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\ GUJDED DES DECEMBRE 1995 Abt Associates Ine. USAID

GUJDED DES - Cirad

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Page 1: GUJDED DES - Cirad

\

GUJDED DES

DECEMBRE 1995

Abt Associates Ine.

USAID

Page 2: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercialis<1!io(l des huiles essentÎelles Oelobre 1995

Ce document est un outil nécessaire pour l'aspect commercialisation des hu iles essentielles. Dans la mesure du possible. l'éqUipe Qui s'est chargée de réaliser ce manuel décrit les pratiques du secteur sur différents points. La fourniture d'information des plus récentes permet à tout un chacun d'avoir une vision globale quasi actuelle de la lilière et de ces perspectives de développement.

L'objectif de tel document vise au guidage des "nouveaux promoteurs" dans le secteur quant à l'aspect commercialisation. Un maximum d'adresses de clients de centres d'information et de promotion y sont listées pour apporier une ouverture à tout un chacun.

Ce document vient en complément du "Manuel rapide et utile pour producteurs d'huiles essentielles" du Dr Robert Randriamiharisoa de Abt Associates Inc ..

Dans la mesure du possible, l'équipe a essayé de rendre la lecture de ce document la plus facile possible. Le premier souci porte sur la richesse en informations de tout genre ayant trait au domaine des huiles essentielles.

Pour la réalisation de ce document, nOus ne saurior.s remercier les opérateurs déjà en exercice pour leur collaboration en ce qui concerne la fourniture d'information, M. Dale Rachmeler, M. Robert Randriamiharisoa, les étudiants de ESS Agronomiques, qui ont activement partiCipé à la réalisation de ce document.

L'opération a été menée par: Il a été supporté par:

Fidy Raharimanana Candish Rafenosoa Sonia Rakotonirina Dele Rachmeler Robert Randriamiharisoa Roger Andrianarivo

Page 3: GUJDED DES - Cirad

tvfJnud de commqc1;llisali{)[\ des huiles esscrnielles

Partie l : GENERALITES SUR LES HUILES ESSENTIELLES

Chapître 1 Définition et description 1.1 Définition

Chapitre II Catégories d'huiles essentielles

Partie 2 : CARACTERISTIQUES DU MARCHE

ChapÎlre l Le marché mondial 1.1. Les principaux pays importateurs 1.2. L'évolution des exportations en volume et en valeur 1.3. Le marché des huiles essentielles

Chapître II

1.3.1. Importance économique de la filière 1.3.2. Les tendances des produits

L'Offre malgache 2.1. Les produits existants à Madagascar

2.1.2. Les régions de production (cartographie) 2.2. La production à Madagascar

2.2.1. Forces et faiblesses 2.2.2. Coûts indicatifs de production

Partie 3 : PROCEDURES DE COMMERCIALISATION

Chapitre 1 Préalables à la commercialisation des builes 1.1. Connalssance des marchés 1.2. Connaissance du produit

1.2.l. Les marières premières 1.2.2. Le produit final

1.3. Coimaissance de ses propres moyens 1.3.1. Moyens humains 1.3.2. Moyens financiers 1.3.3. Moyens technologiques

1.4. Outils pour mieux vendre 1.4. L Le schéma classique 1.4.2. Les rendez-vous importants

Chapitre II Les acteurs dans la commercialisation 2.1. Les producteurs d'huiles essentielles

Octobre P)C)S

1 1

2

,)

3 4 5 5 5

19 19 19 20 20 20

22 22 22 22 23 23 23 23 23 25 25 26

27 27

Proje< ~AELSP PiJgc ii Abc AssoC'iotes (1]('.- ATW-Coosl.lltants

Page 4: GUJDED DES - Cirad

2.2. Les clients er courtiers 2.2.1 - Etats Unis 2.2.2 - Canada

Chapitre III

2.2.3 - Royaume Uni 2.2.4 - France 2.2.5 - Japon 2.1.6 - Madagascar 2.2.7 - République Fédérale d'Allemagne 2.2.8 - Pays - bas 2.2.9 - Suisse

Les organismes d'appui et de logistique 31. Le SYPEAM 3.2. Les organ ismes de promotion 3.3. Les laboralOires d'analyse

3.3.1. Principes généraux 3.3.2. Leur adresse cr tarif 3.3.1. Les analyses et les normes

3.4. Les fournisseurs de conditionnement 3.4.1. Utilisation. des emballages 3.4.2. La pratique

3.5. Les transitaires 3.5.1. Préalables avant l'envoi des colis auprès des transitaires 3.5.2. Les principaux transitaires

3.6. Les transporteurs 3.6.1. Les transponeurs routiers 3.6.2. Les transporreurs aériens 3.6.3. Les transporteurs maritimes

Chapitre rv, Les circuirs de distriburion 4.1. Le circuit local 4.1. Le circuil international

ChapÎlIe V

4.2.1. Le circuil européen 4.2.2 Le circuit américain

Les procédures de paiement 5.1. Procédures au niveau administratif 5.2. Modes de paiement

5.2.1. Le crédit documentaire 5.2.2. La letlre de crédit irrévocable et confirmée

ANNEXES [ BIBLIOGRAPHIE II Les Statuts du SYPEAM [JI. Les membres du SYPEAM

Ocrchrc 1()Q~

30 30 31 '0 .J_

.J.J

33

35 35

36 36 36 37 37 37 39 44 44 45 46 46 46 47 4ï 47 4ï

48 48 48 49 50

53 54 55 58

Page 5: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commerdalis<llion des huiles essentielles

PARTIE 1 • •

OClObre 1995

G ENERALITÉS SUR LES HUILES ESSENTIELLES

, ,

LI. Définition

Les huiles essentielles sont des mélanges complexes de substances chimiques volatiles eX1ral1es à partir des diverses parties de plantes: neurs, racines. feullles, tiges, écorces ou grains,

1.2. Description

Chaque huile essentielle contient un mélange de mul1itude de produits chimiques jusqu'à 120 constituants différents dont la plupart son! encore difficiles à Identifiar, A titre d'exemple, l'huile essentielle d'ylang.ylang contient, à elle seule, une centaine de produIts, Les huiles essentielles sont recherchées pour leurs caractéristiques olfaetlves, gustatives et médlelnaias. Elias sont utilisées comme composants dans diverses industries:

En général, les huiles essentielles peuvent être utilisées en pharmacie, dans les arts cuBnaires pour relever le goûts des aliments,

Elles peuvent être commerclallG"ée5 50US 50. forme brute Peur cedaïns u§;agé!~, les acheteurs souhaitent salt obtenir des nulles déterpénéea soii avoir certains éléments chimiques présents dans le mélange.

Proj<1 .\1AELSP P'gc 1

l\ titre d'cNcruple. l'huile; de canllelle a lin drd antiseptique. apl'lfcd1/11iaque, stlmllllUlt pOllr lo. Qlnrulat10D et La rClo1.rAUôn. D'autre parL elle eSt u(ili'\::t:~ dans t:l !a.bnCUUOn ae Mvon, dt pJtc denflfdce. daus la prépar<:'uon de boJssons alcooJJ.sésc ct hygléolgue:s (Coca,' cola) et dan$. les 30tlpCS f.nslanlanoées lKaon),

Abt A~socilHeS rne.- ATW-Crillsullants

Page 6: GUJDED DES - Cirad

Nous avons présenté dans le tableau ci-dessous les prllicipales huiles essentielles existantes. Cependant. Madagascar el<porte en priorité les huiles essentielles Itadllionnelles comme l'ylang-ylang. le palmalosa et le girofle. Ca n'est que récemmenl Que Madagascar commence à: se tourner vers les nouvelles huiles essentielles telles que le géranium. le ravanlsara. le basilic. la niaouli et le vetyver. Ce dernier est <tC1uellement en phase de démarrage.

En outre, il (aul remarquer que le pays est riche en biodiv8lsilê. Des plantes endémiques font l'objet d'une extraction et les huiles extraites sont très appréciées pal les clients.

LES PRODUITS EXISTANTS ET LEURS UTILISATIONS RESPECTIVES

PRODUITS UTILISATIONS

Nom Botanique Nom ve,naculal ra Parfumerie Coométique Pharma Agro-ceulique alimentaire

AlramomulTI 8.IlQUS lifoIium Lon Q() ze (vraI) V-

m IflOphy/lum Huile de Iomha V-

'" OdOl'8!8 (extra 1.2.3) YlanQ.'(1(jj1Q 1/' V

C/nl'lBm()mum c.gmphors Aavinls&r& ""

Clnnaroomum zeyJanù;;um Cannelle "" .... t/ V

(;,trus hys tri:.: Combava 1/' V' ~ n f1lIJdIJs C!tronelle V V-

Palma/OS<) V- V-

Eut::;;i3/y!J/VS CÀJi()(jora Eucalyptus olive V'

Eugeroi.a AromabC:.i (clou) Girolle (clou) V 1/'

! ~ IvOlmJtJca ('foU/nD) GI(Ort~ (te:uilli!!) V- V-

i IJQQfiKJ AlOfTlEiFlœ (grlfltJ) IQ;mfle (grilillJ -f- V V'

Longaze !taux) V ,,,.

moocaphalum Hsllcl'lryss V

... Radrlélka V'

MeI",/.UC:lII vildJIfot ~ NllIouli t/ V'

• Octmum bEisillc:um aaslilc V ! Jtt

Pfl~ff)Drwm r~um V """""-

PIpe! N/(J'um (110/" Poivltnolr 1 ." V- v'

Ploer Nl{)fUm (ven) Poi-ne vtrl v' V V

~af)/z;;!ta kavozo V V- I/'

Ve!J1.oCna uzanoides Vétvvel V' V'

Zint)Jber olficlf'ldJe Glnqemore V V

ne.- ATW·ClJu~ulil.lnb

Page 7: GUJDED DES - Cirad

Manuel dt': commerciJjisation des hoiles essenllelles

PARTIE 2 • •

OClobrc 19 l)S

CARACTERISTIQUES Dll MARCHE

1.1. Les principaux pays importateurs

les principaux pays de destination des huiles essentielles sant concentrées en Europe et aux Etals­Unis. Ainsi, la France et la RFA sont les plus gros importateurs"

D'autre part, les Importateurs s'interessent surtout aux huiles essentielles traditionnelles comme l'ylang-ylang ou le girofle, Cependant, les nouvelles essences telles que le géranium font leur apparition et commencent à feîre l'objet de demandes de plus en plus importantes.

Sur la mappemonde ci-dessous sont représentées les principales exportations de Madagascar en huiles essentielles verS les pays de destlnatïon,

FRANCE (1994) Yilng yl,ang : 9 000 ( Girofle : 341000 t Géranium: 40 kg (l995)

ETATS·UN1S ( 1994)

GiroGe : 210 000 1

ESPAGNE (1994) Girotlc; 88 kg

Projt:! MAELSP

ROYAUME-UN! (J994) Girone: 134 OOO!

COMORES (1994) Citron: 19 kg

Page J

PAYS-BAS (1994) Girofle: 17 000 t

YI,ng-ylJng, 200 kg

RFA (1994) Ylang-ylang: 30 kg Giron, : 9) 000, géranium ;20 kg (1995)

SINGAPOUR (1994)

~~z::ë;;;:--------,: Girofle: 52 kg

REUNION (IQ9J) YIJn~-ylîlng . 33 kg citron: 82 'g(1993)

[NDE (1994) Girone :11 000,

AlJl A.~.'\od:.lft$ rnc-- ATW-Consulr:J.nts

Page 8: GUJDED DES - Cirad

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Page 9: GUJDED DES - Cirad

1.3. Le marché des huiles essentielles

1.3.1. Importance économique de la filière

La part deS hUlles essentielles dans l'apport de revenus à l'exportation pour Madagascar est asse! modérée mais les exportations de produits tels que les hUiles essemfetles d'ylang-yfang, de basilic et de geranium présentent de bonnes perspectives de développement pOUt la période â ven!r

En 1995. les prévisions Oe développement de la lilière huiles essentielles de girofle, d'ylang-ylang el de basilic s€tfaiem de l'ordre de 30% en quantité par rapport à 198ft Cet accroissement anaÎndra env"lron 60 % en 2{l05.

~ Actuellement, SUr le marché international apparaissent d'autres produits de synthèse qui viennent concurrencer les huiles essenlieijes "naturelles", Le 1ait que !'hUl1e ne peut actuellement oas âtre synthétisable constItue un atout pour certaines huiles essentieUes malgaches, Ceci peut justifier le choix par l'()pérateur dé l'huile <>ssenlielle à produire et li exporter,

1.3.2. Les tendances des produits

Projet

Ci-joint les tïc~es par produit décrivant:

• Le cadre d'identfficatÎon et des. carec1Ë:ristiques de l'huile essentielle, ainsi que ses principales utilisations.

· les princÎpaux pays de destÎnatîon

• le marché et lèS perspectives de développement

~ la tendance des cours

Oéf,inition des schémas suivants :

Commercialisation très opportune

CommerclaHsallon il moyenne perspectille

Commerclallsat/on à faible portée

Page 10: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commerô.lisallol'l des huiles essè'l1\ielles

13,2.1. Huile essentielle d'ylang-ylang

8~1:

MétDOOe d'exu-aClKlfi :

PriOOpales u)~isaliol)S -

FI(!VI

Hydn:xJiS1~l.aHO(\

Noo Syfl1l'\{:1is.aJ:l1e. l'\I.J~e esse-nllele lradil!CMelle

EntretiQn de la peau (acné, morsures d'inse<;tes), eircula\iol'\ sanguine, système nerveux (insomnie. oeptessloo) L 'y1an,g.ylarlg eSI également utilisé en tanl qua fil(31eur dans les savons, les p,rcàu/15, cœméliqu8S el le:s parfums. A titre d'exel119le, le parfum 'Chanel N" 5"21 pour d.ai\S s.a composhion l'yIang'ylang et la lI1!fIille_ 1 eS!. aU~1 ulllisé pour parlumer les boissons alcoolisées et hy~iques, les !ru.1s et les œs.sens..

• Les principaux pays acheteurs

Oe!Onrc 19<J5

Le tableau ci-après représentE! les. principaux pays d'exportation de l'essence (fy1ang-ylang, ainsi que l'évolution de ces elr:ponatioos de 1990 il , 994.

EXPORTATION D'ESSENCE O'YLANG YLANG PAR PAYS DE DESTINATION (EN Kg)

(90-9<1)

H'l90 1991 '992 1993

229J.3 8414 8919 10658

390 202 220 306 Il1s;~

45Q 250 328 207 200 IllSlg(Iriant

55 55

6

23 774 a 866 9 522 la 928 iii 749

Source: Insti\ut Nati<::lnal da la Statistique

• Oe!Halctl1 du marché et pernr;>eet!ve3 de dévelQppement

~ La. produc1iol'l a subi des baisses importantes en quantité 61 en Qualité à Madagascar malgré une forl6 demande sur le marché français. Ce:l'le baisse de la demanda esl due principaleme-rwà des raisons agronomiques el technologiques"

Actuellement, il existe une rivalité entra l'essence d'Y1ang extra et celle de l'Ylang cal. :3 qui présentent des propriétés similaires. Mais cette rivalité ne concerne qua l'utilisation de ces dernières en savonnerie aù la qualité d'huile exigée es1 moindre, L'essence d'ylang eX1r<l restera louiours 1 .. b~S& de la f."ll'ltll':l\tlM dê~ pâr/"um3 dl!! luxlO_

L~s principaux producteurs d'huiles essentielles d'ylang-ylang sont Madaga!car, la Reunion al les Comores. La produdion mondiale annuelle d'essence d'ylang toutes qualités confOMues en '990 est estimée à environ 85/90 tonnes alors qu'en' 975. elle avoisinait les 120 tonnes. les prêvÎsions cie développement de cette essence sont optimistes_

Projet MAËLSP Ab! Assucrufes -COD sul têi [1 t s

Page 11: GUJDED DES - Cirad

M;Jrwel dt commercialis.ation des hl!ilcs. esserHie!les. Oc <ob', 1995

~ :~

Toutefoi-S. des efforts restent-encore à faire au niveau de---l-:---l-~-~~-~-~-I-~9je ei--I des qual!1és à Madagascar. Ces efforts devront porter:

~ sur l'amellora11on génetique des plantattons dont la plupart Son! i âgées de pluS de quarante ans 1

• sur la technologie (équipements, lechniques d'entrelien, de dlstillalion) ! permettant d'obtenir Ie.s queUtés extra et première, '

_____ ............... __ ....... ___ .1

• Tendances des cours

250

200

• ~ 150

'- • 53 100

• ;:l

50

0

J989

IEVOLUTION DU PRIX D'YLANG EXTRj (tendance globale el fourchette de prix)

i • 1

1 •

1990 1991 1992 1993

• • 1 1

1994

L'ylang extra est un produit qui est utilisé da.ns l'industrie de la parfumerie. Concernant les prix, la période 1989-début t995 pourrait être divisé en 3 phases:

'1ge9 ·1990: 114USD-121 USD.

• 1800 - 1881 ' 114 USD 0154 USD avec un maximum de 121 USD à 202 USD.

• 1991 - 1995, aucune nucluallon,

Projet MA)':LSP Abl Assoclates Jnc,- AT\V·Con'lultao!s

Page 12: GUJDED DES - Cirad

Huile essentielle de girofle

CMad~Sl:Ql!1l$

Principales u\ilisalioM :

lruil el<llU pal hydrooislillallOfl fru!1 ex1Ial't ~aJ distJaOOi\ à la vapeUf levlfle eK1raii pat hydot'odis'liliaUoo

17%

Non syolhélisabole, l'Iule essenrie8e lTaoitiCl'if\elle

CI/CU talion orochile). rnll'lUf1ft3J/e I1nfl..-.n,~M Le girolle d enUfriœ. des cosrn éliqlles. Elle cooslilue la 1V""rI\,"r .. POUl la fablic.alioll d'Eug ér.oI (Van~e syl11l161K:jUe 1

D'après le lableau ci-dessous, la France resle le principal acheleur de ressenca de

JAPON

PAYS BAS

RDA

REUNION

AFA

SIN

TOTAL

60

50

41)

lO

:W

10

0

1',140 19<,)1

EXPORTATION D'ESSENCE DE GIROFLE PAR DESTINATION (En Kg)

35200

17533 8800

86020 136432

BOO

40

60491

10180

11000

(Cil pourccîllugc du 10101 CXP()Mt.)

