RENOUVELLEMENTDES CHAUDIERES

INDIVIDUELLES GAZDiagnostic et mise en œuvre

RENOUVELLEMENTDES CHAUDIERES

INDIVIDUELLES GAZDiagnostic et mise en œuvre

BUREAUX D’ETUDES

INSTALLATEURS

MAITRES D’OUVRAGE

SAV

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CH

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Cette brochure a été réalisée avec la collaboration de l’UnionNationale HLM et de TEC.

3

INTRODUCTION

� ObjectifsCe guide est destiné principalement aux maîtres d’ouvrage, pour leurs opé-rations de renouvellement de chaudières individuelles fonctionnant augaz naturel. Il fait suite à une étude menée auprès d’Organismes deLogement Social, avec l’objectif de cerner les difficultés rencontrées lorsde ce type d’opérations, et constitue le résultat d’une réflexion commune,menée avec des Bureaux d’Etudes, des ingénieurs de TEC et de Gaz deFrance.Ce document doit permettre aux maîtres d’ouvrage de faire le choix tech-nique le plus judicieux en tenant compte des contraintes réglementaires ettechniques, mais également de leurs objectifs en terme d’amélioration dela qualité du patrimoine et de qualité du service offert aux occupants.

� StructureCompte tenu de la pratique des maîtres d’ouvrage en la matière et de leurbonne connaissance des données techniques et réglementaires applicablesaux appareils gaz naturel, les rédacteurs ont privilégié une structure dedocument en trois grandes parties, les plus opératoires étant situées audébut du guide : – Chapitre 1 - Le diagnostic : proposition d’une démarche de diagnostic et

identification des points de vigilance, afin de disposer de l’ensembledes informations nécessaire au choix de la solution à mettre en œuvre.3 fiches de diagnostic d’une installation existante à réaliser avant rem-placement d’un appareil sont encartées en fin de brochure. Cela permetde les photocopier au fur et à mesure des besoins de l’utilisateur.

– Chapitre 2 - Choix, évaluation et mise en œuvre des solutions : méthodepour définir la solution à mettre en œuvre et les travaux liés au renou-vellement de la chaudière.

– Fiches - Les chaudières et leur environnement immédiat (6 fiches) : rappelsconcernant les matériels gaz naturel et les dispositions techniques etréglementaires à respecter pour assurer un bon fonctionnement del’installation.

Le lecteur averti pourra donc démarrer la lecture du guide dès le chapitre 1,en se reportant aux fiches encartées à la fin de la brochure pour unéclaircissement sur des points spécifiques. Un lecteur « moins averti » pourrait privilégier la lecture complète des fiches,avant de souhaiter découvrir les éléments méthodologiques proposés. Dans tous les cas, les rédacteurs vous souhaitent une bonne lecture.

SOMMAIRE

5

Le diagnostic

Identification des besoins 6

Opérations de relevés

Points de vigilance 8

Choix, évaluation etmise en œuvre dessolutions

Paramètres à prendreen compte 14

Analyse de la faisabilitétechnique 16

Travaux de mise en œuvre 18

Principaux textesréglementaires et normes -bibliographie

Principaux textes réglementaires et normes 20

Bibliographie 22

Les chaudières et leur environnementimmédiat

Fiche 1 – Ventilation du logement :situations rencontrées

Fiche 2 – Amenée d’aircomburant

Fiche 3 – Classification des appareils à gaz

Fiche 4 – Conduits d’évacuationdes produits de combustion

Fiche 5 – Fonctionnalités des chaudières

Fiche 6 – Distribution, émission,régulation

Fiches de diagnostic

Conduits de fumée collectifs type Shunt

Conduits de fumée individuels

Conduits de fumée collectifs type Alsace

6

LE DIAGNOSTIC

Identificationdes besoins

� Le contexte de l’opération

La démarche développée dans lespages suivantes s’applique princi-palement aux opérations groupéesde remplacement d’un parc dechaudières murales.Dans le cadre d’un renouvellement« au coup par coup », cettedémarche ne pourra probablementêtre appliquée telle quelle et néces-sitera quelques aménagements.

� Les dysfonctionnementsrencontrés par les utilisateurs

L’un des principaux gages de réus-site d’une opération de remplace-ment de chaudières murales consisteà prendre en compte et analyser lesdysfonctionnements énoncés par lesutilisateurs.Sans qu’il soit possible de dresserune liste tout à fait exhaustive descas de figure, citons les principauxd’entre eux :– concernant le chauffage :

• déséquilibrage important entre lechauffage des différentes pièces,

• différence sensible entre lesfactures des usagers,

• mise en sécurité intempestive del’appareil ;

– concernant l’eau chaude sanitaire :• température ECS irrégulièreet/ou instable,

• temps d’attente importants.En règle générale, le maître d’ou-vrage est informé des plaintes etréclamations faites par les occu-pants. Cependant, lors de la phasede relevés, il est judicieux de ques-tionner les utilisateurs pour savoir si

les doléances sont généraliséesou concernent uniquement quel-ques logements et si elles sontjustifiées.

� Les besoins du maîtred’ouvrage

Lors de ces opérations de rempla-cement, les maîtres d’ouvragepeuvent être confrontés à desquestions diverses telles que :– respect des règles de raccorde-

ment et de la réglementation engénéral ;

– compatibilité de la chaudièreenvisagée en renouvellementavec l’installation existante ;

– incidence du type de distributionsur le choix de la chaudière ;

– adaptation et/ou accroissementdu confort (chauffage, ECS etrégulation) ;

– travaux préalables nécessaires outravaux complémentaires aurenouvellement de la chaudière.

Opérations de relevés

L’opération préalable indispensableau choix de la technique à mettreen œuvre consiste à identifier lasituation initiale des logements.Les points à relever concernent prin-cipalement :– les marque, type, catégorie,

puissance et fonctionnalités desgénérateurs existants ;

– les renseignements concernant lesinstallations de chauffage (distri-bution, émission, etc.) ;

– le recensement des différentspoints de puisage ECS ;

– le type de ventilation du logementainsi que les paramètres corres-pondants : modules d’entrées

d’air, détalonnage des portes,bouches d’extraction, etc. ;

– les débits des amenées d’air etleur compatibilité avec les appa-reils à gaz équipant le logementou à installer ;

– le recensement des « équipementsperturbateurs » tels que hottes,extracteurs de fenêtres, etc. ;

– les caractéristiques et type desconduits de fumée, ainsi que ledébouché en terrasse ou le terminal.

