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JUIN 2011 HABITER/TRAVAILLER : TOUJOURS PLUS DE MOBILITÉS

HABITER/TRAVAILLER - Accueil-aura · juin 2011 ::: Habiter/Travailler ::: 3 Deux indicateurs à l’échelle de la ville centre, de la banlieue et de la couronne périurbaine permettent

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JUIN 2011

HABITER/TRAVAILLER :TOUJOURS PLUS DE MOBILITÉS

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3 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

Deux indicateurs à l’échelle de la ville centre, de la banlieue et de la couronne périurbaine permettent de fournir les premiers éléments d’analyse relatifs à l’accroissement des déplacements domicile-travail. Il s’agit du taux d’emploi (rapport entre le nombre d’emplois et le nombre d’actifs ayant un emploi) et de la part des personnes travaillant hors de leur commune de résidence.

L’Insee définit une aire urbaine comme un ensemble de communes dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle urbain ou dans les communes attirées par celui-ci. Elle se divise en trois espaces : la ville centre, la banlieue et la couronne périurbaine. La ville centre et les communes périphériques composant la banlieue constituent le pôle urbain (unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois). La couronne périurbaine comprend les communes dont au moins 40% des résidents actifs travaillent dans le reste de l’aire urbaine.

Les déplacements entre lieu de résidence et lieu de travail constituent

une composante essentielle des mobilités du fait de leur caractère

régulier, contraint et concentré dans le temps. Ils concernent les actifs

ayant un emploi (42,1% de la population de l’aire urbaine angevine en

2007). Leur analyse ne mesure pas les autres déplacements contraints

(domicile-études) ni les déplacements dits « aléatoires  » (loisirs,

achats, visites, soins, etc.) dont la part tend à augmenter du fait de

l’évolution des modes de vie, de l’essor des loisirs, des 35 heures, etc.

Enfin, l’analyse ne concerne que les déplacements du domicile vers

un lieu de travail fixe déclaré et pas tous les autres déplacements

liés à l’exercice professionnel (par exemple vers les clients, pour la

formation…). En Pays de la Loire, les déplacements vers le lieu de

travail fixe ne représentent que 23% des motifs de déplacements. Si

on ajoute les autres déplacements pour motifs professionnels, les

déplacements liés à l’activité professionnelle représentent près de

3 déplacements sur 10 du lundi au vendredi (source : Insee Pays de

la Loire, «Les transports et déplacements des habitants des Pays de

la Loire»).

AndardAngers

Avrillé

Baracé

Bauné

Beaucouzé

Beaulieu-sur-Layon

Bécon-les-Granits

BehuardBlaison-Gohier

BouchemaineBrain-sur-l'Authion

Brain-sur-Longuenée

Briollay

Brissac-Quincé

Cantenay-Epinard

Charcé-St-Ellier-

sur-Aubance

Chaumont-d'Anjou

Cheffes

Chemellier

Corné

Cornillé-les-Caves

Corzé

CouturesDenée

Ecouflant

Ecuillé

Etriché

Faye-d'Anjou

Feneu

Fontaine-Milon

Grez-Neuville

Grézillé

Juigné-sur-Loire

Juvardeil

La Bohalle

La Chapelle-St-Laud

La Daguenière

La Meignanne

La Membrolle-sur-longuenée

La Ménitré

La Possonnière

Le Plessis-Grammoire

Le Plessis-Macé

Les Alleuds

Les Ponts-de-Cé

Lue-en-Baugeois

Luigné

Marcé

Mazé

Montreuil-Juigné

Montreuil-Sur-loir

Mozé-sur-Louet

Mûrs-Erigné

Notre-Dame-d'Allencon

Pellouailles-les-Vignes

Pruillé

Rablay-sur-

Layon

Rochefort-sur-Loire

St-Augustin-des-Bois

St-Barthélémy-d'Anjou

St-Clément-

de-la-Place

St-Georges-sur-Loire

St-Germain-des-Prés St-Jean-

de-la-Croix

St-Jean-de-Linières

St-Jean-des-

Mauvrets

St-Lambert-la-Potherie

St-Léger-des-Bois

St-Martin-du-Fouilloux

St-Mathurin-sur-Loire

St-Melaine-sur-Aubance

St-Rémy-la-

Varenne

St-Saturnin-

sur-Loire

St-Sulpice

St-Sylvain-d'Anjou

Ste-Gemmes-sur-Loire

Sarrigné

Saulgé-l'Hôpital

Savennières

Sceaux-d'Anjou

Seiches-sur-le-

Loir

Soucelles

Soulaines-sur-Aubance

Soulaire-et-Bourg

Tiercé

Trélazé

Vauchrétien

Villevêque

Communes constituant la couronne périurbaineCommunes constituant la banlieue

Ville-centre

Aire urbaine

Pôle urbain (ville centre +banlieue)

