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Hamer - Legs - GP

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Dr med. Ryke Geerd Hamer

LEGS "Fondement" d'une

Médecine Nouvelle

Les cinq lois biologiques de la Médecine Nouvelle

Le système ontogénétique des tumeurs

Programme biologique spécial de la nature (SBS)

Leucémie Psychoses Epilepsie

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Ce livre est dédié respectueusement aux mor t s — sincèrement aux vivants

à m o n fils D I R K , qui est m o r t à l 'âge de 19 ans , at teint mor te l lement pendan t son sommeil d ' u n e balle tirée pa r un pr ince italien. Du fait de sa m o r t , je suis moi -même tombé malade , à la suite d ' u n D H S , « Syndrome Di rk -Hamer », conflit de perte avec cancer testiculaire. Cette coïncidence f rappante ent re un choc conflictuel aigu et d r a m a t i q u e e t m o n p rop re cancer , m ' a amené à découvrir l a L O I D ' A I R A I N DU C A N C E R .

A ma chère femme S I G R I D , ma « fille intelligente », qui fut la première femme-médecin au monde à reconnaître le bien-fondé de la L O I D ' A I R A I N D U C A N C E R .

A mes pat ients , qui sont m o r t s , auxquels j ' é t a i s très a t taché c o m m e à des enfants , mais qui furent cont ra in ts par toutes sortes de pressions plus ou moins massives, à se soumett re de nouveau au pseudo-trai tement des méde­cins au pouvoir et à se faire « lyser » misérablement à la morph ine ,

aux vivants , qu i on t eu la chance ou le courage de se soustra i re à la pres­sion de la médecine dite d 'école , et ont pu ainsi re t rouver la santé .

Puissent tous les h o m m e s de bonne volonté et les c œ u r s sincères t rouver dans le présent ouvrage l ' un des livres les plus réjouissants et les plus récon­for tants qu ' i ls aient l 'occas ion de lire !

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Forê t -Noi re , le 7 décembre 1980, 17 heures

Dirk mon fils,

Il y a deux ans au jou rd ' hu i , c 'étai t le j o u r le plus sombre , l 'heure la plus ténébreuse de ma vie. M o n cher Dirk est m o r t dans mes b r a s . Rien jusque-là, rien par la suite n ' a été aussi cruel, aussi anéant issant que cette heure . J ' ava i s pensé que la douleur indicible s ' es tompera i t peut-être lentement , ce sentiment d ' impuissance , de déréliction, de tristesse infinie. Mais cela ne fait qu ' empi re r . Je ne pour ra i j amai s plus être celui que j ' é t a i s aupa ra ­vant . M o n pauvre fils, que n 'as - tu souffert, que n 'as- tu enduré , sans jamais te p la indre . Q u e n 'aura is - je pas donné p o u r mour i r à ta place ? C h a q u e nuit tu meurs de nouveau dans mes bras, voilà 730 nuits que tu meurs, depuis lors , à mes côtés , je refuse tou jours de te lâcher , mais la fatalité cruelle t ' a r rache à chaque fois de mes b ra s . C o m m e il y a 2 ans , je reste là, debout , impuissant et sanglotant sans re tenue, aussi désemparé , entre les g rands malades et les médecins et infirmières insensibles, endurcis et impitoyables, qui ne m ' o n t laissé t ' a p p r o c h e r que pour te voir mour i r .

Oh m o n enfant admi rab le , magnif ique , tu es m o r t c o m m e un ro i , fier et g rand , p o u r t a n t si gentil et si b o n en dépit de tous les t ou rmen t s , des t uyaux dans les veines et les ar tères , malgré l ' in tuba t ion , malgré le terrible décubi tus . A la vilenie et à la méchanceté de tes bou r r eaux tu t 'es contenté de répondre pa r un hochemen t de tête : « P a p a , ils sont méchan ts , très méchants . » Au cours des derniers jours tu n ' a s plus parlé qu 'avec les yeux ; mais j ' a i compr is chacune de tes paroles silencieuses.

As- tu compr i s , toi aussi , ce que je t ' a i dit encore , à la fin, que P a p a et M a m a n t ' a imen t infiniment e t que nous res terons tou jours ensemble, que nous ferons t ou t ensemble ? Et qu ' i l va falloir à présent que tu sois bien fort , bien courageux pour entrer dans un long sommeil ? Tu as approuvé d ' u n signe de tête et je suis sûr que tu as tou t compr is , malgré ton agonie . U n e fois seulement , a lors que tu avais déjà fermé les yeux et que tu sentais mes larmes sur t o n visage, que tu m 'en tenda i s sangloter , tu as remué la tête , c o m m e pour dire : « P a p a , i l ne faut pas pleurer , nous resterons tou­jou r s ensemble ! »

Je n ' a i pas hon te , m o n garçon . Je p leure s i souvent , q u a n d personne ne me voit . Ne m ' e n veux p a s . Je sais, tu n ' a s encore j a m a i s vu pleurer t o n père . Mais à présent , je suis t o n appren t i , je suis t r is te , mais fier de to i , en pensant avec quelle dignité tu nous a précédés à t ravers la g rande por te de la m o r t . Mais cette fierté el le-même ne peut apaiser m o n déses­poir lorsque chaque nuit tu meur s de nouveau dans mes b ras e t me laisses seul et désespéré derrière to i .

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Ce tableau a été peint pa r m o n fils à l 'âge de 18 ans , à R o m e . C 'es t un genre d '« autoportrai t ». Il s'est peint à l 'âge de 80 ans — 1 an avant sa mor t . (Voir reproduc t ions en couleurs au milieu du livre)

Tou t d ' a b o r d m o n fils D I R K m ' a fait comprendre la genèse du cancer, pa r la suite j ' a i compr is peu à peu la médecine tou t ent ière.

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Ma femme chérie, D r Sigrid H A M E R , médecin e t fidèle c amarade pendant près de 30 ans . Elle réussit à su rmonte r 5 maladies cancéreuses , toutes plus ou moins consécutives à la souffrance p rovoquée par là m o r t de son cher DIRK. Elle est mor t e dans mes bras le 12.4.85 d ' u n infarctus aigu du myocarde .

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Table des matières

Préface 3 1. Introduction 7 2. La médecine nouvelle 10 3. Les cinq lois biologiques, les nerfs crâniens (nouveau chapitre) 15 4. Les p rogrammes biologiques spéciaux de la nature (SBS)

de l ' h o m m e et de l 'animal 35 un événement à trois niveaux : Psychisme Cerveau Organe (Programmateur) (ordinateur) (Machine)

5. Le système ontogénétique des tumeurs , ou La classification des tumeurs en fonction de l 'origine embryonnai re 47

6. Les "deux vies de l ' h o m m e " et de l 'animal (cerveau ancien / cerveau nouveau) 65

7. La Loi d'airain du cancer 71 8. Le principe de la maladie du cancer d 'après la LAC 85

Psychisme Cerveau Organe Choc conflictuel Foyer de Hamer Cancer de l 'organe Le conflit biologique

9. Foyer de Hamer au lieu de métastases cérébrales 99 10. Les formes biologiques d 'évolut ion du cancer 233 11. Le ry thme végétatif

Sympaticotonie - Vagotonie 241 12. La thérapeut ique du cancer

psychique - cérébrale - organique 255 13. La crise épileptique comme passage normal

pendant la phase de guérison 283 14. Le stade final du cancer guéri et le stade tardif :

le carcinome « en sommeil » ou inactivé 311 15. La récidive du conflit 321 16. Le conflit en balance 327

Tableau récapitulatif 346 17. La leucémie - phase de guérison du cancer des os 389 18. Le cercle vicieux 537 19. Gauchers et droitiers 545 20. Les psychoses

Dépression et schizophrénie, psychose épileptique 569 2 1 . Postface 705 22. Répertoire des termes techniques 709

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Préface

Le présent ouvrage est le legs de m o n fils D i rk . Je le t r ansmets en tan t que légateur de son pa t r imoine . I l ne doi t j a m a i s être refusé à qu iconque en a besoin pour survivre. Mais personne n 'es t autor isé à l 'enseigner sans m o n autor isa t ion expresse. Ceux qu i sont chargés au jou rd ' hu i d 'enseigner la médecine l ' on t comba t tu six années d u r a n t p o u r des ra isons étrangères à la médecine et relevant plus d ' u n esprit par t i san que d ' u n e honnête té sin­cère. C 'est l a ra i son p o u r laquelle j ' a i déposé un brevet d ' invent ion p o u r éviter jus tement que le type actuel de professeurs de médecine , in terpré­t an t de t ravers le système basé sur la L O I D ' A I R A I N DU C A N C E R , con­t inuent de p ropager leur médecine bru ta le , c o m m e si de r ien n ' é ta i t .

P o u r vous , mes pat ients , ces 3 tomes , legs de m o n fils DIRK, doivent être le fondement de vot re espoir . La p lupar t d ' en t re vous vont pouvo i r guérir si vous comprenez bien le système et l ' appl iquez avec le concours de médecins authentiques formés à mon école, de médecins aux mains chau­des , au c œ u r chaleureux e t compat i ssan t . Le j ou r v iendra où cette décou­verte basée sur la LOI D ' A I R A I N DU C A N C E R appara î t ra c o m m e le plus g rand appor t fait à la médecine tou t ent ière

T o u t ce qui a été écrit j u squ ' i c i l ' a été en tou te conscience et honnê te té , dans le respect de la vérité, des changements n ' in te rvenant q u e pour p ro té ­ger la sphère int ime du pa t ien t . Je vous d e m a n d e de faire preuve de res­pect à l 'égard des personnes et des destins personnels qui vous sont présentés ici. Et s i pa r hasa rd vous pensez avoir deviné de qu i i l pou r ra i t s 'agir , de grâce, sachez faire preuve de discrét ion ! Les exemples cités ne sont pas là p o u r vous divertir , mais p o u r vous venir en aide à vous qui êtes malades .

Pe r sonne ne peut p ré tendre être infaillible. Je ne fais pas exception à la règle. Je vous demande expressément de ne pas me « croire sur paro le », mais de vous convaincre vous-mêmes du bien-fondé de ce système, qui est démont rab le à n ' i m p o r t e quel degré de probabi l i té et a été p rouvé .

Vous pour rez en app rendre davantage à la fin de ce livre sur le boycot ­tage systémat ique de l a L O I D ' A I R A I N DU C A N C E R , d o n t l e caractère d r ama t ique , ma i s aussi l ' in famie , en disent long sur l ' impor tance de cette découverte relative à la genèse du cancer. J ' a i fait moi -même un cancer testiculaire lorsque m o n fils D I R K , mor te l lement blessé pa r un pr ince , est m o r t près de 4 mois plus t a rd dans mes b ra s . Ce fut le D H S , le Syndrome-Di rk -Hamer , qui m ' a touché . P o u r les gens qui nous en touren t , un événe­ment aussi d r ama t ique peut être compris en tan t que choc événementiel . Mais la p lupar t des chocs événementiels pareils ou semblables à celui-ci passent inaperçus de l 'entourage et ne se produisent qu 'au-dedans du patient. Ils n ' en sont pas moins dramat iques pour au tan t , ils n ' en influent pas moins sur l ' o rgan isme du pat ient . O r , la seule chose qui c o m p t e , c'est ce que le pat ient ressent ou a ressenti . D 'o rd ina i r e , il ne peut en par ler à pe r sonne , bien q u ' e n fait il ne veuille rien tant que se l ibérer de son conflit en en

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par lan t . Le S Y N D R O M E D I R K H A M E R (DHS) est le pivot de la Loi d ' a i ra in du cancer et de la compréhens ion du cancer . I l est faux de dire que beaucoup de conflits font lentement un cancer ( comme « facteurs de risques ») , ou que de gros confli ts , que nous voyons venir, font un cancer , mais ce qui est vra i , c'est que le D H S est p rodu i t par un choc conflictuel ina t tendu , qui n o u s « surprend à contre-pied ». Ce ne sont pas 100 coups tirés en direct ion du bu t qui font la victoire, mais le coup ina t tendu , ou dé tourné , qui surprend le gardien de but à contre-pied, le coup imparab le , inéluctable. C 'es t cela le « conflit b io logique » don t je par le et que nous avons en c o m m u n avec les autres créatures (mammifères) de not re planète .

Il semble que la découverte des causes du cancer ait été t rop difficile pour nous autres v ivants . C 'est un m o r t qui nous les a révélées. C 'est son pat r i ­moine que je vous t r ansmets .

Ainsi donc , la L O I D ' A I R A I N DU C A N C E R est le legs de m o n fils Dirk. Il n ' a pas seulement été l 'occasion — par sa m o r t — de la découver te de ces relat ions de cause à effet, mais je crois que m ê m e après sa m o r t il est intervenu dans cette découverte encore bien davantage q u ' o n pouvai t le pré­sumer jusqu ' i c i .

Cela s 'est passé ainsi : L o r s q u ' e n septembre 1981 je crus avoir t rouvé pour la première fois un

système expl iquant la genèse du cancer , à savoir le S Y N D R O M E DIRK-H A M E R , j ' a i « senti mes genoux fléchir » c o m m e on dit. Cet te découverte me paraissai t t r o p prodigieuse pour que je puisse y croire mo i -même . La nui t suivante , je fis un rêve : m o n fils D I R K , don t je rêve souvent et avec lequel je confère alors dans mes rêves, m ' a p p a r u t souriant gent iment , selon son hab i tude , et me dit : « Ce que tu as découver t , Geerd , c 'est vra i , c'est abso lument vra i . Je puis te le d i re , parce q u e main tenan t j ' e n sais plus que to i . Tu as été d rô lement astucieux de découvrir ça. Cela va déclencher une révolut ion dans la médecine. Tu peux le publ ier , j ' e n p rends la responsa­bilité ! Mais i l faut que tu poursuives tes recherches, tu n ' a s pas encore tou t découver t . Il te m a n q u e encore deux choses impor t an te s ! »

En m'évei l lant , j e no ta i soigneusement chaque m o t de no t re entret ien. J 'é ta is t ranquil l isé et à par t i r de ce m o m e n t j ' é t a i s fermement convaincu que le S Y N D R O M E - D I R K - H A M E R était exact. Jusque-là, j ' ava i s examiné environ 170 pa t ien t s . Je té léphonai à M. Oldenburg , de la TV bavaroise , qui m 'ava i t déjà fait un petit repor tage sur le HAMER-Skalpe l l en mai 1978 au congrès de chirurgiens à Munich . Il vint à Oberaudor f et t o u r n a un petit film, qui fut diffusé en Bavière le 4 oc tobre 8 1 , tandis q u ' e n même temps le compte r e n d u était diffusé dans un repor tage à la TV i tal ienne R A I . Je me mis alors à examiner fébrilement d ' au t r e s cas . Je savais par fa i tement q u ' o n n 'a l la i t pas ta rder à me t t r e fin à mes activités à la cl inique, du fait que mes résultats allaient à l 'encontre de l ' o r thodoxie médicale .

En or ientant systémat iquement l ' examen de nouveaux cas dans une pers­pective bien déterminée et en reprenant un à un les cas anciens, dont j ' a v a i s consigné les résultats en forme de tab leau , je fis une cons ta ta t ion prodi ­gieuse : le cancer du col u tér in , pa r exemple , avait t ou jour s pour objet

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un événement conflictuel bien déterminé , à savoir un conflit sexuel, t and i s que le cancer du sein cor respondai t toujours à un conflit h u m a i n de carac­tère général , le plus souvent m ê m e à un conflit mère-enfant , le cancer ova­rien à un événement conflictuel de type géni to-anal , etc. En même t e m p s , je consta ta i que chaque type de cancer part iculier avait un délai de m a n i ­festation spécial, j u s q u ' à ce que la pat iente fût en mesure de r emarque r son cancer. Env i ron 12 mois p o u r le cancer du col de l ' u té rus , 2 à 3 mois pour le cancer du sein, 5 à 8 mois pour le cancer ovar ien .

Ces découvertes me paraissaient d 'une par t logiques et raisonnables , mais pa r ailleurs t r o p ra isonnables pour que je puisse y a jouter foi. En effet, non seulement elles prenaient le contre-pied de la médecine classique, mais elles met ta ient sens dessus dessous la médecine tou t ent ière, puisque cela revenait à dire que c'est l 'espri t qui définit l ' endroi t où p rend naissance le cancer. De nouveau je sentis mes genoux fléchir. Toute l 'affaire me parais­sait « 3 po in tures t rop g rande ». La nuit suivante , je m 'en t re t ins de nou­veau en rêve avec m o n fils DIRK, qui me félicita d ' avo i r travail lé si rap idement : « Tu es v ra iment allé vite en besogne, c'est du b o n t ravai l . I l ne te m a n q u e plus q u ' u n e chose encore , e t alors tu au ra s tou t t rouvé . I l ne faut pas t ' a r rê te r encore , poursuis tes recherches , tu t rouveras sûrement ».

En me réveillant, je fus tou t d ' u n coup abso lument convaincu du bien-fondé de mes découvertes et je poursuivis fébrilement mes invest igat ions, dans l 'espoir de t rouver ce que D I R K entendai t pa r la « dernière » décou­verte qu ' i l me restait à faire. Chacun des cas suivants fut é tudié et examiné en fonct ion des critères déjà connus , et je consta ta i à chaque fois qu ' i l s se vérifiaient à tous les coups . DIRK avait donc bien eu ra ison.

Je passais m o n temps n o n seulement à étudier à fond tous les cas an té ­r ieurs , don t j ' a v a i s établi un procès-verbal minut ieux , mais aussi à exami­ner tou t spécialement les cas de « cancer en sommeil », ainsi que les cas suivants . C 'é ta i t une véri table course cont re la m o n t r e . Je savais très bien q u ' u n e décision imminente allait m' in terdi re d 'examiner d ' au t res pat ients . Au cours de m o n dernier service de week-end, je poursuivis donc mes exa­mens pour ainsi dire « j ou r et nui t ». Mais voilà que souda in je pris cons­cience d ' une découver te abso lument épous touf lan te : dans les cas où les pat ients avaient survécu, le conflit était tou jours résolu, mais pa r cont re i l n 'é ta i t pas résolu dans les cas où le pa t ient était m o r t ou lorsque le can­cer cont inuai t de progresser . Je m'é ta is déjà habi tué à tenir pour exactes un certain n o m b r e de choses que les collègues avec lesquels j ' a v a i s tenté d ' en parler , qualifiaient tou t s implement d ' absu rdes et d o n t ils refusaient de discuter. Mais cette découver te n 'é ta i t cette fois plus seulement 3 poin­tures t r o p g rande , mais bien dix au mo ins . J 'é ta is complè tement affolé e t mes genoux fléchissaient p o u r de bon . Dans cet é ta t , j ' a v a i s hâ te de savoir ce q u ' e n penserai t m o n maî t re DIRK. D a n s ce nouveau rêve, je le revis aussi net tement que les fois précédentes. Plein d 'admira t ion , il me dit : « Je n ' au ra i s pas pensé que tu t rouves si vite. C 'es t abso lumen t exact ce que tu as découver t . Ma in tenan t , tu as tou t , i l ne te m a n q u e plus rien. C'est

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exactement c o m m e cela que ça se passe. A présent , tu peux tou t publier ensemble, sous ma responsabi l i té . Je te p romet s que tu ne vas pas te cou­vrir de r idicule, car c 'est la vérité ! »

Lorsque je me réveillai le l endemain m a t i n , ayant le rêve bien présent à l 'espri t , mes derniers doutes étaient c o m m e balayés . J ' ava i s tou jours pu a jouter foi aux paroles de m o n fils DIRK, et cette fois à plus forte ra ison.

Cité d ' ap rès l e livre C A N C E R , M A L A D I E DE L ' A M E , court-circuit a u cerveau, l ' o rd ina teur d e no t re o rgan i sme .— L A L O I D ' A I R A I N D U C A N C E R , février 1984 aux édit ions « A M I C I DI D I R K », Cologne . Ces dernières années , bien des gens ont contesté la valeur scientifique du pas ­sage ci-dessus. Il ne pré tend abso lument pas être « scientifique », mais uni­quement au then t ique .

D 'a i l leurs , ce qui impor t e à m o n avis c 'est que les résul tats et les décou­vertes , qui sont logiques et empi r iquement solides, sérieuses et valables , et qui plus est à t ou t m o m e n t reproduct ib les , fassent l 'ob je t de vérifica­t ions , en vue de consta ter s'ils sont défini t ivement vrais ou faux. Mais si des résultats ou des découvertes sont jus tes et exacts, i l impor t e peu en ce qui concerne la justesse et l ' exact i tude , de savoir o ù , c o m m e n t , quand et par qui ils ont été découverts . Il ne sert à rien n o n plus de persécuter l 'auteur de la découver te , pa r tous les moyens possibles et imaginables de terreur et de discrédit , dans le bu t d 'é touffer la découver te en faisant le b lack-out complet et p o u r éviter les conséquences de la découver te . La responsabil i té de ceux qui organisent ce black-out ne fait que croître démesurément . C'est exactement ce qui s'est passé ici, au cours des 6 dernières années !

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1. Introduction

Le présent ouvrage const i tue la première classification systémat ique non seulement des tumeurs , mais aussi de la médecine tou t entière, en fonction :

— du feuillet embryonna i re don t dérivent ces t umeur s , — des catégories de confli ts , — des localisat ions cérébrales spécifiques des « foyers de H a m e r », — des fo rmat ions his tologiques .

A la lumière de la Loi d ' a i r a in du cancer , nous cons ta tons que la méde­cine et la biologie s ' o rdonnen t tou t na ture l lement d 'e l les-mêmes. Il ne sied pas de vanter sa propre luzerne. Laissons donc au lecteur objectif et impartial le soin et le plaisir de découvr i r à son tou r que des processus a p p a r e m m e n t fortui ts et incohérents r éponden t ma in t enan t à une parfa i te logique.

U n e fois découverte la Loi d ' a i ra in du cancer e t p ré sumé , puis consta té au cerveau ce que mes collègues incrédules avaient baptisé pa r dérision « ces bizarres foyers de Hamer », l 'histoire de l 'évolution embryologique et phylo-génétique nous appara î t c o m m e la clef de l ' o rd re prodigieux qui régit l 'ensemble de la médecine et de la biologie, c 'est-à-dire aussi bien les sphè­res de compor t emen t h u m a i n et animal que la localisat ion cérébrale des foyers de H a m e r et la classification des t umeur s en fonct ion de l 'o rgane auquel elles ressort issent .

Jugée hostile et maléfique, la maladie se révèle aujourd 'hui à nous comme le signe d ' u n e a l téra t ion t empora i r e de no t r e organisme, d ' u n e modifica­t ion cons t ammen t synchronisée au tr iple p lan psychique, cérébral e t orga­n ique , tr iple facette d ' u n seul o rganisme. L ' u n ne va j ama i s sans l ' au t re , tous évoluent cons tamment à la même cadence, selon une simultanéité fan­tas t ique .

Ainsi , i l nous va falloir réviser pas mal d ' idées reçues, n o t a m m e n t celles que nous avions des bactér ies e t parasi tes de no t re o rgan isme. En effet, au cours des mill ions d ' années que s'est poursuivie l ' évolut ion, les bacté­ries tuberculeuses et les s taphylocoques ou les s t reptocoques chez l ' h o m m e aussi bien que chez quan t i t é de mammifères avaient pour mission de net­toyer et déblayer les tumeurs cancéreuses, par exemple dans le t ractus intes­t inal , où ils faisaient fonction de « chirurgiens intestinaux » : dans la phase de guérison consécutive à la solut ion du conflit et à l ' a r rê t s imultané de la prolifération cancéreuse, ces symbiotes et amis ne peuvent entrer en action qu ' avec l ' au tor i sa t ion de no t re organisme.

Instrui ts pa r l ' on togéné t ique , nous savons que les alvéoles pu lmonai res dérivent du t rac tus intest inal , de m ê m e que les amygdales , les végétat ions adénoïdes pharyngiennes et l 'oreille m o y e n n e . Ainsi , les bactéries tuber ­culeuses étaient les éboueurs des taches rondes du p o u m o n , qui une

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2. La médecine nouvelle

En p roposan t u n e médecine nouvelle pa r opposi t ion à une médecine « ancienne », i l convient d ' a b o r d d 'expl iquer en quoi précisément consiste la nouveau té de cette médecine .

I l s 'agit essentiellement d ' u n e compréhens ion nouvelle de la médecine conçue c o m m e un organisme universel , capable de saisir dans une vision globale et unif iante la t r iade const i tuée par : — le psychisme, intégrale de tou tes les fonct ions de type compor t emen ta l

et conflictuel ; — le cerveau, o rd ina teur régissant toutes ces fonctions compor tementa les

et conflictuelles ; — l 'organe, intégrale de tous les about issements de ces opéra t ions .

En réali té, c 'est un peu plus complexe du fait q u ' e n p r o g r a m m a n t le psychisme (le p r o g r a m m e u r ) no t re cerveau ( l 'o rd ina teur) se p r o g r a m m e lui -même.

Il n ' empêche que le schéma prés idant à ce dessein grandiose est d ' u n e simplicité lumineuse — le contra i re eût é tonné . Mais ce qui demeure une énigme c 'est que la médecine « m o d e r n e », qui se veut et se croit à la pointe du progrès , n ' a i t pas deviné et saisi l 'essence m ê m e de ce che f -d 'œuvre magis t ra l . Au lieu de consacrer les ressources immenses don t elle dispose à explorer l ' in teract ion mystérieuse des t rois pôles de cette t r iade psycho-cérébro-organique, elle s'est fixée avec obst inat ion à une atti­tude de br icolage, se b u t a n t i r rémédiab lement à la barr ière de l 'unipolar i té o rganique .

Dans tou te sa condui te , son compor t emen t et ses agissements, elle a tout s implement oubl ié de tenir compte des deux composantes majeures de la t r iade : le psychisme et le cerveau. Oubl i t rag ique , oubli fatal d o n t font les frais, j o u r après j o u r , les malades confrontés subi tement aux d iagnos­tics e t pronost ics d ' u n e médecine bru ta le e t sans âme , d ' insp i ra t ion pure­ment organo-symptomat ique, don t le pessimisme implacable les plonge dans les p ro fondeurs abyssales du désespoir .

A quoi t ient cet oubli ? A y a n t désappris à examiner c o m m e il faut le pat ient individuel , c 'est-à-dire pas seulement les o rganes , mais aussi le psychisme et le cerveau, la médecine moderne n ' a j amais pu établir un lien, une connexion, entre le psychisme et les organes, no tamment entre les conflits et les o rganes . A quelques exceptions près , cette omission a m a r q u é tou te l 'histoire de la médecine depuis l ' an t iqui té , elle j a lonne c o m m e un fil con­ducteur tous les siècles, mais ses effets se sont avérés particulièrement funes­tes dans la médecine m o d e r n e .

S'il s 'était t r ouvé au cours des siècles et des millénaires un seul médecin pour ausculter à fond, « sous toutes les coutures », un seul pat ient , il aurai t pu , il aura i t dû découvrir les liens de cause à effet qui expl iquent l 'or igine des maladies . Les plus intell igents, i l faut bien le reconnaî t re rétrospec-

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t ivement , ce furent ces prêtres-médecins de la plus hau te an t iqui té , qui soi­gnaient nos ancêtres en commençan t pa r r emet t r e de l ' o rd re dans leur psychisme. Les sorciers et guérisseurs de la forêt vierge, d o n t nous par lons avec un sourire condescendant , étaient sans dou te plus avisés que n o u s . A u c u n médecin indigène de la brousse africaine n ' en t rep rendra i t un t rai­tement symptoma t ique sans avoir t rai té a u p a r a v a n t le psychisme de son pat ient .

Mes collègues pré tendent que je mets t ou t e la médecine sens dessus des­sous . Ils ont par fa i tement ra ison. Mais quan t i t é de médecins intelligents ont déjà exprimé des idées analogues. Je les ai systématisées, sous une forme reproduct ible , cons tamment vérifiable. E t , c o m m e mes collègues ne m ' o n t pa s , ou presque pas aidé, i l m ' a bien fallu en étudier aussi les détails et les différentes maladies .

La médecine nouvelle n ' embra s se pas seulement les r appo r t s entre le psychisme, le cerveau et les organes , elle fourni t aussi les explications embryologiques , qui permet ten t de comprendre p o u rq u o i ontogénét ique-ment les différents centres de relais cérébraux se situent a u x endroi ts du cerveau où nous les t r ouvons . Et elle explique aussi les connexions entre les différents feuillets embryonnaires — endoderme, ectoderme, mésoderme — et les diverses format ions histologiques des t umeur s cancéreuses et des tissus n o r m a u x . En effet, nous découvrons en tou t point de la t u m e u r can­céreuse la s t ructure his tologique tissulaire qu i , embryo log iquement , doi t s 'y t rouver .

Voilà pourquo i , tout tissu dérivant de l 'endoderme, c'est-à-dire du feuillet interne de l ' embryon , est un tissu adénoïde, qui en cas de maladie cancé­reuse fait un adénocarcinome, tandis que tou t tissu dérivant de l 'ectoderme, c'est-à-dire du feuillet externe de l ' embryon (à l 'exception du cerveau, don t les neurones ne peuvent proliférer) a c o m m e cancer typique un carcinome à épithélium pavimenteux, pa rce que le tissu d 'or ig ine a lui aussi de l 'épi-thél ium pav imenteux . En t r e les deux se situe le t issu dérivé du mésoderme, feuillet embryonnaire entre l 'ectoderme et l 'endoderme qui, pendant la phase active du confli t , fait un « moins », c 'est-à-dire des ostéolyses, des dépres­sions hématopoïé t iques , e tc . , e t dans la phase de guérison un bourgeonne­men t cicatriciel excessif de tissu osseux et conjonctif , que l ' o n désigne, de façon absurde , pa r le t e rme de sarcome, bien que ce bourgeonnemen t soit inoffensif. N o u s avons affaire ici à une perspective inédite qui , à ma con­naissance, n ' a encore j ama i s été prise en cons idéra t ion d a n s aucune é tude his tologique, a lors qu 'el le est si simple et d ' u n e logique si cont ra ignante !

A ces deux grands cercles de coord ina t ion : a) entre le psychisme, le cerveau et les organes ; b) entre les types de compor t emen t et de conflit et les divers feuillets

embryonnaires d ' u n e pa r t , entre les types de c o m p o r t e m e n t et de conflits et les formations histolo­giques des tumeurs d ' a u t r e pa r t ,

la médecine nouvelle ajoute un troisième cercle de coord ina t ion :

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c) les r appor t s entre divers types de c o m p o r t e m e n t et de conflits sont resi­tués dans le cadre de plus grandes unités (famille, c lan, ho rde , b a n d e , t r oupeau , etc.) et cette synopsis est é tendue à l 'échelle du cosmos tou t entier, perçue dans la perspective d ' u n cadre cosmique forgé au cours des millions d 'années de cohabi tat ion et de symbiose avec d 'autres races, espèces et c réa tures .

A u j o u r d ' h u i que les re la t ions de camarader ie nouées pa r nos ancêtres avec les an imaux ( n o t a m m e n t avec les chevaux) on t fait place à un mépris cynique, nous avons de la peine à nous débarrasser de ce lest don t nous a grevé no t re soi-disant « civilisation ». En arriver à ne par ler de nos ani­m a u x qu ' en termes de « product ion carnée » et de « p roduc t ion animale » est tel lement cont ra i re à tou t code de not re na tu re , q u ' à vrai dire nous ne pouvons pré tendre au t i t re d'humain t an t que nous n ' a u r o n s pas remédié à cette dé format ion de no t re « civilisation ».

Mes adversaires pensent me tourner en dérision en disant : « P o u r Hamer , les an imaux on t eux aussi une âme : p o u r qui nous prend-i l ? » En réali té, ils me font un g rand honneu r . Il est avéré, en effet (cf. chapi t re « Le can­cer chez les an imaux ») q u ' u n an imal aux prises avec un m ê m e conflit que l ' h o m m e a , dans la m ê m e aire cérébrale que l ' h o m m e et au même organe que l ' h o m m e le m ê m e p h é n o m è n e que l ' h o m m e . Mais s i nous concevons notre psychisme comme intégrale de toutes les fonctions des sphères de com­portement et de conflit, pourquo i donc refuserions-nous à nos compagnons de création, à nos « co-créatures » et camarades , voire à l 'ensemble du cos­mos des êtres vivants , cet a t t r ibu t psychique que l ' h o m m e se réserve ? De même que le s ta tut d 'esclave nous para î t a u j o u r d ' h u i inconcevable et in to­lérable, espérons que l 'ac tuel s tatut cynique imposé par no t r e « civilisa­t ion » aux an imaux sera aussi in imaginable dans quelques années .

La médecine nouvelle n ' e s t pas une doc t r ine de foi c o m m e le sont au jou rd ' hu i les dogmes de la médecine b ru ta le , qui sanct ionne la non-observance par l ' in terdict ion d 'exercer sa profession, la psychiatr isat ion ou le black-out ; c'est une nouvelle vision biologique globale, cons tamment vérifiable et reproduct ib le dans n ' i m p o r t e quel cas, selon les règles et les normes des catégories de pensée scientifiques. Même la distinction concep­tuelle entre psychisme, cerveau et o rgane n ' e s t q u ' u n e fiction académique .

C'est q u ' e n réalité t ou t est u n , e t l ' un n 'es t pas concevable sans l ' au t re . La médecine nouvelle est un système si vaste , si comple t et si logique,

que la p lupar t des maladies s ' intègrent t o u t na ture l lement et judicieuse­men t dans le t ou t , t andis qu 'au t re fo i s nous ne t rouvions aucun sens pa r exemple dans les innombrables syndromes (simultanéité de plusieurs symptô­mes) . C 'est ainsi que la schizophrénie n 'es t que la conjonct ion de deux con­flits à D H S , don t les foyers de H a m e r se situent dans les différents hémisphères . Les dépressions sont des conflits de terr i toire conjugués à un « pa t h o r m o n a l », et le lupus é ry thémateux , jusqu ' ic i l ' une des maladies les plus redoutab les , n 'es t lui aussi que l 'act ivi té conflictuelle s imultanée de plusieurs conflits à teneur spécifique. La leucémie n 'es t que la seconde

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par t ie , la phase de guérison, d ' u n cancer des os , l ' infarctus du myocarde n 'es t que la crise épileptiforme au cours de la phase de guérison consécu­tive à un conflit de terr i toire , etc.

Maintenant que nous connaissons le mécanisme de la conjonction, la gué­rison n'est plus aussi difficile. C'est ainsi que la schizophrénie est une maladie que l ' on peut guérir assez facilement. Dès qu ' i l y a conflictolyse, c 'est-à-dire la solution d ' u n seul des deux conflits, le pat ient n ' e s t plus « disso­cié », schizoïde. Après la solution (autant que possible définitive) des deux conflits, i l est même aussi sain q u ' u n aut re qui a tou jour s été jugé sain. Cer tes , on ne p o u r r a pas résoudre tous les confli ts , m ê m e si on les con­naî t , e t i l n ' y au ra donc pas moyen de guérir tous les ma lades , mais tou t de m ê m e la p lupar t d ' en t re eux.

Toutes ces nouvelles possibilités de reconnaissance et de guérison découlent de la compréhens ion de la Lo i d ' a i ra in du cancer e t du D H S (Di rk-Hamer-Syndrom) , qui sont ma in t enan t des termes médicaux bien établis.

La médecine nouvelle est le legs de mon fils DIRK. Je me considère comme l'exécuteur testamentaire de ce legs et jusqu 'à ma mor t je m'efforcerai d'exer­cer fidèlement cette fonct ion. Il est dans son intent ion que cette médecine nouvelle soit bénéfique aux malades .

I l serait inadmissible que la médecine bru ta le et cynique s 'en empare e t . . . s 'en pa re c o m m e des p lumes d ' u n p a o n en croyant pouvoi r cont inuer , c o m m e si de rien n 'é ta i t , à se remplir les poches des derniers deniers des indigents , en « dansan t la valse à gauche » au lieu de la danser à dro i te , c o m m e elle l 'a fait jusqu ' i c i . Le boycot tage de la médecine nouvelle et la mor t de centaines de mill ions de pat ients qu ' i l s ont p rovoquée par ce boy­cot tage les a disqualifiés pour tou jours . Ce livre sera tou jours à la disposi­t ion de tou t pat ient , de t ou t e infirmière et de tou t médecin . Mais i l appar t iendra à des hommes sages de décerner le titre mora l qualifiant pour l 'enseignement de cette médecine nouvelle . Je n ' e n laisserai pas le soin à des fonctionnaires co r rompus de partis poli t iques, ni à des juges , fonction­naires médicaux ou professeurs de médecine corrupt ib les . A u c u n d 'eux ne doi t être admis à enseigner cette médecine nouvel le . Voilà p o u rq u o i j ' a i décidé de déposer un brevet d 'enseignement de ce nouveau système, dans l ' intérêt des ma lades , en vue d'éviter l ' abus de cette médecine nouvelle .

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TRNAVSKA UNIVERSITA Homoptocna 23 -918 43 TRNAVA

ATTESTATION

Les 8 et 9 septembre 1998, à l 'Institut de Cancérologie Hl. Elizabeth de Bratislava et dans le service de cancérologie de l 'hôpital de Trnava, sept cas de patients avec au total plus de 20 maladies , ont été étudiés en présence du Prorekteur de l 'Université de Trnava, du doyen de la Faculté de soins et de sociologie de l 'Université de Trnava et de 10 maîtres de conférences et de professeurs. Les protocoles médicaux de ces cas, qui ont été établis par le Dr H A M E R , sont joints à la présente. Il fallait constater si son système pou­vait être vérifié d 'après les règles scientifiques de reproductibili té.

Cela a été le cas. Dans chacun des 100 faits étudiés d 'après les règles de la « Médecine

Nouvelle », il a été démontré que les lois de la nature, selon la « Médecine Nouvel le », s 'appliquaient, bien que certains cas n 'a ient pu être étudiés par manque de rapport d 'examen complet .

Les soussignés indiquent donc qu' i l peut être assuré avec la plus grande vraisemblance, que sa présentation lors de deux conférences-examen, démontre son système avec la plus grande probabilité. Nous est imons très haut l ' engagement humain, éthique et patient du Dr H A M E R ainsi que sa nouvelle approche globale du patient. En considérant tous ces facteurs, nous sommes d 'avis que la question d 'une utilisation prochaine de la « Médecine Nouvelle » doit être poursuivie d 'urgence .

Trnava 11.09.1998

prof. MU Dr. J. Pogady, DrSc, Prof.f. Psychiatrie, Président de la Commiss ion

prof. M U D R . V ; Kromery, DrSc, Doyen de la Faculté

doc. RNDr. J. Miklosko, Drsc, Prorekteur de la Faculté de Recherches

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Dr. Ryke Geerd Hamer Trnava, le 11.09.1998

D E C L A R A T I O N

Suite à la confirmation par l 'Université de Trnava de la vérification de la Médecine Nouvelle effectuée le 11.09.1998

Depuis le I 1 septembre 1998, la Médecine Nouvel le est confirmée offi­ciellement suite aux travaux de vérification effectués à l 'Université de Trnava (Tyrnau) les 8 et 9 septembre 1998.

Le document a été signé par le Prorecteur (mathématicien), le Doyen (oncologue), et le président de la commission scientifique, professeur en psychiatrie.

Pour celle raison, la compétence des signataires ne peut être mise en doute.

Les universités d 'Europe de l 'Ouest , principalement l 'université de Tubingen, se sont vigoureusement refusées depuis 17 ans à effectuer une telle verification scientifique.

Dans les années passées, beaucoup de médecins ont procédé à la vérifi­cation des lois naturelles de la Médecine Nouvelle au cours de 26 confé-rences-vérifications. Lors de celles-ci, tous les cas ont toujours été démon­trés exacts. Pourtant ces documents , même avec certification notariale, n 'ont pas été reconnus. Toujours et partout il a été « argumenté « que tant que celle vérification ne serait pas effectuée officiellement par une univer­sité, elle ne compterait pas et tant que cela ne serait pas fait, la médecine d 'école seule serait « reconnue ».

La Médecine Nouvelle, avec ses 5 lois naturelles et biologiques, sans hypothèse supplémentaire, est valable pour l ' homme, l 'animal et les végé­taux. Elle est si claire et cohérente que l 'on aurait pu, et on aurait dû, faci­lement la vérifier avec le premier cas venu, si on l 'avait seulement voulu.

Les appels au meurtre, campagnes médiatiques, poursuites par les médias ou interdiction d'exercer, diverses tentatives d 'at tentat et menaces de traitement psychiatrique forcé (pour perte du sens des réalités), j u s q u ' à l 'arrestation (à cause de trois informations données gratuitement sur la Médecine Nouvelle. Pour cela on m ' a mis en prison pendant une année). Tout ceci ne remplace pas les arguments scientifiques pour contrer un adversaire scientifique.

L'étouffement de la découverte, c o m m e on peut le reconnaître mainte­nant, n'a-t-il pas été l 'expression de la force brutale afin de garder le pou­voir et les biens de l 'ancienne médecine ?

La Médecine Nouvelle est la médecine de l 'avenir. L'obstruction envers elle rend le crime contre l 'humani té chaque jour

plus grand ! D 'après les statistiques aussi officielles que celles du centre al lemand de

recherches contre le cancer d 'Heidelberg on peut toujours constater que

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très peu de patients, traités à la chimiothérapie par la médecine d 'école , sont toujours en vie après 5 ans. Le ministère public de Wiener Neustadt devait concéder à ce sujet que, lors de la perquisition du « Centre de la Médecine Nouvel le de Burgau «, les 6500 adresses de patients saisies ont permis de constater que plus de 6000 étaient encore en vie après 4 et 5 ans, soit plus de 90 %.

L 'exigence de vérification par une université est remplie. Maintenant, les patients ont droit à ce que soit mis fin au pire et plus cruel crime contre l 'humani té , et que tous aient la même chance d 'ê t re traités officiellement selon les 5 lois biologiques naturelles de la Médec ine Nouvel le .

J ' en appelle à tous les h o m m e s et toutes les femmes sincères et je solli­cite leur aide.

Dr. Hamer

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La Médecine Nouvelle : DHS - 5 lois biologiques - SBS

Le psychisme, le cerveau et les organes sont les trois différents niveaux de notre organisme. L'évolution de chacune des pathologies qui atteint ces trois niveaux y est synchronisée. Il s'agit d'une science naturelle empirique" qui repose sur cinq lois biologiques fondamentales . Celles-ci s'appliquent à chaque pathologie de l'être humain, des mammifères et des végétaux. Cette science ne fait appel qu'au bon sens : elle se limite à appliquer les principes et les lois de la nature.

Les 5 Lois biologiques de la Médecine Nouvelle

1 e r e loi biologique : Loi d'Airain1 2 du cancer

Ier c r i t è r e

Tout programme biologique spécial bien-fondé (SBS) ou SBS non ulcératifs débute simultanément aux trois niveaux PSYCHISME - CERVEAU - ORGANE, par un DHS (Dirk Hamer Syndrom), c'est-à-dire un choc conflictuel extrêmement dramatique, vécu de la manière la plus intense, et dans l'isolement.

2ème c r i t è r e

La teneur du conflit biologique au moment du DHS détermine aussi bien la localisation du SBS, appelé Foyer de Hamer, au cerveau, que la localisation à l'organe du SBS ou du SBS non ulcératif.

3ème c r i t è r e

Le déroulement du SBS aux trois niveaux PSYCHISME - CERVEAU- ORGANE se fait de façon synchrone depuis l'instant du DHS jusqu'à la solution du conflit (conflictolyse) et à la crise épileptique ou épileptoïde.

11 Qui se fonde sur l'expérience et non sur le savoir théorique. 12 Loi incontournable.

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La Loi d'Airain du Cancer est valable et s'applique de la même manière pour tous les SBS ainsi que pour les SBS non ulcératifs concernant la sclérose en plaques, le diabète, la myopie...

2 e m e loi biologique : Loi de l'évolution biphasique

Loi les deux phases de t o u t SBS lorsqu'il y a solution du conflit.

Tout SBS présente une évolution biphasique :

l e r e phase: Sympathicotonie - Phase active du conflit 2 è m e phase : Vagotonie - Phase de solution du conflit

D a n s l a p r e m i è r e p h a s e d e s y m p a t h i c o t o n i e

Souvent cette phase se présente sous forme asymptomatique 1 3.

Les symptômes de la sympathicotonie Vasoconstriction des vaisseaux sanguins.

La personne est sous l'effet du stress, elle a le regard fixe, le masque figé, les paumes des mains froides et moites. Elle a perdu l'appétit, le sommeil, perd du poids. Dans cette phase, il est proscrit de faire des régimes ou des jeûnes. La

1 3 Sans symptôme perçu.

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personne est pratiquement sans défense et risque de faire de nouveaux conflits dramatiques à tout moment. Par exemple, le diagnostic « cancer » peut déclencher chez elle une peur panique, une peur de la mort ou une dévalorisation de soi.

Le rôle du cerveau dans la phase de sympathicotonie A partir du DHS, du court-circuit dont la trace au cerveau se présente en forme de cible1 4 (Foyer de Hamer), le relais touché par le choc, selon le ressenti de la personne, va lancer des programmes biologiques spéciaux de la nature vis-à-vis de l'organe intéressé.

Ces programmes biologiques respectent les différents feuillets embryonnaires et jouent leur rôle suivant chaque tissu : ils vont :

• soit se multiplier, et former une tumeur (multiplication cellulaire) : ex. intestin - sein.

• soit provoquer une ulcération : ex. bronches.

• soit provoquer une nécrose : ex. os ou moelle ou ganglion.

D a n s l a d e u x i è m e p h a s e , l o r s q u e l e conf l i t e s t r é s o l u , l a p e r s o n n e e n t r e d a n s l a p h a s e d e v a g o t o n i e

Les symptômes de la vagotonie Vasodilatation des vaisseaux sanguins.

Reconnaître les symptômes de la 2 è m e phase (vagotonie) est indispensable pour comprendre le processus de ce que l'on appelle SBS après la solution du conflit. Les symptômes (fièvre - frissons - transpiration - douleurs - fatigue -paralysies flasques - œdèmes cérébraux - hémiplégies - migraines -écoulements sanguins tels qu'épistaxis, métrorragies15, saignements rectaux ou intestinaux, bronchites, etc.) sont des phases de réparation.

Le rôle du cerveau dans la phase de vagotonie Le cerveau s'organise suivant le programme biologique spécial de la nature, et fait en sorte de toujours reconstituer l'organe dans l'état d'origine, avant le SBS. A cet effet s'installe un état de fatigue et de douleur qui va obliger l'organisme à se reposer pour mieux se reconstruire. L'os va se recalcifier en fabriquant un cal osseux 1 6 avec l'aide des bactéries.

14 Cercles concentriques en forme d'anneaux, comme ceux produits par un caillou jeté dans l'eau ou ceux que l'on vise dans un tir à la carabine. 15 Ecoulement de sang entre les règles chez la femme. 16 Surplus de fabrication d'os après une dévalorisation de soi ou une fracture provoquée lors d'un accident. Le cerveau réagit de la même façon, qu'il s'agisse d'un coup physique ou d'un conflit.

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Au niveau du col de l'utérus, les ulcérations seront comblées avec l'aide des virus qui jouent le rôle de transporteurs. Dans le cas de l'intestin, la tumeur (multiplication cellulaire) va être nettoyée avec l'aide des mycobactéries ou bacilles de Koch (tuberculose).

Déroulement du processus de réparation Le patient retrouve le sommeil, reprend de l'appétit, du poids, reconstitue des réserves... L'organisme amorce une longue phase de régénération, avec cedématisation, fatigue et douleur. La paume des mains est chaude. Le patient, libéré de son angoisse, éprouve une sensation de bien-être. La lassitude et le manque de ressort ne signifient pas une dégradation de son état, mais c'est une phase nécessaire de repos pour la récupération de ses forces.

Au niveau cérébral Au cerveau, l'impact du choc psychique, biologique, à peine visible au scanner où l'on peut remarquer la trace d'une cible, devient un œdème 1 7 qui augmente de volume. L'intense activité de réparation se manifeste par une chaleur perceptible au toucher du cuir chevelu. A la solution du conflit, le foyer de Hamer au cerveau commence à se réparer en s'entourant d'œdème. Au bout d'un laps de temps correspondant à la durée du conflit, on voit l'œdème régresser jusqu'à disparaître ou ne laisser qu'une petite cicatrice.

Au niveau organique Dans le corps, les cellules de l'organe cessent de proliférer ou se régénèrent. Pour les SBS dont le relais est situé dans le cerveau archaïque (tronc cérébral et cervelet), les tumeurs cessent de proliférer au moment même de la solution du conflit. Pour les SBS dont le relais est situé dans le cerveau nouveau (cortex cérébral et moelle du cerveau), les cellules prolifèrent à partir de la solution du conflit pour régénérer les tissus ulcérés ou nécrosés. Des œdèmes existent également au niveau des organes, pouvant provoquer des tensions, des pressions, des gonflements (pleurésie - ascite), des douleurs au niveau des os dues au décollement et à l'étirement du périoste (membrane entourant l'os). Exemple : cheville ou genou gonflé.

Pour certains organes apparaissent parfois des kystes. Exemple : A la suite d'un SBS de l'ovaire, on peut voir apparaître un kyste ou une tumeur. Comment cela se déroule-t-il ?

17 Au cerveau, le relais cérébral (Foyer de Hamer) se gonfle de liquide réparateur, à la manière d'une éponge.

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I - il peut s'agir d'une nécrose de l'ovaire, produite à la suite d'un conflit de perte, à ce moment là il y aura une destruction de l'ovaire dans la phase active du conflit. Dans la phase de réparation, on constatera une tumeur qui correspond au comblement de la nécrose. Cette tumeur de réparation, à la fin de la vagotonie, forme un kyste qui peut rester, ou qui peut être évacué grâce à la participation des microbes.

2 - Il peut s'agir d'une tumeur embryonnaire, à la suite d'un conflit de perte. A ce moment là, il y aura multiplication cellulaire dans la phase active du conflit. Dans la phase de réparation, on constatera un arrêt de la prolifération cellulaire, la tumeur s'enkystera, ou sera évacuée avec la participation des microbes (TBC).

Dans les deux cas les kystes ou tumeurs sont inoffensifs, et permettront la fabrication d'une plus grande quantité de progestérone. C'est à cause de cette quantité de progestérone supplémentaire que nous pouvons constater chez certaines femmes qu'elles paraissent plus jeunes que leur âge (10 ans de moins). Les femmes ayant des kystes aux ovaires sont aussi plus fécondes.

Nécessité biologique naturelle et durée de la fatigue, de la douleur, de l'infection La personne retrouve sont bien être dans la mesure où les dégâts du SBS n'ont pas compromis une fonction vitale. C'est une période délicate, surtout dans certains types de SBS et si le conflit a duré longtemps, a été très intense. C'est une période qui peut être douloureuse, en raison de la recalcification des os. La douleur est « mécanique », car elle est provoquée par l'étirement du périoste lié à l'œdème situé entre l'os nécrosé qui se répare, en fabriquant du tissu osseux et le périoste. L'os en se réparant comprime le périoste, l'œdème sera plus ou moins important, selon l'ampleur de la nécrose. Lorsque l'on a reçu un coup, il y a une ecchymose ou ce que l'on appelle un « bleu », très douloureux. Il s'agit du même processus.

D'autres symptômes apparaissent et l'on constate l'activité des virus, microbes, bactéries, que l'organisme associe à la régénération des tissus. Ce sont des phénomènes naturels que l'on maîtrise quand on les connaît et que l'on comprend ce qu'est un SBS. En connaissant la nature et la cause de cette douleur, signe de réparation, elle devient plus supportable.

Conduite à tenir pendant la phase de réparation Pendant cette période, le patient doit beaucoup se reposer, bien manger. Le patient mange de tout, tout ce qui lui plait. Les régimes ne sont pas conseillés, il ne doit surtout pas faire de jeûne. Il limite l'absorption de liquides à cause des œdèmes, évite toutes les boissons alcoolisées qui favorisent les œdèmes par le

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mécanisme de dilatation des vaisseaux ; il peut boire du café fort, du coca cola ou du thé (les boissons contenant de la caféine favorisent l'évacuation des œdèmes du cerveau et des organes).

Ce qu'if faut absolument éviter La prudence est de rigueur quant à l'exposition au soleil ou à la chaleur qui font augmenter l'œdème au cerveau : marche en plein soleil, ski sur piste ensoleillée avec bonnet de laine sur la tête, séjour dans une voiture ou chambre surchauffée, bains chauds, même de courte durée, oreillers en duvet. Pour les femmes, le casque chauffant pendant les séances chez le coiffeur est à éviter.

Ce qu'il faut faire Il est recommandé de se couvrir la tête lors d'une sortie ensoleillée, de se

refroidir la tête à l'aide d'une simple serviette mouillée ou une vessie de glace si nécessaire. Par exemple, si la personne fait du ski, elle peut mettre de la neige sous le bonnet de laine. Les douches sont autorisées, car l'eau coule sur le corps et ne fait pas gonfler les capillaires sanguins, contrairement au bain chaud. Bien sûr, il ne faudra pas abuser en restant des heures sous la douche. L'eau ne doit pas être trop chaude. Les promenades au grand air sont très bonnes, à condition de se protéger du soleil et de la grosse chaleur : l'oxygène est utile pour le bien être du cerveau et de l'organisme en favorisant la diminution de l'œdème.

L e s S B S

Ce que, jusqu'à aujourd'hui, nous appelions « maladie », peut maintenant être considéré comme un épisode à part entière d'un « programme biologique spécial » ayant sa raison d'être, prévu par la nature depuis toujours.

Les "maladies" dans le sens où on l'entendait, n'existent ainsi plus en tant que telles : en effet, dans cette perspective, les symptômes s'expliquent facilement et peuvent être maîtrisés sans peine dans la plupart des cas. Notre mode de vie actuel nous éloigne trop souvent de nos besoins biologiques profonds et cette ignorance se répercute fatalement sur notre état de santé.

L a l a t é r a l i t é ( g a u c h e r o u d r o i t i e r )

Dans la recherche du conflit biologique et la lecture du scanner, il est indispensable de tenir compte de la latéralité (gaucher ou droitier). Le test d'applaudissement est la manière la plus simple de vérifier si la personne est droitière ou gauchère. La main qui frappe détermine la latéralité.

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La main gauche qui frappe chez le gaucher

La main droite qui frappe chez le droitier

Droitier - droitière Le ressenti biologique touchant le côté droit de son corps correspondra à un conflit avec le partenaire. Exemple : si une femme droitière vit un SBS du sein droit, cela correspond à un conflit avec son partenaire.

Le ressenti biologique touchant le côté gauche de son corps correspondra à un conflit avec l'enfant. Exemple : si une femme droitière vit un SBS du sein gauche, cela correspond à un conflit avec son enfant.

Gaucher -gauchère Le ressenti biologique touchant le côté gauche de son corps correspondra à un conflit avec le partenaire. Exemple : si une femme gauchère vit un SBS du sein gauche, cela correspond à un conflit avec partenaire.

Le ressenti biologique touchant le côté droit de son corps correspondra à un conflit avec l'enfant. Exemple : si une femme gauchère vit un SBS du sein droit, cela correspond à un conflit avec son enfant.

Les s p é c i a l i s t e s

Actuellement, la médecine officielle classe les « pathologies » uniquement selon les différents organes et leurs fonctions connues (appareils digestifs, respiratoire, système nerveux, maladies mentales, etc.) et ces pathologies sont réparties entre les différents spécialistes.

Le Dr Hamer a largement démontré que, selon l'origine embryonnaire de ses tissus, chaque organe est étroitement dépendant de l'aire cérébrale

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correspondante (Foyer de Hamer). Ce qui peut par ailleurs, être constaté lors de tout DHS dû à un conflit biologique bien spécifique.

L e p a t i e n t e s t a c t e u r d e s a r é p a r a t i o n

Le patient se prend en charge, c'est lui qui est le « chef », qui sait ce qui lui fait du bien. A l'avenir, le patient comprendra la Médecine Nouvelle aussi bien que son médecin. Il saura que la nature ne fait rien de malin, ni de bénin, elle n'a pas de défaillance, elle ne fait pas d'erreur fortuite. Tous ces phénomènes ont un sens biologique toujours synchronisé aux 3 niveaux (psychisme, cerveau, organe) et vérifiable par le patient lui-même.

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3 e m e loi biologique : Système ontogénétique en tant que SBS

Regardons le schéma :

Crise épileptique ou èpileptoïde

On distingue dans le schéma ci-dessus deux zones, une zone inférieure jaune correspondant au cerveau ancien (cervelet et tronc cérébral) et une zone supérieure rouge correspondant au grand cerveau. La partie striée représente le cervelet qui régit à la fois des tissus de type endodermique et mésodermique. Le grand cerveau (cortex cérébral et moelle du cerveau) régit tous les tissus ectodermiques. . Ceci permet de classifier les différentes tumeurs en fonction de l'histoire du développement embryonnaire, c'est-à-dire d'après les critères des différents feuillets embryonnaires. Regardons à nouveau le schéma : nous pouvons voir, qu'au niveau du cervelet, la phase active du conflit se caractérise par une multiplication cellulaire ; puis, lors de la phase de réparation, après la solution du conflit (CL), que nous appelons également phase post-conflictolytique (ou phase PCL), la tumeur sera éliminée avec la contribution des mycobactéries (tuberculose).

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En ce qui concerne le cerveau rouge, c'est tout le contraire : en phase active du conflit, il y a destruction cellulaire (ulcères et nécroses) puis en phase PCL, ces ulcères et nécroses seront à nouveau comblés et cicatrisés avec l'aide de virus et bactéries.

La restitution et la cicatrisation des ulcères et nécroses en phase PCL ont été appelées « cancers » et « sarcomes » dans la médecine officielle, puisqu'il y avait alors multiplication de grosses cellules et de gros noyaux (mitose) ; il s'agissait en fait d'un processus de réparation que personne n'avait compris et reconnu.

Il est important de prendre également en compte le feuillet embryonnaire et la localisation du relais cérébral spécifique à l'organe. Cela nous permet de classifier de façon très claire tous les SBS et SBS non ulcératifs (qui correspondent soit à la phase de sympathicotonie ou à la phase de vagotonie). Nous pouvons trouver par la même occasion les symptômes et les relations de la phase complémentaire.

L e s y s t è m e o n t o g é n é t i q u e d e s S B S e t S B S n o n u lcérat i f s s ' é n o n c e ainsi :

1. Aux trois feuillets embryonnaires correspondent des types spécifiques de tissus, pareils sinon identiques sur le plan histologique. Seul le feuillet embryonnaire moyen ou mésoderme peut être subdivisé en mésoderme ancien ou cérébelleux et en mésoderme nouveau ou cérébral. Le mésoderme cérébelleux se comporte de la même façon que l'endoderme alors que le mésoderme cérébral est comparable à l'ectoderme cérébral.

2. En cas de DHS, qui donne naissance à un FH, les domaines organiques correspondant à ce FH réagissent en fonction du feuillet embryonnaire correspondant.

3. La phase de réparation consécutive à la conflictolyse diffère beaucoup selon les trois feuillets embryonnaires.

Pour l'endoderme Arrêt de la croissance (multiplication cellulaire) formant ce que l'on appelle une tumeur, enkystement ou réduction par les champignons ou les mycobactéries, comme dans la tuberculose. Pour les organes régis par le tronc cérébral (endoderme) on observera ce type de tumeur dans le SBS de l'intestin.

Pour le mésoderme a) en relation avec le cervelet : arrêt de la croissance tumorale, enkystement

ou réduction par les bactéries ou les mycobactéries, par exemple, en cas d'adénocarcinome de la glande mammaire.

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b) en relation avec la moelle cérébrale : réparation avec tuméfaction et croissance luxuriante dans le sens d'un sarcome ou, après ostéolyse, cal luxuriant comme l'ostéosarcome (un ostéosarcome ne se présente que s'il y a eu rupture du périoste après une biopsie par exemple). La croissance luxuriante est absolument inoffensive et s'arrête spontanément à la fin de la phase normale de réparation. Les bactéries aident à la réparation.

Pour l'ectoderme Tendance à l'expulsion de la nécrose ulcéreuse avec comblement intégral ou cicatriciel par l'intermédiaire des virus.

La 3 e m e loi biologique nous permet de comprendre les causes, la base de tous les phénomènes de la nature dans la médecine. Ainsi, les SBS correspondant à chaque feuillet embryonnaire sont des épisodes qui reviennent régulièrement chez nous comme chez toutes créatures, épisodes programmés dans notre cerveau depuis des millions d'années et qui se déroulent à peu près de la même façon, également depuis des millions d'années. Les SBS correspondant au « cancer » et autres « maladies » décrites par la médecine officielle sont en réalité, l'expression du bon sens, de la logique et de l'intelligence de la nature.

Les SBS non ulcératifs

Pour les organes régis par le cerveau ancien Il n'y a pas de SBS non ulcératifs, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de disfonctionnement organique, mais uniquement des SBS. Il y a des SBS sous forme de multiplication cellulaire dans la phase active du conflit et à la solution du conflit, il y a arrêt de la prolifération cellulaire.

Pour les organes d'origine mésodermique régis par la moelle cérébrale Il n'y a pas de SBS non ulcératifs, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de dysfonctionnement organique, mais des SBS sous forme de nécroses, ostéolyses, perte tissulaire dans la phase active du conflit. Dans les cas de conflictolyse18, ou phase de réparation, nous constatons un remblayage, un remplissage au niveau de la substance manquante.

Les SBS non ulcératifs, c'est-à-dire avec un disfonctionnement organique, touchent exclusivement les organes d'origine ectodermique régis par le cortex cérébral, et elles n'apparaissent que dans une partie de ces organes, exemples : diabète, paralysie.

18 Période où la personne passe dans l'étape de solution du conflit et entre dans la phase de vagotonie ou de réparation.

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Les SBS non ulcératifs se déroulent exactement selon les 5 lois biologiques fondamentales. Toutefois, au lieu de présenter des nécroses cellulaires ou des pertes de substances parenchymateuses19, elles s'accompagnent toujours de pertes fonctionnelles (diabète, troubles de la vision, troubles de l'audition, paralysies motrices). Bien que les cellules de l'organe ne soient pas détruites lors des SBS non ulcératifs, il semble toutefois qu'elles soient altérées dans un certain sens, comme le sont les aires cérébrales correspondantes (FH).

4 e m e loi biologique : Système ontogénétique des microbes

En relation avec les différents feuillets embryonnaires .

Le Dr R. G. Hamer met à jour et explique l'intervention des microbes et virus qui font partie intégrante des Programmes Biologiques Spéciaux de la nature.

Tous les jours nous vivons une véritable « chasse aux microbes ». Nous autres êtres humains, rendons les microbes et virus responsables de pratiquement tous les SBS, y compris ceux de la pneumonie, de la méningite, de l'angine, de l'hépatite (A, B, C, etc.), du SIDA à l'ESB 2 0 (« maladie » de la « vache folle »). Si nous comprenons bien les lois biologiques de la nature, nous pouvons vérifier sur nous-mêmes que chaque microbe ou virus joue un rôle essentiel dans nos vies, et suit, scrupuleusement le programme biologique spécial bien fondé de la nature. Dans ces conditions, les discussions sur les vaccins et les principes de précaution deviennent inutiles. Cela nous permet d'échapper à bien des peurs, ainsi qu'aux SBS qui en découlent.

19 Le parenchyme est le tissu fonctionnel d'un organe. Par exemple, le parenchyme rénal est la partie mésodermique du rein qui filtre les urines. Parenchyme du foie (il s'agit du foie glande et non des canaux de la bile). 20 Encéphalopathie Spongiforme Bovine

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Corrélations entre CERVEAU FEUILLETS MICROBES

Sur cette image, il est facile de faire la corrélation entre le feuillet embryonnaire de l'organe, le relais cérébral et les microbes.

En jaune Stries (jaune et orange) En rouge En orange

= Tronc cérébral = Cervelet = Cortex cérébral = Cortex cérébral

Tissus endodermiques Mésoderme cérébelleux Tissus ectodermiques et Tissus mésodermiques mésoderme (moelle)

Il y a trois sortes de microbes ayant chacun un rôle bien spécifique.

L e s m y c o b a c t é r i e s - ou l e bac i l l e de K o c h de l a t u b e r c u l o s e

Les secteurs limites des feuillets embryonnaires se superposent. Par exemple, les organes gérés par le cervelet, comme le chorion (derme), le péricarde (enveloppe du cœur), la plèvre (membrane entourant le poumon) et le péritoine (membrane tapissant l'intérieur de la paroi abdominale). Les mycobactéries (tuberculose) se multiplient dans la phase active du conflit en même temps que se multiplient les cellules qui fabriquent les tumeurs. Les mycobactéries inversent leur rôle, c'est-à-dire : cessent de se multiplier comme les tumeurs cessent également leur accroissement cellulaire au moment de la solution du conflit, et jouent leur rôle de nettoyeur, déblayeur de ces tumeurs afin que l'organe retrouve sa fonction, comme avant le SBS. Les bactéries peuvent également contribuer à la caséification sous forme de surinfection. Cette contribution semble néanmoins limitée : elle semble ne

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s'étendre qu'au tissu conjonctif interstitiel, au bord du chorion ou du mésothéliome 2 1.

Rôle - utilité - nécessité des microbes et virus Les microbes ne sont pas des agents "nuisibles" qu'il nous faut combattre à tout prix. En réalité, tous les microbes présents sous nos latitudes ont un sens propre et une utilité unique. Si « grâce à » l'hygiène nous détruisons les mycobactéries (tuberculose), elles ne peuvent plus jouer leur rôle de nettoyeurs, et ne sont plus les évacuateurs des tumeurs dans la phase de solution des conflits. C'est pour cela que, dans ce dernier cas, soit la main du chirurgien enlève la tumeur, soit celle-ci reste et s'enkyste, (exemples : les tumeurs du sein, tumeurs de l'ovaire, les mésothéliomes ou les tumeurs de l'intestin), dans tous les cas ces tumeurs sont inoffensives.

Exemple Dans le cas d'un SBS de la glande thyroïde, il se produit une multiplication cellulaire appelée tumeur. Si le conflit est résolu, et que la tumeur ne peut pas être évacuée par manque d'activité des mycobactéries, la thyroïde reste plus volumineuse et continue de produire une plus grande quantité de thyroxine, ce qui, d'un point de vue biologique est dépourvu de sens, puisque la personne a solutionné son problème.

La présence des mycobactéries permet à la tumeur de se détériorer naturellement, et de ce fait, le taux de thyroxine se rétabli et retrouve sa normalité. Ce qui est aberrant, c'est qu'en l'absence de mycobactéries, la tumeur n'est pas détruite et reste présente.

Cet exemple démontre le processus de la thérapie naturelle, et le bon fonctionnement des lois de la nature lorsque l'homme ne la contrarie pas.

Parfois, dans certain cas, suite à l'intervention des mycobactéries (tuberculose), il apparaît une hypothyroïdie. Il s'agit du microbe qui, en nettoyant la « tumeur » de la thyroïde, a créé une perte des acini2 2 qui fabriquent la thyroxine. Dans ce cas il est recommandé de compenser cette hypothyroïdie par un apport externe de thyroxine.

21 Nom donné dans la médecine officielle au « cancer » de la plèvre ou du péritoine. Dans la Médecine Nouvelle, le mésothéliome est une cicatrice suite à un SBS de la plèvre, du péricarde ou du péritoine, totalement inoffensive. 2 2 Petite masse arrondie formée de quelques cellules sécrétrices à l'extrémité des canaux de certaines glandes pour ce cas la thyroïde (sécrétion de la thyroxine).

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L e s m y c o b a c t é r i e s

Elles existent depuis presque aussi longtemps que les êtres unicellulaires, donc depuis plus longtemps que les animaux ou les êtres humains. Elles ont un rôle bien déterminé : caséifier et détruire les tumeurs gérées par le tronc cérébral et le cervelet dès le début de la phase de réparation (conflictolyse).

Développement des mycobactéries

La multiplication des mycobactéries (bacille de Koch de la tuberculose) se développe dès l'instant du DHS et tout au long du conflit actif.

Si la personne contracte des mycobactéries (exemple : tuberculose) alors que la phase de réparation est déjà enclenchée, ces mycobactéries, appelées également bacilles acido-résistants 2 3, ne servent plus à rien pour ce programme biologique spécial bien précis. Souvenons-nous, en effet, que comme nous l'avons mentionné plus haut, les mycobactéries se multiplient seulement au cours de la phase active du conflit.

De plus, notre organisme, en parfaite entente avec son alliée la mycobactérie, ne produira que des bacilles acido-résistants nécessaires à la caséification24 et à l'évacuation de la tumeur.

Exemple Un homme atteint d'un SBS de l'intestin, suite à un conflit indigeste familial lié à un héritage.

Sur le testament, le père a noté que la maison irait au frère cadet et la grange au frère aîné. Ce dernier pensait que c'était à lui que revenait la maison. Il a alors essayé de discuter avec son frère pour faire un échange, mais le frère et la belle sœur ont refusé. Ce qu'il ne pouvait pas digérer et qui a provoqué le DHS, c'est que le frère et la belle-sœur aient dit « Non » sans même accepter de discuter. Ce qu'il ne pouvait pas digérer, c'était le refus de son frère.

Dans la phase active du conflit, à partir du DHS, et durant tout le temps du conflit, il se produit une multiplication cellulaire pour former la tumeur dans l'intestin (biologiquement, cette tumeur est destinée à produire une plus grande quantité de liquide gastrique afin de permettre la digestion du morceau). De même au moment de cette phase de sympathicotonie, il y a une multiplication des mycobactéries en nombre suffisant, qui jouent le rôle de nettoyeurs, dans la

Acido-résistant signifie que les acides gastriques ne peuvent les détruire. 24 Transformation d'un tissu suivant l'aspect d'une lésion spécifique à la tuberculose.

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phase de solution du conflit, afin de libérer la lumière intestinale, de la tumeur, qui n'a plus de raison d'être.

Dans la phase de réparation, le cerveau enclenche le programme biologique spécial de la nature qui consiste à faire passer la personne dans la phase de vagotonie afin de reconstituer l'organe dans son état d'origine. De la fatigue, de la chaleur, de la douleur etc. sont parfois ressentis à ce moment là, par le patient, dans le but d'immobiliser l'individu pour favoriser un meilleur et rapide rétablissement, sans risque de nouveaux SBS ou récidives.

Dans cette phase, les mycobactéries cessent de se multiplier, et jouent leur rôle d'éboueurs. Elles caséifient la tumeur, et la fait évacuer. C'est la présence de sang dans les selles qui alertera le patient. Si l'on procède à une analyse des selles à ce moment là, on sera en présence de bacille de la tuberculose.

Culture des mycobactéries - sur le poussin Les mycobactéries ne peuvent pratiquement pas être cultivées sur un terrain artificiel. L'explication en est simple : pour que les mycobactéries se multiplient, il faut impérativement un DHS suivi d'un conflit actif.

Sur un terrain vivant, comme l'embryon d'un poussin, leur croissance est faible, s'il n'y a pas de DHS et de conflit biologique. En l'absence de DHS, il n'y aura pas de lancement de programme biologique spécial.

Intervention du biologiste Les mycobactéries (tuberculose) ne se développent que si, au cours de ses manipulations (telle une ponction par exemple) le bactériologiste inflige à l'embryon un « DHS », un conflit biologique actif, suivi par conséquent d'un programme biologique spécial de la nature. A la suite de quoi, les mycobactéries se multiplieront.

Sans connaître la Médecine Nouvelle, le biologiste ne peut pas imaginer, ni comprendre pourquoi cette récolte reste faible chez l'embryon du poussin en l'absence du DHS.

Cette faible récolte de mycobactéries est due tout simplement à l'absence de conflit biologique actif de l'embryon. Cela s'explique donc par le fait qu'en l'absence de manipulation agressive, l'embryon n'avait pas subi de DHS : c'est ainsi qu'en l'absence de multiplication des mycobactéries, ces dernières sont considérées comme non cultivables.

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Chez les animaux

Pour la Médecine Nouvelle, l'expérimentation sur les animaux est naturellement inutile, sans parler de la torture que cela leur impose.

Les tests sur les animaux tels que les cobayes, ont toujours donné des résultats incohérents, puisque souvent « faussement positifs ».

D H S e t m i s e e n p l a c e d'un S B S : « P r o g r a m m e b i o l o g i q u e S p é c i a l de la n a t u r e » c h e z l 'animal

Exemple Pendant plusieurs jours de suite, on injecte dans la cavité abdominale d'un cochon d'Inde une substance centrifugée tel un sédiment urinaire.

Au moment de l'injection par le biologiste, ce cochon d'Inde va faire un DHS, et mettre en route le programme biologique spécial de la nature, afin de se protéger de l'attaque produite par l'aiguille contre son organisme.

Cette perforation de l'abdomen chez l'animal est ressentie par son cerveau comme un coup, une attaque contre son abdomen. Par réaction, derrière le point de ponction va se produire une multiplication de cellules au niveau du péritoine, pour se protéger du traumatisme produit. Le péritoine va former des petites tumeurs ou s'épaissir à l'endroit de l'attaque : c'est cela le SBS du péritoine, appelé souvent « mésothéliome » du péritoine. Quand le biologiste injecte plusieurs fois ou plusieurs jours de suite, il provoque des récidives.

Au repos Si on laisse l'animal une dizaine de jours tranquille, sans injection, le conflit se solutionne et le cerveau lance le programme biologique spécial de la nature qui fait entrer l'organisme dans la phase de réparation et se traduit par l'apparition habituelle d'ascite 2 5. L'ascite est indispensable pour permettre de véhiculer les mycobactéries, empêcher les adhérences produites par l'œdématisation et nettoyer ainsi le péritoine pour qu'il redevienne comme avant, capable de continuer son rôle de protection. L'ascite disparaît naturellement en se dissipant par osmose au travers des capillaires sanguins et tout rentre dans l'ordre.

25 Liquide sécrété par le péritoine dans la phase de réparation d'un conflit d'attaque contre l'abdomen : ex. après une biopsie du foie ou de la prostate.

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Si, lors d'une prochaine injection, on ajoute des bacilles tuberculeux acido-résistants à la préparation centrifugée, l'ascite ponctionnée 6 à 8 semaines plus tard sera trouble et nauséabonde, à cause de la présence des mycobactéries, en plein programme biologique spécial de nettoyage.

Absence de mycobactéries En l'absence de mycobactéries lors de la phase douloureuse active du conflit, le liquide de la cavité abdominale du cochon d'Inde est limpide, les tumeurs ne peuvent donc être détruites et restent en place.

Il en est de même pour le SBS du gros intestin. En l'absence de mycobactéries, seule une intervention chirurgicale permettra d'éviter d'énormes complications (telle que l'occlusion). Cette occlusion est produite par la tumeur qui est restée en place par manque de mycobactéries.

Les bactéries Le cas des bactéries est différent. Elles appartiennent aux organes gérés par la moelle cérébrale (zone de couleur orange) : il s'agit du mésoderme (feuillet embryonnaire moyen). Tout comme les organes gérés par la moelle cérébrale, elles sont caractérisées par une division cellulaire en phase de solution de conflit, c'est-à-dire qu'elles se multiplient durant la phase de réparation (PCL26). Pour cette multiplication, elles privilégient les œdèmes, c'est-à-dire qu'elles favorisent un milieu liquide et chaud.

Ces phénomènes étaient appelés jusqu'ici « abcès froids », (bien qu'ayant lieu en phase de réparation (PCL), et se produisent dans le cas de tumeurs tuberculeuses, avec caséification.

Quant à eux, les phénomènes dus aux bactéries sont des abcès « chauds », car ils se produisent dans la phase de réparation avec œdèmes et chaleur.

26 PCL = phase Post-Conflictolytique.

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D i f f é r e n t i a t i o n d e s d e u x m i c r o b e s : m y c o b a c t é r i e e t b a c t é r i e .

Les mycobactér ies (tuberculose 2 7) appartiennent au niveau du cerveau ancien (en jaune) et se comportent comme toutes les tumeurs correspondantes :

Elles se multiplient en phase active de conflit.

Par contre, les bactéries appartiennent au niveau du cerveau nouveau (orange) et se comportent comme tous les organes gérés par lui, tout particulièrement ceux gérés par la moelle cérébrale : elles se multiplient en phase de solution du conflit. Ainsi, les bactéries ne se multiplient qu'en phase de conflictolyse (CL), phase de réparation.

Scientifiquement la Médecine Nouvelle permet de comprendre pourquoi il n'y a pas de tuberculose des os.

L e s m i c r o b e s , a c t e u r s i n d i s s o c i a b l e s d u p r o c e s s u s b i o l o g i q u e ( S B S )

C'est ainsi que les microbes s'intègrent pleinement dans le processus biologique des SBS. Ils ont "grandi" comme nous et pour nous. Ils sont également un maillon de la chaîne. Il ne faut donc pas les détruire par le biais d'antibiotiques ou de sulfamides.

Les microbes ne représentent aucune atteinte contre nos vies. Ils ont au contraire un rôle que l'on peut qualifier de thérapeutique. Ce ne sont pas les microbes qui nous font mourir, mais plutôt l'énorme oedème qui se forme au cerveau si le conflit dure trop longtemps et a été très intense.

Actuellement, par exemple, dans les différents cas de « méningites », tenter d'enrayer le ou les microbes par des vaccins ou autres médications est inutile. Ce n'est pas le microbe qui est la cause de la mort, mais le gros œdème au cerveau. Il est très possible qu'un enfant ou un adolescent solutionne un conflit de séparation d'avec ses parents ou des conflits de peur datant de la rentrée, tors des vacances scolaires. C'est au cours de ces 15 jours ou 3 semaines de vacances heureuses passées à la maison que ces conflits vont se résoudre. Cette période de vacances de 2 à 3 semaines correspond précisément à la période nécessaire à la formation de l'œdème qui précède la crise épileptique ou épileptoïde (cf. le schéma de la sympathicotonie et vagotonie). C'est pour cela qu'à la fin des vacances ou au

2 7 Phase de réparation d'un organe formé d'un tissu endodermique, par ex. alvéole pulmonaire, avec l'aide du bacille de Koch (mycobactérie) qui joue le rôle d'éboueur.

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début du 2e trimestre, l'enfant présentera un œdème de réparation, avec la crise épileptoïde. La médecine officielle dans le cas où plusieurs enfants souffriraient en même temps, prendra le phénomène pour une épidémie 2 8.

Au lieu de prescrire un vaccin, il serait urgent de penser avant tout à refroidir la tête.

L e travai l d e s b a c t é r i e s

Le premier travail des bactéries consiste à nettoyer les nécroses de l'os afin de rendre le tissu osseux « propre », c'est-à-dire sans nécroses, celles-ci étant équivalentes à de l'os « mort ».

Le deuxième travail consiste à aider à la reconstruction de l'organe à partir d'un tissu sain. Les bactéries aident à la réparation du cal osseux qui rend l'os plus solide qu'avant la décalcification liée au conflit de dévalorisation. Exemple : au cours d'un conflit de dévalorisation de soi, en phase active de conflit, il se produit une décalcification de l'os, c'est-à-dire une nécrose. Dans la phase de réparation, la bactérie va d'abord nettoyer cette nécrose, puis lorsque la nécrose aura disparu, elle permettra la reconstruction de l'os. Le cal osseux produit avec l'aide de la bactérie aura pour particularité d'être plus solide qu'avant la décalcification.

On peut signaler, en passant, que le processus concernant les ostéosarcomes se déroule de la même façon. Un ostéosarcome est bien une réparation, mais toujours après qu'il y ait eu une rupture du périoste.

Les chirurgiens se servent de cette réalité découverte il y a 50 ans déjà. Par exemple dans le cas d'une fracture comminutive 2 9 par perforation, avec une série de pointes permanentes, ils décident de la laisser ouverte 3 0 . En effet, une fracture ouverte accessible aux bactéries se répare plus rapidement que si la plaie était fermée. Les bactéries facilitent donc la reconstruction, tout en débarrassant les fragments d'os inutiles restants. Leur fonction principale reste la reconstruction.

2 8 Pourquoi dans une même classe, 5 enfants sur 25 feront une méningite ? Feront SBS de méningite tous ceux qui avaient auparavant vécu un conflit de séparation avec les parents, par exemple, ou fait un autre conflit (de peur par exemple) et qui, au bout de 2 à 3 semaines de vacances, auront solutionné leur conflit et feront la réparation - la crise épileptoïde - comme il se doit, suivant le schéma inscrit plus haut. 2 9 Fracture caractérisée par plusieurs fragments osseux. 30 Signifie qu'il y a une plaie extériorisée.

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Dans la nature tout a un bon sens biologique. Si l'on supprime certains maillons de la chaîne, on entrave le bon fonctionnement des circuits de régulation de la nature (par exemple, en employant les antibiotiques, les sulfamides).

L e s v irus

Microorganismes de très petite taille, ne contenant qu'un seul acide nucléique et ne pouvant se développer qu'à l'intérieur d'une cellule vivante.

Ils ne s'agit pas d'organismes vivants à proprement parler tels que les bactéries, mais de molécules protéiniques de nature complexe, qui se multiplient exclusivement dans la phase de réparation, après la solution du conflit, et qui aident à la reconstruction de l'ulcère de la peau ou des muqueuses. Leur action concerne uniquement des tissus et muqueuses de l'épithélium pavimenteux 3 1

des feuillets embryonnaires externes, l'ectoderme, (en rouge).

Les virus sont liés aux organes gérés par le cor tex cérébral et se multiplient exc lus ivement en phase PCL (phase de réparation dans les tissus ec todermiques , par ex. la peau, les bronches.

Rappel : dans la phase de conflit actif, les tissus ectodermiques sont le siège d'ulcérations.

Les virus ressemblent à des catalyseurs "amicaux", tels que nous les concevons en chimie.

Ce sont des substances qui, par leur présence, permettent une action de comblement, de cicatrisation des ulcérations, sans transformer le processus chimique. Une fois le travail terminé, les virus seront refoulés.

I n t e r v e n t i o n d a n s l a p h a s e d e r é p a r a t i o n

Lors de la phase de réparation des organes gérés par le cortex cérébral, l'intervention des virus est impérative pour qu'ils jouent leur rôle de comblement des ulcérations le plus naturellement possible, afin que tout se déroule beaucoup mieux et retrouve une fonction naturelle.

Aujourd'hui, il nous faut donc veiller à ce que les virus qui correspondent à une certaine phase de réparation soient bien présents.

31 Tissus qui constituent la couche superficielle de la peau ou la couche qui tapisse une muqueuse (ex. : muqueuse des bronches).

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Exemple

Une femme droitière a fait un conflit de frustration sexuelle, en apprenant que son mari a passé la soirée avec une amie commune au couple. Elle s'est sentie abandonnée, frustrée. Dans la phase active du conflit, il s'est produit une ulcération du col de l'utérus. Pendant la phase de solution du conflit, il y a eu une régénération du col de l'utérus aidé par les virus. Dans ce cas, le sens biologique de la nature est de reconstituer le col de l'utérus comme il était avant le conflit, pour qu'il joue le rôle de soutien au foetus, puis au bébé, jusqu'à l'accouchement. Le rôle logique et bienfaisant des virus apparaît ainsi de façon très claire.

Nous ne savons pas encore si les virus sont transmissibles ou s'ils peuvent être produits par notre propre organisme. Ce que nous savons, c'est qu'ils doublent en milieu protéinique.

5 e m e loi biologique : La Quintessence

Loi de la compréhens ion : Ce que, jusqu'à ce jour nous avons appelé, à tort, « maladies » n'est en vérité que la matérialisation du bon sens biologique, correspondant à un programme spécial de la nature (SBS).

U n e loi scientifique, humaine et sacrée

La 5 è m e loi biologique ou « Quintessence » est le f o n d e m e n t de t o u t e la Médecine Nouvelle.

La Médecine Nouvelle se trouve en quelque sorte sacralisée par cette cinquième loi qui ouvre de gigantesques perspectives :

I - Dans la nature tout est bien organisé pour que les programmes biologiques fonctionnent d'une façon synchronisée.

D'une part : la « Medicina sagrada 3 3 » comme l'ont appelé les Espagnols est totalement scientifique basée sur 5 lois biologiques.

D'autre part, elle fait écho à l'ancienne médecine des prêtres d'Asclépios à l'époque déjà très basée sur l'aspect humain.

3 2 Ce qui constitue l'essence, l'essentiel même d'une chose, l'essentiel de la Médecine Nouvelle. 33 En français : médecine sacrée.

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2 - Elle est sacrée dans le sens où l'on ne peut être qu'admiratif et respectueux des lois de la nature. D'autre part, elle est totalement scientifique par sa rigueur et son objectivité.

3 - Les mêmes lois s'appliquent en effet aux êtres humains, aux animaux et aux plantes. Tout est déjà programmé pour chaque créature dans son « patrimoine. ». Chacun d'entre nous peut ainsi mieux comprendre ceux qui nous entourent : les animaux comme les plantes.

Constater que la « maladie » est un programme biologique spécial parfaitement fondé peut nous paraître bouleversant, mais c'est ainsi que la nature est organisée, pour notre survie.

4 - Cela remet naturellement en question la raison d'être des thérapies symptomatiques et de l'intervention de l'homme contre les cycles de la nature. Les « maladies » sont tout simplement les différentes phases d'un programme biologique spécial conçu par la nature, et bien établi.

5 - Si nous prenons en compte cette 5e loi, nous comprenons alors pourquoi 80% à 90% des animaux se rétablissent spontanément. Auparavant et dans les mêmes proportions, les êtres humains se rétablissaient également spontanément, sans chimiothérapie, radiothérapie, ni morphine.

La médecine officielle avec ses différentes thérapies perturbe et aggrave le bon déroulement des programmes biologiques spéciaux de la nature. Dans cette situation, les patients paniquent et aggravent leur état, c'est pour cela qu'ils décèdent dans 98% des cas.

Dans la Médecine Nouvelle, les patients comprennent le bon fonctionnement de leur organisme, donc ils ne paniquent pas car ils connaissent la nature et la cause de leur mal, ainsi que les différentes étapes à respecter pour la réparation totale, c'est pourquoi, 95 % des patients soignés survivent.

A la solution du conflit, le cerveau lance le programme biologique spécial de la nature, pour mettre tout l'organisme en condition de repos dans le but de favoriser la réparation.

Exemple La douleur, qui s'observe dans la phase de réparation de l'os, est liée au décollement du périoste provoqué par l'œdème. Elle est prévue par la nature pour obliger la personne à rester tranquille. Le repos permet une meilleure reconstruction de la nécrose de l'os et diminue énormément la douleur.

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Dans le cas d'un épanchement pleural, l'essoufflement est prévu par la nature biologique, pour obliger la personne à ne pas bouger. En effet au repos la personne respire mieux, et par conséquent ne panique pas et cela permet une rapide évacuation du liquide.

Cicatrisation

Ce programme va reconstituer le relais cérébral en formant un œdème au niveau du Foyer de Hamer en forme de cible que l'on visualise au scanner dans la phase active du conflit ainsi que l'organe qui lui correspond, afin de le cicatriser et rétablir l'organisme comme il était avant le SBS. La plupart du temps, on ne remarque pas de douleur au niveau du cerveau (céphalées), mais plutôt de la chaleur au toucher du crâne. Puis progressivement, les fonctions naturelles biologiques reprendront leur cours normal.

Exemple Après une ulcération du col de l'utérus, liée à un conflit de frustration sexuelle, il y aura, lors de la phase de réparation, un comblement des ulcérations, puis l'évacuation de la tumeur par les saignements (métrorragies, écoulement de sang entre les règles). Le col de l'utérus de la femme sera à nouveau prêt pour retenir le bébé, retrouvant le rôle pour lequel il est biologiquement prévu.

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Les nerfs crâniens du TRONC CÉRÉBRAL

Le feuillet embryonnaire interne = l 'endoderme (en jaune sur le tableau synoptique ou sur le s c h é m a du tronc cérébral) .

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Les nerfs crâniens du tronc cérébral

Parmi les 12 paires de nerfs crâniens que tous les médecins doivent apprendre pour le tronc cérébral, sont :

Les deux premiers I - Nervus (nerf olfactif) et II - Nervus opticus (nerf rétinien) ne sont apparemment que des protubérances du cortex qui ont également un relais archaïque au tronc cérébral.

La seconde difficulté se présente lorsque les « nerfs du tronc cérébral » innervent apparemment, à quelques détails près, des organes sensibles et

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ex : la couche d'épithélium pavimenteux de la peau et la musculature volontaire striée), qui appartiennent très visiblement à la mission et à la fonction du cortex.

En réalité, ces « nerfs du tronc cérébral » de I à XII accompagnent les fibres nerveuses du côté opposé du cortex entrelacées après coup et qui n'ont à faire qu'indirectement avec les nerfs archaïques du tronc cérébral. Par exemple : la musculature péristaltique lisse de la bouche (du gosier) innervée à l'origine par le tronc cérébral, et largement complétée par la suite de parties de musculature striée volontaire, innervée par l'écorce cérébrale (muscle masticatoires, linguaux, e t c . . ) On peut expliquer alors qu'une partie des nerfs du tronc cérébral ont été appelés aussi « nerfs de l'arc branchial. », car ils découlent du segment de l'arc branchial, partant de l'écorce cérébrale, dont ils étaient issus.

C'est la raison pour laquelle, le V e m e nerf du tronc cérébral Nervus trigeminus s'appelle aussi le « I e r nerf de l'arc branchial »,

le V I I è m e Nerf du tronc cérébral Nervus facialis, le « 2 è m e nerf de l'arc branchial »,

le | X e m e Nerf du tronc cérébral Nervus glossopharyngeus, le « 3 e m e

nerf de l'arc branchial » ainsi que le X e m e nerf du tronc cérébral Nervus vagus, 4 è m e e t 5 è m e (atrophiés) et 6 è m e nerf de l'arc branchial en même temps.

Les SBS concernant les parties d'arc branchial de ces nerfs du tronc cérébral sont classées parmi les SBS non ulcératifs du groupe rouge (et dans le groupe orange tant qu'ils concernent des muscles).

La spécificité décisive pour laquelle les nerfs du tronc cérébral sont disposés par paires de chaque côté est que la partie du gosier et la partie droite du tronc cérébral avaient la responsabilité de « l'absorption du morceau » et l'ont toujours. Par contre, la partie gauche du gosier et la partie gauche du tronc cérébral sont responsables de l'élimination des « déchets du morceau ».

Ces deux fonctions se rencontrent dans le gosier. A cet endroit, le mouvement péristaltique est opposé. Cela a permis le développement des nerfs bilatéraux du tronc cérébral, qui a l'époque où existait le gosier commun, avaient encore des fonctions opposées. Sur le côté gauche, le côté de la fonction d'élimination, la fonction de l'épithélium pavimenteux de la bouche, innervé par le cortex cérébral, est toujours de pouvoir ou de vouloir rejeter en crachant ou en

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toussant tout ce qui ne doit pas pénétrer dans la bouche ou dans les bronches etc.. . .

Fonction d'absorption

A l'inverse, les adénocarcinomes dépendant du tronc cérébral apparaissent lorsque nous ne pouvons pas absorber un morceau. Dans les organes du tractus digestif innervés par le tronc cérébral, nous connaissons au moins 4 propriétés qui peuvent chacune subir un DHS et former un F H au tronc cérébral.

Les différentes propriétés des nerfs crâniens du tronc cérébral

1 - U n e p r o p r i é t é s e n s i t i v e

Elle permet la reconnaissance des particules de nourriture selon leur composition chimique (graisses, protéines, cellulose, e t c . . )

2 - U n e p r o p r i é t é m o t r i c e p é r i s t a l t i q u e

C'est le mouvement péristaltique qui fait progresser la bouillie. Un DHS suivi d'un SBS dans ce domaine provoque une accélération du mouvement péristaltique dans la zone touchée et un arrêt partiel dans le reste, classiquement appelé paralysie intestinale et opérée comme iléus.

3 - U n e p r o p r i é t é s é c r é t o i r e

Elle signifie que le morceau sera réduit, découpé, digéré par la sécrétion de sucs digestifs. Lors du DHS suivi du SBS dans ce domaine, nous trouvons des adénomes à croissance en chou-fleur, destinés à produire une plus grande quantité de sécrétions à proximité du morceau t rop gros.

4 - U n e p r o p r i é t é de r é s o r p t i o n

Cela signifie que les nutriments passeront de l'intestin vers les voies sanguines et lymphatiques. Mais la résorption de l'eau et de l'air en fait également partie. L'eau par exemple, est résorbée dans le colon, mais nous avons encore à trouver les types de conflits particuliers du programme biologique spécial bien-fondé de la nature. Lors d'un DHS suivi d'un SBS dans ce domaine, nous trouvons des adénomes à croissance étalée du type résorbant.

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A gauche : partie excréto ire du tractus digestif avec moi t ié gauche du gosier.

A droite : partie absorbante du tractus digestif avec moit ié droite du gosier.

I è r e Etape : Forme annulaire archaïque

La compréhension des mécanismes conflictuels archaïques de la « période gosier » de l'histoire de notre évolution est très importante.

La forme annulaire de nos ancêtres dans l'histoire de l'évolution s'est ouverte au niveau du gosier et la totalité du gosier est devenue notre bouche et notre gorge actuelles. Ceci s'est passé au moment où l'épithélium pavimenteux innervé par le cortex cérébral, avait déjà pénétré par le gosier sur 12 cm de longueur (valable pour l'homme adulte futur) à l'intérieur de la partie excrétoire du tractus digestif. Aujourd'hui, nous retrouvons encore, à partir de l'anus, les 12 cm d'épithélium pavimenteux

Le relais au cerveau de cette muqueuse à épithélium pavimenteux du rectum, se situe exactement à côté des relais des restes de l'arc branchial (voir groupe rouge, les nerfs crâniens) de l'ancien gosier qui étaient placés autrefois l'un à côté de l'autre. La bouche actuelle contient donc les deux paires de nerfs du tronc cérébral, dont les nerfs droits avaient innervé l'absorption de la nourriture et les nerfs gauches l'élimination des déchets. A l'époque c'était certainement déjà une situation très compliquée. Aujourd'hui nous trouvons encore des restes de cette innervation d'élimination des déchets dans le réflexe pharyngien.

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REPRESENTATION SCHEMATIQUE DU DEVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE

STADE I

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2 e m e Etape : Forme embryonnaire tardive

De quelle façon aujourd'hui nous faut-il transposer ces anciens conflits archaïques dans notre quotidien de vie ?

Exemple : un morceau n'est plus un morceau de nourriture mais une maison, un emploi, un héritage, un bon cheval de course, une voiture ou autre.

L'ensemble du gosier (ou cavité buccale) en tant que gorge se trouve maintenant dans la partie primitive du tractus gastro-intestinal, c'est-à-dire du côté de l'absorption du tractus digestif, mais l'innervation archaïque de la moitié gauche du gosier provient encore de la moitié gauche du tronc cérébral. Lorsque l'ouverture de l'intestin s'est faite à proximité immédiate du gosier au cours de l'évolution, l'épithélium pavimenteux s'était déjà implanté de l'extérieur vers l'intérieur du gosier dans les parties absorbantes et excrétoires de l'intestin, et jusqu'à 12 cm dans cette dernière. C'est pourquoi cet epithelium pavimenteux, que nous décrivons aujourd'hui comme muqueuse rectale à épithelium pavimenteux, appartient aux restes de l'arc branchial.

STADE II

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Hémisphère gauche Hémisphère droit

= bras; J = jambes; M = cortex moteur; S = cortex sensitif; P = périoste Zones colorées = zones sexuelles ou territoriales

Coupe scanner de la moelle du cerveau

Schéma des relais du cortex cérébral

Schéma des relais du cervelet

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La 5e loi biologique L a Qu in t e s sence

La compréhension de ce que nous appelions « maladie » est maintenant considéré comme faisant partie d'un programme biologique spécial bien-fondé prévu par la nature au cours des temps.

Cette 5e loi biologique ou « Quintessence » est l'âme de toute la Médecine Nouvelle. Certains l'appellent la « Medicina sagrada ».

C'est vrai, la Médecine Nouvelle est en quelque sorte sacralisée par cette 5e loi qui complète et concrétise la quintessence. Songez aux perspec­tives gigantesques qui s'ouvrent ainsi.

D'un côté, la « medicina sagrada » est infiniment scientifique, basée sur 5 lois biologiques.

D'un autre côté, elle nous ramène à l'ancienne médecine des prêtres d'Asclépios, qui était déjà à l'époque très humaine...

D'une part, il n'existe plus les « maladies » dans le sens où on l'enten­dait auparavant, puisque tous les symptômes que nous pouvons constater s'expliquent facilement et peuvent être maîtrisés sans peine dans la plupart des cas.

D'autre part, nous vivons dans un monde qui n 'a vraiment rien de bio­logique.

La « medicina sagrada » ne veut pas dire que nous sommes au paradis, loin de la souffrance et de la mort, en aucun cas ! Mais cette médecine intel­lectuelle que l'on prétend scientifique, sans âme, terne et sans compassion, peut être abandonnée par celui qui a compris les lois et règles de la Médecine Nouvelle et qui les respecte.

La médecine est devenue maintenant cosmique, puisqu'elle applique les mêmes lois aux êtres humains, aux animaux et aux plantes. Tout est déjà programmé pour chaque créature dans son « patrimoine » . Nous pouvons aujourd'hui pour la première fois comprendre ceux qui nous entourent, les animaux et les plantes.

C'est un privilège que de pouvoir vivre avec une telle conscience, de pouvoir respirer et partager avec tous ceux qui nous entourent.

C'est pour moi renversant de constater que la « maladie » est un pro­gramme spécial dont le sens est biologique. Cela remet en question non seulement les thérapies symptomatiques, mais en plus les rend absurdes. Qui voudrait encore intervenir après cette découverte dans les cycles mer­veilleux de la nature, dans ce programme spécial au sens biologique de la nature ?

Les « maladies » n'existent pas et n'ont jamais existé au sens où nous l'entendions. Ce ne sont que différentes phases d'un programme spécial bien-fondé conçu par la nature.

Nous comprenons maintenant pourquoi 80 à 90 % des animaux guéris­sent spontanément d'eux-mêmes, même s'il s'agit de cancers. Les êtres humains guérissaient également spontanément auparavant et dans les

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4. Les maladies de l'homme et de l'animal :

un événement à trois niveaux

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Psychisme-p r o g r a m m e u r

Cerveau-ordina teur

Organe -mach ine

On peut dire que jusqu ' ic i la médecine classique était p ra t iquement cen­trée sur les o rganes . Ainsi , q u ' u n organe s ' a r rê tâ t de fonct ionner no rmale ­ment , on en recherchait les causes soit dans une éventuelle panne mécanique, soit dans une infection virale ou bactér ienne , soit encore dans une allergie, une hypersensibil i té de l ' o rgan isme à une substance é t rangère . On n ' au ra i t pas eu l ' idée de chercher d ' emblée les causes de la p a n n e mécan ique dans l ' o rd ina teur , c 'est-à-dire le cerveau.

Certes , à p r o p o s des re la t ions du psychisme et du cancer , on cite volon­tiers a u j o u r d ' h u i les n o m s de chercheurs qu i auraient déjà découvert ou du moins admis l 'hypothèse de relat ions de cause à effet entre le cancer et le stress, de g rands chagr ins ou des confli ts . Mais cela n ' a rien à voir avec la Loi d ' a i ra in du cancer . En effet, la médecine classique par ta i t jusqu ' ic i du pr incipe, postulé pa r tous les trai tés et manue l s de médecine , qu ' en t r e le m o m e n t où débuta i t un cancer et son émergence clinique, sa manifestat ion, il fallait compter entre 10 et 20 ans . Et d ' au t r e par t la not ion de conflit r éponda i t à une définit ion to ta lement différente, c o m m e l ' illus­t re ce dialogue entre le président du t r ibuna l adminis t rat i f don t relevait la Facul té de Médecine de Tûb ingen et un professeur de psychosomat ique de cette m ê m e Facul té , le 17 décembre 1986. Invité à préciser ce qu ' i l enten­dai t pa r « conflit sexuel » — qui pour moi est un conflit biologique —, ce professeur répl iqua que p o u r lui c 'était une « vexat ion narcissique ». Mais i l ne sut que répondre lo rsqu ' i l lui fut d e m a n d é ensuite s'il acceptait cette définition pour une chienne qui , en corrélat ion avec un conflit sexuel, aurait un foyer de H a m e r localisé dans la même aire temporo-par ié ta le gau­che du cerveau et un cancer au col de l ' u té rus , c 'est-à-dire exactement aux mêmes endroi ts du cerveau e t de l ' o rgan isme que p o u r un conflit sexuel féminin.

En effet, ainsi que j ' e n ai fourni la preuve à l 'aide de scanners cérébraux, les an imaux présentent , p o u r le m ê m e type de conflit , un foyer de H a m e r don t la local isat ion au cerveau est la m ê m e que p o u r les êtres huma ins . Et ce foyer de H a m e r co r respond à la m ê m e par t ie du corps , au m ê m e organe. On pourra i t même démont re r que le cancer progresse à chaque réci­dive du conflit et régresse ou disparaî t une fois que le conflit est résolu.

Il faut évidemment tenir compte des programmat ions spécifiques du com­por temen t an ima l : ainsi, pa r exemple, le c a n a r d , qui est t o u t à fait à son aise dans l ' eau, ne va pas faire , c o m m e les êtres h u m a i n s , des conflits à p ropos de l iquides . Hab i tuée depuis des millénaires aux incendies de gre­niers à blé , la souris peut fort bien être i n c o m m o d é e et faire un conflit de peur de la fumée, mais celle-ci n 'es t pas u n e occasion de conflit p o u r le

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hamster , qui habi te un terrier compl iqué , p ro fondément enfoui sous terre : c o m m e il n 'es t j amai s per tu rbé par la fumée, l ' équa t ion fumée = danger n 'es t pas p r o g r a m m é e dans son cerveau.

Jusqu ' i c i , dès que le cancer émergeait dans une par t ie quelconque du corps , la médecine classique s'y a t taqua i t p a r ces fameuses « thérapeut i ­ques actives et efficaces », c 'est-à-dire pa r la chirurgie, la rad io thérapie et la ch imiothérapie , opéra t ions mut i lantes visant à extirper le mal par le fer, à calciner les t umeurs par des émana t ions radioact ives du cobalt-60 et à bloquer la division cellulaire par des cytostatiques (poisons cellulaires), géné­ra lement pa r perfusion. Mais on ne t ra i ta i t j amai s que l ' o rgane . Le psychisme de l ' h o m m e et de l ' an imal , ou le cerveau, n ' é ta ien t pas pris en considéra t ion . I l paraissai t abso lument ex t ravagant et fantaisiste d 'affir­mer , c o m m e je le faisais, que la guérison psychique du confli t , la « con-flictolyse », permet ta i t de s topper la croissance d ' u n cancer et de l 'encapsuler , voire même dans le cas d ' u n épi thél ioma, de p rovoquer la dis­par i t ion de la t u m e u r , son évacuat ion complè te de l ' o rgan i sme .

Ce n 'es t pas qu ' i l soit difficile ou compl iqué , coûteux ou dangereux de prouver ce qu ' énonce la Loi d 'a i ra in du cancer , de démont re r le bien-fondé scientifique de cette loi sur la genèse du cancer . Ce qui est scandaleux c'est qu ' i l faille éviter et empêcher à t ou t pr ix , coûte que coûte , que cette preuve soit apportée et reconnue officiellement, en raison des conséquences immen­ses que cette reconnaissance aura i t dans tous les domaines . Il serait facile d 'élucider la quest ion en une seule mat inée . Il suffirait en effet de vérifier si un certain n o m b r e de pat ientes don t le cancer au col de l 'u térus a été constaté dans un service gynécologique, présentent un foyer de H a m e r loca­lisé dans une aire temporo-par ié ta le du cerveau. P o u r agir à coup sûr, on sélectionne d 'emblée des pat ientes don t le conflit de type sexuel est résolu et qui ont pa r suite les ma ins chaudes . Sur leur scanner cérébral le foyer de H a m e r doit être en touré d ' u n œ d è m e périfocal bien évident . Et s i l ' on veut être abso lument sûr de son fait en ce qui concerne le côté , l 'hémis­phère du cerveau, on ne sélectionne pour ce test que des droit ières, car dans le cas d ' u n conflit sexuel les gauchères doivent avoir leur foyer de H a m e r dans une aire t emporo-par ié ta le de l 'hémisphère dro i t . La procédure de vérification ne devrai t pas p rendre plus d ' u n e mat inée . C 'es t cette simple vérification que la Facul té de Médecine de Tùb ingen s'est refusée d 'effec­tuer en ma i 1982. Au lieu de quo i , i l est dépensé des mil l iards en pure per te dans des entreprises , il faut bien le dire f rauduleuses , p o u r la seule raison q u ' à aucun pr ix H a m e r ne doi t avoir ra i son . Tan t pis p o u r les pat ients ! Ils meuren t misérablement et ne peuvent se défendre !

La médecine nouvelle finira quand m ê m e par t r i ompher du syndrome de Tubingen (envie + a r rogance + ignorance) p o u r la simple raison que l ' on ne peut étouffer indéfiniment la vérité. M ê m e si mes adversaires con­juguan t tous les moyens de terreur et les complicités don t ils disposent, par­venaient à m 'envoyer en exil.

T o u t c o m m e la Loi d ' a i ra in du cancer , la médecine nouvel le est un legs de m o n fils Di rk . Elle n ' a r ien à voir avec cette pseudo médecine globale ,

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don t personne n ' a r r ive d 'a i l leurs à se faire u n e idée bien précise. La méde­cine nouvelle , qui est axée sur les compor t emen t s et les conflits biologi­ques, fixe des normes inédites. Loin d 'être inhumaine , puisqu'el le est centrée sur la biologie, elle fait au cont ra i re table rase de cette médecine bru ta le , sans â m e . Pe r sonne n ' a rien à perdre à la l iquidat ion d ' u n e er reur .

Lo in de s 'or ienter en fonct ion de normes biologiques , ceux qui en cou­lisse t irent les ficelles en déc idant comment doi t fonct ionner no t re société de consommat ion , s ' inspirent de tous aut res intérêts . I l est bien évident, en effet, q u ' u n e famille, n o t a m m e n t une famille nombreuse , telle qu 'e l le est p rog rammée dans l 'o rd ina teur qu 'es t no t re cerveau, se manipu le moins facilement q u ' u n e foule de personnes isolées. U n e g rand-mère casée dans une maison de retrai te où elle est p ra t iquement isolée de sa famille, p o u r au tan t qu ' i l en existe encore u n e , et qui dans sa chambre t te « c o n s o m m e » de quoi faire vivre un jeune ménage , est le type de l ' an imal grégaire se prê­t an t de façon idéale à la man ipu la t ion . Aut refo is , le g rand-père confiné entre les qua t re m u r s de sa c h a m b r e de re t ra i te , aura i t r endu à ses enfants et peti ts-enfants des services inest imables c o m m e pa t r i a rche et conseiller expérimenté et avisé de sa famille. Ce grand-père mal dans sa peau de « pen­sionnaire » et perclus de conflits ad hoc , est t ra i té par la médecine actuelle sous forme « sédative », c 'est-à-dire qu ' i l est bou r ré de t ranqui l l i sants . En réalité on réprime le bon fonctionnement de l 'ordinateur qu 'es t son cerveau.

La médecine classique qui, pour tant de pat ients , n 'est plus q u ' u n e méde­cine bru ta le , t ravail le v ra iment en dépit du bon sens. On pour ra i t facile­men t fermer les 2 / 3 des s ta t ions chirurgicales parce qu ' i l est abso lument superflu d 'ext i rper ces peti ts renf lements ou saillies en fo rme de n œ u d que l ' on appelle nodules et qu ' i l l 'est encore p lus de net toyer tou t au tou r en « tai l lant dans le vif ». Mais pour réparer le psych isme-programmeur ou le cerveau-ordinateur de no t re organisme, i l faudrai t n o n seulement savoir quel fusible a été grillé par le court-circuit , mais aussi et sur tout savoir pour­quoi il a sauté . Et nous voici amenés en droi te ligne à la quest ion majeure : quel p r o g r a m m e choisir pour l 'avenir de no t r e organisme ?

Le p r o g r a m m e idéal est év idemment le p r o g r a m m e biologique de no t re ord ina teur cérébral . P r enons l 'exemple du peti t enfant qu i , dans l 'obscu­rité de sa c h a m b r e , à onze heures du soir, fait une crise de nyc tophobie — crainte morb ide de la nui t . Ses parents sont sort is , c'est un enfant uni­que , ce qui est no rma l a u j o u r d ' h u i , et c o m m e i l n ' a pas de frères et sœurs pour le rassurer, cette crise de terreur noc turne va peut-être le marquer pour la vie. Quelle thérapie va p ropose r la médecine classique ? Bien en tendu un sédatif. Un cas de ce genre n 'es t abso lument pas prévu dans le contexte qui induit notre p rogramme cérébral comme modèle de compor tement . Nor­malement , la mère ne s 'éloignerait pas de son enfant , et il y a normale ­ment toujours assez de frères et sœurs contre lesquels l 'enfant peut se blottir s'il fait un cauchemar p e n d a n t la nui t . P o u r la p r o g r a m m a t i o n psychi­que /cé rébra le d ' u n enfant u n i q u e , l a na tu re aura i t p robab l emen t besoin d ' u n mil l ion d ' années .

I l est vraisemblable que presque toutes les maladies fonct ionnent d 'après

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no t re o rd ina teur cérébral , y compr is les maladies infectieuses (cf. le chapi­t re sur la tuberculose) . Il n o u s faut r éapprendre à situer tou tes ces choses dans une tou te aut re perspective. N o u s sommes at terrés de voir tout ce que nous a valu cette civilisation. P lus nous sommes riches et plus l 'espérance de vie recule (dans les hospices et les maisons de retrai te) , moins nos fem­mes ont d 'enfan ts et plus nos familles sont ruineuses — à l 'encontre de no t re code .

Ce que je voudra is illustrer pa r ces exemples c'est que nous ne pouvons pas manipuler a rb i t ra i rement les « s t ructures sociales » t ou t en refusant de nous accommoder des conflits qui en résultent forcément . C'est qu ' i l existe un code , un vaste p r o g r a m m e biologique, e n g r a m m é dans no t re cer­veau , et don t i l nous faut bien tenir compte . Fau te de régler no t re condui te sur ce code , sur ce p r o g r a m m e , nous ouvrons la por te à tou tes sortes de conflits, et en définitive à un cercle vicieux. A noter que ce p r o g r a m m e biologique compor t e lui aussi des conflits à la fois voulus et prévus . Le jeune cerf qui dispute son territoire à un chef vieillissant, lui inflige un conflit de terr i toire qui est b io logiquement voulu et m ê m e nécessaire. L o r s q u ' u n e société sécrète une race de « cerfs » efféminés, de « softies », qui ne man i ­festent plus aucun intérêt à conquér i r et à défendre un terr i to i re , il y a dis­tors ion e t déf igurat ion d ' u n o rd re admi rab le , que nous re t rouvons aussi bien dans no t re cosmos que dans no t re o rgan isme.

On peut nature l lement discuter à l ' infini sur ces idées et ces points de vue , é tant donné que chacun de nous a sa p r o p r e vision du m o n d e et ali­mente la discussion sous fo rme d ' appréc ia t ion de ces contextes . Mais ces contextes eux-mêmes ne peuvent être niés. Ce qui compte aussi en défini­tive c'est de savoir si Dieu, ou le principe divin auquel on se réfère, « sur­monte » (détruit) ou « réalise » (accomplit) sa propre créat ion merveilleuse. Dans le premier cas il est nature l lement d o n n é libre accès à tou te perver­sion de la na tu re . No t r e occident chrétien souffre jus tement depuis plus d ' u n millénaire de ce que nous avons sacrifié ces relat ions familières, inti­mes , que nos ancêtres cultivaient à l 'égard des an imaux , pa r exemple à l 'égard de leurs chevaux, à u n e mental i té de mépr is , qui ne voit dans les an imaux que du maté r iau d ' aba t to i r e t une source de prof i t .

La médecine nouvelle cons ta te tou t d ' a b o r d que dans no t re organisme tou t se déroule c o m m e dans un ord ina teur m o d e r n e , sauf que c'est bien plus grandiose du fait q u ' u n e g rande par t ie des autres espèces animales et végétales y sont intégrées. Songeons aux colibacilles de no t re intestin, peut-être même à tou tes les bactéries que l 'on nous a appris jusqu ' i c i à considé­rer c o m m e nos ennemies, ce qu'el les ne sont point du t o u t . A u x insectes, aux poux , puces , punaises e t mouches , e tc . , qui nous accompagnen t fidè­lement depuis des mill ions d ' années avant d ' ê t re exterminés par les insecti­cides. Un petit nombre de nos contemporains commence peut-être à se douter de la no te qu ' i l va falloir payer lorsqu ' i ls sentent les c loaques de nos fleu­ves débranchés du ry thme biologique : que nous nous conformions au code de notre cerveau ou l ' ignorions par bêtise ou de propos délibéré — il n ' empê­che qu ' i l existe bel et bien et i l nous faut en tenir c o m p t e .

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C'est ce code qui détermine nos conflits et aussi nos maladies : c'est par­t iculièrement évident en ce qu i concerne la maladie du cancer , don t t ou t le m o n d e affirmait jusqu ' ic i qu 'e l le n ' ava i t pas de sens et ne r imait à rien : on n ' y voyait q u ' u n désordre inextricable semé par des cellules devenues anarch iques . Rien de tou t cela n 'é ta i t vra i . D a n s tou te la médecine i l n ' y a rien de plus logique et cohérent , rien de plus grandiose que la maladie du cancer. Ev idemment , t an t que l ' on ne considérai t q u ' u n seul niveau, celui de l ' o rgane , on n ' a r r iva i t pas à déchiffrer ce système. Et ce n 'es t pas en me ret i rant — pra t iquement à vie — le permis d 'exercer la médecine par envie, a r rogance et ignorance (le fameux syndrome de Tubingen) , que l ' on peut faire plus longtemps bar rage à cette découverte que j ' a i faite en déchiffrant ces hiéroglyphes. Il y a en France d'excellents médecins qui ont assimilé ce système presque à la perfect ion et ob t iennent les meilleurs résul ta ts .

Ce que la médecine classique a tan t de peine à c o m p r e n d r e c'est qu ' i l faut apprendre à repenser la médecine de fond en comble . Il ne suffit pas de « compléter » pa r la Loi d ' a i r a in du cancer ce que l ' on avait appris jusqu ' ic i : il faut bien se met t re dans la tête que tout ce que l ' on avait appris jusqu ' ic i était faux. C'est ce qu i explique que mises à pa r t quelques digres­sions scientifiques accessoires, ma documentat ion bibliographique ne pouvait consister q u ' e n bibl iographie négative ! Il n ' y avait en effet aucune réfé­rence susceptible d 'é tayer ou de fonder mes p r o p o s .

A tou t bien considérer il n ' y a eu jusqu ' i c i que deux sortes de médecins : d ' u n e par t les médecins guérisseurs de la forêt vierge qu i , en plus de leurs méthodes curat ives naturel les et de leur connaissance des plantes médici­nales , ont apprécié quelque peu les corrélat ions entre le psychisme et les maladies . Et de l ' au t re les tenants de la médecine classique, p o u r qui l ' h o m m e est const i tué plus ou moins par une « mot t e de proté ines », don t le t ra i tement est per tu rbé par le psychisme du pat ient et qu ' i l convient pa r conséquent d ' immobi l i ser : c 'est ce que l ' on appelle la « sédat ion » médi­camenteuse . Ces sorciers et guérisseurs de la forêt vierge, que nous jugions avec tan t de condescendance , étaient des médecins au t r emen t plus intelli­gents . I l leur m a n q u a i t seulement un système p o u r établir un lien cohérent entre les choses . Ce qu ' i l y a de séduisant d a n s le système

psychisme - cerveau - o rgane c'est que c'est un système surdé te rminé . I l me suffit en effet de connaî t re un seul des t rois plans pour les connaî t re tous les t ro is . Ains i , pa r exemple, s i je suis au couran t des phénomènes psychiques , je puis me faire une idée précise de l ' o rgane co r re spondan t et de l ' é ta t dans lequel se t rouve l 'a i re cérébrale co r respondan te : le foyer de H a m e r . P o u r l ' ins tan t on a encore de la peine à se l ' imaginer . Ma i s d'ici peu nous pa rv iendrons à nous faire une idée assez précise de l 'état de l 'organe à part i r de l 'état du cerveau grâce à un ordinateur dans lequel seront mémorisés des milliers de variantes détail­lées. I l est p robab le que sous peu la plus g rande par t ie de l ' examen médi­cal d ' u n pat ient consistera à établir un scanner du cerveau. Mais à par t i r

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de ce scanner cérébral je puis aussi t irer des conclusions très précises des phénomènes psychiques : je puis voir quelle était la n a t u r e du conflit , le s tade où il se t rouve actuel lement (conflit actif ou s tade postconflictolyti-que) , je puis déduire la durée du conflit qui a précédé et, le cas échéant , son intensité. L 'expér ience a idan t , une image aussi f inement t ramée per­met t ra de combler peu à peu les lacunes de détai l . U n e fois en possession d ' u n petit n o m b r e d ' in fo rmat ions pr imordia les , telles que : sexe mascul in ou féminin, droit ier ou gaucher , j eune ou âgé , je suis v ra iment en mesure de déduire , à par t i r de la connaissance exacte de l ' un des t rois p lans , l 'é tat des deux aut res .

Ga rdons -nous bien de concevoir la Loi d ' a i r a in du cancer comme un jeu intellectuel. C a r i l s 'agit ici d 'ê t res v ivants , d 'ê t res d o n t l ' â m e est ma lade d ' u n conflit qui peut nous para î t re bana l ou m ê m e futile e t r idicule, mais don t l ' impor tance pour ces pat ients est telle qu ' i ls r i squent de s'y briser . P o u r recueillir les confidences de ces malades i l faut avoir un cœur chaleu­reux, des mains chaudes et du bon sens. Il ne faut pas les confier à des tenants d ' u n e médecine b ru ta le , toujours p r o m p t s à écraser d ' une pierre le mous t ique qui se pose sur vot re visage. Les dogmes simplistes ne con­viennent abso lument pas ici. Et ces conflits biologiques n ' o n t rien à voir avec une « vexat ion narcissique », la pr iva t ion de la chaleur du nid, du foyer familial, l 'al laitement au sein ou au b iberon, etc. La plupar t du temps nous nous c o m p o r t o n s sans le savoir c o m m e un an imal . Pe r sonne ne se pose de quest ion sur le « conflit de terr i toire » de l ' h o m m e . Et p o u r t a n t la plupart des hommes meurent justement des suites d ' un tel conflit, l ' infarc­tus du myoca rde . Au fond, la plus g rande par t ie de no t r e act ion incons­ciente, mais aussi de nos agissements inconscients, se déroulent dans le cadre de ces modèles de compor t emen t b iologiques .

Voilà p o u r q u o i la médecine nouvelle va déclencher la plus formidable révolut ion médicale e t sociale de mémoire d ' h o m m e . Ains i , par exemple, tou t jugement , tou t verdict , peut tuer un h o m m e par le choc conflictuel (DHS) qu' i l est susceptible de provoquer , et même un seul m o t est en mesure de le faire mour i r .

J ' i gnore si je verrai la percée de cette médecine nouvelle ; je ne sais pas si, après cinq a t ten ta ts m a n q u é s contre ma pe r sonne , je survivrai au 6 e ou au 7 e . Mais cela ne change r ien. Ce que je lègue ici, je le t ransmets c o m m e le tes tament de m o n fils Dirk . Si tu es intelligent, lecteur, t âche de le com­prendre !

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Comparaison de l'évolution biologique du cancer chez l'homme et chez l'animal

Ce qui m a n q u e à l ' an imal c 'est q u e l q u ' u n qui puisse l 'a ider à t rouver son conflit et à ne pas y re tomber à l 'avenir . D 'o rd ina i re , l ' an imal en est réduit à endurer son conflit j u squ ' à ce qu'i l soit résolu concrètement, sinon il meur t du conflit non-résolu e t de son cancer. N o u s avons déjà vu que dans la na ture le cancer n 'es t pas une erreur d 'aiguil lage, une méprise , que ce n 'es t pas la per te de contrôle d ' u n e cellule devenue soudain ana rch ique , mais qu ' i l a sa ra i son d 'ê t re et s ' inscrit c o m m e un élément indispensable dans le p lan général de la na tu re . Chez l ' an imal nous découvrons ce que chez l ' homme on ne peut évoquer qu 'avec circonspection : l 'aide extérieure, c'est-à-dire non prévue par la n a t u r e , pour résoudre les confl i ts , ne const i tue pas un acquis quali tat if pour les races individuelles mais t ou t au plus un gain quanti tat i f , qui se paie d ' u n e perte qual i ta t ive . Il en est exactement de même pour l ' h o m m e .

Si nous observons attentivement ce qui se passe dans la na ture , nous cons­t a tons q u ' à l 'é ta t originel, c 'est-à-dire dans la na tu re non-manipu lée par les h o m m e s , les an imaux doivent appor te r une solut ion réelle et concrète aux conflits engendrés pa r un D H S , e t d o n c à leur cancer . La perte d ' u n ou de plusieurs pet i ts , la per te d ' u n terr i toire , ne peut ê t re résolue par la m é t h o d e psycho thérapeu t ique , mais un iquemen t par une solut ion réelle e t concrète. Notons toutefois que chez les an imaux supérieurs nous entrevoyons déjà une ébauche culturelle dans la maîtr ise du conflit . Songeons n o t a m ­men t à ces rituels funéraires don t sont coutumiers les é léphants . Il s 'agit a p p a r e m m e n t d ' u n e tentat ive d ' a t t énua t ion ou de résolu t ion des conflits de perte subie pa r des a n i m a u x par t icul ièrement affectés ou par le t rou­peau tou t entier . Les é léphants se rassemblent pendan t des journées entiè­res au tour d ' u n « camarade » défunt et p rennent le deuil . Q u e seraient nos sépultures sans ce « rassemblement » ?

Abs t rac t ion faite de ces « remèdes cultuels ou culturels » chez les m a m ­mifères supérieures, i l faut en général que l ' an imal su rmon te lui-même son cancer . C 'est d 'a i l leurs souvent un test de qual i té ou de qualif icat ion : si l ' an imal échoue , ne sort pas va inqueur de ce test, i l lui faut a lors mour i r .

Voilà p o u r q u o i i l faut en général que la thérapie du conflit b iologique soit une solution réelle de ce conflit : elle peut consister en la res taura t ion de l 'é tat antér ieur ou en une al ternat ive viable . Ains i , ou b ien le vieux cerf récupère son ter r i to i re , ou b ien i l s ' empare à son tou r d ' u n au t re terr i toire après en avoir expulsé le propr ié ta i re . U n e chienne don t on a pris le chiot r é soudra son conflit soit en a r r achan t son petit au voleur -préda teur , soit en ma te rnan t les aut res chiots , soit encore en p répa ran t une nouvelle por ­tée. C 'est d 'a i l leurs ce qui se passe le plus souvent . Tan t qu 'e l le por te , i l y a généralement absence de confli t , et d o n c pas d 'act iv i té conflictuelle. U n e fois que la femelle a mis bas , le conflit est résolu au toma t iquemen t .

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Du fait q u ' à la différence des humains , les an imaux vivent normalement leur ry thme naturel , la perte d ' u n petit, par exemple, est déjà dans une large mesure p r o g r a m m é e c o m m e « no rma le », de m ê m e que la solut ion de ce conflit n o r m a l est p r o g r a m m é e dans la por tée suivante .

Lorsque nous aff i rmons que l ' h o m m e et le mammifè re subissent le can­cer de la même façon, bien des gens admet ten t que le cancer soit pareil ou comparab le au niveau o rgan ique . Il y a également simili tude au niveau cérébral , pu isque l ' on t rouve dans une aire spécifique du cerveau de l ' ani ­mal un foyer de H a m e r parei l ou comparab le à celui du cerveau h u m a i n . Si donc ces deux niveaux — organ ique et cérébral — sont pareils ou com­parables , tou t por te à croire que le niveau psychique est lui aussi parei l , ou t ou t au moins c o m p a r a b l e . Lorsque je dis que l ' an imal a fait un conflit — et j ' e n t e n d s par là un conflit b iologique —, on admet en général que c'est une propos i t ion acceptable . Q u a n d je pré tends que l ' an imal m a n q u e d 'appét i t , c o m m e l ' h o m m e , qu ' i l n ' a r r ive p a s à dormi r , c o m m e l ' h o m m e , qu ' i l est en état de sympath ico tonie , c o m m e l ' h o m m e , on l 'accepte à la r igueur . Mais s i je vais j u s q u ' à affirmer que l ' an imal est obsédé pa r un conflit b io logique, qu ' i l y pense j ou r et nu i t , qu ' i l y rêve dans son som­meil , je soulève un tollé général . P o u r q u o i ? Pa rce que ce sont là, d i t -on, des at t r ibuts de la pensée, privilège de l ' h o m m e . C'est faux. Chez l ' h o m m e et chez l ' an imal il y a paral lél isme dans l ' évolut ion du confli t , et ce sur les trois plans psychique, cérébral et o rgan ique . Je conviens que p o u r la p lupar t d ' en t re nous c'est du r à avaler . P o u r ma pa r t je t rouve cela tou t na ture l . Cer tes , il y a divergences en ce qui concerne la t eneur du conflit : ainsi , l 'envie, le conflit de la bouffe chez l ' an imal diffère, selon les races , du conflit homologue chez l ' h o m m e , où i l est plus ou moins t rans formé, mé tamorphosé ou subl imé, mais chez l ' h o m m e aussi ces conflits biologi­ques se réfèrent toujours à un p ro to type a rcha ïque . C 'es t ce qu ' i l lus t re le tab leau suivant dressé p o u r divers types de conflits a rcha ïques .

Comparaison des conflits biologiques chez l'homme et chez l'animal

Ca sein gauche

Ca ulcératif du foie (nécrose du réseau biliaire)

Ca coronai re b ronch ique pér icardique

L ' h o m m e Conflit mère-enfant enfant accidenté

Conflit de rancœur généralement conflit avec un m e m b r e de la famille, d ' hab i tude à p r o p o s d ' a rgen t

Conflit de territoire Per te d ' emplo i , femme ou copine chipée par un aut re

L ' a n i m a l (mammifère) Confli t du nid : la vache se fait enlever son veau Confl i t de bouffe , de terr i toire : le petit chien mange les meil­leurs morceaux réservés au « chef », au chien berger . Vieux cerf expulsé pa r un j eune , biche qui s 'évade d ' u n terr i toire dans un au t re

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Ca du col utér in

Ca testiculaire

Ca du rec tum Ca de la vessie

Ca des os (phase de guérison = leucémie)

Ca pu lmona i re taches rondes aux p o u m o n s

Conflit sexuel féminin Confli t de frustrat ion sexuelle. Mar i surpris en f lagrant délit : la rivale est possédée, elle peut être enceinte, mais p a s moi . Conflit de perte Un père perd son enfan t , un jeune son copain Conflit de marquage de territoire Un pat ient s 'entend dire : « Tu ignores qui est t o n père ! (Ca du rectum) La fille mar iée a mauva i se réputa t ion (Ca de la vessie) Conflit de dévalorisation U n employé n ' a pas d ' avancement , un éco­lier échoue à l 'examen de passage, un malade apprend qu ' i l a le cancer Conflit de peur mortelle Diagnost ic-pronost ic bru ta l « Vous avez le cancer. Vous n ' avez plus aucune chance de vous en tirer ».

Une chienne en chaleur est tou jours tenue à l 'écart des mâles , elle n ' a pas le dro i t d 'avoi r des petits

Un chien perd son maî t re ou ses camarades de jeu

Le cerf du terr i toire voisin viole cons t amment la ligne de démarca t ion .

Un chien ne peut plus marcher pendan t un certain t emps , un cerf perd sa r amure au c o m b a t , la défense d ' u n é léphant est mutilée Souris enfumées en labora to i re ; chat fai­sant le guet devant le nid des souris : la sou­ris obligée de passer devant

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5. Le système ontogénétique des tumeurs

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Le système ontogénét ique de la médecine est un système global , cohérent et logique. Nature l lement , i l découle pa r voie de conséquence de la Loi d ' a i ra in du cancer e t de la découver te du foyer de H a m e r au cerveau. Mais ce système ontogénét ique de la médecine, et n o t a m m e n t des tumeurs , revêt p o u r la médecine une impor t ance comparab l e à celle du système périodi­que des éléments pour les sciences physiques et naturel les . En la rest i tuant dans un ensemble cohérent , i l met en évidence les corré la t ions qui existent au sein de la médecine tou t entière !

Le S Y S T È M E O N T O G É N É T I Q U E s 'énonce ainsi : 1. Aux trois feuillets embryonna i res cor respondent aussi des types spéci­

fiques de tissus his tologiques parei ls , s inon ident iques . Cependan t , le feuillet embryonna i re m o y e n , ou mésode rme , se subdivise en un méso­derme ancien, ou mésode rme cérébelleux, e t un mésode rme nouveau , ou mésoderme cérébral . Le mésoderme cérébelleux a un compor t emen t ana logue à celui de l ' endode rme du t ronc cérébral , t and i s que le méso­derme du cerveau se compor t e c o m m e l ' ec toderme cérébral .

2 . Lors d ' u n D H S p r o v o q u a n t un foyer de H a m e r , les sphères organiques cor respondant à ce foyer de H a m e r ont une réaction spécifique en fonc­t ion du feuillet embryonna i re don t elles dérivent :

3. La phase de guérison consécutive à la solut ion du conflit diffère beau­coup selon les feuillets embryonna i res : Endoderme : Arrê t de la croissance, enkystement ou réduct ion bacté­r ienne, p .ex . pa r les bacilles de Koch. Mésoderme : a) Mésoderme cérébelleux : arrêt de la croissance, enkystement ou réduc­

t ion bactér ienne c o m m e p o u r l ' endode rme , p .ex . Ca m a m m a i r e . b) Mésoderme cérébral : resti tution avec tuméfact ion et croissance luxu­

riante au sens d 'un sarcome, ou , après ostéolyse, cal luxuriant comme os téosarcome. La croissance luxur iante est abso lument inoffensive et s 'ar rê te spon tanémen t à la fin de la phase n o r m a l e de guérison.

Ectoderme : Tendance à l 'expuls ion de la nécrose ulcéreuse avec resti­tu t ion ou res t i tu t ion cicatricielle.

La Loi d ' a i ra in du cancer — tous les médecins l ' on t conf i rmé — consti­tuai t la première é tape de systémat isat ion dans la confus ion générale qui

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régnait jusque- là à p ropos de la na tu re des t umeur s . Bien des quest ions restaient encore en suspens. Cet te fois, je crois être pa rvenu à t rouver un système global qui ne concerne pas seulement les t umeur s , mais qui régit en principe la médecine tout entière. En effet, la perturbation de notre sphère compor tementa le pa r des conflits biologiques n 'es t q u ' u n cas part iculier , le cas spécial, négatif, d ' u n e dysfonct ion d ' a i r e cérébrale , précisément du foyer de H a m e r , d o n t la réponse compor temen ta le avait jusque- là fonc­t ionné des millions de fois avec une précision é tonnante . Ce qu ' i l y a d 'abso­lument fascinant dans cette panne d 'ord ina teur c'est que tou t en mobilisant l 'organisme tou t entier sous l ' impact du D H S , cette dysfonction, loin d 'ê t re anarchique , c 'est-à-dire de ne correspondre à aucun système, a au contraire un sens bien précis dans cette lut te à m o r t , i l s 'agit en effet de mobiliser toutes les forces vives pour saisir la « dernière chance » de survie.

Classification des tumeurs Des années d u r a n t j ' a i été dé rou té par l ' absence présumée de tout système morphologique (forme) et histologique (fines structures) dans cette kyrielle de t umeurs , tuméfac t ions , carc inomes , sa rcomes , séminomes , chor io-épithéliomes ou gl iomes, y compr is ce que la médecine classique prenai t e t p rend encore p o u r des métas tases .

Je crois avoir enfin t rouvé un système de classement qui , sous une forme plus ou moins modifiée, sera encore en vigueur pendan t des décennies.

I l s 'agit de la classification en fonction de l 'ontogénèse , de l ' embryolo­gie. Si nous classons ces différentes t umeur s et tuméfac t ions en fonct ion de cette histoire du développement embryonna i r e , des critères des divers «feuillets embryonna i res » , tou t s ' o rdonne c o m m e par enchan tement .

En effet, s i le cerveau est vra iment l ' o rd ina teur de l ' o rgan isme, qui s'est const i tué progressivement au cours de mill ions d ' années , i l est logique que les organes du corps présentant une affinité ontogénét ique « cohabi tent » au sein de l ' o rd ina teur qu ' e s t not re cerveau.

Les embryologistes subdivisent généralement le développement embryon­naire selon la fo rmat ion des « trois feuillets embryonna i res », à savoir l'endoderme, ou feuillet in terne de l ' embryon , le mésoderme, ou feuillet moyen de l ' embryon , e t l 'ec toderme, ou feuillet externe de l ' embryon . La p lupar t de nos organes sont dérivés d ' u n seul de ces feuillets : ainsi , pa r exemple, le tube digestif (sans le rec tum et les 2 / 3 supérieurs de l 'œsophage , la petite courbure de l ' e s tomac , les voies biliaires du foie et les î lots pan­créatiques) dérive du feuillet interne de l ' embryon, l'endoderme. Mais étant donné que l ' intest in est irr igué pa r des vaisseaux sanguins et que ceux-ci dérivent du feuillet embryonna i r e moyen , le mésoderme, il possède aussi des « éléments mésodermiques ». Et pu isque l ' intestin compor t e aussi un plexus nerveux, le « système neuro-végétat if », il a aussi des « éléments ec todermiques » . Néanmoins q u a n d on dit d ' u n organe qu ' i l est d 'or ig ine endode rmique , pa r exemple, on ne t ient pas compte de ces éléments méso­dermiques (vaisseaux) et ec todermiques (nerfs), vu que t o u s les organes en sont pou rvus .

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Toutefois , certains organes sont const i tués, sur le p lan fonctionnel , d ' u n assemblage de plusieurs éléments dérivés de feuillets embryonna i res hété­rogènes : région céphalo-pulmonaire avec la région cardiaque, estomac, foie, pancréas, duodénum, région vésico-vagino-anale, y compris le bassinet. Cer­tains de ces organes qu i , pa r la suite ont fait l 'obje t d ' u n assemblage fonc­t ionnel e t que nous avons pr is l ' hab i tude de considérer c o m m e un seul o rgane , on t leurs centres-relais dans des par t ies du cerveau souvent fort éloignées les unes des au t res .

Exemple : l 'u té rus se compose en fait de deux organes , d ' u n e pa r t l 'or i ­fice et le col utér ins et d ' a u t r e par t le corps utér in et les t rompes de Fal-lope. Ces deux organes différents sont a p p a r e m m e n t soudés en un seul o rgane , l ' u té rus , mais leurs muqueuses dérivent de feuillets embryonna i ­res différents et leurs centres-relais sont situés dans des par t ies du cerveau to ta lement différentes : — l 'orifice et le col de l 'u té rus dans la zone péri-insulaire — la muqueuse du corps de l ' u té rus dans le p o n t du t ronc cérébral . D 'a i l ­

leurs, les fo rmat ions his tologiques sont , elles aussi , t rès différentes : — orifice et col de l 'u térus — épithél ium pav imenteux — corps de l 'u térus — épithél ium adéno ïde .

C'est la ra i son pour laquelle j ' a i eu t an t de mal au débu t à t rouver une cohérence dans ce système. Ainsi , à l ' inverse, des organes qui dans le corps se t rouvent fort éloignés les uns des au t res , on t des relais cérébraux très proches : l 'épi thél ium pav imenteux du rec tum, du vagin et du larynx voi­sine dans la zone péri-insulaire gauche , l 'épi thél ium pavimenteux intra-b ronch ique , l ' épi thél ium de l ' i n t ima corona i re e t l ' ép i thél ium vésical dans la zone péri-insulaire dro i te .

Et si je n 'avais pas comparé indéfiniment des régions cérébrales, par exem­ple les régions somato-sensoriel les et motr ices du cortex cérébral avec les project ions sur le cortex de la majeure part ie du corps (cf. les deux h o m o n -culus déformés) , les fo rmat ions his tologiques, les résul tats de recherches embryologiques d ' au t res t rai tés e t manuels d ' ense ignement , mes scanners cérébraux, y compr is les anamnèses , j ' e n serais encore à me creuser la tête à ce sujet : en effet, dans la p lupa r t des livres d ' embryo log ie , la présenta­t ion prête à confusion ou est m ê m e car rément fausse, du fait jus tement que personne ne s 'était encore j amais d o u t é qu ' i l y eût là un système cohérent .

Ainsi , par exemple, je sais main tenant que toutes les régions dont la lame tissulaire de revêtement est u n e muqueuse à épi thél ium pav imenteux vont ensemble et dérivent de l ' ec toderme : leurs centres-relais sont donc égale­m e n t voisins au cerveau.

Si bien qu ' i l y a voisinage des relais cérébraux d 'o rganes aussi différents que la muqueuse buccale , la m u q u e u s e b ronch ique , l ' i n t ima coronai re , la muqueuse rectale , la m u q u e u s e de l 'orifice et du col u té r in .

Tous on t leur centre-relais dans la zone péri- insulaire d ro i te e t gauche, t ous on t p o u r conflits cor respondan ts des conflits sexuels, des conflits de terr i toire ou de m a r q u a g e de terr i toire .

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Le mésoderme cérébelleux et l'ectoderme cérébral

J ' a i tou jours éprouvé quelques difficultés lorsqu ' i l m ' a fallu, c o m m e dans ce chapi t re , sort ir des chemins ba t tus et t ranscender les connaissances et les découvertes des embryologistes. C o m m e certaines questions ne leur sem­blaient pas revêtir une impor t ance part icul ière , ils ne s 'y sont pas intéres­sés out re mesure . Bien en tendu , la peau est d 'or ig ine ec todermique , mais seulement l ' ép iderme. L ' ép ide rme sans le de rme , car celui-ci est d 'or ig ine mésodermique . Bon, et après ?

C'est qu ' i l y a une différence subtile entre les couches de la peau . Il existe en effet une couche inférieure d'origine mésodermique, qui contient les glan­des (sudor ipares , sébacées) et les mélanocytes . Par -dessus il y a la par t ie superficielle de la peau , l 'épiderme, à épithélium pavimenteux, qui est d 'or i ­gine ec todermique . Elle cont ient les te rmina isons nerveuses superficielles, siège de la sensibilité tacti le.

