Guide Courts Couvert Spar Tie 1

8/16/2019 Guide Courts Couvert Spar Tie 1

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L e s t e r r a i n s d et e n n i s c o u v e r t sG u i d e d e c o n s t r u c t i o n

La programmation

La charpente

L’enveloppe

L’isolationet le chauffage

La ventilation

L’éclairage naturelet artificiel

La surface de jeu

É D I T I O N 2 0 0 8



Fond de court et séparations

Local de rangement

Surface de jeu

Ventilation basse

Isolation

Éclairage électrique

Spectateurs

Chauffage

Acc

Accès aux courts

Club-house

Charpente

Enveloppe

Ventilation haute

Éclairage n

Illustration présentant deux courts isolés et chauffés, bien éclairés, suffisamment spacieux pour recevoir des spectateurs sans contrainte, avec vue sur les courtsdepuis le club-house : un exemple de prise en compte des besoins, mais denombreux autres choix sont possibles… À vous de jouer !



S o m m a i r e

01

Introduction 03

La programmation 05

La charpente 15

L’enveloppe 31

L’isolation et le chauffage 43

La ventilation 57

02

030405



L e s t e r r a i n s d e

t e n n i s c o u v e r t s -

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I n t r o d u c t i o n

Il existe en France environ 8100 courts de tennis couverts (soit 23 %de la totalité des courts). La majorité de ces salles, construites il y aplus de quinze ans, ne répond plus aux exigences des utilisateurs. Elles

ont également révélé au cours des années d’utilisation de nombreuses erreurs deconception gênantes et coûteuses. Parallèlement, un manque évident de courts

couverts se fait sentir depuis quelques années. Les adhérents hésitent de plus enplus à jouer au froid et au vent comme ils pouvaient le faire il y a trente ans.Qu'on le veuille ou non, le besoin de confort évolue et il n'est pas rare de voirles courts couverts préférés aux courts extérieurs même lorsqu'il fait beau. Pources nouvelles salles, l’évolution des besoins en équipements sportifs doit êtreprise en compte, voire anticipée.

Les modes de vie ont changé. Une vie matériellement facilitée a réduit lesefforts physiques, habitué au confort et rendu sensible à la qualité de la vie etde l’environnement. L’urbanisation a paradoxalement accru la solitude et lestress. La population vieillit alors que la mode impose le culte du corps. L’imagedu sportif est fortement valorisée. Les utilisateurs sont donc devenus plusexigeants sur la qualité du service, l’hygiène, la sécurité, le confort.

D'autre part, l’émergence d’une forte demande de pratique sportive de loisirsimpose les comparaisons. Il ne faut pas oublier qu’une salle est construite pour15, 20, 30 ans ou plus en fonction du type de couverture. Dans ces bâtimentsà usage sportif, il est nécessaire de prévoir des modalités d’adaptation enprévision d'une augmentation du nombre d'adhérents et de futures manifestations.Ces bâtiments, véritables pôles d’activités et lieux de vie, doivent être avanttout pratiques, fonctionnels et évolutifs.

Ce guide n’a pas la prétention de fixer des normes contraignantes, maisau contraire d’aider le club, le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre,à réaliser un projet, de répondre à des questions essentielles relatives àla pratique du tennis en salle et ainsi d’éviter les erreurs de conceptionsouvent irréversibles tout en permettant de construire des installationsdurables et de qualité.

Notre guide s’appuie sur la construction de deux courts isolés etchauffés, bien éclairés, suffisamment spacieux pour recevoir desspectateurs sans contrainte, avec vue sur les courts depuis le lieu de vie(club-house). Bien entendu, de nombreux autres choix sont possibles…À vous de jouer!

I n t r o d u c t i o n



1La

programmatio





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L a p r o g r a m m a t i o n

Les installations du club étant indispensables à la mise en place des actionssportives et d’animation, tout dirigeant de club se soucie des équipementsdont sa structure a besoin pour bien fonctionner et se développer.

Aux besoins sportifs traditionnels pour l’entraînement et les compétitionsofficielles, vient s’ajouter la demande de mise à disposition de locauxpermettant la pratique d’activités sportives ou socio-éducatives diverses.

Généralement, le club informe la mairie de ses besoins en équipement sur labase d’un audit des installations existantes et futures. Ils définissent ensemble unprojet communal par une étude de faisabilité. Les objectifs seront ainsi clairementidentifiés en matière d’activité, de services, de clientèle, de coût. La réussite del’opération projetée repose sur la qualité de cette étude préalable portantprincipalement sur l’analyse des objectifs.

La première étape de programmation sera la réflexion et la définition

des besoins d’équipement, la définition des objectifs et des besoinsfinanciers.

L’estimation prévisionnelle des coûts de maintenance et de fonctionne-ments futurs doit être envisagée à ce stade du projet: il est essentiel deprévoir des modalités d’adaptation, les équipements pouvant être amenés àévoluer durant la vie du bâtiment. Au stade d’avant-projet, les intervenantsdoivent prendre toutes les dispositions permettant de faire face à des besoinsfuturs dont les tendances peuvent être ressenties. Des économies importantespeuvent alors être réalisées.

Cette analyse essentielle du projet doit se faire de préférence dans leconsensus le plus large possible : club – mairie – élus – services techniqueset services des sports – architecte – comité départemental – ligue – fédération.

Le projet défini et la décision prise, la mairie devient maître d’ouvrage.


Les différentes étapes de la programmation.





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Le maître d’œuvre peut être un architecte ou un constructeur spécialisé. Il est engénéral concepteur du projet.

La loi MOP du 12 juillet 1985, décret du 29 novembre 1993 réglemente lesmissions de maîtrise d’œuvre confiées par des maîtres d’ouvrage publics.

On distingue :

■ LES MISSIONS DE BASE

- Les études d’esquisse, qui ont pour objet de proposer une ou plusieurssolutions d’ensemble compatibles avec les délais, le budget prévisionnelet les contraintes du site.

- Les études d’avant-projet, qui ont pour objet d’établir une estimationprovisoire du coût des travaux, de préciser la composition générale enplan et volume, l’aspect extérieur et d’établir un calendrier de réalisation.Sont également compris les documents à fournir pour l’obtention du

permis de construire.- Les études de projet qui permettent de déterminer le délai global de

réalisation de l’ouvrage, d’estimer les coûts de construction ainsi que lescoûts d’exploitation, de préciser les tracés des alimentations et évacua-tion de tous les fluides à partir de plans, coupes et élévations des diffé-rents éléments de la construction.

- L’assistance apportée au maître d’ouvrage pour la passation des contratsde travaux. Cette assistance consiste à préparer la consultation des entre-prises, à examiner et sélectionner les différentes candidatures et à préparerles mises au point permettant la passation des contrats de travaux.