En complément, et notamment pourles immeubles ayant subi une réhabi-litation successive des différentes par-ties de bâtiment (terrasse, pignons,etc.) avec une amélioration de l’iso-lation, le relevé pourra être l’occa-sion de collecter les données sur lescaractéristiques thermiques, afin deredéterminer les besoins en chauffageet optimiser le choix de l’installation.Pour mener à bien cette opérationde relevés, il est conseillé de s’aiderdes fiches de diagnostics proposéesdans les guides CeGIBAT intitulés« Les conduits de fumée » et« Sécurité anti-refoulement desappareils gaz raccordés en tiragenaturel » et concernant entre autresles conduits individuels et les conduitscollectifs de type Shunt ou Alsace.➢ Ces fiches sont fournies enannexe au présent guide.Certaines prestations de diagnosticsont délicates à effectuer. Il est ainsifortement conseillé de confier une mis-sion préalable à un professionnel,notamment pour les prestations decontrôle des conduits de fumées : repé-rage, traçage, contrôle de vacuité,essai d’étanchéité, etc.Le choix de la solution ne pourra s’avé-rer pertinent que si les données concer-nant la situation initiale sont parfaite-ment maîtrisées.

7

� Chronologie des opérations

L’organigramme ci-dessous présente la démarche générale préalable au choix de la solution.

Préparation

de la visite sur site

Centralisation des documents existants (plans, coupes, schémas,rapports des contrôles quinquennaux VMC-Gaz, etc.). Prise de connaissance des dysfonctionnements signalés. Analyse de documents existants tels que diagnostics antérieurs, etc.

Relevé

sur site

Relevés complets concernant la ventilation, les entrées d’air et lesconduits de fumée.Relevés des caractéristiques des installations (chauffage ECS cuisson).En option : recherche des caractéristiques des parois.

Calcul des déperditions

(pour estimer les besoins de chauffage)

Ce calcul est optionnel et sera réalisé principalement pour les opéra-tions ayant subi des modifications importantes du bâti.

Diagnostic complémentaire

ventilation et conduits de fumée (*)

Réalisation d’un dossier de recollement

Evaluation des besoins ECS

Choix de solution(s)

* Si lors des opérations de relevés, quelques doutes ou incertitudes sur les conduitsétaient soulevés, il serait nécessaire de faire réaliser un diagnostic complémentairepar une société spécialisée.

8

Figure 1 - Locaux contenant des appareils de cuisson et un ou plusieurs appareils de chauffage et/ou production d’eau chaude raccordées à un conduit de fumée à tirage naturel

Conduitde fuméeà tiragenaturel

Aspirationdes gazbrûlés

Exté

rieur

Amenée d’air

1

Conduit individuel à tirage naturel

2

Conduitde fuméeà tiragenaturel

Aspirationdes gazbrûlés Amenée d’air

Hotte avecventilateur

3

Conduitde fuméecollectifà tiragenaturel

Départ individuelde hauteur d’étage

Conduit deventilationcollectif àtirage naturel

Aspirationdes gazbrûlés

Types de raccordements

à travers une paroi à un conduit fonctionnantextérieure en tirage naturel

individuel collectif

interdit interdit interdit

Hotte monobloc raccordée

avecventilateurd’extraction

1 2 3

I n t e r d i t

Points de vigilance

� Amenées d’air et ventilationdu logement

Concernant le principe de venti-lation du logement et les amenéesd’air, il y a lieu de contrôlerquelques points importants telsque :– dimensions des entrées d’air :

relever les types des différentsmodules d’entrées d’air du loge-ment et vérifier que la sommedes débits est conforme à laréglementation ;

– lors du relevé des types demodules d’entrées d’air, s’assu-rer que les dimensions desmortaisages effectués sur lamenuiserie (déposer la grille)sont de section satisfaisante ;

– détalonnage des portes : notam-ment dans le cas de la mise enplace ultérieure d’une moquette(et d’une amenée d’air indi-recte), respecter les valeursminimales suivantes : porte decuisine : 2 cm ou grille de160 cm2 ; autres portes inté-rieures : 1 cm ou grille de80 cm2 ;

– portes palières et portes surcellier : s’assurer de l’étanchéitéà l’air des portes afin d’éviterles courants d’air parasite.

Repérage des dispositifs pertur-bateursDans le cas d’un appareil à gazraccordé (VMC-gaz ou tiragenaturel), il y a lieu de s’assurer,pour que le système fonctionne,que le local dans lequel est ins-tallée la chaudière n’est pas misen dépression par un dispositifsitué dans le logement, tel queune hotte de cuisine ou un sèche-linge. S’il existe un extracteurmécanique de fenêtre ou surconduit, par exemple, il faudrale supprimer.

Les sèche-linge à condensation et leshottes fonctionnant en recyclage sonttoutefois permis dans un local équipéd’un appareil à tirage naturel.La brochure CeGIBAT « Règlesd’installation des appareils à

gaz dans les cuisines » indiqueles principaux cas interdits oudéconseillés, qu’il y aura lieude résoudre avant le remplace-ment des chaudières (figures 1,2 et 3).

Figure 2 - Locaux contenant uniquement des appareils de cuisson

Cuisine

Entrée d’air

Chaudièreà circuit

de combustionnon étanche

Risque d’inversiondu tirage thermique

Figure 3 - La dépression créée par la VMC risque de contrarier le fonctionnement en tirage naturel de l’appareil à gaz

9

Hotte avecventilateur

Raccordementindividuelde hauteurd’étage

Conduitcollecteur

4

VMC

Amenée d’airindirecte 5

Hotte monobloc raccordée

avecventilateur d’extraction

4

Types de raccordements

à un conduit fonctionnant à une bouche VMCen tirage naturel

collectif

interdit interdit

5

I n t e r d i t

I n t e r d i t

10

� Évacuation des produits decombustion

Préalablement au remplacementd’une chaudière, un contrôle devacuité et d’étanchéité du conduitindividuel est nécessaire.

