premières

a entraîné une vague d’embauches qui se poursuit.

« Nous continuons à recruter sur tous les segments et toutes les plates-formes. Le rapprochement avec les produits dérivés a dynamisé les embauches », indique

Patrick Legland, directeur des cash equities au sein de

Société Générale Corporate & Investment Banking.

Le métier d’analyste fi nancier n’échappe pas non plus à

la logique de croissance. Encensé pendant les périodes

d’euphorie, il est montré du doigt lors des faillites

retentissantes, comme l’affaire Enron en 2002. Depuis,

la profession a d’ailleurs du mal à redorer son blason,

au point que les régulateurs nationaux réfl échissent à

de nouveaux « business models » afi n que l’analyse

ne soit plus rémunérée en fonction des performances.

En attendant d’y voir plus clair, certains analystes se

rapprochent du trading, d’autres se dirigent vers les

sociétés de gestion ou les hedge funds.

Signe des temps, l’analyse ISR (investissement

socialement responsable), encore méconnue, pourrait

se développer ces prochaines années : au moins deux

tiers des banques et des sociétés de gestion françaises

ont mis en place des équipes dédiées.

Principaux acteursLes acteurs ne sont pas les mêmes selon que l’on a

affaire à des grandes valeurs boursières (large caps) ou

à des valeurs moyennes (mid caps). Sur le segment des

mid caps, les acteurs nationaux indépendants se taillent

la part du lion. Sur celui des large caps, les grands

groupes anglo-saxons sont en tête, loin devant les

grandes banques françaises, si bien que ces dernières

s’associent pour mieux résister. Ainsi, début 2007, la

Société Générale et Calyon sont entrées en négociation

pour fusionner leurs activités de courtage de dérivés aux

États-Unis, respectivement nichées au sein de Fimat et

Calyon Financial. Si elle aboutit, cette fusion permettra

de créer le numéro trois de ce secteur outre-Atlantique.

CarrièresLe jeune diplômé débute souvent sa carrière comme

analyste fi nancier, assistant trader, chargé d’études

fi nancières ou ingénieur de marché.

Attention, ne pas confondre vendeur et trader !

Le vendeur et le trader travaillent en étroite collaboration

mais leurs tâches sont distinctes. Les traders, chargés

d’investir sur le marché, passent leurs journées les

yeux rivés sur les terminaux d’informations fi nancières

(Bloomberg, Reuters). Les vendeurs, eux, consacrent

une grande partie de leur temps à téléphoner aux

clients. « Le vendeur est l’intermédiaire entre le client de la salle de marché et le trader, indique Jérémy Samama,

vendeur junior sur les dérivés de taux chez Dresdner

Kleinwort à Paris. Il entretient des relations commerciales au quotidien. Présenter à ses clients des produits développés par la banque est une partie importante de sa mission. Si, à un moment donné, le client est intéressé, le vendeur appelle le trader pour actualiser le prix en fonction de l’état du marché et réaliser l’opération. Même si des exceptions peuvent contredire la règle, il n’y a pas beaucoup de passerelles entre les métiers de traders et de vendeurs sur dérivés. »Sur les autres produits, les mouvements sont plus

fréquents. « Les personnes évoluent en permanence d’un métier à l’autre, d’un pays à l’autre, et nous encourageons la mobilité, aussi bien fonctionnelle que géographique »,indique Patrick Legland.

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

1 Kepler Equities 103

2 Exane BNP Paribas 124

3 Gilbert Dupont 103

4 Oddo Securities 163

5 Fortis Bank 77

Sour

ce :

Star

min

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007

Classement des bureaux d’analyse selon la qualité de leurs recommandations (small et mid caps), France 2006

Rang Bureaux Nb de recommandations

Vente, trading, rechercheEn bref

Les recrutements dépendent de

la croissance, sauf pour l’analyse

Vendeurs et traders ont des

rôles complémentaires

Plus le produit est complexe,

plus les bonus sont importants

Vendeurs, traders et analystes : trois métiers complémentaires mais distincts

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« Nous recrutons sur tous les segments et toutes les plates-formes » Patrick Legland, Société Générale Corporate & Investment Banking

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

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Page 23: Guide Carrière Finance

Just going with a name. Going where you’ll

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Page 24: Guide Carrière Finance

Gaselys est une société de trading d’énergie, filiale des groupes Gaz de France et Société Générale.Gaselys intervient sur les marchés physiques et dérivés de l’énergie en Europe : gaz, électricité, pétrole et produits raffinés,quotas de CO2, charbon. En s’appuyant sur son activité de trading, Gaselys propose aux grands comptes industriels, aux distributeurs d’énergie et aux producteurs indépendants de gaz ou d’électricité un accès aux marchés de gros, des produits de gestion des risques liés aux prix de l’énergie, ainsi que des solutions d’optimisation d’actifs (actifs physiques, contrats d’achat ou de vente...). Gaselys se situe parmi les premiers intervenants sur les hubs gaziers européens (NBP, Zeebrugge, TTF, BEB, PEGs) et a développé de solides positions sur l’électricité en France et au Royaume-Uni.

Dans le cadre de son développement rapide, Gaselys renforce ses équipes - “Front” : traders, marketers, ingénieurs R&D,- “Support” : finance, informatique de salle de marché, back et middle office, risque crédit...Pour poser votre candidature (emploi ou stage) :

[email protected]ée IV - 14, rue FructidorF-75818 Paris Cedex 17www.gaselys.com

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

Page 25: Guide Carrière Finance

De son côté, l’analyste fi nancier produit des rapports

sur les tendances des marchés fi nanciers, sur l’évolution

des perspectives sectorielles ou encore sur l’actualité

fi nancière des sociétés cotées ou émettrices de dette

de marché (analyse crédit). Ces rapports sont ensuite

transmis aux clients et doivent les aider à prendre leurs

décisions d’investissement. Les principaux interlocuteurs

de l’analyste fi nancier sont les traders, mais ils sont

également sollicités par les vendeurs, qui cherchent

à suggérer à leurs clients de nouvelles stratégies

d’investissement. Les analystes sont aussi amenés à

communiquer avec les clients, notamment avec les hedge

funds, particulièrement exigeants et qui tendent à occuper

une part croissante de leur temps de travail.

SalairesPour ces trois métiers, les rémunérations de base

sont relativement homogènes. La partie variable pèse

souvent beaucoup plus que le salaire de base, qui oscille

généralement entre 80 k€ et 120 k€ euros par an pour des

profi ls déjà expérimentés.

Les traders touchent les plus gros bonus, en fonction

de leurs performances et de la complexité du produit.

Un bonus peut dépasser le million d’euros. Il n’est pas

rare que certains traders vedettes gagnent plus d’argent

que les dirigeants des établissements où ils opèrent.

Les banques anglo-saxonnes sont réputées verser les

plus gros salaires, Goldman Sachs en tête. Si certaines

adoptent des logiques purement méritocratiques, d’autres

se réfèrent aux objectifs des équipes, à la fois globaux et

par produit. ll est donc diffi cile de donner des moyennes.

CompétencesDe niveau bac+5, diplômé de l’enseignement supérieur

(école de commerce ou d’ingénieurs, université),

le trader doit fait preuve au quotidien de dynamisme,

de réactivité et de rigueur. Face à des produits fi nanciers

de plus en plus complexes, il maîtrise parfaitement les

mathématiques. Les rôles du vendeur (sales) et du

trader sont complémentaires. En effet, l’équipe de vente

s’appuie sur le trading qui produit les prix et gère le

risque. Sales et trader juniors doivent tous deux avoir une

expérience signifi cative (long stage) dans le domaine

fi nancier. Sales et trader seniors auront une expérience

réussie d’au moins cinq ans. L’anglais courant est de

mise, une deuxième langue est appréciée.

Titulaire d’une maîtrise des sciences de gestion (fi lière fi nance)

de l’Université Paris Dauphine, Stéphanie Lefebvre est

responsable de l’analyse fi nancière au sein de la société

de bourse Gilbert Dupont, fi liale du Crédit du Nord spécialisée

dans les les small et mid caps françaises.

En quoi consiste votre travail ?Je manage une équipe de dix analystes fi nanciers, chacun

ayant en charge le suivi de quinze à vingt valeurs pour lesquelles

ils doivent se forger une « opinion » boursière selon l’une des

quatre grandes lignes suivantes : acheter, accumuler, alléger ou

vendre. Ils se font cette opinion à partir de plusieurs éléments :

l’analyse des comptes historiques et prévisionnels de la société,

une évaluation destinée à déterminer un objectif de cours, leurs

contacts avec le management de la société en question, etc.

Parallèlement, j’ai choisi de suivre moi-même quelques valeurs

du secteur média afi n de pouvoir rester au cœur du métier

d’analyste fi nancier.

Quelles sont les qualités requises pour ce métier ?Il faut avant tout être curieux, mais aussi et surtout avoir un esprit

synthétique et critique, aimer jongler avec les chiffres (pour

l’étude des comptes) et rédiger (car l’analyste doit régulièrement

produire des études, des notes, etc.). En outre, un analyste

fi nancier doit avoir des qualités commerciales pour vendre ses

idées d’achat ou de vente, dans un premier temps aux vendeurs

de sa société de Bourse (dans mon cas il s’agit de Gilbert

Dupont) et dans un second temps aux clients institutionnels.

Pourquoi avez-vous choisi cette voie ?C’est un métier formidablement riche ! À la fi n de ma maîtrise

des sciences de gestion à Dauphine, l’analyse fi nancière, que

j’avais étudiée, me semblait être la matière la plus concrète. Je

suis entrée en contrat à durée déterminée dans une société de

Bourse il y a dix-sept ans. Par la suite, j’ai eu l’occasion d’exercer

mon métier dans une société de Bourse plus importante, où j’ai

pu accéder à des responsabilités de management.

Profi l

Stéphanie Lefebvre

Analyste

Gilbert Dupont

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Les conseils de Stéphanie :Apprendre à parler anglais est absolument indispensable !

Je conseille aussi aux jeunes diplômés de multiplier les stages dans diff érents métiers et structures.

Également utile : une expérience à l’étranger, pendant ses études ou en tant que stagiaire.

www.efinancialcareers.fr/jeunes_diplomesVous avez lu le guide ? A vous de jouer !

Page 26: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Titrisation, syndication de crédit, fi nancement

d’acquisitions : autant de services proposés par les

banques aux entreprises. Le crédit syndiqué est

considéré comme un produit d’appel, tandis que d’autres

prestations sont perçues comme plus sophistiquées.

C’est le cas du fi nancement d’actifs, du fi nancement à

l’exportation (trade fi nance) et de la titrisation (qui permet

aux entreprises de s’assurer le fi nancement immédiat

de recettes commerciales futures).

TendancesLes crédits syndiqués représentent une grosse part

des emprunts bancaires. La syndication s’est

développée dans le domaine des fi nancements

généraux mais couvre aussi le fi nancement de projets

(dans les domaines du commerce international, des

matières premières, de l’immobilier, etc.). Compte tenu

de la concentration que connaît le secteur bancaire

et de la hausse continue des montants moyens des

fi nancements montés, le marché primaire (marché

de l’émission) s’est doublé il y a plusieurs années d’un

marché secondaire (marché de la négociation des

valeurs émises sur le marché primaire), dont l’activité

fait dorénavant partie de la syndication de crédits.

L’activité du département leverage fi nance a été

boostée par la multiplication des LBO (leverage buy-outs).

« Les opérations sont de plus en plus grosses. Au niveau européen, les fonds disposent de 25 à 35 milliards d’euros pour les acquisitions, soit près de 100 milliards d’euros si l’on tient compte de l’effet de levier. Un potentiel considérable ! », indique Jacques Pochon, responsable

du leverage fi nance France chez Calyon. Enfi n, le poste

d’analyste de crédit est également en plein boom.

Principaux acteursBNP Paribas, SG CIB, Calyon et la dernière-née, Natixis,

créée fi n 2006 : les banques françaises universelles

dominent. Mais depuis quelques années, les banques

anglo-saxonnes, notamment JPMorgan, se montrent

particulièrement offensives sur le marché français.

CarrièresLe métier de base consiste à analyser la qualité de crédit

des entreprises clientes. L’analyste crédit, qui gère des

dossiers importants et délicats, doit analyser, secteur par

secteur, la santé et la valeur des entreprises, cotées ou

pas. Il réalise des études fi nancières prévisionnelles et

fournit aux différents acteurs des salles de marché des

informations sur une entreprise, un titre boursier ou la

valeur d’un placement. Ce poste requiert de l’expérience,

si bien que le junior ne s’occupera que de petits projets

ou ne sera mis à contribution que comme expert

ponctuel. L’analyste expérimenté pourra évoluer vers

l’analyse de projets en banque d’affaires, vers la direction

d’une agence en banque de détail ou vers la gestion de

trésorerie (qui va des opérations de couverture de taux et

de change à la gestion des moyens de paiement).

Salaires« Pour les seniors qui assurent les opérations d’ingénierie fi nancière pour une clientèle de grands comptes, le salaire moyen va de 200 à 280 k€. Le bonus a augmenté par rapport à 2006 et se situe désormais dans une fourchette de 185 à 245 k€ », indique

Thierry Carlier-Lacour, directeur associé du cabinet

de recrutement Humblot-Grant Alexander. Mais pour

atteindre ce niveau de responsabilités, il faut patienter

vingt ans et les places sont extrêmement rares.

Responsable en fi nancement de projet ou en

fi nancement structuré, vous gagnerez, après dix ans,

plus de 120 k€ plus 30 % de bonus minimum. En

fi nancement structuré, les juniors se contenteront de 35

à 40 k€ annuels. Le salaire d’un analyste crédit débutant

va de 28 à 42 k€, celui d’un senior jusqu’à 70 k€.

CompétencesMieux vaut avoir de bonnes compétences en

mathématiques fi nancières et être parfaitement au

courant des techniques de calcul de ratios et des

normes IFRS (international fi nancial reporting standards),

pour pouvoir dégager des indices fi ables et signifi catifs.

En plus de solides connaissances générales (en fi scalité

des entreprises, en analyse comptable, etc.), il faut

également posséder d’excellentes qualités relationnelles.

Banque de fi nancementEn bref

Le leverage finance a été boosté

par la multiplication des LBO

Pour les juniors, les débouchés

se situent en analyse crédit

Il faut être à l’aise avec les

chiffres et avec les gens

Autant de prestations fi nancières que de professionnels pointus, au service des entreprises

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« Les opérations de LBO sont de plus en plus grosses. Au niveau européen, les fonds disposent d’un potentiel considérable » Jacques Pochon, Calyon

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

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Page 27: Guide Carrière Finance

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Page 28: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Devenir gestionnaire de fonds, c’est choisir la tortue

plutôt que le lièvre. Il faut penser à long terme, car les

sommes collectées proviennent des fonds de pension

et des compagnies d’assurances. La question brûlante

du fi nancement des retraites explique le développement

des sociétés de gestion, qui traitent deux types de fonds :

les fonds passifs et les fonds actifs. La gestion de fonds

passifs consiste à acheter des titres sélectionnés pour

être conservés sur une longue période. En gestion de

fonds actifs, il s’agit d’arbitrer entre les titres en fonction

des avantages que l’on peut en tirer.

La gestion d’actifs touche de nombreux supports

(actions, obligations, immobilier, matières premières…)

et se rapproche, dans ses techniques, de la gestion

alternative. Les sociétés de gestion se développent

autour de plusieurs fonds. La croissance de leur activité

s’explique souvent par une forte prise de risque,

mais aussi par la présence de nombreuses liquidités.

TendancesLa France occupe une position de leader en Europe

avec près de 22 % des parts de marché, devant

le Royaume-Uni (18 %) et l’Allemagne (17 %). Le

Luxembourg ne pèse que 3 % mais un quart des fonds

y sont domiciliés. Selon l’Association française de la

gestion fi nancière (AFG), en 2006, « le marché français de la gestion pour compte de tiers a progressé d’environ 15 % ». L’année s’est soldée par une collecte record

de 123 milliards d’euros, contre 59 milliards en 2005.

Toujours selon l’AFG, « les fonds de retraite par capitalisation, véritable carburant des fonds d’investissement dans les pays anglo-saxons, devraient permettre à la gestion institutionnelle de poursuivre son développement en France. En croissance depuis une dizaine d’années, le ratio OPCVM / PIB est l’un des plus élevés parmi les pays où la gestion collective joue un grand rôle. » Ce qui fait des acteurs du secteur

le premier investisseur de l’Hexagone. Côté emploi,

des tensions se font jour. En 2007, l’offre semble

supérieure à la demande, une tendance confi rmée par

le cabinet de recrutement Michael Page. Les profi ls les

plus recherchés sont les ingénieurs. Mais la fonction

commerciale prend de l’importance au sein des sociétés

de gestion, obligées d’améliorer leur offre face au grand

enjeu actuel, celui de la réglementation. « La dimension de conformité devient fondamentale, souligne Daniel

Pion, associé au cabinet Deloitte. La gestion d’actifs est de plus en plus sophistiquée et les institutionnels de plus en plus exigeants. »

Principaux acteursLa liste est longue. La plupart des grands établissements

disposent d’une structure d’asset management. Parmi

les acteurs à forte croissance, citons UBS, Allianz, Axa,

Crédit Agricole, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Fidelity

International, Goldman Sachs, Merrill Lynch, Société

Générale, HSBC, Neufl ize et Groupama.

CarrièreLa gestion de fonds reste le métier emblématique

du secteur. Hier, elle consistait à identifi er et analyser

les produits, à rassurer les clients existants et à en

convaincre de nouveaux. Aujourd’hui, le gérant de fonds

s’est spécialisé dans un secteur, une région ou un type

d’actifs. Il ne s’occupe plus de l’analyse des valeurs ni

de la relation clients. Son rôle est d’arbitrer entre des

valeurs à partir des recommandations des analystes.

La fonction d’analyste reste centrale, malgré les

reproches essuyés par la profession au début des

années 2000, quand certaines études ont été critiquées

pour leur manque d’objectivité. Depuis, des codes de

bonne conduite ont été introduits. L’analyste, qui doit

aider le gérant de fonds à prendre les bonnes décisions,

s’est lui aussi spécialisé. Et il n’est pas rare qu’une

société de gestion ayant ses propres analystes fasse

également appel à l’expertise d’une ou de plusieurs

banques d’affaires.

La conquête de nouveaux clients échoit désormais

à des départements ad hoc. Des fonctions commerciales

et marketing se sont dévelopées, surtout depuis la

mise en place de la stratégie dite d’architecture ouverte.

Celle-ci consiste à ne pas limiter l’accès à un fonds aux

seuls clients de l’établissement. « À côté de notre propre réseau, l’équipe commerciale tisse des liens avec les assureurs, les banques, les entreprises, les conseillers

Gestion d’actifsEn bref

La France est leader

en Europe

Des métiers de plus

en plus spécialisés

Gérants de fonds : beaucoup

de candidats, peu d’élus

Un secteur très dynamique, boosté par le défi du fi nancement des retraites

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« La gestion d’actifs est de plus en plus sophistiquée et les institutionnels de plus en plus exigeants » Daniel Pion, Deloitte

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Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Page 29: Guide Carrière Finance

Le groupe Crédit Agricole cultive la différence de ses 150 000 collaborateurs dans plusde 70 pays.

credit-agricole.fr

Bienvenue dans le pôle de gestion d’actifs du Crédit Agricole : Crédit Agricole Asset Management.Bienvenue dans un monde performant et exigeant où la diversité des métiers, des projets, des clients comme des talentssera synonyme pour vous de savoir-faire et d'ambition. A vous de vous dépasser et d'innover dans un univers professionnel à votre mesure qui privilégie la transparence, le respect et la confiance. Bienvenue dans un monde d'émotions vraies qui donnera toute sa place à votre talent.

2 214 collaborateurs (dont 515 professionnels de l'investissement)

Une présence dans plus de 20 pays

8 centres de gestion dans le monde

544,4 milliards d'euros d'encours

N° 1 en France en gestion collective(1) et dans le Top 10 en Europe continentale(2)

Données chiffrées au 31/03/2007. Sources : (1) Europerformance - (2) IPE - Top 400 players de décembre 2006. Gestion de portefeuilles Commercial et Marketing

Analyse financièreRisques et Compliance

Sincerity, Empathy, Passion.More than figures.*

caam.com

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Sincerity, Empathy, Passion.More than figures.*

Page 30: Guide Carrière Finance
Page 31: Guide Carrière Finance

en gestion de patrimoine indépendants, les autres sociétés de gestion et les banques privées », explique

Jean-Marie Feron, directeur du développement de

Barclays Asset Management. Les commerciaux

participent activement au développement de nouveaux

produits en relayant auprès du marketing les besoins

exprimés par leur contacts.

« La gestion d’actifs offre des possibilités d’évolution et sait reconnaître les talents, estime pour sa part Françoise

Toussaint, responsable des ressources humaines chez

Groupama Asset Management. Nous facilitons la mobilité entre les métiers afi n de permettre aux personnes de se construire un parcours au sein de l’entreprise. »

SalairesComparée à la banque d’investissement, la gestion

d’actifs n’est guère généreuse, surtout au regard de

la disponibilité et de l’engagement requis. En banque

d’investissement, la part variable représente parfois

300 % de la part stable du revenu, mais en gestion

d’actifs, elle ne dépasse pas 50 % du fi xe. Cela dit,

les salaires progressent.

CompétencesLa gestion d’actifs exige de développer un bon réseau

de relations, d’aimer l’investigation, d’être à l’écoute et

d’apprécier le travail en équipe. Attention, le nombre de

gérants reste limité ! Il y a beaucoup de candidats et

peu d’élus. De plus, le métier n’est plus aussi autonome

qu’avant, ce qui lui enlève un peu de son charme. Tout

se décide en équipe. Les métiers du secteur nécessitent

de connaître sur le bout des doigts les valeurs et les

réfl exes des marchés fi nanciers, car « le travail des analystes, des gérants et des analystes gérants est de chercher des valeurs qui vont faire mieux que l’indice de référence », précise Jean-Marie Feron. Quelle que soit

votre formation initiale – école de commerce, université,

Sciences Po – , complétez-la par un diplôme de la SFAF

(Société française des analystes fi nanciers) ou par un

CFA (certifi cate in fi nancial accounting).

Diplômée de l’ENSAE et de Sciences Po Paris, Nathalie Batt

est en charge de l’ingénierie produits à La Banque Postale

Asset Management. Depuis fi n 2005, elle est directrice adjointe

au directeur du développement.

Qu’est-ce qui a présidé au choix de vos études ?J’avais un goût prononcé pour les maths mais je ne voulais

pas m’enfermer dans un domaine trop spécialisé. L’ENSAE m’a

semblé le bon choix. Puis j’ai eu envie d’aborder l’économie

sous un angle plus littéraire et j’ai intégré Sciences Po

parallèlement à ma dernière année à l’ENSAE.

Comment vous est venu le goût de l’ingénierie fi nancière ?Après des stages aux AGF, au CCF (aujourd’hui Sinopia

Asset Management) et à la Banque du Phénix, j’ai choisi un

premier poste qui me permettait d’observer les métiers de la

fi nance : je suis devenue chargée d’études front-offi ce au sein

de la compagnie d’assurance-vie Cardif, fi liale de la Compagnie

Bancaire. Les différents postes que j’y ai occupé ont répondu

à mon goût de la polyvalence. En 1999, lors du rapprochement

avec la BNP, j’ai rejoint Sogéposte (devenu depuis La Banque

Postale Asset Management) en tant que responsable de

l’offre produits.

En quoi consiste votre fonction d’adjointe au directeur du développement ?La direction du développement, qui emploie dix-huit personnes,

englobe l’activité d’ingénierie produits et de sélection de fonds,

mais également l’activité commerciale auprès de la clientèle

des institutionnels et des corporates ainsi que l’ingénierie

commerciale auprès des équipes commerciales du réseau.

Je participe au développement de l’ensemble de ses activités,

tout en demeurant plus particulièrement en charge de la défi nition

et de la création de l’offre de produits fi nanciers, tant pour les

particuliers que pour les institutionnels. Ils peuvent prendre la

forme de produits de gestion collective ou de fonds dédiés,

répondant aux besoins spécifi ques des clients institutionnels.

Ces produits font appel à toutes les classes d’actifs et peuvent

s’appuyer sur diverses techniques de gestion (gestion

fondamentale, gestion quantitative, gestion structurée).