■ LES MISSIONS COMPLÉMENTAIRES

- La direction de l’exécution des travaux.- Les études d’exécution permettant d’établir les plans à usage du chantier

et les devis par lot ou par corps d’état. Si les études d’exécution sont réali-sées par les entreprises, celles-ci seront visées par le maître d’œuvre.

- L’ordonnancement, la coordination et le pilotage du chantier (OPC,mission complémentaire).

- La réception de l’ouvrage.

Le maître d’œuvre et les entreprises sont responsables pendant toute lapériode de garantie décennale.

L e m a î t r e d ’ o u v r a g eQ u ’ es t - ce q u ’ u n m aî t r e d’ ou v r age ?La commune, généralement propriétaire du terrain (95 % des clubs affiliés)finance la construction de la salle; elle est ce qu’on appelle le maître d’ouvrage*.L’exercice de la fonction de maître d’ouvrage nécessite un ensemble decompétences variées :

- une compétence financière pour l’élaboration du plan de financement del’opération et la gestion du budget;

- une compétence administrative et juridique pour s’assurer du respect desdifférentes règles à appliquer dans le domaine de l’urbanisme et dans lapassation des contrats;

- une capacité d’écoute et d’analyse pour l’établissement du programme;- une culture technique pour pouvoir dialoguer avec les autres parte-

naires, architectes et entreprises.Le rôle du maître d’ouvrage commence le jour où il confie les travaux à uneentreprise ou un architecte qui s’engage à les exécuter dans un délai défini etprend fin lorsque l’ouvrage et les actions qui en découlent se terminent, après laréception des travaux et le règlement de la totalité des montants définis dans lecadre du marché. Néanmoins, juridiquement, le jour de réception destravaux correspond au début de la période de responsabilité de l’entre-prise vis-à-vis des vices cachés, période de 10 ans, durant laquelle lemaître d’ouvrage doit intervenir et exercer sa fonction en cas dedysfonctionnement ou malfaçon.

Le club et sa structure fédérale jouent un rôle important d’assistance au maîtred’ouvrage afin de choisir les solutions les plus adaptées pour le tennis dans lecadre d’une bonne gestion des fonds communaux.

* Les 5 % restants étant : le club, l’intercommunalité, les communautés

d’agglomération, le Conseil général.

L e m a î t r e d ’ œ u v r eQ u ’ es t - ce q u ’ u n m aî t r e d’ œ u v r e ?Le maître d’œuvre est la personne physique ou morale qui, pour sa compétence,est chargée par le maître d’ouvrage de diriger l’exécution du marché et deproposer la réception et le règlement des travaux.



ANNÉE N JANV. FÉV. MARS AVRIL MAI JUIN JUIL. AOÛT SEPT. OCT. NOV. DÉC



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E x e m p l e t y p ed e p l a n n i n g p r é v i s i o n n e l

Chaque cas étant spécifique, la durée initialement prévue pour chaque poste peut être modulée. 6 MOIS

Élaboration du programme technique, concertation avec le club ➜

Conseil municipal pour solliciter les subventions. Approuver le dossier ➜

et le lancement de l'appel d'offres de la Maîtrise d'œuvre

Choix de la maîtrise d'œuvre ➜

Lancement de la maîtrise d’œuvreDate limite de remise des offresDésignation du candidat pour les élusPréparation décisions et signature du maireEnvoi dossier préfectureNotification au cabinet maître d’œuvre

Travail de maître d’œuvre ➜

Remise de l’avant-projet sommaire par le maître d’œuvreRemise de l’avant-projet définitif par le maître d’œuvreDépôt du permis de construire par le maître d’œuvre (instruction 3 mois - recours 2 mois)Remise du dossier de consultation des entreprises par le maître d’œuvre

Lancement de l'appel d'offres travaux (publication) ➜

Date limite remise des offresCandidature d’appel d’offres - Ouverture des offresAnalyse des offres

Désignation des candidats

Rédaction PV - Rapports - Signatures ➜

Envoi préfectureNotification aux entreprises

Travaux ➜





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Projets illustrant l ’ implantation de deux courts couverts.

La concertation est la clé de

la réussite du projet: depuis

la définition des besoins,

ju squ’ à l’ élab orat ion de

l’appel d’offres, tous les

acteurs doivent être consultés.



2La

charpente





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L a c h a r p e n t e

Dimensions recommandées des volumes selon les règlements fédéraux.Elles sont fonction du niveau de jeu.

Son choix est important. Elle est l'ossature du bâtiment, Son matériau et sonvolume détermineront l'esthétique et la fonction de celui-ci. La demandedes pratiquants évolue vers des installations sportives ayant de plus en plus

de confort et d'espace.

La structure de la charpente et son enveloppe devront être conçues dansl’objectif de répondre à ces besoins d’espace, de confort, de convivialité, derentabilité, de pérennité; elles devront bien entendu également tenir comptedes contraintes techniques architecturales et climatiques de la région tout enrespectant le volume défini par les normes fédérales.

DIMENSIONSLes dimensions et la forme de la charpente doivent impérativement respecterles normes réglementaires. Ces dimensions gagnent à être augmentées(cf. Réglementations page 130).


La largeur des portiquesde la charpente(bois ou métal)

doit être prise encompte pour déterminer

l ’ implantation.

À titre de rappel, l’aire de jeu est un rectangle de 23,77m de long sur 10,97 m delarge. Les lignes doivent avoir 5 cm de largeur (±1 cm) à l'exception des lignes defond qui peuvent mesurer 10 cm de largeur.

Les dimensions minimales du terrain sont: 17,07 m x 34,77m, soit un recul minimumde 5,50 m derrière chaque ligne de fond de court, et un dégagement minimum de3,05 m sur chaque côté.

Les dimensions recommandées sont : 18 m x 36 m, soit un recul d'environ 6,10 mderrière chaque ligne de fond de court, et un dégagement d'environ 3,50 msur chaque côté.

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Différents types de charpentes sont proposés par les constructeurs et architectes.Les ossatures employées sont généralement légères afin de réaliser facilementde grandes portées et des espaces de hauteur supérieure à 9 m.

La nature et la couleur du matériau utilisé détermineront l’esthétique et leconfort visuel.

La base du portique en lamellé-cest prise dans un massif de béto

Les portiques en lamellé-collésont très esthétiques mais prennentbeaucoup de place dans l ’espace

intérieur.

C h a r p e n t e s b o i s l a m e l l é - c o l l éLes différents procédés de lamellé-collé offrent un matériau fonctionnel etchaleureux. Les solutions techniques multiples s’adaptent parfaitement à laconception des salles de tennis, des annexes et permettent la réalisation decouverture soit en « dur » soit en « toile portée » (cf. chapitre L’enveloppe

page 31).

