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Guyancourt magazine 408 février

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Guyancourt magazine 408 février

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C’est au pavillon Waldeck-Rousseau que François Deligné et l’équipe

municipale ont présenté leurs vœux le 18 janvier dernier. Avant

l’allocution, le public a assisté à la diffusion d’un court film sur

Guyancourt (à découvrir sur le site internet de la Ville). Lors de son

discours, le Maire a insisté sur la notion de service public de qualité

comme rempart face à la crise sociale. Devant plusieurs centaines

de Guyancourtois et de partenaires de la commune, il a ensuite remis

la médaille de la Ville au docteur Yves Bourreau et à Maria Mendy,

fondatrice de l’association Jade (lire aussi pages 8 et 9).

CÉRÉMONIE DES VŒUX 2011

N ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 12 GUYANCOURT MAGAZINE

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Chères Guyancourtoises,

chers Guyancourtois,

La Ville de Guyancourt a participé activement au Dé-

bat public sur le Réseau du Grand Paris, surnommé

« Grand Huit » par la presse, qui s’est terminé le 31 jan-

vier. Notre avis a été publié dans un « cahier d’acteur* »:

• les transports en commun existants doivent être amé-

liorés et renforcés pour répondre aux besoins à court

terme des habitants ;

• un métro automatique souterrain du « Grand Paris »

ne peut pas ignorer le bassin de vie, d’activités et de

recherche de Saint-Quentin-en-Yvelines ;

• la « ceinture verte » à l’est de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Guyancourt doit être

conservée en préservant les espaces agricoles et naturels de la Minière.

Une solution permettrait de conjuguer tous ces éléments en implantant une gare du

« Grand Paris » sur l’ancien site de Thalès Optronique, face au Technocentre à Villaroy.

Au-delà d’une hypothétique réalisation du « Grand Paris » dans les Yvelines ou d’autres

projets de transports structurants, comme un tram-train entre Palaiseau et Saint-

Quentin, nous défendrons fermement les intérêts des habitants et des entreprises de

Guyancourt.* Vous pouvez consulter le cahier d’acteur de la Ville de Guyancourt à l’adresse suivante :

www.ville-guyancourt.fr/site/haut/menu_principal/mairie/debat_public_sur_le_re-

seau_de_transport_du_grand_paris et sur le site du débat public : www.debatpublic-

reseau-grandparis.org

Votre Maire,François Deligné

Conseiller Général des YvelinesVice-Président de la C.A. de SQY

GUYANCOURT MAGAZINE

SOMMAIREDU N° 408

11/14

ÉDITORIAL | PAR FRANÇOIS DELIGNÉ

Responsable de la publication : Yves MACHEBŒUF ■ Secrétariat de rédaction : JeanMEYRAND - David HOUDINET ■ Rédaction : Benoît BAUDOUIN - Dominique CIARLO -

Pascale FRESNAY - David HOUDINET - Hélène MARCHAL ■ PAO : Céline BOCKELMANN ■ Photos : Dominique CIARLO -Christian LAUTÉ ■ Maquette : CITIZEN PRESS : 01 53 00 10 00 ■ Réalisation : Direction de la Communication ■ Impression :Imprimerie Moderne de l’Est ■ Tirage : 13 000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise Croizat - Centre-Ville - BP 32 - 78 041 Guyancourt - Tél. : 01 30 48 33 33 ■ N° ISSN : 1274-5804.Imprimé sur du papier 100 % PEFC issu de forêts gérées durablement, dans une usine certifiée ISO 14001.

magazine

Des transports efficaces pour les habitants et les salariés

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www.ville-guyancourt.fr

N ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1

6 ACTUALITÉS■ Du 14 au 25 février, activitéspoints jeunes

8 RENCONTRE■ Citoyens d’honneur■ Une écoute sur mesure

PLEINS FEUX SURLES ARCHIVESMUNICIPALES

D’hier à aujourd’hui

15 EN DIRECT■ Une entreprise solidaire

16 AVANT-PREMIÈRE■ Programmation culturelle

18 DÉVELOPPEMENTDURABLE■ Que faire en période de grand froid ?

19 DÉMOCRATIE LOCALE■ Tribunes d’expression

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ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Tir de la Saint-Sébastien■ Comme chaque année, aux alentours du 20 janvier,les clubs de tir à l’arc de France se réunissent pourcélébrer la Saint-Sébastien, une tradition qui remonteau Moyen-Âge. C’est au gymnase des Droits del’Homme que les Archers de Guyancourt se sontretrouvés pour fêter leur saint patron. À cetteoccasion, les membres du club de tir à l’arc préparentdes cibles décorées sur lesquelles ils ont décochéleurs flèches.

La santé du cerveau■ C’est dans le cadre des Rendez-vous Découvertes que Charles Vernimmen, psychologue, directeur etcoordinateur de l’Association Brain’Up est venu faire unexposé sur la santé du cerveau. L’occasion pour le publicde découvrir comment prendre soin, à tout âge, decette extraordinaire machine. Tous les domaines ontété passés en revue, des activités mentale et physiqueà l’alimentation, en passant par la relaxation etle sommeil.

Escale guyancourtoise pour Charlélie■ Régulièrement, le pôle musiques de Guyancourt accueilledes artistes en résidence. Charlélie Couture est venu rôder

le nouveau spectacle de l’album Fort rêveur, enregistré àNew York. Cette semaine de travail s’est conclue par unconcert privé auquel étaient conviés quelques heureuxchanceux. L’occasion pour l’artiste de tester son showdevant le public. Entre répétition publique et concert, la prestation était convaincante et l’artiste, en toutegénérosité, a terminé sur une version de l’indémodable

Comme un avion sans ailes pour le plus grandplaisir de ses fans. Aprèsplusieurs dates à travers la France, il sera sur la scène de La Batterie, le 30 mars.

ARRÊT SUR IMAGES

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20 ans et une exposition■ L’Adag-Pro Art fête ses vingt ans. Créée en 1991,l’association de promotion de l’art local arégulièrement donné la chance aux artistes amateursou professionnels d’exposer lors des salons desAutomnales ou des Lauréats. Pour fêter cetteparticipation active qui ne se résume pas à cesévénements, une exposition rétrospective vous estproposée. N’hésitez pas à vous rendre à la mezzaninede l’Hôtel de Ville jusqu’au 26 février.

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

L’atelier de la Salle d’Expo monte en puissance■ Depuis septembre, l’atelier de pratique artistique de la Salle d’Exposition vous propose des activitésdestinées à tous les publics. Un moment privilégié quifavorise la rencontre avec des artistes professionnelsqui animent ces stages, comme celui sur lesmarionnettes ou encore l’atelier sténopé qui a permisde découvrir, en famille, l’ancêtre de la photo, pour la plus grande joie des enfants et de leurs parents.Prochain rendez-vous avec la bande dessinée, dans le cadre d’Origines rock’n’roll.