-11-- FRANCE

--0- RFA ROYAUME UNI

--0-- ETATS UNIS

\992

Ahl

Page 13: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercialisation des hUllcs cssCnliclk$ Octobre 1995

• Descrilltil dy marché et perspectives de développement

Le marché mondïal de cette huile essentielle est sstimé à 3200 tonnes par an donl 50% étaient assurés par Madagascar en 1988 alors que celui-ci avait le quasi-monopole dans les années 70.

La production d'essence à base de feuille a subi de fortes baisses depuis 1975 en raison de l'appantion de nouveaux producteurs (Indonesie, Brésil, Tanzanie). La production d'essence de girofle à partir de ctous reste encore marginale à Madagascar alors que sa valeur ajoutée est superieure à celle de l'essence de feuïlle.

~ \d L'essence de clou de girofle constitue la matiere première pOUf la production de vanilline (extraits synthétiques) ou Eugénol, Son développement entrains ainsi la baisse de la defTIande en extraIts de vanille naturelle,

'----------------------_ .......... _.

• Tendance des cours

1 EVOLUTION DU PRIX MONDIAL D'ESSENCE DE GIROFLE 1 12 (feuille de girofle)

1: L----·~ 6

4

2

o 1989

• Mr1l1989' • J"nvlarl991 : • Septembre 1991 ; · Ma,.,. 1992 : • Février 1995 :

1990

990 USD 0.J8 USD 3,08 USD 7,15 USD 4,95 USD

.-----0-

1991 1992

_.~

1993 1994

les cours de l'essence de girofle accusent des 1luduat[ons assez importantes durant les cinq dernières années avec une tendance négative,

Ah!

Page 14: GUJDED DES - Cirad

-

Manuel de commercidlisa!ion des hUiles essentielles OClohre 1995

1.3.2.3. Huile essen/ieUe de basilic

Parties de la planle distl11ée :

Méthode d'~xrractlon ;

Qarngéristigwes :

Princ.oales ulilisaHons:

Feuilles

0,1%

Oisl~latJon a la vapeur

Non SJ'f'ltétisaNe, hu;le essentielle Mn il'aditioruiel!e

En pharmacie (Ctrculation sanguine. système respiratoire. immUf\t!9it'ej. cosmétique, parfurnene el allmentaIr!!:

• les principaux pays acheteurs

L'essence de basilic est principalement exportée vers les Etats-Unis et la France.

• Descriotlf du marché et persoectlves de développement

La prOduction est encore faible avec une production annuelle de 2 tonnes pour Madagascar contre 6 tonnes pour les Comores sur un marché mondial où le basUlc di1 "bourbon" est peu représente. La part la plus importante est détenue par le basilic d'~gypte riche en "Iinalol".

Toutes origines con1ondues (basilic bourbon, basilic doux), on estime la production annuelle mondiale à 14 tonnes. Ce marché es! appelé à s'accroître en raison de la demande en basilïc bourbon comme arôme alimentaire.

* \3 Notons que le basilic est une plante annuelle, resistante et peut se développer par monoculture. Cet atout lui donfl€ de bonnes perspecttves à Madagascar car sa culture flécessite peu de mécanisation et permet l'utilisation de noire main d'oeuvre ancore bon marché.

