Guide Du Bio Jardinage

8/6/2019 Guide Du Bio Jardinage

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GUIDE DU BIO JARDINAGE GUIDE DU BIO JARDINAGE 3

« S’il aut cultiver notre jardin

pour trouver le bonheur, toutes

les techniques pour y parvenir ne sont pas

sans risque. Pesticides, engrais, désherbants,

ces produits peuvent avoir un impact sur

notre santé ainsi que sur la biodiversité. En

tant que médecins, nous ne nous intéressons pas à la vie du ver de terre en soi… Mais,

si sa santé peut impacter celle des hommes,

alors nous ne pouvons pas la négliger »

Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général

de l’ASEF. www.ase-asso.r

« Le jardin est un lieu d’ex-

ploration ormidable pour les

enants et un outil pédagogique grandeur

nature ! Ils peuvent y jouer, mais aussi

observer, toucher, sentir... les insectes,

les plantes, le cycle des saisons et de la

vie. Et pour peu qu’on associe le plaisir du jardinage à celui de partager une activité

avec eux, on sème les graines d’une

éducation au respect de la nature. »

Sylvie Riboulet, Présidente de Bbvert

www.bbvert.r

Oasis Jardin S O M M A I R E3 qeon D Pce Hl le len n-bode p 2

Jdn & jdne o poll ? p 4

Jdne pe ne à l n e à l bode ? p 5

Jdne nel c’e bon po l bode e l n p 7-11

O Ne p 12

Le jdn bbe p 13

Le le d jdne p 14-15

Afn de vous aider à jardiner tout en préservant votre santé et celle de vos enants,

les médecins de l’Association Santé Environnement France, les membres des associations

bbvert et la Ligue Roc vous proposent ces quelques conseils.

3 questions au Dr Patrice Halimi sur le lien

santé-biodiversité

Pourquoi de médecin ont-il décidé de ’intéreer au jardinage ?

Nous ne nous intéressons pas à la viedu ver de terre en soi…Mais, si sa santé peut impacter celledes hommes, alors nous ne pouvonspas la négliger. Or, récemment les casd’agriculteurs malades à cause de leurexposition aux pesticides se sont multipliés.Et on est en droit de se demander pourquoion autorise ces produits sur le marché.

Que peuent faire le médecin ? Je pense qu’il aut expliquer les risqueset proposer des solutions. Certains produitsmis à la disposition des particuliers sontdangereux, surtout quand ils sont utiliséssans protections, et à des doses hasardeuses.Je ne suis pas un lanceur d’alertes,mais je ne suis pas non plus une autruche.Des études prouvent notammentque les mères enceintes qui utilisentdes pesticides quand elles jardinentmultiplient les risques de pathologiesgraves chez l’enant.

Alor, comment jardiner an rique pour a anté ? Il aut arrêter d’utiliser des produits dont

on connaît la toxicité.Il aut revenir à des ondamentaux :il ne vous viendrait pas à l’idée d’éliminervos souris avec une bombe.Pour le jardinage, c’est la même chose :inutile d’utiliser des produits toxiques,qui menacent votre santé et l’environnement,pour éliminer quelques mauvaises herbes.

Le Dr Patrice Halimi, chirurgien-pédiatre à Aix-en-Provence, est le Secrétaire Généralde l’ASEF qui a initié une réexion sur le lien santé-biodiversité.

« La biodiversité c’est l’ensemble des espèces vivantes, des milieux où elles vivent

et des relations qui s’établissent entre elles et avec ces milieux. Nous avons enrichi

la biodiversité spontanée d’innombrables variétés cultivées. Le jardinier est l’acti gardien de ces

trésors ajoutés par ou pour ses prédécesseurs. A lui de leur donner un écrin avorable à la vie car

tout herbicide qui nuit aux herbes dont il veut se débarrasser nuit aussi à celles qu’il a plantées...

A lui d’inviter les mésanges pour qu’elles mangent les chenilles... des grives pour qu’elles dégustent

les escargots... A lui de donner une idée du paradis. »

Hubert Reeves, Président de la Ligue Roc/ Humanité & biodiversité - www.roc.asso.r




Jardins et jardiniers : tous pollués ?! Jardiner peut nuire à la santé et à la biodiversité ?

Le peticide : une ource de pollution majeure Les pesticides, aussi appelés produitsphytosanitaires, sont utilisés an d’optimiserles rendements des plantes.