Profi l

Nathalie Batt

Adjointe au directeur du développement

La Banque Postale Asset Management

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Gérant 60-80 k€ 70-110 k€ 90-180 k€ 120-200 k€

Analyste 60-80 k€ 80-100 k€ 100-150 k€ 150-200 k€

Commercial 60-80 k€ 70-100 k€ 100-150 k€ 150-200 k€

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7Salaires de base des principaux métiers en gestion d’actifs

Fonction 3 à 5 ans 5 à 7 ans 7 à 11 ans + 11ans

Suite de l’article p. 26

Les conseils de Nathalie :Optez pour un premier poste généraliste et spécialisez-vous ensuite dans un domaine choisi en connaissance de cause.

N’hésitez pas à élargir le champ de votre expérience.

Mettez votre expertise théorique au profi t d’activités moins directement liées à votre formation d’origine.

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Page 32: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

La gestion alternative suscite toujours autant d’intérêt.

Son succès n’est pas dû à un simple effet de mode.

L’AMF (Autorité des marchés fi nanciers) la défi nit comme

une gestion déconnectée des marchés fi nanciers,

dépendant uniquement de la stratégie mise en œuvre en

vue de réaliser une performance dite absolue. « Durant la crise de début 2000, la gestion alternative a offert des performances décorrélées des marchés actions, aux alentours de +10 % pour les meilleurs fonds, en utilisant les techniques d’effet levier ou de vente à découvert »,analyse Aurélien Lafaye, directeur du développement

de Multiratings, société d’informations fi nancières sur

la gestion d’actifs.

La gestion alternative ne se résume pas aux hedge

funds. On peut aussi y inclure les fonds qui s’intéressent

aux matières premières, la multigestion, les fonds de

fonds et les produits dérivés. Elle est basée sur trois

types de démarches : le « short selling » (anticipation

des mouvements baissiers sur les valeurs), le « global

macro » (anticipation des mouvements baissiers

des places fi nancières et des grands indicateurs

économiques) et le « event driven » (qui consiste à tirer

le meilleur parti d’opérations fi nancières comme les

fusions & acquisitions et les faillites).

TendancesLes hedge funds forment la partie la plus connue et la

plus importante de la gestion alternative et aussi celle

qui fait le plus peur. Au premier trimestre 2007, ces

fonds spéculatifs brassaient quelque 1 568 milliards de

dollars à travers le monde, dont 60 milliards d’argent

frais levés en moins de trois mois. Les banques centrales

suivent de près les comportements des hedge funds.

Les régulateurs estiment que leurs stratégies sont trop

similaires d’un fond à l’autre, ce qui augmente les

risques. La presse économique se fait régulièrement

l’écho des échecs, comme celui d’UBS avec sa

fi liale Dillon Read Capital Management, qui a perdu

150 millions de dollars au premier trimestre 2007.

La gestion alternative se démocratise. Auparavant

réservée à quelques initiés fortunés, elle propose

aujourd’hui des produits aux institutionnels, aux

banques et aux particuliers. En France, la législation

s’est assouplie, accordant plus d’indépendance au

secteur. Mais d’importants blocages demeurent du côté

de la demande : la gestion alternative ne représente que

10 % de la gestion d’actifs, contre 30 % aux États-Unis.

Principaux acteursDiffi cile d’établir une liste fi able : les premiers aujourd’hui

seront peut-être les derniers demain ! En 2007, le top 5

établi par Alpha Magazine n’a rien à voir avec celui de

2006 (voir tableau). Un secteur extrêmement divers, donc

un vivier d’emplois. Les grands établissements bancaires

ne sont pas en reste et recrutent eux aussi.

CarrièresDe l’analyste au structureur de produits en passant par

le trader et le technico-commercial, les métiers de la

gestion alternative diffèrent peu de ceux de la gestion

d’actifs. « La fonction commerciale est très recherchée en ce moment pour informer les clients sur les produits »,explique Aurélien Lafaye. Peter Dolan, consultant associé

au cabinet Alexander Hugues, précise : « Il faut pouvoir expliquer de manière claire aux clients ce qu’est la gestion alternative, ses risques et ce qu’elle implique pour les portefeuilles. »La grande diversité des fonds signifi e qu’il y a de

nombreuses possibilités d’évolution, qui dépendent

de la taille des sociétés. Pour Benjamin Louvet, directeur

général de la société de gestion Prim Alternative, « dans les grands groupes, les personnes sont forcément spécialisées et travaillent sur des produits de masse. Dans une petite structure, il y a plus de réactivité. Chacun a sa spécialité mais participe aussi au développement global. Il y a plus de passerelles. Une personne polyvalente peut ainsi toucher à différents métiers ».

Gestion alternativeEn bref

La gestion alternative ne se

résume pas aux hedge funds

Des métiers similaires à ceux

de la gestion d’actifs

Parmi les qualités requises :

mental fort, dialogue et ouverture

Des métiers en perpétuelle évolution, pour lesquels l’off re d’emplois dépasse souvent la demande

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« Dans une petite structure, il y a plus de réactivité. Une personne polyvalente peut toucher à différents métiers » Benjamin Louvet, Prim Alternative

1. Caxton Associates 1. JPMorgan Asset Mgmt

2. GLG Partners 2. Goldman Sachs Asset Mgmt

3. Citigroup Alternative Inv 3. Bridgewater Associates

4. Farallon Capital Mgmt 4. D.E. Shaw Group

5. Citadel Investment Group 5. Farallon Capital Mgmt

Sour

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Le top 5 des hedge funds établi par Alpha Magazine

En 2006 En 2007

>

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Page 33: Guide Carrière Finance

(*)

GROUPE ADILa gestion alternativeau cœur de nos métiers

Incubation Gestion alternativedirecte

Multigestionalternative

IDENTIFICATION ET

ACCOMPAGNEMENT

DE NOUVEAUX GÉRANTS

217 MEUR 5 531 MEUR 554 MEUR

GESTION DIRECTE DE STRATÉGIES

ALTERNATIVES À LA GESTION

TRADITIONNELLE

SELECTION ET GESTION

DE FONDS DE HEDGE FUNDS

Multimanagement

4 fonds ouverts - 7 fonds dédiés

745 MEUR

15 fonds 4 fonds6 fonds

L'activité de multimanagement permet aujourd'hui au groupe ADI de proposer les solutions d'assemblage les plus adaptées aux objectifs des investisseurs

ADI élue "meilleure équipe de gestion"par les investisseurs institutionnelsen catégorie "fonds alternatifs"aux TALENTS DE LA GESTION 2007 organisés par MultiRatings et le groupe Euronext.

(*)

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CHIFFRES AU 31/03/07

Page 34: Guide Carrière Finance

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La place de marché de l'emploi en finance

Page 35: Guide Carrière Finance

Alors, grand groupe ou petite structure ? À vous de choisir

selon votre caractère et vos envies. Sachez, par ailleurs,

que la plupart des gérants de fonds alternatifs sont des

anciens gérants de fonds classiques qui ont pris leur

indépendance. Enfi n, à garder en tête, il y a plus d’offres

d’emploi que de candidats.

SalairesLa rémunération repose avant tout sur la performance des

fonds. Selon Alpha Magazine, les directeurs des vingt-cinq

meilleurs hedge funds ont perçu, en 2006, l’équivalent

du PIB de la Jordanie, soit 11 milliards d’euros. Certains

auraient même empoché plus de 800 millions d’euros

en un an ! Mais ne rêvez pas. En tant que junior, votre

salaire sera moins fl amboyant. Il avoisinera 60 k€ pour un

structureur, par exemple. Comme le marché de l’emploi

est tendu, la rémunération grimpe rapidement après

quelques mois d’expérience.

Compétences« Le background des ingénieurs en fait les mieux outillés »,estime Peter Dolan, car il faut maîtriser à la perfection les

mathématiques appliquées à la fi nance. Si vous excellez

en économétrie et que vous pouvez vous targuer du titre

d’analyste certifi é en investissement alternatif (CAIA),

proposé notamment par l’EDHEC, votre voie est toute

tracée. Si vous êtes moins technique mais compétent en

fi nance, vous avez également votre place. Et les fonctions

commerciales sont de plus en plus demandées. « Les équipes sont diversifi ées pour pouvoir répondre à tous les problèmes, notamment juridiques », témoigne Françoise

Toussaint, responsable des ressources humaines chez

Groupama Asset Management.

La gestion alternative évolue constamment et il n’existe

pas de brevet. Un nouveau produit est copié trois mois

à peine après sa mise sur le marché. Les sociétés de

gestion se pencheront sur vos capacités analytiques,

sur vos compétences techniques et sur votre personnalité.

Apportez-leur la preuve de votre curiosité pour les

marchés fi nanciers, les produits structurés et la gestion

active et passive. Elles attendent aussi de vous créativité

et capacité d’adaptation. Votre capacité à communiquer

et à travailler en équipe compte également. « La gestion alternative exige un mental fort, le sens du dialogue et un esprit d’ouverture », résume Peter Dolan. Il va sans dire

qu’une parfaite maîtrise de l’anglais s’impose.

Alexandre Rampa est diplômé d’HEC Lausanne mention

management fi nance et CAIA. Depuis janvier 2006, il est analyste

gérant au sein de 3A, société de gestion basée à Genève,

spécialisée dans les hedge funds et membre du Groupe Syz&Co.

Qu’est-ce qui vous à amené à la fi nance ?J’ai procédé par élimination. Je ne voulais pas faire lettres

ou médecine ! L’aspect dynamique des métiers fi nanciers

semblait mieux correspondre à ma personnalité.

Pourquoi avez-vous choisi les hedge fund?En 1997, j’ai fait un premier stage à la Banque Privée Edmond

de Rothschild, à Genève, dans le département des fonds

de placement. À l’époque on parlait encore peu de gestion

alternative et j’ai eu la chance d’écrire un mémoire sur le sujet.

J’ai enchaîné avec un second stage à Paris, chez ABN Amro,

en gestion privée. J’hésitais entre les deux domaines, mais

la gestion privée demandait plus d’expérience et un carnet

d’adresses. Je me suis donc dirigé vers les hedge funds.

Quel est le quotidien d’un analyste gérant ?Je rencontre régulièrement des gérants pour me faire une idée

de leurs comportements, de leurs stratégies et des risques

qu’ils prennent. Puis je détermine si leurs fonds va créer de la

valeur supplémentaire par rapport à ceux que j’ai déjà retenus.

Pour construire un portefeuille équilibré et respectant le mandat

de gestion, il faut sélectionner de bons gérants et trouver le

meilleur mix de stratégies. Je suis amené à me déplacer très

souvent, notamment à New York, La Mecque des hedge funds.

Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ?Il nécessite de se remettre en cause en permanence et de se

mobiliser intellectuellement. Il faut être capable d’assembler

de nombreux éléments, qualitatifs et quantitatifs, pour juger de

la valeur d’un produit. La décision fi nale tient souvent au bon

jugement de l’analyste, qui ne s’acquiert qu’avec l’expérience.

Et derrière les chiffres se trouvent des personnes. L’aspect

relationnel est très important. Les hedge funds sont un monde

en constante évolution, qui se réinvente sans cesse afi n

d’exploiter de nouvelles opportunités.

Profi l

Alexandre Rampa

Analyste gérant hedge funds

3A (Groupe Syz&Co)

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Suite de l’article p. 30

Les conseils d’Alexandre :Pour réussir en gestion alternative, il faut être technique et savoir se remettre en question.

Quand vous rencontrez un gérant de fonds, imposez-vous. Si vous vous faites manger, votre analyse sera biaisée.

La gestion alternative est très liée à ce qui se passe sur les marchés et dans les entreprises. Il faut être curieux, s’intéresser à ces domaines.

Page 36: Guide Carrière Finance

Le terme de private equity désigne les investissements

dans les sociétés non cotées en Bourse. S’il s’agit de

fi nancer la croissance accélérée d’une société à un

stade de développement précoce, on parle de capital-

risque. Si cet investissement entraîne un changement de

propriétaires et touche une société ayant une certaine

maturité, on est en présence d’un LBO (leverage buyout).

TendancesSelon une étude publiée fi n 2006 par l’EVCA

(Association européenne du capital-investissement)

et le cabinet d’audit KPMG, l’environnement fi scal et

réglementaire est devenu en trois ans plus favorable

au capital-investissement en France qu’au Royaume-

Uni. Plusieurs initiatives ont été prises, notamment le

lancement de France Investissement, un dispositif

de fi nancement des PME reposant sur un partenariat

public-privé et doté de trois milliards d’euros sur six ans.

L’ESSEC vient de créer une chaire de private equity.

Du côté des LBOs, l’activité est au beau fi xe. En

Europe les transactions devraient totaliser 200 milliards

d’euros en 2007, après les 48 milliards enregistrés au

premier trimestre de l’année (baromètre Incisive Media/

Candover). Au premier trimestre 2007, avec 6,7 milliards

d’euros, le marché français est en hausse de 51 %.

Principaux acteursIls sont référencés par l’AFIC (Association des

investisseurs en capital). Parmi les plus actifs, citons

Apax Partners, Axa Private Equity, 3i France, LBO

France, Chequers Capital et European Capital.

CarrièresLes juniors sont chargés, en tant qu’analystes,

d’examiner les comptes des sociétés cibles, ce qui

demande des compétences en modélisation fi nancière.

Si le résultat de leurs études se révèle prometteur et

que la transaction se concrétise, il n’est pas rare qu’ils

soient mis à contribution lors de la phase d’exécution. Au

niveau senior, on trouve les directeurs d’investissement,

qui génèrent les transactions et négocient les contrats.

Souvent associés du fonds, ils perçoivent une part de la

plus-value réalisée entre l’investissement et la revente.

Les fonds levés sont investis au maximum dix ans.

A terme, le fonds doit solder ses positions pour reverser

le rendement attendu aux investisseurs institutionnels.

SalairesDiffi cile d’établir une moyenne ! Les salaires des

relationship managers sont assortis d’un bonus qui

peut avoisiner 70 k€ après huit à dix ans d’expérience.

« Pour les seniors, les rémunérations fi xes ont évolué et se situent désormais entre 130 et 145 k€ (contre 100-120 k€ en 2006), la partie variable pouvant atteindre 68 % du salaire de base en moyenne », indique

Thierry Carlier-Lacour, directeur associé du cabinet

de recrutement Humblot-Grant Alexander. Les juniors

débutent avec 75 k€ et un bonus plutôt modeste

comparé à celui de leurs aînés.

CompétencesSachez d’abord que les postes sont très rares. Mais

« plusieurs sociétés de private equity tentent d’élargir leur recrutement à la base, en embauchant plutôt des juniors ayant deux ou trois ans d’expérience dans l’audit ou les fusions & acquisitions », note Renaud Prodel,

président du cabinet de recrutement Hoffman & Baretti.

Il va sans dire que l’excellence est de rigueur. Les

polytechniciens sont légion dans les grands fonds,

mais un passage par une grande école de commerce

est également apprécié. Le must ? Entretenir des

relations privilégiées avec des directeurs d’entreprise,

car les directeurs d’investissement siègent souvent

dans les conseils d’administration des sociétés sur

lesquelles ils ont misé.

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Private equityEn bref

En France, l’environnement est

favorable au capital-risque

Polytechnique ou grande école

de commerce sont de rigueur

Les sociétés commencent à

élargir leur recrutement à la base

Les opérations se multiplient dans cette branche qui s’ouvre tout doucement aux juniors

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« Pour les seniors, les rémunérations fi xes se situent désormais entre 130 et 145 k€, la partie variable pouvant atteindre 68 % du fi xe » Thierry Carlier-Lacour, cabinet Humblot-Grant Alexander

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Apax Partners 153 4

Axa Private Equity 114 5

3i France 106 3

LBO France 77 2

Chequers Capital 74 3

European Capital 68 4

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7Montants investis en 2006 en France sur le mid market (entreprises dont la valeur va de 75 à 200 M€)

Société de gestion Montant (M$) Deals

Page 37: Guide Carrière Finance

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En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Dans les dix années à venir, près d’un demi-million

de PME seront vendues : autant de fortunes à gérer.

Tous les établissements bancaires, universels comme

haut de gamme, se sont réorganisés pour saisir ces

opportunités. La mission d’un banquier privé consiste

à accompagner ses clients – célébrités, patrons

d’entreprise, héritiers – dans la gestion de leur argent,

et ce dans la plus grande confi dentialité.

Ces clients, très exigeants, attendent des services

adaptés à leurs besoins dans les domaines de la

gestion de compte au quotidien, de la fi scalité, de la

transmission de biens et de l’évaluation des risques

liés aux placements. En retour, ils sont fi dèles, du moins

vis-à-vis de leur banquier (pas forcément de leur banque).

TendancesDepuis plusieurs mois, la banque privée connaît de

fortes restructurations. Rassurez-vous, il n’y a pas

pénurie de clients : en dix ans, le nombre de grandes

fortunes a doublé, indique le rapport annuel de Merrill

Lynch et Capgemini. Leur patrimoine est passé de

16,6 à 33,3 milliards de dollars. En France, la grande

fortune emploie environ 400 000 personnes. « Le marché de l’emploi est dynamique », note le cabinet

de recrutement Hays dans son étude annuelle.

La banque privée constitue un enjeu stratégique pour

les établissements bancaires. Les transferts d’équipe

se multiplient. L’équipe d’HSBC est passée chez

Lazard ; l’équipe de l’OBC (devenue Neufl ize OBC)

a été débauchée par Fortis en 2005 puis par la

Compagnie Financière Edmond de Rothschild fi n

2006. De plus, les banques universelles ouvrent des

agences dédiées. Ainsi, le réseau LCL compte créer

vingt pôles « banque privée » en France en plus des

dix-huit déjà existants.

Principaux acteursSelon le classement 2007 établi par le consultant Scorpio

Partnership, les dix premières banques privées, parmi

cent quatre-vingt établissements pris en compte par

l’étude, sont, par ordre d’importance : UBS, Citigroup,

Merrill Lynch, Credit Suisse, JPMorgan, Morgan Stanley,

HSBC, Deutsche Bank, Wachovia et Pictet.

CarrièresPour un jeune diplômé, entrer dans la banque privée

relève du parcours du combattant. Peter Dolan,

consultant associé au cabinet Alexander Hugues,

conseille « une première expérience en banque de réseau comme gestionnaire de patrimoine, qui permet de comprendre les produits et les attentes des clients » et de prendre de la bouteille.

Il y a trois métiers en banque privée : le banquier qui

investit directement pour ses clients ou les aide à

choisir le bon placement ; le chargé de clientèle qui

gère la relation avec les clients et s’occupe parfois

d’en trouver de nouveaux ; et le back-offi ce. Le conseiller

en patrimoine devra actualiser en permanence ses

connaissances sur les investissements mobiliers et

immobiliers, la fi scalité des particuliers, l’assurance vie…

Enfi n, la banque privée a besoin de commerciaux mais

aussi d’experts (agents immobiliers, traders actions).

SalairesLa rémunération est fortement corrélée à la qualité des

prestations et au poids fi nancier du portefeuille à gérer.

Compétences« Le banquier privé se différencie par sa relation privilégiée avec les clients et sa capacité à les fi déliser,résume Johan Brucale, directeur de la division banque/

fi nance au cabinet de recrutement Michael Page. Le rôle exige discrétion et professionnalisme. »Il faut y ajouter un savoir-être exemplaire, une bonne

présentation, un talent de communicateur, une grande

capacité d’analyse et de proposition.

Enfi n, bon à savoir : il existe une certifi cation proposée

par l’association CGPC (Conseils en gestion de

patrimoine certifi és).

3-5 ans 40-55

5-7 ans 55-75

7-11 ans 75-95

11 ans et + 95-200

Sour

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Salaires de base des banquiers privés (en k€)

Expérience Salaire

Banque privéeEn bref

Un vivier inépuisable

de clients fortunés

Un secteur en pleine

restructuration et qui embauche

Le banquier privé doit exceller

dans la relation client

Discrétion et professionnalisme de rigueur dans ces métiers à la pointe des intérêts des clients

« Une première expérience en banque de réseau comme gestionnaire de patrimoine est un bon début » Peter Dolan, cabinet Alexander Hugues

Page 38: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Traditionnellement, deux voies s’offrent au jeune diplômé

en droit attiré par la fi nance. La première : entrer dans le

département juridique d’une institution fi nancière, où il

veillera à ce que celle-ci opère conformément à la loi,

ait des contrats inattaquables et évite les contentieux.

La deuxième : entrer dans un cabinet de droit des

affaires, où il aura pour clients de grandes sociétés et

institutions fi nancières dans un domaine spécifi que (droit

boursier, fi scalité, fusions & acquisitions, droit social…).

Depuis quelques années, il existe une troisième voie :

devenir compliance offi cer (responsable conformité et

contrôle interne). La fonction consiste à s’assurer que

l’établissement opère conformément aux lois, règlements

et codes de déontologie en vigueur. Elle recouvre

de multiples activités : formation des collaborateurs

aux nouvelles réglementations, surveillance des

opérations passées en salle de marché, conseil sur la

réglementation applicable dans le cadre d’opérations

ou de confl its, intervention auprès du régulateur en cas

d’enquête, participation à des consultations dans le

cadre de projets de réglementation européens, etc.

TendancesDroit des affairesLe marché est actuellement très porteur pour les jeunes

diplômés. Pourquoi ? « Parce que l’activité des cabinets d’affaires est soutenue et parce que l’allongement de la durée des études à l’EFB (École de formation du barreau) de douze à dix-huit mois a retardé l’arrivée de la promotion 2006 dans les cabinets », explique Nicolas

Laurent, avocat associé au cabinet Bredin Prat.

Pour les avocats ayant entre trois et cinq ans

d’expérience, le marché est également bien orienté.

Cependant, « le net accroissement des candidatures aux postes traitant purement du contentieux peut faire craindre un rétrécissement du marché », souligne

Nicolas Laurent. Par ailleurs, depuis quelques années, la

tendance est à la spécialisation car il faut répondre à des

demandes toujours plus pointues de la part des clients.

ComplianceEn Europe continentale, la fonction de compliance

offi cer s’est développée avec beaucoup de retard

par rapport aux pays anglo-saxons. Le marché est

désormais mature car la réglementation va, sous peu,

obliger les établissements à s’assurer les services de ces

professionnels de l’éthique. « Les banques ont anticipé les réglementations Bâle II, qui s’appliquent à partir du 1er janvier 2008, en embauchant de nombreux compliance offi cers en 2005 et 2006, explique Martin Dixon, directeur

au sein du cabinet de recrutement Hays. Aujourd’huion voit arriver des candidats forts de deux à trois ans d’expérience, qui ne se sentent pas suffi samment valorisés à leurs postes actuels. » Du coup, le marché

est un peu moins porteur pour les jeunes diplômés.

Principaux acteursParmi les grands cabinets de droit des affaires

représentés à Paris, citons Darrois Villier Maillot Brochier,

Gide Loyrette Nouel, Cleary Gottlieb Steen & Hamilton,

Linklaters, Allen & Overy, Freshfi elds Bruckhaus Deringer,

Clifford Chance, Bredin Prat et De Pardieu Brocas Maffei.

CarrièresLes grands cabinets sont un passage obligé pour les

avocats fraîchement diplômés. Si vous êtes titulaire d’un

troisième cycle mais que vous n’avez pas encore le

CAPA (certifi cat d’aptitude à la profession d’avocat),

un poste en cabinet risque d’être diffi cile à décrocher.

Du côté des compliance offi cer, les missions sont variées

mais la tendance, comme pour les avocats d’affaires, est

à la spécialisation. Certains choisissent la lutte contre le

blanchiment d’argent ou l’activité de contrôle et de veille.

SalairesLes avocats d’affaires gagnent beaucoup plus que

les autres et les salaires des débutants ont connu

une hausse notable. Les rémunérations varient selon

la structure et, en France, restent inférieures à celles

pratiquées dans les pays anglo-saxons. « L’écart a même tendance à se creuser, car la hausse des salaires s’est accélérée à Londres », note Martin Dixon. Les débutants

peuvent espérer gagner entre 35 et 55 k€ dans un

cabinet français, entre 45 et 70 k€ dans un cabinet

anglo-saxon (hors bonus). Si vous travaillez dans un

cabinet qui salarie ses avocats, vous toucherez moins.