Vœux aux anciens■ Le début d’année est toujours très riche encérémonies de vœux. C’était le tour de nos aînés, le 20 janvier dernier. Pendant ce moment convivial, le maire François Deligné est passé de table en tablepour s’entretenir avec les anciens de Guyancourt. Lorsde son discours de bienvenue, il a insisté sur l’attentionparticulière que l’équipe municipale et la Ville portentaux seniors.

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ACTUALITÉS | À NOTER

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DU 14 AU 25 FÉVRIER

Activités points jeunes

Les vacances d’hiverarrivent prochainement et la Ville a,

cette fois encore, préparé un large programmepour les points jeunes. Des sorties sont déjà prévues avec

notamment la patinoire (report de la sortie annulée à cause desintempéries à la fin d’année) ou le cinéma avec le film Tron en 3D ou encore le

dernier Éric et Ramzy. Le sport sera aussi à l’honneur avec un stage de tennis, de l’escalade surmur intérieur, du foot en salle… Des ateliers vous attendent aussi. Après la pêche, les jeunes pourront

participer au nettoyage des berges pour montrer qu’écologie et citoyenneté peuvent rimer. Avec lacuisine (et la confection de macarons), il y en aura pour tous les goûts. Succès oblige, la customisation de

casquettes sera de la fête, et La Malle à jeux ouvrira ses portes pour les fans d’activités ludiques. Un staged’initiation à la moto et à la prévention routière (en préfiguration d’une activité au printemps) est égalementorganisé. Ces vacances s’annoncent donc bien remplies. Vous pouvez retrouver tout le programme sur le

www.ville-guyancourt.fr

POUR EN SAVOIR PLUS :Inscriptions et renseignements auprès de vos Maisons de quartier et Points Jeunes

Point Jeunes René Goscinny - Tél. : 01 30 57 41 77Point Jeunes de la République - Tél. : 01 30 44 32 91

Maison de quartier Auguste-Renoir - Tél. : 01 30 43 45 44Maison de quartier Joseph-Kosma - Tél. : 01 30 57 20 40

Maison de quartier Théodore-MonodTél. : 01 30 44 38 54

Centre social Louis-PasteurTél. : 01 30 43 00 35.

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N ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1 GUYANCOURT MAGAZINE 7

ACTUALITÉS | AGENDA

www.ville-guyancourt.fr

Jusqu’au samedi 26 février

ADAG PRO-ART,20 ans d’engagement pour l’artExpositionHôtel de Ville

Du 2 février au 20 mars

Origines Rock’n’rollExpositions et visites

le 4 février à 18 h 30Salle d’Exposition

Les 4 et 5 février

Forum des formations aux métiersVendredi 4 : ouvert aux établissementsscolaires, sur réservation.Samedi 5 : tout public de 10 h à 12 h 30et de 13 h 30 à 17 h.Pavillon Pierre-Waldeck-Rousseau

Vendredi 4 février à 20 h 30

L’accompagnement de son enfant dans sa scolaritéet son orientationThéâtre forum et débatRéservations au 01 30 48 33 90.Espace Yves-Montand

Vendredi 4 février de 18 h 30 à 21 h 30

Rendez-vous ludiquesMaison de quartier Auguste-Renoir

Vendredi 4 février à 19 h

Annette entre deux paysThéâtre et musique (dès 8 ans)Tarif unique : 10 €

La Ferme de Bel Ébat

Vendredi 4 février à 20 h 30

Vincent Liben + Tricot Machine+ Jeanne CherhalTarifs : 18 €, 14 €, 15 €

La Batterie

Les conséquences de la sécheresse de2009 avaient fait l’objet d’unedemande de reconnaissance de l’étatde catastrophe naturelle auprès de laPréfecture des Yvelines en février 2010.Cependant, la CommissionInterministérielle a émis un avisdéfavorable paru au Journal Officiel du13 janvier 2011.Cette reconnaissance aurait permisd’engager une procédured’indemnisation auprès des assurances.Une demande de recours gracieux a étéformulée auprès du Ministre del’Intérieur.Les personnes ayant pris contact avecla Ville pour suivre cette procédure,seront informées des suites du dossier.

EN BREF

Sécheresse 2009 :la demande de reconnaissance de catastrophe naturelle de Guyancourt rejetée

Samedi 5 février à 17 h 30

Le rock’n’roll des originesà l’âge d’orTable rondeÉcole Municipale de Musique

Samedi 5 février à 20 h 30

Mustang+ The Hillbilly Moon ExplosionTarifs : 12 €, 8 €, 7,50 €La Batterie

Jeudi 10 février à 20 h 30

Projection cinémaJailhouse Rock (Le rock du bagne)Renseignements : 01 30 69 84 62.Tarifs : normal 6 € - réduit 5 € - Bandede cinés 4,30 €

Cinéma le Grenier à sel (Trappes)

Samedi 5 février à 15 h 30

L’Empereur et le RossignolTarifs : 4,50 €, 3 €Maison de quartier Auguste-Renoir

Les 5 et 6 février de 8 h 30 à 20 h

KaratéCoupe Corpo 78Gymnase des Droits de l’Homme

Mardi 8 février à 19 h

Les Grandes Inventions de la PréhistoireRencontre avec le poète Roland NadausRéservations au 0130483425 (lire p.16)La Ferme de Bel Ébat

Mardi 8 février à 20 h 30

Céline BonacinaTarifs : 5 €, 4,50 € (lire p.16)Auditorium de La Batterie

Du 21 au 25 février

L’atelier de la salle d’expoAtelier BD : Rock et bande dessinée• Matin 9 h-12 h (7-10 ans)• Après-midi 14 h-17 h (11-15 ans)Tarif : 35 € la semaine.Inscriptions au 01 30 44 50 80Salle d’Exposition

Jeudi 10 février à 20 h 30

Harmonie malsaine + Specta+ La Rumeur + RocéTarifs : 12 €, 8 €, 7,50 € (lire p.17)La Batterie

Vendredi 18 février à 13 h 30

Le BrésilRendez-Vous découvertesMaison des anciens

Lundi 28 février à 19 h

Répétition publiqueLes Grandes Inventionsde la Préhistoire.Temps d’échange avec les artistes.Réservations au 01 30 48 34 25La Ferme de Bel Ébat

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GUYANCOURT MAGAZINE8

RENCONTRE | MÉDAILLÉS DE LA VILLE

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L’attribution de la médaille dela Ville exprime la gratitude de

la collectivité à des femmes et deshommes qui contribuent au déve-loppement et au rayonnement de lacommune par leur engagement.Membre du milieu associatif, créa-teur d’entreprise, représentant d’uneinstitution ou scientifique… nom-breux sont ceux qui ont ainsi été ho-norés. Souvent étonnés et assez ré-servés lorsqu’ils apprennent lanouvelle, tous finissent par accepteravec une certaine émotion ce té-moignage amical qui n’est qu’un jus-te retour des choses.La diverité des Guyancourtois se tra-duit au travers des médaillés, qui af-fichent des parcours et des profilstoujours différents. Côte à côte, le18 janvier dernier, Maria Mendy etYves Bourreau illustrent parfaite-ment cette diversité. Médecin géné-raliste, Yves Bourreau est allé au-delàd’une charge professionnelle déjàlourde en rejoignant le corps des sa-peurs-pompiers en tant que volon-taire. Danseuse et chorégraphe (dan-

se capoeira, hip-hop, break, africaineet afro-jazz), désormais à la tête desa propre compagnie, Maria Mendyreste fidèle à Jade, association qu’el-le a créée en 1996 pour partager sapassion avec d’autres jeunes.