La différence subtile c'est que les cellules de la première sont innervées pa r le cervelet, tandis que celles de la seconde le sont pa r le cerveau. Aussi bien leur fonct ion que leur s t ructure his tologique en dépenden t .

Le mésoderme cérébelleux Au cours de l 'évolut ion, lorsque le m o m e n t fut venu p o u r nos « ancêtres » de t roquer le milieu aqua t ique contre celui de la terre ferme, à une époque où le cervelet était en voie de const i tu t ion, l ' individu avai t besoin d ' u n e peau qui lui confère la stabil i té, le protège contre un r ayonnement solaire excessif et la déshydra ta t ion . Cet o rgane , nous l ' appel lerons

la peau cérébelleuse

mésodermique. Cette peau cérébelleuse n'était pas encore soumise à de gros­ses contraintes mécaniques . Mais l ' individu était déjà en mesure de p r o ­gresser pa r rep ta t ion , à la maniè re d ' u n ver. La peau était déjà douée de sensibilité « p ro topa th ique », aspécifique, c 'est-à-dire qu 'e l le percevait les pressions et les t empéra tures extrêmes. Cet te peau stockait les mélanocy­tes, cellules d o n t les pigments b runs ou noirs (mélanine) la protégeaient n o t a m m e n t cont re les r ayons ultra-violets du soleil. D ' a u t r e pa r t , les glan­des sudor ipares contenues dans cette peau permet ta ient de l 'enduire d ' u n film liquide, dont l 'évaporat ion contribuait pa r son effet réfrigérant à empê­cher les brû lures du soleil. Ains i , l ' individu était bien pro tégé contre les agressions de la sphère vitale.

U n e fois mise en place cette peau cérébelleuse, don t n o u s t rouvons le centre-relais dans la partie médio-postérieure et latérale du cervelet — conflit d 'a t te in te à l ' intégri té phys ique et, pa r extension, conflit de souillure —, c'est le compor tement mammifè re qui fut eng rammé progressivement dans le cervelet naissant . Log iquement , les glandes m a m m a i r e s placées sur la

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face ventrale du t ronc des femelles des mammifères , furent intégrées direc­tement dans cette peau cérébelleuse, dont elles sont une invaginat ion. Ainsi, au cervelet t ou t est o r d o n n é convenab lement .

L 'épi thél ium glandulaire des canaux galactophores n ' appar t i en t évidem­men t plus au type adénoïde du t rac tus intest inal , bien q u ' a u point de vue morpho log ique il soit encore davan tage appa ren té à celui-ci q u ' à l 'épi thé­lium pavimenteux de la couche extérieure de la peau . T o u s deux sont fort différents, du fait jus tement que leur lieu d 'or ig ine au cerveau diffère con­sidérablement ! La meilleure définit ion que l ' on puisse donne r pa r consé­quent de l 'épi thél ium glandulai re des canaux ga lac tophores , des glandes sudor ipares et sébacées, serait pa r conséquent celle d ' u n « tissu adénoïde cérébelleux ». La « peau intérieure » du corps , c'est-à-dire le péritoine dans l ' abdomen, la plèvre dans la cage thoracique et le péricarde dans le médiastin, est elle aussi de la peau cérébelleuse. On établit une dist inction entre le péri­toine par ié ta l , qui recouvre la paroi extérieure de la cavité abdomida le , et le péri toine viscéral, qui enveloppe les organes a b d o m i n a u x , entre la plè­vre pariétale et la plèvre viscérale, ainsi qu ' en t r e le pér icarde pariétal et le pér icarde viscéral.

En réalité c 'est encore plus compl iqué , mais en même t emps plus logi­que . En effet, ces « peaux intérieures » ont en principe la m ê m e structure que la peau extérieure du corps . Elles possèdent aussi une couche profonde , une peau cérébelleuse mésode rmique , qui correspond au de rme , ou cho-r ion, de la peau extérieure. D ' o ù le te rme de mésothéliomes pour désigner leurs cancers . Mais cette peau d 'or igine mésodermique est recouverte en tout point par une peau extrêmement sensible, à une ou deux couches, d 'épi-thél ium pavimenteux , qui relève de l ' ec toderme cérébral , et plus précisé­ment de la région cort ico-pariétale .

Que cet épiderme pér i tonéal ou pleural à une seule couche fasse un can­cer pendan t la phase active, on a un ulcère. P a r suite, t ou t ce que l 'on voit c'est que cette couche un ique d 'épi thé l ium fait défaut . En revanche, un cancer bien visible se développe dans la peau cérébelleuse. C'est cette peau cérébelleuse qui est responsable de l 'œdème, dans ce cas de l 'épanchement : de l ' épanchement pér i tonéal , ou ascite, de l'épanchement pleural, et du si redoutab le épanchement péricardique, avec la t a m p o n a d e du sac sérofi-breux qui en toure le c œ u r ! En principe, c'est très positif, mais néanmoins , je le redoute énormément en tan t que complication de la phase de guérison !

L'ectoderme cérébral P a r la suite, la peau cérébelleuse mésodermique n ' a plus suffi à la tâche . Il lui manqua i t les qualités requises pour affronter les cont ra in tes nouvel­les. La na ture y a remédié en recouvrant l ' individu tou t entier d ' une seconde peau , d ' u n e

peau d'origine cérébrale Cette peau cérébrale , qui était évidemment d 'or ig ine ec todermique , avait sur la peau cérébelleuse mésode rmique l ' avan tage d 'ê t re u n e peau résis-

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tan te , à épithélium pavimenteux. Cette peau à épithélium pavimenteux, qui relève du cerveau, s'est mise au cours d ' u n e longue migra t ion à progresser le long des segments et a fini par recouvrir ent ièrement la peau cérébel­leuse. Elle amenai t avec elle la sensibilité fine ou superficielle du cerveau (cortex somato-sensit if , la c i rconvolut ion pos tcent ra le , ou par ié ta le ascen­dante) et met ta i t l 'organisme en mesure de recevoir toutes les informat ions don t i l avait besoin p o u r adap te r l ' individu a u x exigences rapides et dan­gereuses dans la lutte pour la vie en tan t qu ' ê t r e le mieux organisé .

La fo rmat ion de l 'épi thél ium pavimenteux est l ' indice "morphologique typique de la peau cérébrale ou de l 'épi thél ium cérébral . Toutefois , cet épi­thél ium cérébral n ' a pas ar rê té sa migra t ion aux frontières de l 'ancienne peau cérébelleuse, mais il a recouvert par exemple l 'adéno-épithél ium endo-dermique dans la vessie et mésodermique dans le bassinet , ou l 'épi thél ium endodermique dans la bouche et l ' œ s o p h a g e supérieur , de la petite cour­bure de l ' e s tomac et des voies biliaires. Ains i , nous t r ouvons ma in tenan t l 'épi thél ium pavimenteux typique du cerveau dans la peau extérieure dans la muqueuse de la bouche et du rh ino-pharynx , l 'épi thél ium pavimenteux du larynx, des bronches, l 'épithélium pavimenteux de l 'œsophage, du pylore, du bulbe duodéna l , avec les ramificat ions poussées j u s q u ' a u x îlots pan­créat iques, et l 'épi thél ium des voies bi l iaires.

Mais en m ê m e temps nous t rouvons cet épi thél ium pavimenteux dans la vessie, le bassinet , le vagin, l 'orifice et le col utér ins et le rec tum ! Tou ­tes les régions tapissées avec ce type d 'ép i thé l ium pavimenteux sont très sensibles et elles sont reliées au cortex somato-sensit if du cerveau. Elles ont toutes des « conflits cérébraux » typiques (foyers de H a m e r au cerveau) . Dans cette catégorie figurent aussi les épidermes du pér icarde , de la plèvre et du périoste , qui sont tous pourvus de nerfs sensibles et peuvent donc faire mal ! I l arrive souvent , par exemple au rec tum, q u ' u n e tumeur de la couche inférieure endode rmique traverse la muqueuse ec todermique à épithél ium pavimenteux . Nous par lons alors d ' u n « polype » (Adénocar-c inome) .

L'ulcère gastro-duodénal Après avoir consulté personnel lement un certain n o m b r e de sommités de l ' embryologie , je suis ma in tenan t assez sûr qu ' auss i bien la muqueuse rec­tale ( jusqu 'à 12 cm de l ' anus) que la m u q u e u s e vaginale avec l 'orifice et le col u tér ins , la muqueuse vésicale et le bassinet avec les tubules rénaux , ainsi que les deux tiers supérieurs de l 'épi thél ium œsophag ien avec la petite courbure de l ' e s tomac , les î lots pancréa t iques et les voies biliaires du foie sont d 'or ig ine ectodermique. Toutes ces muqueuses sont const i tuées d 'épi ­thél ium pavimenteux ou apla t i , tou tes sont « invaginées » de l 'extérieur et sont donc à p rop remen t parler des muqueuses « immigrées ». (Migra­t ion cérébrale ec todermale !) .

D a n s ce contexte j ' a i été amené à faire un r app rochemen t abso lument fondamenta l qu i , après-coup semble l 'évidence m ê m e , mais qui aupa ra -

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van t m 'ava i t donné bien du fil à re to rdre . Il s 'agit de l 'ulcus ventriculi ( l 'ulcère gastr ique) et de l 'u lcus duoden i ( l 'ulcère duodena l ) .

Encore une fois, après-coup tou t le monde comprend aisément que l'ulcère gastrique a des causes psychiques, tout comme l'ulcère duodenal . P o u r moi , il n ' y a là rien d ' ex t raord ina i re , puisque en définitive tou t est c o m m a n d é par l ' o rd ina teur qu 'es t no t re cerveau. Seulement voilà : l 'ulcère gast r ique et le « faciès gas t r ique » avec le pli naso- labia l , familier à tous les méde­cins, ne cadrent pas bien avec les organes a b d o m i n a u x régis par le t ronc cérébral , et i l en va de même du carc inome des îlots pancréa t iques , aussi bien des cellules a lpha , qui sécrètent le g lucagon, que des cellules bê ta , qui sécrètent l ' insuline, et d ' u n cer ta in type de carc inome du foie (Ca des voies biliaires).

Pour tan t , il existe des carcimones à chou-fleur, si volumineux même qu'ils peuvent emplir t ou t l ' e s tomac . C o m m e n t expliquer cette cont radic t ion ?

C o m m e n ç o n s par nous remet t re à l 'esprit un certain n o m b r e de faits, que chacun connaît sans doute , mais que personne n ' a jamais pu expliquer : 1 . Une jeune femme féminine n ' a p ra t iquement j amais d 'u lcère gastr ique

ou d 'ulcère duodena l . 2 . I l est ex t rêmement rare q u ' u n e jeune femme féminine puisse faire un

ulcère carcinomateux du foie. P o u r ma par t je n ' en a i encore jamais vue. 3. Les ulcères gastriques sont presque toujours localisés au m ê m e endroi t :

à l 'orifice de sortie de l ' e s tomac (pylore /bulbe) et dans la peti te cour­bure (bord supérieur) , j amai s dans le fundus (grosse tubérosi té) ou dans la g rande cou rbu re (bord inférieur).

4 . Les 2 /3 supérieurs de l ' œ s o p h a g e sont revêtus d 'ép i thé l ium pavimen-teux, tandis que le 1/3 inférieur a un revêtement const i tué davantage d'épithélium intestinal. Mais il arrive souvent que l 'épithélium pavimen-teux se pro longe j u s q u ' à l ' intérieur de l ' e s tomac , c 'est-à-dire au-delà du cardia , l 'orifice supérieur de l ' e s tomac , par lequel celui-ci c o m m u ­nique avec l 'œsophage .

5. La simultanéité du carc inome rectal et de l 'ulcère carc inomateux du foie est ex t rêmement f réquente .

Si l ' on assemble les éléments épars de cette mosa ïque , i l s 'ensuit , t rès p robablement , que des part ies de cet épithélium pavimenteux qui , au cours de l 'évolut ion s'est mis à tapisser l ' œ s o p h a g e à par t i r de la muqueuse buc­cale (ectoderme !) , ont en réali té poussé leurs ramif ica t ions , mais sur tout leurs fibres nerveuses, j u s q u ' à l ' intérieur du d u o d é n u m , du pancréas (îlots) et du foie. Ces fibres n ' o n t pas poussé leur migra t ion plus avan t , ce qui explique que l ' intestin grêle ne fasse que des carcinoïdes. En effet, l ' intes­t in grêle est u n e pièce ra joutée après coup , au cours de l ' évolu t ion , entre le d u o d é n u m et le c œ c u m , et ni au cerveau, ni au t r onc cérébral i l n ' a de centre-relais substantiel co r respondan t à sa d imension . Et il n 'existe pas non plus de teneur conflictuelle spécifique correspondant à l ' intestion grêle. Je ne suis pas tou t à fait sûr que toutes les fibres nerveuses assurant l ' inner­vat ion sensitive de la petite cou rbu re de l ' e s tomac , de la région pyloro-bulbai re de l ' e s tomac et du d u o d é n u m , des papil les et des canaux pancréa-

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t ique , cho lédoque , cystique et hépa t ique , reçoivent leur impuls ion du cor­tex somato-sensit if droit, c 'est-à-dire de la par t ie latérale inférieure de la circonvolution postcentrale (postrolandique) droite. J ' en suis sûr pour l 'esto­m a c et le foie. P o u r le pancréas je n ' e n suis pas encore cer ta in , l ' innerva­t ion sensible des î lots pancréa t iques , qui est assurée par le diencéphale , pour ra i t provenir en out re du côté droi t .

U n e fois sur cette piste, j ' a i bien sûr réexaminé et cont rô lé un à un tous mes scanners cérébraux, e t effectivement j ' a i constaté que j ' a v a i s commis une grosse er reur , sur tout à p r o p o s de l ' infarctus du myoca rde : i l arr ivai t souvent que les pat ients eussent deux foyers de H a m e r , l ' un qui était typi­que du carc inome coronar ien ou du carc inome b ronch ique , mais aussi un second foyer, que je n 'a r r iva is pas bien à classer, mais d o n t je me disais qu ' i l devait « en faire par t ie ». Or , i l s 'agissait tou jours du bas de la cir­convolu t ion postcentra le du lobe pariétal d ro i t . A par t i r de là ce n ' é ta i t plus qu 'une question de rout ine, il ne me restait plus q u ' à consulter les fiches des malades et à vérifier si ceux-ci s 'étaient plaints de m a u x d ' es tomac (que j ' ava i s interprétés à tort comme « musique d 'accompagnement » de l 'angine de poi t r ine du carc inome coronar ien) . Et effectivement : dans la p lupar t des cas j ' a v a i s no té que le pa t ient s 'était p la int « aussi » de violents m a u x d ' es tomac , de coliques gastr iques, de vomissements , de selles foncées, e tc . , que tous les médecins a t t r ibuaient aux douleurs cardiaques et qualifiaient de « syndrome gas t rocard iaque ».

Examinons maintenant de plus près quelle est la nature exacte de l 'ulcère : c'est essentiellement une per te de subs tance . N o u s t rouvons un processus analogue dans tous les carcinomes de tissu épithélial pavimenteux (muqueuse de la cavité buccale , muqueuse in t ra -bronchique , muqueuse coronai re , muqueuse du vagin et de l 'orifice utér in , muqueuse de la vessie et du rec­tum) (ici, dans la vessie et le rec tum mélangé à des polypes , qui relèvent de l 'épithélium intestinal, d 'origine endodermique, et ont un tissu adénoïde). Il ne saurait y avoir de doute : de par leur nature , l'ulcère gastrique et l'ulcère duodénal figurent au nombre des ulcères d 'épi thél ium pavimenteux, ils sont d 'or igine ec todermique , on t leurs centres-relais dans la par t ie latérale de la c i rconvolut ion postcentrale droi te et sont un a t t r ibut compor t emen ta l typ iquement mascul in .

Ce n 'est pas si compliqué que ça : dans la part ie inférieure de l 'œsophage , le long de la petite courbure de l ' e s tomac , ou pylore , orifice de sortie de l ' es tomac, au bulbe duodéna l , part ie initiale du d u o d é n u m immédia tement après le pylore , ainsi que dans le canal pancréa t ique , le cho lédoque et les canaux hépat iques chevauchent deux format ions épithéliales : l 'épithélium intestinal d 'or igine endode rmique , qui fait par t ie du t r ac tus digestif, ainsi que l 'épi thél ium pavimenteux plus récent, d 'or ig ine ec todermique , don t le centre-relais est au cerveau. D ' o ù les douleurs provoquées par l 'ulcère gas­t r ique ou duodéna l , pa r les coliques hépa th iques . D ' o ù également l ' inner­vat ion (par co-immigrat ion) des îlots de Langerhans par le diencéphale (les îlots pancréatiques sont innervés et dirigés directement par le diencéphale !). Autrefo is , n o m b r e d ' au teu r s de manuels médicaux croyaient que les sels

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acides de l 'estomac étaient responsables de l 'ulcère gastrique. Mais la grande courbure de l ' e s tomac , où il y a le plus de sels acides, n ' a j ama i s d 'u lcère . Pe r sonne ne conteste que les ulcères gastr iques aient que lque chose à voir avec des confli ts . Qu ' i l puisse y avoir dans l ' e s tomac deux types de cancer différents, un cancer « ulcératif » et un cancer « à chou-f leur » ne para î t difficile à comprendre q u ' à première vue. Il en est de l 'ulcère gast r ique c o m m e de l 'ulcère de la muqueuse buccale : s'il est p rodu i t davantage de cellules (carcinomateuses) inutilisables sur le p lan fonct ionnel , il en est expulsé encore davantage pa rce q u ' e n ra i son de leur dysfonct ion elles ne résistent pas aux sollicitations mécaniques . D ' o ù le déficit, la « per te de substance ». D 'a i l leurs , le l a ryngopharynx , l 'œsophage et l ' es tomac ont leur centre-relais, e t donc leur foyer de H a m e r presque au m ê m e endroi t . La teneur des conflits est tou jours en re la t ion avec le terr i toi re .

Q u ' e n est-il du carc inome du foie ? Là aussi nous avons deux espèces de tumeurs : les unes — avec perte de substance — sont situées dans les voies biliaires, j u squ 'où s 'étendent les fibres nerveuses télencéphaliques (sen­sibles). Les aut res sont situées à la périphérie et font à proximi té de la cap­sule du foie de gros nodules sai l lants , qui sont souvent pa lpables . Elles ont l 'aspect de la t u m e u r intest inale. Si le conflit est résolu, les t umeurs nécro­t iques intérieures peuvent se régénérer facilement (chez les jeunes) , tandis que les tumeurs extérieures s 'encapsulent dans ce cas ou se calcifient. Autre­fois, ces tumeurs pouvaient devenir des « tuberculoses hépat iques ».

L 'ulcère gast r ique et duodéna l a encore une aut re par t icular i té . Du fait que le centre-relais est situé dans le cortex, il fait après l ' i rruption de l 'œdème conflictolytique une épilepsie gastrique !

Je pense que les coliques gastriques avec crampes sont souvent, voire même la p lupar t du t emps , une crise épileptique consécutive à la solut ion du con­flit. C o m m e de toute évidence le « conflit gastr ique cérébral » est très appa­renté au conflit de terri toire et se manifeste souvent conjo in tement avec lui, il est arrivé souvent que le tableau d ' un infarctus du myocarde soit mas­qué par le tableau clinique d ' u n e colique gas t r ique . Dans des cas moins d ramat iques on parlai t alors de « syndrome hépa to-gas t ro-card iaque » ou de syndrome gastro-cardiaque, selon les organes affectés et les combinaisons.

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Voici quelques scanners cérébraux de patients atteints de carcinomes laryn-gopharyngiens , de carc inomes œsophagiens et de carc inomes ulcératifs de l ' e s tomac .

Conflit de territoire et contrariété territoriale chez une patiente de 49 ans, de type mascul in , ménopausée . A l ' époque du scanner , les deux foyers de H a m e r étaient déjà cicatrisés e t présentaient un nouvel œ d è m e intrafocal en voie de fo rmat ion . Deux mois plus t a rd , la pat iente succombai t à un infarctus du myocarde , en fait à un infarctus et à une crise épileptique de cancer ulcératif de l ' e s tomac après une récidive du confli t .

Le D H S de cette pat iente autr ichienne venai t de ce que son fils un ique avait pour la première fois de sa vie découché et passé la nuit chez sa copine, une jeune paysanne . Tou te la nui t , la pat iente avait tou rné dans son appar­tement comme un tigre en cage, répétant sans cesse : « La pu ta in , elle est en t rain de me le débaucher . » Lorsqu'el le lui fit avouer le lendemain mat in qu ' i l avait couché avec sa copine , ce fut l ' explos ion. Le conflit d u r a dix mois , puis , l ' enfant é tant né , les jeunes gens se mar ièrent et le conflit fut résolu. La pat iente fit un premier infarctus du myocarde avec ulcère de

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l ' e s tomac . Au b o u t de 4 ans , en 1983, la pat iente fit une véri table récidive qui du ra 3 mo i s . Elle en m o u r u t environ un mois après la solut ion du con­flit. Le scanner que voici a été effectué environ 10 jou r s après le début de la phase postconfl ictolyt ique de la récidive. On y dist ingue 4 foyers de H a m e r . La flèche supérieure m o n t r e un œ d è m e dans la moel le du cerveau, signalant la solut ion d ' u n conflit de dévalor isat ion de soi dans la relat ion mère-enfant . La seconde flèche marque un foyer de H a m e r p rovenan t d ' u n conflit de terr i to i re , la t rois ième le foyer de H a m e r d ' u n carc inome ulcéra-tif de l ' e s tomac .

Les petites flèches blanches cernent un gros foyer de H a m e r correspon­dan t à l 'ovaire droi t : on discerne déjà un débu t d ' œ d é m a t i s a t i o n in t rafo-cale (grosse flèche). Q u a n d on connaî t bien le milieu paysan , on n 'es t pas surpris de voir avec quel acha rnemen t une belle-mère est capable de défen­dre son terr i to i re , souvent j u s q u ' a u dénouement t r ag ique . I l est ra re , en effet, que de tels conflits soient vra iment résolus . A la première occasion, une petite vacherie , un m o t inconsidéré est l 'étincelle qui fait repar t i r l ' incendie.

L o r s q u ' o n découvri t le cancer la ryngopharyngien , la pat iente en enten­dan t le d iagnost ic , fit un nouveau D H S : conflit de peur du cancer. P a r la suite, on lui ext irpa une par t ie du lobe frontal droi t , ainsi que des gan­glions lymphat iques au cou du côté gauche . Je ne possède que les pho tos après l ' opé ra t ion , qui ne sont pas instructives ici.

P e n d a n t 3 à 4 ans , la pat iente joui t d ' u n « bonus de compass ion », elle n 'é ta i t plus dans la course . Mais l o r squ ' au bou t de 4 ans elle eut récupéré ses forces, elle reprit le vieux combat à la première occas ion.

En marge de cette tragédie, il convient de noter q u ' à la mor t de la patiente son mar i fit un D H S avec conflit de terr i toi re et conflit de dévalorisat ion de soi, qui d u r a 9 mois . Lo r squ ' i l fut enfin résolu, il ne survécut que de justesse à son « infarctus » a t t endu après plusieurs réan imat ions consécu­tives (voir ce cas au chapi t re sur la leucémie).

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C'es t chez ce pat ient que je découvris p o u r la première fois, le 6 avril 1983, le foyer de H a m e r que je présumais depuis longtemps au cerveau. Qua t re semaines auparavan t , ce patient m 'ava i t demandé à l 'occasion d ' u n congrès à Mayence , s'il r isquai t de faire une a t t aque d 'apoplex ie . A l ' épo­que, il venait de résoudre son conflit et se trouvait en vagotonie. Je lui répon­dis pa r l 'aff i rmative. Lo r sque 4 semaines plus t a rd il fit effectivement l ' a t t aque escomptée , je savais qu ' i l devait avoir un foyer de H a m e r . N o u s lui fîmes faire un scanner cérébral . On y voyai t à la fois « tou t et r ien ». Il n 'é tai t tout de même pas possible que le foyer que je m 'a t tenda is à décou­vrir fût si g ros .

Le pat ient avait eu à son insu deux « vieux foyers de H a m e r », qui se t rouvaient déjà en voie de cicatr isat ion, d o n t l ' un , désigné par la flèche inférieure, cor respondai t à un ulcère gas t r ique . La flèche supérieure, en haut à droite, signale un conflit territorial suivi d ' u n infarctus du myocarde

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Le patient se plia docilement à tout ce qu ' on exigeait de lui. Mais lorsqu 'un j o u r , dans des circonstances d ramat iques à la piscine d ' u n e clinique, on lui annonça que son m é l a n o m e faisait des métas tases , ce qui était to ta le­ment faux, le pat ient fut pris de pan ique et fit un nouveau conflit de terri­toire : il se disait en effet que tou t était pe rdu et qu ' i l n ' ava i t plus aucune chance de s 'en t i rer . A par t i r de ce m o m e n t i l se développa un cancer b ron­chique dans la phase active du conflit e t un cancer pér icard ique . Lorsqu ' i l appri t le diagnost ic « cancer b ronchique » le pat ient fit un nouveau con­flit de peur du cancer avec un foyer de H a m e r au lobe frontal gauche (scan­ner de la page précédente) . Le patient parvint encore à résoudre tous ces conflits. Mais lorsque le médecin-chef de l 'hôpi ta l lui dit bru ta lement qu ' i l n 'avait plus aucune chance de s'en tirer, le corps tout entier étant déjà envahi pa r les « métastases », le pa t ient s 'e f fondra , il fut saisi de pan ique à l ' annonce d ' u n e mor t inévitable e t en m o u r u t . Au p o u m o n (radio à droi te et en hau t ) on voit un éno rme épanchement pér icardique , bien visible à gauche, le carc inome bronch ique du côté droi t et les taches rondes au pou­m o n , qui t ranspara issent en par t ie à t ravers l ' épanchement pér icardique.

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Patiente de 68 ans avec carcinome œsophagien, ca rc inome b ronch ique , carc inome péricardique et grave dépression. Son cas est décri t au chapi t re sur les d é p r e s s i o n s . Elle avait été « mise à la por te » de la maison de ses beaux-parents dans des condi t ions ou t ragean tes . Il lui avai t fallu « ava­ler » cette expulsion du terr i toire.

Les deux flèches sont pointées vers l ' éno rme foyer de H a m e r du carci­n o m e œsophagien, une sorte de conflit de terri toire. La petite flèche signale que la citerne a m b i a n t e est compr imée vers le milieu, du fait de la pression exercée par la p o u s s é e massive (processus expansif dû à l ' œ d è m e intra- et périfocal , à l ' intérieur et a u t o u r du foyer de H a m e r ) .

Arrê tons là notre digression à propos des cancers déclenchés par des con­flits à base de contrariétés terri toriales. Revenons-en ma in tenan t au con-

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texte général de la genèse du cancer en fonct ion des différents feuillets embryonnai res : i l est avéré que dans ces domaines , un carc inome n ' enva­hit j amais l ' o rgane a p p a r e m m e n t le plus p roche , i l ne peut pas franchir le seuil o rgan ique . Jamais nous ne voyons un carc inome rectal se p ropager au sigmoïde, un carc inome du col utér in chevaucher sur le corps de l 'u té­rus , un carc inome ulcératif du bassinet empiéter sur le pa renchyme glomé-rulaire des reins ou un carc inome de l 'œsophage supérieur se communiquer à la g rande courbure de l ' e s tomac . Mais dans ces régions cérébrales péri-insulaires de l 'hémisphère droi t se si tuent aussi des centres-relais d 'o rga ­nes qui ont eux aussi des muqueuses à épi thél ium pavimenteux , tou t en n ' a y a n t à première vue rien à voir avec les organes recto-vagino-vésicaux : la cavité buccale , les muqueuses œosophagiennes et b ronchiques , ainsi que l ' in t ima des ar tères coronai res sont a p p a r e m m e n t des organes to ta lement différents, sans r appor t s les uns avec les au t res et n ' a y a n t à première vue rien de c o m m u n avec les organes recto-vagino-vésicaux de m a r q u a g e de terr i toire .

Jusqu ' i c i , les embryologis tes ne se sont heur tés à aucune cont radic t ion , t an t que la « t r iade de la Loi d ' a i ra in du cancer » n 'é ta i t pas encore con­nue . Mais depuis qu ' i l nous a fallu app rendre à t rouver u n e corrélat ion exacte, on togéné t iquement plausible , entre conflit b io logique, localisation au cerveau et correspondance organique, nous apprenons aussi à comprendre sur le p lan ontogénét ique la corré la t ion ent re la local isat ion cérébrale et la s t ructure his tologique.

N o u s apprenons ma in tenan t à comprendre que les ar tères branchiales occupent une place à par t p a r m i les ar tères , du fait que leur tun ique intima est consti tuée d 'épi thél ium pavimenteux , subo rdonné à la région péri-insulaire du cerveau et donc au comportement territorial. D 'au t re part , l'épi-derme pér icardique du sac séro-fibreux qui enveloppe le c œ u r , et qui est consti tué lui aussi d 'épi thél ium pavimenteux, relève également de la région péri-insulaire au cerveau, tandis que le tissu sous-jacent , ou mésothé l ium, est une peau cérébelleuse. A présent , nous comprenons aussi pourquoi dans le passé on a si souvent été indui t en erreur pa r le fait q u ' a u cerveau les cellules gliales ressemblaient tel lement à des cellules épithéliales pavimen-teuses en voie de kéra t in isa t ion , lorsque ces cellules gliales formaient des tissus cicatriciels g l iomateux, les « gliomes ». Certes , le t issu gl iomateux n 'es t pas un tissu épithélial pavimenteux , i l n ' empêche que la névroglie est elle aussi d 'or ig ine ec todermale et que c'est d o n c le tissu le plus apparen té au tissu épithélial pavimenteux. La peau extérieure (épiderme) est bien, elle aussi, ec todermale , mais on togéné t iquement la peau se compose , dans son ensemble, de deux « peaux » différentes, l ' une , plus anc ienne , d 'or igine mésodermale , la « peau cérébelleuse », l 'ac tuel « derme » avec les glan­des sudor ipares et cébacées, douée d ' u n e sensibilité grossière, et l ' au t re , la « peau cérébrale » plus récente (épiderme) à épi thél ium pavimenteux et sensibilité fine.

I l appa r t i endra aux chercheurs et interprètes futurs de met t r e en valeur des points de détai l . Mais le système lu i -même n ' e n sera p a s modifié pour au tan t . (Voir le classement ontogénét ique à la fin du livre).

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6. Les deux vies de l'homme

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Comme tout mammifère, l'homme a : 1. Un cerveau ancien ( t ronc cérébral et cervelet) 2 . Un cerveau nouveau ou telencéphale (2 hémisphères) Le cerveau humain a une double vascularisation artérielle : 1. Les artères vertébrales bilatérales (cerveau ancien) 2. Les carot ides internes bilatérales (2 hémisphères) L'homme a une double innervation motrice : 1. L ' innerva t ion motr ice végétative (péristalt ique) pa r le cerveau ancien

(viscéro-motricité) 2. L ' innerva t ion motr ice centrale des muscles striés pa r le cerveau nou­

veau (somato-motr ic i té) L'homme a une double innervation sensible : 1. Sensibilité végétative (intestin, etc.) par le t ronc cérébral ; grossière der­

mique , pa r le cervelet, t ous deux par le cerveau ancien 2. L ' innerva t ion sensible centrale (sensibilité de la peau et de la muscula­

ture striée) pa r le cerveau n o u v e a u L'homme a une double innervation végétative antagoniste : 1. La parasympath ico ton ie ou vagotonie , cerveau ancien 2 . L ' innerva t ion sympath ico ton ique par le cerveau n o u v eau , n o t a m m e n t

pa r le diencéphale L'homme a deux vies : 1. U n e vie du cerveau ancien 2 . Une vie du cerveau nouveau Cet te différenciation de l ' h o m m e par les deux part ies différentes de son cerveau a des ra isons ontogénét iques et ne s 'explique que par là. A l 'or i­gine i l n ' y avait que le cerveau ancien, qui suffisait amp lemen t p o u r un m o d e de vie primitif. Le cancer n 'existe que depuis qu ' i l y a la sympathi -cotonie , et celle-ci existe depuis qu ' i l y a le diencéphale , qui contrôle le sympa th ico tonus . Ce système comprend : le t ha l amus et l ' hypo tha l amus , l ' hypophyse , les glandes thyro ïdes , les îlots du pancréas , ainsi que les cap­sules surrénales et la chaîne sympath ique la térover tébrale .

Il y a des années que je me creuse la tête au sujet de savoir quelle est au juste la na ture de la sympathicotonie, quels sont les mail lons de la chaîne sympath ique , pou rq uo i la neurophyse , la g lande thyro ïde , l 'o rgane insu­laire du pancréas , les capsules surrénales (cortex et médul losurrénale) et la chaîne sympath ique la térover tébrale ne font pas de cancer, bien que par exemple les cellules insulaires a lpha du pancréas , à la suite d ' u n conflit avec foyer de H a m e r à l ' hypotha lamus , soient en état de dysfonction avec mobi ­lisation déficiente du glycogène du foie en t ra înan t un choc hypoglycémi-que ou un état de préchoc , toutefois sans prol i férat ion des cellules. J ' a i fait la m ê m e observat ion p o u r le diabète sucré, qui est p r o v o q u é par un conflit de « répugnance » avec foyer de H a m e r co r respondan t à l 'hypo-

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tha lamus du diencéphale et dysfonction des cellules insulaires bêta du pan­créas, avec p roduc t ion déficiente d ' insul ine , sans toutefois entraîner une prolifération des cellules insulaires bêta , mais seulement une « altération ». Il en est de m ê m e de la g lande thyroïde (nodules froids) et des capsules surrénales (cf. chapi t re sur les organes sympath ico ton iques) .

Je serais donc por té à subdiviser l ' an th ropogénèse , ou évolution de l ' h o m m e (et des mammifè res , pa r exemple) en trois phases : 1. L 'ant iqui té : évolution j u s q u ' a u t ronc cérébral , j u s q u ' a u mésencéphale,

sans le cervelet. 2. Le moyen âge : évolut ion du cervelet et des mammifè res 3. Les temps modernes : évolut ion du diencéphale et du télencéphale.

Certes , on peut vivre un certain temps sans cerveau, c 'est-à-dire avec col-lapsus de la circulat ion sanguine in t rahémisphér ique , mais pas sans t ronc cérébral .

La vie, que nous appelons vie consciente , est la vie de no t re cerveau moderne , de not re télencéphale. Mais notre vie biologique est la vie de notre a b d o m e n et de ses organes , au n o m b r e desquels figurent aussi les amygda­les, les alvéoles pu lmonai res et l 'oreille moyenne , c'est la « condi t ion sine qua non ». Sans cette base, une vie n 'est pas possible, ni sur le plan psychi­que , ni sur le p lan cérébral , ni sur le plan organique .

Le développement du diencéphale et du télencéphale a d o n n é une orien­tation totalement nouvelle à la conception initiale, il a créé la « chaîne sympa-thicotonique », le ry thme card iaque réglable, la muscu la tu re striée et c'est grâce à lui que l 'ê t re vivant s'est ouvert à l'extérieur ! Ce t te ouver ture à l 'extérieur a posé le p roblème de la coexistence des individus, problème que l 'évolut ion a résolu magis t ra lement . La coexistence et la dél imitat ion au sein de la na ture pa r r appor t aux autres races , entre fournisseurs et récep­teurs de pâ tu re , a été codifiée dans ce cerveau. Nature l lement , la symbiose primit ive des êtres vivants à organes a b d o m i n a u x , avec les colibacilles et les microbactéries tuberculeuses, existait déjà dans l'« antiquité cérébrale », mais elle n 'est guère comparab le à l ' o rd re prodigieux des milliers de systè­mes biologiques corrélatifs au sein des différentes races du cosmos . Nous en voyons une ébauche , un avant -pro je t , dans la relat ion mère-enfant , ins­ti tuée au cours du moyen âge cérébral , p e n d a n t lequel le compor t emen t de la mère et celui du nour r i s son , de l 'enfant à la mamel le , sont minut ieu­sement synchronisés et ha rmonisés , créant ainsi un système de corréla t ion biologique au sein de l 'espèce.

J ' a v o u e , cependant , qu ' i l y a un point où je n ' y vois pas encore tou t à fait clair : de tou te évidence, la microbactér ie tuberculeuse est une bacté­rie typiquement spécifique de l ' abdomen et avec le colibacille c'est sans doute l ' une des plus anciennes bactér ies . Tandis que le colibacille est une sorte de m a n œ u v r e qui aide à désagréger la cellulose, les bactéries tuberculeuses sont les éboueurs de l ' intest in. Furent-elles de tous temps des oncophages , c 'est-à-dire des déblayeurs de tumeurs cancéreuses, ou bien avaient-elles aussi une compétence en mat ière de petites lésions intestinales ou autres ?

Se peut-il que nos plus anciens organes abdominaux aient été déjà atteints

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du cancer ? D a n s ce cas il fallait bien q u ' à ce s tade de l ' évolut ion il y eût une espèce d ' innerva t ion sympa th ique . Ce n 'es t que plus t a r d que le centre de contrôle de la chaîne sympa th ique la térover tébrale aura i t été t ransférée dans le diencéphale : à cette chaîne la térovertébrale serait venue s 'a jouter une chaîne plus efficace, e t m ê m e une doub le ou triple cha îne , voire tou t un système de chaînes d 'ordre nerveux et ho rmona l . En effet, faute de mobi­liser le glucose, pa r exemple, la meilleure innerva t ion muscula i re ne serait d ' aucune uti l i té. Voilà p o u r q u o i , en créant les cellules insulaires alpha du pancréas qui sécrètent une h o r m o n e , le g lucagon, a u g m e n t a n t la teneur du sang en glucose (sucre), et les cellules bêta qu i , en sécrétant une h o r m o n e antagoniste, l ' insuline, favorisent l 'utilisation du sucre par les tissus et abais­sent ainsi la teneur du sang en glucose, la na ture a inventé un système magis­tral de ravitai l lement en c a r b u r a n t .

Ainsi donc , au cours de l ' évolut ion, la na tu re ne se sera servie que du modèle des deux brides immémoriales que sont le sympathique et le parasym­path ique p o u r une nouvelle const ruct ion prodigieuse, de m ê m e que le « modèle » du terri toire du nid a été utilisé p o u r la const ruct ion d ' u n « ter­ri toire » du cerf, par exemple .

Je crois que faute de saisir et de bien comprendre ce contexte de t rans­format ions successives au cours de l ' évolut ion, i l n 'es t guère possible de se faire une idée appro fond ie des phénomènes relatifs à la genèse, à l 'évo­lut ion et à la guérison de l ' événement cancéreux.

P a r conséquent il va falloir à l 'avenir prê ter une a t ten t ion décisive à ces deux grands poin ts de suture de l 'évolut ion entre l ' an t iqui té et le moyen âge et entre le moyen âge et les t emps modernes de no t r e cerveau. C'est en définitive la clé indispensable pour comprendre les phénomènes et les lois biologiques de notre o rgan isme et pour comprendre les rappor t s bio­logiques nécessaires entre l ' o rgan isme h u m a i n et le cosmos qui l ' en toure .

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7. La Loi d'airain du cancer

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La Loi d ' a i ra in du cancer est une loi b iologique empi r ique , qui s 'appuie sur l 'expérience et l ' observa t ion . Elle a été vérifiée sans except ion dans les quelque 10 000 cas que j ' a i examinés jusqu ' i c i .

Il s'agit d ' un système surdéterminé de trois fonctions corrélatives, de sorte q u ' e n en connaissant u n e , on est à m ê m e de déduire les deux aut res .

A l'origine, la Loi d'airain du cancer s'énonçait ainsi : 1er critère :

T o u t e malad ie cancéreuse débute pa r u n D H S ( D I R K - H A M E R -S Y N D R O M ) , c 'est-à-dire : un choc conflictuel ex t rêmement b ru ta l , aigu e t d r a m a t i q u e , vécu dans l ' i solement .

2e critère : A l ' ins tant du D H S c'est la teneur du conflit qui dé te rmine la localisa­t ion du cancer dans l ' o rgane .

3 e critère : A par t i r du D H S , il y a corré la t ion exacte entre l ' évolut ion du conflit e t l ' évolut ion du cancer dans l ' o rgane .

A présent, la Loi d'airain du cancer s'énonce ainsi : 1er critère :

T o u t e malad ie du cancer débute pa r un D H S ( D I R K - H A M E R -S Y N D R O M ) , c 'est-à-dire : un choc conflictuel ex t rêmement bru ta l , d r a m a t i q u e et vécu dans l ' iso­lement , qui à l ' ins tant du D H S p r o v o q u e au cerveau un foyer de H a m e r et à l ' ins tant du D H S le démar rage du cancer dans l ' o rgane .

2e critère : A l ' ins tant du D H S la teneur du conflit dé termine aussi bien la localisa­t ion du foyer de H a m e r au cerveau que la localisat ion de la t umeur can­céreuse dans l ' o rgane .

3 e critère : A par t i r du D H S , il y a corré la t ion entre l 'évolut ion du conflit , celle de la modif ica t ion du foyer de H a m e r au cerveau et celle de la t umeur cancéreuse dans l ' o rgane .

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Définition de la notion de conflit dans la Loi d'airain du cancer

La définition d 'un conflit doit pouvoir s 'appliquer aussi bien à l 'homme qu 'à l 'animal. Chez moi le mot conflit répond au concept de conflit biolo­gique. A un juge qui lui demandai t comment il définirait dans son j a rgon de psychiatre un conflit sexuel, par exemple, éprouvé par une femme qui surprend son mari en « flagrant délit » et se t raduisant au niveau cérébral par un foyer de Hamer au-dessus de l'oreille gauche, un professeur d 'uni­versité répondi t : « J 'appellerais cela une offense narcissique ». Il ne sut que répondre lorsque je lui demandai s'il accepterait pour ma chienne la même qualité dans sa définition de conflit psychique.

Voilà le hic : nos définitions du conflit ont toujours été conçues par la médecine classique dans une optique religieuse, philosophique, psychanaly­t ique, il s'est toujours agi de définitions dogmatiques.

Pour moi il n 'existe pas de dogmes susceptibles de limiter ou de restrein­dre une science. Lorsque je constate que l 'homme et l 'animal sont affectés par le même type de conflit biologique et lorsque les mêmes phénomènes et modifications s'observent alors chez eux aux niveaux psychique, céré­bral et organique, il faut que les conclusions que l'on en t i re , les règles ou les dogmes tiennent compte des faits, et non pas l ' inverse.

Ainsi donc, le conflit dans la terminologie de la Loi d 'airain du cancer ne doit pas être compris , au sens de la psychanalyse, comme l 'élaboration au cours de décennies d 'une « constellation conflictive », mais comme un conflit biologique. Ce conflit biologique, qui lors d'un DHS frappe l 'homme et l 'animal d 'un coup soudain et irrésistible comme la foudre en provo­quant au cerveau le foyer de Hamer , est la constellation d'une seconde. Naturel lement , la personnali té tout entière est impliquée dans un conflit biologique. Mais en général ce n'est pas cela qui est décisif. Une vive alter­cation avec la belle-mère à propos de l 'éducation des enfants, par exem­ple, peut déraper, et un seul mot , lâché dans une bordée d'injures — « salaud », « cochon » — va provoquer le D H S . A cet instant même la teneur du conflit est définie par la colorat ion, la signification que revêt ce mot détonateur dans la conscience du patient. Il va faire par exemple un conflit de marquage de terri toire, un foyer de Hamer dans la zone péri-insulaire de l 'hémisphère droit et sur le plan organique un carcinome de la vessie. A partir de là, toute la querelle, les démêlés et contestat ions dans le cadre de ce conflit biologique vont suivre le rail tracé par la teneur spéci­fique de ce conflit. La belle-mère aurait aussi bien pu crier « pauvre type, va ! », le patient aurait pu faire un conflit de dévalorisation de soi, et la querelle allumée par ce brûlot aurait pris dans la conscience du patient un tour bien spécifique : le rail, le fil conducteur de tous les démêlés ultérieurs aurait toujours été l'image de marque du patient, était-il, oui ou non, un pauvre type ? Le rail tracé par la teneur spécifique du conflit aurait été tout différent.

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Le conflit biologique se décide dans la seconde, à l'instant même du D H S , c'est-à-dire que c'est au moment ul t ra-rapide de ce démarrage fulgurant que se décide la colorat ion, la teneur du conflit, sur le rail de laquelle va se dérouler dorénavant le conflit biologique. Ainsi, par exemple, une femme qui surprend son mari « en flagrant délit » ne va pas faire forcément un conflit biologique sexuel. Et il n'est même pas inévitable qu'elle fasse un conflit biologique, elle n 'en fera un que si elle est confrontée à la situation d'une manière inattendue, imprévue et inopinée. Même en cas de D H S , il y a toute une série de teneurs de conflit possibles : 1" variante :

Lors du D H S la patiente ressent la situation comme conflit biologique de frustration sexuelle. Au niveau cérébral elle ferait un foyer de Hamer dans la zone péri-insulaire de l 'hémisphère gauche, sur le plan organi­que un carcinome du col utérin.

2' variante : Il se peut que la patiente ait elle-même un amant , elle n ' a ime plus son mari . Au moment du DHS elle ressent la situation comme un affront et une t rahison humaine : son mari la couvre de honte et de ridicule devant les voisins : elle subit à l 'instant du DHS un conflit humain géné­ral, au niveau cérébral elle fait un foyer de Hamer au cervelet gauche et sur le plan organique un cancer du sein droit.

3' variante : Au moment du DHS la patiente ressent la jeune et jol ie rivale comme son propre conflit de dévalorisation de soi. « Elle a pu lui offrir ce que je ne suis plus en mesure de lui donner ». Dans ce cas la patiente éprouve au moment du DHS un conflit biologique de dévalorisat ion de soi, elle fait un foyer de Hamer dans la moelle occipitale et un cancer des os dans la zone du bassin.

4' variante : Il se peut que la patiente soit ménopausée et de ce fait ait des réactions masculines. Au moment du D H S , la même situation sera peut-être res­sentie ou subie comme un conflit de territoire, avec foyer de Hamer dans la zone péri-insulaire de l 'hémisphère droit, et sur le plan organique avec un carcinome coronaire , un carcinome bronch ique , ou, s'il s'agit d'un conflit de marquage de territoire perçu et ressenti comme une « cochon­nerie », avec un carcinome de la vessie. Toutefois, dans la majorité des cas la patiente fera un carcinome ovarien, correspondant à un « conflit génito-anal » avec foyer de Hamer dans la zone paramédiane du lobe occipital.

Ainsi donc, deux événements, deux situations « identiques » ne sont fina­lement pas « identiques ».

En effet, l 'élément déterminant au moment du D H S c'est la façon dont le patient voit les choses, ce qu'il ressent, le prisme à t ravers lequel il per­çoit l 'événement, la situation, le filtre qui lui donne sa colorat ion spécifi­que : c'est cette colorat ion spécifique qui décide de la teneur du conflit et par suite du « rail » sur lequel va rouler dorénavant le conflit biologique.

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Dans ce contexte on se rend compte de l 'absurdité des « études prospec­tives ». La « non-convertibil i té » d 'un système ne constitue pas une fai­blesse scientifique, elle découle inévitablement du fait qu'il est presque impossible de prédire avec quelque certitude dans quelle direction ou sur quel « rail » le patient va vivre ou subir un conflit prévu par des études prospectives. Même l 'entourage immédiat , les proches parents sont sou­vent extrêment étonnés lorsqu' i ls ont recherché par exemple quel pouvait bien être le conflit à l 'origine d'un cancer diagnostiqué chez le patient. Il leur arrive souvent de dire alors : « Ça ne peut être que ceci ou cela. » Si l 'on interroge alors le patient en présence de ses proches , il dit souvent : « Non , cela ne m ' a absolument pas mis en émoi. » Et ce qui finalement s'avère être vraiment la cause du DHS et du conflit, les plonge tout d 'abord dans la stupéfaction, puis , par la suite, lorsqu' i ls ont compris l'affaire, ils disent souvent : « Evidemment , il ne pouvait pas en être autrement . »

Ce contexte est bien illustré par l 'histoire d 'un patient que j ' a i été amené à examiner dans sa chambre de malade , au C.H.U. d 'une ville universi­taire dans le Sud de l 'Allemagne. Il se remettait d'un infarctus aigu du myo­carde. Il fallait donc qu'il ait fait un conflit de territoire avec D H S . Le tout était de savoir quel avait été l'objet de ce conflit de terri toire. En pré­sence du médecin chef de service je lui demandai donc quand et quel con­flit de territoire il avait subi. Réponse : aucun. Il avait un café-restaurant qui marchait bien, les notables de la localité étaient des clients assidus, il avait deux enfants sains de corps et d'esprit, sa femme était la bonté même, il n'avait pas de soucis d'argent, tout était en ordre, il ne pouvait être question de conflit de terri toire. Je lui demandai alors depuis quand il avait perdu du poids. Réponse : depuis 6 semaines. A en juger par l 'électrocardio-gramme, l'infarctus du myocarde n'avait pas dû être particulièrement grave. Je fis mon calcul : la solution du conflit — la conflictolyse — avait dû inter­venir environ six semaines plus tôt, le conflit ne pouvait avoir duré que 3 à 4 mois au plus. Je lui dis : « Il y a 6 mois environ il a dû se passer quelque chose de fort désagréable, qui vous a valu bien des nuits d ' insom­nie. Tout a dû rentrer dans l 'ordre il y a 6 ou 8 semaines. » — « Mainte­nant que vous me posez la question comme ça, Docteur, je vois bien quelque chose qui irait dans le sens de ce que vous dites, mais tout de même, je n 'arr ive pas à croire qu 'un infarctus puisse être causé par un truc pareil . »

Voici ce qui s'était passé : Le patient mettait toute sa fierté dans une volière contenant des oiseaux

exotiques. Il les faisait admirer à ses amis, aux piliers du bistrot , aux habi­tués du restaurant . C'est qu'il n 'avait pas lésiné sur les dépenses, les espè­ces les plus rares étaient représentées dans la collection. Tous les jours , avant même de prendre son petit déjeuner, il allait admirer ses oiseaux : la grande cage en comptai t 300 environ.

Un beau mat in , il descend comme d 'habi tude et, en apercevant la cage, il en reste bouche bée : à l 'exception d'un seul oisillon, toute la gent ailée avait disparu. La première idée qui lui vint à l'esprit — et qui marqua de son empreinte son DHS — fut : « des voleurs ». Des voleurs ont fait irrup-

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tion sur mon territoire. Des voisins vinrent à la rescousse, on examina minu­tieusement la volière. Finalement , on découvrit un t rou minuscule creusé sous la volière. Un paysan, qui était payé pour le savoir, ne prononça qu 'un seul mot : « Belette ». A part i r de ce moment , le patient n 'eu t plus qu 'une idée en tête : at traper la belette. Après un certain nombre d 'échecs, il finit par attrapper la belette dans un piège. C'est alors seulement qu'il put entre­prendre les t ravaux de consolidation. S'étant assuré de l'efficacité de son blindage anti-belette, le restaurateur se mit à racheter des oiseaux. Au bout de 3 mois et demi, tout était rentré dans l 'ordre , le conflit était définitive­ment résolu. En y réfléchissant après-coup, le patient se souvint que pen­dant la phase de conflit actif, il avait été très fier de se délester de quelques kilos. Depuis 6 semaines, cependant , il avait récupéré tout ce qu'il avait perdu et pris même quelques kilos en plus.

Le médecin chef de service avait assisté sans mot dire à tout l 'entretien. Il n 'en revenait pas. « Nous serions-nous t rompés sur toute la ligne ? En tout cas, votre démonstra t ion m'a beaucoup impressionné. »

Quant au patient, il constatait après-coup : « Réflexion faite, je me rends compte main tenant , après not re entretien, que rien ne pouvait m'affecter davantage que le vol de mes oiseaux ».

Tout ceci n ' a rien à voir avec la psychanalyse, ni non plus avec le conflit au sens psychologique conventionnel . Dans le cas du conflit biologique, il est sans importance qu 'une fois la crise passée, lorsque tout est redevenu normal , tout est rentré dans l 'o rdre , l 'événement gravissime à l 'origine du choc brutal et dramat ique s 'estompe à l 'horizon des souvenirs comme un incident mineur. Ce qui compte , c'est qu 'à l ' instant du D H S le patient l'ait ressenti comme l'événement majeur de sa vie. A l 'époque, le conflit déclenché par le coup de foudre avait acquis sa propre dynamique et fonçait sur le « rail » bien spécifique, défini à l ' instant du DHS par la coloration du con­flit : quelqu 'un — ne serait-ce qu 'une petite belette — s'était introduit sur le territoire du patient. Il aurait pu commencer tout de suite à colmater sa volière. Eh bien non. Il n 'avai t ni paix ni cesse qu'il n 'eût retrouvé le rival qui lui disputait son terr i toire. Ce n 'est qu 'après l 'avoir neutralisé, mis hors d'état de nuire , qu'il put rebâtir son territoire « en paix ». A tra­vers cet épisode on perçoit que ce conflit de territoire doit à son enracine­ment biologique d'acquérir une dimension aussi d ramat ique .

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Le DIRK-HAMER-SYNDROM Le DHS est la base , le fondement de la Loi d'airain du cancer, le pivot et la charnière de tout diagnostic.

Bien que j ' e n aie fait près de 10 000 fois l 'expérience, c'est chaque fois une aventure, un événement sensationnel. Le cancer n'est pas enclenché par de quelconques conflits amorcés en douceur, c'est toujours le coup de foudre brutal et imprévu, le choc qui pétrifie, coupe le souffle, consterne.

Cette photo empruntée à la page sportive d'un journal de Lyon, nous montre un gardien de but surpris à contre-pied et regardant consterné le ballon qui se dirige lentement vers le but. C'est une constellation analogue, au sens figuré, que nous t rouvons lors du D H S , le choc conflictuel qui sur­prend le patient à contre-pied. En effet, une situation conflictuelle qu'il voit venir, qui lui laisse le temps de s'y préparer , ne fait pas de D H S . De même qu 'un gardien de but est capable de fournir les parades les plus fan­tastiques en dégageant du poing le ballon dirigé vers le coin le plus extrême du but — à condition qu'il se dirige bien dans la direction où il l 'attend —, de même nous sommes tous capables de supporter moul t conflits sans tomber malades , pourvu que nous ayons le temps de nous y préparer .

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Coupés des autres créatures, de nos frères les animaux, et, d 'une façon générale, devenus étrangers à notre environnement nature l , nous en som­mes arrivés plus ou moins par manque d'instinct et d ' intui t ion à imaginer des « conflits intellectuels » sans rapport avec la réalité biologique. Au lieu de nous fonder sur l 'observation et l 'expérience, nous avons construit des cas abstrai ts , qui n 'ont rien à voir avec la vie concrète des gens.

Or, dans la réalité concrète, l ' homme sent et ressent jus tement selon des cercles de régulation archaïques, il éprouve des conflits biologiques, alors qu'il se figure penser sans lien avec la na ture .

Du fait de la civilisation moderne , qui ne respecte plus aucune des tra­mes fondamentales de la biologie, nous sommes confrontés à un dilemme redoutable : en suivant les modèles de compor tement qui nous sont tracés par la na ture , nous devrions prendre en compte toutes sortes de préjudices sociaux, qui nous ruineraient. Mais en nous conformant aux prescriptions qui nous sont faites par les hommes poli t iques, les juristes et les Eglises, et dont la plupar t vont à rencont re de nos codes archaïques les plus origi­naux, nous tombons à coup sûr dans les conflits. Avec n ' impor te quelle loi on peut théor iquement manipuler les hommes à volonté , mais le prix à payer est effrayant. Certes, il y a toujours eu des adapta t ions des types les plus divers aux changements des conditions ambiantes — c'est ce qui condit ionne l 'évolution de la nature —, mais ces évolutions durent généra­lement plusieurs centaines de milliers d 'années. Pour l ' instant et pour les 10 000 années avenir , cela ne nous est d 'aucun secours dans notre dilemme.

Jusqu'ici , la plupart des gens n 'en savaient encore rien, ou ne s'en étaient pas bien rendu compte. La Loi d'airain du cancer nous fait le devoir de cher­cher et de t rouver une solution à ce di lemme. Nous ne pouvons pas espérer éviter toute espèce de conflit, tout conflit biologique. En effet, le conflit biologique est inhérent à la na ture , il n 'est ni bon ni mauvais . C'est tout simplement une réalité et, au sein de la na ture , c'est un moyen de sélection et de conservation de l 'espèce. Mais je crois que notre vie serait plus heu­reuse si nous recommencions à vivre selon le code de notre cerveau. Le D H S ( D I R K - H A M E R - S Y N D R O M ) est un choc émotif extrêmement bru­tal , aigu et d ramat ique , initiateur d'un conflit biologique vécu dans l'iso­lement.

A noter : Propriétés et importance du DHS : 1. Le D H S se produit en l 'espace d'une seconde sous forme de choc émo­

tif inopiné, initiateur d 'un conflit biologique. 2. Le DHS détermine la teneur du conflit, plus précisément la teneur du

conflit biologique. C'est sur ce « rail » que va rouler le conflit consécutif.

3. C'est par la teneur du conflit biologique que le DHS détermine la loca­lisation du foyer de Hamer au cerveau.

4. Le DHS détermine la localisation du cancer dans l 'organisme en déter-

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minant la teneur du conflit biologique et la localisation du foyer de Hamer au cerveau. 5. Le D H S et — si elle a déjà eu lieu — la conflictolyse sont les piliers

d'angle majeurs de toute anamnèse de conflit biologique : dans chaque cas il est indispensable de découvrir avec précision le D H S , même si le conflit est déjà résolu. En effet, il n'y a moyen d'éviter une récidive de conflit que si l 'on connaît parfaitement le DHS initial.

6. Le DHS modifie sur-le-champ non seulement le tonus végétatif en déclen­chant une sympathicotonie durable, mais aussi la personnal i té , comme on peut le mont re r fort bien à l 'exemple du « conflit en suspens ».

7. Le D H S provoque dès la première seconde une sorte de court-circuit au cerveau sur l 'emplacement du foyer de Hamer . Mais le cerveau tout entier est plus ou moins impliqué dans ce court-circuit.

8. Le D H S provoque dès la première seconde le cancer dans l 'organisme. Le cancer dans l 'organisme se manifeste sous différentes formes : a) forte prolifération cellulaire mitot ique dans les organes dérivés de

l 'endoderme b) mésoderme :

a. mésoderme cérébelleux : prolifération mitotique pendant l'activité conflictuelle.

b. mésoderme cérébral (moelle) : nécrose pendant la phase active du confit.

c) ectoderme cérébral. Cancer ulcératif très mitot ique mais dysfonc-tionnel mitose nulle avec altération fonctionnelle de la « chaîne de choc » (système endocrinien de l 'hypophyse, glande thyroïde, îlots pancréa­tiques et cellules alpha de l 'es tomac, capsules surrénales).

9. Lorsqu 'un DHS a déclenché un conflit biologique qui est encore dans la phase active et dont le foyer de Hamer est situé dans un hémisphère cérébral, et qu 'un autre DHS ayant son foyer de Hamer dans l 'hémis­phère opposé (exception faite des conflits rénaux et ovariens) vient s'y ajouter, les conditions sont réunies pour une schizophrénie. Mais le patient ne fait de crises aiguës de délire ou de fureur que lorsque vient s'y superposer un conflit central (cf. ci-dessous la définition du conflit central) . La constellation de la schizophrénie peut surgir aussi pour un double D H S identique.

10.On entend par double D H S un conflit à deux facettes, par exemple un conflit de territoire avec dévalorisation de soi ou bien un conflit mère-enfant assorti d'une dévalorisation de soi simultanée sur le plan des rela­tions mère-enfant (p. ex. lorsqu 'un enfant dit à sa mère : « Tu es une mère dénaturée , une marâ t re »).

11.Un D H S avec conflit central est un choc conflictuel foudroyant , qui atteint le tréfonds de la personnali té . A l 'occasion d'un conflit central de cet ordre, qui souvent « perce » j u squ ' au tronc cérébral, nous voyons sur le scanner cérébral une image-cible de forme annulaire autour du centre de l ' impact. Le conflit central a toujours une teneur de peur pani-

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que, qui se nuance en fonction de l 'accent principal : peur frontale (peur intellectuelle, peur du cancer, etc.) , peur dans la nuque (appréhension d'un événement t ragique), peur de terri toire, peur répulsive (engendrant la répu­gnance, la résistance), peur totale (!).

En général, lorsqu 'au cours de l 'anamnèse les yeux du patient interrogé se mouillent soudain de larmes, c'est que l 'on a touché la corde sensible, mis le doigt sur le D H S qui a provoqué le conflit à l 'origine du cancer. Toute récidive de conflit ne surgit pas furtivement, mais est provoquée bru­talement par un nouveau D H S .

Encore une fois, c'est la constellation d'un événement-choc conflictuel inat tendu, le D H S , qui fait le conflit, et non pas l ' inverse. Si cette constel­lation bien particulière ne s'était pas produite, il n'y aurait sans doute jamais eu de conflit biologique !

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Le code cérébral du comportement On ne peut parler de conflits biologiques sans définir au préalable sur quoi reposent ces conflits, quel en est au juste le fondement. Au chapitre (5) sur le système ontogénétique des tumeurs , nous avons vu que ces conflits sont pour ainsi dire ancrés dans l 'évolution, c'est-à-dire la série de t rans­formations successives qu 'ont subi à travers les âges les êtres vivants.

Parler de conflits biologiques c'est admettre implicitement qu'il ne s'agit pas uniquement de conflits humains , mais aussi de conflits animaux. Des conflits à ancrage biologique répondant à des lois déterminées, doivent for­cément obéir à une maxime, relever de préceptes engrammés dans le cer­veau de l ' individu, qui rendent possible un tel comportement conflictuel systématique. J 'appelle cela le code cérébral du comportement. Mais on pourrai t tout aussi bien dire somme des types de comportement. Au fond, toutes ces formules expriment que l 'homme et l 'animal se comportent selon un modèle ou un p rogramme spécifique de l 'espèce. Peu importe que l'on utilise telle ou telle définition. Il ne s'agit pas d' inventer de nouveaux dog­mes. En effet, ces notions existent depuis qu'il y a une histoire de l'évolu­tion de l 'homme et des animaux, et pas seulement depuis Darwin.

Quelle que soit la formule employée, il s'agit là de notions générales, dont je ne prétends pas être l ' inventeur. La seule chose qui soit de moi c'est que face à ce code cérébral du compor tement il existe un compor tement biologique conflictuel bien déterminé. C'est cela qui est nouveau. Dans ce contexte nous avons déjà eu affaire à toute une série d'expériences et aussi de résultats . Seulement voilà, jusqu ' ic i on n 'arrivait pas à trouver un fil conducteur, à les ordonner et les classer selon un système logique, les inter­prétations données étaient parfois complètement absurdes. C'est ainsi, par exemple, que le monde médical a été confronté il y a deux ans aux résul­tats « sensationnels » d 'une expérimentat ion soi-disant « extrêmement sérieuse » effectuée par une équipe de chercheurs d 'outre-mer. . . Ils avaient découvert que le mélange d'aldéhyde formique (HCHO) et d'alcool méthy-lique (CH 3 O H ) , connu en solution aqueuse sous le nom de formol, provo­quait le cancer chez les ra ts .

A la dilution normale utilisée pour la désinfection des locaux et des ins­truments de chirurgie, le formol est exécré par les rats , qui font un immense détour pour l'éviter : en effet, cet antiseptique énergique est très irritant pour leurs muqueuses oculaire et nasale. Met tant à profit cette aversion naturelle, les chercheurs eurent l'idée géniale d'utiliser pour leur expéri­menta t ion scientifique une solution de formol à concentrat ion 1 000 fois supérieure à la normale et... j ou r après j ou r injectèrent ce produi t diaboli­que dans les narines ultra-sensibles de ces pauvres bestioles. A chaque fois ces bêtes terrorisées faisaient de nouvelles récidives, de nouveaux D H S , infli­gés par ces brutes en blouse blanche. Au bout d'un certain nombre de mois de ce trai tement sadique, les rats furent « délivrés » de leurs tourments et leurs muqueuses soumises à l 'analyse histologique. Le microscope révéla la présence de « cancers de la muqueuse nasale », confirmant du même coup l 'exactitude de la Loi d'airain du cancer, de Hamer .

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Mais comme les animaux, selon la conception classique, ne sauraient avoir un psychisme à la ressemblance du nôtre et par tant ne peuvent faire de con­flits, voire des chocs conflictuels biologiques, la seule conclusion que l 'on pouvait tirer de cette expérience « scientifique » c'était que le formol est un cancérigène. CQFD impardonnable . En effet, tout être humain soumis à une expérimentation aussi infernale utilisant un produit fétide à n ' importe quelle concentration aurait à coup sûr fait un DHS provoquant selon toute vraisemblance un carcinome de la muqueuse nasale. Mais les chercheurs purement intellectuels auxquels nous avons affaire aujourd'hui sont de toute évidence inaccessibles à cette approche et à ce genre de considérat ions.

Chaque fois que des animaux sont torturés des semaines et des mois durant à un même endroit de l 'organisme, le premier D H S provoqué par la souf­france atroce et suivi j ou r après jour par de nouvelles récidives, par de nou­veaux DHS de torture, permettent de déclencher un cancer chez ces pauvres bêtes. Mais il n 'a encore j ama i s été possible de provoquer un cancer dans un organe animal déconnecté du cerveau, c'est-à-dire dans une prépara­tion d 'organe in vitro. La seule chose que l 'on puisse cultiver in vitro ce sont des « sarcomes », c'est-à-dire d'anodins bourgeonnements de tissu con-jonctif. Por tan t pour ainsi dire en « sac à dos » des st imulants de prolifé­ration, les cellules de tissu conjonctif constituent l'équipe de secours médical urgent chargée de cicatriser les blessures par la formation de bourgeons charnus à la surface des plaies. Le tissu fœtal a une « poussée de crois­sance » comparable à court terme.

Au code de comportement normal chez l 'homme et chez l 'animal fait donc face le comportement conflictuel biologique. Il se peut d'ailleurs qu'il ne fasse pas du tout « face », mais soit intégré comme variante possible dans le code cérébral du compor tement . Nous verrons plus loin que chez le cerf, par exemple, le cancer ulcéreux des coronaires est la seule chance de survivre encore 2 ou 3 ans, j u s q u ' à ce qu 'un jour un j eune cerf le chasse définitivement de son terr i toire.

Nous qui avons une si haute opinion de notre intelligence d 'hommes et de femmes civilisés des temps modernes , nous ne nous rendons même pas compte à quel point nous sommes encore esclaves d'une vision primitive de l 'univers, où la maladie est intr insèquement mauvaise et contre na ture , où les animaux, réduits à leur plus simple expression utilitaire de « viande et fourrure », ne sont que des choses privées d 'âme et de psychisme et donc méprisables et tor turables à volonté , où il est permis de saccager à volonté le cosmos en s 'autorisant du « pullulez et dominez » d 'une Genèse inter­prétée à contre-sens.

S'il est vrai qu'il y a similitude entre le compor tement codé de l 'homme et du mammifère , par exemple, il n ' empêche que chaque espèce, chaque race a un code de compor tement spécifique. Au sein du système cosmique, dans lequel s'inscrivent et s 'ordonnent ces codes diversifiés, des relations mutuelles s'établissent entre les espèces et les races individuelles : ainsi, par exemple, tel animal sait par instinct qu'il n ' a rien à redouter de tel autre. Un chat ne prendra j amais la fuite à la vue d 'une vache ou d'un éléphant,

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mais il file dès qu'il aperçoit de loin un chien. Il a fallu des millions d'années à chaque espèce et à chaque race, animale ou humaine , pour l 'apprentis­sage cérébral de son code spécifique de compor tement , qui lui permet, ou devrait lui permet t re , de vivre dans sa niche écologique. A peine éclos et sorti de sa coquille, le poussin caneton sait nager sans l 'avoir appris. En revanche, il est d 'autres choses, non engrammées dans son cerveau, qu'il devra apprendre de sa mère cane. Conformément à son code de cervidé, le cerf, par exemple, aura toujours un comportement terri torial , et il défen­dra âprement son territoire même s'il n 'a encore j amais vu un autre cerf. C'est tout simplement « engrammé » dans son code de compor tement .

Il en va de même du compor tement humain : dans les mille et une cir­constances et occasions de la vie quotidienne nous agissons et réagissons correctement par intuition tant que nous ne sommes pas dénaturés par ce que nous appelons avec emphase notre « civilisation ». Ainsi, pendant des millions d 'années, les humains ont réussi sans difficulté une opération aussi fondamentalement importante que la mise au monde d'un enfant. La mère savait intuitivement que l 'accroupissement est la position idéale, qu'il lui fallait couper le cordon ombilical avec ses dents et mettre au sein le nouveau-né après l 'avoir soigneusement léché et net toyé. Quand on voit en revan­che avec quelle subtilité la gynécologie bafoue aujourd 'hui les règles les plus primitives de la na ture , qu' i l s'agisse de l 'accouchement provoqué ou par césarienne, on se demande vraiment de quel droit nous nous arrogeons le titre de civilisés intelligents. Pour élever leurs enfants, il faut que les humains compulsent des ouvrages volumineux ou s'inscrivent à l 'univer­sité pour y apprendre par cœur des systèmes « pédagogiques » purement intellectuels, qui, de toute manière , ne fonctionnent pas dans la pra t ique. N ' impor t e quelle mère-chienne ou mère-fauvette s'en tire aisément et bien mieux sans université. Il n'est pas un animal qui puisse se mesurer à l 'homme civilisé dans l 'art de fausser par bêtise le code inné de compor tement .

Même si nous nous exerçons assidûment à ne pas tenir compte du code engrammé dans notre cerveau, il n 'empêche que chacun de nos sentiments, de nos décisions et de nos actions portent l 'empreinte de ce code de com­portement et en reçoivent une impulsion décisive. Nous verrons plus loin que ce sont les manipula t ions hormonales qui portent le plus gravement atteinte à notre code humain de compor tement . Il n ' empêche : tout DHS démontre à nouveau la corrélation extrêmement précise entre psychisme et conflit, cerveau et foyer de Hamer , organe et cancer. Il n'y a j amais d 'exception, si ce n'est systématique, par exemple chez les gauchers. La régularité de cette corrélation et la somme des corrélations entre tous les êtres vivants de la création — par exemple entre les hommes et « leurs bac­téries » —, tout cela constitue la loi de la na ture . Toute rupture est une espèce de meurtre et de suicide. Il n'y a que des apprentis-sorciers à être assez fous pour tenter de passer outre.

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8. Le principe de la maladie du cancer

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Le fonctionnement de la Loi d 'airain du cancer et l 'évolution de la mala­die du cancer sont traités actuellement dans plusieurs chapitres. Cependant, à la demande de patients et d 'amis , j ' a i décidé d'y consacrer un chapitre spécial, où la question sera exposée de A à Z, au risque d 'a lourdir un peu l 'ouvrage par quelques redites.

DHS

Lorsqu 'un être humain ou un animal fait un D H S , c'est-à-dire subit un choc conflictuel brutal , d ramat ique et vécu dans l ' isolement, son subcons­cient associe la teneur du conflit biologique déclenché par le DHS à une sphère de représentat ion biologique, telle que la relation mère-enfant, par exemple, le terri toire, un l iquide, l 'appréhension, la peur dans la nuque , la dévalorisation de soi, etc.

Cependant, le subconscient sait fort bien différencier et nuancer les sphères de représentation à l ' instant même du D H S . Ainsi, j amais une dévalorisa­tion de soi dans le domaine sexuel ne provoque d'ostéolyse de vertèbres cervicales, mais toujours une ostéolyse du bassin. Un conflit de dévalori­sation de soi dans la relation mère-enfant (tu es une marâtre) ne se traduit j amais par une ostéolyse du bassin, mais toujours par un cancer de la tête de l 'humérus gauche (chez le droitier). Nous nous figurons que c'est nous qui pensons, mais en réalité il est pensé en nous .

A l'instant même du D H S , le foyer de Hamer émet en direction de l'organe qui en dépend un message altéré, qui ne correspond plus au code normal . Ainsi donc, le système triadique psychisme — cerveau — organe est en réalité un événement synchronisé reliant le foyer de Hamer à l 'organe en une frac­tion de seconde.

La plupart des patients sont d'ailleurs à même de préciser le DHS à la minute près, du fait jus tement que c'est toujours un événement dramat i ­que. Les patients sont généralement « foudroyés », « terrassés », « figés d'effroi », « incapables de parler », « comme paralysés ». Au cerveau le DHS est immédiatement discernable au scanner cérébral et dans l 'organisme il se manifeste dès la première seconde sous forme de cancer.

Evolution du conflit

A l'instant même du DHS l 'organisme tout entier est branché sur le système nerveux autonome orthosympathique, il se trouve en permanence en sympa­thicotonic, en stress. Nous avons vu que ce stress permanent intervient bio-

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logiquement parlant comme la « dernière chance » de venir à bout du con­flit, de t r iompher et de gagner la partie. Il faut pour cela mobiliser toutes les forces disponibles de l ' individu. Si dans un délai raisonnable celui-ci ne réussit pas à maîtriser le conflit, il a perdu sa chance biologique. Il meurt , même si un j o u r (trop tard) son conflit est résolu.

Pendant la phase active du conflit, la phase de stress, l 'organisme tourne à plein régime, au détriment de la détente, du repos et du délassement de l 'organisme. Il serait déraisonnable de parler ici de maladie. Comment donc l'individu pourrait-il arriver à maîtriser son conflit sans jeter toutes ses forces dans la balance ? Le cancer au niveau organique paraît être un effet secon­daire indésirable, ou prévu, de ce stress permanent . Il faut dire cependant que biologiquement parlant la tumeur dans l 'organe est ce qu'il y a de plus inoffensif dans toute la maladie du cancer.

Pour ma part , j ' e s t i m e que la tumeur au niveau organique constitue une sorte de « sélection organique » et du même coup un procédé de sélection naturelle pour la sphère de représentat ion biologique cor respondante . En d 'autres termes, lorsqu 'au niveau d'une sphère de compor tement donnée et de l 'organe correspondant un individu reste longtemps sans parvenir à sortir vainqueur de la procédure implacable de sélection naturel le , il est retiré de la compéti t ion. Souvent, et même la plupart du temps , il n'est plus capable de soutenir la concurrence dans la lutte pour la vie et il meurt .

Dans cette procédure de sélection organique , les « vieux organes » sont moins vulnérables que les nouveaux. Les vieux ont leurs centres de relais dans le cerveau ancien, les nouveaux dans le cerveau proprement dit. En revanche, les organes tributaires du cerveau ancien ont une importance vitale, ceux qui relèvent du cerveau proprement dit ne sont que partiellement indis­pensables à l 'existence. Ce serait là un point de vue dont il conviendrait de tenir compte tout part iculièrement dans l'édification d 'une société nou­velle conforme au code de comportement .

Pendant la phase active du conflit, le patient n 'a pas , ou peu d 'appéti t , il dort mal , pense sans arrêt à son conflit ou à son problème. La circula­tion sanguine périphérique est condit ionnée par l 'accélération du rythme cardiaque et la constriction des vaisseaux, bref : tous les phénomènes de repos végétatifs sont réduits à un min imum. Le corps est en situation de « mobilisation générale » pour venir à bout du conflit-problème. Pendan t cette phase active du conflit il y a prolifération du cancer, nécrose ou seu­lement altération des cellules de l 'organe, selon le conflit dont il s'agit. Durant la phase active, c'est-à-dire entre le D H S et la conflictolyse, la solu­tion du conflit, le foyer de Hamer au cerveau est sous l'effet d'un court-circuit, d 'un « stress spécial ». C'est ce « stress spécial » qui est responsa­ble de la prolifération cellulaire, de la nécrose ou de l 'al tération organi­que. Plus le foyer de Hamer est étendu, plus sont étendues également la tumeur , la nécrose ou l 'altération des cellules. Plus le conflit est intense, plus est rapide la croissance de la tumeur , plus est impor tan te la nécrose et forte l 'al tération des cellules dans les espèces de cancers qui ne font pas de prolifération cellulaire mi tot ique. Les principales données anamnest i -

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ques sont le D H S , et, le cas échéant, la conflictolyse (CL). Une fois que nous connaissons ces données , la dimension du DHS et l ' intensité de la teneur du conflit, nous sommes renseignés sur la gravité des altérations aux­quelles nous devons nous a t tendre , pour autant que nous ne sommes pas encore au courant de l ' importance de la tumeur .

Nous ne savons pas encore au jus te si pendant la sympathicotonie per­manente au cours de la phase active du conflit les cellules alpha du pan­créas sont stimulées en permanence , de sorte qu'il y a constamment production de glucagon et mobilisation de glucose dans le foie, qui le mobi­lise à son tour dans la substance du corps, du fait que la digestion est arrê­tée ou fortement réduite. Mais il semble qu'il en soit ainsi. En tout cas, l 'organisme tout entier est main tenu constamment en état d 'alerte, la fati­gue provenant de la digestion ne pourrai t que gêner en l 'occurrence.

Conflictolyse, solution du conflit biologique

Toutes ces conditions changent d 'un seul coup lorsque survient la solution du conflit. Ce qui met part iculièrement bien en évidence la stratégie cen­trale qui se cache là derrière. Nous étions t rop naïfs pour nous en aperce­voir. Immédia tement après la conflictolyse, l 'organisme peut se relaxer. Il est maintenant urgent que soit régénérée et réparée l ' infrastructure d 'approvisionnement. Les cellules bêta du pancréas sont stimulées et grâce à l'apport accru d'insuline le patient a constamment faim. Priorité est donnée à la digestion. L'organisme tout entier tombe dans une profonde parasym-pathicotonie ou vagotonie. Le conflit étant résolu, le foyer de Hamer au cerveau commence à se réparer : le tissu de soutien des cellules nerveuses, les glies, sont emmagasinées à profusion dans le foyer de Hamer , et à cet effet un œdème intra- et périfocal envahit le foyer de Hamer . La prolifé­ration cellulaire de la tumeur dans l 'organe s'arrête abruptement. La tumeur s 'œdématise elle aussi et guérit. Mais le patient n 'est bien por tant que lorsqu'i l a surmonté aussi la phase de guérison.

Cette phase est en soi extrêmement positive et normalement les cas de mortal i té devraient être très rares . En effet, les complicat ions, qui ne sur­viennent que dans un faible pourcentage de cas de cancer, pourraient être maîtrisées si nous disposions de conditions optimales de réanimat ion. Le taux de mortal i té pourrait être ramené à environ 3% si la maladie du can­cer était traitée par des médecins et des infirmières intelligents, selon les critères de la Loi d'airain du cancer. A condition bien entendu que le médecin de famille ou, en cas de traitement clinique, le personnel médical, les parents et amis, aient compris ce système. En effet, tout ce quejusqu' ici nous jugions bon (p. ex. « circulation stable » = sympathicotonie) est maintenant mau­vais, signale éventuellement une récidive du conflit ou une nouvelle pani­que. Tout ce qui était considéré comme mauvais , jusqu ' ic i (p. ex. « circulation hypodynamique » = vagotonie = phase de guérison) est jugé bon à présent. Jusqu ' ic i , le patient qui se t rouvai t en profonde vagotonie

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jus te avant sa guérison définitive, était « lysé » à la morph ine , parce qu 'en profonde vagotonie le cas était toujours jugé désespéré. Dans le cas du cancer des os cette phase coïncide aussi toujours avec celle des plus vives douleurs présumées osseuses. En réalité, l 'os, qui pendan t la phase de guérison se recalcifie et se t rouve fortement œdémat isé , ne fait pas mal du tout . Ce qui provoque la douleur c'est bien plutôt l 'extension du périoste, membrane fibreuse hypersensible qui recouvre l'os et que l 'œdème osseux de guéri­son gonfle comme un ballon. Les douleurs périostiques sont le meilleur indice de la guérison de l'os sous-jacent. Cette guérison s 'observe très bien par les contrôles radios de l 'os, qui indiquent les progrès de la recalcification (recalcification de l 'os, qui se t radui t au niveau cérébral par la colorat ion très foncée de la moelle du cerveau, qui s 'atténue au fur et à mesure que se poursuit la recalcification). C'est un signe d 'accumulat ion d 'œdème céré­bra l , qui peut s 'accompagner de maux de tête et fait toujours obligatoire­ment une leucémie, ce qui est le meilleur signe de la guérison (ce n'est pas une maladie !)

Certes, il y a beaucoup de complications possibles au niveau du psychisme et du cerveau, et naturellement aussi sur le p lan organique. Mais n 'oublions pas qu'il n'y a pas plus de 3% d'échecs, à condi t ion que les pat ients soient traités comme il faut dès le début, et pas seulement quand la médecine clas­sique rejette le pat ient à demi-mor t après l 'avoir déclaré « incurable ».

La crise d'épilepsie au cours de la guérison

Toute œdémat i sa t ion pendan t la phase de guérison atteint à un moment donné son point culminant , son paroxysme. Dans le cas du cancer ulcé­reux des coronaires , ce tou rnan t est pris environ trois à six semaines après la solution du conflit. La crise épileptique, ou épileptoïde, signifie que l 'œdé-mat isa t ion a été stoppée par l 'organisme lui-même, qui procède à une rec­tification de cours . Cette brève phase de t ou rnan t ou de rectification de cours nous l 'appelons crise épileptique, ou, dans le cas du cancer ulcéreux des coronaires , infarctus du myocarde. Si le pat ient a surmonté cette crise épileptique, et si l'état conflictolytique demeure stable, c'est-à-dire sans pani­que et sans récidive de conflit, le patient a généralement surmonté en grande partie sa maladie . D'ai l leurs on en avait fait depuis longtemps l 'expérience à p ropos de l ' infarctus du myocarde . En effet, la plupar t des cas mortels se produisaient pendan t cette crise d'épilepsie.

L ' ignorance de la médecine classique en ce qui concerne les crises d 'épi­lepsie et la na ture de l ' infarctus du myocarde est mis en évidence par le fait que les cardiologues ont continué de croire jusqu ' ic i à la fable des « coro­naires bouchées », b ien que dès 1984 j ' a i pu appor ter dans mon Etude de Vienne la preuve incontestable que l ' infarctus du myocarde — ou ce que nous entendons par là — relève un iquement du cerveau, et plus préci­sément d 'un œ d è m e péri-insulaire de l 'hémisphère droit . Depuis plus de 3 ans cela figure dans m o n livre « Cancer, maladie de l 'âme ». L 'ar rê t

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du cœur ne provient pas d 'un dysfonctionnement du cœur, mais de l 'œdème de guérison au centre-relais du rythme cardiaque au cerveau.

La crise d'épilepsie plus ou moins aiguë et d ramat ique qui caractérise toute phase de guérison après une maladie cancéreuse ou sa phase active de conflit, survient toujours sur la base d 'un œdème cérébral . Même la plus petite crise d'épilepsie implique un œ d è m e cérébral . Voilà pourquo i ces crises d'épilepsie et l ' infarctus du myocarde surviennent le plus sou­vent la nuit, au creux de la vagotonie , et j a m a i s dans une période de ten­sion, de sympathicotonie : c'est toujours pendant la phase de relâchement, d 'apa th ie , de repos ou de détente . Le fait que l ' infarctus du myocarde sur­vienne d 'ordinaire au cours de la nuit, c'est-à-dire dans des condit ions de relax idéales pour le cœur , n ' a j ama i s fait réfléchir les cardiologues.

Lorsque l 'œdème atteint le cortex moteur pré-rolandique ou qu ' un con­flit de peur y a son foyer de H a m e r , la crise épileptique ne peut p rovoquer que de brèves paralysies des extrémités ou de la face.

La crise d'épilepsie est toujours accompagnée de symptômes secondai­res typiquement cérébraux : centralisation, sueur d 'angoisse, dyspnée, nau­sée, é tourdissements , vert iges, diplopie, c rampes , céphalées, agitat ion, panique . Les crises d'épilepsie corticales, c'est-à-dire celles qui sont p ro ­voquées par un foyer de H a m e r au cortex, peuvent s 'étendre à tout le cor­tex et déclencher des c rampes , des contract ions musculaires continues (toniques) ou saccadées (cloniques), des morsures de la langue, de l 'écume devant la bouche par coups de langue, etc.

De par sa nature, la crise d'épilepsie est une mise en état de choc de l 'orga­nisme en vue de pressurer l 'œdème intra- et périfocal du foyer de Hamer , dont les propor t ions excessives menacent d 'asphyxier le centre-relais cor­respondant et d'en paralyser le fonct ionnement . C'est cet œdème qui est responsable de l'arrêt du cœur et du dysfonctionnement du centre de rythme cardiaque.

Du fait que les cardiologues ne veulent rien savoir du cerveau, ils met­tent sous perfusion pratiquement tout patient atteint d 'un infarctus du myo­carde, de sorte qu'il est to ta lement asphyxié par l 'œdème cérébral .

Vouloir traiter un choc central dû à un œ d è m e cérébral , et qui constitue donc une crise d'épilepsie, comme on trai te un choc p rovoqué par une hémorragie , c'est-à-dire en augmentan t le volume du sang circulant, est extrêmement dangereux. La nature a mis des millions d 'années à mettre au point l 'état de choc et aussi sa thérapie . A noter toutefois que la nature a de toute évidence prévu ou consti tué la crise d'épilepsie comme une sorte de critère de sélection. Comme l'a montré notre Etude de Vienne sur l'infarc­tus du myocarde , lorsque le conflit dure plus de 9 mois , les chances de sur­vie, dans l'état actuel de traitement, diminuent considérablement. Ces risques sont sensiblement réduits l o r squ 'on peut commencer le t ra i tement préven­tif à l 'avance, c'est-à-dire au cours des 3 à 6 mois de vagotonie qui précè­dent la crise d'épilepsie ou l ' infarctus du myocarde , en freinant l 'œdème cérébral à l 'aide de cortisone et de refroidissement de la tê te . A mon avis ce t ra i tement devrait permet t re de ramener à moins de la moitié le taux de mortal i té de l ' infarctus du myocarde .

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Attention : j ' a i connu plusieurs cas où lors de la crise d'épilepsie le taux de glycémie est tombé à presque zéro. L ' appor t de glucose est donc tou­jou r s oppor tun — avec aussi peu de liquide que possible ! Attent ion : en cas de schizophrénie, deux foyers de Hamer étant situés dans deux hémis­phères différents, il se peut, au cas où les deux conflits en balance sont résolus en même temps , que la crise d'épilepsie donne heu à un délire pas­sager — à condit ion que vienne s'y ajouter un conflit central provoqué par la panique !

Qu'y a-t-il de changé à la Loi d'airain du cancer depuis 6 ans ?

A y regarder de près, il semble qu 'au fond rien d'essentiel n 'ait changé, en principe, sinon en ce qui concerne les aspects que nous a valus la décou­verte des foyers de Hamer au cerveau. Le nom de « bizarres foyers de Hamer » n'est évidemment pas de moi, mais de mes adversaires. Jusqu' ici , ces foyers de Hamer étaient pour les neuro-chirurgiens des « tumeurs du cerveau », qu'ils extirpaient avec autant d ' ignorance que d 'assurance, tout en sachant, depuis la première année de médecine, que les neurones per­dent à la naissance l 'apti tude à se diviser et ne la retrouvent j amais . Au cours de la phase de guérison, les foyers de Hamer se tuméfient, engran­gent des glies, cellules formant le tissu de soutien du système nerveux, pour réparer l ' isolement endommagé du réseau de neurones , puis désenflent de nouveau. Pendan t la phase de guérison, les foyers de Hamer ont naturelle­ment une tuméfaction cérébrale provisoire bien circonscrite. Elle peut nous poser des problèmes si le conflit a duré longtemps ou si cet œdème céré­bral est situé à un endroit défavorable. Mais en principe, après la guéri­son, le foyer de Hamer est la cicatrice anodine d'une maladie finie, le nom de tumeur cérébrale induit sciemment en erreur — tout au moins depuis que nous savons à quoi nous en tenir, c'est-à-dire depuis 5 ou 6 ans.

La Loi d 'airain du cancer n'est qu 'un schéma, qui indique la régularité du déroulement d 'une maladie cancéreuse, ou, une fois que le conflit est résolu, de l 'évolution de la guérison de cette maladie cancéreuse. L 'une et l 'autre se conforment aux mêmes règles.

Bien que la Loi d'airain du cancer ait été découverte tout d 'abord comme une corrélation purement empirique et soit constamment reproduct ible , les résultats obligent naturel lement à pousser la recherche et la réflexion. A lui seul le fait qu'il y ait beaucoup de conflits présentant simultanément plusieurs foyers de Hamer , comme le carcinome coronarien (aire péri-insulaire de l 'hémisphère droit et hémisphère cérébelleux droi t) , ou des con­flits de peur (aires corticales et médullaires), ne laisse pas de repos tant que l'on n 'a pas t rouvé comment tout cela se tient.

Voilà maintenant 6 ans que nous savons que tout cancer a « son foyer de Hamer spécifique » à un endroit déterminé du cerveau et que ce foyer de Hamer est causé par un D H S bien déterminé à teneur de conflit corres­pondan t , et cela fait 4 ans que l'existence de ces foyers de Hamer a été vérifiée.

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Dès le mois de février 1984j 'avais expliqué l'existence des foyers de Hamer par l 'histoire de l 'évolution : le fait que le compor tement mère-enfant des mammifères ait été p rog rammé jus tement dans la période phylogénétique où le cervelet était « en formation » explique que le centre-relais du com­portement mère-enfant soit localisé au cervelet. Ce centre-relais qui, en cas de maladie provoquée par un DHS avec conflit dans la sphère de relation mère-enfant devient un foyer de Hamer , émet, comme un ordinateur déré­glé, selon un code erroné qui provoque le cancer dans le sein controlatéral de la femme.

L'histoire de l 'évolution est restée pour moi depuis lors une fidèle con­seillère. A mon avis il n'y a pas moyen de comprendre vraiment la méde­cine si l'on ne garde pas constamment présente à l 'esprit l 'histoire de l 'évolution de l 'homme et de l 'animal. Ce n'est qu'en faisant preuve de curiosité, en examinant après coup comment s'y est pris le grand maître de la Création, que l'on est en mesure de comprendre non seulement ce qui est, mais aussi pourquoi il en est ainsi.

Une chose vraie, exacte, qui est authent ique, avérée et effective, c'est-à-dire conforme à la réalité, n 'est pas seulement vérifiable et reproductible , mais il y a moyen aussi d'en donner une explication évidente, claire et plau­sible. En effet, ce qui relève authent iquement de la Création a beau être souvent extrêmement compliqué, mais en principe c'est tout simple.

La Loi d'airain du cancer comme adjuvant thérapeutique

Depuis que nous connaissons le principe d'une maladie cancéreuse, les moyens dont nous disposons sur le plan thérapeut ique sont tout autres. Il se peut que certains t rouvent que j ' e x a g è r e en affirmant que 9 7 % des patients atteints du cancer pourraient survivre s'ils étaient traités comme il faut dès le début au lieu de commencer par être plongés dans toutes sor­tes de paniques par les pronostics pessimistes des médecins chefs et profes­seurs. Depuis que nous savons pourquoi le patient est malade et à quel stade de la maladie il se t rouve, comment il convient de le traiter sur le triple plan psychique, cérébral et organique, à quelles complications nous devons nous at tendre, nous pouvons en discuter t ranquil lement avec le patient, de manière à ce qu'il ne panique pas , d 'autant qu'il sait que 9 7 % peuvent s'en tirer, c'est-à-dire que le taux de mortali té de cette maladie n'est pas supé­rieur à celui d 'une mauvaise grippe : dès lors, nous pouvons entreprendre une thérapie systématique, à bon escient, au lieu de manipuler les patients avec une sotte arrogance, comme un apprenti-sorcier.

De son côté, le patient conservera son calme, sachant que les médecins connaissent le principe et, « à partir de ce principe » savent le guérir. La Loi d 'airain du cancer en tant que principe des relations de cause à effet du cancer nous a ouvert la porte !

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La maladie du cancer en tant que perturbation prévue par la nature du code normal

de comportement chez l'homme et chez l'animal

Nous l 'avons vu, ce livre traite des maladies cancéreuses, des perturbat ions du code normal de compor tement chez l ' homme et chez l 'animal. Bien entendu nous sommes parfaitement conscients du fait que ces perturba­tions dans le code de comportement sont tout aussi nécessaires et inévita­bles biologiquement que tout le code de comportement lui-même. Elles sont aussi nécessaires que la panne définitive du code de comportement , la mort . Imaginons que la mor t fût supprimée, ne serait-ce que quelques années ! Le code de comportement s'effondrerait d 'un seul coup.

La régularité avec laquelle ces per turbat ions du code normal de com­portement se déroulent mont re bien jus tement que la panne de codage est elle aussi incorporée dans le normal . Or, c'est exactement le contre-pied que prend la médecine classique, dite médecine moderne : pour elle les mala­dies sont des ennemies du genre humain, tout comme les bactéries, les virus, les puces et les punaises. Selon la conception de la médecine classique, le cancer est une cellule anarchique, qui prolifère sans plan et cherche à démolir l 'organisme, qu'il « dévore » après avoir détruit le système immunita i re . Or, dans la nature nous ne t rouvons aucun indice permet tant d'étayer ou de conforter de telles élucubrat ions biologiques. Au contra i re , le code de comportement de l'individu d'une espèce est en même temps intégré et coor­donné dans l 'ensemble du cosmos. La race du grand-duc ne s'applique pas à exterminer la race des souris, car les années suivantes la race des grands-ducs n 'aurai t plus rien à manger et de la sorte elle s'exterminerait elle-même. C'est ce qui explique qu 'après un hiver r igoureux les souris étant moins nombreuses , la race des grands-ducs ponde moins d 'œufs . La symbiose demeure en équilibre. Malheureusement, l 'homme s'est comporté par igno­rance comme un apprenti-sorcier et s'est lui-même catapulté hors de quan­tité de ces équilibres biologiques. Dans son arrogance il s'imagine qu'à l'aide de tous ses « ismes » et autres systèmes sociaux antibiologiques il est capa­ble de décliqueter le code biologique et de faire mieux que le créateur de la nature . Il en est exactement de même de la maladie cancéreuse. Le can­cer n'est pas une maladie provoquée par des microbes anarchiques ou par des molécules d ' A D N déboussolées, c'est une action systématique et coor­donnée de la na tu re , qui se déroule selon une loi r igoureuse, d 'après un code supérieur ne régissant pas le seul individu. Si l 'homme ne faisait pas tant de ravages en manipulant ce code supérieur, il fonctionnerait encore aussi bien que depuis des millions d 'années. Le fait d 'empêcher la coopé­ration des créatures entre elles selon ce code supérieur de compor tement est à mon avis plus désastreux que les deux grandes catastrophes naturelles qu'ait connues notre terre.

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Si donc le cancer n'est pas une catastrophe provoquée par des colonies de cellules déchaînées, mais une phase de notre vie tout à fait judicieuse, se conformant biologiquement à une loi rigoureuse, la Loi d'airain du cancer, il nous faut commencer par en avoir une compréhension toute nouvelle, afin de ne plus en avoir peur. Nous savons maintenant , par la Loi d 'airain du cancer et par le foyer de Hamer , comment cela fonctionne en gros. Nous savons pourquoi , quand et comment tel ou tel choc conflictuel (DHS) court-circuite telle ou telle aire de notre cerveau, qui tombe en panne et devient un foyer de Hamer . Mais nous savons aussi comment l 'organisme est en mesure de réparer lui-même ce foyer de Hamer si le conflit peut être résolu. Nous sortirions du cadre impart i à ce livre en postulant ici un « retour à la nature » pour toutes les sphères de la vie, de manière à permettre une réinsertion optimale du code de compor tement dans les données biologi­ques originales, après nous être efforcés au cours des dernières décennies des temps modernes de détruire l 'environnement biologique avec ses mil­liers d'équilibres, de symbioses et de cohabitat ion de toutes les espèces ani­males et végétales. Sans compter que les hommes présomptueux se sont employés à brasser toutes les races humaines que la nature avait réussi à élaborer par une sélection laborieuse. Si un Suédois a la peau aussi claire c'est pour que son épiderme pauvre en pigment puisse capter le rayon de soleil dont il a vivement besoin pour synthétiser la vitamine D. Un noir en Afrique a trop de soleil. C'est la raison pour laquelle sa peau a tant de pigments , qui le protègent contre un excès de rayons solaires. Il serait stupide de transférer les Suédois en Afrique et les Noirs en Suède. Nous pourr ions multiplier les exemples. Mais revenons-en à notre Loi d'airain du cancer : c'est une loi biologique. Lorsqu ' i l se produit ce type de D H S , il y a ici et là une rupture de champ au cerveau et court-circuit. Et les codes émis par cette aire cérébrale court-circuitée font démarrer dans l 'organe correspondant , ressortissant à cette aire, un cancer !

La Loi d'airain du cancer n'était à l'origine que le mécanisme de la genèse et de l 'évolution du cancer. Mais il m 'a fallu apprendre rapidement qu'il y a toute une série d'autres maladies, que jusqu' ici nous n 'avions pas l 'habi­tude d'appeler cancer, et qui au fond en étaient bel et bien un. Souvent nous ne connaissions que la seconde partie de la maladie cancéreuse, par exemple l ' infarctus du myocarde , la leucémie, le sarcome, etc.

Du coup se posait la question majeure de savoir si, et dans quelle mesure la phase de guérison des maladies cancéreuses est dangereuse. Il s'est avéré que la phase de guérison du cancer, lorsqu'elle se déroule comme prévu, comporte certes, selon le type de la maladie cancéreuse et la durée du con­flit qui a précédé, un risque certain pour la vie du patient , mais que grâce à la Loi d 'airain du cancer, il n'est guère d 'autre maladie où l'on puisse exercer une action prophylact ique avec autant de précision. Ce qui est mer­veilleux, jus tement , c'est que nous connaissons maintenant le mécanisme, que nous pouvons calculer en fonction des données fondamentales (DHS, CL) ce à quoi le patient doit s 'attendre et selon quel calendrier. Grâce au scanner cérébral nous disposons d'une méthode très fiable qui nous per-

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met de prendre prévent ivement les disposit ions visant à éviter cette « crise d'épilepsie » qui , dans le cas du carcinome coronai re , condui t à l ' infarc­tus du myocarde, à réduire l 'œdème cérébral, à ne pas attendre que le patient soit tombé à la maison pour le faire emmener à la clinique par le SAMU, mais à l'y faire admet t re à l'avance comme une par tur iente au terme de la grossesse, à le rassurer et à atténuer ainsi l'infarctus imminent, de manière à ce qu'i l puisse bien surmonter la crise. De même, en ce qui concerne la leucémie, par exemple, qui n'est pas à proprement parler une maladie, mais le signe sublime que le conflit de dévalorisation de soi est résolu. Pour notre médecine intensive remarquablement équipée, c'est un j eu d'enfant de main­tenir le pat ient à flot j u s q u ' à ce que l 'hématopoïèse des érythrocytes tourne de nouveau à plein régime, de faire la soudure en cas d 'anémie . Si seule­ment nous parvenions à nous défaire des dogmes absurdes et à ouvrir nos yeux de médecins à la réalité.

Il est difficile de s'imaginer à quel point la Loi d 'a i rain du cancer va t ransformer notre médecine tout entière. Mais le pivot, la charnière de la Loi d 'airain du cancer c'est le D H S ! En effet, c'est à l ' instant même du D H S que se décide à quoi le pat ient va associer son choc conflictuel. A la lumière de l 'histoire de l 'évolution, bien des choses qui sans cela nous paraî t ra ient to ta lement erronées ou incompréhensibles , s ' imposent à nous avec une nécessité cont ra ignante . Qu' i l y ait deux espèces de carcinomes de l 'œsophage peut être admis comme un fait, mais que le carcinome de l 'estomac et l'ulcère de l 'estomac soient tous deux des cancers de type tota­lement différent, tout en étant dans le même organe, voilà qui fera d 'abord hocher la tête à bien des gens. Mais lorsque les mêmes auront lu et compris le chapitre sur les connexions ontogénétiques entre les différentes tumeurs , lorsqu'i ls se seront rendu compte pourquo i il ne peut en être aut rement du point de vue embryologique , alors ces mêmes gens diront : « Evidem­ment , comment pourrai t- i l en être aut rement ? »

Il en est de même des maladies infectieuses. A première vue d 'aucuns diront : « Voilà main tenan t que la tuberculose s'inscrit à son tour sur la liste des maladies cancéreuses. A ce rythme-là il n'y aura bientôt plus de maladie qui ne soit pas un cancer. » Après avoir lu le chapitre sur les mala­dies infectieuses, les mêmes ne manqueron t pas de dire : « Comment se peut-il que nous ayons été si longtemps aveugles ? »

Heureusement , je n 'en suis pas réduit à des spéculations ou à des théo­ries, mais suis en mesure de fournir des preuves sous forme de foyers de Hamer . En effet, tout ce qui se produi t dans l 'organe, doit avoir sa corré­lat ion au cerveau. Je t rouve vra iment inutile de perdre son temps à écouter les apprentis-sorciers que sont les « neurochirurgiens », qui avec une niai­serie insouciante extirpent à coups de bis tour i ces aires de corréla t ion céré­brales , comme si l 'on pouvai t réparer un ordinateur d 'avion à coups de mar teau . Mais lorsqu 'avec une admirable régularité je t rouve toujours le foyer de H a m e r responsable du carcinome à chou-fleur de l 'estomac au tronc cérébral (pont) et celui qui est responsable du cancer ulcéreux de l 'esto-

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mac au lobe pariétal droit au-dessus de l'insula, à la base du cortex somato-sensitif, ce n 'est pas sans raison.

A un moment donné l 'embryologie nous a fait faux bond . Nous ne t rou­vons rien, ou presque rien sur les « migrat ions de l 'épithélium pavimen-leux » dans les « temps modernes du cerveau ».

C'était cela, précisément, le point faible, qui explique pou rquo i nous n 'avons j ama i s pu comprendre la nature des tumeurs . Nous n 'avions pas compris le cerveau et sur le p lan ontogénét ique nous ne savions rien des « migrat ions de l 'épithélium pavimenteux de l 'ectoderme ».

La Loi d 'a i rain du cancer nous a appris à comprendre le cancer, mais elle a valu aussi une nouvelle intellection de la médecine tout entière.

Pour moi, la Loi d 'airain du cancer est la clef de la médecine tout entière. La découverte de cette clef est à mes yeux le legs, le tes tament de m o n fils Dirk. Il se peut que nous autres vivants nous n 'ayons pas été assez libres d'esprit , exempts de prévent ions , pour t rouver cette clef si difficile et si simple. Il n'y avait peut-être q u ' u n homme d 'une autre dimension à pou­voir la t rouver — un mort !

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9. Foyers de Hamer lieu de métastases cérébrales

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Tant qu'elle sera bloquée par son dogmat isme, la médecine classique ne pour ra j amais trouver un système, une explication cohérente aux phéno­mènes du cancer. Me recevant en privé chez lui en novembre 1983, un grand pa t ron de CHU allemand confronté à ma découverte du foyer de Hamer s'exclamait : « Comment se fait-il que nous ayons été si longtemps aveu­gles ? ». Mais lorsque trois semaines plus tard il eut l 'occasion de vérifier dans 35 cas avec six autres collègues universitaires le bien-fondé de cette découverte, il n 'osa pas franchir le pas et la reconnaître officiellement : « Ce serait avouer l 'absurdité de tout ce que nous avons fait au cours des dernières décennies ».

Un des dogmes les plus sacro-saints de cette médecine classique est, en effet, celui de ces fameuses tumeurs cérébrales, qui en fait n'existent pas . Ceux qui croient dur comme fer à cette vérité inébranlable parce que « magis-ter dixit », s 'imaginent voir ces « habits neufs de l 'empereur » (conte d 'Andersen), dont la foule se fiant à la rumeur admirait la beauté et la coupe parfaite j u s q u ' a u moment où une petite fille voyant passer le monarque fier comme Artaban sous son dais superbe en tête de la procession, s'écria : « Mais l 'empereur n 'a pas d 'habit , il est tout nu. »

Dans cette parabole qui depuis un siècle enchante les petits enfants du monde entier, l'écrivain danois démasque avec humour la genèse et le méca­nisme de l 'aveuglement collectif, savamment entretenu. Pour la confection de cet habit inexistant, des imposteurs se faisant passer pour des t isserands habiles étaient parvenus à convaincre l 'empereur que le tissu aurait la p ro­priété merveilleuse d'être invisible aux niais et aux incompétents ; ainsi, le chef de l 'Etat n 'aurai t pas de peine à repérer les imbéciles parmi ses fonc­tionnaires et ses ministres.

Tous les « experts » de haut niveau que l 'empereur chargea successive­ment d'apprécier la qualité de l 'habit inexistant — dont les faux tisserands empochaient le prix au lieu de le confectionner —, eurent peur de passer pour des imbéciles en ne voyant pas ce que tous les autres avaient admiré avant eux. Pris à son propre piège, l 'empereur dérouté par la convergence de toutes les « expertises » eut peur à son tour d'être pris pour un imbécile par ses ministres et déclara « magnifique » le chef-d 'œuvre inexistant de ces imposteurs, auxquels il conféra le titre de « gentilshommes tisserands ».

Sortie, comme toujours, de la bouche d'un enfant, la vérité finit par desil-ler les yeux des adultes et bientôt dans la foule bernée et flouée qui suivait la procession on se mit à répéter, d 'abord à mi-voix, puis à cor et à cri, ce que l ' innocente petite fille avait découvert toute seule : « L 'empereur est tout nu ». En entendant la rumeur popula i re , le chef de l 'Etat prenant soudain conscience de sa nudité coram populo se mit à frisonner. Il se rai­sonna pour tan t et, préoccupé avant tout de ne pas perdre la face, il décida de conduire la procession j u s q u ' a u bout , comme si de rien n 'étai t . Bom­bant le torse, il se donna un air encore plus altier, tandis que ses chambel­lans continuaient à porter cérémonieusement la traîne qui n'existait pas .

Ainsi, le mirage des tumeurs cérébrales bénignes ou malignes, dont nous maintenons la fiction envers et contre tout pour ne pas endosser devant

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l ' immense cortège des malades bernés par nous l 'écrasante responsabili té des « absurdités commises au cours des dernières décennies », relève du même phénomène hallucinatoire que les prétendues « métastases cérébra­les », et il est grand temps qu 'une voix s'élève pour proclamer que « le roi est nu ».

A l'origine de cette méprise hallucinante, il y a toujours le dogme de l'ori­gine monoclonale du cancer, de la prolifération absurde et désordonnée, incontrôlée et irrationnelle de cellules anarchiques à partir d 'une seule cel­lule dévoyée, « transformée ». Bien qu'aucune preuve n'ait jamais été appor­tée, ce dogme implique aussi qu 'une part ie des cellules anarchiques, disséminées par voie artérielle dans d 'autres organes, y fondent des colo­nies, des tumeurs-filles, dites « métastases », du mot grec « métastasis » signifiant « changement de place ». Dans cette opt ique, pour que des cel­lules cancéreuses puissent gagner à la nage des territoires éloignés de l'orga­nisme, elles seraient bien obligées d 'emprunter la voie vasculaire artérielle, étant donné que dans les systèmes veineux et lymphatique le sang et la lymphe circulent de la périphérie vers le centre, c'est-à-dire vers le cœur, et non vers la périphérie.

Or, c'est en vain que des milliers d'expériences ont été faites, même sur des humains , pour t rouver des cellules cancéreuses dans le sang artériel. Sauf dans le cas d 'opéra t ions , on n'y est encore j amais parvenu. Bien que l'on ait passé au peigne fin les cellules sanguines, on n'y a j amais trouvé aucune cellule cancéreuse.

C'est sur cette première lourde méprise scientifique que repose le dogme des prétendues métastases. La seconde est la fille illégitime de la première : étant donné que selon le premier dogme tous les carcinomes dits secondai­res sont censés être des « métastases » d 'un cancer préexistant , dit cancer

primitif, on est amené dogmat iquement à admettre les t ransformat ions , les métamorphoses les plus fantastiques de cellules cancéreuses.

Ainsi, par exemple, le carcinome d'un tissu épithélial pavimenteux dérivé de l'ectoderme serait en mesure de se transformer en adénocarcimone, c'est-à-dire en cancer d 'un tissu glandulaire ou ganglionnaire, dérivé de l'endo­derme, et vice versa. Ou bien, un adénocarcinome du tractus intestinal, dérivé de l'endoderme, serait capable d 'engendrer une ostéolyse, c'est-à-dire une résorption du tissu osseux, dérivé du mésoderme, et ensuite des métastases ostéosarcomateuses mésodermiques, tandis qu 'à l ' inverse, des sarcomes, c'est-à-dire du tissu conjonctif mésodermique, réussiraient le tour de force de donner naissance à des métastases carcinomateuses ectodermi-ques : bref, c'est la jument qui vêle.

Evidemment , ces « métamorphoses » abracadabrantes ne s'expliquent que par l ' immobil isme dogmat ique . On imagine alors l a jo ie éprouvée par un « anapath » dont le diagnostic pèse lourd, lorsqu'i l constate qu 'une « métastase » sous forme de tache ronde au poumo n , présente presque le même type histologique — adénocarcinome — que la tumeur dite « primi­tive », par exemple le carcinome du côlon. Il s'empresse alors de parler de « métastase authentique », ce qui fait douter naturellement de l 'authen­ticité des autres (90%) « diagnostics de métastases ». Mais qu 'à cela ne

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t ienne. On n'est pas à cela près. Les histologues prennent les choses comme elles viennent, et parfois, comme on le voit, elles conviennent particulière­ment bien.

En réalité, les choses se passent de la manière suivante : A l'instant même où un violent choc conflictuel, un D H S , nous prend au dépourvu, tel un gardien de but pris à « contre-pied », dans un isolement psychique tota l , il se produit au cerveau sous l ' impact de ce choc un foyer de Hamer. A chaque type de choc conflictuel, que nous pouvons appeler aussi choc con­flictuel biologique, correspond une aire bien spécifique de notre cerveau et en même temps une part ie bien déterminée de notre organisme.

Prenons le cas, par exemple, d'un conflit sexuel : lo r squ 'un femme qui surprend son mari « en flagrant délit » ressent ce choc brutal comme une

frustration sexuelle et non pas tellement comme une t rahison, un abus de confiance, à l ' instant même de cette réaction foudroyante une aire céré­brale bien spécifique est court-circuitée dans la région temporo-par ié ta le gauche si cette femme est droitière. A cet instant même, des dizaines de milliers de cellules du col de l 'utérus — et pas seulement une — dégénèrent en cellules cancéreuses. Du fait que l'orifice ou le col utérin se prêtent par­ticulièrement bien à l 'observation, nous pouvons constater qu 'au début des centaines d'îlots cancéreux sont environnés de tissu normal . Jusqu ' ic i , la médecine classique postulait que la tumeur cancéreuse devait nécessaire­ment se développer à partir d'une seule cellule transformée. Ce qui, nous l 'avons vu, est absolument faux.

Sur cette méprise fondamentale érigée en dogme sont venus se greffer d 'autres dogmes tout aussi erronés, tel celui de l ' immortal i té de la cellule cancéreuse, capable de proliférer indéfiniment et conduisant inexorable­ment à la mort . Et bien que le dogme de l 'origine monoclonale du cancer se soit avéré inexact, on continue de soutenir mordicus son fils illégitime, le dogme secondaire de l ' immortal i té , de la prolifération indéfinie des cel­lules à part ir d 'une seule cellule, ce qui est tout aussi faux.

De même qu 'à l ' instant du choc conflictuel des dizaines de milliers de cellules dans une aire bien spécifique de l 'organisme dégénèrent simulta­nément en cellules cancéreuses, de même, au niveau cérébral , ce n'est pas seulement une cellule unique qui est court-circuitée à l ' instant du choc fou­droyant : dans l'aire spécifique du cerveau correspondant à la couleur, à la nuance du conflit, des millions de cellules cérébrales sont mises simulta­nément en court-circuit et cette rupture de champ branche l 'organisme tout entier en sympathicotonie.

S'il est vrai qu 'à un certain type de conflit correspond au cerveau une aire déterminée, nous n 'avons pas de peine à concevoir qu'il puisse y avoir des milliers, voire des centaines de milliers de conflits plus ou moins appa­rentés, se distinguant par la couleur ou la nuance : leurs impacts au même endroit ou à proximité s'inscrivent dans l 'aire cérébrale en donnant nais­sance à un foyer de Hamer selon un filigrane toujours nuancé et original en fonction de la couleur du conflit. Au stade de la cicatrisation il se peut que nous ne puissions plus distinguer ce filigrane original.

Avec le temps , nous apprendrons à observer et à différencier les conflits

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biologiques qui sont à l'origine de cette maladie du cancer. L 'âme humaine, l 'âme animale, est infiniment diverse et nuancée selon les individus, bien que pour l 'observateur superficiel il semble, à première vue , qu 'à l ' inté­rieur d 'une même race — h o m m e s , chiens, souris ou éléphants — l 'âme soit monocorde et tissée sur un modèle s tandard. C'est vrai aussi de cha­que conflit, qui est toujours un peu différent d 'autres conflits similaires, dont les autres individus de la même race ont fait l 'expérience dans des contextes conflictuels analogues. La diversité inouïe des cas de figure pos­sibles au jeu d'échec nous paraît cependant bien primitive par comparai ­son avec les facultés de combinaison des cellules cérébrales humaines et animales. En effet, dans notre cerveau — et aussi dans celui d 'une souris minuscule — ce ne sont pas 64 cases d'échiquier dont dispose notre « matière grise », mais des milliards ordonnées dans un espace à trois dimensions enrichi des dimensions électriques, sans compter les autres dimensions que nous ne connaissons pas encore.

La seconde méprise scientifique érigée en dogme est tout aussi absurde que la première. Il faut bien se rendre compte en effet de ce que cela veut dire en clair : une cellule carcinomateuse endodermique, c'est-à-dire une cellule d 'adénocarc inome, devrait au cours de sa brève migrat ion, encore j amais observée, en direction d'un tissu osseux d'origine mésodermique, prévoir exactement l 'endroit où elle va atterrir et accomplir en un tour de main une métamorphose fondamentale pour devenir soudain un tissu dérivé du mésoderme et former un ostéosarcome, ou vice-versa. Bien entendu, il n'y a pas moyen de reproduire cette métamorphose en éprouvette ou en culture. En effet, on ne peut y cultiver pra t iquement que des « sarcomes » de tissu conjonctif, qui au fond ne sont que des bourgeonnements , des pro­liférations inoffensives, aux dépens de ce tissu ou des tissus qui en déri­vent. Selon les manuels d 'oncologie, la propor t ion de ces « sarcomes » constituerait 95% des soi-disant « tumeurs » reproduisibles en culture. Il est probable que l'on ne puisse absolument pas reproduire de véritable car­cinome en culture, ce qui serait d'ailleurs conforme à la Loi d 'airain du cancer. En revanche, il est tout aussi conforme à la Loi d 'airain du cancer que les cellules du tissu conjonctif dérivé du mésoderme aient une grande puissance proliférative, qui est d'ailleurs indispensable à la guérison, de sorte qu'elles sont même capables de poursuivre la division cellulaire, la mitose, en culture : une auto filant à toute allure et passant soudain de la 5' vitesse au point mort est encore capable de franchir sur sa lancée plu­sieurs centaines de mètres grâce à sa masse d'inertie.

L ' invraisemblance de ce dogme des métastases saute aux yeux lorsque nous comprenons qu'à un endroit déterminé du corps c'est toujours le même type de cancer qui se développe. Depuis que je m'en suis rendu compte et que l 'ont reconnu aussi des professeurs d'histologie et d 'h is topatholo-gie, des écailles me sont tombées des yeux. Finalement , l 'histopathologie qui, en vertu d 'une erreur dogmat ique et grâce à un tour de prestidigita­tion s'est arrogée une fonction de « jugement dernier », est superflue. Elle ne se justifierait que pour spécifier dans des zones limitrophes (p. ex. côlon-sigmoïde-rectum) où se t rouve exactement le siège de la tumeur , dans la

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mesure où ce n'est pas plus facile de le déterminer sur le scanner cérébral. Dans certains cas d'espèce il serait peut-être intéressant de préciser si la tumeur est encore le siège de mitoses ou s'il s'agit d'un vieux cancer inac­tivé ne donnant plus lieu à une division cellulaire : lorsque les antécédents ne sont pas bien élucidés et qu 'un scanner cérébral ne permet pas de faire toute la lumière. Mais dans la plupart des cas il est tout à fait superflu de procéder à un examen histologique étant donné qu 'à un endroit donné de l 'organisme une tumeur présente toujours la même formation histologique.

Venons-en maintenant aux soi-disant « tumeurs cérébrales » ou « métas­tases cérébrales », qui dans cette acception n'existent ni les unes ni les autres.

La troisième lourde méprise dogmatique c'est que le cerveau ne puisse pas être l'ordinateur de l'organisme, sous peine d'être acculé à reconnaître « l 'absurdité de tout ce que nous avons fait au cours des dernières décen­nies ». Dans la logique de cette erreur dogmat ique , si le cancer provenait d 'une seule cellule t ransformée, il faudrait bien que ces phénomènes céré­braux que mes adversaires avaient baptisés par dérision ces « drôles de foyers de Hamer » soient des « tumeurs primitives », ou du moins des « métas­tases ». Or, dès la première année de médecine les étudiants apprennent que la cellule nerveuse, ou neurone matu re , n 'est j amais le siège de mito­ses, elle a perdu sa capacité de division, de sorte qu 'une multiplication ou un renouvellement de cellules vieillies n'est plus possible. La seule chose qui puisse se multiplier c'est le « tissu conjonctif cérébral », la névroglie, tissu de soutien et d 'enveloppement fait de cellules gliales, tout comme dans le reste de l 'organisme le tissu conjonctif est capable de proliférer en vue de la cicatrisation, de l 'a l imentat ion et du soutien tissulaire. Nous disons donc que le tissu conjonctif dans l 'organisme et le tissu glial au cerveau n 'on t qu 'une fonction nourricière, un rôle de support et de cicatrisation. De fait, nous n ' avons encore j amais vu un seul neurone être le siège de mitoses , nous n ' avons encore j ama i s constaté de mult ipl icat ion, de proli­fération de neurones , et pour tan t , faisant fi de ces vérités fondamentales inculquées en première année de médecine, les médecins continuent de parler de tumeurs cérébrales, voire de « métastases cérébrales ».

Que se passe-t-il donc au jus te dans notre cerveau lorsqu 'apparaî t ce que d'aucuns appellent une « tumeur » et que j 'aff i rme être un foyer de Hamer ?

En fait, c'est tout ce qu'il y a de plus simple, il s'agit d 'une invention géniale de la na ture , d 'une construction magistrale , dont la médecine clas­sique a totalement méconnu l 'existence. Excisant des tuméfact ions céré­brales généralement anodines , la neurochirurgie mutile le patient qui sort de la salle d 'opérat ion amoindri pour le reste de sa vie, en admettant qu'il survive, ce qui est très rare du fait de la panique qui s'ensuit et des altéra­tions irréversibles de la personnali té .

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Qu'est-ce qu'un foyer de Hamer et que se passe-t-il au cerveau lors du DHS ?

Le foyer de Hamer au cerveau — ce sont mes détracteurs qui ont inventé ce terme, en l'affublant de l 'épithète « comique », c'est-à-dire « bizarre », « étrange », « drôle » — désigne l 'aire, la région, ou l 'endroit du cerveau qui est le point d'impact du D H S . Cette localisation n'est pas fortuite : c'est le relais d 'ordinateur que l'individu associe à l ' instant même du D H S , en fonction de la teneur du conflit, de sa coloration très particulière. A l ' instant même du D H S , l 'organe en corrélation avec cette aire spécifique du cerveau, est atteint du cancer. Allant de pair avec la progression du con­flit, le foyer de Hamer se développe au cerveau, c'est-à-dire que l'aire atteinte s'étend ou s'altère plus intensément, tandis que simultanément le cancer progresse dans l 'organe, soit que la tumeur devienne plus massive par une authentique division cellulaire mitot ique (endoderme), soit qu'elle se tra­duise par une progression de la destruction nécrotique (mésoderme), soit encore que le résultat donne lieu à quelque chose d'intermédiaire (ectoderme). C'est ce que nous apprend en effet la Loi d 'airain du cancer, et c'est tou­jou r s comme cela que ça se passe.

Mais que sont donc ces foyers de Hamer au cerveau ? S'ils sont bien visibles, les neuroradiologues les prennent par ignorance pour des tumeurs ou des métastases cérébrales. Moins distincts, ils provoquent un désarroi général. S'ils présentent un œdème périfocal bien circonscrit et ressortent bien aux produi ts de contraste , ils sont qualifiés de « tumeurs cérébrales à progression rapide ». S'ils font de gros œdèmes , sans que le foyer de Hamer soit visible (comme c'est généralement le cas des foyers de Hamer de la moelle), c'est de nouveau l 'embarras et la perplexité. S'ils apparais­sent au cortex, ils sont interprétés à tort comme des tumeurs des méninges. Mais au fond, il s'agit toujours de la même chose, perçue à divers stades de l 'évolution : des foyers de Hamer !

Par définition, les tumeurs cérébrales, je l'ai déjà dit, n 'existent pas : après la naissance, le neurone mature a perdu sa capacité de division, il ne peut pas proliférer même sous des conditions interprétées à tort jusqu ' ic i comme tumeurs cérébrales. Et par conséquent sous aucune condit ion. La seule chose qui puisse se multiplier ce sont les cellules névrogliques, qui forment le tissu de soutien du système nerveux : ce tissu conjonctif du cer­veau qui a exactement la même fonction que le tissu conjonctif de notre corps, sauf qu'il est en grande partie d'origine ectodermale. Ces foyers de Hamer clairs, rendus étanches par les cellules gliales, sont pris à tort pour des tumeurs cérébrales, et d ' innombrables patients ont payé cher cette erreur : l'excision de ces foyers les a mutilés et estropiés à tout j amais . Alors que l 'organisme se répare et se régénère à part ir de ces foyers de Hamer , il n'y a pas lieu de s'en effrayer et de t ronquer le cerveau, il faut au con­traire s'en réjouir.

Voyons maintenant point par point comment cela se passe : lors d 'un

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D H S , le « centre-relais ad hoc » au cerveau est marqué et devient ainsi un foyer de Hamer . Cette aire est « court-circuitée ». Je me sers de cette image parce que nous ne sommes pas encore bien fixés sur la nature exacte de ces phénomènes bio-électriques. Il y a longtemps que nous pourr ions être mieux renseignés à ce sujet si l 'exorcisme prat iqué par la médecine sympto-matique n 'avai t pas bloqué toute recherche utile dans ce domaine. Ce foyer de Hamer est donc en état de court-circuit, de sympathicotonie durable . Les cellules cérébrales n 'en meurent pas précisément, tout au moins pas si vite, mais cela ne les arrange pas non plus . Imaginons qu 'un circuit élec­tr ique t rop ténu ait à supporter un courant d 'une intensité et d'un voltage t rop élevés. Le câble se met à chauffer indûment et c'est d 'abord l ' isolant qui est grillé. Sur le plan bio-électrique c'est un peu différent, et dans le cerveau il nous faut concevoir les cellules cérébrales comme un réseau infi­niment compliqué. Du fait de la sympathicotonie durable , qui en principe est quelque chose de normal , mais dont il ne faut jus tement pas abuser, les circuits de communication des cellules cérébrales se détériorent, de même que l 'organe corporel est endommagé par le cancer. Ju squ ' à la fin de la phase active du conflit, le foyer de Hamer ne paraît pas subir de modifica­tion a larmante . Nous pouvons voir par exemple en R .M.N. qu'il y a une différence par rapport au milieu ambiant , mais cela n 'a encore rien de bien dramat ique . Mais la réalité est toute différente et nous ne pouvons évaluer les dégâts qu 'une fois intervenue la conflictolyse. A présent , dans la phase postconflictolytique nous pouvons mesurer l 'ampleur des dommages cau­sés. En effet, dès le début de la phase pcl, l 'organisme commence à réparer les dégâts de la tumeur cancéreuse au niveau organique.

Plan psychique :

C'est la mise au repos. Le psychisme doit se refaire. Le patient se sent las, mais « comme libéré ».

Plan cérébral :

Il y a répara t ion du foyer de Hamer . Nous allons maintenant voir cela de plus près .

Plan organique : La réparat ion de la tumeur cancéreuse ou de la nécrose est entreprise soit par réduction bactér ienne, soit par cicatrisation, mais toujours à l'aide d 'une œdémat isa t ion suffisante comme signe de guérison.

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La réparation du foyer de Hamer La première chose que nous voyons au début de la phase pcl c'est que le foyer de Hamer est entouré d 'un « ourlet œdémat ique périfocal », à la manière d'un échaffaudage posé autour d'une vieille maison à réparer. Tou­tefois, cet œdème n'est pas seulement périfocal, il est également intrafo-cal, c'est-à-dire qu'il inonde de part en part le foyer de H a m e r proprement dit. En même temps , l 'organisme procède à la rénovat ion des isolants des lignes de connexion entre les neurones. Il faut cependant attendre un peu pour apercevoir ce processus au scanner cérébral. Pour assurer une meil­leure isolation, l 'organisme déverse une grande quanti té de cellules gliales entre les mailles du treillage neuronal. Cette prolifération gliale dans le foyer de Hamer — qui est en soi un phénomène tout à fait positif, et nullement morbide , de guérison spontanée de l 'organisme — a été prise jusqu ' ic i par les neurochirurgiens pour une « tumeur néoplasique » et extirpée à des mil­lions d'exemplaires. C'est là une des plus grosses bourdes commises en méde­cine ! N ' impor t e quel guérisseur de la brousse est un sage par comparaison avec cette arrogance ignare, car dans toute sa vie il n 'a probablement pas commis autant de sottises qu'un neuro-chirurgien en l'espace d'une semaine.

Une fois que le foyer de Hamer a un œdème intra- et périfocal, c'est devenu un « processus expansif », c'est-à-dire que pour gagner de la place il cherche à écarter, à refouler l 'environnement, ou bien comprime le tissu cérébral environnant . Cet espace recherché peut être fourni en partie par les deux ventricules latéraux. Ils cèdent facilement du fait que la liqueur cérébrale est évacuée et font ainsi de la place pour le foyer de Hamer en voie d 'expansion. Ce foyer de Hamer œdémat isé , en expansion, est facile­ment reconnaissable sur le scanner cérébral, no tamment au cerveau pro­prement dit, du fait que la symétrie est r ompue sous l'effet de sa poussée. Ceci mis à part , la densité est facile à mesurer et l 'œdème a une plus faible densité que le tissu cérébral. Enfin, le produi t de contraste permet de met­tre en évidence le foyer de Hamer , dont l 'activité métabol ique est cons­tamment accrue.

Nous n'allons pas nous arrêter ici sur les complications possibles des foyers de Hamer et leurs thérapies , que vous pourrez lire au chapitre sur la théra­pie du cancer (chap. 11). Si l'on arrive à maîtriser la phase critique de tumé­faction du foyer de Hamer par la réfrigération, la cort isone, etc. , le foyer de Hamer , la tuméfaction s 'atténue. Il reste une cicatrice gliale au cerveau sans œdème. L'expérience de 10 000 patients montre que les cicatrices gliales n 'entraînent prat iquement pas de déficits neurologiques, elles n 'entrent tout au moins pas en ligne de compte et ne sont généralement pas remarquées .

Il est néanmoins un type de complication dont il me faut rendre compte dès à présent, faute de quoi vous ne comprendriez pas les images suivan­tes : du fait de l 'œdème intrafocal, il se peut que le foyer de Hamer se déchire de l 'intérieur, qu'il y ait quasi explosion, la communicat ion entre les cellules cérébrales étant perturbée. Il se forme à l ' intérieur un kyste de liquide céphalorachidien et le foyer de Hamer se présente sous la forme

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d'un anneau blanc autour de ce kyste. Même alors la guérison se passe en général assez bien et il est é tonnant de constater que le patient s'en tire le plus souvent à si bon compte , qu'il y ait si peu de déficiences cérébrales.

Nous avons affaire ici à l 'une des plus belles images de ma collection. On y voit un impor tant foyer de Hamer à gliose marginale dans la région péri-insulaire de l 'hémisphère droit, avec gros œdème périfocal et œdème intrafocal (flèche à droite). Une seconde flèche désigne en position occipi­tale paramédiane gauche le centre-relais correspondant au testicule gauche (pas de controlatéral i té) . Là aussi nous avons affaire à un œdème intra-et périfocal. A noter enfin le teint foncé de la moelle en posit ion dorsale des cornes postérieures du ventricule latéral — des deux côtés —, corres­pondant à une dévalorisation de soi et à des ostéolyses dans la région du bassin — des deux côtés —, tous les conflits étant en solution, c'est-à-dire en phase de guérison.

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Que s'était-il passé ? Il s'agit d'un vieux paysan de la Basse-Saxe, Etat de l 'Allemagne occidentale sur la mer du Nord . Il pensait que son fils uni­que, victime d 'un grave accident de la circulation, n 'avai t aucune chance de s'en tirer. Comme c'était le seul héritier de la ferme, le père fit un très grave conflit de terri toire, ce qui se comprend sans peine quand on connaît la mentali té de la populat ion paysanne. En bon père qu'il était il fit aussi un conflit de per te , avec carcinome testiculaire gauche. Dès qu'il apprit l 'accident, il ressentit une douleur angoissante au cœur, fit une angine de poitr ine. Il n'y a rien de surprenant à ce qu'il ait fait en même temps une grosse dévalorisation : en effet, un paysan de Basse-Saxe dont la ferme n 'a pas d'héritier, ne compte plus beaucoup pour son entourage .

Reprenons maintenant le texte original du livre « Le cancer, maladie de l 'âme » de février 1984 : « Le patient dans l'état où il se trouvait après l'infarctus du myocarde. Le DHS remontait à six mois au moins. Au moment où son fils avait eu un grave accident de m o t o , il resta longtemps au ser­vice des soins intensifs. Son père pensait qu'il serait estropié à vie. Mais en dépit des pronost ics pessimistes, le fils se remit de son accident, recou­vra la santé. Quatre semaines après qu'il eut repris le travail à la ferme, son père fit un infarctus du myocarde , avec vertiges, céphalées, déséquili­bre . Il en souffre aujourd 'hui encore, mais à part cela, il se sent bien. Gros foyer de Hamer à droite avec œdème intra- et périfocal, expression du car­cinome coronaire ». Dans le livre « Cancer, maladie de l 'âme », la coupe crânienne est plus élevée sur le scanner cérébral. Il est plausible que l'on fasse deux conflits simultanés.

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Le même patient que précédemment. Le foyer de Hamer a un gros œdème intrafocal et l 'œdème périfocal est également important . On dirait que le foyer p roprement dit a éclaté, de sorte qu'il en résulte à présent une sorte de kyste. De ce scanner et du précédent il ressort que le foyer correspon­dant au conflit de territoire n'est pas limité à un seul « lobe cérébral », mais situé autour de Vinsula, c'est-à-dire autour du lobe caché au fond de la scissure de Sylvius. On dit qu'il est « péri-insulaire » : il participe donc à la fois du lobe tempora l , du lobe frontal et du lobe pariétal . S'il n 'avai t « explosé », la situation paraî t rai t moins dramat ique . Quand on opère de tels foyers de Hamer , qui sont inoffensifs, on découvre que l'ourlet blanc n'est constitué que pour une partie seulement de névroglie, l 'autre partie est un tissu cicatriciel conjonctif tout à fait normal , d'origine mésodermique. A l'intérieur d 'un kyste de ce genre résultant de l 'explosion, on trouve sou­vent un peu de vieux sang, signe que le déchirement explosif du tissu peut provoquer aussi la rupture de petits vaisseaux sanguins.

Pour tentant qu'il soit de ponct ionner le kyste formé par l 'explosion, qui serait alors ficelé comme un ballon dont l'air s'est échappé, on risque de provoquer une infection avec encéphalite à la clé. Il est vrai que le sympto-matisme crânien impose parfois une telle démarche. D'un point de vue stric­tement technique, une ponct ion avec stéréotaxie ne pose pas de problème.

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Ces images proviennent du scanner d 'un homme de 55 ans, dont le cas sera traité à fond à la rubrique des cancers des os et des ganglions lympha­tiques et à propos des conflits centraux. Je me contenterai donc de mon­trer ici que dans la même série de scanner cérébral le patient présente un certain nombre de foyers de Hamer différents qui, bien entendu, ont tous une corrélation sur le plan psychique et une corrélation dans le domaine organique. Pour le non-init ié, tout cela donne l ' impression d'un pêle-mêle chaotique de taches noires et de taches blanches, et pour la médecine t radi­tionnelle ignare, les taches noires aussi bien que les taches blanches ne sont que des « métastases ». Mais l'initié porte sur ces images un regard averti, il les voit avec des yeux tout différents. Il est en mesure d'établir une dis­tinction précise entre foyers de Hamer — les taches claires colorées de blanc par les produits de contraste — et œdèmes périfocaux — les ourlets de colo­ration foncée disposés autour des taches claires. Disposant des cartes du cerveau, nous savons naturellement tout de suite où chercher le cancer cor-

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respondant à un foyer de Hamer déterminé. Bien évidemment , nous con­naissons aussi le type de conflits qu 'a dû faire le patient et à quel stade de l 'évolution (phase active ou phase postconflictolytique du conflit) doit se trouver la maladie : en effet, dès lors qu 'un foyer de Hamer a un œdème périfocal (et intrafocal) , ce cancer doit forcément se t rouver dans la phase pcl. Il nous faut donc travailler avec un maximum de précision à la manière d'un commissaire de la P. J. lorsque nous procédons à l 'anamnèse de notre patient. Pour celui-ci, en effet, de même que pour le médecin qui l'inter­roge, il est fort insatisfaisant et même frustrant que le cas ne soit pas par­faitement élucidé, il faut que cela « se tienne », qu'il n'y ait pas de foyer de Hamer inexpliqué. Ou bien le patient n 'a pas tout dit (parce que c'est peut-être embarrassant ) , ou bien le médecin a mal travail lé.

Sur l ' image de droite, en bas de la page 112, nous voyons une aire (flè­che inférieure à droite) qui ne semble pas avoir de foyer de Hamer bien distinct, mais qui en revanche produit un net refoulement : en comprimant la corne antérieure du ventricule latéral droit , elle la fait apparaî t re plus mince que la corne antérieure gauche. Mais ce n'est pas pour rien qu 'un ventricule est compr imé, et lorsqu'i l y a un processus expansif, il faut que nous en t rouvions le centre. C'est le foyer de Hamer , un foyer œdématisé . Le cancer corrélatif à ce foyer de Hamer , par exemple, est un cancer bron­chique. Lor squ ' à la fin de ce livre vous aurez un peu plus d'expérience, vous le verrez au premier coup d'œil. L' image de gauche et l 'image au centre de la rangée inférieure présentent en outre une part iculari té qui les distin­gue des autres foyers de Hamer : il s'agit du foyer de Hamer du conflit central ou du conflit paracentra l . C'est à un type de ce genre paracentral que nous avons affaire ici. Ce sont des conflits de toute sorte, dont l'effet sur le patient est si foudroyant, que parfois « seul » l 'environnement immé­diat, mais souvent l 'ensemble du cerveau prend la configuration concen­trique d'une « cible en anneaux » débordant la frontière hémisphérique ! Sur l'image du milieu la flèche pointe vers le « centre de séisme », pourrait-on dire par analogie avec une secousse tel lurique, qui se produit en pro­fondeur à part ir d 'un épicentre, ou bien, pour employer une autre image, elle pointe vers le cratère central de ce volcan. A la fin de ce chapitre nous verrons encore davantage de conflits centraux de ce genre. Je n'ai pas l'inten­tion d'exposer ici chaque cas en détail. Le lecteur en t rouvera suffisam­ment aux chapitres spéciaux sur le cancer des divers feuillets embryonnaires. Mais cet exposé succinct vous permettra déjà de comprendre qu'il faut sou­vent 3 heures et même davantage pour déceler ce que le patient a éprouvé à l'instant des divers D H S . Il se peut que cela lui paraisse aujourd'hui encore très important et il est capable de préciser sur-le-champ ce qu'il a ressenti à l 'époque, tandis que d 'autres chocs événementiels n 'on t peut-être plus qu 'une importance très secondaire à ses yeux, alors qu 'à l 'époque ils revê­taient une importance capitale, au point de déclencher un conflit central. La corrélation cerveau/organe est encore relativement simple à établir, c'est presque des mathémat iques pures , mais c'est ensuite que les choses se cor­sent vraiment. En effet, pour être en mesure de venir vraiment en aide au

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patient, il faut arriver avec son concours à découvrir avec précision quels ont été ses conflits. C'est la seule façon de bien les cerner pour les prendre à bras le corps et les résoudre , d'en faire prendre conscience au patient, de manière à lui éviter de trébucher de nouveau à la prochaine occasion. Loin d'être fastidieuse, cette entreprise de dépistage est absolument pas­sionnante et enrichissante, aussi bien pour le patient lui-même que pour celui qui le guide dans cette recherche introspective.

Les coupes du scanner de ce patient de 38 ans montrent en position parié­tale gauche un énorme œdème périfocal autour d 'un foyer de Hamer , qui t raduit simultanément un conflit sexuel féminin, un conflit de peur bleue, ainsi qu 'un conflit de dévalorisation. Cet h o m m e marié avait une amie, qui était mariée elle aussi. Lorsqu ' i l la raccompagna , un soir très tard, à la maison, ils t rouvèrent le mari de l 'amie — au courant des amouret tes de sa femme — pendu dans l'escalier.

Au moment du choc, son amie lui fit comprendre qu'il était devenu son « prisonnier », comme remplaçant de son mar i , dont il était responsable de la mort . Comment s'expliquer que chez cet homme sensible et féminin le choc événementiel ait produit un conflit sexuel féminin ? Cela ne se com­prend que d'un point de vue biologique. C'est comme si une biche voulait s 'échapper du territoire et en était empêchée par le cerf maî t re de ce terri­toire. Le patient a résolu son conflit — entre son amie et sa femme — en se réfugiant chez sa mère. Dans ce cas, le foyer de H a m e r s'étend de la zone péri-insulaire jusqu 'au niveau du cortex. L 'œdème très important nous indique que le conflit a dû être extrêmement étendu et intense, de sorte qu'il a dû englober plusieurs sphères, telles que celles du conflit de dévalorisa­tion de soi et de peur bleue. Le cas sera traité plus en détail , au chapitre du « conflit sexuel féminin ». Le patient qui, en choisissant de s'évader chez sa mère, avait résolu d'un seul coup ses divers conflits n 'a pas été soi­gné correctement à l 'hôpital : c'est de la cortisone qu'il aurait fallu à haute dose pour maîtriser l ' i rruption massive de tous ces œdèmes , pris à tort par la médecine tradit ionnelle pour une invasion de « métastases cérébrales ». Le conflit n 'étai t résolu que provisoirement.