• Tendance des coyrs

IEVOLUTION DU PRIX DE BASILIC • I80T t a-a (maximum) •

:~~ .-.-.-----.-.-./0/ \_._._._._._._._._._._._._._._.\ 1\ .120

100

8Q-

60-

40-

20-

1989 1990 1991 \992 1993

• Tout au long de 1995, le kilogramme es! vendu entre 90 et 110 USD FOS

~~~::-;:;:::-----------"

Pr'IJJl!'t ;'I;[AELSP PilgC 10

l_a_B_a M_M_œ_.

1994

Page 15: GUJDED DES - Cirad

1.3.2.4. Huile essemielle de palma rosa

eiàt1~ g~ la Qlâr'l(§ dlsHêe ~ PartIes .aériennes de fa plM!e ç Reodemel1l. 0,\% 'f Méltlode d'i!':Xf'J'~Ç.1.iQn : Di$\it!atior, il la vapeur. huile essentielle Mn tradnionnelle

Caf'?C!éliS1lqyéS Nor. synthetisable

Pt~'1~iQal&S utBiâèli2C~ : En phs.rmaCJe (anore);'le, stress), cosmétique, parfumerie, tabac,

• Les principaux pays acheteurs

La France eslle principal pays acheteur

• Descriptif du marché el persPj!ctlves de développement

Le marche mondial est estJmé il. 70 IMne. par an. Cependant la production de Madagascar n'atteint que 500 kg par an contre lIonne DOUr les Comores. la concurrence esl forte et le marché aS! principalement détenu par l'Inde et le Brésil.

Les perspectives de aéveklppemenl de cette essence sont limitées. Une amélioralion des quanli!és produites ainsi qu'une baisse des coûts de production par rapport aux autres prodUcteurs permettraient peut-être à Madagascar d'augmenter significativement ses productions en valeur, sinon en volume.

" Tendance des cours

Durant le premier semestre 1995, lé kilogramme d"ext,ail de palmaros", arteln124.20 USD FOS.

Assûcï::ltcs lat.- AT\V-CoosulIDU\5

Page 16: GUJDED DES - Cirad

-

-

-

1.3.2.5. Le géranium Bourbon

ReodemeO! "

MétbOdi d'eA1ffl.C'!i6n

Q.~ntC1erisljques :

pr'oc)oa(es u@sa\iOfiS .

DIS1\lla!iOr1 ~ la vapéuf

Non synthétisabla, huile esser.tie!le non uadfliOfîr1elle

En pharmacie (syslème respiratoire, neN€!U:W:, cÎrculaHor1 sanguine), cosméliques (crèmes. savons}, parfumerie, bOl$S01'\$ hygienlquéS et alcoOlisés. produits alimentaires .

• Les prIncipaux pays acheteurs

La principale deslination de l'essence de géranium est la France.

• Descriptif du marché et perspectives de dévelQppement

Qr.:lobfC 1 t):()5

la Réunion a été pêndant fOr! longtemps le premier producteur d'essence de géranium Bourbon. Cependant, compte tenu des coOts de main·d'oaullfe élevés et de l'abandon des cultures. l'Ile a progressivement baÎssé sa production, Cependa.nt. l'essence de géranium est très recherChée car elle se substhue en faible quantité là l'essence de rose don! le prix est hors de portée des parfumeurs< Le géranium de type bourbon pcoduite à Madagascar est particulièrement original car son taux de Gua\a~ Diène est :elativemem élevé, égalant celui de La Réunion (environ 4 5%),

Le développemenl du marché dllpe.~d surtoul de la régularité de prodUit e' de l'assurance des parfumeufS d'êue touJours ravitaillés avec des prix assa" staoles Actuellement Madagascar peul récupérer 25 il 50 IMnes du marché mondial. La demande mondiale est de 250 lIan<

160 T 14() R<

120 l I!>l)

100

l~ 80

60 . --40

20 0

1989

Projd MAELSP

NOtons que l'essence de géranium ressemble à ceile de rose qui coûte 20 1ais plus {}her. Les parfumeurs utilisent beaucoup certe essence "bon marché- quI cS'ailieurs se marie oien avec celle ce Vétyver el de Pale hou IL T Oules I.s troIS sont la base de la parfumerie actuellement

EVOLUTION DU PRiX DE GERANIUlVI

" .----.. ---R

,.~.:

--"-- Bourhon -----.----. • --Q-..--..- Ch ine ...--cr __ • __ Egypte

J990 J 991 1992 1993 1994

" hl

Page 17: GUJDED DES - Cirad

Le prix de J'essence de géranium diffère selon qu'iJ s'agisse de géranium Bourbon, de 9èrani~m Chine, de géranium Egypte. Les cours du géranium Egypte évoluerrt en parallèle avec ceux du gBranium Chine. ,

- géranium Bourbon.

-1990 1993: 138.60 USD • Novembre 1993 : 154.00 USD - Octobre 1995: 154.QOUSD le prix du géranium bourbon accuse peu de vanations depuis 1988.

- géranium Chillé :

-1990· \993: 25.85 USD 39.60 USD • Novembrè 1993 94.60 USD - Décembre 1993 : 132.00 USD - Octobre 1995: 105.00 USD

· géranium Egyple : -1990 ·1993; -1994 :

._"-;-;-;=-::-;::--­Prnjet MAELSP

55.00 USD - nao USD 105.60 USD

Page 18: GUJDED DES - Cirad

M<lnucl de commercialî:i2lion des huiles es,senlidlc~

1.3.2.6. Huile essentielle de calJnelle

Part:es de la QlarHe dL~iftêe

8eodemen! :

Méttlode d'extraction:

Ca(Bdénstques:

Prindrulles utilisations:

Ecorces. feuilles

0,41% pOUf les feuilles. 1,5% pOUf l'écorce

Distillation à la vapeur

Non synlttétisable. hu!(e essenr.elle traditionnelle

En pharmacie (syslème respiratOIre, nefV9UX. immuni!aire, circulation sanguine), cosmétiques. dentisterie (pâte de dentifrice, p(epaIBtions dentaires), pariumene, boissons hygéniques el alcoolises, pfOOUitS alimentaires.

• Les prlncioayx pays de deslinatlQn

OçlObre 1()95

Les principaux pays acheteurs d'huiles essentielles de canf'lelle sont l'Europe occidentale et le Moyen­Orient.

• Descriptif du marché et cerspectlves de dévelQllpement

La Chine, le SriALanka et les pays du Sud-Est asiatique sont les principaux fournisseurs du marché mondïal en matière d'essence de cannelle. Ils exportent la cannelle aussi bien à l'état brut que sous forme d'extraits d'écorce ou de feuilles.

Notons que les canelliers ont prallquement dIsparu des terres malgaches à cause d'une exploitation lJop poussée et peu col1tcôlée, Actuellement certains substituent les racines de l'arbre .à l'écorce, La regénèral10n des plBflt3 n'a pas élé effectuée. Si on tient à (elancer ce prOdUit Il est temps de resemer de nouveaux plants mais œlà prendra. bien sOr plus de temps,

• Tendance des cours

EVOLUTION DU PRiX DE L'ESSENCE DE CANNELLE

14 "-12

JO t.lJ

.:;< 8 ~

Q 6 '" ;;J 4

2

0 1989

Essence de 10ullio : · Avn11989: • Octobre 1991 : • Octobre 1994 : • Février 1995 :

Essence d'écorce • Année 1995: 5()Oj",

55% 65%

ProJ« MAELSP

____ ._m ___ .~ <"one Ile)

• .~.

1900 1991 1992 1993 1994

14.30 USD CAF New YorH 704 USD CAF New York

\3.20 USD CAF New York 17,60 USD CAF New York

290,00 USD CAF Air 340.00 USD CAF Air 465.00 USD CAf Air

--~,

1. Ahi Anol'i:tlt.'s IDL". - ,\ TW, Cu osullun!."

Page 19: GUJDED DES - Cirad

1..3.2.7. HuiJe essentielle de vétyver

Principales uliliHliQfls :

Oislillauon à la vapeur

Non ~ls.able. l'II.Me essentiel/! fion !t8d~ionneIJe

En pharmacIe (système nelVeu~. circulation saJ'l9UÎI"le), cosmétiques (crèm~. savons), parlumerie (de Iype oriental). de conseNaiion des ptOduits allmemaires

• Principaux gayS de destination

Les la FrBtlce. la Chine pOUf l'jndusllie cosmétiqua. L'activité de translormalioo de l'huile essentielle de vétyver est effectuée dans ces pays car celui-ci na constitue qu'une matière pour les lransforma1eurs.

• Deliçrlptlf dU marché et perspectlyes de déYII!oQpemi:nt

Les principaux producteurs sont HaÎli, Chine et Indonésie. Actuellement. Hail.i constitue le plus grand .producteur de vét.!ver. Ham détlenl à elle seule 70% du marchè international du vétyver.

• Tendance des cours

70 USD/Kg

60 ,.

50

40

30 Il

Il

1 20 • , .. " 10 ..

0 1989 1990 1991 1992 [994

EVOLUTION DU PRIX OE L'ESSENCE DE VETIVER

Auparavant, l'Indonésie, l'Île de Java et Haili étaient les deux principaul!: producteurs de vétyvef. Depuis 1989. SOr) prix. n' a cessé de baisser En eHet, le kilo de vétyver a de 48 USD.53 USD (198.9) à 35 USD (1990). Il a mème diminué IUSqu'à 30 USD en 1991.

En oUlre. vers le milieu de l'annee 1993, trois produits om éré cOlés à savoir le vétyver Bourbon, le véLyver du Brésil et le vétyver de Chine.

• 1993 véryver Bourbon : • 1993 vétyver Brésil : • 1993 vétyver Java. • 1993 vétyver Chine: • 1993 Vétyv"f H:.ïli .

136 USD SOUSD 69 USD· GO USD 37 USD S2USD

nts

Page 20: GUJDED DES - Cirad

Manuel dc commerciallsallon des huiles essentielles Octobre 1 QQS

1.3.2.8. Huile essentielle de gingembre

Parties de la Qlanle d~ill§:§ : Rhizomes

9& .8~d~ment : 1,3% à 3.5%

Méthode d'extraction· Hydroolstillalion Ou hydrOCIiffusion

CgrÇJ$nstiques : Non synthétisable, hUile essen.tJeile non tradrtionnelle

~rintjQS!I~~ Ulili~liQo~ : En pna(mSCle, parfumerie masculine et en agro· aJimentatre {giogerbread)

Principaux pays de destination

RFA Royaume - Uni Hong-Kong Japon Pays-Bas

• Descriptif du marché et perspectives de développement

Le marché peut être porteur. En effet le gingembre malgache présente une potentialrté d'ex:traction élevée de par la nature plus juteuse de l'épice, Si le rendement d'extraction à.I'jnternational est de 1,3 à 3,5%, le gingembre malgache pourrait dépasser ce seuil. Cependant, ceci devrait faire l'oblet d'une étude approfondie.

Les principaux producteurs sont Hong Kong (II importe les rhizomes et effectue !es extractions) Chine Inde

:1jt.. ~

Les, princip:tle$ oonlfainle!l qu'on renCOn!re pour le gingembre malgache $onl : - qu'il eSt peli{ dt taille ct souvent de 13. len:e roste entre les "doigts·' de la tubercule. - qu'~ Madaga.5C<lr. Ii! gingembre esl souVtnt seme sur des penles fones et lors de la récolte,

l'érosion deVlenl inconlr6h.ble. La culture de J'espèce peUL se (aire runs le Moyen-Oues! sur k~ anciens tus-(onds 11::1 non sur les lanet)'.

Les pnncip3ux avantages pour !a mSlière première qu'csi le gingembre :sonl que sa durée. de sloc\;;age peul !lllelf'.dre.3.\ <1 mOIs. deux v.lriétés distinctes SOn! prtsemes a Madagas.ç:n :

- (dle ::t ctutir j~ull.e cûffimercialisée fuis ou séchc. - celle à .::h ... ir bleu ("1 gris. (très fibreuse) à ITaIU(ormer en huile e.s.s.cntklle .

• Tendance des cours

Le cours de ['huile essentielle de gingembre est stable depuis 1994, Il est de ['ordre de 38S/Kg FOB,

P,njt't MAELSP AiJt Ab:-;.ocll,ues lne.- A.Tw·Co(!~ul!~lIh

Page 21: GUJDED DES - Cirad

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Page 22: GUJDED DES - Cirad

Mafluel de commercialisation des huiles essenlie!:l':s Octobre 1995

1.3.2.10. Huile essentieile de tagete

.eQ[\~-AgJQ olante distiltée ; fPartles aériennes de la plante

V~ Rendement : "' ... ,1>

~éthode d'~actiof'l : Di.slilla1oo a la vapeur

Caractéristiques : Non synthé:is.able. hUile essentielle non tradîtlonnelle

~~ .. v.!jl.~JJ.~ .. Pesticide conL"e les nématodes

• Les prlncipayx pays de destination

Les pays acheteurs de tagete sont principalement les Etats- Unis et les pays de I·Europe.

• Descrlptff dy marché et perspectives de développement

A l'heure actuelle, l'Afrique du Sud, la France. l'Argentine e, l'Egypte sont les principaux pays exportateurs d'essence de tagete. En général, les exportateurs de ces pays sont également distributeurs.

• Tendances des cours

En 1993, les cours du tagete étaient do 98 USD le kilogramme.

1.3.2.11. AUtres h1/iles essentielles

Actuellement. les huiles essentielles présentant des potentialités à l'exportation sont:

- le niaouli:

- le badiane:

- le rad,laKe :

· 1. longoza :

- le raventsare ~

- le rllvmtsara :

- l'oignon:

PrOjet M,\ !!.LSr

500 à 100 Kg de demande par an

Le radriaka esl une mauvaIse herbe qui pousse un pêU pi1!;nout de valeur marchande nulle:. Ct"!'pemdant, .son 6ssence intérüsse les parlumeurs. A.insi, VOici un moyen d'exploller de nouvene~ r(H~OlHC@S el de mettre en valeur de no~veaux plants malgaches. Les eoOts d'e:x-ploita,tion, d'entretien n'exlstem pas et ain~i que le ris:qu~ de vol 811a plante se trouve en abondance dan.:! toule l''ils.

Les mêmes remarques que pour le radri~ka sont à garder pour le Iongoza

L'utiliSAtion de son EtS5ïence est axé emlsrsmem danS 1';;gro-a]imen{alrQ (vlande t5 reparée). Son s8ul inconvénient eliit qua l'huile SS5entielle d'oignon nuit à l'organisme humain par Inhalation. D@s mesure5 de protectIon doiV~('jf être pn.59S pour la manipulation de l'.,sence. La région de Mampikony 051 une région riche ên oignon mais l'év.ilcualion du produit concerné reste le ta.ct~U( de blocage.

Aht AssOC!lltcs Inc.- ATW.Con!iult:A(l:t.>-:

Page 23: GUJDED DES - Cirad

Manuel r:k commcrcialisalion des huiles use~IÎdles Delobre 1995

2.1. Les produits existants à Madagascar

Madagascar. de par son climat. presente une potentialité enorme en épices el eil huiles essentielles. Nous avons résumé dans la carte présentée cl·après les principales plantes de Madagascar qui représentent Url intérêt économique dans le secteur. Il s'agit des plantes les plus répandues daM l'Île. Cependant. d'autres planles. quoique plus rares, $Ont disponibles il Madagascar. Il s'agit nolamment du géranium et du rl3.venlSara.

2.1.2. Les régions de productioo (cartograpbie)

Page 24: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commerciallsalJon des hmles ç~'sènl)cl1es Octobre 1995

2.2. La production à Madagascar

2.2.1. Forces et faiblesses

La production est entièrement aux mains du secteur prNs qUi d'ailleurs s'est mobIlisé pOUf constituer un syndicat (le Sypeam : Voir Panl. 3, chapitre III, § 31.). Les ",tes da production d'huile essentielle son! maloritalrement décentralisés, à proximné des mafleteS premières" Ceci dlmmue les frais d'approche. MaiS toujours est-Ii que 1e sùuci des opérateurs porte sur la communication qui raSie pour le mOrrte:"!t faible sunout si !a maIson mère se trOuve dans la capnale et j'unité de production en brousse" Les pns&s de dOCtslons opérationnelles et le contrôle du teuain en sont rendus diffICiles.

Ou point de vue global. la production pour la plcpart des prodUlls n'arrive pas il satislaire la demande intematjoo?le_ Les prîncîpafes contraintes son!

• La qualité de l'huile souvent insalisfaisanté la non maÎlnse de la technologie constitue un des fac1eurs dé1err."~nants dans ce cas précis,

• La capacité de production de chaque unité étant restreime par la faible quamrtè en mali ère première et le nOr:ibre pour le moment restreInt d'opérateurs dans le domaine,

Pour les huiles non tradrtionnelles, en tout cas, le marché esl grand ouvert (gèranlUrl1. palchouli, vélyver, ... ).

Dans tous les cas, l'opéra1eur doit tenir compte de t'aspect environnemental, La surexploi1atiol'\ de ressources naiureUes les épuisent rapidement Les slratégies à considérer peuvenl être les suivantes:

* utiliser des matièrc5 premieres "('eoolJ"elahies~qut après éwdes spécHïques ut! peuvenl s'éteindre maÎs au contraire s'aulû-.muttJplieOl &ans effort c:ooséquent de la part dé l'horrune,

.. utiliser des matières premières "renollve.bbks" ISsucs d'une culture ratloualisée,

2.2.2. Coûts indicatifs de production

Projet

A titre d'ex'i1mple, nous avons présenté ici d'après UM simulalion effeclué pm une équIPe de spécialiste quelques couLs mdlcatifs de produdlün ~ , Manuel rapid!f !ft utile pour Iss Pl'O()Jcteurs d'hUiles QsoontieUas.. Ab! AM«iatos, Juin 1 9(5).

eru, du géranium: 1 ha de plantalion correspond il 250 m2 de surlace plantée sur pépinière

COÛI des main d'oevvre SUr la pépinière Travaux effectués Malll Prix Moocaot

d'oeuvre -----------------""

ol'llll\irc l'mg Pépml(:fc T ravnux. du :sol • Dét'rie-hernent + Labour 3 1 SOO ~ SOO - Emo[l3~e + tamlsage + épandage + 25 1 500 37500 fertiJisation 25 1 SOO 37 SOO " Mise en [orme p]me.hatlde + tr~ilèmœùl ru g t 500 12000 '01 • Ombrage 250 1 500 375 000 Préparation des bounm:s · .Préparation + illlSC <':0 place sur 13 plate~

bande 1 TOTAl.. 311 466 500

C ,d ou e$ Intrants OOUf a pGplOlQHâ

lntrants QuaUli'6 Prix Montanf I • .lnltai;:: Fmn

{Cryptol1oid 2 1 IL 000 24000 JnsecU"dc (DVPPl n5 ml 2 750 2 750 Honnone {Roûlonc) 0.375 94 500 35 437 Dolôrnll! K~ 150 3 750 Composte 25 Kg .35 8750 Tr::ln~port (Dolomu,''' COlnpl'l:il) 250 K~ ,0 5 500

