Guide Huiles essentielles corect:colonnes3ekladata.com/kWcpAu5VXm6FtpBoUQIEHHNgRYE/huiles_essenti... · 2019-07-21 · utilisées avant une exposition au soleil elles peu-vent tâcher

Le Guide pratique des huiles essentielleswww.LeSiteDuBienEtre.com

L e g u i d e p r a t i q u eL e g u i d e p r a t i q u ed e s h u i l e s e s s e n t i e l l e sd e s h u i l e s e s s e n t i e l l e s

Réal isat ion de Cather ine Soulard

http://insaeculacatherine.blogspot.com

La méconnaissance des qua-lités et potentiels détenus parles huiles essentielles nuit à leurnotoriété. Pas besoin de parlerd’aromathérapie si vous n’êtespas thérapeute reconnu parl’état et formé ensuite à l’aro-mathérapie. Les personnes uti-lisent, à tort, les huiles essen-tielles comme des médica-ments, en curatif de symp-tômes, en négligeant les syn-dromes et l’impact de l’esprit surle corps. Bref : à mauvais es-cient. Pour aborder la pratiquede l’aromatologie, il faut l’en vi-

sager comme un art de vivre,comme moyen d’atteindre et deconserver la santé du corps etde l’esprit. C’est aussi une ac-ceptation de l’entité unique quevous êtes, ainsi que votre ap-partenance à la nature humaine.

L’homme est une branloireperenne... Montaigne

La nature humaine change enfonction de l’âge, de la saison,de notre entourage, des évène-ments extérieurs... Pour cela leshuiles essentielles sont un ac-compagnement de chacun deces moments. Certes, il y abeau coup de question d’ordrepratique sur l’usage des huilesessentielles.

Où acheter des huilesessentielles ?

Cette question, vous vous laposez souvent. À juste titrevous espérez une réponseconcrète, précise. Mais quelleest vraiment votre demande ?

Si vous voulez acheter dushampooing, formulez-vous lamême requête et à qui ? Eneffet ce produit capillaire sevend en pharmacie, chez lecoiffeur et chez l’esthéticienne,en magasin de produits natu-rels et en grandes surfaces,par correspondance... Pres -que dans les mêmes maga-sins que les huiles essen -tielles ! La bonne questionserait COMMENT ACHETER UNEHUILE ESSENTIELLE FIABLE,PURE ET EFFICACE ? Dans cecas vous pouvez directementposer la question au vendeurdu lieu de distribution que vousaurez choisi. Chacun est sûrde vendre le meilleur produit,donc vous êtes à l’endroit op-portun pour vos achats.

L’ambiguïté des huiles essen -tielles (H.E.) relève du faitqu’elles sont définies sur unplan législatif comme « com-plément alimentaire »*, il estdonc logique de les trouverdans les magasins déjà cités,de par leur histoire (pharma-

copée), leurs multiples usages(soins du corps, parfum, cui-sine ) et leur impact psychique(encens, olfactothérapie). Jesuis d’accord avec vous, cen’est toujours pas clair, maisnous avançons progressive-ment.

Donc le lieu n’est pas essen-tiel. Ce qui compte c’estl’usage que vous voulez enfaire. À quoi utilisez-vous leshuiles essentielles ? Vu le prixd’un flacon, il serait judicieuxqu’il puisse servir à soulager,embellir, détendre et parfumeren même temps. Il est impor-tant aussi de ne pas en avoir50 à la maison... Là vous voussentez seul et perdu. L’impor-tant est de bien définir ceque vous pouvez attendred’une H.E. et aussi de con-naître ce qu’elle peut vous ap-porter. Voilà pourquoi les per-sonnes me posent la question,à moi, qui ne vend rien. J’aiétudié ces élixirs précieux quesont les H.E. Faut-il en réserverl’usage aux aromathérapeutes ?Dans certaines conditions : oui.Mais il est des usages (beau-coup) qui permettent à chacunde profiter de ces merveilles.Le tout est de bien connaître leproduit, car il est efficace etpuissant dans des mains aver-ties, mais inefficace ou dange-

Définition : Une planteest dite aromatique lors -qu’elle con tient des molé-cules aro matiques dans sesorganes producteurs (o.p) :feuilles, fleurs, écorces,rameaux, résines, graines,racines, fruits.