En outre, dans le cas d’uneVMC-gaz, on s’assurera del’étanchéité du réseau aérau-lique et des conduits de liaison.

Dans le cas d’un remplacementcomplet de la totalité des chau-dières d’un immeuble, il est sou-haitable d’effectuer une opéra-tion minutieuse d’identification,repérage-traçage des conduits.

Les produits de combustion entrela chaudière et le conduit defumée individuel ou collectifseront évacués au moyen d’unconduit de raccordementdémontable. Ce conduit deraccordement (appareils à tiragenaturel) :– doit avoir une longueur et un

nombre de coudes limité (voirspécifications selon le type deconduit de fumée) ;

– doit être d’un diamètre satisfai-sant aux critères de dimension-nement et ne pouvant en aucuncas être inférieur au diamètrede la buse de la sortie de l’ap-pareil ;

– ne doit pas traverser de pièceprincipale autre que celle danslaquelle il est installé ;

– ne doit pas traverser des locauxdépendant d’un logement diffé-rent de celui où sont placés lesappareils ;

– ne doit pas traverser un localnon à l’abri des intempéries ;

– doit être calorifugé si la tempé-rature du local qu’il traverse estpeu différente de la températureextérieure.

Dans le cas d’une VMC-gaz, vérifier que la portion de conduitde raccordement est bienconforme (DTU 68).

Dans tous les cas de figure, et avantd’utiliser et/ou réutiliser un conduitde fumées existant, quelques vérifi-cations s’imposent afin de respecterles conditions normales de sécurité :

Raccordement de la chaudière réalisé à une trop grande

hauteur par rapport aubranchement sur un

conduit Shunt.C’est le cas par exemple

d’un conduit Shuntayant servi préalablement

au raccordement d’un ancien radiateur gaz.

– les dimensions du conduit doiventêtre compatibles avec les géné-rateurs, il ne doit pas exister deraccordements trop longs ni devariations de section sur la hau-teur du conduit (compatible avecla section des amenées d’air) ;

– la souche du conduit en toiturene doit pas être dans une zoneperturbée (proximité d’un obs-tacle par exemple) ;

– le matériau composant unconduit de fumée doit être tra-ditionnel (DTU 24-1) ou enmatériaux spéciaux gaz ou enmatériaux disposant d’un avistechnique ;

– le conduit ne doit pas passer àune distance trop faible d’unestructure bois.

� Vérifications spécifiques aux conduits Shunt

Les différents textes relatifs auxconduits Shunt précisent les princi-pales caractéristiques des conduitsqu’il y a lieu de valider préalable-ment à toute rénovation. Ces carac-téristiques sont regroupés dansle tableau 1 (page 11).

La figure 4 ci-après illustre un cas de raccordement interdit

Figure 4 - Raccordement interdit (Shunt « bas » utilisé comme Shunt « haut »)

I n t e r d i t

AVANT APRÈS

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Polycombustible Spécifique gaz Mixte gaz-ventilation

• Immeuble de 4 niveaux et plus • Uniquement destiné pour des appareils à gaz raccordés• Maximum 5 appareils raccordés au collecteur • Hauteur de tirage minimum du dernier appareil raccordé au collecteur : 4,25 m• Hauteur de tirage minimum du dernier appareil • Un seul foyer collecté par étage

raccordé au collecteur : 6,25 m• Section du collecteur : 400 cm2

• Section des départs individuels de hauteurd’étage : 250 cm2

• Un seul foyer collecté par étage

• Immeubles de 4 niveaux et plus •Aucune restriction quant au nombre• Maximum 5 appareils raccordés de niveaux

au collecteur •Aucune restriction quant au nombre• Section du collecteur : 400 cm2 d’appareils raccordés ; dans la • Section des départs individuels pratique : maximum 8 appareils

de hauteur d’étage : 250 cm2 raccordés au collecteur•Section du collecteur déterminée parabaque n° 14 (voir RecommandationsATG B.84)*

•Section des départs individuels dehauteur d’étage pour le raccordementdes appareils gaz : (minimum 250 cm2) =section collecteur/1,6

•Il est prévu, pour les trois derniersniveaux de l’immeuble au moins, unsecond départ individuel de hauteurd’étage d’environ 150 cm2 de section

Débit calorifique nominal des appareils pour assurer une ventilationraccordés autres que gaz : � à 17,5 kW complémentaire

Puissance utile maximale des appareils

Débit calorifique nominal des appareils à gaz :à gaz :

– appareil à fonctionnement continu (chauffage, mixte) : � à 27,8 kW –appareil à fonctionnement continu

– appareil à fonctionnement discontinu (ECS) : � à 34,8 kW(chauffage, mixte) : � à 25 kW

–appareil à fonctionnement discontinu(ECS) : � à 31 kW

• Il est interdit de raccorder des appareils de classe de rendement N° III selon Recommandations ATG B.84*.• La longueur des conduits de raccordement en projection horizontale doit être � 2 m, avec au maximum deux coudes à 90°.• Le débouché du conduit doit respecter les règles d’implantation de l’arrêté du 22 octobre 1969 et doit être surmonté

d’un extracteur statique. L’emploi d’un extracteur statique de classe B, au sens de la norme P 50-413, est recommandé.

Nota : éviter une trop grande proximité entre les débouchés de conduits de fumée en activité et les conduits de fumée non utlisés ou les conduitsde ventilation (pour éviter les phénomènes de siphonnage qui peuvent être la cause de refoulement de gaz de combustion.

Tableau 1 - Conduits collectifs de type Shunt

* Les recommandations ATG B.84 intitulées « Evacuation des produits de combustion, amenée d’air et dimensionnement des conduits defumée à tirage naturel pour le raccordement des appareils de type B11 et des appareils à condensation de type B22 ou B23 » ont été inté-grées dans l’additif modificatif n° 4 de novembre 1997 au cahier des charges et à l’instruction relative aux aménagements généraux duD.T.U. 61.1 « Installations de gaz ».