Les périmètres Insee 1999 sur l’aire urbaine angevine

©aura - décembre 2010 - Source : Insee

ACCENTUATION DES MOBILITÉS ENTRE ESPACES PÉRIPHÉRIQUES ET PÔLES CENTRAUX D’EMPLOI

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4 ::: Habiter/Travailler ::: juin 20115 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

Part des personnes quittant leur commune de résidence pour aller au travail

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 1999 et 2007, exploitation principale

1999 2007 1999 2007 1999 20070 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

Périurbain Banlieue Angers

78,5% 76,8%

33,2%29%

77,2%78,4%

Part des actifs travaillant dans leur commune en fonction du rapport emplois/actifs en 2007

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 2007, exploitation principale

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3

Taux d’emploi = 1 signifie 1 emploi pour 1 actif occupé

Ville-centre

Communes composant la banlieue

Communes périurbaines

83 250

8 6301 200

Nb d’emplois

Par

t des

act

ifs tr

avai

llant

dan

s le

ur c

omm

une

de r

ésid

ence

Taux d’emploi dans la commune

Beaucouzé

Avrillé

Angers

Bouchemaine

EcouflantJuigné / LoireMûrs-Erigné- Les Ponts-de-Cé

St-Barthélémy-d’AnjouSte-Gemmes / Loire

St-Sylvain-d’AnjouTrélazé

Brain-sur-Longuenée

Brissac-Quincé

Cornillé-les-Caves

Faye-d'Anjou

Le Plessis-MacéPruillé

St-Georges / Loire

Sarrigné

Seiches-sur-le-LoirTiercé

Angers

Avrillé

Bouchemaine

Cornillé-les-Caves

Brissac-Quincé

Tiercé

La Ménitré

Bécon-les-Granits

Sceaux d’Anjou

Beaulieu / Layon

Seiches/ le Loir

La Membrolle/ Longuenée

St-Barthélémy d’Anjou

Typologie de communes selon leur taux d’emploi et leur part d’actifs stables

Une offre d’emploi importante bénéficiant en grande partie aux actifs de la commune

Une offre d’emploi très importante bénéficiant peu aux actifs de la commune

Une offre d’emploi moyenne qui implique une certaine mobilité des actifs de la commune

Une offre d’emploi faible qui implique une forte mobilité des actifs de ces communes très résidentielles

Offre d’emploi / mobilité des actifs : des contrastes entre communes

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 2007, exploitation principale

Une polarisation croissante de l’emploi sur le pôle urbain

Le taux d’emploi régresse à mesure que l’on s’éloigne de la ville centre.

Entre 1999 et 2007, le taux d’emploi n’a pas véritablement évolué dans l’espace périurbain et la ville centre mais a sensiblement augmenté dans les communes de banlieue, passant de 1,08 à 1,33. L’écart entre le taux d’emploi d’Angers et celui du reste du pôle urbain s’est ainsi atténué, celui d’Angers restant toujours le plus élevé (1,40). L’espace périurbain, quant à lui, continue de n’offrir qu’environ un emploi pour deux actifs occupés. Dans un contexte de périurbanisation accrue, ces chiffres traduisent la dissociation croissante entre lieu de résidence des actifs occupés et lieux d’emploi, induisant davantage de déplacements pour se rendre au travail.

Une dissociation croissante entre lieu de résidence et lieu d’emploi

Entre 1999 et 2007, la part des actifs occupés résidant à Angers qui quittent leur commune pour se rendre au travail a sensiblement augmenté (+ 4,2 points atteignant 33,2%) tandis qu’elle est restée à peu près stable dans les autres espaces (autour de 77%). Pour autant, cette part reste bien moins élevée à Angers qu’en couronne périurbaine ou que dans la banlieue.