Une essenceUne essence : Les agrumes offrent d’excel-lentes essences obtenues par pression à froid deszestes : citron, pamplemousse, orange, mandarine,lemon, bergamote. Parfois appelés huiles essen-tielles par erreur. Elles sont photosensibilisantes :utilisées avant une exposition au soleil elles peu-vent tâcher la peau. Elles conviennent aux enfants.

La modification ou la reproduction partielle de ce guide ne peut se faire sans l’accord de Catherine Soulardet du site www.LeSiteDuBienEtre.com

LE GUIDE : usage pratiques des huiles essentielles par Catherine Soulard – www.LeSiteDuBienEtre.comLa diffusion gratuite par Internet, email ou un autre média est autorisée et encouragée

reux pour un apprenti « fleursliquides ». La bonne questionest: Sur quels critères choi-sir une H.E. ? Vous trouverezensuite le magasin qui les dis-tribue. Rassurez-vous ils sontnombreux !

Il est impossible de n’appren-dre que dans les livres. Et lesH.E. sont très délicates d’em-ploi, il en relève de votre res-ponsabilité, surtout si vousavez des enfants. J’ai été effa-rée de voir le nombre d’erreursque j’ai pu commettre, livre enmain, avant mes formations !Il en est de même lorsqu’onme pose des questions sur lesH.E. conseillées dans telle re-cette sur Internet : sans le nomréel de la plante (il existe 13sortes de thym, plusieurs delavande, de menthe...), sans ladiluer, ou en la diffusant àchaud (H.E: huile essentielle).

Une essence aromatiquechange après distillation, lesprincipes actifs ne sont plus lesmêmes. Pour cette raison laplante n’a pas les mêmes ver-tus que son huile essentielle.

C’est la foire ! Toutes lesvilles de France ont leur FoireBio et Bien-être. J’y vais tou-jours avec beaucoup d’enthou-siasme et de curiosité. Maiscela reste en grande majoritétrès commercial ! Un exem-ple ? (parmi tant d’autres).

LES HUILES ESSENTIELLES

4 stands affichaient « aroma-thérapie », « huiles essentiel -les ». Parvenue devant, j’ob -serve, je cherche. Pas un seul

flacon, que des grosses boîtes.La devanture précisait : « lesbienfaits des huiles essen-tielles ». En écoutant le ven-deur muni d’un organe vocalbien rodé, je perçois un mé-lange de mots H.E., essences,bienfaits aromatiques... et toutcela pour vendre des tisanes !Puis il y a eut les « pro » del’aromathérapie. Dès qu’ilsm’ont vue (ils étaient 2), ils ont« diagnostiqué » un tas desymp tômes, que leurs bougiesaromatiques pouvaient résou-dre sans problème.

Avec une douceur, qui leuroffrait toutes les possibilitéscommerciales, j’ai demandési le fait de chauffer des H.E.n’était pas néfaste (sous-entendu : pour l’efficacité desprincipes actifs). La réponse :« Cela pollue toujours moinsqu’un diesel, alors je vous metscombien de flacons ? » Sanscommentaire ! Les autres ven-daient des flacons, certes par-fumés, mais dont la com -position comprenait des mé-langes d’H.E. pas assez précis.Tout cela nuit à l’aromathérapievraie et naturelle. Bien sûr qu’ilfaut gagner sa vie. Mais nejouez pas avec votre santéet celle de vos proches. La dé-nomination « aromathérapie »aug mente les ventes. Les ven-deurs sont des technicienscommerciaux. Ils ne sont nimédecins, ni pharmaciens, ni

aromathérapeutes, ni naturo-pathes, ni même soucieux devotre santé. Moi si ! Alors, rienn’est une huile essentielle si cen’est pas dans un flacon avecmarqués : les noms français,latin, la plante utilisée, sa pro-venance, le mode de distilla-tion, son chémotype... La con -tenance du flacon est de 2 , 5,10 ou 15 ml et ne contientqu’une seule H.E. Il ne fautsurtout pas chauffer une huileessentielle ! Une H.E. n’estplus une essence, ces proprié-tés sont différentes pour lamême plante prise en infusion.Soyez donc prudent ! Il en vade votre santé et de votreporte monnaie. L’aromatologiea tant à vous apporter !...