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� Vérifications spécifiques auxconduits AlsaceLes principales prescriptionsapplicables aux conduits Alsacesont données dans l’arrêté du2 août 1977 modifié (art. 18), eten particulier :– la puissance utile maximale

raccordable par niveau et pourla totalité du conduit doit êtrerespectée ;

– l’usage d’un extracteur méca-nique de fenêtre est interditdans le local où se trouve unappareil raccordé sur unconduit Alsace ;

– le conduit doit présenter unehauteur de 4 m au moins audessus du raccordement duplus haut niveau ;

– le raccordement de plusieursappareils (chaudière et radia-teur gaz par exemple) aumoyen d’un tronçon commund’évacuation des produits decombustion est interdit.

� Spécificités des chaudièresétanchesDans le cas de la mise en œuvrede chaudières étanches, l’article18 – IV de l’arrêté du 2 août1977 précise les distances à res-pecter par rapport aux ouvrantset aux entrées d’air de ventilationdes logements.

Préalablement au choix d’une solu-tion « chaudière étanche », il y alieu de se souvenir de quelquesrègles importantes, à savoir :– la chaudière sera avantageu-

sement placée dans un pla-card, afin de libérer de l’es-pace en cuisine et d’améliorerle confort acoustique et esthé-tique des occupants ;

– dans le cas de chaudièresétanches, l’amenée d’air esteffectuée de manière indépen-dante de la ventilation du loge-

ment, ce qui peut être favo-rable dans certains cas ;

– un conduit « 3CE » : • peut cheminer dans la même

gaine technique que la VMCet les descentes d’eauxusées, mais ne peut en aucuncas inclure de dévoiements,

• peut être équipé d’un doublepiquage permettant le rac-cordement de deux loge-ments contigus par niveau,

• il y a lieu également de véri-fier que le type de chaudièreenvisagé est compatible avecle produit 3CE mis en œuvre.

Pour la conception et la mise enœuvre, il est indispensable derespecter les documents fournispar le constructeur et de consul-ter éventuellement l’avis tech-nique correspondant.

� Installation proprement dite

� Appareils à gaz de type A(non raccordés)L’identification dans un logementd’appareils à gaz non raccordésest primordiale car leur présencepeut avoir une incidence sur letype de chaudière à gaz à rete-nir pour la rénovation.

L’évacuation des produits decombustion des appareils nonraccordés est effectuée par l’undes systèmes suivants :– un ou plusieurs orifices de sec-

tion totale au moins égale à100 cm2 disposé à la based’un conduit vertical ou dansune paroi extérieure (bâtimentsanciens uniquement) ;

– ou par la prise d’air du coupe-tirage d’un appareil raccordé dontla partie supérieure de l’entréeest à 1,80 m du sol, au moins ;

– ou par une bouche d’extrac-tion VMC.

� Appareils à gaz de type B(raccordés) ou C (étanches)De même que pour les appareilsnon raccordés, quelques pointsde vigilance très importants sontà observer pour les autres appa-reils tels que :– à prohiber : l’installation d’une

chaudière au-dessus d’un appa-reil de cuisson ;

– vérifier le type de paroi sup-portant l’appareil ;

– veiller au confort acoustique.

� Distribution/émission duchauffageDans le cadre d’une simple opé-ration de remplacement d’unechaudière murale, il est préfé-rable de relever quelques pointsclés de la conception, pour véri-fier s’il y a lieu d’accompagnerle remplacement du générateurde quelques travaux d’améliora-tion sur les équipements péri-phériques. Ces quelques pointssont les suivants :– compatibilité du débit de la

chaudière avec le réseau : conce-voir l’installation pour assurer ledébit minimum correspondant auxspécifications constructeur (notam-ment en cas de robinets thermo-statiques sur les radiateurs) ;

– pas de robinet thermostatiquedans la pièce du thermostat d’am-biance ;

– purge d’air en partie haute duréseau et point de vidange en par-tie basse ;

– attention à la création de coupleélectrolytique en cas de chan-gement de matériau sur leréseau hydraulique ;

– état et conditions d’utilisation decertains robinets thermosta-tiques et du thermostat.

Spécificités monotube série-dérivé :– vérifier que les émetteurs éloi-

gnés sont surdimensionnés ;

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– vérifier la position de la piècedans laquelle est installé le ther-mostat d’ambiance par rapportà la boucle.

� Eau chaude sanitaireLors des différents relevés effectuéssur site, il y aura lieu de vérifierquelques points relatifs à l’eauchaude sanitaire, notamment :– pour les chaudières non pour-

vues d’un brûleur gaz modu-lant : on risque, par un manquede débit d’ECS, de parvenir àune instabilité de températuresur le point de puisage ;

– manque de débit d’ECS : si telest le cas, vérifier l’entartrageéventuel du mousseur en sortiedu robinet (en outre, la miseen place d’embout flexible estdéconseillée sur un robinet) ;

– temps d’attente : vérifier la lon-gueur des parcours d’ECS defaçon à éviter les tempsd’attente trop longs ainsi qu’ungaspillage d’eau ;

– éviter les bras mort qui pour-raient favoriser un développe-ment bactérien et éviter lespommes de douche avec mous-seurs (préférer le jet diluvien).

� Alimentation gaz

Concernant l’alimentation en gazpropre à la chaudière muralegaz, vérifier que cette dernière estréalisée :– soit directement sur sa plaque

de robinetterie, soit de façonmoins courante avec l’interpo-sition d’un tuyau flexible àembouts vissés ;

– avec un robinet gaz permettantla coupure particulière de lachaudière, situé soit sur laplaque de robinetterie soit àproximité immédiate.

En tout état de cause, et dans lecadre du remplacement de la chau-dière, il serait judicieux de rempla-cer également le robinet de com-mande de l’appareil de cuisson etd’installer un robinet de sécurité(ROAI) avec tuyau flexible de rac-cordement (système vissogaz).