Droit des affaires et compliance

En bref

De belles opportunités pour

les juniors en droit des affaires…

… à condition d’avoir une double,

voire une triple formation

Compliance officer, un marché

des candidats désormais mature

Un marché porteur et des rémunérations en hausse pour les juristes attirés par la fi nance

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« Les banques ont anticipé Bâle II en embauchant de nombreux compliance offi cers » Martin Dixon, cabinet Hays

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Page 39: Guide Carrière Finance

En compliance, vous serez mieux payé que

dans les fonctions fi nancières et juridiques classiques.

« Un compliance offi cer ayant deux ans d’expérience peut prétendre à un minimum de 50 k€. Avec quatre ou cinq ans d’expérience, cela grimpe jusqu’à 80 k€. C’est-à-dire des rémunérations supérieures à celles des personnes déjà en poste », précise Martin Dixon.

CompétencesAvocats d’affairesLes cabinets demandent fréquemment une double,

voire une triple formation : des études de droit, un

diplôme d’école de commerce plus un LL.M (magisterlegum, troisième cycle de droit), si possible d’une

université anglo-saxonne. Il est indispensable de maîtriser

l’anglais et de posséder d’excellentes connaissances

juridiques et fi nancières. « Idéalement, il faut avoir une formation universitaire juridique sanctionnée par des mentions chaque année et complétée par des stages fréquents en cabinets, être passé par une école de commerce et avoir fait des études ou des stages dans des pays où la langue de travail est l’anglais », décrit Nicolas

Laurent. Les avocats d’affaires sont amenés à travailler

avec des interlocuteurs haut placés. Mieux vaut donc avoir

des qualités relationnelles… et une bonne endurance,

car la pression est forte et les journées sont longues.

Compliance offi cerPour cette fonction complexe requérant des

connaissances transversales, les entreprises cherchent

avant tout des profi ls expérimentés. « Nombre de compliance offi cers sont d’anciens juristes, auditeurs, experts-comptables ou consultants », constate Martin

Dixon. « De nombreux candidats ont une expérience préalable en contrôle interne ou en audit externe, ajoute

Karine Favreau, consultante au cabinet de recrutement

Kenseo. Mais la fonction est accessible à certains autodidactes qui ont construit leur carrière dans différents domaines de la banque. L’essentiel est de posséder des compétences transversales : contrôle, comptabilité, services juridiques, marchés… »

Avocate spécialisée en droit des affaires, Patricia Georgiou est,

depuis 2000, collaboratrice senior chez Cleary Gottlieb Steen

& Hamilton, cabinet américain installé à Paris depuis plus de

cinquante ans.

En quoi consiste votre poste de collaboratrice senior ?Je travaille au sein d’un département assez large, qui regroupe

le droit des sociétés, les fusions & acquisitions, le droit boursier

et les marchés de capitaux.

Mon activité varie en fonction de la nature des opérations en

cours : analyse et structuration d’acquisitions ou de cessions

de certaines cibles ; suivi de la négociation et rédaction de la

documentation juridique ; conseil en droit boursier pour les

opérations concernant des sociétés cotées ; préparation des

introductions en Bourse et d’autres appels publics à l’épargne.

Qu’est-ce qui vous plait dans le métier d’avocat d’affaires ?Il allie rigueur intellectuelle – à travers le raisonnement et la

nécessité de respecter la loi – et créativité – puisqu’il s’agit de

trouver des solutions adaptées à chaque situation.

L’élément relationnel est très important à mes yeux. J’aime être

en contact permanent avec les clients, les confrères, le cas

échéant les magistrats ; j’aime rencontrer de nouvelles personnes

et découvrir de nouveaux types d’activités au fi l des dossiers.

Un autre aspect de ce métier auquel je suis très attachée est

la relation privilégiée qu’entretient l’avocat avec son client.

Quelles sont les compétences requises ?À mon sens, l’avocat d’affaires doit posséder un esprit d’analyse

et de synthèse, pour garder une vision globale et stratégique de

son dossier dont il doit aussi gérer, avec beaucoup de précision,

l’exécution dans ses aspects purement techniques.

L’avocat d’affaires doit conseiller son client, qui a souvent besoin

d’être rassuré. L’éloquence et l’aisance relationnelle sont donc

également importantes. Et il est indispensable d’avoir des

connaissances de base en matière de comptabilité et de fi nance.

Profi l

Patricia Georgiou

Avocate

Cleary Gottlieb Steen & Hamilton

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3-5 ans 50-65 20 à 40 %

5-7 ans 65-90 20 à 40 %

7 ans et + 90-130 20 à 40 %

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2007

Responsable conformité et contrôle interne (en k€)

Expérience Salaire fi xe brut Bonus (% RFA)

Les conseils de Patricia :Soyez ouvert aux opportunités à l’étranger.

En termes de formation, le mieux est de faire un LL.M aux États-Unis ou en Grande-Bretagne.

Pratiquez dès que possible ! Commencez par des stages en cabinet, même courts, afi n de vous familiariser avec le métier.

Soyez persévérant : le milieu des avocats d’aff aires est de plus en plus concurrentiel et exige beaucoup en termes

d’horaires et d’énergie.

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Page 40: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Rien à voir avec le front-offi ce, ses salaires mirobolants

et ses fonctions aux noms ronfl ants. Le middle et le back-

offi ce n’en sont pas moins vitaux pour les banques.

Le back-offi ce traite les opérations relevant aussi bien

de la gestion courante d’un compte de dépôts que des

actions, obligations, OPCVM, devises, taux et produits

dérivés. Il s’agit d’en assurer le suivi administratif

et comptable. Il faut vérifi er que les transactions

enregistrées par les traders correspondent à celles

des vendeurs, réaliser le règlement et la livraison des

titres, gérer le versement des dividendes… Le back-

offi ce est un acteur clé de la mise en place des process

informatiques. Il doit être capable de comprendre les

opérations qu’il enregistre et, s’il détecte une anomalie,

de suggérer les corrections à apporter.

Le middle-offi ce remplit trois missions principales.

D’abord, il aide le front-offi ce en analysant ses positions

et en chiffrant ses opérations. Ensuite, il met en place

une circulation de l’information en temps réel des risques

et des résultats de la salle de marché. Enfi n, il contrôle

le niveau des risques pris. C’est à lui que revient la tâche

d’établir les gains et les pertes de la salle de marché.

TendancesEn dix ans, le quotidien du middle et du back-offi ce

a radicalement changé. « L’aspect commercial prend plus d’importance, estime Daniel Pion, associé des

activités consulting de Deloitte. De simples exécutants, le middle et le back-offi ce deviennent de plus en plus des partenaires à part entière du front-offi ce. » Les

tâches sont gratifi antes, notamment grâce à des

logiciels qui permettent de conserver les titres sous

forme informatique et de les transférer d’un propriétaire

à un autre. « Les métiers se spécialisent, ils réclament plus d’expertise face à une réglementation qui change souvent », souligne Charles Morane, DRH de

Boursorama. La forte croissance de la gestion d’actifs

et de la gestion alternative, la création de sociétés

de gestion et de fonds entraînent mécaniquement

la création de postes de back et middle-offi ce.

CarrièresLes fonctions évoluent sans cesse en fonction des

besoins du front-offi ce. Après un premier poste de

chargé d’opération, vous pourrez, en principe au

bout de deux ans, accéder à la gestion d’un pôle et

manager alors une équipe de cinq à dix personnes.

Après une dizaine d’années, vous pourrez être

nommé à la tête d’une direction d’opérations

bancaires et de placements.

Attention, les passerelles vers le front-offi ce sont

extrêmement rares. « Entre le back-offi ce et le front-offi ce, les compétences sont très différentes, estime-t-on chez

Dexia. Un back-offi ce doit être précis et organisé, aimer la technicité des processus et des procédures. Un front-offi ce doit avoir une grande résistance au stress, aimer les chiffres et avoir la passion des marchés fi nanciers. »

SalairesPeu de changements ont été enregistrés entre

2006 et 2007. Le middle-offi ce paye mieux que le

back-offi ce, bien que les deux secteurs recrutent tous

les deux à bac+5.

Compétences« Les fonctions de middle et de back-offi ce exigent non seulement de fortes compétences techniques liées à la complexité grandissante des instruments et des produits fi nanciers, mais aussi de grandes qualités de management pour encadrer les équipes, gérer les projets, etc. », explique Daniel Pion.

La technicité et la spécialisation des fonctions

poussent à un recrutement à bac+5, les diplômes

permettant d’acquérir une solide culture fi nancière,

des connaissances juridiques et des compétences

de maîtrise d’ouvrage. « Il est nécessaire de maîtriser l’anglais, rappelle Charles Morane. Il faut aussi faire preuve d’ouverture d’esprit, car il n’est plus possible de faire tout, tout seul. Chacun a besoin des compétences des autres. »

3-5 ans 30-40 45-55

5-7 ans 40-50 55-65

7-11 ans 50-65 60-75

11 ans et + 65-95 75-100

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Salaires de base en back et middle-offi ce (en k€)

Expérience Back-offi ce Middle-offi ce

Middle et back-offi ceEn bref

Moins prestigieux que le

front-office. Tout aussi clé !

Nécessaires : technicité,

précision et esprit d’équipe

Peu de passerelles

vers le front-office

Fonctions en pleine évolution cherchent techniciens hors pair pour nouer relation pleine d’avenir

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« Middle et back-offi ce deviennent de plus en plus des partenaires à part entière du front-offi ce » Daniel Pion, Deloitte

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

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En VogueSalairesPrestigeOpportunities

Tout le monde garde en mémoire la retentissante faillite,

en 1995, de la banque Barings, dont les facéties d’un

trader ont eu raison. Le risque est au cœur du métier

de banquier. L’enjeu est de savoir le mesurer pour se

couvrir en conséquence. L’informatique a permis de

mettre en place des outils sophistiqués de contrôle des

risques. Et l’Union européenne comme les États-Unis ont

développé tout un arsenal réglementaire.

Outre les aléas fi nanciers, la gestion des risques doit tenir

compte de tout ce qui est susceptible de perturber le bon

déroulement des opérations : une coupure d’électricité,

un tremblement de terre, une grève, un fournisseur

défaillant, la mauvaise réputation héritée d’une crise…

et bien sûr aussi la possibilité qu’un client ne rembourse

pas sa créance.

TendancesDepuis 1999, le monde de la fi nance s’est lancé dans

un énorme chantier. Le ratio McDonough, Bâle II et les

IFRS (International fi nancial reporting standards) ont

mobilisé les équipes de gestion du risque. Il leur

a fallu intégrer aussi d’autres réglementations nouvelles,

comme la directive des marchés fi nanciers de la

Commission européenne.

À cela s’ajoute le développement exponentiel de la

gestion d’actifs et de la gestion alternative. Plus les

produits sont sophistiqués, plus il faut des outils de

pointe pour en évaluer et en maîtriser les risques.

Parmi ces outils, la notation sur le risque crédit

s’est imposée. Cinq sociétés de notation, dont

Standard & Poor’s et Moody’s, évaluent la qualité des

entreprises auxquelles les banques prêtent de l’argent.

Les besoins en recrutement n’ont jamais été aussi

grands. « Il y a une pénurie de personnes compétentes »,note Peter Dolan, consultant associé au cabinet

Alexander Hugues. Mais Didier Hauguel, directeur des

risques au sein du Groupe Société Générale, nuance

le propos : « Entrer dans une banque par le département

des risques, pourquoi pas ? Mais attention, la gestion du risque ne représente que 2 à 3 % des effectifs et le pourcentage est du même ordre pour ce qui est du recrutement. »

CarrièresLe rôle du gestionnaire de risques (risk manager)

consiste à évaluer le montant que la banque ou la

société de gestion pourrait perdre en cas de pépin,

fi nancier ou autre. Dans les salles de marché, il collabore

avec les traders afi n de déterminer le risque lié à leurs

transactions. « Les équipes sont en mouvement, souligne

Didier Hauguel. Nous ne sommes pas enfermés dans notre tour d’ivoire. » Un gestionnaire de risques doit

être en mesure de comprendre et d’analyser les métiers

qu’il contrôle. La fonction est par conséquent, « une excellente opportunité pour découvrir les mécanismes bancaires », ajoute Didier Hauguel, et la gestion des

risques peut être un tremplin vers d’autres fonctions.

En début de carrière, les postes sont ceux de

modélisateur et d’ingénieur modélisateur des risques

marchés, crédits ou opérationnels. Vous pourrez par la

suite basculer sur le front-offi ce, ou encore gravir petit

à petit les échelons au sein de la direction des risques.

Salaires

Compétences« Nous sélectionnons nos jeunes recrues selon leur goût et leur ouverture d’esprit par rapport au secteur, explique

Didier Hauguel. Nous regardons plus les aptitudes que les connaissances. » Compétences requises : la capacité

à gérer des projets et l’aptitude à dialoguer, à expliquer

et à convaincre. Didier Hauguel poursuit : « La direction des risques développe des systèmes d’information très lourds, qui nécessitent de comprendre et de traiter de très nombreuses données – jusqu’à cent cinquante pour une seule transaction ! Et nous faisons cela pour des dizaines de milliers d’opérations ! »

3-5 ans 50-70

5-7 ans 70-90

7-11 ans 90-120

11 ans et + 120-170

Sour

ce :

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Salaires de base des risk managers (en k€)

Expérience Salaire (hors bonus)

Gestion des risquesEn bref

Le risque est au cœur

des stratégies bancaires

Le secteur ouvre la

porte à d’autres métiers

Des opportunités

d’embauche limitées

Prévenir plutôt que guérir, telle est la mission des risk managers, de plus en plus sollicités

« Il y a pénurie de compétences et la gestion des risques est une excellente opportunité de découvrir les mécanismes bancaires » Didier Hauguel, Société Générale

Page 42: Guide Carrière Finance

En VogueSalairesPrestigeOpportunities

Le saviez-vous ? La banque de détail ne résume pas au

seul métier de chargé de clientèle. Elle offre de multiples

métiers et de bonnes perspectives de carrière. C’est

autour de ces métiers que s’organisent les structures

internes des banques commerciales et mutualistes.

TendancesDepuis le milieu des années 1990, la banque de détail

s’est fortement concentrée. Ce sont les mutualistes qui

ont connu le plus de changements. La Caisse d’Epargne

opère sans cesse des rapprochements entre ses caisses

régionales, qui ne seront bientôt plus qu’une vingtaine,

contre une trentaine actuellement.

Cela ne diminue pas pour autant les perspectives

d’emploi. Au contraire, de nouveaux besoins se font

jour. La banque de détail recrute à tour de bras, pour

des raisons démographiques (en 2010, la moitié de

ses effectifs aura atteint l’âge de la retraite) et parce

que les réorganisations et les nouvelles réglementations

créent des besoins en personnel très divers. Si vous

êtes bon commercial, vous avez toutes vos chances et

vous êtes mieux placé qu’un candidat calé en fi nance

mais incapable de vendre un produit.

La concurrence s’est accentuée, notamment avec

l’arrivée, début 2006, de La Banque Postale. Chaque

réseau élargit sa présence géographique en ouvrant

des agences. Ce sont généralement des unités de trois

personnes qui rendent compte à une agence de secteur,

où des spécialistes les aident à renseigner les clients.

Mais l’heure est aussi au multicanal : banque par

téléphone, banque par Internet, etc. L’intérêt pour

l’établissement : les clients se chargent eux-mêmes

des opérations à faible valeur ajoutée.

« Le client doit avoir la possibilité de tout faire lui-même,

affi rme Charles Morane, directeur des ressources

humaines de Boursorama, une banque présente

uniquement sur Internet. Mais cela nécessite un service client différent de celui d’un réseau classique : il faut rassurer le client et lui expliquer comment marchent les outils. »

Les établissements innovent aussi dans leur façon

de recruter. BNP Paribas organise en Île-de-France

des opérations « entretien immédiat » qui lui permettent

d’entrer en contact avec des profi ls différents, parfois

atypiques, voire avec des personnes qui ne connaissent

pas bien la banque. « Ce qui compte, c’est d’avoir une tête bien faite et de comprendre vite », estime un

conseiller clientèle d’une banque mutualiste. Lors de

ces opérations, les candidats peuvent arriver avec leur

CV et, au culot, décrocher un poste.

Principaux acteursLes principaux établissements sont ceux dont les

enseignes sont familières au grand public : Crédit

Agricole, Crédit Mutuel, CIC, Caisse d’Epargne,

Banque Populaire, Société Générale, LCL, BNP Paribas,

La Banque Postale, Crédit du Nord, HSBC.

CarrièresLa banque de détail offre un large éventail de métiers.

Le conseiller clientèle gère les comptes des particuliers,

des artisans, des professions libérales, des PME et

des grandes entreprises. Il développe un portefeuille

de clients et de prospects qu’il doit faire fructifi er en

proposant à chacun des produits et des services

adaptés, en fonction des objectifs fi xés par sa direction.

Attention, il ne s’agit pas de vendre n’importe quoi à

n’importe qui ! Et à partir de novembre 2007, la directive

européenne MIF (ou MIFID) sur les instruments fi nanciers

impose des procédures administratives pour cadrer

les échanges avec les clients.

Les conseillers clientèle sont chapeautés par le

directeur d’agence, qui défi nit la politique commerciale

de son agence, met en œuvre la stratégie fi xée par le

siège, détermine les objectifs de ses collaborateurs et

supervise les relations avec les clients. Il peut aussi gérer

un portefeuille de clients, professionnels ou entreprises.

Au-dessus, il y a le directeur de groupe, qui couvre

entre quinze et vingt-cinq agences. Sa mission, lourde

de responsabilités, est avant tout basée sur la stratégie.

« C’est un poste très politique, analyse un directeur de

groupe d’une banque méridionale, qui demande des sacrifi ces car il faut beaucoup se déplacer. »Il existe d’autres fonctions, par exemple celle de

conseiller en gestion de patrimoine, dont le portefeuille

se compose de clients aisés, voire fortunés, et dont

Banque de détailEn bref

La banque de détail

recrute en masse

Elle offre des perspectives

de carrière intéressantes

L’atout primordial : avoir

la fibre commerciale

Un large éventail de métiers et de nombreuses opportunités pour les commerciaux dans l’âme

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« Ce qui compte, c’est d’avoir une tête bien faite et de comprendre vite » Un conseiller clientèle d’une banque mutualiste

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Page 43: Guide Carrière Finance

la mission consiste à leur proposer une stratégie

d’investissement sur mesure ; ou encore les fonctions

marketing, cruciales car elles permettent à la banque

de coller aux préoccupations et aux besoins de ses

clients. Bref, la banque de détail regorge de perspectives

de carrière intéressantes. Les candidats les plus

brillants peuvent accéder très vite à des niveaux de

responsabilités élevés, mais un passage de quelques

mois derrière un guichet est souvent la clé du succès.

SalairesEn raison des recrutements massifs et de l’arrivée

de profi ls non fi nanciers, les premiers salaires ont

tendance à baisser.

CompétencesLe diplôme garde de l’importance mais compte de

moins en moins et une spécialisation en fi nance n’est

plus forcément indispensable. Au-delà du diplôme,

au minimum un bac+2, c’est votre fi bre commerciale qui

fera la différence. « Plus que sur le diplôme, nous jugeons les candidats sur leur personnalité. Car la formation interne permet aux nouveaux venus d’acquérir un savoir-faire qui les rend rapidement opérationnels », explique un chargé

de recrutement. La banque de détail cherche avant tout

des collaborateurs capables de conseiller, de négocier,

d’entreprendre et d’apprécier les risques. Cependant,

pour accélérer votre début de carrière et accéder aux

métiers de la gestion de patrimoine, un troisième cycle

ou une école de commerce s’imposent.

Laurence Nigro a suivi une formation en DUT GEA à l’Université

de Valenciennes puis est passée par l’ISCAD. Depuis 2003,

elle est directrice de secteur à la Caisse d’Épargne de Basse-

Normandie, dans la région d’Alençon.

Qu’est-ce qui vous intéresse dans votre poste actuel ?L’aspect fondamental de mon métier, c’est le management :

je dois amener mes quinze collaborateurs à donner le meilleur

d’eux-mêmes et les aider à développer leurs compétences. Je

crée une dynamique de groupe qui tire tout le monde vers le

haut. En parallèle, je gère un portefeuille de clients professionnels

et de collectivités locales. C’est ce double aspect, management

et conseil commercial, qui me motive.

Quel a été votre parcours jusqu’ici ?J’ai commencé par des stages à la Caisse d’Épargne des

pays du Hainaut. Cela m’a plu tout de suite. Puis j’ai travaillé

au marketing. Mais la direction s’est vite rendu compte que

j’étais avant tout une commerciale. Ravie, je suis devenue

commerciale polyvalente au guichet et j’ai occupé différents

postes, dans le Hainaut et autour de Valenciennes. Quand j’ai

postulé pour diriger une agence de trois personnes à Denain,

où 37 % de la population touchait le RMI, j’avais 28 ans, j’étais

consciente des responsabilités du poste et très motivée par

ce challenge. L’expérience a forgé mon caractère. Au bout de

deux ans et demi, j’ai eu besoin de changer et je suis devenue

adjointe du responsable de secteur d’Orchies ; tout d’un coup,

j’étais directrice de secteur… par intérim ! Cela m’a donné envie

de continuer. J’ai donc postulé à différents endroits et la Caisse

d’Épargne de Basse-Normandie m’a proposé le poste que

j’occupe aujourd’hui.

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?Je termine actuellement, en formation continue, un master

en administration des entreprises. Après avoir appris sur le

tas, j’ai eu besoin d’approfondir mes connaissances pour

mieux répondre aux questions de mes collaborateurs. La suite

logique serait d’accéder à un poste de directeur de groupe.

La fusion entre les Caisses de Basse et de Haute-Normandie

devrait créer de nouvelles opportunités.

Profi l

Laurence Nigro

Directrice de secteur

Caisse d’Épargne Basse-Normandie

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Chargé de clientèle particuliers 1-3 ans 22-26

3-5 ans 24-32

Chargé de clientèle professionnels 1-3 ans 26-32

3-6 ans 32-38

Gestionnaire de patrimoine 1-3 ans 28-36

3-5 ans 35-45

7-10 ans + 48

Chargé de clientèle PME-PMI 1-3 ans 32-38

3-5 ans 38-48

Chargé clientèle grandes entreprises 3-5 ans 40-48

5-10 ans 48-65

Directeur d’agence (effectifs inf. à 7) 32-40

Directeur d’agence (effectifs sup. à 7) 40-50

Directeur de groupe + 50

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Salaires fi xes bruts annuels en banque de détail (en k€)

Fonction Expérience 2007

Les conseils de Laurence :Il faut avoir l’âme et le savoir-être d’un commercial.

Il faut savoir prendre l’initiative de rencontrer les clients et leur proposer des produits adaptés.

Côté études, je recommande un BTS négoce commercial, un DUT techniques commerciales, une école de commerce ou, idéalement, un IUP banque.

www.efinancialcareers.fr/jeunes_diplomesCommencez votre recherche d’emploi le plus tôt possible

Page 44: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

L’assurance regroupe trois types de produits :

les assurances vie (décès, épargne, retraite) ; les

assurances non-vie (santé, maladie, accident, invalidité,

dommages aux biens et responsabilité) et la réassurance,

« l’assurance des assureurs ». Ils sont distribués par

les réseaux de commerciaux salariés, par les agents

généraux mandatés et par les cabinets de courtage.

TendancesEn prise directe avec les évolutions sociologiques

et économiques, le monde de l’assurance connaît de

profondes mutations. L’assurance des risques industriels

et commerciaux se fait désormais à l’échelle mondiale.

Les assureurs doivent faire face aux conséquences des

catastrophes naturelles, des accidents industriels et des

attentats. Et près d’un tiers des salariés du secteur vont

partir à la retraite dans les dix années à venir.