Avantages : Esthétique.Chaleureux.Confortable.S’adaptant aux exigences des gabarits.Plus léger que l’acier.Excellent comportement au feu.Bonne acoustique.

Inconvénient: Emprise au sol importante.

Maintenance: Une vérification régulière de l'étanchéité du bâtiment.Traitement tous les 15 ans.

Sécurité: Normes françaises et européennes.

Normes neige et vent (NV65).

Les pannes gagnent à être traitéesen lamellé-collé plutôt qu’en bois massif.

Vues générales de charpentes bois lamellé-collé double pente et cintrée.





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Ces deux points sensibles sont à prendre en compte lors de la conception.

En fonction du type d’éclairage choisi et de la largeur des portiques,l ’ implantation doit être prévue de manière assez large.

La forme arrondie des portiques ne doit pas mordre dans le volume minimum.





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C h a r p e n t e s b o i s - l a m i b o i sCe procédé répond aux mêmes critères d’utilisation que le lamellé-collé.Néanmoins, il est intéressant de souligner sa facilité d’assemblage et sa faibleépaisseur qui n’entame en rien sa solidité, mais diminue très sensiblementl’emprise au sol des portiques et poutres de soutien libérant ainsi l’espace et lasurface de jeu.

Les pannes de charpente lamellé-collé ou

lamibois doivent être également fabriquées en

lamellé-collé ou lamibois et non pas en bois

massif (ce dernier n’étant souvent pas assez sec).

La base du portique prend appui sursur une platine métallique.

Avantages : Facilité d’assemblage.Confortable.Sa grande résistance limite les encombrementset permet de dégager de grands volumes.Économique.

Inconvénients: Pas de possibilité d’éléments courbes.Aspect plus rustique que le lamellé-collé classique.

Maintenance: Idem lamellé-collé.

Sécurité: Normes françaises et européennes.Normes neige et vent (NV65).

Les parties verticalesse prêtent parfaitement

à l’utilisation du lamibois.





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C h a r p e n t e s m é t a l l i q u e s a c i e rOn pouvait reprocher aux charpentes métalliques couvrant les salles sportivesleur esthétique un peu froide et industrielle. Il suffit de les peindre en harmonieavec les couleurs de l’enveloppe pour obtenir une structure contemporaine etfonctionnelle.

Avantages : Emprise au sol limitée.Pas d’entretien.

Inconvénients: Peut être sensible à la condensation (pont thermique).

Maintenance: Une vérification régulière (tous les 2 ou 3 ans)de l'étanchéité du bâtiment.Traitement tous les 15 ans.


C h a r p e n t e s m é t a l l i q u e s a l u m i n i u mCes armatures en aluminium anodisé, d’une grande légèreté, reçoivent unique-ment des couvertures en membrane synthétique souple (toile PVC).

Avantages : Légèreté.Construction rapide et évolutive /adaptation au sol simplifiée.Emprise au sol limitée.

Inconvénients: Uniquement couverture toile.Sensible à la condensation.Risque de vandalisme.


C h a r p e n t e b é t o nTrès peu utilisée sur les courts de tennis.

Inconvénients: Coût important.Contrainte de poids.Fondations importantes.

Éviter les gouttières et prévoir une couverture arrondie en limitede toiture (avec, au sol, un caniveau périphérique).

Ce type de poutrelle retientles balles dans ses rainures.



B o i s o u m é t a l : e x e m p l e s d e c o n s t r u c t i o n s





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Réalisation d’une travée supplémentaire, peu coûteuse et permettant l ’utilisationd’une surface fonctionnelle pour l ’ installation de gradins fixes ou amovibles,

la pratique d’entraînements physiques, etc.

Implantation moins judicieuse obligeant la surélévationde la charpente pour gagner cette surface et rester

dans le volume de jeu réglementaire.

Un espace polyvalent supplémentaire à moindre coût

Quel que soit le choix du matériau,

il est intéressant de prévoir, lors de

la conception du projet, une ou des

travées supplémentaires suffisantes

pour l’installation de gradins

pouvant recevoir des spectateurs

lors de manifestations sportives et étudier l’implantation d’annexes

fonctionnelles et évolutives.

Espace spectateur en partie centrale.



3L’enveloppe





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L ’ e n v e l o p p e

L’ enveloppe, comprenant la toiture et les parois verticales, assurel’étanchéité et l’isolation du bâtiment. Elle délimite le volumeminimum dans lequel une balle de tennis doit pouvoir se déplacer

sans rencontrer aucun obstacle. L’ossature du bâtiment et les systèmesd’éclairage doivent donc se situer en dehors de cette enveloppe(cf. Réglementations page 130).Le choix et la couleur des matériaux utilisés, adaptés à la forme de la charpente,déterminent l’aspect esthétique de la construction.Les dimensions réglementaires minimales délimitent le volume du jeu.


L e s b a c s m é t a l l i q u e sC’est le système de couverture et de fermeture le plus utilisé sur les charpentes

métalliques et lamellé-collé. Ce sont des panneaux de bac acier galvanisé,prélaqués ayant un profil nervuré ou ondulé.

Le choix du profil et de la couleur appartient au maître d'œuvre et au maîtred’ouvrage en fonction de l’environnement et du projet architectural sans consé-quence sur le bon fonctionnement et la durabilité du bâtiment. En revanche,le choix du revêtement pour la couverture et le bardage sera déterminant.

On distingue:- Les bacs acier simple peau,sans isolation, assurant uniquement l’étanchéité. Ce procédé, utilisé couram-ment dans les années 1980 a généré une sinistralité importante et de ce faitn’est pas recommandé.

Il est possible toutefois de réduire les bruits de pluie et grêle sur la toiture, enappliquant, en usine, un traitement en sous-face des bacs, et de limiter lacondensation en traitant également les sous-faces en complément de la venti-lation naturelle nécessaire dans ce cas de toiture froide.

Bacs acier simple peau.

COUPE LONGITUDINALE(dimension recommandée: 36 m)

COUPE TRANSVERSALE(dimension recommandée: 18 m)

Couverture double peau.

Sous-face lisse pleine1> Plateau.2> Pare-vapeur.3> Laine minérale forte masse volumique.4> Isolant laine minérale.5> Profilé.

- Les bacs acier double peau,constitués de deux profils en acier galvanisé prélaqué et d’une isolation à base delaine de roche mise en œuvre sur le lieu de construction. L’épaisseur de l’isolantest déterminée en fonction des régions climatiques, mais ne saurait être inférieureà 100 mm pour la couverture et le bardage périphérique.

Sur la base de ces exigences dimensionnelles et en fonction du choix de lacharpente, diverses solutions sont proposées pour la mise en œuvre de lacouverture et de la fermeture périphérique du bâtiment.