Taux d’emploi

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 1999 et 2007, exploitation principale

0,00

0,20

0,40

0,60

0,80

1,00

1,20

1,40

1,60

Périurbain Banlieue Angers1999 2007 1999 2007 1999 2007

0,49

1,331,401,38

1,08

0,51

La part des personnes quittant leur commune de résidence pour se rendre au travail est quasiment identique dans les communes périurbaines et celles de banlieue alors que les taux d’emplois sont très différents entre ces deux territoires. Les communes de première couronne possédant de grandes zones d’activités attirent des actifs provenant de l’extérieur. Dans le même temps, leurs actifs résidents quittent en masse leur commune pour aller travailler. Il y a une dichotomie forte liée à la spécialisation, à la fois, résidentielle et économique de ces communes. A Beaucouzé, par exemple, 30% des emplois offerts sont des emplois d’ouvriers alors que ces derniers ne représentent que 18% de la population active résidente entre 15 et 64 ans.

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6 ::: Habiter/Travailler ::: juin 20117 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

Aire urbaine, aire d’influence : des périmètres qui s’étendent

Le critère utilisé par l’Insee pour définir l’aire urbaine repose sur un seuil de 40% de la population résidente ayant un emploi qui travaille dans le pôle urbain ou dans les communes attirées par celui-ci.

Suivant cette définition, l’aire urbaine 2007 s’étendrait sur 128 communes, soit 39 de plus qu’en 1999 (calcul réalisé par l’aura en 2010 à partir des données Insee 2007).

Évolution de l’aire d’influence du cœur économique angevin

©aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 2007

1999

Angers

Chemillé

Longué-Jumelles

DurtalLe Lion d’Angers

Brissac-Quincé

Le Louroux Béconnais

Angers

Segré

Chemillé

Vihiers

Longué-Jumelles

DurtalLe Lion d’Angers

Brissac-Quincé

BaugéLe Louroux Béconnais

Aire d’influence

Communes intégrées dans l’aire d’influence

Périmètre de l’aire urbaine de 1999Cœur économique

Périmètre de l’aire urbaine recalculée en 2007

2007

L’analyse du volume des navettes offre, par ailleurs, une autre vision de l’évolution de l’aire d’influence du pôle économique. Elle permet de mieux appréhender les déplacements. Au sein du pôle urbain, seules les communes regroupant plus de 2 000 emplois, donc particulièrement attractives, ont été retenues pour définir le cœur économique : Angers, Saint-Barthélémy-d’Anjou, Beaucouzé, Avrillé, Trélazé, Les Ponts-de-Cé, Saint-Sylvain-d’Anjou, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Ecouflant et Montreuil-Juigné. Les communes composant l’aire d’influence (en bleu sur les cartes) comptent plus de 50 actifs qui se rendent dans le cœur économique angevin pour travailler. Seules les communes qui assurent une « continuité » de cette aire d’influence ont été intégrées. Entre 1999 et 2007, cette aire d’influence est passée de 117 communes représentant 56 128 navettes vers le cœur économique (hors stables) à 160 communes représentant 69 871 navettes. Parmi ces navettes, le nombre de déplacements internes entre communes du cœur économique (hors stables) est passé de 26 241 en 1999 à 27 721 en 2007.

L’amélioration du réseau routier : un facteur d’éloignement résidentiel

Dorénavant, la nouvelle aire d’attraction intègre notamment les pôles de Segré et de Baugé. Ainsi les distances parcourues entre domicile et lieu de travail s’allongent. La plupart des communes en limite de cette aire d’attraction sont situées à plus de 40 km d’Angers. Les actifs de ces communes mettent en moyenne une trentaine de minutes à se rendre sur leur lieu de travail à Angers.

L’aire d’attraction d’Angers s’est étendue prioritairement dans des secteurs qui ont bénéficié d’une amélioration des axes routiers (Nord-Ouest, Nord). L’amélioration du réseau constitue donc un facteur d’éloignement résidentiel puisqu’il permet une augmentation de la distance domicile-travail sans impact sur le temps de trajet...

Cœur économique : communes offrant plus de 2000 emplois.

Aire d’influence : Communes dont plus de 50 actifs résidants travaillent dans le cœur économique.

Communes intégrées dans l’aire d’influence : Communes enclavées dont moins de 50 actifs travaillent dans le cœur économique.