Par ailleurs, les réglementations se multiplient, ce qui

amène les acteurs à augmenter leurs effectifs, voire

à créer de nouvelles fonctions. « Les nouvelles règles de solvabilité, la réforme de la fi scalité et le rapport attendu sur le contrôle interne sont autant d’évolutions qui nécessitent de renforcer l’expertise des institutions »,estime Bernard Boivin-Champeaux, responsable

technique et fi nancier du CTIP (Centre technique des

institutions de prévoyance). « Nous avons mis en place une fonction risques, que nous avons enrichie d’un département de contrôle interne, puis d’un département de déontologie et d’une cellule pour la lutte contre le blanchiment des capitaux, explique Corinne Gouthière,

responsable de la nouvelle direction conformité et

risques chez CNP Assurances. Par ailleurs, en tant que groupe coté, nous avons anticipé l’application des normes IFRS et suivons de près le projet Solvency II. »Assureurs, réassureurs, institutions de prévoyance et

mutuelles cherchent donc activement à embaucher des

actuaires, statisticiens, auditeurs internes, fi scalistes,

informaticiens, déontologues et experts en normes IFRS.

Sans oublier des commerciaux. Selon Gérard Guerrier,

responsable du recrutement des agents généraux chez

Aviva France, les métiers de demain sont la vente et le

conseil sur la retraite, la prévoyance et la dépendance.

Principaux acteursEn 2005, la France fi gurait au quatrième rang mondial

avec 6 % des cotisations collectées dans le monde.

Le chiffre d’affaires, sur le marché français, des sociétés

établies sur le territoire atteignait 176,1 milliards d’euros

(+11,3 % par rapport à 2004). Les cotisations recueillies

à l’étranger par les fi liales de sociétés françaises

s’élevaient à 68,1 milliards d’euros. Par ailleurs, les

banques sont de plus en plus actives dans l’assurance,

notamment dans l’assurance-vie.

CarrièresElles sont multiformes et, étant donné la variété des

métiers, très ouvertes. Les métiers de conception

regroupent notamment les actuaires et les chargés

d’études statistiques ou actuarielles, qui réalisent

les études techniques relatives à la prise de risque

dans les nouveaux contrats. Ils collaborent étroitement

avec le chef de produit ou le chargé d’études

marketing, qui coordonnent les études de marché

et la commercialisation des produits. Enfi n, le

souscripteur donne son feu vert à une garantie et

en fi xe les conditions.

Dans les métiers commerciaux, les principales missions

sont le conseil et la vente. Le conseiller en assurance-

fi nance aide à fi xer les objectifs commerciaux de son

AssuranceEn bref

De gros besoins en recrutement

Des carrières multiformes avec

possibilité d’évoluer en interne

Des salaires de plus

en plus attrayants Un secteur en pleine mutation, aux carrières multiformes et ouvertes

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« Nouvelles règles de solvabilité, réforme de la fi scalité, rapport sur le contrôle interne… les institutions doivent renforcer leur expertise » Bertrand Boivin-Champeaux, Centre technique des institutions de prévoyance

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

Axa 78,8 14,8 6,4

CNP Assurances 32 27,9 –

Predica/Pacifi ca 23,9 22,3 1,6

AGF 18,6 6,9 3,7

BNP Paribas Assurance 15,6 10,9 0,4

Groupama 14,2 6,2 5,3

Generali France 14,2 10,4 3,8

Covéa (GMF / MAAF / MMA) 12,1 3,5 8,1

Sogecap 9,7 9,3 –

ACM 8,1 6,3 1,6

Sour

ce :

FFSA

, jui

n 20

07

Les dix premiers groupes d’assurances (cotisations en milliards d’euros – estimations 2006)

France Consolidé Vie Dommages

Page 45: Guide Carrière Finance

entreprise et couvre un secteur géographique. Le chargé

de clientèle, lui, opère au sein d’un point de vente et

s’occupe surtout de la commercialisation des contrats.

La fonction de téléconseiller est de plus en plus courante.

Tous ces professionnels travaillent en liaison avec des

inspecteurs commerciaux et des responsables de secteur

(commercial, géographique) ou de site.

Pour les profi ls fi nanciers, l’assurance offre aussi des

débouchés en matière de gestion d’actifs/passifs. Enfi n,

les grandes sociétés cotés ont des départements

assurance, où vous pourrez également exercer vos talents.

SalairesLa forte croissance du secteur et la pénurie de certains

profi ls rend les salaires attrayants.

CompétencesElles varient selon les postes. Le chargé de clientèle-

vie est fréquemment doté d’une formation en école de

commerce et/ou à l’Enass (École nationale d’assurances).

Il possède une expérience du B to B, des qualités

relationnelles et une capacité à négocier avec les

directeurs d’entreprise, les DRH et les représentants

des salariés. De son côté, le conseiller fi nancier est doté

d’un bac+5 idéalement complété par un DESS en gestion

de patrimoine et dispose d’une excellente culture générale

sur les produits fi nanciers. Le responsable sinistre a, en

plus, une maîtrise en droit des affaires. Quant au risk

manager, il est ingénieur ou issu d’une grande école

d’assurance et affi che cinq à dix ans d’expérience en tant

que gestionnaire d’assurance ou dans le courtage.

Enfi n, sachez que les grandes compagnies d’assurances

privilégient la formation interne : si vous souhaitez quitter

un poste fonctionnel pour un poste plus technique ou

fi nancier, c’est possible, pourvu que vous en manifestiez

le souhait et que vous vous en donniez les moyens !

Titulaire d’un bac scientifi que et d’un diplôme de l’ESC Rouen,

Sylvain Thomas d’Hoste travaille au sein du groupe Total,

où il est chargé d’assurances sur l’exploration-production

au Moyen-Orient.

Comment êtes-vous arrivé là ?Attiré au départ par la fi nance, j’ai commencé ma carrière en

tant qu’auditeur interne à la Caisse Centrale des Banques

Populaires (aujourd’hui Natixis). J’y suis resté trois ans. Puis

j’ai rejoint l’audit interne de la banque Worms, où j’ai été

promu contrôleur de gestion international avant de prendre la

responsabilité du suivi des activités commerciales du réseau

international. En 1998, j’ai choisi de rejoindre l’industrie et suis

entré chez Total en tant qu’auditeur interne. Trois ans plus tard,

j’ai accédé au poste de chargé d’affaires fi nancements, avant

d’intégrer le département assurances du groupe en mars 2006.

Quelles sont actuellement vos principales missions ?Assurer les fi liales et les projets au Moyen-Orient ; répondre

à toutes leurs questions relatives à leur responsabilité et aux

assurances ; gérer les relations avec les brokers, les réassureurs,

les conseillers assurance des banques et faire l’interface avec

notre captive de réassurance.

Pourquoi avoir choisi cette voie après avoir été fi nancier ?J’avais fait le tour de mon poste précédent et je souhaitais

évoluer, mais dans un cadre qui me permette de continuer à

avoir une vision globale du groupe et de mettre en avant mes

qualités de négociateur… le tout dans un contexte international.

Accessoirement, je souhaitais me rapprocher du cœur des

métiers proposés par Total.

Quelles sont vos plus grandes satisfactions ?M’apercevoir du chemin parcouru dans ma compréhension du

monde de l’assurance pétrole. Il y a un an, je n’en maîtrisais pas

les bases techniques et juridiques car, à la différence de nombre

de mes collègues, je ne suis ni juriste, ni avocat, ni ingénieur.

Au-delà, ce qui me satisfait est de réussir à mener à bonne

fi n des négociations parfois âpres avec nos sous-traitants

(clauses de responsabilité ou d’assurance) ou brokers (juste

prix d’une couverture).

Profi l

Sylvain Thomas d’Hoste

Chargé d’affaires assurances

Groupe Total

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3-5 ans 45-80 5-15

8-10 ans 80-120 5-35

Salaires des chargés de clientèle vie (en k€)

Expérience Salaire fi xe brut annuel Variable annuel

Assistant risk manager 45-65

Risk manager 70-120

Risk manager senior/directeur des assurances 120-170

Salaires fi xes bruts annuels des risk managers (en k€)

Poste Salaire

Les conseils de Sylvain :Soyez opportuniste – dans le bon sens du terme – et ne vous enfermez pas dès le

départ dans une spécialité.

Ne négligez pas l’aspect international, même dans un poste franco-français, sous

peine de rater des opportunités plus tard.

Choisissez ce que vous appréciez, tant dans le contenu du poste que dans l’équipe

que vous intégrez.

Page 46: Guide Carrière Finance

Depuis quelques années, les nouveaux métiers de la

fi nance fl eurissent au rythme des besoins des marchés

et d’une réglementation de plus en plus complexe.

Compliance offi cer, product manager… rien d’étonnant

à ce que vous soyez désemparé à la lecture des offres

d’emploi ! La plupart du temps, pourtant, il ne s’agit pas

réellement de nouveaux métiers mais plutôt de postes

de plus en plus spécialisés.

Évolutions parallèles« L’hyperspécialisation, venue du monde anglo-saxon, est une tendance lourde », affi rme Guillaume Befve,

président du Club des jeunes fi nanciers. La volonté de

maîtriser les coûts se traduit par un compartimentage

des services et des postes, censé accroître l’effi cacité

du contrôle interne. « Il existe aujourd’hui cinquante manières de travailler en middle-offi ce, remarque

Guillaume Befve. Les collaborateurs deviennent les minuscules maillons d’une chaîne très organisée. Ce compartimentage ne facilite pas la gestion des carrières. »

Les nouveaux métiers sont le fruit de deux évolutions

parallèles. La première concerne la gestion d’actifs

et la gestion des marchés fi nanciers. « L’importance croissante des dérivés accroît les besoins en ingénierie : modélisation, structuration, trading, gestion des risques… », explique Pierre Bernardin, responsable

du recrutement juniors chez Exane.

Compte tenu de la créativité des marchés, les institutions

fi nancières doivent trouver des personnes en mesure

de créer de nouveaux produits et de structurer l’offre.

Il leur faut également des vendeurs capables de

vulgariser ces produits. D’où le développement des

postes de product manager, dont le rôle est d’élaborer,

de promouvoir et de gérer des produits fi nanciers pour

une clientèle institutionnelle.

Les activités de recherche entraînent également le

recrutement de vendeurs et d’opérationnels aux

profi ls pointus, dont l’activité se concentrera sur une

zone géographique ou un type de clientèle.

La seconde évolution concerne les métiers du

contrôle, désormais encadrés par des réglementations

très contraignantes. Depuis dix ans, le renforcement

du contrôle interne a entraîné le recrutement de

nombreux compliance offi cers ou déontologues,

dont la mission consiste à s’assurer que les

établissements opèrent conformément à la loi.

La nouvelle réglementation sur le contrôle, entrée en

vigueur en septembre 2006, et la transposition de la

directive MIF, qui s’appliquera à partir du 1er novembre

2007, accélèrent la restructuration du secteur.

« Aux postes d’inspecteurs et de déontologues, qui ne sont plus obligatoires, se substituent désormais ceux de RCSI (responsable de la conformité des services d’investissement) pour les banques et les intermédiaires fi nanciers et de RCCI (responsable de la conformité et du contrôle interne) pour les sociétés de gestion »,précise Patrice Daudier de Cassini, président du

Club des déontologues.

Priorité aux seniorsDe nouveaux postes sont également créés en

gestion des risques, car les sociétés d’investissement

et de gestion traitant des produits dérivés complexes

sont désormais obligés de créer un poste de

responsable des risques.

La plupart de ces nouveaux métiers demandent de

l’expérience – c’est le cas de celui de product manager.

Mais ceux liés à la modélisation et au contrôle des

risques sont accessibles aux jeunes. « Ils demandent une solide formation d’ingénieur généraliste, passés de préférence par les plus grandes écoles. Cette formation doit être complétée par des compétences fi nancières, qu’un candidat motivé pourra acquérir au sein de l’entreprise », assure Pierre Bernardin.

Les métiers liés à la réglementation exigent une

triple culture : equity, dette et réglementaire. « Pour le poste de déontologue, les banques cherchaient des candidats ayant plus de vingt ans d’expérience. Le poste de compliance offi cer, lui, demande cinq à dix ans d’expérience en contrôle ou en audit », précise

Patrice Daudier de Cassini.

Le salaire dépend de la rareté des compétences et

du degré de spécialisation. Les compliance offi cers

peuvent espérer des rémunérations confortables,

mais le nombre de postes à pourvoir est limité.

Les nouveaux métiers de la fi nance

En bref

Des métiers de plus en plus

segmentés et spécialisés

Le secteur du contrôle

connaît de profondes évolutions

Le recrutement est

particulièrement pointu

Créativité des marchés, nouvelles réglementations… des opportunités surtout pour les spécialistes

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« L’hyperspécialistion, venue du monde de la fi nance anglo-saxon, est une tendance lourde » Guillaume Befve, Club des jeunes financiers

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Mon premier emploi est-il déterminant pour ma carrière ?C’était vrai par le passé, ça l’est moins aujourd’hui, car les

changements de parcours sont de plus en plus souvent compris,

voire encouragés. Mais le premier emploi marque forcément

la suite de la carrière. Mieux vaut donc le choisir le plus ouvert

possible et bien se renseigner sur les métiers que vous envisagez.

Il y a des compartiments étanches, par exemple entre la banque

d’investissement et la banque de détail.

Multipliez les stages, rencontrez les professionnels, lisez la presse

fi nancière, familiarisez-vous avec les sites spécialisés et suivez

vos envies. « Il est souhaitable qu’une première expérience dure entre trois et quatre ans – ou qu’elle ne dure pas si elle ne vous convient pas dès le départ, conseille Thierry Carlier-Lacour,

directeur associé du cabinet de recrutement Humblot-Grant

Alexander. Trois ou quatre ans, c’est une preuve de stabilité et c’est la bonne durée pour développer des compétences, se forger une opinion sur le métier et se faire connaître. »

Quel secteur choisir ?Tout dépend de votre formation et de vos envies ! Un bac+3

offre davantage de débouchés en banque de détail, dans

certaines fonctions du back-offi ce, de l’audit et de la comptabilité,

tandis qu’un bac+5 facilitera l’accès à la banque de fi nancement,

à la gestion d’actifs et à la banque privée. Aux jeunes diplômés

qui ne trouvent pas l’emploi de leur rêve, Martin Dixon, directeur

au sein du cabinet de recrutement Hays, conseille de privilégier

les secteurs où il y a pénurie de candidats. « Les institutions fi nancières veulent souvent des candidats ayant entre quatre et sept ans d’expérience mais quand elles ne les trouvent pas, elles se replient sur les jeunes diplômés », commente-t-il. L’audit

peut être considéré à cet égard. De plus, « il permet aux jeunes diplômés de se confronter à la réalité de l’entreprise, de la banque ou de la compagnie d’assurances et de mieux appréhender ces structures et leurs métiers », estime cette ancienne DRH d’un

groupe coté au CAC 40, aujourd’hui coach indépendante.

Quels sont les avantages d’un MBA ?« Un MBA reste un atout si vous souhaitez changer de secteur, accéder à plus de responsabilités ou donner une dimension plus internationale à votre CV. C’est un accélérateur de carrière », estime

Laurent Aymard, directeur fi nancier d’Yves Saint Laurent et

titulaire d’un MBA de l’Insead. Un MBA garantit un meilleur

salaire et permet de viser des postes comportant plus de

responsabilités ou plus ouverts sur l’étranger.

Cependant, n’oubliez pas qu’il représente un investissement

important, en termes de travail et d’argent. Il vous coûtera

entre 10 000 et 60 000 euros par an, sans compter la perte

de revenus provoquée par l’arrêt de votre activité. Mieux vaut

le faire avant 40 ans. Attention, il n’aura de valeur que s’il est

reconnu. Les MBA de Harvard et Stanford aux États-Unis, de

la London Business School et de l’Insead en Europe arrivent

en tête des classements du Financial Times et bénéfi cient

d’une plus grande notoriété que les autres.

Une expérience à l’étranger est-elle indispensable ?La réponse est oui, sans un soupçon d’hésitation. Tous les

recruteurs et professionnels ayant acquis une expérience

à l’étranger vous le diront. C’est un moyen d’améliorer vos

compétences, de découvrir une culture différente et de

perfectionner vos langues étrangères. Reste à trouver la bonne

opportunité. Si vous êtes en poste au sein d’une entreprise,

évaluez les possibilités de mobilité interne. Si vous cherchez un

premier emploi, n’hésitez pas à orienter d’emblée vos recherches

vers l’étranger. Londres est très prisée mais New York, Tokyo,

Francfort voire Moscou sont envisageables. Attention, après plus

de dix ans à l’étranger, il peut être diffi cile de retrouver un poste en

France. Deux solutions : continuer une carrière internationale ou

vous reconvertir. Si l’étranger ne vous attire pas, peaufi nez tout de

même vos langues, cela vous permettra de faire la différence.

Que faire si je ne m’épanouis pas dans mon travail ?N’hésitez pas à changer mais attendez-vous à ce que votre

réorientation soit diffi cile. Amorcez le virage de manière tactique,

quitte à vous faire aider par un coach. Aujourd’hui, de plus en

plus d’employeurs acceptent de reconnaître qu’une carrière se

construit au fi l de métiers parfois différents. La motivation est

donc considéré comme un élément clé.

« L’être est plus important que le faire, ajoute Nicolas du Penhoat,

directeur d’Hewitt Investment Consulting, le département de

conseil en gestion d’actifs d’Hewitt France. Il est plus facile d’acquérir des techniques qu’un potentiel. Récemment, j’ai recruté une jeune personne inscrite à l’ANPE, non pas en raison de son diplôme mais parce que son CV mentionnait un solide parcours de gymnaste, donc a priori des qualités d’endurance, de rigueur et de dynamisme – autant de qualités appréciables au moment où mon pôle est engagé dans une stratégie de développement. »

FAQs : carrières en fi nancePremier emploi, expérience à l’étranger, reconversion… Les réponses à vos questions les plus fréquentes

« Il est plus facile d’acquérir des techniques qu’un potentiel » Nicolas du Penhoat, Hewitt Investment Consulting

Page 48: Guide Carrière Finance

La course à la performance économique nécessite

des outils de mesure de plus en plus effi caces. Cela

a contribué à favoriser l’essor d’une comptabilité dite

de gestion, plus riche en perspectives que la

comptabilité générale (qui, par ailleurs, reste génératrice

d’emplois). « Avec l’internationalisation des normes comptables et la place grandissante de la fi nance dans les entreprises, la comptabilité retrouve peu à peu ses lettres de noblesse », constate Sabine Fouchier, senior

manager au sein du cabinet de conseil Ernst & Young.

La comptabilité, secteur réputé austère, s’est rapprochée

du terrain et recouvre désormais un nombre varié de

métiers. Exit les calculs à l’infi ni, sans vue d’ensemble

ni possibilité d’analyse. Aujourd’hui, la comptabilité

prend en compte aussi bien les stocks et les hommes

que le facteur temps.

Tendances« Les métiers de la fi nance et de la comptabilité connaissent actuellement une belle envolée, que ce soit dans les PME ou dans les grands groupes »,témoigne Olivier Gélis, directeur général de Robert

Half Finance & Comptabilité. Avec l’introduction des

normes IFRS (international fi nancial reporting standards),

la comptabilité a redoré son blason.

Les professions comptables représentent aujourd’hui

20 % de l’ensemble des offres d’emploi de l’Apec.

Elles regroupent plus de 400 000 collaborateurs,

soit environ 2 % de la population active.

Plus de la moitié d’entre eux travaillent dans les

entreprises. Viennent ensuite les cabinets d’expertise

comptable et de commissariat aux comptes, dont les

besoins augmentent constamment. « La demande est dopée par l’accroissement du nombre de PME », explique

Patrick Betini, dirigeant de Betini Associés. Quant

aux cabinets d’audit, ils embauchent régulièrement

des jeunes diplômés titulaires d’un DCG (diplôme de

comptabilité et de gestion, ex-DECF, diplôme d’études

comptables et fi nancières), d’un DSCG (diplôme

supérieur de comptabilité et de gestion, ex-DESCF,

diplôme d’études supérieures comptables et fi nancières)

ou d’un DEC (diplôme d’expertise comptable).

Les institutions bancaires recrutent également, mais

plutôt des profi ls expérimentés. Cela dit, si ce secteur

vous passionne, vous pouvez tenter votre chance

en faisant un stage dans les services comptables

d’une grande banque ou d’un organisme de crédit.

« Pesez soigneusement votre choix : il peut se montrer déterminant pour la suite de votre carrière », conseille

Laurence Audegon, DRH de Cetelem, spécialiste du

crédit à la consommation. En effet, il vous sera diffi cile,

si vous êtes comptable dans une banque ou une

compagnie d’assurances, de passer en entreprise.

CarrièresLes missions ne se limitent pas aux bilans et autres

documents nécessaires pour satisfaire aux obligations

légales. Le comptable est chargé de mettre en place les

outils permettant d’améliorer la gestion administrative

et fi nancière de l’entreprise. C’est lui qui tient la

comptabilité, de la gestion des paies à l’élaboration

des états fi nanciers. Il est amené à multiplier et à

approfondir ses domaines de compétences (droit social,

compétences informatiques, contrôle interne, etc.), ce

qui lui permettra d’accéder rapidement à des fonctions

en contrôle de gestion ou en audit. Les plus talentueux

pourront prétendre à des postes d’experts (consolideur)

ou à des postes à responsabilités (directeur comptable,

directeur fi nancier).

Le consolideur a pour mission de donner une image

économique d’un périmètre de l’entreprise. Il rapatrie,

en provenance des fi liales, l’ensemble des éléments

comptables et fi nanciers qu’il traite de façon à restituer

des données homogènes au niveau du groupe. Le poste

de consolideur, qui nécessite de fortes capacités de

visualisation et d’analyse, ouvre de belles opportunités

dans les grands groupes.

Rattaché au directeur fi nancier, le directeur comptable

est notamment responsable de la qualité et de la fi abilité

des informations comptables et fi scales de l’entreprise.

Il produit les états fi nanciers de la société et s’assure

du respect des obligations légales.

Dans les cabinets d’expertise, le travail du comptable est

davantage tourné vers la comptabilité générale. Depuis

deux ans, les besoins en recrutement ont augmenté.

Un étudiant qui fait son stage de fi n d’études dans un

cabinet se verra facilement proposer un poste.

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

ComptabilitéEn bref

Le secteur connaît

une embellie durable

La profession représente 2 % de

la population active en France

Le métier se diversifie

et s’internationalise

Oubliés les gratte-papier d’autrefois, les professions comptables ont redoré leur blason

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« On n’apprend vraiment ce métier que quand on l’exerce au quotidien » Sabine Fouchier, Ernst & Young

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Banque et Assurance Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et Audit

Page 49: Guide Carrière Finance

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Page 51: Guide Carrière Finance

SalairesLes comptables des cabinets d’expertise perçoivent

un salaire plus élevé que leurs homologues dans les

entreprises, exception faite des consolideurs.

Une étude récente de Robert Half Finance & Comptabilité

montre qu’un comptable junior débute entre 35 et 40 k€,

dépasse 60 k€ à compter de cinq années d’expérience

et atteint un maximum de 140 k€ à partir de la dixième

année d’expérience. À ces salaires de base s’ajoute

un variable qui peut aller jusqu’à 12 % du fi xe.

CompétencesVous avez tout intérêt à acquérir une expérience le

plus tôt possible. « On n’apprend vraiment ce métier que quand on l’exerce au quotidien », souligne Sabine

Fouchier. Une fois que l’on est recruté, il est impératif

de se former en continu afi n de ne jamais être dépassé

par les nouvelles normes et technologies. « Par ailleurs, vu l’internationalisation des sociétés, un comptable qui souhaite progresser doit obligatoirement maîtriser l’anglais et posséder une parfaite connaissance des normes comptables internationales », note Alice Escaffre,

experte-comptable et fondatrice du cabinet Alice Conseil.

Si c’est votre cas, vous pourrez espérer évoluer vers des

postes de consolideurs : une bonne carte à jouer pour

tous les comptables attirés par les profi ls d’expert.

Enfi n, métier du chiffre, la comptabilité tend à devenir

aussi un métier de communication. Le directeur

comptable, notamment, de plus en plus exposé,

doit développer des talents de communicateur.

« La comptabilité, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui en entreprise, exige une parfaite maîtrise du langage permettant de développer des qualités d’analyse et de synthèse dans les domaines juridiques et managériaux »,estime Frédéric Compin, docteur en sciences de gestion

et professeur en classe préparatoire au DCG.

Baccalauréat en poche, Alice Escaffre a passé les différents

diplômes qui mènent à l’expertise comptable. Dix ans plus

tard, elle a créé sa propre structure, Cabinet Alice Conseil.