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- Les panneaux sandwichs,préfabriqués en usine, constitués de deux parements en acier galvanisé prélaquéet de produits isolants (laine de roche, laine de verre…). L’épaisseur de la moussesera déterminée en fonction des régions climatiques, mais ne saurait êtreinférieure à 100 mm.

Les couvertures conçues en bacs acier double peau et en panneauxsandwichs sont dites toitures chaudes.

Panneaux sandwichsde couverture.

Dôme réalisé avec des panneaux translucides.

L e s p a n n e a u x t r a n s l u c i d e sInstallés en couverture ou sur les parois verticales, ils permettent d’obtenirl’éclairage naturel d’une salle (cf. chapitre L’éclairage page 61). Ces panneauxsont généralement en polycarbonate, de préférence en double ou multiparoisafin de réduire la formation de condensation et éviter la déperdition thermique(indispensable en cas de chauffage). Leurs profils s’adaptent aux bacs decouverture.

Les polycarbonates sont plus résistants aux chocs et aux ultraviolets tout enassurant une meilleure transparence.Pour limiter les problèmes au niveau des fixations, il est recommandé deprivilégier, en toiture, l’utilisation de tôles de grandes dimensions.

Panneaux sandwichsde bardage.

L ’ é c l a i r a g e z é n i t h a lL'éclairage naturel (lorsqu’il est envisagé) doit assurer une répartition homogènede la lumière et éviter l’effet d’éblouissement. Il doit être assuré de préférencepar la toiture, obtenu par des bandes translucides diffusantes et disposées

parallèlement à l’axe longitudinal du court et à l'aplomb de l’extérieur deslignes de double (plans). L’éclairage naturel, par les façades latérales, peutêtre réalisé mais en aucun cas sur les parois situées en fond de court, dansl’axe du jeu.

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Concernant le choix des couleurs, liberté est laissée aux architectes et décideursdu projet pour les couleurs extérieures. Chaque projet doit néanmoins fairel’objet d’une étude particulière pour intégrer le bâtiment dans l’environne-ment immédiat et respecter les règles régionales.

Quant aux parois intérieures, il est recommandé de choisir une couleur claireafin d’optimiser la luminosité de la salle. Il est néanmoins indispensablede prévoir des fonds de courts de couleur foncée sur une hauteur dequatre mètres minimum.

L e b a r d a g e b o i sIl est généralement proposé par les maîtres d’œuvre car il offre un cachetsupplémentaire au bâtiment. Il nécessite un entretien spécifique.

D’autres matériaux (béton, briques, tuiles, agglomérés de ciment, etc.) peuventêtre mis en œuvre dans un but esthétique ou envers des exigences architectu-rales (respect du site – bâtiments de France).

Bardage bois.

Mixité des matériaux (bois, métal) en toiture et en parois.



L ’ e n v e l o p p e : i n t é g r a t i o n d a n s l e s i t e



La membrane textile(composite polyester/PVC souple)La toile est utilisée comme matériau de couverture sur les charpentes lamellé-collé ou des charpentes métalliques spécifiquement étudiées et élaborées pourla recevoir et pour la réalisation de structures gonflables. Les déperditionsthermiques étant importantes, structures gonflables, toiles tendues et portéespeuvent être équipées de double toile (cf. chapitre Les bâtiments textiles etstructures gonflables page 123).

Charpente bois cintrée, membrane textile et habillage bois en partie basse.

La toile répond à des besoins très spécifiques et n’est généralement pas conseillée étant

donné sa durée de vie limitée (réentoilage).Néanmoins, sa qualité a évolué et les entreprises proposent un habillage en parois pour limiter les risques de vandalisme.

Le choix d’une solution de couverture en toile, qu’elle soit portée, tendue ou gonflable répond à des exigences en général budgé- taires ou à des contraintes dues auxterrains ou aux autorisations de construction.

Ces constructions sont soumises au permis de construire et leur aspect architectural doit

respecter le gabarit FFT.

Structure polygonale aluminium, membrane textile et habillage en bac acier en partie basse.

Charpente bois double courbure inverse,membrane textile et habillage bois en partie basse.

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4L’isolation

et le chauffag





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L ’ i s o l a t i o n e

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L ’ i s o l a t i o nL’isolation doit être mise en œuvre aux niveaux de la toiture, des murs oubardages périphériques et des panneaux translucides diffusant la lumièrenaturelle.

Les matériaux utilisés devront répondre aux critères de qualité nécessaires àune bonne isolation thermique, mais devront également être résistants à l’impactdes balles, surtout en fond de court, mais également en toiture.

Pour la couverture en bac acier: 100 mm recommandés- laine de roche mise en œuvre entre deux profils;- produit isolant en panneau sandwich;- isolant posé sur bac acier et recouvert d’une membrane étanche (PVC –

aluminium – élastomère goudronné – etc.);- isolant sur feutre tendu posé en sous face du bac acier (peu conseillé en

raison des impacts de balles);- double ou multiparois pour les bacs translucides.

P o u r q u o i i s o l e r e t c h a u f f e ru n e s a l le d e t e n ni s ?1/ Pour augmenter la durée de vie du bâtiment et des équipements.L’isolation et le chauffage d’une structure couverte règlent en grande partie lesproblèmes de condensation et d’étanchéité liés au bâtiment et sol sportif.

En effet, on supprime les différences thermiques importantes entraînantdes mouvements de la charpente qui « tirent » sur les fixations des panneauxde couverture et provoquent rapidement de nombreuses fuites. Ces fuitesaccélèrent considérablement le vieillissement du bâtiment.

On évite également la dégradation prématurée de la surface de jeu,dégradation due à la fine pellicule humide et glissante formée par les goutte-lettes d’eau sur le sol lors des variations de température.

2/ Pour permettre des conditions de fonctionnement optimales.On réalise en général des courts couverts pour offrir aux adhérents la possibilité de

jouer toute l’année sans se soucier des conditions atmosphériques et destempératures extérieures. Les utilisateurs, de plus en plus exigeants, souhaitentêtre à l’abri, avoir un environnement agréable et sans contrainte, mais aussisécurisant et confortable. Il faut également tenir compte du confort des specta-teurs, parents, accompagnateurs, enseignants.

Des courts “isolés et chauffés” l’hiver répondent à cette attente. C'est l’un desmoyens de fidéliser les joueurs, d’organiser des manifestations et animationstoute l’année, de développer l’école de tennis, de favoriser l’accès des scolaireset ainsi d’utiliser au maximum les installations même l’été.

Cette décision doit se prendre évidemment au moment de la conception

afin d’optimiser le choix du matériau isolant et de prévoir la possibilitéd’installation d’un chauffage.

L ’ i s o l a t i o n e t l e c h a u f f a g e

Sous-face lisse pleine1> Plateau perforé.

2> Feutre absorbant acoustiquelaine minérale.3> Isolant laine minérale avec

pare-vapeur aluminium.4> Profilé.