Concernant l’alimentation engaz du logement, il y a lieu des’assurer que l’installationintérieure d’abonné est biencommandée par un organe decoupure obligatoirement situéavant le point d’entrée de la

tuyauterie dans le logement(arrêté du 2 août 1977) ;

A cet effet, il convient de noterque :

– l’organe de coupure de bran-chement particulier ou le robi-net de compteur (situé à l’ex-térieur) fait office d’organe decoupure d’installation inté-rieure quand il est placé aumême palier ou au demi-paliersupérieur ou inférieur ;

– si le logement est alimenté parune tige après compteur(comptages groupés en localtechnique), l’organe de cou-pure du logement peut êtreplacé à l’intérieur du logementà proximité du point de péné-tration de la conduite ;

Par ailleurs, si l’installation estraccordée sur une alimentationen plomb, il est conseillé deprofiter du remplacement de lachaudière pour remplacer cetube par un tube neuf en cuivredepuis la sortie du compteurgaz, d’où la nécessité d’ana-lyser les conditions de chemi-nement de la nouvelle alimen-tation gaz.

14

CHOIX, EVALUATION ET MISE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS

Les bâtiments existants peuvent pré-senter une multitude de configura-tions. Il n’est donc pas réaliste d’en-visager une solution universelleque l’on pourrait implanter surchaque construction. Il est plutôtquestion de disposer d’une palettede solutions permettant d’identifierla technique la mieux adaptée àchaque site en fonction de sescontraintes et des objectifs pour-suivis par le maître d’ouvrage dansle cadre de sa politique de gestionde patrimoine (maintenance debase, maintien en état, mainte-nance commerciale).

La connaissance de l’ensembledes chapitres permettra aumaître d’ouvrage de tenircompte de l’ensemble des carac-téristiques techniques et dimen-sionnelles pour choisir la solu-tion la mieux adaptée à lasituation rencontrée.

la solution la plus simple consiste àremplacer le générateur par unappareil identique ce qui permet,a priori, de s’affranchir de touteanalyse et de toute réflexionapprofondie, sauf à vérifier lerespect de certains points régle-mentaires.L’existence de kits d’adaptationconstitue un apport appréciablepour un tel remplacement àl’identique.Dans ce cadre, les chapitres« Analyse de la faisabilité tech-nique » page 16 et « Travaux demise en œuvre » page 19 per-mettront de vérifier les conditionsnécessaires à la réussite du rem-placement.

Remise en question des solutions existantes et définition d’une« politique derenouvellement »Un maître d’ouvrage peut sou-haiter engager une réflexion spé-cifique sur le renouvellement deson parc de chaudières indivi-duelles pour des raisons hétéro-gènes telles que :– des motivations financières

et/ou techniques : baisse descoûts de maintenance, indispo-nibilité des pièces sur lesmodèles anciens, homogénéi-sation du parc de chaudières ;

– définition d’un « plan d’entre-tien »(1), avec la volonté d’opti-miser les investissements enterme de qualité du logementet/ou de service offert au loca-taire : amélioration du confort(notamment ECS), économiesd’énergie, qualité-sécurité desinstallations, etc.

Il est donc tout à fait possible deremettre en question le type dechaudière existante, soit dans lecadre d’une réflexion spécifiqueà un site, soit dans le cadre d’uneréflexion globale sur le patri-moine.

Ainsi, sur une opération derenouvellement des chaudièresd’un site, où l’objectif du maîtred’ouvrage est d’obtenir une ins-tallation conforme aux niveauxd’exigence actuel des locataires,il y a lieu d’examiner les pointssuivants :– les dysfonctionnements ou

inconforts ressentis par les usa-gers sont- ils consécutifs à uneinadaptation du générateuret/ou de ses périphériques ;

– y a-t-il nécessité d’augmenter lapuissance de la chaudière ;

– un changement du type de pro-duction d’eau chaude sanitaire(passage à une technique avec« micro-accumulation » ou accu-mulation par exemple), est-ilnécessaire pour faire face àl’augmentation des besoins ;

– quelles autres améliorationssont possibles en terme deconfort, de performance ou dequalité-sécurité de l’installa-tion…

Nota : le remplacement deschaudières installées en alvéolestechniques gaz n’est pas prisen compte dans le présentdocument.

Paramètres à prendreen compte

� Rappel des élémentsdu contexte

� Les choix politiques du maîtred’ouvrage

Stratégie de remplacement àl’identiqueDans le cadre du remplacementd’une chaudière murale individuelle,

(1) Concernant les différents types depolitique de gestion de patrimoine et depolitiques d’entretien, le lecteur pourra sereporter aux documents suivants, édité parl’Union Nationale HLM :« Les choix sur le patrimoine – Méthoded’investissement et de gestion » (juillet 2001).« Mise en place d’un plan d’entretien –Eléments de réflexion et d’orientation » (juillet2001).

15

En ce qui concerne l’objectif « éco-nomies d’énergie », il est possiblede constater un gain de rendemententre les chaudières anciennes (de12 à 15 ans d’âge) et récentes quisont de l’ordre de (source : projeteuropéen « Save Replacement ») :– 5 % pour les chaudières atmo-

sphériques ;– 6 % pour les chaudières étanches.Bien que cette amélioration de ren-dement soit sensible, elle ne per-mettra généralement pas de justifieréconomiquement le remplacementanticipé d’une chaudière ancienne.

� Prise en compte desinsatisfactions de l’utilisateurLes principales remarques énoncéespar les utilisateurs ont été recenséesau paragraphe « Les dysfonction-nements rencontrés par les utili-sateurs » (page 6).En préalable, lors du remplacementde la chaudière d’un logement, il yaura lieu tout naturellement d’inté-grer les différentes remarques pourque la solution retenue soit la plussatisfaisante possible.

� Redéfinition des besoins

� Besoins de chauffageLe choix de la puissance de lachaudière dépendra généralement

beaucoup plus des besoins d’eauchaude sanitaire que des besoinsen chauffage.Cependant, et notamment dans lecas d’une rénovation groupée d’unparc complet de chaudières, il serapréférable de redéterminer lesdéperditions des logements. Ce cal-cul permettra de tenir compte deséventuels travaux ayant été effec-tués sur le bâti (terrasse, pignons,ventilation…) depuis la constructiondu bâtiment, et d’envisager uneadaptation soit au niveau de la puis-sance de la chaudière, soit en cor-rigeant le régime de températurevers les émetteurs.