MARIA MENDY« Ce geste me touche beaucoup »« Je dois reconnaître que ce geste metouche beaucoup. J’y vois la recon-naissance de la volonté dont j’ai dûfaire preuve pour tracer ma route, en-vers et contre tout. Rien n’était simpleau départ. Il m’a fallu beaucoup lut-ter pour gagner ma confiance et cel-le des autres. Adolescente, j’ai été ani-matrice en centres de loisirs avantd’obtenir un poste permanent à laMaison de quartier Joseph-Kosma. Jerêvais déjà de faire de la danse monmétier et je prenais des cours, maissans trop oser y croire. Et puis un jourde juillet 1987, tout a basculé quandj’ai découvert le hip-hop en partici-pant aux ateliers de danse moderneque la Ville avait mis en place pouroccuper gratuitement les jeunes qui ne

partaient pas pendant l’été. Un coupde foudre, une révélation ! Je n’ai en-suite plus pensé qu’à danser, qu’à meperfectionner encore et encore, pourdevenir pro. Encouragée par un petitgroupe de copines des Garennes etépaulée par la Ville, j’ai fondé Jade en1996, après quoi je me suis mis dansla tête de passer le diplôme d’État deprofesseur de danse. Malgré des pé-riodes de découragement, j’ai tenubon grâce au soutien de mes amis, desélèves et de tous ceux qui témoi-gnaient de l’intérêt pour mes choré-graphies, habitants, bénévoles asso-ciatifs, professionnels du spectacle,dont l’équipe de la Ferme de Bel Ébat,élus… À force d’y croire, j’ai fini parobtenir les U.V techniques et théo-riques du diplôme d’État de profes-seur de danse, option jazz, ce qui étaitloin d’être évident avec une vie de fa-mille à mener parallèlement et deuxenfants (bientôt trois pour la petitehistoire). Cette médaille de la Ville estun peu la concrétisation de mon rêveen réalité, la preuve du chemin par-couru. Sa place est avec les autres mé-

Citoyens d’honneurTraditionnellement remise par le Maire lors de la cérémonie

des vœux, la Médaille de la Ville a honoré cette annéela chorégraphe Maria Mendy et l’ancien médecin capitaine

des sapeurs-pompiers de Guyancourt, Yves Bourreau.

Maria Mendy Yves Bourreau

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RENCONTRE | MÉDAILLÉS DE LA VILLE

N ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1 9GUYANCOURT MAGAZINE

dailles que les danseurs amateurs deJade et de ma toute nouvelle compa-gnie, adolescents et adultes, ont rem-portées à l’occasion de rencontres deniveau national organisées par la Fé-dération Française de danse face à desjurys composés de danseurs et de cho-régraphes professionnels très exi-geants. J’ai, dans ces moments-là,l’agréable impression de rendre àGuyancourt et aux Guyancourtois unpeu de ce qu’ils m’ont donné pendanttoutes ces années. »

YVES BOURREAU« J’aime Guyancourt depuissi longtemps… »« J’ai découvert Guyancourt en 1975,quand j’étais interne en cardiologie àl’hôpital Richaud, à Versailles. Un ami,qui venait d’acheter une maison aux Ga-randes, m’avait invité à déjeuner chezlui. Après un trajet ressenti comme longpar l’ancienne route de La Minière,unique axe routier qui reliait les deuxvilles à l’époque, je me suis retrouvé enpleine campagne, dans les champs, de-vant quelques pavillons et de rares im-

meubles. Peu après, par hasard, un autrecollègue m’a proposé de faire un rem-placement dans cette même commu-ne. Séduit par l’environnement et parl’accueil cordial des habitants, j’ai alorsopté pour la médecine générale et mesuis associé, en 1977, à un confrère aveclequel nous partagions un cabinet situéAllée du commerce, au Pont du Rou-toir. L’engagement en tant que méde-cin au sein du corps des sapeurs-pom-piers volontaires de Guyancourt qui mevaut aujourd’hui la médaille de la Villeremonte au soir de Noël de cette mêmeannée. C’est dans des circonstances dra-matiques, la mort subite d’un nourris-son, que j’ai rencontré le lieutenant GuyBarrillio, l’homme, devenu un ami, quiallait m’inciter à intégrer la grande fa-mille des pompiers. Engagé comme mé-decin pompier volontaire stagiaire en1978, j’ai été titularisé médecin capi-taine par le préfet des Yvelines un anaprès. De permanence 24 heures sur24, je dormais avec un talkie-walkie àma tête de lit et j’interrompais mesconsultations lorsque la sirène reten-tissait. La plupart de mes patients com-

prenaient la situation et attendaientune heure ou deux ou repassaient,d’autres ne l’acceptaient pas et je ne lesrevoyais jamais. Nombre de pompiersvolontaires étaient dans ce cas, à com-mencer par M. Pétré, boulanger au Vil-lage dont les fournées grillaient régu-lièrement. En vingt ans, j’ai connu tousles types d’interventions, accidents dela voie publique, mais aussi suicides,agressions par arme blanche et par ar-me à feu… J’ai même été séquestré, me-nacé avec un fusil de chasse braqué surmoi, mais j’ai aussi connu de grandesjoies, des vies sauvées, et la chaleur del’amitié qui liait les pompiers du centrede Guyancourt. Plusieurs médaillesm’ont déjà été remises pour ce parcoursavec les soldats du feu, mais celle de laVille souligne, au-delà de la reconnais-sance qu’elle représente, mon appar-tenance à Guyancourt, mon adoptionpar cette commune que j’aime depuis silongtemps. Désormais à la retraite pourraison de santé, j’apprécie cet honneurà sa juste valeur. » ■

O PROPOS RECUEILLIS

PAR DOMINIQUE CIARLO

Les médaillés de la Ville en compagnie du Maire lors de la cérémonie des vœux 2011.

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10 GUYANCOURT MAGAZINE N ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1

RENCONTRE | POINT ÉCOUTE JEUNES

Une écoute sur mesureLa Ville vient d’ouvrir un Point Écoute Jeunes pour aider les 12-25 ans à dénouer les problèmes d’ordrepsychologique qu’ils rencontrent.