"275 K,' 1

20 ,\ i>t

Page 25: GUJDED DES - Cirad

Manuel de. commercialisation de.s huiles t$."se",n!:c"~·e.!.!II",,,~' ____ _ OClobre 1995

TOTAL 1 80 187

Projet MA ELSP PJgc 21 Abl As~oclalc5 Inc.- ATW·ConsuhsIH.<;

Page 26: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercialisation des huiles essenlleltes Octobrc 1995

C - d out es mams d' oeuvre Sur a plantation d '1 Ha

!

Travaux cffcc:tués Main Prix. Montant d'Or..:U\,ïC url! [;.\1 re Fm.

PlantaLÎon sur l Ho . Defrîc.hemem 50 12 400 120 000 ~ Trayage 12 1 500 18 000 - Labour + emonage -:- bll10nnage 200 1 500 300 000 . FeI1iJisalion 75 1 500 Jt~ 500 Récolie Elltrelien --Sarclage + bUlI.age dO 1 500 60000 - Fenilisation I~ 1 500 18 000 TOTAL 853 500

Intrants utilisés aorès récolte

Illtraots Quaot((ê Prix MorJ{arll (1(,) unitaire Fm.

NPK Cl 1-22-16) aoo 1 500 1 200 Compost 16000 35 000 DOlomie 1 600 150 560 000 Urée 150 1 200 240 000 Tra.nsport la 550 20 180 000

371 000 TOTAL 466 500

Coût des main d'oeuvres à la distillerÎe MaÎn Nombre de Prix uoilaÎ.re: Moolalll

d'oeuvre ours de travaîl Fmo E.-,;tracüot:l 2 63 2 000 Fliour 252 000 1

TOTAL 252 000 1

NB, Pour trarter 20 tonnes da feulJIes par an, extraction de e cUissons/Jour pour 3h de cUisson Pour 80 Kg/cuisson 1 cUisson => 80 Kg

250 cuisson => 20 tonnes de feuilles par an

Coût des matières consommables

!

In trants Mam Prix Montant d'oeuvre un i laire Fm"

Bois de chauffe (pin) 250 enJ 5 000 1 250 Eau de rd roidissemem 937,5 900 000 Prodult de Delloyage en3 325 &43 750 Eau de llaiso[l 1.25 900 40 625 Conditionnement (Cubitainer) de 25 l pees 25000 51 300 Aulfes (filtres) 57 rn3 120 50 000

2 pces 1 200 10 pces

TOTAL 2 236 875

Projet MAELSP Abt :\~soClall!S fnc.- ;\.TW-ConSullan!S

Page 27: GUJDED DES - Cirad

M;Hluel de. cOf1'JOerc141hsation d"s btlil<.!:) cs:)enudk:;

PARTIE 3 • •

PROCEDURES DE COMMERCIALISATION

!?!i'é1/l[&\;IDEe:ll &i Ja (l;1DŒilliTéliB:fdE.~;):ll!!l~~C::J iJil~~ :ii:;,;:~liBl3

~§§®[ffi11œ:TITIil:§

1.1. Connaissance des marchés

• S'assurer de l'existence des marchés el de sa capacité d'absorpllon Il eS1 préférable pour l'opérateur de s'informer au préalable sur le marche des huiles essentielles et les tendances des produits ainsi que leurs cours. I! faut ainsi prendre contact avec les importateurs (courtiers, négociants ou éventuellement utilisateurs finaux) pour assurer les premières commandes el leur fréquences.

• S'informer sur la concurreroce internationale Les opérateurs peuvent avoir des lnformations sur les principaux pays exponateurs pour chaque prodUit

• S'in/armer sur les cours mondiaux par pays de destination Plusieurs centres (voir Chao 3, § 3.2. Les organismes de promotion) ont la possibilité de fournir des cours mondiaux: des produrts à exporter. Des blbliotheques specialisées {CrTE) pewent aussi disposer d'Înformatlons techniques sur la filière.

L'information coûte cher, car elle eST non eXlstanls et sa disponlbilté est aléatOire. En etfet, le non partage d'information entre opërateurs limne la connaissance du secteur el l'admimstralion actuellement ne parvIent pas à satisfaire la demande en information.

Pour des inlormations sur les cours aux USA, !e magazine specialisa 1

"Chemical Markelmg Reporter' es! le plus adéquat. C'est un hebdomadaire i

do nI le coût d'abonnement s'éjeve a 24S$/an. i

Adresse: Chemie:al Marketing Reporter, 80 Brad Street New York 1

______________ .......................................................................................... ..i

1.2. Connaissance du produit

1.2.1. Les matières premières

- Determiner les ragions susceptibles de fournir les matières premières nécessaires et les quantités indispensables .

. Prendre contact avec les paysans qui seraient chafgés de la coOecte. dans le cas où l'opérateur ne cultive pas.

Dans un premier temps, ils sont formès sur fa mê\hode de cueilletle des plantes.

Dans un deuxième te~s. un sUIVI de cette achvité doit être assure afin de conserver un minimum de qualhé.

Projet MA E LSP

Par exemple. seules: les ÎeuiJks de füVlmSM:l les plus vlt!:ÎHes SOQt

achetées par les opérateurs. Ainsi, le:,: arbres nc sonl pas dépoulli-.!'.!s. De la même façon. lors de la cucll1Clt<: dl long.ozJ. les racines sont lUIssées en pbc\: Jfln qlùl1e~ puisserH prot!ull"C {~ 1I0llV(':l.LI PI'JS on cou~ les racines rlu~ ...:lIc~ .~e lkmu[tirlielJ{

Aht A:o:so(i:J.tl'S InL- ATW-ConsulolOlS

Page 28: GUJDED DES - Cirad

En eHe1 si l'opérateur ne cuitive pas dlreclemSr'l1, II doit maîlnser la collecte des prodUils (par exemple. gir'lgemb{e, pONre, lanlana camara., longcze).

S',I cultive, II dort penser à des euH.ures renta.bles. fortemenl demandées lels que géranium, patchouli, menthe poivrêe. dépassant le cadre èes produits lraditionneLs.

1.2.2. Le produit final

SUIVant rArtlCle 2 du Tnre 1 du décret N' 53220 du JOM du" Mal 1953 (Page 861», les hUiles essentielles doivent:

al Eire limpides;

b) • Eue exemples d'eau décantée el de c0!ps él,angers •

cl Répondre aux spécifications fixées pcur chacune d'elles;

d) - Posséder un partum franc caraC1éristique de l'essence fralehe ;

e) • En ce qui concerne les essences de zesle d'agrumes, provenir pou, un mêm; 101 de la même

campagne de (écorts,

TOUl ceci res!e une règle de base pour chaque produn il exporter. Des normes très sévères le produ~ huil .. assenliell .. à l'exponalion. Ainsi, des arualy ••• plus poussées et détaillées devront se faire au niveau des laboratoires spécialisee. et compétentes alin de bien dé!inlr la qualilé de l'huile donc son prix. (Voir Partie 3. Chapitre l, § 3.3).

1.3. Connaissance de ses propres moyens

1.3.1. Moyens humains

Une règle de base est que l'opéraleur do~ s'assurer de la disponibilité et de la qualrtlcalion des moyens humams. La formation du personnel peut être prévu pour atteindre un certain niveau de professic!î(\atfsme,

Les matériels utilisés élant IFès spécrtiques, un specialiste esl requis nQlammerH pour la maintenance et la formation à te'Jr utilisa~ÎOR D'aŒ:re pan, un ingénieur chimtste ou agronome est necessalre pour asSurer le suivi du processus de transfofmallon.

1.3.2. Moyens financiers

Avant de se lancer dans la producüor et la commerclalisat(on d'huiles essentielles, l'opérateur dôd pn:"mdre en compte sa surface iinancière pour faire face aux investissements en matériels et moyens humains nàcessaires.

1.3.3. Moyens technologiques

De la technologie dépend le type de produits il commerclalts.r.

On distingue généralement cinq techniques pfÎnclpales t.foblenrion des hwfes essentielles:

· Mlrarn.menl " la vapeur; hydrodllfusion ou hydrodlstollalion

· enfleurage

· pressage 11 Iroid

~ extraction par solvants

· extraction par des gaz liquêflés

Projet MAELSP :\bt As.)()ciatt's Inc.- ATW·Consultnnls

Page 29: GUJDED DES - Cirad

A IIlre d'lIîlormatlon, cl·après la délall de cas C){/lCEICleIS

<\.If )" " ..... "8' dt 1, le: ~ncl vig'::r.a.)

dAIIS r...s"mbic <l< di"ilh".,., d'e.>u ... {.,,,nù,, .. ne

(Of\C!)Ol106111 ..... 0'" iHl

"" di1l1Ïbu" d.uu l'al,,,,,b.,, J'Ill "" $~!i .. l'm'olé. La 1'1'<''''''''', ~ lïl\l~.W' olt r.>l.lmhic Il ... , 61.W'1 poo..<ibk d<: de l'dU <1\

<k::uow du lMItérid "':g<"'1.

I.)w"", k p.u<Jlg< 4" II> v;lp(Ur d:.A!: ,tg.!!.>!. k. ooIlulco ~ .. 0dI< <fe1.t!.ei:H ellÎbh •• 1

nll v.J.PN'i~ SOLU

.<mj>é ... rur. pua "'1 v:I\)<:W':I Y<"!'< )e ""~ 1 ft~é uo o:u::.4k:.mc»r 1>"" .le l"nu r,oid.., c.,odeose d.", le otlod,M.c\)T .. r~ do... _CI l'Io,c .. u ... "il dl, >< .q,li.!'I: en.. hUJJe K prétc.1.t SOUA .:.muhiM CI li ",1 a~ tk <X '" lill,m, Il CS! ~""O"ifuga l''''ûe 1<:11 po.n.ie..:l<"O

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Cc "e di.trùo\J<T le 'emp_ de en l!~"ét:.l ~~. po-> d4llJ< l'cau <, ré&i.t.""". bi<:ll b 1. thA!Ql,.

L< nwlmd <.'nliriemt'nt p..ut

L'>l:unbic ,-,.1 <"'~Ih' <:MuiM <", I~ d;s"lI,uo" ,Onvn<'1l"<, ('nu~l'lc ct)iuïtl' lhuilc ~4j.t:Jd .. ~n"Uf (.t lt .... ~é' ptl>(.N!< <'$' 1< plv$ »n'pl. .>ftClef\. l.) i'r~DH' Cq'lC.rrd.JI\1

j~l.;(}1i'Jir.JcnlS QUI J.I(~I(-nt

fi,-'.I"d< Ibu;k "'~"cJ~:

• 1 .... \"Mitru dl tko.lrur nt ,"n' P'S ... ",îcrm<01 ct (>fl>vOQuttl Ir '"bnil"ilC" d< r......,.,.,Ct Cr hnil~S' do,) •• ".t forte cdeu. ~ 11,,111{ (~d.l<

, .. di .. îlhl.lolt. dl. lé .. , .. Cl .... oz! bu""""" ph.. !e 1"0000do! IW tdl.{'A.I'"t_l1! <ft.l.u.

'r~<:t.iclI ,l'OIOD~C <k b d .. rèaU p~UveDI <ln d'.wotl~ dt 1'~1\(' O'cuBécyll ,(llli

de 1.> w ..... ",,,,.

~('p4:J)64I).t

1. 1'.6<;"UIiOA .,u.l b.». dc:.

IfI'C>':<: , .... IJ !Ville <:1 * 1«1>, C.ci ""j" 6. r. plMU •• "" 1<

'i"'''''''' pÙ;'-""r'"

Iro"l, l'hoil, Mc:w,ù Cl

"tilts.< p.oor ICl fleur> Ij.wruft, m« .. ,'1. POy, rcb,,,", ic"

J'olrot""~ J< plAlllos ~ {pieri

POUt ::.:tU.i""" ,)"","" .. il", "1'-'< "Un cuui,,,,, pM U ,,"'c.6tJe. a a

\Ill "xlnil s.:.mI"6;'"",,a .pp;: I~ ct 'tui œ,û'!ll .. 1(

~.lidk, <3 ... ., <ln d.

piédpi!.:lliôb dt """ ~v~ d, 1'0.10001 Ap"'" ~;d.i'-'<:,"cn., PlllJ1lcn ... p<'6::ipiL>l\I CI 1'0" uo - bi),;<)lu- r.lvo.r.iOQ, ~< lou"" "",.c,.;n",lq""" d'unt "\lil.: "'"'" "ù<lJc.

L· ... il=~il" m lIo pt'Ocbll qw d .... 1.Id kt fleur:> d'liGe" mar:il:re gtll.l.1e

($1 -..:. """"-'\'" '" .Lili .. k g.u Otb"ruq"" d 'Uf=I()~. Cl' &'" "'" j>lé«''-'< """ 1"D""", .. hir,,'

df.<>dori<k q'U' rue 1"IIIIde "Mui.. !.tp"";", tk lA "dl, diroJl~ l ~ \empirtllllle

Ccu<, miÛlod. è8I uliliJU cl\.ol<ut (i ............ , .. "".

~" " "' .. , .

MAELSP

<lc ri;:jd~ ou d,z ad,,,,,, i.d6sis"blc<. IX ploIS. il 0""'"

1"" f)""t:I IhSîk< 01 ,",,-,Obi,,, li 1" roi>é.-.. ..... ),

P'" io.ll""""",I:>I<,

"" le p ...... g. .Ju S;lI2 c:lfbôlÙqlJ< :l i.& <~, 1. trI.IIIi-rid ,,~éul i>1.;~ d:..ru; d ..

Pour d'amples infonnalÎons sur cal aspscl IBchnique, plusieurs ouvraQM SOrl! dlsP'>mbles auprès des centr(ls • "The Oi$bllalion of Es.:<.Qnliai Oils" CoIK~ PRQTRADE Prolrnde, PO 80x 5180, 0.e572S E.st:N:!om AFA. ou voir GT2 MadagàSéa(

Dans les centres d'jnformalÎon techniques, des êlémenls peuvent être demandés. (Voir Pa nie 3, III, § 3.2. èl 3.3.)

Page 30: GUJDED DES - Cirad

Manuel

1.4. Outils pour mieux vendre

1.4.1. Le schéma classique

Selon l'expression anglaise, vendre c'est "win !O win", Chaque partie dOJt ressortir gagnant de la transaction commercIale. En effet, le vendeur gagne de l'argen1 et l'acheteur la salisfactlOn. Cependant, la vente, pour être conclue, es: u(le stratégie quÎ doit SUl'vre q...:elques étapes:

• L.a prospec11on Le vendeur va il ia. recherche du ctienL A CC'CI doit êtr't!: :Jssocié lèS outils: nécèS$llres lia vent~. Il s'agissent :

P d·UD Argumeùtalre cotntnerdaL Ct;l argurnel'l!üÎte consltrue le discours l tenir aupres des "clients pO!eotie.!s", Ceci peU! être par écrit ou développé orülen\Cflt. A cc titre. il f:.lUl développer les palais rorts: de \'emrepruc et du prodlltt ITlü'ls éviter \OUte~ specuJÜIIOO$ meosongi!res, Pour cel~, faue passer le message par mailing auprès des clienLS cible.$ ou par la partlcip.àtion du promoteur aux mamfeslatioos cOUlfnerdales SUt la ftlière (Voir Lisle aù § [.4.2.).

" de support [Dformatir sur l'èDtreprise el le prOOUt! b. promouvoÎr (brochure, catalogue, fIche produit avec les caractéristiques utiles à la vente), L'c;ns(enc.e de support série.ux el "profes~ûonnel~ esr uo atout important pour l'opérateur car. p2.rÙcipe à renforccr l'image de l'entreprise .

.. d"écb9.DIÎllous d~à. àOaJysés et considérés cOl'll!lle CôrreclS pour !a commercialisation. La détention de. résultats d'a:oalyse es! l'atout primordüiJ quant à la flxaÜOf) du prix de l'essence" Le "clieot" ne poUJ'!'a discuter avec l'opérateur que sU!" la base d'élémeolS palpable de: te Iype. renvoi d'échautillon est ~:Jévhab'e fX>ur Cf: gerue d'opération pOUf QUe. tallll'c panic, puisse ~ffectucr des :uHl.lyses de vérification,

.. Lfétude approfondie des besoins du client Le promOteur vendeu.r doit chetc-Iler à cemer tes besoins spé:::if,ques du clleoL n essaiera de me.ltfê en exergue les caraclérisLÎques du produit qui pourront répondre.;) CèS besoins.

• Le deliis Pour être crédible, le vendeur peut présenter une facture pro (onu;) où setonî i.ndÎquees les IctorrnallOflS sUtva.ores

.. La relance

les prix kt quantité dilrpoaible les conditions de livraisô'l') (emball<.'lge, transport) ies conditions de p::üemerlt

La vente n'est effective qlX si le contrat eSt dgné. Aus:sÎ le vendeur doit,]! rclnnccr le citent pour obtenir 10 commande,

• Obtention de la commande el contraI Uo contrat écot est très important dàns ce geurc de trünsacfiùl'l car pecmeL <Je dé!imitet les obhgations de cnai';u1.L ChJ.que partie devra cependant bien comprendre lèS termes ôpécifiques pour lout ce qui est procédures il l'expooallon (FOB, C,A,F, C & F .... ). Cee! permettr:l!t chacun de di:aloguer sUr une même longueur d'onde.

,. Suivi de la commande LèS délais :lÎnsi que la qualité de~ produits doivl!m être respeçlè~ tarin de lidéhser la dierH~le, Une fUpnJre. des hVr;,jiso<\s en ql)aoLité cu qU:dHé est lfeS maiS:1Jnc pour !a renommée. dc l'op~r;,jteur et du pays tout e:n((er [J faut assll(c:r la lxinne marche des opérations [Jour r<l;:isurer le clienL

PJgc 26 ,\ Cl lttlnts

Page 31: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercialisallOn des huiles essentielles OCiobre 1995

Des seances de lormatlon sur l'exportation sonl fournies par des centres publics ou prives et peuvent être génerales ou specIfiques, suivant la demande. Les inslhulions suivantes font régullèrerr:enl de la formalion sur les exportations:

INSCAE, Immeuble Maison des; Produits fJ7 ha Antanan;)Jlvo, : 28444

ISCAM, AnkJdi(olSY Antan;Jll;JnVO,

CTPCI, Immeuble Ma.:isoll des ProJUllS 67 h;:" AntIDananvo,

1.4.2. Les rendez-vous importants

J.4.2.J. Les nUmifeslOlions na/fonales

.:22488

.35173

Chaque année, des manifestations de type séminaires. colloques sont organisées à Madagascar el permettent aux opérateurs du secteur hUIles essentielles de connaître d'éléments nouveaux ou d'expériences récenles sur les activltes dans le do mains. Pour le moment, aucun calendrier n'eSI prévu mais les dates peuvent être connues auprès du ministère de tutelle ou des bureaux de projets Iravaillant dans 16 secteur,

Il est important C:y être présent SO~ personnellement soi! pa! le biais d'un groupemen!. C'est le seul endroit où les informations seront disponibles en grande quantité. Aussi, des donnees sur les marchés nalionaux et internationaux pourront y être mises à disposition.

Beaucoup de conseils sur 1as diHèrentes étapes de la chaine de production et de commercialisation y sont tournis, C'est j'occasion de se faira connaître.

1.4.2.2. Les l7U1J1ifesrations inlenwlionales

Ils sjagisssnt de foires internationales où se rencontrent tous les profeSSionnels du monde entier, e1 où la plupart des contrats se réalise.

Ils SOlir de deux types, grand public el professionnel. Mais ce qui intéresse l'opéraleur, surtout s'il s'agrt pour le moment d'huile essentielle, matière p(smiere pour la parfumerie, cosmétiqua, aromathérapie et l'homéopathie, est le salon de type professionnel Où matériellement, ,'Offre el la Demande sur ce produit se rencontrent

Conclèlem8nt, IMS o'uno m.el'\tf~S!e.t\Cd1 commerciale de type salon mternatlonal, pIIJGU7U(S types de pomonne.s peuvent étre rencan{r@es (1).