Couverture double peau. Panneaux sandwichsde couverture.





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Pour les parois verticales du bâtiment: 100 mm recommandés- Laine de roche / produit isolant idem couverture.- Isolation acoustique: si les courts sont isolés thermiquement, les bruits venant

de l’extérieur, lorsque la salle est totalement close(fermeture des portes d’accès – des grilles de ventilation– des baies coulissantes, etc.), sont très atténués. Pourun confort optimum, des panneaux perforés, absorbantles sons, peuvent remplacer les bardages intérieurs.

Le choix de l’isolant s era fonction des matériaux utilisés pour la couverture, lesparois verticales et les translucides. Des matériaux de qualité et une mise enœuvre soignée réduiront au maximum les ponts thermiques et permettrontd’optimiser le rendement des appareils de chauffage.

L e c h a u f f a g eUne installation de chauffage n’est satisfaisante que si elle répond aux besoinsprécis du club, faisant suite à une analyse globale et un état des lieux détaillé.La démarche la plus rationnelle consiste à faire appel à un bureau d’études, denombreux paramètres étant à prendre en compte tels que le renouvellement del’air, les déperditions de chaleur des parois, le type de sol, etc.

Carte des zones c l imatiquesChaque région est soumise à des réglementations spécifiques liées aux contrain-tes climatiques (principalement neige et vent).

Panneaux sandwichsde bardage.

Bardage double peau.

Sous-face lisse pleine1> Plateau perforé sur plage.2> Feutre absorbant acoustique

laine minérale.3> Isolant laine minérale.4> Profilé.

ZONES DE VENT NV65 ZONES DE NEIGE NV65





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1/ LES TECHNIQUES DE CHAUFFAGEDeux modes d’émission de chaleur peuvent être utilisés pour les sallesde tennis: le chauffage par air pulsé et, majoritairement, le chauffage parrayonnement.

Le chauffage par air pulsé> Sources d’énergie: gaz, électricité, fuel, énergies renouvelables

Le chauffage par air pulsé consiste à porter et à maintenir l’air ambiant à la tem-pérature de confort souhaitée en le mélangeant avec l’air chaud produit par ungénérateur. L’air chaud qui se concentre dans les parties hautes de la salle doitêtre alors propulsé vers le bas à l’aide de ventilateurs hélicoïdaux.Ce système nécessite une bonne étanchéité de l’enveloppe et une bonneisolation du bâtiment.À souligner qu’une isolation thermique performante génère une température desoufflage moins élevée et donc plus confortable pour les usagers.La solution classique de chauffage par air chaud fait appel à des aérothermes.

Le chauffage par rayonnement> Sources d’énergie: gaz, électricité, énergies renouvelables

Son principe consiste à chauffer les surfaces et les personnes vers lesquelles il estdirigé, avant de chauffer l’air. Il procure un confort nécessaire aux occupantstout en laissant l’air ambiant à une température plus basse que dans le cas d’unchauffage traditionnel. La consommation d’énergie, se limitant aux parties occu-pées, permet de sensibles économies d’exploitation.

Sur un court de tennis, les panneaux rayonnants sont généralement installésau-dessus de la zone de dégagement de fond de court, parallèlement à la lignede fond. Une rampe placée au-dessus de la chaise d’arbitre, correspondantsouvent à l’endroit où les spectateurs s’assoient, vient compléter l’installation. Ilest également judicieux de placer une rampe au-dessus de chaquecouloir de double, sur toute la longueur, parallèlement au système d’éclairage.

Mais c’est surtout la forme de la charpente qui déterminera en partie l’implantation.

Exemples de systèmes de chauffage: radiant, rayonnant, pulsé.



Cône de rayonnement

LES TECHNIQUES DE CHAUFFAGE

Air chaud (coupe longitudinale)

Rayonnement (coupe transversale)

Rayonnement (coupe longitudinale)

Aire de jeux

Tubes radiantsà 7,4 mètres

Déstratificateur

Aérotherme

2

1

2

2

3

3

3

1

2/ IMPLANTATION ET CONSOMMATION POUR 2 COURTS

Techniques Matériels Nbre d’éléments Puissance Puissancepour 2 courts nominale totale

unitaire consommée

Tubes De 8 à 12 23 kWradiants De 4 à 8 36 kW Entre

60000 etPanneaux

De 8 à 12 27 kW80000kWh

rayonnants

Aérotherme De 8 à 12 35 kW Entre100000 et

Générateur Avec 150 kW 140 000 kWhdéstratificateurs

R A Y O N N E M E N T

A I R P U L S É

Pour définir la consommation théorique des différentes types d’appareil, il estnécessaire de connaître les caractéristiques du bâtiment (gabarit et nature deson isolation) et la période de fonctionnement. La puissance totale consomméeest définie sur la base d’une température intérieure de 12° pour une tempéra-ture extérieure de -7 °C.

Hypothèses: région parisienne T°ext. à -7 °C - T° int. à 12 °CIsolation en toiture et parois sur la base d’un coefficient de 0,5 correspondantà une isolation par panneaux sandwichs de 100 ou double peau de 100.Renouvellement d’air à 0,5 vol/h.

Le calcul de la consommation se base sur 10 h d’utilisation par jour sur232 jours par an correspondant à la période du 1 er octobre au 20 mai.

Le tarif à titre indicatif du Kwh de gaz naturel est fixé à 0,06 € TTC.

En rayonnement: puissance totale: 70000La consommation serait de 70000 x 0,06 = 4200 € pour 2 courts.En air pulsé : puissance totale: 120000

La consommation serait de 120 000 x 0,06 = 7200 € pour 2 courts.





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c h a u f f a g e

3/ LE RENOUVELLEMENT D’AIRUn bâtiment doit être chauffé pour combattre ses déperditions thermiques.Celles-ci sont dites « dynamiques » lorsqu’elles sont liées à des pertes par renou-vellement d’air et « statiques » lorsqu’elles sont liées à des pertes par parois.En d’autres termes, plus un bâtiment est isolé et étanche, moins il y a besoin depuissance pour assurer les conditions de pérennisation et de confort.

Le renouvellement d’air permet également d’assainir l’air ambiant du bâtimentpour des questions d’hygiène liées à l’activité sportive. Les 0,5 vol/hcorrespondent à environ 6480 m3/h au-delà desquelles une ventilationcomplémentaire à celle naturelle généralement proposée (ventilation basse ethaute) s’imposerait.

Ex. pour deux courts couverts lors de l’activité de l’école de tennis avec8 enfants par terrain, 2 éducateurs et 50 spectateurs.