Anonyme, confidentiel et gra-tuit, le Point Écoute Jeunes

(PEJ), depuis septembre dernier,s’adresse aux jeunes (Guyancourtoisuniquement) qui ont des difficultésà passer le cap de l’adolescence oude « l’adulescence », à se construiresans se faire de mal ni en faire à leurentourage. Majoritairement passéspar là, les adultes savent – même sicertains semblent l’avoir oublié de-puis – combien la perspective de s’in-sérer dans la vie active est déstabili-sante, voire effrayante selon lapersonnalité et l’environnement dechacun. « Souvent en opposition avecleur famille, en cas de difficultés sco-laires ou de déscolarisation notam-ment, ou pour tout autre raison, il ar-rive que les adolescents se sententseuls, incompris, rejetés. Ce mal-être

semble, au fil d’un, deux, ou trois en-tretiens, suivis d’une orientation versune structure spécialisée si besoin. »

Avec ou sans parent(s)L’objectif de la psychologue estd’amener le jeune à comprendrepourquoi il se retrouve dans une si-tuation problématique, voire dou-loureuse, quelle que soit la cause deson malaise, échec scolaire, insertionsociale et professionnelle difficiles,addictions, conflit familial… « La pre-mière rencontre sert à poser le pro-blème, à amorcer un dialogue pas tou-jours évident, car ce n’est pas parcequ’on vient parler de soi qu’on y par-vient. Discuter comme nous le faisons,sans jugement ni contraintes, dé-mystifie l’aspect soin de la psycholo-gie au profit d’un dialogue ouvert, quivise à apporter des réponses aux ques-tions que le jeune se pose, à le rassu-rer dans sa recherche d’identité. » Cer-tains viennent seuls, d’autres avecleurs parents, ce qui peut permettred’aplanir des désaccords familiauxplus ou moins latents, de rétablir unecommunication coupée par lassitu-de, par incompréhension mutuelle.« Il appartient au jeune de choisir, rienne peut être constructif sans cela. »Certains jeunes sont orientés dans lecadre du dispositif de réussite édu-cative (qui finance, avec l’aide de l’Etat,le PEJ à hauteur de 50% ). Enfin, grâ-ce aux partenaires de terrain, infir-mières et assistantes sociales en éta-blissements scolaires, Boutique InfoJeunes, École des parents, animateursdes maisons de quartier, éducateurs,Mission locale… et au bouche-à-oreille, le Point Écoute Jeunes devientprogressivement un repère dans la vil-le. Un repère qui a du sens. ■

O DOMINIQUE CIARLO

Point Écoute JeunesEntretien confidentiel, anonymeet gratuit. Permanence le jeudi de18 h à 20 h (avec ou sans rendez-vous) dans les locaux de la BIJ.2 quater, rue du Moulin Tél. : 01 30 48 33 99

peut s’exprimer au travers de diffé-rents comportements, repli sur soi,actes de violence à son égard ou enversles autres, conduite à risques… », sou-ligne Stone Engels, psychologue duPoint Écoute Jeunes. Dans les locauxde la Boutique Info Jeunes, chaquejeudi soir des adolescents prennentplace dans les sièges en osier du pe-tit salon. Dans cet espace d’accueil,d’écoute et d’accompagnement, quin’est en aucun cas dédié à la théra-pie, la jeune femme reçoit des ado-lescents venus spontanément ou surles conseils de professionnels en lienavec les jeunes pour identifier et for-muler ce qui les perturbe, ce qui lesfait souffrir. « La cause est rarementunique. Leurs problèmes s’entremê-lent, un peu comme une pelote de lai-ne dont nous défaisons les nœuds en-

Stone Engels lors de sa permanence du Point Écoute Jeunes.

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GUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1 11

le aux archives sent encore la pous-sière et le manque de lumière. Unmonde du silence sur lequel règneune femme sans âge, pourquoi pas enblouse grise, gardienne du temple dela mémoire qui livre ses secrets aucompte-gouttes à des historiens pa-tentés. Tout faux ! Les Archives mu-nicipales sont, au contraire, un lieubouillonnant de vie, une machine àremonter le temps, une malle auxtrésors gérée et protégée par IsabelleGourmelin, responsable du servicedes Archives municipales et attachéede conservation du Patrimoine.

Passionnée par son métier, la jeunefemme collecte, identifie, invento-rie et sauvegarde la totalité des do-cuments « versés », que ces derniersproviennent de l’administration oude dons faits par des personnes pri-vées, des familles, des entreprises oudes organismes. « Il arrive, suite à undéménagement ou à un décès parexemple, que des gens m’apportentdes photos, des cartes postales, descartes géographiques, des lettres, desplans… qui sont autant de témoi-gnages précieux. » Car chercheurs etamateurs du temps jadis ont pourdénominateur commun le besoin de

transmettre, d’offrir le fruit de leursrecherches aux hommes et auxfemmes d’aujourd’hui et de demain.

Bientôt une expoPar chance, ces petits poucets se-meurs de cailloux et tisseurs béné-voles d’histoire locale sont plus nom-breux qu’on ne le pense, à Guyancourtdu moins. Ils ont pour nom AnnickAdam, Alain Sense ou Liliane Gex, etmarchent dans les pas de prédéces-seurs que les aînés ont bien connus,Édouard Stephan, Robert Guilbot…« Tous trois sont des habitués des ar-chives municipales, où ils trouvent

Les clichés ont la peau dure, et l’image qui col-

Ouvert à tous, le service des Archives et du Patrimoine ne se contente pas de collecter et de préserverles documents, il les partage avec les habitants.

D’hier à aujourd’huiLe service des Archives et du Patrimoine a participé à la préparation de nombreux livres et d’expositions.

PLEINS FEUX SURLES ARCHIVES MUNICIPALES

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souvent, en complément des travauxqu’ils mènent aux Archives départe-mentales des Yvelines et ailleurs, desdocuments qui leur permettentd’avancer dans leurs recherches. À for-ce, des liens se sont créés, et c’est avecleur collaboration que la Ville prépa-re actuellement l’exposition “Guyan-court il y a 100 ans” qui sera présen-tée au public en avril et mai prochainen partenariat avec le service ActionCulturelle à la Salle d’Exposition. »Un rendez-vous prometteur, cetteexposition sera une sorte d’arrêt surimage de ce qu’était Guyancourt enl’an 1911, avec ses 629 habitants,

son activité agricole et économiqueintense, sa vie municipale animée,ses cafés et ses histoires de clocher.Archives, photographies, objets fa-miliers, documents et journauxd’époque jalonneront ce parcoursproposé par thématiques (démo-graphie, monde agricole, vie muni-cipale, services publics, commerce etéconomie). Autant de tranches devie quotidienne que la PremièreGuerre mondiale fera bientôt voler enéclats en appelant les hommes,jeunes et moins jeunes, sous les dra-peaux. Mais pour l’heure, rien netransparaît, tout est calme et lesGuyancourtois semblent couler desjours heureux et insouciants, mêmesi la vie est rude aux champs ou àl’usine pour nombre d’entre eux.