Pourquoi l’expertise-comptable ? Et comment en êtes-vousvenue à créer votre propre cabinet ?Le choix de l’expertise comptable et la création de mon

cabinet découlent tout simplement d’heureux concours

de circonstances. Au cours de mes différents stages dans

des cabinets, je me suis rendue compte que l’expertise

comptable me convenait mieux, à cause des techniques

fi nancières et fi scales qu’elle met en jeu, que le commissariat

aux comptes, plus formel et juridique. Une fois obtenu le

DEC, j’ai décidé d’approfondir cette voie en préparant un

DESS de fi scalité appliquée dans le cadre de la formation

continue. Après une dizaine d’années d’expérience, le besoin

s’est fait sentir de voler de mes propres ailes. C’est à ce

moment-là que mon ancien maître de stage m’a permis de

démarrer ma propre activité en me sous-traitant des dossiers.

Avez-vous parfois envisagé de rejoindre une entreprise ?À vrai dire non. Exercer en cabinet me permet de découvrir

des mondes très variés et d’éviter la monotonie qui peut

résulter du travail en entreprise. Je n’ai pas fait le choix de

la facilité : l‘emploi du temps est dense, les clients vous

sollicitent en permanence. Mais c’est justement cette

dimension de conseil, propre à l’expertise comptable,

qui m’a incitée à privilégier cette activité.

Qu’appréciez-vous particulièrement dans ce métier? La remise en question permanente. L’environnement législatif

est en constante évolution. J’apprécie aussi la proximité avec

les clients dès qu’ils ont mesuré vos connaissances dans les

domaines social, fi scal, juridique et comptable. Mais il ne faut

pas hésiter à réorienter ses clients vers des spécialistes plus

pointus, si besoin est.

Profi l

Alice Escaffre

Experte-comptable et fondatrice

Cabinet Alice Conseil

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Inférieur à 500 M€ 50-70 60-80

Entre 500 M€ et 2 Mds€ 60-90 80-150

Salaires des directeurs comptables, fi xe + variable (k€)

Chiffre d’affaires Exp. 10-15 ans + 15 ans

1 à 5 ans 24,6-30

6 ans et + 30-33

Salaires des comptables uniques en PME (en k€)

Expérience Fixe annuel brut*

* Le variable est, dans ce cas, fonction de l’entreprise et de sa politique salariale.

Suite de l’article p. 46

Les conseils d’AliceNe considérez pas vos connaissances comme

un savoir fi gé mais comme une base qu’il

faut constamment remettre à jour.

Travaillez votre anglais. Sa maîtrise vous

sera utile pour comprendre les normes IFRS,

qui ne sont pas toutes traduites en français,

et pour accompagner vos clients.

Cultivez vos qualités relationnelles.

www.efinancialcareers.fr/jeunes_diplomesPlus d’infos en ligne

Page 52: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Si vous vous lassez vite des tâches répétitives et

n’aimez pas rester enfermé, le conseil est fait pour vous.

Le champ est vaste, puisqu’il s’agit de conseiller des

clients (banques, entreprises, assurances, secteur public)

sur une large gamme de sujets : systèmes d’information,

gestion de trésorerie, optimisation des processus,

organisation, techniques de management, etc. Vous

pourrez vous spécialiser en conseil en investissement

ou en gestion d’actifs.

Nicolas du Penhoat, directeur d’Hewitt Investment

Consulting, le département de conseil en gestion

d’actifs d’Hewitt France, témoigne : « Nos consultants interviennent autant sur l’analyse des passifs sociaux que sur la gestion d’actifs, pour aider les entreprises à faire face aux versements des retraites et des indemnités de fi n de carrière. »

Certains cabinets restent généralistes, d’autres se

spécialisent dans un type d’entreprise, une branche

(banque, industrie, services) ou une fonction (fi nance,

marketing, achat). Récemment, on a même vu naître des

cabinets spécialisés en restructuration d’entreprises.

TendancesAprès un creux, les cabinets de conseil sont à nouveau

en plein développement. Les dernières évolutions

réglementaires (normes IFRS, Bâle II, Solvency II,

contrôle interne) dopent la demande ! Les organismes

fi nanciers fi gurent parmi leurs premiers clients, mais

les entreprises ne sont pas en reste. « La pénurie de candidats est énorme. Les cabinets se battent pour recruter jeunes diplômés, stagiaires, voire profi ls plus seniors », affi rme Thierry Carlier-Lacour, directeur associé

du cabinet de recrutement Humblot-Grant Alexander.

Principaux acteursEn stratégie, citons McKinsey, Bain & Company,

Boston Consulting Group et Mercer Oliver Wyman.

Dans le conseil en organisation : Capgemini, Accenture,

Eurogroup, Deloitte Consulting et Bearing Point.

Enfi n, en conseil en investissement, retenons Mercer

Investment Consulting, Watson Wyatt, Deloitte, Hewitt,

PricewaterhouseCoopers, KPMG et Ernst & Young.

CarrièresConsultant dans un cabinet de conseil en stratégie,

vous travaillerez avec des clients prestigieux que vous

accompagnerez sur leurs dossiers décisifs (fusions

& acquisitions, développement et diversifi cation…).

Dans un cabinet de conseil en organisation, vous

apporterez des réponses concrètes pour mettre en

œuvre les solutions et serez impliqué dans la gestion

de projets, les opérations de communication et

l’élaboration de plans de réduction des coûts.

Enfi n, dans un cabinet spécialisé en fi nance d’entreprise,

vous procéderez au contrôle interne, à la gestion des

risques fi nanciers, à l’allocation d’actifs, etc. Dans tous

les cas, pour progresser, sachez vous imposer ! Au

bout de cinq ans, il vous faudra avoir acquis une stature

de stratège. Sauf à créer votre propre cabinet, vous

attendrez encore un bout de temps avant de pouvoir

devenir associé.

Salaires« Un consultant junior perçoit un salaire situé entre 39 et 43 k€, sans compter les variables, indique Thierry

Carlier-Lacour. Après cinq ans d’expérience, ce chiffre varie entre 60 et 110 k€, les primes atteignant 20 à 35 k€. » Les cabinets spécialisés en stratégie payent mieux que

les autres mais exigent plus en termes d’horaires.

CompétencesUn consultant doit être souple, polyvalent, mobile et

bosseur. Quasiment indispensable : un diplôme d’école

de commerce ou d’ingénieurs ou un MBA de l’INSEAD

ou d’HEC. Pour conseiller des institutions fi nancières

ou des assureurs, une première expérience ou un stage

en fi nance de marché s’impose.

« Un consultant en fi nance doit disposer d’une compétence métier (contrôle de gestion, consolidation) et d’une compétence en organisation (processus comptables et fi nanciers) ou en mise en œuvre de systèmes d’information », note Eduardo Sampaio,

consultant chez Westpoint, cabinet de conseil en

recrutement dans les métiers de la fi nance et du

conseil. Enfi n, un bon contact humain est primordial.

ConseilEn bref

Les cabinets de conseil sont

en plein développement

Un métier au champ

d’intervention très large

Un consultant doit être souple,

polyvalent, mobile et bosseur

Un métier multiforme et très demandé qui requiert des talents de stratège

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« Les cabinets se battent pour recruter jeunes diplômés, stagiaires, voire profi ls plus seniors » Thierry Carlier-Lacour, cabinet Humblot-Grant Alexander

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En vogueSalairesPrestigeOpportunités

« Dans un monde de spécialistes, le trésorier est un hyperspécialiste. » C’est ainsi que François Masquelier,

directeur de la trésorerie et des fi nancements chez RTL

Group, décrit cette fonction en pleine mutation. Au-delà

de l’optimisation du cash et de la dette – son cœur de

métier –, le trésorier participe de plus en plus à des

tâches transversales. « Principales fonctions exercées par les trésoriers en marge de leur métier d’origine : le credit management, la comptabilité, la communication fi nancière et l’optimisation des systèmes d’information »,indique l’AFTE (Association française des trésoriers

d’entreprise). À l’occasion de son 30e anniversaire,

l’AFTE a réalisé, en partenariat avec Robert Half

International, une étude sur la fonction de trésorier.

Résultat : la gestion des placements et des fi nancements

est passée au dernier rang des préoccupations des

trésoriers. Néanmoins, « tout dépend de la confi guration fi nancière dans laquelle se trouve l’entreprise, nuance

Olivier Bouillaud, trésorier groupe d’Antalis, numéro

1 européen de la distribution de papier. Quand notre société a dû prendre son autonomie fi nancière, la mise en place et la gestion d’un mode de fi nancement innovant ont été primordiales. »

TendancesOn compte aujourd’hui 2 000 à 2 500 trésoriers dont

les deux tiers en région parisienne. Les besoins

en trésoriers, jeunes diplômés comme cadres plus

expérimentés, augmentent régulièrement. Le métier

prend du galon à mesure que son champ d’action

s’élargit. Les exigences des marchés, les besoins

fi nanciers liés aux fusions & acquisitions, l’émergence

de la notion de « cash » et la maîtrise des ratios

d’endettement y sont pour beaucoup. Le trésorier

intervient dans des domaines autrefois réservés à

ses supérieurs, y compris les relations avec les

banques. Dans ce contexte, « les qualités commerciales constituent un précieux atout », indique Olivier Bouillaud.

De plus en plus, le trésorier travaille avec le directeur

administratif et fi nancier (DAF), auquel il est rattaché

dans 68 % des cas (étude AFTE).

CarrièresPas facile de changer de métier ! Principale perspective

d’évolution : accéder à un poste de trésorier dans une

autre structure, en France ou à l’étranger. Les trésoriers

d’entreprise changent de poste tous les trois ans en

moyenne. Les passerelles vers les postes de DAF

sont rares, de même que les postes proposés par les

fonds d’investissement. Pour y prétendre, mieux vaut

s’intéresser à l’optimisation des besoins en fonds de

roulement, à l’élaboration de cash fl ows prévisionnels,

à la comptabilité internationale et à la législation.

SalairesL’étude de l’AFTE montre que la gamme des

rémunérations est très large. Le métier a connu une

revalorisation notable entre 2001 et 2006. Le nombre

de trésoriers percevant plus de 100 k€ s’est accru et

la proportion de trésoriers touchant moins de 50 k€

est passée de 33 % à 22,1 %. Les salaires supérieurs

à 100 k€ correspondent à des postes de directeurs de

trésorerie dans des grandes entreprises en Île-de-France.

CompétencesUne formation supérieure spécialisée en gestion ou en

fi nance (école supérieure de commerce, diplôme de

comptabilité, DESS fi nance ou trésorerie) et une bonne

connaissance de l’univers fi nancier sont requis.

« Près de 90 % des professionnels sont issus d’universités ou d’écoles de commerce, cursus qui connaît un certain regain. Seuls quelques trésoriers affi chent une formation d’ingénieurs, sont autodidactes ou simplement bacheliers », indique l’AFTE. La maîtrise des logiciels

de gestion de la trésorerie est appréciée. « Enfi n, des qualités de négociateur, un bon niveau d’anglais, une grande réactivité et une bonne résistance au stress sont indispensables », conclut Olivier Bouillaud.

0-3 ans 24-36

3-5 ans 36-55 jusqu’à 20 %

5-10 ans 55-75 jusqu’à 20 %

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Salaire moyen d’un trésorier d’entreprise en 2007 (k€)

Expérience Fixe brut annuel Variable (% du salaire)

Trésorier d’entrepriseEn bref

Le trésorier participe de plus en

plus à des tâches transversales

Les passerelles vers d’autres

métiers sont rares

Depuis 2001, les salaires ont

connu une hausse notable

Une fonction en pleine évolution, dont le champ d’action s’élargit vers le haut

« Indispensables : des qualités de négociateur, un bon niveau d’anglais, une grande réactivité et une bonne résistance au stress » Olivier Bouillaud, Antalis

Page 54: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

« Un bon directeur fi nancier sait faire chanter les chiffres »,a dit un jour Franck Riboud, PDG de Danone. Il doit

être capable d’interpréter les résultats pour éclairer la

direction générale sur la meilleure stratégie.

TendancesLa fonction de directeur administratif et fi nancier (DAF)

s’est profondément transformée depuis 2005. Le

DAF est devenu un personnage clé, de plus en plus

impliqué dans les jeux de pouvoir entre la direction et

les actionnaires. « Au point de devenir le bras droit de la direction générale », souligne Laurent Aymard, directeur

fi nancier d’Yves Saint Laurent. « Plus qu’une expertise technique pointue, on attend d’un DAF qu’il ait un savoir-faire en matière d’aide à la décision »,estime Pierre-Antoine Bouillet, consultant pour le cabinet

de recrutement Robert Half Finance & Comptabilité.

Le DAF est de plus en plus amené à évoluer dans un

environnement international. Doit-il participer activement

à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise ? « Oui, s’il s’agit de l’homme. Non, s’il s’agit de la fonction », répond

Franck Riboud. Autrement dit, la fonction de DAF ne doit

pas être confondue avec la direction générale. Pour Henri

Proglio, président de Veolia, « le directeur fi nancier doit connaître parfaitement les métiers de son entreprise afi n de pouvoir être un acteur à part entière dans la défi nition de ses orientations stratégiques ».

CarrièresDans les grandes entreprises, le DAF supervise souvent

plusieurs fonctions support. Outre la formation et le

développement des équipes, il coordonne la production

fi nancière et comptable. À ce titre, il intervient dans la

mise en place des normes comptables internationales,

les systèmes d’information et de gestion, et travaille en

relation étroite avec la DRH et le contrôle de gestion.

Lui échoient également l’optimisation de la politique

fi scale de l’entreprise, la gestion des fl ux fi nanciers

et les relations avec les commissaires aux comptes

et l’administration. S’ajoutent à cela, en proportion

croissante, la communication fi nancière, les relations

avec les investisseurs, la supervision du contrôle

interne et, parfois, la gestion des ressources humaines.

Résultat : le DAF tend à devenir un généraliste plutôt

qu’un spécialiste.

Pour accéder à cette fonction, l’idéal est de commencer

par acquérir une expertise technique dans un cabinet

d’audit ou une banque. Les consultants spécialisés

dans les opérations du haut de bilan et en fi nance

de marché sont très courtisés. Mais, même si le

recrutement externe augmente, deux directeurs fi nanciers

sur trois sont nommés en interne. Les perspectives

d’avenir sont excellentes : les DAF commencent à

accéder aux fonctions de direction.

SalairesLes salaires des DAF sont en hausse pour cause de

responsabilités croissantes. La part variable oscille

entre 20 à 50 % de la rémunération.

CompétencesLe DAF a acquis une large expérience en entreprise

(contrôle gestion, contrôle fi nancier, etc.), éventuellement

précédée par un passage dans un cabinet d’audit.

« Il a un diplôme d’études supérieures en gestion et en comptabilité. Il peut avoir fait aussi une école d’ingénieurs, un troisième cycle en gestion ou un MBA », rapporte

Dominique Roux, maître de conférences en comptabilité

à Paris XII Val-de-Marne. « Parmi les DAF des entreprises du CAC 40, près d’un sur deux est issu d’une école de commerce, HEC s’imposant comme la fi lière suprême avec huit représentants », note Vanessa Lorens, coach

indépendante. Les profi ls mixtes, école d’ingénieurs plus

troisième cycle de gestion, sont aussi appréciés. Enfi n,

une expérience à l’étranger, un anglais parfait et une

connaissance actualisée des outils informatiques et

des normes comptables fi gurent parmi les prérequis.

Direction administrative et fi nancière

En bref

Le DAF tend à devenir

un généraliste

Il est le bras droit de la

direction générale

Son poste est de plus en plus

responsabilisant et exposé

Un poste clé qui, de plus en plus, ouvre les portes de la direction générale

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« Le directeur fi nancier est un acteur à part entière dans la défi nition des orientations stratégiques de l’entreprise » Henri Proglio, Veolia

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ce :

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7Inférieur à 500 M€ 70-100 k€ 90-160 k€

Entre 500 M€ et 2 Mds€ 100-150 k€ 120-180 k€

Salaire brut annuel (fi xe + variable*) d’un DAF en 2007

Chiffre d’affaires Exp. 10-15 ans Exp. + 15 ans

* Le variable est souvent composé d‘un package qui peut comprendre des primes sur objectifs personnels et de société, une voiture de fonction, sans compter les stock-options ou les prises de participation au capital.

Banque et Assurance Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et Audit

Page 55: Guide Carrière Finance

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En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Sans lui, la direction aurait du mal à savoir où elle va !

Le contrôleur de gestion est un acteur clé parmi les

responsables de l’entreprise. Sa mission : établir les

budgets et analyser l’activité afi n de vérifi er la cohérence

entre la stratégie de l’entreprise et sa mise en œuvre.

Tendances« Le contrôle de gestion a encore de belles années devant lui », estime Chantal Deschamps, consultante

senior au sein du cabinet de recrutement Vendôme

Associés. C’est d’autant plus vrai que certains secteurs

comme la banque n’ont pas suffi samment développé

cette fonction et que le contrôle de gestion doit s’adapter

sans cesse à de nouvelles réglementations.

« C’est un univers de plus en plus normatif, avec des règles comptables qui s’internationalisent et se complexifi ent », confi rme Nicolas Mousset,

contrôleur fi nancier au sein d’une grande société

française. Parallèlement, la profession doit faire face

à de nombreux départs à la retraite. Bonne nouvelle

donc : toutes les entreprises recrutent ! Étant donné

le rôle central du contrôle de gestion, les perspectives

de carrière sont nombreuses.

CarrièresDans une PME, vos missions seront plus étendues

que dans un grand groupe, où il existe autant de

contrôleurs que d’entités et de directions opérationnelles.

« Tandis que le contrôleur de gestion de la maison mère a pour rôle principal de collecter de l’information, de valider sa fi abilité, de l’analyser et de la synthétiser, le contrôleur de gestion en fi liale a un rôle plus opérationnel,précise le cabinet de recrutement Robert Half Finance

& Comptabilité. Il participe directement au pilotage du processus de production, intervient dans les décisions d’investissement… » Quant au contrôleur de gestion

commercial, il élabore les tarifs et les marges, analyse

la rentabilité et contrôle les coûts de distribution.

« Dans les grands groupes, le contrôleur de gestion junior pourra passer d’un poste à l’autre puisqu’il y en a autant que de business units », indique Gaël Guigot, contrôleur

de gestion au sein d’un grand groupe coté. Par la suite,

il pourra endosser les fonctions de responsable du

contrôle de gestion, de DAF ou de contrôleur fi nancier.

Ce dernier, apparu récemment dans les entreprises

françaises, couvre un champ d’intervention plus large

que le contrôleur de gestion classique : outre le contrôle

de gestion (processus budgétaire et reporting), il prend

en charge le contrôle interne et parfois la consolidation

de gestion statutaire.

Dans les banques, le poste de contrôleur de gestion est

tout aussi stratégique et c’est un sésame qui peut, quatre

à cinq ans plus tard, ouvrir les portes d’autres domaines

(analyse, audit...). Les contrats d’apprentissage et les

stages constituent des portes d’entrée à ne pas négliger.

SalairesIls progressent régulièrement. Selon les récentes

études de Robert Half Finance & Comptabilité, les

contrôleurs de gestion avec moins de quatre ans

d’expérience perçoivent entre 35 et 45 k€ par an.

Avec quatre à six ans d’expérience, ils peuvent gagner

jusqu’à 55 k€, pour atteindre 70 k€ à partir de la huitième

année d’expérience. À cela, il faut ajouter une part

variable qui peut représenter jusqu’à 15 % du fi xe.

Les contrôleurs fi nanciers touchent des salaires

plus élevés. Avec cinq à sept années d’expérience,

ils gagnent entre 50 et 65 k€. Après dix ans, la

rémunération grimpe à 90 k€. Une étude de Vendôme

Associés montre par ailleurs que les responsables du

contrôle de gestion dans les établissements de renom

gagnent facilement entre 130 et 150 k€.

Compétences« Le recrutement reste assez ouvert, même si les profi ls les plus appréciés sont les anciens auditeurs, les jeunes diplômés d’une école de commerce et les titulaires d’un diplôme d’expert-comptable », assure la

DRH d’un grand groupe coté du CAC 40. Le bon diplôme

ne suffi t pas, loin de là. « Le contrôleur de gestion doit être pragmatique, rigoureux, très sensible à la rentabilité d’une activité et doté d’un bon relationnel, relève Jean-

Pierre Bille, du cabinet de recrutement Hudson. Et il doit maîtriser l’anglais ainsi que les outils de reporting. »

Contrôle de gestionEn bref

Le contrôleur de gestion

est devenu un acteur clé

Le métier ouvre de

nombreuses perspectives

Le recrutement est assez ouvert

même si le diplôme est important

Maître des budgets, le contrôleur de gestion a une vision globale de l’entreprise

« Le contrôleur de gestion doit être pragmatique, rigoureux, sensible à la rentabilité d’une activité et doté d’un bon relationnel » Jean-Pierre Bille, cabinet Hudson

Page 56: Guide Carrière Finance

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

L’audit est un excellent tremplin pour ceux qui aspirent

à une carrière en fi nance. Que ce soit en entreprise

(audit interne) ou en cabinet (audit externe), l’auditeur

doit vérifi er que les documents comptables et fi nanciers

sont conformes à la réglementation. Il participe aussi à

des missions de corporate fi nance, et l’auditeur interne

intervient également sur les aspects organisationnels.

TendancesLes recrutements connaissent une hausse spectaculaire,

aussi bien dans les cabinets que dans les entreprises.

La profession a été chamboulée par le scandale

Enron en 2001 et de nouvelles lois et règles ont été

introduites : loi de sécurité fi nancière (LSF), qui sépare

les missions d’audit et de conseil, loi Sarbanes-Oxley,

nouvelles normes comptables internationales (IFRS).

Les entreprises cherchent souvent des auditeurs

expérimentés, notamment pour appliquer la LSF.

Principaux acteursQuatre cabinets dominent : PricewaterhouseCoopers,

Ernst & Young, KPMG et Deloitte – ce dernier ayant

fusionné, fi n 2006, avec BDO Marque & Gendrot.

Ils sont suivis par des acteurs comme Mazars ou

Grant Thornton, qui bénéfi cient d’une bonne assise

internationale. Ces derniers mois, le marché a vu naître

des cabinets de taille moyenne, comme Advolis ou

Bellot Mullenbach & Associés. Certains s’associent :

l’association ADACEIP fédère neuf cabinets d’audit et

d’expertise comptable. Enfi n, il existe des petits cabinets

comme Cabinet Escaffre ou Paper Audit & Conseil.

CarrièresLa profession est organisée en grades : junior 1, junior 2,

senior 1, senior 2, chargé de mission, manager, directeur

et associé. L’ascension peut être rapide, surtout dans

les cabinets de taille moyenne. « Dès la troisième année, vous serez amené à encadrer des équipes et à planifi er des missions », observe Olivier Salustro, associé

fondateur d’Advolis. Beaucoup de jeunes diplômés font

leurs armes dans un cabinet pendant trois à cinq ans

avant de rejoindre une entreprise (audit interne, contrôle

de gestion ou direction fi nancière). Mais la profession

est en train de changer. « De nouveaux métiers émergent : consolidation et reporting, organisation de la fonction comptable et fi nancière, contrôle interne et maîtrise des risques, évaluation d’entreprise… Ils offrent aux jeunes la possibilité de faire carrière dans les cabinets d’audit ou de créer leur propre structure », relève Jean-Louis

Mullenbach, associé chez Bellot Mullenbach & Associés.

Si vous rêvez d’être associé, sachez que, dans les

grands cabinets, « il faut avoir travaillé au moins douze ans et les places sont chères », indique Thierry Carlier-

Lacour, directeur associé du cabinet de recrutement

Humblot-Grant Alexander. Néanmoins, ces cabinets

multidisciplinaires offrent de belles opportunités.

Vous pourrez vous spécialiser (en évaluation, en

développement durable, etc.) ou rejoindre la direction

des ressources humaines, comme Sylvie Bernard-Curie,

ancienne auditrice devenue DRH de KPMG Audit.

SalairesLes salaires varient en fonction de la formation.

Ils sont homogènes au sein des grands cabinets

et ils devraient augmenter de 25 % d’ici à 2009.