Qu’il s’agisse d’une invasion d’insectes,d’une multiplication de « mauvaises » herbesou de la propagation de maladies, il existeun pesticide approprié pour s’en préserver.Leur utilisation a permis de mieuxmaîtriser nos ressources alimentaires,mais elle induit également des pollutionsaux eets graves et indésirables.

Qui utilient de peticide ? En France, le monde agricole consomme90% de pesticides. Les 10% restant sontutilisés par les collectivités territoriales,les entreprises de jardinage, la SNCF etles jardiniers amateurs !Si l’utilisation des pesticides par desproessionnels est de plus en plus contrôlée,celle des particuliers reste libre.

Les jardiniers amateurs ne sont souventpas conscients qu’ils utilisentun pesticide et ne prennent donc pasde précaution particulière.Ne lisant pas les indications, ils sur-dosentdans la plupart des cas et exposent de açoninvolontaire leurs proches et notammentles plus petits. Ce manque d’inormationsur la dangerosité de ces produits peutaboutir à des pratiques dangereuses.En France, 21% des jardiniers amateursstockent d’ailleurs leurs pesticidesdans la cuisine !

Le effet econdaire de peticide….

Aujourd’hui, on retrouve des pesticidesdans l’eau, l’air extérieur, l’air intérieur

(via les insecticides), les sols, mais aussidans les aliments.Par-delà l’impact de ces polluantssur les milieux, on observe égalementdes eets sur la santé des hommes.

La anté de la nature d’abord Dès les années 60, les liens entre la disparitiond’oiseaux et les pesticides ont été mis enévidence, on sait que des poissons ontchangé de sexe tandis que des alligatorsou des grenouilles sourent de diculté dereproduction sous leur infuence, l’impact surles populations d’insectes est évident.Or, la biodiversité subit une érosion sans

précédent, les scientiques parlent d’unesixième extinction de masse, la cinquièmeextinction étant celle qui a vu disparaîtretous les dinosaures. La pollution par lespesticides joue un rôle certain dans cephénomène inquiétant qui touche même lesespèces communes, ainsi les eectis desoiseaux nicheurs communs ont baissé de12% en 20 ans, la baisse est même de 25%pour les oiseaux des milieux agricoles. Tandisque le nombre moyen d’espèce de feurssauvages dans les parcelles cultivées abaissé de 44% en 30 ans.

Mai aui la anté humaine Si plusieurs études scientiques ont déjà permisde montrer à quels risques les agriculteurss’exposaient, on mesure encore mal l’eetde l’utilisation des pesticides chez ceuxqu’on nomme « les jardiniers du dimanche ».Cependant, on peut supposer que les risquesne sont pas moindres. En eet, les substancesles plus utilisées par les particuliers

(c. Tableau 1) peuvent provoquer diverstroubles plus ou moins graves. Ces produitsont des eets immédiats (tremblements,salivation, maux de tête), des eets diérésquelques mois plus tard (neuropathies, troublesd’orientation, maux de tête permanents) etsont également suspectés de provoquer10 à 20 ans plus tard des cancers, des troublesde la ertilité ou du système nerveux.La contamination peut se aire au moment del’application du produit par inhalation (pulvé-risation), par ingestion, ou par contact cutané.Elle peut également se aire de açon continuelorsque le jardinier, ses enants ou petits-en-ants, s’assoient dans le jardin, mangent lesruits et légumes qui en sont issus, etc.

Substances Fonct ion Eets a igus Eets chron iques

Glyphosate Herbicide Lésions oculaires Inammation de la peau, maladie du sang. Susceptible

d’endommager le œtus.

Fosethyl Aluminium Fongicide Irritations oculaires Cancérogène possible

Manèbe

et Mancozèbe

Fongicide At teinte du système ner veux ce nt ral (maux de tête, atigue ,

trouble de la mémoire). Susceptible d’endommager le œtus.

Irritations pouvant provoquer diarrhées, vomissements, maux

de tête…




La anté de la nature Jardiner « bio » donc sans pesticides constitueraun plus certain pour la aune et la fore devotre jardin, par exemple les insectesreviendront, et les oiseaux qui s’en nourrissentapprécieront !Des plantes locales trouveront un reugeabritant les pollinisateurs qui les butinent.Mais au-delà de cet eet direct sur ceshabitants au quotidien, un jardin, même petit

et urbain, peut jouer un rôle avorable plusglobal pour la biodiversité de notre pays.En eet, les scientiques ont montré quedans un territoire donné, pour que la biodi-versité se porte bien, cela nécessitait d’avoirune mosaïque d’espaces avorables à sonépanouissement, votre jardin peut contribuerà créer cette mosaïque indispensable.