Les enfants à l’écouteMais qu’est-ce qu’un siècle, finale-ment ? Et comment faire passer lemessage que le temps passe vite et

que l’Histoire aide à comprendre leprésent et à envisager l’avenir? Quoide mieux pour cela que de suivre lestraces d’un passé pas si lointain parle biais de photographies et de té-moignages ? Après avoir commencépar ricaner en découvrant l’allure despetits écoliers d’autrefois sagementalignés pour la photo de classe, les en-fants du XXIe siècle reconnaissentdans ces cheveux en bataille, ces sou-rires figés face à l’objectif et ces dentsde lait absentes une part d’eux-mêmes. Soudain, l’émotion passe, ledéclic se fait, les langues se délientet les oreilles se tendent. « Ma mis-sion : collecter, cataloguer et valori-ser les archives municipales, est à labase purement réglementaire et ad-ministrative, mais pas sans fantaisie,notamment lorsqu’il s’agit de resti-tuer l’histoire locale à travers des ex-positions, des visites guidées à l’oc-casion des Journées du patrimoine oudes interventions dans les écoles. »

N ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1

À VOTRE SERVICELe service des Archives municipales accueille (et guide…)sur rendez-vous toute personne qui souhaite effectuer des recherches et consulter la documentation historique dela commune. Registres paroissiaux (1599-1792), registresd’État-civil, recensements de la population (1836-1936),registres de délibérations (à partir de 1844), matricescadastrales (à partir de 1809), listes électorales (à partir de 1884), plans d’alignement des voies (1889-1904)… Decorrespondances en comptes, registres, photographies,plans, affiches, publications et vieilles cartes postales, votreville (ou vos ancêtres) n’aura alors plus de secrets pourvous, ou presque. À ce propos, les documents d’archivespubliques sont librement communicables, à l’exception de délais spéciaux protégeant certains types d’intérêtscomme la protection de la vie privée (loi n° 2008-696 du15 juillet 2008). À noter : toute demande de consultationdes archives, qu’elle relève d’une simple curiosité ou d’un travail scientifique, doit être directement effectuéeauprès du service. Se munir d’une pièce d’identité pourl’inscription (gratuite).www.ville-guyancourt.frTél. : 01 30 48 33 70

TRAVAIL DE PROLe service des Archives abrite plusieursmilliers de documents précieusementconservés dans des conditions optimales(température, taux d’humidité, lumière…),rangés au fil de près de 1 800 mètreslinéaires de rayonnages qui prennentparfois des allures de coffre-fort… Aussiétonnant que cela puisse paraître, laprofessionnelle qui vous accueillera lorsde votre visite ne mettra cependant quequelques minutes pour dénicher la boîte,le dossier, le registre que vous souhaitezconsulter. Isabelle numériseprogressivement les documents anciens,mais il s’agit d’un travail colossal loind’être achevé.

Isabelle Gourmelin

Alain Sense : « Une participation active au devoir de mémoire ».

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GUYANCOURT MAGAZINEGUYANCOURT MAGAZINE

PLEINS FEUX SUR

13

LES ARCHIVES MUNICIPALES

À la demande des enseignants, Isa-belle intervient en effet dans les éta-blissements scolaires (du CE2 auCM2) pour expliquer le Guyancourtd’hier, quand il y avait un aérodromeà la place du Technocentre Renault,un fort militaire à La Batterie, ac-tuellement Pôle musiques, deschamps de blé à l’emplacement de laMédiathèque Jean Rousselot, une fer-me à Bel Ébat.

Perpétuer la mémoireTous les parents et grands parents sa-vent combien les enfants aimentqu’on leur raconte des histoires. Maisattention, celles restituées par la Vil-le sont vraies, sans inventions ni fio-ritures, documents d’archives à l’ap-pui pour étayer les propos d’IsabelleGourmelin. « Pour guider les élèves, jeréalise et distribue à chacun un petitquestionnaire illustré de photos quifont le lien avec leur vie quotidienne,avec des repères dans la cité. Il arriveégalement que des maîtres souhaitent,en fonction du programme, aborderl’histoire locale autour d’une théma-tique, l’eau, l’évolution de l’habitat…

Je rassemble alors les pièces du puzz-le en m’efforçant de rendre l’ensembleattractif pour une présentation d’unedurée d’une heure environ. »Un service gratuit non obligatoireque la Ville, et son service des Ar-chives, rendent avec plaisir au corpsenseignant et aux enfants pour en-tretenir et perpétuer la mémoire dela commune et de ses anciens. Par-fois, comme M. René Balzer l’a sou-vent fait gracieusement en parlantde la résistance et des horreurs dela guerre dans les collèges, desGuyancourtois évoquent leur en-fance à Guyancourt, leurs racinesfamiliales fortement ancrées dans cequi était naguère un petit village ru-ral niché au cœur de l’ancienne Sei-ne-et-Oise.

C’était comment, avant ?Joëlle Leroy est de ceux-là. Descen-dante de la famille Ferchal (qui te-nait l’épicerie-buvette de Bouviers,lieu de vie plus que simple bistrot), el-le se souvient avec bonheur de son ex-périence en milieu scolaire. « QuandIsabelle, que j’avais rencontrée plu-

ÉDUCATION AU PATRIMOINELe service des Archives municipales met les richesses du patrimoine à la disposition des élèves Guyancourtois.Différentes actions sont ainsi proposéesaux enseignants afin de leur permettred’aborder l’histoire sous un angle localet/ou d’enrichir et d’illustrer leprogramme scolaire par l’étude dedocuments écrits et iconographiques liés à notre territoire.> Ateliers archives en classe ou prêt

d’une mallette pédagogique, la boîted’archives. Ça c’est passé à Guyancourt

après 1848, pour les élèves du cycle 3,en particulier les CM2.

> Enquête à Bouviers, une étude ludiquede la généalogie qui permet auxenfants des classes de CE1/CE2d’aborder l’histoire en passant parla petite porte, du côté de chez eux.

> De la maison ouvrière à l’immeuble

Louis Lumière, l’histoire du logementà Guyancourt (CE1/CE2).

> Visite de la mairie et de la réserve

des archives en petits groupes,

cours d’instruction civique grandeurnature par une approche concrète de l’Histoire.

> Parcours dans la ville, sur le thème del’eau, après étude de cartes ancienneset nouvelles du territoire en classe.

> Projets de classe, le service des Archivesmet au service des enseignants sesressources pédagogiques et prépare des interventions personnalisées auprèsdes enfants.

Service des Archives municipalesTél. : 01 30 48 33 70.

Annick Adam : « Le but est de transmettre aux autres, à la famille, à la commune,pas de garder pour soi ».