Par personne mobile 30 m3/pers. 18 X30 = 540 m3/hPar personnes statiques 15 m3/pers. 50 X15 = 750 m3/hPar appareil de chauffage 1,75 m3 4X1,75 = 504 m3/h TOTAL 1794 m3/h

Notre exemple ne demande pas d’aménagement particulier puisque l’énergiecalorifique fournie par les joueurs et spectateurs ne représente que 27 % duplafond autorisé sans aménagement particulier, soit 6 480. Dès lors, le renou-vellement d’air statique caractérisé par une ventilation naturelle haute et basseest suffisant. Au-delà, le principe de ventilation dynamique avec des extracteursdevra être envisagé.

LA DÉMARCHE HQEConcept apparu au début des années 90, la Haute Qualité Environnementaledes bâtiments est aujourd’hui au centre d’un important mouvement qui concernel’ensemble du monde du bâtiment. Il ne s’agit pas d’une réglementation ni d’un label,mais bien d’une démarche volontaire de management et de qualité environnemen-

tale des opérations de construction ou de réhabilitation de bâtiments reposant sur14 cibles prioritaires telles que la consommation d’énergies primaires, l’émission de gazà effet de serre (GES), la consommation d’eau, la qualité de l’air, l’accessibilité, laproduction et le traitement de déchets...

Les bâtiments concernés par cette démarche HQE sont et seront présentés commedes bâtiments à basse consommation et bâtiments à énergie positive.

Les énergies renouvelablesComparées aux énergies classiques (fossiles et nucléaires), les énergiesrenouvelables présentent le double avantage de ne pas être sources d’émissionsde gaz à effet de serre lors de leur utilisation et de présenter des gisementsrenouvelables donc inépuisables. Ce sont des énergies de flux en oppositionaux énergies dites de stock (gaz, fioul, charbon, uranium…) dont les gisementssont limités.

Elles sont placées en cinq grandes familles:1- L’énergie éolienne consiste à exploiter l’énergie du vent à des fins mécanique ouélectrique.2- L’énergie solaire consiste à exploiter l’énergie du soleil dans le but de produire de l’eauchaude ou du chauffage (solaire thermique) ou de produire de l’électricité (solaire photovol-taïque).3- L’énergie issue de la biomasse consiste à produire de la chaleur par combustion directedu bois, de la paille ou autres sous-produits agricoles. Dans cette catégorie, on retrouve lebiogaz issu de la décomposition anaérobie de la biomasse et cultures énergétiques telles quele colza et la betterave.4- L’énergie hydraulique utilise la force de l’eau pour produire de l’énergie mécanique etélectrique.5- L’énergie de la terre ou géothermie consiste à produire de la chaleur (< 30 °C)extrayant l’énergie du sol ou de l’eau en surface ou en faibles profondeurs.



L’isolation et le chauffage ne peuvent être dissociés si on veut écarter toutproblème de condensation, d’usureprématurée du bâtiment et des surfaces de jeu, une température d’au moins 12 ° C et permettre ainsi une fréquentation des courts optimale dans les meilleures conditions de jeu. Cependant, danscertains cas très particuliers (conditions climatiques), l’installation d’unchauffage n’est pas indispensable. En tout état de cause, l’installation d’un chauffage sans isolation est à proscrire.



5La

ventilation





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L a v

e n t i l a t i o n

L a v e n t i l a t i o n

Une arrivée d’air au niveau du sol, associée à une évacuation par le faîtage,sont les conditions indispensables d’une bonne ventilation.

Il est recommandé d’adapter des grilles de

protection aux ventilations basses et des grilles

antivolatiles au niveau du faîtage.

V e n t i l a t i o n m é c a n i q u eSelon le mode de chauffage et les normes adaptées(cf. renouvellement d’air chapitre L’isolation et le chauffage page 52).

Ce type de ventilation est généralement insuffisant,d’autant que le système d’ouverture n’est pas toujours accessible.

Des baies coulissantes vitrées,installées sur les parties latéralesdes courts permettent une ventila-

tion naturelle appréciable l’été quis’ajoute au confort visuel en toutesaison.

V e n t i l a t i o n n a t u r e l l eCertaines salles ne sont malheureusement pas isolées ni chauffées, dans ce casune ventilation naturelle bien conçue est indispensable pour limiter les problè-mes de condensation inévitables.

La ventilation naturelle doit permettre le renouvellement permanent de l'aircontenu dans la salle environ 1/5 volume par heure (cf. renouvellement d’airchapitre L’isolation et le chauffage page 52).

Il est recommandé de prévoir des arrivées d'air à la base du bâtiment, un systèmed'évacuation au niveau du faîtage afin de permettre un brassage homogène àl'intérieur du volume. Il faut veiller à ce que ces ouvertures ne soient jamaisobstruées.

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6L'éclairage

naturelet artificiel





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L ’ é c l a i r a g e n

a t u r e l e t é l e c t r i q u e

L ' é c l a i r a g e n a t u r e l

Lorsqu’il est envisagé, il doit proposer une répartition homogène de lalumière et éviter l’effet d’éblouissement. Il doit être assuré de préférencepar la toiture, obtenu par des bandes translucides diffusantes et

disposées parallèlement à l’axe longitudinal du court et à l'aplomb del’extérieur des lignes de double. L’éclairage naturel, par les façadeslatérales, peut être réalisé mais en aucun cas sur les parois situées enfond de court, dans l’axe du jeu.

Certains constructeurs proposent d’installer sur les façades latérales, en partiebasse, des baies vitrées coulissantes qui permettent de compléter un éclairagezénithal et d’apporter une ventilation naturelle supplémentaire en belle saison.La hauteur de ces baies vitrées ne doit pas dépasser 2,50 m.

Toutes les surfaces éclairantes doivent être de préférence d’un seul tenant.

À exclure : - l’alternance de parties opaques et de parties translucides(effet stroboscopique) ;

- les surfaces vitrées en fond de court, dans l’axe de jeu.

L ' é c l a i r a g e

Les lanterneaux ou skydômesFixes ou ouvrables, ils assurent l’éclairage naturel et éventuellement le désen-fumage. La coupole translucide peut être à doubles parois.

Avantages : Leur mise en place évite les problèmes de jonction rencontréslors de la pose entre bacs métalliques et bacs translucides.

Inconvénients: Éclairage non uniforme.

Ci-dessus, les translucides sont implantés latéralempar rapport à l ’axe des terrains. Ils empiètent largdans le court. Pendant sa course, la balle va travezones d’ombre et de lumière. Le joueur sera gêné.

Contre-jour:les ouvertures en fond

de court éblouissent les joueurs.

Contre-jour:

attention aux ombres,le quadrillage du courtgêne les joueurs.

À N E

P A SF AI R E

À N E P A S

F AI R E

À N E

À N E

P A SF AI R E

À N E

P A SF AI

R E Bandes translucidesà l’aplomb du couloir.

Bandes translucides à l’aplombde la zone de dégagement centrale.

Contre-jour:meurtrières enfond de court.