Les trois cuves de la distilla-

tion à la vapeur : SEULE mé-thode d’obtention des huilesessentielles.

Définition d’une huile es-sentielle :

C’est un liquide résultantde la distillation douce à la vapeur d’eau. Il flotte au-dessus de l’hydrolat et

A méditer !Ce que voient les yeux n’est pas remède. Lorsque la distilla-tion aura transformé le végétal, alors le remède sera

manifeste ! PARACELSE



con tient les molécules aro-matiques (de 200 à 400).L’huile essentielle est uneessence distillée et n’est passoluble dans l’eau ! L’es-sence et l’huile essentiellesont donc différentes dansleurs propriétés et utilisa-tions pour une mêmeplante ! L’huile essentiellene contient pas de corpsgras, seulement des molé-cules aromatiques. Tout estissu de la nature !

La cartographie moléculaireest une lecture simple et re-présente la clef de l’usage pra-tique en toute sécurité deshuiles essentielles. Tout lemonde peut y avoir accès avecun minimum de connaissancesantérieures.

Donc pas besoin du label « bio » si vos huiles essentiellessont chémotypées : toutes sub -stances étrangères (solvant,engrais, molécules étran- gères...) apparaissent sur lerésultat de l’analyse et la ren-dent ainsi invalide.

Il est déconcertant de cons -tater que pour une même indi-cation différents ouvrages trai -tant des huiles essentielles in-diquent de multiples mélanges

(synergies) avec des H.E. ellesaussi différentes. L’usage deshuiles essentielles englobe plusieurs domaines : l’aromathé-rapie, l’olfactothérapie, la phyto-énergétique, entre autres.

L’AROMATHÉRAPIE

Son berceau est la France,découverte par Gattefossé(biochimiste) au début duXXe siècle. Résumé simple-ment, c’est l’usage des H.E.comme traitement d’une pa-thologie ou d’un symptôme.Elles ne sont pas « anti-bio-tiques » = anti-vie mais « eu-biotiques » = participent à lavie ! Leur structure chimique

est com plexe et porte en elle lacomplexité du vivant. Ellesrétablissent l’équilibre de l’or-ganisme (pour les sceptiqueslire les livres de FRANCHOMME,analyses biologiques à l’ap-pui). C’est une médecine natu-relle !

L’aromathérapie prend encompte la personne dans satotalité. En se servant destempéraments d’Hippocrate(4 : san guin, bilieux, lympha-tique, nerveux) et en les asso-ciant à l’électrobiogramme deVincent (composition, pH, élec -tromagnétisme ionique). Il existeplusieurs écoles d’aromathéra-pie dont la différence reposesur le concept d’utilisation :

Identification(critères donnés selon l’afssaps)

L’identité de la matière première initiale (plante ou partie deplante) est indispensable pour assurer la traçabilité.

Cette identité peut être assurée soit par des certificats oudes engagements du fournisseur soit au moyen de l’une ouplusieurs des techniques décrites ci-après :

– caractères botaniques macroscopiques avec une descrip-tion permettant une identification rapide de la substancevégétale ;

– caractères botaniques microscopiques : l’examen micro-scopique de la drogue végétale, permet de rechercher etd’identifier les caractères spécifiques ou dominants. Cet exa-men permet de repérer éventuellement la présence d’élé-ments étrangers.

– chromatographie sur couche mince ou chromatographieen phase gazeuse : le chromatogramme de la solution àexami-ner obtenue par extraction est comparé à celui d’unesolution témoin comportant de préférence 2 substances deréférence (CCM) ou à un profil chromatographique (CPG). Lacaractérisation du chémotype (par exemple pour le thym), sefera après identification du ou des constituants majoritaires

dans les HE analysées.