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Sur ces deux coupes de scanner du même patient, je voudrais vous mon­trer le cas relativement rare de deux cratères, impacts de conflits paracen-traux résolus : sur l 'image de gauche (flèche) au thalamus gauche, sur celle de droite (flèche centrale) au noyau caudé gauche.

Un conflit central au tha lamus , le grand relais central du diencéphale, situé en profondeur entre les hémisphères, est une véritable catast rophe, et un conflit central au noyau coudé, enroulé en fer à cheval autour du tha lamus , dont l ' impact affecte l'aire de Broca, qui est le centre du lan­gage, ne se produit généralement que lors d'un conflit de peur bleue. D'après l 'expérience que j ' a i eue jusqu ' i c i , il est très rare que deux conflits cen­traux ou paracentraux aient des impacts simultanés. On s'imagine sans peine l 'impression terrifiante qu'a dû faire sur ce patient sensible et facile à émou­voir la vision soudaine du mari de son amie, pendu dans l'escalier de l ' immeuble. Dans ce cas nous ne possédons pas de scanner cérébral corres­pondant à la période de conflit actif. Mais les deux cratères sont sans aucun doute les vestiges de ces deux conflits paracentraux. La flèche de droite sur l ' image de droite indique le foyer de H a m e r du conflit de terri toire, plus précisément du cancer bronchique .

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Scanner cérébral d 'une patiente de 55 ans présentant un foyer de Hamer bien net dans la moelle à gauche et des ostéolyses vertébrales correspon­dantes. Cette patiente, accusée à tort par un proche parent d'avoir détourné de l 'argent, fit un grave conflit de dévalorisation de soi, du fait que l'affaire avait été ébruitée.

Nous voyons ici un gros œdème autour du foyer de H a m e r , qui occupe une grande partie de la moelle gauche, et a même sa réplique dans la moelle de l 'hémisphère droit. Mais nous constatons en même temps que ce foyer atteint en hauteur le niveau du cortex. Si bien qu 'au cours de la phase de guérison la patiente fut atteinte temporairement de paralysies au bras droit. Au cours de récidives, suivies de solutions consécutives à l 'éloignement de son détracteur et à des rétractat ions, la patiente fit de violentes crises d'épi-lepsie, qui duraient parfois plusieurs heures. La dernière, qui se prolongea pendant 4 heures d'affilée, lui fut fatale.

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Cet énorme foyer de H a m e r correspondant à un conflit de peur fron­tale, fera l'objet d 'une étude plus détaillée, incluant le récit du conflit, au chapitre sur l'épilepsie. Mais il ne s'agit pas là d'une « tumeur cérébrale », ni d 'un méningiome, c'est-à-dire d 'une « tumeur » développée à partir des méninges ; c'est la corrélation cérébrale d 'un conflit de peur à récidives chroniques, les D H S successifs engendrant régulièrement de nouveaux con­flits de peur, suivis aussi régulièrement de phases de solution, au cours des­quelles l 'organisme a tenté d 'emmagasiner des cellules de soutien, dites névrogliques, en vue de réparer les dégâts provoqués par le D H S . Si l 'on prat iquai t chez cette femme une excision de cet énorme foyer de Hamer , on éliminerait une grande part ie de ce qui est à la base de son caractère. En fait, ce tableau a l'air plus alarmant qu'il ne l'est en réalité. Et si les peurs de la patiente finissaient par disparaî t re , l'affaire serait encore bien moins dramat ique. Ce que j ' e n t e n d s montrer â m e s anciens collègues depuis la découverte de la Loi d 'airain du cancer, c'est-à-dire depuis près de 6 ans, c'est qu 'à chaque teneur spécifique de conflit précédé d 'un DHS corres­pond, à l'intant même du choc conflictuel, un foyer de Hamer dans une aire bien déterminée du cerveau, tandis qu'à un endroit bien défini de l'orga-

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nisme correspondant à cette aire cérébrale prend naissance un cancer. Alors que jusqu ' ic i nous nous sommes préoccupés de définir les circons­

tances de la genèse du foyer de Hamer , c'est-à-dire à quel moment et selon quelle constellation de choc conflictuel, à quel endroit spécifique du cer­veau (voir le tableau récapitulatif à la fin du livre), il fait son appari t ion, nous allons chercher à comprendre main tenant la nature de ce phénomène que mes adversaires ont commencé par appeler ces « drôles de foyers de Hamer », avant de les désigner tout simplement par le terme de « foyers de Hamer ».

Lors d'un conflit sexuel, à l ' instant même du DHS il se produit dans la zone péri-insulaire gauche (chez la droitière) un « court-circuit » dans un foyer de Hamer approximativement sphérique mesurant environ 1 cm. Si le conflit dure , le foyer de Hamer demeure en court-circuit. Dès l'ins­tant du choc provoqué par le D H S , l'aire du foyer de Hamer se modifie, et l 'altération est d 'autant plus impor tante que le court-circuit dure plus longtemps. Nous pouvons aussi photographier ces al térat ions, mais seul un œil exercé est en mesure de les discerner.

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Nous voyons sur la photo de gauche un foyer de Hamer un jou r après le D H S . Le père, professeur de musique dans un lycée de Vienne, avait dû, t remblant de colère, mettre à la porte de la classe son fils mal élevé, ou tout simplement à l'âge ingrat, et subit s imultanément au moment du D H S , un conflit de terri toire, un conflit de perte et un conflit de dévalori­sation de soi. Le lendemain, il tremblait encore de tous ses membres , si bien qu 'un scanner cérébral fut effectué au centre hospitalier universitaire de Vienne à la demande de son médecin, qui présumait une maladie de Par-kinson. Le fils ayant été recalé à l 'examen de passage fut bien attrapé et dut faire amende honorable (pour le père : solution du conflit), quatre semai­nes plus tard le père fit un infarctus du myocarde , signe de solution du conflit de terr i toire , et en même temps un œdème au lobe occipital gauche (correspondant au testicule gauche), ainsi qu 'un œdème étendu dans la moelle de l 'hémisphère droit — zone pariéto-frontale —, signe de solution de son conflit de dévalorisation. Le père avait donc 3 foyers de Hamer simul­tanés , ou plus exactement 4, du fait que le conflit de terri toire comporte toujours en plus du foyer de H a m e r dans la zone péri-insulaire droite un foyer supplémentaire au cervelet droit (chez les droitiers).

Les images ci-dessus montrent le même foyer de Hamer , ou plus préci­sément deux foyers de Hamer contigus 1 j ou r après le D H S , que le patient fit lorsqu'il lui fallut mettre son fils mal élevé à la porte de sa propre classe. A y regarder de plus près on discerne sur la photo de gauche en position frontale (petite flèche) un autre foyer de Hamer vaguement indiqué dans la moelle, traduisant un conflit de dévalorisation dans la relation père-enfant, c'est-à-dire que le père avait subi une dévalorisation dans ses relations avec son fils.

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Quatre mois après l 'infarctus du myocarde , soit 5 mois après la solution du conflit, la tuméfaction manifestée en plusieurs endroits du cerveau était redevenue à peu près normale . Nous voyons les deux foyers en position dorsale du lobe temporal droit encore bien circonscrits (flèches). En outre , la moelle est particulièrement foncée (œdématisée) à droite. Par ailleurs, nous voyons en position paramédiane gauche un point très foncé environné par un ourlet d 'œdème (flèches à gauche) correspondant au testicule gau­che (pas de controlatérali té) et, sur le plan psychique, à un conflit de perte. Le père avait vraiment « perdu » son fils. A l 'époque il dit qu'il était affreu­sement en colère contre son fils. Une fois que l'on s'est familiarisé avec ces catégories de compor tements et de conflits biologiques, on trouve tout à fait logique que le père ait fait aussi bien un conflit de territoire (région péri-insulaire droite) qu 'un conflit de perte (région paramédiane gauche du lobe occipital) et un énorme conflit de dévalorisation de soi lors du démêlé humiliant pour lui avec son fils, comme l'illustre la moelle œdématisée du cerveau en voie de guérison. Pour le père et le fils « l 'échec à l 'examen de passage » était une chance inespérée, à savoir la solution du conflit, sans laquelle le père serait sans doute mort si elle était intervenue six mois plus tard.

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Sur le scanner ci-dessus du même patient, la maladie (en phase de guéri-son) apparaît clairement : gros œdème dans la zone péri-insulaire droi te , t raduisant le conflit de terr i toire, œdème important surtout de la moelle de l 'hémisphère droit, moins de l 'hémisphère gauche, ainsi que conflit para-central gauche, au niveau cortical près de la faux, avec tuméfaction consi­dérable de l'aire cérébrale correspondant au testicule gauche. En outre , il semble qu'il y ait encore un conflit de « peur dans la nuque » se manifes­tant au niveau cortical du lobe occipital droit dans l'aire visuelle pr imaire . Le patient croyait qu'il devait mourir de la maladie de Parkinson. Par bon­heur, ce dernier conflit dura tout juste un mois.

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Le même patient 2 mois après l'infarctus du myocarde, soit 3 mois après la solution du conflit. Sur cette coupe au-dessus des ventricules latéraux la moelle nous apparaît bien foncée : elle traduit l 'œdématisat ion accrue.

L'aire foncée d'un centimètre de diamètre environ, qui se détache en bas à gauche en position occipitale, près de la faux, correspond à un œdème de guérison d'un foyer de Hamer , dont relève le testicule gauche, et qui se trouve en fait plus en profondeur. Il s'agit ici, plus précisément, d'un con­flit paracentral en voie de guérison. Ce que l'on ne voit pas ici c'est le con­flit de peur dans la nuque. Le patient avait par conséquent : 1. un carcinome ulcératif intracoronaire, 2. un carcinome-ostéolyse des os, 3. un carcinome testiculaire gauche, 4. un conflit de peur dans la nuque affectant le cortex visuel droit. L'infarctus de la paroi postérieure a été diagnostiqué à la clini­que cardiologique du CHU de Vienne, où le patient était hospitalisé. Pen­dant la phase de guérison il se plaignait de douleurs osseuses (douleurs périostiques dans toute la colonne vertébrale), ainsi que d'une tuméfaction du testicule gauche.

La peur dans la nuque se traduisait par une diminution de l'acuité visuelle : pensant qu'il avait la maladie de Parkinson, le patient croyait que sa der­nière heure n'était plus bien loin. La tuméfaction du cortex visuel droit affecte la moitié gauche du champ visuel.

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Scanner d'un patient étudié au chapitre des sténoses et anévrismes. Le patient apprit que les progrès de l 'artériosclérose carotidienne menaçaient l ' irrigation cérébrale et il se dévalorisait à la pensée d'être bientôt mis au rancart . Le conflit de dévalorisation était presque généralisé, le bassin et la colonne fortement ostéolysés. Grâce à ses proches il reprit de l'espoir et le conflit fut résolu. Pendan t la phase de guérison l 'œdémat isa t ion de la moelle cérébrale est presque totale. Sur chacun des hémisphères on devine l ' impact de trois ou quatre foyers de Hamer dans la moelle.

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Conflit de territoire et conflit de contrariété (rancœur) territoriale 2 jours après la CL. Du jou r au lendemain, les mains glacées du patient devinrent brûlantes , il put de nouveau manger et dormir , se sentit très las. Bien qu'il n'y eût aucun symptôme cérébral, je fis faire un scanner, convaincu qu'il devait y avoir une amorce d 'œdème périfocal autour du foyer de Hamer .

Ces coupes réalisées 15 jou r s après, montrent la progression de l 'œdème. A noter que l'un des foyers (flèche supérieure) est demeuré intact, tandis que l 'autre a explosé. Sur la coupe à gauche on voit le « toit » de ce kyste. En marge, nous voyons (flèche en bas) un foyer guéri : il s'agit d'un hyper-néphron (cancer du rein) du côté droit.

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Ce cas, traité au chapitre des conflits de la peur dans la nuque , m 'a valu une dénonciation à l 'Ordre des médecins.

Le foyer au cervelet gauche de cette patiente avait comprimé l 'aqueduc et provoqué une hydrocéphalie. Le CHU de Cologne voulait extirper la moitié du cervelet : sinon la patiente « serait morte en quelques semaines ».

Je déconseillai, et à juste t i tre, car la patiente ne fut pas opérée. Quatre mois plus tard la situation était telle que le montre le cliché d'en bas. Il y a de ça un an et demi. La « tumeur » a régressé, l 'aqueduc débloqué livre passage au liquide céphalo-rachidien entre le 3' et le 4' ventricule.

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Scanner illustrant une hydrocéphal ie , due à l 'accumulat ion pathologi­que du liquide céphalo-rachidien dans les trois premiers ventricules. Ceux-ci se dilatent aux dépens du tissu cérébral. Le patient a la tête lourde. Dans la corne antérieure du ventricule latéral droit nous voyons un point blanc provenant d'un drainage : posé à une date antérieure, le drain était bou­ché. La pose de ce drainage avait valu à la patiente un terrible D H S , assorti d'un conflit de liquide et d'un conflit de peur dans la nuque : hantise d 'un danger invisible.

Sur le scanner du bas on constate que la situation est redevenue normale . La flèche gauche vise le foyer de Hamer œdématisé en posit ion occipitale paramédiane gauche correspondant au rein gauche. Sur ce scanner, le con­flit de peur dans la nuque , à l 'origine du foyer de Hamer dans le cortex visuel du lobe occipital gauche, n'est pas encore en solution.

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Foyer de Hamer typique, correspondant à un conflit de peur dans la nuque , de part et d 'autre du lobe occipital, mais nettement plus prononcé à gauche qu'à droite. L'ourlet quadrangulaire est dessiné par l 'œdème péri-focal. Le conflit, dont la phase active avait duré 7 mois environ, était en solution depuis quatre semaines à l 'époque de ce scanner. Le patient voyait assez mal , surtout au soleil et dans une pièce chaude, et il lui arrivait de heurter de plein fouet — de la tête et des pieds — une porte vitrée, qu'il n 'avait pas vue. Les petites flèches à droite en haut indiquent un gros foyer de Hamer , en solution et donc fortement œdématisé , responsable d'un car­cinome ulcératif de l 'estomac. La flèche médiane met en évidence le refou­lement du coude droit de la citerne ambiante en direction de la ligne médiane.

Le scanner de droi te , effectué quatre mois plus tard, indique que l 'œdème a disparu du cortex visuel droit , mais qu 'au cortex visuel gauche le foyer de Hamer est loin d'être guéri. Ces foyers de Hamer étaient pris autrefois pour des méningiomes, c'est-à-dire des tumeurs cérébrales, et d'ailleurs la médecine tradit ionnelle les opère aujourd 'hui encore. Mais si l 'on attend pat iemment la guérison, ces foyers de Hamer régressent spontanément en perdant leurs œdèmes .

S'identifiant aux pat ients , qui n 'aura ient pas dû mouri r si la thérapie s'était inspirée de la Loi d 'airain du cancer, ce malade avait constamment la hantise qu'i ls re tombent sous les griffes de la médecine tradit ionnelle. Sa « peur dans la nuque » était la peur d 'un danger invisible et sournois , qui rôde et frappe par derrière. Il maîtrisa les œdèmes grâce à un traite­ment prolongé à la cortisone et à la glace.

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Un cas particulièrement t ragique, dont vous trouverez plus de détails au chapitre sur les psychoses. A l 'époque de ce scanner, la pat iente était rede­venue « normale », après s'être trouvée auparavant en constellation schi-zophrénique. Tous ses conflits étaient résolus, comme il ressort des œdèmes périfocaux autour des foyers de Hamer . Il aurait fallu donner de toute urgence de la cortisone à cette pat iente, qui à l 'époque souffrait de com­pression cérébrale. Mais les médecins à la clinique la « lysèrent » à la mor­phine, après avoir « diagnostiqué » des « tumeurs cérébrales généralisées ». Le foyer de Hamer au lobe temporal droit a explosé. L ' œ d è m e intrafocal est devenu une sorte de kyste par déchirure du tissu à l ' intérieur du foyer de Hamer .

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Sur le scanner de gauche on voit un foyer de Hamer tout frais, corres­pondant à un cancer bronchique, dont le DSH (1985) survint lorsqu'au cours d'une discussion dramatique les enfants du patient refusèrent de faire bap­tiser leurs enfants. Le conflit de territoire consécutif à ce D H S ne fut résolu que 5 mois plus tard. Le foyer de Hamer se reconnaît surtout au fait que la corne antérieure du ventricule latéral droit est refoulée en direction médiane et frontale. Le demi-cercle dessiné symbolise la pression venant de droite. Plus bas , on distingue en direction de la flèche une aire assez foncée. Il s'y était déjà passé quelque chose huit ans plus tôt (1977), lors­que le patient fit le conflit le plus dramat ique et terrible de sa vie à la suite d'un DHS : il avait perdu sa place à l ' imprimerie. C'est ce que le patient a raconté et c'est bien comme cela qu'il l'a ressenti. A l 'époque, le conflit avait duré également 5 mois .

A chaque conflit de territoire péri-insulaire ou temporo-frontal on retrouve toujours le « foyer de Hamer correspondant » sur le même hémisphère céré­belleux : c'est pour ainsi dire le foyer afférent d'un conflit du nid. Le foyer cérébelleux et le foyer cérébral ne sont pas toujours aussi fortement empreints , mais il faut toujours qu'ils se voient ensemble.

Le foyer de Hamer cérébelleux était déjà — bien plus visiblement que le foyer cérébral — cicatrisé depuis longtemps (cicatrice gliale) lorsque ce nouveau conflit de territoire eut son point d ' impact au même endroit, fai­sant éclater la cicatrice. Cela se voit au fait que la délimitation extérieure a l'air fragmentaire, à la manière d'un fût disjoint. Il y a œdème à l'inté­rieur, aussi bien qu'à l 'extérieur.

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Ces images doivent montrer avec quelle précision nous sommes déjà en mesure de tirer au clair un foyer de Hamer . En effet, on peut choisir les incidences de coupe de manière à explorer pra t iquement tous les plans du cerveau. Sur le plan horizontal on aurait tout jus te pu se douter de la pré­sence d'un foyer de Hamer, alors que sur le plan sagital nous pouvons main­tenant le reconnaître sans difficulté. Il s'agit d'une vieille cicatrice au cervelet, en position caudale paramédiane , correspondant à un conflit de souillure (mélanome).

Nous serons bientôt confrontés au problème de l 'anamnèse très détail­lée : il faut que nous aidions le patient à explorer sa vie en vue de mettre en lumière le concours de circonstances et de retrouver la coïncidence entre toutes ces vieilles cicatrices, les conflits et D H S , ainsi que les cancers cor­respondants . Il est r ecommandé de placer cet interrogatoire minutieux au début du trai tement. Il se pourra i t en effet que pour une raison ou une autre le patient soit obligé de s'absenter. Nous serions alors en présence d'un scanner cérébral attestant la présence de foyers de H a m e r ou de vieil­les cicatrices, dont nous ne pourr ions expliquer les tenants et les aboutis­sants, ce qui est vraiment frustrant.

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A la lumière des images ci-dessus, on pourra i t faire la démonstra t ion de tout le système de la Loi d 'airain du cancer. Il s'agit d 'une jeune femme de 33 ans, épouse d'un marinier . L ' image de gauche est un scanner céré­bral normal , en vertu duquel il a été diagnostiqué une « tumeur cérébrale ». Mais en réalité cette prétendue « tumeur cérébrale » est partagée en deux par la faux du cerveau située dans la sissure qui sépare les deux hémisphè­res cérébraux. Ne serait-ce que pour cette raison, il est impossible qu'il s'agisse là d 'une « tumeur cérébrale ». Les deux autres images (au centre et à droite) sont obtenues par résonance magnét ique nucléaire (RMN), il s'agit de coupes sagitale et coronaire . Une étude attentive permet de dis­cerner sur l ' image de gauche en position frontale interhémisphérique une vieille cicatrice de foyer de Hamer (petite flèche), ainsi qu 'à droite, en posi­tion pariéto-frontale (à l ' intersection du lobe pariétal et du lobe frontal) une cicatrice ténue et déjà ancienne elle aussi, qui témoigne d'un conflit n ' ayant pas duré bien longtemps. La patiente a donc 4 foyers de Hamer plus très récents, et par conséquent elle a dû avoir 4 carcinomes et naturel­lement 4 conflits correspondants . Dans ce cas il a même fallu qu'elle ait un carcinome supplémentaire avec conflit et DHS afférents, car sur la coupe coronaire de droite on aperçoit à droite une aire sombre étendue, dont la partie inférieure correspond au centre-relais du rein droit (homolatéral) et la partie supérieure au centre-relais de l 'ovaire droit. Et à y regarder de plus près on distingue que le centre-relais de l 'ovaire gauche est légèrement atteint, tandis que le centre-relais du rein gauche est de toute manière tou­ché. Ce qui apparaît en blanc sur le scanner cérébral est reproduit en noir sur l ' image R M N .

La patiente avait : 1. Un petit carcinome rénal gauche datant de l 'année 1966 :.prise dans un

remous à la nage, elle était restée quelque temps sous l 'eau, y avait rêvé longtemps, et depuis lors avait une peur panique de l'eau. D 'où la vieille cicatrice de foyer de Hamer à gauche en position occipitale paramédiane.

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2 + 3. Un carcinome médiastinal avec carcinome intrabronchique datant de l 'année 1975 : suicide de l 'amie avec laquelle elle avait eu une sorte de relation lesbienne. Elle était — carrément parlant — le « par te­naire masculin », se culpabilisait en se rendant responsable de ce sui­cide, perdait du poids : à l 'époque on avait t rouvé « quelque chose » au scanner cérébral, que personne ne pouvait expliquer. Au bout d'un an elle avait repris du poids . Le vieux foyer de H a m e r en position frontale paramédiane droite (petite flèche) correspond au Ca médias-tinin et le vieux foyer (grande flèche) et Ca bronchique .

4 + 5. Gros Ca rénal à droite et Ca ovarien des deux côtés, à droite plus gros qu'à gauche. Un grave accident s'était produit en 1982 : après la mort de son amie la patiente avait vécu j u s q u ' e n 1984 sur une péniche. En 1982 le cha­land avait jeté l 'ancre dans un grand port méditerranéen. La patiente s'était entre-temps mariée et avait un enfant, âgé d'un an à peine, qui était attaché dans une poussette au soleil, sur le pont du bateau. Soudain, la poussette se mit à rouler sur le pont et t omba dans le bassin portuaire profond de 7 mètres. La pat iente , témoin du drame, fut pétrifiée. Son mari pensait qu'il n'y avait plus rien à faire. Mais elle appela la police du port , qui au bout de 10 minutes repêcha l 'enfant, qui put être réanimé. La patiente fit un « conflit hydro­rénal » et en même temps un « conflit de perte » répugnant , à moi­tié sexuel. Des mois durant , pendant presque un an, elle fit des cau­chemars, où il était toujours question d'eau, de noyades. . . A compter de cet accident, elle ne put plus coucher avec son mar i , ne lui par­donnant pas d'avoir voulu rester les bras croisés. Ce n'est qu'en novembre 84 que le conflit fut définitivement résolu, lorsqu'elle se sépara de son mari . A plusieurs reprises déjà il avait été résolu aupa­ravant , mais s 'embrasait de nouveau souvent.

En mars 85 on fit un scanner cérébral, parce que la patiente se plai­gnait de grandes lassitudes et de céphalées. On ne t rouva pas seule­ment la « tumeur cérébrale bilatérale », mais aussi le vieux Ca bronchique , l ' indurat ion des ganglions lympathiques médiast inaux (dépôts calcaires), ainsi que les Ca rénaux bilatéraux. On l'avertit qu'elle mourra i t dans quelques semaines.

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Son médecin me mont ra les scanners cérébraux et les R M N . Je dis au médecin et à la patiente qu'il s'agissait de vieux coucous et que la patiente pouvait devenir centenaire. Seule l 'hypertension, connue depuis 1985, se maint iendrai t . La patiente en pleura de joie : elle me dit qu'elle n 'avai t pu s'expliquer pourquoi il lui fallait mour i r , alors qu'elle se portai t bien. — Elle continue de bien se porter aujourd 'hui , comme me l'a dit son médecin.

A noter que son enfant, qui à l 'époque avait tout jus te un an, fit un con­flit de peur mortelle avec D H S , comme on se l ' imagine sans peine, il a en effet une série de taches rondes au p o u m o n que les médecins « ne peuvent pas s'expliquer », ne connaissant pas la Loi d'airain du cancer.

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Ce scanner et le « cas » correspondant ont une histoire bien particulière. Il date de mai 84. Je l'ai découvert lors de l 'une de mes incursions dans la section neuroradiologique d'une clinique universitaire du Sud de l'Alle­magne. On m'en fit cadeau, sans préciser le nom : il s'agissait d'un cas de sclérose en plaques . Il avait retenu mon attention du fait qu'il présente un foyer de Hamer impressionnant au thalamus droit, un foyer que l 'œdème intrafocal avait fait exploser. On avait voulu le ponct ionner par la techni­que stéréotaxique, mais le patient avait refusé. A cette époque le foyer de Hamer datait déjà de trois ans et avait eu plusieurs récidives. Un an après le même patient est venu me trouver à Katzenelnbogen — « Haus Freude von DIRK » et me soumit les scanners suivants. Je lui dis : « Je ne con­nais pas votre nom, je ne vous ai encore j ama i s vu, mais je vous connais . N'ét iez-vous pas il y a un an à la clinique universi taire . . . ? »

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Ce cas est insolite à bien des égards, bien qu 'au point de vue du conflit ce pourrai t être un cas passe-partout . Un directeur de banque s'éprend de sa secrétaire de 20 ans plus j eune que lui, quitte les siens et emménage chez elle. S'il avait été mécanicien ou dentiste, il ne serait sans doute pas passé grand chose. Mais il était directeur d 'une grande banque , et dans ce cas on peut bien coucher avec sa secrétaire, mais s'afficher avec elle ne fait pas sérieux. Or le « fiasco » humain et professionnel de cet homme fut com­plet lorsque l'aînée de ses deux enfants, sa fille de 18 ans, lui jeta à la figure : « Tu es un père misérable, tu ne t 'occupes pas de nous ! » Le patient ché­rissait tout part iculièrement sa fille, si bien que ses paroles lui tombèrent dessus comme la foudre. Il crut perdre ses enfants, sa propre estime, son rang, sa carrière professionnelle. Touché au cœur de sa personnal i té , il fit un conflit paracentral au thalamus droit.

Au bout de 3 ans, il crut que le divorce allait enfin lui rendre le calme. Le conflit était résolu. Mais le divorce fut un enfer ! Un mois avant, sa famille tenta de nouveau par tous les moyens de l'en dissuader. On le menaça des pires représailles et de la ruine financière. Le patient fit un nouveau conflit paracentral, cette fois à gauche, j u s q u ' a u thalamus gauche, avec paralysie du bras droit et de la j ambe droite. Il fit en outre un conflit de peur frontale et un conflit de « résistance » qui, plus tard, lors d 'une réci­dive, p rovoqua un diabète aigu.

Voyant son mari atteint d 'une hémiplégie partielle, l 'épouse cessa de s 'opposer au divorce.

Sur les deux premières images du scanner cérébral effectué 2 mois plus tard (voir ci-dessus), on voit le foyer de H a m e r vieux de 3 ans au thalamus droit, qui était le siège de multiples récidives, en voie de solution, avec un puissant œdème intra- et périfocal. Au nombre des conflits dont les DHS l'avaient frappé comme la foudre 3 mois auparavant , nous discernons bien le conflit frontal (flèche droite en haut) , ainsi que le conflit central de « résis­tance » (responsable du diabète, flèche inférieure à gauche). Quant au 2 « conflit crucial » au thalamus gauche, on ne peut que le deviner, mais pas encore le voir, bien que nous puissions le reconnaître sans peine sur les scanners suivants, réalisés 5 mois plus tard.

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Ce qu'il y a de fascinant dans cette imagerie c'est que les foyers de Hamer individuels suivent leur propre cours. Ainsi, tandis qu 'au foyer de Hamer au thalamus droit est en voie de guérison, voilà que depuis la fin mars 84, depuis la terrible confrontat ion à la suite de quoi le pat ient fut partielle­ment paralysé, de nouveaux foyers de Hamer sont en activité conflictuelle du fait du conflit central. Les spécialistes de la clinique universitaire n 'ont pas pu voir ce nouveau foyer de Hamer fin mai 84. Ils voyaient quelque chose — le foyer de Hamer explosé du tha lamus droit —, mais ne pou­vaient s'expliquer la paralysie partielle du bras droit et de la j a m b e droite. Du fait donc que l'on ne savait rien, le cas fut étiqueté sans autre forme de procès « sclérose en plaques ».

Bien qu'il se soit terminé t ragiquement , ce cas est fascinant au point de vue de l'évolution cérébrale, car sur les images suivantes nous voyons quelque chose de sensationnel :

Sur les images du 2.11.84, 5 mois après les premières, nous voyons que le foyer de Hamer au tha lamus droit a presque tota lement régressé (flè­ches à droite des images de la rangée supérieure). Il ne reste plus qu 'un anneau qui se colore légèrement au produit de contraste, avec un petit noyau au centre. En revanche, le foyer de Hamer au tha lamus gauche prend bien le contraste, nous voyons aussi un mince ourlet œdémateux périfocal, signi­fiant que le foyer de Hamer au tha lamus vient d'entrer en solution. C'est

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ce que confirme aussi le cliché de droite de la rangée inférieure (136), qui révèle un large anneau œdémateux autour du conflit central (débordant vers la gauche). A droite nous voyons encore, à l'intérieur de l 'anneau œdéma­teux, le vestige — qui s'est déjà consolidé entre-temps — du foyer de Hamer correspondant au conflit central du thalamus droit. La flèche en bas sur le cliché de gauche de la rangée supérieure (136) signale un foyer de Hamer intraventriculaire, qui lui aussi vient d'entrer en solution. Il traverse de part en part tout le diencéphale, c'est le foyer de Hamer responsable du diabète.

Au cours des mois précédents, le patient avait eu un léger diabète, il avait d'ailleurs beaucoup changé psychiquement. A partir de la mi-octobre 84 on nota une amélioration générale. La paralysie était en régression, de même que le diabète, les altérations psychiques s'atténuaient. A cette époque le patient comptait pouvoir travailler de nouveau à la banque , bien qu'à la mi-janvier 85 il fût procédé dans une clinique universitaire à une ponction stéréotaxique du thalamus gauche, entraînant le diagnostic d'une « tumeur cérébrale » et l'injection de radium au thalamus gauche. En même temps on découvrit des ganglions volumineux au médiastin, si bien que le diagnos­tic fut modifié en carcinome métastatisant des ganglions lympathiques médias-tinaux. En réalité, le patient avait en sus de son foyer au thalamus gauche un autre foyer fronto-pariétal à droite.

Cliché de gauche en haut : nous voyons trois foyers de Hamer : le thala­mus gauche (conflit crucial paracentral) , flèche à gauche en bas, le conflit central frontal avec les flèches à gauche et à droite tout en haut , ainsi que le foyer de Hamer fronto-pariétal à droite, pas tout à fait en haut, qui cor­respond au carcinome bronchique.

Cliché de droite : la flèche vise le centre du conflit paracentral , qui a son point d'impact jusque dans le thalamus gauche.

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dévalorisation qu'il avait faits dans toute cette affaire, ainsi que du conflit de « résistance », parce qu'il se sentait cons tamment tiraillé de droite et de gauche, il s'agissait essentiellement de deux grands conflits fondamen-teux : d 'une part ses enfants, et no tamment sa fille furibonde, et de l 'autre son conflit de territoire à propos de sa situation bancaire. Ce dernier était définitivement résolu par mise à la retraite anticipée, l 'autre était momen­tanément résolu. Lorsqu' i l me demanda ce qu'il convenait de faire, je lui dis : « Ne pas revoir votre fille pendant deux ans au moins . Une nouvelle récidive du conflit pourrai t vous être fatale ! » Il me répondi t que cela ne posait pas de problèmes. En effet, sa fille étudiait dans une ville assez éloi­gnée, de toute manière il ne risquait pas de la voir dans un proche avenir, sans compter que la querelle appartenait au passé. Je lui dis : « La que­relle peut-être, mais pas les émotions qui font les rêves. Ne prenez pas de r isques, cela vaut mieux, c'est t rop dangereux ! »

Le patient j u r a ses grands dieux, de même que sa secrétaire intelligente, devenue entre-temps sa nouvelle femme.

Effectivement, tout aurait pu se terminer pour le mieux. Le patient se portai t de mieux en mieux. La paralysie régressait de plus en plus. Sur les clichés ci-dessus (rangée supérieure) du mois d 'août 85 on ne voit pas

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encore de changement notable , mais sur ceux de la rangée inférieure (139) du mois d 'octobre 85, on discerne un net recul du processus œdémateux expansif. Je l'ai revu ju squ ' en janvier 86, et chaque fois les scanners céré­braux et l 'état de santé, la régression de la paralysie et la situation psychi­que globale étaient en nette progression.

Finalement, le patient se sentit de nouveau presque complètement réta­bli, il se livrait à son passe-temps favori et fréquentait les manifestations sportives de handbal l , le sport qu'il prat iquai t lui-même autrefois.

Sur le cliché du 6.11.85, le refoulement du ventricule latéral gauche au-delà de la ligne médiane vers la droite était net tement régressive, les ventri­cules avaient pra t iquement retrouvé leur position médiane .

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Ces clichés du 5.1.86 sont les derniers que j ' a i vus. Mais ils ne renseignent au fond que sur le foyer de H a m e r du tha lamus droit. Celui-ci se gonfle pendant la phase de guérison, il est œdématisé pendant un certain temps , puis se dégonfle de nouveau. Cette évolution si normale et biologiquement si logique est exceptionnellement bien illustrée par ce cas. Les représentants de la médecine traditionnelle étaient au bout de leur latin. En effet, une tumeur cérébrale doit être cons tamment en progression, sinon tout ce que les neuro-chirurgiens ont fait j u s q u ' à ce j o u r serait de la pure folie. Sur cette rangée de clichés du 5.1.86 nous voyons que la situation est presque redevenue normale . Certes, il y a encore un net reliquat d 'œdème , mais il n'y a plus de refoulement notable . Nous discernons aussi très nettement le vestige en anneau du conflit paracentral à gauche désigné par les trois flèches sur le dernier, à droi te , des trois clichés : c'est ce conflit paracen­tral qui avait provoqué les crises d'épilepsie pendant la phase de guérison et qui était la cause de la paralysie partielle du côté droit .

En février 86 le patient se dit qu'il était à présent en si bonne forme qu'il pouvait prendre le risque d'inviter sa fille, même s'il avait promis au Dr Hamer de ne pas le faire avant 2 ans. Il l ' invita. Sa femme ne sait pas ce qui l'a tant irrité. En tout cas il fit une récidive de son conflit, resta des jou r s et des nuits sans pouvoir dormir, dans l 'attente fébrile de la visite de sa fille. Elle vint, la visite se déroula dans l 'harmonie et amena une nou­velle conflictolyse, 2 jours plus tard il ressentit de terribles douleurs

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par tout . Il est probable que les deux tha lamus s'étaient de nouveau rem­plis d'oedèmes à l 'endroit où se trouvaient les foyers de Hamer . Le patient poussait des cris de douleur et lorsqu 'on l 'hospitalisa il avait un taux de glycémie élevé. Mais à la clinique il fut reçut en tant que « carcinome bron­chique métastasiant en rémission temporaire ». Mais à présent que le patient avait de si vives douleurs, on ne pouvait faire autrement , paraît-i l , que de lui donner de la morphine . Le patient fut placé sous perfusion continue de morphine , il ne reprit pas connaissance et au bout d 'une semaine fut définitivement « lysé », ce qui est de la pure folie, uniquement parce que les médecins n'y comprennent rien.

Je sais ce dont je parle quand je mets en garde contre les récidives. Tant que le refus de comprendre des médecins sera aussi obstiné et organisé, tous les patients courent les plus graves dangers , même s'ils se sentent gué­ris et en pleine forme. Les conflits familiaux précisément, sont très diffici­les à guérir définitivement, du fait justement qu'ils sont chargés d 'émotion. Un problème ou un conflit objectif peut être résolu par une décision objec­tive. Mais le conflit d 'un père avec sa fille chérie est très, très difficile à résoudre définitivement. Et pourtant , dans ce cas précis, le conflit était bien définitivement résolu et avec un peu de bon sens les médecins auraient remis le patient sur pied en l 'espace de quelques j o u r s , mais pas avec de la mor­phine, bien sûr, le seul remède qui vienne à l'idée de ces symptomato lo-gues cyniques : lyser à la morphine !

Les derniers clichés montrent à droite en bas (141) le profil des vertèbres lombaires et une vue d'ensemble du bassin (142) en octobre 85. Nous voyons les ostéolyses au bassin (l 'une est indiquée par une flèche) et une lésion de

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l 'angle vif supérieur ventral de la 4' lombaire , ainsi que plusieurs lésions des plateaux vertébraux des lombaires supérieures, conséquences des déva­lorisations de soi, qui ont atteint le patient « plus bas que la ceinture ». (« Tu es un piètre père, tu ne t 'occupes pas de nous . ») L 'épaule gauche était le siège d'une autre ostéolyse, il est possible qu'il y en ait eu aussi dans d 'autres vertèbres. Il me manque les radios correspondantes .

A quoi bon le meilleur des systèmes si les médecins ignorants ne le prati­quent pas ?

Peut-être comprenez-vous maintenant pourquoi les uns disent : « Si c'était si simple que ça, s'il s'agissait " seu lement" de résoudre le conflit... » et pourquoi les autres disent : « Oh bien alors . . . si c'est si compliqué que ça... ». La Loi d 'airain du cancer n'est ni simple, ni compliquée. Selon qu'elle est appliquée par des imbéciles ou n 'est pas appliquée du tout , ou bien qu'elle est appliquée par des médecins intelligents, elle donne de mau­vais ou de bons résultats.

Sur la rangée de clichés ci-dessus nous voyons plusieurs foyers de Hamer chez une patiente gauchère, qui est mariée et a une liaison extramari tale. Lorsque celle-ci s'ébruita, elle fit un conflit sexuel. Si elle avait été droi-tière, le foyer de Hamer serait situé dans la région péri-insulaire de l 'hémis­phère gauche. Mais parce qu'elle était gauchère, nous le trouvons exactement en face du côté droit. Le conflit avait été très violent, de sorte que nous voyons chez cette patiente non seulement un foyer de Hamer responsable du Ca ulcératif du coronaire , qui a explosé à cause de son œdème intrafo-cal, et qui a provoqué l 'angine de poitrine avant la solution, mais aussi, en même temps , un foyer de Hamer (foyer en haut à droite) avec cancer bronchique : chez une gauchère, le conflit de peur bleue qui normalement se t raduirai t sur le plan cérébral par un foyer de Hamer en haut à gauche et sur le plan organique par un Ca du larynx, se t radui t par un foyer en haut à droite et un cancer bronchique . Le conflit reste le même, c'est sa t raduct ion cérébrale et organique qui change. Il y a eu constat clinique et histologique. Ces clichés représentent la phase de guérison (phase pcl) et font apparaî tre par conséquent un impor tan t processus d 'expansion dans la région péri-insulaire droite (région terri toriale droite) avec compression

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et refoulement de tout le ventricule latéral droit au-delà de la ligne médiane vers le côté opposé. Mais ce n'est pas tout ce qu 'a la patiente : nous voyons sur les trois coupes les anneaux remplis d 'œdème intrafocal d 'un conflit para-central , dont l ' impact cortical a percé j u s q u ' a u tha lamus droit. Du fait qu 'au cortex l 'œdème est quasi addi t ionné, la patiente a eu temporai ­rement une parésie — paralysie légère — des extrémités gauches, au sens d'une attaque (choc rouge). Mais ce n'est pas tout. En effet, la patiente a aussi du côté gauche un petit foyer de Hamer , dont la phase postconflic-tolytique est indiquée par la prise de contraste , ainsi qu 'un foyer modéré­ment œdématisé en position fronto-pariétale gauche. Ce qui s'explique ainsi : lorsqu'elle a fait un trai tement chimio, elle a été prat iquement châtrée, tout au moins tempora i rement , par blocage des ovaires ! Les clichés mettent en évidence les effets désastreux de ces cytostatiques prescrits par une méde­cine ignorante. Du fait de la castrat ion, la femme a des réactions masculi­nes. Si pendant cette phase il y a encore une activité conflictuelle, ce conflit actif revêt tout de suite une forme de réaction masculine. La destruction de sa liaison est ressentie par elle de la même manière dont un homme res­sent l ' abandon de son territoire par une amie ou par sa femme. Par consé­quent à partir du moment où elle subit un t rai tement chimio, son conflit c'était que son ami avait quitté son terri toire. Normalement , chez les droi­tiers, un tel conflit de territoire masculin se t radui t par un foyer de Hamer dans l'aire spécifiquement territoriale de l 'hémisphère droit (péri-insulaire), mais chez la gauchère — et même chez le gaucher — ce foyer se trouve dans l 'hémisphère opposé. C'est ce qui explique que du fait de sa castra­tion tempora i re , la patiente ait eu une double t ransposi t ion de son conflit initial, qui était un conflit sexuel féminin : la première fois du fait qu'elle était gauchère, la seconde en raison de sa castrat ion. Par bonheur , cette patiente a pu résoudre son conflit environ un mois après cette pseudothé­rapie, si bien que l'on ne voit pas t rop d 'œdème à gauche.

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Gros foyer de Hamer en œdème à l 'hémisphère cérébelleux droit : lors d'un conflit de territoire c'est le foyer de Hamer correspondant à l'aire péri-insulaire droite au cerveau.

Le patient a un carcinome bronchique . Ce cas est traité en détail au cha­pitre sur le cancer bronchique (ectoderme).

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Patient de 52 ans, dont le cas figurait dans l 'étude sur l'infarctus du myo­carde à l 'université de Vienne en 1984 : il est traité plus en détail au chapi­tre sur la leucémie. Selon la médecine tradi t ionnelle , ce cliché donnerait lieu tout au plus au constat suivant : aire péri-insulaire modérément œdé-matisée à droi te , moins œdématisée à gauche, moelle fortement œdémat i -sée de la région frontale à la région occipitale. Un point c'est tout. On ne trouve rien à dire, parce que personne ne connaît « l'histoire ». Ce patient, dont la femme était sensiblement plus âgée, et dont il avait toujours été le « chef adjoint », fit à sa mort un triple DHS : un conflit de territoire masculin (flèche à droite) avec Ca ulcère coronaire et infarctus du myo­carde pendant la phase de guérison. Conflit sexuel féminin de déréliction avec arrêt du cœur droit et œdème pulmonai re pendant la phase de guéri-son (flèche à gauche), ainsi qu 'une dévalorisation de soi généralisée avec ostéodéminéralisation dans l 'ensemble du système squelettique. Les foyers de Hamer correspondants apparaissent comme points très foncés (à tra­vers le puissant œdème intrafocal) à l ' intérieur de la moelle foncée, deux par exemple dans le prolongement des flèches.

Cette forme généralisée de dévalorisation de soi s'appelle aussi forme infantile ou juvéni le , du fait que les enfants éprouvent le conflit de dévalo­risation de façon plus diffuse, plus ample et moins spécifique. D'ailleurs le patient a bien dit qu'il avait le sentiment de ne plus rien valoir du tout sans sa femme.

Il est intéressant de noter dans ce contexte ce que vous pourrez étudier plus en détail au chapitre sur les psychoses : du fait des deux foyers de Hamer actifs simultanément dans les deux hémisphères — aires péri-insulaires droite et gauche —, le patient se trouvait dans la « constellation schizophréni-que », et d'ailleurs pendant la phase de conflit actif il passait pour être « fou » dans son entourage. Ce genre de constellation schizophrénique dis­paraît — comme ce fut le cas pour ce patient — lorsqu 'au moins l'un des deux conflits correspondant aux foyers de Hamer en opposi t ion dans les hémisphères cérébraux est résolu, c'est-à-dire que le foyer de Hamer est œdématisé.

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Ce cliché d'un patient de 54 ans montre la phase pcl (phase de guérison) à la suite d 'une dévalorisation de soi généralisée et d'ostéolyses correspon­dantes (résorption du tissu osseux) à la suite du diagnostic « cancer » (méla-nome). Je parvins à expliquer à ce patient la Loi d'airain du cancer. Lorsqu'il eut compris pour quelle maladie inoffensive il avait fait son conflit de déva­lorisation, il fut très rassuré et son conflit de dévalorisation entra dans la phase postconflictolytique (guérison). A y regarder de plus près, nous cons­tatons que l 'œdème de la moelle n'est finalement pas aussi homogène , on y discerne déjà des aires particulièrement sombres, aux contours plus accen­tués, et qui ont donc p rovoqué des ostéolyses mieux circonscrites.

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Normalement , il ne devrait être question dans ce chapitre que de foyers de Hamer . Mais le livre tout entier leur est consacré, démont re que le con­flit biologique déclenché par un D H S , le foyer de Hamer au cerveau et le cancer dans l 'organe sont toujours en corrélation exacte, aussi bien en ce qui concerne la genèse et l 'achèvement, la teneur du conflit et la localisa­tion du foyer de Hamer et du cancer, qu 'au point de vue du déroulement , de l 'évolution. Et jus tement ces beaux clichés illustrent remarquablement cette corrélation.

Cette jeune patiente qui, avec son mari , exploitait une laiterie en haute montagne , spécialisée dans la fabrication d'un fromage particulier, fit un grave conflit à p ropos de son travail , que symbolisait jus tement le lait. Ce conflit dura des mois. Comme il s'agissait d 'un conflit de liquide, c'est-à-dire d 'un conflit biologique en relation avec un liquide, elle fit un hyper-néphron au pôle supérieur du rein droit (carcinome rénal) . Sur le pyélo-gramme du bassinet on voit que la surrénale droite est détachée par le gros kyste rénal. Présumant que la patiente avait une tumeur à la surrénale, les chirurgiens en firent l 'ablat ion, pour rien, puisque la surrénale n 'était pas en cause, puis la renvoyèrent complètement paniquée dans ses foyers avec la mention : « métastases », incurable.

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A titre de comparaison, voici le scanner d 'une patiente atteinte d'un car­cinome du rein gauche, opéré lui aussi, et p rovoqué également par un con­flit liquidien. Les flèches indiquent le foyer de Hamer du relais cérébral, agrandi par l 'œdème, qui est responsable du rein gauche (dans le cas du carcinome rénal , testiculaire et ovarien, le foyer de Hamer n'est pas con-trolatéral par rappor t à l 'organe, mais homolatéral : hémisphère cérébral gauche pour le rein gauche, etc.) .

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Sur ce scanner on aperçoit deux foyers de Hamer en posit ion fronto-pariétale et péri-insulaire de l 'hémisphère cérébral droit. Tous deux se trou­vent en phase postconflictolytique (phase pel). D'autre part on voit à droite, et un peu moins à gauche, une nette œdématisat ion de la moelle, signe d'un conflit de dévalorisation de soi en solution.

Les foyers de Hamer correspondent , à cet endroit , à un carcinome ulcé-ratif coronarien ou à un carcinome péricardique (flèche inférieure) et à un carcinome bronchique (flèche supérieure).

Chez un droitier, c'est là que le D H S aurait eu son impact s'il avait fait un grave conflit de territoire masculin.

Mais chez ce patient, qui est à la fois gaucher et « softy », le D H S ne peut avoir d ' impact à cet endroit que s'il fait un conflit sexuel féminin et un conflit de peur bleue, qui se seraient t radui ts chez une femme droitière par un carcinome du col utérin et un carcinome du larynx, mais, chez une

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femme gauchère ou chez un homme efféminé et gaucher, par un carcinome ulcératif coronarien ou un carcinome péricardique et un carcinome bron­chique. Dans la phase de guérison, cela conduit normalement à un infarc­tus du myocarde , et cela peut aussi donner lieu à des crises d'épilepsie. L 'épouse de ce patient efféminé refusait toute relation sexuelle avec lui. Au lieu de quoi elle eut deux enfants d'un amant , mais « exigea » de son « mari » qu'il reconnaisse ces enfants extra-conjugaux. Il s'exécuta, mais divorça ensuite.

Peu de temps après il épousa une directrice d'école, dont il eut trois enfants. C'est elle qui portai t la culotte, lui laissant le soin du ménage et des enfants. Tout alla bien pendant neuf ans. Puis il avoua à sa seconde femme que ses deux premiers enfants n 'é taient pas de lui. Il aurait mieux valu ne pas le faire, car il se fit passer un terrible savon. La directrice vou­lait le quitter. Il la supplia et l ' implora, mais elle ne se laissa pas fléchir. Des mois durant la discorde per turba le ménage. Il avait fait un « conflit sexuel féminin » et en même temps un conflit de peur bleue, car son « chef » l 'avait menacé de « voies de faits ». Mais comme il était gaucher, ces con­flits se traduisirent sur le plan cérébral par un carcinome ulcératif coro­naire et un carcinome bronchique avec foyers de Hamer en position péri-insulaire et fronto-pariétale droite. Au bout de 4 mois le couple se récon­cilia et quelques mois plus tard il fit des crises d'épilepsie et un infarctus du myocarde . Comme il se plaignait de violentes céphalées on lui fit un scanner cérébral.

Malheureusement, de tels foyers de Hamer passent, aux yeux de la méde­cine t radi t ionnel le , pour être des tumeurs cérébrales. Le patient fut donc opéré et on lui excisa d 'énormes morceaux de cerveau. On voulait en effet exorciser ces tumeurs diaboliques en taillant dans le vif. Depuis , c'est un mutilé cérébral, qui « faute de masse » serait bien incapable de faire une récidive.

Si l'on n 'avai t absolument rien fait et s'était contenté d'administrer au patient pendant un certain temps de la cortisone contre son œdème céré­bral, il serait déjà rétabli, car les crises d'épilepsie se seraient très vite calmées.

Comme on peut le voir sur le scanner, la moelle cérébrale présente une coloration très foncée des deux côtés, mais naturel lement bien davantage à droite qu 'à gauche. Il s'agit d'un œdème de la moelle et signifie que le patient a fait en plus une forte dévalorisation de soi, qui se trouve égale­ment en solution, et a dû provoquer des ostéolyses des vertèbres dorsales inférieures et des vertèbres lombaires supérieures.

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Foyer de Hamer au lobe temporal gauche dans la fosse moyenne du crâne chez une patiente à qui les médecins à la suite d ' interminables manipula­t ions, opérations, insufflations utérotubaires, etc. , dirent brutalement qu'il lui était définitivement impossible d'avoir des enfants. Le foyer de Hamer prend le contraste, le conflit est donc résolu. La patiente l'a résolu en adop­tant un enfant.

Ces deux clichés proviennent de deux patientes qui avaient toutes deux un cancer du col utérin : celle de gauche a 40 ans, celle de droite 34 ans. Toutes deux ont leur foyer de Hamer en position péri-insulaire gauche. Tous deux sont en solution, c'est-à-dire en phase pel.

Les deux cas sont étudiés à fond au chapitre des carcinomes du col utérin.

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Gros œdème dans la partie fronto-crâniale du lobe tempora l droit. Etat consécutif à la solution (temporaire) du conflit de perte de l 'emploi (con­flit de terri toire). Les flèches indiquent la zone importante d 'œdémat isa-tion (teinte foncée). C'est la coupe coronaire en écho de spin d'un patient hospitalisé en cardiologie au C H U de Munich 3 semaines après le début de la conflictolyse, à la suite d 'un infarctus du myocarde . Le lobe frontal droit est soulevé et tourné vers la gauche, dans le sens contraire des aiguil­les d'une mont re , si bien que la ligne médiane est déplacée vers la gauche.

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Ce foyer de Hamer est la t raduct ion cérébrale d 'un conflit de territoire correspondant sur le plan organique à un cancer ulcératif coronaire. Il s'agis­sait plus précisément de 3 conflits de territoires à propos de la même affaire. A l 'époque de ce cliché, son dernier conflit — il s'agissait toujours de son territoire professionnel — était résolu et l 'œdème périfocal était déjà, selon toute apparence, en voie de régression. Par malheur , au lieu de l 'infarctus on remarqua le foyer de Hamer au cerveau en position péri-insulaire droite, que l'on opéra ! Comme le patient ne savait pas que son territoire profes­sionnel était la raison de son conflit territorial et de l 'œdème pris à tort pour une tumeur cérébrale, il re tourna à sa firme après l 'opérat ion, et fit immédiatement une récidive.

Ce cliché date d 'avant l 'opérat ion. Le foyer de Hamer n ' a pas explosé, mais l'activité métabol ique est encore accrue et il s'y mêle déjà du tissu glial. On voit net tement les foyers de Hamer , qui sont à vrai dire diffé­rents . Le gros œdème périfocal foncé refoule vers la gauche, au-delà de la ligne médiane, le ventricule latéral droit fortement comprimé. Si le patient avait pu résoudre définitivement son conflit et si à ce stade on n 'avai t plus rien fait du tout , il ne se serait plus passé grand chose, car l 'œdème était déjà en voie de régression.

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Gros foyer de Hamer au cortex frontal droit à la suite d 'un terrible DHS de conflit de peur. Gros œdème perifocal de solution. Le foyer a explosé. Ce qui semble être un œdème intrafocal est en réalité de la liqueur à l ' inté­rieur d'un foyer de Hamer maintenant kystique et consolidé par une t rame cicatricielle de tissu glial.

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Trois foyers de Hamer bien visibles, celui d'en haut (cerclé) au tronc céré­bral , un à gauche en bas au cervelet (cerclé) et un t rois ième, dont il ne reste plus qu 'un reliquat cicatriciel dans l 'hémisphère cérébelleux droit. Les deux foyers de Hamer cerclés n 'ont pas explosé, mais n 'ont qu 'un marquage mar­ginal et, comme on voit, se ratat inent en esquissant une forme de stramoi-nes, signe que l 'œdème intrafocal est en régression.

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Foyer de Hamer entouré d 'un œdème perifocal récent au t ronc cérébral à la suite d'un carcinome sigmoïdien dans la phase postconflictolytique.

Patient, âgé de 34 ans, avec carcinome pancréat ique étendu et carcinome parenchymateux du foie, avec gros foyer de Hamer au t ronc cérébral et œdème périfocal récent.

Le patient est venu à bout de cette complicat ion, il a pris 6 kg de poids (vrai), avait bon appétit et dormait bien. Mais il n 'a pas résisté à une authen­tique récidive du conflit, c'est-à-dire à la nouvelle solution accompagnée d'un œdème autrement plus important au t ronc cérébral.

On trouvera une étude plus détaillée de ce cas au chapitre sur le carci­nome pancréat ique (endoderme).

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Foyer de Hamer en solution (flèche) : carcinome sigmoïdien. Le côté gau­che du tronc cérébral est œdématisé . Il arrive souvent qu 'au point culmi­nant de l 'extension œdémateuse un anneau couronne l 'ensemble du tronc cérébral (couronne d 'œdème) .

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Clichés avec produits de contraste d 'une patiente atteinte d'un cancer mammaire droit et d'un cancer de la plèvre droite. Le cliché de gauche est une coupe semi-coronaire postérieure, c'est-à-dire suivant un plan oblique allant du sommet de l 'occiput vers le bas . De ce fait nous voyons encore les parties occipitales sous-tentorielles du cerveau. Le cliché de droite est une coupe standard ordinaire du cervelet. Le foyer de Hamer dans la par­tie latérale gauche du cervelet prend le contraste et a un œdème périfocal bien net (foncé). Mais l 'œdème s'étend j u s q u ' a u milieu, il est donc bien plus important que ne l'est normalement un foyer de Hamer à cet endroit . Cela s'explique par le fait que la patiente a aussi un « conflit pleural » en solution, de sorte qu'il y a chevauchement des œdèmes de guérison de deux foyers de Hamer voisins, tous deux en solution. Sur le cliché de droite la flèche indique le foyer de Hamer du carcinome pleural . Ce cas est traité plus en détail au chapitre sur l'infarctus du ventricule droit (ectoderme).

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Ce cliché de scanner cérébral provient de la clinique universitaire de Fribourg-en-Brisgau. La tache blanche cerclée à droite est la cicatrice à trame gliale d'un foyer de Hamer au niveau de la moelle dans l 'hémisphère céré­bral droit, correspondant à une ostéolyse de la 3' ou 4' vertèbre lombaire , côté gauche. Le prélèvement effectué par technique stéréotaxique d'une par­celle de tissu à cet endroit a montré qu'il s'agissait d 'un tissu glial.

Dans un cas de ce genre, si l 'on trouve de la névroglie, sans qu'il y ait tuméfaction (ce que la médecine traditionnelle appelle « tumeur cérébrale »), on parle à tort de « sclérose en plaques ». En effet, les symptômes regrou­pés sous le terme générique de sclérose en plaques sont tout autre chose que ceux provoqués par un foyer de Hamer , correspondant à un conflit de dévalorisation, dans la moelle du cerveau. Lorsqu 'un patient manifeste plus d'un symptôme de déficience neurologique motrice ou sensitive, la médecine traditionnelle y voit un cas suspect de sclérose en plaques. Or, normalement , les phénomènes de déficience motr ice et sensitive se mani­festent à l 'occasion de conflits centraux ayant leur impact dans l'aire cor­ticale motrice ou somato-sensitive. Si l 'on t rouve effectivement dans cette région un foyer de Hamer — comme sur notre cliché à droite —, on dia­gnostique immédiatement un méningiome, que les neuro-chirurgiens extir­pent tout de suite « à cause de la pression exercée sur le centre moteur et somato-sensitif ». Mais les « pseudo-méningiomes » présumés en relation

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avec les méninges renferment presque exclusivement du tissu glial. D 'où l'idée erronée que les foyers gliomateux, tels que celui qui figure sur notre cliché à droite, et qui n'est pas à l'origine d'un processus expansif, ont quel­que chose à voir avec la sclérose en plaques . Lorsque la présidente de la Société allemande de la sclérose en plaques apprit que pour Hamer il y avait un lien entre la sclérose en plaques et la Loi d'airain — et donc avec le cancer —, elle dit : « Ce n'est pas possible, puisque nous ne t rouvons pas de cancer chez nos patients atteints de la sclérose en plaques ! ». D 'un cer­tain point de vue, superficiel, elle avait même raison. Seulement, il faut s 'entendre sur ce que l 'on appelle cancer. Le cancer du centre moteur , de la circonvolution précentrale — c'est jus tement cette déficience de la motr i ­cité. A la rigueur, une atteinte de l'aire somato-sensitive peut entraîner l 'apparition d'une polyfibromatose neurocutanée (nodules de Recklinghau-sen) avec prolifération cellulaire des gaines nerveuses, c'est-à-dire avec pro­lifération gliale.

Voyons maintenant l 'hémisphère gauche de notre cliché : nous y trou­vons un œdème de la moelle, pra t iquement d'un seul tenant , correspon­dant à un conflit de dévalorisation de soi ne concernant qu'un côté du corps. A l ' intérieur de cette moelle nous discernons de petits foyers de Hamer , qui sont vraisemblablement des foyers de Hamer gliomateux de petits con­flits de dévalorisation résolus. A y regarder de plus près nous pouvons dis­tinguer dans la moelle à gauche un assez grand nombre de petits points très foncés, qui par la suite, après la guérison, devraient devenir pareille­ment de petits foyers blancs.

En principe, il semble que les foyers de Hamer ne puissent se colorer en blanc sur le scanner que pendant la phase pcl et après. Et c'est toujours la glie qui accroît aussi bien l 'activité métabol ique que la densité tissulaire. En effet, pendant la phase active du conflit nous ne voyons pas de prise de contraste et de coloration du foyer de Hamer .

Vous trouverez plus de précisions et des exemples de cas au chapitre spécial sur la sclérose en plaques .

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Différence entre foyer de Hamer explosé et foyer de Hamer en expan­sion. En bas à droite, gros foyer d'un conflit de peur dans la nuque , la flèche du milieu est pointée en direction de l 'expansion d'un conflit de ter­ritoire étendu.

Les deux foyers de Hamer se t rouvent en phase de guérison. Un conflit de dévalorisation résolu — de toute la moelle gauche — s'étire de l 'occipi­tal au frontal et t ransparaî t aussi sous l 'œdème du conflit de terri toire, qui a provoqué un cancer bronchique .

On trouvera des renseignements plus détaillés au chapitre sur le conflit de la peur dans la nuque.

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Sur cette coupe un peu plus profonde du scanner de la même patiente on découvre pour ainsi dire de nouvelles dimensions : entre le foyer de Hamer responsable du cancer bronchique (2 ' flèche en haut à droite) et le foyer de H a m e r responsable du conflit de la peur dans la nuque (flèche en bas à droite) nous apercevons une aire sombre œdématisée avec un foyer de Hamer signalé par une troisième flèche et correspondant au conflit de contrariété terri toriale avec cancer du foie. Au lobe frontal droit et gauche d 'autres foyers de Hamer traduisent une peur frontale.

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Sur ce cliché nous voyons que le foyer de peur frontale à gauche et le foyer de peur dans la nuque en position occipitale à droite se sont prolon­gés jusque dans le cortex. Ce scanner nous montre aussi que la patiente a dû se trouver dans une constellation typiquement schizophrénique, avant que n ' intervienne la conflictolyse, que nous voyons maintenant pour les deux foyers de Hamer .

En effet, ces deux foyers de Hamer sont à présent environnés d'un large œdème périfocal (phase pcl).

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Voilà à quoi ressemble au cerveau un cancer bronchique guéri depuis longtemps. 23 ans avant ces clichés, le patient avait fait un très grave con­flit de territoire à propos de son emploi. Pendan t 23 ans il se sentit bien, et n 'ayant ni douleurs ni t roubles , il ne fut j amai s radiographié .

La flèche à droite en haut signale la vieille cicatrice du conflit de terri­toire. Celui-ci avait duré près de 9 mois et le foyer de Hamer est en partie cicatrisé par une prolifération gliale, si bien que la corne antérieure droite demeure comprimée.

La flèche en bas à gauche vise une vieille cicatrice de foyer de Hamer , correspondant à un hypernéphron du rein gauche. Le patient avait failli se noyer, il y a bien des années de cela, et il en avait rêvé pendant plusieurs semaines.

Lorsque la vieille atelectasie fut découverte par hasard au lobe supérieur du poumon droit , toute la machinerie fut mise en branle . Le patient avait beau protester et assurer qu'il se trouvait en parfaite santé, ne se sentait pas le moins du monde incommodé , n 'éprouvai t pas la moindre diminu­tion de rendement , rien n'y fit, et bien que la formule sanguine fût excel­lente, on l 'opéra. Après quoi il eut la chance d'être initié à la Loi d'airain du cancer, ce qui lui évita de commett re d 'autres bêtises. Il continue natu­rellement de se porter aussi bien qu ' auparavan t . Ce genre de « cas ano­dins », qui depuis longtemps ont cessé d'être des cancers, qui n 'ont plus de mitoses, permettent de se targuer de succès, à bon marché : mais ce ne sont que supercheries. Ces patients supportent généralement le pseudo­trai tement à la chimio, parce qu'ils sont en bonne santé. Ils sont présentés alors comme des « succès » de l 'empoisonnement stupide à la chimio.

La seule chose qui puisse tuer cette espèce de patients c'est la panique . Si bien que d 'habi tude la plupart d 'entre eux finissent quand même par mourir , terrorisés.

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Foyer de Hamer avec œdème périfocal dans le cortex cérébral. Pour plus de détails se rapporter au chapitre sur le cancer des animaux. Les mammi­fères subissent en principe la plupart des conflits biologiques exactement comme les êtres humains , ils présentent aussi aux mêmes endroits du cer­veau le même foyer de Hamer que les hommes dans les mêmes circonstan­ces, et le cancer organique se manifeste au même endroit du corps. C'est-à-dire que la teneur du conflit et l 'évolution du conflit concordent également dans l 'ensemble avec celles que l 'on observe chez l 'homme. La seule conclusion que Ton puisse en tirer c'est que :

L 'animal (mammifère) a une âme comme l 'homme !

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Ce patient de 54 ans m'a donné bien du fil à retordre. Ce fut l'un des pre­miers cas où il me fut donné de comparer les radios et les scanners cérébraux, dans le cadre de l'étude pilote réalisée entre le 18 août et le 7 décembre 1983.

Le patient avait indubitablement un cancer bronchique au lobe moyen du poumon droit. Il avait un foyer de Hamer impressionnant dans la région péri-insulaire de l 'hémisphère droit. Dans l 'enthousiasme de la découverte, quoi de plus tentant que d'établir un rapport entre ces deux observations spectaculaires ? En fait, le foyer de Hamer responsable du cancer bronchi­que se trouvait ailleurs : c'était le petit foyer de Hamer plus proche de la région frontale (flèche en haut) . Le grand foyer de Hamer (flèche en bas) est responsable d'un cancer ulcératif de l 'estomac. Si je me suis étendu sur ce cas c'est pour vous faire comprendre pourquoi jusqu' ici des diagnostics erronés ont fait prendre d'inoffensifs foyers de Hamer pour des « tumeurs cérébrales ». Le cliché de gauche est du 22 septembre 83, celui de droite date du 5 décembre 83. Pendant cet intervalle, il semble à première vue que le foyer de Hamer en position péri-insulaire ait grandi. Et il semble qu'il con­tinue de croître au cours des mois suivants, si bien qu 'à chaque fois le ver­dict des radiologues était impitoyable : pour eux il était « absolument évident » que la tumeur cérébrale n'arrêtait pas de progresser. Lorsque le patient, par la suite, fit encore un « choc rouge », qui entraîna temporaire­ment une paralysie partielle du bras gauche et de la j ambe gauche, il fut complètement démoralisé ! — Et pourtant , ces « tumeurs cérébrales » ne sont que des foyers de Hamer , et plus tard des cicatrices gliales, avec les­quelles le patient peut vivre sans difficultés. En effet, à l 'intérieur de ces figures arrondies, qui ont l'air si méchantes et dramatiques, la structure pro­prement dite des cellules cérébrales dans leurs relations entre elles, n'est pas sensiblement perturbée. La masse gliale n'y a été « coulée » qu'au titre d'iso­lant supplémentaire. Et une fois que la phase de guérison est achevée, il reste souvent, certes, des séquelles, par exemple à la suite de ruptures du tissu

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provoquées par la pression de l 'œdème intrafocal, mais en dépit de ces lésions anatomiques, qui se produisent à l'occasion en cours de guérison, les séquel­les fonctionnelles sont en général é tonnemment minimes. Il est évident que les dégâts causés en matière d'isolement sont largement fonction de la durée et de l 'intensité du conflit.

Sur les clichés suivants des poumons (scanner en bas , radio des poumons à la page suivante) nous voyons , comme il est dit dans les résultats clini­ques, un carcinome bronchique périphérique, c'est-à-dire un carcinome intra-bronchique du lobe moyen droit.

Alors que la dimension de ce carcinome in t rabronchique doublait à peu près toutes les 4 semaines, le jury médical international réuni le 6 décem­bre 1983 à Gyhum en Basse-Saxe dut attester qu'il n 'avai t pas progressé à partir de la conflictolyse, ce qu 'aucun des professeurs ne pouvait s'expli­quer d'après la doctrine traditionnelle. Toutefois, il convient de bien s'enten­dre lorsqu 'on parle de prolifération et de non-proliférat ion. Ainsi, par exemple, lorsqu'une aire pulmonaire à la périphérie d'une ramification bron­chique s'atélectasie, c'est-à-dire que les alvéoles pulmonaires se vident d'air et se rétractent, l 'observateur inexpérimenté risque de prendre pour une croissance de la tumeur ce qui en réalité n 'est qu 'une atélectasie et peut tenir à ce que la muqueuse intérieure de la bronche se tuméfie comme signe de guérison. Il est plus clair et net de donner la définition selon laquelle, après la conflictolyse il n'y a plus de mitose, c'est-à-dire de division cellu­laire, excédant le renouvellement normal des cellules. Strictement par lant , il n'y a plus de mitose accrue !

Jusqu ' ic i , le cancer se définissait ainsi : croissance cellulaire incontrôlée et prolifération cellulaire active. Une prolifération cellulaire qui n 'a plus de division cellulaire active, qui en avait seulement eu, à un moment donné,

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n'est plus du cancer à proprement parler, même selon la définition donnée par la médecine t radi t ionnel le . Pour tan t , aucun représentant de la méde­cine tradit ionnelle ne veut le savoir. « Et si soudain cela se remet à prolifé­rer ? » demandent-i ls invariablement.

A quoi bon se disputer au sujet de définitions avec des gens qui de toute manière ne veulent pas prendre connaissance de la Loi d 'airain du cancer ? Comme disait le professeur Stender : « Hamer , cela voudrait dire que depuis des décennies nous n 'avons fait que des bêtises ! »

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Ce cliché du même patient date du 25 février 84. Pour la médecine tradi­tionnelle, la « tumeur » a augmenté prodigieusement. Au point que le ven­tricule latéral droit a été refoulé vers la gauche au-delà de la ligne médiane. Mais en réalité, il s'agit d'une phase de guérison avec un œdème maximum. Pour maîtriser un symptôme de guérison aussi excessif il convient de « contre-braquer » avec de la cortisone, de manière à empêcher une compression exa­gérée du tissu cérébral et à éviter un « choc rouge », qui résulte de la péné­tration de l 'œdème dans le cortex, et plus précisément dans le cortex moteur pré-rolandique. Au cours de cette phase, le patient fit une paralysie motrice partielle de la main gauche et de la jambe gauche. Il pouvait encore marcher, il arrivait aussi à remuer le bras gauche, mais ce n'était plus comme avant. Le cliché suivant vous permettra de reconnaître les relations de cause à effet.

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Ce cliché, qui date également du 25.2.84, montre l 'œdématisation du cortex du côté droit. Lorsque cette œdémat isa t ion affecte la circonvolution pré­centrale, ou pré-rolandique, c'est-à-dire l'aire motrice, il en résulte souvent une at taque, ou « choc rouge », et c'est ce qui s'est produi t aussi pour ce patient, à ce stade de guérison.

Si l ' impact de l 'œdème se situe légèrement en arrière, en direction occipi­tale, dans la circonvolution post-centrale, ou post-rolandique, c'est-à-dire dans le cortex somato-sensitif, nous avons affaire au même type d 'a t taque, sauf que les déficiences, au lieu d'être motrices, sont d 'ordre sensitif.

A l'avenir, j ' e spère que les patients ne seront plus pris de panique si d'aven­ture ils font, au cours de cette phase, un « choc rouge ». Mais pour ce patient, ce fut à l 'époque une expérience terrible. J 'eus beau lui dire que sa paralysie faisait partie de la guérison, d 'un point de vue « objectif » son état empira vraiment, pas seulement en apparence, mais cliniquement. C'est à peu près comme si une équipe de chirurgiens en train d 'opérer dans la cavité abdo­minale se voyait interdire de poursuivre l ' intervention chirurgicale. Même s'il se réveillait, le patient serait mort en quelques minutes. On dirait alors : « Vous voyez bien que c'est vous qui l'avez tué ». L 'équipe de chirurgiens répondrait sans doute que l 'opération et l'anesthésie ne constituaient qu 'une aggravation, une détérioration passagère, et que si on leur avait permis de terminer l 'opération, le patient aurait probablement recouvré entièrement la santé.

Il en va de même des « complications de la guérison » au cours de la phase pcl. Du fait que la Loi d 'airain du cancer a été soumise à un boycottage total , d ' innombrables patients sont morts , alors que si dans un grand élan de solidarité nous avions tous unis sincèrement nos efforts, ils n 'auraient j amais dû mourir !

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Ce cliché a été réalisé 2 mois après les deux derniers et il montre pour la première fois une certaine consol idat ion de la guérison, c'est-à-dire que l 'œdème a dépassé son point d 'expansion max imum, les ventricules laté­raux sont e n v o i e de retour à la posi t ion moyenne . On reconnaî t mainte­nant très net tement le foyer de H a m e r en posi t ion fronto-pariétale (flèche supérieure), qui est responsable du cancer b ronch ique .

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Encore 2 mois plus tard, en juin 84. L'œdème est en nette régression. Il ne faudra plus attendre bien longtemps pour que les ventricules aient rejoint leur position médiane. Le blanc du foyer inférieur, qui prend le con­traste, est dû à l'emmagasinage de névroglie, de tissu conjonctif. Ce cliché autorisait les meilleurs espoirs, car l 'œdème de guérison était nettement en régression !

Au cours de cette phase, le patient fit une grave récidive de son conflit, qui l'occupa plusieurs semaines durant, en l'empêchant de dormir. Il par­vient à résoudre son conflit, mais ne put survivre au double œdème de gué­rison qui s'ensuivit. On trouvera plus de détails sur ce cas au chapitre sur le cancer bronchique (ectoderme).

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Sur ce cliché du même patient que précédemment, vous voyez deux foyers de Hamer : l'un au cervelet, en position latérale droite. Il s'agit du « foyer de Hamer primitif » du conflit de territoire, c'est-à-dire de l'aire du foyer de Hamer correspondant au vieux conflit de territoire du nid, le conflit de la femme qui fait un cancer du sein gauche (si elle est droitière !). Le second foyer de Hamer est au centre et signalé par deux flèches ténues, c'est le relais au tronc cérébral d'un conflit central de peur viscérale de la mort. Le cliché date du mois d'août 1983. On discerne nettement à gau­che, en bordure de l'anneau extérieur du foyer de conflit central, l'ourlet foncé de l'œdème, signe de la guérison qui s'amorce au début de la phase pcl.

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Scanner cérébral d'un garçon de 7 ans effectué à la clinique pour enfants d'un CHU du Sud de l'Allemagne. C'est un scanner typique de leucémi­que. On notera la coloration très foncée de la moelle et la forte compres­sion des ventricules latéraux. Sur le cliché de gauche la flèche est dirigée vers l'aire cérébrale correspondant au testicule gauche, qui est nettement plus importante par comparaison avec celle de droite. Ainsi donc, ce petit garçon n 'a pas seulement fait un conflit de dévalorisation de soi générali­sée (c'est la réaction normale chez les enfants de cet âge), mais le grossisse­ment de l'aire cérébrale responsable de la région testiculaire fait penser à un « conflit de perte ». La maman du petit garçon l'a interrogé à ce sujet : il lui a dit qu'il avait constamment une « douleur de pincement au testi­cule » gauche.

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Conflit-DHS : au mois de février 86, une violente crise d'asthme emporta d'un seul coup un proche parent du petit garçon : cet oncle âgé de 40 ans, était « tout ce qu'il avait de plus cher ».

Profondément consterné, il était inconsolable des semaines et des mois durant, rapporte sa mère. Au mois d'août 86 on constata une dépression de toute la moelle osseuse. Depuis lors il avait fallu lui faire à plusieurs reprises des transfusions sanguines. Sa mère pense que la solution du con­flit est intervenue seulement en février 87, à l'occasion de la messe anni­versaire pour l'oncle. Le scanner cérébral a été réalisé environ 10 jours après la conflictolyse. Depuis lors, affirme la mère, il y a eu quelque chose de changé chez le petit garçon. Il est maintenant capable de parler de cet oncle qu'il aimait tant, ce qu'il n'avait jamais pu faire auparavant. Sur le cliché au bas de la page 176 nous discernons une tuméfaction supplémentaire au niveau du lobe temporal droit : le petit garçon a fait un triple conflit : 1. un conflit de perte, 2. un conflit de dévalorisation de soi, 3. un conflit de territoire. A chaque fois, nous sommes amenés à constater chez les « enfants » qu'ils ne sont pas « neutres ». Ce garçon est un « petit homme » qui a subi un conflit de perte lorsque son meilleur camarade a quitté son territoire. A ce conflit de territoire est venu s'ajouter le fait qu'il se dépré­ciait à ses propres yeux. Tous les DHS sont intervenus simultanément, au même instant. Lors d'un contrôle, le 17 juillet 87, le cerveau est apparu moins foncé (œdématisé). La différence n'est toutefois pas considérable. Mais il y a trois choses que nous voyons distinctement : 1. Les cornes antérieures du ventricule latéral sont un peu plus dilatées.

Il faut avoir l'habitude et une bonne loupe pour le discerner. Cela pourrait signifier que nous venons de dépasser l'apogée de l'œdématisation.

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2. Par rapport au dernier cliché, les deux cortex visuels ont maintenant des œdèmes. Nous en déduisons après-coup que le petit garçon a dû avoir un terrible conflit de peur dans la nuque et que cette peur est maintenant en solution. Je demandai aux parents si à un moment donné l'enfant voyait mal. Ils confirmèrent qu'en effet, il y avait de ça pas mal de temps, l'enfant avait toujours les yeux collés au livre et n'aimait pas lire. La maîtresse et les parents avaient mis ça sur le compte de la paresse. Depuis 2 mois envi­ron, tout était de nouveau rentré dans l'ordre.

3. Nous voyons maintenant des foyers de peur frontale en solution, foyers que nous ne pouvions pas voir auparavant, tant que le conflit était encore actif.

De tout cela il n'y a qu'une seule conclusion à tirer : l'enfant avait une peur panique, occipitale et frontale, de l'hôpital. L'ambiance affreuse, les tourments qu'il fallait y endurer, le climat de fatalité, les ponctions de la moelle osseuse, surtout les traitements en hospitalisation, les pronostics pes­simistes, que l'enfant devine à la mine des parents, les hurlements des enfants torturés, des petits enfants à la tête chauve. Depuis que l'enfant ne vient plus à l'hôpital que pour des transfusions occasionnelles — son père lui pro­mettant qu'il sera de retour dans la soirée et pourra dormir dans son lit à la maison —, la peur est dissipée, le conflit est résolu. Si dans le langage obscur de nos scanners vous cherchez une lueur d'espoir et de confiance, regardez bien ce cliché. Bien des médecins s'imaginent que les petits patients ne se rendent pas bien compte. Ils se rendent mieux compte que l'on pense, et surtout ils sont davantage effarouchés qu'un adulte, parce qu'ils ne peu­vent pas mesurer l'ampleur du danger, en saisir la portée. Dans le psychisme et le cerveau il se passe des choses effrayantes qu'aucun médecin ne remar­que, et que d'ailleurs il ne tient pas du tout à remarquer, parce que cela gêne, dérange et perturbe.

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Ces clichés sont ceux d'une patiente qui avait toute une série de conflits et toute une série de foyers de Hamer, dont elle s'est bien remise. Ces deux atélectasies des poumons proviennent de deux carcinomes bronchiques dis­tincts, qui avaient chacun « leur » foyer de Hamer dans la région fronto-pariétale du cerveau. D'autre part, à propos d'un autre grave problème elle fit encore un conflit de peur dans la nuque à droite. Lorsqu'on lui fit part du diagnostic : cancer bronchique inopérable avec « métastases céré­brales », elle fit un conflit paracentral de peur, d'affres de la mort, à droite, avec taches rondes au poumon. Elle eut la chance de découvrir à ce moment la Loi d'airain du cancer. Elle comprit que le diagnostic était évidemment absurde et ne se vérifierait que si elle cédait à la panique. Elle parvint ainsi à se dépaniquer et les taches rondes au poumon demeurèrent stationnaires.

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Ci-dessus scanner du poumon. On voit nettement que les atélectasies sont en connexion avec le hile du poumon.

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Se détachant sur le scanner du poumon une petite tache ronde (adéno-carcinome des alvéoles, d'origine endodermale). Ces taches rondes sont cou­rantes lors de conflits de peur de la mort. Le foyer de Hamer correspondant se trouve toujours au tronc cérébral (pont/bulbe). Mais chez l'homme il y a pratiquement toujours, en même temps, un foyer de peur au cortex, correspondant à l'aspect conscient du conflit, l'autre aspect étant la peur viscérale.

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Ce conflit paracentral conscient est bien visible sur le scanner cérébral ci-dessus. A la page suivante (183) nous découvrons que ce conflit para-central a « percé » jusqu'au nœud caudé du diencéphale. Le foyer de Hamer est nettement en solution, car il est entouré d'un large œdème en forme d'anneau. Ce cliché a été effectué après la solution du conflit.

Pour la médecine traditionnelle, tout ça ce sont des tumeurs cérébrales, ou, si l'on a déjà un cancer, ce sont naturellement des métastases cérébra­les. Les tenants de cette médecine ne s'embarrassent pas de savoir si ce sont des œdèmes ou pas des œdèmes. Ils n'ont pas d'opinion sur la question (« c'est tout des métastases »). A plus forte raison ils ne s'intéressent pas à l'évolution des foyers de Hamer. « Il faut tout extirper, tailler aussi loin que possible dans le vif », tout comme on extirpait (exorcisait) jadis le dia­ble de l'hérétique par le fer et le feu. Les choses n'ont pas sensiblement changé depuis lors. Et pourtant, quelle cohérence, quelle logique fascinante que cette corrélation que nous constatons au triple niveau psycho-cérébro­organique !

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La flèche supérieure à droite vise une aire cicatrisée, un vieux foyer qui était responsable des deux carcinomes bronchiques. A noter d'ailleurs que pendant des deux conflits la patiente avait souffert — ce qui est normal — de dépression et d'arythmie cardiaque, et pendant la phase de guérison avait fait à chaque fois un épanchement péricardique. Ce qui indique que le foyer de Hamer empiétait sur la région péri-insulaire moyenne, qui est responsable du carcinome ulcératif coronaire et du carcinome péricardique.

La flèche ténue qui, partant du lobe frontal gauche vise le noyau caudé droit, nous indique l'endroit où le conflit paracentral a eu son impact. Enfin, les trois grosses flèches en bas signalent un conflit de peur dans la nuque en bas à droite, qui a provoqué un affaiblissement de l'intensité lumineuse de la fovea centrale gauche. Le conflit est lui aussi en solution.

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Conflit paracentral dans un vieux tissu cicatriciel du cortex avec œdème périfocal. Mais il se peut aussi que les vieux foyers de Hamer aient de nou­veau « co-réagi » à leur cime corticale. (Carcinome bronchique et carci­nome ulcératif coronaire). En effet, les deux conflits antérieurs impliquaient un conflit de peur par identification avec un membre de la famille, la peur que ce parent meure. Quoi de plus naturel à ce que face à un « diagnos­tic » de mort, qui a provoqué chez le patient lui-même un grave conflit paracentral de peur de la mort, les vieux souvenirs terrifiants renaissent ? Je ne puis pas dire avec certitude ce que c'est exactement. A en juger par l'autre cliché, on dirait qu'il s'agit plutôt d 'un œdème périfocal normal du conflit paracentral.

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Deux foyers de Hamer se confondant chez une patiente atteinte d'un car­cinome ovarien bilatéral. Les foyers de Hamer prennent le produit de con­traste, ils sont largement pourvus d'œdème intrafocal, et tous deux paraissent déchirés et exploses à l'intérieur. Le conflit est donc résolu.

La patiente avait fait un conflit « moche », semi-génital, en découvrant que son mari avait dilapidé une grosse somme d'argent avec des copines, de sorte qu'il lui manquait de l'argent pour ouvrir un salon de coiffure. Conformément au « revers de la médaille », à savoir le côté pécuniaire, la patiente fit de surcroît lors du DHS un cancer du foie (contrariété terri­toriale à propos d'argent). La flèche signale le « conflit du foie » corres­pondant (cancer des voies biliaires).

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Ce cliché d'un patient de 63 ans pourrait s'intituler un « conflit de terri­toire total ». Le pauvre homme pensait avoir perdu d'un seul coup l'ensem­ble de son territoire lorsqu'un boucher voisin le dénonça, lui qui avait un grand magasin d'alimentation, et lui envoya un vétérinaire du service d'hygiène. Celui-ci s'amena à l'improviste, après le travail, pour inspecter sa chambre froide. Par malchance, le petit chat du patient voyant que l'on pénétrait dans la chambre froide, crut qu 'on allait lui donner à manger et accourut allègrement. N'attendant que cette occasion, le vétérinaire ordonna la fermeture immédiate de l'étal de boucherie-charcuterie. L'homme fit un DHS, et en voyant le travail de décennies réduit à néant, fut complè­tement effondré. Conformément à l'échelle psychique des divers types, teneurs et colorations de conflits de territoire, nous voyons au lobe tempo­ral droit une aire d'impacts absolument gigantesque, où l 'on peut discer­ner les différents points d'impact. Sur le plan organique il fit simultanément un cancer bronchique, un cancer ulcératif coronaire, un cancer ulcératif de l'estomac et des ostéolyses : le pauvre homme était littéralement brisé. Le conflit resta longtemps actif du fait que pour sauver la face et cacher l'affaire, le patient chercha à vendre toute sa viande dans des sachets de plastique sous vide. Au cours de la phase de guérison, le patient fit une attaque (v. pages 187 et 188).

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Sur le cliché ci-dessus on voit sur une seule coupe de scanner cérébral toute la palette des conflits de territoire, ou plus précisément de leurs foyers de Hamer. Ce qui à l'époque me semblait être une « grosse attaque d'apo­plexie », était en réalité un « conflit de territoire total », comme il ne s'en produit que chez les hommes à la sensibilité très intense et très masculine, lorsqu'on leur prend vraiment tout ce qu'ils possèdent, c'est-à-dire l'ensemble de leur territoire.

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Sur ce cliché du même patient, avec le gros œdème dans la région péri-insulaire droite, le foyer de Hamer correspondant au carcinome bronchi­que (flèche à droite en haut) est particulièrement bien circonscrit.

Le patient est mort, mais il n 'a pas succombé à ce foyer de Hamer. En effet, bien que l'affaire paraisse gigantesque, il aurait pu s'en tirer. En effet, nous constatons une marginalisation en direction de la ligne médiane, ce qui montre que l'œdème était déjà en régression. Le patient est mort d'une panique iatrogène, d'une peur panique de la mort, avec taches rondes aux poumons, lorsqu'on lui a dit : « Il n'y a plus aucune chance ! » La grande majorité des patients dans nos hôpitaux ne meurent pas de leur cancer, mais de l'affolement, de la panique iatrogène déclenchée par le « pronostic nul » formulé par les « médecins » : encore que ce titre ne convienne pas du tout, c'est un pur euphémisme.

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Carcinome bronchique du même patient, en février 83, 2 semaines avant la conflictolyse. Après la conflictolyse, la tumeur n 'a plus progressé, ce qui est d'ailleurs conforme à la Loi d'airain du cancer.

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Foyer de Hamer et conflit central Le conflit central et paracentral est sans doute la forme la plus grave du conflit biologique. La médecine traditionnelle n'y a vu qu'un artefact, c'est-à-dire une altération artificielle due à l'appareil. Il m'a été donné toutefois (cf. chapitre sur le conflit central) d'en suivre l'évolution au cours de la phase postconflictolytique. On découvre alors que ce type de foyer de Hamer guérit en principe tout comme les autres en formant des œdèmes. Sur le plan psychique il s'agit généralement de conflits de peur dramatiques, assortis d'une dévalorisation de soi en profondeur et dont l'impact peut se suivre souvent à la trace jusqu'au diencéphale. Le conflit central se reconnaît au fait que sous son impact le cerveau tout entier a l'air de se figer « en anneaux ». On dirait que les cercles décrits par l'impact d'une pierre jetée dans l'eau se congèlent. Conformément à son caractère, le conflit central provoque souvent la paralysie des extrémités en affectant le cortex moteur dans la circonvolution précentrale. Ces paralysies peuvent guérir, mais la régression est fonction de celle de l'œdème cérébral.

Conflit central chez une jeune fille choquée par le diagnostic erroné : « récidive d'une tumeur cérébrale » à la suite de l'excision d'un foyer de Hamer au lobe temporal gauche. La patiente avait fait un conflit sexuel lorsque les gynécologues mirent fin aux manipulations interminables de l'uté­rus en constatant que l'appareil génital n'étant pas en état de fonctionner, elle ne pouvait avoir d'enfant. Le conflit sexuel fut résolu lorsque le cou­ple adopta un enfant. Si l'on n'avait pas découvert par hasard la trace céré­brale de ce conflit, à savoir un foyer de Hamer inoffensif au lobe temporal gauche, ce cancer du col de l'utérus serait passé inaperçu et la pauvre femme n'aurait pas eu tous ces ennuis de santé. Alors qu'à présent, du fait de cette opération absurde et totalement superflue, il y a de nouveau cicatrisation et angoisse. Lorsque les médecins lui annoncèrent la « récidive d'une tumeur cérébrale » et qu'elle n'avait plus aucune chance de s'en sortir (il faut le faire !), elle fit un conflit central. Cette femme eut toutefois la chance que son mari intelligent comprit la Loi d'airain du cancer et sut la tranquilli­ser. Après une phase de guérison laborieuse, mais qui put être maîtrisée grâce à la cortisone, cette patiente a fini par reprendre le dessus. On trou­vera une relation plus détaillée au chapitre sur les conflits sexuels, ainsi qu'au chapitre sur les conflits centraux.

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Conflit central d'une jeune femme de 26 ans, qui a duré 4 ans. Le scan­ner cérébral a été réalisé 2 jours après la conflictolyse. On voit l'amorce d'œdématisation des anneaux. A l'époque de l'anamnèse et de la solution du conflit, il y avait encore une parésie partielle du pied gauche. Les méde­cins avaient diagnostiqué une sclérose en plaques. La jeune femme vivait avec un ami libanais très sensible, et elle-même était plutôt masculine. Il y avait eu en 1982 une violente altercation avec les parents, qui étaient oppo­sés à cette liaison et s'employaient à faire expulser ce Libanais. Depuis lors, elle sentait l'épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête. Nous par­lons d'un conflit central en suspens, ou d'un « conflit en balance » (Ceb). Le conflit ne fut définitivement résolu qu'au moyen d'une longue conver­sation en présence des parents, qui cédèrent définitivement : la sclérose en plaques disparut. On lira le cas complet au chapitre sur la sclérose en plaques.

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Sur ce cliché nous apercevons toute une série de foyers de Hamer blancs, qui en fait sont de nature tout à fait anodine. Ils indiquent l'endroit où un foyer de Hamer a été actif et a récupéré sa capacité fonctionnelle grâce à l'inclusion de tissu glial. Nous voyons à gauche un demi-cercle de foyers de Hamer, qui est peut-être le vestige d'un vieux conflit central. Il se pour­rait que les autres foyers de Hamer aient été situés sur les anneaux exté­rieurs de la cible. On trouvera plus de détails au chapitre sur les psychoses.

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Foyer de Hamer avec œdème périfocal récent au lobe temporal gauche (1), correspondant à un cancer de la vessie ou du rectum. Mais ce n'est pas tout, et surtout pas le problème essentiel de ce patient, dont vous pourrez lire l'histoire au chapitre sur les psychoses. En effet, avant ce scanner, le patient se trouvait en constellation schizophrénique. Le conflit le plus lourd de conséquences est certainement le conflit central (2), qui a son point d'impact dans le thalamus gauche. Mais à l'époque où a été réalisé ce scan­ner, il était déjà en solution, comme en témoignent les anneaux œdémati-sés, dont le plus extérieur est indiqué par les trois flèches supérieures (3-5). Celle du milieu, la 4 e en position frontale droite, désigne en même temps le centre d'un autre foyer de Hamer, correspondant à une peur frontale, en position frontale droite, tandis que la plus à droite des 3 flèches (5) marque le foyer de Hamer d'un conflit de territoire. En position symétrique à celui du côté gauche, la corne antérieure gauche est comprimée par un foyer de Hamer, qui est typique d'un cancer du larynx (6). Enfin, la flèche la plus basse, à gauche (7) indique un foyer de Hamer œdématisé correspondant à un hypernéphron du rein gauche, qui fut alors extirpé.

Quant aux autres foyers de Hamer, on n'en a vu qu'un, celui dont l'œdé-matisation fait une tache foncée au lobe temporal gauche et que l'on a pris pour une « métastase rénale ». La flèche 8 fait d'ailleurs partie du terri­toire sexuel féminin des foyers de Hamer 1 et 6 et forme le pendant d'un carcinome péricardique du côté droit. Tous les conflits sont en solution.

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Ce qui importe, à mon avis, c'est que vous appreniez à reconnaître les foyers de Hamer non pas seulement à la coloration due à la prise de con­traste, mais aussi aux refoulements provoqués par la compression exercée à l'intérieur du tissu cérébral. Les ventricules latéraux ne constituent pas seulement une indication optique idéale (impression, compression), mais aussi un élément de comparaison très sûr, l'asymétrie latérale qui, au cer­veau, est toujours le signe certain de la présence d'un foyer de Hamer. Enfin, l'œdème périfocal et le processus expansif d'un foyer de Hamer nous per­mettent même de déduire le stade du conflit (phase pcl). Il est également très instructif d'étudier sur ce scanner le conflit paracentral, dont le centre a son point d'impact exactement dans le thalamus gauche. Ces conflits cen­traux et paracentraux sont les plus terribles de tous les conflits, du fait qu'ils traversent littéralement tout le cerveau, et le transpercent souvent jusqu'au tronc cérébral.

Ce cliché met aussi bien en évidence la raison pour laquelle la médecine traditionnelle est désemparée devant de tels foyers de Hamer, vu qu'ils ne deviennent compréhensibles qu'une fois que l'on a compris la Loi d'airain du cancer.

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Conflit central, plus précisément conflit paracentral droit, et, moins net, conflit de peur en position frontale droite. C'est ce que nous appelons une « constellation mi-schizophrénique ». Certes, les foyers de Hamer correspon­dant aux conflits sont situés tous les deux du côté droit, et à ce point de vue il ne s'agit pas de constellation schizophrénique. Mais le conflit central empiète sur le côté gauche et modifie le rythme de base des deux hémisphères. Or, la condition requise pour qu'il y ait une « constellation schizophrénique » s'énonce ainsi : si les deux hémisphères ont des rythmes différents, aucun des deux n'ayant toutefois un rythme normal, nous sommes en présence d'une « constellation schizophrénique ». Etant donné que par suite du conflit para-central les deux hémisphères ont des rythmes égaux, sinon normaux, mais qu'en raison du conflit de peur supplémentaire en position frontale droite l'hémisphère droit est de nouveau modifié dans son rythme, nous avons donc, à proprement parler, une « constellation schizophrénique ». Mais dans la pratique, les gens qui ont une telle constellation, éventuellement sous forme de « conflit en balance », comme c'est le cas ici, passent des années durant pour être un peu excentriques et insolites, voire même « un peu fous », mais ils n'ont pas la réputation d'être schizophréniques. Sans faire dans la dentelle, on prend l'habitude de les qualifier tout simplement de « psy »chopates. On trouvera plus de détails sur ce cas au chapitre consacré aux psychoses.

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Gros foyer de Hamer chez une patiente atteinte d'un carcinome kysti­que cervico-branchial gauche.

Le foyer de Hamer est situé à la base du lobe temporal droit, il s'agit pratiquement d'un conflit paracentral droit, qui est en solution. Ce conflit paracentral était en fait un profond « conflit de bouche » (« cigarette »), le cauchemar de toute épouse : son mari était sorti juste un instant, le temps de chercher rapidement des « cigarettes » et... n'est pas revenu...

Le reste du conflit n'est pas difficile à imaginer !

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Petite fille atteinte d'un conflit central, à demi en solution (conflit cen­tral en balance). L'enfant avait fait un virulent DHS, à l'instant où elle avait été vaccinée contre la variole entre les omoplates en position para-vertébrale. Peu après l'enfant était paralysé aux quatre extrémités. Les méde­cins présumèrent à tort une tumeur dans le canal vertébral, c'est-à-dire une tétraplégie incomplète. De ce fait le conflit fut maintenu constamment en activité, car on manipulait tout le temps au même endroit.

Peu à peu, l'enfant parvint à remuer de nouveau les deux bras. Les méde­cins découvrirent alors les taches rondes au poumon. (Cf ci-dessous le scan­ner, coupe des segments apicaux). Par bonheur, la mère comprit la Loi d'airain du cancer et sur mon conseil ne fit rien !

Aujourd'hui, l'enfant se porte bien, elle arrive à remuer presque nor­malement les jambes. A la stupéfaction des médecins, le cancer ne proli­fère plus. L'enfant a les mains chaudes, mange bien et se sent tout à fait bien. La mère n 'a plus de panique. Elle sait que toute l'affaire guérira d'autant plus vite que l'on manipulera moins l'enfant. Le cas est traité exhaustivement au chapitre sur la sclérose en plaques.

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Scanner cérébral d'un homme de 49 ans qui, depuis près de 30 ans, fait un conflit paracentral « en balance », à gauche. Ce conflit paracentral, dont l'impact est cortical, a atteint le centre-relais du rein gauche ; il n'est pas encore résolu, mais est « en suspens » depuis une trentaine d'années, c'est-à-dire depuis son appel sous les drapeaux pendant la guerre d'Algérie. Le DHS date en effet de sa mobilisation, l'événement le plus catastrophique de sa vie : pris de tremblements incoercibles, il perdit 14 kg, fit des crises de spasmes sur la voie motrice, et c'est de cette époque que datent les migrai­nes qui lui empoisonnent l'existence. Le tout aurait été déclenché à l'occa­sion d'un test urinaire, ce qui expliquerait ce « conflit de liquide ». Depuis lors, il a toujours fait de l'hypertension. Il semble que ce patient fasse de surcroît un carcinome de la muqueuse vésicale (flèches supérieures bilaté­rales), qui provoqua la « constellation schizophrénique » et dont le conflit est toujours actif. S'il y a eu solution à un moment donné, elle a été tout au plus temporaire, d'où le fait que le foyer prenne le contraste. Le patient n'est pas seulement affligé de migraines perpétuelles, mais il est psychi-quement changé depuis près de 30 ans. Sa démobilisation n'y a rien fait.

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Conflit central frontal sur une coupe coronaire chez un patient de 50 ans : il s'agit d'un homme persécuté pour ses opinions politiques et qui, des mois du­rant, a vu venir le danger. Le scanner a été effectué peu de temps après la con-flictolyse. Les anneaux périphériques du conflit central ont déjà des œdèmes.

La question qui se pose à la vue de ce cliché c'est qu'à condition de choisir la coupe qui convient, nous finirons peut-être par constater qu'il y a beaucoup plus de conflits centraux ou paracentraux que nous ne pensons. On peut se de­mander même si tous les foyers de Hamer ne correspondent pas à des conflits centraux ou paracentraux : le tout serait de choisir la coupe idoine.

Il est certain que nombre de foyers de Hamer ont une forme sphérique, mais dans leur grande majorité ils ont sans doute la forme de troncs d'arbres et aussi d'anneaux, comme les cernes ou cercles annuels des arbres. Quand on coupe un tronc d'arbre en travers, dans le sens horizontal, on peut compter les couches concentriques et reconnaître ainsi son âge. Mais si on le coupe dans le sens vertical, on obtient des planches, qui ont bien une madrure, certes, mais celle-ci ne permet plus de dénombrer les cercles annuels.

La coupe ci-dessus est donc crânio-caudale. Un foyer de Hamer situé en position frontale des cornes antérieures des ventricules latéraux et dont l'exten­sion interhémisphérique suit une coupe sagittale, a été coupé de manière telle que l'on puisse bien saisir ses anneaux (figuration en forme de cible).

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Voici le scanner cérébral d'une patiente de 62 ans présentant un conflit central en solution. Sur le cliché de gauche on ne voit qu 'un seul anneau, en position cortico-crâniale au-dessus des ventricules latéraux. La patiente avait fait en septembre 82 un cancer mammaire droit, que l'on ne décou­vrit que plus tard sous la forme de micro-calcifications. Mais en février 83 un conflit de dévalorisation de soi fit apparaître sous l'aisselle droite une nodosité : un ganglion lymphatique. A partir de cette découverte elle fut complètement transformée, aux dires de son entourage. En effet, en même temps que son cancer mammaire à droite (parce que son frère et sa belle-sœur, qui venaient de passer six mois en sa compagnie à la Guade­loupe — où elle habitait à l'époque —, étaient repartis en la laissant seule), et le foyer de Hamer correspondant au cervelet gauche, elle avait fait un conflit de territoire (flèche à droite sur le scanner de droite) : il semble qu'elle ait fait un cancer du pharynx, car elle a eu mal à la gorge pendant près de 6 mois. Le foyer de Hamer dans l'hémisphère droit, le foyer de Hamer dans l'hémisphère cérébelleux gauche, ainsi que le conflit central totalisent plus qu'il n'en faut pour une mi-constellation schizophrénique !

Tous les conflits sont en solution sur ce scanner, et même le conflit de non-sportivité (occipital des deux côtés), qui vaut actuellement à la patiente des douleurs aux genoux et aux pieds (prises pour des rhumatismes) et des jambes enflées (coupe de droite).

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Sur le cliché ci-dessus, qui représente un puissant conflit paracentral, on est tout d'abord enclin à prendre cette figure en « cible » pour un « arte­fact », c'est-à-dire pour un effet provoqué par l'appareil enregistreur. Mais il saute aux yeux que nous avons plusieurs anneaux œdématisés, et même une zone annulaire dans l'hémisphère gauche. Or, il est bien impossible qu'un artefact puisse être œdématisé, c'est-à-dire qu'il y ait infiltration de séreuse. Il est donc exclu qu'il s'agisse d'un artefact.

Il s'agit d'un patient originaire de Rome, qui a travaillé en France. Comme tant de ses concitoyens, il avait commencé à se construire dans la grande banlieue de Rome un pavillon à proximité de l'aéroport Leonardo da Vinci, en 1980. L'année suivante, alors que le gros œuvre était presque terminé, le service de l'urbanisme ordonna l'arrêt de la construction. Le patient fit un DHS avec conflit de contrariété en relation avec son territoire, et un cancer du foie. Toutefois, au bout de quelques jours il reprit la truelle et posa les moellons au clair de lune. Comme il ne construisait sa maison qu'à l'occasion des congés annuels, ses vacances se muaient en jeu de cache-cache avec le service d'urbanisme. A quatre reprises celui-ci interrompit la construction, et à chaque arrêt forcé le patient faisait un DHS, ou plu­tôt une récidive de DHS. Mais la perspective de la maison à la campagne, dans laquelle il irait prendre sa retraite, lui redonnait des ailes et la joie anticipée balayait soucis et conflits. Fin 85 il obtint effectivement l'autori­sation d'achever sa construction, moyennant paiement d'une amende.

Lorsqu'en novembre 85 son médecin lui laissa entendre qu'il avait peut-être un cancer du foie, il fit un DHS de peur du cancer, suivi promptement d'un ganglion de peur du cancer au cou, du côté gauche. Lors de l'opéra­tion de ce nodule en février 86, les médecins diagnostiquèrent un cancer du foie avec métastases. Ce diagnostic brutal, reçu en plein visage comme un soufflet, déclencha un violent conflit paracentral : tremblant de tous ses membres à la pensée d'une mort inéluctable, le patient se mit à perdre rapidement du poids.

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Ce cliché date du 26 mai 86, soit du lendemain de la solution du conflit de peur de la mort. Sur les clichés suivants du 9 juillet 86, il ne reste plus de ce conflit para-central que le cratère central de l'impact.

Le patient est encore parvenu à surmonter ce conflit. Les taches rondes au poumon demeurèrent stationnaires, allant même jusqu'à régresser légè­rement.

Mais la vie ne s'arrête pas. La vieille contrariété refit surface sous forme de récidive : du fait de sa maladie (ascite !) le patient ne pouvait plus se dépenser sans compter pour achever la construction. Ses enfants ne lui don­naient pas le coup de main qu'il escomptait, ils ne comprenaient pas qu'il était de leur intérêt de terminer rapidement et de payer l'amende exigée par le service de l'urbanisme. Il y eut une discussion dramatique. Le patient parvint cependant, une fois encore, à trouver une solution. Mais voilà qu'au tronc cérébral l 'œdème, pas encore résorbé, du conflit central et le nouvel œdème survenu à la suite de la solution réitérée du conflit de contrariété (foie) se conjuguèrent, et en dépit de la cortisone le patient mourut dans le coma, en pleine vagotonie !

A noter que pendant la période active du conflit et jusqu'à environ 2 semaines après la conflictolyse, le patient eut le bras gauche paralysé. Après quoi il put de nouveau bouger son bras jusqu'à sa mort.

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Sur ces deux coupes de scanner cérébral d'une patiente de 62 ans, nous distinguons 7 foyers de Hamer, dont les trois premiers, correspondant à des conflits « féminins », se situent dans l'hémisphère gauche. Il s'agit d'abord, en position péri-insulaire (flèche supérieure, hémisphère gauche) d'un foyer œdématisé (petit carré) correspondant à un « conflit de peur bleue » déclenché par un accident, qui lui a fait perdre la parole, au sens propre. En effet, le DHS a eu son point d'impact — comme on voit — à la partie inférieure et postérieure du lobe frontal dans l'hémisphère gau­che, là où se situe la zone de Broca, aire de la surface corticale dévolue à la coordination des muscles de la bouche, de la langue et du larynx mis en jeu dans la parole. C'est dans cette aire qu'ont leur impact tous les con­flits de peur bleue déclenchés par un DHS ! L'œdème indique que le con­flit est résolu.

Toujours en position péri-insulaire, nous voyons dans une aire voisine l'œdème d'un foyer de Hamer spécifique du conflit féminin de frustration sexuelle. Ce très grave conflit, que la patiente fit en apprenant que son mari avait une maîtresse, ne dura que quelques semaines.

En position dorso-insulaire de ce même hémisphère gauche, ce troisième foyer de Hamer, qui est pour ainsi dire le corollaire du précédent, traduit un conflit spécifiquement féminin d'être délaissée, abandonnée et isolée sur le territoire, de ne pas savoir où est sa place, le chef de territoire étant « occupé » ailleurs.

Ces trois conflits spécifiquement féminins, correspondant respectivement aux cancers du larynx, du col de l'utérus et du rectum, se traduisent par un foyer de Hamer dans l'hémisphère gauche et par un foyer corollaire dans l'hémisphère cérébelleux gauche.

Deux semaines après la solution de son conflit sexuel, la patiente fut hos-

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pitalisée en raison d'une insuffisance cardiaque et d'un œdème pulmonaire. A peine de retour à la maison, elle apprit que sa fille allait divorcer : pour la patiente cela signifiait qu'elle ne reverrait pas de sitôt ses petits-enfants auxquels elle était très attachée. Elle fit un nouveau DHS avec conflit de territoire (hémisphère droit, position péri-insulaire) et un conflit de perte (relais ovariens à droite et à gauche en position occipitale), ainsi qu'un conflit central, dont le centre en position paracentrale a son point d'impact dans le diencéphale (flèche visant le centre à partir du bas de l'hémisphère gau­che). Le conflit central a pu être résolu au bout de deux mois. Quant au conflit de territoire, la solution vient tout juste d'intervenir. Le foyer n 'a que peu d'œdème, mais il comprime déjà la corne antérieure du ventricule latéral droit. Ces clichés ont été réalisés juste après cette dernière conflic-tolyse. La patiente souffre encore d'arythmies.

Conflit central au cortex moteur, qui vient d'être résolu, chez une patiente étrangère. Exposé plus en détail au chapitre sur les psychoses.

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Lorsque je soumis au chef de service neuroradiologique d'un CHU ouest-allemand les scanners cérébraux ci-dessus en même temps que les clichés des pages précédentes, il dut s'avouer vaincu. En effet, la preuve était bien trop évidente qu'il ne pouvait s'agir d'artefacts. Ces clichés montrent la prise de contraste progressive — l'œdématisation graduelle des anneaux d'un conflit central antécédent : la démonstration ne saurait être plus con­vaincante. Ce cas est relaté en détail au chapitre sur le conflit central.

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Ces clichés d'une patiente de 50 ans présentent un foyer de Hamer récent en position fronto-pariétale droite. Un autre foyer plus petit est visible en position dorso-insulaire. Sur le cliché de gauche le foyer de Hamer est plus marginal, sur celui de droite plus central. La patiente fit un conflit de ter­ritoire (ménopausée) et un cancer bronchique. Le DHS a eu lieu 7 mois avant ce scanner : à cause d'une péritonite aiguë le gendre devait être opéré, mais les médecins ne lui accordaient guère de chance de survie. Le conflit ne dura en tout que deux mois, mais fut en revanche très intense. Il semble que le foyer de Hamer ait éclaté. Ce qui s'expliquerait peut-être par le fait qu'un mois plus tôt la patiente fit un conflit de territoire analogue, mais plus court, lorsque son mari dut être opéré d'une hernie inguinale aiguë. Toutefois, ce conflit n'avait duré que trois semaines.

A droite, nous voyons un autre foyer de Hamer qui était très étendu et se trouve à présent en voie de consolidation. La patiente a fait deux con­flits sexuels à DHS. A l'âge de 17 ans, elle fut violée par son beau-frère et elle a souffert longtemps de ce conflit. Son fils n'avait que 16 ans lorsqu'il devint père d'un enfant, ce qui pour la patiente fut de nouveau l'objet d'un DHS.

La flèche sur le cliché de droite indique un conflit central en solution. La patiente avait fait un DHS une semaine auparavant lorsque sa sœur se rendit à son chevet et lui raconta que la nuit précédente leur mère défunte lui avait annoncé dans un rêve qu'elle allait venir chercher la patiente. Celle-ci fit un conflit central de peur de la mort, qui traversa le cerveau de part en part, du cortex au bulbe rachidien.

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Foyer de Hamer d'un conflit central en phase de guérison. Nous voyons clairement que les anneaux individuels sont œdématisés. C'est la manifes­tation corticale de la peur consciente de la mort, alors que la peur viscé­rale, la peur irréfléchie de la mort, se manifeste par un foyer de Hamer au tronc cérébral (bulbe rachidien).

Conflit central au niveau du bulbe rachidien. Ce conflit de peur viscé­rale de la mort est en solution. La flèche indique le foyer de Hamer : on distingue autour l'ourlet sombre d'un œdème périfocal, signe de la phase de guérison.

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Ce sont les coupes de scanner cérébral d'un patient de 45 ans atteint d'un cancer du foie, dont les foyers hémisphériques sont visibles sur les deux clichés de droite (en solution). La coloration foncée de la moelle cérébrale — signe d'un conflit de dévalorisation de soi en solution — est bien carac­téristique sur le cliché de gauche en bas, tandis que l'on voit sur le cliché de gauche en haut l'impact annulaire d'un conflit central (qui lui aussi vient d'être résolu), provoqué par le diagnostic extrêmement brutal. Le patient est mort par la suite dans un hôpital d'un accident de transfusion sanguine. Voir le chapitre sur le cancer du foie.

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Nous allons voir à présent un cas apparemment spectaculaire : en l'espace de 4 semaines la situation au niveau pulmonaire s'est considérablement modi­fiée, en apparence ou en réalité. Il s'agit seulement de montrer à quel point tout est constamment en train de changer. Tous les résultats, constatations, observations et symptômes sur lesquels tablent nos médecins « scientifi­ques », ne sont que des instantanés d'une situation susceptible de changer radicalement d'une heure à l 'autre.

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Tâchez de bien graver ces clichés dans votre mémoire, ça en vaut la peine. Il faut chercher longtemps avant de trouver des images aussi impression­nantes. Vous en apprendrez davantage au chapitre sur le cancer bronchique.

Ces clichés doivent vous montrer comment un conflit peut « sauter », par exemple lorsqu'on administre au patient des cytostatiques (chimio). Pre­nons un patient atteint d'un cancer bronchique avec un foyer de Hamer dans l'hémisphère cérébral droit, en position fronto-pariétale : si on lui fait de la chimio, il est instantanément inapte à la reproduction, tout au moins temporairement. Il se peut — mais ce n'est pas obligatoire — qu'il ait ins­tantanément des réactions féminines et que le foyer de Hamer saute à l'ins­tant même en position controlatérale sur l'autre hémisphère cérébral. Les soi-disant « métastases » s'expliquent en grande partie ainsi. En effet, le patient est alors atteint instantanément d'un cancer du larynx, dont le foyer de Hamer est situé, en inversion spéculaire, au même endroit du « côté fémi­nin » que le foyer du cancer bronchique chez l'homme. (A propos des gau­chers, voir le chapitre qui leur est consacré : chez eux tout est inversé.)

Le patient dont proviennent ce cliché et les deux clichés suivants, est âgé de 45 ans. Son scanner cérébral n'est dramatique qu'en apparence. Il a fait un DHS avec conflit central et en même temps un conflit de territoire, ainsi qu'un conflit de perte, affectant les deux testicules.

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Le patient dont proviennent les clichés ci-dessous, trouva en rentrant chez lui sa mère en pleine crise d'asthme et crut qu'elle en mourrait. Il fit un DHS ; il semble que le conflit central ait eu son point d'impact dans les deux centres relais des testicules, dont il a fait des foyers de Hamer.

Sur le scanner d'en bas nous discernons clairement le processus d'expan­sion en douceur de l'œdème péri-insulaire. Le gros œdème dans l'hémis­phère cérébelleux droit (voir premier cliché), qui est le foyer corollaire du foyer de Hamer péri-insulaire, correspondant au conflit de territoire, montre que la composante « nid » est très prononcée.

Comme le conflit a été très virulent, mais n'a duré qu'une semaine, la mère s'étant rétablie après, les foyers de Hamer ne sont pas nettement cir­conscrits et ils se reconnaissent principalement à leurs œdèmes étendus, cer­tes, mais peu compacts. Cela tient précisément au fait que le scanner cérébral a été réalisé au moment où la phase d'œdématisation atteignait son apo­gée. Deux semaines plus tard, il est probable que l'on n'aurait pas vu grand chose.

Conflit central Conflit de territoire (flèche en haut) et conflit central nettement en solution

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Foyers de Hamer aux deux centres-relais des ovaires. Le conflit tenait à ce que l'on voulait enlever à cette enseignante masculine son ami « softy ». Les parents étaient d'avis que ce n'était pas un homme, et que du fait de sa profession — carreleur — il lui était intellectuellement inférieur. Elle se battit comme une lionne.

Lorsque la patiente, au bout du compte, épousa son « softy », les deux foyers de Hamer entrèrent dans la phase de solution, comme en témoigne le processus expansif de l'œdématisation focale.

Mais par la suite, le « softy » s'abandonna à l'humeur capricieuse d'un enfant terrible, et il lui arriva de frapper si brutalement la patiente à l'oreille que le tympan éclata : elle fit un conflit central de peur de la mort. Elle voulut se donner la mort. La sensibilité de la jambe gauche était perturbée du fait que le conflit central avait eu son point d'impact au cortex somato-sensitif droit. Sur le cliché de droite, le conflit central de peur de la mort n'est pas encore en solution à la partie inférieure du pont.

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Sur le cliché de gauche, le conflit central n'est pas encore en solution. Sur celui de droite, la coloration foncée de la moelle, œdématisée, indique la phase postconflictolytique d'un conflit de dévalorisation de soi. En outre, on voit en position péri-insulaire droite un conflit de territoire. Sur le cli­ché gauche, à noter par ailleurs en position occipitale droite un conflit de peur dans la nuque en solution.

Cliché de gauche : la flèche gauche vise un conflit central, celle de droite un conflit de territoire avec oedème périfocal. Cliché de droite : foyer de Hamer au cervelet gauche correspondant à un Ca mammaire droit avec œdème intrafocal en phase postconflictolytique tardive.

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Patient avec un foyer de Hamer correspondant à un conflit de peur fron­tale en solution et un conflit de territoire (produit de contraste) qui, dans la phase de solution, a provoqué un infarctus du myocarde (Ca ulcératif coronaire).

Simultanément conflit de perte avec foyer de Hamer au testicule droit (flèche à droite en bas). Cette combinaison est assez fréquente lorsqu'une personne aimée « sort du territoire ».

Sur le cliché de gauche en bas, le foyer corollaire au tronc cérébral entouré d'un gros oedème périfocal, correspondant au foyer de peur frontale sur le cliché du haut.

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Sur le scanner que voici nous voyons un vieux conflit de peur-dans-la-nuque, que cette patiente a fait à l'âge de 12 ans (à présent 54 ans). A l'épo­que, sa mère était entrée dans sa chambre à coucher, lui avait cassé un œuf sur la tête en disant : « Je suis un fakir ! » L'œuf dégoulina le long de sa tête à droite et à gauche. La petite fille fut prise d'une peur panique. Sa mère était folle. Depuis lors, la petite avait constamment peur que sa mère recommence à faire des folies. Elle en rêva pendant des années. Plus tard, à l'âge de 19 ans, elle sauva « in extremis » sa mère qui tentait de se noyer, en la tirant par les cheveux d'une mare. Elle fit ainsi un conflit de liquide. L'hypernéphron correspondant ne fut découvert que bien plus tard. En 1983 la patiente fit un très grave conflit de dévalorisation de soi lorsque son frère préféré l'ignora complètement et refusa de lui ouvrir sa porte lorsqu'elle voulut régler un conflit avec lui. Des mois durant elle n'échangea pas un seul mot avec lui et elle était aussi incapable d'en parler à quiconque. Les deux flèches supé­rieures visent la moelle très œdématisée à gauche qui, après la solution du con­flit, signalisait la guérison. Le gros foyer de Hamer à cicatrisation gliale en po­sition occipitale gauche dans le cortex visuel provient du conflit prolongé de peur-dans-la-nuque à propos de la mère. La patiente voit mal de l'œil droit. Pour plus de détails voir le chapitre sur le « conflit de peur-dans-la-nuque ».

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Tant que vous ne tiendrez pas compte du psychisme du patient, y com­pris de tous les éléments qui influent sur le psychisme, vous resterez tou­jours de pauvres apprentis-sorciers. Mais ne vous imaginez pas qu'il suffit de vous exercer un peu à ce jeu de détective et de diagnostic des conflits pour « saisir » l'âme de vos patients. Il faut pour cela un véritable don, un charisme. Cela ne s'apprend pas. Parmi les intellectuels de la médecine symptomatique qui peuplent aujourd'hui les cliniques, il n 'y en a que fort peu qui en soient capables.

C'est que le psychisme est le point de départ décisif, le conflit déclenché par un DHS. Or c'est là justement que le fossé se creuse le plus entre la théorie et la pratique. Théoriquement, on peut résoudre n'importe quel con­flit, seulement dans la pratique c'est souvent absolument impossible. Dans la réalité concrète, il faut constamment redouter des récidives du conflit, tout au moins en ce qui concerne certaines espèces de conflits, comme le conflit de dévalorisation de soi et le conflit de peur panique de la mort. Ce n'est pas par l'hypnose que l'on peut rendre à quelqu'un le sentiment de sa propre valeur, une fois qu'il l'a perdu, ou lui enlever ses angoisses : il faut pour cela s'y prendre avec précaution, restaurer en douceur la con­fiance en soi, l'espoir et le calme. La génération actuelle de médecins qui s'imaginent détenir le monopole de l'orthodoxie médicale, fait exactement le contraire dans sa brutalité insouciante : où que l'on regarde, elle sème l'angoisse et la panique.

Mais dans la mesure du possible, il faut que le patient apprenne à bien saisir les relations de cause à effet de la maladie du cancer aux trois niveaux psychique, cérébral et organique. Ce qui implique aussi qu'il comprenne ce que représente en principe le foyer de Hamer sur le plan histologique.

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Voici le scanner cérébral d'un patient dont on avait excisé un foyer de Hamer de la région frontale droite, ce qui était naturellement absurde. Ce foyer résultait d'un DHS de peur du cancer provoqué par un diagnostic erroné. Lorsque le résultat de l'expertise fut annulé un mois plus tard, le foyer de Hamer s'est environné comme d'habitude d'un ourlet œdémateux. Comme le patient se plaignait de céphalées frontales, on trouva ce foyer de Hamer, qui aurait disparu spontanément quelques semaines plus tard si l'on n'avait rien fait. Au lieu de quoi il fut extirpé en tant que « métas­tase cérébrale », de sorte que la première présomption de cancer allait désor­mais être confirmée rétroactivement comme diagnostic « ex juvantibus ». « Il fallait bien qu'il eût un cancer, sinon il n'aurait pas eu de métastase. »

Comme s'il ne suffisait pas que les médecins lui aient amputé une partie importante du lobe frontal — ce qui entraîne de graves altérations du carac­tère et de la personnalité — l'ouverture de la corne antérieure du ventri­cule latéral droit provoqua une infection de tout le système ventriculaire et des espaces sous-arachnoïdiens, c'est-à-dire une encéphalite. Le patient est considéré à présent comme étant schizophrène, c'est une épave et pres­que un infirme, un infirme iatrogène qui, sans l'intervention des médecins, serait aujourd'hui en parfaite santé.

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Histologie des foyers de Hamer Notre cerveau humain — il en va de même des animaux — se compose pour 10% environ de cellules nerveuses (neurones) et pour 90% de cellules dites névrogliques, ou glies, qui sont le tissu conjonctif du cerveau. Les savants ne sont toujours pas d'accord sur l'origine et la fonction de ces glies. Je ne prétends donc pas être plus malin que les papes dans ce domaine. Il est incontestable que les glies se composent

a) de macro-glies et b) de micro-glies

On présume aujourd'hui que les microglies sont formées par la moelle osseuse et sont très apparentées — sinon identiques — aux monocytes. Elles sont donc en tout cas dérivées du mésoderme. Autrefois, on présumait qu'elles provenaient de la pie mère, le tissu conjonctif qui repose directe­ment sur la surface externe du cerveau. Mais en tout cas les microglies sont d'origine mésodermique.

La macroglie se compose d'astrocytes et d'oligodendrocytes. Les astrocy-tes forment essentiellement les cicatrices au cerveau, tandis que les oligo-dendrocytes exercent en quelque sorte la fonction des gaines de Schwann au cerveau, c'est-à-dire entourent et isolent les cellules nerveuses. Mais il n'est pas si facile de différencier ces fonctions qu'il le paraît en théorie. Nous l'étudierons de plus près. Il est toutefois singulier que macroglies et microglies coopèrent étroitement, la microglie étant mobile (tout au moins au début) et la macroglie proliférant à endroit fixe. C'est la raison pour laquelle des chercheurs pensent que la totalité des glies sont d'origine méso­dermique, tandis que la plupart estiment que la macroglie procède du tube neural, qu'elle est d'origine ectodermique.

Il convient d'abord de bien retenir que les neurones ne peuvent plus se diviser ou proliférer après la naissance. De sorte que, par définition, il n'y a pas de tumeurs cérébrales au sens de carcinomes.

La seule chose qui puisse proliférer c'est la glie. Par conséquent on ne peut parler à vrai dire que de cicatrices cérébrales faites de tissu conjonc­tif, ou de « chéloïde gliale ».

Cette définition, que j 'estime être encore la meilleure pour le moment, ne convient qu'à moitié, car il existe toutes sortes de cicatrices au cerveau et toutes espèces de combinaisons possibles. Il n'empêche que ce sont tous des foyers de Hamer.

J'ai demandé au neuro-histopathologue d'Erlangen comment il conce­vait et s'expliquait ce qui se passe au cerveau et aboutit au foyer de Hamer. Il l'explique de la manière suivante : lorsqu'il y a altération d'une aire céré­brale — qui est pour lui une « tumeur cérébrale » — il se produit pour une raison ou une autre ce que les Français appellent une croissance péri-neuronale, c'est-à-dire l'enrobage entrecroisé des neurones. Si l'on conçoit les neurones individuels comme de petites batteries, en admettant que pour une raison ou une autre un grand nombre de ces batteries perdent leur étan-chéité, il faudrait les colmater ou les isoler les unes des autres par des glies.

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On pourrait concevoir pareillement un gigantesque treillage dont les inters­tices seraient remplis par exemple de sable, de verre, etc. Cette « consis­tance solide » que nous appelons foyer hyperdense, est constituée d'ensilage glial. D'habitude, ce genre de foyer hyperdense bénéficie d'une meilleure irrigation sanguine, comme le sont d'ailleurs nos cicatrices, et spécialement les cicatrices chéloïdiennes du corps. C'est aussi la raison pour laquelle ces foyers hyperdenses prennent généralement mieux les moyens de contraste. D'ordinaire c'est le cas partout où, par unité de temps, il circule davan­tage de sang enrichi de produit de contraste.

Le lecteur se pose tout de suite la question : « Est-ce donc possible que ce soit en principe la même chose : l'apoplexie, l'hémorragie cérébrale, le kyste cérébral, la tumeur cérébrale, le méningiome, le foyer hyperdense (den­sité accrue) et hypodense (densité moindre), et toutes les tuméfactions céré­brales imprécises de toute sorte ? »

Réponse : à part quelques exceptions, c'est kif-kif ! Il y a naturellement les hématomes sous-duraux, relativement assez rares, qui surviennent à l'occasion de chutes (saignement entre la dure-mère et l'arachnoïde), il y a bien sûr les méningites (inflammation de la fine membrane délicate qui épouse les sillons du cerveau) et les encéphalites, par exemple à la suite de blessures et d'opérations et, bien entendu, il se produit occasionnellement des hémorragies massives au cerveau. Mais mises à part ces exceptions, qui représentent tout au plus 1%, toutes les autres altérations cérébrales sont des foyers de Hamer, à différents stades d'évolution, en différentes locali­sations et pendant ou après des durées de conflit différentes.

Patiente de 59 ans au CHU de Vienne, hospitalisée sans connaissance, le corps brûlant, en pleine vagotonie. Sur le scanner cérébral effectué à son arrivée, on voyait un gros hématome sous-dural à droite (ligne pointillée, flèches), c'est-à-dire un épanchement sanguin entre la dure-mère et l'arach­noïde. Les médecins apprirent des membres de la famille que la patiente

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en faisant une chute dans son appartement était tombée sur le côté droit du crâne. Dans ce cas, la cause de la chute aurait fourni la solution : la patiente avait un gros œdème dans la région péri-insulaire de l'hémisphère droit, correspondant à la phase pcl après un conflit de territoire, c'est-à-dire avait fait un authentique infarctus du myocarde. Mais en même temps, le côté gauche présente également un œdème de moindre envergure, cor­respondant à un conflit sexuel résolu, avec cancer du col utérin. Par la suite il fut raconté que la patiente avait « fait en tombant un infarctus du myo­carde », raison pour laquelle elle aurait été hospitalisée. Du fait que les collègues ne se doutent pas qu'il y ait une corrélation entre le cerveau et l'infarctus, il y a facilement confusion entre la cause et l'effet.

Le bref exposé qui suit va tenter de dresser une liste des principaux types de foyer de Hamer. Mais cette énumération ne prétend pas être exhaustive.

1. L'ictus apoplectique ou attaque cérébrale Il s'agit pratiquement toujours d'un foyer de Hamer étendu, situé géné­ralement, chez les droitiers, en position péri-insulaire droite. Au point de vue cérébral il ne se distingue habituellement de l'infarctus du myo­carde que par le fait que le processus cérébral n'atteint le niveau corti­cal que jusqu'à la circonvolution précentrale, c'est-à-dire jusqu'à l'aire motrice. Si bien que c'est alors la paralysie qui figure au premier plan. A cette peur dans la zone corticale correspond corrélativement du côté opposé du tronc cérébral le noyau du nerf facial, innervant la muscula­ture de la face, qui est co-responsable de la paralysie faciale, de sorte que nous parlons à la fois à tort et à raison d'une paralysie « continue », qui n'est effective que sur le plan organique par moitiés, tandis que sur le plan cérébral diverses aires sont atteintes, et même, en ce qui con­cerne le cerveau et le tronc cérébral, de différents côtés, ce qui est d'ail­leurs normal. Mais d'une façon générale, le conflit de peur de la mort peut se manifester en position pariétale droite même sans conflit de ter­ritoire, ou se combiner par exemple avec un conflit de dévalorisation de soi (à condition qu'il y ait un DHS) : toutefois, ces deux combinai­sons conflit de peur de la mort + conflit de territoire et conflit de peur de la mort + conflit de dévalorisation de soi sont de loin les plus fré­quentes. Pour le médecin expérimenté il importe par conséquent de remar­quer si les muscles faciaux innervés par le nerf facial conjointement avec les fibres du cortex moteur controlatéral fonctionnent de nouveau. C'est en fait plus important que le fonctionnement des membres, car l'inner­vation faciale est assurée pour moitié par le tronc cérébral et l'innerva­tion des extrémités par le cerveau. Mais pour le médecin moins expérimenté il paraît bien plus dramatique que le patient fasse, par exem­ple, une crise d'épilepsie (provoquée par le cortex moteur du cerveau) bien qu'au point de vue vital ce ne soit pas du tout aussi dramatique.

Rigoureusement parlant, l'ictus apoplectique continu a deux foyers de Hamer responsables, l'un au tronc cérébral et un autre au cerveau, celui-ci (cortical) pouvant être combiné avec un conflit de territoire (à droite) ou avec un conflit sexuel (gauche), ou bien avec un conflit de dévalori-

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sation de soi avec participation de la moelle, au cerveau, et au plan orga­nique avec des ostéolyses. En revanche, dans le cas du conflit de terri­toire, la correspondance organique sera naturellement le cancer coronaire ou bronchique ou bien le cancer péricardique, et dans le cas du conflit sexuel féminin le cancer du col utérin, l'infarctus du ventricule droit ou le cancer péricardique du côté droit, la tamponade dans la phase pcl. Tout cela chez les droitiers seulement, chez les gauchers, le conflit a son point d'impact cérébral du côté opposé, à partir duquel tout se déroule ensuite « normalement ».

A l'instar de l'infarctus et de la crise épileptique, l'ictus apoplectique ne survient jamais que pendant la phase pcl !

2. La soi-disant tumeur cérébrale (en réalité un foyer de Hamer) C'est ce je-ne-sais-quoi anodin qui dans le monde entier est extirpé à des milliers d'exemplaires du cerveau en raison de sa consistance plus dense et parce qu'il prend davantage le produit de contraste. Double phénomène qui tient du même processus : la prolifération du tissu con-jonctif glial qui entoure l'aire altérée du foyer de Hamer et répare, c'est-à-dire renforce, l'isolement électrique. Innombrables sont ceux qui ont eu la chance que personne n'ait jamais découvert chez eux ces vestiges inoffensifs d'un événement cancéreux pris à tort pour des tumeurs céré­brales, et qu'ils continuent de porter allègrement, pendant des décen­nies, sans perturbations cérébrales notables.

Ce foyer de Hamer qui, au scanner cérébral apparaît comme une tache ou une aire blanche plus ou moins grande, correspondant à une accu­mulation accrue de cellules névrogliques dans une aire cérébrale précé­demment altérée, ce foyer de Hamer représente la fin de la guérison lorsqu'il n'a plus d'œdème intra- et périfocal. C'est tout simplement une cicatrice bénéficiant d'une meilleure irrigation sanguine que l'aire environnante, mais se distinguant des cicatrices du reste du corps par le fait que l'ancien canevas, le réseau ou trame spécifique des neurones de cette aire cérébrale, s'y retrouve intact. C'est la clé du mystère qui explique pourquoi la partie du corps malade auparavant, le cancer orga­nique encapsulé, continue après la guérison de coexister pacifiquement, en étant même capable, jusqu'à un certain point, d'assumer de nouveau sa mission ancienne. Le cerveau-ordinateur est pour ainsi dire réparé sommairement. Nous comprenons mieux maintenant pourquoi une réci­dive du conflit a forcément des conséquences désastreuses, bien qu'il y ait certainement aussi d'autres éléments qui entrent en jeu.

3. Le foyer de Hamer dans la phase de guérison A l'exception des paralysies, la plupart des processus cérébraux de la maladie du cancer ne se remarquent que pendant la phase pcl, la phase de guérison. Il n'y a là rien d'étonnant. En effet, ce n'est qu'à ce stade qu'ils s'accompagnent d'œdèmes de guérison, devenant ainsi des « pro­cessus expansifs ». Or c'est justement cette expansion qui était prise

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jusqu'ici à tort comme critère d'une tumeur. C'est bien une tumeur dans l'acception originelle du terme — enflure, gonflement, tuméfaction —, mais pas dans celle de carcinome ou de soi-disant « métastases » (inexis­tantes). Surtout, l 'œdème intra- et périfocal du foyer de Hamer dans la phase de guérison n'est que passager. En effet, si nous regardons le foyer de Hamer une fois que la phase de guérison est achevée, nous cons­tatons qu'il n 'y a plus trace de poussée expansive. Les interstices entre les neurones sont à présent remplis durablement de glies et le dysfonc­tionnement (électrique) dû à la sympathicotonie pendant la phase active du conflit, est manifestement réparé. Toute tuméfaction cérébrale régresse également.

L'autre critère particulier c'est que, si le carcinome croît pendant la phase active, sympathicotonique, du conflit, par une véritable prolifé­ration cellulaire, la tuméfaction du foyer de Hamer n'intervient que durant la phase de guérison postconflictolytique (pcl), et elle n'est que passagère. La seule chose qui soit difficile à comprendre c'est l'authen­tique prolifération cellulaire du tissu conjonctif cérébral qui se comporte au fond comme la croissance d'un sarcome. Car le sarcome, qui est en principe une prolifération tout à fait inoffensive de tissu conjonctif pen­dant la phase de guérison, a lui aussi une prolifération cellulaire authen­tique. Mais tandis que la prolifération de tissu conjonctif a pour but de réparer une plaie mécanique, une déficience, une fracture, etc., par cicatrisation ou apport de cal, c'est-à-dire en général en comblant som­mairement une déficience substantielle de manière à lui rendre sa capa­cité de fonctionner (p. ex. lors d'une fracture), les cellules glies ne font pendant la croissance périneuronale dans le foyer de Hamer au cerveau que colmater les interstices du treillage interneuronal en vue de restau­rer le bon fonctionnement (p. ex. au point de vue isolement) des cellu­les cérébrales qui, elles, demeurent inaltérées dans leur structure spécifique. A la suite de toute solution de conflit, la phase pcl consécu­tive, ou phase de guérison, est toujours la « phase du mésoderme ». Au cours de cette phase, tout est réparé dans la mesure du possible, encap­sulé, cicatrisé, etc., au niveau organique, toujours avec formation d'œdème — tel l'épanchement pleural après le cancer de la plèvre, l'épan-chement péricardique après le cancer du péricarde, l'ascite après le can­cer du péritoine, la recalcification par cal après les ostéolyses des os (voir leucémie). C'est toujours le même principe de guérison accompagnée d'œdème.

Bien qu'en principe tout œdème cérébral régresse, du fait que comme tout œdème corporel il n'est que passager, il se peut néanmoins que le patient meure d'hypertension cérébrale avant que l'œdème n'ait régressé.

D'après l'expérience acquise jusqu'ici à la lumière de la Loi d'airain du cancer, nous connaissons surtout 6 possibilités de complications à issue létale dans la phase de guérison :

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1. Trop longue durée du conflit ou trop grande intensité du conflit res­ponsable.

2. Cumul de plusieurs œdèmes périfocaux simultanés avec foyers de Hamer pendant la guérison simultanée de plusieurs maladies cancéreuses.

3. Localisation particulièrement malencontreuse du foyer de Hamer et de son œdème périfocal pendant la phase de guérison, par exemple à proxi­mité du centre de la respiration dans le bulbe rachidien ou du centre du rythme cardiaque dans la région péri-insulaire des hémisphères céré­braux droit et gauche.

4. Déplacement des voies d'évacuation de la liqueur céphalo-rachidienne, en particulier de l'aqueduc. Il se produit alors un engorgement de la liqueur et une hydrocéphalie, c'est-à-dire que les ventricules emplis de liqueur se dilatent au maximum aux dépens des tissus environnants. Il en résulte une hypertension intracrânienne.

5. Lors de multiples récidives de conflits, avec alternance réitérée d'acti­vité conflictuelle et de phase de guérison avec œdème intra- et périfo­cal, il se peut que les connexions entre les cellules cérébrales soient le siège de phénomènes de fatigue et d'usure, ce qui est particulièrement conséquent lorsque le foyer de Hamer est localisé dans le tronc céré­bral. Cela peut entraîner l'effondrement subit de l'aire tout entière. Si cela se produit dans le tronc cérébral, la mort peut être instantanée.

6. Dans la pratique, un mécanisme aussi simple que lourd de conséquen­ces joue un très grand rôle : il se peut que les symptômes de la phase de guérison, tels que « troubles circulatoires », vagotonie, ascite, ten­sion périostique, anémie résiduelle, leucémie ou thrombopénie résiduelle dans la phase de guérison accompagnant la recalcification à la suite d'ostéolyses, carcinophobie ou peur de métastases (DHS), plongent le patient dans la panique et provoquent un conflit central avec peur de mourir. Il suffit souvent d'une parole irréfléchie, de la part d'un méde­cin, que le patient estime compétent, pour le précipiter dans un abîme de désespoir et de panique, dont on aura toutes les peines du monde à le tirer. C'est une complication très fréquente et très grave, et de sur­croît une complication parfaitement inutile.

L'œdème intra- et périfocal est le signe de la guérison dans le cas normal. Cela vaut aussi lorsque le foyer de Hamer, par suite de la faible durée du conflit, de sa faible intensité ou en raison de réactions spécifiques indivi­duelles, ne peut pas être circonscrit nettement : c'est ce qui se passe d'habi­tude après la solution de dévalorisations de soi généralisées (chez les enfants) dans la moelle du cerveau.

4. Rupture du foyer de Hamer par l'œdème intrafocal : Une des formes sous lesquelles se présente souvent ce que l'on prend à tort pour une « tumeur cérébrale » est le kyste, une sorte de sphère creuse, qui se remplit de liquide et apparaît au scanner cérébral comme Un anneau clair. Ce kyste est normalement tapissé de glies et de tissu

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conjonctif. Il arrive même souvent que le kyste se remplisse de sang pro­venant des petits vaisseaux de l'ourlet cicatriciel. Cela donne lieu à tou­tes sortes de diagnostics erronés et jusqu'ici on n'avait encore jamais pu l'expliquer. Lorsque la médecine classique est confrontée à ce genre de kystes, elle les extirpe en les prenant pour des « tumeurs cérébrales », ce qui est totalement absurde. Dans la petite série qui suit, empruntée au livre « Le cancer, maladie de l'âme, court-circuit au cerveau », je voudrais illustrer la genèse de ces kystes.

Dans le cadre de conflits circonscrits de longue durée, dont le patient n'est affecté que dans une perspective bien déterminée et qui pour cette raison n'ont provoqué qu'à un endroit bien déterminé du cerveau une altération de longue durée, il se peut que dans la phase pcl le tissu céré­bral se déchire sous la pression extensive de l'œdème intrafocal. Il en résulte un kyste rempli de liquide, qui commence par grossir de plus en plus, avant de rapetisser, sans toutefois jamais régresser complète­ment du fait que, dans l'intervalle, l'intérieur a été tapissé de tissu con­jonctif et s'est par suite consolidé. En coupe de scanner cérébral le kyste apparaît comme figure annulaire, ou bien, s'il est saisi en plan tangen-tiel, il ressemble à une sphère blanche plus ou moins grosse.