Et la anté de l’homme ? L’humain a besoin de jardins, d’espacesverts pour vivre heureux ! Dans notre cultureoccidentale, les jardins sont d’ailleurs souventconsidérés comme une sorte de havre,de reuge, de paradis. En 2010, un sondageindiquait que plus de 9 Français sur 10considéraient le lien avec les plantes et les

jardins comme un aspect important de leur

équilibre quotidien. De nombreuses étudesscientiques ont d’ailleurs démontré l’impactpositi des espaces verts sur les humainset notamment sur les malades atteintsd’Alzheimer, sur les convalescents, sur lespersonnes cardiaques ou encore sur cellesayant des troubles du système nerveux. Alorspour conserver ces aspects bénéques touten limitant la toxicité des pesticides, passezau jardinage bio !

Quel produit choiir pour jardiner ? Etre un jardinier « Bio » suppose de prendreles quelques engagements suivant :- Ne pas utiliser de produits chimiques

de synthèse- Limiter les arrosages au strict minimum- Ne pas acheter de graines hybrides F1

(plants stériles)- Respecter la biodiversité

- Réutiliser ses déchets organiques

Doit-on reenir aux recette de grand-mère ? Un orilège d’engrais naturelsPour pousser les plantes ont besoin de troiséléments l’azote (N), le phosphore (P) et lepotassium (K). Il existe des engrais « Bio » telsque le guano, le sang desséché, le umier, lacorne broyée, les arrêtes de poisson, le purind’ortie. Mais au lieu d’acheter ces engrais,pourquoi ne pas produire vous-même votreertiliseur? La abrication du compost permetde réduire le volume de nos poubelles et deproduire un humus de qualité 100% gratuit !

Avec quoi, peut-on aire du compost ?• Avec les déchets de la cuisine : épluchures et

restes de ruits et de légumes, restes alimen-

taires n’étant pas à base de viande, coquillesd’œu, coquilles de ruits de mer, coquilles deruits secs, sachets de thé, marc de caé

• Avec les déchets du jardin : eurs et feuilles mortes, tontes de gazon, mauvaises herbes,terre et terreau issus des onds de bacs à feurs

• Avec les déchets de la maison : cendres

de bois, les sciures et copeaux de bois,certains cartons légers et non imprimés(boîtes à œus, rouleaux d’essuie-tout ou depapier toilette).

Tout le monde peut jardiner à égalité ? Les enants et les emmes enceintes sontplus sensibles que le reste de la population.L’exposition du œtus aux pesticides durantle premier trimestre de grossesse seraitd’ailleurs déterminante pour la santé uturede l’enant. De nombreuses études scienti-ques ont montré que l’exposition in utéro àdes pesticides, même à des doses aibles, ades eets sur l’appareil génital de l’enant. Ilest donc important pour les emmes encein-tes qui jardinent de n’utiliser que des produitsnaturels ou éco labélisés.

Ce qui tue la fourmi peut aui être dangereux pour l’homme !

Parmi les « pesticides » se trouvent les insec-ticides. La permethrine, autorisée en France,est utilisée comme insecticide et notammentcomme anti-moustiques. Elle pourrait être àl’origine de stérilité chez l’homme.On peut également parler du chlordécone,qui se trouve encore aujourd’hui dans lessols des Antilles rançaises, et qui est associéà une augmentation signicative du risque desurvenue du cancer de la prostate.

Eradiquer le « mauaie » herbe : et-ce an danger? La toxicité d’un herbicide de renomméeinternationale a été démontrée par une étudescientique menée en 2009. Celle-ci adémontré que la toxicité du glyphosate étaitrendu mille ois plus importante dans leproduit commercialisé en raison de l’excipientutilisé. Cet herbicide provoque notammentla mort des cellules du placenta. Il détruitles cellules embryonnaires humaines et onobserve des perturbations des hormonessexuelles à des doses considérées commenon toxiques.

Jardiner naturel, c’est bon pour la biodiversité et la santé !

© A .