� Besoins d’eau chaude sanitaireDans le cadre du remplacementd’une chaudière murale gaz, l’undes enjeux importants consiste àdéterminer au mieux les caractéris-tiques de la production d’eauchaude sanitaire, pour tenir comptedes besoins croissants des utilisa-teurs.En l’an 2000, un foyer de quatrepersonnes utilise environ 120 litresd’eau chaude sanitaire par jour.L’augmentation de ces besoins estde 3 à 4 % par an avec des varia-tions dépendant du comportementdes utilisateurs et de l’équipement

sanitaire (douche ou bain, robinetsmitigeurs ou robinets mélangeurs).En ce qui concerne les générateursproprement dits, les travaux menéspar Gaz de France sur le confortd’eau chaude sanitaire, en colla-boration avec les constructeurs dematériels, ont conduit à identifierdes nouveaux critères de choix, plusprécis et plus objectifs pour évaluerles aptitudes des matériels à satis-faire les utilisateurs.Ces travaux ont abouti à deux cri-tères indissociables :– critère « confort ECS » (qualité

de l’eau chaude produite), avecla préconisation de générateursde type « ECS micro-accumulée »obtenant la note*** selon le pro-jet de norme européenneEN 13.203, ou de générateurs àECS accumulée (réserve ECS� 20 litres) ;

– critère « Réponse au besoin »(quantité d’ECS produite), avecune préconisation de matérielsrépondant à un débit spécifique(selon norme EN 625) minimum,fonction du type de logement.

Ainsi, en appartement, les matérielspréconisés sont les suivants, en fonc-tion du niveau de qualité de servicerecherché par le maître d’ouvrage :

Appartement 1 SdB Appartement 2 SdB

ConfortEssentiel Débit spécifique D � 11 l/min Débit spécifique D � 14 l/min

et Performance (majorité des chaudières (majorité des chaudièresmicro accumulation 23 kW) micro accumulation intégrée)

ConfortSensation Débit spécifique D � 14 l/min Débit spécifique D � 18 l/min

et Prémium

Nota : dans tous les cas de figure, si l’installation existante impose une limite dans la puissance del’appareil, il sera possible d’envisager la mise en place d’une chaudière de puissance inférieureavec un ballon dissocié.

Tableau 2

16

Tableau 4

Tableau 3

Analyse de lafaisabilité technique

� Choix de l’emplacement de la chaudière

Dans le cadre du présentdocument, les logements sontdéjà équipés de chaudières indi-viduelles, ce qui incite en géné-ral à réutiliser l’emplacementexistant.Cependant, dans le cas d’unchangement du type de chau-dière, il est nécessaire, dans cer-tains cas, d’envisager le dépla-cement du générateur. Danscette situation, le choix du nou-vel emplacement sera géné-ralement fortement influencé parla proximité des conduits defumées et les possibilités deraccordement.

Pour déterminer au mieux lespossibilités d’implantationd’une chaudière, il est indis-pensable d’avoir une visiond’ensemble de l’installation. Lescomposants qu’il y a lieu d’in-tégrer sont : l’amenée d’air com-burant, l’appareil à gaz, leconduit de raccordement, leconduit de fumée, le débouchéen toiture et l’extracteur méca-nique éventuel.

� Prise en compte de lasituation existante

L’analyse de la situation exis-tante est un facteur déterminantsur le choix de la solution tech-nique à envisager.

En tout état de cause, il est indis-pensable de valider l’ensembledes paramètres de cette confi-

guration initiale (cf. les para-graphes « Opérations de rele-vés » et « Points de vigilance »),notamment :– les conditions de ventilation du

logement ainsi que les sectionsdes amenées d’air ;

– l’évacuation des produits decombustion.

Si l’analyse permet d’identifierle non-respect de certainsaspects réglementaires et pointsde vigilance, il sera nécessaired’intégrer les travaux corres-pondants dans les travaux préa-lables au remplacement de lachaudière.

Les tableaux suivants (pages 16et 17) récapitulent les scenariienvisageables en fonction dutype d’évacuation des produitsde combustion.

Le conduit est réalisé en matériau traditionnel

Non tubé Avec tubage

Dimensionnement

Compatibilité du matériau(avec les phénomèneséventuels de condensation)

• Respecter les règles de dimensionnement (les diamètres demandés dépendent desclasses de rendement des chaudières. Sil’installation d’origine est antérieure à laréglementation en vigueur, il est possibleque ces diamètres ne soient pas respectéset qu’il faille adapter la puissance deschaudières).

• Si l’on veut augmenter lapuissance de la chaudière :idem ci-dessus.

• Soit le matériau est compatible :R.A.S.

• Soit le matériau n’est pascompatible

on peut être amené à tuber ou à chemiser le conduit.

• La section est conforme aux puissances installées

on reste en tirage naturel.

• La section n’est pas conforme

on peut avoir recours à une solution étanche ou encore créer unnouveau conduit ou encore diminuer la puissance de la chaudière.

� Conduits de fumée individuels (tableau 4)

–

� Systèmes étanches (tableau 3)

SolutionsRemplacement de la chaudière :

étanches– le produit « chaudière ventouse » comprend la chaudière et ses équipements périphériques. Lors d’une

rénovation, il faut donc envisager le remplacement de l’ensemble chaudière + ventouse et vérifier lacompatibilité du nouveau système avec la réservation en façade.

17

Raccordement La section est conforme à la section d’origine :sur conduit SHUNT – respecter le nombre maxi de chaudières raccordées sur un même conduit,

– respecter la Pmaxi autorisée par appareil raccordé (selon les 3 types de conduit).

La section a été réduite suite à chemisage (fait ou à faire) :– respecter le nombre maxi de chaudière raccordées sur un même conduit,– respecter la Pmaxi réduite autorisée par appareil raccordé OU adaptation de la puissance des chaudières.

Cas particuliers :– insuffisance de tirage : détecter le (ou les) élément(s) perturbateur(s) (*), corriger le défaut OU renforcer

l’extraction par mise en place d’un aspirateur statique ou méca-Shunt (mais asservir toutes les chaudièresraccordées sur ce conduit),

– présence de Shunt bas (chaudières sol ou radiateurs gaz) : soit conserver des appareils au sol, soit mettre unméca-Shunt pour restituer un tirage satisfaisant,

– conduit de raccordement non conforme (distance horizontale > 1 m et/ou plus de 1 coude à 90°) ➜ déplacer lachaudière,

– volonté de mise en place d’une chaudière à condensation : interdit.