Actifs hors stables : désigne les actifs qui travaillent dans leur commune de résidence.

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8 ::: Habiter/Travailler ::: juin 20119 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

DES NAVETTES PLUS NOMBREUSES ENTRE L’AGGLOMÉRATION ET LES TERRITOIRES VOISINS

Les flux vers Angers Loire Métropole

En 2007, sans compter les flux internes à la communauté d’agglomération d’Angers Loire Métropole (ALM), celle-ci accueille 33 158 actifs alternants provenant des autres intercommunalités (contre moins de 22 500 en 1999). Plus de 40% des actifs occupés des EPCI (établissement public de coopération intercommunale) jouxtant la communauté d’agglomération d’Angers Loire Métropole du Nord-Ouest au Sud-Est travaillent dans cette dernière. Ce pourcentage n’atteint pas les 5% dans les EPCI les plus éloignées. Plus de 2 000 actifs se rendent vers la communauté d’agglomération pour travailler depuis chacune des huit communautés de communes limitrophes d’ALM. Ce chiffre dépasse même les 3 500 navettes depuis les CC Vallée Loire-Authion, Loire Aubance, Loire et Layon.

Les actifs du département travaillant sur le territoire d’Angers Loire Métropole

©aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 2007

CA Angers Loire Métropole

CA Saumur Loire Développement

CA du Choletais

CC Loire Aubance

CC "Les Portes de l'Anjou"

CC Loir et Sarthe

CC Loire-LonguéCC Loire-et-Layon

CC Moine-et-Sèvre

CC Ouest-Anjou

CC de Beaufort en Anjou

CC de la Région de Chemillé CC de la Région

de Doué-La-Fontaine

CC de la Région de Pouancé-Combrée

CC de la Région du Lion d'Angers

CC de laVallée Loire-Authion

CC des Côteaux du Layon

CC du Bocage

CC du Canton de Baugé

CC du Cantonde Candé

CC du Canton de Champtoceaux

CC du Canton de Montrevault

CC du Canton de Noyant

CC du Canton de Saint-Florent-Le-Vieil

CC du Canton de Segré

CC du Centre-Mauges

CC du Gennois

CC du Haut Anjou

CC du Loir

CC du Vihiersois-Haut Layon

Part d’actifs par EPCI (en %)

De 41 à 57%

De 19 à 41%

De 5 à 19%

De 0 à 5%

Flux domicile-travail depuis les autres EPCI du département vers Angers Loire Métropole

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 2007

4 500

2 500

1 000

Nombre de navettes domicile-travail:

4 470 1 931

2 0872 0112 346

2 026

3 690

4 2952 111

578

640

CA Angers Loire Métropole

CA Saumur Loire Développement

CA du Choletais

CC Loire Aubance

CC "Les Portes de l'Anjou"

CC Loir et Sarthe

CC Loire-Longué

CC Loire-et-Layon

CC Moine-et-Sèvre

CC Ouest-Anjou

CC de Beaufort en Anjou

CC de la Région de Chemillé CC de la Région

de Doué-La-Fontaine

CC de la Région de Pouancé-Combrée

CC de la Région du Lion d'Angers

CC Vallée Loire - Authion

CC des Côteaux du Layon

CC du Bocage

CC du Canton de Baugé

CC du Cantonde Candé

CC du Canton de Champtoceaux

CC du Canton de Montrevault

CC du Canton de Noyant

CC du Canton de Saint-Florent-Le-Vieil

CC du Canton de Segré

CC du Centre-Mauges

CC du Gennois

CC du Haut Anjou

CC du Loir

CC du Vihiersois-Haut Layon

Les flux d’Angers Loire Métropole vers le reste du département

Les navettes domicile-travail depuis la communauté d’agglomération d’Angers Loire Métropole vers les autres EPCI du département représentent 8 746 déplacements (contre moins de 7 000 en 1999). Les actifs occupés résidant sur Angers Loire Métropole et travaillant hors de l’agglomération, occupent majoritairement un emploi dans les EPCI limitrophes d’ALM à l’est et au sud-ouest (CC Vallée Loire-Authion, CC Loire Aubance, CC Loire et Layon, CC du Loir) mais aussi dans les communautés de communes des deux autres villes les plus importantes du département : Cholet et Saumur. Entre 600 et 800 actifs d’Angers Loire Métropole se rendent vers chacune de ces six communautés de communes pour travailler.