• des courtiers " des: Industriels srOs.sif;le:; • des.: ioduurielç milifi:lwuru , des ügNGUllCUrS cl coopërD.tlvc5 og.I"lcolc:5 • de!: l3.bor3.wrres ou uaiver,ilés a des consultaots

A chaque type d1inlerloculeur correspond un message. Il faul aller droit au but pour ne pas perdre de temps et ne pas en faire perdre non plus. Les Ifllerlocuteurs qUÎ cel1ainement connaissent tous les ma.illons de !e chaine (du producteur a !'uldie:.al'Nr) sont cort-aim~rnQflt le courtier ou les grO.5SI.'lté.9 industriels. Ce Bont le:'! prlnr:ipêu:..' acheleurs.

Projet IV!AI';LSP

Page 32: GUJDED DES - Cirad

1

I~

(1) Sou"",:

MARLsr

OClohre 1995

.. _--.. _---• Journees Internationales: des huiles essentielles ~ : Dlgne.!es-œbams Fr<l.nce, Frêqultoct : AnnueHe,

Période' Août.Septerobre

• ICEOFF, h.1temallonal tùf1,gre)s of eS$cnllol olls, flüvours ;:'tnd frZlgranct::i l...il:ll ~ variable. Freauence . louS. l<!s. ! ans,

!'1l:ill!k : OctObre

• IFEAl, lu!eruat.lonal fcderntl()n of e:ssenllai oi!s ànd aïûrua l[a.des Lîeù ; varbble, ~~ . tous les:! ans,

Rappo'i de la mi$Slon malg&:he lors de IFEA T 9.4 Aviçymo. Rappori denqtlêttî A1W-Gonsulten:.s lors du Même S3k0n

Page 33: GUJDED DES - Cirad

OClobr< 1995

2,1. Les producteurs d'huiles essentielles

n existe actuellemènt une vingtaine de producteurs a'hulles essentielles do",. !a ma!orité se lrouve dans la capftale. Les principaux sont tes suivants:

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.M:lnuel de commercialisatIon des hm)!!:; t::sSGIl!ldk:s OClobre 1995

Page 35: GUJDED DES - Cirad

OOlobre 1995

Projet M,\ELSP Atn Associatcs Inc~ AT\V-COQSultnots

Page 36: GUJDED DES - Cirad

M~nllel de commcrcialis~(iOIi des huiles essc:ntiellll's OClobre ! 995

2.2. Les clients et courtiers

Il est parlois difficile d'armer directement en COnlac! avec l'utllisaleur final. Il faut passer par des courtiers cu des négociants. Ceux-CI. ainsi que les compOSlleurs, procèdent a des rectifications des l'l'"Iélanges par:

• purification pal des méthodes physiques des huiles essentie({es ou des oleorésil18S,

• reetifi catio n d'hUiles essenlielles.

Les circuits par lesquels passent les prodUits aromatiques /0111 intervel"lir des courliers, des négociants ou des marchands. Le foie de ceS intermédÎëllres est variable en fonction de la nature du produit ou des 6xigeocss du marché:

6 [es cou rtiers achetant au producteur pour ensune revendre pour leur propre COfll'1a le prodUit de leurs achats.

• les négociants achetent des quantilés souvent importantes de produit el les stockent en prévision dss /Iuctuations du marche (variation sur (es cotations) .

• les marchands achètent des produits en jonction des commandes passées par leurs clients.

Ce schéma est quelque peu perturbé par les négociations diredes que peuvent avoir les producteurs et les utilisateurs finaux. Les utilisateurs finaux sont souvent represenlés par da grandes entreprises et n'hésnem pas à envoyer "sur le terrain" leurs specialistes.

Il semble que cetle pratique ne SOlI pas à la portée des pelites enrrepfÎ5es de production des pays en voie de développef"r"l6nl dom les structures sont eXlIêmelT\Qnt fragiles el peu prole~sionnalisA~s. Pour ce genre d'entreprises, il es! ÎmpOrlant d'avoir recours aux negocianls el marchands qui se chargent eux-mêmes de (oules les opérations de corrmercialisatlon et souvent des opérations de vfH~ication de ra qualité. Il es! donc important que les entreprises exportatrices de produits aromatiques puissent cOl"Inaitre par elles-memes la qualité de leurs produclio/"\S avant de les soumettre aux marchands el négociants; c'eS'l-à-dirs de faire les analyses à Madagascar,

Ci-après la liste des lirmes internationales spécialisées dans le commerce des huiles essentielles et oléorésinEls.

2.2.1 - Eta ts Unis

Bi<.lillc S:lw~cr CorporollOO 2 Pene PIUZII New Y()(k. N. Y [0001 (Négociam)

L. A Champol'l :and Co.INC 70 Hudson Street HObokèTl, N~w jerHy 07030 (AgtDt 1 COlIrlier)

CromptOm Ilod KnowlCii Corporauon Flo,:.!.l P3.rk. N,Y 11001

(Tt(u)~fonn!llcu' 1 UloI"BIClIr)

Givo.UdDJ) Corporol(o'l1 100 Dd'!\>I;mnl A vo!n ul!

New York. N. y, 10001 (Trl.rl~(orm:lleUI 1 F3bric!lnt)

D. W Hmch,son DM C() 700 South Columbus Avenue MoulH V .. muil. N y, 10550 (Né/So<:\nnl)

B u!>h lloLikc A lien lot. J75 Wal,IuI Sluci No(\.IJood. New Jersey 07648 (T (;;os(orm 3leUf 1 U Ù 1 is3leu r)

Cil/Us. and Allied Essences 65 S _ i y~ell A vellue floral Park. N, '( HOm (il3DsfofIDlileur 1 Uùli.saLCur)

FI"Î!2Scl'lc OOdgè Qnd Glenll Inc 76 NiDtl) Avenue Nc:w Yorl, N. Y. 1000t (Triln.lanndicilf 1 F~b"c.,m)

HnarmMn ami Rcimcr Corporation PO. Ba;.; ! 75

Spril1tflcld, Né\\' Jersey 070ii 1 (Tron~fo{ffialeur 1 Utiiisiltcufl

1 nlrrn Dliol'1I1 1 Flavor~ ond Fra~rJlnC'fS

6 Q() !\lO~C Htchwlly 36 H;nh'l. N<.:1,II .I<:ncy ()7U!) (TYl.l"srorl"n"t"u r 1 Urilis;,tl'U r)

(C· .. :,$t le (llu.~ ~rilM du monde)

Page 37: GUJDED DES - Cirad

Colgate.Po.lmolive Co" 300 Park A vênue New Yo,k, N, y, 10022 (UliliS:3teur final)

Durke.e. foods Division (SCM Corporation) 1001 Eighlh Avenue BeÛl!ebem. Pennsylv.nfil. ISO 1 g 'Transformateur)

Fehon JOlern:ll)CJ)al fnc 599 Joboson A venue Brooklyn, N. Y 1)237 (Spéc13ÜSie des arômes)

Lever Brothers Co" 390 P",k A veoue New York. N, Y 10022 (Utttisateur fl1lal)

Polak', fru",1 WO'''' lne. Middlerowo. N. y, IC940 (Trans(oCUlateurll Utibsateur)

Ludwig MueUer Co. [nc. 2 Park AveQue New Yori<. N. Y. lool6 (Courtier)

I. Manblmer roc 47·22 Pearson ?Iace Long Island City, N.Y. llOl (Négociant)

Süogt: Co. 3042 North Western :avef1U~ Chicago. lJlinoi, 60612 (Traos(orrnateur d'épices)

Nord. lue 140 Route 10 Eas! HanoveL New Jersey 07936 (Transformateur / UIUisateur)

Ungerer and Co. >i BridgoWütC1' Inne Lmcolo ?m.. !'Jo'" Jerii<y 07035 (Tfansfor'tl)1UeUr / rJbn'Zami

Tbe lobn D, WOlSo Co. 65 Gian Avenue OleG Rock, New Iertaly 07<152 (COUrI;er)

- Canada

<livaud"" L,,] 3470 SI Anluint S!rtt! Wt" MOntreui H4C lfll (S~Cillhl", ôe~ :l.f6m",~)

!volin Enwnri SaD Filth Avenue, StH(4! ..1330 N<w York. N. Y. 10036 fN-egoc\:.tnq

FinncoJch lne" PO 80x 58&0 Prioc1!too. New Jtfsey 08540 (T rarn;fOI1'i1;<HéU! ! Ul.Jhsateur)

LiHnier Arom~!iques: 5 Pen.ri Court Allend.l •. New Jersey QUOI (ImporuHe.ur 1 Tn'lns(orw3teUr)

K.Js"" IDe, PO Box Sil Kahunf,uoo. Michigan 49005 (Spécialiste des 3.Iômes IfabrÎcant)

PO!îl.fome lnternattonai 10e. 22 Eric:ion place New York. N. Y. (Né godant)

Mc Conniek & Co. Inc. 1135() Mc CormicK Road Huo. volley. Maryl,nd 21031 {Transfor..n:ueur d'épÎCés i

BeaOOQi, LTD 20 Floral A venue

O<lobrc J 995

Murrny Hill. New Jersey 07974-1511 (Agent)

Nl.lnrdeo Îml2mationül USA toc 43·23 37 '" Avenu, Long lsl,ad Cily. N.Y. 11101 (Traosfon:naleur 1 Uli.tisateur)

George Ube Co. Ine, 76 Ninth AveUlIê New Yo,k. N. Y. 1001 J (Counier)

Penlck Corporatioo 10S0 W:.:.tll Slrt::d We:~( Lyndhur,R New JeriCy 07G7l (Tran5fom\"cur)

w. H_ $1.::hV"3rlL ~md SOl1~ Llô

50 MÛnlohn î3o'JÎlêvarù Côll1dîac Qm:hc,:- ISr 3LS tTrJll:".If'im1tJlcUt d·f~ricol

Page 38: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercialisatloTl dè$. huile" e~st!nlléltès

2.2.3 - Royaume Uni

Projet

8ri:lisb Pepper and Splce Co. Ud Rhosily Road

BracluDilis. No'';'>mOlOD N!\4 OLD (lmpon,ueuf J TldlisformalcUf d'';~:Hce~J

H. E. Da:(uei Ltd LoogfH:ld Road Tuohridge WeUs. Keat (NégociJD(! Tr;lru;.foooaicuf Ilh,ilisa:eur)

Drngooo (GB) Ltd Lady iaoe iodustrial estate Hadl.igh ll'swkk. Suffolk lP7 6 AX (fransformaleur J Négociant)

T M. Ducbe and Soos (UK) 11:! 8erisford Housc 50 Mark Laoe Londres EOR 7 QS (Négoc;,nt / M=band)

Fuerst day taw500 Lld 1 Leadenball SIJeel Londres EC3 V J JH (NégOcl31lC)

Liouel Hl!cheu (EsseOl!al Oils: ) ltd 50 Albert Ro.d Nortt, Rcignlc, SUITey (Tr:lOsfon:naleur ! Utilisateur)

)ulernaûou:ù flavours and Ffagances (UK)lld Crowo Re.cl $oolbbury Re.rl Eofle.l" MJddle$~x ENI ITX (Tmnsformnlcur 1 Urîh51He~lr)

T Luc» &: Co . Ltd Mornvirul rnad Kiogswood, BrisroJ (F;lbricatlt d'Ingredients &l.î..me.n{;llH~:i)

Britisb Pepper aud spïce Co. Ltd Rhosily Ro.cl Srnckmills. Northampton NN4 OLD (i.t:npOrt1ll~Ll" / T~n!lformalc,ur d'épices)

Q,,:.lu Mc Doo.ld li Co. L,d l S! Andscwi Hill Londr~ EC4 (lmporta.tc<lr 1 N~8cci4rl!)

c. c. Sr\C~ L:K lld Astmoor RUî)com. Ch~::i.cftuc \V .A -; t PE (trnponaleuf! Tf<lrH.!'orrn:;Hcuf d''!piCeS}

Hm.h BOilk ... Allen Ltd BlackhoTSC lane Londres El7 5 QP (Trahsformatcur J Utilisateur)

Paul ;)od Whites IOlematlOI'l3J

Alben Raad North Re;gale. Surrey (EnbnC3f!l d'arômes)

P. P. F lot-elll-ationai Dock Road s,ou[Î)

Brombon::Hlgh port The Wirral. Merseyside (Utiusa!.èur e( hbncaD( d'arômes: CL de produits pour l'alirueoulllon)

R. S""nt ",d Co. L!d Pne,tly Raad Basingsloke, b3l'llS RG24 9PU (Négociant 1 Utilisateur)

Scbwaru Spll:CS Iid tndustriaJ EstaIt: 1'hame, OXOI.1

(Transformateur d'épices)

R. C. T rea" ""d Co. Ltd Nonhero Wüy Bury S. Edmunds. Suffolk (N<!goclan.)

Uos",er "'0 Ct). Url flint Re.cl )~otehwonh

(Utilisateur)

C.C Spice UK Lu! ASUDoor

Runcoro. Cbeshire W A 7 IPE {[mpcrt,Hcur 1 Tf'Jfl'li.fomnœur I,ùipiç\}s;)

Zi.rnJ"r1érmann Hobht. Ltd Dawson Roud 3k:tcblcy MU"," K"yoe,. 8uol<Jl MKJ lJR (UIHisâtcur et Fnbrîcarll d'ol~ôré$li1e)

Abl A nsultnnLS

Page 39: GUJDED DES - Cirad

2.2.4 • France

Adrian SA 15 Rue de Cassis DOO& marselHe rNégociarH)

Alben VieiIJe 626. roUte de Grasse 06220 VaiLlufi~ Téi ,9364 1672 F.x 93648007 {Courtier)

Bernard el Honnoral Sa B.P 67 06332 G,asse (Transformateur l UliJ Îsa.reur1

Madame Boyer 62 rue Lafaye'te 75009 Poris (Co\lf1ier)

Pierre Chauvet SA &3770 Seillans 75009 Paris (FabnC:lUl d'essences)

Les .fils et Petll- Fils de Maurice Duclos 8 Place Veudôroe 75001 Paris (Co urti. rl

2.2.5 . Japon

Daiwa Trading Co. Itd 1 15· Il Uobi· Kand. Cbiyoda· ku Tokyo 101 (Imperl 1 hport)

Fritlche Dodge and O[COII (J'pan) Ltd No. 1224. OgUf2, S,.uwal-'k.u K:..wasakj

(F,brie,ol 1 NéBO.i,"! o[ooro;i.o, comprises)

T. Haseg.w. Co. Lld No" 9.4 chome Hancha, NiJJo~b~.bi CbllO~k:u

Tokyo 103 {SpéC10tiste des p&rfums <:{ arômes)

Naarden International japa:n Url Ceotr.li Bullding l~S,. Cd m';!ichl

NI\l(·ku

YOnChà'M 231

Nibon Fcrmemch K K K.bùkiz. bùilding 4- 12~ 15 CUlJ.-a C!llJo~ku

Tokyo l04 (Impor< 1 E"flOl1)

Page 35

___ ~_________ Qe<ûbrc [995

$chmolltr ~( Dompard Chemrn de ~a Madeleine 0613 i Cr::t:.;sê (Tr~m~formJteur J UtdiS:<lleun

L-luucr Fils 06 Cmss,;! (TrJfl~forn);:HçUf J UlJh:ialetlf)

v. Malle Flis 0&620 Bar.5uf<Loup (Transform-;neur / ULilis:ltcun

NJarde:u l(Jtr:rn':Hio~J.! (Fr.mœ) S.A 06333 Grasse (Transformatl!:ur 1 Utilisaleur)

p, Robenct el Co. Avenue Sidiw8rahim 06333 GrasSé (frausformüleur j UhHs:Hcur)

Roure Bert.ra.nd Dupom S, A 27 Avcuue Pierc-Sémard 06 UO g,assé (Tnmsfcrrnateur 1 Utilisateur)

L F F (J.pan) L,d Greltfl fantasia Building Il· il Jiogumoc i· chome Sillbuy.· ku Tokyo 150 (F:lhl1c::.tn{ 1 NégocHmt)

Anan Koryo Co. LlO Hara$awil~ Seiy:ù(l) 13uildms J- 19~J7 Tüku.!l3W;) Mintlto-ku TOkyO 108 (Fàbricant 1 NégoCÎM1)

Monrnunl Bro~, me MOrllnura BuIlding t ft 3· 1 T oranornOD Minilto~ku

TOkyo lOS (Importateur 1 Négocioot)

Soda Aromauc Co< Lld Sod<:i Bull,hng No, 14 Nll'icn~ââlil' Hon;;;:!l\) J . chome. Cbuo ku Tukyo 103 ($pé::!:llhIO! ù{/'$ pa.r(urns ct aromCiH

T:.>bqgo CorporJ.lJon 3-19-22 T.:Jk,;ma.wa Minülo-ku Tokvo 108 CT tan,fOml.1tt':i)f 1 COllrllcr 1 F:lbncanU

Page 40: GUJDED DES - Cirad

Og::iW'i} and. Co Llrl 4. 15 Nilloob::J.shi HOl1cho Chuo - KU Tokyo 103 (Spec' 3Iisle des parfums .::1 Jrôme:i 1 Courtier)

Sakae Aromauc Co. Llo t l .4 • chome:. Nlhonbllshi Hancho Cbuo-xu Tokyo 103 (Spécialiste des parfums ct ;m)m~5)

Shih:H.a Trading Co. Ltd 14·5·1005 Nihonbashi-Kodenmacho Cbuo-ku Tokyo (Impon.aI.ur 1 Coun;er)

SbiOJUi Sboji Co, Lld - 7-18-13 GinUl - Chuo-ku Tolcya 104 ' (ImPOft 1 Export)

2.2.6 . :\1adallllsCar

Es'euce.s du 20è p1lnlllèle V ill. Mus.el And IT 29 ter [l.nsy HI ' (261-2) 242-02 F.x : (261-2) 242-02 (Courtier)

2.2.7 . République Fédérale d'A lJemagoe

Corneths und a05~ b~i deu Huhrcn 91 2000 b:unbOlll'g Il (Coun;er)

[)r;lgoc<> GmbH D.3450 Hol',"'Uldeu CT ra nsfùrro;l [eu ï/uliusateuf)

He""""o DOllberg AISlerdorferniltllls. 19 D 2000 H=bour~ (F.:tbnc:mt d'hUll~< e$se1)~ell1;1S)

Frey..,dL," BehriDgstnsse 1 té-D - 2000 H:unbaurg 50 (Fabtic:mt d'huiles essentielles)

Praj« MAELSP

TanemU!1'l And Co. Ltd Tor;lnOmon-JiH.ugyo~ kàlkàn [hnldlnB, ! ·20 T oranomÙr1 j. chorn!! Min:Ho-ku Tc,yo 105 (Importateur 1 Négociant)

TCYOI3J1li Pertumery Co, Url K j'odo Buiidi.ng ($howa ) i ~5 N~honbils:h\-Honch() Cbuo·ku Tokyo L03 (f:abncant 1 Courüer)

WorM frag.r-ances Co, Ltd !shiku[;) Bu',lding 2-5 Nihonbasbi-odeoru.;lcho Cbu~ku

Tokyo 103 ([mpCtl;lleur)

Val.OmeVà SarÎ

21. rue Fredy Rajaofern. LOI li H 2 AmpJ.siilldr;)tsarabony, Am;)ntmmvo LOI HI: (261·2) 346·1l Fu: (261,2) 346-25 (Courtier)

H:t2lrmaon und R~1I1H~r Gmbb D-J4~Q t101Zll'lio~co (Tran::iformateur 1 Utlhsa!e:ur)

Poul Kaders GmbH PaS!(ach 111280 1000 H=bourg Il (Nègociaut;

C. Melchers aod Co, 48a Stcindamm 0- 2820 Bremen 77 (Négocia"tI

WorJCc Orogen BeJlevue 7·8 2000 Hombourg 60 (Né,goCI;Jot)

Page 41: GUJDED DES - Cirad

2.2.8 - Pavs - bas

imernaüon:al FbvOfS Jnd Fr::lg:ujces INederlandl sv Zevcoheuveknwcg 60 5048 ,-\N Tilburg (Transformateur 1 lJtlhSale.urî

Maschmeijer A1oroallcs PO Box 4170 Ornval g 1 1()J9 AD Amsterdam (Transformatellf IViîlis;llèur)

Mlnooolle Voua: :l1ld Co. BV M<lasstra21t 120 ~ 14a 3016 OC ROlleroam (Courtier j Agént)

2.2.9 - Suisse

Projt'I

1 utes Chiquet SA Dreispit.zsu-asse 11 lhu 181 414~ SàJe (Coure;er)

flrmeulcb SA CH· 1211 Genève 8 (Transformateur 1 Utilisateur)

N(jjr<kn [ntcrnalÎona!

PO Box" 1400 CA ~tlardt-n-Bt:-;$um fTr::'l'nsfÙrin:Jleur j Utllis;;.teUf)

Pol;).k's: Frut4lJ Works Nijverbheid$weg uid 7 Amersfoort (Tr;)1'ls(ormaleur 1 Utt\iSJleur)

A. Valeokarop Prins Hendnkltade 152 JOI) AW Amsletd-am (Couftier)

Q~val)dan SA Cl 1214 Vernler ~ Genève (Transfonn:.tetu 1 Utilisateur)

PUresseoce 2ilrich lllurnlisaJpsu'asse 3 8033 (Coûnier)

Page 42: GUJDED DES - Cirad

un]!

3.1. Le SYPEAM

A Madagascar, le secteur des huiles essentielles n'est réglementé par aucune 101 spécifique. Or, l'exportation de ces produits exige des normes de qualité très Sinetes. AUSSI, pour prèsêNer te label Madagascar et Instaurer des normes de <{ualité repondant aux demandes du marchê, les ope:ra1$urs ort· jls mis en place le SYP<.:AM, Tel groupement permet une circulation interne des în1ormaHons prlmord!ales pour le secteUL

Le 5Y'PEAM (Syù,h~1 Pro(cssÎoonel des prOOVC\CU($ d'ExCt.:Uu AiÎmcnc:lircs. i!lfomat.lque.s el Médkillau1'; de Madagas;cM) â été créé cn 199'k li es! composé de pHxh.lClClH'! malgbches d'hoiloe.s o!Sscl"llic:lk.s ct (Xc~iooJle1!emeIH d'opérJ.(eUtt àl.Hres qui 3ur::.ier!l des Ktivitb en rapport avec les nunes wenüe)les, paf éxemple la commercialisai ion des produnJ,

le SYPEAM. comprend actuellemcnt une quirJ,t:<iJ\é de membre$ U W!e dèS membre$' ~ SYPSA.\1il! trouve en ;mne:te Hf ct $'00 Sf.G.(1..){ cn OI1JlCXC Il

La SYPEAM Il élé rruse en plaçe pour 2 r.UIiOO$ majeures :

.. le s)'ndial &.ide les opéfilleuÇS- ail oJvcau des in{Ctfma.lloas $tcloriclks, il les coasitllle ::tlf ~a quali(ê el le pri:\ des produits: atns; que leur vente. sur le mll3':nt inlernAtionaL

• k syudic:tlt fi ég.l\lernern pour rblc de déte:miner les norme:.: ei Il\bch :. Mad.:.~atcru' ell mallère lechnjqut! et éomméfciale, En ce ~eDS, le SYPËAtvt co cotlaooration avec ie LPN (uoor.::.1oires des Proc!uns Naturels) ~( le OrlU'" es! en trata de menre Cil plaee des normes aiia de f.ure recoQnrutre le label Mad:llgS$ç:u