Raccordement Selon la section initiale (250, 300 ou 400 cm2) :sur conduit ALSACE – respecter la puissance maximale unitaire autorisée des appareils en fonction de la section du conduit, de la

hauteur de tirage au dessus du dernier raccordement et du nombre de niveaux desservis,– dans le cas du remplacement d’une seule chaudière, si la puissance des appareils installés dépasse le seuil

autorisé, il faut respecter la puissance totale maxi autorisée sur le conduit :• soit la puissance remplacée à l’identique permet de respecter cette valeur,• soit il faut mettre une chaudière de puissance plus faible ou une chaudière étanche.

Cas d’un conduit rénové (section réduite suite à chemisage fait ou à faire) :– respecter la puissance maximale unitaire autorisée des appareils en fonction de la nouvelle section du conduit,

de la hauteur de tirage au dessus du dernier raccordement et du nombre de niveaux desservis et adaptation dela puissance des chaudières si nécessaire.

Cas particuliers :– insuffisance de tirage : détecter le (ou les) élément(s) perturbateur(s) (*), corriger le défaut OU renforcer

l’extraction par mise en place d’un aspirateur statique ou méca-Shunt (mais asservir toutes les chaudièresraccordées sur ce conduit),

– volonté de mise en place d’une chaudière à condensation : interdit.

Raccordement Remplacement de la chaudière pour une neuve de puissance identique :sur VMC-gaz – pas de contraintes particulières, mais il est conseillé d’installer un Dispositif de Sécurité Collective (DSC) s’il

n’existe pas.

Augmentation de la puissance de la chaudière :– acceptable dans la limite de la puissance disponible chez les constructeurs, soit 23 kW,– s’assurer de la compatibilité de l’augmentation de puissance avec les éléments suivants : diamètre de la

bouche, dimensionnement de l’extracteur, du réseau aéraulique, etc.

� Conduits de fumée collectifs (tableau 5)

Tableau 5

(*) Défaut d’amenée d’air ou dispositif perturbateur sur le conduit de fumée.

18

Travaux de mise en œuvre

� Travaux préalables

Dans tous les cas de figure, etpréalablement aux travaux deremplacement des chaudières, ilest nécessaire d’effectuer tout oupartie des prestations suivantes :– remédier au non-respect

éventuel de certains aspectsréglementaires et points devigilance ;

– effectuer au minimum unrinçage des tuyauteries de ladistribution chauffage, et undésembouage complémentairesi nécessaire ;

– créer des piquages sur lestuyauteries départ-retour pourfaciliter les opérations dedésembouage ultérieures ;

– remplacer si besoin les robinetsthermostatiques ;

– déplacer les thermostats d’am-biance mal positionnés ;

– procéder à la dépose des « dispositifs perturbateurs »recensés sur l’installation.

� Travaux complémentaireséventuels

En vue de l’amélioration globalede la qualité des logements et duservice rendu aux locataires, il sera possible d’envisagerdifférents travaux tels que :– remplacement du robinet de

commande de l’appareil decuisson avec installation d’unrobinet de sécurité (ROAI)avec tuyau flexible de raccor-dement ;

– remplacement des radiateursdes salles de bains par desmodèles « sèche-serviettes » ;

– amélioration de la régulation-programmation du chauffage ;

– mise en place de dispositifsanti-tartre individuels oucollectifs.

� Certificats de conformité

Suite à la réalisation des tra-vaux, l’entreprise adjudicatairedu marché remettra au maîtred’ouvrage les certificats deconformité correspondant auxtravaux effectués, à savoir :

Nota : le simple remplace-ment du robinet de com-mande de l’appareil de cuis-son en complément duremplacement de la chau-dière dans son axe et sonemprise ne nécessite pas deproduire un certificat deconformité autre que le CC4.

– Certificat modèle 4 (CC4) :après remplacement d’unechaudière installée dans l’axeet dans l’emprise de l’appa-reil antérieur (voir figure 6), ycompris les travaux éventuelsde modifications des tuyaute-ries gaz, d’eau, du conduit deraccordement du mode d’éva-cuation des produits de com-bustion strictement nécessairesà cette opération.

– Certificat modèle 2 (CC2) :pour les installations neuves etles installations complétées oumodifiées : chaudières,chauffe-bains, chauffe-eau etradiateurs indépendants gaz.

Emprise de la chaudière gaz« murale » à remplacer

Figure 6 - Exemple de remplacement dans l’axe et dans l’emprise de l’ancienne chaudière (la nouvelle chaudière doit avoir un espace de recouvrement avec la zone estompée)

AVANT APRÈS

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Tableau 6

Remplacement de la chaudière

Remplacement de la chaudière Simple remplacement du robinet dans son axe et son emprise Autres casdans son axe et son emprise de commande de l’appareil ET de modifications

de cuisson remplacement du robinet de commande de l’appareil de cuisson

CC4 R.A.S. CC4 CC2

Le tableau 6 récapitule le typede certificat à produire selon lanature des travaux.

� Suivi et maintenance de l’installation

Il est rappelé que le RèglementSanitaire Départemental (RSD art. 31-6) précise que les appa-reils de chauffage et de produc-tion d’ECS doivent subir une vérification, nettoyage et réglageau moins une fois par an.

Suite au remplacement du (oudes) générateur(s), il y a lieud’adapter le contrat de mainte-nance pour que le détail des pres-tations soit réadapté aux nou-veaux équipements (intégrationdes ballons, précision des limitesde prestations P2 et/ou P3…).

Les principaux types de contrat utili-sés sont les suivants (pour plus dedétail, se reporter au document éditépar l’Union Nationale HLM : « Contrat type entretien des chauffe-eau, chauffe-bains et chaudières

murales - Cahier des clauses parti-culières » - Septembre 2000) :

– Contrat P2 (contrat de base) :prestations d’entretien et dedépannage de la chaudière, lecoût des pièces n’est pas inclus.