Joëlle Leroy

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14 GUYANCOURT MAGAZINE N ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1

sieurs années avant en faisant des re-cherches aux archives municipales,m’a dit que la commune préparait unprojet sur la généalogie expliquée auxenfants, j’ai immédiatement proposéles documents anciens dont je dispo-sais. Puis j’ai accepté à sa demanded’intervenir dans des classes des quar-tiers du Parc, du Bois de la Grille et duPont du Routoir pour expliquer auxenfants comment c’était avant. Uneexpérience formidable, unique, mê-me si l’un d’entre eux m’a dit les yeuxécarquillés “T’es vieille, on dirait pas!”en apprenant que j’allais chercher l’eauà la source quand j’avais son âge. »Un échange à travers lequel Joëlle aredonné vie à ses ancêtres, au ha-meau de son enfance et aux per-sonnages qui l’animaient… Yves-Ma-rie (arrivé de Bretagne en 1896) etJane, ses arrières grands-parents,Henri et Marguerite, ses grands-pa-rents, Frédo et Cécile, ses parents, etaussi les journaliers de la ferme voi-sine, les ouvriers de l’usine Hispano-Suiza, Moustache le clochard aiméde tous, l’instituteur de la mairie-école… « Les anciens cahiers de ma-man, écrits à la plume avec des pleinset des déliés ont fait leur petit effet »,s’amuse Joëlle, qui fut un temps auconseil municipal, comme son pèreet son grand-père, élu premier ad-joint d’Ernest Defay en 1947 et ap-pelé « Le Maire de Bouviers ».

Un travail collectifD’autres habitants participent acti-vement à l’enrichissement du fondsd’archives, aux manifestations (Jour-nées européennes du Patrimoine, ren-dez-vous découverte…) et aux publi-

cations initiées par ce service (com-me le livre Guyancourt, l’aventure ur-baine). Des Guyancourtois, historiensamateurs fiers d’apporter leur contri-bution à des événements phares com-me le sera la prochaine expositionGuyancourt il y a 100 ans. Liliane Gex(coauteur avec son mari Jean, décé-dé depuis, du livre Mon nom estGuyancourt publié en novembre 2006,dont la suite paraîtra fin 2011) s’estainsi plus particulièrement intéres-sée aux propriétaires terriens (PaulBesnard, Augustin Heurtebise…), auxfermes (Châteauneuf, Villaroy…), aucommerce et à l’artisanat. Alain Sen-se, ancien adjoint au Maire, s’est pen-ché sur la vie politique pour apprendre,par exemple, que le conseiller géné-

MISE EN GARDEPetits nouveaux, méfiez-vous, une fois que vous aurez commencé à fouinerdu côté des Archives municipales, vous risquez fort d’attraper le virus dutemps jadis. Différents symptômes devraient vous alerter, l’envie d’en savoirtoujours plus sur vos aînés, votre quartier, votre ville, votre région. Le désir desuivre des pistes, d’enquêter, d’élargir en permanence votre champd’investigation. Le besoin de savoir qui vous êtes et d’où vous venez. La soifde partager vos découvertes avec vos parents, vos enfants, vos amis, vosvoisins, et pourquoi pas de les publier sous forme d’un livret à offrir ? Enprolongement de vos premiers pas dans les rayonnages communaux, vouspourrez alors poursuivre en vous dirigeant vers les centres de ressourcessuivants :> Les Archives départementales des Yvelines

http://www.cg78.fr/Archives/home.html> Le Musée de la Ville de Saint-Quentin-en-Yvelines

http://www.museedelaville.agglo-sqy.fr/> Association Guyancourt Accueil, atelier de généalogie et

d’histoire locale http://www.guyancourt-accueil.fr/

> Les Archives de France http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/

GUYANCOURTL’AVENTURE URBAINERéalisé en collaboration avec le Musée de la Ville, cet ouvrageretrace l’histoire des générations de Guyancourtoises et deGuyancourtois qui ont « élevé » lebourg du début du XXe siècle aurang d’une ville de près de30 000 habitants… L’histoirehumaine qui a su imprimerdurablement à cette ville cetteidentité particulière et sessingularités préservées : les mixitéssociales, urbaines etenvironnementales.Ce livre est en vente auprès de laDirection de la Communication àl'Hôtel de Ville (20 €. Les chèquessont à libeller à l’ordre du TrésorPublic).

ral Pierre-Georges Folain avait bataillédur pour avoir une halte de voyageurs(gare) à Guyancourt, pour n’obtenir fi-nalement qu’un passage à niveau au-jourd’hui disparu. Quant à AnnickAdam, elle a planché sur l’école pu-blique et sur différents personnagesde la vie locale en 1911 (cantonnier,garde-champêtre, fossoyeur sonneurcivil…). « Il y aura beaucoup de photos,d’articles de journaux de la presse ré-gionale de l’époque, friande en faits-divers souvent liés à l’ivresse, et aussides outils agricoles prêtés par le Muséede la Ville de Saint-Quentin-en-Yve-lines. » Exposition sur laquelle Guyan-court Magazine reviendra en marsprochain. ■

O DOMINIQUE CIARLO

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15GUYANCOURT MAGAZINEGUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1

EN DIRECT | ÉCONOMIE

Une entreprise solidaireEn juin dernier, la Guyancourtoise Rebiha Rebbahi a créé une société de nettoyagequi place l’humain et la protection de l’environnement au premier plan.

Les plus anciens des habitants duquartier du Pont du Routoir

connaissent bien Rebiha, qu’ils ontvu petite jouer boulevard du Châ-teau, prendre le chemin de l’écoleprimaire Paul-Langevin et fréquenterle Centre social Louis-Pasteur et sabibliothèque de l’époque. Cette Fran-çaise d’origine algérienne à l’éton-nante force de caractère a passé unBEP, puis un bac pro suivi d’un BTSpréparé dans le cadre d’une forma-tion professionnelle pour adulte (AF-PA). « Je me suis ensuite investie dansle bénévolat auprès de l’associationFemmes de Trappes et d’ailleurs, oùje leur apprenais deux fois par semai-ne à lire, à écrire et à établir des rela-tions sociales en vue de faciliter leursdémarches administratives et uneéventuelle insertion professionnel-le. » Malheureusement, trouver dutravail lorsqu’on vient du Maroc, desComores, de Tunisie ou du Mali etque l’on se prénomme Massaouda,Badjati, Zaynab ou Fatou demeureencore souvent difficile aujourd’hui.« J’ai pensé qu’un emploi était l’outilidéal pour rendre à ces femmes leur di-gnité, leur fierté. »

Égalité des chancesAprès plusieurs CDD et un passagepar Pôle Emploi, Rabiha s’engage dansun véritable combat pour l’égalitédes chances et décide alors de mon-ter sa société. « Je savais ce que jevoulais, fonder une entreprise éthiqueet durable pour permettre auxfemmes de relever la tête, de prendreleur destin en main. Mon autre vo-lonté était de respecter la nature enutilisant, pour l’entretien, des pro-duits sans danger pour la santé et l’en-vironnement… mais je ne savais pascomment m’y prendre. » Elle pousseun jour la porte de la Maison de l’En-treprise. « Mon projet leur a plu, ilsl’ont étudié de près, évalué, structu-ré, puis m’ont accompagnée étapepar étape », confie cette trentenai-re qui a dû suivre une formation engestion à la Chambre des Métiersavant de se lancer. Ainsi est né ADL

tance de leur démarche vis-à-vis defemmes de ménage qui s’impliquentréellement dans leur travail car ellessavent ce qu’il représente pour elles,un moyen d’exister autrement, d’êtreautonome. » Utilisant principale-ment des produits certifiés écolo-giques par la charte Écolabel (nor-me ISO 14024), ADL NET voit la vieen vert, couleur de l’espérance. Àvous de lui donner raison en soute-nant ce qui est davantage un défi,une formidable aventure humainequ’un business comme un autre. Lapreuve, ADL NET s’engage à reverserà ses employées un tiers des béné-fices sous forme d’intéressement.■