1i6.: Les principaux eXpOr1aieurs d'~uiles es,entien.s à Madagascar SM! oré",.nlès dans ,. Chap III, H, 92.1. parmi les producteurs d'huiles essentielles.

3.2. Les organismes de promotion

les informai/ons sur les huiles essentielles à Madagascar sont quasi~il:îexistantes, le Ministère du Commerce dispose d'Înformations concernant les pm: indicatifs a l'exporta1ion ainsi que les t-endancas du marché. Pour leut ç. ~ui es1 complément, ies opéraleurs prennent camael avec !'USAID OU l'ONUDI qUI disposent de proiels concernant les huiles esst.ntiélles, Us peuvent se procurer des documents auprès de ces deux organismes,

Ministère du Commerce: SéNlCê d'appùl il l'éXportation ".308 es Responsable: contacter pone 613 Ou 6t6 Pour des informations sur les manifestations c.ommerciales, !e Ministère du calendrier par tOut08 las faîTes dans 15 mondê,

Q NU O! PrOjet Huiles Ess@ntlelles .. : 286 J.4 RMponsoole : M. RANDRIAMANANTfoNA

Unlyerslté d'Antananarivo: file, 228 67 Ecole Superieure des Sc!ences Agronomiques Responsable: M. Robert RANDRIAMIHARISOA

!!..(;!IO : PrOjel MAElSP .. : 226 $. Responsable' M. Dale RACH MELER (A.bl Associates)

Proj .. MAElSP

Page 43: GUJDED DES - Cirad

OClohre ! 995

3.3. Les laboratoires d'analyse

3,3,1. Principes généraux

Ce som de..<;. prestataIres dé ssrvÎcs prÎVt3S ou publîcs qUi CCMli\vSnl Un élémen! indispensable dans la comme,clal'salioo des hUiles essenlielles. Il s'ag~ pou, l'opélateu, d'y venller la qualrté de son huile POUf avoir acces au marché intsrnauonaL

3.3,2. Leur adresse et tarir

PrnJei

Ils 610Slenl aCluellement il MBI<Iaga"eaJ, principalement, cInq entreprises qui eHeciuent des analys"s en mail"'" <le contrôle de qual~é .

• Laboratoires associées AGRO .: 31609 Adr~l!li!l : Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, Ank&tso, Antananarivo 101 Personne à CQotll&!!ZJ: • M. Mpanja RAMANOEUNA , laboratoire de conlrôle de qualilé : CPG. denSAé, POUVOlf rotatOlr" • laboplaores : "X1faClkm . laboratoire. d'analys.,s dt> sol

• laboratoire du CNRE ~!!l!:i:!.!!: BP 1739, rue Rasamimanana. Fiadanana Antananarivo lOt Psrsonne à cgNaeler : M. Mong

• Laboratoire des substances natu relies LP N Adresse: 17, cité Mahatazana AmpandriaMmby, Antananarivo 101 POrsonne il contacter: Pr Martha RANDRIATSIFERANA

COOT DE L'ANALYSE DES HUIL;:;S ESSENTIELLES ($!lQlembre 1995\

.:23962

.:40706

OPERATION 1 COUT (en FMG) Préparation et extraC1ion de l'hUile essentielle

1 5 000 Fmglkg 1, Sèchage et découpage évenluel

1

2, Extraction sur verre : 20 000 FmÎVkg 3, Extrau:llon à ~I~ude dalamblc eX[2ériment3! i à la demande QOlH une guant(té imeortame ~

. An~tVs;; en CPG ,

80000 Fma' densilé relalive ! 15000 Fmg Indice de rélra(lti911 , 1 S 000 FI'Y\fl

f'QujlQiUt)lal 0 i ra ,

IS 000 Fmg ; SolUbilité dans l'éthanol 20000 Fma

Indic,," de phénol 20000 Fmq Indice d'acide , 30000 Fmg Indice d'este, avant acébllation 30000 Fma Indlca de carbOl'lVI'L.

, 30000 Fmg

Teneur en eau 20000 Fmg Autres n

• Remarquee. 1, >'our oenaines huiles assamiellas, des analyses campltm'ntair"" ,oot indispaMSbl •• (coûl d'anal'Ise il la demande). Pour les nouveaux produits. des élUdes sont nécessaire. y comp", una 2Ifla!yss comparahve a l'extérleur.

2" L'ldenlihcation diaS constituants d'uns huila essen'lÎerla nécessite 6g31emem j'înfeNention d'appareils plus SOphls)iques. Ces analyses sont realisées avec des laboratolfss élrangers, associés au lPN Elols·Unis, Japon).

,1

Page 44: GUJDED DES - Cirad

du conditionnement au Ministère du Commerce ~"""""""",: BP 131 B, Nanlsana Antananarivo 101 !.....2J~~W!...l~~:.l..!i<.!. '. responsable du laboratOire

OPERATION

chimiques CNARP Route • Analamahitsy, Antananarivo 101

.t:.!!!l!Jllt~UI.J~~il$I!: : M. Jean- Irénée RAJAONARIVONY

OPERATION COUT ren FMG) P f éparatiofl 10 000 Fm(} CPG densité relative 25000 Fmg Indice de réfraction 25000 Fmg Pouvoir rotatOire 2S 000 Frrq Solubilité dans l'éthanol Indice da phénOl 35 000 Fmg Indice d'aCide 25000 Fmg Indice d'asler avent e.eétillstiM 40 000 FMA Indice de carbOl'!yle 40 000 Fmq Tene.ur en eau 40000F~

Autres

Page 45: GUJDED DES - Cirad

3.3.2. Les aoalyses et les oormes

Les huiles essentielles lonl l'objet d'échange enlfe pays producleu!S (exportaleurs) et utilisateurs (Importateurs). C'est un commerce tradit'Io(lne\ qui continue tou}ours d'être praliqué maigre le développement des prodUits aromatiques d. synthèse,

La France es1 en tête pour rimpOnaHOr'l d'huiles essentielles pour la cosmétique et parfumerÎe et pour l'exportation des. essences purifiées, composées ou améliorees. C'est ainsi que les syndicats des parlumeurs français, avec leurs laboratoires spé.clalisés, onl élaboré des normes comme AFNOR (Association Française de Norma!isation)) normes courammen1 uti~isees aujourd'huI. Les normes AFNOR onl beaucoup de ressemblance avec les normes ISO de l'Organisation Inlernalionale de Normelisclion qui est ulilis". par d'autres pays tel 'Angleterre ..

les acheleurs sont slricts sur la qualité des huile. essantielles. De cen .. qualné dépendent les priX proposés aUx fournisseu(s, le refus ou ['accord sUite à une appréCiation des échantillons,

Jusqu'en 1989. les opérateurs éta'ent obliges d'envoyer un échantillon de leurs produn. au seNiee de la métrologie du Min'Istère du Commerce pour ve{iiica.tion da la o,ualilé. Mais depuis 1989) cette démarche n'est plus que lacultative. Les opéraleurs envoyent directement leurs échan!illons il leurs clienls après aiioir été analysés loœlemenL

3.3.2.1. Analyses physico-chimiques

les analyses physico-chimiques étaient slric!<;ment exigées auparavant Cos genres d'analyses sont relativement laciles à exécuter el beaucoup de laboratoires les tont Actuellement, elles sont parfois considérées comme aléatoires il cause du dév610ppement rapide de la CPG. de plv s, elles nécessitent une importante quantité d'essences il maniputer, 60 il 100 ml.

.. lodJc€ d'ester .. Odeur

:. lDdJu de carbonyle- .. Pouvoir rotaioïn:

". lDdk.e u'adde • SolIlbWt~ dans "oIcool

3.3.2.2, Analyse,s str/ICtlmûes

• Analyse chromalographique par Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG) : La plus demandé& actuellement est ranatyse par chromatographie en phase ga28uSe, Piusleurs lahoraloires il Madagascar possèdent delà des matériels (chromatographel pour laire ceno analyse.

• Pour l'analyse structurale, les travaux SB font il l'extérieur. Ce type d'analyse est plutôt utilisé par les chercheurs afin d'identifier exactemem le contenu d'une eSS0r'tC.e.

- CPGlSM (Couplege avec la speclrométrle de masse SM 1. la plus fiable al la plus ulilisée actuellement. - AMN (Résonallce magnétique et oucléaire ) · IR ( Inf,,·R6ug_).

Proiot MA ELSP Poge -;.: t\~${)ciiHCS Inc,·

Page 46: GUJDED DES - Cirad

Mwltlel de cOœmerCl;J!h;JUCn d.::s nu des c~senllclles Octobre 1995 ----_ ................ _ ..

3.3.2.3. Quelques normes

Voici les normes recherchees pour les huiles essentÎelles pouvant ètre produites à Madagascar: Tableau des cDrrespondances enlre Normes frar.çaises (AFNOR.)

et normes internationa.les (ISO)

Huile ess€ntiellc Ylang-Ylang GiroOe Pal.marcsJ. Basilic Géranîuro Citronelle Veli '1er Cannelle Poivre noir Pa.tchouli Eucalyptus globulu!i

Normes fr.anç<lÎscs NFT 75-246 NFT 207-)08-209 NFT 75-23" NFT 75-357 NFT 75-213 NFT ï5·114 NB 75-344 NFT 75-242 NFT 75-216 NFT75-204 NFT 75-404

Normes internationales ISO 3063 ISO 3142-3143 ISO 4717

ISO 3849 1504716 ISO 3216 ISO 306J ISO 3757

:fJt:-.... "LI

La description des normes AFNOR est dérai1lee dans le document: huiles essentielles" Recueil de Dcrroes fr-ançalses, CoUeCÙOD Dormes AFNOR.

les informaI ions relatives aux ~ormes publiées, révisêes ou modifiées sont disponibles auprès du :

Service loforroB.Uon aux entreprises de l'AFNOR. Tour Europe Cede~ 7, 92049 Paris La Défense .

.- : 42 9l 55 33 (Normes fr:mç~ises) ou 42 91 55 44 (Normes éU'angères).

Les normes relatives aux huiles essenlielles de Combava, R.avensara, Nlaou[i, Tagete n'existent pas encore. Ces normes sont fournies sous forme de Hche.s par produit ou de recueHs specÎalisés disponibles dans les centres d'information ou de promotlon des huiles essentielles à Madagascar. la slïUcture des liches sur les huiles essentïelies est pour les normes ISO et AFNOR quasiment fa même:

Normes ISO ou AFNOR ..................................... "._ ... ". .. ................. _ ............... " .... ..

Avant·Propos décnvam les géQé-r~lilés )UJ la Dorme et les fli:lj.s. l'~y.!!n\ :adopté pour le produll donné.

Nom du produit 10bJ!&t ",t deOlaln" d'~ppltc:lttoo

2 Références

3D€tlnitlons PrDduic type l, Produit Iype 1. Prodllil rype Il

des scbémas du(es) prodlJl!(s)

4 Sp€cificati(HI~ Aspecl couleuc odeur. densilé. indice de rll['rlCtion, P'Ouvoir rowLOirc. r~!;itiu d'é"o.pOrollUn. IClKllr t.:11 con .... llllllll"lb..

5 li:çh.nllllonD.~e

6 M.Hhod. d'.ss,;

7 Elllb.lloCe. étiqucwge ct marquage

Anncxc

Jlrojd MAELSP

Un développement de ses rubrqiues est disponible dans les fiches suivantes. Ils s'agissent d'huiles essentielles'

.. dê besilie

• de cannelle

.. de gerar.rum

.. de girofle

• de palmarosa

• de Palchouli

.. de vétyver

Page 47: GUJDED DES - Cirad

M~llIJel de commercialisation des huiles essenlielles Octobre 1905

• Normes relatives à l'huile essentielle de Basilic

Constantes physico·clllmiqucs Tvpes de bas.llc Exo(l<.jue

Comores. Réunion

Densité à 200 0.946 - 0,983 Indlce de réfncuon li 20° 1.:5120 - 1.5220 POllVOIf rotatoire li 20° 00

• + 1.500

Indice d'esters 20

• Normes relalives à l'huile essentielle de cannelle

Cllrae tériSliq ues orgallolep liq ues

liquide mobile jaune li marron rougeâtre cil.!"uctéristique, rappelant de l'aldéhide c!Doarniquc

Cal"act4hlstlq ues p bysJq ues

Densité d20 Minimum Maximum

1.052 1,070

Indice de réfractioD à 200 Minimum 1.600.0 Maximum 1. 614.0

Miscibilité à l'éthaool à 70% rvN) à 20"Ç

Européen Ihs.lie oavs

0.&91 . O.9~4 L·n~ . 1.4900 (.)7.50· (.)14"

10

Il ne doit pas être nécessaire d'utiliser plus de trois volumes d'élhallo! il 70% ('IN). à 20%. pour obtenir uncsolutlon limpide avec un volume d'huile csscnhcllc:

Car3cti1rlsUqu<lS chlmlquos

Indice d'acide

Mioimum

ludie.: de c:arhoQyle

15,0

Minimum 339.5 correspondant à 80% (mlm) de constiluants carhonylés exprimés en cinna.maldébyde

Teneur en /.tjJos-cinoamaldébyde, par chromatQgraphie en phase g:lZellSê

Minimum 70%

1 Ncrmi;s relatives pour l'huIle essentielle de Géranium

ProjQL

Car!lcté ridiq YU orga noie p Uq u el>

Liquide mobile. JÙ1lpide hune ambré ~ jaune verdâtre (pour le type Bourbon: ven j;lunâlfe verdâlre) Caractéristiques de l'origine, rosée, plu, ou moios meotbée.

CUl'lIctérlsti q ue~ Il hyill tl\lB

Dcnsilli d20 TyJ'lc AO\.lrhQl1 Tyfl'C Arriquc Minimum 0.R84 UJ·un Maximum 0,&92 0.905

loyice ue ré[Qcti!2!l il ::Q" MllIinllJnl I.J(, l ,0 I,Jt>IO Maxlffillm 1.4700 I.J7l U

MAl!:LSP P~gC' J3 Abl )\ ~~Od!lh"

Ty~ Ch,,,,, 0.881

O,S9:!

1.160.0 1.472.0

{/I('. . i\TW,COl\suIU.IIHS

Page 48: GUJDED DES - Cirad

• Normes relatfye:Lll,our l'huile essentielle de Géranium

?ouvoir fûl:;Hoire ;, XI''' ~Compris entre :èt

Typo Bourbon t4~

10'

Typè Afnqlll!

)4' 8'

Type Ch,ne J~' g'

~MÎ5-CÎhÎ!î!é à l'é\bl)tlol à 70% (V/V) ~ 20°C

: [J ne dOIt pas êlie n6cess<lltc id'uullscr plus de ; 3 :3 J , volumes d't1.,bune! à 70% (V N) poor obtenir une rolut)on

Jimprde oYec 1 volume <J'huile essentielle. On pem observe'[ uc trouble ou une opaksccflce en contLnuant t'addition de: >o!v::me

thlroiques

)ndicç d'acide

~Mo.xU:num

Type Bourbon

~Ind!ce d'esjer :Mlnimum : Maximum

Constantes: pbysico. cbl.!.l1Jques

Dens ité à 20" Indice de réfraction à 2if Pouvoir rotatoire à 200 Phénols %

10

76 53

clous LQ4.1 1061 1.530 - 153$

,II'> il +1" 85·98

Type Afriq\Ie

10

31 80

E~seuces dé giroOe

feuilles L036 ' L050 1.529 1.535

·0' normal. : 82·90 su:>énewl'! : 90

• Normes relalives à l'huile essentielle de Palmarosa CONSTANTES PHYSICG.CHIMlQUES

DCU5il~ il 20" indice t.!~ rlfractloo , 100 Pouvoir rolatO"!fC il 200 Indice d'esters Alcools {oraux

• Nonnes relatives a rhwle ess!)n1ielle de Patchouli

Caractéristiques organoJ1:ptiquu

liquide pius ou ttloins visquéux.

-0,882 • O_S96 1,4715 11 l,d780 ./)0"ÎI ... 3° JO à 70 85 . 94% (% t:!'i .2érao'on

de bmn (ou~c5trc ft bnm vcrdâlrc c-ar<'ldêfishqUL. bo)::;~..:. Mg,~rt!mcrlf cW1pluée

C.roelérlsliquos physiques

1&11~1!UI:1Jl Mi.aimutn MUl':!mum

indice de réfraction à 10~Ç

Minimum Maximum

Pouyoir rolo.lQlre C 1Q<>C

O_9RJ

1.5120

0,955

1.505 0

Compri}: entre .66 0 I!! ·40" IpOIlVllnt o.ntllHjr...:. éS'(:cpli(\mi~!kmcl)( Ju,"'qn'.1 - no)

MiiÇjbdlk .\ l'{thnllQl il <,}<;,,:), (VN) i, "0°('

Ty1'" Cbine

10

55 75

~\ffes 1.()41 • l.059 1.530 ' 1,534

voislo 0" 85 95

11 n-:- ItOlt pa::l ':'trc n~cc~:'-:I'nl,: d'tHdl"cr pjll~ de ln Yo!ulnCC"i J'é(biH101 il '}Ofji (VN), ;; '201Jc. pUHr onlt::llU

ufle sotullon Hm H.le :!vec 1 \'o!\lmç d'huill..1 é.,;scnllclk.

1

Projet MAELSP P:'gt:,:jd Abt t\ssod:1!t's rnc· AT\V·Cvnsultonts

Page 49: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercialisaliorJ des hulles essentielles OClobre 1995

Pr()J~l MI\ELSP Page -0 ,\ht AS.~l!cilltl'.~ !nc.- I\TW-C(llHultnnI5

Page 50: GUJDED DES - Cirad

• Normes relatives à l'huile essentielle de Palchouli (suite}

Ica rac:té-r Îs tîqu es

indice d'acide

Maximum

chimtquts

4,0

10

• Nonnes relatives à l'huile essentielle de Vètwer

C.oractérisliq ues. organoleptiq ues

liquide visqueux malTOn à marron [<lugeâi.re

caractéristique

CarlictériSliquu pbyslques

:Minlmum j Maxim \)11)

Indice de rtHrnclioD b. WC MiüUllum M ',l};:! ID l.lO1

Pouvoir rotatoire soéciljquê i1f1D4reDU1.2Q~ Compris eOlTe et

Miscibilité à !'ttbjpQt à gQ% (VN) ft 20"C

Rélm)OO HaYü

0,990 0,986 1.015 O,99S

t.5220 U21 0 U300 U2.0

n ne doit pas être oéccssatrC d'uül.lse:r plus de 2 volumes (fétbanol à 80% (V N) pour obtenir Une solution liInplde avec: 1 volume d'huile: essentielle:,

UnI! légère op31~sc~oce peut parfois être observée,

Indice d'lcide M'3.xUnUC1

InlIiI;L~ MinUnulD Maximulll

Projet MAI';LSr

35

16

l4

5

Octobre \995

Page 51: GUJDED DES - Cirad

Manuel de: coro.mcrcialisatioo des huiles: e~enticllcs

3.4. Les fournisseurs de conditionnement

3.4.1. Utilisation des emballages

3.4.1.1. Les conseils en emballage

Octobre ! 995

La dêcal11atlon et la fJHration des essences sonl necessaires avant leur commercialisation.

L'eau restante dans ['huila favorise les réactions enzymatiques d'hydrolyse (les esters sonl transformés en acides ou en alcools) el d'oxyda1ion. L'oxydation de certaines substances contenues dans l'huile essentielle peu! aussi être provoquèe par l'air et la chaleur. Pour eviter ces réactions qUI nuisent énormément il la qualité linale du produit, el donc baisse du p"x d. venle, il asl n';cessaire d'eliminer l'ai, des récipients de stockage en insufflant un courant d'azote sec avant d'introduire l'huile.

La nature du matériel de fabrkalion des récipiems de stockage est Importame pour la conservation de la qualité de l'huile.

~ On ulilise en général des récipients en alumimum &oig!'ieuse:llle:ut lavés.

··"·"~·"·"·"·"·"·······~~····"r·'-"'''''''''''''''·~··'···',., .......................... _ ........ , ......................................................... , ..... , ....... " ...... ".,