CompétencesLe métier demande un gros investissement personnel

et l’amour des chiffres. « Je veille à ce que mes auditeurs soient à l’aise avec les chiffres et avec les logiques fi nancières qui président aux choix des entreprises »,indique Lionel Escaffre, associé fondateur du Cabinet

Escaffre. Sont également requis : capacité à travailler en

équipe, ouverture d’esprit, sens de la communication et

maîtrise de l’anglais. Les formations conseillées sont les

grandes écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs,

les formations universitaires de type Dauphine et les

formations d’actuaires. Les cabinets n’exigent pas une

formation en comptabilité, mais ils veulent une solide

culture économique et une bonne aisance rédactionnelle.

AuditEn bref

L’auditeur sait faire parler

les chiffres et communiquer

Il doit s’adapter à des

environnements complexes

Dans les cabinets, les plus

talentueux peuvent vite grimper

En cabinet ou en entreprise, des postes extrêmement formateurs et des évolutions de carrière rapides

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« En cabinet, dès la troisième année, vous serez amené à encadrer des équipes et à planifi er des missions » Olivier Salustro, Advolis

3-5 ans 45-60

5-8 ans 60-70

8 ans et + 70-90

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2007

Salaire d’un auditeur interne en 2007 (en k€)

Expérience Salaire*

*hors variable, généralement compris entre 0 et 15 %

Banque et Assurance Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et Audit

Page 57: Guide Carrière Finance

Deloitte mobilise des compétences diversifiéespour répondre à l’éventail des services attenduspar ses clients, de toutes tailles et de toussecteurs. Dans cette dynamique d’excellence, sonoffre conseil s’enrichit au quotidien au traversd’expertises reconnues dans chacun de sesmétiers, Audit, Tax, Consulting, CorporateFinance, dans le respect d’une démarche éthiquepartagée par tous.

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Page 58: Guide Carrière Finance

La comptabilité est-elle faite pour moi ?« Bien sûr, du moment que vous n’avez pas d’a priori, estime

Jean-Luc Decornoy, président de KPMG Audit. La comptabilité est un outil de plus en plus essentiel. L’important n’est pas tant de tenir les comptes que de les interpréter afi n de prendre les bonnes décisions. » Mieux vaut quand même être à l’aise

avec les chiffres. Et la saisie d’écritures constitue un passage

obligé. Les comptables qualifi és possèdent de solides bases

en mathématiques et en économie. Autres atouts : la maîtrise

de l’anglais, une pratique courante des logiciels informatiques

et une bonne connaissance des nouvelles normes comptables

internationales (IFRS). Sans oublier des talents de communicateur.

Quels sont les diplômes requis ? Les BTS et les DUT en comptabilité sont toujours appréciés.

Mais le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion) et le

DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion),

qui ont remplacé trois anciens diplômes (DPECF, DECF et

DESCF), constituent d’excellents tremplins pour les postes

à responsabilités au sein des entreprises.

Jusqu’à présent, pour devenir expert-comptable, il fallait compter

en moyenne cinq ans d’études après une MSTCF (maîtrise de

sciences et techniques comptables et fi nancières) ou une école

de commerce. « Avec la réforme, l’accès au diplôme d’expert-comptable / commissaire aux comptes se démocratise, remarque

Jean-Luc Decornoy. À partir de bac+5, on peut obtenir cette qualifi cation dans un délai raisonnable. »

Existe-t-il des écoles spécialisées ?Les meilleures formations aux diplômes de l’expertise comptable

sont celles proposées par les organismes spécialisés, publics ou

privés. Les grandes écoles proposent également des formations,

plus généralistes mais également appréciées des recruteurs.

Entreprise ou cabinet ?« C’est une question de personnalité, estime Jean-Luc Decornoy.

Exercer en cabinet permet de voir différents métiers et entreprises, de travailler avec différentes équipes. De plus, un cabinet apporte une formation complémentaire plus importante. Enfi n, il est plus

facile de passer d’un cabinet à une entreprise que l’inverse. »Dans un cabinet, vous débuterez souvent par des opérations

de saisie avant de progresser vers des tâches à valeur ajoutée.

Au bout de quelques années, vous pourrez accéder à un poste

d’associé. Ou encore vous installer à votre compte.

En entreprise, les débutants se voient confi er des missions

de comptabilité générale, progressivement complétées par

des activités de gestion. Vous pourrez devenir contrôleur de

gestion, chef comptable, ou encore, si vous exercez au sein

d’un grand groupe, responsable de consolidation dans un

centre de services partagés. Pour les plus ambitieux, ces

métiers représentent un bon moyen d’accéder à des postes

de direction opérationnelle (directeur comptable, DAF).

Puis-je travailler comme comptable dans une banque ?De manière générale, les comptables recrutés par les banques

sont plus souvent des cadres expérimentés que des jeunes

diplômés. Mais certains postes sont accessibles aux jeunes

via une mission en intérim. « Comptez tout de même deux à cinq ans d’expérience pour que votre candidature soit prise en compte », précise-t-on à l’agence de recrutement Adia.

La comptabilité bancaire nécessite une formation spécifi que.

L’un de ses avantages est qu’elle permet d’accéder à « d’autres métiers de la banque qui requièrent une formation comptable, par exemple ceux de responsable crédit ou d’analyste fi nancier »,précise Jean-Luc Decornoy.

Aide-comptable, comptable général, responsable comptable, comptable clients, consolideur… comment choisir ?Au sein des PME, il n’y a bien souvent qu’un seul comptable,

aidé parfois d’un aide-comptable. L’aide-comptable est chargé

de collecter, de saisir et d’imputer les pièces comptables, ainsi

que de classer les factures et les justifi catifs. Le comptable unique

est responsable de la gestion administrative (relations avec les

organismes bancaires, sociaux et fi scaux), de la tenue de la

comptabilité, de la gestion des paies et de la réalisation du bilan.

Pour cette dernière tâche, il est souvent amené à travailler avec

un cabinet d’expertise comptable.

Dans les grands groupes, les métiers de la comptabilité sont

beaucoup plus variés. La fonction de consolideur est la plus

prestigieuse mais le responsable comptable est la pièce maîtresse

du dispositif, qui s’appuie sur des auxiliaires tels que le comptable

fournisseur et le comptable client. Le comptable fournisseur est

chargé de la gestion des factures, ce qui inclut leur règlement

et le traitement des litiges éventuels. Le comptable client est

responsable de la facturation et de la relance des retardataires.

FAQs : comptabilitéDiplômes, formations, carrières… Les réponses à vos questions les plus fréquentes

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« En comptabilité, il est plus facile de passer d’un cabinet à une entreprise que l’inverse » Jean-Luc Decornoy, KPMG Audit

Banque et Assurance Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et Audit

Page 59: Guide Carrière Finance

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Page 60: Guide Carrière Finance

Les technologies de l’information apportent une

bouffée d’air frais au secteur fi nancier. Transactions

en ligne, signature électronique, portails bancaires,

automatisation des salles de marché… les banques

et compagnies d’assurance ont énormément recours

à l’informatique. Dans ces lieux stratégiques où la

pression est intense, s’alignent d’interminables rangées

d’écrans. Les informaticiens opérationnels garantissent

la fl uidité des opérations et la sécurité des systèmes.

Dans la mesure où ils ont pour mission de trouver des

solutions informatiques adaptées aux produits fi nanciers,

ils jouent un rôle tout aussi fondamental que les traders

et les gérants de portefeuille.

Tendances Tous les secteurs de l’informatique recrutent ! L’année

2006 a vu se confi rmer la forte reprise entamée en

2005. Les sociétés de services en ingénierie informatique

(SSII) se portent bien. Avec une croissance de 6,5 %

par rapport à 2005, elles devraient recruter 40 000

personnes en 2007, dont environ 10 000 créations de

postes (soit des chiffres équivalents à ceux de 2006).

Dans le secteur banque et assurance, leur croissance

atteint même 8 %, le taux le plus élevé. Les tablissements

fi nanciers constituent donc le principal moteur des SSII.

« Parmi les entreprises de notre secteur, les deux tiers ont du mal à recruter », indique Alain Donzeaud, président

de la commission sociale du Syntec Informatique, la

chambre syndicale des SSII et des éditeurs de logiciels.

« Les contraintes de sécurité, de rapidité et de qualité obligent à des prouesses quotidiennes », indique la

Fédération bancaire française. Les budgets que les banques consacrent à l’informatique représentent 20 % de toutes les dépenses faites en France dans ce domaine. » Une des très grandes banques françaises

emploie actuellement plus de 10 000 informaticiens,

dont 40 % viennent de SSII.

Quelles sont les raisons d’une telle croissance ? Depuis

deux ans, les banques ont recommencé à embaucher

pour remplacer les départs à la retraite. Autre enjeu

de taille : les établissements fi nanciers ont besoin de

moderniser leurs systèmes d’information pour améliorer

leurs performances, ce qui explique la multiplication des

interventions. Les directions des services d’information

(DSI) ont de plus en plus recours à la sous-traitance.

Et les grands projets sont loin d’être achevés. En

témoigne la refonte du « programme vie individuelle »

lancée par Axa France, qui y consacre 130 000 jours

homme et 90 millions d’euros sur trois ans.

Le défi pour les recruteurs n’est pas tant la quantité de

candidats que la qualité des profi ls. Confrontées à un

manque d’informaticiens expérimentés et à une cruelle

pénurie de compétences pointues, les SSII tentent de

réajuster leur politique de recrutement. Certaines grandes

banques n’hésitent plus à se tourner vers d’autres

prestataires, car les SSII avec lesquelles elles travaillent

peinent à leur trouver les bons profi ls. Une aubaine pour

les petits cabinets de conseil et les petites SSII, qui du

coup ont leurs chances auprès des grands comptes.

Principaux acteursLe marché français est structuré de la façon suivante :

• Les SSII offrent des services de conseil et des

solutions techniques, qu’elles mettent en place

lorsqu’elles interviennent sur les systèmes

d’information de leurs clients. Le marché français ne

compte pas moins de 3 000 sociétés de services.

• Les cabinets de conseil en ingénierie fi nancière,

qu’ils soient spécialisés en maîtrise d’ouvrage

(MOA) ou en maîtrise d’œuvre (MOE), interviennent

uniquement sur la partie conseil.

En vogueSalairesPrestigeOpportunités

Systèmes d’information (SI) En bref

En finance, les informaticiens

jouent un rôle crucial

Les SSII ont connu une

croissance de 6,5 % en 2006

Tous les acteurs sont en

concurrence pour recruter

Un secteur extrêmement dynamique confronté à une forte pénurie de compétences

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« Nous sommes revenus à la frénésie des années 1999-2000. C’est la foire d’empoigne ! » Alain Rochard, cabinet ITGS HR

>

Banque et Assurance Les EmployeursComptabilité et Audit Systèmes d'Information

IBM Global Services 2 154 2 255 +5 %

Capgemini 1 667 1 816 +9 %

Atos Origin 1 517 1 657 +9 %

Accenture 770 833 +8 %

Unilog-LogicaCMG 783 820 +5 %

Orange Business Services

(Diwan et Neocles inclus) 530 655 +24 %

Altran 667 642 −4 %

HP Services 615 621 +1 %

Sopra Group 573 610 +6 %

Steria 483 533 +10 %

Sour

ce :

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Info

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Classement des sociétés de services selon leur chiffre d’affaires (en milliards d’euros), France 2006

2005 2006 Évolution

Page 61: Guide Carrière Finance

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Page 62: Guide Carrière Finance
Page 63: Guide Carrière Finance

• Les éditeurs de logiciels créent leurs propres

solutions puis les adaptent et les intègrent chez leurs

clients. En France, les principaux éditeurs de solutions

fi nancières sont Murex, Summit-Misys, Reuters

Financial Software, Sophis et Calypso.

• Les grandes banques et sociétés d’assurances

sont également entrées dans la partie, depuis qu’elles

ont décidé de recruter du personnel chargé de

développer leurs fonctions informatiques en interne.

CompétencesTous ces acteurs se livrent une concurrence acharnée

pour séduire les jeunes diplômés. « Nous sommes revenus à la frénésie des années 1999-2000, explique

Alain Rochard, PDG et fondateur de ITGS HR, cabinet

de recrutement spécialisé en informatique. C’est la foire d’empoigne ! » Et ce autant pour les SSII que pour leurs

clients, les établissements fi nanciers. « Depuis deux ans environ, les grandes entreprises du secteur fi nancier ont lancé des campagnes de recrutement directement à la sortie des écoles alors qu’auparavant elles préféraient passer par les SSII », constate Laurent Trébulle, chargé

des relations avec les entreprises à l’Épita (École pour

l’informatique et les techniques avancées).

Dans l’idéal, les SSII, les cabinets de conseil et les

établissements fi nanciers cherchent des candidats

avec une double compétence, en informatique et en

fi nance. Un objectif diffi cile à atteindre compte tenu de

la rareté des compétences sur ces profi ls. Le Syntec

Informatique déplore la diminution constante des effectifs

dans les fi lières scientifi ques, liée, semble-t-il, à la

complexité croissante des métiers. Certains mettent en

cause le système éducatif français qui, certes, produit

des informaticiens, mais pas assez d’informaticiens

spécialisés en fi nance. Du coup, les recruteurs se

montrent moins exigeants et prévoient de solides

programmes de formation pour leurs nouvelles recrues.

Les informaticiens avec des compétences en fi nance sont

donc les plus courtisés. D’autant plus que les progiciels

de gestion intégrée spécialisés en fi nance, qui font une

percée, requièrent moins de compétences techniques

et plus de compétences fonctionnelles. La palette des

profi ls recrutés s’élargit d’autant : les spécialistes de la

fi nance trouveront de nouveaux débouchés dans les DSI

des entreprises, quitte à compléter leurs connaissances

en se formant… à l’informatique !

Virginie Lépée est consultante en organisation dans le domaine

de la banque et de l’assurance depuis six ans.

En quoi consiste votre travail ?Ma mission actuelle à la Société Générale Asset Management,

commencée il y a trois ans, s’inscrit dans le cadre du projet de

mise en place d’un outil de gestion back-offi ce, KTP Reuters, et

de la délégation du back-offi ce par le middle/back-offi ce actuel à

une autre entité du groupe. Le projet est scindé en lots, chacun

correspondant à la migration d’un instrument fi nancier dans KTP.

Mon rôle est de spécifi er la gestion des instruments fi nanciers à

la maîtrise d’ouvrage afi n qu’elle mette en place les paramétrages

adaptés dans l’outil de gestion. A la livraison des lots, je valide

leur fonctionnement, j’accompagne les utilisateurs, je rédige

les procédures de gestion opérationnelles.

Dans le cadre de la délégation du back-offi ce, j’aide le middle-

offi ce à recentrer son activité en mettant en place des outils

et des procédures visant à fi abiliser les données utilisées

pour l’élaboration des résultats fi n de mois.

Quels sont vos interlocuteurs ?Les gérants du middle et du back-offi ce ; les équipes maîtrise

d’ouvrage projet et les directions de projets.

Quel a été votre parcours professionnel ?J’ai obtenu une maîtrise en ingénierie de la banque et de la

fi nance internationales, le titre d’Ingénieure maître ainsi qu’un

bachelor of arts in Economics and Finance (Université de

Manchester) dans le cadre de l’IUP Banque-Assurance de

Caen. Sur recommandation de ma maître de stage de fi n

d’études, j’ai participé à la mise en place du contrôle de gestion

des ventes chez Federal Express. J’ai ensuite souhaité exercer

dans la fi nance en tant que consultante en gestion de trésorerie

puis analyste au bureau d’études chez Concept, éditeur de

progiciels de gestion de trésorerie.

J’ai ensuite intégré 3S Consulting, pour qui j’ai réalisé

trois missions : Pechiney (reporting fi nancier dans le nouvel

outil de gestion Quantum de Sungard), Caisse des Dépôts

et Consignations (mise en place d’un système comptable

et réglementaire unique à toutes les directions) et

actuellement SGAM.

Profi l

Virginie Lépée

Consultante en organisation

3S Consulting

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Suite de l’article p. 58

Les conseils de Virginie :Développez votre capacité à prendre des initiatives et votre esprit de synthèse, essentiels pour réussir dans ce métier.

Acquérez une parfaite connaissance des produits fi nanciers et de leur gestion en front, middle et back-offi ce.

Votre curiosité, votre capacité d’écoute et votre relationnel feront la diff érence !

www.efinancialcareers.fr/jeunes_diplomesVous avez lu le guide ? A vous de jouer !

Page 64: Guide Carrière Finance

Occuper un poste d’informaticien en fi nance implique

de se plonger dans les réseaux sophistiqués des

grands établissements. La gamme des métiers est

riche, mais vous devrez démontrer votre intérêt pour un

univers concurrentiel, où l’excellence est de rigueur. Du

développement au conseil en passant par l’exploitation,

les projets s’articulent autour de la maîtrise d’oeuvre

(MOE) et de la maîtrise d’ouvrage (MOA). On débute

généralement par l’une avant de s’orienter vers l’autre.

Carrières : de la MOE…En maîtrise d’oeuvre, les compétences techniques des

ingénieurs et des consultants sont mises au service des

établissements fi nanciers. De plus en plus, les projets

sont sous-traités. En France, ils sont confi és aux cabinets

de conseil et aux SSII (sociétés de services en ingénierie

informatique). Mais l’offshore augmente inéluctablement

et les projets sont délocalisés en Inde, en Afrique du

Nord, en Europe de l’Est…

Néanmoins, les missions d’ingénieur développeur restent

la voie la plus empruntée. Elles consistent à concevoir et

créer des systèmes d’information adaptés aux produits

fi nanciers et des programmes permettant à la banque de

réaliser ses opérations de trading : pricing, remplissage

du carnet d’ordres, calcul des risques en temps réel,

automatisation des opérations, etc. Les développeurs

juniors peuvent facilement prendre des responsabilités,

par exemple en devenant chef de projet. Ce dernier gère

un chantier de développement de systèmes de A à Z.

Les passionnés de technique, eux, préféreront le poste

d’architecte des systèmes d’information. Fin connaisseur

des fonctions bancaires et des produits fi nanciers,

ce professionnel occupe une position stratégique.

Attention, pour exercer cette fonction, il faut bien dix ans

d’expérience. Et les postes sont rares.

Autre voie de spécialisation : le métier d’analyste

fonctionnel (business analyst). Ce dernier étudie les

potentialités des technologies afi n d’en tirer le meilleur

parti. En salle de marché, il améliore l’effi cacité des

processus de trading. Souvent chef de projet, il juge de

la nécessité de renouveler le matériel et de modifi er

les programmes informatiques.

De leur côté, les ingénieurs spécialisés dans le support

technique doivent assister les utilisateurs au quotidien,

sans perdre leur sang-froid. Un problème technique

de quelques minutes en salle de marché peut faire

perdre des millions à la banque !

Enfi n, le maître d’oeuvre (directeur des études s’il

travaille en interne, directeur de projet dans une SSII)

est responsable des choix techniques inhérents à la

réalisation des projets. Il nomme le chef de projet (qui

encadre l’équipe des développeurs) et s’assure que les

délais, la qualité et les coûts prévus dans le contrat

avec la maîtrise d’ouvrage sont respectés.

… à la MOAEn amont de la maîtrise d’oeuvre, le maître d’ouvrage

doit traduire les besoins en termes fonctionnels.

Représentant l’établissement fi nancier à qui l’ouvrage

est destiné, il rédige le cahier des charges et, tout au

long du projet, vérifi e qu’il est respecté.

Deux types de profi ls se côtoient : les ingénieurs qui,

après avoir fait leurs armes en MOE, s’orientent vers

les métiers de conseil, notamment celui d’assistant à la

maîtrise d’ouvrage (AMOA) ; et les spécialistes de

la fi nance qui, après avoir participé à des projets en

tant qu’utilisateurs, se consacrent un temps à la MOA.

Dotés d’une double compétence, technique et fi nancière,

les AMOA font le lien entre le maître d’ouvrage et le

maître d’oeuvre. Ils aident le maître d’ouvrage à défi nir

les besoins et vérifi ent auprès du maître d’oeuvre que

l’objectif est techniquement réalisable.

Son évolution vers des fonctions transversales permet

à l’AMOA de s’ouvrir à des métiers diversifi és. En salle

de marché, « ces opérationnels interviennent en maîtrise d’oeuvre et maîtrise d’ouvrage ou font l’interface avec les éditeurs de logiciels. Ils sont capables de comprendre au mieux le besoin des opérationnels », explique Stéphane

Mansaud, spécialisé dans la fi nance de marché au sein

du cabinet de recrutement Kovadis.

SalairesTout dépend du profi l et de la formation du candidat.

Les ingénieurs développeurs qui sortent d’un troisième

cycle peuvent aspirer à un minimum de 30 à 35 k€

Carrières en informatiqueEn bref

Porte d’entrée : la fonction

d’ingénieur développeur

La double compétence (finance

et informatique) est de rigueur

Les recruteurs se penchent sur

la personnalité des candidats

Une gamme de métiers de plus en plus valorisés, où le savoir-être compte autant que les compétences

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« Pour vous démarquer des autres candidats, mettez en avant un projet professionnel clair et structuré » Guillaume Balency, Cadextan

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Page 65: Guide Carrière Finance

(jusqu’à 38 k€ pour un diplômé de grande école).

Le salaire d’un consultant ayant deux à cinq ans

d’expérience varie entre 35 et 50 k€. Au-delà de six

ans, sa rémunération peut atteindre 80 k€. Celle d’un

manager fort de huit ans d’expérience va de 60 à 80 k€.

CompétencesLes profi ls les plus recherchés sont des bac+5 issus

d’écoles d’ingénieurs en informatique ou d’écoles

de commerce. Les diplômés de troisième cycle en

mathématiques et/ou en fi nance sont également

courtisés. Pour les salles de marché, les grandes

écoles d’ingénieurs sont de rigueur, avec priorité à

Centrale, Supélec et Polytechnique. « Pour se démarquer, l’idéal est de mettre en avant un projet professionnel clair et structuré », explique Guillaume Balency, ingénieur

commercial au sein de la société de services Cadextan.

La familiarité des candidats avec la fi nance est souvent

testée au cours du recrutement, qui compte généralement

trois entretiens. Une formation en informatique complétée

par un master professionnel ou un stage en fi nance

constitue un atout non négligeable.

Les recrutements sont à la hausse et, du coup, la

plupart des stages ont valeur de préembauche. « Plus le niveau d’études est élevé, plus il sera facile d’intégrer une salle de marché. Le stage représente un bon point d’entrée, mais l’élément primordial est le savoir-être »,prévient Gildas Mathurin, directeur général de la société

de services Astek Finance.

Un excellent sens de la communication est indispensable

dans ces milieux stressants. Dans la frénésie de la

négociation de titres, il faut « être vif, réactif et posséder un bon sens de l’écoute et du relationnel », poursuit Gildas

Mathurin. Autant d’atouts, qui, en plus de l’expertise,

détermineront l’évolution de la carrière. Les recruteurs

sont très attentifs à la personnalité des candidats. « Parmi les critères d’évaluation, nous mesurons notamment la capacité du candidat à être performant dans son futur poste, son potentiel d’évolution et sa réactivité », souligne

Karine Grundstein, conseillère en recrutement pour les

fi lières informatiques à la Société Générale.

Enfi n, les recruteurs misent beaucoup sur la formation

interne. Des cours spécifi ques et des certifi cations

proposées par les éditeurs de logiciels sont souvent

offerts aux nouvelles recrues, sans oublier les formations

propres aux métiers de la fi nance et les cours de langues.

Diplômé de l’école d’ingénieurs ESME Sudria, Julien Potel

occupe depuis deux ans la fonction de chef de projet au sein

du cabinet de conseil Nexeo, pour le compte duquel il travaille

dans une société de gestion d’actifs de premier plan.

En quoi consiste aujourd’hui votre mission ?Je travaille comme consultant fonctionnel pour Nexeo, un

cabinet de conseil spécialisé dans la fi nance. Je suis chargé de

l’intégration de la solution fi nancière de l’éditeur Aquin (MIG21)

au sein d’une grande société de gestion d’actifs. MIG21 est un

progiciel, il n’y a donc pas de technologie particulière à connaître

et aucun développement à effectuer. Il faut juste quelques notions

de SQL (structured query language) et de bases de données.