O DOMINIQUE CIARLO

ADL NETTél. : 06 59 94 41 52www.adlnet.name

NET (équité en arabe), qui proposeses services aux particuliers, aux so-ciétés, aux centres commerciaux, auxcollectivités, aux membres des pro-fessions libérales, aux syndics d’im-meubles, aux hôtels…

Le vert de l’espérance« La qualité des prestations, garantie,est l’axe principal de notre stratégie. »Formé aux normes d’hygiène et desécurité, le personnel est encadré surle terrain par Rebiha, qui répond deses équipes comme d’elle-même.Progressivement, ADL NET établitavec ses clients une relation deconfiance, durable elle aussi. « Ils fa-vorisent un partenariat qui a du senset s’aperçoivent rapidement de la dif-férence, de l’engagement social etmoral de notre société, de l’impor-

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AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

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■ La Ferme de Bel Ébat vous propose un magnifiquespectacle avec Le jardin peint. Dans ce lieu féerique, lescouleurs du paysage kurde et les harmoniesgéométriques du jardin oriental se mélangent et serépondent. Cet endroit hors du monde devient unvéritable tableau en mouvement, virtuel et interactif.Les enfants partent pour un merveilleux voyage. Avecdes danseuses pour guides, ils explorent couleurs etmatière. L’utilisation des formes et de l’espace, dans undécor à la technologie fondée sur un rapport tactileavec les images et les sons, immerge ce jeune publicdans la beauté de ces jardins imaginaires. Uneexpérience sensorielle et poétique, étonnante.

POUR EN SAVOIR PLUSDanse (dès 4 ans)Le Jardin peintEn partenariat avec le Prisme et l’Estaminet.Vendredi 11 février à 19 h 30Tarifs : 5 €, 4 €

Réservation au 01 30 23 44 28 (L’Estaminet)La Ferme de Bel Ébat

DANSE - DÈS 4 ANS

Le Jardin peint

■ Rencontre avec Roland Nadaus, qui vous parlera de son recueil de poésie Les Grandes inventions de la Préhistoire ainsi que de son œuvre début février. À lafin du mois, le public pourra profiter d’un moment pouréchanger avec les artistes de la compagnie Erinna, qui amis en scène ce texte.

POUR EN SAVOIR PLUSLes Grandes Inventions de la PréhistoireRencontre avec le poète Roland NadausMardi 8 février à 19 h.Répétition publique avec la Compagnie ErinnaLundi 28 février à 19 h.Renseignements et réservationsauprès de Richard Le Normand au 01 30 48 34 25.

POÉSIE

Les Grandes inventionsde la Préhistoire

■ On compte peu de femmes dans le jazz, encoremoins lorsqu’elles sont saxophonistes… CélineBonacina est l’une d’entre elles. Après avoir longtempsjoué à La Réunion, où elle s’était installée, elle estrevenue en métropole en 2005 et a sorti son premieralbum Vue d’en haut. C’est en trio qu’elle défendra sonnouvel opus intitulé Way of life. Vous pourrez découvrirl’artiste sur la scène de l’auditorium, dans un cadrepropice à la rencontre et à l’échange.

POUR EN SAVOIR PLUSCéline BonacinaMardi 8 février à 20 h 30Tarifs : 6 €, 5 €, 4,50 €

AuditoriumTél. : 01 39 30 45 90

JAZZ

Céline Bonacina

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■ Le temps d’un concert exceptionnel, c’est la fine fleurdu rap français qui s’installe sur la scène de La Batterie.À commencer par Rocé qui, avec son album L’êtrehumain et le réverbère (le nom d’un tableau deMagritte) a fait un retour aux sources. L’ossature de son disque repose sur les samples de sa discothèquepersonnelle. Un pas de plus dans l’exploration sonore etverbale de l’artiste qui dit de lui-même: « Les rappeursveulent trouver la rime, moi j’ai trouvé le stock ».Sur scène également, le rap toujours aussi engagé de La Rumeur, et Specta l’ex-Saïan Supa Crew (l’anciengroupe de Féfé) qui a poursuivi son chemin du côté du hip hop et qui tient bon le cap.Ce sont les Guyancourtois d’Harmonie malsaine quiouvriront la soirée.

POUR EN SAVOIR PLUSPlateau hip hopHarmonie malsaine + Specta (ex Saïan Supa Crew)+ La Rumeur + RocéJeudi 10 février à 20 h 30Tarifs : 12 €, 8 €, 7,50 €

Tél. : 01 39 30 45 90La Batterie

PLATEAU HIP HOP

Harmonie malsaine + Specta (ex Saïan Supa Crew)

+ La Rumeur + Rocé

AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

Origines rock ’n ’roll

Samedi 5 février à 17 h 30Entrée libreAuditorium de l’École Municipale de MusiqueRéservations au 01 30 44 50 80

TABLE RONDE

Le rock’n’roll, des origines à l’âge d’or

Semaine du 21 au 25 févrierMatin 9 h-12 h (7-10 ans) - Après-midi 14 h-17 h (11-15 ans)Tarif : 35 € la semaine.Salle d’Exposition - Inscriptions au 01 30 44 50 80

L’ATELIER DE LA SALLE D’EXPO

Rock et bande dessinée

Samedi 5 février à 20 h 30Tarifs : 12 €, 8 €, 7,50 €

La Batterie - Réservations : 01 39 30 45 90

CONCERTS

Plateau RockabillyMustang + The Hillbilly Moon Explosion

Harmonie malsaine

Specta

La Rumeur

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■ « Origines Rock’n’roll » retrace le parcours des courants musicaux qui ont posé les bases de cette musique. Photos, affiches, pochettes de disques, juke-box, répliques de guitares… Vous pourrez égalemententendre des morceaux emblématiques de l’histoire du rock’n’roll sur des bornes musicales. Du 2 février au 20 marsEntrée libre

le vendredi 4 février à partir de 18 h 30Salle d’Exposition

EXPOSITION

Origines Rock’n’roll

Jeudi 10 février à 20 h 30Tarifs : normal 6 €, réduit 5 €, Bande de cinés 4,30 €

Le Grenier à sel (Trappes)Renseignements : 01 30 69 84 62

CINÉMA

Jailhouse Rock(Le rock du bagne)

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EN DIRECT | DÉVELOPPEMENT DURABLE

Que faire en périodede grand froid?

bustion des énergies fossiles (pro-duits pétroliers, charbon, gaz naturel)et est donc directement lié auxconsommations d’énergie. Or le di-oxyde de carbone fait partie des gazà effet de serre (GES), responsablesprincipalement des dérèglements cli-matiques.