Le plastique, quelle que sOlt sa r:.alure. doit être proscrit car la plupa!'!. du huiles essenL1e:lles réa.gisseol cburuqueroetH en présence de plasùque.

~".".".".~."."."."."." .. ".,'+ ..... "~~'M"."." ...... ,." •. ,,, .•..• , .... ,"""_, .•••• ,.,"""""', .. , .. , .. ,,,.,,.,.~"'''''', .... ""'''''', ... ,.,'" ••. , •• , •• ,'',~ •• , ..... , ..... ', .... ,.~.

St les récipierlls sOlll eo verre, il est Ilécessa~ de les rendre opaques à la lumière par passage d'u.ne coucbe de peiQLUre sombre ou d'miliser des verres dits "ambrés". Ces verres coûtent cepeod2.Dt plus cbers que les verres trans pareo ts.

3.401.2. Les rypes dOemballages

Suivant l'article 4 du decret 53220 relatit au condhionnement des huiles éSsentielfes, son! autorisés:

,. Les emballages métalliques (fûts, tonnelets, bidons. estagnons) étanches, neds ou il l'êtat neuf. propres et se.cs, n'ayant contenu aucun produit susceptible d'altérer la qua/ile et l'odeur de l'hu'lIe essentielle, et consiilués :

a. Pour les huiles essentielles alimentaires, uniquement de fer pariaitement êtamë (1) ou vitrifié, ou tout simplement de ['alumunium.

Parmi les huiles essentielles, sont susceptibles d'entrer dans l'alimentation: · Essence de bergamote , Essence d'écorce de cannelle · Essence de ci1ron · Essence de girofl. (griffes el cious ) · Essence d'orange douce, dite por1ugal · Essence de grapelruil (pomelo)

b. Pour les autres essences, par du 1er parfaitement étamé. vftriflé ou galvanisé, du cUrv're, du fer T

blanc ou de l'aluminium,

Les lûts de capacité superïeure à 100 litres doive ni être munis de bandes de roulement ou de nervures ê1ampées dans la masse. Leur fermeture sera réalisée par une bande à vïs, munie de joinls étanches, dont le bouchon elle collier o percés d'un oedlel , pe,menronl le passage d'un ;il de fer pour la pose du plomb par le con1rèleur du conditionnement.

(1) élamé: endun dOél81n

Projet MAIlLSP Aor As:s()çi<llC'S Inl.'.- A.TV\o-Consultilnl~

Page 52: GUJDED DES - Cirad

Les estagnons (li dé S, 10 OU 20 litres, mUniS d'une fermeture étancha cachetée ou plombée, sont â emballer dans des caissettes en bois 01.1 canon cerclées de deux feuillards, susceptibles de supponer le voyage el contenant chacune ;

• e ou bidons de S • ou 4 ou bidons de 10 • ou :2 estagnons ou de 20 litres,

2. les rècipients en verre de toute capaclIé ou de (Oule forme à condilion qu'ils soienl assez résistants contre le brÎS el opaques à la lumière,

(1) : récipient métallique destiné à contenir de l'huile. des essences,

3.4.2. La pratique

Actuellement ils n'exÎstenl pas essentielles à Madagascar, Les

spjeCl;atls,ée,s dens la fabrication pOUl huiles pourvoient eux·mêmes au conditionnement da leurs

produits. Notons que la font faire jeur emballage auprès d'arlisans qUÎ se fournissent en

de la SMEIvI (Société Malgache d'Emballagfl Métallique) pour eITICallal~es mélalliques, Sinon, la récupéralÎon d'emballages en verre lumé est très pratiquée,

D'aulres entreprises plus importantes importentle.s mo,awagE,s des huiles essentielles du Sud dans la plupart des cas. Caci a l'avantage que l'Alnque du se Irouve à de la Grande Ile.

Les fournisseurs "'."' ..... "''''.",,..,. sont principalemenl les suivants:

SMEM (Société rn>l.n",,-x ... d'Elmbêllla~le Métallique) ~~~: B.P. 1 Toamasina

32777 Fax : 33598

Consol Limitee! Adresse: P 0 Box 582, Germiston 1400, South Africa

.. : (on) 8274311 Fax. (011} 827 0214

Nampack '-'===; P 0 Box

1} 444 7418

ProJeL MA ELSP

South Alnca

Fax: (01') 44A 4794

Page 53: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercl;Jlis;Juon dl..!:) huiles cssentidles OClObre 1995

3.5. Les transit::lires

Les transitaires sont des prestataires de service ~rès utiles voire indispensables pour IOule exponalion. L'utilisation des lranSltaHes allège les opérateurs de tout ce qui est paperassene et lormalrtés douanieres.

3.5.1. Préalables avant l'envoi des colis auprès des transitaires

Les colis nÊlcassnanl un marquage spécial afin de faciliter l'idenlilicalion de leur contenu.

Ma{quage (exemple canne!:e écorce)

marque spéciale donnée par le prndUcteUI

nomd" territoire

CaneUy

--1.,. MAD

N° de colis 1 n' de série

1510111

CAN.ECrrype 04 (l)

1ère lettre du nOm de l'essence

2011

poids brut lIMe

(1) pour les essences de zests d'agruIT'.es, indiquer le millésime de l'a.nnée de produC1\on.

3.5.2. Les principaux transitoÎres

Les principaux: transitaires sont:

AUXIMAD 18 rua Rabaarivelo Antsahavola

~ : 102111081 Antananarivo 101

.: 329 43/348 97· lax : 31098

Madexpflt!SS 1, rue RrunlbetsH'f'IlSaraXe

~ : 1555 Antananarivo 101

.: 25015 ·fax: 202 79

serT Madagascar 30, rue Paul Dussac, AntaninareOH"l3

l8l . 1430 Antananarivo 101

.~ 225 39 . fax ; 21>4 79

Projet MAELSP

LA LIGNE SCANDLNA VE 1 bis rue Patrice Lumumba Tsaralalana

E;$J : 678 Antananarivo 101

.:28063144649· fax: 339 02

i SCAC MQd~guscur BUilding Ramaroson Soarano

~ : 514 Antananarivo 101

.: 206 31

Service Capricorne Madagascar 6 rue Indira Gandhi

B ; 4077 Antananarivo lOl

.: 243 99 . lax 333 27

,\ ht /\ssociates Inc.> ATW-CoosuIL.lnls

Page 54: GUJDED DES - Cirad

M!lI1uel de comml!rci:ilisaHOo des huiles csseoudlt:s Ocwbre. 1 c)05 -_ ................................................................... _ ... _-=="-'-'-'=-

3.6. Les transporteurs

3.6.1. Les transporteurs routiers

Les transporteurs routiers jouem un role Important dans l'évacuation des produits el dans leur acheminement sort à l'usine soit à l'aéropon ou au port d'embarquement. Les reg'es de !ranspon. là.· dessus sont classIques. Les quelques transporteurs:

Dans la majeure partie des cas, le transporteur (camionneur) est un indépenant ou entreprise individuelle. Il est disponIble au coup par coup. Son contact est aisé car se fait directemanl avec le chauffeur avec qui on doit contracter.

3.6.2. Les transporteurs aériens

Air Madagascar et Air France sont les deux principaux transporteurs aériens de Ille vers les marchés de des1inatlon. Dans la majeure partie des cas, les opérateurs utilisent les transITaires pour régler l'aHretement de leur produit.

Nous présentons ici les coûts indicaüfs des /rets chez Air Madagascar pour quelques destinations.

Destination COUT

moins de 4S kg entre 45 kg el plus de 100 kg 100 kc

Paris 7.70 S 1. kg 7,80 $Ie kq Londres 17.13 S 1. kq 12.84 $19 kQ Madnd 16.62 $Ie kg Italie 1441 $Ie kC 1

Washington 18.22 $1. kg 13,94 $Ie kg 11.61 $Ie kg 80ston 17,77 $Ie kg 13.53 $Ie kg f 1.26 $ le kg

... _ .... Johannesbourg 1.95 $ le kg 1.47 $ le kg 1.26 $ le kg

Au·delà da 200 Kg, 168 opérateurs peuvAnt banéliei., ,fun lari! pré!érenli~1 auprès de Air Madaga.car.

Adresse; Air Madagascar Service Fret, :33153 17, Avenue de l'Indéoendance Anafakel Antananarivo ~01

Adresse: Air FIance

29, Avenue de l'Indépendance Analakely Antananarivo 101

: 221 59

~: 1307 Antananarivo 101

3.6.3. Les transporteurs maritimes

Le transport maritime GS! 9ssenliellement assuré par les transitaires (voir transitaire) el transporteurs donl les principaux sont listés ci-apres,

Nous présentons ici les !arns indicatns pour le fret maritime des hu~les essenrielles . • pour la France (saul Bordeaux): 540 ECU 1 tonne en LCULCL . • pour le nord continent européen, 580 ECU !lonne en LCLJLCL,

Le: Ire! An LCULCL stipulA que te transitaire s'occupe lUI-même de la mise en ccnlalner des coliS.

P,u].! MAELSr

Page 55: GUJDED DES - Cirad

4.1. Le circuit local

Le secteur des huiles essentielles revêt un sratut un peu particulier. En effel, elles sont très peu commercialisées sur le plan local Seuls deux !)Ipes d'hUiles sont vendues sur le marché local: - les huile. dont I"s éléments sont utilisés ctans les indusl,ies pllarmaceu!iques_ Par

exemple, les essences de leuilles de girolle sont direclement vendues et livrées par les industriels aux usines utilisatrices comme OFAFA, SOPRAEX et FAR MAD .

. les huiles utllôsées dan. l'industrie cosmétique, dans la production d'arômes ou celle de la savonnerie de luxe. Dans le premier cas, les entrepnses lelles que PHYTOLINE et SOMALCO labriquen! ainsi leur propre produrt li partir de matières premières acnetée. sur place. Il en eS! de même pour la Savonnerie TropICale,

Quoi qu'il en son, la part du marché local ne roprésenle qu'une Quantite nàgligeab:. dans l'absorption de la produC1ion d'huiles essentielles.

4.2. Le circuit international

La commercialisation des produits aromatiques, quelque soit sa forme, nêcesslH:; une connaÎssance approfondie des circuits par fasquefg ces produits 8O'n1 acheminés du producteur vers les utilisateurs linaux (induslries de parlum "1 ,,11_ntaires),

Lorsque les producteurs lancent un produit Sur le marché, il est important que ceU;<<'i puÎSsenl entrer en con1act avec les différents intermédiaires chargés de la commercialisa1ion tels que les courtiers, négociants) agents locaux at mlel1)( directerr:en1 avec les utilisateurs finaux. De plus, ii devra se conformer aux exigences de qualité en général (teneurs, liches de quaidé, conditionnement) et aux exigences concernant les dé!alS de livrâisQrL

La commercialisauon et la consommation de produtts aromaliques Ou elimemelres sont suffisammenl SUN",IJ;,es par d,,~ organismes prote.sioonels Ou dos ins.hutiona publiques en aherge de le Senté el de l'HyglèM, CtlAqu .. peys possède ses p.opres normes et .eule la CEE a niussi à mettra Sul pied un Bystème de iH'H'mM Q~d'êralêm~_nt àtL';epté:e~ par les produdeurs êt \@:! uhlisafauf.$ Hnayx. L.ei relation, .. nln. çommercialisation et qualité SOn! IIvidemas el pelmenom ousol Dion de protége' le CQMOmmateur final qUd les dIVers opérateurs Intervenant d~ns les processus de fabdcalion et de commercialisation,

Soit un schéma général de transformalion d'huiles essentielles

Ad

Il g 1

RE. H,E. RE. l'Parfum'

'1

= = ProduiTS ProdUIts Produil:; semi -finis finis grand

public

Prvùu,(cur d'HE NégociantS Uli\i,aleur~ 'tnùuSlfict~ Con~()!nrnmeur~ Gnau)'..

?agc j! lt 0. Il t~

Page 56: GUJDED DES - Cirad

Manuel de commercialisation des huiles essentielks

4.2.1. Le circuit européen

• Schéma du circuit

Producteur cLlou Pays produc leur et exporutcur marché intcrmédi:uIe

éveOluel 1 • Courtier/agen 1/

represenlanl (a)

~,

Importateur/courtier/ représenlaOl

EUROPE , Fabricant de produits aromatiques

n Coumer/agent! représentant (al

~~ ~t

Industrie lndustrie utilisatrice (b) uliLisauice (c)

Octobre 1995

(a) : Cette phase n'est pas essentielle

(b) : elle achète des bases pour produits aromatiques prêts à l'usage

(cl: elle fabrique elle-même ses bases pour les divers produits aromatiques.

Reseaux commerCleUl{ ê! de dll!trlbu!li~n deI! nUllM essentielles en Eurr.'lpê

Pro.let iVI t\ E LS r

Page 57: GUJDED DES - Cirad

MaDuel

.. circuit

du cirCUÎt

Producteur et/ou

eXJXlrtateur Fabrique ioswllét: par la fmne dans les pay~ de production

i.\fO'illd'L14U"'~ el

odoriférants

Pays producteur ou marché intermédiaire

EtalS-Uois

Réseaux commerciaux et de distribution des huiles essentielles aux Elats-Unis

Page 58: GUJDED DES - Cirad

Manuel de cOIT'.JrlèrcialisalJon des IllJll~ essC!otudles

, ,

Octübrl!: 1 995

5.1. Procédures au niveau administratif

Le circurt d'exportation comporte 6 etapes :

• 1ère étape: Etablir la déclaration d'expon:'J.tion el

l'e[]gllgemenl <:l déc(aralÎofl de rapaU-iemeOL de. devises en 8 exelIlplau-es. aînsi que la facture défllJive égalemem en 8 cx.empl:al.res.

• 2e étape: Domicilier les déclarations d'exportation et de la facture aupres de la banque d'opération de l'e'.l;,port ll leur

• 3e étape: faire viser les déclarations d\:xponation et racru.re allprès des services ministériels techniqu~s Îméresses.

• 4. étape: Présenter les docurneolS auprès du 5C!rvlce des douanes de l'aéroport ou du pen d'embarquemeot pOllr l'expédition.

• Se étape: Remplir les déclarations en douane.

• 6. étape: Délai de rapatriement des devises J mOls a panir de la d<1Le de some effective des pl'Oduics d.J tcrritoÎ..re.

5.2. Modes de paiement

SSOC : ex FlNE'C

SSOC : Service de Suivi des Opérauons de: Cessioos

Les huiles esserrtielles et les oléorésines sont nègodèes par des opérations à terme ou au comptant.

Dans une opération ft terme, le produit est commercialisé a un prix déterminé à l'avance el livré à une date combinée entre le vendeur et l'intermédiaire ou l'utilisateur finaL Il est soumis â da fones pressîons spéculaüves car Un même produit change de majns et par conséquent. de prix plusieurs lOIS avant d'être eHectivemenl vendu.

Dans une opération au comptant. l'acheteur passe par un négociant ou un marchand qui prélève la quantité à vendre sur son S'tock.

Dans la commercialisation des huiles essentielles, le mode de paiement usuel e51 la remise documentaire ou la lettre de crédit irrévocable et confirmée.

Projet MAF.LSP Page 54 Aht I\S.'iOCl<'itcs Inc.- AT\V-Consurtants

Page 59: GUJDED DES - Cirad

Manuel de com.roerciaJis~lion d~s huiles essenticiles ~~~------------

OClObre 1995

5.2.1. Le crédit documentaire

Le credit documenlalre est un engagement conditionnel de paiement donné par une banque.

La banque émettrice prend un engagement par écrit en faveur du vendeur (bénéficiaire). Cet engagement est délivré à celUI-CI à la demande et conformement aux instructions de ,'acheteur (donneur d'ordre). La banque eHectuera un règlement, SOit par paiement immédiat ou diHéré ou bien par acceptation, sort en autorisant la négociation d'effets de commerce, iusqu'à concurrence d'un monlant spéCifié, ceci dans un délai déterminé et contre remise de documents prescrits.

Vendeur .... ..

Acheteur .... .... 1. Contrat

~ .. 2. Demande

4.AvÏ5 d·ouverture de crédit

~r

Banque nbtificatricel ..... Banque émettrice couf=trice ......

3. Crédit

Le processus de la remise documentaire se déroule en <1 étapes:

1 Le contrat L'acbeteur Cl le vendeur concluent \ID coutrat de vente prévoyant le pai~ment au moyen d'un crédit documentaire.

2. La demande d'oyverture de crédit L'acheteur demande à sa banque. la banque émettrice, d'émettre un crédit en faveur Œ.I vendeur (bénéficiaire).

3.Lecrédit La banque émettrice cbarge.· une autre banque située habituellemenl dans le pays du vendeur. de notifier ou de confirmer le crédit.

4.~ La banque noùficatrice ou coofmn:lI.ncc informe le vendeur de l'émission du crédit.

Le crédit documentaire oHre aux deux partenaires d'une transac1ion commerciale un haut degré de sécurité associé à la possibilité de se procurer plus aisément une aide financière.

5.2.2. La lettre de crédit irrévocable et confirmée

Le crédit Irrevocable et confirmé e~ emi5 sur In~rue"MS d~ l'ach~leur. Il s'agil d'un crèdil de la banql,le émettrice, notifié au vendeur par l'entremise de la banque confirmatric6.

C'est un crédit "réalisable par paiement", ce qui signifie qu'il devient disponible pour le vendeur lorsque celui-ci remet les documents requis couvrant une expédition CAF par voie maritime, expéditions partielles et transbordement etanl autorisès.

Le credit irrévocable confirmé offre au vendeur une double sécurité de paiement, puisqu'à l'engagement de ta banque émettrice vient s'ajouter l'engagement propre d'une banque du pays du vendeur. Pour l'acheteur, elle représente une exigence supplémentaire de la part du vendeur et es1 plus onéreuse.

Projet MAELSP P:lge 55 Ant Assod<l!cS tnc.- :\TW-Consultants

Page 60: GUJDED DES - Cirad