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Chez ce patient, dont proviennent aussi les clichés suivants, nous avons eu la chance de trouver un scanner datant d'une époque où on n'avait pas encore trouvé son cancer. Le cliché a été pris à l'apogée du conflit. Les foyers de Hamer sont donc déjà présents, mais pas encore représentables par les méthodes de prise de contraste actuelles, et ils ne sont pas non plus œdématisés.

Ces clichés ont été réalisés 4 mois plus tard que les précédents, et 5 semai­nes après la solution du conflit. Sur la coupe hémisphérique de gauche on voit les deux foyers de Hamer, et sur la coupe de droite on discerne égale­ment le foyer de Hamer au tronc cérébral qui, sur les clichés suivants, sera de plus en plus net. L'aqueduc est encore bien ouvert. Il n'y a donc pas d'obstacle à l'écoulement de la liqueur.

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La légende des 4 premières coupes de cette série est tirée du livre « Le cancer, maladie de l'âme... » : en haut pendant le conflit, en bas 5 semai­nes après la solution du conflit. Les foyers de Hamer à gauche dans la moelle viennent d'être déchirés de l'intérieur, et par la suite ils seront gonflés, comme nous pouvons le voir sur les coupes suivantes. Les trois petits foyers de Hamer originaux sont devenus de grands « anneaux », c'est-à-dire des kystes. Plus loin, on voit chez le même patient le même phénomène au tronc cérébral (pont) et au cervelet. Le foyer de Hamer correspondant, au niveau cortical, à celui du tronc cérébral, nous apparaît sur la dernière coupe juste en-dessous de la voûte crânienne. Il traduit un conflit de peur de la mort, que le patient a fait lorsqu'on lui communiqua brutalement le diagnostic prétendument sans espoir de cancer des ganglions lymphatiques du médiastin (maladie de Hodgkin). Le « conflit de base » avec DHS fut déclenché par le fait que la commune, au cours d'une séance dramatique du conseil municipal, refusa au patient — propriétaire d'une grande entreprise d'autocars — l'autorisa­tion de construire un grand hangar sur un terrain qui lui appartenait et qui convenait très bien. Le patient ressentit cette décision comme une dévalori­sation de soi vexante : la commune n'avait pas estimé à leur juste valeur les services qu'il lui rendait.

Scanner d'une patiente de 45 ans, avec cancer mammaire et taches rondes au poumon, réalisé une heure après la solution du conflit. Immédiatement après la solution du conflit, la patiente fit une crise d'épilepsie corticale focale (jacksonienne), fut emmenée à la clinique où, en dépit de mes protestations, on lui fit des rayons. A cette clinique de Brème, je conjurai mon collègue de ne pas la traiter par les rayons, car l'œdème ne ferait certainement qu'aug­menter. Il ne s'est pas laissé fléchir et a continué d'irradier la patiente, qui est alors morte comme je l'avais prévu. On voit sur les clichés des foyers de Hamer typiques, tout frais, entourés d'un œdème périfocal dans la région corticale. Sur le cliché de gauche le foyer en position occipitale gauche cor­respond à un conflit de peur-dans-la-nuque résolu. Sur le cliché de droite le foyer de Hamer en position corticale correspondant au cortex moteur droit traduit un conflit, résolu, de ne-pas-pouvoir-fuir.

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La même patiente qu'à la page précédente. Le cliché de gauche a été réa­lisé le même jour que ceux de la page précédente, il présente lui aussi un foyer de Hamer typique avec œdème périfocal en position pariétale à proxi­mité du cortex. Au poumon on voit les taches rondes typiques traduisant un conflit de peur de la mort. Le cliché a été fait quelques heures après la solution du conflit. A droite un cliché de contrôle au bout de 6 jours.

Epouse d'un chauffeur de taxi, la patiente avait été témoin à trois repri­ses et à intervalles relativement courts, que des clients pris en charge par son mari l'avaient ensuite menacé d'un pistolet et lui avaient tiré dessus. Depuis lors elle était paniquée à la pensée que les clients, dont les noms étaient connus, reviennent — ils avaient porté plainte — et les abattent tous les deux.

Au cours de l'entretien, pendant lequel elle éclata en sanglots, la patiente fit une crise d'épilepsie focale dans mon cabinet de consultation, à Gyhum où, au cours de l'été 83, fut effectuée une étude-pilote en vue du jury médical.

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En vous confrontant aux images précédentes, j ' a i voulu, chers lecteurs, vous dérouter complètement en vous présentant toutes ces différentes for­mations du cerveau — formations maladives temporaires ou durables — en tant que foyers de Hamer. Vous serez tout à fait déconcertés lorsque je vous aurai dit que tous ces foyers de Hamer sont en principe la même chose, sauf qu'ils sont vus à différents stades de l'évolution et en différentes localisa­tions, naturellement, mais aussi en fonction de différents modes de réaction individuelle. De même qu'autrefois après le vaccin antivariolique, nous pou­vions observer chez un enfant une violente réaction se manifestant sous forme de chéloïde cicatricielle, alors que chez un autre c'est tout juste si l'on pou­vait retrouver l'endroit où avait été fait le vaccin, de même, au cerveau, les réactions cicatricielles gliales sont très variées, en fonction des modes de réac­tion individuels. Mais il convient de mettre à part la réaction vive ou intense au niveau organique et cérébral provoquée par un conflit particulièrement intense ou d'une durée particulièrement longue.

Je ne veux pas faire non plus comme si je savais tout. C'est toujours après coup que l'on se rend compte à quel point l'on savait peu de choses quand on s'imagine en savoir un peu plus. Nous sommes tous des appren­tis et nous n'avons aucune raison de nous reposer sur de quelconques lau­riers. Au nombre des choses qu'il nous faut apprendre figure en premier lieu que nous devons apprendre à écouter ce que le patient dit. Nous ne savons que trop où nous mènent les écoles philosophiques, psychologiques, théologiques ou sociologiques qui, ne faisant pas de différence entre les patients, les mettent tous dans le même sac, les traitent et soignent selon le même « protocole » dogmatique. On en est arrivé à examiner l 'Homme schématiquement : par exemple en fonction de la tension, sans que le méde­cin se soit préoccupé de savoir si le patient est actuellement en sympathico-tonie (avec constriction vasculaire et « tension suffisante »), ou en vagotonie, prise pour une tension critique ou un trouble circulatoire. On a procédé de même pour tous les symptômes et aussi pour les diagnostics, y compris les psychiques.

Ce qui fait justement la difficulté particulière des foyers de Hamer c'est en fait quelque chose que nous voyons à longueur de journée dans la méde­cine. Chacune des valeurs que nous mesurons est une valeur instantanée, qui n'est fiable que pour quelques secondes, tout au plus pour les minutes ou les heures qui suivent. Pendant que nous les analysons elles ont souvent changé depuis longtemps. Ainsi, par exemple, une récidive de conflit de dévalorisation de soi peut provoquer en l'espace d'une demi-heure — j ' en ai fait l'expérience — une chute des thrombocytes de 85 000 à 8 000 (mesuré à plusieurs reprises au CHU de Cologne). On est tenté soi-même de pren­dre des variations aussi extrêmes pour des erreurs de mesure. Mais quand on sait que le petit garçon de 7 ans (leucémique) a fait au cours de cette demi-heure une récidive indéniable avec DHS, on sait à quoi rattacher cette soudaine dépression de thrombocytes.

J'entends par là que l 'homme poursuit sa course, continue de vivre, res­pirer, penser et sentir pendant que nous l'examinons et nous entretenons

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avec lui. Il m'est déjà arrivé des centaines de fois que le patient s'amène à la consultation, ou plutôt à l'entretien, avec des mains glacées et en reparte avec des mains bouillantes, comme on dit. Que s'était-il passé ? Le patient avait, au cours de l'entretien, résolu son conflit, fait une conflictolyse. Dans ce cas nous pouvons mettre instantanément en évidence ce qui s'est passé. Dans son jaillissement à l'intérieur et autour du foyer de Hamer, l'œdème en fait du même coup un « processus expansif ». Et même d'une demi-heure à l'autre nous pouvons constater très nettement l'amorce de cette transformation au cerveau.

Une patiente (voir ci-dessus) qui n'avait encore jamais fait de crampes dans sa vie, a fait une crise de crampes pendant l'entretien dans mon cabi­net de consultation à Gyhum, et après-coup, elle s'est trouvée même dans le « status epilepticus » qui, à la suite du traitement mal approprié à la clinique de Brème où je fus malheureusement contraint de la transférer, a fini par lui être fatale. De tels incidents ne se produisent normalement que parce que justement la non-compréhension de la Loi d'airain du can­cer induit une pseudothérapie absurde (dans ce cas le traitement par la bombe au cobalt à cause de soi-disant « métastases cérébrales »).

Si vous n'aviez lu que cet unique chapitre, en connaissant bien la Loi d'airain du cancer, vous devriez, à condition d'avoir lu bien attentivement, comprendre quelle était mon intention. C'est à dessein que j ' a i mélangé pêle-mêle des foyers de Hamer bien nets et moins évidents, aussi bien dans la phase d'activité conflictuelle que dans la phase postconflictolytique, pen­dant la phase de guérison et après la phase de guérison. C'est bien plus facile pour vous que ça ne l'a été pour moi : il vous est donné de compren­dre en un seul jour ce qu'il m 'a fallu des années pour découvrir laborieuse­ment, en dépit de tous les bâtons qui m'étaient jetés dans les roues. Je voudrais que vous compreniez que tous les foyers de Hamer, aussi dissem­blables qu'ils paraissent, évoluent selon le même canevas, le même « point de tricot », qu'au fond ils ne sont pas si différents : toutes ces taches variées, les blanches et les noires, les processus expansifs et les figurations annulai­res en forme de « cibles », ne sont que des stades d'évolution ou des degrés d'intensité des conflits biologiques de notre âme, matérialisés et de ce fait rendus visibles.

A l'aide de quelques exemples j ' a i essayé de vous montrer comment pro­céder pour assembler la mosaïque dans le cas individuel. Croyez-moi, c'est absolument passionnant, et à plus forte raison quand on peut apporter de la sorte une aide incommensurable. Si je vous ai proposé une série relati­vement importante de cas, en choisissant autant que possible des exemples de chaque localisation de cancer, c'est pour que vous puissiez constater à mainte et mainte reprise que tout en étant chacun fondamentalement indi­viduel sur le plan humain et psychique, tous les cas se déroulent selon un système très cohérent, dont on ne trouve pas d'exemple plus logique dans toute la médecine. Il vous faut toujours embrasser la triade psychisme-cerveau-organe d'un coup d'œil synoptique : tout en saisissant chacun des plans individuellement, ne jamais perdre de vue les deux autres.

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Il se peut aussi que vous commenciez à comprendre peu à peu ce que j 'entends par système ultra-déterminé quand je parle de la Loi d'airain du cancer. En principe, les foyers de Hamer n'auraient pas été nécessaires. La Loi d'airain du cancer fonctionne même sans les foyers de Hamer, ou seulement sous la condition implicite qu'ils existent. Mais je puis déjà cons­tater que le patient se trouve ou non dans la phase de solution de son con­flit lorsque je lui donne la main. Il serait naturellement stupide de ne pas tirer parti d'un moyen aussi bon, fiable et rapide d'établir un diagnostic. Et comme dans notre médecine brutale le psychisme, réputé insaisissable, est jugé du même coup non-scientifique, il a fallu que les foyers de Hamer crèvent littéralement les yeux de tous ces ignorants en blouse blanche pour qu'ils finissent par reconnaître l'évidence et cessent enfin de laisser périr misérablement nos patients !

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10. Les formes d'évolution biologiques de la maladie du cancer

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De même que les hommes de la civilisation moderne ont perdu le sens et la notion des phénomènes naturels, ne comprennent plus les relations d'inter­dépendance et les imbrications d'une création tout entière, où l'homme devrait être l'hôte discret et modeste invité à la grande table de la nature, de même nous avons complètement perdu le sens et la notion du déroule­ment naturel des maladies.

A la rigueur, les vétérinaires s'y entendent encore un peu sur le cours naturel des maladies, mais même ce savoir-là se perd de plus en plus. Il faut que l'animal guérisse rapidement. Le meilleur docteur est celui qui guérit le plus vite.

Mais aujourd'hui nous savons que cette « guérison rapide » se fait tou­jours au détriment d'une guérison complète du foyer de Hamer au cerveau, du fait que le processus de guérison vagotonique, qui est pris généralement (à tort !) pour la maladie elle-même, est raccourci sans nécessité par des sympathicotoniques.

Si une telle médication était mise en oeuvre en vue d'atténuer par exem­ple un oedème excessif, il n'y aurait rien à objecter. Mais aujourd'hui nos « guérisseurs rapides » font cela sans rime ni raison. Et les patients, ou les « propriétaires d'animaux-patients » y sont eux aussi favorables. Un vétérinaire me disait un jour : « Si pour les 5 marks que ne doit pas dépas­ser le traitement d'un cobaye je dois encore m'informer du conflit éven­tuel qu'aurait pu faire ce petit mammifère, vous pensez bien que je ne gagnerais plus rien. Et même pour une vache ou un cochon ça poserait des problèmes au point de vue des honoraires ! »

Voilà pourquoi j ' a i pris la décision de consacrer un chapitre à la ques­tion de savoir comment se déroulerait par exemple une maladie cancéreuse si — hormis la solution du conflit — on ne faisait rien du tout.

La médecine classique appelle cela « guérisons spontanées ». Depuis qu'il y a des scanners cérébraux on n 'a encore jamais vu autant de vestiges de cancers terminés par guérison spontanée. Autant les patients ont eu de la chance, à l'époque, de n'avoir jamais rien su de leur cancer, autant il est catastrophique aujourd'hui pour nos patients qu'un apprenti-sorcier s'exclame soudain « eurêka » en découvrant un vieux cancer encapsulé, que son diagnostic prend pour une tumeur fraîche.

Ainsi donc, ces vieux carcinomes encapsulés ou en tout cas inactivés, présentaient une « évolution biologique normale », incluant une conflic-tolyse, sans quoi on les aurait certainement remarqués quelques mois plus tard. Si l'on demande à un patient dont on voit au poumon un vieux carci­nome bronchique, ou ses vestiges, comment son cancer s'est déroulé, il sera encore capable de nous dire avec précision quel fut son DHS. Et il sera également en mesure de nous dire assez exactement comment, ou par quoi et quand le conflit a été résolu. Après quoi, il a toussé pendant un certain

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temps, s'est senti très las et fatigué, a sans doute eu aussi des maux de tête, a transpiré la nuit, et beaucoup racontent qu 'à l'époque ils avaient dû por­ter des lunettes.

Au bout de quelques mois, racontera le patient, il s'est senti de nouveau tout à fait en forme. Si vous me demandez combien j ' a i vu de cas de guéri-son spontanée de carcinomes bronchiques, je dirai que parmi mes 10 000 cas j ' en ai connu au moins 200. Ce chiffre est encore sensiblement plus élevé pour les carcinomes rénaux. Ils « s'y prêtent » particulièrement bien.

Si les carcinomes rénaux s'y prêtent particulièrement bien c'est parce qu'une proportion exceptionnellement élevée parvient à une solution spon­tanée du conflit et partant à une guérison spontanée du carcinome rénal. La plupart des conflits d'eau ont été déclenchés par un DHS tangible et concret : un inondation, une « presque noyade », une perfusion à l'hôpi­tal, etc. La plupart du temps le problème et ses conséquences sont devenus sans objet au bout de quelques mois et ont été résolus ainsi le plus souvent.

A première vue il semble que ce soit le carcinome du foie qui se prête le moins à ce genre de guérisons spontanées. On sait en effet que la contra­riété est sujet à d'innombrables récidives, surtout au sein de la famille ou de l'entreprise. Cela signifie que ces carcinomes prennent rarement fin. En revanche, ces carcinomes sont extrêmement fréquents : la fréquence dépend en tout premier lieu de l'intensité du diagnostic. La plupart des carcino­mes du foie chez un homme jeune régénèrent, de sorte que par la suite ils deviennent invisibles. Lorsque le patient a pris de l'âge, nous constatons une transformation de ces carcinomes — à condition que le conflit finisse par s'arrêter — en tissu conjonctif. C'est ce que nous appelons cirrhose du foie. Autrefois, on s'imaginait toujours que la cirrhose avait pour cause l'alcool. Récemment tous les journaux ont rapporté que des chercheurs amé­ricains avaient découvert des relations de cause à effet entre la consomma­tion d'alcool et le cancer du sein, plus fréquent chez les femmes alcooliques. En réalité, le pourcentage des alcooliques est prédominant dans les cou­ches sociales défavorisées. Ils sont infiniment plus exposés aux conflits que leurs concitoyens des classes plus aisées. Ce n'est pas le cancer qui pro­vient de l'alcool, mais le cancer et l'alcool sont favorisés par les contrarié­tés et les soucis. De sorte que ce n'est qu'une question de temps, tôt ou tard les conditions d'un DHS se trouveront réunies.

Si donc nous avons tant de guérisons spontanées du cancer, nous devrions aussi en observer beaucoup. Ce n'est pourtant pas le cas — pas encore. Pour faire ces observations il faudrait sans doute aller dans un pays en voie de développement. En effet, à peine a-t-on diagnostiqué un cancer, même si c'en est un vieux, encapsulé, que toute la machinerie du cancer se met en mouvement. Le patient fait l'objet d'une véritable inscription au bud­get, car d'ici à ce qu'il meure, il vaut bien 200 000 DM, soit près de 700 000 francs lourds. Les innombrables interventions symptomatiques, les muti­lations, brûlures, intoxications et empoisonnements, ainsi que tous les autres tourments et tortures des innombrables « contrôles » rapportent tant d'argent qu'une immense industrie spécialisée en la matière et la moitié du

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corps médical s'effondreraient si demain la Loi d'airain du cancer était recon­nue partout.

Du fait que nous observons assez rarement des guérisons de cancers qui se produisent spontanément sans toutes ces manipulations à outrance des apprentis-sorciers, il est pratiquement impossible à la grande majorité des médecins de s'imaginer une telle guérison spontanée biologique. D'où la croyance erronée et solidement ancrée que le cancer conduit plus ou moins irrésistiblement à la mort, même s'il est parfois retardé par de soi-disant « rémissions spontanées », dont on pense cependant qu'elles ne peuvent jamais déboucher sur des guérisons définitives. Si l'on prend en considéra­tion que le « cancéreux », même si en fait il n'en est plus un, est fiché comme tel dans notre société dès la découverte de la tumeur cancéreuse (peut-être déjà vieille), on voit qu'il ne lui est plus guère possible d'échapper à cette machinerie impitoyable. Je connais quantité de cas où le diagnostic cancer s'est avéré par la suite histologiquement erroné. Et pourtant, une fois pris dans l'engrenage, ces malheureux patients n'ont pas réussi à se dégager des griffes de la machinerie et ont finalement été expédiés « ad patres » par une piqûre de morphine. Le diagnostic a été ensuite couvert « ex juvanti-bus », comme on dit si joliment, car lorsqu'on fait des « métastases » c'est donc bien qu'il y avait un cancer primitif. Et une fois de plus le grand patron a eu raison !

Les Français ont une mentalité différente. Ils sont nombreux à « con­sulter » leurs médecins. Puis ils consultent leur oreiller. La nuit portant conseil, ils rejettent purement et simplement les « propositions » faites par les médecins : intimidés par la terreur que ne manqueraient pas de déclen­cher les caisses de maladies et les médecins, les patients allemands n'ont pas cette tranquille audace. D'ailleurs on ne leur demande même pas leur avis.

Par conséquent en France on voit encore beaucoup d'évolutions sponta­nées. Et les patients y trouvent leur compte, pour autant que l'esthétique n'est pas forcément le critère décisif. On y voit par exemple un sein atteint jadis du cancer, qui est guéri depuis dix ans déjà en laissant de vilaines cicatrices, mais qui ne dérange absolument plus. On peut voir de gros sar­comes, qui sont bien tolérés et demeurent stationnaires depuis de nombreuses années, des carcinomes bronchiques, qui eux non plus ne dérangent plus depuis bien longtemps. Si ces patients entraient dans un hôpital, ils seraient morts au plus tard en l'espace d'un an.

Je connais personnellement le cas d'un homme de 75 ans qui, au cours des 10 dernières années, a construit de ses mains pour sa famille une mai­son valant plusieurs millions. Le patient était ouvrier mineur en Haute-Silésie. A l'âge de 40 ans il fut opéré à l'estomac pour un énorme cancer. Les médecins de Breslau lui ouvrirent l'estomac, y jetèrent un coup d'oeil et le refermèrent. L'homme n'avait plus que quelques semaines à vivre. Une querelle de longue durée l'avait opposé à sa femme. Au moment de l'opération il s'était déjà séparé d'elle et son conflit était résolu, mais natu­rellement aucun médecin ne s'y était intéressé. On lui versa une pension

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d'invalidité, sans lui dire la vérité : le motif invoqué c'est que le travail de mineur était trop dur pour lui. Lorsque cet homme s'installa en Alle­magne de l'Ouest 30 ans plus tard, il réclama une pension d'invalidité. Les médecins ne voyaient pas pourquoi cet homme de 45 ans, qui se portait comme un charme, aurait besoin de toucher une pension d'invalidité. Les médecins de confiance firent venir les dossiers de Breslau. En l'espace de quelques semaines il toucha sa pension. Le cancer de l'estomac n'avait pas disparu, il remplissait encore tout l'estomac. Il n'empêche que cet homme est en parfaite santé, on lui donnerait 60 ans. Il ne sait toujours pas qu'il a le cancer. Il se souvient qu 'à un moment donné il a eu un gros « ulcère de l'estomac ». Sa seconde femme a vu les dossiers. Elle dit : « Ce que j ' ignore me laisse froide ».

A l'avenir nous verrons assez de « guérisons spontanées ». Pour que le lecteur puisse se faire une idée de la manière dont cela se passe en prati­que, j ' a i inséré dans les chapitres 26 à 28 une section consacrée aux « évo­lutions spontanées ».

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L'évolution spontanée biologique L'évolution spontanée est ce que je prévois pour l'avenir dans plus de 80% des cas de cancer. Les patients vont trouver le médecin. Il se rend compte qu'il existe un conflit actif et, en corrélation, un foyer de Hamer actif, ainsi qu'un cancer à l'organe correspondant. Le patient a les extrémités froides, il n 'a guère d'appétit, a perdu du poids et dort mal. Ses pensées tournent constamment autour de son conflit. Le médecin s'entretient avec son patient, il trouve sans difficulté le DHS à l'origine du conflit et dit au patient que ce n'est pas si tragique que ça, il faut seulement résoudre le conflit le plus vite possible. Les efforts conjugués de l'un et l'autre en viennent à bout. Le patient n'est pas paniqué, il se rend dans un sanatorium spécialisé où il fait une cure sous forme de « vacances prolongées ». Après quoi l'affaire est « réglée ». Il sait quelle sphère conflictuelle il lui faudra éviter à l'ave­nir. Il ne met pas le doigt dans l'engrenage de la panique, il ne figure dans aucun « fichier de cancer, son nom n'est pas communiqué à toutes les ban­ques avec la mention « cancer, pas de crédit ». Il a parfaitement compris le mécanisme de la maladie, ses tenants et aboutissants, de sorte qu'il n 'a pas peur de « métastases tôt-ou-tard ». Il sait que ces expressions stupides appartiennent au vocabulaire du XX e siècle, méprisé pour être le « siècle le plus bête de l'histoire du monde ». L'homme continue de vivre comme auparavant. Le fait qu'il ait eu le cancer n'est pas plus intéressant que si quelqu'un dit aujourd'hui qu'il a souvent eu des angines purulentes, ce qui est aussi un cancer.

Malheureusement, nous ne pouvons pas vivre avec autant de candeur que les animaux, ou comme l'ouvrier mineur de Haute-Silésie. Mais je pense qu'une fois que nous aurons vraiment compris les tenants et les aboutis­sants de la maladie du cancer, nous pourrons vivre de nouveau avec pres­que autant d'insouciance que les animaux.

La panique iatrogène face à l'évolution naturelle du cancer correspond exactement à la panique médiévale déclenchée par l'Inquisition. Si nous arrivons à voir la maladie du cancer sans prévention, avec autant de natu­rel que les animaux, on n'entendra plus parler de « front du cancer », de « lutte contre le cancer », qui répond au besoin absurde qu'éprouvent les médecins d'extirper le cancer, de le couper à la racine. Nous n'avons plus à investir des milliards dans la guerre contre cet ennemi imaginaire, qui n'en est pas un, il suffit que nous fassions connaissance avec les lois de la nature, que nous soyions attentifs à ses pulsations. Notre demi-savoir nous a empêchés de voir ces choses naturelles aussi naturellement que les animaux les voient.

Pouvez-vous vous imaginez à quel point il peut être passionnant de s'occu­per du « phénomène cancer » sans la panique iatrogène ? Pour ma part, j ' en ai souvent fait l'expérience, en dernier lieu à Katzenelnbogen où les patients confirmaient : « Dès que nous sommes arrivés à la "Haus Freunde von DIRK", nous étions libérés de la panique. Nous formions une grande famille joyeuse ». Vous ne pouvez vous imaginer comme les patients y étaient

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heureux avant d'être expulsés par un détachement de police-secours en armes, et de retrouver l'ambiance de panique qui règne dans les hôpitaux tradi­tionnels. Comprenez bien : le rôle dévolu par la médecine traditionnelle à la soi-disant psychothérapie des patients, n'est que l'accompagnement psychique de l'euthanasie. Elle a pour mission d'éviter que les patients se révoltent, de les amener à se résigner, à s'incliner devant leur sort, à ne pas faire d'esclandre, à accepter sagement toutes les horreurs qu'on leur impose, jusqu'à ce que le « patron » en blouse blanche déclare qu'il n'y a plus rien à faire, qu'il n'y a plus aucune chance de les guérir et donne l'ordre de « lyser ».

La forme d'évolution biologique tend toujours à la solution du conflit, à son terme naturel. Cette solution consiste presque toujours à chercher une conclusion réelle au problème qui est à la base du conflit. Le cerf qui a perdu son territoire et en a fait un DHS, a besoin de récupérer ce terri­toire ou de s'en approprier un autre en échange. Un animal blessé, qui se trouve temporairement dans l'impossibilité de marcher, ne peut mettre fin à son conflit que si la plaie guérit et s'il retrouve l'usage de ses pattes. Une souris qui a déjà été égratignée par les griffes du chat et en a fait un DHS, sait parfaitement qu'elle n 'a de chance réelle de résoudre son conflit de peur-dans-la-nuque que si le chat renonce à faire le guet nuit et jour devant son trou ou si elle découvre une autre sortie que le chat ne connaît pas. Si elle ne trouve pas de solution réelle, mais est obligée de sortir tous les jours chercher de la nourriture en risquant à chaque fois le coup de griffe fatal, elle fera tous les jours une nouvelle récidive de ce conflit de peur-dans-la-nuque, dont le foyer de Hamer est localisé, chez la souris aussi, dans les deux cortex visuels du lobe occipital ; elle finira au bout de quel­que temps par perdre la vue et sera alors une proie facile pour le chat, avant même que la sympathicotonie durable ne l'ait réduite à l'état de squelette et qu'elle soit morte de cachexie.

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11. Le rythme végétatif Sympathicotonie/Vagotonie

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S'il n'y avait eu qu'un seul médecin au monde à s'intéresser au rythme le plus fondamental de la biologie, le rythme jour/nuit , ou rythme sympa-thicotonie/vagotonie, s'il avait pris la peine ensuite d'examiner à fond et consciencieusement 3 seulement de ses patients malades du cancer, les rela­tions de cause à effet du cancer n'auraient pu lui échapper. Je suis le pre­mier à me sentir responsable de cette omission pendant les 20 premières années de mon activité médicale.

Malheureusement on ne jouit pas d'un grand prestige à s'occuper de ques­tions relatives au rythme biologique et on peut même dire qu'au sein de notre médecine ce secteur vit dans l'ombre. Les ouvrages de psychosoma­tique les plus complets n'y consacrent que quelques lignes. Et encore ces quelques lignes sont-elles plutôt chiches, dans le genre : « quand il y a per­turbation, on appelle ça dystonie végétative », point final.

Dans le domaine de la genèse du cancer, de l'évolution et de la guérison, le rythme végétatif joue un rôle absolument central !

Nota Bene :

La perturbation du rythme végétatif (biorythme) est le critère diagnos­tique le plus important de la maladie cancéreuse — aussi bien de sa genèse que de sa guérison (DHS et CL).

La genèse d'une maladie cancéreuse consiste, dans le domaine du biorythme, en une sympathicotonie permanente provoquée par un DHS, mais en revanche, une vagotonie permanente caractérise le processus de guérison postconflictolytique. La guérison définitive consiste en un retour à la normotonie !

L'état végétatif d'un patient est parfaitement accessible au diagnostic. Il suffit de donner la main au patient et on sait exactement s'il a les mains froides ou chaudes, c'est-à-dire s'il est en sympathicotonie ou en vagotonie.

Les variations de rythme sont considérées en général comme des trou­bles de la circulation et sont ramenées à des valeurs normales. Bien des gens arrivent à tenir le coup une semaine ou deux, à condition de pouvoir se remettre ensuite à la maison du stress de l'hôpital. Mais il n'en est guère qui supportent cela plus de 4 semaines.

Chez mes patients malades du cancer, la situation se complique du fait que les médecins ne comprennent pas la Loi d'airain du cancer : lorsque j'envoyais à l'hôpital pour une intervention minime (p. ex. ponction de la plèvre, transfusion sanguine) un patient qui se trouvait déjà engagé dans la phase de guérison consécutive à la solution du conflit (phase pcl), le per­sonnel faisait obstruction : « La circulation est complètement perturbée par le cancer, on ne va pas se lancer là-dedans. Le patron a prescrit la mor-

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phine ». On faisait ensuite comprendre à la famille que la circulation étant pratiquement à plat, il valait mieux laisser le patient mourir en paix et ne pas le tourmenter inutilement. Au bout de quelques jours il succombait effectivement à la morphine.

Je connais quantité de patients qui ont passé des mois dans cet état de profonde vagotonie permanente, de soi-disant « effondrement total de la circulation », mais qui sont aujourd'hui en pleine forme et vaquent à leurs occupations en toute euphorie. Il ne faut pas oublier, en effet, que la vago­tonie, phase de guérison après la solution du conflit, n'est justement qu'une phase, qui prend fin tout naturellement une fois que l'organisme a retrouvé son rythme normal, la normotonie. Mais la nature s'arrange pour que cette normalisation n'intervienne qu'une fois l'organisme réparé au double niveau du cerveau et de l'organe, de manière à ce que l'individu puisse faire face de nouveau à la lutte pour l'existence. Il serait en effet suicidaire de refaire surface et de se lancer de nouveau dans la bagarre avant que les batteries soient rechargées à plein. De même que dans la phase active du conflit l'orga­nisme mobilise toutes ses forces pour faire pencher la balance en sa faveur, le mot d'ordre pendant la phase de guérison est d'assurer le repos complet pour favoriser au maximum la récupération au double plan cérébral et organique.

De même que l'on peut subdiviser la journée de 24 heures en une phase diurne et une phase nocturne, on pourrait pareillement subdiviser la mala­die du cancer en une phase diurne sympathicotonique, ou phase de conflit, et une phase nocturne vagotonique, ou phase de récupération. Et tout comme l'homme, pendant la nuit, n'est pas malade parce qu'il dort, et n'est pas malade non plus pendant le jour parce qu'il ne dort pas, on peut dire qu'en principe la phase active du conflit est quelque chose de normal, comme l'est aussi la phase de guérison.

Au fond, l'ensemble de la maladie du cancer est quelque chose d'abso­lument normal. C'est rien moins qu'une cellule devenue anarchique, qui jouerait à la folle en mettant tout sens dessus dessous, proliférant de façon totalement incontrôlée, se multipliant aux dépens de l'organisme censé lui offrir l'hospitalité. C'est la raison pour laquelle les apprentis-sorciers en blouse blanche se croient obligés de livrer bataille à ces cellules considérées comme des ennemies, les exorciser comme de méchants petits diablotins ou les couper à la racine.

Mais les tumeurs cancéreuses contre lesquelles se déchaîne l'ire des méde­cins, ne sont qu'un baromètre, un indicateur destiné à jauger la maladie proprement dite, au niveau du psychisme et du cerveau. C'est un baromè­tre tout à fait inoffensif. Mais au fond, le conflit que nous faisons au moment du DHS, n'est qu'un test de la nature : est-ce que notre organisme est encore en mesure de venir à bout d'un tel conflit ? N'est-il pas temps de céder la place à un autre « congénère », à un autre de nos semblables, mieux équipé, mieux en forme, qui saura, lui, réussir à ce test haut la main ? La tumeur organique montre seulement que depuis pas mal de temps déjà nous ne réussissons plus à ce test et qu'il est grand temps de se ressaisir, de pren-

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dre un nouvel élan. Extirper ou exciser cette tumeur dans l'espoir de guérir ainsi complètement la maladie, c'est comme si sur le coup de midi quelqu'un se bouchait les yeux et se persuadait que le soleil était couché.

Tant que nous n'aurons pas compris le rythme végétatif, qui est pour ainsi dire la pulsation, le battement rythmique de la nature, il ne nous est pas possible non plus de comprendre intégralement la Loi d'airain du cancer. Tous les principes et lois de la nature sont cohérents et au fond, on n'en trouve au bout du compte qu'un petit nombre, dont dérivent tous les autres. C'est au nombre de ceux-là que figure le rythme dans la nature, qu'en l'appli­quant à notre organisme, nous appelons rythme végétatif.

Mes patients avaient l'habitude de se saluer au réveil par une poignée de main, assortie de ce commentaire technique : « Eh bien, ça va ! elles sont bien chaudes ce matin, les fusibles ont l'air d'être toujours bien en place ! »

Bien sûr, maintenant qu'on le sait, il est facile de dire qu'au fond il aurait été facile de le découvrir, du moment que tout cancer en phase de conflit actif se traduit par une sympathicotonie permanente et tout cancer en phase de gué-rison après la solution du conflit se manifeste par une vagotonie permanente.

Quel rapport y a-t-il entre ce phénomène et notre biorythme ? Où se trouve la panne ? Y a-t-il même une panne ? Nous touchons là aux racines mêmes de la notion de cancer.

Commençons par le début : il y a deux phases dans notre rythme diurne :

1. La phase diurne : — c'est pendant cette phase que nous travaillons et luttons. Il faut que nous soyons tout à fait éveillés ! Elle dure de 4 heures du matin, environ, à 8 heures du soir en été, et de 6 heures du matin à 6 heures du soir en hiver. Les organes ergotropes sont innervés, les organes du travail, les muscles, le cœur, le cerveau.

2. La phase nocturne : — c'est dans cette phase que nous dormons. Le psychisme, le cerveau et les organes se reposent du travail. Pendant cette phase il y a innervation et arrosage sanguin accru des « orga­nes trophotropes », l'estomac, l'intestin, le foie et le pancréas. La nour­riture est digérée tranquillement, le psychisme, le cerveau et les organes, l'organisme tout entier, récupère, prend des forces pour le lendemain.

Jusqu'ici, cela paraît encore clair. La médecine dite moderne a essayé d'ignorer ce rythme jour/nuit. Dans les services de réanimation il n'y a plus de rythme jour/nuit, les tubes au néon sont allumés en permanence, la ten­sion, indice certain de la différence entre le rythme diurne et nocturne, est « stabilisé », comme on dit si bien, 24 heures sur 24.

C'est là que ça commence à dérailler. Donc, pour maintenir artificielle­ment à un niveau élevé la tension artérielle qui, chez toute personne saine tombe pendant le sommeil au-dessous de 10 mm Hg (systole), le patient se voit administrer régulièrement des stimulants, qui ne sont autres que des sympathicotoniques. Il est pratiquement dans l'impossibilité de dormir d'un sommeil profond.

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Homme sain

DHS t choc conflictuel

k dramatique. .Isolement/

Cancéreux CL

conflictolyse

solution d u conflit

Patient

au stade de guérison du cancer Homme guéri

Psychisme

Innervation végétative

Equilibre

Eutonie = Normotonie

Conflit durable. Stress

Sympathicotonie durable

Bien-être, mais fatigue et lassitude allant jusqu'à la faiblesse subjective, souvent dépressif Vagotonie bon appétit, regain de poids, sommeil

Equilibre retrouvé

Eutonie Normotonie

Cerveau

cérébral

Fonction normale

ni perturbation, ni foyer de Hamer au cerveau

Rupture de champ au cerveau

Foyer de Hamer encore sans oedème

Oedème intra- et perifocal dans et autour du foyer de Hamer. Risque de compression céré­brale locale par œdème

l Restitution ou gliose cicatri-i cielle du FH allant de pair I avec régression de l'œdème • intra- et perifocal

Restitution ad inte­grum ou bien foyer de Hamer. Ancienne rupture de champ guérie par cicatrisation gliale

Organe corporel

Organiquement sain Organe. Croissance du cancer ! Carcinostase , Ce qui a été malade et œdé-i matisé est restitué ; générale-I ment encapsulement cicatriciel i par tissu conjonctif

Etat consécutif à l'expulsion de la tumeur (Ca à epi­thelium pavimen-teux) ou tumeur cicatrisée par tissu conjonctif

Eutonie = Normotonie Rythme normal sympathico-vagotonique rythme diurne/nocturne

.DHS

Vagotonie durable

Phase de guérison

Carcinostase

1 Evolution du conflit i Sympathicotonie durable, phase active du I j cancer, croissance du cancer •

Eutonie

Phase exsudative Phase cicatricielle de restitution

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Sur le schéma ci-contre, qui est reproduit de nouveau à la fin de ce livre, la l r e phase est la normotonie, la 2 e la sympathicotonie, la 3 e la vagotonie et la 4 e est de nouveau la normotonie. Entre le DHS et la renormalisation en eutonie se situe la maladie cancéreuse avec ses deux phases, la phase de conflit actif (phase CA) et la phase de guérison ou phase pcl (phase post-conflictolytique).

Pour comprendre le sens et la nature de la perturbation du biorythme, nous reprenons l'exemple du cerf pour nous représenter un conflit de terri­toire typique :

Un jeune cerf fait irruption sur le territoire du vieux cerf, il met à profit l'effet de surprise et chasse le vieux cerf de son territoire. Le vieux cerf fait un DHS avec conflit de territoire permanent. Ce DHS avec le conflit de territoire correspondant est en même temps une perturbation, une panne, une maladie. Il peut entraîner la mort du vieux cerf, mais c'est peut-être aussi sa chance. En effet, s'il n'avait pas fait de DHS, son organisme n'aurait aucune raison de mobiliser toutes ses forces. Mais, pour faire face à cette situation, il est bien obligé de sonner le branle-bas de combat, de mobiliser toutes ses forces, son organisme tourne à plein régime. Il lance une atta­que à l'endroit propice, met à profit toute l'expérience du combat amassée depuis des années. Le jeune cerf n'est pas de taille à se mesurer avec lui, à lui tenir tête. Il doit abandonner le champ de bataille et battre en retraite. Le vieux cerf a profité de sa chance, peut-être pour 2, voire même 3 ans, qui sait. Un jour ou l'autre se revérifiera la Loi d'airain de la lutte pour le territoire. Alors, le vieux cerf vaincu se retirera du champ de bataille et le jeune cerf restera maître du territoire. Le vieux cerf perdra ses forces, maigrira et finalement mourra d'inanition — comme un homme qui est malade du cancer et n 'a pas réussi à résoudre son conflit.

Dites-le vous-mêmes, le DHS est-il une perturbation, une panne, ou bien un processus nécessaire de sélection naturelle ? La nature a mis des mil­lions d'années à créer ce système fantastique à des centaines de variantes. Il a fait ses preuves. C'est pourquoi je n'arrive pas à croire que cela n'ait pas de sens, bien que notre myopie ne nous permette pas de voir plus loin que le bout de notre nez, de n'apercevoir que « panne et maladie ». Il est évidemment difficile de consoler un malade en lui disant que sa mort est elle aussi normale sur le plan biologique. Nous avons l'habitude de com­battre toutes les maladies, les tumeurs, les bactéries et même les symptô­mes individuels, tels que la fièvre, la nausée, les œdèmes, etc., qui sont à nos yeux quelque chose de pernicieux, de méchant, d'hostile, qui cher­che à détruire l 'homme. Je crois qu'il est urgent que nous apprenions à voir la maladie dans une autre optique, à redécouvrir sa nature et son essence.

Si l'on veut, la phase active du conflit, la phase active de croissance du cancer est pour ainsi dire la phase diurne permanente. C'est un peu comme cela que l'Iliade nous dépeint « Achille furibond », qui demeura fou de rage jusqu'à ce qu'il eût tué Hector, qui avait tué son ami Patrocle. Peu après, Achille succomba à un infarctus du myocarde, comme on pourra le lire plus en détail au chapitre sur l'infarctus.

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Le patient qui se trouve au rythme diurne permanent n'arrive pas à dor­mir, la sécrétion d'adrénaline est accrue, il perd du poids, jusqu'à ce qu'il ait enfin résolu son conflit, ou ne puisse jamais le résoudre.

Il entre alors dans la phase postconflictolytique, la phase de guérison, la phase nocturne permanente.

La maladie du cancer est donc si l'on veut la prolongation à une plus grande dimension du processus d'alternance rythmique diurne/nocturne. Il est peu probable qu'un processus aussi bien ordonné puisse être « fortuit ». Il est naturellement exclu que, selon la conception des apprentis-sorciers, un pro­cessus aussi bien ordonné puisse être l'œuvre démentielle et fortuite d'une « cellule anarchique ».

Ainsi donc, notre organisme tout entier court la bride sur le cou, ou plu­tôt avec deux brides : l'innervation sympathique et l'innervation parasym­pathique, le rythme diurne/nocturne, entre la tension et la détente, la relaxation, entre la phase de stress et la phase de guérison, entre la phase de conflit actif et la phase de conflit résolu, entre la croissance du cancer et la guérison du cancer.

Ce système nerveux végétatif est chronologiquement le second système ner­veux de notre corps. Il date de l'époque où le pont de Varole, la protubé­rance annulaire de notre jeune tronc cérébral servait quasiment de « cerveau » à nos ancêtres primitifs. Cela doit remonter à quelque 80 ou 100 millions d'années, c'est-à-dire à une époque où il n'y avait pas encore de mammifè­res : pour la première fois la différence entre le jour et la nuit acquérait de l'importance, la température du corps devenait réglable et l'organisme était doté d'une sorte d'horloge rythmique, qui marquait le rythme jour/nuit.

Le système nerveux végétatif, ordinateur central du rythme biologique de notre corps : Lorsque notre organisme est sain, il oscille selon des rythmes et en même temps en fonction de cycles plus ou moins importants : rythme diurne/noc­turne, cycle veille-sommeil, alternance tension-repos, ou rythme sympathi-cotonique-parasympathicotonique = vagotonique. Chez l'homme et chez l'animal le rythme diurne-nocturne oscille comme une horloge. A noter que certaines espèces animales (« chasseurs de nuit ») ont leur phase de tension pendant la nuit et leur phase de repos durant la journée. Ce rythme, que nous appelons aussi rythme végétatif, est un élément central de tout notre organisme, voire de toute notre vie. La fonction de tous nos organes est coor­donnée par ce rythme végétatif. Le système nerveux, qui assure cette coor­dination, est ce que l'on appelle le système nerveux végétatif ou autonome. On le compare souvent aux brides, entre lesquelles « chevauche » notre orga­nisme : l'une, qui tire en direction de la tension, est le sympathique, l'autre, le parasympathique, tirant en direction du repos, de la détente. Comme le nerf principal de tout ce genre du système nerveux parasympathique est le nerf vague (du latin vagare = se ramifier), l'innervation de repos s'appelle aussi vagotonie. L'innervation sympathique et parasympathique ont chacune leur propre réseau télégraphique, comme le montrent les schémas d'inner­vation suivants.

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Ce qui compte pour nous dans le cadre de ce livre, c'est de comprendre ces « brides nerveuses » de notre organisme. En effet, toutes les cellules de notre corps sont dirigées par ces brides. Nous nous en apercevons à la sympathicotonie permanente pendant la phase active du conflit, qui est la phase de croissance du cancer, et à la vagotonie permanente pendant la phase pcl. Pour le réseau télégraphique parasympathique il semble qu'il suffise d'une seule ligne. Les relais télégraphiques, appelés ganglions, s'éti­rent du cou jusqu'au bassin. Il semble qu'il y ait en gros deux lignes pour le réseau télégraphique sympathique : l'une, qui est parallèle à la ligne télé­graphique parasympathique mais dont les impulsions viennent de la ligne principale, à savoir de la moelle épinière, la seconde est la ligne neuro­hormonale Thalamus — hypophyse — glande thyroïde Thalamus — hypophyse — îlots pancréatiques (alpha et bêta) Thalamus — hypophyse — capsule surrénale

Chez l'homme et les animaux supérieurs, le réseau télégraphique sympa­thique est développé à la perfection, car en cas de fuite, défense ou attaque impérative, il faut que la transmission neuro-sympathique fonctionne ins­tantanément. Le moindre retard pourrait entraîner la mort de l'individu. En revanche, il n'y a pas d'inconvénient majeur à ce que le relâchement ou la détente après le combat dure quelques secondes de plus.

Il y a dans nos organismes des organes et des systèmes d'organes qui servent principalement à la restauration des forces, à la reconstitution des énergies épuisées, à l'organisation du ravitaillement du front. C'est le cas, par exemple, du tractus gastro-intestinal. Bien qu 'à l'origine ce tractus gastro-intestinal se soit étendu de l'estomac à l'anus, au cours de l'évolu­tion il a été en partie recouvert par l'ectoderme de la cavité buccale et de l'intestin et il ne s'étend plus à présent que de la fin du duodénum jusqu'à 12 cm au-dessus de l'anus. Toutefois, dans cette région recouverte, l'ancien épithélium adénoïde intestinal subsiste dans une large mesure en profon­deur, sous forme de couche inférieure.

Il se peut que des innervations antagonistes desservent un même organe, par exemple l'estomac : l'innervation sympathique, qui peut conduire au cancer ulcératif de l'estomac dans la petite courbure et au bulbe duodénal, là où nous trouvons aussi de l'épithélium pavimenteux, et l'innervation (prin­cipale) parasympathique, qui assure un péristaltisme tranquille. Il en va de même, mutatis mutandis, du foie, de l'œsophage et de la plupart des autres organes. Nous ne savons pas encore bien précisément s'il y a vrai­ment des organes et des groupes d'organes à n'être innervés que par une seule bride et qui ne puissent être freinés en même temps par l'autre bride.

Mais pour notre propos, il importe bien plus de connaître la fonction différente de ces brides. Prenons par exemple un patient qui jusqu'ici avait bon appétit, qui se trouvait en vagotonie et qui soudain n 'a plus envie de manger, est pris de nausée pendant le repas, a l'impression que l'œsophage est étranglé : c'est qu'il n'est plus en vagotonie mais se trouve de nouveau en sympathicotonie. Et dans 9 cas sur 10 il a commencé un conflit de peur

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panique. Souvent c'est en voyant quel organe réagit le plus fort que l'on peut déduire sur quoi porte le conflit de peur panique.

Ou bien, lorsqu'un patient qui jusque-là avait les mains glacées, n'arri­vait pas à manger et ne pouvait dormir, mais était constamment obsédé par son conflit, retrouve soudain l'appétit et le sommeil, a les mains chau­des et ne pense plus qu'à s'étendre et dormir, alors nous savons que le système nerveux végétatif est inversé, que la sympathicotonie a fait place à la parasympathicotonie, ou vagotonie. Pour un bon médecin, il y a dans les deux cas à tirer des conséquences immédiates. Dans le premier, il faut chercher à résoudre le plus vite possible le conflit du patient, dans le second il convient de faire bien attention aux complications possibles de la phase de guérison !

La « situation végétative », ou état d'innervation du système neuro­végétatif, est d'une importance décisive, et pourtant on ne la trouve men­tionnée de nos jours sur aucune fiche de maladie. Et comme on n'y a pas attaché d'importance jusqu'ici, on n 'a pas élaboré de méthode pour éta­blir la différence. A propos de la leucémie, nous verrons que la numéra­tion érythrocytaire, soit le dénombrement des globules rouges par mm 3 , et l'hématocrite permettent de déterminer le pourcentage du volume des globules par rapport au plasma sanguin, mais pas de calculer combien cela fait en tout. En effet, si le patient pendant la phase leucémique (vagotoni-que) n 'a « que » 2 millions d'érythrocytes par mm 3 et un hématocrite de 17% — pourcentage du volume des érythrocytes par rapport au volume du plasma —, c'est trop peu pour des conditions normales. Mais si l'on prend en compte que pendant la vagotonie le circuit sanguin contient un volume de sang de 2 à 3 fois supérieur à la normale, ce pourcentage est presque normal ! Naturellement, tous les patients ressentent une grande lassitude pendant la vagotonie. Mais si le patient est un leucémique, on dit que c'est à cause de l'anémie. Du fait que la vagotonie, dans sa spécifi­cité, n 'a pas été reconnue comme une phase de guérison, mais interprétée comme une maladie, on a abouti à des résultats totalement absurdes. Il en va de même de la plupart des symptômes végétatifs : autrefois, dans beaucoup de maladies infectieuses, la fièvre était encore considérée comme quelque chose de normal. Aujourd'hui, il faut la combattre par des anti­biotiques. En fait, c'est un symptôme cérébral de guérison, le signe d'un œdème cérébral, et non point, comme se le figurent les représentants de la médecine symptomatique, le résultat de toxines élaborées par certaines bactéries.

Mais si le système neuro-végétatif est d'une importance aussi décisive pour toutes les maladies, tout au moins pour la plupart d'entre elles, et si notre médecine n 'a pas encore pris connaissance de cette divergence végé­tative entre sympathicotonie et vagotonie, on n 'a pas de mal à se figurer à quel niveau cette médecine a travaillé jusqu'ici !

Le rythme végétatif entre tension et détente, jour et nuit, activité con­flictuelle et phase pcl de la guérison, a une dimension encore bien supé-rieure. Il s'insère en effet dans des cycles rythmiques plus importants, tels

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que le cycle lunaire, le cycle des saisons et le cycle de la vie. Sans compter que les grands rythmes sont modifiés par les influences des planètes et des grands astres, en tout premier lieu par l'influence solaire.

De tout temps les hommes se sont représenté le matin comme un enfant nouveau-né, de même qu'ils se sont toujours figuré le printemps sous les traits d'un nouveau-né. Par analogie, ils se figurent le soir et la nuit, l 'automne et l'hiver, comme la fin de la vie. Entre ces deux extrêmes se situe le point culminant de la vie, l'activité créatrice, la procréation, tous les succès, les réussites des hommes, de l'humanité. Si nous transposons l'image du rythme, de par sa nature végétatif, aux conditions d'innerva­tion de la maladie cancéreuse, alors la phase active du conflit, la phase sympathicotonique, est une phase de force, d'énergie concentrée à la énième puissance, avec laquelle on s'attaque à un problème. L'organisme met tout en oeuvre, fait tourner le moteur à plein régime pour venir à bout de son conflit en mobilisant toutes ses forces. Lorsqu'un grand capitaine déploie lui aussi toutes les forces dont il dispose et galvanise toutes les énergies de l'armée qu'il lance contre celle de l'ennemi, on n'a que louanges pour sa sagesse et sa clairvoyance. Mais lorsque notre organisme fait la même chose, les apprentis-sorciers que nous sommes jugent cela maladif. Rien de plus normal, pensons-nous, à ce que la nuit soit utilisée à récupérer après la tâche journalière et le stress, à ce que les animaux hibernent en attendant le printemps. MAIS que notre propre organisme éreinté par des mois de lutte conflictuelle, par un combat où il a engagé ses forces jusqu'aux toutes der­nières réserves, ait besoin après la solution de ce grave conflit de quelques mois de détente et de repos réparateur, c'est ce que les apprentis-sorciers n'arrivent pas à comprendre, ils trouvent cela maladif ! Au fond, notre maladie cancéreuse n'est seulement qu'un rythme végétatif très judicieux, traîné en longueur, comme la nature nous en fournit partout des modèles. Le modèle du rythme végétatif est un principe naturel !

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12. La thérapeutique du cancer

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La thérapeutique du cancer doit être envisagée à un triple niveau : 1. Plan psychique : thérapie psychique inspirée par le bon sens 2. Plan cérébral : surveillance de l'évolution, thérapie des complications

éventuelles 3. Plan organique : thérapie des complications éventuelles.

La thérapeutique selon la Loi d'airain du cancer se distingue radicale­ment de la pseudothérapie pratiquée jusqu'à ce jour par la médecine clas­sique. Les oreilles me tintent en pensant à l'avenir... Oubliant leurs protocoles, ils affirmeront sans sourciller que c'était bien là évidemment la thérapeutique qu'ils ont toujours préconisée et appliquée !

Ce que l'on a toujours cherché, au fond, c'était tuer l'ennemi, le can­cer ! comme au temps de l'Inquisition médiévale, lorsque le diable qui s'était introduit dans l'hérétique était extirpé par le glaive, le feu et le poison. Au bout du compte, quelles que fussent les méthodes de torture employées par les inquisiteurs, l'hérétique finissait toujours par rendre l'âme, même si ses tortionnaires étaient parvenus auparavant à lui extorquer des aveux. En effet, par ces aveux il se reconnaissait coupable d'avoir partie liée avec le diable. Mais si, en revanche, il se montrait réticent au point de ne pas répon­dre, alors à plus forte raison il méritait la torture la plus rigoureuse.

Aujourd'hui encore les patients asservis aux protocoles de la médecine classique sont soumis aux pires tortures d'un pseudo-traitement chimique, qui va crescendo lorsque le Malin, dont on ne sait pas trop comment il a réussi à s'introduire, nargue les tortionnaires en refusant de se laisser extirper. C'est ainsi qu'en plein XX e siècle, des millions de patients, dans tous les pays civilisés, continuent de se faire massacrer, et c'est finalement eux qui sont tenus pour responsables : leur organisme n'a pas « répondu » aux exi­gences du protocole...

Un patron, et non des moindres, de la corporation médicale m'invita un jour à faire la démonstration de mes succès. Je lui fis voir un certain nombre de radios, qui prouvaient à l'évidence que la tumeur était stoppée. Je lui expliquai qu'il y avait déjà des centaines de patients guéris, même si le cancer inactivé dans le corps, l'organe, était encore visible. La tumeur ne gênait pas, il n'y avait plus de mitoses, c'est-à-dire de division cellu­laire, et s'il y avait encore un problème à résoudre, il était plutôt d'ordre esthétique. Le grand patron en question n'arrivait pas du tout à me suivre sur ce terrain. Pour lui le cancer n'était guéri qu'une fois « parti », mais alors vraiment « parti, parti », par exemple à la suite d'une opération : une fois la tumeur extirpée, il fallait largement nettoyer tout alentour, en taillant au besoin « dans le vif ». Il avait sa petite idée sur le schéma, le « protocole » à suivre : d'abord opérer le patient, secundo irradier, puis traiter aux cytostatiques, qui entraînent la mort de la cellule en bloquant

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la division cellulaire. Enfin, il convenait de « freudiser » les derniers vesti­ges de l'âme par le traitement psychique anti-cancéreux de Hamer. C'est très volontiers qu'il m'aurait confié ce travail de peaufinage.

Je lui dis que les patients qui venaient me voir n'avaient que faire, en principe, de chirurgiens ou de médecins pour les irradier ou les empoison­ner. Mises à part les complications éventuelles d'ordre organique, telles qu'hémorragies, tuméfactions cérébrales, etc., ou d'ordre psychique, tel­les que nouvelles paniques provoquées par des chocs ou des médecins irres­ponsables, des récidives de conflits, etc., ces patients pouvaient se considérer comme guéris et en bonne santé. Ils avaient même toute chance de vivre encore 30 ou 40 ans, à condition bien sûr de ne pas être constamment ter­rorisés par l'entourage, qui les avait déjà fichés et voulait les contraindre à mettre le petit doigt dans l'engrenage de la médecine brutale, pour finir euthanasiés à la morphine. C'en était trop pour cet éminent représentant de la médecine classique et nous avons repris chacun notre chemin.

Depuis peu on tente d'abréger le processus d'euthanasie à la morphine en utilisant le cyanure. La plainte que j 'avais déposée à ce sujet contre un représentant de ce « syndicat », a été rejetée par les juges. Ils n'ont pas hésité à sanctionner le meurtre au cyanure comme acte médical.

Profondément choqué et scandalisé par un tel cynisme, un tel mépris de la vie humaine, je refuse cette médecine sans âme, uniquement symptoma-tique. Qu'il s'agisse d'un être humain ou d'un animal, le traitement médi­cal d'un malade est pour moi un acte sacré. Il y a 2 000 ans, les médecins de nos ancêtres étaient en même temps des prêtres, c'étaient des hommes expérimentés, intelligents, qui méritaient la confiance de leurs semblables. Ce qui n'exclut pas, bien au contraire, un degré élevé de savoir et d'esprit scientifique.

Mais depuis que la corporation médicale s'est mise à sécréter un nou­veau type d'ingénieur-médical, un intellectuel à montures de lunettes nic­kelées, d'orientation symptomatique, et dont la réussite professionnelle va étrangement de pair avec une certaine froideur, je n'arrive plus à voir dans cette médecine « cool » une pépinière de médecins authentiques, de méde­cins par vocation, au cœur chaleureux et aux mains chaudes.

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1. Le plan thérapeutique psychique : une thérapeutique psychique pratique,

inspirée par le bon sens Théoriquement, la thérapeutique peut bien se concevoir sur trois plans dis­tincts, comme j'essaie de le faire, mais à condition de ne pas oublier que tout est constamment synchronisé dans notre organisme. Si bien qu'il sera préférable à l'avenir de ne plus faire soigner nos patients par des « spécia­listes » : tandis que l'un inspecte l'âme, le second jette un coup d'œil dans le cerveau et le troisième ausculte les organes. Ce travail en équipe, qui a la cote aujourd'hui, n'est acceptable, à la rigueur, que s'il s'agit d'une équipe d'omnipraticiens ayant une grande expérience dans tous les domaines.

Normalement, le patient qui vient nous trouver souffre d'un conflit « dont on ne peut pas parler », ou tout au moins dont on ne pouvait parler jusqu'ici. Que nous jugions cela convenable ou nécessaire, ou que nous soyons d'avis qu'il aurait peut-être mieux valu en parler depuis longtemps déjà, est sans intérêt pour ce qui est de la maladie actuelle. La seule chose qui compte c'est que nous tâchions de comprendre pourquoi le patient, étant donné sa mentalité, ne pouvait pas parler !

Je me souviens d'une vieille femme atteinte d'un carcinome sigmoïdien consécutif à un DHS provoqué par la mort de son canari, auquel elle tenait beaucoup : pendant 12 ans il avait été son meilleur ami. Elle le retrouva un beau matin mort dans sa cage. Il était maculé de fiente liquide. La vieille femme en rêva des mois durant. Elle se reprochait toujours en songe de n'avoir pas su nourrir comme il faut son « Hansi » et elle le revoyait sans cesse dans ses rêves gisant tout crotté dans sa petite cage. Au bout de 4 mois le conflit fut résolu inopinément, sa fille lui avait fait cadeau d'un « nouveau Hansi ». Le cancer était passé inaperçu et il ne fut signalé que par le saignement habituel pendant la phase de guérison. La vieille dame ne dut sa survie qu'au fait qu 'à son âge les médecins estimaient que la thé­rapie ne valait plus le coup. Si elle avait été plus jeune, elle aurait eu droit à des opérations de grande envergure, notamment à une sigmoïdostomie, c'est-à-dire à la création d'un anus artificiel avec son corollaire de déva­luations de soi, à la suite de quoi on aurait constaté les soi-disant « métas­tases osseuses », prélude à la « potion », euphémisme pour l'euthanasie à la morphine. C'est aujourd'hui la filière habituelle, malheureusement — car c'est une filière parfaitement inutile. Voilà 5 ans que la vieille dame est complètement rétablie. J 'ai recommandé expressément à sa famille qu'au cas où le « nouveau Hansi » viendrait à rendre son âme à Dieu, de ne pas attendre 4 mois pour lui faire cadeau d'un remplaçant.

J'ai connu dans la Sarre un cas analogue : la femme d'un gérant de sana­torium souffrait d'un cancer bronchique. On ne découvrit l'affaire que parce que la patiente toussait légèrement. Le médecin de famille fit donc faire une radio des poumons, sur laquelle apparaissait une « tache ronde soli­taire ». Ces taches rondes solitaires du poumon sont toujours des carcino-

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mes bronchiques solitaires, qui ont provoqué une atélectasie, c'est-à-dire un affaissement des alvéoles pulmonaires, qui se vident d'air, et la rétrac­tion d'une petite ramification bronchique. Ces taches rondes ne paraissent pas rondes de toutes parts, mais présentent généralement une extension en pointe vers le hile.

Le mari de la patiente, âgée de 57 ans, me demanda conseil. J 'ai aus­culté et interrogé la patiente. Huit mois auparavant elle avait fait un DHS lorsqu'on avait piqué son chat « Mohrle », parce qu'il était malade. « Nous l'avions depuis 16 ans, c'était notre enfant, il mangeait avec nous à table » dit-elle. A partir du moment où le vétérinaire lui avait dit qu'il allait fal­loir piquer le chat elle avait perdu beaucoup de poids, n'arrivait plus à dormir la nuit, ne faisait plus que penser à son petit chat, qui fut d'ailleurs piqué 15 jours plus tard. Le conflit dura 4 mois. Le mari, qui ne supportait plus de la voir souffrir ainsi, lui apporta un jour un nouveau petit chat, pres­que pareil à l'ancien. Et lorsque 2 mois plus tard on découvrit la « tache ronde solitaire » de près de 5 cm de diamètre, au poumon droit, la patiente avait déjà récupéré tous les kilos perdus, elle dormait bien la nuit, et voyait de nouveau la vie en rose. Elle supporta même l'ouverture du diagnostic, l'empoisonnement chimiothérapique et l'irradiation du cobalt. Les méde­cins s'étonnèrent que la tumeur ne progresse pas, ni ne régresse, ne fasse absolument rien. Deux mois après, la patiente ayant surmonté toute la pro­cédure, elle vint me trouver avec son mari pour s'enquérir du « suivi », ils voulaient savoir ce qu'il fallait faire. Je leur répondis : « Prenez bien soin du petit chat ». J'aurais aussi bien pu garder ce conseil pour moi, car le nouveau petit chat était bien entendu déjà intégré dans la famille et avait sa place à table. La patiente, quant à elle, se porte bien depuis 4 ans.

Ces deux cas pourraient servir d'exemple pour illustrer comment, dans le cas idéal et à condition que l'affaire soit réalisable, je me représente con­crètement une thérapie pratique, inspirée par le simple bon sens. Peu me chaut que d'anciens collègues qui ont pris du galon, sourient amusés de me voir passer 2 heures à causer de son canari ou de son serin décédé à une vieille dame qui n 'a plus personne au monde que son canari Hansi. Il est bien évident qu'elle ne pourrait pas payer les 2 000 marks d'honorai­res auxquels aurait droit un professeur passant 2 heures à recueillir ses con­fidences émouvantes au sujet d'un canari, qui valait tout au plus 10 marks de son vivant.

Peu m'importe aussi que d'éminents psychologues pensent qu'il faille tout d'abord éclairer la toile de fond psychologique, préciser comment et pourquoi, en fonction de quel événement traumatisant on pourrait trou­ver une explication plausible. Cela ne tient pas debout, car ces investiga­tions n'apportent aucune précision sur le DHS. On en revient toujours à l'exemple du gardien de but au football. Il est en mesure de repousser tous les ballons qu'on lui envoie tant qu'il peut prévoir leur trajet : mais pour peu qu'ils soient détournés et qu'ils le surprennent à contre-pied, il n'est plus qu'un spectateur impuissant et paralysé, qui voit le ballon en vrille se diriger tout droit vers le but, peut-être même juste à côté de lui, sans

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qu'il puisse esquisser un geste pour le détourner. Le DHS est toujours la constellation et la situation imprévues. Aucun psychologue ne peut l'inclure dans ses prévisions.

Il convient ici d'esquisser au moins deux autres cas pour montrer qu'il ne suffit pas de faire la « psychothérapie » du patient individuel. On s'aper­çoit souvent que le patient est à ce point conditionné par son environne­ment, que c'est le milieu, ou tout au moins les proches, qu'il faudrait commencer par traiter, ce qui est souvent impossible.

Une patiente de 45 ans, dont le lecteur pourra étudier le cas sous la rubri­que cancer des os et leucémie, « attrapa », comme elle le pensait, un can­cer des os des cervicales et du bassin, après avoir eu, auparavant, un cancer du sein. Le diagnostic s'énonçait ainsi : « Récidive d'un cancer du sein (après amputation). Métastases généralisées ». On prévint la patiente qu'il n'y avait plus rien à faire et on poussa son lit dans la chambre mortuaire d'un petit hôpital. Elle était naturopathe. Appelé à donner mon avis à titre unique­ment complémentaire, je trouvai, comme prévu, que les prétendues « métas­tases généralisées » provenaient de deux dévalorisations différentes, causées par deux DHS bien spécifiques.

Elève d'une école de naturopathes, la patiente avait deux enfants adop­tés. Pour « jouer », elle s'était acheté un tampon de naturopathe, dont elle n'avait bien sûr pas le droit de se servir officiellement tant qu'elle n'aurait pas passé son examen de fin d'études. Or, un beau jour, ses enfants se trou­vant seuls à la maison, avaient décidé pour passer le temps de jouer au fac­teur. Ayant chipé dans un tiroir le sceau maternel, ils se mirent à tamponner des centaines de « fiches », qu'ils allèrent glisser ensuite dans les boîtes aux lettres du quartier.

En découvrant à son retour à la maison dans quels beaux draps ses enfants l'avaient fourrée, la maman fut comme clouée au sol par la peur. Tout le quartier allait la montrer du doigt, l'accuser d'imposture, sa carrière se terminait dans la honte avant même d'avoir commencé... à moins que... à moins que cet examen, très sévère et difficile à passer du premier coup, elle n'arrive en cravachant bien, à le décrocher à la hussarde, très rapide­ment, avant que le scandale n'éclate.

Harcelée par la peur, elle travailla d'arrache-pied, apprenant jour et... nuit, ce qui n'était pas difficile, vu qu'elle ne pouvait plus dormir, à cause de cette impatience fébrile. Elle était comme en transe. Mis « entre paren­thèses », son mari trouva la chose saumâtre, protesta et se plaignit sans ménagements d'avoir une si mauvaise épouse.

Mais celle-ci s'en moquait, ne voyant, ni n'entendant plus rien autour d'elle. Elle n'avait qu'une seule idée en tête, réussir le plus vite possible à son examen pour n'être pas taxée d'imposture. Le DHS qui l'avait clouée sur place lorsqu'elle apprit ce que ses enfants avaient fait, était à l'origine de ce conflit de dévalorisation intellectuelle... qui lui faisait plier le cou, baisser la tête de honte.

Or voici que pendant cette période active de son conflit elle fit un second DHS de dévalorisation de soi, mais cette fois dans le domaine sexuel. Son

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mari ne cachait pas son dépit et lui faisait comprendre sans ménagement qu'elle ne valait plus rien au lit.

Trois mois après son premier DHS de dévalorisation intellectuelle, elle décrocha à la hussarde son examen de naturopathe. Elle avait sauvé la face. Mais ce n'était pas pour rien qu'elle avait plié le cou.

Lorsque je la vis pour la première fois, son lit se trouvait dans le réduit des moribonds. Les cervicales 2 à 4 étaient à ce point ostéolysées qu'un effondrement paraissait imminent, avec tétraplégie à la clé. D'ailleurs, pour lui épargner cette épreuve, on lui avait déjà administré de la morphine. Tou­tefois, à la demande de ses proches, on l'avait arrêtée, parce que j 'avais posé cela comme condition. Elle se trouvait à moitié en vagotonie et à moitié en sympathicotonie.

Une fois que j 'eus fini de l'examiner, de l'interroger et de prendre con­naissance des radios, elle voulut savoir s'il lui restait encore une chance de s'en tirer. Je lui répondis : « Oui, si vous arrivez à ne pas bouger du tout la tête pendant 4 semaines, il n 'y aura pas d'affaissement possible. Le tissu de régénération osseuse, qui soude les fragments d'os fracturés, le cal, sera "ensilé" en si grande quantité que les cervicales ne pourront plus s'effondrer. Il est bien évident, en effet, que ce conflit-là est définiti­vement résolu. Maintenant, pour ce qui est des ostéolyses du bassin, vous ne pouvez pas en mourir si vous refusez qu'on vous donne de la morphine, mais je ne sais pas comment vont évoluer vos relations conjugales. Or, c'est de cela, évidemment, que dépend votre "valorisation de soi sexuelle". »

De fait, au grand étonnement des médecins de l'hôpital, les cervicales se resoudèrent comme prévu. Pour rester immobile, la patiente s'était astreinte à dormir le plus possible, 4 semaines durant elle avait réussi le tour de force de ne pas remuer la tête. Au bout du compte, le cal emmaga­siné était supérieur à la teneur en calcium préalable.

Tandis que les cervicales se recalcifiaient comme prévu, la régénération osseuse du bassin alternait, comme prévu, avec de nouvelles ostéolyses, dont les causes étaient évidentes. La patiente m'avoua : « Mon mari a toujours une mine d'enterrement lorsqu'il pénètre dans ma chambre d'hôpital, il ne m'aime pas, je crois qu'il n 'a aucune envie que je guérisse. Je lui dis alors : "Va-t 'en, mais laisse les enfants ici, je ne puis pas supporter ton visage !" »

Au lieu de l'aider moralement, de la remonter, son mari lui faisait des scènes terribles qui la dévalorisaient complètement, et ce ravage moral se lisait, deux semaines plus tard, sur les radios du bassin : nouvelles résorp­tions du tissu osseux, nouvelles ostéolyses. Que la patiente se mît à repren­dre un peu d'espoir, le bassin se recalcifiait, mais la tuméfaction de guérison, qui est en soi quelque chose de positif et d'encourageant, tendait doulou­reusement le périoste, membrane fibreuse, riche en nerfs, qui recouvre l'os. Et déjà les médecins attentifs lui proposaient d'atténuer la douleur par une injection de morphine. D'ailleurs, à plusieurs reprises ils lui en ont admi­nistré à son insu et contre sa volonté expresse.

Je conseillai donc à cette pauvre femme de se faire transférer dans un

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sanatorium et de se détacher intérieurement de son mari, seule chance qui lui restait de rompre le cercle vicieux. Mais la caisse maladie refusa de payer, aucun sanatorium n'accepta de la prendre, son mari ne voulait pas de « toute cette agitation à la maison », elle lui était devenue complètement indifférente.

Finalement, les médecins lui donnèrent de la morphine, comme ça, sans lui demander son avis, et cette fois pour de bon, sans discontinuer. Lorsqu'elle rendit le dernier soupir, son mari écrivit sur le faire-part : « Te voilà maintenant arrivée à bon port »...

Bien que « typique », le cas suivant n 'a pourtant rien d'exceptionnel. Une jeune femme, dont le cas est traité au chapitre concernant le conflit de peur dans la nuque, avait deux conflits de ce type : l 'un, parce qu'elle avait reçu un avis (DHS) qu'il lui faudrait servir à vie une pension de retraite à sa belle-mère. Des mois durant elle fut talonnée et harcelée par cette peur dans la nuque. Le second conflit de peur dans la nuque était provoqué par une double menace d'opération : on voulait l'opérer au cerveau et on la pressait de se faire opérer la moitié du cervelet.

Presque aveugle, cette jeune femme attend patiemment, à la maison, que les foyers de Hamer tuméfiés au cortex visuel du lobe occipital désenflent pour qu'elle puisse y voir de nouveau. Les progrès sont lents. Le plus grand obstacle à cette amélioration, c'est la propre mère de la patiente, qui enrage d'avoir à aider sa fille. Elle voudrait que celle-ci aille à l'hôpital et cherche à m'influencer par ses coups de téléphone : « Bonjour, Docteur, c'est Mme Z à l'appareil. Vous savez bien, la mère de Mme X. Dites donc, Docteur, vous croyez maintenant que ça va donner quelque chose ? Moi, je vois bien ce que je vois. Pour moi, voyez-vous, ça va plus rien donner. Elle est si lasse, ses forces déclinent. Elle peut même plus sortir du lit. Ah, quelle misère ! Dire qu'il faut voir ça de ses propres yeux, assister impuissante la mort lente de sa propre fille ! Ça serait pas mieux qu'elle en finisse tout de suite, au lieu de tant se tourmenter ? Moi je trouve que ça serait plus indiqué de la mettre à l'hôpital, au lieu de traîner ici en attendant la mort. Je vous dis franchement, moi j ' y crois pas, Docteur (elle baisse la voix, mais parle encore assez fort pour que sa fille l'entende bien), je vois bien qu'elle est en train de mourir. Vous ne croyez pas sincèrement que ça va encore donner quelque chose ? »

Commentaire superflu ! Voilà, bien concrètement, les situations dans les­quelles on est amené à appliquer la thérapie du cancer. Là aussi on se heurte à la mauvaise volonté des caisses-maladie, à la mauvaise volonté des méde­cins. Il se contentent de prescrire laconiquement l'hospitalisation qui, pour la patiente en question, serait la mort à coup sûr. A la maison elle est livrée à une mère impitoyable qui s'est mis dans la tête que sa fille refuse d'aller à l'hôpital uniquement pour la faire enrager. En effet, si sa fille pouvait se débrouiller toute seule et n'avait pas besoin de l'aide d'une mère « qui voit pour elle », la maman aurait tout loisir de « faire des ménages à l'exté­rieur », comme autrefois, et elle enrage à la pensée de tout cet argent qui lui file ainsi entre les doigts. Si le mari de la patiente ne conservait pas tout son sang-froid, il y a longtemps que la patiente serait morte.

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Je m'imagine fort bien la déception des psychiatres et des psychologues. En effet, quand on pratique mon système on n 'a plus le temps de consa­crer des semaines et des mois, voire des années, à l'analyse freudienne sur un divan, le temps manque pour les constructions intellectuelles, les secondes et les minutes d'horloge filent inexorablement. C'est tout de suite qu'il faut trouver le conflit et si possible la solution devrait suivre dans les plus brefs délais. Chaque jour qui passe, en effet, risque d'amener des complications, surtout lorsqu'il s'agit d'un conflit de panique et d'un conflit central. Et nous n'avons pas affaire uniquement au patient qui est là devant nous, il faut que son entourage joue le jeu, sans quoi il n'y a pratiquement pas moyen de l'aider. La plupart des lecteurs auront de la peine à ajouter foi à tel ou tel petit tableau que j ' a i brossé à leur intention pour illustrer la thérapie concrète telle qu'elle se présente dans la vie de tous les jours. Mais ils sont tous authentiques, sauf qu'au lieu d'en rajouter il m'a fallu en retrancher, par souci de discrétion. Il ne s'agit pas, en effet, de ridiculiser quiconque, mais d'apprendre, à partir de cas typiques, à cerner les problèmes géné­raux typiques que pose ce système.

A partir de statistiques, nous savons qu'en fonction de la modification du milieu il y a aussi variation du type et aussi de la fréquence des diverses maladies du cancer. Au temps des familles nombreuses, le cancer de l'esto­mac était fréquent. On avait de la peine à s'éviter, les contrariétés d'ordre familial donnent lieu, de préférence, à des cancers de l'estomac. Dans la société actuelle, profondément dissociée, ce sont là des problèmes qui ne se posent plus aujourd'hui. De sorte qu'il n 'y a presque plus de cancers de l'estomac. Au temps des grandes familles, les conflits mère-enfant étaient relativement rares. Les mères qui avaient beaucoup d'enfants supportaient plus facilement la mort d'un enfant que ne le peuvent aujourd'hui les mères d'enfants uniques. D'autre part, le fait de « discuter » — que l'on songe aujourd'hui aux discussions interminables entre les mères et leur progéni­ture unique, hyper-névrosées — était autrefois taxé d'insolence, et se punis­sait d'une paire de claques, ce qui ménageait les nerfs de la mère et de l'enfant. Aujourd'hui, ces discussions les mène l'une et l'autre au bord de la frénésie. Le cancer du sein a considérablement augmenté, bien que nous ayons moins de mères et beaucoup moins d'enfants qu'autrefois.

Du fait de l'émancipation sexuelle, la fréquence des carcinomes du col de l'utérus a été réduit à un pourcentage insignifiant. Quand on se sou­vient de l'effet produit, autrefois, par des faux-pas commis en la matière, on peut juger de l'évolution. Une fredaine, et puis après ? C'est à partir des groupes d'immigrés en Amérique, par exemple d'immigrés en prove­nance du Japon, que nous pouvons juger le mieux la modification de la fréquence des différents types de cancer. Dès que ces immigrés japonais se libèrent des contraintes sévères auxquelles ils sont assujettis dans le cadre de leur vie de famille et de travail au Japon, où le cancer de l'estomac, par exemple, et le cancer du col de l'utérus étaient fréquents, on note aussi une modification de la fréquence des maladies cancéreuses selon les diffé­rents types de cancer. En Amérique, il est rare que les immigrants souf-

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frent de cancers de l'estomac, il n'en est plus guère à être atteints du can­cer du col de l'utérus, mais en revanche il y a beaucoup de cancers du sein qui étaient fort peu répandus au Japon.

Il serait donc illusoire de s'imaginer qu'il suffit de changer les condi­tions sociales ou de modifier le milieu pour qu'il y ait moins de cancers. Ce qui change c'est uniquement le type du conflit et, partant, le type des maladies cancéreuses.

Il y a cependant une réalité qui mérite vraiment d'être soulignée, parce qu'on a trop tendance à la passer sous silence. Quantité de situations démon­trent qu'en moyenne les gens riches sont bien moins sujets aux conflits et au cancer que les gens pauvres. Ainsi, par exemple, un huissier — vérita­ble catastrophe pour le pauvre —, ne constitue pour le riche qu'un petit effort importun, celui d'écrire un chèque, parce qu'il a oublié de payer une facture. Les conflits sont les contraintes insurmontables que le patient ne peut pas résoudre. Mais avec de l'argent on peut en résoudre une grande partie, sinon toutes.

Ce point, encore relativement anodin, nous amène cependant à nous poser une question de taille, à savoir quelle peut être la marche à suivre, quel peut être le sens et le but de notre thérapie.

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Les normes de la thérapeutique : le code de notre cerveau

Aux critiques éventuelles de zélateurs religieux, me reprochant d'ériger l'homme en norme, à la place de lois divines, je dirai qu'en tant que créa­ture de Dieu, l 'homme a sa place au sein du cosmos et que cette place lui est assignée par le code engrammé dans son cerveau. Si petit qu'il soit, l'ani­mal comprend ce code de son cerveau, qui a été engrammé chez lui comme il l'est chez l 'homme. Ainsi, le lion ne tuera pas plus de gibier qu'il lui en faut pour se rassasier.

L'homme invente des bombes atomiques pour anéantir des villes entiè­res, comme Hiroshima ou Nagasaki. Il a dû par conséquent y avoir quel­que chose de détraqué dans le code de certains hommes pour qu'ils aient adopté cette manière de vivre paranoïaque et mégalomane, qui n'est pas prévue au code de notre cerveau.

D'ailleurs, il n'est absolument pas possible de s'engager simultanément dans deux directions, c'est-à-dire d'une part en fonction de la civilisation (ou ce que nous entendons par là), et d'autre part en respectant le code biologique.

En effet, quelle thérapie appliquer à un grand-père qui a fait un DHS parce qu'en vertu de la « civilisation » on l 'a parqué dans un hospice où, selon le code de son cerveau, il n'est pas du tout à sa place ? Pour sa part, la société attend du médecin qu'il applique une thérapie adaptée, ce qui est fort problématique, pour ne pas dire contre nature.

Il existe certes des contraintes et des constellations qui ne permettent pas de réaliser une solution du conflit conforme au code. Mais cela ne change rien au principe. Elle sera longue la voie qui mène à une nouvelle cons­cience d'un comportement conforme au code de notre cerveau. Le code implique aussi une famille et un environnement qui lui soit conforme. Il est absurde de ne considérer l'homme qu'en tant qu'individu, car cela revient à programmer de véritables conflits avec notre propre code.

Ce long préambule ne visait qu'à rendre superflue la question de savoir quelle thérapie concrète je propose pour le cancer. Le médecin intelligent et doué de charisme aura compris de lui-même ce que j'entends par là. Quant aux médecins qui ont des yeux pour ne pas voir, ils ne comprendront pas, de toute manière.

Si vous demandez à une mère comment elle s'y prend pour faire passer un gros chagrin à son enfant, elle vous répondra médusée qu'elle ne le sait pas, mais que jusqu'ici elle est toujours parvenue à le consoler et à le ren­dre de nouveau joyeux.

Il serait stupide de ma part de proposer des schèmes préfabriqués, car les médecins qui n'ont pas compris le système se trouveraient de toute manière confrontés à de nouvelles difficultés, étant donné que le patient n'est pas suspendu dans le vide, il réfléchit, éprouve des sentiments et « ça travaille » en lui. En effet, le seul fait de dépister et déceler le conflit dont

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il ne pouvait parler à personne jusque-là est le premier pas qui fait rouler la pierre.

Peut-être sommes-nous en droit d'espérer en une nouvelle génération de médecins doués, ayant une bonne connaissance des hommes, de médecins intuitifs, à la sensibilité affinée, qui prendront la relève des médecins-ingénieurs de la médecine dite moderne.

Je suis toutefois en mesure de vous donner tout de suite une recette pra­tique : évitez à tout prix que vos patients ne paniquent, ils pourraient en mourir. Depuis qu'est découverte la Loi d'airain du cancer, il n 'y a plus lieu de paniquer. En effet, les patients sont à même de suivre et de com­prendre ce qui se passe et comment cela doit se passer. Presque tous les patients (97%) peuvent surmonter leur cancer à condition d'éviter la pani­que. Beaucoup de patients feront un nouveau conflit, auront un nouveau cancer. C'est tout à fait normal, c'est cela la vie. Mais ce n'est pas si grave que ça quand on a un médecin intelligent, pour qui c'est tout ce qu'il y a de plus normal.

La raison pour laquelle il n'est pas possible de proposer des schémas fixes c'est qu'ils ne tiennent pas compte des différentes situations et constella­tions psychiques. Le trésor, pour l'un, c'est son canari, pour l'autre ce sera son château. Les deux conflits ou problèmes sont équivalents, ils ont la même importance et une valeur égale. Il faut être borné pour ne pas com­prendre cela. Mais il serait absurde de donner à l'imbécile des recettes sur la manière de faire des choses intelligentes.

Et puisque je ne puis élaborer des règles fixes concernant la psychothé­rapie d'un patient, il m'est a fortiori impossible de préciser quelle thérapie il convient d'appliquer aux proches de ce patient, à son patron, aux collè­gues, pour qu'ils « jouent le jeu ». C'est tout l'art du médecin, qui doit montrer beaucoup de doigté. Dans ce domaine, les échecs ne manquent pas, j ' en fais l'expérience tous les jours.

C'est ainsi qu'une thérapeutique efficace se heurtera bien souvent au peu d'empressement à « prolonger » l'oncle, le beau-frère, ou même le propre père... dont la survie risquerait de reporter aux calendes grecques la « ques­tion de l'héritage ».

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L'hôpital idéal Se sentir en sécurité, pour un jeune mammifère, c'est être blotti contre sa mère. La sécurité pour un enfant c'est la chaleur du nid, le foyer familial. Pour un malade c'est la santé. Nos hôpitaux actuels sont des usines à tor­ture, des fabriques de mort. Il ne saurait être question de santé, de bien-être.

Est-ce bien inévitable ? Avec le prix de la journée dans un médiocre hôpital d'arrondissement le patient pourrait se payer le luxe d 'un grand hôtel et deux personnes à son service, ou un lit de première classe, avec infirmière particulière, dans un sanatorium.

Mes patients n'ont besoin ni de l'un, ni de l'autre. Ce qu'il leur faut c'est se sentir chez eux, dans une atmosphère de chaleur et de sécurité euphori­santes. C'est là la condition essentielle, le fondement d'une thérapeutique psychique, lorsque le patient doit être mis en observation ou en traitement hospitalier. Mais pour qu'il soit vraiment apaisé, tranquillisé, rasséréné, il faut un petit service de soins intensifs en prévision de complications impré­vues, prévues ou prévisibles. Il faudrait que ce service de soins intensifs soit doté d'un équipement de scanographie cérébrale, de manière à éviter que des médecins étrangers au service ne paniquent les patients par des pro­nostics alarmants.

La prise de sang quotidienne pour des contrôles, qui n 'ont plus leur rai­son d'être, disparaîtra de l'hôpital idéal. Il n'empêche que les patients auront droit à un diagnostic optimal, conforme aux normes internationales, ce qui est tout à fait possible, vu que la chasse aux « métastases » est devenue superflue : un patient qui se sent bien, a bon appétit, dort bien, peut être rassuré, il est en bonne santé.

Dans l'hôpital idéal, les infirmières ont un rôle capital : selon l'étymo-logie allemande, elles sont en effet les « sœurs des malades », les « Kran-kenschwester ». Il n'est pas toujours possible de constituer une grande famille, comme ce fut le cas dans ma dernière tentative de mettre sur pied une formule de ce genre. Mes patients m'ont souvent répété que le temps passé dans cet embryon d'hôpital idéal comptait parmi les plus beaux moments de leur vie. Nous étions une grande famille, à l'abri de toute pani­que. Autant que possible, tous prenaient leurs repas ensemble..., assis, en fauteuil roulant, ou même alités, à la grande table centrale, où l'ambiance euphorique tranchait tellement sur l'atmosphère si cafardeuse des cliniques et sanas, aux repas solitaires en chambre, que les visiteurs, parents ou amis de passage n'arrivaient pas à faire la différence entre patients et bien por­tants. Il est d'ailleurs très important que le patient sache qu'il peut se faire accompagner d'un proche parent. Ce qui n'est pas du tout gênant ; d'autant qu'il s'agit généralement d'une « sélection positive », comme le montre l'expérience.

Le « personnel », y compris les médecins doit être trié sur le volet ; en embauchant une infirmière, un médecin ou une femme de ménage, il con­vient de se demander si, au cas où l'on filerait soi-même du mauvais coton, on aimerait les avoir à son chevet. Mais si l'ambiance de la maison est bonne,

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on fait souvent des constatations étonnantes : l'occasion ne fait pas seule­ment le larron, elle révèle des ressources insoupçonnées, des cordes à son arc qui ne demandent qu'à vibrer. Il y a des conteurs nés, dont les récits hauts en couleurs feront revivre indéfiniment des sites enchanteurs où ils ont été amenés à exercer leur profession, d'autres, qui ont digéré des biblio­thèques entières, alimenteront des discussions intarissables et souvent pas­sionnées, tandis que des équipes de cuisiniers rivaliseront d'ingéniosité en découvrant que le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.

Il ne s'agit pas d'occuper le patient, mais de le motiver pour qu'il ne soit plus obsédé par sa maladie, qui doit passer au second plan. A quoi bon se faire de la bile, du moment qu'on guérit.

Il y a deux manières de rassurer le patient. La première, c'est qu'il trouve tout à fait normal que l'on guérisse dans ce type d'hôpital idéal, puisque les autres aussi se rétablissent. Ces patients font confiance, ils croient. C'est bien. Mais pour les plus intelligents, cela ne suffit pas, ils veulent com­prendre le système. C'est encore mieux. En effet, c'est tout à fait compré­hensible. Il est donc recommandé de faire de véritables « cours de perfectionnement » pour les patients.

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2. Le plan cérébral : surveillance de l'évolution et thérapie

des complications cérébrales

Il est recommandé de suivre de très près les processus cérébraux au cours des deux phases de la maladie cancéreuse, mais ce n'est pas une condition sine qua non. Du fait de la synchronisation des évolutions psychique, céré­brale et organique, il y a moyen de les reconstituer en quelque sorte lorsqu'on a une certaine expérience des scanners cérébraux. D'ailleurs, ceux-ci sont inoffensifs, et pour ma part je m'en suis déjà fait faire à plusieurs reprises, aussi bien avec, que sans moyens de contraste.

En principe, le scanner cérébral est facile à interpréter, tout au moins en ce qui concerne les hémisphères, du fait que tout déplacement de masse et processus expansif se reconnaissent à la compression ou au déplacement des ventricules et des citernes.

Autant il m'est difficile de formuler des règles générales sur la méthode optimale de thérapie psychique des patients, autant je le puis dans ce domaine-ci :

1. Si le conflit responsable du cancer est encore actif, il convient à ce stade d'effectuer un « scanner cérébral de base » avant la solution du conflit. a) Cet examen de base est important pour l'appréciation des cicatrices résiduelles. En effet, alors que le patient ne peut que nous faire part de ses conflits, nous pouvons voir sur le scanner cérébral de base quel a été l'« impact » de ces conflits. b) Le scanner de base est aussi important pour l'appréciation ultérieure. Le conflit n'étant pas encore résolu, ce scanner ne révèle pas d'œdème, tandis que les scanners effectués ultérieurement, après la solution du conflit, devront faire apparaître des œdèmes intra- et périfocaux. c) Le scanner de base va permettre aussi de se rendre compte si l'on ne s'est pas trompé de conflit dans la thérapie. Normalement, on s'en aper­çoit même sans scanner cérébral. Mais il y a des cas douteux, des cas critiques, surtout lors de récidives, et il est très important alors de dis­poser d'un scanner de base. d) Ce scanner est important aussi pour le patient. En effet, il voudrait bien voir quelque chose de concret et, pour le rassurer, on peut à l'aide de ce scanner lui faire une véritable leçon de choses, une démonstration de la manière dont les choses se passent. Quand le patient s'aperçoit que le médecin est sûr de son affaire et croit l'avoir bien en main, il est rassuré. Or, il est essentiel que le patient ne panique pas.

2. Si le conflit responsable du cancer est déjà résolu, il importe de faire au plus vite un scanner cérébral : a) La crise épileptique ou épileptoïde à laquelle il faut s'attendre peut faire une complication, que l'on devrait pouvoir évaluer à l'avance. Dans le cas d'infarctus du myocarde, cette méthode permet d'en prévoir

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l'échéance à 15 jours près lorsqu'on sait à quel moment a eu lieu la solu­tion du conflit et à quoi ressemble le scanner. b) Chez les patients dont on n'est pas très sûr de la date à laquelle est intervenue la solution du conflit — qui n'est pas aussi ponctuelle qu'un DHS —, on peut être surpris par un œdème cérébral. c) Pendant la phase postconflictolytique (pcl), la thérapeutique médi­camenteuse doit être fonction du scanner cérébral. Le scanner de contrôle effectué conjointement au contrôle de l'évolu­tion sur le plan psychique, nous informe de l'évolution de la maladie. Cet examen est presque plus simple que celui des organes, parce que l'œdème de guérison au niveau organique n'est pas toujours facile à apprécier correctement. a) Le patient et le médecin sont tous les deux rassurés lorsqu'ils peuvent lire « noir sur blanc » l'évolution de la maladie. Il est très important que le patient puisse constater de visu le revirement intervenu et se ren­dre compte qu'il est hors de danger. b) En nous renseignant sur l'état de tuméfaction cérébrale, le scanner nous offre la possibilité d'évaluer la dose de cortisone, ou autres anti­inflammatoires cortisone-like, qui nous aide à freiner une œdématisa-tion intempestive au niveau cérébral et organique, ce qui a l'avantage de diminuer les risques, mais l'inconvénient de prolonger la durée de la guérison. c) Il arrive souvent que le patient — surtout le patient non-hospitalisé — ait fait depuis la visite précédente un nouveau conflit, dont il ne parle pas, parce que c'est trop embarrassant. Mais il est très important de savoir ce genre de choses. Certes, pendant la phase active du conflit, il est difficile de se faire une idée bien précise des foyers de Hamer au scanner tomodensitométrique. En revanche, l'imagerie par résonance magnétique nucléaire, qui donne une représentation très contrastée des différents tissus mous, permet de les cerner plus facilement.

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Directives générales Il convient là aussi d'établir une distinction entre la phase de conflit actif (phase Ca) et la phase de guérison, ou phase postconflictolytique (phase pcl).

a) Phase Ca

Les cures d'amaigrissement sont strictement prohibées, bien qu'elles ne coû­tent pas beaucoup au malade, qui n 'a pas un appétit d'ogre. Elles peuvent en effet avoir une issue fatale.

Il convient par ailleurs d'éviter soigneusement toute espèce de contra­riété, d'émoi, d'agitation et d'énervement : en raison de l'état de sympa-thicotonie dans lequel se trouve le patient pendant la phase de conflit actif, il peut y avoir dérapage pour une raison futile, le malade s'excite, s'échauffe et un nouveau DHS peut faire « sauter les plombs ». C'est que pendant cette phase de conflit actif, le seuil est très abaissé, de sorte que le patient, plus vulnérable que jamais, rechute facilement.

Les sédatifs de tout genre ne font que donner le change et risquent de transformer un conflit aigu actif en conflit subaigu en balance.

Pour résoudre son conflit, le patient a par principe besoin de se trouver dans des conditions correspondant à son code cérébral. Or, du fait que la société actuelle n'en tient pas compte, il nous faudra bien un jour ou l'autre transformer notre société. D'une façon générale, on peut dire qu'il est encore plus important de « se sentir » que de « se voir » au sens rationnel du terme. C'est que les malades au bout du compte finissent par redevenir des enfants (forme de comportement régressive). Le patient sort de son conflit de panique en se sentant rassuré, de même que l'animal sort de son conflit de panique dès qu'il sent ou flaire son terrier protecteur, son nid, sa mère, son trou­peau, sa meute, ses congénères.

b) Phase Pcl

On devrait conseiller aux hommes de se mettre à l'école de leurs compa­gnons de création. En effet, tout animal qui se trouve dans la phase de guérison, se tient tranquille, dort abondamment et attend paisiblement qu'il récupère ses forces sympathicotoniques.

Pendant cette phase pcl, aucun petit animal n'irait sans nécessité s'exposer aux rayons du soleil. En effet, ils ont un œdème cérébral et leur instinct, pulsion naturelle inspirée par le code de comportement engrammé dans le cerveau, les incite à éviter que cet œdème cérébral ne soit irradié directe­ment par le soleil. J 'ai connu des patients qui en sont morts, comme on peut mourir aussi de tout ce qui favorise une œdématisation intempestive, tel le séjour prolongé dans une voiture exposée au soleil, ou tout simple­ment l'ingestion d'alcool. D'ailleurs la chaleur dégagée par un foyer de Hamer œdématisé pendant la phase de guérison est perceptible au simple toucher à travers la peau du crâne. Ce serait de la pure folie que d'exposer directement au soleil... ou à l'alcool une tête déjà si brûlante.

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La meilleure thérapie consiste à tempérer ces ardeurs en appliquant sur ces points chauds des foyers de Hamer en voie de guérison des vessies à glace ou des sachets réfrigérants vendus en pharmacie et conservés au free­zer (« dolo-freeze »), en prenant la précaution d'interposer une flanelle entre la peau et le réfrigérant. La vagotonie étant la plus profonde pendant la nuit jusque vers 3 ou 4 heures du matin, c'est-à-dire jusqu'à l'inversion du rythme jour/nuit , c'est souvent le moment où la tuméfaction est la plus importante et où les patients souffrent le plus. En plus des réfrigérants, ils ont souvent recours à une tasse de café et franchissent le cap doulou­reux en lisant un bouquin, puis se rendorment au petit matin : au rythme semi-diurne, ils arrivent à dormir assez bien, mais évidemment pas à poings fermés. Même en l'absence de douleurs caractérisées, certains patients cons­cients d'avoir des œdèmes cérébraux importants, se sentent plus sécurisés avec des sachets réfrigérants maintenus sur les points névralgiques du crâne par des résilles, filets dont on enveloppe les cheveux. Il faut dire cepen­dant que ces précautions ne sont pas nécessaires dans la grande majorité des cas.

Une des choses les plus importantes à noter pendant la phase de guéri-son postconflictolytique, c'est que la grande lassitude qui caractérise cette phase n'a rien d'alarmant, c'est un phénomène tout à fait normal, qui dis­paraît de lui-même après la phase de guérison.

Pour la médecine classique c'est au contraire un signe alarmant ; la fati­gue, la lassitude traduisent un grave trouble circulatoire, le cancer est en train de paralyser la circulation, c'est le commencement de la fin !

Autre chose que doivent apprendre les patients : les douleurs et les tumé­factions signalent la phase de guérison. L'ascite, accumulation de liquide dans la cavité péritonéale, l'épanchement pleural entre les deux feuillets de la plèvre, la tension douloureuse du périoste due à la tuméfaction de la moelle osseuse pendant la phase de guérison, sont des phénomènes gênants et parfois très pénibles, mais ce n'est pas le signe d'un « néo avancé », d'un « envahissement général », d'un « cancer généralisé avec métastases par­tout » : il n'y a pas de quoi paniquer, car les tuméfactions et les douleurs de guérison disparaissent au bout d'un certain temps, comme elles sont venues, et tout rentre dans l 'ordre. C'est l'arc-en-ciel qui annonce la guéri­son tant attendue !

Pour la médecine classique c'est évidemment un tout autre son de clo­che : douleurs et tuméfactions sont, dans cette optique, le signe sûr et cer­tain de la mort prochaine du cancéreux. Dès les premières douleurs, les infirmières reçoivent l'ordre de « shooter » pour écourter « miséricordieu-sement » le calvaire du malade et épargner au service ce « spectacle » inutile.

Le lecteur comprend peut-être mieux maintenant pourquoi on ne peut pas mener de front deux thérapeutiques aussi divergentes. Ces pronostics péremptoires de la médecine classique sont objectivement faux. Ce qui leur confère une apparence de vérité c'est que le patient intoxiqué par la mor­phine meurt effectivement, de sorte que le gros malin qui a donné l'ordre de « lyser », reste, pour le personnel, le grand « caïd » qui une fois de plus

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a eu raison. C'est oublier que n'importe lequel d'entre nous, « shooté » une ou deux semaines durant, finirait, avec ou sans « néo avancé », par passer l'arme à gauche !

Ce qui fait la nocivité de la morphine et de ses dérivés c'est que c'est un poison cellulaire à effet sympathicotonique qui modifie à ce point les vibrations organiques propres au cerveau que dès la première injection le patient n 'a plus aucun ressort psychique et, devenu aussi aboulique qu'un enfant, réclame sans cesse de nouvelles injections pour retrouver l'état d'euphorie provoqué par la première, mais suivi bientôt de désordres physi­ques et intellectuels. Et pratiquement tous les cancéreux reçoivent tôt ou tard de la morphine, au plus tard lorsqu'ils commencent à être agités ou à ressentir des douleurs, le plus souvent même contre leur volonté et géné­ralement à leur insu.

Mais il arrive souvent que le patient ne tienne plus tellement à être mis au courant après le pronostic « vous n'avez plus aucune chance » que le médecin chef inconscient lui a asséné comme un coup de massue, tel un grand inquisiteur maître de la vie et de la mort.

Les conséquences de la morphine c'est que l'organisme tout entier s'arrête de fonctionner. Le patient ne réagit plus, ne mange plus. Les infirmières poussent son lit au rancart des moribonds, où il meurt d'inanition quel­ques jours plus tard. Depuis peu, des médecins chefs se prenant carrément pour Dieu, administrent du cyanure au lieu de la morphine. C'est meilleur marché et l'effet est plus rapide. Cynisme révoltant de misérables apprentis-sorciers !

Quand on pense que tout cela est objectivement faux et l 'a toujours été, quand nous songeons à tous ces malheureux sacrifiés à l'ignorance des médecins-chefs et professeurs imbus de leur suffisance, c'est à faire dres­ser les cheveux sur la tête, comme se sont dressés ceux du juge lorsque le patron de la neuroradiologie à l'Université de Tûbingen osa lui dire que ça ne l'intéressait pas le moins du monde de savoir si Hamer avait raison. C'est incroyable !

Il n'y a que le Créateur à pouvoir, par la mort, nous priver d'espoir. Tant que nous vivons, nous autres créatures, hommes, animaux et plan­tes, nous avons un droit fondamental à l'espoir. S'arroger des pouvoirs divins en privant son prochain de l'espérance, c'est se rendre coupable du pire des crimes, par bêtise et arrogance cynique. Par ignorance et suffi­sance ils ont arraché le dernier espoir aux patients qui leur étaient confiés !

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Les médicaments dans la thérapie du cancer Les médicaments sont censés symboliser le progrès de la médecine moderne, ou ce que l'on prend pour tel. D'innombrables patients ingurgitent tous les jours 10, voire 20 différentes espèces de médicaments pour et contre tout ce qu'on peut imaginer. Un médecin qui ne prescrit pas de médica­ments n'est pas un vrai docteur. Les médicaments paraissent d'autant plus efficaces qu'ils sont plus chers.

Quel bluff gigantesque ! Le plus idiot dans tout cela c'est que l'on a toujours cru que les médica­

ments agissaient localement. Le cerveau était censé n'avoir rien à faire là-dedans. Ces apprentis-sorciers ! Comme si l'on pouvait duper un ordina­teur tel que notre cerveau ! Comme si le cerveau ne se rendait pas compte de ce que les apprentis-sorciers étaient en train de fabriquer et de bousiller avec leurs infusions, leurs injections et leurs comprimés.

Or c'est un fait que pratiquement aucun médicament n'agit directement sur l'organe, si l 'on fait abstraction de réactions locales de l'intestin lors de l'absorption orale d'un poison ou d'un médicament. Tous les autres médi­caments agissent sur le cerveau et leur « effet » est pratiquement celui que produit l'empoisonnement du cerveau, ou de ses différentes parties, sur le plan organique.

Exemple : A l'occasion d 'un congrès de cardiologie, j ' a i demandé à un professeur qui décrivait l'effet sur le cœur d'un médicament stabilisateur du rythme cardiaque, s'il était sûr que le médicament agissait vraiment direc­tement sur le cœur et si son effet ne s'exerçait pas plutôt sur le cerveau, c'est-à-dire s'il pensait que le médicament agissait sur un cœur greffé. Le professeur ne sut que répondre et s'empressa d'ajouter que la question n'avait pas encore été étudiée, mais que bien entendu le cœur greffé ne pou­vait fonctionner qu'avec un stimulateur cardiaque !

Même la digitaline, la pénicilline et les remèdes contre la grippe agissent « seulement » sur le cerveau !

A noter : A l'exception des hormones, des enzymes et des vitamines, pratiquement tous les médicaments agissent par la voie du cerveau !

Remarque : Si l'on fait abstraction des stupéfiants purs, des narcotiques et des tran­quillisants, il reste deux grands groupes de médicaments : 1. les sympathicotoniques, qui accentuent le stress, 2. les parasympathicotoniques, ou vagotoniques qui soutiennent la phase

de récupération ou de repos. Etant donné que le cancer, une fois résolu le conflit et amorcée la phase

de guérison, est un processus végétatif hétérophasique, un seul et même médicament ne peut jamais être à la fois « pour » et « contre » le cancer. Par conséquent, un médicament peut soit renforcer la sympathicotonie et

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freiner la vagotonie, ou inversement. Un médicament ne peut pas agir simul­tanément dans les deux directions, du fait qu'elles sont diamétralement opposées.

Le premier groupe des sympathictoniques comprend l'adrénaline et la noradrénaline, la cortisone et l'hydrocortisone et des médicaments appa­remment aussi différents que la caféine, la théine, la pénicilline et la digi­taline, ainsi que bien d'autres encore. En principe, on peut avoir recours à tous ces médicaments quand on désire atténuer l'effet de la vagotonie et réduire du même coup l'œdème cérébral, qui en soi est quelque chose de bon et de positif, mais qui en excès est une complication.

Le second groupe comprend tous les sédatifs et les anticonvulsifs, qui accentuent la vagotonie ou atténuent la sympathicotonie. Ce qui fait la dif­férence entre les sympathicotoniques et les vagotoniques c'est qu'au cer­veau ils agressent tout particulièrement des aires spécifiques, et les autres moins ou à peine. C'est aussi ce qui a amené les pharmacologues à croire que les agents opéraient directement sur un organe. On peut le prouver en branchant temporairement un organe sur un autre circuit sanguin. Si l'on fait passer le médicament en question dans le sang, et du même coup dans le cerveau, l'organe qui n'est débranché qu'au point de vue sanguin, mais qui reste connecté nerveusement avec le cerveau, réagit comme s'il était raccordé à la circulation sanguine originale. Nous savons aussi que rien n'agit sur le cœur greffé, du fait que les fibres nerveuses sont sectionnées !

Un mot sur la péniciline

La péniciline est un cytostatique sympathicotonique. Son action bactéri­cide est insignifiante et secondaire par rapport à l'effet qu'elle a sur l'œdème du tronc cérébral. Voilà pourquoi on peut l'utiliser dans la phase postcon-flictolytique pour atténuer l 'œdème du tronc cérébral, en revanche elle est inférieure à la cortisone dans les autres aires cérébrales. Il ne s'agit pas de minimiser l'importance de la découverte de la péniciline et des autres anti­biotiques. Ce qu'il y a, c'est que cette découverte a été effectuée à partir de prémisses et de notions complètement fausses. On s'est toujours ima­giné que les produits de désintégration des bactéries faisaient l'effet de toxines et produisaient la fièvre. Il suffisait donc de tuer les méchantes petites bac­téries pour éviter aussi les méchantes toxines.

C'était une erreur ! Ce qui est vrai c'est que Fleming a « par mégarde » eu le bonheur de

découvrir une substance provenant de moisissures, qui a atténué l'œdème du tronc cérébral. Comme tout cytostatique et antiœdématique cette subs­tance affecte aussi les bactéries, nos amies assidues, qui sont provisoire­ment relevées de leurs fonctions, parce que leur travail est remis à plus tard : il se fera alors de façon moins dramatique.

Comme la péniciline et les autres antibiotiques, tout cytostatique a un effet déprimant sur l'hématopoïèse : d'où son effet désastreux dans le trai­tement de la leucémie, qui est la phase de guérison du cancer des os.

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Dosage recommandé pour l'hydrocortisone

Pendant la phase de guérison, 60 à 70% des patients n'ont pas besoin de médicaments. La décision ne peut être prise toutefois qu'après s'être assuré à l'aide d'un scanner cérébral que ce n'est vraiment pas nécessaire. Si l'on n'est pas sûr, il vaut mieux pendant les 8 premières semaines consécutives à la conflictolyse donner tous les jours 2 x 4 mg d'hydrocortisone retard, à savoir en fin de matinée et le soir 4 mg chaque. A cette dose pendant ce laps de temps il n'y a pas d'effets secondaires à redouter. Au bout de 8 semaines on peut ramener la dose quotidienne à 1 x 4 mg d'hydrocorti­sone retard.

Quant aux patients qui ont un œdème au tronc cérébral ou qui ont eu plusieurs carcinomes, résolus tous à la fois, ou dont un conflit responsable de leur cancer a duré longtemps, il convient de donner 4 x 4 mg d'hydro­cortisone retard, répartis pendant la journée, au besoin 5 x 4 mg, soit au total 20 mg par jour, par exemple le matin 1 x 4 mg, à midi 2 x 4 mg et le soir de nouveau 2 x 4 mg. Les patients qui ont besoin de plus de 20 mg d'hydrocortisone, doivent être traités autant que possible sous contrôle clinique.

Parallèlement au traitement de base à la cortisone, tous les sympathico-toniques sont possibles et indiqués, y compris la péniciline et autres anti­biotiques, tous les antiinflammatoires comme les antihistaminiques et les antiallergiques, les anticéphalalgiques et les antimigraine, etc. Il y a toute­fois moyen de se passer de quantité de médicaments en les remplaçant par des compresses froides, des douches froides ou, par temps frais, par une promenade à tête découverte. Nager en eau froide est également très effi­cace, mais le sauna, en revanche ne convient pas : il peut provoquer très facilement un collapsus central cardio-vasculaire, comme l'insolation. Le médicament le plus simple est une tasse de café, plusieurs fois par jour.

Toutes ces recommandations ne valent, bien entendu, que pour la phase vagotonique pcl, après la solution du conflit.

Recommandation en cas de récidive ou de nouveau DHS

Il s'ensuit qu'en cas de nouveau DHS, c'est-à-dire lorsque le patient est de nouveau en sympathicotonie, la cortisone est immédiatement contre-indiquée. On ne peut donc pas dire à un patient « repassez dans trois mois », sans avoir attiré expressément son attention sur cette circonstance. En effet, s'il continue à prendre de la cortisone, il va accroître l'intensité de son conflit. Par ailleurs, il ne faudrait pas que le patient supprime la cortisone d'un seul coup, mais (v. ci-dessous) dans ce cas il convient d'éliminer la corti­sone progressivement en l'espace de quelques jours. Le mieux serait évi­demment que le nouveau conflit soit résolu immédiatement et que la médication puisse être maintenue telle quelle.

Point fondamental

Il faut bien expliquer à chacun des patients que ces médicaments qu'on leur

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donne ne constituent pas un traitement du cancer, mais qu'ils visent seule­ment à atténuer l 'œdème cérébral et corporel, qu'ils constituent par consé­quent une mesure de précaution pour éviter des complications pendant l'autoguérison du cerveau et de l'organe corporel.

Réduction progressive de la cortisone, éventuellement à l'aide d'ACTH

Autant que possible il ne faut pas arrêter d 'un seul coup la cortisone. Il n'y a là rien de neuf, tout médecin le sait bien. A la fin du traitement, il convient d'injecter de l 'ACTH retard (corticotrophine). Cette mesure ne s'impose que lorsque le patient a reçu des doses élevées de cortisone. En cas de nouveau DHS ou de DHS de récidive, il convient de réduire pro­gressivement, mais très vite, la cortisone, dans la mesure où il n'y a pas moyen de résoudre rapidement le conflit.

La crise épileptique

Au cours de la phase postconflictolytique, tout patient fait une crise épi­leptique ou épileptoïde plus ou moins accusée. Dans les cas graves il con­vient toujours d'administrer immédiatement 50 mg d'hydrocortisone en injection intraveineuse, en recommençant éventuellement une seconde fois 6 à 8 heures plus tard à la même dose. On arrive souvent à atténuer ou même parfois à éviter totalement la crise épileptique en administrant pro-philactiquement de petites doses de cortisone.

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3. Le plan organique : thérapie des complications organiques

Il convient peut-être de préciser que je ne suis pas absolument hostile à toute intervention chirurgicale. J 'ai d'ailleurs mis au point il y a quelques années un scalpel pour faciliter le travail des chirurgiens et dont le tran­chant est 20 fois supérieur à celui d'un scalpel normal. En effet, je suis partisan d'utiliser raisonnablement tout ce qui peut soulager le patient.

En ce qui concerne maintenant les travaux du chirurgien dans l'optique de la Loi d'airain du cancer, il me semble qu'il y a un certain nombre de remarques à faire pour que le patient, justement, sache bien à quoi s'en tenir.

1. Dans la perspective de la médecine classique, la chirurgie ignorait jusqu'ici que le cancer, au niveau organique, est relativement peu important et qu'il s'arrête de progresser dès que le conflit est résolu au plan psychi­que et qu'il y a inversion de codage au niveau cérébral. Le reliquat de ce processus que nous appelons cancer est biologiquement d'une impor­tance très secondaire pour l'organisme.

2. Par voie de conséquence, la chirurgie classique n 'a pas tenu compte des corrélations entre les organes opérés et l'ordinateur qu'est notre cerveau. Sauf exception louable, les neurochirurgiens ont excisé en toute inno­cence ce qu'ils prenaient pour des « tumeurs cérébrales », mais qui n'était en réalité que des foyers de Hamer relativement anodins, généralement guéris ou en voie de guérison.

3. De toute manière, la chirurgie classique n 'a pas, sauf exception raris­sime, discerné un lien de cause à effet entre psychisme et ostéolyse. Le lecteur est maintenant assez informé pour se rendre compte des consé­quences catastrophiques que ce non-discernement a pu avoir pour les patients.

4. La chirurgie classique ne s'est pas préoccupée non plus, sauf exception remarquable, des processus d'ordre végétatif qui, en corrélation avec le cancer, se déroulent selon un schéma bien déterminé. Il est donc bien aisé de percevoir maintenant, rétrospectivement, à quel danger inouï s'exposait jusqu'ici un patient cancéreux, dont le conflit était résolu et qui se trouvait par conséquent en état de profonde vagotonie. Suivant l'importance de l'œdématisation cérébrale une anesthésie générale pouvait être fatale. Opérer sans avoir pris connaissance au préalable du scanner cérébral du patient cancéreux, c'était lui faire courir un risque énorme. En effet, si l'opération n'est pas d'une nécessité vitale, l 'œdème céré­bral est une contre-indication absolue, surtout si le foyer de Hamer est situé dans le tronc cérébral, c'est-à-dire à proximité immédiate des cen­tres vitaux. Sans compter qu'une opération effectuée pendant la phase postconflictolytique de guérison vagotonique constitue de toute manière un risque énorme sur le plan organique, vu que pendant cette phase tout saigne et suppure : le risque de complication est colossal. S'il le faut

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absolument, il vaut mieux opérer la tumeur cancéreuse une fois termi­née la phase de guérison.

5. Si le patient se trouve encore dans la phase de conflit actif, le cancer va continuer de proliférer après l'opération, de la même manière qu'avant. L'opération est donc également inutile et conte-indiquée dans cette phase, d'autant que le patient fera certainement une récidive, qui lui vaudra une nouvelle panique lorsqu'il en prendra soudain con­naissance.

Le patient, maître des décisions en matière d'intervention chirurgicale. Dans l'optique de la médecine nouvelle, le patient est un partenaire, auquel le médecin peut offrir son aide. Je suis convaincu qu'à l'avenir, la plupart des patients renonceront à l'aide chirurgicale lorsqu'il s'agira de décider si l'on doit ou non exciser leur tumeur inoffensive.

Du fait justement que pour la grande majorité des patients il n'y a pas péril en la demeure et aucune nécessité d'opérer, je suis convaincu que dans le cadre de la médecine nouvelle le pourcentage des patients à vouloir se faire opérer sera minime. Tout patient raisonnable y réfléchira à deux fois avant de courir le risque énorme de faire exciser une tumeur anodine, sur­tout en pleine phase de vagotonie.

J'estime qu'à l'avenir les excisions de tumeurs ne représenteront plus que 10% environ de ce qu'elles totalisent actuellement. Et d'ailleurs ces exci­sions seront des « opérations anodines », il ne sera plus question d'abla­tions mutilantes, dont le « protocole » exige qu'il soit nettoyé tout autour en « taillant dans le vif » : on se contentera alors de lever ou supprimer les obstacles mécaniques.

Ne nous faisons pas d'illusions, il faudra du temps encore avant que ne soit « extirpée » cette peur panique, qui a été profondément inculquée dans nos consciences. D'ici là, combien de « sorcières » vont devoir encore monter sur le bûcher d'une « inquisition » anachronique.

Ce qu'il nous faut, en revanche, c'est de la « petite chirurgie » pour remé­dier à de petites complications : par exemple, un drainage d'ascite dans la veine fémorale, un drainage péricardique dans la plèvre, etc., constituent de petites interventions importantes, qui peuvent épargner bien des souf­frances au patient. Mais ces interventions minimes ne prendront tout leur sens et n'auront une raison d'être que dans la perspective de la médecine nouvelle. Ainsi, par exemple, lorsqu'une ascite, accumulation de liquide dans la cavité péritonéale, cessera d'être interprétée dans la pratique médi­cale comme « le commencement de la fin », pour devenir le rayon d'espoir annonçant la guérison, on abordera tout autrement une complication de ce symptôme favorable !

Alternative : « l'élimination naturelle du cancer ». La détective médicale est un métier passionnant et j ' a i été ravi de décou­vrir que les bactéries sont nos amies, nos auxiliaires bénévoles hautement spécialisés, nos « symbiotes ». Pourquoi refuser leur aide gratuite ?

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Le déblaiement d'un carcinome colonique par d'inoffensives bactéries tuberculeuses du type « bovinus » est peut-être bien moins dangereux, parce que plus naturel, qu'une énorme opération abdominale. Il faudrait com­mencer par acquérir une certaine expérience de cette nouvelle « thérapie biologique ». De toute manière, l'indication d'une telle « opération biolo­gique » dépendra beaucoup de la localisation de la tumeur. Et d'autre part il s'agira en tout premier lieu d'établir si cette opération — biologique ou mécanique — est absolument nécessaire, en raison des risques d'occlusion intestinale.

Il va falloir écrire de nouveaux manuels, avec de nouvelles indications, parce que nous partons d'une base totalement nouvelle.

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13. La crise épileptique passage normal à la phase de guérison

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Toute maladie cancéreuse a certains points marquants, qui sont

1. DHS = Début de la maladie, début de l'activité conflictuelle 2. CL = Début de la phase de guérison, fin de l'activité conflictuelle 3. CE = Crise épileptique = point d'inversion entre la progression et la

régression de l 'œdème (au cerveau et dans l'organe) 4. VRN = Re-Normalisation Végétative

C'est dans ce cadre que se déroule toute évolution de la maladie cancé­reuse. Mais ce schéma ne vaut que pour le cas où il n'y a qu'une seule maladie cancéreuse. Au cas où il y en aurait plusieurs simultanément, plusieurs pos­sibilités peuvent se présenter : au point de vue du déroulement, elles peu­vent être

en phase et déphasées

Comme la plupart des choses abordées ici, celle-ci est en principe tout à fait simple. Mais c'est dans le détail, dit le proverbe, que se trouve le diable, et c'est bien le cas ici. Naturellement, lorsque deux conflits débu­tent par un DHS simultané et sont des conflits cérébralement analogues, ayant leurs centres-relais dans des parties comparables du même cerveau (p. ex. hémisphères), on peut théoriquement dire qu'ils sont en phase, sur­tout s'ils ont été déclenchés simultanément.

Mais tout de suite on se heurte à la première difficulté systématique : il est rare que les processus de guérison soient en phase. Cela tient à ce que l'intensité conflictuelle de deux conflits simultanés n'est évidemment pas la même. Ainsi, par exemple, il se peut que l'un des deux conflits ait fortement diminué d'intensité dans l'intervalle, et il n'est pas forcé non plus que les deux conflits soient résolus en même temps. Nous disons alors : un conflit est encore en suspens, ou « en balance ».

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D'autres complications résultent forcément du fait que les débuts des con­flits (DHS) n'ont pas eu lieu simultanément. C'est actuellement le cas le plus fréquent : le patient reçoit brutalement, en pleine figure, le diagnostic et le pronostic d'un médecin inconscient, et ce second DHS déclenche son second cancer.

Toute l'affaire se complique encore du fait qu'à des conflictolyses inter­venues entre-temps succèdent de nouvelles récidives de conflit. Parallèlement, il se peut fort bien qu'un second conflit demeure en activité permanente : c'est une situation que nous ont rendue familière les conflits « en balance ». Dans de tels cas le patient n'a pas les mains chaudes de quelqu'un en bonne santé, mais du fait que chez lui la sympathicotonie durable et la vagotonie durable s'emmêlent et s'enchevêtrent, il est « à moitié en état de stress » ! En fin de compte, cet état singulier n'est pas à mettre sur le même plan que la normotonie, il en est qualitativement totalement différent.

Notre médecine actuelle ne tient absolument pas compte de ce genre de choses. Tout ce qui n'est pas normal peut être tout au plus une « dystonie végétative » (« Tu as une araignée dans le plafond »).

Il faut commencer par savoir et comprendre tout cela pour arriver à sai­sir ce que signifie une « crise épileptique », pendant le processus de guéri-son, ce qu'elle est essentiellement, quand elle survient, dans quelle constellation, etc.

A noter : 1. La crise épileptique au cours du processus de guérison d'un cancer est

le point d'inversion au sommet de la phase d'œdématisation, qui amorce la phase d'expulsion de l'œdème;

2. Tout cancer a une crise épileptique ou épileptoïde au point culminant et en même temps au point d'inversion de l'œdème de guérison (phase d'hydratation), qui amorce la phase d'expulsion ou de déshydratation.

3. Ces crises épileptiques ou épileptoïdes ont une évolution clinique très dif­férente, selon la localisation du foyer de Hamer au cerveau

4. Seules les crises épileptiques corticales ont des crampes tonico-cloniques du fait de la participation du cortex moteur prérolandique. Les autres crises épileptoïdes du cervelet, du tronc cérébral ou du diencéphale ont leur propre tableau clinique bien spécifique, sans contractures musculai­res toniques et cloniques.

5. Après la crise épileptique, l'œdème de guérison régresse. 6. Un cancer sur deux ou trois fait, au cours de la phase de guérison, une

crise épileptique ou épileptiforme. Une conflictolyse simultanée de plu­sieurs conflits peut donc être dangereuse, du fait qu'alors plusieurs par­ties du cerveau sont simultanément le siège d'une épilepsie ou d'un processus épileptoïde.

7. L'épilepsie (voir le chapitre sur l'épilepsie) n'est pas une maladie continue spécifique, mais — même en cas de crises épileptiques fréquentes — une « constellation de processus de guérison se reproduisant chroniquement.

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8. L'infarctus du myocarde est une sorte d'épilepsie lorsque les aires cor­ticales de la région insulaire sont touchées !

Par souci de clarté, nous n'allons envisager que deux possibilités de cons­tellation : d'abord, « le cas normal » :

Il s'énonce ainsi : L'aire constituée par la courbe de l'intensité du conflit pendant la phase

active du conflit, depuis le DHS jusqu'à la conflictolyse, correspond en gros à la surface que le degré de vagotonie, mesurable à l'ampleur de l'œdé-matisation, forme avec l'axe des X. C'est-à-dire : plus le conflit a été intense et plus longue a été sa durée, plus importante sera l'œdématisation et plus elle sera prolongée.

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Si nous admettons que toute maladie cancéreuse a aussi pendant sa phase de guérison « son type spécial de crise épileptique », qui est naturellement fonction du type de conflit et de la localisation correspondante du foyer de Hamer, alors il est important de savoir : 1. Quel était le conflit ? 2. Quand a eu lieu le DHS ? 3. Combien de temps a duré le conflit ? 4. Le conflit est-il déjà résolu ? 5. Quand faut-il escompter la crise épileptique ? 6. Quelle intensité aura la crise épileptique escomptée ? 7. Sous quelle forme se manifestera la crise épileptique ou épileptoïde ? 8. Comment peut-on prévenir cette crise épileptique ou épileptoïde ?

L'infarctus du myocarde est une crise épileptique, souvent aussi une crise épileptoïde. Le foyer de Hamer est situé dans la région insulaire de l'hémis­phère droit. Connaissant la durée et l'intensité du conflit on peut, avec un degré de probabilité voisinant la certitude, prévoir dans la plupart des cas 3 à 6 semaines auparavant, c'est-à-dire au moment de la conflictolyse, si le patient survivra ou non — en utilisant les méthodes actuelles.

Dans notre étude viennoise sur l'infarctus du myocarde, aucun patient n'a survécu lorsque le conflit de territoire avait duré plus de 9 mois. A con­dition, bien entendu, que l'activité conflictuelle ait été « normale ».

En cas d'activité conflictuelle inférieure à la « normale », un patient auquel on appliquerait la soi-disant thérapeutique actuelle pourrait survi­vre, même si le conflit avait duré plus d'un an. Les patients ont toujours fait « leur crise épileptique » 3 à 6 semaines après la conflictolyse, pour certains mon expérience m'a permis de prédire cette crise avec une grande précision.

Voici, très schématiquement, comment se déroule la crise épileptique dans le cas de l'infarctus du myocarde :

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Pour la prophylaxie des complications cérébrales, qui font partie du système et sont par conséquent tout à fait normales, il est naturellement vital pour le patient que le médecin sache à quelles complications il doit s'attendre et à quel moment telle ou telle d'entr'elles se produira. Nous en avons parlé au chapitre de la thérapeutique du cancer.

Ce qui nous intéresse surtout ici, c'est la crise épileptique, qui non seule­ment est inhérente à tout processus de guérison consécutif à la phase active du cancer (PAC), mais qui est aussi très dangereuse ! Si le patient a fait plusieurs cancers déclenchés par autant de chocs conflictuels (DHS), alors, à chacune de ces phases de conflit actif, correspond après la conflictolyse une « crise épileptique ». Cette crise est souvent masquée.

Cas où la crise épileptique est masquée

1. Simultanéité de différentes phases de cancers divers Une crise épileptique ou épileptoïde peut être masquée si elle intervient au moment où un autre cancer se trouve encore en phase active. L'effet produit est alors le même que si l'on administrait de la cortisone, de la péniciline ou d'autres sympathicotoniques.

2. Localisation du foyer de Hamer comme critère du type de crise épilep­tique ou épileptoïde Certaines formes de crise épileptique sont faciles à reconnaître, par exem­ple les crises épileptiques correspondant aux foyers de Hamer dans le cortex, c'est-à-dire dans la substance grise qui occupe toute la surface des circonvolutions cérébrales dans le télencéphale. Le plus souvent il y a réaction du cortex tout entier, et les contractions musculaires tonico-cloniques déclenchées par le cortex moteur prérolandique, ou circonvo­lution précentrale, ne peuvent guère passer inaperçues. Généralement, le pont de Varole (protubérance annulaire) ou la moelle allongée (bulbe rachidien) du tronc cérébral réagissent en même temps que le cortex,

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suivant la nature de la peur. Nous pouvons constater aussi dans une certaine mesure les crises épileptiques déclenchées par des foyers de Hamer localisés dans les aires d'origine des nerfs crâniens.

Mais il est presque impossible de constater une crise épileptique con­sécutive à un conflit de dévalorisation de soi, à un conflit d'eau ou à un conflit mère-enfant. Et pourtant, ces conflits ont eux aussi « leur crise épileptique ou épileptiforme spécifique ».

Il nous faut apprendre à classer les symptômes de ces crises épilepti-formes. Dans le cas d'un conflit de dévalorisation de soi, le symptôme caractéristique consiste en une diminution à court terme des thrombocytes (plaquettes), qui ne dure souvent que quelques heures, mais peut don­ner lieu à des hémorragies fâcheuses. Cependant ce même symptôme peut déclencher aussi une brève récidive de conflit de dévalorisation de soi, qui est accompagné de panique. Dans le cas d'un conflit d'eau, la crise épileptique peut provoquer une sorte de colique néphrétique, ne donnant lieu éventuellement qu'à une élimination de sables rénaux.

3. Dissimulation médicamenteuse Vu toute la gamme de médicaments que tout patient reçoit normale­ment dans un hôpital du type traditionnel, les médecins finissent par ne plus savoir ce qui fait de l'effet, quand, où et comment. On s'était complètement trompé — en principe ! En effet, presque tous les médi­caments n'agissent pratiquement que par l'intermédiaire du cerveau. Mais les médecins se figurent que les médicaments agissent directement sur l'organe ou les organes, de même qu'ils ont toujours cru en l'action de prétendus « carcinogènes », qui n'existent pas. Or, si le cerveau, sur lequel agissent les médicaments, est perturbé dans son fonctionnement par des foyers de Hamer, nous assistons souvent à des « réactions para­doxales », que personne ne pouvait comprendre. Du fait de l'action con­vergente ou divergente, totalement fortuite, des nombreux médicaments administrés, il se peut qu'il y ait uniquement simulation d'une crise épi­leptique, ou qu'une crise effective soit dissimulée

La crise épileptique dans la phase de guérison, on devrait même dire la crise épileptique obligatoire dans la phase de guérison, est l'un des phéno­mènes les plus importants et les plus lourds de conséquences de tout le système de la Loi d'airain du cancer. La crise épileptique est la cause la plus fréquente de la mort dans la phase de guérison après la solution du conflit. En tant que cause de mort elle est encore bien plus fréquente que l'œdème cérébral avant la crise épileptique, où le patient peut tout simple­ment mourir d'une hypertension intracrânienne.

A noter : La crise épileptique ou épileptoïde dans la phase de guérison postcon-

flictolytique est l'une des causes les plus fréquentes de mort et de compli­cations de la guérison ! Son atténuation préventive est d'une importance capitale. C'est particulièrement évident dans le cas de l'infarctus du myocarde.

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La nature de la crise épileptique

Au terme de cette longue discussion, chacun s'interroge sur ce qu'est au fond la crise épileptique.

On peut en donner une triple définition : 1. La crise épileptique est le point d'inversion pendant la phase de guéri-

son, c'est le début d'une contre-régulation, et par conséquent 2. C'est un bref pat neurovégétatif ! 3. C'est une décharge électrique, analogue à un éclair d'orage, qui éclate

entre deux champs de pôles contraires, quasi un « pat électrique ».

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Rapide Paris-Cologne, 6 octobre 1984. Départ 7 h 37

Un événement mémorable devait marquer ce voyage Paris-Cologne : l'émo­tion mal dissimulée de quelques dizaines de lycéennes parisiennes (12-13 ans) prenant congé sur le quai de la gare du Nord de toute une classe de lycéens de Hambourg (14-15 ans), qu'elles avaient accueillis dans leurs famil­les pendant près de deux mois, riches en émotions juvéniles. Vers 9 h 30 je fus réveillé par un appel du chef de train, qui réclamait par haut-parleur la présence urgente d'un médecin au compartiment... Sur place, six com­partiments plus loin, un jeune lycéen allemand, pris d'une crise épilepti-que (grand mal), reprenait connaissance. Normalement, dans des cas pareils, la prochaine station est priée, par radio, de préparer une ambulance pour le transport d'urgence à l'hôpital le plus proche. On attendait de moi que je donne des instructions dans ce sens.

Mais après les adieux déchirants sur le quai de la gare du Nord, je savais déjà à quoi m'en tenir. Pour compléter mon diagnostic, il me manquait encore le DHS de peur (de la mort). Je m'assis donc sur la banquette à côté du jeune lycéen, qui était encore choqué, mais dont la circulation se remettait, et lui demandai depuis quand il avait des crises pareilles. Il me dit que la première datait d 'un an et que depuis ça lui avait repris deux ou trois fois. « Et que s'était-il passé avant la première crise ? » Il me répon­dit : « Rien ». Ce qui était à la fois vrai et faux. Je lui demandai alors : « Quel a été l'événement le plus effrayant de ta vie, dont tu as gardé le plus mauvais souvenir ? » Il eut un tressaillement, l'effroi dans son regard me fit comprendre que j 'étais sur la bonne voie. Le lycéen répondit : « Rien ». C'est que la prof, et des camarades de classe, se tenaient debout à la porte entrouverte du compartiment. La prof comprit lorsque je dis : « Ce à quoi tu penses c'est justement ça que je veux dire. » Elle s'éclipsa discrètement et ferma la porte. Nous étions seuls, sans témoins, l'adoles­cent n'avait plus à redouter le regard moqueur de ses camarades : « Un grand garçon de 14 ans n 'a pas à avoir peur ».

Il me raconta que ce à quoi il avait pensé tout de suite c'était de loin l'événement le plus terrible de sa vie, « l'affaire de l'ambulance ». Un an plus tôt il avait eu une mauvaise grippe et la fièvre n'arrêtant pas de grim­per, ses parents affolés avaient appelé le « Samu ». Ce jour-là, les « urgences de service » se trouvaient à 20 km de là, à l'autre bout de Hambourg, 20 km séparé de ses parents, dans l'isolement complet, avec des maux de tête et la grippe, paniqué à la pensée de l'hôpital, où il serait seul à affronter l'inconnu : qu'allait-on faire de lui ? Il y avait un an de cela. Un ou deux jours plus tard, la vie reprenait son visage normal, et tout d'un coup il fit à l'hôpital sa première crise d'épilepsie. Par la suite, il s'était retrouvé à deux reprises dans des situations analogues de peur panique, d'abandon, de délaissement et d'isolement, bien que dans des conditions un peu moins dramatiques. A chaque fois, alors que tout était de nouveau rentré dans l'ordre, s'était normalisé, il avait été pris de crises convulsives.

Je tranquillisai mon jeune patient en lui expliquant ce qui lui était arrivé.

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La douleur des adieux de la famille française, où il s'était senti si bien, et surtout la séparation de la copine française, dont il avait fait la connais­sance dans cette famille, et dont il s'était épris spontanément, dans l'élan primesautier de ses 14 ans, de cette copine qu'il avait vue pleurer à chau­des larmes sur le quai de la gare, tout cela avait ravivé d'un seul coup et très intensément le sentiment de déréliction et d'isolement, exactement comme un an plus tôt, lorsque le signal bleu clignotant et la sirène de l'ambu­lance frayait un passage au « Samu » qui fonçait vers un hôpital paniquant. Le lycéen acquiesça d'un mouvement des paupières : « Oui, c'était exacte­ment le même sentiment qu'à l'époque. Dans le train, à la sortie de Paris, il s'était très vite retrouvé au sein de sa classe, dans l'ambiance de camara­derie collective, repris par son milieu habituel, par l'atmosphère de Ham­bourg, le conflit s'était dissipé comme par enchantement. »

Le chef du train vint me demander s'il fallait commander une ambu­lance. Je lui dis que non, « tout va bien ». Quant au jeune garçon, je lui conseillai d'aller prendre une tasse de café ou de thé au wagon-restaurant. Comme il n'avait pas d'argent, je lui remis 5 marks, et soutenu par deux petites camarades de sa classe, il partit se réconforter en excellente compa­gnie. En prescrivant ce stimulant j'entendais freiner la vagotonie excessive, ce qui rendait fort improbable une reprise des convulsions. En effet, le pire qui pût lui arriver, c'était que se reproduise — au vu de ses camarades de classe — la même situation qu'un an auparavant : le girophare bleu et la sirène de l'ambulance, l'isolement, mais cette fois dans un pays étranger, de nouveau la solitude paniquante jusqu'à la prochaine clinique neurochi­rurgicale, la rééditition presque point par point du choc traumatisant de son expédition à travers Hambourg. De quoi le rendre, éventuellement, épi-leptique à vie.

J'expliquai à la prof ce qui s'était passé et lui demandai de bien s'occu­per de lui. Avec le temps, il finirait sûrement par être moins fragile, moins sujet à cette peur de déréliction. C'était là tout le secret de 1'« épilepsie juvé­nile ». Je lui donnai à lire mon livre en lui conseillant surtout le chapitre sur l'épilepsie : « Vous comprendrez mieux ce qui vient de se passer dans le train : un heureux hasard lui a fait éviter de justesse la catastrophe ».

Elle me répondit : « Où trouve-t-on encore aujourd'hui des médecins qui s'intéressent à l'âme et aux angoisses de leur patient, et qui savent s'y prendre ?» A mon tour je lui posai la question : « Et qui donc nous envoie la plupart des arrivistes, cette sélection négative de lèche-cul, qui pour fran­chir la barrière de la mention-très-bien ouvrant la porte aux études médi­cales, incite systématiquement à la flagornerie dans les relations avec les profs de lycée ? » Elle devint pensive : « Vous avez peut-être raison. »

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Le patient, dont voici le scanner, avait une épilepsie, c'est-à-dire qu'il faisait des crises d'épilepsie.

L'étonnant c'est que ces crises survenaient presque régulièrement, tou­tes les 4 semaines, depuis l 'automne 79. Personne ne pouvait se l'expliquer. A part cela, il se portait bien, avait le type masculin. Petit, nerveux, spor­tif, c'était un ancien officier. Ce patient faisait une sorte d'épilepsie « ter­ritoriale ». Il avait un conflit de territoire, qui incluait le cortex. Tous les mois il faisait une récidive, suivie tous les mois d'une solution, et à la suite de cette conflictolyse il faisait à chaque fois une crise d'épilepsie.

En 1979, le patient eut un nouveau chef. Plus âgé que son chef hiérar­chique, il avait en outre sur lui l'avantage d'avoir été officier pendant la guerre, alors que son chef n'était que « cadet ». Lorsque le nouveau chef vint rejoindre son poste de commandement et que les deux officiers se retrou­vèrent en même temps devant la porte d'entrée, le patient dit : « Je vous en prie, les jeunes ont la préséance ». Le nouveau chef comprit l'affront, et à partir de ce jour-là ce fut la guerre entre l'ancien officier et actuel subor­donné, d'une part, et l'ancien « cadet » et actuel chef d'autre part. Tous les mois, le patient se vit assigner un nouveau travail, qu'il devait effectuer par écrit. La tension était alors à son paroxisme, il y avait des étincelles dans l'air. Le patient s'imaginait à chaque fois, d'ailleurs à juste titre, comme il devait s'avérer par la suite, que le chef ne cherchait qu'une occasion pour le coincer. A chaque fois il faisait un DHS, une récidive. A partir de ce moment il se trouvait en état de stress, en sympathicotonie, surtout vers la fin du délai imparti, juste avant d'exposer son travail écrit et de le moti­ver oralement. L'exposé oral était toujours fort brillant. A chaque fois on

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retrouvait l'officier d'ordonnance, et en face de lui son chef redevenait le « cadet » lorsque le patient célébrait son exposé et démolissait facilement les objections de son chef, le « cadet ».

Au cours de la nuit suivante, il faisait régulièrement sa crise d'épilepsie. Curieusement, ça ne lui arrivait jamais pendant les vacances !

Lorsqu'il prit sa retraite, il prit congé de son chef, qui lui dit : « Au revoir, Herr Ordonnanz-Offizier ! ». Le patient rétorqua : « Au revoir, Herr Kadett ! ». A la suite de quoi il fit encore, en guise d'adieu, une grande crise d'épilepsie, mais ce fut la dernière car désormais le chef restait à tout jamais le Kadett !

La flèche indique le petit foyer de Hamer, empli d'oedème, à droite, au niveau cortical, en position « territoriale » insulaire. Voilà à quoi ressem­ble le type classique d'épilepsie à base de conflit de territoire. Tous les mois, après la conflictolyse, on trouve ce foyer de Hamer oedématisé, mais en revanche, l 'œdème disparaît pendant la phase active du conflit. C'est au fond comme cela que se déroulent toutes les épilepsies. Le patient avait de surcroît un 2 e foyer de Hamer territorial, à savoir un foyer correspon­dant à une vive contrariété d'ordre territorial, dont il fit un cancer ulcé-ratif de l'estomac, mais qui de toute évidence n'était pas à l'origine de ses crises d'épilepsie. Sur le cliché de droite, en bas, nous voyons que l'œdème de guérison atteint le cortex dans la fosse cérébrale moyenne, c'est-à-dire dans la région du marquage de territoire. C'était bien ça : six années durant, le pauvre homme fut obligé tous les mois de marquer de nouveau son ter­ritoire. Même à l'état sauvage on ne trouverait guère de lutte plus implaca­ble pour la possession d'un territoire,.