1. L’école du Dr Pénoël.L’Aromathérapie Quantique®propose de « lier » l’aromathé-rapie (Botanique, chimie) lepatient (anatomie, physiologie,pathologie psychologie) et lethérapeute dans un ensemblecohérent. Elle propose de dé-figer les recettes en proposantaux thérapeutes d’accéder auxclés de la compréhension pourqu’ils deviennent eux-mêmescréateurs, cit. : Dr Pénoël. Ceconcept repose sur une véritésimple de l’entité unique decelui qui reçoit et de celui quidonne. Pas de vérité univer-selle biologique : TOUT ESTLIÉ.

2. Pierre Franchomme nousapporte les connaissancesbotaniques, biophysiques, etchimiques indispensables à lamaîtrise de l’emploi thérapeu-tique des huiles essentiellesselon des critères rigoureux.Synthèse inédite, d’une ap-proche totalement nouvellefondée sur l’énergétique deshuiles essentielles, élaborée àpartir de l’étude des chargesélectroniques portées par lesmolécules aromatiques.

3. Dominique Baudoux.L’aro mathérapie scientifiqueou aromatologie est l’étudedes huiles essentielles. C’estune science qui recourt à uneméthodologie rigoureuse et sebase sur des données scienti-fiques solides, confirmées parle laboratoire. La relation in-time qui unit la structure chi-mique et l’activité d’une huileessentielle constitue le fonde-ment de l’aromathérapie scien-

tifique. Les critères de qualitédes huiles essentielles doiventdonc être établis en fonctionde leur impact sur la composi-tion chimique idéale et inté-grale des essences telles quela Nature les a conçues. Undes critères de qualité d’unehuile essentielle est le soin ap-porté à la récolte. Il y a là, unconcept nouveau pour notreépoque, mais ancestral en re-gard de notre histoire : l’amourde la conception : le soin mis àla récolte, à la distillation inter-fère sur la qualité de l’huile es-sentielle, surtout sa perceptionolfactive et vibratoire.

4. Le Docteur Jean Valnet(1920-1995), médecin et chi-rurgien des armées, a réhabi-lité dès 1948 les traitementsnaturels en définissant plusparticulièrement et de manièrescientifique le pouvoir théra-peutique des huiles essen-tielles. À une époque où planteset essences étaient en pres -que total oubli, il a codifié leurspropriétés, leurs indications etintroduit les posologies utilesdans la pratique médicale. Sonœuvre toute entière et son en-seignement bien connus detous les spécialistes du mondeentier, l’ont consacré « pèrede la phyto-aromathérapiemo derne ». Le Docteur Valneta donné naissance aux deuxgrands courants d’aromathéra-pie : l’école française qui, rele-vant d’une approche cliniqueet scientifique, s’inscrit dans lagrande tradition médicale fran-çaise, et l’école anglo-saxonnequi a choisi la voie plus spéci-fique du bien-être. Et oui, enplus il y a aussi l’Angleterre, laChine, les pays d’Afrique dunord qui apportent une autreapproche très différente. Detous ces courants chacun aun apport bénéfique qui ré-

h.e.b.b.dh.e.c.t



pondra à l’une de vos atten -tes, à l’un de vos besoins.

L’OLFACTOTHÉRAPIE

L’odorat est le seul sens quenous ne pouvons pas « empê-cher », il fonctionne avec notrerespiration et est directementrelié au cerveau, au siège dela mémoire, des émotions.L’influence des parfums, deleur vibration, de leur chaleurouvre des portes émotionnellesenfouies, refoulées. C’est unretour à notre enfance pourretrouver l’enfant que noussommes et s’ouvrir à notre vieplus sereinement. Le proces-sus de l’olfacothérapie se baseaussi sur la respiration. Uneodeur qui dérange, bloquela respiration, une odeuragréable modère, régulariseou amplifie celle-ci en fonc-tion de la charge émotion-nelle qu’elle réveille en nous.