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Les panneaux translucides

Les panneaux translucides sont souvent un point faible de l’enveloppe, généra-lement en PVC ou en polycarbonates. Ils vieillissent plus rapidement que les bacsacier utilisés pour la couverture et posent des problèmes de liaison et de recou-vrement avec ceux-ci entraînant des risques de fuites et de condensation. Pources raisons, il est conseillé d'utiliser des matériaux isolants d'excellentequalité et de contrôler leur mise en œuvre.

Malgré cette luminosité diurne, on constate que

l’éclairage électrique est très souvent utilisé en

plein jour pendant la saison d’hiver. Il ne faut

pas surestimer l’importance de l’éclairage

naturel par rapport à l’éclairage électrique.

Il est possible, dans certains cas, de construire

des salles totalement occultes, privilégiant le

confort intérieur.

Panneaux translucides en façade.





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L ’ é c l a i r a g e a r t i f i c i e lUn bon éclairage artificiel doit permettre l’utilisation des salles et lapratique des activités en dehors de tout éclairage naturel.

Il s’agit de restituer aux utilisateurs un environnement visuel satisfaisant :- une bonne perception des balles et du filet ;- peu d’éblouissement dans les champs de vision des joueurs;- un bon contraste des balles sur le sol et les parois;- un bon contraste des tracés de jeu sur le sol;- une ambiance confortable.

Pour l’obtenir, il faudra bien sûr respecter certains principes élémentaires :- un éclairement suffisant ;- une bonne répartition de la lumière, tant en volume que sur le sol (uniformité) ;- des luminances compatibles avec le tennis.

Le volume de lumière est également l’un de ces critères et se définit commel’espace où la lisibilité de la balle doit être totale tout au long de sondéplacement. Le volume de lumière repose principalement sur :- l’implantation: l a hauteur, la position et le nombre de projecteurs ou rampes;- le type des projecteurs ou rampes: la distribution lumineuse et la puissance de

projecteurs ou rampes ;- et surtout l’importance du croisement des flux lumineux.

Lorsque tous ces critères sont réunis, il est possible de définir une ligne imaginaireen dessous de laquelle la balle doit être visible en tout point du terrain.

1/ NIVEAU D’ÉCLAIREMENT

La sensibilité de l’œil s’améliorant quand les niveaux d’éclairement augmentent,il faut une qualité et une quantité de flux lumineux suffisantes pour obtenir, surl’ensemble de la surface et sur un plan horizontal, des éclairements suffisammentélevés.Ce niveau se mesure en lux.

Sous les courts couverts, les normes fédérales d’éclairement sont de 500 luxminimum, valeur à maintenir. Ces normes concernent tous les niveaux decompétitions nationales, régionales, départementales et les entraînements(cf. Réglementations page 130).

Les règles à respecter et les contrôles à réaliser sont essentiellement de l’ordrede ce niveau d’éclairement.

Les conditions d’homologation reposent sur le respect des mesures minimales.

Celles-ci sont prises après un mois d’utilisation avec un appareil de mesure

(luxmètres).Pour maintenir 500 lux durablement, il est recommandé d’obtenir à laréception du système d’éclairage au moins 625 lux (voir tableauci-dessous).

Le niveau d’éclairement est obtenu par le calcul de la moyenne arithmétique de15 mesures (13 obligatoires et 2 facultatives) prises sur le court (cf. fiched’éclairage d’un court page suivante).

Projecteur mixte (I.M./S.M.P.)

Projecteurasymétrique.

Éclairages électriques (lampes et projecteur).

CONSOMMATION COURTS COUVERTS Type de Puissance Ra Nombre de Minimum à Mesure à la mise PuissanceLampe (W) (IRC) luminaires* maintenir (lux) en service (lux) consommée (kW)

I.M. 400 65 18 500 625 7,686Fluo T16 3 X 49 92 32 500 625 5,184Fluo T26 2 X 58 85 46 500 625 6,44I.M./S.H.P. 2 X 400 25-65 20 500 625 8,57

Exemple de consommation: utilisation 10h /jour sur 360 j =3 600h/an ;soit 3600 X 7,686 =27 669kWh ; donc 27669 X 0,1€ =2767€/an Type de lampe: I.M.: iodure métallique; S.H.P.: sodium haute pression; Tubes fluorescentsT16 (T5): sur ballast électronique;T26 (T8): ballast ferro-magnétique.Ra (IRC): indice du rendu de couleurs (cf. art. Tennis Info intitulé « Toute lumière sur l’éclairage»).

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2/ COEFFICIENT D’UNIFORMITÉ

Le principe consiste à assurer en tout point d’un court un niveau d’éclairementsuffisant et uniforme.

Le coefficient d’uniformité doit être strictement supé rieur ou égal à 0,7.Cela signifie que l’écart entre la valeur moyenne et la plus grande ou la plusfaible des 13 ou 15 points de mesure ne doit pas être supérieur à 30 %.

Ne pas oublier de prendre en compte les zones de recul soumises aux mêmesrègles (points 14 et 15).

Dans un autre chapitre, nous aborderons le

traitement des fonds de courts et des séparations (cf. page 93), mais il est important de souligner

que pour obtenir un meilleur rendement des

installations d’éclairage, les murs et plafonds

ont avantage à être de couleur claire au-dessus

des 4 mètres des fonds de courts, et au-dessus des

3 mètres des murs latéraux.

Cette fiche doit être remplie par un représentant de la ligue un mois après la date de la mise en service.

NIVEAU D'ÉCLAIREMENT (Norme XP P 90-110)

Le niveau d'éclairement minimum nécessaire est de 300 lux (recommandé de 400 à 500)pour les courts plein air et de 500 lux (recommandé de 600 à 800) pour les courts couverts.Ce niveau d'éclairement est obtenu par le calcul de la moyenne arithmétique de 13 pointsde mesure (cf. schéma). Le coefficient d'uniformité doit être supérieur ou égal à 0,7.

• Valeur moyenne: TOTAL = ………. lux TOTAL = ………. lux

13 15

• Coefficient d'uniformité: Valeur la plus basse = ………. > 0,7Valeur moyenne 13

Valeur la plus basse = ………. > 0,7Valeur moyenne 15

Fiche d’éclairage d’un court

Une installation peut être conçue pour fournir différents niveauxd’éclairement en fonction de l’utilisation.

Nous rappelons que les zones de dégagement font partie intégrante de l'aire de jeu et sont soumises aux mêmes réglementations. Les points 14 et 15 peuvent être éventuellement

rajoutés au calcul et sont situés dans l 'axe médian à 2 m de la ligne de fond de court.

Les mesures sont prises au niveaudu sol, à l 'exception des points6, 7 et 8 où les mesures sontprises à hauteur du filet.