N a e s s e n s

© J

P . G u l i a




Pour lutter contre… Utiliser…

Les pucerons Planter du persil. Faire un élevage de coccinelles.Faire macérer du tabac, puis le vaporiser.

Les limaces et les escargots Mettre de la cendre de bois ou du sable fn autour des plantes.

Tous les insectes ! Vaporiser une préparation de piment ort macéré. Vaporiser de l’eau savonneuse.

En cas de très grosse invasion, vous pouvez utiliser de la bouillie bordelaise achetéedans le commerce. Evitez de la aire vous-même et préérez les solutions déjà prêtes.

Attention : à n’utiliser qu’en dernier recours (présence de sulate de cuivre) et en respectantscrupuleusement les dosages prescrits !

Doit-on éradiquer les insectes ?Tout d’abord, précisons qu’une plantecultivée dans de bonnes conditionsse déend toute seule. Le jardinier estd’abord là pour prévenir ! Cepen-dant, si vos plantes ont besoin d’unpeu d’aide, voici quelques moyensnaturels pour se débarrasser desinsectes :

Attention, certains déchets sont interdits decompost : tous les déchets animaux (viande,os, poisson) et leurs dérivés (matières grassesanimales, yaourt, romage), les matièresgrasses animales et végétales, les écorcesd’agrumes qui ne se décomposent pas, lesexcréments animaux et humains (outre leurodeur, ils attirent les mouches), les plantestuées par herbicide, les déchets plastiques,

les boites de conserves, les tissus, le verre,les couches jetables, la poussière des sacsd’aspirateurs.

Optez pour les plantes gratuites ! Vous pouvez bouturer ou récupérer les grainesde vos plantes!Les graines que vous trouverezdans le commerce ne sont pas vraiment« bio », elles sont souvent traitées,voire couvertes de ongicides pour êtremieux conservées et donner des semisplus résistants.

Attention également aux graines portantla mention « hybrides F1 » !Ces graines ne se replantent pas l’annéesuivante.

Elles sont soit stériles, soit ellesne retiennent que les caractéristiquesd’une seule des plantes mères.On doit donc les racheter tous les ans !

Les mauvaises herbes sont-ellesvraiment mauvaises ?D’un point de vue « Bio », celles qu’on nomme« les mauvaises » herbes participent elles aussià la bonne santé de votre jardin !Il est d’ailleurs recommandé de laisserun bout de jardin en riche, pour les laisserse développer.Ces plantes sont orcément adaptées à votrerégion et elles ormeront un coin de « jungle »locale dans votre jardin.

Le développement de cette fore inattendueattirera de nombreux insectes et oiseaux…Un jardin doit avant tout être vivant !

Pour le reste du jardin, il existe plusieurspossibilités pour désherber.

Vous pouvez pailler, sans lumière rienne pousse, biner régulièrement ou pulvériserde l’eau de cuisson des pommes de terreou de l’eau bouillante sur les plantes que voussouhaitez limiter.

Si vous habitez en appartement,il existe des composteurs à lombricsd’appartement à placer sur le balcon.

N’oblon pqe cen nece

on bnfqe.C’e le c del coccnelleq e node pceon.



GUIDE DU BIO JARDINAGE 0 GUIDE DU BIO JARDINAGE 11

Quelle garantie offrent un label écologique ?

Voici quelques uns des labels qui peuventvous aider à mieux vous repérez dansune jardinerie pour choisir des produitsrespectueux de la nature.

L’Ecolabel européenL’Ecolabel européen atteste qu’un produitrespecte plus l’environnement, tout en étantaussi ecace et aussi perormant qu’unproduit semblable destiné au même usage.

Le label « Eco ert »Il garantit l’origine naturelle des matièresutilisées pour abriquer les ertilisantset composts.

Label AB (Agriculture Biologique)Il garantit des plans issus de l’agriculturebiologique, donc sans recours aux produitschimiques

Le label MPSC’est un label environnemental pourl’horticulture. On peut le retrouver sur

les feurs, les plantes ou les bulbes.Les horticulteurs participants s’engagent àréduire de manière signicative leur utilisationd’engrais, de pesticides et d’energie.