Quel a été votre parcours jusqu’ici ? J’ai fait mon stage au sein de la société de gestion d’actifs

dans laquelle je travaille actuellement pour le compte de Nexeo.

En tant que développeur CRM People Soft (gestion de la relation

client), mes objectifs étaient entre autres de créer un système

de mailing de masse.

J’ai obtenu un CDI chez Nexeo et j’ai poursuivi ma mission,

dans de très bonnes conditions puisque je connaissais déjà

le client et le projet. J’encadre aujourd’hui une équipe de deux

développeurs, toujours en maîtrise d’oeuvre et pour le même

donneur d’ordres. Mes tâches vont de la gestion du planning

à la rédaction des spécifi cations techniques en passant par

l’évaluation des logiciels. Une partie importante de mon travail

est également consacrée au développement.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? Je souhaitais travailler dans un secteur où l’informatique

a une forte valeur ajoutée. Les métiers de l’informatique

ont considérablement changé le monde de la fi nance. Les

informations doivent circuler toujours plus vite et de la manière

la plus transparente possible, le tout en évitant les erreurs.

Après ma mission actuelle, ce serait intéressant pour moi

d’étendre mes compétences aux autres produits de l’éditeur

pour couvrir la chaîne front-to-back et développer une expertise

transversale. Une autre évolution intéressante serait de me

diriger vers un poste plus commercial sur le produit, une fois

qu’il sera parfaitement maîtrisé.

Profi l

Julien Potel

Chef de projet

Nexeo

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Les conseils de Julien :Prenez rapidement la dimension du rôle de consultant : faites preuve de curiosité, d’esprit d’initiative et de sens du service.

L’anglais est indispensable, avant tout pour les contacts avec les clients et les éditeurs de logiciels.

Saisissez toutes les occasions de progresser et d’acquérir une solide connaissance des salles de marché, et plus généralement du

monde de la banque.

Page 66: Guide Carrière Finance

Les établissements fi nanciers marient des « dinosaures »

(anciennes technologies) avec de nouveaux systèmes,

plus effi caces mais plus complexes. Rénover les

systèmes d’information : cet objectif est au cœur des

efforts pour améliorer l’effi cacité des banques.

Selon Guillaume Balency, ingénieur commercial au sein

de la société de services Cadextan, « les technologies utilisées en fi nance se répartissent ainsi : environ 55 % de projets en Java, 30 % en C++ et 15 % en .Net. L’évolution actuelle se fait au profi t de .Net et au détriment de C++. Un bon niveau dans l’un de ces langages est un atout majeur ».

C++ Ce langage, l’un des plus connus, reste très

recherché car, malgré une maintenance lourde,

il favorise la fl uidité des applications bancaires.

« C’est un langage permettant de réaliser des applications rapides, notamment pour le pricing dans les front-offi ce », témoigne Jean-Luc Biache, président d’Asset

Technology, société de services et cabinet de conseil

spécialisé dans les marchés fi nanciers.

JavaÀ la fois langage de programmation et plate-forme

d’exécution, Java est plébiscité pour résoudre les

problèmes rencontrés en salle de marché. Son

architecture riche et fl exible permet de marier

différentes applications. Compatible avec tous les

systèmes informatiques, Java est utilisé pour créer

de petits programmes facilement paramétrables et

téléchargeables. Bref, un outil idéal pour sécuriser les

transactions et déployer les systèmes d’information.

C# et .NET En passe de devenir incontournables en fi nance, ces

langages allient rapidité de développement, puissance

de conception et facilité d’utilisation. « Ils sont de plus en plus utilisés depuis deux ans, confi rme Gildas

Mathurin, directeur général de la société de services

Astek Finance. La technologie .Net se trouve aussi bien dans les back-offi ce que dans les front voire en remplacement des macros excel pour industrialiser les développements des outils des sales et des traders. »

ProgicielsLe recours aux progiciels, sortes de boîtes à outils

évitant les développements lourds, dépend de la

stratégie de l’entreprise. « Les banques tendent à remplacer les progiciels existants par l’offre d’un seul éditeur », précise Marc Deberse, directeur adjoint du pôle

MOE et responsable de la formation chez Cadextan. Cela

profi te à plusieurs acteurs qui coexistent sur le marché

comme Murex et Décalog. « Attention, avant utilisation, ces progiciels intégrés doivent être paramétrés et adaptés aux besoins de l’entreprise », relève Marc Deberse.

LinuxLes logiciels libres, développés de façon collaborative

par des milliers de programmeurs à travers le monde,

sont réputés bien résister aux attaques mais pâtissent

encore d’une image de marginalité. Pour l’heure, seules

quelques banques ont adopté Linux, encore limité aux

systèmes de trading en front-offi ce. Mais il semble

faire une incursion dans les opérations de middle et

back-offi ce.

Quelles bases de données ? Dans la fi nance, les bases de données sont utilisés à

tout va. Vous avez donc intérêt à vous familiariser avec

Oracle, Sybase et SQL Server. Pour les consultants en

maîtrise d’œuvre, « de solides connaissances en bases de données et requêtes SQL sont incontournables »,précise Guillaume Balency.

Par où commencer ? « Pour les débutants, mieux vaut se spécialiser rapidement dans un langage ou sur un progiciel »,conseille Jean-Luc Biache. Il faut aussi prouver ses

capacités d’analyse. Enfi n, « une culture générale en fi nance est souhaitable, mais nous cherchons surtout des personnes fl exibles, curieuses d’apprendre et qui ne rechignent pas à effectuer des tâches de support afi n d’approfondir leur connaissance des métiers de la fi nance », conclut Jean-Luc Biache.

Langages informatiques En bref

C++, Java, C# et .Net sont les

langagues les plus utilisés

Les logiciels libres comme Linux

arrivent tout doucement

Les progiciels intégrés font

une percée remarquée

La fi nance a besoin des compétences des développeurs pour mettre à jour ses systèmes d’information

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« Pour les débutants, mieux vaut se spécialiser rapidement dans un langage ou sur un progiciel » Jean-Luc Biache, Asset Technology

Banque et Assurance Les EmployeursComptabilité et Audit Systèmes d'Information

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Page 68: Guide Carrière Finance

Pour entrer dans une banque, vaut-il mieux passer par une SSII ou par un éditeur de logiciels ?Le meilleur tremplin pour intégrer une banque reste les SSII

(sociétés de services en ingénierie informatique), car la plupart

des établissements bancaires sous-traitent une grande partie

de leurs projets informatiques à ces sociétés. Le chemin est

simple : l’ingénieur effectue une mission au sein de la DSI

(direction des systèmes d’information) de la banque, qui le recrute

au bout de quelques mois – parfois de quelques années. Les SSII

constituent ainsi un vivier de compétences pour les banques.

Mais travailler chez un créateur de logiciels fi nanciers peut

également ouvrir la voie à un poste dans une banque. Chez

un éditeur de logiciels, l’ingénieur va pouvoir se spécialiser sur

un programme et surtout acquérir une expertise fonctionnelle,

trop rare actuellement. En outre, « les ingénieurs qui travaillent pour les éditeurs de logiciels sont plus stables et moins exigeants en termes de salaires que ceux des SSII classiques », note

Noël Feunteun, responsable du recrutement au sein du groupe

GFI Informatique. Reste que les établissements fi nanciers recrutent

aussi une bonne partie de leurs nouvelles recrues directement,

surtout parmi les jeunes diplômés.

Puis-je devenir trader ou gérant de portefeuille ? Évoluer vers ces métiers propres à la fi nance est possible

pour les plus talentueux. Informaticien au départ, l’ingénieur

se forme progressivement sur les aspects fonctionnels des

programmes qu’il conçoit et développe. Il acquiert ainsi une

connaissance détaillée des processus et intègre les règles

élémentaires du métier… qu’il est ensuite capable d’exercer.

Nombre de traders sont des ingénieurs qui ont souvent suivi,

outre leur formation technique, un master en fi nance.

Y a-t-il un risque d’externalisation des SI vers l’Inde ? La tendance à l’externalisation se confi rme et s’accentue.

Il y a quelques années, certaines banques avaient déjà essayé

d’externaliser une partie de leurs projets informatiques vers des

pays comme l’Inde, la Tunisie, le Maroc et certains pays de l’Est.

Mais ces premières tentatives n’avaient pas abouti en

raison d’un manque d’organisation, des différences culturelles

et de la distance géographique. Aujourd’hui, ces erreurs de

jeunesse ont été corrigées.

Pour remédier aux problèmes d’organisation, de nouveaux

métiers ont émergé : ils consistent à piloter et à coordonner

les développements réalisés à l’étranger.

« La gestion de projets distants exige de bonnes capacités de communication ainsi que la maîtrise des méthodes de type Itil, CMMi, etc. Ce sont des métiers d’avenir », estime Chafi k

Sabiry, directeur de l’offre offshore du fournisseur de systèmes

d’information EDS en France.

Une expérience dans un autre domaine est-elle un avantage pour intégrer l’univers de la fi nance ? Le cloisonnement des expériences professionnelles s’est

nettement accentué ces derniers temps : si l’on veut travailler

dans la fi nance, mieux vaut commencer tout de suite par là.

Cela dit, la connaissance de Java et de C#, technologies que

l’on retrouve dans l’industrie et les télécommunications, peut

jouer en votre faveur. Après l’avoir acquise dans un autre

secteur, il ne vous restera plus qu’à démontrer votre intérêt

pour la fi nance ! Par ailleurs, la double compétence requise

de la part des consultants en informatique implique un fort

investissement personnel (pour acquérir la formation adéquate)

et un excellent sens du relationnel.

Les salaires sont-ils supérieurs à ceux des autres secteurs ? Marché porteur, la fi nance offre à ses informaticiens des packages

très attractifs comparés à ceux des autres secteurs, tant pour

les revenus fi xes que pour les primes. La surenchère des salaires

due à la pénurie des compétences donne d’ailleurs du fi l à

retordre aux recruteurs.

« Le secteur fi nancier – banques et assurances – paye mieux que les autres : 5 % de plus que le salaire moyen d’un informaticien et jusqu’à 8 % de plus pour un consultant en stratégie e-business. Les banques recrutent des spécialistes, elles vont les chercher dans d’autres secteurs et n’hésitent pas à les surpayer », indique

Marc Van Lul, directeur de l’Observatoire des salaires.

Dans certaines salles de marché, le salaire des ingénieurs de

support trading est indexé sur les résultats. Si vous effectuez

une mission pour une SSII, vous toucherez aussi des indemnités

journalières (repas, frais de transport, etc.) qui représentent entre

3 000 et 4 000 euros par an. Mais, plutôt que la rémunération,

il est conseillé de privilégier la société, le contenu de la mission

et les perspectives d’évolution.

FAQs : systèmes d’information SSII vs éditeur de logiciels, externalisation, salaires... Les réponses à vos questions les plus fréquentes

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« Les banques recrutent des spécialistes, elles vont les chercher dans d’autres secteurs et n’hésitent pas à les surpayer » Marc Van Lul, Observatoire des salaires

Banque et Assurance Les EmployeursComptabilité et Audit Systèmes d'Information

Page 69: Guide Carrière Finance

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Page 70: Guide Carrière Finance

Banque et Assurance Comptabilité et Audit Systèmes d'Information Les Employeurs

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ABN AMRO Crédit Agricole

Asset Management

ADI Alternative

Investments

Présentation

Crédit Agricole Asset Management, pole

de gestion d’actifs de Crédit Agricole SA,

gère 544,4 milliards d’euros d’encours

à fi n décembre 2006. A ce titre, il est

n°1 en France en gestion collective

(Europerformance 2007) et dans le Top

10 en Europe continentale (IPE – Top 400 players ; dec. 2005).

Comptant plus de 2 000 collaborateurs, dont

546 professionnels dédiés à la gestion et à

l’analyse, Crédit Agricole Asset Management

a développé une approche multi-expertises

et multi-locale, en s’appuyant sur ses 8

centres de gestion dans le monde : Paris,

Londres, Milan, Madrid, Hong-Kong,

Singapour, Tokyo et Séoul.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : De 40 à 50.

Départements : Recherche, risques,

middle-offi ce, service clients, informatique et

organisation.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler : [email protected]

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : 50.

Départements : Gestion des portefeuilles,

informatique, commercial.

Durée moyenne : 6 à 12 mois.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler : [email protected]

Présentation

Créée en 1998, ADI est une société de

gestion indépendante, agréée par l’AMF, qui

dédie son activité à la gestion alternative.

ADI est un des leaders français en gestion

alternative et est présent sur des stratégies

de gestion sophistiquées à forte valeur

ajoutée (arbitrage sur convertibles, arbitrage

de crédit, merger arbitrage, multistratégie).

A côté de son activité principale, ADI est

présent sur l’intégralité des possibilités

d’investissement en gestion alternative avec

deux activités nouvelles : l’incubation, au

travers de sa fi liale N2A, et la multigestion

avec la société Géa (partenariat avec

Lombard Odier Darier Hentsch).

Le groupe ADI gère aujourd’hui plus de 7

milliards d’euros d’encours sous gestion et

compte 137 salariés.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : 5 recrutés à fi n juin 2007.

Départements : Gestion, recherche, risk

management, middle-offi ce, commercial,

marketing, systèmes d’information, audit,

juridique et contrôle de gestion.

Types de contrats offerts : CDI et CDD.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler : www.adi-gestion.com [email protected]

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : NC.

Départements : Gestion, recherche, risk

management, middle-offi ce, commercial,

marketing, systèmes d’information, audit,

juridique et contrôle de gestion.

Durée moyenne : 2 à 12 mois.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler : www.adi-gestion.com [email protected]

Présentation

Le Groupe ABN AMRO est implanté dans

plus de 60 pays sur les 5 continents. Il

emploie plus de 100 000 collaborateurs,

et fi gure parmi les plus grandes banques

internationales. Il se situe dans les 8 premiers

établissements bancaires européens et

les 13 premiers mondiaux. Acteur majeur

du paysage bancaire, ABN AMRO met à

la disposition de ses clients sa puissance

fi nancière représentée par la taille de son

bilan, une offre de produits performants et

une qualité d’exécution reconnue. Banque

solidement établie, ABN AMRO regroupe,

notamment en France, des établissements

prestigieux à l’histoire séculaire qui lui

assurent un très fort enracinement local.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : Environ 150 dans le cadre du

Graduate Programme 2007/2008.

Départements : Corporate fi nance, equity

capital Markets, trading, vente ou recherche

en fi xed income ou equity, structured

fi nance, dérivés, risk management, asset

management, technologies.

Types de contrats offerts : Graduate

Programme (Londres, Amsterdam, Paris,

Frankfort, New York, Chicago, Sydney, Hong

Kong, Shanghai). Il démarre par un séjour

de 6 semaines au sein de notre académie à

Amsterdam (formation intensive).

Périodes de recrutement : La date de

clôture pour le Graduate Programme

2007/2008 est fi xé au 4 novembre 2007.

Pour postuler : www.graduate.abnamro.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : Environ 50.

Départements : Corporate fi nance, equities

sales, fi xed income sales, structured

derivatives, client coverage, analyse crédit,

audit et contrôle de gestion (Paris). Banque

d’investissement (Londres).

Durée moyenne : 6 mois ou plus (Paris). 10

à 12 semaines pendant l’été (Londres).

Périodes de recrutement : Toute l’année

(Paris). Avant le 27 Janvier 2008 (Londres).

Pour postuler : [email protected] (stages Paris)

Page 71: Guide Carrière Finance

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Calyon

Présentation

Calyon est la banque de fi nancement et

d’investissement du groupe Crédit Agricole.

Bénéfi ciant du rating et de la solidité

fi nancière du Groupe, Calyon se positionne

comme un acteur de poids sur les

marchés fi nanciers et se classe parmi les

dix premières banques de fi nancement et

d’investissement en Europe.

Présent dans 58 pays, Calyon offre à ses

clients une gamme complète de produits

et de services dans les domaines de la

banque de marché, du courtage, de la

banque d’investissement, des fi nancements

structurés, du corporate banking et de la

banque privée à l’international.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en2007-08 : 300 au niveau mondial.

Départements : Banque de marché,

banque d’investissement (M&A, ECM),

services juridiques, inspection générale,

fi nance, risques.

Types de contrats offerts : CDD, CDI (en

France et à l’international) ainsi que de très

nombreux V.I.E.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler : www.calyon.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en2007-08 : Plus de 400, en France et à

l’International.

Départements : Banque de marché,

banque d’investissement, banque de

fi nancement, services juridiques, fi nance,

risques, comptabilité, marketing

Durée moyenne : 6, 9 ou 12 mois.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler : www.calyon.com

Groupe Caisse d’Epargne

Présentation

Avec les réseaux des Caisses d’Epargne,

du Crédit Foncier, de la Banque Palatine, de

la Financière OCEOR ou de la Compagnie

1818, le Groupe Caisse d’Epargne se

positionne dans le peloton de tête des

banques universelles françaises.

Avec Natixis, nous nous dotons d’un accès

aux marchés fi nanciers, qui nous permettra

de devenir un acteur de 1er rang dans la

compétition bancaire européenne.

Quelques chiffres : 26 millions de clients ;

4 700 agences ; 52 000 collaborateurs ; 10,3

milliards d’euros de produit net bancaire.

Que vous soyez étudiant ou jeune

professionnel, nous proposons de

nombreuses opportunités aux diplômés

d’une formation supérieure.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : 2 800.

Départements : Agences, sièges (audit,

risques, comptabilité…).

Types de contrats offerts : CDI, CDD.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler :www.groupe.caisse-epargne.com/recrute

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : 1 000.

Départements : Agences, fonctions de

siège (risques, audit, comptabilité, juridique,

informatique, RH…).

Durée moyenne : Entre 3 et 6 mois ainsi

que des années de césure.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler :www.groupe.caisse-epargne.com/recrute

Company snapshot

Citi is the most complete fi nancial partner

to corporations, fi nancial institutions,

institutional investors and governments in

the world. As a global leader in banking,

capital markets and transaction services,

with a presence in many countries dating

back more than 100 years, our markets

and banking division enables clients to

achieve their strategic fi nancial objectives

by providing them with cutting-edge ideas,

best-in-class products and solutions and

unparalleled access to capital and liquidity.

Graduate programme

Approx. no. of graduate hires in 2007-08 :250

Divisions offering vacancies : Investment

Banking, Corporate Banking, Sales and

Trading, Capital Markets, Global Transaction

Services, Technology, Operations and HR.

Typical duration of graduate programme : Varies by area, see

www.careers.citigroup.com for more details.

Application deadline : Full time

programme : 4 November 2007.

Apply via : www.citi.gtios.com

Internship programme

Approx. no. of intern hires 2007-08 : 250.

Divisions offering vacancies : Investment

Banking, Corporate Banking, Sales and

Trading, Capital Markets, Global Transaction

Services, Technology, Operations and HR.

Typical duration of internship programme :10 weeks.

Application deadline : Summer programme

20 January 2008.

Apply via : www.citi.gtios.com

Citi

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Deloitte

Présentation

Deloitte mobilise des compétences

diversifi ées pour répondre à l’éventail des

services attendus par ses clients, de toutes

tailles et de tous secteurs.

Collaborateurs et associés incarnent le

dynamisme et la réussite de Deloitte par leur

engagement auprès de leurs clients et leur

souci permanent de garantir l’excellence des

prestations qu’ils assurent (audit, consulting

et risk services, corporate fi nance, juridique

et fi scal, expertise comptable).

Nos collaborateurs – 5 000 en France,

150 000 dans le monde – accèdent

rapidement à des responsabilités

importantes, tant vis-à-vis des clients qu’au

sein du cabinet. Ils bénéfi cient tout au long

de leur carrière de formations d’excellence

aussi bien techniques que managériales.

Nous sommes très ouverts sur la mobilité

entre métiers et sur la mobilité internationale.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : 500.

Départements : Audit, consulting et risk

services, corporate fi nance, juridique et

fi scal, expertise comptable.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année. Principalement entre septembre et

janvier pour notre activité Audit.

Pour postuler :www.deloitte-recrutement.fr

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : 400

Départements : Audit, consulting et risk

services, corporate fi nance, juridique et

fi scal, expertise comptable.

Durée moyenne : De 3 à 6 mois pour notre

activité audit. 6 mois minimum pour les

autres activités.

Périodes de recrutement : Pour l’audit, à

pourvoir de janvier à mars (3 mois) ou de

septembre à mars (6 mois). Autrement,

tout au long de l’année (durée : 6 mois).

Pour postuler :www.deloitte-recrutement.fr

Crédit Agricole

Présentation

Autour du réseau des caisses régionales,

véritable socle historique du Groupe, le

Crédit Agricole a su élargir au fi l du temps

ses domaines d’activités pour devenir le

partenaire privilégié de tous les secteurs

économiques.

Leader en France, le Groupe a la volonté

de développer sa présence internationale,

déjà importante, sur les activités de banque

de détail, de banque de fi nancement et

d’investissement et d’asset management.

Quelques données : 1ère banque de

détail en Europe ; 1er bancassureur en

France ; 1er en gestion d’actifs en France ;

parmi les leaders européens du crédit

à la consommation ; acteur européen

majeur de la banque de fi nancement et

d’investissement ; 6ème dans le monde par

ses fonds propres.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en2007-08 : 8 000 recrutements prévus en

2007 (bac+4/5 : 2 200 ; bac+2/3 : 2 600)

Départements : Banque de détail, banque

de fi nancement et d’investissement, audit/

inspection, services fi nanciers spécialisés.

Types de contrats offerts : Stages,

Alternance, VIE, CDD et CDI.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année, en fonction des besoins.

Pour postuler : www.credit-agricole.fr

Stages

Nombre de stagiaires prévus en2007-08 : Près de 9 000/an ainsi que 100

VIE, dont une quarantaine à New York.

Départements : Tous les métiers de nos

secteurs d’activité (marché entreprises,

de capitaux, fi nancements de projets,

ingénierie fi nancière, fusions-acquisitions)

et les métiers transversaux (contrôle de

gestion, ressources humaines, marketing et

communication).

Durée moyenne : 6, 9 ou 12 mois.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler : www.credit-agricole.fr

Credit Suisse

Présentation

Le Credit Suisse est une banque leader

sur le plan international, qui offre à ses

clients des prestations internationales dans

les domaines de l’investment banking, du

private banking et de l’asset management.

Il propose des services de conseil, des

solutions globales et des produits novateurs

aux entreprises, aux clients institutionnels

et aux particuliers fortunés du monde entier

ainsi qu’aux clients retail en Suisse.

Le Credit Suisse est présent dans plus de 50

pays et emploie quelque 45 000 personnes.

Le Credit Suisse Group, la société-mère du

Credit Suisse, dont le siège est à Zurich, est

l’un des premiers prestataires mondiaux de

services fi nanciers.

Le Credit Suisse offre des opportunités de

carrières sur une large palette de métiers,

alliant haut potentiel, enthousiasme et

innovation.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : 180 à 200.

Départements : Asset management,

investment banking, fi xed income, equities,

fi nance, private banking, shared services &

information technology.

Types de contrats offerts : NC.

Périodes de recrutement : Full-time

opportunities, date de clôture le 23

novembre 2007.

Pour postuler :www.credit-suisse.com/careers

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : Environ 220-240.

Départements : Asset management,

investment banking, fi xed income, equities,

fi nance, private banking, shared services &

information technology.

Durée moyenne : En fonction du type de

stage.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler :www.credit-suisse.com/careers [email protected]

Banque et Assurance Comptabilité et Audit Systèmes d'Information Les Employeurs

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GASELYS

Présentation

Créée en 2001 par Société Générale et

Gaz de France, GASELYS est une

société de trading active sur les marchés

européens de l’énergie : gaz naturel,

pétrole et produits pétroliers, électricité,

quotas de CO2, charbon.

Dotée d’un statut de prestataire

d’investissement, elle intervient sur les

marchés physiques et dérivés pour

proposer à ses clients un accès aux

marchés de court terme, des instruments

innovants de gestion des risques de prix

et des solutions d’optimisation d’actifs

énergétiques. GASELYS est un acteur

de référence en Europe.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en2007-08 : Environ une dizaine.

Départements : Tous les services.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler :www.gaselys.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : Environ une dizaine.

Départements : Tous les services.

Durée moyenne : 6 mois environ.

Périodes de recrutement : Tout au long

de l’année.