Flux domicile-travail depuis Angers Loire Métropole vers les autres EPCI du département

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 2007

CA Angers Loire Métropole

CA Saumur Loire Développement

CA du Choletais

CC Loire Aubance

CC "Les Portes de l'Anjou"

CC Loir et Sarthe

CC Loire-Longué

CC Loire-et-Layon

CC Moine-et-Sèvre

CC Ouest-Anjou

CC de Beaufort en Anjou

CC de la Région de Chemillé CC de la Région

de Doué-La-Fontaine

CC de la Région de Pouancé-Combrée

CC de la Région du Lion d'Angers

CC de la Vallée Loire - Authion

CC des Côteaux du Layon

CC du Bocage

CC du Canton de Baugé

CC du Cantonde Candé

CC du Canton de Champtoceaux

CC du Canton de Montrevault

CC du Canton de Noyant

CC du Canton de Saint-Florent-Le-Vieil

CC du Canton de Segré

CC du Centre-Mauges

CC du Gennois

CC du Haut Anjou

CC du Loir

CC du Vihiersois-Haut Layon

800

500

200

Nombre de navettesdomicile-travail:

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10 ::: Habiter/Travailler ::: juin 201111 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

L’INTENSIFICATION DU RÔLE DU CŒUR D’AGGLOMÉRATION

Les bassins de circulation

Le pôle dense est constitué du pôle métropolitain auquel on a ajouté la commune ligérienne de Sainte-Gemmes-sur-Loire. Il concentre emplois et population (76% des emplois de l’aire urbaine 2007 et 56% de sa population active occupée).

Autour de ce pôle, sept bassins de circulation ont été définis en fonction des grandes infrastructures routières qui convergent vers le pôle urbain et des barrières naturelles (telles que le réseau hydrographique).

Pôle métropolitain : Angers, Avrillé, Beaucouzé, Bouchemaine, Montreuil-Juigné, les Ponts-de-Cé, Trélazé, Saint-Barthélémy d’Anjou, Saint-Sylvain-d’Anjou et Ecouflant.

Découpage de l’aire urbaine « 2007 » en bassins de circulation

©aura - décembre 2010 - Source : aura

Les échanges avec le pôle dense

A l’échelle de l’aire urbaine 40 370 navettes sont liées au pôle dense. Les entrées dans ce pôle constituent 80% des flux d’échange entre bassins.

C’est le bassin sud qui engendre le plus de flux entrants (8 853 actifs convergent vers le pôle métropolitain par l’A87) suivi par les bassins ouest et est.

Ces trois secteurs reçoivent également un nombre significatif d’entrants : 1 777 pour le bassin est, 1 672 pour le bassin sud, 1 531 pour le bassin ouest.

Aucun flux supérieur à 200 ne traverse le pôle urbain dense.

Quelques flux entre bassins de circulation adjacents apparaissent.

Les flux inférieurs à 200 permettent de mettre en évidence l’intensité des échanges entre bassins de circulation adjacents ou proches. Ainsi, les échanges les plus nombreux se font entre les bassins sud et est, nord-est et nord, nord-ouest et ouest.Le cadre d’analyse retenu pour les navettes internes à la nouvelle aire urbaine repose

sur la définition de bassins de circulation. Ce découpage permet, à la fois, de traduire plus synthétiquement et lisiblement les navettes domicile-travail entre les différents espaces et aussi de mesurer le volume de ces flux aux points d’entrée dans le pôle urbain dense.

A 11

A 11

A 85

A 87

N 1

62

D 723

D 963

D 775 D 107

D 7

68

D 323

N 260

D 347

D 52

D 748

NORD-OUEST

OUEST

NORD 2

NORD 1

NORD-EST

EST

SUD

PÔLE DENSE

Le Lion d’Angers

Champigné

Chateauneuf / Sarthe

Tiercé

Seiches / le Loir

Pellouailles-les_vignes

Beaufort-en-Vallée

Brissac-Quincé

Beaulieu / Layon

St-Georges/Loire

Bécon-les-Granit

Beaucouzé

Les navettes domicile-travail entre les bassins de circulation

8 850

2 500

1 000

Nombre de navettesdomicile-travail

7 2896 457

1 39

3

4 930

2 823

8 853

769525

1 058

1 242

341

251

205243 248

201250

427

3 33

7

1 128

NORD-OUEST

OUEST

NORD 2

NORD 1

NORD-EST

EST

SUD

PÔLE DENSE

©aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 2007

pour les flux supérieurs à 200

Nombre de navettesdomicile-travail

200

100

50

NORD-OUEST

OUEST

NORD 2 NORD 1

NORD-EST

EST

SUD

PÔLE DENSE

pour les flux inférieurs à 200

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12 ::: Habiter/Travailler ::: juin 201113 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