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Sur le cliché ci-dessous nous voyons un épanchement péricardique, qui est peut-être compartimenté, c'est-à-dire qui n'enserre pas le cœur tout entier. Les crises d'épilepsie devaient sans doute, puisqu'il s'agissait régulièrement du même « phénomène territorial », s'accompagner tous les mois d'un petit épanchement péricardique compartimenté, tel que celui-ci, ou même plus petit encore.

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Cette jeune femme de 26 ans est affligée depuis l'âge de 8 ans de crises d'épilepsie consécutives à une peur terrible. Depuis lors, elle a toujours eu en de pareilles circonstances des peurs paniques, dont elle rêve aussi. Lors­que tout est rentré dans l 'ordre, elle fait sa crise d'épilepsie.

Son père est mort de leucémie, il y a un an. A l'époque, la jeune femme voulait se suicider. Du fait que la peur initiale était en relation avec le père et que celui-ci était pour elle le modèle sur lequel elle calquait sa conduite, les peurs et les rêves angoissants n'ont fait qu'empirer.

Sur le scanner cérébral nous voyons à gauche en position frontale un foyer de Hamer cortical. Il est nettement œdématisé, mais paraît d'ailleurs être déjà cicatrisé. On peut supposer que depuis sa première crise d'épilep­sie, il s'agit toujours du même foyer de Hamer.

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On pourrait intituler ce cas et le suivant « aventures amoureuses à la tur­que ». Ce scanner, avec le foyer typique de conflit de peur dans la nuque, est celui d'une épouse turque, qui avait des relations intimes avec le cousin de son mari. Elle était pleinement consciente de ce qui lui arriverait au cas où ça s'é­bruiterait. C'est la raison pour laquelle elle tremblait de peur, se retournait fur­tivement, pour voir si on la suivait lorsqu'elle filait au rendez-vous. Elle faisait une crise d'épilepsie soit immédiatement après, soit au plus tard le lendemain. La flèche de droite indique le foyer de Hamer du conflit de peur dans la nuque, celle de gauche vise le foyer de Hamer correspondant au conflit féminin de marquage de territoire, c'est-à-dire au bassinet gauche et à un ulcère du bassinet.

La seule personne au courant de ces relations, et qui devait jouer occa­sionnellement le rôle de « postillon d'amour », c'était la fille de l'amant, âgée de 16 ans, qui elle aussi faisait des crises d'épilepsie... C'est d'elle que provient le scanner suivant.

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Voici le scanner de la fille du cousin de son mari. Elle était au courant des relations extra-maritales de son père et... elle avait une peur panique (dans la nuque) que son père soit assassiné un beau soir, au clair de lune, par le mari jaloux.

Chaque fois que le père s'en allait... après le souper, « au café », elle se mettait à trembler de tous ses membres, au lit, et ne se calmait qu'au retour de son père. Elle faisait toujours des crises d'épilepsie la nuit même, ou avait des absences le lendemain.

La flèche signale le conflit de peur dans la nuque à droite. La femme turque, aussi bien que la jeune fille turque, avaient des problèmes de vision à l'œil gauche.

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Ces scanners proviennent d'un travailleur étranger, marié, qui travaille depuis 18 ans dans la Ruhr. Il y a une quinzaine d'années il s'est épris d'une fille de 16 ans, originaire du même patelin que lui. Elle attendait un enfant. Un jour, une voisine vint lui annoncer que la jeune fille en question était morte en couches.

Le patient fit un DHS, il fut littéralement renversé et se mit à trembler de tous ses membres. Un peu plus tard, sa femme lui fit part de la même nouvelle catastrophique, qui le brûla comme un pic rougi au feu.

Quinze ans plus tard, il reçut d'une femme de son patelin, une lettre l'informant qu'elle avait quelque chose d'important à lui dire. Il fit de nou­veau un DHS, car il ne s'imaginait pas qu'il pût s'agir d'autre chose et il pensait que la voisine avait dû recevoir à l'époque des confidences de son amie. Après avoir lu la lettre, il se mit de nouveau à trembler de tous ses membres.

Il finit par rencontrer cette femme et il s'avéra qu'il s'agissait de tout autre chose. Le lendemain, il fit sa première crise d'épilepsie qui fut suivie de bien d'autres par la suite, du fait qu'il rêvait souvent que l'on cherchait à le contacter à propos de cette affaire.

Et ce sont des images comme celles-ci que l'on trouve alors au cerveau. Le patient a un foyer de peur dans la nuque, entouré d'un œdème tout récent, en position pariéto-occipitale gauche. Comme nous le voyons sur la coupe de droite, cet œdème périfocal atteint le cortex. De toute évidence c'est ce foyer de Hamer qui est responsable de l'épilepsie.

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Mais à côté de ce foyer de Hamer nous en trouvons au moins trois autres, qui étaient probablement tous actifs il y a 15 ans. Ils furent inactivés par la suite, à l'exception d'un « conflit paracentral en balance », que nous pou­vons voir presque au centre du cliché et que j ' a i marqué d'une flèche venant d'en haut à gauche.

A côté de ce foyer de conflit paracentral, nous voyons que l'ancien foyer de peur frontale à droite et le vieux foyer de peur dans la nuque, à droite en position occipitale, ont repris de l'activité et sont de nouveau entourés d'oedème de solution.

En reconstituant tout cela, nous constatons qu'à l'époque, il y a 15 ans, aussi bien qu'à présent, le patient a dû se trouver en « constellation schizophré-nique ». On pourrait presque dire : la personnalité tout entière de cet homme était habitée à l'époque, et l'est de nouveau à présent, par une énorme peur.

En théorie, le patient pourrait faire aussi ses crises d'épilepsie du fait de son foyer de peur frontale, dont nous reconnaissons l'œdème au fait que la faux du cerveau est déportée vers la gauche de la ligne médiane. Il se pour­rait pareillement que la crise d'épilepsie fût déclenchée par le conflit de peur dans la nuque, à droite. Mais il est plus vraisemblable que ces crises d'épi­lepsie aient été occasionnées par la partie corticale du gros foyer de peur en position pariéto-occipitale (« peur de la déréliction »).

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Voici les scanners d'une jeune fille de 16 ans, qui se trouvait dans un camp de vacances avec une autre jeune fille.

Un soir que toutes deux se promenaient sur la plage, elle fut engagée dans une lutte à mort avec une jeune fille algérienne, dont elle présumait qu'elle était armée d'un couteau. Le combat se termina par l'épuisement complet des deux filles. Mais au cours des quatre semaines suivantes au camp de vacan­ces, elle eut constamment peur que cette fille fougueuse ne l'épiât pour la surprendre dans un moment d'inattention, et elle savait que cette fois elle n'en sortirait pas vivante.

Le lendemain matin, après le combat, elle fit sa première crise d'épilepsie avec morsure de la langue et convulsions toniques et cloniques. Elle fit encore quelques crises épileptiques pendant le camp de vacances. Auparavant, elle avait toujours rêvé à la guerre.

Même après le camp de vacances, elle continua de rêver et de faire des crises d'épilepsie. Ses rêves étaient toujours peuplés de visions de guerre, qui la remplissaient d'une peur panique. Le tout dura 2 ans, et au cours de cette période l'acuité visuelle de son œil droit diminuait de plus en plus. Par l'intermédiaire d'amis, elle eut la chance d'être initiée à la Loi d'airain du cancer. Ayant compris le rôle capital de la communication, elle osa pour la première fois parler du terrible combat nocturne, raconter ses peurs oni­riques, ses angoisses mortelles, sa peur dans la nuque, qui se répercutaient chaque fois dans ses rêves, lorsqu'elle se voyait en songe épiée par la jeune fille du camp. Il y avait à présent 2 ans que s'était produit l'événement cru­cial de sa vie, et pour la première fois elle put dire qu'elle se sentait changée depuis, elle ne pouvait préciser comment, mais se contentait d'affirmer qu'elle se « sentait plus normale ».

Ces échanges, cette communication, lui permirent de résoudre complète­ment ses conflits de peur. Le conflit para-central qui, sur nos clichés, n'est pas encore pleinement résolu mais ne fait qu'amorcer sa solution, est main­tenant en bonne voie. Cette jeune fille, qui s'était trouvée en « constellation schizophrénique » (cf. le chapitre sur les psychoses), est redevenue tout à fait normale depuis, les cauchemars ont pris fin, elle ne fait plus de crises d'épilepsie. Elle a recouvré la santé. Ce qu'il y a de particulier, dans ce cas, c'est que la jeune fille n'avait jamais pu parler de ses peurs avec quel­qu'un d'autre, parce qu'elle éprouvait de la gêne. Et pourtant, elle ne dési­rait rien aussi ardemment que de pouvoir se confier à quelqu'un. C'est ce qui explique que ces secrets refoulés depuis si longtemps jaillirent comme

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une fontaine le jour où elle rencontra des gens disposés à l'écouter et à par­ler systématiquement avec elle de ce qui l'opprimait. Elle en était tellement heureuse, reconnaissante et soulagée !

Sur le premier cliché de la série, nous voyons sur la coupe supérieure du scanner cérébral, c'est-à-dire au cortex sous la voûte crânienne, deux foyers de Hamer, dont celui de droite correspond à un conflit de peur cruciale au thalamus, et dont la trajectoire va pratiquement du cortex au thalamus droit. Le foyer de Hamer en position paramédiane gauche ne paraît pas descendre aussi bas. Les deux foyers commencent tout juste à s'entourer d'un peu d'œdème. Un troisième foyer de Hamer se trouve à droite en position fronto-basale (conflit de peur frontale), et un quatrième en position occipitale gau­che, dans le cortex visuel. Il se pourrait qu'il y en ait aussi un quatrième au cortex visuel droit.

Tous les foyers de Hamer sont maintenant œdématisés. Les scanners ont été faits quelques jours après la longue conversation libératrice. A la suite de ce déballage, la jeune fille fit une dernière grande crise d'épilepsie.

Il est merveilleux de pouvoir libérer une jeune fille de 18 ans tourmentée par ses peurs et ses angoisses, d'arriver à lui rendre son insouciance et à la délivrer de la tare d'une prétendue « épilepsie congénitale » ! Cela dédom­mage de tant de blessures infligées par une médecine ignorante, qui se pique d'orthodoxie. A noter que cette jeune fille n 'a plus besoin de médicaments. Elle n'arrive plus, rétrospectivement, à s'imaginer l'état dans lequel elle se trouvait antérieurement, lorsque dans les brefs intervalles entre rêve et crise d'épilepsie elle était en « constellation schizophrénique ».

Ceux qui ignorent ce qui se passe dans l'âme humaine, et en particulier dans celle d'une jeune fille de 16 ans, peuvent bien douter qu'il soit possible d'être à ce point détruit par une seule querelle (« guerre »). Je dirais qu'il suffit même d'un seul mot pour anéantir quelqu'un, et surtout une fille de

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16 ans. Mais cela mis à part, il ne s'agissait pas seulement d'une querelle, c'était une lutte à mort !

Ces clichés d'un cuisinier, âgé à présent de 41 ans, constituent un document impressionnant de tragédie iatrogène, car nous pouvons à présent fort bien reconstituer ce qui s'est passé il y a 5 ans. Il y a 5 ans, en effet, le patient fit un conflit de peur frontale en se versant par inadvertance de l'huile bouillante sur la main droite. Cela sentait le poulet rôti, se souvient le patient. Il dut faire à l'époque un cancer des sinus maxilaires à gauche. Mais personne ne s'en aper­çut. 3 mois plus tard, le conflit fut résolu lorsque la plaie se mit à guérir. Il fit alors sa première crise épileptique. Lorsque les représentants de la médecine traditionnelle firent un scanner cérébral, ils diagnostiquèrent avec la précision d'un couperet une « tumeur cérébrale ». Ils décidèrent donc d'opérer ce pau­vre homme et lui extirpèrent une grande partie du lobe frontal droit et du lobe temporal droit. Ce faisant, on excisa pour ainsi dire son conflit, qui de toute manière n'existait déjà plus à l'époque, sinon le patient n'aurait pas fait de crise d'épilepsie.

Le patient n 'a plus de crises d'épilepsie provenant de son conflit de peur frontale, mais en revanche il est affligé maintenant d'une épilepsie cicatri­cielle, consécutive à l'ablation d'une partie du cerveau, sans compter la modi­fication de sa personnalité à la suite de l'excision d'une bonne partie du cerveau, notamment du lobe frontal.

Les flèches signalent le foyer de Hamer très œdématisé à droite, en posi­tion fronto-temporale basale, qui témoigne de la phase postconflictolytique de ce conflit de peur olfactive. Les clichés datent d'avant l'opération (juin 83). Pour le patient, il s'agissait en même temps d'un conflit territorial, car après l'échaudage, il lui fallut arrêter immédiatement son travail et il ne savait pas s'il pourrait jamais travailler de nouveau comme cuisinier et s'il réussi­rait à se faire réembaucher par cet hôtel. A l'époque de ces clichés, il y avait déjà longtemps que tout était guéri, il travaillait de nouveau depuis 3 mois et depuis le mois de mars il avait déjà fait 83 crises d'épilepsie !

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Epilepsie — Conséquence d'un foyer de Hamer à la suite d'un conflit de peur de la mort par identification

Cliché d'en haut : œdème de guérison au mésencéphale Clichés d'en bas : foyer de Hamer avec œdème périfocal à gauche, au cor­tex occipito-pariétal.

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Une jeune fille de 15 ans joue de la trompette dans un orchestre dirigé par un vieux musicien idéaliste, lui-même trompette, qui l'avait pratique­ment créé à partir de rien. Tous les musiciens, et surtout les garçons et les filles, étaient entichés de cet homme aussi exceptionnel, parce que désinté­ressé. Parmi eux, Karin, une fille de 15 ans. Lors du premier concert, dont on espérait la percée de cet orchestre, il se produisit ceci (7.2.75) :

Le directeur de l'orchestre, qui était chef d'orchestre et soliste tout à la fois, avait déjà eu bien des années avant de gros ennuis avec un homme âgé, trop assidu auprès d'une jeune fille de son orchestre. A présent il redou­tait qu'il ne récidive auprès des jeunes filles du nouvel orchestre, et juste avant le spectacle il s'était produit une violente altercation entre les deux hommes (récidive de conflit de territoire). Le chef d'orchestre avait repoussé cet « ennemi juré du territoire ».

Pendant le concert, « Willi », comme l'appelaient ses jeunes amis, exé­cuta magistralement un solo de trompette. C'était le clou de la soirée.

Lorsqu'il eut terminé et que la tension se relâcha, il s'affaissa soudain et tomba raide mort aux pieds de la jeune Karin. Celle-ci, et ses camara­des, demeurèrent figés d'effroi. Au bout de deux heures il fut annoncé que la tentative de réanimation à l'hôpital n'avait pas réussi.

Karin demeurait inconsolable : elle demanda et obtint la trompette du maître. Elle se rendit tous les jours sur sa tombe, ce que ne fit aucun de ses camarades d'orchestre. Elle dit qu'elle lui était très attachée et qu'il lui fallait penser tout le temps à la mort. Au bout de six mois elle avait sur­monté le pire. Immédiatement après la mort du maître, Karin fit des crises d'asthme chaque fois qu'elle avait très peur.

Un an après, elle assiste à la mise en bière de la sous-locataire. Une semaine après, elle fait sa première crise d'épilepsie. Le conflit vicariant de peur de la mort était revenu. Deux ans après, en 1978, Karin trouve sa grand-mère gisant dans sa cuisine devant le frigo ouvert, la tête dedans, « comme morte ». De nouveau, elle est terrifiée. Elle dit qu'elle avait pensé intensé­ment à Willi et à sa mort. La grand-mère reste, pour le moment, en vie, le conflit est résolu. Quelques semaines plus tard, en décembre 78, la patiente fait 4 crises d'épilepsie (grand mal). En janvier 1979, dans le cadre de recher­ches à la clinique universitaire de Bonn on découvre sur un scanner céré­bral un foyer de Hamer entouré d'un vaste œdème périfocal, dont il est donné évidemment une interprétation erronée. La clinique a ... écrit au méde­cin de famille le 5.1.79 :

« Sur la coupe à 6,5 cm on voit en position pariéto-occipitale droite, tout à fait en haut, une région corticale hyperdense (c'est-à-dire prenant le con­traste). On remarque toutefois sur plusieurs coupes une absence très nette d'homogénité parenchymateuse, telle que nous l'observons fréquemment à l'occasion de perturbations de la circulation cérébrale d'origine angios-pastique. Signé : Dr. Scheef ».

C'est par cette circonlocution que l'on désignait autrefois un foyer de Hamer, décrit comme une zone à œdème périfocal, caractérisée alors par son absence d'homogénéité parenchymateuse. On mesure le degré d'embar-

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ras et de perplexité que traduit ce constat purement parce que l'auteur de cette expertise « nage » complètement. Il n'arrive pas non plus à s'expli­quer comment une fille si jeune peut attraper un truc comme ça. La jeune fille subit un examen neurologique et psychiatrique approfondi à la clini­que universitaire, mais personne ne lui posa de questions sur le terrible évé­nement central qu'elle avait vécu. C'est que ça ne cadre pas avec les conflits freudiens, si bien que du point de vue psychiatrique cela ne présente aucun intérêt.

La grand-mère finit par mourir, en février 79. Ce conflit est résolu au bout d'une semaine environ, tout le monde étant d'avis que cela valait mieux pour elle. Deux semaines après, nouvelles conclusions épileptiques (grand mal), toujours de nuit, en plein sommeil. Amélioration progressive. Mais chaque fois qu'elle a très peur, la jeune fille fait des crises d'asthme.

En mai 83 son père meurt. Karin se culpabilise, comme elle l'avait fait en découvrant sa grand-mère gisant par terre, la tête dans le frigo. Elle s'était reproché de n'avoir pas rendu visite depuis longtemps déjà à sa grand-mère. En effet, elle l'avait déjà appelée souvent au téléphone, sans recevoir de réponse.

Quatre jours après l'enterrement du père, elle fit de nouveau une con­vulsion épileptique généralisée. Au cours des semaines suivantes, elle fit encore plusieurs crises. — Toujours des crises d'asthme.

En janvier 84, mort de la seconde grand-mère, avec laquelle Karin s'enten­dait bien, mais à laquelle elle n'avait pas rendu visite à l'hôpital, par peur. De nouveau elle se culpabilise. Quinze jours plus tard elle refait une crise de convulsions généralisée, malgré l'ingestion de médicaments depuis 1975 ! — bien qu'elle n'ait plus fait de crise épileptique depuis juillet 83.

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Scanner cérébral d'une femme très religieuse, de 50 ans, qui vivait dans la hantise des esprits. Lorsque sa fille fit une crise d'épilepsie à l'âge de 15 ans, elle crut sérieusement qu'elle était habitée par 4 esprits de défunts. Elle fit un DHS de peur frontale. Les esprits furent paraît-il exorcisés, c'est-à-dire expulsés par un guérisseur autrichien. Ce fut pour la patiente la solu­tion du conflit.

Elle fit une très violente récidive avec DHS à propos d'une affaire pareille lorsque son fils âgé de 26 ans, qui se trouvait en constellation schizophré-nique avec conflit central, fit une crise de catatonie. Lorsque sa mère se trouva à son chevet à la clinique, elle sut tout de suite que les esprits étaient de nouveau à l'œuvre, et qu'il s'agissait des mêmes quatre esprits de défunts, qui avaient déjà perturbé sa fille. Le foyer de Hamer s'exacerba, c'est-à-dire qu'il y eut relance de l'activité conflictuelle, jusqu'à ce que finalement grâce à l'influence télépathique du guérisseur autrichien, les quatre vilains esprits furent expulsés à leur tour.

Cette conflictolyse date d'environ 3 semaines avant la réalisation de ces clichés. Nous voyons ici un foyer de Hamer déjà consolidé au lobe fron­tal, qui gonfle à présent pour la seconde fois et a provoqué aussi des crises d'épilepsie, à l'origine de ces clichés.

Je n'ai jamais vu cette femme et n'ai appris l'histoire que par l'intermé­diaire du mari. Nous voyons que la faux du cerveau, qui sépare les deux hémisphères en haut, est refoulée à gauche. D'ordinaire ces gros foyers de Hamer circulaires sont qualifiés de « méningiomes », parce qu'ils parais­sent si fermes sur les bords. On se figurait jusqu'ici qu'une tumeur ménin­gée pouvait s'incarner au cerveau ! Il suffit d'attendre tranquillement que ces foyers d'apparence dramatique se mettent à régresser, il ne se passera plus rien, et même les crises d'épilepsie finissent par s'arrêter, à condition qu'il ne se produise pas de nouvelles récidives de conflits. Mais si l'on excise une masse du lobe frontal, le patient est, au point de vue caractère, estro­pié à vie.

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Cette patiente qui, en 1953, à l'âge de 17 ans, fit pour la première fois une crise épileptique, a un lobe frontal rempli de part et d'autre de foyers de Hamer.

Cliché de gauche : Flèches gauches : conflits de peur frontale et de peur bleue. Flèches droites : conflits de peur frontale et territoriale Cliché de droite : foyer de peur pour un proche, au tronc cérébral La patiente a une histoire singulière : Elle est âgée à présent de 51 ans et tient un petit commerce. Son premier amour, à l'âge de 17 ans, avait pour objet un garçon sensi­

ble, plus jeune qu'elle. Le jeune homme voulait coucher avec elle, mais elle refusa par crainte de ses parents et grands-parents. La séparation fut très dure, mais son conflit de peur fut résolu provisoirement et elle fit sa première crise épileptique. La peur revient avec le second ami. Ce fut son grand amour. Elle ne coucha pas non plus avec celui-là, néanmoins ils furent tous les deux « surpris » ensemble et la patiente fit un grand conflit de peur bleue. Après la séparation du second ami, la seconde conflictolyse fut sui­vie de la seconde crise épileptique.

A l'âge de 30 ans, elle se maria, sans se douter que son mari était un exhibitionniste. Elle était enceinte de 5 mois lorsque la police vint lui annon­cer que son mari avait été arrêté pour cause d'exhibitionnisme, et que dans la petite ville tout le monde le savait.

Elle en fit un DHS. Elle apprit que son mari pratiquait l'exhibitionnisme depuis de nombreuses années déjà.

Mais du fait qu'elle était enceinte, le conflit était provisoirement inopé­rant. Lorsqu'après la naissance elle passa un coup de fil à la maison, son mari était absent. Il était de nouveau en train de s'exhiber quelque part. Depuis lors, chaque fois qu'elle lui a pardonné et qu'il lui a juré ses grands dieux qu'il s'amenderait, elle faisait une crise d'épilespsie.

Depuis 2 ans, cette femme âgée de près de 50 ans a un ami âgé de 20

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ans ; avec lequel elle coucherait volontiers si elle n'avait pas aussi peur d'être surprise.

Il lui arrive souvent de faire des crises épileptiques, à la maison, lorsqu'elle revient de chez son ami. Je ne puis pas le prouver, mais je crois que la flè­che gauche représente le conflit de peur bleue de cette femme droitière, y compris toutes les récidives, tandis que la flèche droite signale le foyer de Hamer de la peur frontale, que cette femme à présent masculine, éprouve du fait de la différence d'âge par rapport à son ami âgé de 20 ans.

Ce cas vous permet de comprendre pourquoi tant d'épilepsies sont si dif­ficiles à « guérir ». En effet, par quoi voulez-vous commencer ? La catas­trophe est programmée à l'avance dans les deux directions : la peur provoquée par les frasques du mari ne peut qu'empirer, car il n'y a guère de chance que son comportement change. Et d'autre part sa propre sexua­lité ne s'atténuera pas de sitôt, et du même coup sa peur d'être découverte avec son amant ou de le perdre.

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14. Le stade avancé et terminal du cancer guéri

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a) le carcinome expulsé b) le « carcinome déblayé » par les bactéries c) le carcinome inactivé ou « engourdi » d) le carcinome à conflit réduit « en suspens » ou en veilleuse e) le carcinome substitué par réparation (p. ex. cal), baptisé plus tard

« sarcome »

Nous parlons de guérison après le cancer lorsque l 'œdème cérébral de la phase de guérison a de nouveau complètement disparu. Du fait, par exem­ple, que le « conflit en suspens » n 'a jamais eu de phase de guérison et n 'a donc jamais eu d'œdème intra- et périfocal à l'intérieur et autour du foyer de Hamer, le cancer provoqué par le conflit en suspens est certes très affaibli, mais il n'est pas guéri. En effet, lorsqu'on guérit définitivement un conflit qui a été en suspens depuis de nombreuses années, il s'ensuit un œdème considérable à l'intérieur et autour du foyer de Hamer !

Pour la médecine classique et symptomatique, le cancer est censé être guéri lorsqu'il est « parti », c'est-à-dire lorsqu'il a été extirpé par le bis­touri, les rayons et la chimie. Le cerveau n'intéresse pas dans ce contexte. On part toujours de l'idée — jamais prouvée ! — que des cellules filles peuvent essaimer par migration sanguine et s'implanter dans une autre partie de l'organisme pour y fonder des colonies, ou « métastases ». Cette con­ception erronée devrait présupposer un autre dogme, selon lequel ces cel­lules imaginaires emportées par le flux sanguin seraient temporairement coupées du cerveau mais réussiraient par la suite à s'y raccorder de nou­veau pour retrouver exactement la structure histologique du tissu autoch­tone originaire de cet endroit colonisé par les cellules filles. C'est digne des meilleures acrobaties scolastiques ! Lorsqu'en vertu de ces élucubrations hasardeuses les tumeurs cancéreuses ont essaimé un peu partout, si bien que l'on croit ne plus pouvoir les opérer, les calciner aux rayons ou les ren­dre inoffensives par du poison cellulaire, le patient, qui ne répond plus au protocole, est systématiquement empoisonné à la morphine ou « euthana­sié » au cyanure.

C'est à partir du cancer des animaux que mon système est le plus facile à illustrer. Il est étrange que personne n'ait encore jamais eu l'idée de tirer les conséquences de cette comparaison.

Lorsque l'animal — à la suite d'un DHS et d'un conflit durable — fait un cancer, nous assistons normalement à la « forme d'évolution biologi­que » (cf. chap. 9). En effet, l'animal n'est pas insécurisé ou même pani­qué par des pronostics affolants, des angoisses intellectuelles, réfléchies. Le DHS provoqué habituellement par le diagnostic-pronostic brutal, lui est heureusement épargné. Si bien que nous voyons chez l'animal les for­mes les plus authentiques du cancer guéri.

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Suffisamment endoctriné pour n'avoir pas mauvaise conscience, le « bou­cher moderne » auquel on a inculqué depuis son enfance que la vache n 'a pas d'âme, ne voit pas de mal à tuer, voire à égorger le veau de cette vache sous les yeux de celle-ci : sous le choc, cette mère-vache qui ne peut s'inter­poser pour protéger son petit, fait un DHS avec conflit mère-enfant, avec un carcinome du pis à gauche. Si la vache-mère redevient gravide — le cancer s'arrête de progresser — et met au monde un nouveau veau, le conflit est alors résolu. Cette vache-mère conserve le nodule dans son pis. C'est ce que nous appellerions la forme d'évolution biologique : le nodule dans le pis comme stade final du cancer guéri. Mais ce qui est bien plus impor­tant, c'est le stade final du foyer de Hamer correspondant au cerveau, l'ordi­nateur de notre organisme. Voilà pourquoi ce chapitre doit traiter des divers stades terminaux de l'ensemble de la maladie du cancer — aux trois niveaux — tels qu'ils devraient se présenter normalement, c'est-à-dire de façon natu­relle, et non pas tels qu'ils sont produits artificiellement sous forme de muti­lation résiduelle, de calcination ou d'empoisonnement à la suite du pseudo-traitement purement symptomatique.

a) Le carcinome expulsé :

Sous cette forme de guérison, il n 'y a pas de différence avec les autres maladies cancéreuses au niveau du psychisme et du cerveau.

Sur le plan organique, nous découvrons une certaine systématique : tous les carcinomes à épithélium pavimenteux, dont le centre-relais est localisé en gros dans la région péri-insulaire, guérissent par évacuation et rejet des cellules cancéreuses, surtout si la matrice épithéliale est encore intacte, s'il s'est agi par conséquent d'un ulcère superficiel. Du fait que la couche extrême de l'épithélium pavimenteux est toujours tournée en dehors, c'est-à-dire vers le monde extérieur, l'organisme rejette le tissu purement et simplement au-dehors et produit de bas en haut de nouvelles cellules pavimenteuses, comme il en a d'ailleurs l'habitude. On a de la peine à s'imaginer combien de millions de ces cellules à épithélium pavimenteux se desquament de la muqueuse buccale d'un chien pendant qu'il ronge comme il faut son os.

Ainsi donc, dans ces cas l'ulcère cancéreux disparaît complètement, soit avec restitution intégrale, si la matrice n'était pas encore atteinte, soit par cicatrisation. De nouvelles cellules sont fournies par en-dessous !

b) Le carcinome déblayé par des bactéries

Cette autoguérison symbiotique du cancer du corps est sûrement la forme la plus ancienne de guérison d'une tumeur cancéreuse. Ce sont d'ailleurs les cancers les plus anciens.

Là non plus il n 'y a pas une différence essentielle dans le processus de guérison aux niveaux psychique et cérébral. Toutes ces maladies cancéreu­ses ont leurs centres-relais dans le tronc cérébral. Au point de vue organi­que elles sont toutes localisées dans la cavité abdominale ou affectent des organes annexes du tractus gastro-intestinal.

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On rencontre toutefois des types pareils ou analogues d'auto-guérison dans des organes dérivant du mésoderme (tuberculose osseuse, tuberculose ganglionnaire, etc.)- Le mécanisme en est expliqué au chapitre sur la tuber­culose.

Au moment de la conflictolyse, l'ordinateur qu'est notre cerveau donne pour ainsi dire un « ordre général aux armées », il branche l'organisme sur la vagotonie, lance une invitation à toutes les bactéries et autorise le déblaiement de la tumeur cancéreuse.

La médecine classique se croit obligée de combattre les bactéries, de même qu'elle se figure que pour lutter contre le cancer il faut s'attaquer aux symptô­mes organiques. En fait, les bactéries sont nos symbiotes. Elles ne font que ce que notre cerveau-ordinateur leur enjoint de faire. Une tache ronde aux poumons, par exemple, est déblayée en biologie par les « éboueurs spécifi­ques » des poumons, à savoir les bactéries tuberculeuses. Après leur pas­sage il reste une caverne. Un carcinome amygdalien qui, tout comme les alvéoles pulmonaires, dérive du feuillet interne de l'embryon (endoderme), est déblayé par les éboueurs spécifiques du pharynx, les streptocoques et les staphylocoques. Le déblaiement est toujours la phase de guérison. A ce moment, le cancer actif est en fait déjà terminé, de même que le conflit.

A y regarder de plus près, nous constatons qu'à l'époque où nous, la race humaine, menions encore une vie biologique — c'est-à-dire il y a quelque 10 000 ans — nous disposions d'ouvriers spécialisés — bactéries spéciali­sées — pour certaines régions du corps :

p. ex. - Les bactéries tuberculeuses étaient préposées surtout au déblaie­ment des tumeurs cancéreuses de l'endoderme !

Nous ne voyons pratiquement jamais de tuberculose de l'épithé-lium pavimenteux, qui dérive de l'ectoderme. Même la tubercu­lose de tissus conjonctifs et d'os, dérivés du mésoderme, est très rare, et dans ce cas il faut qu'ils soient au contact de l'air. En effet, les bactéries tuberculeuses sont aérobies, c'est-à-dire qu'elles ont besoin pour vivre d'air ou d'oxygène libre. Nous lisons toujours dans nos manuels que les bactéries tuberculeuses sont des « bâton­nets acido-résistants ». Personne ne s'est jamais posé la question de savoir pourquoi ils sont acido-résistants. Le seul endroit de notre corps où règne un milieu acide c'est le tractus gastro-intestinal et les alvéoles pulmonaires, qui assurent l'échange gazeux entre le sang et l'air inspiré (acide carbonique). Mais les alvéoles dérivent de l'endoderme. Embryologiquement ces « vésicules pulmonaires » produits par bourgeonnement sont originaires du tractus gastro­intestinal, tout comme les amygdales (tuberculose tonsillaire !), le conduit auditif interne, y compris la muqueuse mastoïdienne (tuberculose de l'oreille moyenne !) ou les « végétations adénoï­des » rhino-pharyngiennes, qui peuvent tous présenter une tuber­culose.

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Bref :

Les bactéries tuberculeuses acido-résistantes (ou mycobactéries) sont des ouvriers spécialisés du tractus gastro-intestinal, où il y a toujours de l'air et des gaz, avec toutes les formations annexes, notamment les alvéoles. En revanche, on n'observe jamais de « tuberculose bronchique », bien que la proximité semble favori­ser la contagion. Au temps jadis, où nous offrions encore l'hospi­talité à tous nos amis, les bactéries tuberculeuses, dans le cadre d'une symbiose bénéfique, si d'aventure nous faisions un cancer du colon, une fois que le conflit était résolu, ces petits auxiliaires silencieux et infatigables se chargeaient de déblayer discrètement le carcinome intestinal. Au bout du compte, il ne restait plus sur la radio que quelques ganglions lymphatiques calcifiés, là où il y avait eu auparavant un carcinome intestinal.

Quant à la question de la primo-infection, censée immuniser toute la vie contre la tuberculose, il y a longtemps qu'elle a été réfutée. Actuellement, on ne sait absolument plus rien, comme en témoi­gnent nos manuels. On s'aperçoit que tout cela était pure illusion. Sans rime ni raison nous avons exterminé nos plus vieux amis, tout comme nous avons dilapidé nos richesses forestières et maritimes, par pure présomption et arrogance civilisatrice ! Et n'avons-nous pas soigné autrefois nos tuberculeux par des cures de repos, en les préservant de toute panique, c'est-à-dire précisé­ment de la même manière que nous devrions traiter aujourd'hui nos patients qui se remettent du cancer dans la phase postconflic-tolytique de guérison ? Ça ne te dit rien, lecteur ?

p. ex. - Les staphylocoques, les bactéries de nos furoncles

La furonculose est la phase de guérison consécutive à une dévalo­risation de soi. Elle se manifeste au cerveau par une œdématisa-tion de la moelle et sur le plan organique par une nécrose de tissu conjonctif. Après la conflictolyse, les staphylocoques assidus déblaient les nécroses : c'est ce que nous appelons furonculose. Partout où il y a colliquéfaction anaérobie de tissu conjonctif, les éboueurs spécialisés dans ce genre d'ordures nécrotiques sont immé­diatement sur place. Au lieu de les laisser faire tranquillement leur boulot utile, nous nous ingénions à les en empêcher par de la péni-ciline, dont la médecine s'enorgueillit encore comme d'une décou­verte géniale ce qui au fond est absurde. En effet, nous nous servons pratiquement de la péniciline comme d'un anti-inflammatoire céré­bral. C'est uniquement cette action anti-inflammatoire qui fait tom­ber la fièvre, et non pas le fait que la péniciline — qui a aussi un effet cytostatique — extermine une grande quantité de nos petites

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amies, les bactéries : apprentis-sorciers, nous nous apercevons trop tard des dégâts et ravages causés par des interventions intempesti­ves qui compromettent l'équilibre de la nature.

c) Le carcinome inactivé ou « en sommeil »

Les carcinomes sont pratiquement tous inactivés quand le conflit est résolu. Dire qu'un carcinome est « en sommeil » revient à constater qu'il ne pro­gresse pas, ce qui est commun à tous les cancers après la conflictolyse. Au fond, en étudiant ici ce type de guérison spontanée, je m'écarte un peu de la classification prévue. Mais il faut bien reconnaître qu'elle a sa place ici.

J'entends par là que l'homme ayant éliminé artificiellement les bactéries ad hoc, qui déblayaient le cancer par voie biologique, l'organisme a dû par la force des choses se débrouiller tout seul et, faute de pouvoir se débar­rasser complètement des carcinomes, les a tout simplement encapsulés.

Autrefois, il n'y avait pas de vieux foyers inactivés au poumon sous forme de taches rondes, parce que la tuberculose existait pratiquement à l'état endémique. Il n 'y avait absolument pas moyen de se protéger de la tuber­culose. Il aurait fallu éviter de monter dans les trams, de se promener sur les trottoirs. L'air était partout infesté de bactéries tuberculeuses qui tour­billonnaient dans l'atmosphère. Mais pour attraper la tuberculose pulmo­naire il fallait avoir eu très peur de la mort, être passé par des transes mortelles et... être pauvre ! Car seuls les pauvres avaient constamment peur de la mort !

Comment se fait-il que les petits enfants attrapent si facilement la tuber­culose ?

Réponse : parce que jusqu'à l'âge de 2 ans les petits enfants ont souvent très peur.

Pourquoi les jeunes sont-ils de nouveau plus vulnérables, plus sujets à la tuberculose à partir du début de la puberté, c'est-à-dire à 13/14 ans ?

Réponse : c'est parce qu'à cet âge, précisément, ils sont de nouveau tel­lement angoissés.

Et entre les deux ? Réponse : parce que c'est la période heureuse de l'enfance, tout au moins

pour la plupart ! Depuis que l'homme civilisé n'a plus de bactéries spécialisées, nos vesti­

ges de cancer restant sur place sont parfois diagnostiqués. Ces diagnostics déclenchent alors le cercle vicieux de la panique.

Lorsque j ' a i découvert pour la première fois la genèse du cancer, j ' a i dit à mes anciens collègues : « Si nous arrivons à percer le mystère des can­cers inactivés et en sommeil, nous connaîtrons les relations de cause à effet du cancer ». Ils se gaussaient de moi lorsque je recherchais fébrilement dans les archives de CHU des carcinomes en sommeil et ne comprenaient pas que je perde mon temps à ces « niaiseries », au lieu de les rejoindre sur les courts de tennis.

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d) Le carcinome à conflit réduit « en suspens » ou en veilleuse

De façon analogue au conflit en balance, le carcinome en suspens n'est pas un carcinome inactivé, il n'est que suspendu pour une durée plus ou moins longue, réduit à une faible division cellulaire. La circonspection est de rigueur ! L'événement conflictuel et cancéreux peut s'exacerber à tout moment, il faut se méfier des retours de flamme.

Pour plus de détails, le lecteur est invité à se reporter au chapitre 16 sur le conflit en balance. Il convenait d'en tenir compte ici, parce que ça reste souvent le stade terminal lorsque le patient n'arrive pas, jusqu'à la fin de sa vie, à sortir de ce « conflit en balance ». Ce qui s'observe fréquemment chez les patients atteints de parésies spastiques et paralytiques à la suite de conflit central affectant la circonvolution pré-rolandique, c'est-à-dire le cortex moteur. Nos centres de réhabilitation et nos foyers de handicapés sont pleins de cas pareils.

e) Le carcinome substitué par réparation (p. ex. cal) et qualifié par la suite de « sarcome ».

La capacité de régénération du tissu de notre organisme diffère d'un organe à l'autre. Il y a à cela des raisons d'ordre ontogénétique et fonctionnel. Nous avons déjà vu que les muqueuses, et naturellement la peau, se régé­nèrent très facilement. C'est aussi le cas du foie, chez les jeunes. Quant au tissu conjonctif et aux os, types du dérivé mésodermique, la capacité de régénération est quasi professionnelle chez eux. Toutes les cicatrices sont réparées par le tissu conjonctif, toutes les fractures sont recalcifiées et « resoudées » par le cal. La régénération est colossale ! C'est aussi la rai­son pour laquelle presque toutes les tumeurs « cultivées » ne sont à vrai dire que du tissu conjonctif à prolifération latente : c'est le seul tissu capa­ble de conserver pendant un certain temps ses propriétés typiques et spéci­fiques alors qu'il est déjà séparé du cerveau.

Le mésoderme se distingue par une double manifestation « tumorale » : d'une part, lors de la résorption du tissu osseux, l'ostéolyse, qui s'accom­pagne d'une activité métabolique accrue et de mitoses du fait que les cellu­les de cal sont détruites et remplacées par des cellules non-calcaires. Mais après la conflictolyse de la dévalorisation de soi il se produit exactement le contraire. C'est ce contraire — les histologues disent qu 'à force de cal­caire ils ne voient plus rien — que l'on appelait jusqu'ici sarcome, ostéo-sarcome, parce que c'était de la prolifération osseuse. Des pathologues de renom m'ont confirmé qu'ils sont absolument incapables d'établir une dis­tinction histologique entre le cal, tissu de régénération d'une fracture nor­male, et le tissu ostéosarcomateux. C'est en fin de compte la même chose, bien que le point de départ soit différent. Mais si l'ostéosarcome n'est au fond rien d'autre que la chéloïde cicatricielle réunissant les parties divisées par une blessure ou une plaie, c'est-à-dire une prolifération luxuriante, « surabondante », alors il n'existe pas de sarcome, dans l'acception tradi­tionnelle du terme. Comme tant de « phénomènes » de la soi-disant onco-logie, c'est un fantasme, le « nouvel habit de l'empereur ».

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f) Le carcinome cicatrisé ou calcifié

Partout où la capacité régénérative est provisoirement ou définitivement déficiente, par exemple dans le foie d'une personne âgée, le tissu conjonc-tif peut intervenir et encapsuler la tumeur, voire même la calcifier. Le même phénomène s'observe lors du revêtement de petites cavernes lorsque les bac­téries tuberculeuses ont déblayé la tumeur. Ce n'est pas la tumeur elle-même qui se sclérose, se calcifié — sauf quand il s'agit de carcinome d'origine mésodermique —, mais elle est réduite et remplacée par du tissu conjonc-tif, éventuellement même par du tissu conjonctif calcifié. C'est ce phéno­mène que nous observons sous certaines constellations dans la cirrhose du foie. A la suite de blessures, d'opérations, de ruptures de foyer de Hamer, les aires cérébrales avariées et les kystes éclatés sont cicatrisés, revêtus de tissu conjonctif ou calcifiés.

Mais tout cela est au fond parfaitement normal et l'organisme ne réagit pas autrement chaque fois qu'il y a blessure !

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15. La récidive du conflit

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La récidive authentique, c'est-à-dire la réapparition du même conflit, est l'une des choses que je redoute le plus. J 'ai vu trop de gens en mourir.

Ainsi, ce n'est un secret pour personne qu'on ne voit guère de patient se remettre d'un second infarctus. Mais depuis que nos scanners cérébraux nous ont révélé combien l'organisme a de la peine à réparer son ordinateur cérébral, nous nous rendons compte à quel point il est grave de rouvrir pour ainsi dire une plaie en voie de guérison ou tout juste guérie. La guéri-son est alors bien plus difficile et plus longue que la première fois.

Si nous concevons les cellules du cerveau comme un gigantesque treil­lage, comportant des milliards de mailles, nous pouvons aussi nous faire une idée des différents changements qui se produisent pendant la guérison d'un foyer de Hamer :

a) il se forme un œdème intra- et périfocal. Les synapses, points de con­tact entre deux cellules nerveuses, sont soumises à une forte élongation et dilatation, tout en conservant leur fonction de transmission de l'influx nerveux. A la fin de la phase de guérison, ces élongations et dilatations doivent rétrograder, cette fois encore, sans que leur fonction en pâtisse.

b) De toute évidence, l'isolement des neurones pendant la phase conflic­tuelle active de la sympathicotonie durable est très affecté. L'organisme y remédie de manière aussi simple qu'ingénieuse et efficace en procé­dant à un isolement supplémentaire par ensilage de névroglie dans le treillage des neurones. C'est ce que les neurochirurgiens prennent à tort pour des « tumeurs cérébrales ». Et il faut que la fonction de l'aire céré­brale soit constamment assurée pendant ce processus.

c) Non seulement il faut que cette fonction spécifique soit assurée pour l'organe correspondant, mais le foyer de Hamer coupe pour ainsi dire le courant à la tumeur cancéreuse et donne le feu vert aux bactéries spé­ciales responsables du déblaiement.

Si ces processus et fonctions que la nature a engrammés au cours de mil­lions d'années sont perturbés par le fait qu'il se produit un effet d'accor­déon, c'est-à-dire qu'en l'espace de très peu de temps les synapses sont distendues et rétrécies — en sus de la crise d'épilepsie normale — il vient un moment où le cerveau est surmené et ne marche plus. Le château de cartes construit laborieusement s'effondre et le préjudice est pire qu'avant, lorsque la récidive d'un conflit survient pendant ou peu de temps après la phase de guérison.

Pour ces raisons, j'estime qu'une authentique récidive de conflit est même plus dangereuse qu'un second cancer. Tout dépend évidemment de la loca­lisation du foyer de Hamer au cerveau.

Il convient d'ajouter encore ceci : la cicatrice du conflit psychique devient

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en quelque sorte pour le patient son talon d'Achille, son point faible. On dirait qu'il est fasciné par ce conflit, qu'il en subit une attirance magique et retombe toujours dans le même piège, même quand il est prévenu et le sait. Après y avoir longtemps réfléchi, je suis arrivé à la conclusion que c'est prévu par la nature. En effet, le cerf qui a été contraint et forcé de céder son territoire à un plus jeune est quasi poussé par une pulsion inté­rieure à remettre ça, à tenter une nouvelle fois sa chance, l'attirance est si forte qu'on la dirait inscrite à son programme. C'est la seule explication plausible à la sympathicotonie durable, elle doit mettre le cerf en état et en mesure de « garder sa chance » et de récupérer de nouveau son terri­toire. S'il n'y avait plus que des « cerfs battus » à errer à travers les forêts, les biches ne sauraient plus à quel saint se vouer et ce serait la pagaille au royaume des cervidés. Mutatis mutandis, les réactions humaines en la matière ne sont pas tellement différentes... J'ai vu tant de récidives à dénouement fatal qui, du simple point de vue logique et rationnel, étaient absolument inutiles et absurdes, que cette vision des choses s'est littéralement imposée à moi.

Le moment le plus dangereux pour récidiver son conflit ce n'est pas le début de la phase postconflictolytique, mais la fin de la phase de guérison ou même le début de la phase de normalisation : après tout ce qui a été dit c'est sûrement facile à comprendre. En effet, à ce moment la récidive du conflit rouvre les vieilles cicatrices sur les trois plans à la fois et produit de surcroît l'effet d'accordéon. Il arrive même souvent que le patient attei­gne la seconde phase de guérison. Mais alors le nouvel œdème jaillit avec une telle force à l'intérieur et autour du foyer de Hamer, que le patient peut en mourir dans les plus brefs délais — généralement pendant la crise épileptique ou épileptoïde qui, dans ces cas, peut se produire bien plus tôt que d'habitude.

Quelques exemples :

Une patiente avait plusieurs conflits qui, pour plus de clarté, ne seront pas exposés ici. Elle les avait tous surmontés, l 'un après l'autre. A la fin, elle fit un DHS à l'occasion d'une grave dispute avec son mari, à propos de la belle-mère, censée terroriser la patiente à longueur de journée. La belle-mère mourut en juillet dernier. Peu après on découvrit le cancer du foie.

La patiente fit un nouveau DHS, parce qu'elle se dit : « Ce n'est main­tenant plus qu'une question de temps ». La peur la saisissait littéralement à la nuque et elle fit en conséquence un conflit de peur dans la nuque. Les médecins refusèrent tout traitement, parce qu'ils se figuraient que le corps tout entier était à présent envahi de « métastases ». Certes, le conflit de contrariété et de rancœur à l'égard de la belle-mère avait perdu quelque peu de son acuité, mais le mari, qui rendait sa femme responsable de la mort de sa mère, prenait cette fois carrément le parti de celle-ci et la bataille faisait de nouveau rage.

La patiente vint me trouver et me demanda conseil. Je lui dis : « Vous

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pouvez vous en tirer à condition de prendre le large, de vous séparer assez longtemps de votre mari, de vous réfugier chez votre mère, où vous serez complètement à l'abri de l'orage conflictuel. Alors, vous n'aurez plus besoin d'avoir peur ».

La patiente suivit mon conseil. Dans un premier temps elle se sentit extrê­mement lasse, mais au bout de 4 mois elle put travailler de nouveau et faire le ménage de sa mère. Elle se sentait tout à fait bien. Les enfants adoles­cents étaient restés à la maison chez le père, parce qu'il n 'y avait pas de place pour eux chez la grand-mère.

Un jour — pour la première fois depuis 7 mois — la patiente voulut ren­dre visite à sa fille dans sa propre maison. Elle croyait que son mari était absent. Mais alors qu'elle se trouvait debout à la cuisine, son mari surgit inopinément et se mit à lui tourner autour, de manière provocante, pleine de reproches, agressive. La patiente fit une récidive, un DHS. Deux jours après, elle m'appela au téléphone, complètement désespérée. A la suite du DHS elle était devenue en l'espace de quelques heures totalement ictérique (jaune) sur tout le corps. Elle ne pouvait plus rien manger et rendait sans cesse de la bile verte. En l'espace de deux jours elle avait déjà perdu 4 kg. Les médecins voulaient la placer immédiatement sous morphine, car pour eux c'était le commencement de la fin. Je la tranquillisai et lui dis que je l'avais bien mise en garde à l'époque. Mais comme la récidive avait duré relativement peu de temps, je lui dis que j 'étais sûr qu'à condition de res­ter comme avant à la maison chez sa mère et de se garder de toute pani­que, le cauchemar serait terminé au plus tard dans une semaine. Il en fut exactement ainsi. Au bout d'une dizaine de jours elle me rappela pour me dire que l'ictère avait bientôt régressé et qu'elle allait de nouveau relative­ment bien. Sauf qu'elle se sentait très lasse mais en revanche elle avait bon appétit. Comme elle savait très exactement comment cela s'était passé la dernière fois, elle n'avait à présent plus de panique. Elle pouvait de nou­veau se promener dans l'appartement. Les médecins ne comprenaient pas comment cela se faisait qu'elle n'avait plus besoin de morphine. Quelqu'un qui avait cinq espèces de « métastases » ne pouvait évidemment pas recou­vrer la santé. Et pourtant on le peut ! (Pour plus de détails voir le chapitre sur le cancer du foie).

Mais je vais vous décrire maintenant un cas qui s'est mal terminé. Un patient fit un DHS lorsque sa femme fut opérée d'une occlusion intes­

tinale, et dut repasser sur le billard quelques jours après. Le mari enra­geait parce qu'il pensait que le chirurgien avait raté son coup. Il est probable qu'il s'agissait d'un iléus paralytique et que le chirurgien n 'y pouvait rien. Mais le mari était d'un autre avis et prenait le chirurgien pour un mauvais ouvrier. Sa rancœur se prolongea pendant 6 semaines, jusqu'à ce que sa femme sorte de l'hôpital : deux semaines plus tard son mari s'était calmé, le conflit était résolu. On constata alors un cancer du foie, du fait que son ventre gonflait sous l'effet d 'un début d'ascite.

A la suite de quelques fausses routes à travers la médecine d'école, que je n'ai pas l'intention de décrire ici, l'ascite se mit à régresser, le foie était

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nettement en voie de guérison. Le patient se sentait encore las et fourbu, mais arrivait déjà à marcher de nouveau, et dans l'ensemble il se sentait assez bien. Je n'ai pas l'habitude de faire des pronostics sur l'évolution probable, parce que la vie se permet trop souvent de faire des crochets et de changer brutalement de direction et qu'il se passe des choses invraisem­blables, que personne n'aurait cru possibles. Mais dans ce cas j 'avais fait une exception à la règle et m'étais permis d'écrire pour lui à sa caisse mala­die que selon toute vraisemblance le patient se remettrait de son cancer du foie.

Il se passa exactement ce qui n'aurait pas dû se produire, et à vrai dire ce qui, selon les prévisions humaines, ne pouvait pas non plus se passer. Le gynécologue examina la femme du patient et crut y avoir décelé une « tumeur ». Elle fut immédiatement hospitalisée et opérée. Il s'avéra qu'on l'avait opérée pour rien : il s'agissait d'une erreur. Mais le patient, à peine convalescent, enragea et fut saisi immédiatement de panique (talon d'Achille : « le travail bousillé »). Il fit une récidive brève, mais très intense, à l'endroit précis de la vieille cicatrice. Le pauvre homme n 'a pas survécu à la solution de ce conflit. Sa femme n'avait malheureusement pas com­pris le système de la Loi d'airain du cancer. Et lorsqu'on m'appela, 1'« enfant était déjà tombé dans le puits ». (Pour plus de détails voir le cas au chapi­tre du cancer du foie).

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16. Le conflit en balance

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La Loi d'airain du cancer comporte un certain nombre de cas spéciaux et de constellations spéciales : ainsi, par exemple, le cancer ne progresse pas pendant la grossesse, parce que la vie nouvelle a priorité absolue. Toute­fois, le conflit n'est pas automatiquement résolu par la grossesse, il n'est que différé, remis à une date ultérieure. S'il n'est pas résolu réellement, il est ponctuellement de retour au début des douleurs. Il arrive alors sou­vent que les conditions soient réunies pour les psychoses de gestation, ou plutôt pour les psychoses de naissance. Le conflit, avec tout ce qu'il com­porte, demeure en suspens, sans progresser ni disparaître, pour la durée exacte de la grossesse.

C'est à un phénomène analogue, bien qu'un peu différent, que nous avons affaire à propos du conflit en balance proprement dit.

Qu'est-ce à dire ? Le conflit en balance est un conflit qui a débuté par un DHS et qui, à sa manière, comporte un foyer de Hamer avec corréla­tion cancéreuse au plan organique. Mais son activité est très réduite, sans être résolue. Ce genre de conflit est dans un certain sens relativement ano­din du fait qu 'au point de vue cancer il n 'a plus ou presque plus d'activité. Mais un conflit de ce genre est moins inoffensif et très désagréable s'il est issu d'un conflit central et affecte le cortex moteur (circonvolution pré-rolandique), de sorte qu'il y a paralysie persistante. La paralysie est « en suspens », c'est-à-dire qu'elle reste accrochée. Cet état est souvent qualifié de sclérose en plaques. Mais la situation peut devenir dangereuse et dra­matique si à la suite d'un DHS un autre conflit venant s'ajouter à ce con­flit en suspens, on a un foyer de Hamer dans l'hémisphère opposé du cerveau. Dans ce cas, tant que les deux conflits persistent simultanément, le patient est étrange, bizarre, schizophrène. En effet, les conditions sont alors réunies pour la constellation schizophrénique, à savoir que le patient a désormais un conflit actif sur chacun des deux hémisphères cérébraux.

Le patient est au sens littéral du terme « dissocié ». Je crois que l'on ne saurait souligner assez l'importance du conflit en suspens. Les « mala­dies affectives, mentales » sont les maladies les plus fréquentes, plus fré­quentes que l'infarctus du myocarde. Et la plupart de ces pauvres patients, internés dans des hospices d'aliénés, n'ont probablement échoué dans ces hospices que parce qu'ils étaient affligés d'un tel « conflit en balance », auquel venait s'ajouter de temps en temps un nouveau conflit (situé malen­contreusement du côté opposé du cerveau), ce qui a amené le patient à « décliqueter », ou à dérailler. Les patients devenus dramatiquement bizarres ont, selon mes observations, fait sans exception un conflit central supplé­mentaire.

Qu'est-ce à dire ? Les patients affligés de 2 conflits de ce genre, dont un dans chacun des deux hémisphères du cerveau (à l'exception des relais cérébraux des reins et testicules/ovaires), deviennent schizophréniques de

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façon non dramatique, ou tout au moins pas plus dramatique que la façon dont on tombe malade en devenant cancéreux.

Les patients qui deviennent psychotiques de façon dramatique, qui font d'une manière ou d'une autre des actions dramatiques, se démènent furieu­sement ou « dérapent », ont généralement de surcroît un conflit central. Bien entendu, aucun psychiatre n 'a jamais été en mesure jusqu'ici de four­nir des explications valables sur ces relations de cause à effet ou différen­ciations. Et d'ailleurs aucun d'eux n 'a jamais effectué de recherches sur ce genre de conflits. Le psychiatre, tel que nous l'avons connu jusqu'ici, aurait cru déroger, manquer à sa dignité, à son rang, que de communiquer humainement avec le patient, c'est-à-dire autrement qu'avec hauteur, con­descendance et dédain à l'égard du « fou ». Jusqu'à ce jour, le psychoti­que est considéré pour le restant de sa vie comme quelqu'un d'anormal, un être originaire d'une autre planète, avec qui on ne peut s'identifier que par-ci, par-là, mais pas vraiment. Par suite, tous les psychotiques sont « immobilisés », comme on dit dans le jargon d'hospice, à l'aide de tran­quillisants majeurs ou mineurs. Cette immobilisation — on ne peut pas tolé­rer de raffut et de boucan dans une clinique — était exactement le contraire de ce qu'il fallait faire, tout au moins du point de vue du patient : on con­gelait les conflits en les transformant en « conflits en balance », de sorte que le patient demeurait en permanence schizophrène. Il était désormais dans l'impossibilité de trouver une issue à ses conflits, d'autant que par la suite de sa liquidation sociale — l'hospitalisation durable ne signifie rien d'autre — il se trouvait confronté à un vide humain et social béant, auquel il ne pouvait se soustraire qu'en restant blotti dans son petit coin miséra­ble de l'hospice, comme un lépreux au ban de la société.

Les épilepsies constituent une autre catégorie de conflits en balance. Les épilepsies sont toujours des conflits de peur, pris généralement pour des récidives chroniques, mais qui en réalité sont le plus souvent des « conflits en balance ». Elles ont chacune un foyer au tronc cérébral et dans le cor­tex du cerveau. L'épileptique fait toujours ses crises dans la phase post-conflictolytique, par exemple pendant la nuit à la suite d'un terrible cauchemar. Il faut savoir que chaque épileptique a son rêve d'angoisse spé­cial. Chez les épileptiques, les limites ne sont pas bien définies entre la récidive chronique et le véritable conflit en balance, car il intervient toujours une solution, et malgré tout le conflit n'est pas liquidé. Le cas de « Papa Noël » est ici très instructif : à chaque fois, le patient obtenait une « petite solu­tion » du fait que le père Noël disparaissait de nouveau, jusqu'à ce qu'enfin, suivant mon conseil, la « grande solution » fut atteinte quasi définitive­ment, en rossant le père Noël. Toute solution n'est pas forcément la meil­leure. Lorsqu'au chapitre sur la schizophrénie, sur les psychoses, vous lirez les cas énumérés, vous constaterez qu'un grand nombre de patients avaient un conflit en balance avant qu'un second ne vienne s'y associer pour ren­dre « fou » le malheureux patient. Je me rends bien compte que ces cas auraient pu tout aussi bien figurer individuellement dans un autre chapi­tre. Mais ce qui compte, chers lecteurs, c'est que vous compreniez le système.

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Alors, tout s'explique comme par enchantement. Les patients handicapés par des paralysies et leurs suites constituent eux aussi un pourcentage con­sidérable de nos pensionnaires d'hospices. Les paralysies sont généralement consécutives à un foyer de Hamer, par exemple à un conflit central à la circonvolution pré-rolandique : à la suite du DHS, il y a d'abord un con­flit durable qui, par la suite, s'atténue, sans être jamais résolu complète­ment. En effet, dans l'intervalle, le psychisme du patient ne demeure pas neutre ou indifférent. Même chez les enfants et les animaux, les paralysies sont suivies tout d'abord d 'un DHS générateur de conflit de dévalorisa­tion. Le DHS survient le plus souvent à l'instant où le patient sent qu'il est paralysé. Cela peut être un « conflit dévalorisant de non-sportivité », mais cela peut être aussi un conflit central de dévalorisation. Viennent ensuite les ostéolyses des os, qui entraînent à leur tour des déformations du sque­lette. Il se produit parfois des revalorisations, où le patient arrive à se reva­loriser tant bien que mal sur un plan inférieur ou transformé, et ces revalorisations sont suivies alors de recalcifications qui ont pour résultat de cimenter du même coup d'infirmité de l'estropié, privé de l'usage nor­mal d'un ou de plusieurs membres, et exposé à subir toutes sortes de réper­cussions d'ordre psychique.

Les radios faites un an sur deux par des radiologues ou des orthopédis­tes qui n'ont pas la moindre notion de la Loi d'airain du cancer et ne veu­lent pas entendre parler de psychisme, n'apportent pas le moindre renseignement sur l'évolution. Vouloir corriger par voie opératoire les dévia­tions osseuses, comme la scoliose, etc. qui résultent d'un long processus psycho-cérébro-organique, est très sujet à caution, tout au moins aussi long­temps que l 'on ne s'est absolument pas préoccupé de l'évolution de ce pro­cessus, c'est-à-dire du psychisme du patient.

C'est ainsi que nos « estropiés » végètent dans les hospices pour incura­bles. Ils y ont échoué pour des motifs relativement futiles, qu'il aurait fallu résoudre rapidement, mais dont les conséquences en cascade sont catas­trophiques. Si dans cette optique on s'interroge sur le type de médecins qui conviendraient pour ces pauvres malheureux, il est sûr que ce n'est pas le genre de médico-millionnaires qui promènent leur suffisance à travers les chambres de malades, le nez au plafond, toujours entourés de l'escorte de leurs courtisans conscients de leur importance et soulignant démonstra-tivement de la tête chaque parole tombée de la bouche du souverain et que l'on appelle assistants.

La médecine, à l'avenir, sera difficile — et merveilleuse. Il nous faut retrouver le niveau qu'avaient déjà les médecins de nos ancêtres et que nous avons perdu.

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Papa Noël Papa Noël : Epilepsie depuis 23 ans, « conflit en suspens ». Guérison par

solution définitive des causes du conflit. Un jeune homme de 26 ans, que j 'a i examiné à Marseille en compagnie de son méde­cin, souffrait d'épilepsie depuis l'âge de 17 ans. Lorsque je lui demandai ce qui avait pu l'effaroucher à ce point-là à cet âge, il ne sut sincèrement pas que répondre. Il insistait sur le fait que la crise épileptique se produisait toutes les nuits.

Question : Qui est-ce qui l'a vue pour la première fois ? Réponse : Mon amie. Question : Dès la première nuit ? Réponse : Oui, dès la première nuit, et depuis lors très souvent. Question : (l'amie était présente). Et depuis quand êtes-vous amis ? Réponse : Depuis 10 ans. Question : Il se peut donc que vous ayez déjà fait des crises d'épilepsie

avant ? Réponse : Oui, ça se peut bien. Question : Vous êtes-vous jamais réveillé à l'occasion d'une telle crise ? Réponse : Oui, mais seulement depuis que je couche avec mon amie et

qu'elle me tire souvent brutalement de ma léthargie. Question : Pouvez-vous vous rappeler à quoi vous rêviez quand votre amie

vous réveillait ? Réponse : Oui, très bien, c'est toujours le même rêve à propos de papa

Noël. Question : Chaque fois que vous aviez une crise épileptique et que votre

amie vous a réveillé, vous aviez rêvé auparavant à papa Noël ? Réponse : C'est exact. Question : Aviez-vous une aura avant la crise ou le rêve ? Réponse : Oui, toujours la même : j 'entendais un coup de sonnette. Question : Est-ce que le matin vous vous aperceviez de quelque chose après

une crise ? Réponse : Oui, le bras gauche est toujours comme à moitié paralysé, alors

je sais que j ' a i eu une attaque. En outre, je me suis presque toujours mouillé.

Question : Aviez-vous déjà ces douleurs au bras gauche et vous étiez-vous parfois mouillé avant de faire la connaissance de votre amie ?

Réponse : Oui, je me mouille depuis cette affaire avec papa Noël. Et je me souviens que souvent, à l'époque, quand je m'étais mouillé, le bras gauche ne fonctionnait pas très bien.

Question : Racontez-moi, que s'était-il passé avec papa Noël ? Réponse : Voilà : alors que j 'avais trois ou quatre ans, j 'avais été mal

élevé, comme on dit, rien de bien terrible, ce que font les petits enfants. C'était avant Noël. Soudain, mon père crie : « Ecoute ! ». Tout est calme, et puis un coup de sonnette reten­tit, exactement comme je l'entends toujours avant d'avoir mon

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cauchemar, ou plutôt cela commence toujours comme ça. A l'époque j ' a i eu une peur bleue lorsque mon père dit : « C'est papa Noël, maintenant prends bien garde à toi ! » Je fus saisi d'effroi. J'entendais à présent un véritable tintamarre dans la pièce à côté et des coups frappés à la porte. J'eus horrible­ment peur. Cela dura 10 minutes, mais c'était comme une éter­nité pour moi, et je pensais tout le temps : il va entrer d'un moment à l'autre et m'emmener. Je tremblais de tous mes membres comme une feuille. Au bout de 10 minutes, le vacarme prit fin, mais j'étais comme foudroyé. Et c'est toujours la même chose que j ' a i rêvé quand mon amie m'a réveillé. Toujours le même rêve avec papa Noël.

RMN en mai 86 à Marseille du patient épileptique depuis 23 ans, qui était bourré de barbituriques, sans le moindre succès. Il faisait continuellement de nouvelles crises d'épilepsie. L'aura consistait chaque fois dans le coup de sonnette de papa Noël. Chaque fois il n'avait qu'une petite solution, lorsqu'au bout de dix minutes de rêve, qui lui paraissaient une éternité, le papa Noël finissait par sortir de la pièce à côté. Lorsque par la suite on procéda suivant mon conseil à la reconstitution de la scène et qu'il étrilla en bonne et due forme le « double » du papa Noël, le mirage s'évanouit comme par enchantement. Il n 'a plus jamais eu de crise d'épilepsie et n 'a plus eu besoin de médicaments.

Sur le RMN ci-dessus on distingue nettement les deux foyers de Hamer cerclés : celui d'en haut est situé juste en-dessous du cortex, où il pénètre sur les autres clichés. Il est localisé dans la zone de la circonvolution pré­centrale droite, ce qui explique pourquoi après chaque crise il y avait paraly­sie partielle du bras gauche. Cet enfant avait le conflit de peur moteur de ne pouvoir fuir, qui était réactivé lors de chaque rêve, et ensuite résolu de

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nouveau. Le foyer inférieur est situé en position occipitale droite et signi­fie qu'il avait constamment « la peur dans la nuque » (de papa Noël). Ces deux conflits en balance ont à chaque fois déclenché la crise épileptique. La solution était toujours une petite solution provisoire, jusqu'à la nuit suivante, mais pas une solution définitive. C'est le signe typique de la soi-disant épilepsie.

Au RMN, le foyer de Hamer correspondant au tronc cérébral est un peu plus difficile à voir, mais on le distingue tout de même nettement. Il est probable qu'à cet endroit il s'agisse d'un vieux conflit central en suspens (pont/bulbe).

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Thérapie :

La thérapie découle logiquement du diagnostic : je lui ai conseillé d'enga­ger un de ses amis pour la somme de 300 francs. Il devait consentir en échange à se laisser étriller par lui. Il pensait que cela ne poserait pas de problème, et que surtout si ça avait un sens, un ami s'y prêterait. Il était donc convenu que l'on arrangerait un soir toute la scène, mais de manière à ce qu'il ne sache pas auparavant quand cela serait. L'ami devait donc s'annoncer par un coup de sonnette et arriver, comme autrefois, déguisé en papa Noël, en faisant beaucoup de bruit dans la pièce à côté. Mais à la différence de ce qui s'était passé réellement 23 ans plus tôt, il devait cette fois se précipiter sur le père Noël et le rosser comme il faut. Toute l'affaire serait alors terminée.

Le patient remercia très poliment, le médecin était lui aussi très satisfait et fit faire le RMN. Mais il eut cependant un moment de surprise. D'où le D r Hamer pouvait-il bien savoir que le patient aurait au cortex un ou même deux foyers de Hamer ? Et il dit au patient que le D r Hamer aurait peut-être bien raison, là aussi. On passa donc à l'action, on supprima la dose de barbituriques, on régla la scène comme j'avais dit, l'ami se fit étriller et toucha ensuite l'équivalent de cent marks, et le patient n 'a plus jamais eu de crise d'épilepsie, il ne s'est jamais plus mouillé, sans aucun médica­ment. Il dit qu'il se sentait « comme libéré, non seulement parce qu'il n'avait plus eu de crise, mais parce qu'il s'était réveillé définitivement d'un cau­chemar ».

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Une gaminerie et ses suites L'histoire suivante n'est pas inventée, c'est la vie elle-même qui l'a écrite, telle que je vais tenter de la raconter. Elle vient du Midi de la France.

Deux gosses de douze ans étaient assis dans la grange et fumaient. Ils savaient naturellement que le père de l'un d'eux, dans la grange duquel ils étaient assis, l'avait rigoureusement interdit à son fils. Mais ce qui est défendu, on le sait bien, n'en a que plus d'attrait. C'était en 1970, une gami­nerie comme on en voit tous les jours. Soudain, une sœur passe la tête dans la porte de la grange entrebaillée : « Qu'est-ce que vous faites là, vous fumez ? Je vais le dire à papa ! » Elle ne pensait pas le dire au père, elle ne faisait que bluffer. L'un des garçons fut pris de panique : « Si elle mou­charde, je vais recevoir une raclée ! » « Dis donc, si elle moucharde, je me pends ! »

Deux jours plus tard, on le trouva pendu au-dessus de la baignoire. Les parents apprirent pourquoi leur gosse s'était pendu. Le village tout entier était en émoi, et tous les regards se portaient sur Jean, notre patient. Jean fit un terrible choc conflictuel, un triple DHS : un conflit de perte (corres­pondant à un Ca testiculaire droit), un conflit de territoire (correspondant à un cancer bronchique du lobe pulmonaire supérieur gauche), un conflit de dévalorisation de soi (correspondant à des ostéolyses des vertèbres cer­vicales et dorsales).

En même temps, il a fait un vitiligo en forme de manchette (trouble de pigmentation de la peau = maladie de la tache blanche) au cou et aux deux poignets. Le foyer de Hamer au centre-relais correspondant se trouve dans l'hémisphère cérébelleux droit, immédiatement à côté du corrélatif céré­belleux du conflit de territoire (à l'origine centre-relais du conflit du nid, qui réagit toujours en même temps que la région péri-insulaire droite), et dans l'hémisphère cérébelleux gauche, qui est un centre-relais indépendant.

Dès le jour du DHS, lorsque son meilleur ami se fut pendu, le jeune Jean se trouvait en sympathicotonie. Il rêvait presque toutes les nuits à la mort de son ami, se voyait en rêve aller au cimetière, perdit du poids, avait tou­jours les mains froides. Mais le pire c'est qu'il était terriblement déprimé et étrange, disons à demi schizophrène, parce que de plus la région contro-latérale du cervelet était touchée.

Au bout d'un an environ, le conflit s'atténua, sans avoir jamais été résolu. Il ne devint que partiellement un conflit en balance, car il s'était énormé­ment dévalorisé et fit en conséquence une scoliose des vertèbres dorsales et une décalcification des cervicales, en particulier de l'atlas ( l r e cervicale) et des 4 e et 5 e cervicales.

Lorsque 3 ans plus tard on fit une opération de soutien, celle-ci échoua et il se produisit une fracture de cervicale. On le dit au patient.

Celui-ci fit un choc terrible, tout lui rappelait le cou de son ami mort à l'aide d'une corde, il entra immédiatement en délire, ne faisait que fixer le plafond, il avait le sentiment de dépersonnalisation, se voyait couché, tout se transformait sous lui en eau, car son ami s'était pendu au-dessus

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de la baignoire. Dans tous les événements qu'il voyait dans son délire, son ami pendu était toujours présent.

Le patient avait fait un conflit central en sus des 4 conflits en suspens, ce qui explique qu'il entra immédiatement en délire, il avait depuis lors une tétraplégie, c'était un estropié paralysé, un être étrange, replié sur lui-même, ce que son entourage attribuait à son triste destin. Le conflit central dont l'impact au cortex moteur se situait dans la circonvolution précentrale des deux hémisphères cérébraux droit et gauche, se traduisait par la paralysie des bras et des jambes des deux côtés et par des gonflements des gaines ter­minales des nerfs répartis sur le corps tout entier, ce que l'on appelle la maladie de Recklinghausen. De plus il avait toujours, et de nouveau, de la dépression.

Lorsque je le vis pour la première fois, en mai 86, le jeune homme était presque complètement paralysé. Il ne pouvait bouger qu'un tout petit peu le bras droit, mais il était incapable d'empoigner ni de lever le bras. Toutes les extrémités étaient atteintes de paralysie spastique (bras droit en partie paralysé). A vrai dire il n'était venu qu'à titre d'essai, puisqu'aucun méde­cin ne savait que faire. Ses mains étaient glacées. Il était assis, ou plutôt couché dans son fauteuil roulant, d'une maigreur squelettique. Nous avons conversé pendant plusieurs heures. Aucun médecin ne lui avait encore jamais fait cette faveur. Il aurait été relégué depuis longtemps dans un hospice d'infir­mes si sa famille ne s'était occupée de lui avec autant de dévouement. Au cours de l'entretien il se mit à me faire confiance, s'étonnant que pour la première fois quelqu'un s'intéressât à ce dont il rêvait la plupart des nuits : l'affaire du suicide de son ami, 16 ans auparavant.

Et le miracle se produisit ! Pour la première fois depuis 16 ans, ce jeune homme si sensible, si éprouvé

par la souffrance et le chagrin, se mit à se libérer de toute la peine et l'afflic­tion accumulée depuis 16 ans, pleurant à chaudes larmes, interrompu à tout moment par des sanglots convulsifs. Le passé remontait à la surface, dans un jaillissement mêlé d'explosions. Dans son entourage, tout le monde était au courant, chacun évitait, par égard pour son point sensible, de lui en par­ler. De sorte que le cercle vicieux se refermait sur lui.

Mais à présent, ce jeune homme prisonnier jusque-là de sa sourde léthar­gie se réveillait d'un seul coup comme d'un profond cauchemar. Au beau milieu de la conversation, il dit soudain tout de go : je sais et je sens très clairement que maintenant je vais recouvrer la santé. Lorsqu'on l'emmena, il avait pour la première fois depuis 16 ans des mains sinon chaudes, du moins plus glacées. La fusée était allumée. A la suite de cela, il eut des mois très difficiles : ses mains devinrent bouillantes, sa tête aussi, le cerveau se tumé­fia considérablement et le peu de motricité de la main droite commença par régresser. Mais en revanche il se mit à avoir très faim et put enfin dormir sans faire de cauchemars : il se sentait franchement bien.

Au régime de 30 mg de cortisone par jour il parvint à surmonter la phase critique de la longue tuméfaction cérébrale, d'autant que le moral étant com­plètement rétabli et les psychoses surmontées, le patient pouvait apporter le concours d'un psychisme intact.

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Depuis, il arrive à bouger relativement bien ses bras, les jambes partiel­lement. Il a repris 20 kg et continue, sans cortisone, de reprendre du poids. Il se sent paraît-il en pleine forme. En réalité il lui faudra certainement atten­dre encore six mois avant de pouvoir essayer de faire ses premiers pas. Mais le miracle n'est pas infirmé pour autant, parce que cela dure un peu plus longtemps. Sur le plan psychique, le patient est également en pleine forme, du fait qu'il s'est débarrassé de ses psychoses (dépression et schizophré­nie), comme s'il était l 'homme le plus normal au monde. Mais il se sent toujours las, et la fatigue l'accompagnera sûrement encore pendant six mois, même s'il n 'a plus besoin à présent de cortisone.

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Les deux clichés ci-dessus présentent des coupes de scanner réalisées envi­ron 2 semaines avant la solution du conflit. C'est la raison pour laquelle on n'y voit pas encore l'œdème. Sur le cliché de gauche, on notera la flèche supérieure indiquant le foyer de Hamer en filigrane dans la zone péri-insulaire, résultant du conflit de territoire et corrélativement, sur le thorax à gauche en bas, l'actélétasie relictuelle du cancer bronchique au lobe supérieur gau­che (fléchettes). La flèche inférieure du cliché en haut à gauche signale le relais du testicule droit. Ces « conflits en balance » sont en suspens depuis 16 ans. Les flèches du scanner cérébral en haut à droite, du même jour, mon­trent le conflit central avant la conflictolyse. La photo en bas à droite mon­tre le vitiligo en forme de collerette. A l'époque où a été prise cette photo (août 86), le patient avait déjà repris 10 kg. A la suite du premier quadruple DHS, le patient était seulement « étrangement changé » du fait qu'en sus du foyer de Hamer en position péri-insulaire droite, il avait fait encore un foyer de Hamer au cervelet gauche. Entre 1970 et 74, les 4 conflits étaient tous « en balance ». De sorte que lorsqu'il fit encore un conflit central, en 1974, il glissa instantanément dans le délire.

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Le scanner cérébral en haut à gauche date du 22 juillet 86, mais il ne put être effectué que grâce à une « astuce ». En effet, les médecins ne voyaient pas l'utilité d'effectuer un contrôle sur un « infirme », alors que le pre­mier scanner n'avait déjà « rien donné ». Le patient prétexta donc des dou­leurs sinusiennes frontales. Sur ce, il fut effectué un scanner cérébral spécial, de sorte que je ne possède que des clichés de la base.

On voit bien toute la région péri-insulaire œdématisée (flèche), là où le premier scanner cérébral est œdématisé (flèche). L'œdème provoque un processus expansif au-delà de la ligne médiane en direction de la gauche.

Sur le cliché de droite en haut, nous voyons que les deux côtés du cerve­let sont si fortement œdématisés et refoulés qu'ils ont complètement com­primé le 4e ventricule. Si le cerveau n'avait pas été, lui aussi, comprimé, il en serait résulté une hydrocéphalie. Malheureusement, ce scanner ne fut suivi d'aucun autre, de sorte que la thérapie à la cortisone dut se faire au jugé. Le profil du crâne (cliché d'en bas) montre la prothèse de soutien incorporée en 1974. A cette époque il s'était produit une fracture de l'apophyse épineuse de l'épistrophe. On avait prévenu auparavant le patient que l'on s'attendait à une éventuelle fracture de compression de l'atlas, ce qui pourrait entraîner instantanément une tétraplégie élevée. D'où la nécessité d'une opération jugée vitale. Lorsqu'à la suite de l'opération on lui fit part de l'échec, ce qui signifiait à ses yeux un arrêt de mort, il fit en 1974 le

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conflit central. Mais la nature fit bien les choses puisque, malgré l'opéra­tion et en dépit du délire, l'atlas se recalcifia lentement. Entre la calotte et l'épistropeus nous voyons un étayage osseux complet avec raidissement des articulations.

Sur le cliché de gauche on voit nettement le foyer de Hamer étendu du conflit de territoire qui, après quatre années de « suspense », est entré en phase de guérison et s'est œdématisé. La flèche indique le point d'impact, le cen­tre du foyer de Hamer.

Sur le scanner de droite, le pointillé à droite délimite le foyer de Hamer péri-insulaire du conflit de territoire qui perce jusqu'au cortex et corres­pond à une « peur territoriale ». Au centre, bien cerclé, le conflit central, qui est nettement œdématisé, bien que pas excessivement, davantage à gau­che qu'à droite.

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Sur les clichés ci-dessus, on voit la recalcification de la base crânienne et de la cervicale suprême. La fixation qui, à l'origine, n'avait été mise qu'à titre palliatif en vue de retarder la tétraplégie imminente, stabilisa le crâne. Aujourd'hui, elle serait superflue car tout est bien stabilisé par un cal épais.

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Ce scanner de la mi-juillet 87, je l'avais attendu avec impatience. J'avais tellement espéré qu'il en serait ainsi, pour le patient et pour les millions de pauvres malades qui sont atteints de la même maladie. Et maintenant, il est là, et il est merveilleux !

Ce jeune homme avait bien toujours dit et redit : « Je sais que le Dr Hamer a raison, et je sens tous les jours que ça va mieux. Peu importe le temps que ça prendra, j ' y arriverai ! »

Et voici qu'il y est arrivé ! Il arrive à bouger déjà dans son lit, il sent de nouveau ses membres qui, auparavant, étaient insensibles, et il peut déjà se servir en grande partie de ses muscles.

Et, maintenant, nous voyons au scanner cérébral que la raison de sa paralysie, les conflits centraux, entrent enfin dans la phase pcl.

Nous savions tous qu'il fallait qu'il en fût ainsi, car je n'ai jamais cru à la fable de la tétraplégie. On a toujours vite fait de prononcer ce mot. Les relations de cause à effet entre conflits et paralysie étaient par trop évidentes.

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Ne vous arrive-t-il pas, chers lecteurs, de tressaillir d'allégresse à la pen­sée des répercussions mondiales de ce qui a été trouvé là ? Qu'au bout de tant d'années l'on puisse encore résoudre un conflit et que l'innervation semble fonctionner de nouveau. C'est vraiment un miracle.

Il me faut néanmoins modérer quelque peu vos espoirs. Tous les jeunes gens n'ont pas un moral aussi admirable que ce jeune homme. C'est un bien long chemin. Bien sûr, ils n'ont plus grand chose à perdre. Mais la reprise de la fonction cérébrale n'est pas exempte de douleurs. Il y a des hyperestésies, des céphalées, de la fièvre, etc., car la zone corticale a aussi une corrélation au tronc cérébral. Dans des cas pareils, ils vous faut toujours procéder avec le flair d'un détec­tive, arriver à découvrir exactement l'origine de chacune des paralysies. On ne peut plus se contenter d'étiqueter « tétraplégie » tout ce qu'on ne peut pas expliquer, ou à le mettre sur le compte d'une contusion des racines ner­veuses.

Il se peut aussi, et dans bien des cas c'est même extrêmement probable, que les enfants venus au monde avec une paralysie aient subi pendant la vie intra-utérine un grave conflit à DHS dont le point d'impact se situait au cortex moteur. Il faut toujours que ce soit un conflit de peur d'être « cap­tivé » ou « prisonnier », qui a conduit à une paralysie de la motricité. Cela n 'a absolument rien à voir avec l'intelligence ou avec une réflexion cons­ciente. En fonction du type de DHS conflictuel, l'individu, l'homme et l'ani­mal, réagit par un type spécifique de « paralysie de sidération », du fait justement que le centre ad hoc du cerveau est atteint. Il en va de même de tout ordinateur que l'on a placé en régime automatique. Naturellement, vous allez tout de suite me demander comment faire pour découvrir le conflit après tant d'années. Sûrement pas en parlant de tout et de rien, il faut sou­vent un travail assidu de détective. Cependant, il y a des choses que l'on connaît déjà, à savoir le type de conflit que ça devait être. Il semble que la mère puisse faire pendant la grossesse un DHS, mais pas de conflit con­sécutif, comme c'est le cas normalement. Il y a à cela des raisons biologi­ques. Et bien des conflits se résolvent alors du fait de la grossesse elle-même. Mais l'enfant encore à naître peut fort bien faire des conflits dans le sein de sa mère.

La seconde difficulté que j'entrevois, c'est qu'il y a au fond très peu de gens intelligents. La plupart sont malheureusement dépourvus de cet apa­nage. Et parmi les moins doués, il y en a toujours qui se prennent pour des surdoués. De sorte qu'il sera difficile de trouver des médecins engagés et intelligents, qui ne cherchent pas à devenir des millionnaires.

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Nota Bene : le cancer du foyer de Hamer au cortex de la circonvolution pré-centrale c'est la paralysie, car il n'émet plus de code moteur tant qu'il y a une activité conflictuelle.

Le cancer du foyer de Hamer au cortex somato-sensitif de la circonvo­lution post-centrale est la perturbation de la sensibilité, souvent accompa­gnée de nodosités de Recklinghausen, prolifération gliale de la gaine des nerfs, du fait que la ligne afférente menant au foyer de Hamer est bloquée.

Le conflit du centre de la motricité est la peur conflictuelle de la sidéra-tion, la peur de ne pouvoir prendre la fuite ou s'esquiver.

Le conflit du centre somato-sensitif est le conflit de la peur de ne pas remarquer ou de ne pas pouvoir sentir, c'est-à-dire la peur de ne pas perce­voir un danger en temps voulu, ce qui, dans la nature, est mortel et par extension la peur de perdre le contact corporel, la peur d'être laissé seul.

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Les trois feuillets embryonnai res - endode rme , mésoderme , ec toderme en corrélat ion avec la a) manifes ta t ion organique du cancer

b) teneur du conflit b iologique c) localisat ion cérébrale du foyer de H a m e r (FH) d) s t ructure his tologique

Endoderme (feuillet embryonnaire interne)

Cancer_ Teneur Localisation Structure du conflit cérébrale histologique

1. Partie endodermique de l'estomac Conflit en relation avec le type Foyer de Hamer au Adéno-Ca (grande courbure) et du tiers infé- archaïque de « conflit de la tronc cérébral (pont) rieur gauche de l'œsophage. bouffe » dans le cadre de la

cellule initiale (famille), Envie, peur archaïque de mourir d'inanition (subconscient).

2. Duodénum, hormis la partie crâ- Peur de n'avoir pas assez à » » » nienne du bulbe ; pancréas, hormis manger, envie en relation avec les « îlots » ; foie, hormis les voies la « bouffe ». biliaires. Peur de mourir de faim.

Foie, famille, fric.

3. Carcinoïde de l'intestin grêle Conflit d'envie / digestion » » Adéno-carcinoïde A l'intestin primitif, minuscule, cor- Ennuis de famille, difficiles à p. ex. Morbus Crohn respondait une aire cérébrale infime, « digérer », p. ex. enfant se trop exiguë à présent pour les six dévouant pour parents adorés, mètres de l'intestin actuel. D'où car- mais exécrables, cinoïdes au lieu de cancers.

4. Côlon, caecum, appendice, Grosse contrariété, souvent en » » Adeno-Ca sygmoïde relation avec la famille, à pro­

pos d'une « saloperie », d'un « tour de cochon », impossible à digérer, « c'est trop dégueulasse .

5. Taches rondes au poumon (dérivé Peur de la mort. Foyer de Hamer au » embryologiquement de l'intestin par Peur archaïque d'étouffer. mésencéphale invagination), cancer alvéolaire.

6. Amygdales, oreille moyenne, con- Conflits de peur Foyer de Hamer au » duit auditif interne. tronc cérébral (pont

inférieur / bulbe supérieur)

7. Muqueuse du corps de l'utérus Conflit à coloration sexuelle, à Foyer de Hamer au » et ' propos de situation dramatique tronc cérébral (pont).

8. Muqueuse prostatique en relation avec les enfants (vie Foyer de Hamer au cancers des « grands-parents » ou de couple) et petits-enfants ou tronc cérébral (pont). » assimilés. assimilés (p. ex. élèves).

9. Epithélium tubulaire Conflit à coloration sexuelle à » » » propos d'une vilenie.

10. Parotides (acini) Peur viscérale de mourir de » » » faim

11. Ca sublingual (acini) Peur de l'inanition Foyer de Hamer au » tronc cérébral

12. Ca thyroïdien (acini) » Foyer de Hamer au noyau » salivaire du pont

13. Ca parathyroïdien » Foyer de Hamer au tronc cérébral (pont)

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Maladies cancéreuses du feuillet embryonnaire moyen

A. Mésoderme cérébelleux (feuillet embryonnaire moyen)

1. Mélanome Conflit de perte de l'intégrité Foyer de Hamer contro- Ca adénoïde, par la Ca de la peau cérébelleuse support physique, « conflit de souil- latéral dans les deux suite à cicatrisation des mélanophores ; côté droit du ïure » : se sentir sali, giflé, zones dorsales, périphé- cirrhotique. corps pour cervelet gauche et vice- dénoncé, outragé, diffamé, riques, médianes des versa ; comme p. ex. aussi l'acné insulté. hémisphères cérébelleux, juvénile, la tuberculose de la peau, etc.

2. Cancer mammaire gauche Conflit mère/enfant ou conflit Zone latérale droite du » (chez les droitières) du nid (chez droitière), aussi cervelet, directement voi-

bien cfl. de la mère avec/con- sine de la zone correspon­de l'enfant que cfl. souci pour dant au mélanome, du fait l'enfant ou le nid (logement), qu'aussi bien le mélanome

> que les cancers mammai­res sont des maladies de la peau cérébelleuse méso­dermique.

Cancer mammaire droit Conflit femme/époux (non pas Zone latérale gauche du » (chez les droitières) sexuel, mais cfl. humain cervelet, directement voi-

d'ordre général) et autres con- sine de la zone correspon-flits humains généraux (chez dant au mélanome. droitière)

Cancer mammaire droit Conflit mère/enfant ou conflit Zone latérale gauche du » (chez les gauchères) du nid (chez gauchère) cervelet, directement voi­

sine de la zone correspon­dant au mélanome.

Cancer mammaire gauche Conflit femme/époux (non Zone latérale droite du (chez les gauchères) sexuel mais humain général) et cervelet, directement »

autres conflits humains géné- voisine de la zone cor- soi-disant méso-raux (chez gauchère) respondant au théliome

mélanome.

3. Cancer de la plèvre gauche Conflit mère/enfant profondé- Foyer de Hamer au cer- » (chez les droitières) ment intériorisé ou conflit du velet, en position para-L'épanchement pleural ne se produit nid (chez droitière). médiane droite, du côté que pendant la phase pcl de guéri- opposé : controlatéralité son. C'est un critère diagnostic sûr du cerveau et de que le conflit doit être résolu ! C'est l'organe, donc en principe un bon signe, même s'il peut occasionner tempo­rairement des ennuis mécaniques et nécessiter une ponction.

Cancer de la plèvre droite Conflit profondément intério- Foyer de Hamer au cer- » (chez les droitières) risé d'ordre humain général velet, en position para-

(avec le mari ou d'autres et médiane gauche, du côté aussi à propos de choses) (chez opposé : controlatéralité droitière) du cerveau et de l'organe.

Cancer de la plèvre droite Conflit mère/enfant ou conflit Foyer de Hamer au cer- » (chez les gauchères) du nid profondément intério- velet en position para-

mi (chez gauchère) médiane gauche, du côté opposé : controlatéralité du cerveau et de l'organe. 3 4 9

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Cancer de la plèvre gauche Conflit humain d'ordre géné- Foyer de Hamer au cer- Carcinome adénoïde à Mésothéliome pleural (gauchères) ral, très intériorisé, en relation velet droit du côté cicatrisation cirrhoti-

avec le mari, d'autres person- opposé (controlatéralité que (mésothéliome). nés, ou même les choses (gau- du cerveau à l'organe) chères)

Cancer bilatéral de la plèvre

Le cancer bilatéral de la plèvre, membrane séreuse dont les deux feuillets recouvrent les poumons et les organes avoisinants, peut aussi traduire une peur viscérale de ce qui « ce passe dans le coffre », de l'inconnu que voile cette enveloppe, de même que la peur panique de ce qui « se passe dans le bide », la crainte que l'intégrité physique soit menacée par un mal invisible, rongeant l'organisme, peut déclencher le cancer du péritoine, autre membrane séreuse dont l'un des feuillets tapisse les parois profondes de l'abdomen et l'autre enveloppe et dissimule les organes abdominaux. Dans les deux cas le DHS est provoqué par une peur panique de l'inconnu, dissimulé par une membrane qui menace l'intégrité de l'être dans son tréfonds vital.

4. Le cancer péricardique gauche Conflit de territoire allant de Foyer de Hamer dans Carcinome adénoïde mésothéliome (chez les droitiers), pair avec la perte du nid, chez l'hémisphère cérébelleux par la suite à cicatrisa-L'épanchement qui s'accumule dans l'homme et la femme déréglée droit en position latérale, tion cirrhotique. le sac séro-fibreux entourant le cœur ou ménopausée. Il s'agit d'un comme pour le cancer du Mésothéliome. est le signe de la phase de guérison conflit profond très intériorisé, sein gauche, et en même après la solution du conflit. La com- temps dans la région péri-pression brutale, la tamponade, peut insulaire droite du cerveau entraîner la paralysie fonctionnelle du cœur et impose un drainage péri­cardique.

Le cancer péricardique droit (chez Conflit sexuel féminin (conflit Foyer de Hamer dans » les droitiers). Si le péricarde n'a pas de frustration sexuelle) chez la l'hémisphère cérébelleux de cloison étanche, dans le cas de la femme ou chez l'homme âgé gauche, en position laté-tamponade en phase pcl, le péri- (droitiers). Conflit profond et raie, comme pour le can-carde tout entier et l'ensemble du intériorisé. cer du sein droit, et en cœur sont affectés, dans le cas con- même temps dans la traire, ce n'est que le cœur droit. région péri-insulaire gau­

che du cerveau.

Le cancer péricardique droit Conflit de territoire intériorisé Foyer de Hamer dans » (chez les gauchers) chez l'homme ou la femme l'hémisphère cérébelleux

déréglée ou ménopausée gauche, en position laté-(gauchers) raie, comme pour le can­

cer du sein droit, et en même temps dans la région péri-insulaire gau­che du cerveau.

Le cancer péricardique gauche Conflit sexuel féminin intério- Foyer de Hamer dans » (chez les gauchers) risé chez la femme ou l'homme l'hémisphère cérébelleux

âgé (chez les gauchers). droit, en position latérale, et en même temps dans la région péri-insulaire droite

• du cerveau.

5. Ca du péritoine Atteinte à l'intégrité au tré- Foyer de Hamer à droite et Carcinome adénoïde à (chez les droitiers et les gauchers) fonds de l'organisme (« pro- à gauche du côté opposé à cicatrisation cirrhoti-Carcinome de la tunique séreuse, fondement blessé ») l'organe, en position para- que. Mésothéliome mésothéliome. médiane au cervelet, près- péritonéal.

que au même endroit que le foyer de Hamer corres­pondant au cancer de la plèvre. Le péritoine est donc partagé en son milieu, chez les droitiers c'est le côté droit du cer­velet qui est responsable du côté gauche du péri­toine, et vice-versa.

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B - Mésoderme cérébral (feuillet embryonnaire moyen)

1. Nécrose du tissu conjonctif. Léger conflit de dévalorisation Foyer de Hamer dans la Tissu conjonctif cica-Furonculose moelle du cerveau triciel appelé à tort lors de la guérison : « sarcome » chéloïde cicatricielle

2. Dyschondrose » » Foyer de Hamer dans la Cicatrice cartilagi-lors de la guérison : moelle du cerveau neuse, appelée à tort prolifération cartilagineuse « chondrosarcome »

3. Ostéolyses, nécroses osseuses Grave conflit de dévalorisation Foyer de Hamer dans la Déminéralisation, lors de la guérison : de soi « j e suis atteint moelle du cerveau, contro- ostéolyses osseuses, formation de cal, jusqu'aux moelles » latéralité ! « panmyélophtysie », recalcification p. ex. chez une droitière : déva- Calotte et cervicales: ANEMIE! « leucémie » lorisation de soi dans les rela- frontal Nouvelle formation de

tions mère/enfant. Epaule gauche : en posi- cal tion ventro-latérale par Réactivation de rapport aux cornes anté- l'HEMATOPOÏÈSE, rieures. leucocytose, érythrocy-Dorsales/lombaires : en tose, thrombo-cal position latérale des ven- appelé à tort ostéosar-tricules latéraux. corne « leucémie ». Bassin : en position laté­rale à partir des cornes postérieures.

4. Nécroses des vaisseaux sanguins. Léger conflit de dévalorisation Moelle des hémisphères Nécrose des vaisseaux Nécroses des vaisseaux lymphati- de soi. cérébraux sanguins et lymphati-ques. Nécroses des ganglions ques, anévrismes, lymphatiques. Nécrose des parois ectasies des veines. cardiaques (pas les artères bran- Guérison : chéloïdes chiales !) vasculaires, sténoses

vasculaires, « leucémie lymphatique ».

5. Cancer de l'œsophage Peur et contrariété à propos de Foyer de Hamer au cerve- Ca ulcératif à épithé-(deux-tiers supérieurs de l'œso- la « bouffe » (on n'arrive pas let droit et dans la partie lium pavimenteux, phage, les faces ventrale et droite du à avaler les morceaux. Et tant dorso-insulaire du cerveau tissu conjonctif cica-tiers inférieur). qu'ils ne sont pas avalés, ils ne (chez les droitiers ou les triciel forme « l'ulcère Ca ulcératif de l'œsophage. sont pas encore incorporés, femmes âgées, les femmes cicatriciel ».

c'est-à-dire que les rivaux peu- gauchères et les hommes vent encore le chiper). âgés).

6. Ca ulcératif de la petite courbure de Contrariétés territoriales avec Foyer de Hamer dans la Ca ulcératif à épithé-l'estomac des membres de la famille, partie latérale du cervelet lium pavimenteux. Cancer progressant en ulcérant- conflit d'envie en relation avec droit et dans la région Pendant la phase de perforant-réduisant. le territoire « Il ne peut pas le dorso-insulaire du cer- guérison, cicatrisation Carcinome « Ulcus ventriculi » digérer ». Conflit avec des gens veau. Chez les hommes par tissu conjonctif.

qu'on ne peut éviter, c'est la droitiers et les femmes raison pour laquelle il est plus âgées, fréquent dans les familles intactes. Chez les hommes droitiers et les femmes âgées.

Ca ulcératif de la petite courbure de Conflit féminin de la dérélic- Foyer de Hamer dans la » » l'estomac tion sur le territoire, conflit de partie latérale du cervelet

ne pas savoir où est sa place droit et dans la région parce que le territoire n'est pas dorso-insulaire du cerveau dirigé (chez les femmes gauche- (chez les femmes gauchè­res et les hommes âgés res et les hommes gauchers gauchers). âgés).

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10. Nécrose de la rate Conflit de dévalorisation de soi Foyer de Hamer dans la Nécrose de la rate. moelle du cerveau Lymphocytophtisie

Lymphocytopénie Guérison : gonflement de la rate, leucémie lymphatique.

11. Nécrose des tendons Conflit de dévalorisation de soi Foyer de Hamer dans la Guérison : tendons moelle du cerveau couenneux

12. Ontogénétiquement, les cellules du sang (erythrocytes et leucocytes de la série myéloïde et lymphatique) figurent aussi parmi les dérivés du feuillet embryonnaire moyen. C'est exact. Mais du point de vue de l'événement conflictuel et de l'événement cérébral, elles ne valent que dans la mesure où elles sont encore reliées nerveusement au cerveau, c'est-à-dire sont des cellules productrices de sang (cellules-souches). Dès que les cellules sanguines ne sont plus reliées au cerveau, elles ne se divisent plus. Voir aussi les osteolyses osseuses, les nécroses lymphatiques et spléniques, les leucémies.

Ectoderme (feuillet embryonnaire externe) A. S N C - ec toderme spécifique Organes et s t ructures qui établissent le contact avec l ' envi ronnement .

1. Système nerveux central et système Pas de division cellulaire Altération des cellules, nerveux périphérique, cellules ner- et donc pas de tumeurs pas de prolifération veuses cérébrales, neurones périphé- Guérison : œdème intra- cellulaire ! riques, névroglie. et perifocal du foyer de Guérison : ensilage de

Hamer glies aux fins de répa­rations des membranes d'isolement intercellu­laires.

2. Tissu glial, Pendant la guérison Gliomes tissu conjonctif cérébral : cérébrale : forte division Cicatrices cérébrales 1. Fonction nutritive cellulaire ! Cicatrisation, Histologie 2. Fonction de soutien réfection de l'isolement facile à confondre 3. Fonction cicatricielle des cellules cérébrales à avec le carcinome à

la périphérie : forte pro- epithelium pavimen-lifération cellulaire des teux kératine de la gaines de Schwann. Si le muqueuse bronchique, foyer de Hamer est loca­lisé au cortex somato-sensitif de la circonvolu­tion post-centrale : nodules de Reckling­hausen.

3. Epithelium sensoriel de l'oreille, du Pas de division cellulaire nez, des yeux (rétine) et de la neu- et donc pas de tumeurs ! rohypophyse (font partie du système nerveux central)

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Les conflits de peur sont des maladies cancéreuses. Ils ont un DHS, un foyer de Hamer, pendant la phase active du conflit ils se manifestent par de la sympathicotonie et, pendant la phase pcl, par de la vagotonie et des œdèmes cérébraux. Mais en réalité, le cancer c'est la paralysie motrice ou sensible des nerfs périphériques, c'est le disfonctionnement rétinien lorsque l'impact a lieu au cortex de la vision, etc. La polyfibromatose neurocutanée — nodules de Recklinghausen — n'apparaissent que dans le cas du conflit de peur d'être abandonné : il s'agit alors d'une prolifération gliale et d'un gonflement de la gaine myélinique des nerfs. Mais il semble que ce soit un cas spécial : les impulsions émanant de la cellule — dans le cas de la cellule nerveuse tactile — ne parviennent plus au cerveau, du fait que le foyer de Hamer au cerveau y font un blocus. Il semble que ce soient ces impulsions bloquées qui provoquent le gonflement glial des gaines nerveuses de Schwann. Mais dans ce cas le cancer c'est la perturbation sensible et non pas les nodules de Recklinghausen.

Nous distinguons en principe deux types de peurs : 1. la peur viscérale, avec localisation à la limite entre le bulbe rachidien et le pont de Varole, 2. la peur consciente dans le cortex cérébral.

Il arrive souvent — et même généralement — que ces deux types de peur se manifestent simultanément. C'est-à-dire que la peur consciente est presque toujours accompagnée d'une « peur primitive » viscérale. Chacune de ces peurs peut faire une épilepsie pendant la phase de guérison. La peur d'être tué peut'venir aussi bien par derrière, ou dans le dos, nous parlons alors de conflit de peur dans la nuque, que par devant : nous l'appelons alors conflit de peur frontale. En désignant l'origine de la peur (par derrière ou par devant), en précisant le danger d'étouffement, de mort d'inanition, de perte de territoire, etc., nous ne disons encore rien sur ce que l'homme et l'animal redoutent à travers cette peur, à savoir par exemple la mort, la paralysie, la faillite, etc. N'oublions pas que la peur éprouvée pour soi-même et la peur ressentie pour un autre (peur-souci) peuvent paraître identiques au plan cérébral et organique ! Il faut savoir tout cela pour comprendre la nature des peurs.

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1. Carcinome à épithélium pavimen- Conflit de peur frontale, con- Foyer de Hamer ou Ca à épithélium pavi-teux des rudiments branchiaux (Car- flit central de peur frontale, foyer central de Hamer menteux, fistules cinome de fistule branchiogène au lobe frontal, unilaté- branchiogènes rudi-latérale) ral ou bilatéral dans le mentaires.

cas du conflit central ou para-central, et foyer de Hamer au bulbe/pont.

2. Paralysie motrice du côté opposé Conflit de peur d'être prison- Foyer de Hamer ou foyer Perte de fonction au conformément au schéma de nier, conflit de peur de ne pou- central de Hamer au cor- lieu de prolifération P« homunculus » voir s'enfuir. tex moteur de la circonvo- cellulaire.

N lution précentrale et foyer de Hamer au bulbe/pont.

3. Paralysie sensorielle du côté opposé Conflit de peur d'être aban- Foyer de Hamer ou foyer Perte fonctionnelle au conformément au schéma de donné, d'être laissé en plan, central de Hamer au cor- lieu de prolifération cel-Phomunculus. conflit d'isolement, conflit de tex somato-sensitif de la lulaire, les nodosités de

n'avoir plus de contact avec les circonvolution postcen- Recklinghausen sont membres de la famille, de la traie et foyer de Hamer au une prolifération gliale meute, de la horde, du trou- bulbe/pont. des gaines de Schwann, peau, etc. et pas à proprement par­

ler de carcinomes.

4. Faiblesse de la vue, controlatérale. Conflit de peur dans la nuque, Foyer de Hamer ou foyer Altération de la rétine, Un foyer de Hamer au cortex visuel peur d'un danger que l'on ne central de Hamer à droite qui est réversible si le droit diminue l'acuité visuelle de la peut voir en face, mais qui ou à gauche dans le cortex conflit ne dure pas trop fovea centrale gauche. Un foyer de menace constamment par visuel et au bulbe/pont, longtemps, mais qui en Hamer au cortex visuel gauche dimi- derrière cas de longue durée peut nue l'acuité visuelle de la fovea cen- provoquer une atrophie traie droite. optique et un décolle­

ment de la rétine.

5. Chute auditive Peur de devoir entendre une Foyer de Hamer ou foyer Altérations de l'oreille chose que l'on ne veut pas central de Hamer au cortex interne, qui sont irréver-entendre parce qu'elle est dou- pariétal et au pont (neuri- sibles si le conflit dure loureuse. « Je ne peux plus nome acoustique), corres- longtemps, l'entendre sans m'affoler ! » pondant à une nodosité de « Je n'en crois pas mes oreilles » Recklinghausen entre

l'oreille interne et le pont.

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6. Cancer du larynx Conflit de peur bleue. On a le Foyer de Hamer ou foyer Ca à épithélium pavi-souffle coupé. Peur d'étouffer central de Hamer au cor- menteux ou peur d'être étranglé ! Con- tex et au centre de Broca flit féminin d'effroi ! La (langage) fronto-pariétal femme gauchère ne peut le gauche (territoire) et au faire qu'après la ménopause au cervelet gauche, en posi-lieu d'un conflit de terri- tion latérale, éventuelle-toire/cancer bronchique. ment aussi au bulbe/pont.

7. Conflit de peur de frustration sexuelle, voir à : cancer du col de l'utérus.

8. Conflit de peur d'être' aban­donné sur le territoire, voir à : cancer du rectum.

9. Conflit de peur territoriale de l'homme, voir à : cancer bron­chique.

10. Nodules froids de la glande thyroïde Conflit de peur impuissante Foyer de Hamer en posi- Inactivité cellulaire avec hyperthyrose du tissu envi- « Mais il faudrait faire quelque tion frontale à gauche Nodosités froides pas ronnant. chose » (mais personne ne fait de prolifération cel-

rien, bien qu'il faille faire quel- lulaire. que chose ! »)

11. Conflit de peur territoriale et conflit de contrariété territo­riale. Voir ci-dessous à : can­cer ulcératif coronaire, cancer ulcératif œsophagien, cancer ulcératif de l'estomac, cancer ulcératif du foie.

Le conflit de peur de la mort, conflit viscéral primitif, n'a pas besoin chez l'animal de foyer de Hamer cortical mais, chez l'homme, il a presque toujours un foyer de Hamer supplémentaire au cortex. Il en est de même des carcinomes solitaires com­pacts, d'origine endodermique, du foie, c'est-à-dire du conflit de peur d'inanition (voir à : carcinomes dérivés de l'endoderme, au début du tableau récapitulatif)-

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Cancer de l'ectoderme (feuillet embryonnaire externe)

Cancer de l ' ec toderme cérébral .

1. Carcinome ulcératif des coronaires. Conflit de territoire aussi bien Foyer de Hamer Ca à épithélium pavi-Pendant la phase active du conflit : à propos du territoire lui-même 1. au cervelet droit en menteux ulcération des parois vasculaires, pas (maison, emploi, etc) qu'au position latérale. de rétrécissement de la lumière, sujet du contenu du territoire 2. dans l'aire péri-insulaire Angine de poitrine cérébrogène par (épouse, chien, etc.) chez les cérébrale spasmes vasculaires. Arhytmie : nommes et les femmes âgés (chez les droitiers) pendant la phase de guérison. (chez les droitiers). Infarctus du myocarde : la sténose coronaire n'intervient que bien après l'infarctus par cicatrisation de l'ulcère coronaire.

Pas d'angine de poitrine mais aryth- Conflit de territoire Foyer de Hamer Ca à épithélium pavi-mies : dans la phase de guérison (chez les gauchers) 1. au cervelet gauche en menteux. embolie pulmonaire : de façon ana- ' position latérale logue au Ca de col de l'utérus. 2. dans l'aire péri-insulaire

de l'hémisphère cérébral gauche (chez les gauchers)

2. Carcinome péricardique gauche Conflit de territoire plus pro- Foyer de Hamer Ca à épithélium pavi-à la fois Ca de la fond, incluant souvent un con- 1. au cervelet droit latéral menteux et adénoïde 1. couche mésodermique cérébel- flit territorial de nid 2. dans l'aire péri-insulaire par la suite,

leuse, qui provoque l'épanché- (chez les droitiers) droite du cerveau Ca cirrhotique de ment péricardique pendant la (chez les droitiers) l'ectoderme céré-phase de guérison (tamponade belleux. du sac fibro-séreux).

2. couche ectodermique cérébrale, sensibilisée par le cerveau qui, pendant la phase active du con­flit, fait un ulcère et, dans la phase de guérison, devient couenneux comme tout autre ulcère.

Carcinome péricardique gauche Conflit sexuel « abandon », Foyer de Hamer au cerve- Ca adénoïde par la suite A la fois Ca de frustration sexuelle (chez la let droit et dans la région cicatrisation cirrhotique 1. la couche mésodermique cérébel- femme gauchère ou chez péri-insulaire de l'hémis- de la peau cérébelleuse

leuse qui, pendant la phase de l'homme gaucher âgé) phère droit (gauchers) et Ca ulcératif à épithé-guérison, provoque aussi l'épan- lium pavimenteux de la chement du péricarde (tam- peau cérébrale, ponade).

2. couche ectodermique cérébrale, sensibilisée par le cerveau qui, pendant la phase active du con­flit fait un ulcère, et dans la phase de guérison devient couen-neuse comme tout autre ulcère.

Carcinome péricardique droit Conflit sexuel de la femme, Foyer de Hamer au cerve- Ca adénoïde, par la A la fois Ca de la conflit de l'abandon à l'inté- let gauche et dans la région suite à cicatrisation cir-1. couche mésodermique cérébel- rieur du territoire, conflit de péri-insulaire gauche du rhotique de la peau céré-

leuse et de frustration sexuelle (chez la cerveau. belleuse et Ca à épithé-2. la couche ectodermique céré- femme droitière ou l'homme lium pavimenteux ulcé-

brale. âgé droitier) ratif de la peau céré­brale.

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Arythmie cardiaque pendant la phase de guérison embolie pulmonaire

Carcinome péricardique droit A la fois Ca de la Conflit de territoire de Foyer de Hamer au cer- » » 1. couche mésodermique cérébel- l'homme et de la femme âgée, velet gauche et dans la

leuse et de souvent associé à un quasi con- région péri-insulaire gau-2. la couche ectodermique flit de nid (chez les gauchers) che du cerveau chez les

cérébrale. gauchers.

3. Carcinome ulcératif de la carotide Conflit de territoire chez Foyer de Hamer au cerve- A l'origine, Ca à épi-avec anévrisme carotidien et cicatri- l'homme droitier ou la femme let droit et dans la région thélium pavimenteux sation de l'ulcère carotidien (sténose âgée droitière, ou bien conflit péri-insulaire droite de l'intima des artères carotidienne après la phase de sexuel de la femme gauchère (« région territoriale branchiales (Ca ulcé-guérison). ou de l'homme âgé. droite) du cerveau (chez les ratif de l'intima con-

hommes droitiers ou les duisant à l'anévrisme), ; femmes âgées, chez les par la suite, ulcère femmes gauchères ou les cicatrisé formant sté-hommes âgés). nose carotidienne.

4. Carcinome bronchique Conflit de territoire chez Foyer de Hamer au cerve- Ca ulcératif à épithé-ulcératif, qui généralement aboutit l'homme droitier ou la femme let droit et dans la région lium pavimenteux qui, à une atélectasie bronchique du âgée, ou bien conflit sexuel de dorso-insulaire du cerveau surtout pendant la parenchyme pendant la phase de la femme gauchère ou de (secteur territorial droit) phase de guérison, guérison par œdématisation et cica- l'homme âgé. (chez les droitiers ou les provoque des atélecta-trisation du tissu conjonctif. femmes âgées, les femmes sies de la bronche :

gauchères ou les hommes a) par œdématisation âgés). b) par cicatrisation

conjonctive de l'ulcère

5. Nécrose des muscles Léger conflit de dévalorisation Foyer de Hamer dans la Nouvelle croissance lors de la guérison : moelle des deux hémis- musculaire appelée à croissance des muscles, réparation phères du côté opposé, tort « myosarcome » des nécroses. innervation motrice con-

trolatérale dans la cir­convolution précentrale et foyer de Hamer au pont.

6. Kystes rénaux Conflit par association avec du Foyer de Hamer, pas de Nécrose du Hypernéphron liquide, de l'eau, de l'huile, etc. controlatéralité ! En parenchyme rénal, lors de la guérison : hémorragie position basale, de part bourgeonnement et rénale (pas le cancer du bassinet ni et d'autre de la faux du cicatrisation des par­les tubules) cerveau entre les cornes ties atteintes dans la

postérieures. phase de guérison -« Hypernéphron ».

7. Cancer testiculaire Conflit de perte Foyer de Hamer dans la Tumeurs kystiques Cancer ovarien partie occipitale du cer- Kystes testiculaires

veau (situation à part, Kystes ovariens pas de controlatéralité par rapport à l'organe).

8. Nécrose du muscle utérin Dévalorisation de soi provo- Foyer de Hamer au Nécrose du muscle Myome du corps de l'utérus quée par l'inaptitude à la tronc cérébral utérin. Muscle utérin dans la phase de guérison grossesse Exception local, hypertrophie

« myome » dans la phase de guérison.

9. Nécrose de la corticosurrénale . Conflit de perte totale de dyna- Foyer de Hamer en Nécrose de la cortico-misme « adynamie » position basale profonde surrénale.

dans la moelle du cer­veau (diencéphale)

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7. Ca ulcératif du duodénum au bulbe Contrariétés territoriales avec Foyer de Hamer dans la » » duodénal des membres de la famille, partie latérale du cervelet Ca progressant en ulcérant- conflit d'envie en relation avec droit et dans la région perforant-diminuant le territoire. « Je ne peux pas dorso-insulaire du cerveau

le digérer ». Conflit avec des (chez les hommes droitiers gens que l'on ne peut pas évi- et les femmes âgées droi-ter, d'où sa fréquence dans les tières). familles intactes.

Ca ulcératif du duodénum au bulbe Conflit féminin de déréliction Foyer de Hamer dans la » » duodénal sur le territoire, conflit de ne partie latérale du cervelet Ca progressant en ulcérant- pas savoir où est sa place, faute droit et dans la partie perforant-réduisant d'un chef à la tête du territoire dorso-insulaire du cer­

cliez les femmes gauchères et veau. Ches les femmes les hommes âgés). gauchères et les hommes

âgés. 8. Ca des voies biliaires Contrariété territoriale Foyer de Hamer dans Ca à épithélium pavi-

(Ductus-Choledochus) Rivalité territoriale 1.1a partie droite du tronc menteux, ulcératif, Ca de la vésicule biliaire Conflit d'envie territoriale cérébral (pont) et nécrotisant. Pendant Ca des réseaux biliaires chez l'homme droitier et chez 2.dans la partie dorso- la guérison cicatrisa-(Ca du ductus cysticus) la femme âgée droitière insulaire droite du cerveau tion par tissu con-Ca ulcératif du réseau biliaire chez les hommes droitiers jonctif. Ca ulcératif de la vésicule biliaire et les femmes âgées droi­

tières

Ca du réseau biliaire Conflit féminin de la dérelic- Foyers de Hamer Ca à épithélium pavi-Ca de la vésicule biliaire tion sur le territoire, conflit de 1. tronc cérébral (pont), à menteux, ulcération-Ca du canal cystique ne pas savoir où est sa place, droite nécrose Ca ulcératif du réseau biliaire parce que le territoire n'est pas 2. en position dorso- Guérison : cicatrisa-Ca ulcératif de la vésicule biliaire commandé (chez la femme inculaire de l'hémisphère tion par tissu con-

gauchère et chez l'homme âgé droit chez la femme gau- jonctif gaucher) chère et l'homme âgé

gaucher)

9. Carcinome de la partie ectodermi- Contrariété territoriale Foyers de Hamer Ca à épithélium pavi-que du foie (réseau biliaire intrahé- Rivalité territoriale 1. tronc cérébral (pont), à menteux pathique) Conflit de bouffe droite Ulcération-nécrose Ca du foie progressant par ulcéra- Chez les humains il s'agit sou- 2. Hémisphère droit, en Guérison : si le conflit tion nécrotisante. vent de querelles d'argent. position dorso-insulaire n'a pas duré longtemps,

régénération du paren­chyme. Après un long conflit, cicatrisation par tissu conjonctif.

Carcinome de la partie ectodermi- Conflit féminin de déréliction » » » » que du foie (réseau biliaire intra- sur le territoire, hépathique) progressant par ulcéra- Conflit de ne pas savoir où est tion nécrotisante sa place (chez la femme gau­

chère et l'homme âgé gaucher)

10. Ca des îlots bêta du pancréas. Conflit de répugnance et de Foyer de Hamer du conflit Altération cellulaire des Diabète. résistance. central au diencéphale îlots B, insulome B. Pas Lorsque le conflit n'a pas duré : res- de prolifération cellu-titution intégrale, disparition du dia- laire. Néanmoins, bète, en cas de conflit de longue d'après tous les critères durée, le diabète se maintient. C'est c'est un cancer. du cancer sans prolifération cellu­laire, il n'y a qu'altération des cellules.

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11. Ca des îlots alpha du pancréas Conflit de répugnance angois- Foyer de Hamer du conflit Altération cellulaire des « Insulome A » Hypoglycémie sée « peur + dégoût » central au diencéphale îlots A, insulome A. Si le conflit dure peu de temps : res­titution intégrale, disparition de l'hypoglycémie. Si le conflit dure longtemps : grave crise d'hypogly­cémie, issue létale fréquente.

12. Ca du col de l'utérus Conflit sexuel de frustration. Foyers de Hamer Ca à épithélium pavi-prolifère par ulcération nécrotisante Conflit de territoire au sens de 1. dans la partie latérale du menteux progressant

déréliction (chez la femme cervelet gauche par ulcération-nécrose, droitière). Chez le droitier âgé, 2. dans l'hémisphère gau-il y a un carcinome vicariant du che en position péri-péricarde droit et une arythmie insulaire, cardiaque avec embolie pulmo­naire dans la phase pcl.

13. Ca du vagin Conflit pré-sexuel Foyers de Hamer Ca à épithélium pavi-Conflit de ne pas pouvoir être 1. Cervelet gauche, latéral menteux progressant possédée (chez la femme 2. ^Hémisphère gauche, par ulcération nécro-droitière) péri-insulaire (chez la tisante.

femme droitière)

14. Ca du larynx Conflit de peur bleue. Terreur Foyers de Hamer Ca à épithélium pavi-panique d'être laissé seul sur le 1. Cervelet gauche, latéral menteux ulcératif nécro-territoir (chez la femme droi- 2. Hémisphère cérébral tisant qui augmente en tière et chez l'homme droitier gauche, péri-insulaire progressant âgé). Lors du conflit de peur bleue, la jeune femme gauchère fait un cancer bronchique, tan­dis que l'homme gaucher qui a un conflit de territoire peut faire un Ca du larynx !

15. Ca du rectum Conflit féminin d'abandon, Foyers de Hamer Ca à épithélium payi-Pendant la phase de guérison, sou- conflit de ne pas savoir où l'on 1. Cervelet gauche, latéral menteux ulcératif-vent abcès para-rectal et para-anal en est, où est sa place, faute de 2. Hémisphère gauche, nécrotisant. Pendant la et saignement de la muqueuse. direction territoriale (chez la péri-insulaire. phase de guérison, ten-

femme droitière et chez dance aux saignements l'homme droitier âgé). Lors de de la muqueuse et à la ce conflit, la femme gauchère formation d'abcès para­fait un Ca ulcératif de l'esto- rectal. La couche infé-mac ou bien un cancer ulcéra- rieure endodermique du tif du foie. A l'inverse, rectum fait l'objet d'une l'homme gaucher qui a un con- étude à part au chapitre flit de territoire avec des mem- sur le Ca rectal. La cou-bres de sa famille, fait un che inférieure étant en-cancer du rectum. dodermique fait des po­

lypes du rectum, c'est-à-dire un cancer qui aug­mente en progressant.

16. Ca de la vessie plus précisément Conflit de marquage de terri- Foyers de Hamer bilaté- Ca à épithélium pavi-Ca de la muqueuse vésicale. toire. Conflit « génito- raux péri-insulaires, mais menteux ulcératif-

urinaire » «dégueulasse», pas symétriques (à gauche nécrotisant. Dans la Conflit de « saloperie ». davantage en position dor- phase de guérison, ten-

sale, à droite un peu plus dance aux saignements en direction frontale) et en de la muqueuse. La même temps dans les deux « couche inférieure » hémisphères cérébelleux, endodermique de la ves-en position latérale. La sie sera traitée à part au vessie et l'acte d'uriner ont chapitre sur le Ca une fonction territoriale vésical. différente pour l'individu masculin et l'individu féminin. Une chienne âgée lève la patte et marque son territoire comme un mâle.

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17. Cancer de la muqueuse buccale. Ca ulcerati/de la muqueuse buccale.

Conflit buccal. Un conflit qui concerne la bouche.

Foyers de Hamer 1. fronto-rétro-orbital-basal du côté opposé et 2. au centre olfactif du diencéphale.

Ca à epithelium pavi-menteux à progression ulcéro-nécrotisante.

18. Ca delà muqueuse nasale et Ca des sinus maxilaires.

Conflit olfactif d'odeur et de puanteur. « Ça pue ! » aussi bien au sens propre qu'au sens figuré.

19. Ca de l'émail des dents. Les caries

Conflit de « n'avoir pas le droit de mordre »

Foyers de Hamer 1. fronto-rétro-orbital-basal 2. au diencéphale

Ca à épithélium induré progressant par ulcération nécrotisante « les carries gros­sissent »

20. Ca du bassinet et des tubules rénaux.

Ca ulcerati/ du bassinet.

Conflit de marquage de ter­ritoire. Actif, masculin : « Ici, c'est mon territoire ! » Passif, féminin : « Je suis ici sur ton territoire ! »

Foyer de Hamer temporo-occipito-cortical

Epithélium aplati du bassinet, y compris l'orifice caliciel des tubules. Ca ulcératif.

Remarque : A propos de ce n° 20, je dois avouer qu'il y a encore des points d'interrogation. L'affaire me paraît logique, et à vrai dire, il ne peut pas en être autrement, mais je ne l'ai pas encore vérifié suffisamment. Comme le foie et le poumon, le rein se compose d'une partie ancienne mais qui dérive ici du mésoderme : pendant la phase de guérison, après la maladie cancéreuse, il fait des kystes rénaux (conflit d'eau, foyer de Hamer à l'intérieur du forceps majeur du même côté, pas de controlatéralité). Dérivant par immigration de la vessie, le rein est histologiquement de Pépithélium aplati ou pavimenteux, sensibilisé par le centre somato-sensitif (très douloureux au moment des coliques néphrétiques), dont l'innervation atteint les tubules via l'uretère, le bassinet et les calices. Le fait que l'ulcère du bassinet — tout comme l'ulcère de l'estomac — n'ait pas été considéré jusqu'ici comme un cancer, n'est pas une infirmation. Cette 2e partie est d'origine ectodermique et fait partie du groupe des organes territoriaux.

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5 et 7 — Aires dévolues à la reconnaissance des objets à l'aide du sens tactile (cortex somato-sensitif).

9, 10, 11 — Aire dévolue aux fonctions intellectuelles complexes et siège du « tonus affectif ».

6 — Aire secondaire du cortex moteur. 4s — Aire inhibitrice (suppresseur), agit sur 4 et provoque la détente

des muscles tendus. 4 — Cortex moteur primaire, donne des impulsions pour tous les

mouvements volontaires, à l'exception de l'œil, de la moitié controlatérale du corps. Centre moteur.

1 et 2 — Aire somato-sensitive primaire, cortex sensoriel. 19 et 18 — Aire visuelle secondaire (mémoire optique) pour la vision coor­

donnée des objets animés (cortex visuel).

L'aire territoriale de l'hémisphère cérébral droit est le siège des organes masculins (muqueuse bronchique, intima coronaire, épithélium péricardi-que, muqueuse œsophagienne, muqueuse gastrique de la petite courbure, muqueuse du bulbe duodénal et du réseau biliaire du foie, muqueuse de la vésicule urinaire). Chez les droitiers, seuls les hommes sont malades de ce côté-ci.

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Le cliché ci-dessus indique les zones couramment admises actuellement sur le plan international, concernant les circonvolutions cérébrales qui chevau­chent sur les lobes cérébraux et ne peuvent donc pas être considérées comme des divisions du cerveau. Voici le cortex cérébral vu du côté gauche.

Chez les gauchers et les droitiers, le côté gauche comporte toujours les relais pour le larynx, l'orifice et le col utérins, le vagin, le rectum, la vessie féminine. Toutefois, le foyer de Hamer n'est provoqué chez les droitières que par des « conflits féminins ». Chez les gauchers, il ne peut être provo­qué que par des conflits à inversion latérale, à savoir par des conflits « mas­culins ».

22 : mémoire verbo-acoustique (mémoire acoustique et compréhension des mots parlés).

Les autres zones sont pareilles à la moitié droite du cerveau.

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Le cerveau vu du côté gauche, comme si la substance cérébrale était trans­parente et comme si l'on pouvait voir à travers la substance cérébrale les ventricules cérébraux ou cavités cérébrales. Nous voyons en haut — vert-bleu — les deux ventricules latéraux qui communiquent entre eux par le 3e ventricule, que nous voyons en-dessous. A partir du 3e ventricule, le liquide céphalo-rachidien peut s'écouler par l'aqueduc jusqu'au 4 e ventricule que nous voyons en bas à la hauteur du pont inférieur et du bulbe supérieur.

Les ventricules latéraux se composent des cornes antérieures (frontales), des cornes postérieures (occipitales) et des cornes inférieures ou tempora­les qui se situent en position extérieure à droite et à gauche dans les lobes temporaux.

Le système ventriculaire est tout entier en communication. C'est dans le plexus choroïdien des ventricules qu'est produit le liquide céphalo-rachidien. Ce liquide s'écoule par l'aqueduc dans le canal rachidien.

S'il arrive que l'aqueduc soit comprimé par suite d'une compression au mésencéphale ou au pont (tronc cérébral), le liquide céphalo-rachidien s'amasse dans le système ventriculaire des ventricules 1 à 3 et nous avons affaire à une hydrocéphalie. Qu'un foyer de Hamer au cerveau fasse au cours de la phase de guérison un processus expansif, il ne fait générale­ment qu'imprimer le ventricule latéral voisin. Dans le cas des leucémies juvéniles, il arrive souvent que l'ensemble du système ventriculaire soit à ce point comprimé (par l 'œdème généralisé de la moelle) que nous avons beaucoup de peine à reconnaître les ventricules sur le scanner cérébral.

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Ce schéma représente le squelette d'un poupon couché sur le dos qui se projette en position paraventriculaire sur la moelle des hémisphères céré­braux. Du fait qu'il faille s'imaginer le squelette du poupon couché sur le dos, le côté gauche du squelette se projette sur la moelle de l'hémisphère cérébral droit et vice-versa. Les foyers de Hamer des différentes sections de la moelle correspondent à des ostéolyses de la partie correspondante du squelette.

A chacune des aires de la moelle sont dévolues diverses teneurs spécifi­ques de conflit de dévalorisation de soi :

Moelle frontale (calotte et cervicales) : conflit de dévalorisation intellectuelle-morale ; fronto-pariétale (épaule gauche) : dévalorisation dans les relations mère/enfant ; droite : concernant d'autres personnes ; moelle paraventriculaire (dorsales et lombaires) : dévalorisation centrale de la per­sonnalité ; moelle dorso-temporale (bassin) : conflit hideux ou sexuel de dévalorisation ; occipital (jambe et pied) : conflit de dévalorisation de non-sportivité.

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Tableau schématique de l'aire corticale motrice (circonvolution précentrale, ou pré-rolandique) avec répartition des divers relais d'innervation motrice.

La motricité des orteils et des pieds est située en position interhémisphé­rique. A noter que l'aire insulaire est comme extravaginée : c'est là que se situe l'innervation motrice d'une part des organes branchiaux.

La disposition des deux côtés à droite et à gauche est semblable, mais pas identique ! Il en va de même des conflits, étant donné que le côté gau­che demeure le côté féminin et, d'ailleurs, il n'innerve que les « organes féminins », à savoir le larynx, le vagin, le rectum, la vessie pour moitié.

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Lorsqu'à l'avenir vous assisterez chez un patient à ce qu'il est convenu d'appeler une « attaque », il vous sera possible, grâce à cette esquisse, de prévoir exactement la localisation du foyer de Hamer pour le scanner céré­bral. Tous ces relais corticaux impliquent des peurs conflictuelles différen­tes. Ces peurs ont, au moment du DHS un impact cérébral sous forme de conflits biologiques, sans que le patient en soit conscient à cet instant.

Le langage clinique établit une distinction entre le « choc blanc » et le « choc rouge ». Le blanc se traduit par une paralysie au moment du DHS, généralement par un conflit para-central. Le choc rouge signifie toujours que le patient se trouve déjà dans la phase pcl et qu'une paralysie résulte de l'œdématisation du relais moteur. Dans ce cas, le foyer de Hamer peut se situer par exemple dans la moelle en-dessous du cortex et n'inclure que temporairement le relais cortical dans l 'œdème péri-focal.

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Ce schéma représente une coupe coronaire à travers le centre somato-sensitif de la circonvolution post-centrale.

En position inter-hémisphérique nous voyons de nouveau les orteils, le pied et les organes génitaux (testicules, pénis, lèvres) et sur le cortex crâ­nien la disposition est pareille à celle de la circonvolution pré-centrale, le cortex moteur. A noter là aussi dans l'insula la disposition quasi extrava-ginée du cortex. Là non plus la disposition n'est pas la même des deux côtés, mais les viscères signifient ici l 'œsophage, l'estomac (en partie), le foie (en partie), le duodénum (en partie), le pancréas (en partie) et la vessie (en partie). Là aussi les relais du cortex correspondent au point de vue conflictuel aux peurs, en position latérale droite, par exemple, la peur « territoriale » ou « la peur de contrariété territoriale ».

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Dans ce qu'on a l'habitude d'appeler une attaque, nous établissons de nou­veau une distinction entre le « choc blanc » et le « choc rouge ». Dans le premier cas, les patients sont livides, ils ont froid et sont en sympathicoto-nie. La perturbation de la sensibilité intervient à l'instant du DHS. Ils se trouvent donc dans la phase active du conflit. Dans le cas du choc rouge, les patients ont chaud, ils ont de l'œdème cérébral, ont de l'appétit, dor­ment bien et beaucoup, ils sont donc de toute évidence dans la phase pcl, à savoir la vagotonie. Les perturbations de la sensibilité, dont on ne s'aper­çoit généralement que lorsque le patient a de surcroît des paralysies, ne pro­viennent pas forcément d'un foyer de Hamer au cortex, comme dans le cas du choc blanc (généralement un conflit central ou para-central), mais elles peuvent avoir aussi pour origine un œdème sous le cortex, par exem­ple dans la moelle, et ne sont alors que passagères. Se méfier de l'épilepsie !

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Sur cet aperçu schématique nous voyons le centre de la motricité, la cir­convolution pré-centrale, en vert, le centre somato-sensitif, la circonvolu­tion post-centrale, en rouge vif. C'est à travers ces circonvolutions qu'ont été situées les coupes précédentes. En position occipitale extrême (à droite sur le cliché) nous voyons le cortex visuel, qui est en même temps l'aire des foyers de Hamer en cas de DHS avec conflit de peur dans la nuque.

L'aire corticale colorée en bleu est en réalité bien plus étendue car elle inclut aussi le cortex (invaginé) de l'insula. Dans le cas d'un DHS nous trouvons ici chez la femme le foyer de Hamer correspondant au cancer du col de l'utérus. Chez la droitière, il correspond aussi au conflit biologique féminin de frustration sexuelle, chez la gauchère il correspond à un conflit (masculin) de territoire, qu'elle ne peut faire qu'avant la puberté (comme enfant) ou après la ménopause.

Il convient de noter ici deux choses : 1. Il s'agit de donner au lecteur une notion topographique du cerveau pour

qu'il puisse s'y retrouver à peu près sur un scanner cérébral. 2. Sur ce schéma, où l'on retrouve pêle-mêle des aires conflictuelles, motrices

et somato-sensitives, il importe que le lecteur puisse se rendre compte que, par exemple, un relais que nous avons tenu jusqu'ici pour respon­sable d'une dysfonction motrice, est en même temps responsable d'une sphère conflictuelle à teneur spécifique. Nous pouvons même dire que toute les aires cérébrales sont « multi-fonctionnelles ». C'est ce qui expli-

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que que nous puissions voir des déficiences neurologiques déterminées correspondant à certaines teneurs conflictuelles.

Nous pouvons donc dire : un conflit sexuel chez une droitière fait un foyer de Hamer péri-insulaire, c'est-à-dire au cortex moteur ou somato-sensible latéral, là où se trouve par conséquent le centre associatif ou relais pour ce type de teneur conflictuelle, et, dans le cas d'un DHS, il fait en même temps un cancer du col de l'utérus.

Le cerveau a tout simplement une dimension de plus que nous ne pen­sions jusqu'ici.

Schéma des conflits de territoire masculins : bleu = cancer ulcératif coro­naire et cancer péricardique ; vert = cancer bronchique ; rouge = cancer ulcératif de l'estomac, cancer du foie et cancer de la vessie en partie. Au point de vue conflictuel, tous sont des conflits de territoire. Le cancer ulcé­ratif de l'estomac et du foie correspond davantage à un conflit de contra­riété territoriale. La cause principale du conflit territorial à ulcère coronaire avec infarctus du myocarde consécutif pendant la phase pcl, est située dans l'insula, qui est invaginée.

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Schéma mettant en évidence la différence entre peur frontale (bleue) et peur dans la nuque (rouge). La peur frontale est éprouvée par les hommes et les animaux lorsqu'ils voient venir la catastrophe de face (p. ex. une colli­sion frontale), sans pouvoir l'éviter. (« La catastrophe fonçait sur moi comme un rapide à grande vitesse et j 'étais incapable de faire quoi que ce soit pour l'éviter. ») La peur dans la nuque est une peur que nous avons de quelque chose qui arrive par derrière, nous épie, et peut frapper à tout moment. A chacune de ces peurs que nous éprouvons au cortex, il peut y avoir normalement une réaction simultanée du tronc cérébral si le DHS est vital, c'est-à-dire met en péril notre corps et notre existence et dans le cas d'un DHS générateur d 'un conflit de peur de la mort, ils peuvent pro­voquer des taches rondes au poumon (adénocarcinome endodermique des alvéoles).

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Coupe horizontale à travers le cerveau a et b : Cortex frontal gauche et droit - siège de la peur frontale.

c : Corps calleux, section frontale de la lame de substance blanche qui relie les deux hémisphères cérébraux,

d : Corps calleux, partie postérieure, e, f : Forceps gauche et droit. g, h : Cornes antérieures gauche et droite du ventricule latéral.

i : 3 e ventricule, j, k : Cornes arrière gauche et droite du ventricule latéral. 1, m : Thalamus gauche et droit. n, o : Cortex inter-hémisphérique gauche et droit, l'aire comprise à l'inté­

rieur des forceps est le relais des reins et des ovaires/testicules, p, q : Cortex visuel gauche et droit - siège de la peur dans la nuque.

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Coupe frontale à travers le cerveau au départ des cornes antérieures des ventricules latéraux

1, 2: Cortex inter-hémisphérique. 3, 4 : Cortex extérieur (fronto-pariétal). 5, 6 : Cortex insulaire (région péri-insulaire).

9, 10 : Cortex basai temporal. 11, 12 : Départ des cornes antérieures des ventricules latéraux.

13 : Capsule externe. 14 : Capsule interne. 15 : Corps calleux - principale liaison des deux hémisphères cérébraux.

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Ces coupes sont les « coupes standard » du scanner cérébral. On peut y ajouter des coupes verticales, ou à peu près verticales, que

l'on appelle coupes coronaires.

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Nota Bene : le cancer du foyer de Hamer au cortex de la circonvolution pré-centrale c'est la paralysie, car il n'émet plus de code moteur tant qu'il y a une activité conflictuelle.

Le cancer du foyer de Hamer au cortex somato-sensitif de la circonvo­lution post-centrale est la perturbation de la sensibilité, souvent accompa­gnée de nodosités de Recklinghausen, prolifération gliale de la gaine des nerfs, du fait que la ligne afférente menant au foyer de Hamer est bloquée.

Le conflit du centre de la motricité est la peur conflictuelle de la sidéra-tion, la peur de ne pouvoir prendre la fuite ou s'esquiver.

Le conflit du centre somato-sensitif est le conflit de la peur de ne pas remarquer ou de ne pas pouvoir sentir, c'est-à-dire la peur de ne pas perce­voir un danger en temps voulu, ce qui, dans la nature, est mortel et par extension la peur de perdre le contact corporel, la peur d'être laissé seul.

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17. La leucémie

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La leucémie aiguë et chronique

La leucémie figure évidemment au nombre des maladies du mésoderme, c'est-à-dire du feuillet embryonnaire moyen. Cette maladie, qui à vrai dire n'est pas une maladie indépendante, mais seulement le processus de guéri-son d'une maladie antécédente de la moelle osseuse, tire son nom du grec leuco = blanc et heima = sang, ce qui équivaut à maladie du sang blanc ou, autrement dit, signifie qu'il y a trop de globules blancs dans le sang. C'est vrai, sauf que le nombre, en soi, n 'a aucune importance pour la maladie. J'ai déjà eu l'occasion d'étudier des centaines de cas de leucémie chez mes patients, et j ' a i pu constater ceci :

Loi de la leucémie : 1. Toute phase leucémique est précédée d'une phase leucopénique. 2. Dans toute phase leucémique, le nombre absolu des leucocytes normaux

est toujours dans la norme. Les leucocytes normaux ne sont pas déran­gés par le nombre élevé de blastes, c'est-à-dire de cellules jeunes, qui ne sont pas arrivées à maturité.

3. La phase leucopénique précédant la phase leucémique équivaut à la phase active d'un conflit de dévalorisation de soi et de résorption du tissu osseux — ostéolyse — sur le plan organique. La solution de ce conflit de déva­lorisation de soi, la conflictolyse, relance l'hématopoïèse du sang blanc et du sang rouge, qui était arrêtée jusque-là : celle du sang blanc, des leucocytes, très rapidement, celle du sang rouge, des érythrocytes et des trombocytes, avec un retard de 3 à 6 semaines, que nous appelons retard érythropoïétique.

Je ne cache pas qu'en 1984, lors de la parution du livre de poche « Le cancer, maladie de l'âme », je croyais encore que la leucémie était une mala­die virale. Depuis, les cas étudiés m'ont permis de corriger cette erreur. La leucémie est la seconde partie d'un processus cancéreux.