Les molécules olfactives em-portées jusqu’au cerveau lim-bique (instinctif) réveillent ennous, via nos hormones, desréactions qui ne peuvent pasmentir, dénuées de toute impré-gnation con sciente. C’est un ex-cellent moyen d’évacuer dessentiments refoulés depuis peuou datant de plusieurs généra-tions. L’olfacto thérapie ne se

limite pas à l’usage des huilesessentielles. Mais dès lorsque vous utilisez une huileessentielle vous faites de l’ol-factothérapie. Fiez-vous seulement à vos sens ! Oubliez lesmots pompeux, n’écoutez quevos sens et votre personnalitése révèlera : = plénitude assu-rée !

Momies parfumées, souve-nirs embaumés

L’eugénol est très utilisé enpharmacie, notamment pourses propriétés antiseptiqueset analgésiques. À l’état natu-rel, l’eugénol est un phénol quiforme la majeure partie de l’es-sence de clou de girofle, maisaussi de celle des piments dela Jamaïque ou de la cannellegiroflée. Présente aussi dans lesfeuilles de laurier de Californie(umbellularia californica). L’es-sence est l’arôme contenu dansla plante avant la distillation quien fera une substance diffé-rente : l’huile essentielle. L’ex-traction de l’eugénol estpossible à partir de l’huile es-sentielle de clou de girofle.Celle-ci est dissoute dans unesolution à 10 % d’hydroxyde

de potassium, la lessive alca-line ainsi obtenue après dé-cantation de la partie insolubleest traitée par de l’acide chlo-rhydrique, alors l’eugénol pré-cipite. Ensuite, nous retrou -vons cette molécule dans denombreux médicaments. Vousen utilisez fréquemment : sur-tout dans des bains de boucheafin de soigner les infectionspour son effet antiseptique,mais on le retrouve aussi dansune pommade facilitant la res-piration lors d’affections pul-monaires. L’eugénol est trèsutilisé par les dentistes (qui leurvaut cette odeur particulière),notamment sous la forme d’eu-génate, une pâte obtenue par lemalaxage d’eugénol et d’oxydede zinc servant en chirurgiedentaire pour des pansementset l’obturation de canaux. Cequi signifie que certaines huilesessentielles arrivent sur lemarché des particuliers, dé-pourvues d’une de leur mo-lécule principale. La plusintéressante, sinon elle ne sus-citerait aucun intérêt !

Raisonnement simple : Noussommes scientifiquement cer-tains que les fœtus se déve-loppent dans l’utérus maternel.

Auto-médication : non ! Les huiles essentielles sont vos meilleures amiespour tous les maux quotidiens et votre bien-être.Sans formation, utilisez les seulement sur con -seils pour la cosmétique, la maison, le bien-être.Ne vous improvisez pas médecin. Soyez acteur devotre santé par une bonne hygiène de vie avecpour atout les huiles essentielles.



Si donc, pour faciliter la repro-duction on extrait l’utérus de lamère qui grâce à une sciencepoussée à l’extrême, recevraitun œuf fécondé. Déjà celane marchera pas, la femmen’aura plus aucune raisond’être, l’enfant ne serait pashumain. Exemple fort qui tra-duit l’absurdité de notre civilisa-tion. Une molécule efficace ausein d’une huile essen tielle, nepeut l’être qu’en compagniedes autres molécules. Tout estlié, humanité, nature, pulsionde vie, force vitale, mais aussilittérature, histoire, science, hu-manité, amour et vie.

Girofle (Clou de) :

Syzygium aromaticum (L.) latinbotanique : Caryophyllus aro-maticus, Eugenia caryophyl-lata, Syzygium aromaticum(L.) francais : Clou de girofle,Girofle (Clou de), Giroflier.

L’utilisation de l’huile essen-tielle de clou de girofle, quicontient l’eugénol, est interditechez la femme enceinte. Entredes mains expertes, appliquéediluée en massage sur deszones précises, elle facilite letravail de l’accouchement lors -que celui-ci est commencé.Donc les petits maux dentairesdes futures mamans ne serontpas soignés avec l’huile es-sentielle de clou de girofle.