Les échanges au sein du pôle urbain dense

A l’échelle du pôle urbain dense, les navettes domicile-travail sont fortement polarisées sur la ville centre. 13 000 actifs viennent chaque jour travailler à Angers depuis les autres communes du pôle urbain dense. A l’inverse, 10 600 actifs quittent chaque jour Angers pour aller travailler dans ces autres communes. Les échanges avec la ville-centre représentent 80% des échanges entre communes du pôle métropolitain (hors stables). Les échanges les plus importants avec Angers se font avec Avrillé, Saint-Barthélémy et les Ponts-de-Cé (entre 3 300 et 3 600 échanges d’actifs avec ces communes).

Des navettes fortement concentrées sur la ville centre

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 2007

Actifs stables en 2007 résidant et travaillant dans la même commune

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 2007

Dans leurs échanges d’actifs avec Angers, quatre communes ont un solde positif entre actifs entrants et actifs sortants : Saint-Barthélémy-d’Anjou (+989 actifs), Beaucouzé (+776 actifs), Sainte-Gemmes-sur-Loire (+161 actifs) et Ecouflant (+57 actifs).

A part Saint-Sylvain-d’Anjou et Angers qui échangent autant d’actifs dans les deux sens, les autres communes « envoient » davantage d’actifs vers Angers qu’elles n’en reçoivent. Les plus déficitaires sont Avrillé (- 1 048 actifs), les Ponts-de-Cé (- 1 036 actifs) et Bouchemaine (- 949 actifs).

Les relations entre les communes périphériques sont beaucoup moins importantes puisqu’elles ne représentent que 20% des échanges entre communes à l’intérieur du pôle métropolitain. Les échanges les plus importants entre ces communes se font plus généralement entre communes limitrophes.

39 864

1 268

481

368

307

937

658

1 101

520

458

1 122

St-Sylvaind’Anjou

Ecouflant

Angers St-Barthélemyd’Anjou

Trélazé

Les Ponts-de-CéSte-Gemmes-sur-Loire

Bouchemaine

Beaucouzé

Avrillé

Montreuil-Juigné

Principaux flux (>200 actifs)

2 000

1 000

500

200

Angers

Avrillé

Beaucouzé

Bouchemaine

Ecouflant

Les Ponts-de-Cé

Montreuil-Juigné

St-Barthélemy-d'Anjou

St-Sylvain-d'Anjou

Ste-Gemmes-sur-Loire

Trélazé

Près de 40 000 actifs angevins restent sur leur commune de résidence pour aller au travail. Leur nombre a augmenté de près de 700 depuis 1999, mais ils représentent 67% des actifs résidant à Angers en 2007 contre 71% en 1999.

Cette part est bien moindre dans les communes périphériques : cette situation concerne environ le quart de leurs actifs. La part des stables tombe cependant à 15% à Bouchemaine (commune essentiellement résidentielle) et atteint plus de 30% à Saint-Barthélemy-d’Anjou et Sainte-Gemmes-sur-Loire qui, par leur offre d’emplois (zones d’activités, horticulture) parviennent mieux à retenir leurs actifs.

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14 ::: Habiter/Travailler ::: juin 201115 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

ÉVOLUTION DES MOBILITÉS DOUCES À ANGERS

Si elle est prédominante dans les déplacements domicile – travail, l’utilisation de la voiture individuelle reste plus importante en périphérie que dans la ville-centre. Entre 1999 et 2007, la part modale de la voiture individuelle a encore augmenté sur les territoires périurbains et dans le reste du pôle urbain, alors qu’elle a légèrement diminué à Angers. Dans le même temps, même si elle reste très largement minoritaire par rapport à celle de la voiture, la part modale des transports en commun a augmenté sur tous les territoires. Celle de la marche à pied et des deux-roues a elle aussi augmenté dans la ville-centre.