Attention à la mention«Emploi autorisé dans les jardins»Cette mention «Emploi autorisé dans les jardins »est proposé par « l’Union des Entreprisespour la Protection et la Santé des Jardins »dont sont membres, entre autres, BASFet Monsanto…Cette mention validée par l’arrêté du 6 octobre2004 est censée garantir au consommateurque le produit antiparisitaire présente des« garanties de moindre dangerosité eu égardà leur utilisation par des non-proessionnelset leurs interactions potentielles sur des

populations particulièrement vulnérablestels que les jeunes enants et les animauxdomestiques. ».Le non-respect des dispositions prévuespar l’arrêté n’est actuellement sanctionnéque par le retrait de la mention (cela nepénalise que le détenteur de l’autorisationde mise sur le marché et non le distributeur).Le célèbre désherbant dont nous avons parléprécédemment porte cette mention, il ne autdonc pas s’y er…

Arroer « Bio »! L’idéal bien sûr est de se contenter de l’eautombée du ciel !Pour économiser, il aut d’abord opter pourdes plantes locales, qui sont adaptées à lapluviométrie et au climat du lieu où voushabitez.

Vous pouvez également pratiquer le paillage,qui permet de maintenir le sol humide,mais aussi biner ! Le binage permet d’aérerla terre et de drainer l’eau jusqu’aux racinesdes plantes. Enn, vous pouvez placer dans

votre jardin des bacs ou des citernes pourrécupérer l’eau de pluie.

Quelle plante planter ? Peut-on tout cultiver ?Lorsqu’on veut créer un jardin respectueux de la nature, on doit s’astreindre à quelques règles…D’abord, on choisit des espèces locales adaptées à leur milieu, on respecte le cycle des planteset la vie animale dans son jardin.

Des plantes santé !

Plantes médicinales Effets sur la santé

Le basilic Propriétés antispasmodiques, antiseptiques, digestives, laxatives.

L’hamamélis Propriétés toniques veineuses, astringentes et vasoconstrictrices

La mélisse Propriétés apaisantes (piqûres d’insectes)

La menthe Propriétés digestives

L’ortie En inusion, permet de lutter contre les rhinites, sinusites allergiques, arthrites, la goutte, la bronchite.

Le romarin Propriétés digestives et diurétiques.

Le thym Propriétés désinectantes. En inusion contre le rhume et la grippe.

La verveine Propriétés apaisantes et digestives

«Si l’humanité doit confer son avenir

à quelqu’un, c’est bien au jardinier.»

Robert Harrison,Chercheur à l’Université de Stanord.

© J

P . G u l i a




Créez une Oasis Nature avec la Ligue Roc/Humanitéet Biodiversité !

Créer son propre potager, une activité ludiqueet pédagogique à réaliser avec des enants !Mais, quand on n’a pas la main verte nile temps ou la place de aire pousser seslégumes, comment aire ?La solution : de mini casiers à planterachetés dans le commerce (jardinerie,magasins nature) ou à inventer (cagettesen bois, de récupération) pour créer un potager

en carré.Il sut de remplir les casiers en bois d’unmélange de terreau et de terre et semergraines ou jeunes pousses, selon votrepatience. Déposer ensuite les casiers à mêmele sol ou les enouir à demi dans le jardin.L’avantage : un potager à votre taille adaptéà la amille et aux envies de chacun,une petite production qui évite le gaspillage,et un côté organisé qui acilite le travail.On peut créer des allées, planter des feursà côté des légumes, préérer les plantesaromatiques. Il y en a pour tous les goûts.Evidemment, ce petit potager est à créeret à entretenir sans avoir recoursaux pesticides !

Petite atuce de jardinier pour mettre on jardin au ert : • Favoriser les engrais naturels d’origine

animale ou végétale comme le compostou le umier de cheval

• Laisser un petit bout de jardin en friche pour

avoriser l’installation d’oiseaux, d’abeilles,d’insectes

• Utiliser des insecticides naturels et favoriser

l’eet répulsi naturel de certains végétaux :oeillet d’inde, menthe, thym, sariette

• Désherber manuellement et pailler avec

des écorces pour ralentir la venuedes «mauvaises herbes»

• Privilégier les plantes locales mieux

adaptées aux sols et nécessitant moinsd’engrais et d’arrosage

• Recueillir l’eau de pluie dans un bac

ou une citerne pour arroser le jardin• Proter de la fraîcheur du matin et du soir

pour arroser et réduire l’évaporation• Préférer le goutte à goutte à l’aspersion qui

avorise en plus l’apparition de mauvaisesherbes et de maladies

Idée verte à réaliser avec les plus petits

L e j a r d i n b b v e r t

Un oeuf cheelu pour oir pouer le printemp !