– Contrat P2 + P3 : prestationsd’entretien et de dépannageincluant le coût de fourniture despièces défectueuses.

– Option P3R : les prestations cou-vertes par le P3 R concernent leremplacement complet des équi-pements dans une partie du parc.

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PRINCIPAUX TEXTES REGLEMENTAIRESET NORMES - BIBLIOGRAPHIE

� Textes réglementaires

Arrêté du 2 août 1977, modifié par les arrêtés du 23 novembre 1992, 28 novembre 1993, 18 septembre 1995, 26 juin 1996, 9 septembre1996, 21 novembre 1996, du 5 août 1998 et du 5 février 1999, relatifaux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gazcombustibles et d’hydrocarbures liquéfiés, situés à l’intérieur des bâtimentsd’habitation et de leurs dépendances.

Arrêté du 24 mars 1982, modifié par l’arrêté du 28 octobre 1983 relatifà l’aération des logements.

Arrêté du 22 octobre 1969, relatif aux conduits de fumée desservant leslogements.

Arrêté du 12 août 1993 modifiant l’arrêté du 25 avril 1985 relatif auxchauffe-eau instantanés à gaz ou à hydrocarbures liquéfiés.

Arrêté du 30 mai 1989, relatif à la sécurité collective des installationsnouvelles de ventilation mécanique contrôlée auxquelles sont raccordésdes appareils utilisant le gaz combustible ou les hydrocarbures liquéfiés.

Arrêté du 25 avril 1985 modifié par l’arrêté du 30 mai 1989 relatif à lavérification et à l’entretien des installations collectives de ventilationmécanique contrôlée - gaz.

• Installation de gaz, alimentationdes appareils

• Organes de coupures de gaz• Aménagements des locaux• Contrôles, vérifications et entre-

tien des installations

• Ventilation des logements

• Conduits de fumée

• Chauffe-eau instantané non rac-cordé à un conduit d’évacuationdes produits de combustion

• VMC-gaz :– Dispositif de sécurité collective

dans les installations nouvelles– Vérification et entretien de la

VMC-gaz

Principaux textes réglementaires et normes

Les textes relatifs aux installations de gaz sont nombreux. Aussi, nous présentons ci-aprèsune liste des principaux textes qui concernent l’installation d’appareils à gaz dans leslogements en donnant pour chacun d’eux les parties d’installation concernées.

• Installation de gaz dans les locauxd’habitation

• Amenée d’air et de dimensionnementdes conduits de fumée à tirage naturelpour le raccordement des appareils detype B11 et des appareils àcondensation de type B22 ou B23.

• VMC :– Conception et dimensionnementdes installations de VMC

– Règles de mise en œuvre desinstallations de VMC.

• Conduits de fumée

Il est possible de se procurer les textes officiels à :Direction des Journaux Officiels

26, rue Desaix, 75727 Paris cedex 15 - Tél. : 01 40 58 75 00

Les DTU sont disponibles au :Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (C.S.T.B.)

4, avenue du Recteur-Poincaré, 75782 Paris cedex 16 - Tél. : 01 40 50 28 28

et à :AFNOR

11, rue François de Pressensé, 93571 La Plaine St-Denis cedexService Norm’Info : Tél. : 04 41 62 76 44

Internet : www.afnor.fr

Les certificats de conformité sont disponibles auprès de :Qualigaz

8, boulevard Berthier, 75838 Paris cedex 17 - Tél. : 01 44 85 46 10 – Fax : 01 44 85 46 11

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� Règles de mise en œuvre

Norme NF 45-204 (réf. DTU 61.1) : installation de gaz dans les locauxd’habitation notamment l’additif modification n° 4 (reprise desRecommandations ATG B.84).

Norme XP P 50-410 (réf. DTU 68.1) : installation de ventilationmécanique contrôlée – règles de conception et de dimensionnement.

Norme NF 50-411-1 et NF P 50-411-2 (réf. DTU 68.2) : exécution desinstallations de ventilation mécanique.

Norme NF P 51-201 (réf. DTU 24.1) : travaux de fumisterie.

Bibliographie

• Règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible et d’hydrocarburesliquéfiés situés à l’intérieur des bâtiments d’habitation ou de leurs dépendances (texte de l’arrêté du2 août 1977 modifié) CeGIBAT.

• La ventilation en cuisine alimentée en gaz naturel - Aide-mémoire. CeGIBAT.

• Aménagement des locaux où fonctionnent des appareils d’utilisation du gaz dans les bâtiments d’habitationexistants individuels ou collectifs. CeGIBAT.

• L’installation des hottes de cuisine. Aide-mémoire. CeGIBAT.

• Systèmes de ventilation et d’évacuation des produits de combustion du gaz à tirage naturel pour l’habitatcollectif réabilité. CeGIBAT.

• Sécurité anti-refoulement des appareils à gaz raccordés en tirage naturel. CeGIBAT.

• VMC-Gaz Guide de diagnostic et de maintenance des installations. Gaz de France – SYNASAV.

• Ventilation mécanique contrôlée. COPREC.

• Règles d’installation des appareils à gaz dans les cuisines. CeGIBAT.

• Ventilation des logements et évacuation des produits de combustion. CeGIBAT.

• Les conduits de fumée. CeGIBAT.

• Certificats de conformité - Aide-mémoire. CeGIBAT.

• Contrat type entretien des chauffe-eau, chauffe-bains et chaudières murales. Cahier des clauses particulières.Septembre 2000 (édité par l’Union Nationale HLM).

Documents disponibles auprès de :

CeGIBAT : 44 - 46 rue du Rocher, 75008 ParisInternet : www.cegibat.com

Commandes : Librairie : tél. : 01 47 54 75 10 • télécopie : 01 47 54 73 97Recherches complémentaires : tél. : 01 47 54 75 20 • télécopie : 01 47 54 73 98

Questions/Réponses : tél. : 01 47 54 75 30 • télécopie : 01 47 54 73 98

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CEGIBAT - L’information-conseil de Gaz de France pour les professionnels du bâtiment44-46, rue du Rocher, 75008 Paris • tél. : 01 47 54 75 10 • télécopie : 01 47 54 73 97

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