En raison des nombreuses questions qui se pressent maintenant sur vos lèvres, je veux commencer par les dogmes que professait jusqu'ici la méde­cine traditionnelle.

La leucémie dans la perspective traditionnelle

Les dogmes de la médecine classique et de ceux — ils sont légion — qui s'arrogent le monopole d'une médecine soi-disant conforme aux règles d'école, sont très contradictoires.

On croit que les « cellules-souches », c'est-à-dire les cellules de la moelle osseuse qui fabriquent les globules blancs du sang, subissent une « altéra-

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ration cancéreuse » entraînant une production anarchique de globules blancs, ruinant l'organisme par des phénomènes secondaires et des « métastases leucémiques » susceptibles de faire alors des cancers tout à fait normaux.

On s'imagine que la nature de la leucémie est variable, qu'il peut y avoir alternance de leucémie lymphatique, myéloïde et monocytaire.

De plus, on est convaincu qu'il peut y avoir chez le même patient alter­nance de leucémies aleucémiques et leucémiques.

Selon la médecine traditionnelle, ni le psychisme, ni le cerveau, ni les os ne jouent un rôle quelconque dans la genèse de la leucémie.

La confusion des médecins qui s'arrogent le label de conformité aux règles d'école est totale quand on leur parle en tête à tête. Ils admettent sincère­ment n'y rien connaître du tout.

A la clinique pédiatrique de Cologne, un chef de service voulait faire croire à un père de famille que d'après les statistiques il était possible à l'heure actuelle de maintenir en vie jusqu'à 90% des patients atteints de leucémie. Réponse du père : « Mais, Docteur, c'est plutôt le contraire que je constate ici dans votre clinique. A ma connaissance vous ne pouvez même pas faire état de 10% de guérisons et, dans la classe d'âge de mon fils (9 ans) il n'y en a pas même un seul à en réchapper ». Le chef de clinique : « Oui, enfin, pas dans cette classe d'âge là, bien sûr ».

Au lieu de quoi, on poursuit imperturbablement les tests de nouveaux traitements chimio, qu'aucun médecin n'essaierait sur ses propres enfants. Et pendant ce temps, alors que cela devrait sauter aux yeux, il ne vient à l'idée de personne que les enfants, suivant leurs classes d'âge, manifestent des divergences psychiques en fonction de leur développement. Est-ce vrai­ment si difficile de tenir compte chez les petits patients de différences que le médecin constate tous les jours chez ses propres enfants ? Un bébé, un nourrisson, n'est pas « un petit enfant » et un enfant n'est pas un « petit adulte ».

La seule chose à laquelle on consente c'est d'écrire sur les altérations psychiques chez les leucémiques : travaux sadiques sur les tourments subis par les patients « pronostiqués » à mort, passant d'un désespoir à un autre, d'une peur panique aux affres de la mort, jusqu'à ce qu'ils partent enfin, « comme on s'y attendait ». Alors, haussant les épaules, les médecins disent : « De toute manière il était condamné, il n'y avait plus rien à faire, puisque d'après les statistiques... ils meurent tous ! »

Sur le plan thérapeutique il n 'a encore été découvert aucun médicament manifestant une quelconque supériorité statistique sur un autre. Si bien que lorsqu'un nouveau médicament est lancé sur le marché tout le monde se précipite dessus. On va même jusqu'à soumettre les pauvres patients à des traitements chimiothérapeutiques intralombaires par voie d'injections ou de perfusion. Et naturellement, aucun médicament ne peut avoir d'effet, du fait justement qu'on se contente de soigner les symptômes, au lieu de connaître les causes et de définir le traitement en conséquence. — En effet, la cause est une dévalorisation de soi psychique. Et à lui seul le diagnostic foudroyant « leucémie » ne peut que terrasser de nouveau le patient qui

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commence tout juste à se remettre de sa dévalorisation et à reprendre de l'assurance. Comment se fait-il donc que cette génération de médecins n'ait pas été en mesure de s'imaginer cela ?

Il est humiliant que les ex-collègues ne maîtrisent même pas le diagnos­tic corporel. C'est ainsi que dans aucune clinique universitaire allemande on ne fait faire de scanner cérébral aux patients leucémiques, et a fortiori de radios du squelette. Un jour que je réclamais à l'université de Bonn un scanner cérébral, les médecins n'ont fait que hocher la tête : à quoi bon un examen excentrique et aussi inutile ? Or, il faut savoir qu'aucun patient ne manifeste plus de symptômes cérébraux (envie de vomir, vertige, cépha­lées, obnubilation, etc.) que les leucémiques.

Il est stupéfiant aussi que tant de spécialistes hautement qualifiés ne se soient jamais aperçus que l'évolution de la leucémie n'est pas à propre­ment parler le processus morbide d'un malade, mais plutôt celui d'un con­valescent, qui se relève de sa maladie. — C'est que la « médecine moderne arrogante » ne s'intéresse pas aux diverses innervations végétatives, telles que la sympathicotonie ou la vagotonie. Elle regarde avec condescendance ces médecins de la forêt vierge, que rien, justement, n'intéresse autant que les choses psychiques.

Arguments à l'encontre du chaos dogmatique

1. Si les cellules immatures, les « blastes », qui sont entraînées dans le sang, étaient de véritables cellules cancéreuses, elles continueraient de présenter des mitoses. De toute évidence, elles ne le font pas ! Il leur manque par conséquent le critère que le dogme de la médecine traditionnelle exige d'une cellule cancéreuse, à savoir qu'elle puisse proliférer par division.

2. Nous ne trouvons nulle part dans le corps de « foyers cancéreux de leu­cocytes métastasiques » provenant de leucocytes disséminés ayant récu­péré la faculté de se multiplier par divison.

3. Néanmoins, d'authentiques foyers cancéreux, par exemple des taches rondes au poumon, qui en tant qu'adénocarcinomes sont d'origine endo-dermique, sont qualifiés carrément de « métastases leucémiques ». C'est complètement absurde : en effet, comment se pourrait-il que des blas­tes d'origine mésodermique, dont on sait par marquage radioactif qu'ils ne font jamais plus de division dans le corps, puissent produire au choix des cancers d'origine endodermique ou ectodermique ? C'est le mar-soin qui accouche d'un veau !

4. On n 'a jamais vu un homme mourir de blastes, si nombreux fussent-ils. En effet, les blastes meurent déjà au bout de quelques jours. Chez les centaines de patients qui se sont fait traiter selon mes conseils, les leucoblastes en nombre élevé pendant la phase de guérison sont retom­bés spontanément aux valeurs normales, sans le moindre problème et la moindre complication, une fois terminée cette phase de guérison. En réalité, le patient avait eu ces « valeurs normales » de « leucocytes nor­maux » pendant toute la phase leucémique.

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5. Quel que soit le nombre de blastes contenus dans le sang, le reste de « leucocytes normaux » est presque toujours en nombre suffisant pour repousser une infection bactérienne. Qu'y a-t-il donc de perturbant dans les blastes ? Ce ne sont que des déchets inoffensifs, l'accent étant mis sur le caractère inoffensif.

6. Les phénomènes observés à propos des blastes concordent avec la Loi d'airain du cancer, en vertu de laquelle des leucoblastes circulant dans le sang, et donc séparés nerveusement du cerveau, ne peuvent plus mani­fester de tendance à la mitose.

7. Ainsi donc, les « preuves négatives » sont irréfutables, et d'ailleurs on pourrait les multiplier indéfiniment. Mais de surcroît je suis en mesure de faire la démonstration de preuves positives en nombre illimité, car chaque cas doit se dérouler comme suit : a) Chaque patient leucémique doit avoir subi auparavant un conflit de dévalorisation de soi avec DHS suivi d'une phase de conflit actif, avec sympathicotonie. Chaque patient a dû trouver une solution à son conflit, une conflictolyse (CL), car la phase leucémique est le meilleur symptôme de la phase de guérison ! b) Tout patient doit avoir un foyer de Hamer plus ou moins circoncrit (chez les enfants : généralisé) dans la moelle du cerveau, à l'endroit précis dont relève la partie du squelette correspondant à la teneur du conflit (v. le dessin d'un petit enfant couché au chapitre 8 : « Le principe de la maladie cancéreuse selon la Loi d'airain du cancer »). c) Chaque patient présente pendant la phase active du conflit (phase Ca) des ostéolyses osseuses du système squelettique, ou bien (dans des cas sans gravité) du système lymphatique, avec dépression simultanée de l'hématopoïèse du sang rouge comme du sang blanc. Qu'intervienne une conflictolyse, il se produit alors une recalcification des ostéolyses accompagnée d'une forte œdématisation du tissu osseux et de fortes douleurs provoquées par la tension du périoste. Après la conflictolyse, au début de la phase pcl, l'hématopoïèse redémarre par une forte poussée. Il y a d'abord production excessive de leucocytes, en grande ou majeure partie inutilisables (blastes). Après le retard éryth-ropoïétique habituel de 4 à 6 semaines, il y a pareillement redémarrage de la production des érythrocytes et des thrombocytes, qui là aussi débute par un grand nombre de cellules de qualité inférieure, par exemple des érythrocytes à moindre capacité d'absorption de l'oxygène, entraînant une « anémie retardée avec leucémie simultanée » entre la conflictolyse et la normalisation du sang rouge. d) Toutes les numérations effectuées dans le sang périphérique pendant la phase leucémique sont objectivement fausses, pour la simple raison que la « médecine d'école » ne tient pas compte du fait que la vagoto-nie est, qualitativement, une phase tout à fait particulière. Du coup, elle ne prend pas en considération que pendant la phase vagotonique les vais­seaux sanguins périphériques ont bien plus de volume que pendant la

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phase sympathicotonique ou normotonique. L'hématocrite, par exemple, est le rapport des érythrocytes du sang à son volume total. Mais ce calcul ne vaut que tant que le volume vasculaire peut être estimé égal ou compa­rable à celui d'autres patients. Or, ce n'est pas le cas ! Il faudrait mettre l'hématocrite en relation avec le volume total du sang circulant, avec la quantité absolue d'érythrocytes dans le sang périphérique. C'est la seule comparaison licite, la seule relation valable. Ainsi, un enfant leucémique est en convalescence, c'est-à-dire en vagotonie, et si la numération indique 2,5 millions d'érythrocytes par mm 3 , il faut tenir compte du fait que les vaisseaux en vagotonie sont largement dilatés et qu'il y a par conséquent un volume sanguin deux fois plus élevé à la périphérie. De sorte qu'en réa­lité ce petit leucémique a, en chiffre absolu, autant d'érythrocytes dans son système vasculaire qu'une personne « normale »: mais jusqu'ici, pourtant, il était jugé « gravement anémique ». Sa fatigue conditionnée par la vago­tonie devenait par erreur d'interprétation, une « fatigue anémique », on lui administrait des transfusions dont en fait il n'avait pas besoin, dont il n'avait besoin que pour des « raisons dogmatiques ». En effet, il n'est pas du tout nécessaire que le patient soit en mesure de fournir des perfor­mances physiques qu'il ne peut effectuer que lorsqu'il ne se trouve pas en vagotonie : il faut au contraire qu'il se repose et attende la phase de guéri-son, qu'il se ménage comme le fait aussi tout animal. Les valeurs si « objec­tives » de la formule hématologique étaient en réalité une pieuse imposture, parce qu'elles ne tenaient pas compte du facteur le plus important.

Maintenant, j 'attends naturellement de votre part, chers lecteurs, toute une salve de questions, dont celle qui vous tient le plus à cœur : pourquoi donc, ou de quoi, meurent donc les gens atteints de leucémie ?

Réponse : Presque personne ne meurt de leucémie, chez nous. 90% des patients meurent pour des « raisons iatrogènes », c'est-à-dire d'une pré­tendue thérapie, qui en fait n'est qu'une pseudothérapie, ou bien par non-traitement iatrogène des complications normales. Pratiquement aucun ani­mal ne meurt de leucémie quand on le laisse en paix.

En effet, la leucémie, il faut que j'insiste de nouveau là-dessus, est en fait le meilleur signe de guérison du conflit préalable de dévalorisation de soi. Il est absurde de considérer une guérison comme une maladie.

Mais qu'en est-il du reste des complications ? Ainsi donc, tandis que la leucémie a déjà la conflictolyse derrière elle

— sinon elle ne serait pas leucémique, — les conflits de dévalorisation encore à l'état actif ont encore cette conflictolyse devant elles. Une fois que l'on est en présence d'une leucémie, la complication résultant de l'impossibilité de résoudre un conflit de dévalorisation de soi, ne se présente pas, du fait justement que c'est la solution du conflit qui a transformé la dépression de la moelle osseuse en « leucémie » c'est-à-dire en production luxuriante des éléments figurés du sang pendant la phase de guérison.

En admettant, ou à supposer que la solution du conflit demeure cons­tante, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas de récidive, ni non plus de dévalorisa-

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tion provoquée par un diagnostic et un pronostic pessimiste, il reste essen­tiellement 3 types de complication :

1. Anémie et thrombopénie Le retard érythro-trombopoïétique au cours des 6 premières semaines consécutives à la conflictolyse : Il est possible que le patient meure au cours de la phase de guérison (phase pcl) d'une anémie ou d'une hémorragie due à une thrombopénie. Sous les conditions cliniques d'un hôpital, ces complications ne posent nor­malement pas de problème. Pour le moment ce n'est plus qu'un pro­blème d'ignorance.

2. Fracture spontanée Si le conflit de dévalorisation de soi a duré longtemps, il se peut que les ostéolyses du système squelettique aient pris de telles proportions qu'il se produise des fractures spontanées. Les plus redoutables à mon avis sont celles qui entraînent une lésion du périoste. Il se produit alors de soi-disant sarcomes, une prolifération osseuse dans le tissu, qui bien qu'inoffensive en principe, peut susciter des, problèmes mécaniques con­sidérables. Mais à condition d'établir un diagnostic correct et d'avoir la compétence requise, cela ne devrait pas poser de problèmes insurmon­tables. Là aussi, le plus gros problème est celui de l'ignorance des médecins.

3. Tuméfaction cérébrale dans la moelle Au cours de la phase de guérison nous voyons — dans toute maladie cancéreuse — une tuméfaction cérébrale dans la zone du foyer de Hamer, à savoir par une analogie exacte avec les parties du squelette concer­nées, dans la moelle du cerveau. Cette tuméfaction peut conduire pas­sagèrement à un état précomateux ou même comateux chez le patient (coma cérébral). Cet état intervient d'autant plus facilement que le patient, comme il est courant actuellement, est gorgé de liquide 24 heu­res sur 24 (perfusion). Mais ces complications de type passager sont cli-niquement faciles à contrôler par des produits sympathicomimétiques, de la cortisone, de la péniciline, etc. Là aussi, l'ignorance des médecins est le plus grand handicap.

Dès que par simple ignorance ou malveillance on intervient dans le pro­cessus biologique de guérison par intoxication chimique et bombe au cobalt, infligeant ainsi des préjudices durables à la moelle osseuse et aux glandes génitales, on multiplie les possibilités de complication, du fait qu'en plus de la dépression hématopoïétique due aux conflits, la moelle osseuse doit encore venir à bout des lésions toxiques extrêmement graves provoquées au niveau des cellules-souches de la moelle osseuse. Tout cela me fait pen­ser aujourd'hui aux supplices les plus cyniques infligés par les tortionnai­res de l'Inquisition. Celui qui a inventé cet instrument de torture qu'est la chimio, mérite qu'on lui dresse un monument en enfer : vouloir guérir un homme malade en le rendant plus malade encore, et tout cela dans une ignorance cynique !

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La castration toxicogène et radiogène a un effet particulièrement déva­lorisant.

Que l'on s'imagine — le lecteur voudra bien m'excuser cet exemple — un cerf, maître de son territoire, que l'on a châtré et qui devrait malgré tout retrouver son assurance, la conscience de sa propre valeur. C'est impos­sible. Il lui est également devenu impossible de défendre le territoire qui lui appartenait jusque-là. Si, pour une raison ou une autre il avait déjà perdu son assurance auparavant, à la suite d'une dévalorisation de soi, ce conflit va encore s'accroître, s'élever en puissance. Il en va de même chez les humains. Seule une médecine ignorante, qui croyait devoir appliquer aux maladies un traitement symptomatique en fonction des symptômes et voyait dans le cancer une tumeur diabolique, qu'il s'agissait d'extirper par le fer rouge, le poison et le bistouri, comme au temps de l'Inquisition médiévale : seule une « médecine primitive » symptomatique pouvait pratiquer ce cyto-diagnostic emphatique et primitif, sans tenir compte du psychisme et du cerveau des patients.

Lorsque j 'étais étudiant, on nous avait appris que les patients atteints de leucémie avaient toujours le même type de cellule, c'est-à-dire une leu­cémie lymphoblastique, une leucémie myéloblastique, une leucémie indif­férenciée, une leucémie promyélocytaire, une leucémie monocytaire, etc. Tout cela était inexact, comme on peut le vérifier aujourd'hui dans n'importe quel manuel. Les types de cellules varient. Pourquoi en est-il ainsi ? Je ne puis que former des conjectures. Je présume que cela dépend de la constel­lation du conflit et de la localisation qui s'ensuit des ostéolyses. Ce que personne n'arrive à comprendre c'est pourquoi cette connaissance, qui est maintenant généralisée, n 'a pas incité depuis longtemps les hématologues et les cancérologues à reconnaître publiquement la faillite et l'absurdité de leurs dogmes. En effet, si la leucémie était déclenchée par une « cellule deve­nue anarchique », on a de la peine à comprendre pourquoi cette cellule-souche ferait constamment des enfants différents. Ces dogmes de la méde­cine soi-disant conforme aux règles d'école ne constituent pas un système, comme veulent bien le croire ceux qui s'y conforment, mais un « non-système », une absurdité, ces fameux « habits neufs de l'empereur », aux­quels tout le monde croit, sans jamais les avoir vus, tout comme les cellu­les cancéreuses circulant dans le sang, que personne non plus n 'a jamais vues, mais dont tout le monde est néanmoins tenu de croire qu'elles doi­vent produire de soi-disant « métastases », à savoir des métastases toujours totalement différentes au point de vue histologique et dérivant même de feuillets embryonnaires totalement différents !

Phase Ca Déval. de soi Processus cérébral Panmyélophtisie Moelle

Phase pcl Revalorisation par Oedème de la moelle Panhématopoïèse avec solution du conflit du cerveau, signe de retard du sang rouge

guérison

Nous allons maintenant parcourir systématiquement les différents sta­des d'évolution de la dévalorisation de soi, des foyers de Hamer corres-

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pondant dans la moelle du cerveau et des ostéolyses des os. Mais aupara­vant il convient de mentionner une particularité importante du fait que la leucémie est traitée dans la pratique médicale comme un chapitre autonome, en raison justement de sa grande importance, bien qu'il faille, à vrai dire, la traiter tout simplement parmi les maladies cancéreuses du feuillet embryonnaire moyen.

Le feuillet embryonnaire moyen, ou mésoderme, est en effet celui qui dans le corps tout entier est responsable de la cicatrisation des blessures. Par conséquent, même lorsqu'il s'agit de tumeurs cancéreuses dérivées de l'endoderme ou de l'ectoderme, la guérison par cicatrisation, encapsule-ment, etc., est assumée par le tissu conjonctif du mésoderme. « Seule » la guérison proprement dite par œdématisation péricarcinomateuse est assu­rée par le feuillet embryonnaire correspondant.

La faculté de « régénération cicatricielle » ou de formation de chéloïde est propre à toutes les cellules mésodermiques. C'est la raison pour laquelle l'ensemble des maladies cancéreuses des organes du feuillet embryonnaire moyen évolue de façon nettement différente de celles des deux autres feuil­lets embryonnaires. Dans le cas des os, par exemple, pendant la phase de conflit actif, d'ostéolyse, il y a résorption des cellules, du tissu osseux, tandis que lorsqu'il sagit de cancers du feuillet embryonnaire interne ou externe, on observe pendant cette phase active une multiplication des cellules par prolifération cellulaire. Ce qu'il y a de typique dans la phase de conflit actif du cancer des os c'est la nécrose, alors qu'en revanche, pendant la phase de guérison (phase pcl) on assiste à une prolifération très bien organisée de cellules de cal. A elle seule, la préparation histologique ne permet pas aux histologistes d'établir une distinction entre le cal qui soude les deux frag­ments d'un os fracturé et la recalcification d'ostéolyses provoquées par le cancer des os.

Comme me l'assurait récemment un professeur de pathologie, la déci­sion est prise en fonction des radios : autant dire que l'examen histologi­que est pratiquement superflu. En fait, la prolifération des cellules conjonctives ou des cellules osseuses au cours de la phase de guérison est tout à fait normale. Néanmoins, les histologistes parlent alors de sarcome, surtout lorsque cette prolifération du tissu conjonctif est surabondante et un peu excessive (v. sarcome).

En réalité — je tiens à bien le spécifier —, cette prolifération exagérée n 'a en principe rien de pathologique : dans la mesure où elle ne gêne pas, ne pose pas de problème mécanique en coinçant ou en étranglant des nerfs, des artères, etc., c'est plutôt une question d'ordre cosmétique et esthéti­que, qui ne compromet pas le bien-être et la santé du patient. Au fond, c'est comme une grosse cicatrice, une chéloïde cicatricielle. Sur le plan psychi­que, bien des gens ont du mal à supporter un « excès » anodin, qui par ailleurs, ne gêne pratiquement jamais les animaux.

Ainsi, la leucémie est, à tout prendre, une sorte de prolifération sarco­mateuse des cellules sanguines. A cette différence près que les cellules en surnombre et immatures, présentant des déficiences qualitatives, sont éli-

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minées de l'organisme au bout de quelques jours. Pendant la phase active du conflit (phase ca), l'état de sympathicotonie provoqué par le court-circuit au cerveau fait que les cellules-souches de la moelle osseuse demeurent long­temps en dépression hématopoïétique, si bien qu'elles finissent par ne plus produire du tout de cellules sanguines. Nous appelons cela une panmyé-lophtisie, c'est-à-dire une phtisie de la moelle osseuse. La conflictolyse ren­verse la vapeur. Les freins sont débloqués ou desserés, une puissante impulsion fait redémarrer la production de la moelle osseuse. Mais cette hématopoïèse, au début, se met à débiter principalement de la marchan­dise de rebut, les blastes, c'est-à-dire des cellules jeunes et immatures, les plus anodines et les plus inoffensives qui soient ! Affirmer le contraire serait une contre-vérité, car on ne peut citer un seul dommage causé par les blas­tes. Avec le temps, la qualité de ces cellules, qui tout d'abord laissait à désirer, va en s'améliorant de plus en plus et, au bout de quelques mois, la moelle osseuse a de nouveau maîtrisé l'érythropoïèse. A condition, bien sûr, que la solution du conflit tienne bon et que l 'on maîtrise les complications pos­sibles (anémie passagère, tuméfaction cérébrale, ostéalgies).

Si les phases de conflit actif et les phases pcl alternent fréquemment et à court terme, comme c'est souvent le cas dans la vie quotidienne, face aux réalités imprévisibles, alors, les hématologues parlent — naturellement sans pouvoir se l'expliquer — de « leucémie aleucémique », ce qui veut dire : les premiers signes d'un essor leucopoïétique apparaissent déjà sous forme de blastes, surtout dans la moelle osseuse, mais le nombre des leucocytes est dans l'ensemble assez réduit. Les hématologues n'ont encore jamais rien compris à cette singulière combinaison, ce qui n'a rien d'étonnant d'ail­leurs, car à moins de tenir compte de la situation conflictuelle, personne ne peut s'y retrouver.

N.B. La leucémie est la seconde partie d'une maladie, à savoir la phase de guéri-son (pcl) après la solution du conflit. Au plan psychique : état après le conflit de dévalorisation cérébral : foyer de Hamer dans la moelle du cerveau organique : guérison après l'ostéolyse des os et le carcinome

des ganglions lymphatiques, prolifération du tissu conjonctif après blessure, qui constitue une sorte de dévalorisation localisée).

L'ostéosarcome et le lymphosarcome sont une sorte de guérison excessive, luxuriante, après dévalorisation ou blessure préalable. Le sarcome conjonctif correspond à l'évolution leucémique, sans modifi­cation de la formule sanguine.

Ce schéma n'est pas un modèle, un programme intellectuel, il est rigou­reusement verifiable et démontrable dans chaque cas individuel.

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C'est donc une loi biologique. En d'autres termes, cela signifie sur le plan ontogénétique :

tous les sarcomes dérivent du feuillet moyen de l'embryon, du méso­derme, ils constituent par conséquent une unité.

psychique : tous les sarcomes du tissu conjonctif et des os sont la phase de guérison consécutive à la solution d'un conflit de dévalorisation de soi. Les con­flits les plus forts provoquent des ostéolyses, les moins forts des Ca des ganglions lymphatiques, ou lysarcomes. Les plus faibles avaient provo­qué des altérations de vaisseaux et de tissus conjonctifs.

cérébral : les aires correspondantes sont toutes localisées dans la moelle : plus la localisation est craniale dans l'organisme, plus elle est frontale au cer­veau (moelle), plus elle est caudale dans l'organisme, plus elle est occi­pitale au cerveau. Ainsi, la tête et les bras ont leurs aires correspondantes dans une région frontale, les jambes dans, une région occipitale.

organique : au nombre des organes atteints figurent tous les organes de support qui dérivent du feuillet moyen, le mésoderme. Ils ont tous leurs aires cor­respondantes dans la moelle du cerveau. Tous sont atteints facultative­ment lors d'une dévalorisation, en fonction de l'association qui se produit à ce moment-là : os, ganglions lymphatiques, vaisseaux, tissus con­jonctifs.

De même, la distinction entre leucémies aiguës et chroniques ne se com­prend que si l 'on sait tenir compte dans chaque cas de la situation conflic­tuelle spéciale : les leucémies résultent d'un conflit de dévalorisation de soi aigu et dramatique, il s'agit généralement d'une affaire ou d'un problème unique, qui demeure conflictuel pendant un certain temps, tandis que les leucémies chroniques résultent de conflits qui dans l'intervalle ne sont pas un thème d'actualité et passent au second plan, mais qui refont surface de temps en temps. Je vous en donnerai quelques exemples.

Je renonce délibérément à passer en revue les différentes formes de leu­cémie dans le style pratiqué jusqu'ici dans les manuels classiques, d'autant plus que les différents types de leucémie peuvent varier, comme je l'ai déjà mentionné. Si je sais un jour quelles différences d'ordre psychique et céré­bral il convient de chercher — à supposer qu'il faille en chercher — par derrière, je m'en occuperai volontiers. En attendant, je présume simple­ment que les leucémies aiguës et chroniques sont étroitement apparentées au système lymphatique, qu'elles ont généralement pour cause une déva­lorisation de soi d'un moindre degré de profondeur.

A noter d'ailleurs que la moelle du cerveau est la seule région que j ' a i découverte jusqu'ici, où les transitions entre conflit de dévalorisation de soi déclenché par un DHS et une dévalorisation de soi plus progressive soient courantes. Cette façon moins brutale de se dévaloriser est ce qu'on appelle

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aussi décalcification ou déminéralisation. Chez les adultes, on arrive encore à établir à peu près une distinction, du fait que dans le cas de la dévalorisa­tion de soi déclenchée par un DHS, l'aire de la moelle œdématisée pendant la phase de guérison est circonscrite, alors que la déminéralisation en dou­ceur est plus diffuse. La distinction est plus difficile lorsqu'il s'agit d'un enfant ou de jeunes patients, dont la réaction est le plus souvent générali­sée, même lorsqu'il s'agit d'une dévalorisation de soi déclenchée par un DHS : il faut dire que dans ce cas l'aire conflictuelle n'est pas bien cir­conscrite, elle non plus, mais généralisée, ce qui correspond bien d'ailleurs à la sensibilité enfantine. (« Maman m'a rossé, elle m'a pris en grippe, je suis devenu sa bête noire. »)

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La thérapie de la leucémie La thérapie de la leucémie peut être divisée tout d'abord en 2 groupes importants :

1. La thérapie pendant la phase préleucémique de conflit actif, ou autre­ment dit : la thérapie du cancer des os dans la phase de conflit actif, ce qui se traduit sur le plan hématopoïétique par : l'anémie la leucopénie = panmyélophtisie (phtisie de la moelle des os ou dépression) la thrombopénie

2. La thérapie de la phase leucémique postconflictolytique, la phase de gué-rison après la solution du conflit de dévalorisation, la phase de recalci­fication après le cancer des os. Ce qui se traduit sur le plan hématopoïétique par : a) premier stade : directement après la CL il y a encore de l'anémie,

de la leucopénie et de la thrombopénie. b) second stade : il y a encore de l'anémie, mais déjà de la leucocytose,

mais il y a encore de la thrombopénie. C'est à ce stade que la plupart des leucémies sont découvertes, du fait que les patients sont abattus et las !

c) troisième stade : d'habitude 4 à 6 semaines après le début de la leu­cocytose la production des érythrocytes et des thrombocytes com­mence à entrer en ligne de compte, mais une grande partie des cellules rouges sont encore immatures et par conséquent leur capacité fonc­tionnelle est déficiente.

d) quatrième stade : production luxuriante de cellules sanguines blan­ches et rouges, pan-polycitémie vera.

e) cinquième stade : normalisation des conditions aussi bien dans le sang périphérique que dans la moelle osseuse.

Ce sont là les stades habituels de l'évolution : en principe cela se passe ainsi pour tout conflit de dévalorisation de soi déclenché par un DHS suivi d'une période de conflit actif avec phase postconflictolytique, pour autant qu'il y ait une solution du conflit. D'ailleurs, la dernière phrase est la con­dition indispensable pour qu'intervienne la « chance d'une leucémie » ! Ces stades d'évolution sont en principe identiques pour l 'homme et l'animal. Il s'agit là de l'évolution biologique dans le cas le plus favorable. Une fois que l'on connaît ce mode d'évolution biologique, la thérapie de la leucé­mie est relativement simple et couronnée de succès. Vous ne tarderez pas à vous en apercevoir vous-mêmes ! Néanmoins, il n'est pas judicieux de ne vouloir traiter que la seconde partie de la maladie, à savoir la phase de guérison, étant donné que la première partie, à savoir la phase active du conflit, peut revenir à tout moment. D'autre part, la durée du conflit, par exemple, et l'intensité du conflit, nous en disent long sur la durée pro­bable des stades leucémiques, si nous avons la chance, nous autres méde­cins, de tomber sur une leucémie — où l'individu a déjà résolu lui-même

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Le schéma ci-dessus doit montrer que toutes les cellules sanguines provien­nent de la même cellule-souche. Cette cellule-souche se trouve dans la moelle osseuse, le centre de fabrication du sang de notre organisme. L'ensemble du processus s'appelle hématopoïèse (de haima, sang, et poiein, faire).

Jusqu'à ce jour on n'est pas encore tout à fait d'accord sur le point de savoir où exactement et par quoi sont fabriqués les lymphocytes. Les lymphocytes sont censés voir le jour dans le système lymphatique (la rate et les ganglions lymphatiques, certains y ajoutent à tort le thymus), mais à partir de cellules-souches immigrées de la moelle osseuse. On n'est pas encore d'accord non plus sur le lieu de fabrication du sang au cours de

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son conflit de dévalorisation de soi —, il faut que nous sachions tout avec précision : à quelle époque a eu lieu le DHS, quelle était en particulier la teneur du conflit ? Combien de temps a duré le conflit, quelle était son intensité ? Y a-t-il eu des phases où l'intensité du conflit était atténuée ? Y a-t-il eu déjà auparavant des phases de solution du conflit, qui furent suivies de nouveau de récidives du conflit ? A quel moment a eu lieu la dernière solution du conflit ? Le conflit est-il résolu définitivement ? Quand le patient a-t-il retrouvé l'appétit ? A partir de quand a-t-il pu dormir de nouveau ? Depuis quand a-t-il de nouveau les mains chaudes ? A partir de quand a-t-il eu la sensation de compression cérébrale (la tête qui éclate) ? Il convient de recueillir soigneusement les données cliniques de manière à avoir un aperçu aussi complet que possible. — Et l'impératif suprême, dans tout cela, c'est obligatoirement et à juste titre, parce que c'est vrai : « Sur­tout pas de panique ! La plupart survivent, pourvu qu'on s'y prenne comme il faut ! » En effet, le patient leucémique est déjà un roi, vu que de toute évidence il a déjà résolu son conflit !

Nous allons donc nous occuper sérieusement de chacune des phases et des stades, parce que je sais fort bien à quel point, chers lecteurs, vous brûlez d'apprendre en détail comment cela doit se passer.

Mais auparavant nous allons exposer schématiquement comment fonc­tionne l'hématopoïèse :

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l'ontogenèse. Entre le 2e et le 8e mois de grossesse le foie et la rate partici­peraient aussi à l'hématopoïèse, mais seraient ensuite remplacés définiti­vement par la moelle des os. Mais au cours des périodes où la moelle des os est censée ne pas pouvoir fabriquer de sang, le foie et la rate auraient pris la relève hématopoïétique. C'est ce que l'on imaginait jusqu'ici. Mais j 'estime que sur un certain nombre de points cette conception est erronée. Dès le départ l'hématopoïèse a toujours été une tâche dévolue au feuillet embryonnaire moyen, et il en est toujours de même à présent. La rate et les ganglions lymphatiques sont des organes dérivés du mésoderme. Qu'ils aient été ou soient en mesure de fabriquer des cellules-souches est tout à fait concevable. Je ne puis pas le concevoir pour le foie et le thymus, qui sont tous deux des organes de l'endoderme. En effet, que des cellules-souches mésodermiques puissent immigrer dans un organe endodermique est cer­tes théoriquement possible, puisqu'en fait des vaisseaux sanguins d'origine mésodermique ont bien immigré aussi dans chaque organe, mais j ' a i de la peine à le concevoir pour ce qui est de la détermination fonctionnelle.

Quoi qu'il en soit, c'est une discussion purement académique. Et pour notre propos il est même secondaire de savoir si toutes les cellules sangui­nes sont fabriquées dans la moelle osseuse, ou si les lymphocytes dérivent des tissus lymphatiques, étant donné justement que la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques sont cérébralement voisins au double point de vue des conflits et de la localisation des foyers de Hamer au cerveau.

Toutes ces cellules sanguines dérivées de la cellule-souche peuvent être numériquement excédentaires. Jusqu'ici on n'avait pas remarqué ni su que cet excédent n'était que passager et que la plupart des cellules excédentai­res étaient immatures, présentaient une déficience fonctionnelle et n'étaient par conséquent que du rebut. En effet, comme nous l'avons déjà remar­qué à propos des leucocytes de constitution morphologique normale dans le cadre de la leucémie, il semble que l'organisme veille constamment à ce qu'il y ait suffisamment de leucocytes normaux, quel que soit le nombre de blastes en supplément.

Nous trouvons donc : — une érythrocytémie : quand il y a trop d'érythrocytes — une leucémie myéloïde : quand il y a trop de granulocytes — une leucémie monocytaire : quand il y a trop de monocytes — une leucémie lymphocitaire : quand il y a trop de lymphocytes ou de

lymphoblastes — une thrombocytose : lorsqu'il y a trop de thrombocytes (très rare, jugée

inoffensive jusqu'ici).

Par conséquent, outre la multiplication des leucocytes, la leucémie, il y a aussi la multiplication des érythrocytes, l'érythrocytémie, ou érythré-mie, qui elle aussi est considérée comme une maladie, mais qui n'est en réalité que la phase de guérison luxuriante du sang rouge, lorsqu'une fois résolu le conflit de dévalorisation de soi, l'anémie a fait place à l'érythré-mie et à la leucémie. Cette cumulation des deux, qui se produit habituelle-

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ment au moins à court terme à la fin de tout processus de guérison, est ce que l'on appelle pan-polycythémie : la médecine traditionnelle y voit éga­lement une maladie et prescrit par conséquent un traitement aux cystotati-ques, témoignant ainsi d'une ignorance totale des relations de cause à effet.

Cette digression, qui m'a amené à passer en revue les conceptions défen­dues officiellement par la médecine traditionnelle, n'avait d'autre but que de vous aider à classer tant bien que mal les diagnostics dont on vous fait part aujourd'hui. En réalité, ces diagnostics sont naturellement absurdes et les pronostics effectués dans l'ignorance des relations de cause à effet, le sont évidemment encore bien davantage : pour la médecine tradition­nelle, tout ce qui est excessif ou insuffisant dénote la maladie. Mais en fait, s'il est vrai que l'on ne peut pas encore qualifier de normale une phase de guérison, on ne peut déjà plus la qualifier de morbide. En effet, tout pro­cessus de guérison est en principe un événement positif, fort réjouissant, même si, en raison de l'ignorance médicale on peut mourir des complica­tions, notamment de complications iatrogènes, c'est-à-dire provoquées par le médecin.

Après coup, vous vous rendez mieux compte à quel point il était insensé de vouloir établir un classement purement morphologique d'une maladie présumée en fonction d'un excédent ou d'une insuffisance d'un quelcon­que type présumé de cellules, sans compter que le type de cellule était capable de changer ensuite, de se métamorphoser chez la même personne (en pas­sant par exemple de la leucémie myéloïde à la leucémie lymphocytaire, et vice-versa), et de s'imaginer ensuite qu'il fallait « normaliser » de force, au lieu d'attendre patiemment qu'après la longue sécheresse de la moelle osseuse provoquée par la phase active du conflit avec dépression de la moelle osseuse, la production luxuriante de cellules immatures et défectueuses pen­dant la phase de guérison se soit calmée et que la moelle osseuse se soit remise sagement, comme par le passé, à ne plus produire que des cellules « normales ». Mais pour cela il aurait fallu d'abord savoir que la leucémie est une phase de guérison bénéfique ! Et pour cela il aurait fallu commen­cer par savoir ce qu'est une vagotonie de guérison ! Et pour cela il aurait d'abord fallu savoir ce que dit la Loi d'airain du cancer. Mais il y a six ans déjà que cette Loi d'airain est boycottée systématiquement et fait l'objet d'un black-out total !

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1. La thérapie dans la phase active du conflit, la phase préleucémique

N.B. La condition préalable à toute thérapie judicieuse de la leucémie est la reconstitution rétrospective de l'événement conflictuel, qui s'est déroulé avant la phase leucémique. A cet effet il est indispensable de dresser un tableau synoptique de toutes les données et symptômes psychiques, cérébraux et organiques disponibles, relatifs à la genèse et à l'évolution de l'événement conflictuel !

Il ne m'est pas possible de soigner une leucémie sans être au courant de la maladie proprement dite, qui a précédé la leucémie. Cette connaissance me fournit quantité de points de repère importants : d'abord sur le plan psychique : le plus important est toujours dé connaître le DHS ! Il me ren­seigne sur la durée maxima du conflit et sur sa teneur.

Après quoi, l'essentiel est de connaître l'évolution du conflit, et en par­ticulier son intensité.

Ce qui compte ensuite c'est de savoir exactement à quel moment est inter­venue la conflictolyse. Il faut toujours qu'elle précède la leucémie, sinon le patient n'aurait pas de leucémie.

Viennent ensuite les points de repère cérébraux : Si l'on dispose d'un scanner cérébral, sa connaissance est fort avanta­

geuse. Il peut indiquer si en sus de la dévalorisation de soi il y a eu encore un conflit de territoire ou, par exemple, un conflit de peur dans la nuque, voire même un conflit central — notamment par comparaison avec les scan­ners cérébraux pendant la phase leucémique !

Puis les points de repère organiques : Il est très utile de connaître les résultats des analyses successives du sang,

l'évolution des valeurs sanguines pendant la phase active, de savoir à par­tir de quand on a éventuellement constaté une anémie (passée généralement inaperçue), à quel endroit on a éventuellement déjà remarqué des osteoly­ses sur des radios du squelette, quelle a été l'importance de la leucopénie et de la thrombopénie. Tout médecin doit avoir l'étoffe d 'un détective ! Il vaut la peine de faire cet effort, sans compter que c'est passionnant ! Mais l'essentiel c'est que cela aide le patient en favorisant une confiance fondée objectivement. Il ne tarde pas à coopérer activement, parce qu'il a le sentiment de pouvoir travailler utilement à sa propre thérapie !

Il importe de toujours avoir clairement conscience de « la chance qu'est la leucémie » !

En effet, quelle chance il a le patient leucémique si on le compare à celui dont le conflit est encore actif et qui a le cancer des os : il a déjà atteint la phase post-conflictolytique ! Il est tout à fait légitime de souligner l'aspect

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positif de cette évolution favorable, car le patient y puise à juste titre des raisons d'espérer. Les conceptions périmées d'une leucémie considérée comme une maladie mortelle des blastes pernicieux, qu'il fallait extirper comme au moyen âge par le glaive, le poison et le feu au milieu de tour­ments, toutes ces vieilles histoires horribles doivent être dénoncées comme les séquelles d'une époque entachée par la bêtise et l'arrogance de tortion­naires sans scrupules, mais qui, nous l'espérons, est désormais définitive­ment révolue.

Quant à vous, médecins, gardez-vous bien de prendre à la légère cette première partie du traitement de la leucémie ! Cela aurait des conséquen­ces fâcheuses pour les pauvres patients que vous voulez justement aider. Tandis qu'aujourd'hui on ne se presse pas au portillon pour soigner les patients atteints de leucémie, parce qu'ils sont considérés comme voués à la mort — « le mieux que l'on puisse leur souhaiter, c'est que ce soit bien­tôt fini » —, on verra bientôt les médecins se disputer les « cas » aussi inté­ressants que celui d'un patient leucémique !

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2. Thérapie de la phase postconflictolytique, leucémique

La phase de guérison après la solution du conflit de dévalorisation de soi La phase de recalcification après le cancer des os.

Le premier stade

Immédiatement après la CL, il y a encore de la pancytopénie, c'est-à-dire une diminution globale des érythrocytes, leucocytes et thrombocytes, et donc un cumul d'anémie, de leucopénie et de thrombopénie.

Si ce premier stade est dangereux pour les ignorants, le médecin pur sang est confronté à une tâche exaltante. Il arrive souvent que l'hémogramme du patient révèle une anémie intense. Jusque-là les vaisseaux étaient con­tractés dans la sympathicotonie permanente.

Les rares érythrocytes et la faible concentration en hémoglobine suffi­saient à peine pour ce faible volume vasculaire.

Mais du fait de la conflictolyse, l'organisme se trouve maintenant bran­ché en vagotonie, les vaisseaux sont dilatés et tous les patients, même ceux qui n'ont pas d'anémie, se sentent très à plat dans cette phase postconflic­tolytique. Ceux qui de surcroît ont une (grave) anémie sont si las et épuisés qu'ils restent allongés. Le médecin ne peut pas ne pas constater que le patient est malade, bien qu'il soit justement en train de recouvrer la santé. Le taux de l'hémoglobine et le nombre des érythrocytes ont apparemment chuté, mais en réalité il n'y a que diminution de la concentration, le sang est for­tement dilué, du fait que le volume vasculaire a triplé, ou même quintuplé en raison de la dilatation des vaisseaux. Le déficit volumétrique est com­blé par la production de sérum. Il n'y a donc aucune raison de s'inquiéter. Le sang n'a pas diminué, il est seulement dilué. Pour compenser la baisse de concentration hémoglobinique et obtenir ainsi un degré d'oxygénation équivalent, il faudrait que le cœur batte plus vite, que le débit cardiaque, le volume sanguin minute, soit plus élevé. Mais le cœur s'y refuse, car le conflit est maintenant résolu, la bataille a été livrée et l'organisme est branché sur la récupération pour être mieux à même de panser les plaies reçues au cours de la bataille !

En synchronisation avec la solution du conflit psychique, le cerveau ordi­nateur a lui aussi renversé la vapeur. Là aussi la guérison commence par une tuméfaction du, ou des foyers de Hamer dans la moelle du cerveau.

Et bien que le patient ait l'air épuisé et complètement à plat, la conflic­tolyse coïncide exactement avec la relance de l'hématopoïèse dans la moelle. Cet état, qui est encore caractérisé par l'anémie et la leucopénie dans le sang périphérique, mais où, par ponction sternale, l 'on peut déjà prélever dans la moelle osseuse les premiers myéloblastes (ou lymphoblastes), la méde­cine classique l'appelait jusqu'ici « aleucémie myéloblastique » ou « aleu-cémie lymphoblastique » par opposition à la leucémie myéloblastique ou lymphoblastique. On parle d'une « leucémie aleucémique ». En réalité, ce

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n'est que le premier stade de la guérison, ou le démarrage du moteur de l'hématopoïèse.

Complications du premier stade de guérison et thérapie : Il vous semblera peut-être exagéré, certains trouveront même ridicule que je considère une récidive de conflit, ou un nouveau conflit de peur pani­que, avec DHS, comme la pire des complications. Je sais ce dont je parle et j 'a i de bonnes raisons pour l'affirmer. Les complications sur le plan orga­nique, et même sur le plan cérébral, sont relativement faciles à maîtriser aujourd'hui, grâce à l'équipement moderne de notre médecine intensive. On n'est plus condamné à en mourir, tout au moins pas dans la grande majorité des cas. Mais la plupart des médecins sont généralement désem­parés devant les complications psychiques. La plupart ont énormément de peine à se figurer que les « données de laboratoire » réputées si dures, si solides et incontournables, puissent être ramollies, le plus souvent à volonté, par le psychisme, et de même durcies et trempées de nouveau de la même façon. Non seulement le processus de guérison dépend tout entier du cou­rage et de la confiance du psychisme, mais de plus, ce psychisme ne peut demeurer stable que si le conflit demeure résolu et s'il ne vient pas s'en ajouter un nouveau qui replonge le patient dans une sympathicotonie dura­ble. Jusqu'ici, lorsqu'un patient leucémique récidivait en faisant un grave conflit de dévalorisation de soi — souvent en étant bouleversé par le dia­gnostic fracassant : « c'est la leucémie » —, il s'ensuivait toujours immé­diatement une chute du nombre des leucocytes, car le patient se trouvait de nouveau en sympathicotonie, avec derechef une dépression de l'héma-topoïèse de la moelle osseuse. D'habitude, les médecins jubilaient alors, en s'écriant : « Hourra, une rémission ! » En réalité, le patient, qui se trou­vait déjà sur la voie de la guérison, était retombé gravement malade en enten­dant le diagnostic. Mais si le pauvre patient parvenait contre toute attente, et malgré les tourments infligés par le poison, le bistouri et les rayons, à résoudre une fois de plus son conflit de dévalorisation de soi — avec une nouvelle leucémie à la clef —, ou s'il demeurait résistant (ou réfractaire) à toutes les tentatives d'empoisonnement par ses tortionnaires et restait sim­plement dans la phase de guérison de la leucémie, tous les médecins se lamen­taient en proclamant qu'il n'y avait désormais plus rien à faire, une récidive étant survenue ou refusant de partir. Ils avaient alors recours à des poi­sons de plus en plus agressifs, jusqu'à ce qu'un tel patient finisse par s'effon­drer et à mourir comme tous les autres.

Pendant la phase de guérison leucémique, le patient est comme une petite plante fragile, qu'il ne faut pas exposer au rude climat de la compétition en matière de valorisation. L'idéal pour lui serait d'être bien entouré dans un sanatorium équipé d'une petite station de soins intensifs, où l'on devrait s'employer activement à le revaloriser à ses propres yeux, en le maintenant à l'écart de tous les problèmes, surtout de ceux de la « famille bien inten­tionnée ». Avant tout, il faudrait que sa « cure de repos » lui paraisse tout à fait adéquate, comme pour un tuberculeux. « Il est bon de se sentir las

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et fatigué », c'est bon signe que les os fassent mal, un signe sûr de guéri-son ! « Il n'y a pas de quoi paniquer ! » Il faut le temps qu'il faut.

Sur le plan cérébral, on peut déjà, en regardant attentivement, discerner l'amorce d'un œdème de la moelle du cerveau, œdème qui est ordinaire­ment généralisé chez l'enfant et les jeunes gens, et le plus souvent circons­crit chez les personnes plus âgées. Mais à ce stade, il est rare que des complications soient à redouter au niveau cérébral. En revanche, si le con­flit a duré longtemps, c'est-à-dire plus longtemps que six mois, il convient là aussi de faire attention à l'hypertension intracrânienne. Dans ces cas-là il est recommandé de recourir « aussi tard que possible, mais aussi tôt que nécessaire » à la cortisone ; chez les adultes à l'hydrocortisone retard 20 à 50 mg répartis sur la journée et la nuit, en tenant particulièrement compte de l'habituelle « vagotonie nocturne » entre 21 heures et 3 ou 4 heures du matin. Chez les enfants, la dose est évidemment moindre. Pendant la leu­cémie on a recours aussi tard que possible à la cortisone, parce que celle-ci freine l'hématopoïèse, ce qui naturellement n'est pas souhaitable. On en prend pour maîtriser la tension intracrânienne.

Sur le plan organique, les principales complications sont l'anémie et la thrombopénie avec sa tendance aux hémorragies ! Il est absurde de pré­tendre que la leucémie représente à ce stade une « insuffisance immuni­taire ». Toutes les suppurations et autres infections bactériennes qui se produisent au cours de cette phase de guérison pcl, sont expressément vou­lues et tolérées par l'organisme. Tant qu'on ne les tripote pas avec des cytos-tatiques, l'organisme dispose, même en leucopénie, de suffisamment de leucocytes pour y assurer une coopération harmonieuse avec ses amis et auxiliaires, les bactéries. Même si le nombre de leucocytes tombe à 2 000, voire 1 000 par mm 3 , il n'y a pas lieu de paniquer, tout est encore en ordre à ce stade.

Et même si à ce stade l'on trouve déjà les premiers blastes dans le sang périphérique, il y a tout lieu de s'en féliciter, en se répétant que la leucémie c'est « une chance ». Le comble de l'absurdité est bien de prétendre que les blastes « encrassent » la moelle osseuse : on a oublié de décorer celui qui a inventé cette niaiserie.

Mais au premier stade, nous n'en sommes pas encore à cet envahisse­ment de blastes dans le sang périphérique. Ce qui retient notre attention en ce moment ce sont en effet l'anémie, la leucopénie et la thrombopénie.

L'anémie Il y a sans aucun doute de l'anémie à ce stade, étant donné que tout récem­ment encore la moelle osseuse était en état de dépression hématopoïétique. Comme nous l'avons vu plus haut, le nombre des hématies par mm 3 baisse encore sensiblement, mais uniquement du fait que le système vasculaire est totalement rempli. De sorte que plus le sang est dilué, plus le nombre des érythrocytes par mm 3 est faible. Le taux d'hémoglobine diminue générale­ment dans la même proportion.

Cela signifie que pendant cette phase pcl de vagotonie un taux d'hémo-

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globine de 6 g% dans une concentration d'érythrocytes de 2 millions par mm 3 équivaut approximativement à un Hb de 10 à 12 g% et à 4 000 000 d'érythrocytes par mm 3 dans un état de vasoconstriction sympathicotoni-que réduisant le volume vasculaire. Il n'y a donc pas lieu de paniquer. Dans la phase pcl (phase de guérison vagotonique) le patient se porte encore assez bien avec un Hb de 6 g% !

Est-ce que le patient — dont le conflit est définitivement résolu — conti­nue vraiment de subir une diminution réelle du nombre (absolu) des éryth-rocytes dans le sang circulant, ou bien cette diminution n'est-elle que simulée par des fluctuations de volume, nous ne le savons pas encore bien exacte­ment. Mais l'expérience acquise me porte à croire qu'il est possible qu'il y ait encore une certaine « dépression terminale » de l'hématopoïèse, sur­tout si le conflit préalable a duré longtemps. Néanmoins, à partir du moment de la conflictolyse nous trouvons aussi des indices d'une hématopoïèse accrue même du sang rouge. Seulement, le délai de démarrage de l'hématopoïèse rouge est un peu plus long que celui de la blanche. Mais comme l'anémie est presque toujours accompagnée aussi d'une thrombopénie qui peut entraî­ner des hémorragies très fâcheuses, il vaut mieux ne pas prendre de ris­ques : lorsque l'hémoglobine tombe au-dessous de 7 g% et que le nombre des érythrocytes est inférieur à 2 millions par mm 3 , on devait procéder à une transfusion de sang — à savoir aussi peu que possible ! Le temps, n'est-ce pas, travaille pour le patient ! C'est pourquoi il vaut mieux qu'il ne reçoive qu'une conserve (450 ml) d'érythrocytes lavés, plutôt que de « faire le plein », comme on faisait autrefois sous des pronostics totalement différents.

La thrombocytopénie, ou thrombopénie, est un facteur de complication non négligeable. Chez les enfants, notamment, j ' a i toujours observé que toute panique est capable de faire chuter en un rien de temps le nombre des thrombocytes. Il se rétablit très rapidement lorsque le vent de panique est passé, mais la tendance aux hémorragies est momentanément là et le patient est de nouveau temporairement en sympathicotonie, il ne mange pas, a des nausées, etc. Les hémorragies sont particulièrement redoutables dans le tractus gastro-intestinal.

D'une façon générale on peut dire qu'un patient que l'on n'empoisonne pas aux cytostatiques, que l 'on soumet le moins possible à une médecine brutale, mais que l'on stabilise autant que faire se peut sur le plan psychi­que en le tenant à l'écart de toute panique, a des chances optimales de survie !

Le second stade : encore de l'anémie et de la thrombopénie, mais déjà de la leucocytose, voire de la leucémie

C'est à ce stade que sont découvertes la plupart des leucémies, du fait que les patients sont si abattus et fatigués (ce qui pour la médecine classique est un très mauvais signe).

C'est souvent grotesque, surtout chez les patients dont le conflit n 'a pas été bien longtemps actif : voilà un malade qui paraît exténué et fourbu, peut à peine se tenir sur ses jambes, tant il est moulu et flapi. Mais dès

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qu'il est en position allongée il se porte comme un charme, dort comme une marmotte et a un appétit de bûcheron. Dans cette situation de bien-être où le patient vient de résoudre avec succès son conflit de dévalorisa­tion de soi, commence à reprendre confiance en lui-même et à se revalori­ser à ses propres yeux, voici qu'il est confronté brutalement au diagnostic : « leucémie », suivi immédiatement après d'un soi-disant pronostic lapidaire : « Il n'y a guère d'espoir... » Et même le temps de survie, qui lui est mesuré au compte-goutte, ne sera plus qu'un seul tourment infligé par des tortion­naires en blouses blanches, un supplice servi par tranches, d'une transfu­sion à une autre, la tête dénudée par la torture de cytostatiques agressifs ; et tout cela dans la pénombre de salles de type laboratoires, sommairement éclairées au néon, au milieu d'incessants bavardages sur les numérations, les valeurs sanguines, avec tout autour les visages compatissants des pro­ches, contrastant avec la mine fonctionnelle et désabusée du personnel sani­taire complètement intellectualisé. Et quand on se rend compte que tout cela n'était qu'un bluff gigantesque, une supercherie dogmatique imposée de force, il y a de quoi attraper une jaunisse, on est pris de nausée devant la brutalité de ces sadiques !

Et si d'aventure un de ces pauvres rescapés, qui a échappé de justesse à ses bourreaux, a la chance de vous rencontrer sur sa route, par où pensez-vous qu'il faille commencer la thérapie ? En aucun cas par un hémogramme, par la numération des valeurs sanguines, par quoi viennent de terminer jus­tement ses tortionnaires. Ou par des radotages pédants, des prospections purement académiques sur les chances de survie, des pronostics fondés sur des statistiques, qui ne sont que fumisteries et supercheries. Non, vous avez devant vous un pauvre homme torturé, un ami et un frère, que vous devez prendre en pitié ! Mais de grâce, ne lui parlez pas sur un ton de commisé­ration, comme si vous faisiez l'aumône d'une bonne parole à un moribond, dont vous espérez, en secret, « qu'il sera bientôt délivré ! » Eh bien non, ce pauvre bougre sera bientôt en aussi bonne santé que vous-mêmes, pourvu que vous le traitiez comme il faut ! Il n'y a pas la moindre raison de com­patir à l'avance, à une mort que vous jugeriez inévitable.

Complications psychiques Les patients de ce second stade se trouvent dans une situation encore plus favorable que ceux du premier stade aleucémique. Ils ont la chance d'être déjà entrés dans la phase leucémique, la « chance de la leucémie » ! C'est ce que vous devez leur dire et redire au moins dix fois par jour en manifes­tant votre joie et votre confiance, car c'est vraiment un très bon signe que l'hématopoïèse ait de nouveau démarré à plein ! A l'arrivée d'un authenti­que patient leucémique il serait excellent d'organiser une petite fête au ser­vice, tant il est réjouissant de voir un patient atteindre ce stade de la leucémie. Et faites-lui raconter en détail comment il est parvenu à retrouver confiance en lui-même, à se revaloriser, félicitez-le et ne tarissez pas d'éloges à son égard ! Et s'il a même surmonté les tortures infligées par vos collègues, sans être de nouveau mutilé jusqu'au tréfonds de son être par le choc effroya-

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ble d'une nouvelle dévalorisation de soi, alors il est vraiment un héros et mérite d'être traité ainsi !

Il vous faut descendre de votre piédestal hautain de « docteur », aujourd'hui plus que jamais, maintenant qu'il vous a bien fallu reconnaî­tre que des années et des années durant vous avez trompé vos patients en prenant de grands airs pour camoufler la supercherie. Ces patients ne sont pas des « cas », mais des êtres humains, comme vous et moi. Et si vous autres médecins vous n'êtes pas capables de traiter ces êtres humains comme il se doit, comme il convient, c'est que vous n'êtes pas qualifiés non plus pour la LOI D'AIRAIN DU CANCER ! Un professeur gynécologue à proxi­mité de la Reeperbahn, à Hambourg, me demanda un jour si l'on pouvait guérir le cancer par des traitements psychiques. Je lui répondis que sous certaines conditions on le pouvait même très bien. Réflexion faite, il dit que ce genre de thérapie ne lui convenait absolument pas, car alors il lui faudrait s'entretenir avec ses patients — qui avaient un conflit sexuel et d'après mon système un cancer du col de l'utérus — de leurs sales conflits sexuels, de leurs proxénètes, etc., ce qu'on ne pouvait exiger de lui. Je lui répondis que de toute manière il en serait humainement incapable. Mais que c'étaient justement des êtres humains comme lui, et que pour ces peti­tes prostituées il serait certainement au moins aussi intolérable de s'entre­tenir avec lui de ses trous de golf et que je n'y voyais pas de différence fondamentale, sauf celle de l'arrogance.

Le jour où la LOI D'AIRAIN DU CANCER se sera ébruitée et qu'en Allemagne aussi elle sera vérifiée dans la pratique médicale, comme elle l'est d'ores et déjà aujourd'hui en France, et lorsqu'alors la torture médié­vale de l'empoisonnement aura pris fin, alors, le patient leucémique sera, en ce second stade de guérison, un « cas facile » pour ce qui est du psychisme. En effet, il a résolu son conflit — sinon il n'aurait pas de leu­cémie -et psychiquement il devrait se trouver au zénith, dans une phase « super ».

Cérébrales Dans cette seconde phase de guérison il convient de faire attention au cer­veau. Il se tuméfie, comme vous pouvez vous en rendre compte à la colo­ration foncée de la moelle, ainsi qu'à la compression du ventricule latéral. Mais ce n'est le cas que pour une dévalorisation de soi généralisée. Lorsqu'il s'agit de conflits de dévalorisation de soi bien circonscrite (par exemple conflit mère/enfant), il n'y a d'ordinaire que des aires bien spécifiques de la moelle à être touchées, de même que seules des aires bien spécifiques du squelette étaient ostéolysées ! Vous voyez alors des aires bien circons­crites de la moelle apparaître au scanner dans un ton très foncé et éven­tuellement un seul ventricule latéral partiellement comprimé. C'est donc un art de trouver la dose adéquate de cortisone ou d'autres sympathicoto-niques : aussi peu que possible, autant que nécessaire. On peut avoir recours aussi à l'adréno-corticotrophine-hypophysaire (ACTH), mais elle n'est pas si facile à doser. Mais en principe, il n'y a pas de réserves à formuler. Une

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posologie ne ferait que compliquer les choses, du fait justement que cha­que cas est particulier. Plus le nombre des leucoctytes est élevé, et plus intense a été aussi le conflit préalable, plus intense sera également la tuméfaction du foyer de Hamer dans la moelle du cerveau. Mais pour la médecine actuelle ce n'est pas du tout un problème insoluble, car dans cette histoire pure­ment médicamenteuse la médecine traditionnelle est de nouveau dans son domaine.

Organiques Tout d'abord, la leucocytose, c'est-à-dire la submersion de leucocytes (il s'agit en majeure partie de blastes), ne pose aucun problème, ni quantita­tif, ni qualitatif. En effet, les blastes disparaissent du sang au bout de quel­ques jours, ils sont mis au pilon et remplacés par d'autres. Sans compter qu'ils ne sont absolument plus capables de division. Par conséquent, l'expres­sion « infiltration leucémique » était un bluff propre à faire illusion aux ignorants. En effet, du moment que les blastes ne peuvent plus se diviser, ils ne sont naturellement plus en mesure de faire des infiltrations (il s'agit d'infiltrations « carcinomateuses ») ! A noter que l'on a déjà trouvé assez souvent au cerveau ces soi-disant infiltrations. Ces foyers de Hamer — car il ne peut naturellement pas s'agir d'autre chose — ont été pris à tort pour les suites de la leucémie, alors que c'était en réalité la cause du cancer des os et naturellement aussi du processus de guérison dans le cerveau-ordinateur ! De même, prétendre que la prolifération excessive de leuco-blastes puisse engorger, obstruer ou encrasser la moelle osseuse — j ' en ai déjà parlé plus haut —, relève du conte de fées médical. Ce ne sont que des déchets inoffensifs, qui sont passés au pilon en quelques jours, jusqu'à ce que la production finisse par ne plus fournir que des cellules normales. Les blastes ne nous posent absolument pas de problèmes, puisqu'il y a cons­tamment de 5 000 à 10 000 leucocytes normaux, indépendamment du nom­bre de blastes à la périphérie.

En revanche, c'est toujours l'anémie des cellules sanguines rouges, des érythrocytes et thrombocytes, qui continue de poser des problèmes à ce stade. Dans ce domaine, la situation ne s'est pas encore modifiée par rapport au premier stade. Mais à l'heure actuelle, ces problèmes sont tout à fait maî­trisables, il n'y a pas lieu de paniquer !

Le troisième stade : début de la prolifération intense d'érythrocytes à la périphérie, environ 4 à 6 semaines

après le début de la prolifération intense des leucoblastes

Hourra, il y a maintenant de quoi jubiler, la surproduction érythrocitaire démarre ! Voici que s'amorce sur le plan hématopoïétique le même pro­cessus commencé 4 à 6 semaines plus tôt pour les globules blancs. Dans leur grande majorité, ces cellules sanguines rouges ne sont pas arrivées à maturité, ce sont des déchets : quand on peut les reconnaître comme tels, on les appelle normoblastes, si bien que l'on trouve dans le sang circulant

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des leucoblastes à côté de normoblastes ou érythroblastes. Pour les héma­tologues, cette combinaison est doublement diabolique. Ils parlent alors d'érythroleucémie et annoncent toujours une fin prochaine. Pour extirper ou exorciser ces deux démons ils s'attaquent à l'engeance diabolique en l'empoisonnant par les cytostatiques les plus agressifs et parviennent pres­que toujours à empoisonner à mort le patient qui se trouvait déjà au troi­sième stade de guérison ! Ne vous embarquez plus à l'avenir dans cette lamentable chasse aux fantômes diaboliques. Il y a six ans, nous étions sim­plement aveugles, et je reconnais qu'il y a quatre ans encore je n'y voyais pas clair. Mais il y a trois ans maintenant que c'est publié, et pourtant cette découverte continue d'être passée sous silence, comme est étouffé systé­matiquement l'ensemble de la LOI D'AIRAIN DU CANCER !

Attention ! Une grande partie des érythrocytes immatures, les érythro­blastes, sont des déchets, fonctionnellement inaptes pour la plupart au trans­port de l'oxygène. Voilà pourquoi le sang contient maintenant quantité de leucoblastes à côté de leucocytes, en quantité normale, ainsi que beaucoup d'érythrocytes immatures ou érythroblastes, à côté d'un nombre encore réduit d'érythrocytes capables de fonctionner normalement ! Il en va de même des thrombocytes. Il en résulte donc une anémie hyperchrome (le rapport hémoglobine/érythrocytes est inférieur à la normale). Toutefois, cette définition est elle aussi inexacte, puisqu'on ne peut pas, en fait, pren­dre en compte les cellules rouges immatures.

Plan psychique : Soumis à un traitement correct, conforme à la Loi d'airain du cancer, le patient ne devrait plus avoir de problèmes psychiques s'il a été traité intel­ligemment pendant les deux stades préalables. Il en va naturellement tout autrement si un patient ne vient se faire traiter qu'au cours de ce troisième stade. C'est encore pire s'il a eu jusque-là un certain nombre de séances d'empoisonnement de la moelle osseuse (empoisonnement aux cytostati­ques) et s'il vous faut maintenant guérir toutes les conséquences de la pseu­dothérapie ! Mais quoi qu'il en soit, si le patient a atteint ce stade en dépit de tous les exorcismes du diable, en suivant un traitement consciencieux il ne peut plus se passer grand chose. Voilà pourquoi vous pouvez — et vous devez — l'encourager sans réserve, ce qui est parfaitement légitime !

Plan cérébral : A ce stade, il faut faire bien attention au plan cérébral. Pour les ignorants c'est, cérébralement, le stade le plus dangereux. Ce danger existe surtout pour les enfants à dévalorisation de soi généralisée et, par conséquent, à œdème généralisé de la moelle et à compression correspondante des ven­tricules latéraux dans ce troisième stade de guérison. Il vaut mieux faire un scanner cérébral de trop, plutôt que de moins, s'il existe un doute. Cer­tes, là aussi, la règle optima c'est d'administrer aussi peu de cortisone que possible et seulement autant qu'il est nécessaire. Mais à ce stade, il vous est permis de lâcher un peu la bride. Il s'agit maintenant de ne plus courir

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de risques car étant donné la prolifération intense d'érythrocytes et de leu­cocytes, même immatures, la cortisone ne peut plus nuire beaucoup à la moelle osseuse. A ce stade il convient de travailler consciencieusement et avec compétence. Il n'y a pas de raison de paniquer, mais ce n'est pas le moment non plus de faire des expériences. Il faut que le patient puisse avoir totalement confiance en vous, qu'il soit convaincu que vous dominez par­faitement la situation et pouvez la maîtriser !

Plan organique : C'est à ce stade que se commettent, organiquement parlant, la plupart des bêtises. C'est encore bien compréhensible aujourd'hui, du fait qu'à pré­sent le patient est encore tiraillé de-ci, de-là, constamment chassé par l'inqui­sition de la médecine classique. Il est particulièrement menacé par les « douleurs osseuses » qui sont en réalité des douleurs provoquées par la tension du périoste. En effet, le périoste est pourvu d'une très bonne inner­vation sensitive. Mieux vous préparerez vos patients à ces « douleurs de guérison osseuse », auxquelles il faut s'attendre, plus il leur sera facile de les supporter : on peut même dire qu'il les attend, qu'il en désire la venue. De la sorte, vous évitez la peur et la panique. Ce patient n ' a besoin que de peu de médicaments antalgiques. A ce stade, beaucoup de mes anciens collègues sont désemparés quand le nombre des cellules sanguines commence à grimper. Ils se mettent à consulter furtivement un manuel classique, où tout est présenté d'une manière entièrement différente. Le patient s'en aper­çoit immédiatement, il se rend compte tout de suite que le médecin est déboussolé. Sous peu il se produira encore davantage de pannes du fait que les médecins et les patients crieront victoire trop tôt et deviendront témé­raires. Ne vous fiez pas aux érythrocytes, si nombreux soient-ils, faites bien attention aux thrombocytes. De plus, le troisième stade peut durer assez longtemps, en fonction justement de la durée du conflit. Voilà pourquoi nombre de patients perdent patience pendant cette phase, ils finissent par en avoir assez. A vrai dire, c'est déjà le problème du quatrième stade.

Le quatrième stade

En fait, le 4e stade pourrait être le plus beau : le patient pourrait se sentir hors de la zone dangereuse. L'érythropoïèse commence à se normaliser à vue d'oeil. En effet, tandis que les leucoblastes se mettent à proliférer inten­sément plus tôt et disparaissent ensuite plus tard que les érythroblastes, qui prolifèrent plus tard, mais sont normalisés de nouveau plus tôt, tout pour­rait, à ce stade, suivre son cours, pour peu que l'on comprenne comme il faut le processus de guérison. A ce stade, les thrombocytes non plus ne présentent aucun danger, de sorte que le risque permanent d'hémorragie interne, ou d'hémorragie intestinale a fini par disparaître.

Plan psychique : Le patient se sent encore fatigué, mais à part cela il va bien, sauf qu'à ce stade il a souvent de fortes douleurs osseuses causées par la tension du

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périoste autour des ostéolyses en guérison ou en recalcification. Ces dou­leurs osseuses peuvent être fort tenaces et la prise en charge psychique du patient est tout un art. Surtout s'il est de caractère instable, le malade ris­que de lâcher prise et d'exiger des calmants qui, à leur tour, ont un effet désastreux sur la thrombocytopoïèse.

Il est donc important de savoir ceci : le patient ne s'imagine pas les pré­tendues douleurs osseuses, qui en réalité sont des douleurs provoquées par la tension du périoste, il les a réellement. D'ailleurs, l'extension du périoste peut très bien se vérifier sur quantité de tomographies des os. Toutefois, les douleurs ne deviennent insupportables que si le patient se panique. Mes patients, qui avaient compris les liens de causalité, demandaient rarement des calmants (« Une fois que je sais que la douleur est un signe de guéri-son, elle devient supportable, et au contraire, je suis parfois déçue lorsque la douleur disparaît, car j ' a i peur que la guérison soit stoppée », me disait une patiente.) Un patient qui a compris le système n'a absolument pas besoin de morphine ! La cortisone est moins nocive que la plupart des calmants, qui ont généralement un effet sédatif, vagotrope, et de ce fait accentuent encore l'œdème des os et la tension du périoste !

N.B. Ne jamais pratiquer une ponction sur un périoste tendu au-dessus d'une ostéolyse osseuse en voie de guérison. Vous risqueriez fort de provo­quer un cal périostique, un « ostéo-sarcome ». Pratiquer une ponction ou une incision sur un tel périoste tendu est tout simplement une faute professionnelle !

Plan cérébral C'est au cours de ce 4e stade — parfois aussi dès le 3e stade — que l'œdème cérébral local atteint son point culminant. Le patient peut faire une crise épileptoïde, qui ne s'accompagne ni de crampes, ni de dyspnée, mais qui ne se remarque qu'à une certaine centralisation. Le patient est pâle, a de la sueur froide au front, est agité. Il est recommandé dans ce cas d'admi­nistrer immédiatement de 50 à 100 mg d'hydrocortisone en injection intra­veineuse, lentement. C'est l 'œdème cérébral local qui est responsable de cette centralisation. La crise épileptoïde survient dans tous les cas, mais le plus souvent elle n'est pas dramatique. Il faut toujours vérifier le taux de glycémie et le maintenir à la valeur normale. A titre préventif il est recom­mandé l'administration initiale intraveineuse et perorale de glucose. Se méfier des perfusions au stade de l 'œdème cérébral ! Vous pourriez littéralement noyer le patient. En outre, il est recommandé de ne pas poser la tête du patient à plat, mais de la maintenir surélevée, plus haut que le corps, de manière à ce que l'œdème puisse s'écouler. Il est un moyen très simple de maîtriser l 'œdème : refroidir le foyer de Hamer, dont la chaleur est per­ceptible à travers la peau du crâne, par un sachet de glace enveloppé dans un linge.

L'essentiel, c'est que le patient ne se panique pas. En effet, je n'ai encore

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jamais vu de patient mourir d'une telle crise épileptoïde de dévalorisation de soi tant que la panique ne vient pas s'y ajouter.

Plan organique Même si à ce 4e stade les valeurs sanguines commencent à se normaliser progressivement, il ne faut pas être téméraire ! Ceci vaut notamment pour les thrombocytes. Un seul choc de peur est capable de faire chuter momen­tanément les thrombocytes ! Il ne sert à rien de se dire qu'une fois que le patient sera remis de son choc, ils se mettront à grimper de nouveau. Dans l'intervalle il peut se produire beaucoup de choses. Voilà pourquoi il importe que le patient puisse guérir dans un environnement « sans panique », où il ne risque pas de se produire ce genre de chocs de peur. On ne pourra jamais les éliminer complètement, car pour cela il faudrait supprimer le téléphone !

Le 5e stade : le passage à la normale

Il faut que ce stade soit à l'abri de toute espèce de complications notables. On ne s'étendra donc pas davantage là-dessus.

Si j ' a i énuméré toutes les complicactions possibles, telles qu'elles pour­raient se produire aux stades correspondants, cela ne signifie pas qu'elles soient absolument inévitables. D'autre part : une fois que les médecins savent à quoi il faut faire attention, cela ne pose généralement pas de problèmes. Le principal handicap, jusqu'ici, c'était les erreurs de jugement, au nom­bre desquelles figurait en premier lieu la mise entre parenthèses du psychisme.

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Remarques préliminaires sur les cas de leucémie Les cas de leucémie présentés ici doivent autant que possible vous faire saisir le synchronisme des 3 plans psychisme — cerveau — organe. Je suis assez fier de pouvoir vous exposer autant d'exemples concrets. Si vous saviez la peine que j ' a i eue à me procurer les scanners cérébraux dont j'avais besoin et les radios du squelette. C'est que les hématologues et les cancérologues jugent cela absolument superflu ! Il a fallu par exemple que les patients simulent des céphalées et trouvent un médecin compréhensif pour leur faire les ordonnances. C'est pourquoi il ne m'a pas été possible de vous présen­ter dans tous les cas les trois plans. Toutefois, comme certains cas valaient la peine d'être décrits, j ' a i pris mon parti de cette lacune. Du fait que pour des raisons financières il m'a fallu limiter les illustrations, je me suis tou­jours efforcé d'apporter des photos aussi typiques que possible, bien que j'eusse préféré montrer des séries complètes retraçant l'évolution des cas.

Que faut-il voir sur les clichés ?

1. Psychisme : Il faut que le patient ait eu un conflit de dévalorisation de soi, qui doit être résolu, puisqu'il y a leucémie. En effet, il n'existe pas de leucémie sans conflit résolu. Connaissant le stade de la leucémie, on peut en déduire avec pas mal de certitude la date de la conflictolyse. Il est important de trouver le DHS et la teneur spéciale du conflit.

2. Cerveau : Ce qu'il y a de typique dans la leucémie, ce n'est pas seulement que l'on trouve un foyer de Hamer foncé dans la moelle du cerveau, mais il faut qu'il soit localisé à un endroit tout à fait spécial, qui est fonction de la teneur du conflit. Et ces localisations cérébrales doivent coïncider exactement avec celles des ostéolyses osseuses.

Et même lorsque nous avons affaire apparemment à un conflit de déva­lorisation de soi généralisée, nous voyons le plus souvent quelques foyers de Hamer très foncés à l'intérieur de la moelle, qui est de couleur sombre en raison de l'œdème généralisé. A la fin il y a bien confluence, mais à certains stades on arrive quand même à les distinguer.

3. Organe Il n 'y a pas de leucémie sans qu'il y ait eu au préalable un cancer des os en phase active. Cancer des os signifie ostéolyses des os (v. chapitre sur le cancer des os). Les relais cérébraux des os du squelette sont ordonnés dans le cerveau à la manière d'un poupon couché sur le dos. J'ai rajouté ici le tableau pour vous éviter de vous y reporter continuellement. La moelle droite correspond par conséquent à la moitié gauche du système squeletti-que, et inversement. A condition de l'avoir photographié avec assez de pré­cision dans le scanner cérébral, il faut qu'à chacune des ostéolyses corresponde un foyer de Hamer dans l'hémisphère opposé de la moelle, à savoir exactement à l'endroit habituel de la moelle prévu à cet effet.

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Bien entendu, il faut que l'hémogramme — l'hématopoïèse — soit synchronisé, aussi bien en ce qui concerne la leucopénie et l'anémie dans la phase active du conflit (et encore au 1 e r stade après la CL), qu'en ce qui concerne la leucocytose et l'érythrémie, l'érythroleucémie. Compte tenu de l'âge du patient et de la durée du conflit, ainsi que de son intensité, il faut toujours que tout soit parfaitement synchronisé.

Je voudrais vous montrer à l'aide des exemples suivants que la leucémie n'est pas une roulette russe, où personne ne sait comment cela va se termi­ner, mais que c'est très ingénieux et bien compréhensible. C'est ainsi seu­lement que vous me croirez, lorsque vous comprendrez pourquoi nous sommes fondés à espérer qu 'à l'avenir presque tous les patients pourront recouvrer la santé. Il n 'y a rien dans la médecine qui soit plus conforme aux lois naturelles que cela !

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Psychisme Nature de la dévalorisation de soi

Cerveau Localisation dans la moelle du cerveau

Organe Localisation de l'ostéolyse dans le squelette

Hématopoïèse de la moelle osseuse

Dévalorisation intellectuelle-morale

Moelle frontale Osteolyse de la calotte et des cervicales

Dans tous les conflits de déva­lorisation : phase active du conflit : dépression de l'hématopoïèse phase pcl : leucémie par la suite : érythrocythémie et thrombocythémie

Dévalorisation dans la rela­tion mère/enfant (« Tu es une mauvaise mère ») ; relation père/enfant

chez les droitiers frontal : moelle droite ; chez les gauchers frontal : moelle gauche

Osteolyse de l'épaule gauche Osteolyse de l'épaule droite

Dans tous les conflits de déva­lorisation : phase active du conflit : dépression de l'hématopoïèse phase pcl : leucémie par la suite : érythrocythémie et thrombocythémie

Dévalorisation de soi à pro­pos d'aptitudes et d'adresse manuelles

moelle frontale Osteolyse des os du bras

Dans tous les conflits de déva­lorisation : phase active du conflit : dépression de l'hématopoïèse phase pcl : leucémie par la suite : érythrocythémie et thrombocythémie

Dévalorisation centrale de la personnalité

moelle latérale Osteolyse des lombaires et des dorsales

Dévalorisation de soi en-dessous de la ceinture

moelle temporo-occipitale

Osteolyse du bassin

Dévalorisation de soi dans la relation époux/épouse

chez les droitiers fron­tal gauche chez les gauchers fron­tal droit

Osteolyse de l'épaule droite Osteolyse de l'épaule gauche

Dévalorisation de soi pour non-sportivité

moelle occipitale Osteolyse des os des jambes

Noter : hémisphère droit pour le côté gauche du squelette hémisphère gauche pour le côté droit du squelette

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Scanner cérébral du cas suivant : Dirk B. Les flèches larges visent les petits points noirs à l'intérieur de la moelle cérébrale, dont la coloration noir foncé révèle l'œdématisation. Il s'agit au plan organique d'une démi­néralisation juvénile généralisée, plus diffuse, au niveau cérébral d'une œdé-matisation généralisée et diffuse de la moelle, et au niveau psychique d'une dévalorisation de soi (à répétition), diffuse et affectant la personnalité tout entière.

La flèche mince vise le foyer de Hamer, en voie de solution, du conflit paracentral côté gauche, accompagné d'une peur panique de mourir (fin juillet 84 un écolier de trois ans plus âgé avait dit : « Tu es condamné à mourir... »). Ce conflit paracentral typique s'étendait du cortex au dien-céphale, le cerveau intermédiaire situé dans les profondeurs interhémisphé­riques (thalamus, épithalamus, hypothalamus), où il se reconnaît facilement à son aspect de cible.

Ainsi donc, la seconde fois, le garçon de dix ans n'a pas seulement réci­divé son conflit de dévalorisation de soi, il a fait aussi un conflit paracen­tral de peur de mourir. Son conflit résolu, Dirk avait la tête très chaude et se trouvait en profonde vagotonie, sous l'effet d'un œdème cérébral aigu. C'est dans cet état qu'il fut hospitalisé dans une petite clinique près de Hei­delberg. Après avoir consulté les médecins du CHU de Heidelberg, ceux de la petite clinique refusèrent d'administrer de la cortisone nécessaire et de lui refroidir la tête. Comme il fallait s'y attendre, le petit garçon a suc­combé au coma provoqué par l'œdème cérébral.

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A la suite d'un accident de voiture, le petit garçon avait peur de rester estropié

Dirk B., 10 ans, soigné à la clinique pédiatrique du CHU de Heidelberg, est hospitalisé sans connaissance le 6 octobre 1982, avec fractures du crâne et du bassin, etc., à la suite d'un accident de voiture. Lorsqu'il sort du coma — il est encore en état de choc ! — un médecin debout près de son lit lui explique ce qui lui est arrivé : comme il a une série de fractures des os, il est obligé de rester immobilisé, mais on espère que tout se résoudra comme il faut.

Evidemment, le médecin n 'a pas mesuré la portée de ses paroles, il cher­chait sans doute à encourager le petit garçon. Mais l'enfant, qui était encore en état de choc, prit la chose de travers. Au cours des deux mois suivants il ne dormit guère, mangea encore moins et perdit des kilos : dans une sorte de panique, il passait son temps à tourner et retourner dans sa tête une question lancinante, qui le tourmentait : est-ce que les os fracturés, dont lui avait parlé le docteur, parviendraient à se resouder comme il faut, ou bien allait-il demeurer estropié ?

Lorsqu'il sortit de la clinique au début du mois de décembre, Dirk s'aper­çut très vite, en s'exerçant à la maison, qu'il était capable de marcher comme avant, et du même coup son conflit fut résolu, l'univers dans lequel il évo­luait était redevenu normal. Il put bientôt retourner à l'école, retrouver ses copains.

En janvier 83, le maître de sa classe (3 e année) nota qu'il était tout le temps fatigué, n'arrivait pas à se concentrer, son rendement n'était plus le même qu'autrefois : avant son accident, cet enfant très sensible était en effet un très bon élève. Nous comprenons maintenant ce qui s'était passé. Le garçon se trouvait dans la phase vagotonique postconflictolytique (phase pcl), qui est caractérisée par un état principalement vagotonique, un senti­ment de bien-être accompagné de fatigue et de lassitude, avec œdématisa-tion locale du cerveau, tuméfaction, exsudation, stade réparateur de l'organe corporel qui était atteint, c'est-à-dire dans ce cas précis du système sque-lettique, poussée de la production hématopoïétique tournant à plein régime avec génération de sang rouge et blanc, après la « dépression » hémato­poïétique précédente. C'est ce que nous appelons alors leucémie. Il serait plus exact de parler de phase leucémique. En effet, d'après mes observa­tions, ces symptômes de surproduction de cellules immatures dans la moelle osseuse se normalisent de nouveau spontanément si la tuméfaction au cer­veau et l'anémie ne sont pas trop fortes. D'ailleurs, c'est généralement par hasard que l'on s'en aperçoit, étant donné que les patients — mise à part la forte lassitude due à la vagotonie — se sentent très bien. Dans notre cas, les symptômes de la tuméfaction cérébrale locale ne prirent pas une ampleur inquiétante, mais les parents ne pouvaient pas ne pas s'en apercevoir. Ils disaient : « Il marchait d'une façon si bizarre. » Comme ils avaient peur qu'il y eût relation de cause à effet avec les fractures d'os, et après avoir

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constaté que les symptômes, loin de disparaître, avaient plutôt augmenté entre mai 83 et septembre 83, ils allèrent trouver le médecin. Celui-ci cons­tata fin septembre 83 une soi-disant leucémie. Puis, à la clinique universi­taire de Heidelberg on procéda (bien inutilement) à un traitement chimiothérapique et à des séances de rayons au cerveau.

DHS : 6 octobre 82, le plus grave conflit de dévalorisation de soi (Dirk : « J'avais peur que tous les os ne repoussent de travers et que je reste estropié. » A la suite du DHS phase sympathicotonique avec insomnie, perte de poids, obsession. Foyer de Hamer dans la moelle du cerveau, dépres­sion dans la moelle osseuse. Phase anémique et leucopénique !

CL : Après la conflictolyse fin nov./début décembre 82 passage en phase vago-tonique avec sentiment de bien-être, bon sommeil, bon appétit, quoiqu'avec lassitude, relâchement de la concentration. Au cerveau (œdème intra- et périfocal), dans la moelle osseuse phase de guérison hyperproductive avec érythro- et leucopoïèse accrue : phase leucémique. Peu avant la renormalisation spontanée de la phase leucémique, décou­verte de l'altération de la formule hématologique en raison de symptôme de compression cérébrale.

Un copain plus âgé lui dit qu'il doit mourir

Après normalisation des valeurs sanguines, qui de toute manière se serait produite spontanément, et qui a été retardée par la chimiothérapie et les séances de rayons au cerveau (fin 1983), il était intervenu une soi-disant « rémission », c'est-à-dire une normalisation. A lui seul le mot rémission a pour nous autres médecins un relent de provisoire, de non-définitif. Ce qui se traduit par de continuels « contrôles » ambulatoires, dont la seule question est de savoir si la leucémie est déjà réapparue.

Cette attente du retour du malheur se communique à tel point aux parents et aux patients que tout contrôle est suivi du soupir de soulagement : « Dieu merci, pas encore ! »

En juin 84, le garçon se cassa le bras droit à vélo. Je m'étais dit que cet événement avait peut-être bien pu déclencher chez ce gamin un choc d'asso­ciation, qui se serait orienté sur le premier accident ; il le nia pourtant, et en définitive seul compte ce qu'a dit le patient lui-même.

Mais un mois plus tard, en juillet 84, un écolier en 7 e année d'école pri­maire, c'est-à-dire un « caïd » pour un petit de 3e année, vient à lui et lui demande : « Dis donc, ta maladie c'est quoi au juste ? » Dirk répond : « La leucémie ». Le grand : « Oh là !, alors du vas mourir, la prof de bio­logie nous l'a dit, elle le sait très bien. » Pour ce garçon de dix ans ce fut un nouveau DHS, un choc terrible. Complètement effondré, il est obsédé par le verdict fatal que vient de lâcher le « caïd » de la 7e classe, il ne dort plus comme il faut, mange trois fois rien, est en panique conflictuelle. A ce stade, les valeurs sanguines du sang blanc, normalement voisines de

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7 000 leucocytes par mm 3 , oscillent entre la normale et la leucopénie, c'est-à-dire la chute du taux des leucocytes circulants au-dessous du chiffre de 5 000 par mm 3 . Le gamin a bien raconté à sa mère ce que lui avait dit le grand de la 7 e classe, mais elle ne prend pas ça au sérieux et passe outre. Le gosse continue de ruminer, pendant deux mois environ. Il est en sympa-thicotonie.

Fin septembre 84 solution du conflit. A force de ruminer, le gamin finit par conclure que le caïd de la 7e classe a dû se tromper, puisqu'il ne meurt pas, et d'ailleurs les valeurs sanguines, il le sait pour l'avoir entendu dire, sont normales. Quatre semaines plus tard, à l'occasion d'un examen de con­trôle, on constate une soi-disant récidive de leucémie. A cette époque le petit patient se sentait de nouveau assez bien, il avait retrouvé à la fois le sommeil et l'appétit et pratiquement récupéré la perte de poids de 8 à 10 kg, la surface interne de la main était chaude, toutefois il se sentait aussi las, et même flapi, comme il est normal en vagotonie.

De nouveau, le jeune patient fut hospitalisé à la clinique pédiatrique du CHU de Heidelberg pour un traitement chimio, des rayons au cerveau, etc., sans succès. On dit aux parents que l'organisme du gamin était « immu­nisé » contre les cytostatiques et ne « répondait plus à la thérapie ». Le 27 mai on le renvoya chez lui en prenant « définitivement » congé de lui. On expliqua aux parents qu'une nouvelle hospitalisation serait contre-indiquée, vu qu'il fallait s'attendre au décès du gamin dans un délai de 2 à 4 semaines. Le petit ne perdit pas un mot de ce qui se disait à son sujet, car, comme nous l'avons vu, il était hypersensible. En raison des douleurs de panique, qu'il ressentait surtout dans l'humérus et le fémur, la clinique l'avait mis sous opiates. A ma requête personnelle, les collègues de la clini­que lui firent une transfusion de sang, qui ramena le taux d'hémoglobine de 7 g% à 11 g%.

Le 28 mai 85 je rendis visite à Dirk B. pour la première fois : il avait alors 12 ans, était complètement apathique et n'arrivait pratiquement plus à répondre aux questions. On lui administrait toutes les heures des doses massives de médicaments antalgiques, avec de la dolantine et en plus du luminal. Depuis une semaine il était en proie à une panique totale, ayant saisi au passage qu'il « n'y avait plus rien à faire » (angoisses de la mort). Cette panique avait été « stoppée » par les opiates. On lui administrait du luminal parce qu'il avait eu récemment une crise d'épilepsie avant d'être saisi (de nouveau) par une peur panique de la mort !

Je commençai par m'asseoir au chevet de ce garçon gravement malade et m'efforçai de converser avec lui, mais ce n'était guère possible, car le gamin était « au loin » et en panique. J'eus alors recours à l'ultime moyen : en le fixant droit dans les yeux d'un regard hypnotisant, je lui dis d'une voix lente et pénétrante que j 'étais venu de Rome à cause de lui et que main­tenant je savais parfaitement que dans 2 mois il se remettrait à gambader dehors, tout comme ses copains et frères et sœurs, mais qu'il devait y met­tre du sien ! Je lui dis encore que les médecins de l'endroit ne comprenaient pas sa maladie (ce qui d'ailleurs était vrai). Mais que Rome était une ville

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bien plus grande que la ville universitaire de Heidelberg et que moi par con­séquent, en tant que médecin venu de Rome, j ' en savais tout simplement plus long qu'eux !

Le gamin était comme assommé. Il dévisageait d'un air incrédule ses parents, qui approuvaient d'un mouvement affirmatif de la tête. Il était difficile de savoir s'il avait même saisi ou réalisé ce que j 'avais dit. Mais 10 minutes plus tard, alors que nous avions déjà quitté la pièce, la « fusée fut mise à feu » dans son cerveau. A partir de cet instant, où cela avait fait « tilt », il fut comme électrisé, redevint brusquement capable de se remet­tre devant la télévision, raconta à ses frères et sœurs que le médecin venu de Rome lui avait dit qu'en 2 mois il serait de nouveau tout à fait en forme et pourrait gambader dehors. Petite panne en marge : le frère, âgé de 17 ans, lui dit spontanément : « Je n'y crois pas ! » En effet, ses frères et sœurs étaient déjà tous préparés à la mort prochaine du frère. A partir de ce moment le gamin n'eut plus besoin de calmants. La dose de décortine — 20 mg — fut diminuée progressivement tous les jours. Lorsqu'il ressentait des douleurs — sans panique — dans l'humérus et le fémur (provoquées par la tension périostique sur l 'œdème de l'os !) on y mettait des sachets réfrigérants. Il en allait de même des maux de tête, qui étaient supporta­bles, et diminuaient rapidement sous l'effet de vessies de glace. Dès le len­demain il réclama à manger, ce qui ne lui était plus arrivé depuis des semaines ou des mois du fait des médicaments et de la panique. Le gamin se portait d'ailleurs assez bien. A la sortie de la clinique le taux des leucocytes dans le sang circulant était voisin de 100 000 par millimètre cube, dont 9 1 % de blastes. Il est contraire à toute expérience médicale qu'un jeune garçon, qui est maintenant heureux — en vagotonie —, qui dort bien, mange bien, joue, rit, s'intéresse à ce qui se dit et se fait autour de lui, doive mourir, uniquement parce que des médecins à orientation purement intellectuelle, d'une clinique universitaire, disent qu'il va bientôt mourir, voire même qu'il mourra dans les 2 à 3 semaines qui viennent. Le gamin a si bon moral qu'il refuse de prendre des calmants, parce que je lui ai dit que sans calmants I1 se remettrait plus rapidement qu'avec des analgésiques. Il dit alors : « C'est pas terrible au point que j ' en aie besoin ».

Et même une panne, à savoir une dépression des thrombocytes en l'espace de quelques jours — de 150 000 à 14 000 — du fait qu'on lui avait admi­nistré un cytostatique « biologique », bien que je l'eusse déconseillé expres­sément, fut maîtrisée étonnemment bien, en dépit d'une hémorragie massive du nez, parce que j 'avais dit au gamin : « Dirk, c'est une petite panne, mais nous maintenons le cap des 2 mois, la guérison continue malgré tout ! »

Le 18 juin 85 Dirk meurt d'un coma cérébral. Le Dr A.F. , de la clinique pédiatrique de Landau a raconté que le patient était dans un état d'hébé­tude, de coma cérébral. Sur le conseil de la clinique universitaire de Hei­delberg, la décision fut prise de ne pas lui donner de cortisone. On ne fit pas de traitement intensif, parce que l'on ne croyait pas à la compression cérébrale en vertu de la Loi d'airain du cancer, mais à un « coma aleucé-mique ». Il ne pouvait pas dire exactement ce qu'il entendait par là. Il ne faisait que citer la clinique pédiatrique du CHU de Heidelberg.

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Formule sanguine : Hb 12 g%, Ery 4,2 millions, thrombo 19 000, leu-cos 140 000. Lorsque j 'appris la mort de Dirk, j ' a i pleuré de douleur et de colère. C'est vraiment incroyable ce qu'arrivent à faire ces représentants d'une médecine cynique !

A la suite de quoi, j ' a i offert de nouveau au médecin chef de la clinique pédiatrique de Heidelberg, où j 'avais moi-même travaillé comme médecin autrefois, de faire un exposé sur le cas Dirk devant tous les médecins de la clinique. Le professeur me fit dire qu'il n 'y voyait « aucun intérêt ».

Patient examiné dans le cadre de l'étude sur l'infarctus à Vienne (52 ans) qui, à la mort de sa femme, a fait un conflit de dévalorisation généralisée, mais en même temps, un conflit de territoire masculin et un conflit sexuel féminin. Ceci est très rare et ne se produit presque jamais du fait qu'il n'existe qu'une seule constellation bien déterminée, dans laquelle il est possible d'avoir une réaction ambivalente.

On voit nettement la coloration foncée de l'ensemble de la moelle du cerveau. Mais à l'intérieur de la moelle on perçoit distinctement des aires particulièrement sombres (foyers de Hamer de la moelle).

Dévalorisation complète du fait de la mort de sa femme

L'épouse d'un patient était décédée en novembre 1983. Elle était pour lui simultanément une sorte de mère et d'épouse (relation œdipienne) ; elle était

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de 8 ans son aînée. Voilà pourquoi outre sa dévalorisation de lui-même, le patient avait en même temps un conflit de territoire et un conflit sexuel féminin (conflit de frustration sexuelle ou d'être abandonné). Le patient se trouvait dans une « constellation schizophrénique ». Il était comme engourdi, dépressif et complètement hagard. Dans son entourage on disait qu'il était devenu fou. La solution du conflit se produisit de façon tout à fait singulière : au bout de neuf mois de ruminations il reçut la visite de son chef qui lui dit : « J 'ai besoin de vous, j ' a i ici un travail que vous êtes seul à pouvoir faire ! » Le patient se réveilla d'un mauvais rêve. Il fit le travail, que lui seul pouvait réussir. Huit semaines plus tard il fit l'infarc­tus du myocarde qui venait à échéance, dont il ne réchappa que de jus­tesse, après plusieurs réanimations. Le scanner cérébral n'avait intéressé aucun des cardiologues. Il ne fut fait qu'à ma demande. A ce moment, le patient était redevenu tout à fait « normal », il avait les mains bouillan­tes et reprenait rapidement du poids. Les cardiologues de la clinique uni­versitaire de Vienne s'imaginaient que l'augmentation de poids au cours des 7 dernières semaines avait à ce point accru le « risque d'infarctus », que le patient avait fini par en faire un. D'après le scanner cérébral (péri-insulaire droite) et l'électrocardiogramme, il s'agissait d'un infarctus de la paroi postérieure, mais d'après le scanner cérébral il y avait dû y avoir simul­tanément un infarctus du ventricule gauche et du ventricule droit ! Un mira­cle que le patient s'en soit tiré !

Erythroleucémie myéloïde chronique après dévalorisation

Dans une petite ville de Bavière touchée par le recul des naissances, il est procédé à une redistribution du corps enseignant, et un certain nombre d'ins­tituteurs sont mutés dans des zones rurales, moins convoitées que les milieux urbains. Dans le cadre de ce redéploiement, un instituteur d'une quaran­taine d'années, très bien coté, et qui s'attendait à une promotion, se voit affecté d'office, à la rentrée de 1981, dans un « bled » perdu près de la forêt bavaroise, où il se voit confié le nouveau Kindergarten, le jardin d'enfants. Il croit d'abord à une plaisanterie, mais enquête faite, il s'aper­çoit qu'il n'y a pas eu maldonne. La pilule est d'autant plus difficile à ava­ler, que des collègues moins bien cotés, se sont vus attribuer, grâce à de vigoureux pistons, des postes pour lesquels, vu son expérience et ses méri­tes, il se croyait plus qualifié que d'autres. Placé devant le fait accompli au moment de la rentrée, il est obligé d'accepter ces nouvelles fonctions de « baby-sitter », mais son amour propre en prend un sérieux coup et un double DHS lui vaut un double conflit de dévalorisation de soi et de terri­toire. Isolé dans ce bled perdu, le patient n'avait personne à qui se confier, faire part de sa déconfiture, mais déprécié, amoindri et humilié à ses pro­pres yeux, il cuvait sa honte replié sur lui-même. Pendant les vacances de neige à la fin de l'hiver 82, il fait au ski une fracture spontanée de l'épaule gauche, sans même tomber. C'était une ostéolyse, un cancer des os, que personne n'avait remarqué dans cette forêt bavaroise.

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D'octobre à décembre 82 on fait appel à lui pour des remplacements indi­viduels d'instituteurs dans des écoles primaires, mais dans l'intervalle il est obligé de s'occuper des classes enfantines dans le Kindergarten.

La conflictolyse intervient au mois de juin 85 lorsqu'il apprend que dans le cadre de nouvelles mutations, il va pouvoir rentrer dans sa ville et à l'école primaire où il enseignait auparavant avec tant de succès. A partir du mois d'août, il se sent extrêmement las, mais à part cela il ne va pas mal du tout et surtout il dort comme un loir, ce qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. A la rentrée de 85 il réintègre son école urbaine et il y fait la classe normalement, à de grands enfants. « Malgré » cette satisfaction extrême, il est constamment recru de fatigue et peut à peine se tenir sur ses jambes.

Lorsqu'en mai 86 il apprend par son médecin qu'il fait une érythro-leucémie myéloïde chronique, il a 3,8 millions d'érythrocytes, 250 000 leu­cocytes et 340 000 thrombocytes par millimètre cube, soit une pan-polythémie, tout à fait inoffensive, sauf pour la médecine dogmatique, qui se mit à combattre cette maladie, réputée « la plus grave de toutes », par des cytostatiques destinés à exorciser le sang. Des mois s'écoulèrent ainsi, partagés entre le travail à mi-temps et les séances de chimio, auxquelles succédaient de perpétuels « nouveaux cycles ». Comme le taux de leucocy­tes, réticent, refusait de retomber à la normale, malgré la chimio à outrance, on voulut irradier sa moelle osseuse. Il eut alors la chance d'entendre par­ler de la Loi d'airain du cancer et eut vite fait de comprendre le système.

Sur le scanner gauche ci-dessus nous voyons les deux impacts du DSH, qui sont en corrélation avec la 3e lombaire. A côté, à droite, l'ostéolyse

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encore floue est déjà en voie de calcification, mais contraste nettement avec l'environnement. C'est encore plus visible sur la radio originale de la 3 e

vertèbre (flèche). Il s'agit là de l'un des points centraux, du point de vue architectonique c'est même le pilier central du système squelettique. Lorsqu'un DHS a son impact ici, des deux côtés, comme on voit, c'est que le patient a été atteint en plein centre !

Le scanner cérébral de la rangée inférieure montre un autre impact dans la moelle, en position frontale, à droite (flèches de droite), correspondant à la tête de l'humérus gauche. Nous savons que le patient avait fait une fracture spontanée de l'épaule gauche pendant les vacances de neige à la fin de l'hiver 82. Cette fracture spontanée était due manifestement au fait que la tête de l'humérus était ostéolysée : en l'occurrence cette ostéolyse exprimait un conflit de dévalorisation de soi dans une relation « quasi père-enfant » ! Or c'était bien là, précisément, la situation, ou tout au moins ce qu'il ressentait : en tant qu'éducateur (« quasi père/enfant ») il se sen­tait dévalorisé (« Ne suis-je vraiment plus bon qu'à être un baby-sitter ? ». Sur la radio à côté, nous apercevons encore les vestiges de la vieille ostéolyse, avec le fragment de la tête d'humérus qui a sauté au moment de la frac­ture, en outre une ostéolyse de l'apophyse de l'omoplate (acromion). Mais sur le scanner cérébral à gauche de la radio nous discernons aussi une cica­trice, qui n 'a plus guère d'œdème, correspondant à un conflit de territoire, donc à droite, dans la région péri-insulaire. On dirait que le patient a fait un processus coronaire abortif et un carcinome intrabronchique. Toute­fois, nous n'avons connaissance de douleurs cardiaques que pour les 5 pre­miers mois. De toute évidence, le patient a dû résoudre son conflit de territoire relativement tôt. Il n'est resté que la profonde dévalorisation de soi. Sur la rangée supérieure du scanner cérébral nous remarquons encore d'autres petits impacts à gauche, dans la moelle, qui correspondraient à une ostéolyse de la 2 e ou 3 e vertèbre dorsale droite. Nous n'avons malheu­reusement pas de radios des dorsales de la colonne vertébrale.

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De ce patient d'une clinique universitaire du Sud de l'Allemagne je sais seu­lement qu'il avait un cancer bronchique à épithélium pavimenteux, et qu'après avoir entendu le diagnostic et le pronostic médical il fit un terrible conflit de dévalorisation de soi, comme de coutume, avec tuméfaction des ganglions lympathiques médiastinaux et para-aortiques, et ostéolyses des vertèbres lom­baires. Les 3e et 4e lombaires sont déjà affaissées par suite de décalcifications ostéolytiques, c'est-à-dire par le cancer des os. A l'époque de ces radios, il avait un taux de leucocytes élevé, autour de 12 000, mais que personne n'avait in­terprété comme une leucémie : bien évidemment c'en était une. La raison pour laquelle je montre ces radios, et notamment sous la rubrique leucémie, c'est que l'on voit très bien sur le scanner de la 4e vertèbre lombaire que 1. d'une façon générale les vertèbres sont atteintes hémilatéralement, c'est-à-dire que pour les deux différentes moitiés de la colonne il y a différents relais hémisphériques. Cela ne signifie pas que les deux moitiés ne peuvent pas être atteintes simultanément, mais alors il faut aussi que les deux hémis­phères cérébraux soient atteints simultanément. On voit nettement la diffé­rence et la séparation des aires atteintes dans la ligne médiane. Jusqu'ici on ne pouvait pas s'expliquer pourquoi les vertèbres se brisaient si souvent d'un côté et entraînaient une scoliose de la colonne vertébrale. Voilà la raison ! (voir aussi en bas de petits scanners de vertèbres d'un autre patient.) 2. Il a fallu que le patient atteigne, au moins temporairement, un certain degré de revalorisation. On le voit sur le scanner de droite. Les flèches in­diquent la tuméfaction périostique, qui dépasse les anciennes limites de l'os. C'est cette tuméfaction qui est la principale responsable des dou­leurs et de la compression des racines nerveuses, et qui provoque sou­vent aussi une paraplégie. Cette tension de la capsule périostique, qui est

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très douloureuse, en raison de l'innervation sensible du périoste, n'intervient qu'au stade postconflictolytique. C'est ce qui explique la leucocytose !

Leucémie lymphoblastique aiguë parce que son ami l'a abandonné

En haut à gauche : Ostéolyse de l'articulation de l'épaule gauche (la patiente était gauchère). Elle y souffrait de la tension du périoste. Cette région du squelette est généralement atteinte (gauchers) lors de dévalorisations dans les relations entre partenaires. En haut à droite : Ostéolyse de la l r e vertèbre lombaire : elle en souffrait également (conflit de dévalorisation de la personnalité). En bas : La moelle est nettement foncée. La flèche en position frontale à droite indique un foyer de peur panique causée par le diagnostic et le pronostic du médecin !

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Ce cas est en fait un cas passe-partout. Une jeune étudiante en médecine âgée de 21 ans est lâchée par son ami juste avant de passer son PCB. C'était en novembre 84. Quelque temps auparavant, dans le cadre de travaux pra­tiques en physiologie, elle s'était fait sa propre formule hématologique. Tou­tes les valeurs étaient normales. Cette jeune fille se sentait trop grosse, mais elle était très intelligente et ouverte. Toute son assurance, le sentiment de sa propre valeur, reposait sur son ami, avec qui elle voulait fonder un foyer. C'était son plus grand désir. Lorsque son ami la quitta — c'était son pre­mier ami — elle se sentit profondément humiliée et dévalorisée. Ce conflit était très intense. Au bout de deux mois ils se réconcilièrent. A partir de ce moment, la jeune fille se sentit si fatiguée et fourbue, qu'elle ne pouvait plus étudier. Elle avait perdu 3 kg entre novembre 84 et janvier 85. Mais à présent elle se sentait un tel appétit qu'elle reprit rapidement du poids et pesait davantage qu'auparavant. Malheureusement, elle alla voir son médecin un mois plus tard et celui-ci découvrit une leucocytose de 80 000, dont 75 000 lymphoblastes et 5 000 leucocytes normaux.

C'est alors que commença une véritable tragédie. Aux CHU d'Erlangen et d'Essen on tenta de réduire les leucocytes par des cytostatiques. Mais le conflit demeura résolu, et chaque fois que l'on arrêtait le pseudo­traitement, le taux de leucocytes grimpait de nouveau en flèche ! Les méde­cins criaient alors à la récidive ! La patiente finit par mourir d'une mort iatrogene, « thérapisée » à mort.

Dévalorisation de soi par rapport à la sœur lorsqu'elle dit : « Tu es un monstre ! »

Ce cas tragique vient de la clinique universitaire de Tubingen. Il s'agit d'un garçon de 9 ans. Il en sera question plus en détail au chapitre sur les sarco­mes. Sur les scanners ci-contre nous voyons un gros sarcome orbital, qui est apparu à la suite d'une opération orbitale. A l'époque de ces images, en septembre 86, on aurait pu opérer ce gamin, car il n'était vraiment pas nécessaire de mourir de ce sarcome, qui n'était qu'une hyperréaction de guérison. Mais les ophtalmologues de Tubingen refusèrent une opération. Ce pauvre garçon fut alors traité aux cytostatiques chimiques et endormi à la morphine.

Mais ces images doivent montrer encore autre chose : lorsque se mani­festa cette saillie du globe oculaire hors de l'orbite, cette grosse protrusion bulbaire provoquée par le sarcome rétrobulbaire, sa petite sœur âgée de 5 ans lui dit : « Tu as tout l'air d'un monstre ! » A partir de là, le gamin demeura complètement taciturne, au cours des deux mois suivants il ne dit pratiquement plus un mot, se mit à perdre du poids, ne dormait plus. Il avait fait un très grave conflit de dévalorisation avec DHS, accompagné d'une grosse « contrariété territoriale ». En même temps, ce mot unique avait déclenché chez lui 2 ou même 3 conflits centraux dans la région fron-

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taie. Tout cela se voit sur les scanners cérébraux. Il était en « constellation schizophrénique ».

Lorsque ce courageux petit garçon, que des professeurs de Zurich, Genève et Lyon avaient refusé d'opérer, apprit qu'à Tubingen il y avait des pro­fesseurs qui étaient capables d'opérer comme il faut son visage, et qu'alors il y verrait presque aussi bien qu'avant, il lâcha en sanglotant le mot « mons­tre », et ne faisait plus que balbutier ce seul mot : « monstre », « mons­tre ». Une fois de plus il tenta de se revaloriser. Nous le voyons aux œdèmes dans la région frontale droite, dans la moelle, flèches en haut à droite en ce qui concerne son conflit de dévalorisation de soi par rapport à sa sœur et à ses parents, et à l 'œdème dans la région dorso-pariétale droite avec œdème au tronc cérébral à droite, qui correspond à la solution de la grosse contrariété territoriale. Mais il restait les 2, voire les 3 conflits centraux dans la région frontale, dont les anneaux sur les images ci-contre n'indi­quent pratiquement aucun œdème (toutes les images sont de la même date). Du fait qu'il n 'a pas été fait de radios je ne puis montrer les ostéolyses de la tête humérale gauche et du bassin gauche. De même, le cancer du foie, qui existait certainement, n 'a pas fait l'objet d'examens. Les ganglions lymphatiques du cou avaient grossi des deux côtés.

A l'époque je suppliai les professeurs de tenter l'opération ne serait-ce que pour ces raisons psychiques, puisque de toute manière il n'y avait plus rien à faire, en vain !

Lorsque le petit garçon repartit de Tubingen, sans succès, sachant que le professeur ne voulait pas l'aider, il savait qu'il n'y avait plus d'espoir et qu'il resterait définitivement le « monstre ». Il sombra dans une pro­fonde léthargie et fut finalement endormi à la chimio et la morphine. A l'époque de ce scanner, la leucocytose était aux alentours de 12 000, ce qui correspond au début d'une leucémie dans le cas d'une évolution positive. Tant que les médecins ne tiendront pas compte du psychisme et s'en tien­dront à un traitement symptomatique, ce genre de cas brutal restera à l'ordre du jour. En effet, pour les professeurs, toutes les modifications au cerveau, qu'elles soient blanches ou noires, sont toutes des « métastases cérébra­les », un point c'est tout. Lorsque je fis remarquer au professeur qu'il n'était pas possible qu'un sarcome dérivé du mésoderme fasse des métastases céré­brales en ectoderme, il ne fit que me regarder l'air ahuri : « Eh bien, que voulez-vous que ce soit d'autre ? » Ce professeur s'occupe depuis 6 ans « d'office » de la Loi d'airain du cancer et n'en a pas compris un seul mot, ou plus exactement n 'a pas voulu comprendre !

Mes amis, qui m'accompagnaient, et moi-même, nous n'avons fait que pleurer amèrement.

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Dévalorisation de soi par « coup bas »

Nous voyons en haut une radio de bassin d'un homme de 65 ans, qui se réjouissait justement de sa retraite lorsqu'il fut terrassé par un terrible DHS de dévalorisation. Il était membre du conseil municipal et président du comité d'embellissement local. Un beau jour, le maire annonça au con­seil municipal : « A partir d'aujourd'hui je m'en charge moi-même. » Ce fut pour le patient une totale dévalorisation de soi. La solution survint pour

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le patient lorsqu'au bout de 4 mois environ, à quelques semaines de la date fixée pour le concours, le maire tout petit et penaud vint le trouver en per­sonne pour lui demander de bien vouloir tout reprendre en main, comme par le passé, c'était finalement mieux comme ça. D'ailleurs, le patient avait toujours insisté sur le fait que cette dévalorisation avait été ressentie par lui comme un « coup bas sous la ceinture ». Au bassin, les taches foncées représentent les ostéolyses de l'ischion et du pubis. Au scanner cérébral les flèches indiquent les œdèmes correspondants de la moelle. Le patient fit une leucémie. Il est maintenant complètement remis.

Dévalorisation pour licenciement de sa femme et réadaptation à un nouvel ordinateur

Dans tout conflit, et notamment lorsqu'il s'agit d'un conflit de dévalorisa­tion de soi, ce qui importe ce n'est pas ce que les autres pensent de l'événe­ment à l'origine de la maladie d'un patient, ni non plus la manière dont celui-ci l'apprécie avec du recul, du haut de sa « tour de guet ». La seule chose qui compte c'est ce que le patient a ressenti au moment même du DHS, lorsqu'il était sous l'empire du choc conflictuel à l'origine du foyer de Hamer au cerveau.

Ce cadre de 35 ans dirigeait l'atelier de réparation des ordinateurs dans une firme largement informatisée (assurances).

Le DHS lui tomba dessus le 1 e r janvier 1985. Son épouse, qui travaillait dans la même firme, où elle l'épaulait moralement, fut licenciée. En même temps, le patient apprenait la décision d'acquérir une toute nouvelle géné­ration d'ordinateurs d'une marque totalement différente. Ces deux nou­velles désastreuses eurent sur lui un effet foudroyant. Non seulement il se voyait dérober son principal soutien, mais il ne se croyait pas capable de manier les nouveaux ordinateurs. Il fut saisi de panique, fit un conflit de totale dévalorisation de soi, qui affectait sa personnalité tout entière, et n'eut plus qu'une idée en tête : quitter la firme. Mais à toutes ses deman­des d'emploi il obtenait toujours des réponses négatives qui, chaque fois, le dépréciaient un peu plus à ses propres yeux. Ces dévalorisations succes­sives se poursuivirent pendant près d'un an. Dans l'intervalle il avait enre­gistré une perte de poids considérable, était continuellement tendu au maximum, néanmoins pas dépressif.

Conflictolyse (CL) : Le 7 novembre il se présenta pour la énième fois à une autre firme. Sans grand espoir, car il l'avait déjà fait si souvent cette année-là. Mais le 19 décembre 85 il obtint le nouvel emploi. Avant d'être embauché il lui fallait passer un examen médical. Il le fit faire 10 jours plus tard et — on trouva déjà une leucémie !

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Par la suite, il ressentit des douleurs osseuses dans tout le corps, mais elles étaient supportables. Toutefois, c'est dans les côtes qu'il avait le plus mal. Lors de l'examen médical d'embauché, le 2 janvier 86, le nombre des leucocytes tournait déjà autour de 30 000 et continua de grimper au cours des mois suivants jusqu'à 170 000. Il fut de nouveau licencié le 16 janvier, mais il l'admit, car il était censé être malade, bien qu'il se sentît en bonne santé, quoique fatigué. D'ailleurs, la nouvelle firme lui promit de le réem­baucher immédiatement, dès qu'il serait rétabli. Comme le nombre des leu­cocytes, au début, ne progressait que lentement, on commença par le traiter aux antibiotiques. Mais comme les leucocytes continuaient de grimper sans relâche, on finit par établir, après ponction de la moelle osseuse, le dia­gnostic d'une « leucémie myéloïde chronique ».

Il eut la chance de découvrir à temps et de bien comprendre la Loi d'airain du cancer. A présent il va bien, s'est remis au travail et se félicite d'avoir échappé aux cytostatiques.

Malheureusement, je ne dispose pas de radios des os du thorax. Je suis sûr qu'on y aurait vu des ostéolyses. Mais le scanner cérébral de juin 86 est tout à fait typique d'un œdème généralisé de la moelle qui correspond d'ailleurs au type enfantin de la leucémie. Les foyers de Hamer, vers les­quels pointent les flèches, ne se détachent pas suffisamment du vaste œdème de la moelle cérébrale.

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Patient dévalorisé parce que redoutant d'être mis au rancart

Ce scanner d'un patient italien mentionné à propos des anévrismes et sténoses des artères branchiales, a l'aspect typique des scanners de leucé­miques. Directeur de séminaire dans les années 60, il n'avait pu éviter le départ d'un grand nombre de séminaristes et fit un conflit analogue à un conflit de territoire, ce qui, sur le plan organique, se traduisit par une che­loide cicatricielle au niveau de la bifurcation carotidienne.

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Lorsque le diagnostic fut établi à la suite de troubles de la parole, le patient fut paniqué, parce que redoutant d'être bientôt mis au rancart, comme il disait. Il perdit rapidement du poids, obsédé par la perspective de n'être plus bon à rien, et fit des ostéolyses à la colonne vertébrale et au bassin. Comme il avait une forte tension artérielle, celle-ci fut attribuée à la pla­que athéromateuse de la bifurcation carotidienne.

En réalité, il avait fait, 20 ans plus tôt, un terrible « conflit d'eau » avec hypernéphrome (cancer du rein). Surpris par une violente tempête sur un petit bateau en Méditerrannée, il avait vécu une nuit d'angoisse, entre la vie et la mort, d'autant plus paniquante qu'il ne savait pas bien nager. Depuis, il avait eu de très fortes poussées de tension chaque fois qu'il se retrouvait dans une situation analogue, même lorsqu'il survolait la mer ou l'océan en avion.

Le premier scanner cérébral date du mois d'avril 1986 et présente une œdématisation noir foncé. A l'époque, les radiologues ont parlé de ramol­lissement cérébral, ce qui a bien amusé le patient. On voit aussi sur les deux scanners à gauche et à droite (grosses flèches en bas à droite) la vieille cica­trice du centre-relais cérébral du rein droit. La coloration très foncée de la moelle est typique du stade leucémique. Dans ce cas on peut parler d'un « conflit de dévalorisation de soi généralisé ». C'est le cas le plus rare. D'habitude, la dévalorisation de soi ne porte que sur une aire spécifique de la moelle cérébrale, correspondant à des parties bien déterminées du sque­lette. Au bout d'un an (avril 87), l 'œdème de la moelle a bien diminué. Les ostéolyses ont disparu, de même que l'anémie, qui était si forte, a tou­jours oscillé entre des valeurs minima de 7 et 8 g% de Hb. Les leucocytes, dont le taux, après l'anémie préalable, était aux alentours de 20 000, sont rentrés dans la norme. Sur le scanner cérébral d'avril 87 on ne distingue plus qu'une faible densité de noircissement de la moelle. Si ce prêtre ita­lien a pu à 70 ans surmonter une si forte dévalorisation de soi de type géné­ralisé, des patients plus jeunes devraient y parvenir encore plus facilement. Ce prêtre a eu l'avantage de bien comprendre le système de la Loi d'airain du cancer et d'être bien entouré.

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Le procureur de la République : dévalorisation de soi

dans la relation père/fille

Les images ci-dessus — scanner cérébral et thorax — sont d'un procu­reur de la République, qui avait la réputation d'être particulièrement sévère. Sur le scanner cérébral de septembre 85 nous voyons : sur l'image de gau­che en haut la flèche à droite désigne un gros foyer de Hamer, qui n'a plus

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d'œdème, dans la région péri-insulaire droite, et auquel correspond un gros cancer bronchique droit (image du thorax en bas à gauche). DHS : vive altercation pour des raisons de service avec son chef, le procureur général. Le patient surexcité se leva d'un bond et sortit précipitamment de la pièce en criant : « Qu'est-ce qui vous prend ? Désormais, je n'aurai plus que des rapports épistolaires avec vous » ; il tint bon, 5 mois durant, jusqu'à la retraite. Elle fut pour lui la solution de son conflit. C'est par hasard que l'on découvrit le vieux cancer bronchique. En effet, en janvier 84 sa fille préférée devait aller voter (« surtout pas les écologistes »). Sa fille, jusque-là si docile, se campa alors devant lui et rétorqua :

« Tu ne m'as jamais parlé en temps utile, maintenant je n'ai plus besoin de tes conseils. » Le patient : « Cela m'a profondément blessé, personne ne s'était jamais permis de me parler ainsi au tribunal. » Il fit une dévalo­risation de soi dans la relation père-fille. Chez une mère, ce serait toujours la région scapulaire gauche du squelette qui serait touchée dans un cas pareil, chez les pères ce peut être les deux. Réconciliation (CL) en avril 84, dou­leurs scapulaires aux omoplates gauche et droite, diagnostic histologique en janvier : cancer. Au scanner cérébral nous voyons la forte cedématisa-tion de la moelle en position fronto-latérale des deux cornes antérieures, correspondant au squelette scapulaire. Les leucocytes oscillaient entre 12 000 et 15 000. On n 'a pas remarqué la leucémie, obnubilé que l'on était par la gravité présumée du cancer bronchique, qui en réalité était déjà encap­sulé depuis longtemps et totalement inoffensif : d'ailleurs, le patient n'en avait jamais été incommodé, du fait que le conflit de territoire avait été résolu au bout de 4 à 5 mois par la mise à la retraite. Il vint me trouver et me demanda ce qu'il devait faire. Je lui dis : « Rien du tout, réjouissez-vous de ce que les deux conflits soient résolus. Si vous ne faites rien, il ne vous arrivera rien. » Il hocha la tête et dit : « Ça me fait plaisir, ce serait merveilleux. »

Le conseil de famille en décida autrement : un procureur de la Républi­que qui se respecte doit aussi suivre une thérapie du cancer sanctionnée par l'Etat. Son ami, un procureur intelligent, lui aussi à la retraite, était désespéré. Il lui fallut assister impuissant à la « thérapie » infligée à son ami, traité à mort par la chimio et les rayons. Le cancer bronchique inac­tivé n 'a d'ailleurs pas bougé, comme je m'y attendais. Thérapisé à mort, le patient a succombé à une anémie provoquée par les cytostatiques. Juste avant sa mort il a confié à son ami : « Je crois que Hamer avait quand même raison. » Après sa mort, son ami désespéré se décida à travailler à l'avenir à la diffusion de la LOI D'AIRAIN DU CANCER.

Leucémie lymphoblastique aiguë par dévalorisation à cause d'une note moyenne en musique

Ce cas est si tragique que les larmes vous montent aux yeux en le lisant. Les parents m'ont autorisé à publier une photo de leur fils, parce que cela facilite la compréhension de ce cas.

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ulcère de l'estomac). 2. Dévalorisation de soi intellectuelle (« injustice » avec ostéolyses des cervicales). Lui, qui est de loin le meilleur élève de musi­que de sa classe, mélomane passionné et organiste, qui est chargé pendant la classe de musique de tout écrire au tableau, parce qu'il est le seul à s'y connaître vraiment en notation, se voit coller un 3 en musique — une note moyenne —, que la prof, il en est convaincu, lui a donné par pure méchan­ceté. Bien entendu, il en est affreusement dépité et fait une forte dévalori-

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met sens dessus dessous toutes les choses naturelles. On déclare malade celui qui est en bonne santé et le malade est proclamé bien portant !

Trois pronostics de mort et leurs conséquences

1. Conflit de peur pour la mère 2. Conflit de peur pour le beau-père 3. Conflit de peur de la mort pour soi-même (conflit central) 4. Ostéolyse de l'épaule gauche : conflit de dévalorisation de soi provoqué

par le diagnostic « tumeur pulmonaire inopérable ». Un jeune homme de 35 ans emmena à l'hôpital sa mère, dont les gan­

glions lymphatiques du cou étaient gonflés (conflit de peur du cancer). A l'hôpital, un CHU dans le Midi de la France, les médecins prirent le fils à part et lui dirent qu'il n'y avait plus rien à faire, il était trop tard, sa mère n'allait pas tarder à mourir.

Ce choc fut un véritable DHS pour le jeune homme : il fut pris de pani­que, car il tenait beaucoup à sa mère et il se reprochait amèrement de ne pas l'avoir amenée plus tôt. Il ne pouvait pas en parler à sa mère, se disant qu'elle ne serait sans doute pas capable de le supporter. De sorte qu'il resta complètement isolé avec son conflit, les reproches qu'il se faisait et la peur qu'il éprouvait pour sa mère.

Pensant que la mère ne pourrait pas supporter la « vérité » présumée, on lui dit que ce n'était pas bien grave, ce n'était pas un cancer et elle n'avait pas besoin de se faire de souci. C'est ce qui sauva la vie à cette « pauvre mère », tout au moins pour les 7 années à venir, car elle retrouva sur-le-champ la santé et mourut 7 ans plus tard d'une autre maladie. Les ganglions lymphatiques du cou ne gonflèrent pas davantage.

Tandis que la mère se portait comme un charme, le fils endurait des pei­nes infernales, car il connaissait la « vérité » présumée, à savoir que sa mère allait mourir très bientôt. S'il avait su que celle-ci ne mourrait pas pendant les sept années suivantes, mais finirait ses jours à un âge avancé, après avoir contracté une toute autre maladie, il n'aurait bien sûr pas eu de conflit. Au lieu de quoi il fut torturé sept années durant par les reproches qui le tour­mentaient et croyait dur comme fer à la prétendue « vérité », qui n'était que balivernes. Au cours de ces 7 années une tumeur grosse comme le poing (cancer bronchique avec atélectasie) se développa dans le lobe inférieur de son poumon droit, mais ne fut jamais découverte. Chaque fois que sa mère s'en­rhumait ou attrapait la grippe, il mourait de peur pour sa mère, et il ne fut dé­livré de ces affres que le jour où sa mère mourut vraiment 7 ans plus tard. Le conflit était du coup résolu. La tumeur cessa de proliférer et dans une aire fronto-pariétale du cerveau le foyer de Hamer se mit à guérir (œdème).

La mère mourut en 1975. En 1979, le beau-père du patient, auquel il était très attaché, resta trois

mois grabataire après une opération au cerveau et finit par mourir, après être resté dix jours dans le coma. Cette fois, le DHS fut provoqué par le

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diagnostic « tumeur cérébrale » et le pronostic pessimiste sur les chances de survie du beau-père. Il fit de nouveau un cancer bronchique, cette fois au lobe supérieur droit.

En 1975 et 1979, le patient — qui s'en souvenait alors rétrospectivement — avait fait à chaque fois une phase postconflictolytique de guérison, cha­que fois il avait beaucoup toussé, s'était senti longtemps las et rompu, avait eu des maux de tête, et puis à chaque fois il était reparti de plus belle.

Lorsqu'en mai 1985, alors qu'il se sentait en pleine forme, il eut besoin d'une radio des poumons pour une assurance, les médecins découvrirent les deux « tumeurs pulmonaires ». A partir de là ce fut fini. En écoutant le « pro­nostic médical », il fit un double DHS, à savoir un conflit central de peur de la mort et un conflit de dévalorisation de soi totale. Des taches rondes ubiquitaires apparurent sur ses poumons, on lui trouva des métastases « osseu­ses », la situation paraissait désespérée, sans issue. C'est alors qu'il eut la chance d'entendre parler de la Loi d'airain du cancer. C'est ce qui le sauva.

Si je présente ce cas sous la rubrique « leucémie », c'est parce que ce patient a vraiment eu une leucémie. Mais nous le retrouverons aussi, sous forme abrégée à la rubrique « cancer des bronches ».

Ce cas est exceptionnel à plusieurs égards :

1. Les deux tumeurs pulmonaires atélectasiques à droite étaient de « vieux coucous », d'anciennes tumeurs depuis longtemps inactivées et encapsu­lées, qui n'incommodaient absolument pas le patient et ne diminuaient pas son efficience. Il n'avait aucun malaise.

2. Si l'on n'avait pas découvert ces vieilles choses par malchance, ces « cancers en sommeil », le patient ne serait jamais tombé malade. A la lumière de la Loi d'airain du cancer, l'opération était la plus grosse bêtise que l'on pût faire, si l'on fait abstraction de cette arrogance impardonnable : jeter à la tête du patient un « pronostic de survie quasiment nul » !

3. L'évolution chez ce patient est pathologiquement typique de l'évolution habituelle dans le cas de ces vieux carcinomes inactivés depuis longtemps. Ils évoluent presque toujours de cette façon ! C'est « dingue » quand on songe que le patient était censé avoir des « métastases », bien qu'il ne fût absolument pas malade. Cela montre toute l'absurdité de la méde­cine traditionnelle brutale, qui ne repose sur aucun système !

4. Le patient a eu ses taches rondes au poumon au moment du DHS, soit avant l'opération, qui fut effectuée quelques jours plus tard. Evidem­ment, il a eu aussi des taches rondes dans la région du poumon droit. Mais bien sûr on ne peut pas les voir une fois que le poumon droit a été enlevé. Par conséquent nous avons ici pour le poumon droit une mala­die cancéreuse sans cancer correspondant dans l'organe. C'est-à-dire que la maladie au cerveau n'a évidemment pas été stoppée par l'excision du poumon droit. Le conflit central a pénétré jusqu'au tronc cérébral, il est naturellement demeuré actif !

5. Si le patient avait vécu en d'autres temps, où les bacilles de Koch étaient omniprésents, la guérison des deux tumeurs pulmonaires inactivées aurait été quelque peu différente : elles auraient été cuvelées, expectorées, et il serait resté deux grandes cavernes !

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Scanner cérébral de juin 86. Sur l'image de gauche, les deux foyers de Hamer (flèches à droite) n'ont plus d'œdème. Le conflit central (image de gauche, flèche gauche ; image de droite les deux flèches) est en solution. Œdème de la moelle. On distingue nettement les deux foyers de Hamer à droite, dans la région frontale et fronto-temporale, correspondant aux deux gros carcinomes bronchiques encapsulés au poumon droit (voir tho­rax p. 447). La flèche de gauche vise un conflit central que le patient a fait lorsqu'il a entendu le pronostic si défavorable. D'autre part, nous consta­tons que la totalité de la moelle est fortement œdématisée : cela se voit à la coloration foncée. Le conflit de dévalorisation de soi, aussi bien que le conflit central, sont en voie de solution. Le premier résulte évidemment du fait que le patient était complètement déprécié par le diagnostic et le pronostic. Le conflit central avec peur panique de la mort provoque un lâcher de ballon (taches rondes généralisées au poumon) : voir le poumon après excision du poumon droit p. 451.

Lorsque cette radio fut faite, le patient se trouvait déjà au stade de la leucémie. Mais les médecins attribuèrent le taux élevé des leucocytes — passés de 15 000 à 20 000 — au fait que l'épanchement résiduel dans la moitié droite du thorax restée vide après amputation du poumon droit était devenu un foyer d'inflammation.

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Le thorax ci-dessus date de mai 85. C'était la première radio des pou­mons faite depuis 15 ans. Voilà pourquoi les deux atélectasies résiduelles des cancers bronchiques sont passées inaperçues. Les radios avaient été faites pour une assurance, sans que le patient ait jamais ressenti une douleur ou ait éprouvé un malaise quelconque.

Le double DHS est intervenu quelques minutes seulement après que cette radio des poumons ait été faite, lorsque les médecins informèrent le patient qu'il avait une énorme tumeur au poumon et qu'il n'avait guère de chance de s'en tirer. Ce pronostic brutal, et d'ailleurs erroné, est à l'origine du conflit central avec peur panique de la mort, et du conflit de dévalorisa­tion de soi totale, qui sont tous deux en solution sur le scanner effectué un an plus tard en juin 86 (page 450).

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En prenant connaissance de cette radio des poumons, le 25.10.85, les méde­cins furent horrifiés de constater que les cellules cancéreuses avaient envahi l'autre poumon, ils se disaient que cette contamination avait dû se produire avant même qu'ils aient fait l'ablation du poumon droit. Le patient n'avait plus aucune chance de s'en tirer, d'autant que ces méchantes cellules mali­gnes avaient émigré pendant le traitement chimio, ce qui prouvait bien qu'il était réfractaire aux cytostatiques. A partir de là, les taches rondes au pou­mon gauche se multiplièrent rapidement. Je n'ai malheureusement pu obte­nir les radios suivantes.

Le patient eut la chance de pouvoir se faire initier à ce moment-là à la Loi d'airain du cancer. Des amis l'aidèrent à trouver les conflits et à saisir les relations de cause à effet dans son cas particulier. A partir de cette prise de conscience il se rendit compte qu'il n'y avait pas lieu de paniquer puisqu'il s'agissait de « vieux coucous » de processus terminés depuis longtemps. Il s'aperçut que ce qui l'avait replongé dans la maladie, alors qu'il se portait comme un charme, c'était ce pronostic insensé et brutal que les médecins lui avaient jeté à la tête. Allant de découverte en découverte, il comprit l'ineptie des diagnostics relatifs aux « multiples métastases osseuses » qui lui furent communiqués ensuite par la médecine traditionnelle, de moites et froides, les paumes de ses mains se réchauffèrent, il retrouva son appétit d'antan et les kilos perdus en route, se remit à dormir normalement et sortit de la panique. Le scanner cérébral ne fit que confirmer qu'il se trouvait en phase de guérison. Bilan : à part le poumon droit, sacrifié inutilement sur l'autel de l'ignorance médicale, tout a fini par rentrer dans l'ordre, se normaliser, les taches rondes au poumon ont régressé, les foyers osseux se sont recalci­fiés et la leucémie a disparu.

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Dévalorisation de soi par identification avec sa fille qui a fait faillite

Plasmocytome et, dans la phase de solution : 1. Leucémie après dévalorisation par identification avec la fille qui a fait

faillite 2. Cancer du foie, hépatite A et B 3. Diabète sucré après « conflit de répugnance » 4. Carcinome ovarien gauche.

Le jour où je la vis pour la première fois, cette femme de 66 ans ren­voyée d'une clinique parce que réfractaire à tout traitement de la médecine classique, était aussi jaune qu'un canari. La calotte crânienne, dont les radios révélaient des ostéolyses consécutives à des conflits de dévalorisation morale

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ou intellectuelle, était si molle au toucher qu'on aurait pu facilement y faire une empreinte. Ce qui frappait chez cette patiente, dont les papiers remis à la sortie de la clinique laissaient prévoir une fin prochaine, c'était son bon moral : « Dites-moi, Docteur, les médecins me laissent peu d'espoir, mais je ne me sens pas du tout condamnée, je me sens en forme, ai bon appétit et dors comme il faut. »

En écoutant le récit haut en couleurs de cette vie marquée par la souf­france, j 'étais frappé par la vivacité avec laquelle cette femme avait réagi tout au long de sa vie aux injustices. Touchée au défaut de cette cuirasse, elle se rebiffait, s'emportait et ne finissait pas, comme la plupart des gens, par en prendre son parti, mais en faisait plutôt une jaunisse. La première grande injustice qui bouleversa sa vie se produisit en 1944, pendant la guerre, lorsque sa sœur chérie, son alter ego, dont elle savait parfaitement l'inno­cence, fut tuée « par erreur ». Cette injustice criante lui était d'autant plus insupportable qu'elle était absurde et irréparable. Fit-elle déjà à cette épo­que un plasmocytome ? Nous n'en savons rien. Toujours est-il qu'à l'épo­que on ne chercha pas dans cette direction.

La douleur ressentie pour cette injustice fut en quelque sorte atténuée lorsque la fille qu'elle mit au monde quelque temps après, lui parut res­sembler en tous points à sa sœur chérie. La ressemblance était telle que sans même s'en rendre compte, elle éleva sa fille dans le sillage et sur le modèle de sa sœur, en fit de plus en plus sa confidente, et l'intimité qui caractérise les liens entre deux sœurs doublait la relation mère-fille. Au fil des ans, elle s'identifia de plus en plus à cette « sœur », et lorsque celle-ci, mariée à son tour et mère de famille, suivit son mari au loin, elle ressentit cette séparation comme :

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1. un conflit de perte, qu'elle imputa à son gendre, et 2. comme un conflit de dévalorisation de soi : pourquoi n'ai-je pas le droit,

moi aussi, d'avoir près de moi mes petits-enfants, les autres en ont bien ? Maintenant, je n'ai plus rien.

Depuis, la patiente vivait et souffrait en communion de pensée avec sa fille. Or celle-ci, qui avait investi pas mal d'argent dans un petit commerce dont

elle était la patronne, dut faire face à de grosses difficultés financières, et fut finalement acculée à la faillite, au bout de dix ans.

S'étant complètement identifiée à sa fille-sœur, la patiente fit à cette occa­sion un DHS, qui à mon avis était une récidive du « conflit de perte » encore en suspens. Elle fut vivement dépitée et contrariée par cette « injustice » dont était victime « son territoire » (cancer ulcératif du foie, rancœur provoquée par un « ennui territorial »), perdit 8 kg et, par solidarité avec sa fille, humiliée par cet échec et consciente de l'injustice subie par le personnel licencié, elle fut totalement dévalorisée et dépréciée à ses propres yeux.

C'est dans cet état psychique qu'elle se trouvait en cet été 85, lorsque la clinique découvrit le plasmocytome, le cancer du foie et le (vieux) carcinome de l'ovaire gauche.

CL : Peu après, sa fille, qui était complètement ruinée par la faillite, trouva un emploi lucratif comme directrice d'une boutique. Et comme par enchan­tement, la patiente put soudain recommencer à manger et, malgré la chi-mio, reprit du poids, tout en se sentant encore très lasse.

Lorsque par la suite elle fit un ictère, qui est un signe encourageant après un cancer des réseaux biliaires, la guérison étant accompagnée de tuméfac­tion comprimant les voies biliaires, une ascite, qui est également un bon signe de guérison, et pas seulement une leucémie, mais aussi — logiquement — une pan-polycythémie, en dépit de la chimiothérapie, les médecins n'y com­prenant plus rien baissèrent les bras devant ces symptômes insolites de gué­rison et, la jugeant incurable, la renvoyèrent chez elle. Radios et scanners : p. 453 en haut : à gauche : foyers d'ostéolyse générali­sée de la calotte, vue latérale ; à droite : juin 86, œdème de la moelle avec foyers de Hamer en solution ; au centre en bas : conflit central traversant le cerveau jusqu'au diencéphale en profondeur entre les hémisphères céré­braux (thalamus, épithalamus, hypothalamus) qui innerve les îlots pancréa­tiques, responsables du diabète. Le conflit à l'origine de ce conflit central, c'était la répugnance récalcitrante au dernier traitement chimio. La patiente en rébellion fit une véritable insurrection à la clinique. Ce foyer de Hamer est lui aussi en solution. Les dernières images du scanner : à gauche la flè­che supérieure pointe vers le relais du foie au tronc cérébral, qui est en solu­tion. A ce relais au tronc cérébral correspond le relais cérébral du foie (vive contrariété en relation avec le territoire) indiqué par la flèche à droite sur le scanner de droite. La flèche en bas sur ce scanner de droite vise le cancer de l'ovaire gauche, qui était en balance depuis des années et se trouve main­tenant en voie de solution, comme l'indique l'œdème intrafocal. Les deux flèches en bas de l'image de gauche visent les foyers de Hamer qui doivent correspondre à un épanchement pleural bilatéral. Il n'est plus tout récent, mais ne présente qu'un petit reste d'œdème. De toute évidence la patiente a dû faire un épanchement pleural bilatéral, qui n'a pas été diagnostiqué.

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Je ne connais pas les conflits spécifiques de ces deux carcinomes. Je pré­sume qu'ils étaient directement liés à la faillite du commerce de la fille. Ce sont d'ailleurs les cancers qui ont mis le moins de temps à régresser après la conflictolyse, du fait justement que leur durée avait été plus brève.