Placer un peu de coton dans une coquille d’oeuvide et lavée.Placer quelques lentilles ou grains de blé,et humidifer.Dessiner un visage sur la coquille et attendrequelque jours pour voir «pousser» les cheveux !

La Ligue Roc, association présidée par HubertReeves est reconnue d’utilité publique. Elleagit pour la préservation de la biodiversité etchangera prochainement de nom, devenantl’association « Humanité et Biodiversité ».En savoir plus www.roc.asso.r etwww.biodiversite2012.org

Qu’et-ce qu’une Oai Nature ? C’est un jardin, un parc, mais aussi uneterrasse ou un balcon, où la nature s’épanouit.La aune et la fore y sont avorisés, pourle plus grand plaisir et intérêt de ses hôteshumains compris !

Pourquoi créer on Oai Nature ? Quelques mètres carrés susent à l’apparitiond’une aune et d’une fore riche et diversiée.

Et ces espaces de nature contribueront à lamise en place d’une mosaïque participant descontinuités écologiques et complétantla trame verte et bleue sur le pays.C’est l’occasion de redécouvrir simplementles beautés de la nature et de s’orir un petitcoin de paradis, un lieu de détente et departage avec vos proches.L’avenir de la biodiversité nous concerne tous etnous pouvons tous agir.

Comment créer on Oai Nature ? Simplement en s’engageant à respecterla Charte des Oasis Nature.L’inscription au réseau est de 10 eurospour les particuliers, elle est gratuitepour les adhérents de la Ligue Roc.

Le réeau de Oai Nature En créant votre Oasis vous pourrez bénécierde conseils, partager et échanger avecla Ligue. Appartenir au Réseau des OASIS NATUREest un signe distincti qui ait de vousun ambassadeur de la vie.

La charte de mon Oai Nature ! Mon Oasis Nature est une zone sans

chasse et propice à l’installation

de la aune et de la fore

Spontanéité : je laisse une place à la nature!

Naturel : je cherche à renoncer aux produits

chimiques polluants!

Solidarité : je mets en place des lieux d’accueil

pour aider la aune à se développer

Biodiversité : je privilégie les plantes de varié-

tés locales et avorables à la aune (Insectespollinisateurs, oiseaux…)

Parcimonie : je modère ma consommation

d’eau !

Économie : je limite l’éclairage nocturne !

INsCRIvEz-vOUs ! Découvrez la Charte sur www.roc.asso.r oudemandez la brochure à : Réseau des OasisNature 110 bd Saint-Germain - 75006 Paris.

© A .

N a e s s e n s




Le livre du bio-jardinage

ExPOsitiON aux PEstiCiDEsiN utérO

Uterine responsiveness to estradiol and DNA methylation are altered by etal diethyls-tilbestrol and methoxychlor in CD-1 mice:eects o low versus high doses.

Alworth LC, H. K. 2002 Toxicol Appl Pharmacolexposition to,183:10-22.

Prostate enlargement in mice due toetal exposure to low doses o estradiol ordiethylstilbestrol and opposite eets at highdoses

Vom Saal FS, T. B. 1997 Proc Natl Acad SciUSA ,94:2056-61.

Expositions gestation/lactation vs puberté/ adulte à des aibles doses et mélanges dedeux perturbateurs endocriniens : Impact auniveau de plusieurs tissus et organes cible.J. Auger, MC. Canivenc-Lavier, M. Perrot-Ap-planat, R. Habert, JF. Savouret and JP. Cravedi2010, Avril

Adverse eects o the model environmental

estrogen diethylstilbestrol are transmitted tosubsequent generations.Newbold, R.R., Padilla-Banks, E. and Jeer-son, W.N.2006 Endocrinology, 147, S11-7

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JarDiNagEJardin sauvage : comment aménager unterrain pour inviter la aune et la oreFédération des clubs CPN, Connaître et protéger la

nature, 08240 Boult au bois.

Jardinez avec la nature, les bases du jardi-nage écologiquede Vincent Albouy Edisud

Le jardin naturel

de Vincent Albouy Delachaux et Niestlé.



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D’autres conseils et informations dans nos guides du bio bébé

et du bio ménage.

Guides pratiques à télécharger sur :

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Guide Du Bio Jardinage