La part modale dans les migrations domicile-travail à l’échelle de l’aire urbaine

©aura - janvier 2011 - Source : Insee - RP 1999-2007

Automobile Transports en commun

Deux roues Marche Pas de transport

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %80,4

1,4 4,3 3,6 6,73,6

77,1

5,1 5,4 3,4 3,45,5

63,2

9,85,4

9,53,0

9,1

Plusieurs modes

85,0

2,4 3,9 3,7 5,1

80,8

7,0 5,9 3,4 2,9

62,9

14,77,6 12,0

2,7

Automobile Transports en commun

Deux roues Marche Pas de transport 0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

Périurbain Banlieue Angers

1999

2007

UNE INTENSIFICATION DES RELATIONS DOMICILE–TRAVAIL AVEC D’AUTRES UNITÉS URBAINES

Les unités urbaines retenues ici ont leur propre aire d’attraction mais envoient toutes plus de 50 actifs de leur ville centre vers le cœur économique angevin pour travailler. Il s’agit de Cholet, Laval, Le Mans, Nantes, Paris, Rennes, Saumur, Tours, Château-Gontier, La Flèche, Ancenis, Doué-la-Fontaine et Beaupréau.

Entre 1999 et 2007, tous les flux entre l’unité urbaine d’Angers et ces autres unités urbaines se sont globalement accrus (environ 735 navettes supplémentaires dans chaque sens) :

+ 26% de déplacements dans le sens unité urbaine d’Angers vers les autres ;

+ 37% dans le sens autres unités urbaines vers celle d’Angers.

Ce sont donc les flux vers Angers qui ont crû plus rapidement même s’ils restent déficitaires par rapport aux flux sortants vers ces autres unités urbaines.

Une intensification des échanges particulièrement forte avec Nantes

Les navettes domicile-travail en 2007 entre les unités urbaines les plus importantes

©aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 2007

Nantes

Tours

Rennes

Angers

Le MansLaval

Cholet

Saumur

Paris

900

450

100

Nb de navettes domicile-travail

Population 2007 de l’unité urbaine

570 000 hab

226 800 hab

29 800 hab

Plusieurs modes

Utilisation combinée de plusieurs modes de transport pour se rendre au travail (par ex : automobile + transport en commun)

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16 ::: Habiter/Travailler ::: juin 201117 juin 2011 ::: Habiter/Travailler :::

De l’unité urbaine d’Angers vers les autres grandes unités urbaines

Cholet Laval Le Mans Nantes Paris Rennes Saumur Tours

1999 326 119 228 617 624 54 409 82

2007 534 157 292 899 453 111 530 104

Variation en % 64 32 28 46 -27 105 30 27

Variation brute 208 38 64 282 -171 57 121 22aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 1999 et 2007

Des autres grandes unités urbaines vers l’unité urbaine d’Angers

Cholet Laval Le Mans Nantes Paris Rennes Saumur Tours

1999 235 44 140 605 192 60 308 77

2007 351 66 180 871 176 87 334 127

Variation en % 50 50 29 44 -9 45 9 65

Variation brute 116 22 40 266 -16 27 26 50aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 1999 et 2007

Une attractivité accrue vis-à-vis des unités urbaines voisines

Les navettes domicile-travail en 2007 entre les plus petites unités urbaines

©aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 2007

Angers

La Flèche

Chateau-Gontier

Beaupréau Doué-la-Fontaine

Ancenis

170

10025

Nb de navettes domicile-travail

Population 2007 de l’unité urbaine

16 400 hab

226 800 hab

6 500 hab

De l’unité urbaine d’Angers vers les autres petites unités urbaines

Ancenis Beaupréau Château-Gontier Doué-la-Fontaine La Flèche

1999 68 30 85 77 94

2007 99 25 99 71 170

Variation en % 46 -18 16 -8 81

Variation brute 31 -5 14 -6 76aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 1999 et 2007

Des petites unités urbaines vers l’unité urbaine d’Angers

Ancenis Beaupréau Château-Gontier Doué-la-Fontaine La Flèche

1999 60 50 52 106 71

2007 116 53 123 168 87

Variation en % 93 6 137 58 22

Variation brute 56 3 71 62 16aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 1999 et 2007

Avec les plus petites unités urbaines, seuls les flux depuis Angers vers Beaupréau et Doué-la-Fontaine ont diminué entre 1999 et 2007. Le sens du flux le plus important s’est inversé avec Ancenis et Château-Gontier. Angers attire dorénavant plus d’actifs depuis ces unités urbaines qu’elle n’en envoie.