Ce cas est instructif à plusieurs égards : 1. Beaucoup de cancers ne sont découverts qu'une fois en guérison, parce

que c'est alors qu'ils deviennent gênants ou douloureux. Naturellement, les médecins prennent alors les symptômes de guérison pour des symptô­mes de cancer. Les analyses de laboratoire dont dispose la médecine moderne ne sont pas à dédaigner. Dans ce cas-ci, on a constaté une para-protéinémie, mise en évidence par un déphasage électrophorétique. Un plasmocytome est un cancer des os comme tous les autres (nous en voyons plusieurs cas au chapitre sur le cancer des os), sauf que les plasmocytes de la moelle osseuse sont davantage affectés. Je me suis naturellement posé la question de savoir si ces cancers spéciaux correspondent aussi à des types particuliers de dévalorisation. Je crois pouvoir dire, sous tou­tes réserves, que oui ! On en trouve déjà un critère dans le fait que pres­que tous les plasmocytomes présentent des ostéolyses de la calotte ou des vertèbres cervicales. C'est un indice qu'à l'origine de cette dévalorisation d'un type spécial il y a un « problème intellectuel ». En effet, ces patients avaient toujours pour conflits la perte individuelle ou multiple de gens de leur entourage, mais en ce sens que le problème, au fond, n'était pas la perte subie — car la perte était généralement prévisible — mais la déva­lorisation de soi par perte — le plus souvent prévisible — du « milieu valo­risant ». Dans ce cas-ci, il se trouve qu'un conflit de perte (conflit en suspens) est allé de pair avec un cancer ovarien, mais ce n'est manifeste­ment pas obligatoire.

2. Ce cas montre bien à quel point la médecine classique est désemparée lorsque les symptômes se présentent « dans le désordre », plasmocytome, cancer du foie, diabète, leucémie et pan-polycythémie ; tout cet assem­blage disparate ne rime à rien, comment discerner dans ce méli-mélo ce qui est métastase de quoi ? Le plasmocytome serait-il composé d'infil-trats leucémiques ? Toute cette perplexité, cette absurdité tient à ce que l'on cherche à classer les maladies d'après les symptômes, au lieu de les ordonner en fonction de leurs causes. Et ces causes ne doivent être en aucun cas le psychisme et le cerveau, car... « sinon tout ce que nous avons fait au cours des dernières décennies, ne serait que non-sens et absurdité ».

3. Comment se fait-il que la patiente n'ait pas réagi comme une mère, par le sein gauche ? Je crois que cette patiente s'est sentie davantage sœur, que ses réactions s'inspiraient peut-être même d'un home-érotisme pla­tonique. Cela existe, et ce n'est même pas tellement rare. Ce qui compte ce n'est pas ce que le patient est, mais ce qu'il ressent au moment du DHS. Il convient de dresser l'oreille, d'écouter attentivement et de faire preuve de beaucoup de flair, comme un bon détective. Voilà pourquoi on peut faire fi des statistiques stupides qui sont établies par des ignorants cochant des questionnaires à l'aveuglette. Qui donc a eu cette idée farfelue que l'on puisse prospecter le psychisme humain par une méthode aussi absurde ?

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Leucémie myéloblastique à la suite de faillites Ce cas d'un homme de 39 ans ne va pas être étudié ici en détail. Il s'agit d'un homme d'affaires qui a fait plusieurs faillites successives. Ayant fondé un garage en collaboration avec son neveu, il fit en 84 une dévalorisation de soi « quasi père/fils » lorsque son neveu l'ayant roulé se permit encore de le tourner en dérision. Il en récolta une ostéolyse de la tête humérale gau­che (radio ci-dessus), un cancer du pancréas et un cancer du foie, à force de se faire du mauvais sang (relais cérébral, flèche sur le scanner en haut à droite). Ces images datent de mai 87 : en effet, depuis lors le patient est arrivé, en dépit de toutes les séances de chimio et de toutes les faillites, à remettre de l'ordre dans ses affaires et, comme on le voit, tous les conflits de dévalorisation sont à présent en solution. Le nombre des leucocytes a grimpé en conséquence jusqu'à 70 000, ce que les médecins jugent catastro­phique, lui conseillant comme « remède » une irradiation totale de la moelle osseuse. C'est bien typique : au moment précisément où il espère avoir résolu définitivement ses problèmes et a repris de l'assurance, a bon appétit, dort bien et se sent tout compte fait assez bien, mise à part la lassitude, voilà qu'on s'apprête à lui détruire la moelle osseuse dans le but — oh folie ! — de la lui réimplanter après coup.

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Maladie de Waldenstrom

Forme spéciale de cancer des os et leucémie lymphoblastique, cancer bron­chique et cancer du foie après DHS et conflits correspondants, constella­tion schizophrénique à court terme après mutation du directeur de l'entreprise.

Ce cas montre bien que même au point de vue nomenclature on finit par s'embrouiller complètement en cherchant à expliquer dans le langage de la médecine classique les syndromes et maladies connues jusqu'ici, à partir de la Loi d'airain du cancer.

Pour faciliter la compréhension de ce cas, sans alourdir le texte par des explications théoriques, il est sans doute préférable de placer celles-ci en tête de la présentation.

Du fait que les autorités médicales ont ignoré systématiquement jusqu'ici la Loi d'airain du cancer, il ne leur a pas été possible de comprendre les phénomènes et processus qui ne s'expliquent justement qu'en fonction de cette loi. C'est ainsi, notamment, qu'aucune fiche médicale ne tient compte de la différence entre sympathicotonie et vagotonie, qui est pourtant capitale.

A propos de la définition de la leucémie, j ' a i déjà indiqué qu'elle n'est que la seconde moitié de la maladie appelée cancer des os. Or, celle-ci n'est à son tour que l'une des trois facettes de la triade psycho-cérébro-organique de cette maladie.

Essayons maintenant de débroussailler un peu cette immense forêt des maladies. S'il est vrai que certaines « maladies » ne sont en réalité que la phase de guérison d'une première partie correspondant à la phase active du conflit, il est tout aussi exact que d'autres « maladies » ne sont en fait que la première phase active, la seule dont nous ayons connaissance, du fait que par suite de l'ignorance médicale et du manque d'observation, on ne parvient pratiquement jamais à la seconde phase de cette maladie, la phase de guérison.

En ce qui concerne la leucémie, le malade n'a la chance d'arriver à ce stade de guérison que si le cancer des os (première phase) n'a pas été décou-

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vert auparavant. En effet, si la médecine classique découvre pour une rai­son ou une autre l'ostéolyse des os, elle va jeter à la figure du patient le diagnostic absurde de « métastases osseuses » en l'assortissant du « pro­nostic » le plus pessimiste. Le patient atterré et effondré par ce double « arrêt de mort » est bon pour une totale dévalorisation de soi, personne ne don­nant plus cher de sa peau. Voilà pourquoi jusqu'ici, on ne voyait pratique­ment jamais ensemble les deux volets de cette maladie.

S'il arrivait par hasard que l'on découvre des ostéolyses osseuses pen­dant la phase leucémique, on parlait alors d'infiltrats leucémico-métastasiques. Hypothèse d'autant plus étrange que les leucoblastes et les lymphoblastes ne peuvent pas proliférer, ne font pas de mitose, de divi­sion cellulaire, dans le sang circulant, étant coupés du cerveau. Personne n 'a jamais pu s'expliquer comment ces soi-disant « infiltrats leucémiques » avaient bien pu voir le jour.

De même que le cancer des os et la leucémie ne sont que deux phases d'une seule et même maladie, on peut en dire autant de toute une série de syndromes différents, qui en fait vont de pair, comme par exemple le can­cer des os et le nodule de Schmorl, ou hernie intraspongieuse, les affaisse­ments de plateau et la leucémie ou le cancer des os, le syndrome de Scheuermann et la leucémie ou le cancer des os, la maladie de Waldens-trôm et la leucémie, si à l'occasion cette phase de guérison était atteinte par le patient.

En fait, elle était censée n'être pratiquement jamais atteinte, de sorte que cette maladie de Waldenstrôm, qui n'est au fond qu'une variété de cancer des os, était réputée incurable et rapidement mortelle, bien que l'on con­nût effectivement des cas individuels dont l'évolution durait des années. Ainsi donc, la maladie de Waldenstrôm, une immunoglobulinopathie, appe­lée aussi macroglobulinémie primaire, dans laquelle l'augmentation de l'immunoglobuline G est mise en évidence par l'immunoélectrophorèse, est une forme particulière du cancer des os. Y a-t-il aussi à l'origine de cette maladie un type particulier de conflit de dévalorisation de soi, ou bien une manière de réagir propre à une seule personne ou à certaines personnes, ou bien encore une sorte de combinaison de 2 conflits simultanément en activité ? Je ne puis l'affirmer avec certitude avant d'avoir vu un grand nombre de cas semblables.

Le patient dont il est question ici, est un fonctionnaire, extrêmement cons­ciencieux, qui avait le souci de la perfection dans tout ce qu'il faisait. C'est la raison pour laquelle il avait déjà fait à plusieurs reprises un conflit de dévalorisation de soi. A chaque fois c'était la 2 e lombaire qui était tou­chée. Et à chaque fois on appelait cela un « lombago ». Il se rendait alors toujours chez un orthopédiste qui, pensant qu'il s'agissait d'une compres­sion des racines nerveuses, cherchait à les circonscrire par des injections de novocaïne. Mais en réalité c'était la tension de la capsule périostique qui provoquait ces douleurs, car celles-ci se manifestaient toujours lors­que le patient se détendait. Au cours de certaine de ces séances de circum-ponction, l'orthopédiste eut — malheureusement — un succès notoire, car

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les douleurs s'estompèrent immédiatement. C'est qu'il avait ponctionné, ou à force de ponctions finalement incisé le périoste fortement tendu, d'où il s'écoula non seulement de l'œdème de guérison de l'os, mais aussi de la matière spongieuse provenant de l'ostéolyse. A peine le conflit était-il résolu provisoirement, que cette matière spongieuse s'empressait de fabri­quer du tissu de régénération osseuse, le cal, c'est-à-dire pratiquement un ostéosarcome.

A l'automne 85, ce fonctionnaire fit une récidive, dont le DHS fut plus brutal encore que les précédents. En rentrant de congé, il apprit avec stu­peur que son chef de service avait changé et que le directeur était muté. Le choc fut si brutal qu'en rentrant chez lui le soir il était complètement perturbé et décontenancé. C'était tout simplement incroyable et il n'arri­vait pas à digérer cette mauvaise nouvelle. « Il n'y a maintenant plus per­sonne pour intervenir en ma faveur ! » En effet, il existait entre lui et son directeur des rapports exceptionnels d'estime et de confiance mutuelle, le patron était bien intentionné à son égard et lui-même considérait le boss comme un grand ami, son protecteur, son seul et plus sûr défenseur et sou­tien. Le pire c'était que cette mutation de son « chef de territoire » inter­venait au moment précis où il escomptait que grâce aux recommandations de son tout-puissant patron il bénéficierait d 'un avancement. Il ne pouvait naturellement plus en être question, maintenant que le directeur était parti. Privé brutalement de ces relations de confiance, de ses rapports privilégiés avec le patron, de l'ambiance sécurisante aux côtés d'un chef-ami, il fit un conflit sexuel féminin de la biche abandonnée et laissée seule, sans guide, sur le territoire du cerf parti. En même temps il retomba dans son vieux conflit de dévalorisation, dont l'intensité et l'ampleur étaient décuplées par les circonstances exceptionnelles. Il fit de surcroît un conflit de dépit et de rancœur, en rapport avec son territoire, en raison de l'impact salarial qu'aurait eu son avancement, et dont il ressentait vivement la privation.

Dans cette phase active de ses multiples conflits accumulés, il ne man­geait plus comme il faut, dormait mal, souffrait parfois d'aigreurs et de nausées, perdait du poids et restait bouleversé. Effectivement, on se le refilait de service en service, comme il l'avait si vivement redouté, ce qui ne se serait jamais produit si l'ancien directeur n'était pas parti.

Jusque-là, le fonctionnaire-patient se trouvait toujours dans la phase active et ce pour tous les domaines conflictuels. Mais ce qui se produisit le 12 mai 86 fut la dernière goutte d'eau qui fit déborder le vase.

2e DHS Le 12 mai, il fut une fois de plus affecté à un autre service, celui des affai­res juridiques, au moment où il commençait tout juste à s'habituer au ser­vice précédent. Or, il se sentait complètement dépassé et mal à son aise dans le domaine juridique. Il aurait bien voulu refuser, mais il n'y avait pas moyen de rester sur le territoire dont on venait de l'expulser. De sorte qu'en plus des trois autres conflits — conflit de dévalorisation, conflit sexuel féminin et conflit de contrariété territoriale — il fit un quatrième conflit,

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un conflit de territoire masculin. Depuis l'automne 85, le conflit sexuel fémi­nin et le conflit de contrariété territoriale, l'avaient déjà placé dans la cons­tellation de la schizophrénie. Cette fois, après le DHS du quatrième conflit, il décrocha complètement, devint totalement apathique, perdit l'appétit, se mit à transpirer sans relâche, fut pris d'une toux sèche et irritante : trois jours plus tard il était hospitalisé pour « dépression nerveuse », comme on dit si bien.

Les médecins diagnostiquèrent une maladie de Waldenstrôm, et tout d'abord une « pré-leucémie ». En outre, on excisa à l'aine droite un gan­glion lymphatique gros comme une noisette, sur la nature bénigne ou maligne duquel les anatomopathologistes hésitèrent d'abord à se prononcer. Ils con­seillèrent une lymphographie. C'est alors qu'on découvrit le pot aux roses. En apercevant au cours de cet examen radiographique l'ostéosarcome iatro-gène avec ses multiples calcifications, les radiologues identifièrent des paquets calcifiés de ganglions lymphatiques d'origine carcinomateuse... auxquels on associa le ganglion lymphatique trouvé à l'aine ! A présent tout était clair, il s'agissait d'une série de « métastases ». Curieusement on a dia­gnostiqué par erreur « hémangiome » hépatique le cancer du foie au lobe gauche ( 2 x 2 cm), dont je n'ai malheureusement pas de scanner. Néanmoins, les médecins n'hésitèrent pas à formuler un pronostic et annoncèrent au patient qu'il ne verrait pas Noël 86.

Désormais, il n'allait plus compter les coups qu'il essuyait les uns après les autres. En septembre 86 il se rendit à son bureau pour y travailler, car il ne pouvait plus rester inactif, chez lui, en attendant la mort. En le voyant arriver, ses collègues l'accueillirent par un : « Tiens, vous revenez, on ne vous attendait plus ! » Depuis, ils lui font bien sentir qu'il n'est plus dans le service qu'à titre privé, qu 'on ne peut plus lui confier de dossiers impor­tants, vu qu'on doit s'attendre — si cruel et amer que ce soit — à ce qu'il lui faille quitter bientôt (et définitivement) ses fonctions. De récidive en récidive, son état ne faisait qu'empirer. Au mois de mars il vint me trouver et me demanda en toute confiance si à mon avis c'était vrai qu'il allait bientôt mourir. Je lui dis bien franchement que je n'avais encore aucune expérience avec la maladie de Waldenstrôm, mais que je présumais qu'elle aussi se conformait à la Loi d'airain du cancer. Si c'était le cas, je pourrais certai­nement l'aider. Nous avons cherché et trouvé ensemble son conflit, y com­pris le DHS, nous avons trouvé les foyers de Hamer correspondant au cerveau, aussi bien pour le conflit de territoire à droite dans la région fronto-insulaire, que pour le conflit de dévalorisation de soi dans la moelle à droite. Et naturellement, nous avons trouvé aussi au niveau organique le cancer bronchique, qu'heureusement personne n'avait encore diagnostiqué, et l'ostéolyse dans la 2 e lombaire, avec alentour des ganglions lympathiques grossis. Le cas était maintenant complet, comme dans un bon polar. Le patient, qui est très intelligent, comprit tout de suite : « Ah, mais bien évi­demment, ça me paraît logique, en fait, ça ne pouvait pas être autrement ! » Depuis lors, nous avons encore traversé ensemble quelques mois critiques. L'anémie nous a donné quelques fils à retordre. Nous avons résolu le con-

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flit en faisant prendre au patient 2 mois de « congé absolument normal ». Après quoi, il est retourné à son bureau et a fait poliment comprendre qu'il était de nouveau bien portant, ce qui provoqua un certain ricanement chez ses collègues..., mais sans conséquences psychiques, car il s'en contreba­lance maintenant... En effet, il se trouve dans une forme super, il est bien bronzé, le taux d'hémoglobine est à 15 g%, les érythrocytes à 5 millions, les thrombocytes à 200 000, et il joue de nouveau au foot comme avant.

Peu de temps avant, les médecins de l'hôpital lui avaient dit, la première fois que les leucocytes dépassèrent le chiffre de 10 000, que désormais, en sus de la maladie de Waldenstrôm et des métastases aux ganglions lymphatiques il avait encore une leucémie ! Il n'avait plus aucune chance de survie. Récem­ment, le directeur l'a salué en ces termes : « Dites donc, pour quelqu'un qui devrait être mort depuis longtemps, vous avez encore une assez bonne mine ! »

Mais l'apparence est encore trompeuse. Le cerveau n'est pas encore com­plètement guéri. Il lui faut donc encore de la cortisone. Il connaît un spé­cialiste des maladies internes, qui a lu le livre de Hamer et lui fait des ordonnances... car le Dr Hamer ne peut pas s'être trompé. Le cerveau pré­sente encore une forte tuméfaction des deux hémisphères, plus précisément des deux moelles. C'est ce dont s'était même aperçu le cardiologue. Il avait toutefois noté une « anomalie », car que pouvait-ce être d'autre ? Dans l'intervalle, les premiers collègues du patient se mettent à lire le livre « Le cancer, maladie de l'âme », car on ne sait jamais à quoi ça peut servir...

Le spécialiste des maladies internes a dit récemment au patient : « Vous devriez retourner au CHU pour faire vérifier le diagnostic, car ou bien le Dr Hamer a raison, ou bien le diagnostic était erroné. »

« Pas question », lui répondit le patient. « Vos collègues n'auraient qu'une idée en tête, c'est d'avoir le dernier mot. Et ils auraient gain de cause si je mourais, comme ils l'avaient prédit. A quoi bon donc risquer ma vie en me rendant dans l'arène pour être déchiré par les bêtes sauvages ? Je me sens dans une forme du tonnerre, je me porte mieux que tous mes col­lègues de travail. Vos collègues ne donneront jamais raison au Dr Hamer, sinon il leur faudrait reconnaître qu'ils ont tout fait de travers au cours des 6 dernières années ! Non, ils préféreraient me laisser mourir. » Le patient raconta que le spécialiste des maladies internes n'avait pas répondu, mais était devenu très songeur. Depuis, il n'est plus question de ces roulettes russes que sont les vérifications de diagnostic.

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Vue des lombaires de face et de profil, en bas idem, détail.

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Scanner cérébral, p. 458 : la moelle est fortement oedématisée, les ven­tricules latéraux sont nettement resserrés. Dans la moelle droite (flèche en bas à dr., image du milieu) nous voyons l'impact responsable de l'ostéolyse du côté gauche de la 2 e lombaire, en solution. Nous nous y attendions. Sur les images suivantes (en haut mars 87, au centre et en bas juin 87) l'ostéolyse de la vertèbre est en recalcification. Autour de cette ostéolyse nous voyons des dépôts de calcaire, qui font d'abord penser à des ganglions lymphati­ques. Mais quand nous voyons la tension de la capsule périostique (flèche ténue sur l'image d'en haut) il paraît bien plus vraisemblable qu'il y a eu ici une rupture du périoste à l'arête inférieure, que de l 'œdème et le tissu spongieux formant cal se sont écoulés, provoquant ce reste de cale péri-lombaire. On dirait un sarcome, ou plus exactement un ostéosarcome. Il est naturel qu'un tel ostéosarcome puisse englober les ganglions lymphati­ques environnants. Sur l'image d'en bas l'ostéolyse n'est presque plus per­ceptible. Revenons-en à notre scanner cérébral du début : la flèche à gauche marquée d'un W (W pour weiblische Hälfte, hémisphère féminin) vise une aire circonscrite, ou foyer de Hamer, qui figure la pointe, le bout de la langue d'un foyer de Hamer péri-insulaire, et un conflit sexuel féminin de délaissement et d'abandon.

Sur l'image de gauche du scanner cérébral, la plus élevée des trois flè­ches de droite vise un foyer de Hamer correspondant à un conflit de terri­toire, qui se traduit sur le plan organique par un cancer bronchique, qui heureusement n'était pas encore susceptible d'être diagnostiqué lors du séjour du patient à la clinique universitaire. On se contenta d'écrire dans le compte rendu médical que le patient avait eu en permanence une toux sèche irri­tante. La tumeur visée par les deux flèches sur le lobe inférieur du poumon droit est bien visible.

La flèche du milieu, à droite sur le scanner, vise le foyer de Hamer, qui correspond également à un conflit de territoire, qu'il n'était pas encore pos­sible de diagnostiquer comme il faut sur l'électrocardiogramme (bloc de branche droite incomplet), parce que le DHS précédait immédiatement.

La flèche inférieure vise le foyer de Hamer correspondant à une vive con­trariété en relation avec le territoire. Ce qui se traduit sur un scanner du foie réalisé à la clinique à une époque un peu antérieure par un carcinome du foie mesurant 2 x 2 cm.

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Leucémie aleucémique, syndrome myélodysplasique et carcinome testiculaire par conflit de dévalorisation

et conflit de perte à la mort de l'oncle Ce petit garçon rayonnant avec son carnet scolaire sur le bras est un héros, et son père aussi. A vrai dire, ses parents n'ont fait que ce que devraient

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faire tous ceux qui, dans une situation analogue, sont en mesure de réflé­chir, de peser le pour et le contre et parfois de dire : « Non, merci, pas avec notre garçon ! »

Dans l'acception traditionnelle, l'expression leucémie aleucémique signifie que dans le sang circulant, à la périphérie, on peut ne pas trouver, ou ne pas trouver encore une augmentation des leucocytes ou des blastes, et que la plupart du temps il y a même une leucopénie doublée d'une anémie (éryth-rocytopénie et thrombocytopénie). En revanche, une ponction de la moelle osseuse peut déjà révéler des blastes en nombre accru. L'expression leucé­mie aleucémique s'applique aussi à cette combinaison.

En réalité, il n'y a évidemment pas grand sens à désigner comme syndrome, ou même maladie autonome, l'intervalle généralement très court entre la conflictolyse et l'augmentation des leucocytes dans le sang péri­phérique. Il est vrai cependant que cet intervalle peut parfois durer plus longtemps que d'ordinaire. A quoi cela tient-il ? Je ne saurais le dire, moi non plus. Je suppose que cela dépend de deux facteurs : 1. de l'intensité du conflit et de la durée du conflit de dévalorisation de

soi précédent, et 2. de la fréquence et de l'intensité de nouveaux conflits (p. ex. de pani­

que), qui peuvent interrompre la phase de guérison, mais pas forcément. Une leucémie aleucémique n'est par conséquent que la courte phase entre

la conflictolyse et l'augmentation des blastes dans le sang périphérique. Vous vous souvenez, j ' a i déjà mentionné que l'hématopoïèse redémarre exacte­ment au moment où intervient la conflictolyse. A partir de là, la moelle osseuse produit en nombre accru toutes les variétés de cellules sanguines — en principe. En réalité, la production des leucocytes, la leucopoïèse, redé­marre la première, et donc plus rapidement que la poïèse du sang rouge, y compris des thrombocytes.

Par conséquent, à ce premier stade de la phase pcl, les leucocytes à la périphérie peuvent encore être réduits par la dépression préalable de la moelle osseuse (leucopénie), jusqu'à ce que finalement les blastes (produits de rebut) soient fabriqués en si grande quantité que les blastes n'arrivant pas à être détruites aussi rapidement par le foie, parviennent à se « frayer un pas­sage » dans le sang périphérique. La médecine classique n'ayant pas la moin­dre notion des conflits et de la conflictolyse, et ne pouvant, par suite, s'expliquer pourquoi, pendant la leucémie les blastes augmentent dans la moelle osseuse où ils ne sont pas à leur place, elle a tout simplement bap­tisé le tout : « Syndrome myélodysplasique, préleucémie », ce qui signifie en clair : les cellules hématopoïétiques de la moelle osseuse du sang ne tra­vaillent guère (premier stade de la leucémie). DHS :

Le 15 février 86 mort de l'oncle, que le petit garçon adorait. Il est mort subitement d'une crise d'asthme. Pour Markus, ce n'est pas seulement une perte irréparable — carcinome testiculaire gauche —, mais aussi un conflit de dévalorisation totale. Il a l'impression de ne plus valoir un sou. Le DHS a complètement chaviré cet enfant hypersensible. Le

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jour de l'enterrement, il s'approche de la tombe, et là, au bord du trou, il a pour la première fois un saignement de nez. Pendant des mois, il souf­fre en silence, mange mal, a le sommeil agité, rêve fréquemment à l'oncle. A la suite de deux rêves de ce genre, il fait de nouveau des saignements de nez en mai et en octobre 86.

Le 27 août, on diagnostique une très forte anémie avec thrombopénie (Hb 8,3%, plaquettes 2500). Transfusion de sang, puis à la suite d'une ponc­tion de la moelle osseuse on diagnostique une panmyélopathie, soit une affection généralisée de la moelle osseuse.

A cette époque, l'enfant se trouve encore dans la phase active de son conflit, il lui faut donc de plus en plus de transfusions à des intervalles de plus en plus rapprochés. En janvier, les médecins de la clinique univer­sitaire ne sachant plus que faire conseillent une irradiation totale de la moelle, suivie d'une greffe de moelle..., alors que tout le monde sait bien qu'il n'existe pas de chance réelle de réussite. Sans compter que ceux qui, à la suite d'une bévue du radiologue, survivent à cette torture, perdent défini­tivement la capacité de procréer.

Devant cette impasse, les parents me demandent mon avis. Je leur con­seille de rechercher le conflit qui est à l'origine de cette maladie. Nous avons découvert le conflit ensemble : quand on sait dans quelle direction il faut chercher, on est toujours très vite renseigné. La maman sait déjà ce qui peuple les cauchemars de son petit gars. Les médecins de la clinique ne s'en sont évidemment jamais préoccupés. Ils ne font que compter les cellules et, une fois sur deux, jettent à la tête des parents les « pronostics » les plus alarmants. Certains leur ont même conseillé de « lyser » leur enfant..., c'est « plus humain », puisque de toutes manières il n'y a plus d'espoir.

Une fois qu'ils se sont convaincus que c'est bien la mort de l'oncle qui est à l'origine du DHS, les parents font preuve de qualités pédagogiques absolument étonnantes. A l'approche de la messe anniversaire, en février, ils lui en parlent longuement, la glace se rompt, Markus peut enfin se libé­rer du fardeau qu'il porte tout seul, depuis un an. Il demande à accompa­gner ses parents, qui bien sûr l'emmènent. Le lendemain, sa maman m'appelle au téléphone, elle jubile : « Ses mains sont vraiment chaudes, il se remet à manger, pour la première fois il a dormi d'une seule traite, paisiblement. J'ai l'impression qu'il a complètement changé. » Je lui dis que le petit n'est pas encore sorti de l'auberge et que pendant un certain temps encore il ne pourra pas se passer de transfusions de sang. Mais on pourra les espacer de plus en plus et il lui faudra alors de moins en moins de sang.

C'est ce qui arriva. Au début, Markus eut besoin de 3 sachets de sang tous les 15 jours. A présent, il ne lui en faut plus que 2 toutes les huit semai­nes, il se peut même qu'il n'en ait plus besoin du tout.

Au début, cela fit vilain à la clinique pédiatrique du CHU. Les médecins firent d'abord la leçon au père, traité d'irresponsable, puis cherchèrent par toutes sortes de subterfuges à hospitaliser l'enfant en vue d'une greffe de la moelle osseuse. Mais depuis, ils ont baissé le ton, car ils n'en reviennent

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pas. Markus a en effet repris 10 kg, a grandi de 12 cm, est ravi de se ren­dre à l'école, où il se distingue par son exubérance. Même les médecins les plus incrédules commencent à se douter que cette évolution obéit à un système, et se demandent « in petto » si ce n'est pas le bon.

Ils essaient de faire parler le père. Comment se fait-il que vous soyez si sûr de votre affaire, que vous ayez su, mieux que nous, que Markus allait reprendre du poids, que les formules sanguines iraient en s'améliorant, que le petit n'avait presque plus besoin de transfusions, et surtout que vous ayez deviné exactement combien il lui fallait de sang, alors que nous vous en avons toujours proposé le double ou le triple ?

Cédant à leurs instances, le père finit par lâcher son secret, pose le livre de poche sur la table et explique que la maladie de Markus a été déclenchée par le conflit qu'il a fait un an avant. Les médecins ne rient plus mainte­nant, la preuve est par trop évidente. C'est encore le pédiatre qui a eu la réaction la plus intelligente : il a lu le livre de poche et le supplément rela­tif à la leucémie. Après chacun des contrôles de la formule sanguine, il demande : « Et qu'en dit le Dr Hamer ? » Le père répond alors : « Il dit que tout se déroule conformément au plan, il attend la leucémie, mais à son avis il a déjà fait le plus dur ! »

A noter qu'entre-temps le petit garçon commence à avoir d'assez forts tiraillements dans le testicule gauche, qui était un peu tuméfié entre février et juin. D'autre part, il a maintenant des douleurs osseuses, mais elles sont supportables. A en juger par le scanner cérébral, il semble que le conflit généralisé de dévalorisation de soi constitue la masse principale du conflit, tandis que le conflit de perte, avec le foyer de Hamer correspondant modé­rément développé dans la partie latérale gauche du lobe occipital (testicule gauche), semble être le conflit concomitant. La moelle du cerveau est à ce point tuméfiée au scanner cérébral (dès le 20.2.87), que les ventricules sont presque totalement comprimés. C'est un signe de processus expansif au cerveau.

Il faut que je vous rapporte encore une petite anecdote, qui vaut la peine d'être lue et qui entrera comme un acte révolutionnaire dans les annales de l'histoire de la médecine.

Le père de Markus, qui est maintenant un « spécialiste de la leucémie », dut retourner à la clinique pour une transfusion, du fait que le taux d'hémo­globine était de nouveau retombé à 5,2 g% (en 8 semaines de 9,6 à 5,2). Il me demanda à l'avance combien de sachets il convenait de donner à son fils. Je lui répondis que deux sachets de 500 ce chaque devaient suffire ample­ment, mais que l'essentiel c'était que la transfusion fût ambulatoire, de manière à ce que le petit garçon ne fasse pas de panique, et surtout pour qu'on ne le garde pas, sinon il ne serait plus maître de la situation. Le père comprit très bien. Il téléphona donc à la clinique et demanda poliment que l'on prépare 2 sachets de sang pour son fils. On lui répondit que le taux d'hémoglobine n'était pas 5,2, mais 4,6, que l'on s'était trompé. Le père flaira déjà le piège, d'autant que la veille on avait mesuré deux fois (par la suite on s'excusa, on avait seulement dramatisé un peu pour lui faire

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comprendre la gravité de la situation). Il se rendit donc à la clinique avec son fils et dit ingénument qu'il n'avait commandé que deux sachets et qu'il avait l'intention de ramener son garçon à la maison immédiatement après. Les médecins crurent à une mauvaise plaisanterie et dirent qu'il lui fallait au moins 4 sachets : il était indispensable de l'hospitaliser, car il fallait com­mencer par lui administrer des médicaments, et puis il était maintenant grand temps de commencer les préparatifs de la greffe de moelle... « Il faut quand même être raisonnable ». Tandis que la transfusion était en cours, les méde­cins le prirent à part trois heures durant lui firent un bourrage de crâne selon toutes les règles de l'art ; par la séduction, les menaces, les pronos­tics les plus sombres, l'appel au sens de la responsabilité, si petite que fût la chance de réussite d'une greffe (aveu), il fallait quand même la saisir, car à présent le petit était de nouveau capable de la supporter. Le père demeura impassible : « Il y a 4 mois vous vouliez "lyser" mon gosse, parce qu'il n'y avait plus rien à faire, et maintenant qu'il a repris tant de poids, qu'il mange si bien, qu'il est si plein d'entrain, que les transfusions de sang se raréfient de plus en plus, et qu'il est évident que vous aviez tort, voilà que vous ressortez les vieilles rengaines ? Non, j ' a i commandé deux sachets de sang et ensuite je ramène mon fils à la maison. J'ai de bonnes raisons pour cela ! » Les médecins eurent recours alors à une autre tactique : ils donnèrent l'ordre de retarder la transfusion des deux sachets jusqu'après minuit. Mais le père attendit patiemment au chevet de son enfant. Il vit tout alentour les pauvres mômes, comme il disait, avec leurs têtes chauves. Il se sentait de plus en plus sûr de son affaire. Vers 3 heures du matin, la transfusion fut enfin achevée, on s'apprêtait à accrocher la suivante. Mais le père se leva et donna l'ordre : « Enlevez s'il vous plaît les tubes, sinon je le fais moi-même. » — Ça ne va pas », s'écria l'infirmière, « parce qu'alors je n'ai plus qu'à jeter le sachet ! » Mais le père demeura inébran­lable. « Faites-en ce que vous voudrez, moi je n'ai commandé que deux sachets ! » On finit par céder et le père s'en alla victorieux avec son fils, qui l'admirait. A la maison il fut accueilli en triomphateur.

Le lendemain, la formule sanguine (après deux sachets) était meilleure qu'elle ne l'avait été la dernière fois après 4 sachets, car l'hématopoïèse avait à présent démarré.

La plupart des pères, vous l'avouerez, se seraient effondrés dans une pareille situation, car sous prétexte de faire pour le mieux, les médecins auraient fait ce qu'il y avait de pire, ils auraient pseudothérapisé le garçon à mort.

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Dévalorisation de soi d'un écolier surpris à faire l'école buisonnière

Un petit leucémique de 12 ans, hospitalisé au CHU de Cologne, dans la clinique pédiatrique, fait une apnée, un arrêt temporaire de la respiration, cinq minutes après le début d'une perfusion, qui a pour but de tester un nouveau produit cytostatique. Le petit garçon est pris naturellement d'une panique totale, regarde pétrifié d'effroi le flacon de perfusion. Le chef de service appelé en toute hâte lui injecte une forte dose de cortisone et arrête la perf. Le garçon est sauvé de justesse, mais fait un DHS à conflit central, en rapport avec un liquide, c'est-à-dire un cancer du rein. Par la suite, on lui fait des perfusions de produits différents, certes, mais à chaque fois il est saisi de nouveau d'une telle panique qu'il risque de faire un arrêt dra­matique de la respiration. Ce n'est qu'une fois que l'on arrête enfin les perfusions que peut commencer la solution de ce conflit néphrétique. Comme le montre le scanner ci-dessus, le garçon a maintenant, simultanément, 2 œdèmes voisins dans la région occipitale et sombre dans un pré-coma cérébral avec somnolence, céphalées, etc., du fait du double œdème céré­bral. Sans le conflit néphrétique, qui était iatrogène (provoqué par un méde­cin), la leucémie serait une bagatelle !

A propos de ce garçon il y a un certain nombre de faits mémorables à retenir :

Renseignements pris à la clinique pédiatrique du CHU de Cologne, la

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leucémie aurait « viré » au moment de la récidive, passant d'une leucémie lymphoblastique à une leucémie myéloblastique.

Le 11 septembre 86, un jour avant sa mort, il s'était entretenu avec le médecin chef de la clinique qui voulait lui faire comprendre qu'il arrive un moment où on est bien obligé de songer à la mort. Prof. : Je suis déjà vieux et je sais déjà beaucoup de choses. Gosse : Mais vous ne savez pas tout. Prof. : Par exemple, qu'est-ce que je ne sais pas ? Gosse : Je ne puis pas encore vous le dire, mais le 6 décembre je pourrai

vous le dire. Le garçon pensait à une certaine conférence, le 6.12.86, convoquée par

la chaire d'histoire des sciences de l'université de Bonn. Cette conférence fut interdite par le recteur de l'université de Bonn. Le médecin chef de la clinique pédiatrique de Cologne envoya son chef de service chez les parents du garçon, dans l'appartement. Il leur conseilla d'arrêter la cortisone. Les parents ont cédé — le garçon est alors mort dans le coma cérébral. Les conflits de dévalorisation étaient en fait des « conflits insignifiants » : la première fois les camarades de classe surprirent le garçon le soir au cinéma, alors qu'il n'était pas allé à l'école le matin.

Pour ce garçon extrêmement consciencieux c'était une catastrophe qui lui donna du fil à retordre pendant un mois (DHS 20.11.84, CL Noël 84). En janvier 85 il se mit à être extrêmement las et on constata la leucémie lymphoblastique.

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En mars 85 il fit un conflit central avec conflit néphrétique des deux côtés (voir apnée pendant une perfusion, ci-dessus). Depuis, le conflit était en suspens, le garçon avait une tension élevée.

En juillet 1986 nouvelle dévalorisation de soi pour une bagatelle. A l'occa­sion d'une course de vélo avec son père, il fit un conflit de dévalorisation sportive. C'est peu après que l'on découvrit la leucémie myéloblastique. Le conflit n'avait duré que 10 jours. Cette fois, le conflit central néphréti­que fut résolu en même temps que le conflit sportif. Le garçon eut des pro­blèmes d'excrétion urinaire. Tout rentra dans l'ordre après administration d'une dose adéquate d'hydrocortisone. Il arrivait à éliminer suffisamment. La clinique pédiatrique du CHU de Cologne mit fin à ce processus de gué-rison par la suppression brutale de la cortisone, ce qui provoqua la mort immédiate du petit garçon. J'avais mis instamment en garde les parents.

Conflit de dévalorisation de soi avec conflit de territoire et conflit (féminin) de marquage de territoire

pour échec définitif à l'examen de droit

Cet étudiant était atteint, c'est-à-dire guérissait, d'une leucémie lympho-blastique indifférenciée aiguë. Il habite une ville universitaire ouest-allemande et figurait à l'époque au nombre des « éternels étudiants ». Sa femme avait terminé ses études depuis longtemps et était prof de lycée.

Le patient fit un DHS en recevant de l'administration universitaire une mise en demeure de se présenter dans les prochains jours aux épreuves écrites de l'examen de droit. Il fit un DHS avec trois conflits : 1. Conflit de territoire : il se sentait au bord de la ruine, de la déconfiture

totale, car il n'avait pas la moindre chance de réussir à l'examen. Mais alors, quel avenir lui restait-il ? Que faire à 30 ans, sans diplôme ? Il fut saisi d'une totale panique existentielle. Il dit : le pire c'était de savoir que la situation était sans espoir, qu'il n'y avait aucune chance d'avoir ou de conserver un territoire et de ne rien pouvoir faire là contre ! La catastrophe fonçait sur lui implacablement comme un rapide, et il était incapable de bouger. Pourquoi ? Nous le saurons et le comprendrons après le conflit n° 3 !

2. Conflit de dévalorisation de soi avec en même temps conflit paracen-tral dans la moelle à droite : le patient avait remis indéfiniment à plus tard son examen. Toute sa famille attendait maintenant de lui qu'il le passe enfin. Mais il savait qu'il n'avait aucune chance d'y réussir. Or son assurance, la confiance qu'il avait en lui-même, le sentiment de sa valeur dépendaient justement pour une bonne part de la réussite à cet examen. Sa femme enseignait déjà, c'était son point vulnérable. En plu­sieurs points de la moelle du cerveau il fit des foyers de Hamer et en plusieurs endroits du squelette des ostéolyses : aux lombaires, au bas­sin et à la hanche. Et c'est à tous ces endroits là qu'il aura mal plus tard.

3. Conflit de peur avec foyer de Hamer au lobe frontal à gauche : la catas­trophe n'approchait pas à pas de loup par-derrière, il la voyait foncer

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vers lui de front et était saisi d'une peur panique. Il était comme ensorcelé, et bien que voyant la catastrophe lui foncer dessus, il ne pouvait l'esqui­ver, hypnotisé comme le petit lapin, qui reste immobile, en voyant le ser­pent lui arriver dessus, incapable de faire un mouvement pour s'échapper.

D'après ma définition, ce patient a dû se trouver dans une constellation schizophrénique pendant les trois mois entre janvier et avril 1985. J'avais seulement noté qu'il était complètement changé et consterné, et c'est pour cela que je l'ai rappelé au téléphone pour apprendre comment il allait. Il m'expliqua très exactement : « J'étais comme paralysé, en proie aux pires tourments, j 'avais une terrible dépression, tout en étant tendu à éclater.

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J'étais obsédé par la catastrophe qui m'arrivait dessus, mais en même temps j'étais figé de peur et de panique. Je ne voyais aucune échappatoire et demeu­rais cloué sur place, comme le petit lapin pétrifié se laisse happer par le serpent. »

Lorsqu'en février 85 il reçut la seconde et dernière invitation de l'admi­nistration universitaire à se présenter aux épreuves de l'examen, faute de quoi il serait considéré comme ayant échoué, sa panique ne fit que redou­bler. Ce fut une véritable descente aux enfers.

Petite CL : Finalement, fin mars 85, le patient ne supporta plus la pression et fit quel­que chose dont tous les gens de son entourage dirent : « Il est complète­ment fou, on croyait qu'il passait son examen. » Il pense que même sa femme a dû, à son insu, se toucher le front comme pour dire : « Il est cinglé », ne pouvant comprendre ce qu'il faisait. En effet, au moment où le prési­dent Reagan se trouvait par hasard à Ludwigshafen, il s'y rendit et se mêla à la foule en liesse. Il ressentit immédiatement des douleurs aux os, car à l'instant même son conflit de dévalorisation de soi avait été résolu. Mais au bout de 10 jours, il ne savait plus que faire à Ludwigshafen, car le pré­sident Reagan était reparti depuis longtemps. Il rentra donc chez lui, et fut de nouveau glacé d'effroi.

Grande CL : Le 25 avril, il reçut de la cour d'appel de Cologne l'information atterrante que du fait qu'il ne s'était pas présenté à son examen, il était considéré comme ayant échoué. Ce qui pour d'autres aurait été une catastrophe, fut ressenti par le patient comme une délivrance, un bon débarras. Selon le principe : un fin effrayante vaut mieux qu'un effroi sans fin, le patient se réveilla comme d'une profonde torpeur. Il put se rendre chez ses parents, qui tombèrent des nues, il put soudain rire de nouveau, dormir et manger comme il faut, et bien que ressentant une grande lassitude, il était heureux d'avoir échappé aux tourments infernaux de l'engourdissement. Il était sauvé, délivré ! Même la dépression avait été balayée d'un souffle, comme par enchantement !

Infarctus : On ne se serait peut-être jamais aperçu de la leucémie et de toutes les con­séquences iatrogènes, si le patient n'avait fait, à peine 4 semaines plus tard, un collapsus cardio-vasculaire dans un sauna, d'où il fut transporté d'urgence à la clinique universitaire. On y constata un infarctus du myocarde, ce qui en vertu de la Loi d'airain du cancer est carrément pathognomonique, c'est-à-dire spécifiquement caractéristique, dans la phase de guérison consécu­tive à un conflit de territoire. Les médecins de la clinique universitaire trou­vèrent une anémie, qui les surprit, et une leucocytose de 15 000 leucocytes. Quelques jours plus tard le nombre des leucocytes dans le sang était monté à 17 000.

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A ce stade, le patient avait encore une bonne chance de sortir indemne de la machinerie inquisitoriale, car la leucocytose se normalisera rapide­ment : au bout d'une semaine le nombre des leucocytes se situait de nou­veau dans les normes. L'anémie dura un peu plus longtemps. Mais ce n'est pas en vain qu'il était hospitalisé dans une clinique universitaire, où on lui fit immédiatement une ponction de la moelle osseuse : à partir de là il n'y eut plus d'échappatoire, car à présent on avait décelé rapidement ces petits diablotins de leucocytes, qu'il s'agissait maintenant d'exorciser...

Evolution : Bien que le dénouement soit heureux, la manière dont les choses se sont passées est à ce point aberrante qu'elle mérite d'entrer dans les annales de l'histoire de la médecine. Lorsqu'au mois de juillet 85 on constata chez le patient des ganglions lymphatiques au cou et, comme vous pouvez le constater vous-mêmes sur les radios, des ostéolyses au squelette, cela ne pouvait être naturellement que des « infiltrats leucémico-métastasiques d'un degré de malignité maximum », de sorte que l'infarctus du myocarde ne pouvait naturellement provenir que d'un bouchon causé par des infiltrats. Pour la médecine traditionnelle, il n'y avait plus rien à faire dans ce cas. C'est dans cette situation que le père du jeune homme vint me trouver. Il me demanda si je pensais que l'on pouvait encore faire quelque chose, car à la clinique universitaire on ne lui donnait plus aucune chance.

Ensemble nous avons trouvé le conflit, nous avons trouvé la corrélation exacte entre les conflits, les foyers de Hamer au cerveau (après qu'à ma demande la clinique universitaire eut, pour la première fois de son histoire, fait faire un scanner cérébral pour un leucémique), et nous avons trouvé la corrélation entre foyers de Hamer et les maladies cancéreuses dans les organes correspondants. Le père, un expert en ordinateurs retraité, trouva cela parfaitement logique et évident. Je lui dis qu'à condition de faire atten­tion aux conflits, son fils ne risquait pas grand chose. La famille tout entière y mit du sien. Et effectivement, le jeune homme demeura en « pleine rémis­sion », comme on dit, mais de temps en temps il se faisait faire des « chi-mios douces » pour se tranquilliser lui-même et les sceptiques : « pour plus de sûreté je voulais recouvrer la santé en appliquant simultanément les deux méthodes ».

Il me faut maintenant vous faire part de la plus désolante ignorance médi­cale, qui est néanmoins généralisée en Allemagne et partout sur la base d'un « non-système », d'une absence totale de système : ce qu'il y a de particu­lièrement macabre pour moi, c'est que tout cela s'est déroulé au CHU de Heidelberg, où j ' a i travaillé autrefois comme assistant. C'est vraiment un miracle que le patient soit encore en vie aujourd'hui. La nouvelle méthode, pour s'attribuer des succès, consiste à faire des greffes de moelle osseuse à des gens en bonne santé, autant que possible lorsque, d'après le système de Hamer, ils dominent et contrôlent leur conflit. Et quelques-uns, qui ont plus de chance que d'intelligence, survivent même à cet exorcisme aber­rant des petites blastes diaboliques. Lorsque les médecins de la clinique uni-

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versitaire constatèrent que le jeune homme était de nouveau complètement rétabli — recalcification de toutes les ostéolyses, régression des diverses tuméfactions de ganglions lymphatiques, normalisation de la formule san­guine — ils s'intéressèrent de nouveau à ce cas de « leucémie généralisée métastasiée en pleine rémission. » Pour eux il s'agissait évidemment d'une rémission spontanée, s'expliquant à la rigueur par un bon traitement chi-miothérapique. Hamer n'y était bien sûr pour rien ! Et voici maintenant ce qu'ils lui cornèrent aux oreilles : « A ce stade de pleine rémission, vos chances de survie sont réduites à tant pour cent. Mais si vous pouviez vous décider à vous faire faire une greffe de moelle (en vue d'obtenir de meil­leurs résultats on choisit de préférence des patients en pleine rémission, c'est-à-dire en bonne santé) et si vous supportez cette greffe de moelle osseuse (c'est-à-dire si vous n'en mourez pas), vous aurez après-coup une chance de survie bien supérieure ! »

Il vaut la peine de réfléchir un instant à ce calcul mirobolant, véritable attrape-nigauds : on conseille à 30 personnes en bonne santé — pour la seule raison qu'elles ont eu un cancer des os avec leucémie lymphoblasti-que dans la phase de guérison — de se soumettre à cette « roulette russe », qui tue deux tiers des patients, contre la « promesse statistique » fallacieuse qu'en cas de survie elles auraient de meilleures chances de survie qu'aupa­ravant ! Et un patient qui aura maîtrisé son conflit grâce au système de Hamer, sera ensuite utilisé contre moi par mes détracteurs : après avoir récupéré ce « succès » à leur compte, par des voies tortueuses, ils n'hésite­ront pas à se parer des plumes du paon !

Le patient dont il est question ici a accepté cet « exorcisme prophylacti­que » en janvier 86 pour que « les blastes diaboliques aient plus de peine, statistiquement parlant, à assaillir de nouveau la pauvre âme ». Il devrait remercier son ange gardien d'être sorti vivant de cette entreprise super-risque, où il jouait son va-tout.

Quand on songe que le patient ne doit pas sa vie au fait que la moelle — prélevée dans ce cas-ci sur ses propres os — ait « pris », mais unique­ment à l'erreur du radiologue, qui n 'a pas irradié complètement sa moelle osseuse, on est pris d'un haut-le-cœur devant l'arrogance ignarde de ces petits apprentis-sorciers. Sans compter que le patient est naturellement sté­rilisé, c'est-à-dire impropre à la procréation pour le restant de ses jours !

Abstraction faite de tout cela, il s'agit d 'un tour de passe-passe et d'une supercherie, car si le patient refait dans des conditions aussi dramatiques un DHS analogue avec conflit de dévalorisation de soi, il refait naturelle­ment des ostéolyses et, dans le meilleur des cas, il aura de nouveau « la chance de faire une leucémie »...

Scanners et radios Page 477 : du côté gauche on reconnaît les ostéolyses (flèches) dans les arcs neuraux des vertèbres lombaires. C'est le niveau organique de la leucémie. Pendant la phase leucémique de guérison, ces ostéolyses se recalcifient rela­tivement vite, à condition bien entendu que les vertèbres ne se soient pas affaissées auparavant.

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Dans la rangée de droite nous voyons sur l'image supérieure le gros foyer de Hamer frontal à gauche. C'est la peur de la catastrophe qui fonce inéluc­tablement sur le patient : celui-ci la voit venir, d'où la peur frontale par oppo­sition à la peur dans la nuque, que l'on ne voit pas, mais que l'on attend d'une embuscade. Sur l'image médiane de la rangée droite la flèche supé­rieure vise la corne antérieure, fortement rétrécie, du ventricule latéral droit. Elle n'est pas seulement amincie, c'est-à-dire comprimée, mais décalée vers la gauche au-delà de la ligne médiane. Cette image témoigne d'un processus expansif fronto-péri-insulaire. Le foyer de Hamer en position frontale gau­che et le foyer de Hamer fronto-péri-insulaire droit constituent pendant la phase active du conflit la « constellation schizophrénique ».

D'après mon expérience, ce foyer devrait correspondre plutôt à un carci­nome bronchique. Nous n'avons malheureusement pas de cliché des pou­mons. Au bout de 3 mois de conflit, il y a bien plus de choses à voir sur un scanner cérébral que sur un thorax.

La flèche inférieure sur l'image médiane vise un des foyers de Hamer qui sont responsables des osteolyses des vertèbres lombaires. Sur l'image inférieure de la rangée de droite la flèche supérieure droite signale la compression très nette du ventricule latéral droit, qui est provoquée par le processus expansif du côté droit. Les deux flèches minces en bas visent l'œdème modérément accru, qui traduit la guérison, ou recalcification, des osteolyses au bassin.

Première page d'images, p. 474, en haut à gauche : la flèche gauche plus épaisse vise le foyer de peur fronto-basal à gauche, la flèche de droite vise le conflit paracentral dans la moelle à droite, qui refoule la citerne ambiante vers le milieu et présente un très important œdème de solution. On voit net­tement des anneaux autour du point d'impact au centre.

La flèche de droite sur l'image de droite vise le même conflit paracentral, qui traverse donc le cerveau du cortex à la base, comme un remous, un tour­billon. La flèche gauche supérieure vise un foyer de Hamer environné d'œdème dans la moelle fronto-pariétale : il se peut qu'il traverse le cerveau de part en part jusqu'à la base. La flèche gauche inférieure montre un autre petit foyer de Hamer.

Sur la radio du bassin (détail) on reconnaît bien les ostéolyses foncées, qui sont également co-responsables de la phase de guérison leucémique. Dans ce cas, on peut déjà presque parler d'un conflit de dévalorisation de soi pra­tiquement généralisé, ce qui correspondrait plutôt à une réaction enfantine, concordant d'ailleurs avec la leucémie lymphoblastique, qui est la forme de leucémie prépondérante chez les enfants.

Conflit de dévalorisation de soi pour cause d'envoûtement de l'épouse par un magnétiseur

Sur le scanner cérébral ci-contre, qui a été effectué environ 5 semaines après le début de la conflictolyse, on voit nettement la coloration foncée de la moelle comme expression du conflit de dévalorisation de soi en voie de solution. Mais cet œdème est loin d'avoir atteint son apogée. D'ordinaire, lorsqu'il

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est à son point culminant, le « coussin d'eau » des ventricules latéraux est complètement épuisé, c'est-à-dire qu'alors les ventricules latéraux sont tota­lement comprimés. La flèche en bas à droite vise une vieille cicatrice céré­brale, au centre-relais du testicule droit. Le conflit de perte correspondant date de près de 40 ans : à l'époque, au cours d'une rixe, un jeune gars avait été happé par une voiture qui passait à ce moment-là et était mort sous les yeux du patient, qui fit de la détention préventive. Lorsqu'il fut remis en liberté, le testicule droit enfla pendant quelque temps, mais dans la joie de la liberté retrouvée, il n'en tint pas compte. Le conflit était résolu. Si bien que par bonheur le carcinome testiculaire droit ne fut pas remarqué !

Chez ce patient de 55 ans, atteint d'une leucémie lymphoblastique de 30 000, il convient de mentionner d'emblée deux événements :

Il avait 16 ans lorsque ses parents l'emmenèrent rendre visite à une tante, qui mourut du cancer à l'hôpital. Depuis, il a constamment peur du cancer. 1er DHS : A l'âge de 18 ans il fut pris à partie par un jeune devant une boîte de nuit. Il réussit à se dégager, mais au cours de l'échange de horions, l'autre glissa sous une voiture, qu'il n'avait pas vu venir, et fut tué sur le coup. Pour le patient, ce fut un choc terrible. Mis en détention préventive, il fut relâché sur intervention de son père. Je présume que la cicatrice très nette­ment dessinée sur l'aire du lobe occipital qui est le centre-relais du testicule droit, date de cette époque (scanner ci-dessus). La situation est typique et caractéristique d'un « conflit de perte » avec carcinome du testicule droit. 2e DHS : Le patient avait 54 ans lorsqu'un « magnétiseur » envoûta son épouse. Il y eut une explication dramatique, et le patient fit un conflit de dévalorisation de soi doublé d'un conflit de territoire. Depuis lors, sa femme,

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avec qui il n'avait plus de relations intimes depuis 10 ans, parce qu'elle ne voulait pas d'enfants, se rendait tous les jours chez le magnétiseur. L'acti­vité conflictuelle commença en mai 85.

3e DHS : C'est au milieu de cette activité conflictuelle que mourut le père du patient, qui avait toujours été pour lui le plus parfait camarade et le meilleur des amis. Le patient dit qu'il avait été touché au vif, « jusqu'à la moelle des os ». Il se reprochait amèrement de n'avoir pu lui venir en aide, il n'était pas allé non plus à l'enterrement, mais était resté assis chez lui, plongé dans une profonde dépression, comme s'il avait perdu la tête. En réalité, il se trouvait dans une « constellation semi-schizophrénique », puisqu'il avait fait dans la zone péri-insulaire de l'hémisphère droit un conflit de territoire et, dans la moelle cérébrale à gauche une grave dévalorisation de soi avec ostéolyse correspondante de la 2 e vertèbre lombaire. De sur­croît, il y avait toujours le grave conflit de dévalorisation avec composante sexuelle. On voit encore les deux anneaux du double conflit paracentral correspondant au sacrum, de part et d'autre. Sous l'effet des divers con­flits actifs simultanés, le patient perdit rapidement du poids. Tandis qu'il se mourait à l'hôpital, en décembre 85, un prêtre se rendit chez son épouse et l'« exorcisa » de son envoûtement par le magnétiseur. A la suite de quoi, elle alla rendre visite tous les jours à son mari à l'hôpital et lui jura de ne plus jamais aller trouver le magnétiseur. Ce fut pour lui la solution du conflit de dévalorisation de soi (№ 2, magnétiseur). La glace étant maintenant rompue, il put parler aussi de sa dévalorisation à la suite de la mort du père. Il refit surface, comme s'il resurgissait des profondeurs abyssales, et s'imaginait qu'entre août et décembre 85 il avait été « fou ». A partir de là il avait constamment 30 000 leucocytes et même davantage. Pour les médecins, il était par suite encore « plus mort » qu'avant, lorsqu'il mou­rait de cachexie. Mais à leur grand étonnement, il avait à présent un gros appétit, reprenait du poids et se sentait infiniment las. Nos images de scanner datent de février 86, c'est-à-dire deux mois plus tard, et la coloration fon­cée de la moelle est un signe d'oedème.

Un beau jour il reçut la visite de sa sœur, qui lui annonça avec une mine d'enterrement (janvier 86) que les médecins avaient diagnostiqué une mort prochaine. Il n'y avait plus d'espoir. Le patient fut de nouveau saisi de panique, mais ces affres furent de courte durée, car des amis le remirent sur le bon chemin en lui expliquant la Loi d'airain du cancer. Pendant six mois il se porta bien, au régime de 30 mg d'hydrocortisone par jour. J'avais conseillé de maintenir cette dose jusqu'à ce qu'un scanner de contrôle montre que l'œdème de la moelle cérébrale avait de nouveau régressé. Mais le méde­cin de famille ayant estimé que le patient avait pris assez de cortisone, décida de l'arrêter. Le patient fit immédiatement un accès de fièvre. Le médecin de famille y perdit son latin. Ne sachant plus que faire, il l'envoya à l'hôpital. Aussitôt, il redevint le patient leucémique ! Or le « protocole » était for­mel : la fièvre est toujours le début de la fin prochaine. Et comme la corti­sone n'était pas prévue pour la leucémie, on décida de le « lyser » en lui donnant une dose massive de morphine. Le lendemain il était mort !

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Sur la figure d'en haut on reconnaît de nouveau l'œdème foncé de la moelle cérébrale. La flèche à droite indique le foyer de Hamer qui est le relais du conflit de territoire. Il est en solution modérée.

A côté, figure de droite, les ostéolyses de la 2e vertèbre lombaire indiquées par la flèche de gauche. Elles ont été provoquées par le DHS de la mort du père, qui l'avait touché « jusque dans la moelle des os ». A l'époque de ce scanner, il avait aussi des douleurs à la tête. Si ce conflit de dévalorisation de soi avait duré plus longtemps, la 2e vertèbre lombaire se serait affaissée à droi­te (côté opposé). Sur l'image de scanner cérébral en bas nous voyons l'impact à gauche dans la moelle du cerveau, qui correspond au côté droit de la 2e

vertèbre lombaire. Nous ne pouvons pas toujours voir aussi nettement la corré­lation, du fait que les patients ont beaucoup de peine à se procurer les scanners cérébraux. Chez ce patient il n'en a été fait qu'un seul. En effet, pour les pon­tes de la médecine traditionnelle « c'est peine perdue de faire un scanner céré­bral en cas de leucémie. A quoi bon ? Pour voir les "infiltrats" leucémiques, ou les "métastases" ! Bah ! le radiologue n'a absolument rien vu. »

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Carcinome du corps de l'utérus doublé d'une leucémie myéloblastique pour un seul DHS

Pour ce cas de leucémie myéloblastique où, après la conflictolyse, les leu­cocytes grimpèrent en l'espace d'un mois jusqu'à 68 000, nous ne dispo­sons pas de scanner cérébral, mais en revanche les radios sont particulièrement typiques. 1er DHS :

Par suite des relations exceptionnellement chaleureuses entre la fille et la mère, qui amenaient celle-ci à s'identifier automatiquement à tout ce qui touchait de près ou de loin à son enfant, la patiente fut profon­dément humiliée lorsque son gendre, dénoncé par des commerçants con­currents, fut inculpé de malversation et incarcéré. Comme dans cette « sale affaire » il y avait une composante semi-génitale, puisqu'il s'agis­sait d'un homme, du gendre, le DHS, dont l'impact est toujours fonc­tion de la coloration du conflit au moment du choc brutal, fit un carcinome du corps de l'utérus. Mais en même temps, la patiente, qui était profondément humiliée pour sa fille, fit un conflit de dévalorisa­tion de soi extrêmement nuancé, à tel point que l'on peut y distinguer trois aspects différents, correspondant évidemment à trois impacts sur le plan organique.

1. Un aspect intellectuel et moral du conflit de dévalorisation de soi : il s'agissait de probité, de confiance, de fraude, de manque de franchise à l'égard de toute la famille, éclaboussée par cette déchéance morale. Cet aspect provoqua des ostéolyses, notamment dans la calotte crânienne, peut-être aussi dans les vertèbres cervicales.

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2. Un aspect de dévalorisation centrale, du fait que la patiente se sen­tait personnellement cassée et brisée dans son honneur et sa fierté. Nous voyons qu'un certain nombre de vertèbres lombaires présentent des ruptu­res de plaques cartilagineuses de plateaux vertébraux ; on les appelle « nodu­les de Schmorl » ou hernies intraspongieuses, parce que l'on s'imaginait autrefois que des nodules cartilagineux s'imprimaient dans la plaque carti­lagineuse et se recalcifiaient ensuite. En réalité ce sont des ostéolyses situées immédiatement au-dessous de la plaque cartilagineuse qui amènent celle-ci à s'effondrer parce qu'il leur manque le support osseux. C'est un exem­ple parmi beaucoup d'autres de la manière dont des symptômes que, faute de pouvoir se les expliquer, on baptisait jadis du nom de ceux qui les avaient découverts (Schmorl : anatomopathologiste allemand), s'expliquent faci-

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lement aujourd'hui comme symptômes partiels de la vaste maladie qu'est le cancer.

Page 483 en haut, à droite : nodules de Schmorl, ou points de rupture de la plaque cartilagineuse cerclés. La flèche pointée sur la 2e vertèbre lom­baire montre une importante ostéolyse qui est sur le point de s'effondrer et de devenir un nodule de Schmorl.

3. L'aspect « moche », semi-génital, de l'affaire, ne peut être associé qu'à la région du bassin. Les ostéolyses du sacrum et des os iliaque et pubien montrent à l'observateur expérimenté qu'il s'agit ici d'une personne en pleine débâcle.

Alors que les ostéolyses ne furent remarquées qu'en février 86, le carci­nome du corps de l'utérus le fut assez rapidement (au bout de 3 mois à peine) à la suite de saignements peu importants et du fait que la patiente perdait du poids et n'arrivait plus à dormir.

Le conflit ne fut résolu qu'en janvier 86 à la suite des premiers débats judiciaires. A partir de ce moment les leucocytes se mirent à grimper et atteignirent dès le mois de février le taux de 68 000. La patiente eut à sup­porter quelques mois douloureux, mais bénéficia d'un traitement à la cor­tisone bien adapté à son cas.

Leucémie myéloïde pseudo-chronique provoquée par une série de conflits de dévalorisation différents et donnant lieu à une mise

à la retraite anticipée pour cause d'invalidité

Il s'agit d'un peintre en bâtiment de 35 ans, qui touche une pension d'inva­lidité pour leucémie, c'est-à-dire en fait pour une « phase de guérison ». C'est un peu comme si l'on excluait un athlète des Jeux Olympiques sous prétexte que ses performances sportives sont exceptionnelles.

Le terme de chronique évoque quelque chose qui dure longtemps ou qui revient toujours. Ce patient refait toujours de nouveaux conflits de déva­lorisation, mais il s'agit de conflits différents. Il a commencé son appren­tissage à l'âge de 13 ans dans l'entreprise artisanale de son père. Il y a travaillé 13 ans avant de s'établir à son compte, tout en continuant d'habiter à côté de ses parents. Sous prétexte que son père avait de petites amies et maltrai­tait sa mère, celle-ci lui demanda en 1975 de venir s'installer chez lui.

1er DHS : 1976 Conflit de dévalorisation, conflit de territoire, conflit de peur dans la nuque et cancer de la muqueuse buccale.

Un beau jour le papa jugeant que son « veuvage » avait assez duré, décida de ramener sa femme à la maison. A bout d'arguments, il vou­lut la contraindre par la force, mais se heurta à une résistance farou­che. Il n'hésita pas à donner un coup de pied à son épouse, bouscula son fils et lança un vigoureux coup de pied en direction de celui-ci, mais

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bien plus leste, le fiston attrapa au vol le soulier du paternel, qui se voyant traîner, une jambe en l'air, en direction de la porte, sortit de sa poche un pistolet à poudre sternutatoire et tira à bout portant dans la figure de son fils. La victoire changea in extremis de camp et le papa restait maître du champ de bataille. Les vaincus hurlaient de rage et de dou­leur : il fallut emmener d'urgence le fils à l'hôpital pour y soigner son œil droit, gravement atteint. Le DHS de peur dans la nuque — peur du père — amorçait une longue série de conflits dramatiques, qui devait déboucher sur une mise en invalidité précoce.

2' DHS : Un malheur, dit le proverbe, ne vient jamais seul. A peine sorti de l'hôpi­tal, le patient, qui avait perdu des plumes, mais conservait le prestige des martyrs défenseurs de la morale, tomba des nues et de son piédestal en entendant sa femme lui dire en toute sérénité : « Je sais que tu as une petite amie. Que depuis des années déjà tu as avec elle des relations intimes. Je suis au courant de tout. Mais je ne veux pas de divorce. Dis-lui donc adieu ! » Ce coup de foudre dans un ciel serein le laissa dénudé et noirci, en proie à une émotion soudaine et violente : le faux-jeton, c'était maintenant lui, qui trompait sa femme, tout en se drapant dans sa dignité de défenseur de la morale. Des années durant il avait joué au vertueux, réprimandant son père qui, s'il avait de petites amies, n'en faisait au moins pas mystère. Tout le monde allait savoir maintenant qu'il valait encore bien moins cher que son père. La dévalorisation de soi qu'il fit sur-le-champ, lorsque sa femme déchira d'un seul coup brutal le rideau de l'hypocrisie, a eu son impact dans une aire cérébrale bien spécifique, correspondant aux dévalorisations sur le plan intellectuel et moral : les foyers de Hamer sont encore bien visibles sur le scanner céré­bral, au lobe frontal à droite.

Par ailleurs, au cours des semaines et des mois suivants, il fit un can­cer de la muqueuse buccale, atteinte de plein fouet par la poudre ster­nutatoire du pistolet paternel. Il se sépara de sa petite amie. Ce fut déchirant.

Au cours des années suivantes, il eut bien de la peine à retrouver son équilibre. Tantôt il se réconciliait avec son père, tantôt des altercations vio­lentes les mettaient de nouveau aux prises et donnaient lieu à un déballage en règle de vieux linge sale, le père ne se privant pas alors de dire crûment son fait au fiston en lui rappelant sa tartuferie. Le fils se sentait de plus en plus las, et en maniant le pinceau, il avait de la peine à se tenir sur ses jambes. On ne's'aperçut pas de la leucémie, qu'il devait déjà faire à l'époque. CL :

En 1979, au mois de mars, il se réconcilia définitivement avec son père. Au mois d'avril, il commença la construction d'un petit pavillon de ban­lieue, dans lequel il devait emménager en janvier 80. Au mois d'août, il fit pendant quatre semaines une « stomatite ulcéreuse », qui en fait constituait la phase de guérison du cancer ulcératif de la muqueuse buc­cale, atteinte par le coup de pistolet. Les premiers hématomes au tibia

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firent leur apparition au mois de janvier 80, juste après l'emménagement. En avril, on découvrit la leucémie myéloïde chronique, avec un taux de leucocytes de 216 000. En vertu du « protocole », il fut soumis alors à une chimiothérapie continue, avec en plus, une ablation de la rate. Les leucocytes se montrant réfractaires aux traitements de plus en plus agressifs et les throm-bocytes se faisant de plus en plus rares, le « réfractaires » ayant mis en échec tous les raffinements de torture inventés par cette inquisition moderne, fut renvoyé dans ses foyers pour y vivre d'une pension d'invalidité. Il lui doit son salut.

En effet, rejeté par la médecine traditionnelle, il se rendit compte, en découvrant juste à temps, la Loi d'airain du cancer, de l'absurdité et de l'idiotie de cet « horrortrip », brutale jusqu'aux portes de l'enfer. Grâce à un peu de cortisone et à un zeste de patience, mais surtout grâce à la com­préhension du système qui confère au patient la quiétude et le sang-froid, il a aujourd'hui contourné le cap de Bonne-Espérance. Quant aux ostéoly-ses, baptisées sans rime ni raison « infiltrats leucémiques », de la colonne vertébrale (dont je n'ai pas de radios) et de la calotte, elles sont guéries à la grande surprise des médecins, m'a-t-on dit. Ce n'est surprenant que pour les ignorants !

Radios et scanners cérébraux : en haut à gauche, p. 486, la vue latérale de la calotte présente une ostéolyse étendue de la voûte crânienne, surtout à gauche. Scanner cérébral : à droite en bas : la petite flèche frontale montre le relais cérébral dont dépendent les ostéolyses de la calotte. Grosse flèche à droite au centre : relais dont dépend le conflit de territoire (avec le père). Flèche tout en bas, à droite : foyer de Hamer relais pour le conflit de peur dans la nuque, à droite pour l'œil gauche. Entre les deux : flèche pour le carcinome de la muqueuse buccale gauche (foyer de Hamer au centre-relais à droite), la flèche de gauche signale la moelle foncée de bout en bout. Scan­ner en bas à gauche : la flèche indique l 'œdème au pont, relais correspon­dant au cancer de la muqueuse buccale (qui a deux relais, un au tronc cérébral, pont, et un au diencéphale). La flèche en bas à droite est pointée vers le foyer-relais du conflit du nid au cervelet qui réagit toujours avec le foyer-relais du conflit de territoire.

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Mort tragique d'un patient de 52 ans à la suite d'une faute professionnelle

Ce patient de 52 ans n'était « pas encore » considéré comme un cas de leu­cémie, bien que le taux de leucocytes dans le sang se situât déjà entre 15 000 et 19 000 et qu'il fût en complète phase de guérison. Il mourut d'une péri­tonite aiguë, après qu'un urologue lui eut fait une section haute (ponction de la vessie à travers la paroi abdominale) : alors que la vessie était à moi­tié pleine, il a ponctionné le péritoine et oublié la sonde... (De toute manière c'était un « cancéreux » !...) Le patient était employé dans une grande com­pagnie d'assurances, et le poste étant vacant, il allait devenir chef de service.

Au mois d'avril 86 il fit un DHS avec conflit de territoire en apprenant par des « fuites » que contrairement à ce qui était prévu il ne serait sans doute pas promu chef de service.

Pour le patient cela aurait été le couronnement de sa carrière. Sa femme y comptait fermement, et sur le plan financier le ménage tablait déjà des­sus. Des mois durant le patient fut seul à porter le secret de cette nouvelle désastreuse, il n'osait arracher sa femme aux châteaux qu'elle se construi­sait en Espagne et lui dire ce qu'il savait depuis longtemps. Il continuait cependant d'espérer encore un tout petit peu qu'une situation nouvelle, ines­pérée, surgirait peut-être bien quand même — et il vallait donc mieux ne pas lui en parler, il n'aurait fait alors que la décevoir inutilement. Lorsque son chef lui annonça en octobre 86 avec une brutalité sans pareille : « Mon­sieur H., ne comptez plus sur votre promotion au poste de chef de service, nous avons besoin de gens plus jeunes ! », ce patient de 52 ans fit un nou­veau DHS avec conflit de dévalorisation de soi. Dans son entreprise il se trouvait par conséquent sur une voie de garage, pratiquement jeté à la fer­raille. L'assurance de cet homme fier avait craqué ( l r e lombaire). CL :

Parti en congé avec sa femme au mois de novembre, il prit son courage à deux mains et lui avoua qu'il ne serait pas promu. Elle le prit mieux

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qu'il ne redoutait. Depuis, ce conflit de territoire était résolu, il arrivait maintenant à en parler.

En revanche, il ne pouvait pas parler du second conflit, celui de la déva­lorisation de soi, qu'il traînait comme une savate depuis le mois d'octo­bre. A présent il toussait sans désemparer, comme expression de la phase de guérison du 1 e r conflit (conflit de territoire avec cancer bronchique).

CL : du conflit de dévalorisation : Puis, fin février, les médecins qu'il avait consultés en raison de sa toux persistante, constatèrent chez lui un can­cer bronchique au lobe supérieur et moyen du poumon droit. Et que vous le croyiez ou non — il me l'a dit lui-même — c'est ce diagnostic atterrant qui a en fait résolu son conflit de dévalorisation ; à présent, en effet, sa non-promotion s'expliquait tout naturellement par la maladie, qui est une raison plausible et incontournable, on n'y peut rien. Il n'y avait pas de doute possible, c'était ce diagnostic qui mettait fin à sa « perte de face ».

Et malgré tout ce rituel psycho-technique de torture oncologique avec rayons et « pronostic zéro », malgré le « nous ne pouvons malheureusement plus rien pour vous » du médecin-chef de la clinique des poumons lui ouvrant la porte de sortie, il arrivait toujours à se libérer de la panique, à éviter que ses conflits redémarrent. Les 19 000 leucocytes qui firent croire aux méde­cins qu'il faisait une infection, signalaient en fait une leucémie en tant que phase de guérison de sa dévalorisation de soi, accompagnée des symptômes caractéristiques de lassitude et de bon appétit : le seul « hic » c'étaient les douleurs (périostiques) de la première vertèbre lombaire. A vrai dire, ce patient aurait pu se faire de très vieux os, il n'avait plus aucune raison valable de mourir, d'autant qu'il avait compris la Loi d'airain du cancer et se sentait rassuré depuis. D'ailleurs, les douleurs dans la première lombaire étaient deve­nues plus supportables depuis qu'il avait compris le système. Il mourut d'une vétille : à l'hôpital, tous les malades qui ont de la peine à se déplacer sont sondés, pour que l'infirmière de nuit ait moins de travail. On lui posa une sonde à lui aussi, bien qu'il n'ait jamais eu d'ennuis avec la vessie. Lorsqu'il sortit de l'hôpital, on lui retira aussi la sonde. Pour la première fois il eut quelques difficultés à uriner, les douleurs étaient sans doute dues aux frot­tements de la sonde. L'urologue, auquel on fit appel et qui devait examiner la vessie, le savait bien. Mais comme pour lui le patient n'était qu'un « can­céreux condamné sans espoir » — il ne connaissait pas la Loi d'airain du cancer —, il voulut éviter d'être dérangé trop souvent pendant le week-end, et puis après tout, avec un patient comme ça... bon... ce n'est pas la peine de tellement fignoler... Lorsque le patient fut amené le lendemain matin avec une péritonite aiguë au service chirurgical d'un hôpital, on ne pouvait vrai­ment plus rien pour lui. Un cas absolument tragique. Il ne montre que trop bien à quel point le pronostic induit la thérapie. Rares sont les « équilibris-tes » qui réalisent le tour de force de survivre en menant de front la Loi d'airain du cancer et la médecine brutale !

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Sur le premier scanner cérébral (p. 489 en haut à gauche) nous voyons le dessin typique de la moelle œdématisée. De part et d'autre il s'agit d'un conflit de territoire sinon très marqué, du moins assez généralisé. Les deux flèches inférieures à gauche et à droite désignent à peu près l'emplacement de la première vertèbre lombaire. Les trois flèches supérieures à droite visent le foyer de Hamer supra- et fronto-insulaire, qui correspond au conflit de territoire (avril 86) et au cancer bronchique.

Sur la radio à droite nous voyons l'ostéolyse de la lame de l'arc verté­bral de la première lombaire, mais l'image est bien meilleure et plus pré­cise sur le scanner du milieu. Ce qu'il y a de particulièrement intéressant dans ce scanner de la première lombaire c'est que l'on peut y démontrer avec précision la raison des douleurs. Cet arc fracturé a une capsule périos-tique tendue à éclater (du fait de l'œdème osseux pendant la phase de gué-rison, voir flèche en bas à droite). Tel est donc le mécanisme de la lombalgie (lumbago), qui ne se manifeste que pendant la phase de guérison. Dans

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ce cas-ci on voit aussi que le danger de rupture dû aux arêtes vives des os, est très sérieux. Dans un cas pareil, le patient éprouve soudain un soulage­ment spontané, parce que l'œdème s'écoule. Mais en même temps que l'œdème s'écoule aussi la plupart du temps le tissu osseux de l'ostéolyse qui, pendant la phase de guérison, fonctionne selon un autre code et fabrique du cal. Cette prolifération luxuriante du cal donne alors ce que l'on appelle un ostéosarcome périvertébral. En soi cet ostéosarcome est un tissu cicatri­ciel anodin, avec ensilage de cal, mais il arrive souvent qu'il prenne des pro­portions énormes. Ce n'est pas le cas ici, mais on trouve rarement des images aussi instructives où l'on puisse voir et expliquer aussi bien ce mécanisme.

La radio de la page 491 montre le cancer bronchique dans le lobe moyen et supérieur du poumon droit. Ce qui est intéressant c'est que ce carcinome n'ait absolument pas bougé depuis sa découverte en février 87, lorsque la conflictolyse remontait déjà à 3 ou 4 mois. Les médecins n'arrivaient pas à comprendre et finirent par l'attribuer à leur fameuse « bombe au cobalt ».

Ce petit scanner cérébral en bas montre en marge une vieille cicatrice d'ulcère gastrique (ulcus ventriculi), dont le patient a longtemps souffert depuis 1973. C'est à cela que ressemble une vieille cicatrice cérébrale : on voit bien le tracé du foyer de Hamer, mais celui-ci n 'a plus d'œdème et il n'y a donc pas de processus expansif. La citerne ambiante à droite n'est plus déplacée.

Un cancer pour avoir été embrassée à l'âge de seize ans

Peut-on attraper le cancer pour avoir été embrassée à l'âge de 16 ans ? Sûre­ment pas aussi facilement aujourd'hui. Mais à l'époque, en 1957, la patiente avait alors 16 ans, c'était encore tout à fait possible. Fille naturelle, elle fut élevée par sa mère et le frère de celle-ci, qui renonça à se marier pour « tenir lieu de père » à sa nièce. Dans aucun domaine la petite fille ne reçut une éducation aussi stricte et rigoureuse que sur ce plan-là, afin qu'elle ne « com­mette pas la même faute » que sa mère. Embrassée un beau jour à l'impro-viste par un ami de 20 ans, la petite s'affola, s'imaginant qu'elle allait en avoir un enfant et que cela se voyait déjà. N'était-ce pas ce que lui avait toujours raconté sa mère ? C'est d'elle qu'elle avait d'ailleurs le plus peur. Plus tard elle raconta que cette panique dans laquelle elle avait vécu pen­dant près d'un an était de loin le conflit le plus terrible qu'elle ait jamais vécu.

Comme ses règles s'étaient arrêtées comme par enchantement immédiate­ment après cet incident mémorable, digne d'un conte de fée, elle vit ses craintes irrémédiablement confirmées. Ceux de mes lecteurs qui ont connu ce temps-là, n'auront pas de peine à se figurer les tourments endurés par cette jeune fille. Je dois dire que c'était l'une des patientes les plus intelligentes que j 'ai jamais connues. « Avertie » au bout d'un an à peine, sa mère ayant complété entre­temps son instruction, faite jusque-là de « oui-dire », elle cessa de se pani­quer pour des prunes...

Il lui fallait maintenant reprendre les kilos perdus pendant cette période de conflit actif. A la suite de la conflictolyse, les saignements furent d'abord

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très abondants, puis les menstruations se normalisèrent progressivement. Le cancer du col de l'utérus, qui devait dater de cette époque, était bien entendu passé inaperçu. Qu'une jeune fille de 17 ans aille trouver un gynécologue était inconcevable dans ce temps-là.

En octobre 84, l'oncle qui lui tenait lieu de père fit un cancer bronchique. La patiente, qui était très attachée à son oncle et lui conserva toute sa vie une immense reconnaissance, fit en apprenant la nouvelle un conflit central au centre de la motricité : un conflit paracentral, de part et d'autre de la ligne médiane, comme on peut le constater sur le scanner cérébral effectué un an plus tard.

Comme la « myastasie » des jambes ne s'améliorait pas — l'oncle ne se rétablissant pas —, un bilan complet fut prescrit en mars 85. C'est alors que l'on crut découvrir le coupable de ce tremblement des muscles. Inactivé depuis près de 30 ans, le cancer en sommeil du col de l'utérus fut immédia­tement rendu responsable de la myastasie !

Jusque-là, la patiente n'avait encore jamais subi d'examen gynécologique. S'étant mariée tard, la fertilité n'était pas un problème à l'ordre du jour. Quant à la sexualité, l'armistice n'ayant encore jamais été signé, l'épouse demeurait sinon sur un pied de guerre, du moins sur ses gardes.

S'il avait été au courant de la Loi d'airain du cancer, le médecin-chef de la clinique n'aurait pas attaché d'importance à ce cas, puisqu'en fait le pro­blème était résolu et enterré depuis bientôt trente ans ! Mais comme il n'avait pas lu mon livre : « Le cancer, maladie de l'âme », cette erreur de diagnos­tic fut le début d'une fin cruelle ! « Métastase d'un cancer du côlon ». Images Les images ci-dessus de septembre 85 ont une valeur documentaire de pre­mier ordre. Non seulement elles mettent en évidence la corrélation cérébro­organique à propos d'un processus cancéreux, mais elles illustrent aussi un cas de profonde tragédie humaine, dû à notre ignorance à tous, y compris

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la mienne. Ce n'est qu'à partir de plusieurs cas de ce genre survenus simul­tanément que j ' a i appris moi-même à déceler dans ce phénomène un méca­nisme très fréquent : l'écoulement d'un œdème de réparation avec restes d'ostéolyse osseuse à la suite d'une rupture ou de la perforation d'une cap­sule périostique.

Sur le scanner à gauche nous voyons les deux impacts des foyers de Hamer, qui sont responsables des ostéolyses de la 4e et de la 5e vertèbre lombaire : de la 4e il ne reste d'ailleurs plus qu'un mince reste cunéiforme.

Sur l'image ci-dessus nous voyons ainsi un cliché du périoste éclaté ou rompu de la 4e vertèbre. Nous voyons clairement que le périoste s'est décollé (flèche à gauche en bas). Dans la masse osseuse nécrotisée qui s'est écoulée il commence à se former immédiatement du cal, que nous voyons en posi­tion ventrale du corps de la vertèbre, conformément à la vue latérale de la vertèbre sur la radio de la p. 493. Du fait que jusqu'ici la médecine clas­sique n'a pratiquement pas pris en compte ce phénomène, on a souvent confondu de tels ostéosarcomes avec des ganglions lymphatiques calcifiés. L'œdème d'un corps de vertèbre ne se produit que pendant la phase post-conflictolytique. Mais pendant cette phase, l'os court un danger maximum d'affaissement tant que le cal n'y a pas été incorporé et encastré en quan­tité suffisante. Par conséquent, il faudrait normalement que le patient demeure alité et que l'on évite de surcharger le corps de la vertèbre, qui est menacé d'effondrement.

On s'imagine facilement que le périoste, qui ne se rétrécit aucunement lorsque s'effondre le corps vertébral, se gonfle d'œdème au cours de la phase postconflictolytique, même s'il n'y surnage plus qu'un petit fragment de corps vertébral. En pareil cas on a un coussin périostique rempli à craquer par l'œdème, dans lequel ce fragment de corps vertébral nage comme un poisson dans l'eau, sans avoir aucune importance du point de vue stati-

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que. Quand le patient se redresse, il se tient pratiquement sur ce coussin sta­tique. Non seulement cela fait très mal, mais cela provoque souvent la rup­ture de ce coussin périostique. C'est un cas de ce genre que nous voyons sur le cliché de la p. 494. S'il est vrai que le patient éprouve souvent un sou­lagement momentané à la suite de la rupture, les conséquences de l'ostéo-sarcome sont trop souvent cruelles — mécaniquement parlant, bien sûr.

Dans le cas présent, l'ostéosarcome a comprimé l'uretère gauche et, par voie de conséquence, le bassinet gauche est engorgé au maximum. A noter cependant qu'une fois qu'on les connaît, ces problèmes mécaniques sont assez faciles à résoudre. Mais ce qu'il y a de tragique dans le cas présent, c'est qu'à l'époque nous n'étions pas encore en mesure de comprendre les rela­tions de cause à effet. Lorsqu'au mois d'avril 1985 l'oncle de la patiente entre pour la seconde fois à l'hôpital, où il va mourir le 24 mai, le conflit central, qui est encore en pleine activité, reçoit une nouvelle impulsion. Depuis le mois de mars 85 la patiente était hospitalisée dans une « clinique cancéro-logique ». Lorsqu'elle apprend en ce même mois de mars qu'elle a un can­cer du col de l'utérus, elle fait un nouveau DHS, un conflit de dévalorisation bien circonscrit (pas généralisé) des deux côtés, comme en témoigne le scan­ner cérébral, et la cible principale sur le plan organique c'est la 4e vertèbre lombaire, atteinte des deux côtés. En raison de cet impact bilatéral du con­flit de dévalorisation, la 4e vertèbre commence à s'affaisser avec une éton­nante célérité. En mars, lors de la découverte du vieux cancer du col de l'utérus, on ne voyait encore rien sur les vertèbres, alors que dès le mois de mai la vertèbre s'est tassée à la hauteur d'un centimètre.

Le 20 mai, les médecins avaient rassuré la patiente, lui assurant que l'on viendrait à bout de son cancer du col utérin. On lui fit des rayons. Le 24 mai, la mort de son oncle provoqua un nouveau conflit central, dans le sil­lage du premier conflit encore actif. A partir de là, la patiente avait d'une part le conflit central actif, qui entraînait une paralysie partielle des jambes, et d'autre part, depuis le 20 mai, un conflit de dévalorisation en phase post-conflictolytique, c'est-à-dire en voie de guérison, car elle avait repris espoir de redevenir un être humain « à part entière ».

Or il se produisit alors ce que j 'ai appris depuis à redouter comme la peste : la 4e vertèbre était affaissée (voir radio). Le périoste entourait ce fragment d'os vertébral comme un sac bien trop large. A la suite de la conflictolyse, l'œdème de guérison se mit à jaillir comme d'habitude au dedans. Mais c'était comme si un fragment de bois ou de pierre flottait dans une grosse bulle d'eau. La colonne vertébrale était interrompue par ce coussin d'eau, qui natu­rellement n'était pas en mesure de supporter la pression statique, par exem­ple la position assise. Il se produisit donc ce qui devait arriver, mais ce qui ne devrait plus se passer aujourd'hui que nous connaissons la Loi d'airain du cancer : la bulle périostique gonflée d'œdème éclata ! Une partie du tissu osseux, déjà décalcifié à ce moment-là, se répandit à l'extérieur, mais com­mença aussitôt à produire du cal devant la vertèbre lombaire — en position ventrale —, car de toute évidence la connexion nerveuse avec le cerveau était demeurée intacte. Il se constitua donc ce qu'on appelle un « ostéosarcome » avec simultanément une semi-paralysie des deux jambes.

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La seconde erreur lourde de conséquences se produisit deux semaines seu­lement après l'éclatement de la capsule périostique de cette vertèbre lom­baire : une radio du rein révéla que le bassinet gauche était engorgé du fait que l'ostéosarcome comprimait l'uretère. A cette occasion il apparut égale­ment que la 4e lombaire s'était affaissée et que devant elle, en position ven­trale, il commençait à se former des îlots de cal, qui étaient encore invisibles à la radio au mois de mars. L'alerte fut immédiatement donnée. On prenait en effet cette prolifération de cal autour du périoste pour des ganglions lymphatiques en voie de calcification — bien que personne ne fût en mesure d'expliquer pour quelle raison des ganglions lymphatiques devraient se cal-cifier à cet endroit. Si bien que le diagnostic s'énonçait ainsi : « cancer du col utérin avec métastases généralisées, stade IV, métastases ostéoclastiques (reconstitution osseuse) des ganglions lymphatiques sis en position ventrale de la 4 e vertèbre lombaire ». Ce qui était évidemment faux. D'autre part, le rein gauche était comprimé par la « calcification des ganglions lymphati­ques » — bien que personne n'ait su comment cela pouvait se faire. La paraly­sie partielle des jambes fut attribuée à la vertèbre lombaire maintenant affaissée, bien qu'auparavant le tremblement musculaire des jambes ait été mis sur le compte du cancer du col utérin, à une époque où l'on n'avait encore rien décelé à la vertèbre.

Lorsque la patiente fut confrontée brutalement à ces nouveaux diagnos­tics, comprenant que ses chances de survie étaient tombées plus bas que zéro, elle fit un conflit de peur du cancer : elle dit plus tard que pendant toute une semaine elle avait été « folle ». A y regarder de plus près, elle n'était en fait qu'à « demi-folle », d'après ma définition : elle avait, en effet, un conflit central actif et, en outre, un conflit frontal du côté droit. Par la suite, on découvrit aussi, au plan organique, le kyste branchiogène supra-claviculaire au côté gauche du cou, qui correspondait à ce conflit frontal du côté droit.

Une semaine plus tard, le médecin de service à la clinique lui annonça qu'on allait tenter un traitement chimio (cytostatiques). Elle reprit une fois de plus espoir. C'est pendant cette période, jusqu'en novembre 85, que la patiente fit une leucémie. Le nombre des leucocytes se situait le plus souvent entre 15 000 et 20 000 par millimètre cube.

C'est à dessein que je n'ai pas mentionné encore un autre conflit, préfé­rant l'exposer d'un seul tenant, sans interruption. Le DHS a dû se produire entre le milieu et la fin de mars 85. Il s'agissait d'une très vive contrariété d'ordre financier. C'est un conflit typique comportant une peur instinctive de mourir d'inanition qui se traduit au plan organique par un cancer solide du foie. La patiente et son mari étaient locataires d'un super-bureau de tabac, appartenant au « syndicat du tabac ». C'était la patiente qui était la loca­taire en titre. Ils avaient fait des agrandissements considérables mais en revan­che le loyer n'avait pas été augmenté, l'un excluant l'autre.

En apprenant que la locataire en titre était gravement malade, le syndicat proposa au mari un nouveau contrat de location trois fois plus cher, au lieu de s'en tenir à l'ancien loyer. Il n'eut même pas la pudeur d'attendre le décès de la patiente, et a fortiori une guérison éventuelle de celle qui n'était tom­bée malade qu'à la suite d'une erreur de diagnostic. Lorsque son mari, bien imprudemment, lui en parla, elle devint livide, ne prononça plus un mot

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et s'enfonça dans ses pensées moroses. Elle était obsédée, jour et nuit, depuis ce choc brutal, ce DHS générateur d'une vive contrariété doublée d'une peur viscérale de mourir d'inanition. Sur le scanner du foie en date du 1 e r avril, nous discernons déjà ce qui, à cette date, échappait encore au radiologue : un cancer du foie, tout à fait au début, à la périphérie du foie.

La patiente n'avait résolu que son conflit de dévalorisation, et encore la solution n'était peut-être que provisoire. Mais elle n 'a jamais pu résoudre le conflit central déclenché par la mort de son oncle, ni le terrible conflit de contrariété territoriale provoqué par la « vacherie » du syndicat du tabac. Et comment aurait-elle pu les résoudre ? Il lui aurait fallu, pour venir à bout du premier, la mort de l'oncle, être moins sensible, et pour résoudre le second, la vive contrariété territoriale, avoir recouvré la santé. Ce qui restait donc c'était la paralysie partielle des deux jambes et les douleurs au voisinage de la 4 e lombaire. Plusieurs orthopédistes jurèrent leurs grands dieux que la semi-paralysie aussi bien que les douleurs lombaires provenaient de la même cause, à savoir que le fragment résiduel du corps vertébral avait glissé en arrière et comprimait à présent la moelle épinière. La patiente avait séjourné pendant plusieurs semaines à Katzenelnbogen, à la « Maison des Amis de Dirk ». Juste avant que la police accompagnée d'un procureur de la Républi­que ne vienne expulser les patients, elle se fit transférer dans une clinique or­thopédique. L'orthopédiste lui extirpa le fragment résiduel de la 4e vertèbre lombaire. Et on s'aperçut alors que cela ne tenait pas du tout à ce petit frag­ment d'os, puisqu'elle demeurait paralysée, mais — comme je viens de l'ap­prendre moi aussi maintenant — au conflit central visible au scanner cérébral.

Tout à la fin, il semble que la patiente ait résolu une bonne part de son conflit tout simplement par une totale résignation (provisoirement). Elle fit de la fièvre, les leucocytes montèrent encore plus haut que 20 000, elle avait les mains très chaudes et puis elle fut transférée dans un autre hôpital, où, sur mon conseil on lui donna de la cortisone. Un beau jour, le médecin-chef décida d'« en finir avec ce cas », comme me le rapporta son mari. Il donna l'ordre de lui administrer de la morphine. Or, la patiente, aussi bien que son mari, l'avaient interdit expressément. Le mari monta la garde pendant trois jours et trois nuits au chevet de sa femme. Lorsqu'un soir il la quitta pendant quelques instants, l'infirmière lui administra sur ordre de la mor­phine. A partir de ce moment elle ne se réveilla plus, car on mit le mari de force à la porte et on la lysa au goutte-à-goutte.

Si je vous ai raconté ce cas par le menu, ce n'est pas à cause de la bruta­lité ou des interprétations erronées, dont je porte moi aussi une part de res­ponsabilité, mais c'est parce que je voudrais vous montrer comment cela se passe normalement. Certes, cette pauvre femme avait subi un conflit cen­tral, du fait de la maladie de son oncle. Mais après la mort de l'oncle, il se se­rait résolu un jour ou l'autre spontanément si seulement ces représentants d'une médecine brutale n'étaient pas tombés sur ce carcinome absolument inoffensif du col utérin, qui datait de près de 30 ans. A partir de ce moment-là, la fatalité suivit son cours inexorable, comme le dit la médecine brutale. C'est ainsi que la pauvre patiente a fini par mourir de ce baiser à l'âge de 16 ans...

C'est de l'hôpital « Freunde von Dirk » à Katzenelnbogen que j 'ai adressé cette lettre, le 17 novembre 85 à l'ordre des médecins :

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Madame W. vient de terminer une odyssée de souffrances cruelles, elle a été estropiée pratiquement par la faute des médecins, aussi bien par stéri­lisation que par la totale dévalorisation de soi à la suite d'un diagnostic, seu­lement à moitié correct, de la médecine traditionnelle.

L'ensemble de la prétendue « maladie » ne résulte au fond que d'une erreur d'appréciation et d'un diagnostic erroné, du fait que l'on n 'a pas apprécié à sa juste valeur le diagnostic « carcinome du col utérin ». Au fond, c'était une maladie que la patiente devait avoir très probablement depuis 27 ans déjà, sans qu'elle en ait été incommodée.

Le Dr S., de la Janker-Klinik à Bonn connaît mon livre « Cancer, mala­die de l'âme, court-circuit au cerveau, l'ordinateur de notre organisme ». Il savait aussi que j 'avais prouvé ce système devant un jury international de professeurs/médecins convoqué officiellement par l'ordre des médecins. En appliquant ce système à la patiente en question, il aurait dû trouver que seul un conflit correspondant avait pu provoquer chez elle un carcinome du col utérin. Ce conflit s'est produit il y a 27 ans.

Si le Dr S. avait découvert ce conflit, l'évolution aurait été toute diffé­rente. On lui aurait épargné le traitement à la chimio et aux rayons, de même que la stérilisation. D'immenses souffrances lui auraient été épargnées. Elle ne serait pas estropiée aujourd'hui !

En tant qu'ami et médecin de ma patiente, je dois donner à Madame W. le conseil de poursuivre ses médecins traitants en dommages-intérêts, et je suis prêt à me mettre à sa disposition comme témoin de l'accusation. Il faut que Madame W. soit au moins indemnisée convenablement pour le reste de sa vie.

Conflit central sur le scanner du 19.9.85. Sur l'image de droite on voit que le conflit central est situé peut-être davantage à gauche ; ce serait donc un conf­lit paracentral. La patiente est paralysée des deux jambes (parèse partielle).

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Rangée de gauche : voilà à quoi ressemble un carcinome du foie tout au début, si bien qu'il a même échappé au radiologue. Les deux images supérieures montrent le carcinome au stade initial (la flèche en-dessous sur le scanner cérébral vise le foyer de Hamer au tronc cérébral, à droite, à l'étage au-dessous le foyer de Hamer corrélatif dans l'hémisphère droit en position dorso-insulaire). 1.4.85. De toute évidence le conflit a un double aspect : peur d'inanition et contrariété territoriale avec foyers de Hamer au pont et dans l'hémisphère droit, cancer solide du foie et carcinome ulcé-ratif du foie.

Rangée de droite : 7 mois plus tard, le petit carcinome du foie est déjà devenu un gros cancer du lobe gauche et partiellement aussi du lobe droit du foie. A cette époque du conflit (juste avant sa mort) le conflit devait être en solution, comme le montre l'œdème du foyer de Hamer au tronc cérébral (pont) à droite.

Sur ce scanner de la rangée droite, en haut, la flèche à gauche en bas indique le bassinet du rein engorgé au maximum : situation provoquée par la compression de l'uretère par l'ostéosarcome en position ventrale de la vertèbre lombaire.

Radio ci-dessus à gauche : image à contours ténus du cancer bronchique au lobe inférieur du poumon droit.

Scanner ci-dessus à droite : les deux flèches supérieures visent le foyer de Hamer correspondant au cancer bronchique ; la grosse flèche inférieure indique le foyer de Hamer au conflit paracentral correspondant aux vertè­bres lombaires 4/5 correspondant au côté gauche de la colonne vertébrale.

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Figure de gauche : Foyer de Hamer frontal à droite qui correspond à un carcinome branchiogène supraclaviculaire gauche. Du fait du conflit de peur frontale à droite et du conflit paracentral situé en position para-médiane gauche, la patiente était temporairement en « constellation schi-zophrénique ». A l'époque de ce scanner le foyer de Hamer était déjà œdématisé, il se trouvait donc en solution (14.10.85).

Figure de droite (19.9.85) : Le foyer de Hamer frontal droit n'est pas encore en solution.

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Ces scanners montrent l'engorgement progressif du bassinet gauche, la rangée de gauche date du 1.4.85, celle de droite du 12.9.85. Au cours de ces six mois le rein gauche a vu rétrécir sa bordure, mais il se peut qu'il fonctionne encore. C'est également au cours de cette période que s'est formé le gros carcinome du foie. Le lobe droit du foie est lui aussi atteint.

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Leucémie lymphatique chronique : récidives chroniques d'échecs, alternant avec des succès dans le domaine religieux

témoin de Jéhovah

Les DHS et les conflits qui engendrent le cancer et, dans la phase de guéri-son, provoquent par exemple la leucémie, sont incontestablement des con­flits biologiques. Cette classification des conflits ne nous renseigne pas sur la teneur spécifique des conflits dans les cas particuliers, mais uniquement sur la valence fonctionnelle de ce phénomène biologique que nous appe­lons conflit biologique.

Le cas suivant illustre fort bien le fait que l'on puisse aussi prendre la religiosité, c'est-à-dire la disposition pour les sentiments religieux, comme indicateur ou baromètre de la conscience que l'on a de sa valeur. Une espa­gnole de 56 ans, mère de 5 enfants et témoin de Jéhovah, fit en 1976 son premier DHS avec conflit sexuel et dévalorisation de soi lorsque son mari, qui ne voulait pas entendre parler de cette secte religieuse, la menaça, au cours d'une violente querelle, de l'abandonner avec ses cinq enfants si elle n'y renonçait pas. « Il me traita de vieille imbécile !» Depuis lors, elle n'avait plus de rapports avec lui.

En 1981 ; il semble que la patiente ait connu une période de grave déva­lorisation de soi, car elle perdit 14 kg. De ce combat elle sortit néanmoins victorieuse, puisque non seulement elle lui fit accepter que la fille aînée épouse un témoin de Jéhovah, mais obtint également qu'il assiste en per­sonne à la cérémonie de mariage chez les témoins de Jéhovah. Elle a dû faire à l'époque une sérieuse ostéolyse de la 8e vertèbre dorsale, dont elle souffrit longtemps et qui fut soignée des mois durant, voire une année entière, par toutes sortes de thérapies diverses.

Mais le mari n'avait signé qu'un armistice provisoire. Par la suite il lui fallut fréquenter clandestinement les témoins de Jéhovah, de peur que son mari l 'abandonne. En 1983, sa fille s'installe en Espagne. De nouveau, la patiente fait une dévalorisation, parce que c'était sa fille préférée, sa con­fidente, qui jusque-là l'avait toujours soutenue contre son père. Ce conflit est toutefois résolu du fait que sa fille demeure témoin de Jéhovah, qu'elle a épousé un témoin et continue de lui venir en aide depuis l'Espagne, où elle habite. Au mois d'octobre on constate chez la patiente une leucémie avec anémie. Du fait que sa religion lui interdit toute transfusion sanguine, elle guérit tout naturellement de sa leucémie. Elle faisait cependant à tout moment de nouvelles récidives, du fait que son mari persistait dans son refus. Il lui fallait donc cacher soigneusement qu'elle continuait de fréquenter les témoins, et les dévalorisations se succédaient. Finalement, elle obtint la victoire totale : à l'exception de la fille cadette, qui fait ce qu'elle veut et refuse d'être baptisée, tous les enfants sont témoins de Jéhovah et sont mariés à des témoins. Le mari fait contre mauvaise fortune bon cœur. Lors­que je fis sa connaissance en 1986, la patiente avait de vives douleurs dans les deux épaules et dans la 8e vertèbre dorsale, et ce depuis un an. Le taux

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de leucocytes était d'environ 30 000. La femme était heureuse, elle me dit avoir toujours su de quoi cela venait. Et à présent qu'elle comprenait bien les relations de cause à effet, elle savait aussi qu'elle allait recouvrer la santé.

Une leucémie chronique ne fait que traduire la répétition fréquente du conflit de dévalorisation de soi, qui est relayé avec la même régularité par des conflictolyses. Ce cas met bien en évidence qu'il est scientifiquement

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absurde de vouloir calculer par des méthodes pseudo-scientifiques les chances statistiques de survie, étant donné que la survie dépend uniquement de la manière dont on « réussit » à venir à bout de son conflit. Mais dans aucune statistique il n'est tenu compte de cet élément !

Sur les scanners cérébraux que nous possédons uniquement du fait que j ' en ai fait dépendre la consultation, on est frappé d'abord par la colora­tion foncée de la moelle, qui traduit une solution réitérée (et probablement définitive) du conflit de dévalorisation. Les flèches gauche de l'image droite de la rangée supérieure et de l'image gauche de la rangée inférieure, indi­quent le conflit sexuel probablement en suspens dans la région péri-insulaire de l'hémisphère gauche, tandis que la flèche de droite de la rangée supé­rieure et la flèche de l'image en bas à droite indiquent les deux relais du foie dans le tronc cérébral (pont) en bas à droite, et dans la région dorso-insulaire de l'hémisphère droit du cerveau, en haut à droite. Sur l'image de gauche en bas on notera surtout l'énorme œdème de la moelle en posi­tion ventro-latérale par rapport à la corne frontale droite, qui correspond à la douleur ressentie par la patiente dans la tête humérale gauche et l'épaule gauche tout particulièrement : relations mère/enfants. L'idée que la mère se faisait d'elle-même, la conscience qu'elle avait de sa valeur, était en réa­lité fonction des succès ou des échecs de ses efforts en vue d'en faire des témoins de Jéhovah. Et chaque fois que son mari lui jetait de nouveau des bâtons dans les roues, c'est principalement à cet endroit que se manifestait son conflit de dévalorisation de soi. C'est ce que la patiente m'a confirmé expressément devant plusieurs médecins.

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« Leucémie lymphoblastique aiguë avec 2 récidives » en fait, 3 dévalorisations différentes,

suivies de leucocytes lymphoblastiques ou leucémie au cours de la phase de guérison postconflictolytique

Ce pourrait être un cas tout ce qu'il y a de plus anodin, n'était cette menace constante de mort iatrogène suspendue comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de ce jeune homme de 17 ans. Il a consulté plusieurs patrons de cliniques universitaires. L'un d'eux, professeur à Ulm en Bavière, écrit le 3 mars 1984 à la mère du jeune homme en Australie : « Les collègues en Australie conseillent la greffe de moelle osseuse allogène en troisième rémission totale. Je me rangerais à ce point de vue, étant donné que les chances d'obtenir une rémission aussi longue sont malheureusement très faibles et que les perspectives d'une guérison totale par une nouvelle théra­pie cytostatique sont encore plus minimes... »

Cet aveu bouleversant sous la plume du titulaire d'une chaire universi­taire de cancérologie méritait d'être cité à titre documentaire pour bien mon­trer qu'ils reconnaissent eux-mêmes la vanité et l'inefficacité de toute espèce de « thérapie », c'est-à-dire en fait de pseudothérapie ! En effet, si le radio­logue a au préalable irradié avec une intensité suffisante les cellules-souches de la moelle osseuse, la greffe de moelle osseuse n 'a pas la moindre chance de survie. Le pourcentage de ceux qui survivent à cette torture idiote est minime : leur seule chance c'est que par mégarde quelques cellules-souches n'aient pas été suffisamment irradiées. C'est peut-être la pire de toutes les formes d'exorcisme mises au point par les représentants de cette médecine brutale.

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D'après la Loi d'airain du cancer, le cas se présente ainsi : 1er DHS :

Le 8 avril 1973 (à l'âge de 4 ans). L'enfant tombe d'une balançoire et se casse l'omoplate gauche, qui est immobilisée dans le plâtre. Au bout de 4 mois, lorsque le plâtre fut définitivement enlevé, on constata une leucémie lymphoblastique avec 88 000 leucocytes. Le petit garçon avait fait une dévalorisation de soi locale. Au cours de la phase active du con­flit, d'avril à août, il n'avait certes pas perdu de poids, mais était nette­ment changé psychiquement, il n'était « plus gai ». Après la solution du conflit il redevint normal. Par bonheur il échappa à la « thérapie » cytos-tatique de la médecine traditionnelle. Il s'agissait d'un conflit de dévalo­risation de soi typique avec foyer de Hamer correspondant dans la moelle frontale à droite et une phase de guérison leucémique luxuriante tout à fait normale après que le plâtre eut été enlevé et que du même coup le conflit fut résolu pour l'enfant.

2e DHS : Nouveau DHS avec conflit de dévalorisation de soi en 1977, lorsque le petit garçon dut redoubler sa classe à l'école. Ce conflit prolongé prit fin lorsque ce gamin de 8 ans put enfin accéder à la nouvelle classe. Après la solution du conflit, réapparition de la leucémie lymphoblastique obli­gatoire, qui fut de nouveau traitée aux cytostatiques à la clinique univer­sitaire de Mayence. Cette fois encore le petit garçon réchappa aux tortures de l'exorcisme et survécut à tous les supplices iatrogènes.

3e DHS : A la fin de 1982, ce garçon, qui avait à présent 13 ans, fit un grave acci­dent de ski, dut rester longtemps allongé et eut à supporter assez long­temps des douleurs au genou. Le tout dura jusqu'à juin ou juillet 1983. Après quoi, tout, à vrai dire, rentra dans l'ordre. Mais pas pour la méde­cine traditionnelle, car au mois d'octobre on découvrit enfin la « réci­dive leucémique », c'est-à-dire la nouvelle phase de guérison consécutive à un nouveau conflit de guérison et à sa solution. Cette fois encore, mais à présent en Australie, il subit de nouveau le martyre du traitement cytos-tatique, qu'il supporta cette fois encore. C'est de cette époque que date la lettre du professeur d'Ulm, dont j ' a i cité quelques lignes. Par bon­heur, les parents ne suivirent pas son conseil.

4e DHS : En juin 1986, ce jeune homme eut un accident de cyclomoteur, qui fut suivi d'une explication avec la police. Il avait peur de perdre son permis de conduire. Selon lui, il ressentait ce danger comme un conflit de déva­lorisation de soi, vu que privé de son permis de conduire un vélomoteur, un garçon ne valait plus un sou. Et évidemment un garçon qui ne fait plus de vélomoteur n'est « pas sportif ». C'est ce qui explique que sur la radio du genou droit, qui lui fait mal, nous voyions l'ostéolyse (flè­che). En outre, il avait eu lors du même DHS un « conflit de peur dans la nuque », du fait qu'il sentait constamment l'épée de Damoclès sus­pendue au-dessus de lui, c'est-à-dire la peur qu'on lui enlève son permis.

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L'intensité de ce conflit se mesure au fait qu'entre le début du mois de juin et le milieu du mois de juillet ce jeune gars perdit 10 kg. La con-flictolyse vint avec le jugement du tribunal : il s'en tirait à bon compte, puisqu'il pouvait garder son permis de conduire le vélomoteur, mais devait travailler 10 heures dans une maison de retraite. En septem­bre/octobre on trouva de nouveau un taux de leucocytes en progres­sion, une VSG élevée, un genou enflé, et dans l'hémogramme différentiel une lymphocytose en forte progression. La torture cytostatique était de nouveau inscrite à l'ordre du jour. Mais cette fois les parents s'y oppo­sèrent. L'enfant ressentit encore de la lassitude pendant quelque temps, puis retrouva de nouveau sa forme d'antan.

De même que cette dernière phase de guérison leucémique fut sur­montée sans problèmes et sans complications, il aurait tout aussi bien pu se passer de cytostatiques au cours des phases de guérison antérieu­res. Il suffit pour cela d'être sur ses gardes, de prendre toutes les pré­cautions nécessaires en vue d'éviter les complications éventuelles. Mais quand on songe qu'il s'en est fallu d'un cheveu que ce garçon de 17 ans ait la moelle osseuse irradiée, c'est-à-dire qu'il soit pratiquement eutha­nasié — ce que ce professeur d'Ulm n'accepterait certainement pas s'il s'agissait de son propre enfant —, et quand on voit par contre ce jeune gars resplendissant de santé, on est saisi d'une sainte colère !

Ainsi qu'il ressort de la lettre citée plus haut, le type de leucémie ne joue absolument aucun rôle pour les tenants de cette médecine cynique lorsqu'ils sont au bout de leur latin — et ils le sont toujours tôt ou tard, vu qu'ils ne s'intéressent pas aux phénomènes et processus psychiques de l 'homme —, alors, ils conseillent toujours une greffe de la moelle osseuse. En effet, de toutes les leucémies aiguës la leucémie lympho-blastique est celle qui passe pour avoir le pronostic de loin le plus favo­rable. Si donc, même dans ce cas favorable entre tous ils n'hésitent pas à conseiller 1'« ultima ratio », c'est-à-dire le dernier argument, on voit qu'au fond ils sont parfaitement convaincus de l'absurdité et de l'inuti­lité de leur propre thérapie, dont ils vantent pourtant les mérites à cor et à cri, sauf quand il s'agit des membres de leur propre famille !

On voit bien ici comment tout est inversé : la phase de guérison est présentée chaque fois comme une nouvelle récidive catastrophique, alors que la maladie proprement dite et la dépression de la moelle osseuse, qui précède, n'intéressent absolument pas. La médecine dite moderne n'est qu'un trifouillage symptomatique ! Une mentalité aussi primitive et arrogante a de quoi faire frémir le moindre guérisseur de la forêt vierge.

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Leucémie lymphoblastique aiguë à la suite de 3 conflits de dévalorisation

1. Conflit de dévalorisation et conflit de territoire à 10 ans 2. La patiente doit redoubler sa classe à 15 ans, bien que sa mère soit direc­

trice du lycée 3. La patiente est exclue d'un relais de 4x 1 000 m pour filles

En outre, conflit de peur dans la nuque et depuis 1981 épilepsie. Cette jeune fille est morte à l'âge de 16 ans. Elle ne serait pas morte si

chacun y avait mis du sien, avait joué le jeu, mais surtout si tous avaient compris la Loi d'airain du cancer. Elle est morte à cause d'une « panne », parce que l'infirmière chargée de la veiller s'est endormie. Lorsqu'elle s'est réveillée, la jeune fille était morte. Ce sont des accidents qui arrivent et il en arrivera toujours. Il est encore bien difficile — actuellement — de soigner des cas de ce genre, de redonner espoir à un enfant qui entend dire de toute part qu'il n'a plus la moindre chance de survie. C'est la seule façon de revalorisation d'un enfant. S'il a la chance de pouvoir résoudre son conflit de dévalorisation, il va se sentir très las. Du coup, tous les médecins — pour le moment du moins — se mettent à dire que l'enfant a moins de 0% de chances de s'en tirer. Ce tiraillement incessant entre l'espoir et la pani­que, comment y résister à cet âge où l'on n'est pas encore assez intelligent et indépendant pour comprendre par soi-même, tout en étant trop critique pour croire aveuglément, comme le peut encore un enfant de 8 ou 9 ans.

Le plus souvent ces « enfants » ou « petits adultes » de 15-16 ans ont déjà l'expérience de tous les moulins à torture de ce monde et ils sont si sensibles, se dévalorisent si facilement, que la moindre dispute ou diver­gence dans la famille est capable de les démolir, de les faire basculer de nouveau.

Sur le plan matériel, cette jeune fille ne manquait à proprement parler de rien, mais les parents étaient divorcés. Elle habitait chez sa mère, avait des frères et sœurs. Mais sa mère, directrice d'un lycée de filles, était le plus souvent absente. C'étaient les grands-parents qui comblaient ce vide, surtout le grand-père, que la jeune fille aimait tendrement.

Lorsque le grand-père mourut en 1980 — la petite avait alors 10 ans — ce fut un véritable effondrement. Elle fit un DHS avec conflit de territoire et conflit de dévalorisation, comme on peut le voir au scanner cérébral. Des mois durant elle rêvait toutes les nuits au grand-père, était transfor­mée, fit une dépression. Dans son entourage on l'attribua au fait qu'elle était si attachée à son grand-père. En réalité, c'était l'expression du conflit de territoire en relation avec un « pat hormonal ». Nous ne savons pas exac­tement quand le conflit fut résolu, sa mère croit se rappeler qu'au bout de 8 à 10 mois elle n'était déjà plus aussi triste. Deux mois plus tard, elle fit sa première crise d'épilepsie après avoir rêvé de nouveau au grand-père. Une seconde crise suivit, puis il n 'y eut plus rien pendant deux ans. Les premières règles ayant fait leur apparition à l'âge de onze ans, le « pat hor­monal » prit fin et du coup elle ne fit plus de dépression.

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A l'âge de 13 ans elle eut un sérieux démêlé avec une prof, ce qui a dû provoquer un nouveau conflit de dévalorisation. A la suite de pareils heurts, raconte sa mère, elle se réfugiait toujours en pensée chez son grand-père et rêvait au bonheur de son enfance, qu'elle avait connu auprès des grands-parents. Au cours des deux années suivantes 83/84 elle eut une vingtaine de crises ou d'attaques épileptiques.

Le DHS suivant en juin 85 fut un conflit de dévalorisation sportive. Les psychologues subtils auront de la peine à croire ce que je vais raconter main­tenant, et pourtant c'est vrai, la jeune fille me l'a raconté elle-même : en mai 85 il fut annoncé à cette excellente coureuse de 1 000 m qu'elle parti­ciperait au relais filles 4 x 1 000 m pour sa région dans le cadre des compé­titions nationales juniors. A la fin du mois de mai elle apprit qu'elle n'était pas inscrite. Elle dit que ça avait été pire que l'annonce 15 jours plus tard qu'elle redoublait sa classe (bien que sa mère fût directrice de l'école !). Je pense que ce fut un nouveau DHS dans le cadre de la période conflic­tuelle active de son conflit de dévalorisation sportive. En tout cas, 4 semaines plus tard, lorsqu'elle se retrouva sur « son terrain » pendant les grandes vacances passées chez sa grand-mère, et que sa mère vint lui rendre visite, elle se libéra par la parole de toute sa colère rentrée et eut une vive alterca­tion avec sa mère. Loin d'être un conflit, c'était pour elle une sorte de libé­ration. A partir de là elle se sentit mieux. Elle estimait en effet que sa mère était au moins co-responsable de ses deux échecs.

Cette libération de l'âme par la parole lui permit de résoudre son conflit de dévalorisation. Nous pouvons en préciser la date très exactement : en effet, jusque-là (début mai à la mi-juillet) elle avait à peine mangé, tandis qu'à partir de ce moment-là elle eut un excellent appétit et prit des kilos. Mais lorsque à la fin juillet elle voulut comme d'habitude s'entraîner à la course sur la plage avec son père, venu prendre la relève de sa mère, elle en fut incapable. Son père lui dit : « Mais qu'est-ce qui t'arrive, tu n'es absolument pas en forme ? Dire que le mois dernier tu aurais dû courir le relais de 1 000 mètres ! »

En août 85, les ganglions lymphatiques du cou enflèrent des deux côtés, signe d'une dévalorisation en voie de guérison. Une formule sanguine effec­tuée chez un médecin montra que tout était en ordre. C'était juste avant la poussée des leucocytes, car au contrôle de septembre ils étaient déjà grim­pés à plus de 100 000.

Si seulement on avait fait l'économie de ce contrôle funeste, il ne se serait rien passé du tout ! Mais à présent, et bien que — hormis la lassitude — elle se sentît très bien et reprît du poids, elle était classée leucémique. A partir de là elle entra sans pitié dans l'horrible moulin à torture de la méde­cine brutale ! Le cercle vicieux de l'ignorance brutale se mit à tourner :

Dès le premier diagnostic-pronostic la jeune fille fit un conflit de peur dans la nuque. Mais parallèlement, le conflit de dévalorisation poursuivait sa phase de guérison, tandis qu'en même temps la chimio battait son plein !

Au fil des semaines et des mois d'automne, d'hiver et de printemps elle était happée par le cycle infernal des peurs et terreurs succédant aux espoirs

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déçus, des pronostics ultra-pessimistes, accompagnés de la chute des che­veux détruits par la chimio, entraînant un nouveau conflit de dévalorisa­tion, avec reprise d'espoir et même passage à la classe supérieure en mars 86, suivie d'une remontée en flèche des leucocytes, génératrice d'une nou­velle chimio encore plus agressive, et début de cécité provoquée par le con­flit de peur dans la nuque !

Le 25 juin 86 les médecins placèrent la mère devant l'alternative suivante : la ramener à la maison ou donner son accord pour que la jeune fille soit lysée à la morphine. A force de chimio agressive, la « thérapie » avait réduit à zéro le nombre des thrombocytes, des plaquettes. La mère la ramena chez elle. La jeune fille se mit à reprendre espoir — elle mourut le jour suivant, comme je l'ai rapporté.

Si seulement il y avait en ce monde quelques hommes et femmes de bonne foi pour m'aider à sauver ces enfants, pour qu'ils n'aient plus à mourir sous l'emprise de cette médecine absurde, arrogante et brutale, quelques hommes et femmes sincères qui aideraient à lever ce boycottage imposé par des maçons contempteurs de l'humanité !

Libre à vous de juger non-scientifique ce cri d'angoisse : il m'est impos­sible de me taire lorsque de tels enfants sont torturés à mort, pour la plu­part délibérément !

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Nous voyons ici les divers « impacts » au niveau organique : p. 511 à gauche dans la région du bassin les suites du « redoublement de la classe » (la patiente : « Les salauds ! »), un conflit de dévalorisation sous la cein­ture à droite, nous voyons une déformation des corps vertébraux (vertè­bres dorsales et lombaires), connue jusqu'ici sous le nom de maladie de Scheuermann, avec fractures d'arêtes et nodules de Schmorl. Ces deux mala­dies ne sont pas des altérations autonomes, ce ne sont que des syndromes, et sont d'ailleurs souvent désignées ainsi. Il s'agit toujours d'un conflit de dévalorisation central : dans le cas présent ces altérations ont dû être pro­voquées par la mort du grand-père, car elles ne sont plus fraîches. Le con­flit de dévalorisation sportive, qui est sans doute le principal responsable de la phase de guérison leucémique, se traduit toujours par des foyers d'ostéolyse du fémur, du tibia ou du péroné. Nous voyons à gauche les ostéolyses des deux massifs trochantériens. Sur le scanner cérébral, à droite dans la région péri-insulaire le gros conflit de territoire (perte du grand-père), dans le lobe occipital les œdèmes de la moelle et le conflit de la peur dans la nuque qui, pendant la phase de guérison, ont pris des proportions tragiques en portant atteinte à la fonction visuelle. Qu'il est difficile de dire à une jeune fille si jeune, qui à ce moment-là ne voit presque plus, qu'en fait c'est un bon signe de guérison, alors que tous les autres médecins lui disent que c'est le début de la fin, de la mort. Evidemment, tant que l'on s'en tiendra au point de vue que le psychisme ne joue aucun rôle sur ces événements, mais que tout cela est une affaire autonome des cellules, toute brutalité semble être permise. Mais si tout symptôme prétendument si objec­tif n'est au fond que le reflet de l'âme, du psychisme et de l'ordinateur qu'est notre cerveau, alors on peut dire qu'on a pratiquement tué les gens en les confrontant par ignorance à un pronostic brutal, qui était ensuite apparemment confirmé par les effets de cette brutalité.

Sur la radio de la section moyenne à inférieure du fémur (page suivante) nous voyons ici encore une nette décalcification les deux côtés juste au-dessus du genou. En voyant ces radios, on est obligé d'ajouter foi à cha­que mot de la jeune fille : cette exclusion, d'ailleurs purement arbitraire, du relais 4 x 1 000 m, fut pour elle une terrible dévalorisation. Je tiens à le répéter : ce qui compte, ce n'est pas l'importance que nous attribuons à tel ou tel événement, mais uniquement ce que cette jeune fille a ressenti-

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à cet instant précis. Et elle nous a dit et redit combien de fois que c'était de loin l'instant le plus terrible qu'elle ait vécu (à cette époque). Après le scanner cérébral et la radio des os nous n'avons aucune raison de mettre en doute ces dires.

Leucémie aiguë indifférenciée chez un jeune footballeur dévalorisé

On ne saurait surestimer l'importance capitale du sport dans la mentalité des adolescents. Les cas de dévalorisation sportive, avec leucémie à la clef, sont bien plus fréquents qu'on ne le pense, du fait justement que dans la médecine classique le rôle capital du choc psychique initial est tout simple­ment ignoré. Le jeune garçon dont le cas est raconté ci-après, était un pas­sionné du football, mais se distinguait avant tout par sa force morale, qui se traduisait d'ailleurs par un regard exceptionnel. C'est par un acte d'héroïsme que tout a commencé. Il a fallu longtemps pour découvrir ce qu'il cachait avec pudeur. D'autant qu'un autre événement spectaculaire commença par brouiller les pistes.

1 e r DHS : Conflit de perte, Ca testiculaire droit, septembre 1984 : à quelques mètres devant lui, sur le chemin de l'école, une petite camarade à vélo est hap­pée par un car de ramassage scolaire et tuée sur le coup. Deux ans plus tard, sur un scanner cérébral, on discernera encore l'impact de ce con­flit de perte, doublé d'un conflit central. Pendant deux mois, l'enfant va rêver toutes les nuits à la mort. A en juger par le scanner effectué en juin 86, le conflit de perte, qui lui avait valu son cancer testiculaire (gonflement du testicule droit), était en solution et ne se décelait plus que par une trace cicatricielle à l'hémisphère droit (pas de controlatéra-

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lité pour le rein, les ovaires et les testicules), en position occipitale. Quant au conflit central, il se peut qu'il n'ait jamais été résolu. Le gosse n 'a jamais plus fait de vélo.

2 e DHS : Juin 1985. Conflit de territoire, foyer de Hamer à l'hémisphère droit, en position fronto-pariétale péri-insulaire, correspondant à un cancer bronchique. Conflit de rancœur en relation avec le territoire : foyer de Hamer à l'hémisphère droit, en position dorso-insulaire, cancer du foie (réseau biliaire) ; conflit de dévalorisation de soi, de non-sportivité, foyers de Hamer dans la moelle du cerveau, en position occipitale, ostéolyses du tibia, en-dessous du genou droit. En fin d'année, des radios de la colonne révéleront des ostéolyses aux cervicales. Or, c'est par là que tout a commencé.

Il y a des années que ce gosse joue au football dans l'équipe de sa rue, où il a une responsabilité bien définie : il est arrière. L'équipe est « menée » par 3 « grandes gueules », qui s'efforcent de donner le ton et prennent des décisions sans « consulter la base ». A la veille d'un match, ils « éliminent » d'office deux joueurs qu'ils estiment trop « fai­bles », mais maintiennent l'arrière, parce qu'ils n'ont personne pour le remplacer. Mais « l'arrière », qui sait que les deux copains éliminés arbi­trairement sont en fait bien meilleurs joueurs que lui, est bouleversé par cette injustice et, par identification avec les deux « victimes » de l'arbi­traire, fait un DHS de dévalorisation morale. Avant d'être atteint aux tibias, c'est à la nuque qu'il sera frappé, à l'endroit précis où la victime d'une injustice doit baisser la tête, plier la nuque. A 13 ans, ce gosse a un sens de la justice si prononcé que ce conflit lui devient insupporta­ble : il va trouver les 3 grandes gueules et leur jette sa démission au visage. Il le paiera de sa vie.

Le football était la passion de sa vie. Les « événements » ont boule­versé sa vie juvénile, il est cassé, démoli, les conflits de dévalorisation, de rancune et de territoire se traduisent par des foyers de Hamer que l'on reconnaît bien au cerveau.

CL : La conflictolyse survint 2 mois plus tard lorsque la famille partit en vacan­ces, faisant oublier pour un temps le football. Jusque-là, l'activité con­flictuelle avait été très intense.

La mère se souvient que, pendant les vacances, son fils était nette­ment plus fatigué que d'habitude pendant l'année scolaire, il affection­nait par-dessus tout la position allongée, dormait énormément, mais dans l'ensemble il avait l'air de se sentir bien, et d'ailleurs il avait une faim de loup. La seule chose, c'est qu'il se plaignait de douleurs dans les genoux. Fin novembre 1985, on découvrit la leucémie.

4 e DHS : Lorsqu'il l'apprit, le garçon fit un nouveau DHS, avec derechef un conflit de dévalorisation de soi (fin novembre 85). Il n'arrivait pas à compren­dre : « Pourquoi faut-il que ça m'arrive à moi ? ». Il ne voulait voir

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plus personne. A la suite de deux séances de chimio, apparemment bien supportées, il reprend espoir. Mais c'est maintenant au tour des cervi­cales à lui faire mal. Les radiologues y découvrent des ostéolyses. Les ostéolyses dans les deux têtes tibiales avaient déjà été décelées plus tôt.

5 e DHS : A la mi-janvier 86, à l'occasion d'un examen de contrôle à la clinique, il raconte qu'il fait de 1'« instinctothérapie ». Le médecin de service lui fait la leçon : « Tu n'as pas l'air de te rendre compte que tu n'as plus que 2% de chances de t'en tirer. Tu aurais mieux fait de laisser cette... ». Comme un château de cartes, l'espoir échafaudé laborieusement et l'amorce encore plus fragile d'une valorisation qui s'y accrochait comme à une béquille, s'effondrèrent piteusement. Cette fois, le DHS eut son impact dans les lombaires, le pilier de soutien de tout le squelette. Par la suite, il en revenait toujours à ce « quasi arrêt de mort » qui lui avait été jeté à la tête par ce médecin irresponsable : « ... plus que 2% de chance de survie ».

Par la suite, le taux des leucocytes chuta de plus de 300 000 à un peu plus de 1 000, par suite de la dépression réitérée de la moelle osseuse provoquée par une nouvelle activité conflictuelle, et avec le concours de nouvelles séances de chimio : à la grande satisfaction des médecins, qui ne remarquaient pas que ce garçon, paniqué par le pronostic des 2% de chances de survie, perdait du poids et ne pouvait plus dormir. Ils jugeaient l'évolution très positive du fait que le taux de leucocytes était réduit !

CL : Lorsque je vis ce garçon pour la première fois, il était complètement anéanti, accablé par son malheur. Il ne faisait plus confiance aux méde­cins qui voulaient le féliciter de son taux de leucocytes apparemment si favorable. Il ne pensait jour et nuit qu'à ses 2% de chances de survie. Il ne lui fallut pas 2 heures pour comprendre le système de la Loi d'airain du cancer : à 14 ans, il eut plus vite fait de comprendre que ses parents. Ses mains redevinrent chaudes immédiatement, il retrouva son appétit d'antan, reprit rapidement du poids, retrouva le sommeil, se sentit ter­riblement las — comme prévu — et reprit courage.

A présent, les leucocytes et les blastes se remirent à grimper de plus belle, comme il se doit, et ce qui est un très bon signe de guérison, dans la mesure où l'on peut maîtriser les complications cérébrales et les com­plications hémorragiques. Naturellement, la médecine classique s'empressa de parler de « récidive » et, baissant les bras, proclama que cette fois il n'y avait plus aucune chance de survie. Les leucocytes grim­pèrent jusqu'à 440 000. Mais le garçon avait compris le système. Il resta bien calme et la guérison progressait bien.

Fin juin, la dose de cortisone était optimale, le jeune garçon ayant été pris de douleurs péniennes, il fut hospitalisé, sur le conseil du médecin de famille. On l'opéra. J'ignore ce qu'on lui fit. Je présume que l'on sectionna des nerfs sensitifs. La parents et le garçon insistent pour qu'il rentre à la

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maison. Mais, à la clinique, les médecins interdisent au médecin de famille de lui administrer de la cortisone. Faute de cortisone, l'hypertension intra-crânienne augmente immédiatement et le garçon est obnubilé et sombre dans la torpeur. Le médecin de famille cédant aux injonctions des méde­cins de la clinique prescrit la réhospitalisation. Dans leur détresse, les parents cèdent, hélas ! Le 5 juillet 86, le jeune garçon est euthanasie : au lieu de la cortisone dont il avait un besoin urgent, on lui administre des « calmants » et il meurt dans le coma, c'est-à-dire d'hypertension céré­brale, comme c'était prévisible.

Rangée supérieure : clichés de gauche et du centre, les flèches indiquent le conflit central. Cliché de droite, la flèche supérieure vise le foyer de Hamer du cancer bronchique, la moyenne le foyer de la rancœur en rela­tion avec le territoire, et la flèche inférieure le foyer de dévalorisation de non-sportivité.

Rangée inférieure : flèche à peine visible en position frontale, à la ver­ticale : foyer de Hamer dans la moelle correspondant aux ostéolyses des cervicales (injustice). La flèche à droite signale le foyer correspondant au cancer bronchique. Sur le cliché de droite le foyer de Hamer au cerve­let droit qui réagit toujours en corrélation avec le foyer correspondant au conflit bronchique en position fronto-pariétale de l'hémisphère droit.

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Cliché en haut à gauche : les flèches visent l'ostéolyse dans la tête tibiale, où le patient ressentait des douleurs.

Cliché en haut à droite : cancer bronchique, pas bien visible. On voit des taches isolées.

Cliché en bas : fractures d'arête des 2e et 3e lombaires.

Dévalorisation sportive et dévalorisation de soi avec phase de guérison consécutive. Diagnostic emphatique : Ewing-sarcome avec leucémie, indication d'amputation immédiate de la jambe gauche, chimio, rayons, taux de survie de cette pseudothérapie

paniquante : inférieur à 5%.

Thérapie nécessaire : aucune — seulement « préserver » de la panique. Constat au scanner cérébral : conflit de territoire en solution. Symptôme clinique : alternance rapide de la fréquence de pouls pendant

la phase de guérison à cause de l'œdème dans la région péri-insulaire de l'hémisphère droit.

Un jeune hollandais de 17 ans, sportif, se préparant au baccalauréat, ressent des douleurs dans le mollet gauche, latéralement. Il se rend chez le médecin de famille, qui l'envoie chez le radiologue. Celui-ci découvre une ostéolyse dans la partie supérieure du péroné. Le radiologue à l'ado­lescent : « Je te prie de m'envoyer tout de suite ta mère, il faut que je lui parle

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d'urgence — mais sans toi ». L'adolescent (choqué) : « C'est donc si grave que vous ne puissiez pas me dire ce que vous voyez là ? ». Le radiologue : « Il vaut mieux que je téléphone tout de suite à votre médecin de famille et que tes parents aillent le voir ensuite immédiatement ».

On se rendit ensemble chez le médecin de famille. Consterné, il expli­qua : « Mon Dieu, c'est terrible, un Ewing-sarcome, très dangereux, une tumeur à prolifération très rapide. Il faut se dépêcher. Il va falloir que je l'envoie tout de suite à Amsterdam dans la clinique spéciale ».

C'était déjà le deuxième choc, et de taille ! La veille de la biopsie à la clinique universitaire d'Amsterdam, l'oncle

du garçon, lui-même médecin, me demanda : « Que peut-on faire dans le cas d'un Ewing-sarcome ? ». Ma réponse : « Se féliciter de ce que le con­flit soit résolu ! ». Question : « Vous parlez sérieusement ? ». Réponse : « Absolument. Je n'ai pas l'habitude de plaisanter avec ces choses-là ». — « Mon neveu a un Ewing-sarcome au péroné gauche. Les médecins ont dit à ma sœur — et d'ailleurs je l'ai lu dans les livres : 5% de chances de survie, si même il y en a ». — « C'est exact d'ailleurs, si l 'on applique le traitement paniquant de la médecine classique. Sinon, la chance de survie est pratiquement de 100% ». — « C'est incroyable ! Je connais un peu votre livre, à votre avis qu'est-ce que ce garçon a bien pu avoir comme conflit ? ». — « Un conflit de dévalorisation de soi sportive ». — « Comment ça, vous en êtes sûr ? J'avais déjà réfléchi avec les parents s'il ne pouvait pas s'agir de relations perturbées entre beau-père et beau-fils, engendrant un com­plexe de dévalorisation, ou quelque chose dans ce genre-là ». — « Non, il semble que ce garçon ait une ostéolyse du péroné, et quand on a quelque chose comme ça, on a toujours une dévalorisation de soi sur le plan spor­tif ». — « Oui, mais mon neveu est très sportif, il s'entraîne énormément, pour autant que je sache, ce n'est donc pas possible ». — « Je pourrais parier que non seulement c'est parfaitement possible, mais que c'est sûr et certain, parce qu'il en est toujours ainsi... Est-ce que votre neveu joue dans une équipe ?» — « Oui, je crois qu'il joue au volley-ball, et je crois qu'il joue bien ». — « Dans ce cas, il est probable qu'il a été mis à la porte de l'équipe, ou bien il a été obligé d'attendre sur le banc de réserve ». — « Ça par exemple, c'est intéressant, il faut que je vérifie tout de suite ».

Le médecin se rendit en Hollande. Il n'y avait, paraît-il, plus moyen d'évi­ter la soi-disant ponction, bien que je l'eusse déconseillée instamment. Le médecin alla donc voir son neveu au CHU, en compagnie des parents, c'est-à-dire de la mère et du beau-père. La première chose qu'il constata c'est que la « ponction » était une incision de 5 à 6 cm de long, c'est-à-dire que le périoste du péroné était déjà ouvert, alors que j 'avais insisté sur les ris­ques encourus. Il constata que le garçon était déjà paniqué, en raison des pronostics pessimistes dont il avait eu vent.

Il interrogea son neveu sur son conflit et, à son étonnement, constata que ce garçon n'avait pas de conflit avec son beau-père (comme on le pré­sumait), qu'il n'avait pas de dévalorisation de soi, si ce n'est en sport, parce qu'on l'avait sorti de l'équipe de volley-ball pour le mettre sur le banc de

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réserve. Le médecin poussa son investigation plus loin, il expliqua à son neveu que son collègue de Cologne pensait que le conflit devait être résolu, sinon il n'aurait pas ressenti de douleurs. « Il a raison, dit le garçon, entre le milieu et la fin de mars, j ' a i décidé de faire de la natation, parce que j ' a i gagné une compétition de 1000 mètres ». Les douleurs étaient appa­rues peu de temps après. Le médecin en était sidéré. Il s'agissait mainte­nant d'expliquer à son neveu, qui comprenait bien l'allemand, la Loi d'airain du cancer. Il lui expliqua que cela correspondait exactement à ce que le médecin de Cologne lui avait dit. De sorte qu'il était à présumer que le reste aussi était juste. En effet, il lui avait encore dit que c'était quelque chose de tout à fait inoffensif, que l'ostéolyse devait être depuis longtemps déjà en voie de régression et de recalcification, ce que l 'on pouvait d'ail­leurs voir également au cerveau. Le neveu paraissait l'avoir compris et sem­blait reprendre courage.

Sur ces entrefaites, la porte de la salle d'hôpital s'ouvrit et le chef de service se dirigea vers le lit du garçon, s'arrêta, et dit : « Eh bien oui, je crois que nous allons être obligés de procéder un de ces jours à l'amputa­tion de la jambe gauche, car nous avons déjà trouvé dans le tissu environ­nant des cellules-filles, des métastases, en provenance de l'os » — il parlait de l'épanchement sanguin que le garçon avait fait à la suite de l'opération — « et puis il va falloir que nous jetions un coup d'œil dans les poumons pour voir si là aussi il n'y a pas déjà de métastases envahissantes. Nous serons peut-être obligés d'exciser un morceau de poumon. Après quoi, nous commencerons tout de suite les rayons et la chimio. Il faut dire qu'il y a quand même 5% de cas qui se terminent bien ».

Le médecin de Cologne vit son neveu changer de couleur en écoutant ce « pronostic » exposé avec tant de brutalité. Il blêmit et fit un DHS de peur panique de la mort.

Le chef de service avait parlé, il était content de s'être débarrassé de cette corvée, tourna les talons et se dirigea vers la porte. La famille, et aussi le médecin de Cologne, étaient comme pétrifiés. « Monsieur Hamer, en lisant votre livre je ne savais pas bien que penser, bien que j ' en aie fait souvent moi-même l'expérience, mais c'était exactement comme vous l'avez décrit : cruel, brutal, impitoyable ! Pour ce type de médecin, le psychisme d'existé absolument pas. Il ne s'agit que de cellules devenues anarchiques et de leur élimination mécanique. J'ai frémi d'horreur en voyant vérifier si rapide­ment ce que vous racontiez dans votre livre ».

Tous ensemble ils conjuguèrent leurs efforts pour remonter le moral à ce pauvre garçon. Deux jours plus tard je le rencontrai dans l'appartement de son oncle médecin à Cologne. Quelques heures auparavant, il avait été chez un orthopédiste de cette ville qui, en entendant parler de Ewing-sarcome, voulut immédiatement le faire hospitaliser à la clinique.