Pour postuler :www.gaselys.com

Hiram Finance

Présentation

Hiram Finance est une société de conseil

spécialisée dans les activités de marchés :

gestion des risques, actif/passif, calcul de

résultats, informatique fi nancière, post-

marchés (middle/back offi ces et process).

L’équipe jeune et entreprenante,

d’une vingtaine de consultants, cible

ses interventions dans les domaines

méthodologiques, réglementaires et

organisationnels ainsi qu’en gestion de

projets. Misant sur le couple de l’expertise

et du conseil de qualité, voilà près de

10 ans que Hiram Finance crée des

relations pérennes avec des banques

d’investissement, des grands corporates

et des gestionnaires de fonds depuis ses

bureaux situés à Paris, Bruxelles et Beyrouth.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en2007-08 : 4 à 5 jeunes, ayant bénéfi cié d’un

stage ou d’une expérience en Finance.

Départements : Différentes équipes métiers

selon les compétences et les envies.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.hiram-fi nance.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : 4 à 5 jeunes, issus d’une grande école ou

d’un troisième cycle en Finance.

Départements : Auprès des consultant(e)s

confi rmé(e)s et seniors sur les

problématiques métiers relatives à

leur formation.

Durée moyenne : De 6 à 12 mois (stages

de fi n d’étude) ou en alternance sur 1 année.

Périodes de recrutement : Entre février

et mai, puis à la rentrée en septembre et

en octobre.

Pour postuler :www.hiram-fi nance.com

Company snapshot

Fidelity* is an investment management

company managing more than $280.7bn for

millions of private and institutional investors

around the world. Through combining a

global reach with a local focus, we have

become the UK’s largest mutual fund

manager and the European leader in pan-

European equities. The independence we

enjoy as a privately-owned company

enables us to concentrate on developing

innovative products and providing the

highest levels of customer service.

*Fidelity means Fidelity International Limited (FIL), established in Bermuda, and its subsidiarycompanies. Assets and resources as at 30.03.07 are those of FIL. Source IMA based on institutional and retail funds under management as at April 2007.

Graduate programme

Approx. no. of graduate hires in 2007-08 : 28.

Divisions offering vacancies : Accounting

& Finance, Investment, Operations, Risk

Management & Compliance, Sales &

Marketing (European Rotation Programme)

and Systems.

Typical duration of graduate programme :Varies by business area, typically two and a

half years.

Application deadline : 1 December 2007 for

Investment. 31 December 2007 for all other

programmes.

Apply via: www.fi delityrecruitment.com

Internship programme

Approx. no. of intern hires in 2007-08 : 6.

Divisions offering vacancies : Accounting

& Finance, MultiManager and Sales &

Marketing (European Rotation Programme).

Typical duration of internship programme : Summer internships of 10 weeks.

Application deadline : 31 January 2008.

Apply via: www.fi delityrecruitment.com

Fidelity International

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Banque et Assurance Comptabilité et Audit Systèmes d'Information Les Employeurs

HSBC France

Présentation

Avec environ 10 000 implantations et

312 000 collaborateurs, HSBC sert plus

de 125 millions de clients particuliers ;

2,5 millions de clients entreprises et 29

millions de clients par Internet.

HSBC est le 4ème groupe bancaire mondial

en terme de capitalisation boursière.

HSBC France propose à sa clientèle une

gamme complète de produits et de services

et intervient dans les métiers de banque

de réseau, banque d’investissement et

de marchés, gestion d’actifs, assurance

et banque privée.

En France, HSBC ce sont 780 agences,

dont 380 agences sous enseigne HSBC ;

1,1 million de clients particuliers et

150 000 clients entreprises, associations

et institutionnels.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : Environ 400 auront été recrutés

en 2007. Prévision sensiblement identique

pour 2008.

Départements : Environ 1/3 en banque

de réseau et 2/3 pour la banque

d’investissement et de marchés, la gestion

d’actifs et la banque privée.

Types de contrats offerts : VIE, CDI, CDD.

Périodes de recrutement : Tout au long

de l’année.

Pour postuler :www.hsbc.fr

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : Plus de 800 accueillis en 2007. Même

volume prévu en 2008.

Départements : Banque de réseau,

fonctions support, banque d’investissement,

gestion d’actifs et banque privée.

Durée moyenne : 6 mois à 1 an.

Périodes de recrutement : Tout au long

de l’année.

Pour postuler :www.hsbc.fr

Présentation

Kelly Financial Resources, division

spécialisée du groupe Kelly Services,

est un réseau international spécialisé dans

le recrutement de professionnels de la

fi nance, de la banque et de l’assurance.

Présent dans 15 pays à travers plus de

50 agences, Kelly Financial Resources

fait travailler chaque jour plus de 3 000

professionnels de la fi nance.

Experts en recrutement, nos consultants

sont tous issus du milieu de la fi nance –

de formation ou d’expérience.

Véritables conseillers professionnels, ils

connaissent parfaitement les aspirations

des candidats qu’ils recrutent. Ils sont ainsi

en mesure de leur proposer les opportunités

qu’ils attendent.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en2007-08 : NC.

Départements : Finance, comptabilité,

banque, assurance, contrôle de

gestion, fi scalité.

Types de contrats offerts : Intérim,

CDD, CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.kellycomptafi nance.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : NC.

Départements : Kelly Financial Resources.

Durée moyenne : 3 à 6 mois.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.kellycomptafi nance.com

KELLY

Company snapshot

Lazard is a premier fi nancial services fi rm

committed to excellence, independence,

intellectual rigour, integrity and creativity for

our clients on a global scale.

Lazard is a global fi rm, with a team of

over 2000 individuals operating across

16 countries. We solve complex fi nancial

challenges for a client base that includes

corporations, partnerships, institutions,

governments and high-net-worth individuals.

We are an independent fi rm, free of the

confl icts that can arise at other fi nancial

institutions, and we maintain long-standing

relationships with business leaders and

decision makers around the world.

Our intellectual capital is our strongest

asset. The superior intellect, enterprise, and

commitment to excellence of our team guide

everything we do.

Graduate programme

Approx. no. of graduate hires in 2007-08 :15.

Divisions offering vacancies : M&A advisory,

Financing (ECM & DCM advisory) and

Restructuring.

Typical duration of graduate programme :3 months training.

Application deadline : Analysts –

16 November 2007.

Apply via :www.lazard.com/apply

Internship programme

Approx. no. of intern hires 2007-08 : 25.

Divisions offering vacancies : M&A advisory,

Financing (ECM & DCM advisory) and

Restructuring.

Typical duration of graduate programme :7 weeks.

Application deadline : Interns & one-year

placement – 1 February 2008.

Apply via :www.lazard.com/apply

Lazard

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Natixis

Présentation

Natixis, un leader à dimension internationale,

est un acteur majeur du secteur bancaire

en France et en Europe. Il propose des

prestations qui se développent autour

de cinq grandes activités : la banque de

fi nancement et d’investissement, la gestion

d’actifs, le capital-investissement et la

gestion privée, les services, la gestion du

poste clients.

Avec près de 23 000 collaborateurs, dont

un tiers à l’étranger, Natixis est implanté

dans 68 pays et accompagne dans leur

développement les entreprises grandes et

moyennes, et les institutionnels.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : Nombreuses opportunités pour

les diplômés d’école de commerce et/ou

ingénieurs, Masters 2 d’université avec

expérience en entreprise acquise lors d’un

stage long.

Départements : Financements corporate

ou structurés, fusions acquisitions, LBO,

marchés de capitaux, asset management,

risques, contrôle interne, services bancaires

ou à dominante technologique....

Types de contrats offerts : VIE, CDD, CDI.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler :www.natixis.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : Nombreuses opportunités pour

les étudiants d’école de commerce et/ou

ingénieurs ainsi qu’aux Masters 1 ou 2

d’université.

Départements : Corporate, fi nancements

structurés, middle offi ce, international,

marchés, asset management, fusions

acquisitions, LBO, risques, MOA, contrôle

interne, services fi nanciers...

Durée moyenne : 6 mois ou 1 an pour les

années de césure.

Périodes de recrutement : Tout au long de

l’année.

Pour postuler :[email protected]

Murex

Présentation

Murex est un éditeurs de progiciels

fi nanciers reconnu sur les plus grandes

places fi nancières mondiales. Notre logiciel,

en permanente évolution, couvre l’intégralité

des domaines de risques (crédit, taux,

actions, matières premières et change) et

répond aux besoins des plus prestigieuses

institutions fi nancières ainsi que des hedge

funds, d’asset managers et de trésoreries de

grands groupes dans plus de 40 pays.

Forts d’une croissance de plus de 20%

annuels depuis 15 ans, nous prévoyons de

recruter plus de 100 personnes dans notre

bureau de Paris en 2007/2008 dont environ

50% de jeunes diplômés.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : Environ 60.

Départements : Au sein de nos équipes de

consultants et ingénieurs développement.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.murex.com/careers.php

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : Environ 30 stages de fi n d’études, dans une

optique de préembauche.

Départements : Au sein de nos équipes de

consultants et d’ingénieurs développement.

Durée moyenne : 6 mois.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.murex.com/careers.php

Company snapshot

Morgan Stanley is one of the world’s largest

diversifi ed fi nancial services companies, with

a reputation for excellence in advice and

execution on a global scale.

The fi rm serves institutional and individual

investors and investment banking clients,

including corporations, governments and

other entities around the world. We offer

new ideas and effective execution, creating

opportunities and insightful solutions to

complex fi nancial problems.

Our 45,000 employees across 31

countries provide underwriting, sales,

trading and research for almost every

fi nancial instrument, as well as merger

and acquisition advice, privatisation and

fi nancial restructuring, foreign exchange,

commodities and real estate fi nance.

Graduate programme

Approx. no. of graduate hires in 2007-08 : 250

Divisions offering vacancies : Investment

Banking, Sales & Trading, Investment

Management, Credit Risk Management,

Technology and Finance & Operations.

Typical duration of graduate programme :2-3 years.

Application deadline : 11 November 2007

Apply via : www.morganstanley.com/careers/recruiting

Internship programme

Approx. no. of intern hires 2007-08 :150

Divisions offering vacancies : Investment

Banking, Sales & Trading, Investment

Management, Private Wealth Management,

Technology and Finance & Operations.

Typical duration of internship programme :10 weeks.

Application deadline : 31 December 2007.

Apply via : www.morganstanley.com/careers/recruiting

Morgan Stanley

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Banque et Assurance Comptabilité et Audit Systèmes d'Information Les Employeurs

Robert Half

Présentation

Robert Half International, fondé en 1948 et

coté à la Bourse de New York, est le leader

mondial du recrutement temporaire et

permanent spécialisé.

En France, le groupe compte les

divisions suivantes: Robert Half Finance

& Comptabilité, Robert Half Banque &

Assurance, Robert Half Juridique & Fiscal,

Robert Half Management Resources, dédiée

aux missions de transition pour les cadres et

les dirigeants fi nanciers ainsi qu’Offi ceTeam,

spécialiste des fonctions temporaires pour

les métiers de l’assistanat et du secrétariat.

Avec plus de 350 bureaux dans le monde,

Robert Half International Inc., est présent en

Amérique du Nord, en Europe, en Asie, en

Australie ainsi qu’en Nouvelle-Zélande.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en2007-08 : NC.

Départements : Finance & comptabilité,

banque & assurance, juridique & fi scal.

Types de contrats offerts : Intérim, CDD,

CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.roberthalf.fr www.offi ceteam.fr

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : NC.

Départements : Division fi nance &

comptabilité, banque & assurance,

management resources, juridique & fi scal,

offi ce team.

Durée moyenne : Entre 3 et 6 mois.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.roberthalf.fr www.offi ceteam.fr

PricewaterhouseCoopers

Présentation

Acteur de référence dans l’ensemble de

ses métiers, PricewaterhouseCoopers offre

à ses clients une prestation intellectuelle

globale, effi cace, à haute valeur ajoutée au

travers de ses trois principales expertises :

• Audit : audit et certifi cation des comptes.

• Conseil : accompagnement des

transactions, amélioration de la

performance et gestion des risques

et des crises.

• PwC Entreprises : expertise et conseil

auprès des PME-PMI.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : 520.

Départements : Audit, conseil, expertise

et conseil auprès des PME-PMI et conseil

juridique et fi scal.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : De mars à

septembre pour l’audit, et tout au long de

l’année pour le conseil.

Pour postuler :www.pwcrecrute.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : 350 à 400.

Départements : Audit, conseil, expertise

et conseil auprès des PME-PMI, conseil

juridique et fi scal.

Durée moyenne : 3 à 6 mois ou année

de césure.

Périodes de recrutement : Pour l’audit,

une année avant le début de l’intégration

qui s’effectue aux mois d’octobre ou janvier.

Pour le conseil, tout au long de l’année.

Pour postuler :www.pwcrecrute.com

Nexeo

Présentation

Cabinet de consultants spécialisé en fi nance

des marchés, NEXEO met ses compétences

au service des activités de banque

d’investissement, de gestion de fonds et

d’intermédiation.

Depuis sa création en 2002, Nexeo

accompagne les acteurs majeurs de

l’industrie fi nancière (groupes Société

Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole,

etc.) sur leurs projets de modernisation des

systèmes d’information.

Nos équipes se composent de consultants

juniors et expérimentés cultivant la double

compétence fi nance et informatique. Nexeo

bâtit son développement sur un projet

d’entreprise fort et fédérateur et propose à

ses collaborateurs de réelles opportunités

d’évolution et de développement personnel.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : Plus de 30.

Départements : Asset management, capital

market, investor services, en assistance à

maîtrise d’ouvrage ou maîtrise d’oeuvre.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.nexeo.fr/emploi

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : 15 stagiaires en stage de préembauche.

Départements : Asset management, capital

market et investor services tant sur la partie

assistance à maîtrise d’ouvrage que sur

la partie développement et intégration des

progiciels fi nanciers.

Durée moyenne : 6 mois minimum.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.nexeo.fr

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Présentation

Robert Walters est la référence mondiale

du recrutement spécialisé. Coté à la Bourse

de Londres, Robert Walters est présent en

France depuis 1999.

Robert Walters France est spécialisé dans

le conseil en recrutement de cadres en

fi nance, banque d’investissement, banque

de détail, ressources humaines, juridique

et fi scal, conseil et systèmes d’information,

assurance et immobilier.

Notre équipe est composée de 130

professionnels, dotés d’une expérience

signifi cative dans les domaines pour

lesquels ils recrutent. Notre approche

de spécialiste garantit une parfaite

compréhension des besoins de nos

clients et de nos candidats, ce qui nous

permet d’entretenir avec eux une relation

partenariale pérenne.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : 6 à 10 par an.

Départements : Notre fi liale Walters Interim

ou au sein de notre équipe “recherche”

(approche directe) pour Robert Walters.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Tout au long

de l’année.

Pour postuler :www.robertwalters.comwww.robertwalters.fr

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : 15 à 20 stagiaires par an.

Départements : Tous nos métiers

pour Robert Walters et pour notre fi liale

Walters Interim.

Durée moyenne : De 3 à 12 mois.

Périodes de recrutement : Tout au long

de l’année.

Pour postuler :www.robertwalters.comwww.robertwalters.fr

Sogeti Application Services

Présentation

Filiale du groupe Cap Gemini, Sogeti

Application Services (2 500 collaborateurs

en France) contribue à la conception,

l’implémentation, l’intégration, la

maintenance et à l’évolution du capital

applicatif et du système Informatique de ses

clients. Nos consultants maîtrise d’ouvrage

juniors interviennent en accompagnement

sur tout le cycle de vie d’un projet, depuis la

phase d’expression des besoins jusqu’aux

phases d’homologation et de mise en

production. Ils prennent part à la défi nition

de l’organisation et des procédures

associées et mettent en oeuvre les plans de

conduite du changement. Nous recrutons

également des jeunes ingénieurs en

informatique de gestion, qui seront formés

techniquement aux nouvelles technologies

pour intervenir sur des projets d’envergure.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : Sur 2 000 recrutements prévus

en France, l’objectif est de recruter 60 % de

jeunes diplômés à bac+5, issus d’une école

d’ingénieur, de commerce ou de l’université,

et dotés de connaissances sur le secteur de

la banque, de la fi nance ou de l’assurance.

Départements : Les domaines de la

banque et de la fi nance-assurance, pour

intervenir chez nos clients comme consultant

maîtrise d’ouvrage ou ingénieur d’études et

développement en informatique de gestion.

Types de contrats offerts : CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.meetsogeti.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en2007-08 : 200 (stagiaires ingénieurs

d’études et stagiaires consultants maîtrise

d’ouvrage pour intervenir sur nos projets

au forfait ou au sein de nos équipes clients

dans le domaine de la banque fi nance

et assurance).

Départements : Voir section Jeunes

Diplômés (ci-dessus).

Durée moyenne : Longue durée (stages

de préembauche).

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.meetsogeti.com

Société Générale

Présentation

Groupe d’envergure internationale, Société

Générale associe développement sociétal,

environnemental et rentabilité fi nancière.

Classé parmi les premières banques

européennes, le Groupe poursuit sa politique

d’expansion en multipliant les acquisitions

et les créations de fi liales en Europe de l’Est

et en Asie. En 2006, 120 000 collaborateurs

ont accompagné le développement du

Groupe dans 77 pays.

Afi n d’assurer sa compétitivité internationale,

Société Générale poursuit une politique de

recrutement active à destination des jeunes

diplômés. Ce dynamisme, Société Générale

l’applique également « sur le terrain ». Les

valeurs défendues par le groupe, à savoir

l’esprit d’équipe, le professionnalisme et

l’innovation, trouvent leur concrétisation

dans le sponsoring culturel, sportif (Rugby,

Golf, Handisport) et le mécénat solidaire.

Jeunes Diplômés

Nombre de recrutements prévus en 2007-08 : 1 600 Bac+5 en 2007 et plus

de 2 000 en 2008.

Départements : Commercial et relation

client ; fi nance de marché ; fi nance

d’entreprise et comptabilité ; gestion des

opérations bancaires ; risques ; fi scalité,

juridique et déontologie ; RH ; organisation,

stratégie, audit et qualité ; logistique, achat,

immobilier ; marketing et communication ;

gestion administrative.

Types de contrats offerts : Quasi

exclusivement des CDI.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.socgen.com

Stages

Nombre de stagiaires prévus en 2007-08 : Environ 5 000 en 2006 (un vivier

de pré-recrutement).

Départements : Identiques à ceux proposés

aux jeunes diplômés.

Durée moyenne : De 6 mois à un an.

Périodes de recrutement : Toute l’année.

Pour postuler :www.socgen.com

Robert Walters

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Page 78: Guide Carrière Finance

Les EmployeursSystèmes d'InformationComptabilité et AuditBanque et Assurance

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www.latribune.fr

Quotidien économique et fi nancier, La

Tribune informe, analyse et décrypte les

tendances économiques des entreprises et

des marchés.

Chiffres (par mois) : Plus de 2 400 000

visites et 1 000 000 visiteurs uniques.

Lecteurs : Cadres en entreprises,

fi nanciers, étudiants, services.

Rubriques principales : Entreprises &

secteurs, bourse, politique, economie,

sport, emploi & carrières, fi nances perso,

culture et loisirs...

Secteurs : Banque, industrie fi nancière,

aéronautique & défense, énergie &

environnement, télécom & Internet,

informatique, publicité & médias ...

Célèbre pour : L’accès gratuit à toute

l’actualité du business en temps réel.

Infos utiles pour les étudiants/jeunes diplômés : Sous-rubrique dédiée dans la

rubrique emploi & carrières.

www.revue-banque.fr

Filiale de la Fédération Bancaire Française,

le site web appartient au groupe de presse

et d’édition Revue Banque, groupe leader

sur le secteur bancaire.

Chiffres (par mois) : 295 000 pages vues ;

18 700 visites ; 7 800 visiteurs uniques.

Lecteurs: Directions des établissements

fi nanciers, administrations et

enseignement supérieur.

Rubriques principales : Base

documentaire (articles de Revue Banque,

Banque Stratégie, Banque & Droit et Banque& Marchés) ; évenements du groupe Revue

Banque ; e-librairie.

Secteurs : Banque, assurance et

marchés fi nanciers.

Célèbre pour : Sa e-librairie fi nance :

www.revuebanquelibrairie.com

Infos utiles pour les étudiants/jeunes diplômés : Espace dédié avec offres de

stage et d’emploi ainsi que des conseils.

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L’AGEFI hebdo se veut l’animateur de

toutes les communautés de la fi nance à

travers une approche transversale et par

métiers de la fi nance.

Chiffres (par semaine) : Diffusion à

25 000 exemplaires.

Lecteurs : Toute la communauté de la

fi nance en France.

Rubriques principales : Economie &

marchés, fi nance & entreprise, gestion,

nominations…

Secteurs : Asset management,

private equity, banque privée, banque

de détail, CIB.

Célèbre pour : L’édition de 7h en

version PDF.

Infos utiles pour les étudiants/jeunes diplômés : Rubrique emploi avec accès aux

offres de stage et premiers emplois.

L’Agefi ACTIFS est le seul hebdomadaire

destiné aux professionnels du conseil

en gestion de patrimoine, à travers

une approche très opérationnelle des

sujets abordés.

Chiffres (par semaine) : Diffusion à

11 000 exemplaires.

Lecteurs : Conseiller en gestion de

patrimoine (réseau ou indépendant),

notaires, expert-comptable, avocat …

Rubriques principales : Hommes &

métiers, cadre légal, jurisprudence,

fi nances, OPCVM...

Secteurs : Gestion de patrimoine,

assurance, juridique.

Célèbre pour : Le grand prix du patrimoine

jeunes diplômés.

Infos utiles pour les étudiants/jeunes diplômés : Rubrique emploi avec accès aux

offres de stage et premiers emplois.

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Chaque mois, l’Expansion propose une

information complète et synthétique de

l’actualité économique et sociale au travers

de dossiers, enquêtes, reportages,

récits et portraits.

Chiffres (par mois) : 712 200 visites et 461

500 visiteurs uniques (internet) ; 163 344

exemplaires (magazine).

Lecteurs : Cadres, CSP+, étudiants.

Rubriques principales : News, économie,

entreprises, carrières, high-tech, débats,

librairie en ligne.

Secteurs : Economie, recrutement,

entreprise, technologie, politique.

Célèbre pour : Ses classements des

Grandes Ecoles et études salaires.

Infos utiles pour les étudiants/jeunes diplômés : Espace dédié avec infos et

conseils pour bien démarrer sa carrière.

www.banque-fi nance.ch

Magazine de la place fi nancière suisse,

Banque & Finance s’est donné pour mission

d’identifi er et d’analyser avec sérieux et

objectivité les évènements et les défi s liés

au fonctionnement des marchés fi nanciers.

Chiffres (bimestriels): 9 500 exemplaires.

Lecteurs : Les professionnels de la banque

et de la fi nance en Suisse et à l’étranger.

Rubriques principales : Les hommes

(carrières, interview...), les banques

(actualité, RH...), la gestion de fortune

(fonds de placement, hedge funds..), la

réglementation, l’art de vivre.

Secteurs : Toutes les activités bancaires.

Célèbre pour : Son expertise sur les

fonds de placement et les nouvelles

tendances d’investissement.

Infos utiles pour les étudiants/jeunes diplômés : Outil indispensable pour

comprendre la place fi nancière suisse.

À consulter aussi... nos sites partenaires :

Page 79: Guide Carrière Finance

1ER GROUPE BANCAIRE EN EUROPE* / 1ER BANCASSUREUR EN FRANCE / 1ER EMPLOYEUR BANCAIRE EN FRANCE

■ 8 pôles métiers ■ 3 600 000 heures de formation ■ 600 évolut ions professionnel les inter f i l ia lesRejoindre le premier groupe bancaire en Europe, c’est pouvoir réaliser vos ambitions en France comme à l’international grâceà notre présence dans plus de 70 pays. C’est également donner une nouvelle impulsion à votre carrière et vous investir dans des projets d’envergure au sein d'un Groupe en pleine expansion.

* Par les revenus de la banque de détail. Les 3 classements sont établis au 31/12/06.

credit-agricole.fr

On va plus loinavec le n°1

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Le groupe Crédit Agricole recrute

Page 80: Guide Carrière Finance

www.efinancialcareers.fr

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La place de marché de l’emploi en finance

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