Annexe 1 Bibliographie

Annexe II Les statuts du SYPEAlVI

Annexe III Liste des membres de SYPEAM

,\ h t ,\ sso('În tes 1 ne.' -Consultants

Page 61: GUJDED DES - Cirad

Maouel de commercialisation des b'lldl!'$ essemieHes

• Chemical Marketing Reporter Magazines années 94 et 95

• OistillatlOI1 of éSSel'lUaJ Oils Colleclion Protrllde, 1993

Oc<obre 1995

• Etude Sur les produits d'bortieulture. et floricultures d'.,portatlon d" Madagllscu. Collection A TW-Consultants, Mal 1994

• Export Ma .. keUng Researcn lmemaùonal Trade Centre, UNCT AD/GATT

• Manuel rapide et ulile pour producteurs d'huiles essentielles Collection Ab! Associa!!!; Inc .. Dr Randriaoùharlsoa Robert, Juin 1995

• Programme formation continué Développement des culrufes de "plantes il huiles essentielles" Le coordinateur de la fOfO'lllUOO COntinue Dr RandriaoùhariSOll Pblhpposon Robert

• Recueil des normes françaises. Huiles essentielles, COllution AFNOR, 1992

• The Encyc!opaedia of essentlal oUs The complete guide to the use of Àfomùcs 10 Nom alhcl1lpy hcrbalism, Ho.aItJ:J and wcll.bcing JuBa !..nwless, 1992

• The encydopedla of Herbs Spiœs and Aavourings Elisabeth Lamben Oniz, J992

Projet MAEI,SP Ahe. t\ssoc:t:lles. Inc.- ATW--COnSllhilftt5

Page 62: GUJDED DES - Cirad

SYNDICAT PROFESSIONNEL Ob:S PRODUCTEURS D'EXTRAITS AROMATIQlJES ,\U~lENTAlRES ET MÉDlCIN,\UX DE MAD/\GASCAR

social ' lot fi K 10 Mangnnv{)!!o Ani:lnanarlvo

STATUTS

t FORME DÉNOMINATION. SIÈGE DURÉE . OBJET

Article 1 - Forme

r.J est formé entre les membres foodateurs et IOUles perzoooes qui viendront ;)(}bere:( p;u lil suite àù;l. préséms 5l:atuts un SyodH,;at Professionnel régI par \'ordoQul.ioce n" 75~OD·ùJDM du 17 m:!! 1975 port::.Hl! code ru Travnil à Madagascar et par ks preserm. suuuts..

Aride 2 - DénoaÜoaÜoa

Le Syndica, a peur dénomination S~lCAT PROFESSIONNEL DES PRODUCTEURS DEXTRAITS AROMATIQUES. ALlMENTAlRES ET MEDICINAUX DE MADAGASCAR (SYl'!A'-1\

Article 3 SOcll'l:!

Le Syndicat a provisoirement sou siège social à ['ONUDr Projet MAGI91Jû04. au lot il K mangarivotn. Celui­ci peUt être transféré à tout moment el à tOtit endioiL sur décision de l'Aisemblée.

Ariel. 5 - ObJe, Le Syndic" • pout objet :

l'élUde. Cl la défense dè$ IQtérêts professioonds. s.ociaux et économiques des pers.onnes phys.lqucs ou morales ayant ùQe activité dans le domaine de la production. le c.oodiiicnuemenl el la commercJaUsaÜQo des pla1Jté::; afOm.Utques, aliment;üre;; et médicrnattt à Madagascar, à ttavers 110tarr:urJeU( la collecte. i'organisatÎoo et !a djffusiou d'Informations techniques: et commerclales;

la disc\Jssiotl. lü défin.iüùo et le contrôle des normes de quaIhé UlLUU1'lbles à respecler par les membres Cl h promouvoir pour les diverses productiol1s mnlgacbcs: • ct lO1.1t.es autres: activités en relalÎofl avec l'orgaoisation, la promotion euou le développement de la filière,

lI. MEMBRES DU SYNDICAT Acide (; Cooditioos d'admisslOns-Peut être mè.!J1bre du Synrucm .. loute pe:rooone physique OU monte :i.yJ.nt une lctivité directe d;lOS ta productjoD. le conditionoemeot. lot cootrôle et la commercialisatioo déS CXLTiliLS .:u:ornatiquts. alimêntaires. et médicmaux j

Madagasc<ll. itnmat.riculée au registre do cor:c.merCè. rép<md:..iOl :tu:.:. critères qui sewot dérLDlS dans le règlement intérieur, ft qui déclare Zlccepter les dispositions des presents statUts et le règlemeot inléneur.

Article 7 . Admission 3U COtin cie la YIe du s:yndic:it Le) admJHions :JU COUT\: de b: vie du GYlldkl{ iUll;.'rvi~nmm( sur ddcisioD lIU ConS(:1! d'admlMÎ5triHion. OOfifcrm(mt.nt t'lù)!: Wll<rlî.ion,~ >.IJpuléc:t par les prescnl:-: ,t"juh

:"'1"-"':-":' R ldilùon Il qu,Jiu! do membre sc perd por .

a. la Ûéllllssion b. le décè$ en ce qUl conce.rn\! les persofinc.s p!;ysJques C, 13 dissolution en ce qui concerne les personnes morales d, la cessatlon {i'acLivité. dans le: dor:oame défini par les conditions d";ldrmssfon e. la eOOSI,l[,HIOO du non respect par k membre cDncerné de;, condItIons flxces dans le. re:gleruerH intérieur.

Ill. ASSEMIlLÉES GÉ;NÉRALES Ankk 9 - N:.trurc des 3$xerobl~e$ t:A~M.mhl~;: gcnérak Ordm:nn: . .:<;! réun!>.: :sur "':Oj)~"OCdll0l1 du j>n::<-ith:l1L F.lk :.e réunit lU II\OInt.: lm<c fols p:u an, ,üm: t\:!l> lI1X (61 mOtS \.ÎUJ tiuiv<;n.; Î;l cIO\.'Jf~ de r;:!{*.:({:h.:c, L\A(",èlrlnb!~~ g~liénle Ë!H(::HJrtlln.Jlre ;.~ réunIt .. Uf (OnIr0t,::.Jllon du Pn!\.,J!.!IH.

L'Ai;..cmnlô.; gcnCfiJ!t; peu! ,:{n; Loo'-'oqn':L' par k Pri'!>idt:lll ;j 1;; dl.:m''>!Kk, .'ü)\: (Iç !;: mOIJI( ::lU 'WJ\'h des membres du $yndiot sott ill Co:nnli;):sairè ou;., cOrnpl"::», A dM;.J!lC paf le: Président (k ';"ç,<;éCtlhH ptfUr

Page 63: GUJDED DES - Cirad

Manuel de cornmerciali.s-ation des huiles essentÎelles Octobre J 995

convoquer !'Assemblée afin qu'dlc .sc tienne dn:l1S !e mOlS qUI \"uit la d<::lTI.mde. Les membres ou !e: C::ml.missaUe :lUX COmptéS, suivant le CilS, ~\Jvcnl procéclt:r (hre<\emenl à la canvoc:H!on.

Projcl MAELSP f\ TW -CônsUltotlt5

Page 64: GUJDED DES - Cirad

Art!cle ! 0 . Convocation: délai mode Lé délai de COllvOc.:AllOn des A:isemblél!s Géncr'îlles èS! cl<: qUinze: (15) Jours.3u mOln::;:'! p;l(l!r de ln (jale d'envoi de cel [è~ci. Les convocl~ior\s som fall\':1i pêtf )eUI\,::; 'mdlviduc1lcs rccomrI'HlOd6es, Q"OC accusé de rtcepÜon. â,Cil!ssée$ :J\.:.X membres, Lorsque tous les membres stt'onl présents ou représentés l tlne A$$emblet Ginérak cc-Uc-cl aw-a te cmCl(:-fe d'une Assemblée Unive.rseHe- et elle pourra valablement Sl:i~uer ;;ur touleb' [;;:s questions !1jISCS. en délibération, même !J déf3:ul de conVOC:iLton d:'HiS )es délQlS prescrits, Les lettres de convocaUon indiquent l'ordre de Jour de l':tssembléc ..:t les Jour, heure ct !)eu de la réUnion, L'assemhlée se réurüi., soit <.lU s:~il~e du syndlcat. soit cu IOUt \luue .!ud,(oll de la "'lHe Oll sc. trouve le siège,

Artide 1 i . Conditions d'admission >lex. asscrnbîées

l'asSè:nbléè générale esl compoM!]e de toUS les membres du ::iyndic:H. Toul membre absent peut se fZtre représenter par un membre dl.1metH muni d'un pouvoir, Des représenlants des organisauo!ls Internationales peuveot être 10vités à titre d'observateurs, à pl).fÜciper j ia sessîon de l'assemblée géoérale"

ArTIcle l Î ~ Tenue de J'assembiée L'assemblée générale est présidée par le présideni Ou par uo membre du collsdl d"adm1o.lstralion désigné pour le remplacer. Le présidet\t dés!3f.h~ u11 sectétüve qui peUt être pris tl'J debors de rassemblée, TI eSt tenu une feuille de presence les t-wms, prénoms ou déoo(Ji)naüoos soci;)les des roembres préseots ou repréSetllés, Cette fet.nile, dllmeot par les: membres P;~:~7~:L,et les mandataires .:le celU. repnheotés, arrêtée par Îe président et le secrétaire. est déposée :lÜ siège dd

Article 13 - Effet des délibérullOOS - pfooès"verbaox l'assemblée générale. régulièrement ooostitu..!e, re,>té,:en". l'unlven;î.Ùité des membres, même les absents, Les délibénuiofls de rassemblée géné:r:!le som con:aaté-es par des procès~'1erb3U~ inscrits: sur un registre spécial et sigoés pat le présldenl et le secreutÏte,

Article 11{ - VoteS. mode de èQ[l5uHatlon

Chaque membre de t'assemblée a une voix" Les délibérations de rassemblée génér.lle ordinaire sotH prises n la majorité des voix des membres pr<:seo(S ou représentés, Celles de rassemblée gérié.raie ex trhôrdina'!.f<! sont prises b la tnti)oflté dt:s deux tiers: des \l()lX des membres présents ou représeé tés. Les déCISiOns sont normalemenf prises en assemblée génér::lle" ExceptlonneHerneo1. le présidenl poum.l décider de procéder à iID vote par 6COL Le texle des resolulÎons proposées ser.:i envoyé ~ lOUs les membres avec l'lOdicauon Ul) délai lm~:1'3rli poUf f:i.lr'tt con0'31ue J.::ur 'loi"". Les n!poOlOe, s.ecou! dépouillées DOl! la Bù:reau Ct les resultnts prodru:nts par le pté:s)rlcnl Ou lou!. il $Cfn dn::'S~é un f1rocè)~vt:rbul.

A rliclc l 5 • Quarun-:.

fu", délibèr.f vol,bloIllOCl. J',mcUlbldo génémlo ordin.ir. do;' rôunir (lU moins la moitié des membre,l. A défauL l'assçrnbléc. c..:~t de nouveaU convoquée da.l15: le:> foroo<:1 t!l ki Jélal:' PII!$(.;r11.:. ~ l'article 10 des pntSltllts SUU-UI.$ et ellc dé.libère vslablerucot que!. que SOIt le nombre dcs présents ou représentés. Pour délibérer valablemtnt., l'assemblée g~nérak exttaorditiaiIe doit réunir au moins les de.ux tiers des membres. A défaUt de ce quorum, la secondé assemblée ainsi que celles qui seront coovoquées ultérieurement pour statuer $U1 le même ordre du jour, ne délibèrent vanlablement que si eUes réunis~n~ le quart des cnembfe$,

Affide 16 - COW~leoces

L'assemblée générale est ['org,1ue souverain du syndicat et en défmil les: orientations. L'aslOemblée géoéraJe ordinaire li l statuer!>tU tomes questions d'ordre nt1mioLsuaûf, EUe entend le. ropport dl.) prç:i1dcnt $ur III tlîllIChc dl! l)'HCj'!Cl.!l ,,;ns! que k '.d[lpori Ju comr:n.S~s:ür~ aux compLe$, Ellc dJUutc. (êdr~~.sc_ opprÛl!vc 10 cOlTirk'l ct donne: 'lullU"- de ](.;ur 3C.~t;o!l :JJ.ll mt:mb:rt>1> du conseil d':wm in \S I!ntion. fU~ ooru.m~ ou reruplacC' le;):l membres du cODsell d'adminlslr:llion clic peut révoquCf le.:; mcmbrc$ du Cônsci! d'tidministratîoo. sans avoir 5 )usufier !lit décn::lon. L'assemblée générale e"trnordin::ure stalU~ sur la p1oposluon du ~S(dcnl, S!lr les modifications ~ apporter aux st.;l\ulS, sur l'excluslon d'un membre t.:l la dl.5solu!,on du syndicaL

IV , CONSEiL D'ADMINISTRA TrON Article t 7 . ComposItIon LI? syndic:u est adml.nLstré p;>c un ccnserl cfadminlstr:1tlon cornpo:i: dé ; , un présideni . Lm v!cc-pr6idcnt

- un \.(~sorier . un s:~ ... ·nh:llrt' s.E!l>!r JI

cinq çon"!';; lien "u phi:) nummC:à pur rat;lJ{:mbli.~e ;ènènile- des mi.J,mhrc$ un ~YTiÙ!ejjL

Pro).' MAELSP Page 60

Page 65: GUJDED DES - Cirad

MïllJueJ de commerci:llisation des hlllt.::s essenllelll:'S Oclobre 1995

les membres du conseil d';.1dnlinislIô1uon SOlI! pris parmi Je:) mcmbre:l du ~yndiC:l(, Ih sOnt ohhg<:Hoiremenl d~:i

personnes physi.ques. Les personncs morales dé:i.\gn'ènl un reprê::.elllant qUI. cn leur nOfll. assume. tes (onctloliS de membres de conseil d'<ldminisl1allOtl. Arllcle 1 B • Pouvoir des membres du cOllsel1 d'admmistralioll

Le président COD 'loque et préside les assemble·ees genér:lJcs. <.lont Il flxe l'ordre du JOUr. o préseme un r::lppon sur la marche des :1c[;vltés du syn<.hC:ll au cours de l'r:xerciet:. ~ l'.:lssèrnbtée gt!néT:J.le appelét: à s[arucr sur les comptes de chaq'tle éXNcice, dans le cadre des oriènl:J.tions dé.finies par 1':J.SSèmbi~è g.énéralt:-. il jouit. vls-à-VI~ des liers, des pouvoirs les ptus étendus pour agir au nom du syndacaL Il a DOl..amD1ènl !es pouvoirs sm .... anlS. qui sont enol1ciatcurs el llOr) hmliaüfs . II nomme et révoque tous les agenl'i" el employés du syndIcal riXe leur rémunéra lion . il fixe les dépenses général~s d'administratlol1, gère les biens ffiéubles él iaunè\Jbles du syndic;)1

- li fait fOI1ctioooer tes comples banc~i.res ollverlS a\J nom du syrJdicat - il exerce tOUle action judlciaire, tant en dem.lDdam qu'en d~fend:illL Le vice-président JOUit des mêmes pouvoirs que le PféSldenl. en cas d'absence <.le celui-ct. Le trésorier fait tenir une cornplabiuté du syndicat selon tes règles de la compt.abitilé commerciale en vigucur. n arrête les comptes et les budgets qui doivent être sou.mls à l'assemblée générale des membres: Toute sortie de fonds ou autorisaLion de dépenses du syndicat fait l'objet d'une double sign:mue : par le trésorier d'lffie part.. el pat le présideDl ou, eu cas d'absence de celui-cl.. pa! le vicc·prèsideol d'autre part. Le :secrétaire général assure le bon fonctionnement des activités du syndical el coordonne l'exécution <.les proyammes d'action défiaiS par le cO('lseil d'administration. Les conseillers siègenl au conseil d'adroiniSlration à tJlre consultaùf.

Article 19 ~ Durée des fonctions des membres du conseil d'administralion

Les membres du conseil d'ildmLoistrauon soot reoouvelés tous les deux (1) ans. Tout membre sortanl est rééllgible, Une année d'e:tercice des fonclions de membre de conseil d'administration s'entend de l'iotervaile de temps qUt sépUJ'e la tenue des assemblées générales appelées à slaluer sue les coropres de dellx exercices successifs, Les membres du conseil (]'adro.îDistratioo peu .... ent à tOUI moment être révoqués par l'assemblée géné-ralc, sans qu'il SOII nécessaife de motiver cellie révocallon,

V_ CONTRÔLE DES COMPTES Article 20 - Le. commissaire aux comptes

L'assemblée générale ordinaire nomme l.lIl. commissaire aux comptes pour deux ans. Le colJlLllis:i::llre all.X comptes a pour missloc de vérifier lcs livres du syndicot ct de contrôler l.a régularité et la sincérité des COO1plcl. ft vénrlt.: également la sincérité de", informauonS' donnét'~ <.laas: le rapport du pr<!sidcm et daM le!.: documenu; nruestéG ::mx membres, sur lu Siluo.liol'l C( les compLCs du syndicl1!. il peUl. à toute époque de )'ann6c. opérer les vérifical.lons ou conl.ri:ilcs qu'd juge opportun, TI rend co.rnP!e .à J'assembMe générale ordinaire Je soa mand:ll. à chaque exercice. TI peUl. en CIlS d'lligence, provoquer une réunion dc l'asscmblée générale.

VI- ANNÉE SOCIALE Article 2 l - Anoée sociale L'année soclale eommence le 1er janvier de clllque' aonée e\ se termine le 31 d~ccmbrc, Par cxccptlolL le premier clcrclec ecmprèndm le tcmps é.coulé depuis le jour dt.: la consbiubon du syndicllt jw;.qu'au 31 décembre [995,

VIL RESSOURCES Aojcle " _ Ressources Les ressources du ~yndlcat soot considérées par LOUS foaru rni~ à S:l disposition, SOUIi forme de cotisation de ses membres. participüuon de COUX-Ct :lUX dépcnscfi de formoLioD dc leur pe~onneL !wbventiom ou <.lOlil.llOOS &;

l'Elal de scs dérocoobrcruenl:<, des bailleUr! <k fuods intem2lioll2UX. ou p\u~ généralemem de tous Liers, ainsi que des'rcssources provenant de la gestion du palrimoine, el dcs prestations de ~ervice de ses rnambres.

vm RÈGLEMI>NT INTÉRIEUR Article 23 - Règleroenl io~rieur Un rtlJ;l~mc!Jl ÎrJ!ru1CUr cst ~!nbli por le COT1"lcii l1'ûdmini~trnljon, qui le fDlI IIpprouvcr pM l';,{sl>t:mb!ée générale, Cf! rèBl~mf!ol t>&1 d~stia~ b. n.xcr l~s divers poinLs non preYHS ri'\! I~s stlmlts. nolommc:n[ CCux qui out (r:lll ~ l'JdmiDJstr:ltiofi lnlcmc du :syndlcnL

IX. DISSOLUTION - LIQUIDATION r\rtiOlc ')4 OiS:'iolullon - Ilquïdulion En C:JS de russolmion anticipée, l'assemblée génémle, sur la proposition du presidcnt. regk- le mode dt uqll1datlon et Ilûrnme le ou les liquidal~urs, qui peuver)t êrre pris p<lmü tes membres du consc:1I d'admÎnistratïon. 1:1. nommaLIon des liquidatcurs met En ;)UX pouvoirs des mernhr~" Ul! conseil .j'admmiSiration. Pendant fout le COUf'i de la liqUIdilll0ll \.':lJU!\.yU'::' èxple ... ,,!:". <.lécisinn CQllIr::Hr\!, lOH" le:;- é\emenl!lo <.le l'aclif soclo.l conLinuent à demeurer la. propné(~ de l'èlIc moral cl collectif

X, POUVOrRS -:-:--,--::-:--::-:--::-:::---_ ............... _ .. . PTOjtt MA[LSI) Abt AlSsodo!cs Inc., AT\V·Consultnnr.q

Page 66: GUJDED DES - Cirad

Manuel dt!

Aujc!e ':5 :. POUl/ClIS Tous pouvoirs ~on( dcnné~ ~u pc rio! ur d·a"';;;\l\:lUt Oll Je COplts: d~ présenls ,1:lIU1~ il rdf~l <faccamrlir IOUles formalilés prél/ue:> pu la lai et les règlelUl!llls ~n I/igueur.

Fall li Antlnnn~rivo le 1 er décembre 1994

J>roj Cl M i\ 17, Lsr

Page 67: GUJDED DES - Cirad

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ProJf! MAU,SI' Page 63 ,\ ht A.<'otinkS r.c.- ATW-Coosult.nl$