Souvenez-vous : eugenia =en gendrer la vie.

La forme même du clou degirofle représente la tête dubébé sortant de la filière géni-tale ! Pas besoin de formulechimique, les égyptiens ob-servaient et appliquaient.Bon, ok, ils utilisaient aussi etsurtout le clou de girofle pourla conservation des momies.Tout le charme de l’ancien-neté séculaire de cette pra-tique : la même huile essen-tielle présente aux deux extré-mités de la vie. Et la bible nousoffre la même image. Le Christrecevant la myrrhe (rougesang) et l’encens à sa nais-sance. Marie-Madeleine luilavant les pieds utilise de lamyrrhe (anaphrodisiaque !), etles femmes embaumeront soncorps avec la myrrhe et l’en-cens ; cicatrisant, antiseptique.Il existe d’autres analogiesaro matiquement séculaires. Jevous laisse voyager à traversles siècles, retrouver vos ra-cines, NOS RACINES ! Vouscroyez que les dentistes sontles descendants des embau-meurs ?

Pour résumer, une huile es-sentielle pour être efficace etutile en aromathérapie doitcontenir toutes ses molé-cules. L’usage aromatolgiquesous-tend toujours une actiondirecte (physico-chimique,logique) et une action subtileet efficace (psycho-physique,aromato) ; Et cela concerneune même huile essentielle.Alors faites confiance à la na-ture, elle a des siècles d’expé-rience ! Savez-vous avec quelparfum elle vous a accueilli ?

Non, ne téléphonez pas à ma -man, c’est en vous !

Les clefs olfactivesde nos ancêtres

Combien de parents dontl’en fant « va mal » seraienttrès étonnés d’apprendre queson comportement peut-êtrelié à un secret, caché quelquesgénérations auparavant pourne pas « inquiéter ou couvrirde honte inutilement » les des-cendants ! Il peut s’agir detoutes sortes d’événements.Les valeurs humaines ne tra-versent pas les générationsde la même façon. Qu’est-cequ’un secret de famille ?Com ment se découvre-t-il ?Ce sont là des questions aux-quelles de nombreux ouvragesse font forts de répondre. Queltrouble peut générer un telbagage ? Tout est si imbriquéque les signes extérieurs ouperceptibles sont très subtils,mais gênants. Et quel étonne-ment encore en découvrantqu’en utilisant les huiles es-sentielles (ce qui ne vaut pasexclusivité !!!), vous cheminezvers ce pesant secret. Vousouvrez des portes olfactives,fermées par d’autres.

Un exemple :Le basilic porteur de cette

senteur anisée. Nous voilàpar tis dans le sud, installés àl’ombre d’un olivier, écoutantles cigales avec des amis siro-tant l’anisette (pour ma part cesera un thé frais). Mais, voilà !pour d’autres l’odeur aniséeest écœurante, repoussante.C’était le cas d’une étudiante



en aromathérapie de ma pro-motion, je prend son exemple :

Le flacon de basilic arrivesous ses narines et son visageexprime un dégoût manifeste.Elske Miles (notre formatrice),lui conseille de rechercherdans sa famille, en remontantà l’aïeul le plus ancien et en-core accessible, les raisons dece rejet. Certes, pensez-vous,« elle peut vivre en évitantl’odeur de l’anis » et pas be-soin de remuer des secrets sibien cachés. Le fait qu’unepartie de son cerveau rejetteune odeur est un indice demal-être profond. Comprendrela raison, c’est avancer versle bien-être. Comprenez bienque la différence entre ne pasapprécier une odeur, une sa-veur, est différent que d’enéprouver un rejet, du dégoût.Son enquête finie révéla, quele grand-père de sa maman(qu’elle n’a pas connu) vivaitimbibé d’anisette à longueurde journée, apportant la hontesur la famille. L’anis est syno-nyme de honte, de déchéance.Le secret fut ainsi intégré defaçon active dans la famille en2006, permettant une ouver-ture aux descendants. Cettehonte anisée ne les concerneplus directement, ni indirecte-ment. Cette étudiante, se sentplus légère, soulagée d’unpoids qu’elle ne soupçonnaitmême pas. Quant à l’anis, elle

l’apprivoise peu à peu, pourpou voir enfin profiter des après-midi à l’ombre des oliviers,entre amis. Oui ! au fait, pour-quoi trouvait-elle toujours unprétexte pour ne pas y aller ?