Mesure d'éclairement aux points: 1: …………… luxCo urt n ° ....................... 2 : ………… … l ux

3: …………… lux4: …………… lux5: …………… lux6: …………… lux7: …………… lux8: …………… lux9: …………… lux

10: …………… lux11: …………… lux12: …………… lux13: …………… lux

Points facultatifs 14 : …………… lux15: …………… lux

TOTA L 1 3 : …………… lux TOTA L 1 5 : …………… lux





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TYPES DE LAMPES KELVIN

2700 -> 6500Tube fluo T16 ou T26 large choix dans les

températures de couleur

Iodure métallique 4000 -> 6000couleur blanche

Sodium haute pression2000 -> 2200couleur jaune

TYPE DE LAMPESSODIUM IODURE TUBES

HAUTE PRESSION MÉTALLIQUE FLUORESCENTS(SHP) (IM) (T. FLUO)

KELVIN

7000

6500

6000

5500

5000

4500

40003500

3000

2500

2000

1500

1000

500

0

Tableau courbe des degrés (KELVIN).

3/ CARACTÉRISTIQUES DES SOURCES DE LUMIÈRE

On distingue trois types de lampes principalement utilisées :- les lampes fluorescentes tubulaires,- les lampes à iodures métalliques,- les lampes à vapeur de sodium haute pression.

La couleur de la lumière est exprimée en degré kelvin donnant une colorationdifférente en fonction de la chaleur émise (température).

La couleur dépend également du type de lampes utilisé. Elle va de la couleurblanche à la couleur jaune.

La lumière blanche recommandée ne déforme pas les couleurs.

La lumière jaune est à proscrire sur un terrain dont la surface est rouge ouorangée (ex: terre battue ou terrain peint en rouge).

Il est possible d’obtenir un éclairage ni trop jaune, ni trop éblouissant et efficaceen installant sur le court des projecteurs par paire – 1 sodium haute pression –1 iodure métallique en veillant à une symétrie parfaite dans les axes du terrain.



Rampes suspendues de tubes fluorescents.

4/ IMPLANTATION

En couvert, les luminaires sont généralement fixés (parallèlement aux couloirs dedouble) sur la charpente ou suspendus. Leur implantation doit être réaliséeavec précision pour ne pas éblouir les joueurs. De plus, Il est indispensableque le système d’éclairage soit situé en dehors de la hauteur libre fixée à 7 m(cf. Réglementationspage 130).

On doit également tenir compte:

- des normes fédérales pour obtenir un bon niveau d’éclairement et d’uniformité;

- de la qualité et de la robustesse mécanique de ces appareils devant résister auchoc des balles;

- de la couleur de la lumière émise par la source et de sa bonne répartition;

- du temps d’allumage et de réamorçage;

- de la durée de vie des lampes ;- du coût de l’installation et de la consommation;

- de la facilité et du coût d’entretien.

Éclairage de sécurité

Les sorties et issues de secours sont signalées par un bloc autonome.

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Les tubes fluorescents sont généralement situés à l’aplomb des lignes de double.

Les tubes fluorescents et les projecteurs sont utilisés avec succès pour l ’éclairage d’une salle.Dans tous les cas, leur implantation doit être réalisée

avec précision pour ne pas éblouir les joueurs, et rester en dehors du volume de jeu.

Mauvaise implantation

Des projecteurs ou des tubes fluorescents situés au milieu du court dans son axerisquent d’éblouir les joueurs et de créer un contre-jour catastrophique.

Bonne implantation des sources lumineuses





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5/ ENTRETIEN ET MAINTENANCE

La durée de vie et le changement des lampes des éclairages des courts detennis restent les principales contraintes pour les utilisateurs.

Sous les structures couvertes, et plus particulièrement si les sols sont en terrebattue, ils présentent aussi des soucis d’entretien et de nettoyage.

Il est conseillé un dépoussiérage régulier. On profitera de cet entretienpour changer les sources déficientes.

La durée de vie des lampes peut être prolongée si les alternances allumage –réamorçage sont peu fréquentes. Il faut en tenir compte lorsque l’éclairage estlié à un minuteur.

Évaluation moyenne de durée de viedes différents types de lampes

Tube fluo 16 et 26 mm environ 7 500 h

Lampes à iodures métalliques environ 6 000 hLampes à vapeur de sodium haute pression environ 6 000 h

Types de lampes Avantages Inconvénients

Tubes fluo Lumière blancheadaptée à la pratique Nombre

sportive élevé d’appareilsTemps d’amorçage et de 26 mmréamorçage instantané

Iodure métallique Lumière blanche Temps d’amorçageadaptée à la pratique et de réamorçage

sportive - 3 à 10 mnSodium HP Longue durée de vie Couleur jaune peu

Temps d’amorçage et de adaptée à la pratiqueréamorçage instantané sportive

6/ AVANTAGES ET INCONVÉNIENTSChaque installation d’éclairage faisant l’objet d’une étude précise et particulièreen fonction des besoins et budget de chacun, le tableau ci-après peut faciliter votrechoix en mettant en évidence les qualités et inconvénients des différentes sources.

7/ ÉCLAIRAGE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE

Mode d’application du développement durableLa qualité de l’éclairage peut s’exprimer par le modèle tridimensionnel propre audéveloppement durable qui incorpore l’économie, le social et l’environnement.La notion de bien-être de l’individu est généralement traduite par le niveaud’éclairement à prescrire et par le contrôle de l’éblouissement de l’installation quiapporte visibilité, confort, ergonomie et sécurité dans les activités. Il faut yajouter les critères d’indice de rendu des couleurs et, parfois, de température decouleur, pour restituer le confort et la qualité des ambiances lumineuses. Lesvaleurs d’éclairement propres à chaque type de lieu ou nature d’activité sontexprimées sous la forme de « valeurs minimales à maintenir », ce qui impliqueune optimisation économique et environnementale du projet d’éclairage, unchoix approprié des équipements d’éclairage et des modes de maintenance etd’entretien des installations.





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- Afin de maintenir 500 lux en 15 points de mesure, il est

recommandé de demander 625 lux à l ’ instal lation de l ’éclairage.

- Les exigences en terme d’éclairage dans le cadre de

tournois nationaux et internationaux sont précisées dans

les Réglementations (cf. page 130).

- Il faut également privilégier les sources de lumière

blanche, celle–ci ne déformant pas les couleurs.

- La lumière de couleur jaune est à proscrire sur un terrain

dont la surface est rouge ou orangée (ex : terre battue ou

terrain peint en rouge).

- Dans le cas de tubes fluorescents avec un sol en terre

battue, les tubes doivent être protégés par une vitre afin

qu’il ne soit pas obligatoire de les nettoyer individuellement.

- Une installation peut être conçue pour fournir différents

niveaux d’éclairement en fonction de l’utilisation.

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Documents

Guide Courts Couvert Spar Tie 1