Comment modérer votreconsommation d’électricité ?■ Ne mettez pas en route en mêmetemps votre lave-linge, sèche-linge,lave-vaisselle pendant les périodesde pic■ Si votre chauffage est électrique, ne

le poussez pas trop et évi-tez de bien chauffer lespièces inoccupées ou peuoccupées. Rappelez-vousque 19 °C suffisent dansles pièces à vivre et 16 °Cpour les chambres.

■ Conservez au maximum la chaleurde votre habitat.

En période de grand froid, la consommation électrique atteint des records. Les conséquencessur notre environnement sont les émissions de gaz à effet de serre et l’épuisement desressources non renouvelables. En changeant un peu notre comportement, nous pouvonslimiter nos impacts, tout en restant au chaud !

Par exemple, laissez les volets fer-més si vous vous absentez pendantla journée et n’oubliez pas de les fer-mer la nuit, n’ouvrez pas longtempsportes et fenêtres, pensez à éteindrevotre chauffage lorsque vous aérez.■ Ne laissez pas allumés toute la jour-née les veilles inutiles et vos équi-pements (Hi-Fi, ordinateurs) si vousne les utilisez pas fréquemment.■ Ne laissez pas allumées des lu-mières inutiles.

■ Dégivrez réguliè-rement votre réfri-gérateur et votrecongélateur. La consommationd’un réfrigérateurest doublée à partirde 4 centimètres degivre. ■

Le mois de décembre 2010 auravu un record de consommation

électrique en France avec un pic de96 350 mégawatts le 16 décembreà 19 h 02. Ce record s’explique pardes vagues de froid successives avecdes températures inférieures à lamoyenne habituelle, qui sollicitentparticulièrement le système élec-trique. La consommation d’électri-cité atteint ses plus hauts niveaux lesoir, quand nous rentrons tous cheznous et allumons simultanémentchauffages électriques et autres ap-pareils ménagers (lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle, télévision…).

Pourquoi modérer votreconsommation d’électricité ?Les impacts environnemen-taux de cette consomma-tion sont réels : 90 % du dioxyde de carbone émis dans l’en-vironnement provient de la com-

le chiff

re

du mois

23 %C’est le pourcentage d’erreursde tri constaté dansles centres de tri. C’est autantde matière gâchée et d’argentperdu

L’éco-geste du mois:L’hiver, il faut aérer tous les jours10 minutes sa maison car l’air intérieurnon renouvelé peut être plus pollué que l’air extérieur.

Source : Eco-emballages

La reconversion du groupe scolaire Labé-Breton. Après 10 ans d’existence, et vu lenombre décroissant d’élèves dans le quartierde l’Europe, le Maire a décidé de transformerles locaux des écoles maternelles etprimaires. Dès le mois de juillet, un chantier« propre » (faibles nuisances, tri des déchets,démolitions manuelles) a vu le jour pourdonner naissance à des bureaux dans unpremier temps, puis à une crèche privée et àdeux salles de « Fêtes Familiales » où lesGuyancourtois pourront partager desmoments conviviaux et festifs. Cetterénovation du bâtiment existant a étéeffectuée d’une manière respectueuse del’environnement, orientée vers une démarche

de Haute qualité environnementale :meilleure gestion de la consommation d’eauet d’énergie, amélioration du confortacoustique et de la qualité sanitaire desespaces, renforcement du tri des déchets.C’est grâce à l’anticipation de l’équipemunicipale, qui avait prévu une reconversiondu groupe scolaire dès sa création que cettetransformation est possible.

Le Développement durable à Guyancourt, c’est

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GUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 0 8 - 3 F É V R I E R 2 0 1 1 19

DÉMOCRATIE LOCALE | TRIBUNES D’EXPRESSION

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES

« Conformémentà l’article 9-1 de la loi n° 2002-276dite « Démocratie de proximité »repris à l’articleL2121-27-1 du CGCT, les listes siégeantau Conseil municipalet établies en Préfecture,ont le droitde s’exprimerdans le bulletind’informationmunicipal. »

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT

Du flou sur nos impôtsLa note de notre blog éditée le 4 Novembre 2010 « Àpropos de nos feuilles d’impôts » se terminait par cesmots : la Communauté d’agglomération doit entrer dansun autre mode de fonctionnement, ce qui induira… desvariations… dans les finances de chacune des sept com-munes ». Pour être conforme aux demandes de laChambre régionale des comptes, notre agglomérationne doit plus financer totalement d’équipements com-munaux, donc chaque commune devra prévoir une pri-se en charge supplémentaire. Globalement, c’est toutesa politique fiscale que la Communauté doit revoir, enparticulier « le pacte financier » qui détermine la ré-partition des charges financières entre l’Agglomération

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS

et chacune des sept communes. Mais les « modalitésrestent à définir » (Guyancourt Magazine page 13 n° 404).Comme c’est toujours le flou sur ce sujet, certaines villesn’ont pas pris part au vote du budget communautaire,l’estimant plus « virtuel que réel ». Entre les interroga-tions dues aux réformes de l’État, celles dues à l’Agglo-mération, c’est donc bien un sentiment d’incertitudequi domine aujourd’hui et nul ne peut vraiment direcomment tout cela se traduira sur notre feuille d’im-pôt !Julien Oechsli, conseiller municipalsoutenu par le Mouvement Démocratewww.guyancourt-en-mouvement.eu

« Carton rouge sur le logement »Ce titre est le slogan choisi par la Fondation Abbé-Pier-re et relayé par de nombreuses personnalités pour an-noncer la remise de son 16e rapport sur l’État du mal-logement en France (1er février 2011). En France, ce sont3,5 millions de personnes qui souffrent de mal-loge-ment, une situation intolérable dans un pays comme lenôtre. Dans les Yvelines, 26000 familles attendent un lo-gement, à cause de la pénurie dans le Département. Denombreuses communes rechignent à construire, no-tamment des logements sociaux, alors que les 2/3 desfamilles franciliennes y sont éligibles. Tout le monde re-connaît qu’il faudrait construire quelques 70 000 loge-

La Liste Ensemble pour Guyancourt n’a pas été en mesure de fournir son texte.

ments par an en Île-de-France, mais lorsqu’il faut pas-ser aux actes de nombreuses municipalités conserva-trices font marche arrière. Certains de nos voisins cher-chent même à réduire peu à peu leur taux de logementssociaux pour plafonner à 20 %, minimum légal… qued’autres ne veulent même pas essayer d’atteindre.À Guyancourt, nous comptons plus de 10600 logements,dont 50 % de locatif aidé : nous en sommes fiers. Nouscontinuons à construire pour répondre à vos besoins,en recherchant la mixité sociale. Il est temps que l’ef-fort soit partagé par tous et que l’État fasse respecterla loi.Les 31 élus de la liste Guyancourt pour Tous

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