Vous savez quelle odeurvous rassure (odeur de bien-être enfantin, Madeleine deProust). Quelle odeur vousdérange franchement et avecquel prétexte vous en sortez-vous ? Les odeurs éthérées del’hôpital ou l’eugénol du den-tiste, la violette de la maîtresseacariâtre de la grand-mère(bien sûr ! elles sont gentillesmaintenant les professeursdes écoles...). Je me demandefinalement quelle est mon em-preinte olfactive. La fée som-meil au parfum fleurie ? ok !cela me va tout à fait.

LA PHYTO-ÉNERGÉTIQUE

C’est l’usage des huiles es-sentielles en corrélation avecla Médecine Traditionnelle Chi-noise, pour utiliser les huiles

essentielles comme stimulantdes points énergétiques situéssur les méridiens. Elle se basesur les 5 éléments de la MTC :eau, bois, feu, terre et métal.Mise au point par Michel Odoulet Elske Miles (mes formateursdans cette spécialité). Chaquedomaine se recoupe. Sachantque lors de l’utilisation d’unehuile essentielle, nous la sen-tons, la touchons et recevonsces vibrations et ses bienfaits.C’estl’union dusubtil etdu pondé-ral, ducaché etdu mani-festé, dunaturel etde l’effica-cité, c’estl’actionsur l’effetet lacause.

Les opposés se retrouventpour établir un équilibre. Cesexplications sont très suc-cinctes, mais elles vous per-mettront de comprendre lesdifférents usages des huilesessentielles (MTC : MédecineTraditionnelle Chinoise).

Pas de remède miracle quedes solutions extraordinai-rement simples adaptées àVOTRE entité propre ! Pas


Produits naturels, sains, ancestraux ou bio ne signifient pas inoffensif ! Restons humbles face à la puissance de la nature et à nos propres limites.

Informez-vous, formez-vous !


besoin de con -naissancespoussées.Des notionsde basesfiables, uneconfiance

en vous etb e a u c o u p

d’ex périence.Cela suffit à béné-

ficier d’un bien-être vital.Il existe d’autres usages des

huiles essentielles : cosmé-tique, pharmacie, massage,préparation sportive, parfume-rie. Les huiles essentiellesagissent sur le terrain qu’estvotre corps, peu importe lenom du domaine d’applica-tion.

Amusez-vous à créer voscrèmes de beautés, huile demassage, parfum et parfumd’ambiance, remèdes de tousles jours. En plus, cela sentbon ! A moindre coût. Trouverl’ouvrage qui vous convient,pour débuter. Ne vous fiez qu’àlui au début, puis, votre créati-vité exacerbée, l’expérienceparlera. Les huiles essentiellessont des élixirs du soleil, con -centré par la photosynthèse,laboratoire naturel. Leurs meil-leurs supports sont les huilesvégétales et le miel.

Plutôt que des recettes toutesfaites, je vous propose unpetit questionnaire sur l’u -sage pratique des huiles es-sentielles. Mon fer de lanceactuellement est la formationdes utilisateurs, pour un usagepratique, quotidien en toutesécurité des huiles essentiel -les. Vous êtes autonome, faceà vous même, libre et fiable

dans l’utilisation de l’aromato-logie. Accompagné de con seilsd’hygiène de vie, ce do mainearomatique (non exclusif) etnaturel mettra à jour la plusbelle création de la nature :VOUS. Pas de miracles, cesélixirs offrent simplement unart de vivre. Insaecula saecu-lorum !

Livres conseilléspour bien débuter :

Le guide de l’aro-mathérapie, Guil-laume Gérault, Ro- nald Mary, Guide(broché). Ce livreprésente toutes les

facettes des huiles essen-tielles : le seul à toujours avoirà portée de main !