Les augmentations relatives les plus importantes concernent les flux vers La Flèche d’une part et depuis Château-Gontier et Doué-la-Fontaine d’autre part et avec Ancenis dans les deux sens.

Entre 1999 et 2007, le sens du flux le plus important s’est inversé avec quelques unes de ces unités urbaines. Angers attire dorénavant plus d’actifs depuis Tours qu’elle n’en envoie et inversement vis-à-vis de Rennes. Les augmentations relatives les plus importantes concernent les flux vers Rennes depuis Tours et Laval et avec Cholet dans les deux sens. En variation brute, les flux qui ont le plus augmenté sont les flux vers Saumur, ainsi que ceux avec Nantes et Cholet dans les deux sens.

Entre 1999 et 2007, toutes les mobilités entre les unités urbaines les plus importantes ont augmenté. Seuls les échanges avec Paris ont diminué. Cette diminution est, en proportion, plus prononcée dans le sens Angers vers Paris. Le déséquilibre des échanges avec la capitale n’en a pour autant pas été modifié, Angers envoyant encore près de trois fois plus d’actifs vers Paris que Paris n’en envoie vers Angers. Toutefois, alors que parmi ces unités urbaines, Paris était celle qui attirait le plus grand nombre d’actifs angevins en 1999 (624), Nantes l’a largement dépassé en 2007 (899 contre 453 vers Paris). Le nombre de navettes domicile-travail avec Nantes s’est fortement accru, mais dans les deux sens cette fois, ce qui maintient l’équilibre des échanges d’actifs entre ces deux unités urbaines.

Unité urbaine

Territoire défini par l’Insee lors des recensements, exprimant une notion physique de continuité du bâti sans interruption de plus de 200 mètres. Sur les bases du recensement de la population (RP 1999), l’unité urbaine angevine est constituée de 12 communes.

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18 ::: Habiter/Travailler ::: juin 2011

L’efficacité accrue des liaisons ferroviaires : un facteur d’intensification des mobilités

D’une façon générale, les relations domicile-travail qui se sont le plus intensifiées en volume concernent les unités urbaines avec lesquelles Angers est reliée par des Trains Express Régionaux dont les fréquences ont été cadencées ces dernières années. L’augmentation de la part modale des transports en commun dans ces échanges le confirme.

Depuis l’aire urbaine d’Angers vers les autres aires urbaines

Part transport en commun en 99 (en%) Part transports en commun en 07 (en%)

Ancenis 5,0 13,9

Cholet 5,2 12,9

Le Mans 16,1 48,2

Nantes 13,8 39,4

Paris 29,2 46,9

Rennes 1,4 6,9

Saumur 6,2 19,6

Tours 17,0 35,3

Total 14,5 30,1aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 1999 et 2007

Depuis les autres aires urbaines vers l’aire urbaine d’Angers

Part transport en commun en 99 (en%) Part transports en commun en 07 (en%)

Ancenis 5,4 21,2

Cholet 8,2 15,4

Le Mans 15,8 41,6

Nantes 15,5 44,3

Paris 32,7 50,1

Rennes 8,3 8,4

Saumur 15,2 24,2

Tours 17,4 32,7

Total 15,2 32,7aura - décembre 2010 - Source : Insee - RP 1999 et 2007

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:::::: HABITER/TRAVAILLER : TOUJOURS PLUS DE MOBILITÉS :::::: JUIN 2011

Directrice de publication :Emmanuelle QUINIOU

Etudes et rédaction :Cécile GAZENGEL

Isabelle LEULIER-LEDOUXDominique ROBIN

ISBN : 978-2-35106-024-7dépôt légal : juin 2011

agence d’urbanisme de la région angevine29, rue Thiers 49100 AngersTel.+33 (0)2 41 18 23 80 Fax +33 (0)2 41 18 23 90 [email protected]

www.aurangevine.org