Grand guide desHuiles essentiel-les de AlessandraMoro-Buronzo.Pleins de conseilsen matière de pré-

vention, d’hygiène de vie, debeauté, cet ouvrage donneégalement des rappels ana-tomo-physiologiques. À la por-tée de TOUS ! (broché).

Propriétés physi -ques et psychi quesdes huiles essen-tielles. Docteur PaulDupont. Broché,365 p., Ed. Asso -

ciation Rosicrucienne (8 juin1996) Collection, UniversitéRose-Croix internationale.

Et pour une introduction àl’art de l’aromatologie danstout son ensemble

La pratique aroma-tique familiale, DrDaniel Pénoël, M.R.,éditions OsmobioseT é m o i g n a g e

d’Abby une petite fille de 7 ans.Parviendrait-elle à se séparerde ce « monde de la survieartificielle », celui de la dépen-dance médicamenteuse pe r-manente et de l’affaiblissementdes défenses naturelles pourretrouver le monde de la santéet de la joie de vivre ? (encours de ré-edition.)

* http://www.afssaps.fr/var/afssaps_site/storage/original/application/657257784ff10b16654e1ac94b60e3fb.pdf

L’humanité n’est pas une essence, qu’il faudraitcontempler, ni un absolu qu’il faudrait vénérer,ni un dieu qu’il faudrait adorer : elle est une espèce,qu’il faut préserver, une histoire, qu’il faut con-naître, un ensemble d’individu, qu’il faut recon-naître, enfin une valeur, qu’il faut défendre...

André Comte-Sponville, Présentations de la philosophie



Testez vos connaissances:http://www.leSiteDuBienEtre.com/questionnaireHE.pdf

Catherine Soulard

Infirmière en cancérologie, aux urgences puis en réanimation et smur je passe mondiplôme d’état d’infirmière anesthésiste en 2003. Mère de 4 enfants je vis chaque jour desmoments formidables. Ils m’offrent 4 regards différents sur le monde. Finalement, je voisla vie avec des yeux d’enfants et tout l’amour, le naturel, la simplicité, l’humour qui sontl’essence même de l’enfance. Mon expérience personnelle, professionnelle, les rencontres,les témoignages que je reçois m’ont permis de comprendre quel était mon chemin. Ilsemble évident que de nos jours la relation humaine perd de sa simplicité, de sa richesse.L’être humain fait partie intégrante de la nature.

J’ai étudié la pratique du modelage Thaï pour bébé, enfant et personne âgée. Je per-fectionne ma pratique Shiatsu tous les jours en l’appliquant avec l’aromathérapie auxpersonnes qui viennent me consulter. La phyto-énergétique fait des merveilles en asso-ciant les deux. Il me semble important de rendre à l’aromathérapie ses lettres denoblesses. En effet, elle nous honore de ses bienfaits depuis 3 millénaires et ceci sans dis-continuité !

Je propose des stages à l’usage pratique des huiles essentielles, afin de mettre à la por-tée de tous et en toute sécurité, ces merveilleux élixirs, concentrés de Soleil et de vie.

Je travaille actuellement sur l’utilisation des huiles essentielles pour les enfants défi-cients mentaux et moteurs, en collaboration avec Dominique Dechamp (méthode Neuro-kido). Je donne des cours à l’institut Des Arts du Bien-être de Bretagne. Je réponds à vosquestions sur France Bleue Armorique.Je propose des produits artisanaux et sains fabri-qués à la demande. J’effectue régulièrement des stages de formation continue pour vousoffrir une qualité à la hauteur de vos attentes. Pour cela, je reste en contact avec vous.

N’hésitez pas à m’écrire par courriel ou sur mon blog.

Catherine SoulardAdresse : L’Épine – 35250 Andouillé-Neuville – France

Télephone : +33 (0) 2 23 37 10 22 (fax) ou +33 (0)2 99 55 23 54Email : [email protected]

N° siret : 34762438900024

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