Par la suite, il affirma que ce ne pouvait pas être un Ewing-sarcome. Le garçon avait déjà fait un nouveau choc. En le voyant, je lui demandai : « Dis donc, Boris, à l'époque, lorsque tu te trouvais relégué sur le banc de réserve, tu as dû avoir une terrible dispute avec l'entraîneur ? ». Boris :

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« Oui, j ' a i eu une terrible prise de bec avec l'entraîneur ! ». La mère de Boris : « Mais tu ne nous en as encore rien dit jusqu'ici ! Pourquoi donc n'en as-tu encore jamais parlé ? ». Boris : « J 'ai eu honte. Je me sentais non-sportif, dégradé, et je ne voulais pas en parler ». Moi : « Boris, le fait que tu n'aies brusquement plus eu le droit de jouer après la dispute avec l'entraîneur, ou à cause de la dispute avec l'entraîneur, c'était une dévalo­risation de soi en sport ou une dévalorisation sportive. Mais, à en juger d'après le scanner cérébral que vous avez fait faire aujourd'hui, la tumé­faction de la moelle et le foyer de Hamer sont bien visibles dans l'hémis­phère droit, en position occipitale, mais on voit aussi un conflit de territoire en solution dans la partie péri-insulaire de ce même hémisphère. Est-ce que tu as ressenti aussi ce choc conflictuel comme un conflit de territoire ? ». Boris : « Oui, exactement, j 'avais perdu ma place dans l'équipe. C'était très important pour moi, parce que depuis longtemps je me préparais à ce tour de championnat, le dernier dans la catégorie junior. A présent, c'est fini ! ». Moi : « Et comment l'affaire a-t-elle été résolue ? Tu as gagné une compétition de natation ? ». Boris : « Ça aussi, mais à vrai dire, le cham­pionnat était terminé à la fin de mars, les camarades d'équipe et moi nous étions trop âgés pour les prochains championnats de juniors, il n'en était plus question ! » — « Par conséquent, le conflit a duré exactement 6 à 8 semaines ? ». Boris : « Oui, assez exactement, car la dispute avec l'entraî­neur a eu lieu au début de février ».

Il convient d'ajouter que Boris a fait naturellement une « leucémie » (entre 15 000 et 20 000 leucocytes), que l'on a mis sur le compte d'une « éven­tuelle angine ou bronchite », ce qui naturellement n'était pas vrai, mais il s'agissait d'une poussée d'hématopoïèse de la moelle osseuse !

D'autre part, les médecins avaient constaté une forte arythmie sinusale du cœur, le pouls sautait constamment entre 60/mn et 90/mn Personne ne pouvait se l'expliquer. Mais d'après le scanner cérébral ça ne pouvait être autrement car qu'on l'appelle ainsi ou non, Boris avait fait un petit infarctus du myocarde sous forme abortive.

Du reste, le soi-disant « Ewing-sarcome » n'est rien d'autre qu'une ostéolyse absolument normale, un cancer des os consécutif à une dévalori­sation de soi. L'image radiologique de l'« Ewing-sarcome » tient à ce que dans la plupart des cas il ne s'agit pas d'une « dévalorisation de soi uni­que », comme pour ce garçon, mais d'une dévalorisation de soi avec plu­sieurs récidives. Les ostéolyses voisinent alors avec les recalcifications et cela donne à la radio cette image irrégulière, typique. Et d'ailleurs, le résultat histologique des pathologues c'est que « le calcaire leur bouche la vue ». On aurait aussi bien pu dire : à force de cal, on ne voit rien d'autre ! Les parents de Boris apprirent que l'on allait commencer par décalcifier les cel­lules par un procédé spécial, en vue de déterminer ensuite si elles étaient malignes ! C'est complètement absurde ! En effet, tous les pathologues savent depuis longtemps que du point de vue histologique il n'y a pas de moyen d'établir une distinction entre « cal normal » et « cal prétendument malin », si bien que la plupart des histologues en arrivent pratiquement

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aujourd'hui à ne se prononcer sur la « malignité » qu'en fonction de la radio­graphie, à laquelle ils ne comprennent rien. Il n'y a en effet aucune diffé­rence, pour la bonne raison qu'il n'existe absolument pas de « cal malin ». Il y a tout au plus du cal surabondant, de même qu'il y a des cicatrices en quantité excessive (« chéloïde cicatricielle »). Ce cal luxuriant est une proli­fération absolument anodine, sans caractère maladif. Il peut tout au plus constituer une gêne mécanique, qu'il peut être nécessaire de corriger. Mais cela n'a plus rien à voir avec de la maladie.

Dans le cas de Boris, l'affaire pourrait être terminée. Je lui dis de consi­dérer tout cela comme un mauvais rêve et d'essayer de vivre comme aupa­ravant. Je ne sais pas s'il y arrivera, son oncle ne le savait pas non plus. En effet, en Hollande, il va se heurter à toute la machinerie de la médecine classique, qui agitera le spectre d'une mort rapide et inéluctable s'il n'accepte pas de faire tout ce que l'on avait prévu. Je ne puis dire si ses parents seront assez intrépides pour résister à ce feu roulant. La Loi d'airain du cancer n'est pas seulement une « recette de succès », elle se vérifie tout aussi rigoureuse­ment lorsqu'on panique le patient, en lui insufflant peut-être une peur pani­que de la mort...

Alors que le nouveau livre était déjà sous presse, j ' a i appris une nouvelle désastreuse en me rendant chez le médecin de Cologne prendre des nouvel­les du jeune patient hollandais. « Eh bien oui, on a amputé la jambe », me dit-il laconiquement. « Mais ce n'est pas possible » dis-je en l'interrompant, « Boris devrait être guéri depuis longtemps ! ». « Il l'était, effectivement, reprit le docteur, mais un beau jour il se rendit de nouveau à la clinique universitaire en compagnie de ses parents pour se soumettre à un test de con­trôle. On constata que tout était redevenu normal, le péroné s'était complè­tement recalcifié, toutes les valeurs sanguines, y compris le taux de leucocytes avaient retrouvé leur niveau normal. Et voilà que tout un ensemble de méde­cins et de psychologues leur dirent : "Vous êtes maintenant en rémission totale, qui sait pour combien de temps encore ! C'est le moment ou jamais de vous amputer de la jambe, tant que dure la rémission totale !" Ce pau­vre gosse s'est laissé monter le bourrichon par ces ignorants, tout en sachant pertinemment qu'il se portait aussi bien que possible, qu'il se trouvait dans des conditions optimales, n'était pas le moins du monde incommodé et que tous les résultats des examens médicaux étaient complètement normaux. Bien qu'en état de parfaite santé, il se laissa amputer la jambe ! En se réveillant après l'opération et en sentant que la jambe avait été amputée, il dit "Dieu merci, c'en est terminé maintenant de ces tiraillements à n'en plus finir. J'aurai maintenant la paix !" ». Je ne pus que balbutier : « Et vous n'avez pas empê­ché ça ? » — « Comment aurais-je pu l'empêcher, il fallait qu'il prenne lui-même la décision ». Je partis précipitamment pour pleurer de rage et de dégoût devant tant de cynisme et de brutalité. Aucun de ces médecins n'aurait per­mis que son enfant, en parfaite santé, fût amputé de la jambe. Ils ne se le permettent qu'avec les autres, par dogmatisme. Il est vraiment grand temps que l'on coupe court aux menées de ces pseudo-médecins et psychologues. Il n'y a encore jamais eu autant d'ignares dans la profession médicale.

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Clichés de ce lycéen hollandais de 17 ans, soi-disant atteint d'un Ewing-sarcome du péroné gauche. Conflit de dévalorisation de soi sportive à la suite d'une vive altercation avec l'entraîneur (DHS), qui l'avait exclu de l'équipe junior de volley-ball pour le reléguer sur le banc de réserve. Durée du conflit 6 à 8 semaines. CL à la suite de la dissolution de l'équipe.

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Mais, en sus de la dévalorisation de soi sportive, le DHS engendra aussi un conflit de territoire, car ce jeune avait « perdu sa place au profit d'un autre ». On pourrait dire aussi qu'il avait perdu son territoire. Par consé­quent, on voit à l'hémisphère droit, en position péri-insulaire, un foyer de Hamer et, corrélativement, le foyer de Hamer correspondant dans la par­tie latérale du cervelet droit (sur les clichés de droite et de gauche de la ran­gée supérieure à la page précédente). Les médecins hollandais ne pouvaient s'expliquer l'étrange arythmie sinusale observée chez ce jeune : le pouls fai­sait constamment des sautes de fréquence inopinées, présentant des varia­tions soudaines de 20-30 pulsat ions/minute. Ce garçon faisait incontestablement une forme abortive d'infarctus du myocarde !

Les flèches du cliché de droite sur la rangée inférieure de la page précé­dente indiquent le foyer d'ostéolyse (foyer cancéreux) au péroné gauche. Le péroné tout entier est épaissi sur ce parcours. Néanmoins, on voit quand même entre le péroné et le tibia (petite flèche) un léger soulèvement du périoste, signe discret de la présence d'un œdème. Cette extension du périoste, qui est très sensible à la douleur, est responsable des « douleurs osseuses » pendant la phase de guérison consécutive au cancer des os. Bien entendu, ce garçon avait aussi pendant cette phase une leucocytose de 15 000 à 20 000 leucocytes, qui furent diagnostiqués à tort comme « contaminés ».

Sur le cliché de gauche de la rangée inférieure, on voit nettement à droite, en position occipitale, le foyer de Hamer correspondant. L'ensemble de la moelle est nettement plus foncé que d'habitude, signe qu'il y a eu impact à un endroit donné, mais que l'ensemble de la conscience de soi est tou­chée, comme il est de règle chez les jeunes, et comme il est compréhensi­ble. Chacun se valorise comme il peut et en fonction de sa spécialité, un lycéen de 17 ans, par exemple, dans le domaine du sport.

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Conflit de dévalorisation de soi et tentative de suicide après échec au baccalauréat à l'âge de 16 ans.

Nous ne savons pas grand chose de ce lycéen de 17 ans qui est atteint d'une leucémie lymphoblastique aiguë. Le cas m'a été communiqué par le méde­cin de famille de cet adolescent. Son père est enseignant, et depuis toujours il avait voulu faire comme lui. En échouant au bac à l'âge de 16 ans, il fit un DHS avec conflit de dévalorisation et conflit de peur dans la nuque. Le monde paraissait s'écrouler autour de lui. Il fit une tentative de suicide. Mais les grandes vacances ont souvent un effet bénéfique dans ces cas-là. Elle permettent de prendre du recul. En octobre, à la rentrée, le jeune lycéen s'aperçut, comme bien d'autres avant lui, que l'univers ne s'était pas effondré pour si peu, son conflit se résolut sans trop de difficultés. Et comme tant d'autres malades avant lui, il se sentit envahi par une immense lassitude,

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mais avait bon appétit, dormait comme un loir. Pour la première fois de sa vie, il lui semblait que sa vue baissait de l'œil gauche. En novembre, les médecins du CHU de sa région décelèrent chez lui une leucémie. A la demande de son médecin de famille, qui connaît bien la Loi d'airain du cancer, on lui fit les radios et scanners cérébraux. Sur le cliché de droite en haut à la page précédente et en-dessous, on voit des ostéolyses en posi­tion occipitale et frontale, aux lombaires les éclats d'arêtes, lésions des pla­teaux vertébraux de la maladie de Scheuermann. Mais ce qui est bien plus intéressant sur les scanners cérébraux, qui présentent malheureusement des déficiences techniques, c'est que les ventricules latéraux sont entièrement comprimés, signe qu'une pression homogène est exercée des deux côtés par la moelle. C'est à cela que ressemble le scanner cérébral d'une leucémie typiquement enfantine ou infantile. Voilà pourquoi les clichés valent la peine d'être vus, malgré tout. A droite, en position occipitale, nous voyons sur le cliché du milieu la flèche pointée sur le relais de la peur dans la nuque, le cortex visuel droit. Tous les conflits sont résolus. Un cas pareil ne devrait pas soulever de difficulté, pourvu que l'on traite le patient en s'en tenant systématiquement à la Loi d'airain du cancer. Je ne puis malheureusement pas fournir de précisions sur l'évolution du cas. Ce garçon a une anémie et il lui faudra pendant un certain temps des transfusions de sang. Il ne les obtiendra que dans une clinique. Normalement, les médecins de la cli­nique ne les font pas sans que le patient se fasse administrer aussi de la chimio. Généralement, c'est là que commence la tragédie du cercle vicieux et des tortures, à la fin desquelles les patients sont généralement thérapisés à mort.

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Leucémie myéloïde chronique chez une épouse délaissée

Ce n'est pas à tout le monde qu'il est donné d'avoir une vie passionnante. Et, quand on demande aux gens ce qu'ils préféreraient, tous souhaitent le « bonheur de la vie paisible », mais une fois qu'ils l'ont, ils voudraient tout autre chose.

Ce cas de leucémie chronique — le taux de leucocytes plafonnant géné­ralement à 20 000 leucocytes par mm 3 , puis se normalisant rapidement, et ce depuis des années — a pour héroïne ce que l'on appelle en Allemagne une « veuve verte », une de ces nombreuses dames de notre société d'opulence, qui végètent dans l'aisance et sont malheureuses comme des pierres. La plu­part se lancent à la poursuite de leur mari infidèle, qui préférerait passer

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un joyeux week-end avec sa secrétaire, plutôt que d'assister son épouse dans le cadre tranquille de la vie de famille.

Cette patiente s'était fâchée tout rouge lorsque son mari, un notaire, avait manifesté l'intention de laisser son épouse à la maison et de partir faire du ski. Elle fit un conflit central (flèche sur le cliché de gauche en bas) et un conflit de dévalorisation de soi généralisé, parce qu'elle sentait qu'aux yeux de son mari elle ne valait pas cher. Ce n'était pas un conflit central à point d'impact au diencéphale qui lui aurait valu forcément du diabète, et il est en position plus frontale que la circonvolution précentrale, sinon elle serait paralysée. Le conflit central et le conflit de dévalorisation de soi récidivaient de temps en temps, lorsque son mari, sans se soucier le moins du monde de son épouse, partait au ski ou ailleurs, et l 'on pouvait voir alors une image cérébrale comme celle-ci. Il se trouve par hasard qu'il y a eu solution aussi bien du conflit central (gros cercles foncés) que du con­flit de dévalorisation de soi généralisé (gros œdème dans l'ensemble de la moelle, presque comme chez les enfants, « leucémie infantile »). A la suite de telles « réconciliations » provisoires, on avait alors régulièrement — outre les 20 000 leucocytes — des douleurs dans tous les membres et les articula­tions, tous les os faisaient mal. Il en est vraiment ainsi. Puis, le mari disait : « Bah, ma vieille exagère, ce n'est pas pensable qu'elle ait mal partout, ça n'existe pas ! » Et de partir de nouveau au ski.

Tôt ou tard, l'épouse rassemblant toutes ses énergies, se lance de nou­veau dans une violente querelle, et comme c'est généralement elle qui a le dessous, les deux conflits, le conflit central et le conflit de dévalorisation de soi, reviennent avec une belle régularité. La phase de guérison revient elle aussi avec la même régularité chronique : c'est ce que nous appelons une « leucémie chronique ». Pour quelle raison la patiente a-t-elle un pneu­mothorax partiel en position paramédiane au lobe supérieur droit, je ne saurais le dire. Personne n'en connaît l'origine. Il remonte en tout cas à plusieurs années.

Leucémie aiguë indifférenciée et cancer du foie (dans ce cas appelée à tort infiltrat leucémique)

Patient de la clinique universitaire de Hambourg, 45 ans, atteint de leucé­mie aiguë indifférenciée. Il a été trouvé chez lui toute une série d'ostéoly-ses des os, au bassin, dans la colonne vertébrale et la calotte crânienne (voir deux pages plus loin), et en outre un cancer de la plèvre à gauche et des ganglions lymphatiques des deux côtés du cou. Ainsi qu'il ressort du rap­port médical, les médecins ne lui donnaient plus aucune chance de s'en sortir. Au scanner cérébral en haut à droite, moelle foncée (œdémateuse), en posi­tion frontale œdème périfocal des deux côtés, correspondant aux ganglions lymphatiques du cou.

Licenciement à 45 ans dans des conditions humiliantes Ce patient de 45 ans travaille à la caisse de maladie de sa localité. La caisse

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locale décide en avril 82 d'informatiser le travail. Quelques jours plus tard, le personnel est convoqué pour discuter de la situation créée par cette déci­sion. Mais en réalité, il avait déjà été décidé, à l'insu du patient, qu'il était « de trop » et qu'il convenait de le licencier. Au cours de la réunion, le patient fut inopinément mis à la porte, comme un petit écolier. Il en fut extrêmement mortifié, car ça ne s'était encore jamais fait à la « sécu ». Lorsqu'on le fit rentrer de nouveau, le chef lui fit part de la décision qui avait été prise de le licencier, en précisant qu'il serait bien entendu large­ment dédommagé. Le patient fut effondré, d'autant que dans cette zone rurale on n'a pratiquement aucune chance à 45 ans de trouver un nouvel emploi : il était bien évident qu'il n'y avait d'autre solution qu'une retraite anticipée. Le patient s'en rendit compte immédiatement. Allant de pair avec le sentiment que le sol se dérobait sous ses pieds (conflit profond du nid, responsable du cancer de la plèvre à gauche), il y avait l'humiliation, la honte, la perte de face et le sentiment de n'être plus rien, qui le dévalorisa complètement à ses propres yeux, sans compter qu'il aurait pu « s'arra­cher les plumes » à force de rancœur et de contrariété « territoriale ». Il resta planté là, pétrifié et raide comme la justice, blanc comme un linge et incapable de prononcer un seul mot. Le chef lui dit qu'il le verrait « tout à l'heure en tête-à-tête », mais l'entrevue n'eut lieu que le lendemain. Pen­dant les 4 mois suivants, le patient se trouva en sympathicotonie, rumi­nant jour et nuit des pensées moroses, centrées sur le sentiment de son « insignifiance ». Il perdit 12 kg, à force d'enrager jour et nuit. La con-flictolyse intervint 4 mois plus tard. Le patient avait pris son parti de sa « mise à la retraite provisoire », qui finalement ne lui paraissait pas si mal que ça. Deux mois plus tard, en pleine euphorie, il fut totalement surpris et décontenancé par le diagnostic « leucémie », qui ne cadrait absolument pas avec ce sentiment d'être en pleine forme. Ce choc déclencha immédia­tement un nouveau DHS, un syndrome de peur du cancer, responsable des

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ganglions lymphatiques des deux côtés du cou. Dorénavant, il allait être classé sous la rubrique « leucémie à métastases ». Le scanner cérébral ci-dessus a été réalisé juste au moment où le patient était tiré de sa peur pani­que du cancer (foyer de Hamer de peur frontale), c'est-à-dire au moment de la conflictolyse. Le cercle vicieux c'est exactement ça : le choc produit par le diagnostic-pronostic engendra non seulement la peur du cancer, mais une nouvelle dévalorisation de soi, et la conflictolyse une nouvelle leucémie.

Dans ce type bien spécial de dévalorisation de soi, quelle localisation pour­rait être plus spécifique de ce conflit que des ostéolyses de la calotte crâ-

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nienne ou des cervicales ? Dans ce cas, l'ostéolyse bien circonscrite fut dési­gnée par le terme d'« infiltrat leucémique à métastases » : mais en réalité, cela correspond exactement à la partie de la moelle (métastase cérébrale) sur le scanner à droite, en position frontale (dernier cliché).

L'ostéolyse de la calotte est située un peu à gauche de la ligne médiane. Il n'existe guère de correspondance plus spectaculaire entre teneur du con­flit, foyer de Hamer au cerveau et cancer/ostéolyse dans l'organe. Mais cette correspondance ne suffit pas, il faut aussi qu'il y ait correspondance exacte au plan de l'évolution.

Si, à propos, de ces conflits de dévalorisation de soi, nous parlons de conflits « intellectuels ou moraux », c'est parce qu'ils remettent en cause chez le patient une norme sociale, de sorte que le patient, sidéré, n'arrête pas de se dire : « C'est pas pensable que pour mes amis ou camarades de travail ces principes sacrés de fidélité, d'amitié et de morale cessent pure­ment et simplement d'exister ».

Dans ce cas, les trois plans, psychique, cérébral et organique, ne laissent vraiment rien à désirer !

Bien entendu, un animal pourrait attraper le cancer à partir du même type de conflit. Essayez de vous imaginer ce que peut ressentir l'un de ces milliers de chiens jetés par la portière de la voiture sur nos autoroutes pen­dant les grandes vacances : mis « à la porte » sans préavis par des « pro­priétaires » qui déchirent en une seconde des liens d'amitié et de fidélité tissés par toute une vie passée au même foyer, trompé, lâché, violenté, estro­pié et abandonné parce qu'il ne fait soudain plus le poids, quel crève-cœur pour ce compagnon de toujours, qui nous faisait aveuglément confiance !

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Ces clichés nous montrent pour ainsi dire le « revers de la médaille ». Sur le scanner de gauche, la flèche du côté droit indique le relais cérébral du conflit de contrariété et de rancœur en relation avec le territoire. Le point d'impact coïncide avec la pointe de la flèche. A droite, nous reconnaissons le foyer de Hamer corrélatif au tronc cérébral (pont), correspondant à la partie endodermique du foie. Les deux foyers sont en solution. Le scanner du foie (cliché en bas) montre qu'à ce moment le foie était presque complètement guéri. Ce Ca du foie et du péritoine avait été constaté à la fois par une laparatomie et par une analyse histologique.

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Ces clichés du même patient nous montrent pourquoi on n'a jamais pu éta­blir une corrélation systématique entre l'évolution ou la régression du can­cer des os, d'une part, et la leucémie de l'autre. En effet, si le patient était depuis longtemps leucémique, ou bien il n'y avait plus d'ostéolyses, ou bien celles qu'il avait eues étaient déjà recalcifiées par une nouvelle formation de cal. Sur le cliché de droite nous voyons que les vertèbres ont une struc­ture osseuse tout à fait disparate, la grisaille ostéolytique alternant avec les taches blanches des recalcifications toutes récentes de vertèbres qui devaient être déminéralisées auparavant. Par bonheur, aucune ne s'est effondrée, sinon c'était la tragédie.

Le cliché de gauche de la tête de l'humérus gauche présente lui aussi une structure osseuse disparate du fait de l'insertion de cal dans une région au préalable ostéolysée. La tête de l'humérus est amplement reminéralisée, alors que le col anatomique qui lui fait suite est encore bien plus ostéoporeux.

L'aspect conflictuel du cliché de droite est la dévalorisation de soi sur le plan intellectuel et moral (« Il s'agissait d'équité, de fidélité et de crédibilité »).

L'aspect conflictuel du cliché de gauche est celui-ci : le patient est un homme bon et paternel. Il a toujours considéré ses camarades comme ses grands enfants. Il ne lui serait jamais venu à l'esprit qu'ils puissent le « mordre à la jambe ». Cette vacherie fut ressentie comme une dévalorisation au niveau de ce type spécial de relation humaine, telle qu'il l'avait conçue jusque-là.

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Le cliché d'en haut peut prêter à confusion en ce sens que la grosse tache grise n'est pas une ostéolyse, mais l'interférence d'un gaz intestinal. La ver­tèbre est cependant bien ostéolysée et se trouve en phase de guérison. En effet, le périoste en position ventrale est extrêmement tendu par l'œdème osseux. Cette tension de la capsule périostique est très douloureuse. La dou­leur est encore bien plus vive lorsque ces coussins périostiques compriment les nerfs dans les foramens intervertébraux. Si l'on administre des analgési­ques, qui ont généralement une composante vagotrope, la capsule périosti­que se tend encore davantage, la douleur augmente en fonction de la compression par l'œdème. La plupart des cas opérés comme « discopathies » se sont avérés être des erreurs de diagnostic. C'est ce que j ' a i pu constater à l'époque où je travaillais comme assistant en neurochirurgie : la plupart du temps on opérait « pour des prunes », on ne trouvait rien du tout.

La flèche en haut à droite indique une ostéolyse presque complètement recalcifiée dans la partie dorso-crânienne de la 4e vertèbre lombaire.

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Conclusion sur la leucémie

N'ayant pas à être plus royaliste que le roi, il ne m'incombait pas d'alour­dir le texte en y intercalant tout le charabia d'une médecine d'inspiration purement cytomorphologique et symptomatique. Etant donné que tout était foncièrement erroné du fait que l'élément essentiel, à savoir l'événement psychique et son corollaire cérébral, était passé sous silence jusqu'ici, il ne valait pas la peine de s'encombrer de toutes les dénominations et classi­fications morphologiques. Il convient à tout le moins de voir, pour com­mencer, s'il y a des éléments récupérables dans le cadre de la Loi d'airain du cancer, dont le système est orienté en fonction des causes. Comme vous avez pu vous en rendre compte, tous les cancers des os, ou ostéolyses, sui­vis dans les cas favorables d'une phase post-conflictolytique, ou phase de guérison, s'inspirent du même principe. Les divergences, s'il y en a, se retrou­vent aux trois niveaux. C'est ainsi que la manière dont un enfant ressent un conflit de dévalorisation de soi est d'ordinaire bien plus diffuse et indé­terminée que chez un adulte. Par analogie, la moelle cérébrale chez l'enfant est entièrement tuméfiée avec compression des ventricules latéraux, tandis que chez l'adulte on ne trouve ordinairement de foyer de Hamer que dans des parties isolées de la moelle cérébrale, le conflit de dévalorisation est aussi associé de façon plus détaillée et corrélativement on trouve dans le squelette des foyers ostéolytiques plus circonscrits. Je suis sûr qu'il doit y avoir encore quantité d'autres distinctions possibles, qu'il conviendra d'ordonner en tenant compte du nouveau système.

S'il y a une gradation, une hiérarchie des crimes perpétrés au cours des six dernières années à l'encontre de mes patients et de tous les patients du monde par le boycottage inhumain effectué par « certains milieux » con­tre ma personne, alors on peut dire que ceux commis en relation avec la leucémie étaient peut-être les pires. En effet, les leucémies sont des cas de dévalorisation de soi ou de cancers des os, qui se trouvent déjà au stade de la guérison, et dont les patients sont à 95% thérapisés à mort par suite de l'ignorance des médecins. Il ne m'est pas possible de rester impassible devant cette hécatombe. Le boycottage total de la presse, de la radio et de la télévision, les filatures par Interpol 24 heures sur 24, les campagnes de diffamation, les attentats, les mesures d'intimidation et de terreur pri­ses à l'encontre des patients, l'interdiction d'exercer ma profession pour refus d'abjurer la Loi d'airain du cancer et de me convertir à la médecine classique, ou à cause d'une « faiblesse présumée des facultés intellectuel­les » ne sont pas des arguments, mais une hécatombe dont la responsabi­lité incombe à « certains milieux ».

Il est même inadmissible que l'on puisse palabrer sur ces affaires en fei­gnant d'être objectif, dans le seul but de gagner du temps, de sauver la face et de ne pas paraître complètement idiot, tandis que nos pauvres patients

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leucémiques, et surtout nos pauvres enfants, continuent de se faire littéra­lement égorger.

Il faut que cesse enfin le scandale de cette médecine brutale, de ces exor-cismes médiévaux organisés à rencontre de blastes anodins. Traversez, ne serait-ce qu'une seule fois, un service d'enfants leucémiques, et imaginez que vous avez en face de vous les enfants que je vous ai décrits ici. Essayez de vous imaginer ce qui se passe dans la tête, derrière les fronts de ces pau­vres petits enfants tourmentés par la peur et torturés par la chimio.

Nous sommes en mesure de sauver ces enfants, ils sont déjà à moitié guéris. Il ne faut tout de même pas qu'ils meurent pour la seule raison que des ignares tiennent leur destin entre leurs mains. Vous pouvez les aider, vous qui avez lu ce livre. On ne peut pas arrêter la vérité, à fortiori cette vérité, qu'il est facile de vérifier. Aidez à mettre un terme à ce crime abominable !

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18. Le cercle vicieux

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Les patients qui, après s'être adressés à moi pour la solution du conflit et le traitement, retournent se faire traiter par la médecine classique, avec son cortège d'opérations, de rayons et de chimiothérapie, sont presque tous voués à la mort. Si par hasard l'un d'eux en réchappe, c'est qu'au fond il n'avait pas de processus cancéreux actif, mais un carcinome encapsulé. Si les patients parviennent à rester à l'abri de la panique dans un hôpital-sana équipé d'un petit service de soins intensifs jusqu'à ce qu'ils soient totalement guéris, ils s'en sortent pour la plupart, à 95% ou même plus.

Entre les deux il y a le cercle vicieux ! A condition de ne pas réfléchir à leur maladie et de ne pas céder au vent

de panique, les malades seraient relativement peu nombreux à mourir de leur cancer initial : il n'y aurait pratiquement que ceux dont le conflit n 'a pas été résolu ou ne l'a été que trop tard. Selon mes estimations, ils repré­sentent environ 30% du total. Mais parmi ces 30%, on peut dire que la plupart sont en mesure de s'en sortir à condition de pouvoir résoudre leur conflit avec le concours de gens compréhensifs et intelligents. C'est un fait que la plupart des gens atteints du cancer meurent aujourd'hui d'une peur panique. Or, cette panique absolument superflue est d'origine iatrogénique, c'est-à-dire qu'elle est provoquée par des médecins irrespon­sables, dont les pronostics pessimistes déclenchent de nouveaux chocs, de nouveaux cancers, immédiatement baptisés « métastases » par la médecine classique. Tout médecin aurait dû, à un moment ou un autre, se douter qu'il n'y a pas d'autre explication à un fait que pourtant tous connaissent bien, à savoir qu'il est extrêmement rare de trouver un cancer secondaire chez un animal. Ce n'est qu'au stade ultime d'un lourd handicap physique que l'animal peut faire un conflit de dévalorisation de soi, par exemple lorsqu'il n'arrive plus à marcher ou qu'il est à bout de forces et se sent trop faible pour se défendre contre un agresseur.

Nous savons aussi que chez tous les patients atteints du cancer — et je puis parler en connaissance de cause — il n'y a pas plus de 1 à 2% de patients à avoir des taches rondes aux poumons avant le diagnostic. Et il y a à cela de bonnes raisons. Mais au bout de 2 à 3 semaines, au plus tard, les clichés de contrôle révèlent des taches rondes aux poumons chez 20 à 40% des patients ; signe d'un DHS de peur de la mort, provoqué presque toujours par le diagnostic formulé sans ménagement.

Cette peur intellectuelle de la mort qui, comme on l'observe chez l'ani­mal, est dépourvue de toute nécessité contraignante et n'est provoquée que par l'ignorance ou l'inconscience de toubibs qui ne sont pas médecins dans l'âme, est aujourd'hui la cause la plus fréquente de l'issue fatale chez les cancéreux. Mais à ce choc déclenché à l'instant même du diagnostic bru­tal, pour ne pas dire cynique, viennent s'ajouter encore les mille tourments des pronostics émis par ces non-médecins. Plus tard, évidemment, ils s'en

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défendront et affirmeront qu'il s'agit là d'une méprise regrettable. Mes pauvres patients sont constamment tiraillés en tous sens. Certes, ils

sont déjà nombreux à avoir compris la Loi d'airain du cancer, mais lors­que le grand patron entouré de sa cour de chefs de service à l'affût de ses moindres paroles, lâche d'une voix sentencieuse son pronostic « en béton » — ce qui pour le malade est quasi un arrêt de mort —, qui donc, parmi ces pauvres patients, blessés à mort, trouve encore le courage, le moral et le mordant de tenir tête et contredire ce « géant », tout à la fois professeur et multi-millionnaire ?

L'instrument de torture, la machine infernale, se met alors en marche, il n'y a pratiquement plus d'échappatoire à ce « programme-protocole ». Au bout de quelques mois de cette via dolorosa, presque tous se retrou­vent au mouroir. Même si, par miracle, l 'un d'eux parvient à échapper à cet engrenage de torture de l'inquisition moderne, il est sûr et certain qu'il sera « repêché » tôt ou tard aux examens de contrôle du.. . « suivi » !

Le patient inquiet s'observe, se tâte et se palpe sans cesse, tout malaise ou indisposition est suspecte, fait craindre la rechute ou, pire encore, les « métastases ». Juste avant l'examen régulier et minutieux, le malheureux patient a le « trac », l'estomac noué, il est en proie à un stress insupporta­ble. Puis c'est le résultat, à la fois attendu et redouté : « Eh bien, ma foi, vous avez de la chance, pour l'instant il n'y a toujours pas de métastases décelables. A la prochaine fois. N'oubliez pas de venir à jeun ! ». « Dieu soit loué », murmure le patient, qui n'en croit pas son bonheur : « Encore trois mois de sursis avant le peloton ».

A ces peurs intellectuelles et viscérales s'ajoutent naturellement un nombre infini de peurs sociales. A commencer par la commisération doucereuse ; « Ça va encore à peu près ? Bon courage, allez, on pense bien à vous ! » Le patient s'aperçoit à la moindre intonation de la voix que pour son entou­rage il n'est déjà plus qu'un mort en sursis, que l'on ne prend plus au sérieux. Beaucoup hésitent à lui donner la main... On ne sait jamais, s'il était con­tagieux ? Et même si le patient s'en tire et arrive à rompre le cercle vicieux, à retrouver le courage et à reprendre de l'assurance, à la prochaine occa­sion son entourage ne manquera pas (ou ne ratera pas) de lui rappeler sans ménagement qu'il reste, bon gré mal gré, un cancéreux.

Sur cette toile de fond d'une médecine sans âme et d'une société inhu­maine, se dessine le dilemme auquel est confronté le malheureux patient, qui a été initié à la Loi d'airain du cancer et l'a même parfaitement com­prise. Bien sûr, aucun des matadors de cette médecine dite classique ne peut trouver d'argument valable à opposer à la Loi d'airain du cancer, mais rien, ni personne ne l'empêche de la condamner en bloc. Mais ce qui est bien pire, c'est que les mêmes symptômes sont interprétés de façon diamétrale­ment opposée. Ainsi, par exemple, la vagotonie est considérée à la lumière de la Loi d'airain du cancer comme un signe de guérison. Il convient, cer­tes, de la freiner un peu, de la maîtriser par des médicaments, si au cours de cette phase de guérison le foyer de Hamer est exagérément tuméfié, mais en principe cette phase de guérison vagotonique est nécessaire, elle est même

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désirée ardemment par le malade qui a compris. En revanche, pour la méde­cine traditionnelle, dont le vocabulaire symptomatique ne connaît les voca­bles de sympathicotonie et de vagotonie que dans l'acception de « troubles végétatifs », la vagotonie, par exemple, n'étant qu'une grave perturbation de la circulation, le « début de la fin ». Tandis que le patient — s'il ne s'agit pas précisément de la guérison d'un cancer des os, qui fait mal à cause de la tension périostique — se sent très bien dans tous les autres cas de vagotonie : il a bon appétit, dort bien et reprend du poids. Si dans cet état euphorique le patient imprudent va trouver un représentant de la méde­cine classique, il risque fort de s'entendre annoncer sans ménagement, ou à mots couverts, selon les cas, qu'il n'en a plus pour bien longtemps. Bien que la vagotonie nous soit en principe familière en tant que stade de recon­valescence après les maladies infectieuses — songeons aux longs mois de cure de repos pendant la tuberculose — il n'empêche que tout représentant de cette médecine « classique » aura le réflexe suivant : « Oui, bien sûr, mais pour le cancer c'est tout différent ».

Remarquez qu'il y a du vrai là-dedans. En effet, le cancer est par prin­cipe une maladie à deux volets, à deux phases : la sympathicotonie, ou phase de conflit actif où le patient n 'a plus d'appétit, ne peut pas dormir, croit avoir des troubles circulatoires, a été jusqu'ici pour la médecine orthodoxe le cancer proprement dit. Et, jusqu'ici, la médecine d'école n 'a pas connu la phase de guérison prolongée qui fait tout autant partie du cancer. Et même si les représentants de cette médecine orthodoxe en ont été témoins, parfois sous une forme extrême, il s'agissait souvent du « début de la fin », du fait que le patient est mort peut-être quelque temps après des suites de tuméfaction cérébrale. Résultat : le patient est tiraillé entre deux systèmes divergents, il ne peut pas s'engager sur deux pistes à la fois, du fait que le pronostic fait partie intégrante de la thérapie. Un patient qui a mal pen­dant la phase de guérison d'un cancer des os, reçoit immédiatement de la morphine et souvent même contre sa volonté expresse, lorsqu'il est pris en charge par la médecine classique. Mais en lui enlevant sa douleur on l'a privé du même coup de son moral. La mort est annoncée, elle passera dans les jours ou les semaines à venir. Mais si le patient sait, comme le savent les miens, que la douleur est au fond quelque chose de positif, parce que signe de guérison, qu'elle n'est que passagère, et donc que sa disparition est prévisible, alors il est capable de mobiliser des forces insoupçonnées et la douleur n'est plus ressentie comme quelque chose de terrible, comme si on lui disait, ainsi qu'on le faisait jusqu'ici : qu'elle va aller en empirant et débouchera, sans espoir, sur une mort fatale et inexorable.

Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut que le patient soit pris en charge par un médecin qui connaisse parfaitement la Loi d'airain du cancer et en maîtrise l'application. Il faut en outre que sa guérison se fasse dans un éta­blissement hospitalier du type sanatorium, où il puisse se remettre à l'abri de la panique, où il soit convaincu que l'on connaît sa maladie et que l'on est à même de l'évaluer correctement et de la traiter avec la compétence requise. Une fois sortis de ce cercle vicieux, plus de 95% des patients pour-

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ront sortir vainqueurs de leur cancer, contre tout au plus 1 ou 2 pour cent dans le cercle vicieux.

Pour terminer, un petit exemple.

Un homme de 45 ans avait surmonté 3 cancers (cancer des reins, cancer du médiastin et cancer alvéolaire, ou taches rondes au poumon). Il se sen­tait en si bonne forme que, selon ses dires, il aurait été capable d'arracher des arbres. Il retourna donc travailler comme conducteur de poids lourds, ce qu'il faisait volontiers. Il travailla 15 jours sans le moindre pépin, sans que le travail lui ait paru le moins du monde pénible. Au bout de deux semaines, un représentant de la caisse maladie s'amena dans son entreprise et exigea que le « cancéreux » cesse immédiatement de travailler, qu'il fût mis tout de suite à la retraite. Il précisa que la caisse maladie n'était dispo­sée à payer plus longtemps dans un cas douteux, car lorsqu'un cancéreux se remettait à travailler, ça ne durait jamais bien longtemps. En un rien de temps le conducteur de poids lourds fut arraché à son siège et déclaré invalide. Il fut terrassé, fit un DHS avec conflit de territoire. Il parvint cependant à se remettre de ce choc terrible, mais ne m'en avisa que 8 semaines plus tard, alors qu'il avait perdu déjà plusieurs kilos.

Il réussit aussi à traverser sain et sauf la phase de guérison, avec un gros oedème autour du foyer de Hamer dans la zone péri-insulaire de l'hémis­phère droit. De nouveau il se sentit en forme. Et, comme il n'avait plus le droit d'aller travailler, il se mit à embellir sa maison, à astiquer sa voi­ture. En découvrant une tache de rouille, à l'endroit où l'émail avait sauté, il voulut la nettoyer avec une brosse métallique, avant de laquer au pisto­let. Par mégarde, il se piqua le petit doigt de la main gauche, jusqu'à l'os. D'infection en tuméfaction, on eut bientôt une inflammation suppurative locale, une ostéomyélite à la pointe de la phalange distale du petit doigt. Lorsque le patient qui, à cette époque se sentait de nouveau complètement rétabli et en pleine forme, mangeait et dormait mieux qu'auparavant, se rendit sans se douter de rien chez son médecin de famille, pour lui montrer son doigt mal en point, ce médecin de famille, un ancien chirurgien qui ne rêvait qu'à exercer de nouveau son ancien métier, radiographia le petit doigt en question et y découvrit une petite « avarie » provoquée par l'ostéomyélite. Mais naturellement, chez un cancéreux il n'y a pas d'ostéomyélite, il ne peut y avoir que des « métastases » ! Et pourtant, le point d'impact de la brosse métallique était bien visible et se trouvait immé­diatement au-dessus, à l'aplomb du foyer ostéomyélitique. Déjà tremblant de peur, ce rescapé du cancer entendit alors le verdict brutal de l'ex-chirurgien : « Dites donc, ça ne peut être qu'une métastase. Vous êtes un cancéreux. Voilà que les cellules cancéreuses ont déjà envahi votre petit doigt. Il va falloir vous amputer immédiatement. Et puis je vais vous dire une chose : tout ce que ce Hamer vous a dit, ça tient pas debout. C'est pas lui qui va vous empêcher de mourir ! »

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Le patient était complètement effondré, il fit à l'instant même un DHS de peur de la mort. Sans opposer la moindre résistance et sans examen his-tologique, il se laissa amputer le petit doigt, entièrement (la règle c'est de tailler dans le vif !). Il rentra chez lui pâle comme la mort, leva la main sans mot dire, et mit longtemps à sortir de son hébétement : « Les cellules cancéreuses ont à présent métastasié le petit doigt, a dit le docteur. Tout ce qu'a dit le D r Hamer c'était du baratin, il n'y a plus d'espoir pour moi ».

Six semaines plus tard, le patient m'appela au téléphone. Il avait déjà perdu 10 kg. Ses poumons, qui étaient pratiquement sains auparavant, étaient pleins de taches rondes : à la dernière visite de contrôle, ils avaient parlé de « lâcher de ballons ». Le patient mourut peu après. Il s'était four­voyé dans le cercle vicieux !

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19. Gauchers et droitiers

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Il est bien connu que la plupart des personnes utilisent de préférence leur main droite pour exécuter des gestes difficiles. C'est ce que l'on appelle la dextralité, du latin dextra, main droite. Ces gens, la grande majorité, sont droitiers. Ceux dont la préférence et la compétence manuelle sont gau-chères, constituent la minorité. Mais la distinction n'est pas toujours aussi nette et tranchée, bien qu'en général un côté soit privilégié. Ainsi mon fils, par exemple, lance de la main droite, écrit de la main gauche, prend le mar­teau de la main gauche, shoote le ballon de football de la jambe droite et peut jouer au tennis presque aussi bien des deux mains. Il est néanmoins gaucher. En effet, il y a deux tests efficaces pour déterminer si l'on est droi­tier ou gaucher : 1 e r test : on demande au patient d'applaudir comme au théâtre. La main dominante est celle qui se trouve en haut. 2e test : le patient est invité à se représenter comment il tient un petit enfant dans ses bras. La mère droitière appuie toujours l'enfant de la main gau­che contre sa joue et tient son derrière de la main droite. Une gauchère s'y prend à l'inverse.

Outre la prépondérance de la main gauche, il semble qu'il y ait aussi une dominance de l'œil gauche et de l'oreille gauche. Nous en reparlerons plus loin.

La dominance de la main gauche a une importance absolument décisive dans la pratique. Cela m'a donné du fil à retordre, tant que j'ignorais l'inci­dence capitale de cet état sur le plan cérébral.

Il en est ainsi :

Nota bene : La dominance gauchère transpose le conflit du côté opposé du cerveau par comparaison avec la dominance droitière habituelle. A partir de là, tout se passe exactement comme le conflit inverse chez le droitier.

Ce qui revient à dire dans la pratique : Une femme gauchère ne peut pas faire un cancer du col de l'utérus à

partir d'un conflit sexuel, mais c'est à partir d'un conflit de territoire qu'elle fait un cancer du col de l'utérus. A l'inverse, un homme gaucher, par exem­ple, ne peut pas faire un infarctus du myocarde du ventricule gauche à partir d'un conflit de territoire, mais tout au plus un infarctus du ventricule droit avec embolie pulmonaire. Ou bien, une femme gauchère ménopausée fait un cancer du col de l'utérus à partir d'un conflit de territoire. Si la domi­nance gauchère est d'une telle importance pratique, c'est parce qu'à pre­mière vue elle bouleverse et chambarde presque tout, mais à y regarder de

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plus près, elle est extrêmement logique et conséquente. Chez le gaucher la « polarisation » n'est pour ainsi dire inversée que du psychisme au cerveau. Ainsi, par exemple, lorsque chez une femme gauchère un conflit sexuel a eu son « impact » dans la région péri-insulaire de l'hémisphère droit, alors, même une femme jeune peut faire un infarctus du ventricule gauche, pourvu que le conflit dure assez longtemps, car, dans tous les cas, c'est la région péri-insulaire droite qui subvient au ventricule gauche, ou bien elle peut faire un cancer bronchique.

La dominance gauchère met particulièrement bien en évidence que les conflits biologiques n'ont rien à voir, originairement, avec Freud et la psychologie traditionnelle, mais ont une détermination vraiment biologi­que. En effet, d'un point de vue purement psychologique, il n'y aurait aucun sens à ce qu'une jeune femme gauchère puisse, à partir d 'un conflit sexuel, présenter les symptômes organiques d'un conflit de territoire masculin et, de ce fait, souffrir d'une dépression dans le domaine psychique, comme je l'ai montré au chapitre sur les psychoses et les dépressions.

Mais, au plan biologique, il doit bien y avoir un sens, une raison vala­ble, à ce qu'un tiers de la population soit gauchère et réagisse à ses conflits par une « fausse polarisation ». Je me suis longtemps interrogé sur ce qu'en pouvait bien être l'explication. Et je suis arrivé à la conclusion que les gau­chers constituent la « suppléance en cas de catastrophe ».

Bien entendu, cette hypothèse n'a pour l'instant qu'une valeur spécula­tive. Mais, dans la nature, il ne se passe rien qui n'ait de sens. Imaginons, par exemple, qu'une horde de singes coupée du reste du monde dans une vallée inaccessible ait à faire face à une « catastrophe conflictuelle » résul­tant du fait que tous les singes mâles aient été anéantis d'un seul coup. Au prochain rut, les femelles poussées à rechercher l'accouplement, feraient un conflit de frustration sexuelle, et comme il n'y aurait pas de solution en vue, elles en mourraient. Il n'y aurait que les guenons gauchères à sur­vivre. En effet, bien que faisant elles aussi un conflit sexuel, leur domi­nance gauchère leur vaudrait les symptômes d'un conflit de territoire, c'est-à-dire sur le plan psychique une dépression, au cerveau une localisa­tion péri-insulaire droite et, au niveau organique, un cancer bronchique, un cancer coronaire ou un cancer péricardique. Mais, en raison de la pré­dominance des hormones féminines, ces conflits inversés latéralement évo­luent sous forme plus ou moins abortive, c'est-à-dire sans produire leur plein effet.

Si bien que la dépression, par exemple, pourrait constituer une sorte de « phase de survie en veilleuse », permettant aux femelles, ou même aux animaux gauchers, d'attendre des temps meilleurs dans une sorte d'hiber­nation psychique.

Pour effectuer de grandes découvertes, il suffit d'être attentif aux pul­sations de la nature. Petits apprentis-sorciers, nous n'avons pas le droit de qualifier de morbides les choses de la nature qui ont fonctionné à mer­veille pendant plus de cent millions d'années, pour la seule raison qu'elles nous dépassent, que nous ne les comprenons pas. Allez savoir combien de

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fois déjà au cours de la longue histoire de l'humanité, ces « femmes de rechange » ont permis la survie de lignées ou de peuplades entières. Il se peut qu'il en soit de même des hommes gauchers qui, en cas de conflit de territoire, ne font pas d'infarctus du ventricule gauche. Nous en savons encore bien trop peu !

On retrouve aussi la dominance gauchère et droitière chez les animaux. Il y a des chiens qui donnent habituellement la patte gauche, mais la plu­part tendent toujours la patte droite. Certains chats attrapent les souris avec la patte droite, d'autres le font avec la patte gauche.

Outre la dominance de la main gauche, il y a aussi une tendance innée à utiliser de préférence la jambe ou le pied gauche. Le plus souvent les deux vont de pair, c'est-à-dire qu 'on est à la fois gaucher de la main et du pied. Mais ce n'est pas obligatoire. Je ne suis pas encore en mesure de préciser comment cela fonctionne dans ces cas-là au point de vue conflictuel : la conversion conflictuelle ne se ferait-elle alors que dans une moitié d'hémisphère ?

Il existe en outre une dominance de l'oreille droite et une dominance de l'œil droit : c'est ce que l'on pensait jusqu'ici. En ce qui concerne l'oreille, je ne puis pas encore me prononcer définitivement, faute d'expérience suf­fisante dans ce domaine. Mais pour ce qui est des yeux (cf. le chapitre sur l'amétropie, sur les troubles de la réfraction oculaire consécutifs à un con­flit de peur dans la nuque), je puis faire les observations suivantes : on sait qu'il y a croisement partiel des fibres optiques. Ainsi, les fibres des hémi­rétines droites se terminent dans le cortex visuel de l'hémisphère droit, dont les informations proviennent des moitiés gauches du champ visuel, du fait que l'image formée au fond de l'œil est renversée par rapport à l'objet qui est vu. De même, les fibres des hémirétines gauches (des deux yeux) se ter­minent dans le cortex visuel de l'hémisphère gauche, dont les informations proviennent des moitiés droites du champ visuel. Mais les fibres provenant de la fovea centrale relèvent de la partie latérale et envoient donc les infor­mations en majeure partie au cortex visuel controlatéral.

L'œil gauche et l'œil droit Il semble qu'une droitière, dont l'enfant assis sur la main droite est tenu

incliné vers la gauche, dévisage son bébé avec l'œil droit, dont la fovea centrale regarde vers la gauche. Il semble par ailleurs que cette fovea cen­trale droite et le cortex visuel gauche soient spécialisés dans la comparai­son des visages et la mémoire des visages. Je me souviens d'ailleurs d'une infirmière timorée qui, à force de faire des conflits de peur dans la nuque, finit par avoir très mal à l'œil droit et confondait régulièrement les patients, dont elle n'arrivait pas à mémoriser les visages. D'autres auteurs notent que le cortex visuel droit est programmé en vue de l'orientation topogra­phique. Je ne suis pas encore tout à fait certain que les choses soient inver­sées chez les gauchères. Mais il serait tout de même logique qu'une mère gauchère, dont l'enfant assis sur la main gauche est tenu incliné vers la droite, se grave dans la mémoire le visage de son poupon avec l'œil gauche. Et

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l'on n 'a pas de peine à s'imaginer — et cela a déjà été prouvé en partie — que les différentes tâches soient réparties inégalement sur les cortex visuels des deux hémisphères cérébraux.

A propos de tous ces phénomènes ou lois biologiques, il nous faut tou­jours chercher à concilier l 'homme et l'animal : c'est en fonction de cette concordance que nous avons vraiment affaire à une loi biologique. Un bébé grandit rapidement, chez la plupart des petits animaux la croissance est encore plus rapide. Mais il faut que la mère se grave de nouveau tous les jours dans la mémoire le faciès changeant de sa progéniture. Si nous vivions encore au sein de grandes familles, ces aptitudes archaïques que nous appe­lons instinct chez les animaux, retrouveraient leur importance. Chez les ani­maux, par exemple dans un troupeau, ces aptitudes sont indispensables chez la mère animale, car la survie des petits en dépend. Les spécimens qui n'en sont pas pourvus dépérissent en l'espace de quelques générations. Ce que la vue est pour une espèce animale, l'ouïe l'est pour une autre. Les mères de certaines espèces animales reconnaissent leur petit à partir de leur manière particulière et caractéristique de crier, de mugir ou de piailler. Montrez-moi une mère qui soit capable de reconnaître son bébé parmi 20 nouveaux-nés : montrez-moi une seule chienne qui ne soit pas capable de reconnaître son bébé-chien parmi 50 chiots nouveaux-nés ! On pourrait même avancer une théorie qui, pour être très osée, n'en est pas moins fort plausible : 1. Le droitier n'est droitier que parce que l'œil gauche, voyant à droite

(il s'agit de la fovea centrale !), assure l'orientation. Représentons-nous en train d'enfoncer un clou dans le mur : l'œil droit ne peut rien voir du tout, car la vue est bouchée par le marteau. C'est l'œil gauche (fovea centralis) qui oriente et dirige les mouvements. Le tireur droitier vise avec la fovea centrale gauche. Le joueur de tennis ne frappe pas de la main dominante parce que le mouvement est plus aisé et plus simple, mais parce que l'œil gauche peut diriger tandis que le revers l'oblige à attaquer la balle pratiquement à l'aveuglette !

2. Chez les gauchers de l'œil et de la main, tous ces processus et phénomè­nes sont inversés. C'est l'œil droit qui dirige le mouvement, l'œil gau­che est responsable de la mémorisation visuelle, il lui incombe de graver dans la mémoire le visage de son propre enfant et, en outre, ceux de ses congénères.

La mère droitière « enregistre » son enfant principalement avec l'œil droit, qui regarde vers la gauche (fovea centrale), mais l'homme droitier mesure son territoire avec l'œil gauche, qui regarde vers la droite. Il repère sa bien-aimée avec l'œil droit, « son sourire est céleste, inoubliable ! », mais il toise son ennemi avec l'œil gauche. En effet, il n'éprouve pas du tout le besoin de s'imprégner de son visage, il lui suffit de guetter le moment le plus pro­pice de l'anéantir.

Le combattant n 'a rien à redouter de sa droite, car il ne la lâche pas du regard. Le danger ne peut venir que du côté gauche, c'est la raison pour laquelle il cherche à protéger d'un bouclier son côté aveugle. Autre particularité : une gauchère qui fait un conflit sexuel féminin (voir

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dépression, 1 e r cas) mais qui, en tant que gauchère, présente son foyer de Hamer dans la région péri-insulaire droite, ne perd jamais sa fonction ova­rienne. Elle continue d'avoir son ovulation et sa menstruation, tandis qu'une droitière n'a plus d'ovulation. C'est ce qui explique qu'autrefois, chez quan­tité de jeunes filles ou de jeunes femmes, le conflit après le DHS se prolon­geait du fait que l'aménorrhée leur faisait croire qu'elles étaient enceintes. Sans vouloir être prophète, je pense que la prédominance du côté gauche jouera un rôle bien plus important dans la médecine future qu'on se l'ima­gine aujourd'hui.

Voilà comment une mère droitière tient normalement son enfant : la main gauche presse la petite tête con­tre la poitrine, tandis que la main droite soutient le derrière de l'enfant.

En tenant son enfant, la mère gau­chère fait exactement l'inverse de la mère droitière. La mère droitière regarde son enfant avec l'œil droit et la mère gauchère le regarde avec l'œil gauche !

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Importance de la dominance gauchère pour le diagnostic clinique

Tous les contextes d'ordre physiologique sont intéressants en médecine, mais ils le sont d'autant plus qu'ils exercent, comme ici, une influence aussi déter­minante sur le diagnostic et la thérapie dans chaque cas individuel.

La prédominance gauchère est loin d'être un caprice de la nature comme on se l'imagine communément aujourd'hui, car au point de vue des con­flits elle équivaut pratiquement à une élimination fonctionnelle des hor­mones. Comme je l'ai raconté au chapitre des psychoses à propos du premier cas de dépression, une gauchère qui fait un conflit sexuel féminin peut avoir les symptômes organiques que normalement une femme droitière ne pour­rait présenter qu'après la ménopause, en cas de conflit de territoire.

S'ils font un conflit de territoire, les hommes gauchers ne peuvent pas faire d'infarctus du myocarde du cœur gauche, sauf s'ils sont âgés et ont des réactions féminines : mais dans ce cas, il ne font plus de conflit de ter­ritoire (au niveau psychique), mais justement un conflit sexuel féminin. Les conflits font pour ainsi dire l'objet d'une inversion de pôle. De toute manière, entre le cerveau-ordinateur et l'organe, les choses se passent toujours de la même manière. Nous en déduisons que la prédominance gauchère est en relations étroite avec la sexualité et avec les hormones !

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Entre droitiers et gauchers il ne se produit d'inversion latérale que dans la relation entre le niveau psychique et le cerveau. En revanche, la relation est constante du plan cérébral au plan organique. L'inverse est peut-être plus facile à comprendre : un cancer du col utérin a toujours un foyer de Hamer à l'hémisphère gauche en position péri-insulaire, mais il n'y a que chez les droitières que ce cancer provient d'un conflit de frustration sexuelle. Ainsi donc, comme nous l'avons vu, la dominance gauchère doit son impor­tance au fait que c'est elle qui détermine la voie conflit-cerveau. Du même coup, elle décide aussi de la maladie que le/les patients sont susceptibles de faire en fonction de tel ou tel conflit. Par exemple, c'est d'elle que dépend aussi, à l'occasion de quel conflit nous devons nous attendre à faire une dépression : chez la gauchère à l'occasion par exemple d'un conflit sexuel féminin, mais chez la droitière, en revanche, uniquement juste avant ou après la ménopause, c'est-à-dire lors du « pat hormonal ». Le « softy » peut faire une dépression lorsqu'il est tout juste en mesure de faire un con­flit de territoire, c'est-à-dire lorqu'il se trouve, lui aussi en situation de « pat hormonal » à condition qu'il soit droitier. En revanche, le gaucher « softy » fait une dépression si sa réaction, n'étant déjà plus masculine mais fémi­nine, il fait un conflit sexuel féminin, également en situation de « pat hormonal ».

Les homosexuels féminins se comportent en l'occurrence comme des fem­mes, le partenaire masculin comme des hommes. Tout est de nouveau inversé chez les homosexuels gauchers.

Les réactions féminines ou masculines peuvent être inversées aussi par blocage des hormones sexuelles. Les cytostatiques, la « chimio » peuvent avoir aussi les mêmes effets. Le jour où la Loi d'airain du cancer sera devenue l'une des lois fondamen­tales de la médecine tout entière et de la biologie, on pourra mesurer la responsabilité encourue aujourd'hui par l'establishment médical qui mani­pule sans scrupules ces produits de blocage hormono-sexuel. Un chirur­gien particulièrement doué du milieu « Jet-set » croyait sérieusement avoir découvert les causes du cancer et pouvoir l'éliminer en injectant à haute dosé des bloqueurs hormono-sexuels. Depuis, cette initiative scandaleuse a été imitée par presque toutes les cliniques universitaires, en l'absence de tout système, de tout fondement théorique et scientifique. Il y a de quoi faire frémir quand on sait que ces blocages hormono-sexuels — au nom­bre desquels peut figurer en mettant les choses au pire la pilule contracep-tive — sont en mesure de faire sauter le foyer de Hamer d'un hémisphère cérébral à l 'autre. Cette transposition hormonale, ou plus exactement pro­voquée par blocage hormonal a non seulement déçu un nombre incalcula­ble de patients trompés par des remèdes de charlatan, mais il a déclenché le cancer correspondant de l'hémisphère cérébral opposé. Du fait de ce blo­cage hormonal on obtient souvent un individu dont les réactions hormo­nales sont exactement à l'opposé des réactions préalables. Ainsi, par exemple, une femme qui auparavant avait des réactions très féminines et qui pou­vait faire par conséquent un conflit sexuel féminin avec cancer du col de

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l'utérus, fait soudain, à la suite du blocage hormonal au moyen du Noval-dex par exemple, une réaction masculine et le cancer du col utérin, à pré­sent stoppé, devient un cancer bronchique ou un cancer coronaire : l'apprenti-sorcier peut être fier de ce gâchis ! Mais dans le jargon de ces apprentis-sorciers cela devient soudain des « métastases », de petites cel­lules cancéreuses diaboliques qui, sournoisement, à la manière justement de petits diablotins, se sont frayés un chemin à travers le torrent sanguin jusque dans le nouvel organe à coloniser. Pour de petits diables, il faut reconnaître toutefois qu'ils ont un comportement très civilisé, puisqu'au même endroit ils produisent toujours le même cancer. Il ne sont peut-être pas aussi diaboliques que ça ces petits diablotins ! Mais cessons, si vous voulez bien, de nous entretenir de ces obsessions paranoïaques savamment entretenues par « certains milieux » oncologiques. C'est vraiment trop lamentable !

Si l'on administre des produits de blocage hormonal à une jeune femme gauchère qui fait un conflit sexuel et qui, en tant que gauchère fait une dépression et présente les signes corporels d'un conflit de territoire mascu­lin, tels que l'angine de poitrine par exemple, le cancer bronchique, l'ulcère gastrique, etc., elle peut faire sur-le-champ un cancer du col de l'utérus.

C'est ainsi qu'un droitier enfonce un clou dans le mur : c'est l'œil gauche qui oriente et dirige les mouvements. L'œil droit se trouve plus ou moins derrière la tête du marteau, il ne peut donc pas voir du tout la tête du clou. Dans ce genre d'occupation l'œil droit n'est pas aveugle, mais tout simple­ment pas en fonction.

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Je suis convaincu que le problème de la différence des hémisphères céré­braux va nous occuper encore un bon moment. C'est l'un des problèmes fondamentaux du diagnostic. A mes yeux, c'est une erreur grossière de ne pas demander au patient s'il est droitier ou gaucher, car c'est d'une impor­tance capitale pour établir une corrélation entre les conflits et les foyers de Hamer, les tumeurs cancéreuses ou les nécroses organiques.

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L'influence des hormones sur le cancer En étudiant les psychoses, nous nous heurtons toujours à une influence absolument déterminante, en tant que cause des multiples possiblités de constellation : il s'agit de l'influence des hormones ! Et, puisqu'il est si sou­vent question à propos de la constellation dépressive de « pat hormonal », ou de transposition des conflits, des foyers de Hamer et des cancers orga­niques à la suite de castration ou de pseudo-thérapie à base de blocage hor­monal, il y en a sûrement beaucoup parmi vous qui souhaiteraient savoir ce qu'il en est au juste des hormones sexuelles, ce que recouvrent exacte­ment les termes de « masculin » et « féminin », quelle importance et quel­les conséquences peuvent avoir les nombreuses combinaisons possibles de ces deux termes. Nous allons essayer d'esquisser une réponse à toutes ces questions en ayant soin de toujours placer au premier plan la relation avec les conflits, les foyers de Hamer et les maladies cancéreuses au niveau orga­nique, c'est-à-dire de ne jamais perdre de vue l'application pratique.

En ne tenant pas compte de formes secondaires et des étapes intermé­diaires, nous pouvons distinguer trois types essentiels d'hormones sexuelles : 1. l'hormone masculine, ou testostérone 2. l'hormone féminine, ou œstrogène ( = hormone folliculaire) 3. l'hormone progestative, ou gestagène ( = hormone du corps jaune)

Dans ce contexte, jetons un coup d'œil sur nos proches parents biologi­ques, les mammifères, il nous sera plus facile de reconnaître la raison d'être et le but des différentes hormones : 1. l'hormone mâle, ou testostérone, favorise chez l'individu mâle la capa­

cité et le désir de reproduction ; 2. l'hormone féminine, ou œstrogène, provoque la chaleur, le rut ou, chez

l'être humain l'attirance sexuelle et l'ovulation de la femme ; 3. l 'hormone progestative a pour effet de préserver et de conduire la

grossesse. Jusqu'ici, c'est facile à comprendre. Mais, là aussi c'est dans le détail

que les choses se corsent. En effet, tous les individus participent plus ou moins à toutes les hormones, c'est la combinaison particulière qui est déter­minante. Or, c'est cela précisément qui importe pour notre propos.

Nous ferons abstraction ici des étapes intermédiaires fort compliquées entre le cerveau et les glandes génitales, c'est-à-dire l'hypothalamus et l'hypophyse, leurs activations et inactivations mutuelles, pour nous limi­ter aux « effets terminaux » dans la relation entre le psychisme, le cerveau et les hormones.

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Cette présentation schématique ne vise qu 'à vous donner une idée de la corrélation entre les hormones sexuelles et leur formule fondamentale, le cholestérol, dont le constituant fondamental est par ailleurs le lipide sté-ran, un élément composé de 4 anneaux de carbone.

Les gestagènes, androgènes, œstrogènes et les corticoïdes sont tous déri­vés du cholestérol, qui est absorbé en majeure partie avec la nourriture, mais peut être synthétisé aussi par le corps lui-même.

Il est très intéressant que le testostérone soit sécrété aussi bien par les testicules et le cortex surrénal que par les ovaires ! De même, l'œstrogène n'est pas sécrété seulement par les ovaires et le cortex surrénal, mais aussi par les testicules. Mais en moyenne la femme ne sécrète qu'un sixième de la quantité de testostérone produite par l 'homme. Cette relation ne peut être appliquée à l'œstrogène, en raison de l'alternance continuelle (ovula­tion — grossesse — lactation). Mais bien entendu, le corps humain sécrète lui aussi de l'œstrogène (hormone folliculaire) dans les testicules et le cor­tex surrénal (zone réticulaire).

Entre le testostérone et l'œstrogène, c'est-à-dire entre l 'hormone pure­ment masculine et l 'hormone purement féminine, il y a le progestérone, hormone sécrétée par le corps jaune gravidique au cours de la grossesse, puis par le placenta, et dont le but est d'assurer le développement paisible dans l'utérus du produit de la fécondation. Cette hormone a un effet légè­rement virilisant, du fait qu'il freine la sécrétion de l'œstrogène : c'est à cette action virilisante que la pilule contraceptive doit son efficacité. En revanche, le progestérone absorbé par voie exogène (p. ex. avec l'eau pota­ble...) a sur les hommes une action dévirilisante, ce qui expliquerait peut-être la progression rapide de la « féminisation masculine », l'avènement de ce nouveau type d'homme que l'on a baptisé, à l'anglaise, les « softies ».

Les hormones sexuelles agissent sur chaque cellule du corps et les modi­fient en fonction de leur spécificité sexuelle : à noter qu'elles exercent une influence particulièrement forte — en interaction — sur le cerveau. Cette interaction organo-cérébrale et psycho-cérébrale nous est d'ailleurs fami­lière, mais elle acquiert toutefois une dimension particulière lorsqu'il s'agit des hormones sexuelles.

Il convient de souligner à cet égard toute une série de phénomènes parti­culièrement intéressants :

1. Effet de l'apport artificiel d'androgène ou d'œstrogène : La plupart d'entre vous sont au courant des expériences faites sur de jeunes animaux gavés d'androgène ou d'œstrogène, avec pour résultat, une maturité sexuelle précipitée. En termes de conflits biologiques, cela signifierait que le cerveau peut faire l'objet d'une « latéralisation » pré­cipitée. « Etre latéralisé » signifierait qu 'un poussin mâle gavé de tes­tostérone et se mettant soudain à coqueriquer, est déjà en possession d'un relais de territoire dans la région péri-insulaire de l'hémisphère céré­bral droit. Sur le plan conflictuel, un tel poussin arrivé précipitamment à maturité par voie artificielle réagirait tout différemment aux mêmes

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événements. Analogiquement, il en va naturellement de même en ce qui concerne la maturité féminine précipitée.

2. Modification de la sexualité par castration : La castration est une atteinte monstrueuse à l'intégrité de l'organisme tout entier. Ce n'est pas seulement la perte d'un ou de deux petits orga­nes, comme les ovaires, car dans la plupart des cas il s'ensuit instanta­nément une transposition de la latéralisation du côté opposé. L'organisme féminin se transforme, non pas toujours, mais bien dans la plupart des cas, sous influence hormonale en un organisme à orientation mascu­line, où l'androgène, d'origine corticosurrénalienne, devient à présent prépondérant. Mais en même temps, la patiente qui a subi une ablation des ovaires, que l'on a irradiée ou traitée, voire « pseudo-traitée » à la chimio, ne réagit plus avec le côté féminin gauche, mais, après castra­tion, avec le côté hémisphérique droit, dans le « relais du territoire » en position péri-insulaire. Le même « événement » acquiert maintenant du point de vue conflictuel une toute autre « valence » et qualité que celle qu'il aurait pu avoir auparavant. Il s'ensuit un cancer tout diffé­rent (p. ex. un cancer bronchique) de celui qui aurait pu se produire normalement chez la femme (cancer du larynx), avant qu'elle ait subi une castration anatomique, radiologique ou chimique. Au point de vue conflictuel, elle aurait avant la castration réagi à un certain événement dramatique par un DHS et un conflit (féminin) de peur bleue, mais après la castration par un DHS et un conflit de territoire.

Mais il n'y a pas seulement l'alternative « castration définitive ou pas de castration » : à la suite d'une pseudothérapie aux cystostatiques, c'est-à-dire à la chimio, ou aux rayons, il se produit, en fonction du dosage, une castration au moins temporaire et une transposition de latéralisa­tion. Ce qui, du point de vue psychique et cérébral, est extrêmement dangereux, si bien qu'on ne peut que désespérer devant tant d'ignorance et d'insouciance de la part de ces apprentis-sorciers !

3. Influence des hormones sur le « pat hormonal » lors du conflit de terri­toire avec dépression : Toute manipulation de la constellation hormonale en direction d'un « pat hormonal » peut, en cas de conflit de territoire, déboucher instantané­ment sur une dépression. Mais la solution du conflit est ici infiniment plus difficile que s'il s'agissait de résoudre un « simple conflit de terri­toire ». En effet, dans cette phase dépressive le patient est moins acces­sible à des considérations rationnelles que quelqu'un qui se trouve seulement dans une phase active de conflit de territoire. On peut ame­ner un patient dans une situation de « pat hormonal » pour ainsi dire de 4 côtés : soit en bloquant ce que l'une des composantes a en excès, soit en substituant ce qui manque à l'autre composante. Les apprentis-sorciers insouciants et sans scrupules obtiennent la réduction de l'une des composantes par des castrations anatomiques, radiogènes ou cytos-taticogènes, ainsi que par blocage hormonal, ce qui est la méthode la plus absurde que l'on puisse imaginer en fait de pseudothérapie.

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Il est important de savoir que le pat hormonal n'est qu'une relation, probablement un pat entre taux d'hormones masculines et féminines, entre androgènes et œstrogènes. Mais nous ne pourrons être certains que les gestagènes, et peut-être même les corticoïdes, jouent encore un rôle supplémentaire dans cette situation de pat que lorsque nous aurons examiné l'évolution des paramètres hormonaux partiels de 100 patients atteints de dépression : avant, pendant et après leurs phases dépressi­ves. Bien que nous ne connaissions pas encore exactement la constella­tion hormonale partielle, nous pouvons déduire en principe sans aucun doute ce pat hormonal à partir des symptômes cliniques.

4. Influence des hormones sur le « pat hémisphérique » : Par « pat hémisphérique » nous entendons que la constellation hormo­nale est telle que non seulement le rythme dans les deux hémisphères cérébraux diffère du rythme fondamental, mais que ces « rythmes diver­gents » diffèrent aussi l'un de l'autre. Le pat hémisphérique est simul­tané ou équivalent à la « constellation schizophrénique ».

Ce pat hémisphérique avec constellation schizophrénique peut résul­ter de conflits à DHS tous différents. Il suffit de deux conflits de peur, pourvu qu'ils soient localisés dans différents hémisphères. Mais pour autant que j ' a i pu l'observer, il semble que pendant la maturité sexuelle les femmes droitières fassent de préférence leurs conflits de peur, ou tout au moins une certaine partie de leurs conflits de peur (en position péri-insulaire et tout ce qui s'y rattache) dans l'hémisphère gauche, qui est l'« hémisphère féminin » chez les droitières, tandis qu'en revanche les gauchères ont leurs conflits de peur localisés dans l'hémisphère droit pendant la phase de maturité sexuelle. Ce comportement est même obli­gatoire pour l'aire territoriale masculine et féminine ! Mais que la situa­tion hormonale vienne à se modifier, le conflit peut être ressenti différemment. C'est-à-dire que le même événement suscite une réaction tout autre. Ainsi, en cas de virilisation de la femme ménopausée, le conflit d'abandon ne sera plus ressenti comme conflit féminin de frustration sexuelle, mais comme conflit de territoire dans l'acceptation masculine du terme. Entre le mode de réaction féminine et le mode de réaction masculinisée, ou entre le mode de réaction masculine et le mode de réac­tion féminisée, les individus peuvent vivre des années durant en « pat hormonal », dans lequel les deux réactions sont possibles, selon la gra­vité de l'impact conflictuel et selon la phase cyclique au cours de laquelle la femme a fait son conflit, ou plutôt le DHS de son conflit.

Voilà pourquoi le pat hémisphérique peut intervenir bien plus facile­ment dans une situation de pat hormonal que lorsque l'individu est car­rément masculin ou féminin. C'est d'ailleurs bien compréhensible, car si dans le même temps on est capable de ressentir les choses de façon tantôt plus féminine et tantôt plus masculine, les conflits (en cas de domi-nance droitière) déclenchés par un DHS auront leur impact cérébral tantôt du côté gauche féminin, tantôt du côté droit masculin. Mais, dès que

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de chaque côté il se trouve au moins un foyer de Hamer en phase active, il y a « constellation schizophrénique » !

L'affaire se complique encore du fait qu'une femme, par exemple, qui a fait un DHS de conflit sexuel, n 'a pas d'ovulation pendant toute la durée du conflit sexuel, de sorte que la production d'œstrogène est freinée. L'ovulation ne reprend qu'une fois intervenue la solution du conflit sexuel, c'est-à-dire lorsqu'il y a eu de nouveau rapport sexuel. Mais pendant cette phase active du conflit avant la CL, la femme peut, selon la situation hormonale initiale, et le degré de blocus œstrogéni-que, avoir des réactions masculines. Voilà pourquoi les patients dont le conflit sexuel (chez l'homme : conflit de territoire) est en phase active, risquent au prochain conflit à DHS de faire une réaction controlaté-rale, tant sur le plan psychique que cérébral et organique, et de se trou­ver pris dans une constellation schizophrénique : alors, « rien ne va plus », l'ordinateur cérébral bloque, branche sur « erreur » !

Apparemment, la situation empire encore du fait que dans un cas pareil les patients doivent faire naturellement une « schizophrénie dépressive » ou une « dépression schizophrénique », c'est-à-dire que du point de vue clinique il y a prédominance tantôt d'une composante, tantôt de l'autre. Faute de connaître ce système, le traitement de ces patients était extrê­mement problématique, car ils se trouvaient la plupart du temps dans un état d'« obstination à base de constellation schizophrénique » assorti d'une « humeur dépressive, mélancolique et peu communicative », de sorte qu'on n'en tirait pratiquement rien et qu'il fallait se contenter d'une description symptomatique. Il n'y avait pas moyen d'appliquer une thé­rapie causale et la pseudothérapie symptomatique consistait régulière­ment en sédatifs, c'est-à-dire en drogues-massues et camisoles de force médicamenteuses. Les patients végétaient, saturés de drogues de tout genre ! (« Que voulez-vous donc que l'on fasse d'autre avec de tels patients ? »). A l'avenir, il vous incombera de jouer au détective de psycho-polar et de découvrir lequel des deux chocs événementiels (DHS) a rendu cet homme « fou ». Je viens en effet de vous livrer la clef qui va vous permettre d'ouvrir la porte de l'âme de ces malheureux. Allez-y doucement, ce n'est pas un « dément », mais un être humain, comme vous et moi. Et à peine avez-vous prononcé le mot de passe, tourné la clé dans la serrure cadenassant la porte de son âme envoûtée, qu'il est libéré et redevenu aussi « normal » qu'il l'était auparavant. Cela n 'a rien à voir avec l'hérédité. On ne peut hériter, par exemple, que d'une disposition à l'ambivalence hormonale, que d'une propension au pat hormonal. Mais il n'y a pas de raison pour en faire une maladie si l'on évite le DHS.

5. Influence des hormones sur le caractère et le type caractériel : Un écrivain fait le portrait idyllique d'une jeune fille douce, à la fois charmante et pleine de grâce, attrayante et captivante, câline et tendre, son visage amène et rayonnant respire la serviabilité. Un quart dé siècle

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plus tard un autre écrivain la retrouvant affublée de quelques décen­nies, y voit le type d'une belle-mère postclimatérique : Xanthippe aca­riâtre, criarde et ergoteuse, au visage masculin et dur, type de l'adjudant à barbe et voix grave, qui prétend régner en maître sur son territoire. En face d'elle, le héros viril qui incarnait jadis la force et la vigueur mas­culine, est devenu une vieille chiffe efféminée, qui se laisse manipuler à volonté et mener par le bout du nez.

Qu'est-ce que le caractère ? Il est difficile de donner une définition biologique du caractère, car

les innombrables sondeurs d'âme et manipulateurs de tout acabit, psycho­logues, psychiatres, théologiens, philosophes, politiciens, gourous de tout genre et journalistes, sont tous plus ou moins convaincus d'être seuls habilités à définir le caractère. Il y a peu de chance pour qu'ils soient d'accord avec mes propos. Néanmoins, nous ne pouvons faire autre­ment que d'étudier à fond les relations et corrélations entre cerveau et hormones et de les confronter à ce que nous avons l'habitude de dési­gner par le mot caractère.

Ce que l'on appelle caractère humain est apprécié à notre époque en fonction de toutes sortes de points de vue, et généralement de critères moraux. Mais ceux-ci peuvent être inculqués presque à volonté par l'édu­cation et aussi par la rééducation. Qu'un homme à la guerre mitraille toute une troupe de soldats ennemis, il est considéré comme un héros. Mais qu'en temps de paix il n'en tue qu 'un seul, volontairement, on dit que c'est un assassin. Les pilotes de bombardiers « alliés » qui, pen­dant la dernière guerre mondiale à bord de véritables armadas en for­mations serrées ont pilonné nuit après nuit des centaines de milliers de femmes et d'enfants sans défense - petit garçon, j ' a i connu des années durant ces nuits terrifiantes dans les abris d'une grande ville —, sont considérés aujourd'hui comme des héros. Qu'un de ces pilotes de bom­bardier tue aujourd'hui une seule femme âgée, ou un seul de ces enfants, dont il massacrait des centaines à l'époque en une seule nuit, il serait dénoncé comme un assassin méprisable.

Qu'est-ce donc que le caractère ? Un coup d'oeil sur le règne animal peut nous aider à y voir plus clair.

En effet, sachant que les conflits biologiques et le DHS de l'homme et de l'animal (mammifère) sont de type analogue, il nous faut reconnaî­tre honnêtement que les causes et les constellations de ces conflits d'ordre biologique doivent être également comparables. Au nombre de ces cau­ses et constellations figurent non seulement notre cerveau, mais aussi les hormones ou les constellations hormonales momentanées de notre organisme. Il est donc parfaitement légitime d'établir une corrélation entre ces hormones et ce que nous appelons communément le caractère. L'animal se conforme en toute innocence au code de son cerveau. Le lion n'est pas courageux lorsqu'il tue une bête pour assouvir sa faim, pas plus qu'il n'est lâche en laissant filer, à courte distance, des antilo­pes dont il n 'a pas envie, parce qu'il est déjà rassasié. Est-ce que la poule

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fait preuve de lâcheté en se sauvant à notre approche, ou convient-il de s'extasier sur le courage d'une couveuse chassant à coups de bec un homme adulte qui fait main basse sur son nid ? Cela va encore plus loin : depuis que l 'on s'est mis chez nous à étudier le comportement des ani­maux, on se rend compte peu à peu que l'homme et l'animal n'acquiè­rent leur caractère, leur empreinte, pour une bonne part, qu'en exerçant une fonction déterminée. Le loup n 'a pas un caractère « en soi », mais son caractère lui vient de son rang et de sa fonction dans la bande. Par l'intermédiaire du code cérébral, cette position modifie aussi sa cons­tellation hormonale. En effet, en tant que chef de bande il grandit aussi avec sa mission, tout comme la mère grandit avec la sienne et acquiert une constellation hormonale toute différente de celle de la femme qui n 'a pas d'enfants.

Si maintenant nous passons en revue les différents types humains, nous constatons que toute typologie doit forcément prendre en compte la cons­tellation hormonale. Toute espèce de classification est d'ailleurs arbi­traire et grossière du fait que la race de l 'Homo sapiens comporte infiniment de nuances, même au sein des différentes subdivisions racia­les. Si nous passons en revue les trois groupes caractéristiques de la typo­logie présentée par le psychiatre Ernst Kretschmer dans Structure du corps et caractère, 1921, à savoir le petit pycnique gros et mobile, le lepto-some et l'athlétique, maigres, élancés et plus renfermés, nous consta­tons que le premier tend davantage à la dépression, tandis que les deux autres sont plus enclins à la schizophrénie. Dans l'ensemble, Kretsch­mer a vu juste, mais il ne savait pas pourquoi. Les pycniques sont socia­bles, brasseurs et d'un commerce agréable, ils sont de toutes les fêtes. Ayant relativement moins de testostérone que les leptosomes et les ath­létiques, ils ont en revanche plus d'œstrogène. Intuitifs, se mettant faci­lement dans la peau des autres, à la fois doux, sensibles et très émotifs, ils ont une âme plus complexe, presque féminine. C'est ce qui explique qu'en cas de conflit de territoire, ils se trouvent facilement en situation de pat hormonal et fassent alors une dépression. Pour que la femme pycnique fasse de telles dépressions il faut qu'elle soit ménopausée ou prenne la pilule contraceptive, car chez elle la relation androgène/œstro-gène est généralement modifiée au profit de l'androgène, tandis que chez l'homme pycnique c'est l'œstrogène qui prend le dessus.

Les leptosomes (minces, graciles, nerveux) et les athlétiques font eux aussi des conflits de territoire, peut-être même plus que les pycniques, qui sont plus accommodants, plus diplomates. Toutefois, du fait qu'ils ont un taux d'androgène élevé, mais peu d'œstrogène, il est rare qu'ils se retrouvent en état de pat hormonal. Ayant moins d'œstrogène que les pycniques, leur vie intérieure est aussi moins développée. Ils sont plus taciturnes. En revanche, l'androgène plus abondant leur confère plus de virilité, ce sont des chefs de territoire.

A vrai dire, chacun des deux types peut se retrouver dans une cons­tellation schizophrénique. Mais elle n'est pas toujours reconnue comme

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telle. En effet, si en cours de dépression, un nouveau foyer de Hamer vient se loger de surcroît dans le cortex controlatéral, il est rare que l'état psychique qui en résulte soit étiqueté « schizophrénie » : il est presque toujours enregistré sous la dénomination de « dépression paranoïaque ».

A l'inverse, étant donné que le leptosome et l'athlétique font rarement de dépression du fait que la prépondérance de l'androgène leur évite de se retrouver en situation de pat hormonal, même si d'aventure il se pro­duit un pat hormonal, toute constellation schizophrénique survenant à ce moment-là sera étiquetée schizophrénie.

Ce qui a été dit jusqu'ici au sujet des leptosomes et athlétiques ne vaut que pour les hommes. Les femmes leptosomes et athlétiques ont toutes davantage d'hormone androgène que les femmes pycniques pendant la maturité sexuelle. Et comme les femmes n'ont plus guère d'enfants aujourd'hui, c'est justement parmi ces types de femmes leptosomes et athlétiques que nous trouvons aujourd'hui des patientes à conflit de ter­ritoire et dépression. Rappelons, en effet, que la dépression résulte de la conjonction d'un pat hormonal et d'un conflit de territoire.

Il est déjà très difficile, mais ça le devient un peu plus tous les jours, de parler de « normal » et d'« anormal ». Si l'on définit « normal » ce que font la plupart des gens, alors on finit par ne plus s'y retrouver. Ce qui en fait est paranormal, d'après le code de notre cerveau, ne peut pas devenir normal pour la simple raison que tout le monde fait comme ça. La femme leptosome et la femme athlétique, bien plus encore que la femme pycnique, ne deviennent vraiment femmes que par la grossesse et la nais­sance, tandis que la jeune fille pycnique est déjà totalement femme dès l'âge de 12 ou 13 ans, et elle dispose déjà de tout le répertoire féminin.

Je crois que cette petite digression a permis de mettre un peu plus en évidence les difficultés auxquelles nous sommes confrontés en général et plus particulièrement encore aujourd'hui. Nous sommes fascinés par la multiplicité et la diversité des types humains. Mais il y a de quoi s'éton­ner aussi de ce qu'il puisse y avoir une telle variété de constellations hor­monales et de constellations conflictuelles, celles-ci pouvant résulter à leur tour des différentes constellations possibles sur le plan hormonal.

Je me bornerai ici à vous indiquer ces difficultés. Il faudrait les étu­dier de plus près, en fonction du type, du taux hormonal partiel des hor­mones individuelles, de la phase hormonale (phase de maturation ovulaire, grossesse, lactation, menstruation régulière, ou bien aussi saignement d'arrêt à la suite de la pilule contraceptive, etc.). Mais de grâce, pas de questionnaire ! Et puis surtout, bien se garder de profiter abusivement de révélations confidentielles pour le prendre de haut avec vos patients. Il ne s'agit pas de les convertir à votre propre type, mais de les aider à réaliser leur propre type, autant que faire se peut. Je ne puis pas répon­dre à la question de savoir ce qu'est au juste le caractère, et encore moins vous préciser ce qu'est l'influence des hormones, dans quelle constella­tion et sous quelles conditions biologiques elles influent sur le caractère ou les divers caractères. Il suffit que vous y réfléchissiez !

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6. Influence hormonale sur l'homosexualité, relations lesbiennes : Bien des choses nous ont été inculquées, prescrites ou interdites, à coups de lois ou d'édits, qui pourtant ne sont absolument pas normales. D'autres, jugées anormales aujourd'hui, n'en sont pas moins très nor­males du point de vue biologique. Une fois de plus, nous sommes con­viés à jeter un coup d'œil par-dessus la clôture, à regarder faire nos parents et alliés du règne animal mammifère.

Plaçons dix loups d'origines diverses dans la steppe, ils ne tarderont pas à former une bande. Les loups n'ont que faire de législateurs, le code de leur cerveau leur dit comment cela fonctionne, il prescrit au faible de présenter sa gorge à la dent du plus fort en signe de soumis­sion, tout en inhibant le mordant du plus fort qui sait qu'il n 'a pas le droit d'enfoncer ses crocs, car une bande de 10 est plus forte qu'une bande de 9. Le code du cerveau leur apprend aux uns et aux autres com­ment répartir le butin, comment se déployer à la chasse en demi-cercle, pour mieux cerner la proie, il leur dit quand le moment est venu de s'accoupler et quand il faut s'arrêter, comment élever les louveteaux et comment faire leur apprentissage.

L'homme « civilisé » ne sait absolument plus rien. Et pour commen­cer, nous ne savons pas ce que nous pouvons manger. Nous finissons par en faire une idéologie. Les hommes ne savent plus comment on édi­fie un territoire, ils n'en éprouvent même plus le besoin et préfèrent res­ter célibataires et softies. Les femmes ne savent même plus comment mettre au monde leur (un seul !) enfant. Elles ont choisi pour cela la position de loin la plus bête, à savoir sur le dos, et même autant que possible en compagnie d'autres parturientes, pour mieux s'affoler. Après la naissance, la femme civilisée s'empresse de sevrer et dépose le pauvre petit tout seul dans une petite corbeille ou un petit lit, autant que possi­ble à l'écart de tout contact corporel. Pour l'éducation du nourrisson et de l'enfant on a recours à des puéricultrices, jardinières d'enfants et institutrices, qui « l'ont appris », bien qu'elles-mêmes ne sachent pas par expérience ce que c'est que d'élever son propre enfant.

Sur cette toile de fond, on se rend compte que dans notre société soi-disant civilisée, il n'y a en fait plus rien de « normal », c'est-à-dire que plus rien n'est conforme au code biologique. Dans ces conditions, de quel droit qualifier d'« anormaux » les homosexuels, les lesbiennes, œdi­piens et œdipiennes, ou simples bigames ? Sont-ils plus anormaux que les femmes qui tous les mois bloquent artificiellement l'ovulation par l'ingestion de pilules contraceptives ?

Homosexualité : Chez nos parents mammifères, de l'autre côté de la clôture, l'homosexualité est, dans certaines limites, une chose très nor­male. Il ne peut y avoir qu'un seul chef de bande, un seul chef de terri­toire. Les jeunes mâles, qui n'ont pas encore le droit de s'accoupler (c'est le privilège du chef !) et les individus plus âgés, qui n'en ont plus le droit, constituent en quelque sorte le luxe de la nature, pour le cas où une catas­trophe ferait périr le chef et ses successeurs. Ils constituent le cadre de

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réserve. Mais dans la nature tout a sa raison d'être et sa finalité, y com­pris l'homosexualité. A la différence des humains où l'homosexualité conduit le plus souvent à une impasse biologique, il arrive souvent chez les animaux qu'un tel « spécimen de réserve » soit appelé à occuper le poste vacant de chef de territoire. Et voilà que d'un instant à l'autre il devient complètement hétérosexuel et un exemplaire superbe de chef de territoire. Chez nous aussi, les hommes, c'est finalement le territoire à défendre qui fait de l'homme efféminé un homme à part entière. Chez nos ubiquitaires contemporains, célibataires et softies, nous sommes tou­jours à nous demander s'ils sont softies parce qu'ils n'ont pas de terri­toire ou s'ils n 'ont pas de territoire parce qu'ils sont softies. Là, aussi, c'est le cerveau, en tant qu'ordinateur de notre organisme, qui décide quelle fonction l'individu reçoit. Chez nous aussi, les garçons et semi-adolescents, comme on dit, entre 10 et 15 ans, sont homophiles : ils se jurent fidélité quoi qu'il arrive et sont inséparables !

Mais ce n'est qu'une phase passagère, qui protège ces jeunes, leur évite de devenir concurrents et rivaux des hommes, car dès que s'achève la phase homo-érotique et que commence la phase hétérosexuelle de la matu­rité, ils deviennent les rivaux des hommes, avec tous les inconvénients et dangers que cela comporte.

Il est légitime de considérer l'homosexualité des hommes comme pertur­bation de la maturation, ce qu'elle est effectivement. Cela ne signifie pas que cette perturbation ne doive intervenir qu'entre 10 et 15 ans, mais que l'individu mâle n 'a jamais dépassé cette phase homo-érotique. Des signes avant-coureurs peuvent surgir bien plus tôt, de sorte que l'on peut prendre ses dispositions en conséquence. Le mâle sain et bien portant, le chef de territoire a suffisamment d'oestrogène, mais il a encore plus d'androgène. Par suite, il y a deux possibilités de perturbations de la maturation : 1 e r type : androgène à profusion, mais trop peu d'oestrogène. La perturba­

tion de la maturation est due à une insuffisance d'oestrogène. Ces hom­mes sont ambivalents ou homosexuels facultatifs, ils sont raides et gauches, manquent de souplesse, sont insensibles, froids, le type du lans­quenet rude et brutal. Ils ne se sentent bien qu'en compagnie des hommes.

2 e type : œstrogène à profusion, mais trop peu d'androgène. La matura­tion est perturbée par manque d'androgène. Ces hommes efféminés res­sentent déjà presque comme des femmes, ils sont souvent très sensibles et intuitifs, ce sont des super esthètes, qui deviennent de préférence acteurs, danseurs, musiciens, photographes ou designers. Ce sont les « homo­sexuels féminins ».

Le premier type est proche du leptosome ou du type athlétique, le second est plutôt dans la ligne du type pycnique. Ni l'un ni l 'autre n'ont l'étoffe d'un chef de territoire, et d'ailleurs ils n'en ont nullement envie. Le pre­mier se sent trop gauche et trop raide, tandis que le second se sent trop faible. Le chef de territoire, tout en bénéficiant de la sympathie des deux groupes de types homosexuels, ne les paie de retour que dans la mesure

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où il tolère ses admirateurs, soupirants ou adorateurs. Et il semble que ce soit là le sens profond, la raison d'être de ce phénomène. Le fait que ces deux types s'associent, se réunissent ou forment des « couples », me paraît être une invention particulièrement judicieuse de la nature. En effet, les deux groupes ne peuvent pas avoir de relations avec les femmes : le pre­mier type est absolument incapable de s'identifier à une femme, il lui man­que pour cela l'œstrogène. Le second type pourrait parfaitement s'identifier à une femme, mais il lui manque pour cela aussi bien la motivation que l'affinité. C'est qu'il est lui-même quasiment femme. Ces types d'hommes efféminés seraient tout au plus capables de nouer des liens d'amitié avec des femmes masculines, tandis que le premier type (ambivalent) est capa­ble aussi de communier avec des femmes très féminines, qui sont prêtes à renoncer à la communication psychique. Beaucoup de conflits naissent de ce que des femmes veulent « convertir » des homosexuels, ce qui est une entreprise absurde, « l 'amour se portant sur un objet inapproprié et inapte ».

A noter que l'homoérotique n 'a de sens dans la nature que chez les jeu­nes individus mâles, pour qu'ils soient tolérés par le chef de territoire. En revanche, nos « vieux homosexuels » immatures constituent une impasse biologique, qui n'existe pas dans la nature.

Un coup d'œil encore sur les relations lesbiennes entre femmes : là aussi nous voyons avant et pendant la puberté précoce les jeunes filles se pre­nant en affection, l'amie intime devenant la meilleure de toutes les amies. Elles flirtent et pouffent de rire toute la journée — et c'est bien normal. Les relations lesbiennes que nous observons plus tard, sont — mis à part les troubles de maturation postpubertaires — provoquées par le fait de ne pas avoir d'enfants. Que des mères de famille se réunissent pour se faire part mutuellement des petits et grands soucis que leur causent leurs enfants, c'est tout à fait normal. Ce n'est qu'en s'écartant complètement du code biologique que l'on provoque des déraillements, qui n'existent pas chez les peuples primitifs à l'état de nature. Vouloir déduire une loi d'un mode de vie parabiologique, tel que les « règles » des femmes, par exemple, est absurde. Il n'est pas possible de remplacer par décret ou par édit les nor­mes biologiques avec lesquelles nous avons vécu des millions d'années. Et on peut encore moins considérer les distorsions qui s'ensuivent comme des facteurs normaux. Pauvres idiots que nous sommes, nous devrions plutôt jeter de temps en temps un coup d'œil par-dessus la clôture et prendre pour modèles les animaux intelligents, qui instinctivement font comme il faut ce que nous continuons, en dépit des milliers de leçons reçues, à faire de travers, et que nous paraissons ne vouloir jamais comprendre.

Il se peut que les hormones aient été, au temps jadis, les plus anciens « courriers » de l'organisme chez l'homme et l'animal. Les hormones agis­sent sur chacune des cellules de notre organisme, elles sont constituées d'élé­ments biochimiques passe-partout (les hormones sexuelles à partir du stéran, du cholestérol) et elles pouvaient atteindre l'organe-cible en empruntant le flux sanguin. Par la suite, leur fonction a été coordonnée et encore déve-

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loppée dans le grand ordinateur qu'est notre cerveau, parce qu'elle s'était avérée utile et efficace. Et bien que nous connaissions déjà tant de détails sur les différentes hormones, que je ne puis énumérer ici faute de place, le secret de leur influence sur nos conflits et de leur corrélation avec notre cerveau-ordinateur commence tout juste à se lever un peu.

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20. Les psychoses Dépression endogène - Schizophrénie - Psychose de gestation - Epilepsie

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Lorsque tout frais émoulu de l'université j 'obtins l'autorisation d'exercer la médecine, mon premier poste fut à la clinique psychiatrique du CHU de Tùbingen. Les psychoses que j ' y voyais me faisaient frémir, pour un jeune médecin c'était la chose la plus horrible, la plus désespérante que l'on pût imaginer. De tout jeunes gens (hébéphréniques), qui apparemment ne se distinguaient en rien de leurs contemporains, des adolescents qui avaient fait des rêves et nourri des espoirs comme vous et moi, y étaient parqués « en isolement » comme des animaux en cage. Personne ne savait au juste de quelle maladie étaient atteints ces gens pitoyables. Dans le cas de la mélan­colie, de la « dépression endogène », les symptômes sont au moins assez homogènes, mais en ce qui concerne les psychoses schizothymiques, c'est-à-dire les schizophrénies, il n'est jusqu'à ce jour pas de psychiatre qui soit en mesure de préciser quel est le critère décisif de la maladie. Il était déjà osé de ramener ces divers symptômes à une seule maladie. En effet, qu'y avait-il de commun entre une manie de la persécution, une obsession de lavage, le fait d'entendre des voix dans le demi-sommeil, une catatonie, une « humeur courroucée » ? Et qu'avaient ces tableaux symptomatiques de commun avec les différentes formes de psychoses à coloration dépres­sive, alternant souvent avec des phases maniaques, des dépressions tendues ou des dépressions involutives, c'est-à-dire des dépressions pendant ou après la ménopause, ou qu'avaient-ils même de commun avec les psychoses de gestation ? A vrai dire, absolument rien qui aurait permis d'y voir une mala­die commune. Et pourtant, ils ont bien un point commun, un commun déno­minateur, pour lequel le langage populaire a trouvé une dénomination très juste : les individus qui présentent ces symptômes sont « dérangés » ! C'est-à-dire qu'ils sont ôtés de la place qu'ils occupaient, déplacés de la position psychique qu'ils occupaient auparavant. Depuis ce premier poste en psychia­trie au CHU de Tùbingen et jusqu'à ce jour, j ' a i toujours souhaité ardem­ment être en mesure d'apporter une aide médicale fondamentale à ces malheureux qui, de tous les pauvres, sont les plus démunis. J'espère et je crois y être parvenu.

Dans toutes les cliniques psychiatriques du monde on cherche depuis long­temps, en vain, à découvrir dans les antécédents des patients la cause de la maladie que l'on appelle psychose. Certes, il était souvent évident que des événements et des expériences vécus, surtout conflictuels, avaient pré­cédé l'éclosion d'une maladie psychotique, mais avec la meilleure volonté du monde on ne pouvait pas y découvrir un système. L'énigme était aussi difficile que simple : la dépression correspond toujours à un conflit de ter­ritoire se produisant dans une constellation hormonale particulière, tandis que la schizophrénie implique toujours 2 conflits dans des hémisphères dif­férents, qui perturbent le rythme de notre cerveau-ordinateur.

Si vous êtes du métier ou si vous vous êtes déjà posé des questions sur

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cette maladie, la « plus fréquente du monde », alors, à la fin de ce chapi­tre, des écailles vous tomberont des yeux et vous direz : tout s'éclaire ! A vrai dire il ne pouvait en être autrement. D'aucuns s'étaient déjà demandé si la schizophrénie, synonyme de « scission », de « dédoublement », ne tenait pas à une « arythmie » des hémisphères cérébraux, mais il n'est jamais venu à l'idée de personne que cela puisse venir de deux conflits biologi­ques différents en phase d'activité, bien qu 'à vrai dire cela paraisse après coup si plausible. Presque toutes les cliniques psychiatriques disposent aujourd'hui d'appareils de scanographie, mais personne n 'a jamais rien remarqué, du fait que normalement les psychiatres ne comprennent rien aux scanners cérébraux et que les neuroradiologues ne s'intéressent pas aux conflits biologiques. Dans 99% des cas de schyzophrénie il n'est pas fait de scanners cérébraux, « parce qu'il n'y a pas d'anomalies neurologiques ».

Avant d'écrire ce chapitre, j ' a i réfléchi intensément, pendant près de six ans, au sujet d'une éventuelle corrélation entre la Loi d'airain du cancer et les psychoses. Dès avant mon étude sur l'infarctus du myocarde au CHU de Vienne, en 1984, j 'avais déjà trouvé et publié qu'il existe des corréla­tions en ce qui concerne la dépression dite endogène, mais qui ne l'est pas du tout. La schizophrénie m'a donné plus de fil à retordre. Mais cela tenait surtout au manque de coopération de la part de mes anciens collègues, qui refusaient la plupart du temps de faire des scanners cérébraux pour mes patients schizophréniques. J 'ai cependant bénéficié du fait que mon acti­vité à la clinique psychiatrique du CHU de Tubingen me valait d'être par­faitement au courant de tout le problème diagnostic. Ce qui pour l'un est une psychose, est pour l'autre une dépression nerveuse, le troisième y voit un signe de confusion, de trouble et de désarroi, le quatrième parle de case qui manque et le cinquième hésite entre les épithètes cinglé, dingue, mar­teau ou maboul... C'est grave pour le patient dont l'expertise médicale du CHU parle de psychose. Pour le restant de sa vie il est dégradé au rang de sous-homme, de brute. Même s'il bénéficie d'un traitement humain, plus personne ne le prendra au sérieux. Sur tous les visages il lira la commiséra­tion et la pitié. Il est généralement pensionné d'office et se trouve prati­quement exclu de la communauté des gens pris au sérieux. Et la façon dont cela se passe, les conditions dans lesquelles s'élaborent les expertises, sont extrêmement aléatoires. Je me souviens d'un jeune collègue, assistant en psychiatrie à Tubingen, dont l'ambition était de devenir un « spécialiste des rêves ». Un jour donc qu'il eut affaire à un malade dont personne ne savait au juste ce qu'il avait, tant les symptômes paraissaient se contredire les uns les autres, notre jeune ambitieux se mit à le questionner tout de go sur ses rêves. Ce patient, qui ne pouvait se douter de la portée incalcu­lable que pouvaient avoir ses réponses, lui raconta ingénument qu'une nuit sa mère morte lui avait parlé en rêve. Se souvenant que pour les chanceux le coq lui-même pond, notre ambitieux s'empressa de tendre la perche au rêveur : « Ne serait-ce pas éventuellement dans un état de somnolence, entre le sommeil et la veille, qu'il avait reconnu si distinctement la voix de sa mère ? ». Le patient ne prenant garde au filet tendu l'admit à moitié en

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concédant qu'après coup on n'était jamais tout à fait certain de ne pas être à moitié réveillé en rêvant. Le jeune Esculape se prépara à porter le coup décisif : « Vous veniez peut-être tout juste de vous réveiller lorsque vous avez entendu la voix de votre mère ? ». Le patient candide reconnut effec­tivement que ce n'était pas totalement à exclure. Saisissant au bond le demi « aveu » de cette possibilité admise en bonne et due forme, le grand inqui­siteur mit fin séance tenante à l'inquisition et le visage rayonnant inscrivit en grandes lettres sur la première page : « Vox ! ». Vox signifie voix, c'est-à-dire le patient entend des voix. Le pauvre patient venait de lire son pro­pre arrêt de mort morale : en effet, entendre des voix cela veut dire que le patient est schizophrène. Et une fois qu'on est schizophrène on l'est pour toujours. Une seule seconde d'inattention avait ruiné le patient jusqu'à la fin de ses jours, ou plutôt c'était le zèle cynique de ce médecin ambitieux et sans scrupule. A partir de là, plus personne ne s'intéressa aux rêves du patient, le diagnostic était tout prêt : schizophrénie paranoïdo-hallucinatoire. Ce diagnostic allait lui coller à la peau jusqu'à la fin de sa vie... Une fois fou — à tout jamais fou !

Pourquoi les psychoses évoluent-elles comme elles le font ? Les questions surgissent innombrables, nous en examinerons une partie à la fin de ce chapitre, mais il en est deux ou trois qu'il nous faut saisir tout de suite à bras le corps : pourquoi ces phases dépressives qui se succèdent indéfiniment dans la mélancolie ou la dépression, et pourquoi ces nouvel­les poussées dans la schizophrénie ? 1. Dans la dépression il y a toujours la possibilité d'une récidive, d'une

nouvelle phase dépressive ou maniaque si, par rapport à l'intervalle sans maladie, il y a réapparition de la situation conflictuelle du conflit de territoire (DHS - récidive) ou modification de la constellation hormo­nale en fonction des variations de taux d'hormones sexuelles. Cela se produit avec un degré de probabilité mathématique.

2. Dans la schizophrénie, il y a toujours la possibilité d'une nouvelle poussée si les deux conflits redeviennent actifs ou si, l'un des conflits se trou­vant encore en phase d'activité, l'autre conflit est réactivé.

Est-ce que toutes les psychoses ont le cancer ? Réponse sans ambage : oui ! Notez que j 'entends par cancer les deux phases, la phase d'activité conflictuelle et la phase pcl consécutive à la solution du conflit. Mais ça ne veut pas dire que l'on remarque tou­jours ces maladies cancéreuses, au contraire, chez la grande majorité des patients on ne s'en aperçoit pas, on ne les trouve plus tard que par hasard, ou bien on les appelle autrement (p. ex. angine de poitrine, infarc­tus du myocarde, etc.)

Etant donné que jusqu'ici on n'avait pas compris les relations de cause à effet psychiques, et encore moins les corrélations cérébrales et orga­niques, pour beaucoup de patients ce n'était qu'une question de temps, tôt ou tard la constellation de psychose réapparaissait. Les patients ont

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la plupart du temps foncé tête baissée vers le précipice. Qu'un patient fût interné en maison de santé en raison par exemple d'une telle constellation (avec DHS préalable), il arrivait souvent que du seul fait de l'éloignement géographique et conflictuel de l'ambiance et du contexte familial ou domes­tique, le conflit évoluât en direction d'une conflictolyse (passagère). Mais qu'à la suite d'un « traitement réussi », comme on disait toujours si joli­ment, le patient revînt à la maison, ou à son foyer conflictuel, il bénéfi­ciait pendant quelques jours encore d'un bonus (« ne l'énervez pas, sinon il va perdre de nouveau les pédales »), mais peu à peu on prenait de moins en moins d'égards, et tôt ou tard la situation conflictuelle fatale réappa­raissait, avec dans ses fourgons la psychose. Que l'on découvrît alors chez un patient un cancer ou une angine de poitrine, on disait : d'autres aussi en font, pourquoi ne pourrait-on pas avoir en même temps des puces et des poux ?

La difficulté pour mes anciens collègues c'était de pouvoir s'imaginer que pour une seule maladie il fallait avoir plusieurs conflits, et ce dans une constellation bien déterminée (à savoir en activité conflictuelle après DHS). Alors que mes anciens collègues me faisaient grief de refuser ou d'être inca­pable à propos de la genèse du cancer de concevoir une genèse multi-causale, mais de m'en tenir mordicus à la genèse mono-causale, qui est évidente et prouvée, je dois à mon tour reprocher à mes anciens collègues de ne pas avoir été capables à propos des psychoses d'effectuer des recherches bi-causales, sinon il y a longtemps qu'ils auraient pu en déterminer les causes.

Voici donc que tout s'enchaîne et s'ordonne très logiquement, de façon claire et intelligible, comme vous allez le voir, chers lecteurs !

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La psychose dépressive ou la mélancolie

Les dépressions ou psychoses dépressives ne constituent pas une maladie unique et homogène, elles ne sont unifiées que par un symptôme directeur, à savoir l'humeur noire, la tristesse, la langueur, le manque d'entrain. Cette dernière attitude ne figure d'ailleurs pas toujours au tableau. Je désapprouve aussi la classification courante en

a) dépression endogène b) dépression réactive c) dépression mixte

pour la raison bien simple qu'elle est fausse. En revanche, la classification opérée par Ernst Kretschmer, que j ' a i connu à Tùbingen, dans son livre Structure du corps et caractère, est juste, au moins sur le plan statistique. Kretschmer rattache les dépressions aux cyclothymiques du point de vue psychique et aux pycniques du point de vue physique. Les pycniques cyclothymiques sont des joyeux compères sociables et liants, de petite taille et tout en rondeur, tandis que les athlétiques robustes et les leptosomes mai­grichons sont moins avenants et plus individualistes.

Il saute aux yeux que les pycniques font bien plus souvent des dépres­sions que les deux autres groupes. D'après mes observations (vérifiables au scanner cérébral), cela tient à ce que les pycniques sont moins mascu­lins au point de vue hormonal. La constellation requise pour la dépression est en effet, en sus du conflit de territoire, un pat hormonal entre le taux d'hormones masculines et féminines. Ce qui explique d'ailleurs pourquoi les femmes font leurs « dépressions involutives » après la ménopause. Elles constituent les trois quarts des dépressions chez les femmes. Les cliniques psychiatriques en sont remplies. Le quatrième quart concerne de jeunes fem­mes masculines aménorrhéiques, tandis que les femmes qui font une dépres­sion après la ménopause ont généralement du poil au menton, une voix basse, et commandent dans le ménage. Ces femmes masculines sont les seules à pouvoir faire psychiquement un conflit de territoire, comme un homme, du fait justement qu'une femme féminine ne peut pas faire de conflit de territoire.

A cette règle générale il me faut toutefois signaler tout de suite une excep­tion : la gauchère. En effet, en cas de conflit de territoire, la gauchère fait un foyer de Hamer dans la région péri-insulaire de l'hémisphère gauche, et sur le plan organique elle fait un cancer du col utérin. La gauchère mas­culine ne fait pas de dépression en cas de conflit de territoire. En revan­che, la gauchère féminine fait en cas de conflit sexuel une dépression, du fait que ce conflit sexuel a son impact non point, comme d'habitude, en position péri-insulaire de l'hémisphère gauche mais dans la région pén­insulaire controlatérale, c'est-à-dire de l'hémisphère droit.

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Cas Dépression avec trois récidives chez une jeune fille gauchère

en raison d'un conflit sexuel et/ou d'un conflit de marquage sexuel. Série de tableaux peints, poèmes, scanners cérébraux

et thorax.

Je voudrais vous faire part d'une série de 4 phases dépressives d'une jeune fille, qui sont typiques au point de vue de l'évolution, mais dont il est cer­tain que personne n'aurait jamais deviné pourquoi cette jeune fille fait des dépressions, si nous n'avions enfin découvert le système.

Les dépressions se manifestent en cas de pat hormonal, c'est-à-dire soit d'aménorrhée juvénile ou postclimatérique, donc de virilisation de la femme ou d'effémination de l 'homme — soit de conflit sexuel ou de conflit de marquage sexuel de femmes gauchères très féminines. C'est d'un cas de ce genre qu'il s'agit dans l'exemple suivant. Ce cas est d'autant plus pas­sionnant qu'il peut être daté avec assez de précision, qu'il est à peu près complet aux trois plans psychique, cérébral et organique, et que la patiente a tenu — uniquement pour elle-même — une sorte de journal intime pictu­ral de ses états d'âme. Je suis convaincu que ce cas figurera sous peu dans la « littérature médicale universelle ».

1 e r DHS : conflit sexuel chez gauchère au lobe temporal droit : Au mois d'octobre 1983, une jeune fille de 20 ans, inexpérimentée, issue d'une famille bien préservée, débarquait pour la première fois dans une ville universitaire, pour s'inscrire à la fac. Comme la plupart des étudiants, elle eut de la peine au début à trouver une chambre, puis dégota une piaule d'étudiant assez primitive à environ 3 km de l'université, au milieu de la forêt. Ça ne lui posait pas de problèmes, car elle était jeune et sportive et possédait un vélo. Des copains lui avaient donné un bon tuyau : dans la cuisine de la paroisse universitaire protestante, elle pouvait se faire elle-même sa popote. Mais à peine rodée, cette idylle achoppa sur un « désaxé » de la clinique psychiatrique avoisinante, qui se disait infirmier, s'introdui­sit au foyer de la paroisse universitaire, épia les allées et venues de la jeune fille, attendit qu'elle fût seule, et l'aborda avec la familiarité grossière d'un désaxé lubrique « Dis donc, t 'as un copain, ou tu te le fais toi-même ? On pourrait toujours essayer, qu'est-ce t 'en dis ? ». Sans attendre la réponse, il l'étreignait déjà dans ses bras, la mordit au cou, tout en cherchant à la dévêtir. D'abord frappée de stupeur, la jeune fille abandonnant ses affai­res sortit précipitamment du foyer pour s'enfuir à vélo. Mais lui courant après, son agresseur immobilisa la bicyclette et l'« accompagna » à tra­vers la forêt, dans l'obscurité, n'arrêtant pas de la molester et bloquant le vélo chaque fois qu'elle tentait de lui échapper. Elle n'osait pas crier, redoutant que ce type bizarre, dans son long manteau flottant et qui parais­sait complètement fou, ne tente de l'étrangler. Arrivée à hauteur de sa piaule

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d'étudiante, elle réussit par surprise à ouvrir et à refermer la porte derrière elle, avant même qu'il ait eu le temps de réagir. Il resta une bonne heure à tambouriner contre sa porte, et elle paniquait à la pensée qu'elle pût céder sous ses coups. Tremblant de tous ses membres, elle vit dans la glace qu'elle était blanche comme un linge. Au bout de deux heures environ, il s'éloi­gna, mais revint à plusieurs reprises au cours des nuits suivantes, et à cha­que fois elle était à nouveau saisie de panique. A la suite du conflit sexuel déclenché par ce choc brutal (DHS) elle fit une dépression. Dès ce moment elle eut aussi des spasmes de la vessie, mais ne pouvait s'expliquer aucun de ces phénomènes.

Le tableau ci-dessus vit le jour en 1979. La jeune fille qui a peint cette « lande à Sylt » (pendant la floraison de la bruyère), avait à l'époque 16 ans. Le monde était encore intact. Le tableau rayonne la force et l'optimisme. La jeune fille se représente l'avenir commme un cheminement poétique à tra­vers la bruyère en fleur. Le tableau a été réalisé au bord de la Falaise Rouge, à Kampen. Le chemin mène à des maisonnettes à toits de roseaux blotties dans la lande. Et même le ciel reflète le rougeoiement de la bruyère en fleur. L'univers d'une jeune fille qui peint un tel tableau est bien en ordre.

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Autoportrait avec un « 3e œil », décembre 1983. Le portrait ci-dessus se passe de tout commentaire. La patiente avait 20 ans

lorsqu'elle peignit ce tableau saisissant d'elle-même. C'est une image de des­truction, elle se représente elle-même « détruite », démolie, ruinée. L'œil droit a le regard fixe, sans expression. La patiente a en revanche un « 3e

œil » sur le front dont elle se souvenait qu'il voyait le monde tout en gri­saille, sans espoir. Cet autoportrait, peint dans la psychose d'une profonde dépression, est d'une force d'expression saisissante. Dans cette phase psycho­tique totalement introvertie elle ne l'avait peint « que pour elle seule ». C'est par un heureux concours de circonstances que j 'a i pu obtenir la plupart des tableaux au terme d'une longue recherche. Elle les avait peints, dit-elle, pour se libérer elle-même d'une trop forte pression intérieure, pour se soulager un peu, à la manière d'une soupape.

L'art est l'art d'exprimer des idées, des sentiments, des états d'âme ou

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des impressions de manière à ce qu'ils puissent être compris par sympathie, ressentis par l'observateur, ne serait-ce que par le peintre lui-même. Un tableau qui est peint non pas dans le dessein de produire un effet sur d'autres, mais pour ainsi dire « en tant que journal intime du peintre et uniquement pour lui-même » présente un intérêt tout particulier en raison de sa spontanéité primesautière.

Je ne prétends pas être un connaisseur en matière d'art, ou avoir une faculté d'appréciation insigne, mais ce qui m'a toujours fasciné en tant que simple observateur c'est ceci : lorsque je sais que l'artiste, comme c'est le cas ici, disposant de toutes les facultés et connaissances techniques lui permettant de peindre de façon réaliste et ressemblante, renonce délibérément, rien que pour lui-même, à mettre en œuvre toutes ces ressources pour la seule raison qu'il a quelque chose de si important à se dire à lui-même qu'il lui faut recourir à des moyens techniques plus expressifs, alors je ne puis passer à côté d'un tel tableau sans me demander à quoi et à qui pensait l'artiste, quelle était son intention profonde. La fixité du regard, dont la rigidité de masque est toujours observée par les psychiatres dans les dépressions authentiques, cor­respond à la phase active et sympathicotonique du conflit. La patiente fit son DHS au début de novembre 83, la conflictolyse est intervenue à Noël 83.

Un rêve de jeune fille s'était effondré. Matin et soir il lui fallait passer devant la maison des œuvres paroissiales protestantes, qui se trouvait juste en face de son institut universitaire. Elle avait constamment peur de ren­contrer le sinistre aliéné. Les vacances de Noël en famille lui changèrent les idées, lui procurèrent la détente. La phase active du conflit, ou phase ten­due de la dépression, dura du début de novembre à Noël. Lorsque la jeune fille retourna à l'université en janvier 84, le conflit s'était affaibli, mais n'était pas complètement résolu. Elle aperçut à plusieurs reprises le désaxé et, prise chaque fois de panique, elle se sauvait en toute hâte. Ce n'est que fin mars 84 qu'elle put déménager dans une autre chambre d'étudiante, où elle avait une gentille voisine, et se sentait en sécurité. La dépression sort définitive­ment de sa phase mi-résolue. Conflictolyse : Quelques jours avant son déménagement, alors que le feu était déjà « au vert », elle fut assaillie d'une terrible lassitude, qu'elle n'arrivait pas à s'expli­quer. Elle resta des jours entiers sans pouvoir quitter sa chambre, puis par­vint au prix de gros efforts à déménager, avant d'être, à nouveau, « rendue de fatigue ». Pendant cette phase, qui dura environ 2 mois, évoluant par vagues successives, la patiente se trouvait en état de « dépression détendue ».

En d'autres termes : après chaque conflictolyse, le patient se sent exténué et fourbu, sans ressort. Il n'empêche que la plupart se sentent très bien dans cet état. Mais si le patient fait cette phase de vagotonie postconflictolytique à la suite d'une dépression tendue, c'est-à-dire d'une phase de conflit actif, cette phase de perte d'entrain et de dynamisme est imputée à la dépression. A la fin de cette phase de guérison, de la phase pcl, le patient retrouve son allant et son ressort d'antan.

La patiente fut souvent, et pendant des semaines d'affilée, si terriblement lasse, qu'elle ne pouvait plus se tenir sur ses jambes. A cette époque elle n'était « plus que » dans un état de « dépression détendue ». Cette « dépres-

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sion détendue » constitue encore une dépression, mais d'une toute autre qua­lité. En revanche, le manque d'entrain et d'allant, la perte de dynamisme, l'extrême fatigue vagotonique et souvent aussi les symptômes cérébraux sont si sérieux et si graves que le patient n 'a pas l'impression que cette phase de relaxe soit sensiblement plus agréable que celle de la « dépression tendue ».

Tableaux : dans le « journal pictural » de la patiente nous avons choisi un tableau de la phase active du conflit, de la « dépression tendue », 1'« auto­portrait avec le 3e œil ». L'artiste y exprime admirablement toute la raideur, la rigidité et la tension de cette phase de conflit actif de tension dépressive. Le patient se sent comme figé et glacé d'effroi. Mais au fond, la dépression de la première phase ressemble à toutes les maladies cancéreuses dans la phase de conflit actif. Les cancéreux ont tous une sorte de pensée obsessionnelle, dont ils ne peuvent se libérer, ils ne songent plus jour et nuit qu'à leur conflit.

Le second tableau de février 84 pendant la phase de conflit réduit, qui dura de fin décembre 83 (Noël à la maison) à fin mars 84, date de la conflic-tolyse définitive à la suite du déménagement de la piaule d'étudiant. L'état d'âme est encore grisâtre, mais plus aussi désespéré. Des traits de lumière font leur réapparition dans le tableau.

Les vers suivants empruntés au journal intime, datent de la phase de con­flit actif, de la « dépression tendue » : Nov. 83 Rencontre

La route est presque sombre sur cet horrible fond bleuâtre des bouleaux blancs se projettent dans mon œil terrifiant.

Dépression C'est en vain que tu scrutes tendue le lointain — qu'est-ce donc ?

un enfant, un homme, un arbuste secoué par le vent ? Je n'arrive pas à discerner, les arbres sont trop élevés, et il ne veut pas se retourner, le voyageur.

Nov./Déc. 83 Larmes En automne ils sanglotent les

Dépression arbres et gémissent au passage tendue du vent froid, dois-je y céder

ou non ? Tu peux épier la tonalité de leurs larmes.

C'est de la phase pcl de la « dépression détendue » que datent les vers sui­vants du journal intime : 9.2.84 Mon âme est une danseuse,

il suffit que je la libère Dépression et voilà que je me lance à détendue sa suite, jusqu'à l'épuisement,

armé d'un long filet à papillons, pour la rattraper.

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Le tableau ci-dessus a vu le jour 2 mois après l'autoportrait du désespoir, et de la profonde dépression « avec le 3e œil ». La patiente se trouve à pré­sent dans la phase pcl, environ 6 semaines après la solution du conflit. Au cours de cette phase, la dépression, qui subsiste encore légèrement, a une toute autre qualité. Tandis que le tableau précédent présente encore les traits caractéristiques de la « dépression tendue », nous voyons ici la « dépres­sion détendue », c'est-à-dire la dépression décrispée. La patiente est flap-pie et moulue — comme tous les patients en phase pcl —, son dynamisme est encore amoindri, l'état d'âme est lui aussi toujours teinté de grisaille dépressive, mais on voit percer déjà les premiers rayons de lumière : sur le tableau ci-dessus des éclaircies font déjà irruption à travers le ton grisâ­tre du tableau. Mais surtout, dit la patiente, « je pouvais déjà à cette épo­que m'intéresser de nouveau à d'autres êtres, à d'autres choses, alors qu'auparavant, je ne faisais que me contempler dans un miroir désespé­rément ».

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C'est de la période pcl, à la fin de l'été 84, que datent les vers suivants :

1.10.84 (pendant la phase exempte de conflit)

Baies de genièvre Pas commode de cueillir les baies de genièvre, ces petits preux amers ! Ils se défendent bien avec leurs épées tranchantes, on dit bien : Agite-toi, petit arbuste, secoue-toi, jette baies et piquants au-dessous de toi !

2e DHS : conflit sexuel en janvier 85 : Le prochain DHS se produisit en janvier 85, lorsqu'un étudiant désaxé qui en décembre 84 lui avait demandé en passant des renseignements techni­ques, à la bibliothèque universitaire, se pointa soudain devant la porte de sa chambre, vers 23 heures. Il avait déjà raconté à tous les voisins et à sa logeuse qu'il était son ami. Lorsque la jeune fille rentra chez elle vers 23 Heures, sa logeuse lui dit : « Votre ami est arrivé ». L'étudiant exigea de coucher avec elle. Cette fois encore la jeune fille fut comme frappée par la foudre, de honte et d'embarras. Elle l'expédia séance tenante dans un hôtel. Le lendemain matin elle quitta la maison dès 7 heures du matin et ne rentra chez elle que tard dans la soirée, lorsqu'il n'y eut plus rien à crain­dre. Cette fois encore, le conflit ne dura pas seulement un jour, car le sou­pirant importun téléphonait sans arrêt aux parents de la jeune fille. Le conflit tenait à ce qu'elle eût été enchantée de faire la connaissance d'un jeune homme sympathique et comme il faut, mais qu'elle était choquée et humi­liée de se voir agressée ainsi par des types aussi louches. La dépression amor­cée le jour du DHS ne dura toutefois que 15 jours environ et la phase de guérison fut exactement aussi longue.

3e DHS : conflit sexuel à Sylt, avril 85 : le patron de l'auberge Au mois d'avril 1985, la patiente fit de nouveau toute une salve de récidi­ves avec DHS. Ça commença de façon tout à fait anodine. Pendant les vacances universitaires, la patiente voulut prendre deux semaines de congé à Sylt, en mer du Nord, où la famille avait déjà fait plusieurs séjours. Un naturopathe ami lui procura une chambre dans une pension de famille. Mais il y avait un revers à la médaille. Le proprio, sur le retour d'âge, avait la main un peu trop leste, et naturellement les jeunes filles étaient la cible pri­vilégiée de ses privautés. Un jour que la patiente, réfugiée au living-room à cause du temps pluvieux, était penchée sur ses livres, le « vieux mec » se mit à rôder autour de la table en peignoir, un peignoir auquel il arrivait aussi de s'entrebâiller tout à fait « accidentellement », et dans la litanie de mots qu'il murmurait pendant ces tours de table c'est « mon petit tré­sor » et « ma cocotte » qui revenaient le plus souvent. Ces circuits finirent par lui donner le vertige, et tout à fait par hasard sa main s'égarant par-

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dessus l'épaule de la jeune fille, il pécha contre les règles de la bienséance. C'en fut trop pour la jeune fille, atteinte de nouveau au point allergique, en se voyant la cible d'un malotru, comme la première et la seconde fois. Elle réprimanda vertement l'incongruité du vieux scabreux. Le naturopa-the ami, auquel elle raconta sa déconvenue contre la promesse de ne pas intervenir si la chose ne se reproduisait pas, alerta immédiatement la patronne de la pension de famille en lui recommandant de taper sur les doigts de son mari. Peuchère ! C'était passer du purgatoire en enfer ! Confronta­tions, interrogatoires, audition de témoins, avec relations détaillées des faits, menaces et scènes à tout casser. Au bout de 5 jours, la jeune fille quitta précipitamment la pension, en tremblant de tous ses membres, parce qu'elle ne pouvait plus supporter ce spectacle quotidien à propos de son point vul­nérable, bien qu'elle fût dans son droit.

Elle fit de nouveau une dépression, et les spasmes vésicaux réapparurent tout aussi soudainement. Cette fois la dépression tendue dura environ 3 à 4 semaines et la dépression détendue à peu près aussi longtemps. Heu­reusement, une jeune fille oublie plus vite que d'autres, surtout lorsque les études lui changent les idées.

27.4.85 (pendant la période d'activité conflictuelle de la 3e dépression) ; Sylt :

Pâques Seule, je marche contre le vent, de tous le plus fort. Les creux du sable mouillé se remplissent, mine de rien, ternes, ou un rien argentés, lentement, comme la mosaïque fuyante des oiseaux, qui s'évanouit dans le lointain sillage des cimes et abîmes. Des moutons pétrifiés sont là, depuis toujours, impassibles, sortis directement de terre. Je lève les yeux : grisaille indifférente, platitude païenne. Mes pieds encerclent la vase compacte, de peur que je m'enlise.

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Mai 85 (pendant la phase active du conflit ; après la fuite de Sylt :

Le temps qui fuit Dans les moments où je dérive vers l'intérieur, où des morts empaillés dans des vitrines de musée sont pour la première fois mis en relation les uns avec les autres, des fourmis s'échappent des boîtes de pansements et le sol est noir comme le cri vers l'intérieur, silencieux, sec, dynamite pour les ouïes sous l'eau.

Le paysage ci-dessus a été peint pendant l'été 85. Tout est rentré dans l'ordre, l'univers a retrouvé sa sérénité depuis le 3 e

conflit sexuel à Sylt, en avril 85. Il faut dire qu'il n'avait duré que deux semaines environ. Le paysage légèrement ondulé de la Franconie, qu'elle peint en tons pastel, respire la paix et l'équilibre retrouvé. Le ciel est bleu, le monde est bien ordonné, comme il doit l'être normalement chez une jeune fille.

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4e DHS : conflit sexuel dû au copain de sa meilleure amie. Nov. 85 : Une fois que la malade à fait un DHS dans un créneau donné, ce conflit

va devenir son point névralgique, son talon d'Achille. Il lui faut éviter à tout prix d'exposer ce défaut de sa cuirasse. Là où d'autres, agressés sur ce point, s'en tirent allègrement par une plaisanterie et poursuivent leur route la fleur au fusil, le patient récidiviste est hypersensible aux vieilles cicatrices, il se cogne toujours à l'endroit où il a déjà des bleus : tel un papillon hypnotisé par un phare dans la nuit, il vient s'écraser dessus. Mais c'est évidemment le phare qui est dans son tort.

Une jeune fille, une jeune femme souhaite normalement faire la connais­sance d'un « ami raisonnable », dont elle espère bien sûr avoir des enfants. Notre patiente, qui était tout à fait normale, n'avait pas de désir plus ardent. Mais ses trois premières cicatrices, ses trois conflits sexuels la rendaient particulièrement vulnérable à toute récidive dans le même créneau : il lui fallait éviter à tout prix de se cogner une quatrième fois à l'endroit où elle avait déjà des bleus, c'est-à-dire de tomber derechef sur un désaxé !

En octobre 85 elle avait déménagé et s'était installée dans un petit appar­tement, qu'elle partageait avec son amie et le copain de celle-ci : le « jeune ménage », quasiment marié depuis des années déjà, avait donc sa cham­bre et elle la sienne, la salle d'eau et la cuisine étant utilisées en commun. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, l'harmonie était par­faite. Or voici qu'un beau jour son amie l'invita chez elle. Elle devait s'absen­ter, il y avait suffisamment de place. Tout se déroula normalement. Le soir, cependant, la patiente constata qu'on n'avait pas prévu pour elle de lit d'invi­tée et se coucha tout naturellement dans celui de sa copine. En pleine nuit, le « quasi mari » de son amie voulut partager ses rêves. La patiente indi­gnée eut toutes les peines du monde à se débarrasser de l'intrus. Elle passa tout le reste de la nuit à trembler comme une feuille. Le lendemain matin, au lieu de s'excuser, le « mari » de son amie ne fit que mettre les points sur les « i ». « C'était une offre sérieuse et je la maintiens ». La patiente : « Ça m'a donné le coup de grâce, jusque-là j 'avais espéré que toute l'affaire pourrait s'avérer n'être qu'une mauvaise plaisanterie. La double déception fut horrible, découvrir qu'il me prenait pour une fille prête à tout et qu'il n'hésitait pas à tromper ma meilleure amie ».

Tableau de nov. 85 - 2e « Autoportrait » de l'âme : à l'instant même de ce DHS avec conflit sexuel, la patiente fit une profonde dépression comme en témoigne le tableau peint quelques jours après ce choc brutal. Il exprime une extrême détresse, la désolation et le désespoir. Elle voit tout en noir sur un fond de grisaille. Cette dépression tendue dura environ deux mois, suivis pendant deux mois encore d'une dépression détendue.

Dec.85 Le vide Les jours sont longs, trop longs pour le vide, Ils sont tout simplement là même sans moi

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Tout est monotone dans ce mouvement pendulaire de va et vient qui pour moi n 'a plus de sens.

dépression tendue

Janv. 86 Disphonie Rêve de plus en plus à l'Arctique ou l'Alaska c'est la neige et le froid qui sans ambages peuplent mes songes.

Ce tableau (p. 579) figure, à côté de l'autoportrait au 3 e œil, parmi les plus expressifs que je connaisse, car il ne vise pas une tendance, mais se con­tente de refléter le propre état d'âme. L'auteur confirme qu'elle n 'a cher­ché effectivement qu'à rendre ce qu'elle éprouvait dans cette situation. Et dans son âme il y avait la grisaille d'une forêt en novembre. Elle écrit sur le tableau, entre les feuilles mortes et le corbeau :

Les corbeaux se rassemblent par milliers, noirs, noirs, tout là-haut dans le brouillard de la nuit tombante et prennent possession des branches, des branches de peupliers dénudés sans demander, des divisions entières l'ont préparée, l'irruption du froid

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Le tableau a été peint immédiatement après le 4 e DHS d'un nouveau con­flit sexuel (voir le texte). A l'instar de l'autoportrait au 3e œil, c'est un appel au secours désespéré, qui se traduirait en langage médical par : activité con­flictuelle suraiguë, sympathicotonie, dépression tendue chez une gauchère.

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5e DHS : conflit sexuel provoqué par une demande en mariage. Dec. 85 : Pour compléter, il convient de mentionner aussi le dernier petit conflit sexuel, qui coïncide avec la phase active du conflit précédent, mais qui n 'a duré que quelques jours : la veille, en rentrant d'une excursion, un type balourd et replet, qui se distinguait par sa masse informe et dont on disait à tort ou à raison qu'il était impotent, en avait conté des vertes et des pas mûres, et s'était taillé par ses propos grivois et obscènes une solide réputation de polisson : eunuchisme oblige !

Comme si elle n'avait pas collectionné assez de bleus, la patiente a la surprise, en ouvrant sa porte le lendemain matin, de trouver le « désaxé » de la veille un genou à terre et un « piccolo » à la main, lui faire dans un geste théâtral une demande en mariage en bonne et due forme. Une autre étudiante serait sans doute partie d'un grand éclat de rire, mais la patiente, déjà meurtrie par les antécédents et humiliée par les propos graveleux du quidam, ne trouva pas ça drôle du tout, et sa réaction immédiate fut de se demander : comment se fait-il que ce soit toujours moi que recherchent ces désaxés ? La cicatrice à peine refermée se rouvrait chaque fois et à cha­cune de ces rechutes dans le même conflit, la réaction était la même : elle était prise d'un tremblement incoercible de tous les membres. La dernière conflictolyse (du 4 e DHS) se produisit fin février/début mars 86. Une solution durable s'est instaurée depuis que la patiente a un ami. Les dépressions ont disparu comme par enchantement, bien que sur le plan familial elle ait eu à essuyer bien des revers.

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« Bien-être », déc. 86 :

Un an après le dernier, 4 e et 5 e DHS et conflit sexuel, la jeune femme peint le tableau ci-dessus, une véritable idylle. Un gentil boxeur est blotti con­fortablement dans un fauteuil à la lueur d'une lampe jaune d'or rayon­nant d'une lumière chaude, dans une atmosphère d'aise et de bien-être. On a de la peine à se figurer que la même personne qui a peint ce tableau eupho­rique puisse être également l'auteur des deux « autoportraits ». L'univers a retrouvé sa sérénité, tout est rentré à nouveau dans l 'ordre, les conflits sont résolus (déc. 86).

Ce qu'il y a de frappant dans ce cas si spectaculaire c'est qu'une jeune fille a fait autrefois des « dépressions endogènes », pour lesquelles il n'y a pas, du point de vue psychanalytique, de causes prodromiques. Elle est issue d'une famille bourgeoise « préservée », elle a passé son bac sans peine avec mention, est une étudiante douée.

Dans les mêmes circonstances elle n'aurait jamais fait de dépression si elle n'avait été gauchère... La psychanalyse n'est d'aucun secours dans les psychoses, tous les psychiatres le savent d'ailleurs très bien. Il nous faut bien plutôt acquérir une compréhension biologique. Les psychoses ne seront alors plus pour nous « une lettre close », une énigme.

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Les clichés ci-dessus de la jeune gauchère datent du mois d'avril 87. Elle avait fait quatre conflits sexuels, ou aussi partiellement des conflits de mar­quage sexuel. Le cliché de gauche, de la base du crâne, montre un œdème considérable du lobe temporal droit, correspondant à un organe de mar­quage de territoire, c'est-à-dire dans ce cas-ci à la vessie. A la suite de cha­que DHS de conflit sexuel, la patiente souffrit de spasmes vésicaux violents. L'artère communicante postérieure à droite est nettement refoulée au milieu et comprime le diencéphale. Après la solution de la série de conflits, la patiente avait eu constamment des maux de tête pendant un an, avec état subfébrile et une énorme fatigue.

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Le cliché en haut à droite et le cliché en bas montrent le prolongement de l'œdème en direction crâniale. Mais à y regarder de plus près on discerne ici une zone cicatricielle en position frontale du lobe temporal droit, en haut à droite une nette compression de la corne antérieure droite en prove­nance de droite (flèche).

C'est généralement dans cette région que nous trouvons l'aire corréla­tive (foyer de Hamer) des cancers bronchiques. La patiente se souvient effec­tivement que du mois d'avril au mois de mai 84, après la solution du premier conflit, elle fit une grosse fatigue et toussa beaucoup pendant 2 à 3 semai­nes, jusqu'à en perdre le souffle parfois. A l'époque elle se sentait affreu­sement lasse et pouvait à peine se remuer. Il se peut qu'elle ait fait de surcroît un épanchement péricardique à la suite d'un cancer du péricarde. On voit qu'il est bien plus facile de désigner les maladies cancéreuses d'après leurs conflits et leurs localisations cérébrales, où les symptômes correspondants voisinent, au lieu de les désigner d'après les organes, que l'on est obligé (jusqu'ici en tout cas) de réunir laborieusement.

Si cette patiente n'était pas gauchère, mais droitière, elle n'aurait évi­demment pas fait de cancer bronchique, ni de carcinose péricardique, mais tous les DHS auraient eu leur point d'impact dans le lobe temporal gauche du cerveau, comme le fait normalement un conflit sexuel, un cancer du col de l'utérus et un conflit de peur bleue avec cancer de la muqueuse laryn­gée, ainsi que le cancer de la vessie du côté droit ou un cancer du rectum (conflit de marquage du territoire).

Contrôle des scanners le 21.4.87. Sur le cliché de gauche, une coupe juste au-dessus de la base du crâne,

on voit bien que le lobe temporal droit est comprimé vers le milieu. Par

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comparaison avec le lobe temporal gauche il a aussi nettement plus d'œdème, comme l'indique la coloration foncée. Sur le cliché de droite (page précé­dente), la compression de la corne antérieure droite se voit bien par com­paraison avec la corne antérieure gauche du ventricule latéral. La pression provient d'un gros foyer de Hamer à processus expansif en position fronto-temporo-pariétale droite, que l'on discerne encore assez nettement, bien qu'il soit déjà en voie de guérison et ait donc dépassé depuis longtemps son apogée. Bien que sur le plan psychique ce processus expansif ait pour corrélatif le conflit sexuel avec ses récidives, le corrélatif sur le plan orga­nique est le cancer bronchique, que nous voyons sur le cliché suivant. (Conflit sexuel à l'hémisphère droit seulement chez les gauchères).

droit gauche

Sur le thorax ci-dessus, le radiologue n'a pas noté d'anomalie. Pour lui tout était normal.

A y regarder de plus près on discerne une striation au lobe inférieur du poumon droit. Bien que moins prononcé, le même phénomène s'observe aussi à gauche. Etant donné que depuis des semaines la patiente n'avait que des crachats matinaux, inexistants auparavant, il ne peut s'agir que de séquelles d'une affaire terminée. Et vu la chronologie des événements, seul un cancer bronchique peut entrer en ligne de compte. En l'absence de tout système, la médecine classique ne pourrait formuler un tel diagnostic qu'à titre présomptif. Au lieu de quoi, on ferait une bronchoscopie pour conforter le diagnostic présomptif ou l'exclure. Pour le patient qui a com-

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pris le système de la Loi d'airain du cancer, il n'y a pas de quoi s'inquiéter d'apprendre que l'on a fait un petit cancer bronchique, dont on s'est tiré heureusement à bon compte du fait qu'il a duré relativement peu de temps. Cette patiente en a ri et a fait remarquer que compte tenu des antécédents, on devait logiquement s'y attendre. J'avais d'ailleurs formulé ce « diagnostic présomptif » avant même que la radio du thorax ait été faite.

Ce que j ' a i dit à propos du cancer, à savoir que tout médecin aurait pu découvrir les relations de cause à effet du cancer s'il avait examiné un seul cas vraiment à fond — et j ' a i moi-même à battre ma coulpe pour les 20 premières années de mon activité médicale —, je le dis à propos des psycho­ses. Il est déjà stupéfiant que personne n'ait jamais été frappé par les modi­fications végétatives entre sympathicotonie et vagotonie qui caractérisent tout cas de cancer, lorsque le conflit est résolu. Et que l 'on n'ait jamais vraiment interrogé le patient lui-même, qu'on ne lui ait jamais demandé à quoi il pensait ou pense encore nuit et jour, au lieu de mesurer tous les patients à la même aune freudienne.

Si l'on demande à un psychiatre ce qu'est une dépression, il s'arrête court, craignant qu'on veuille le mener en bateau, un peu comme si l'on deman­dait à quelqu'un dans la rue ce que c'est qu'une auto. Mais après, il cafouille : en effet, après avoir cité le fléchissement du tonus neuro­psychique, la perte du dynamisme, l'obsession à coloration négative, dépres­sive, il ne va pas plus loin dans son énumération. Dès qu 'on lui demande d'expliquer clairement quelle différence il y a entre dépressions endogènes et dépressions réactives, il ne sait que répondre et se lance dans des expli­cations sur les « dépressions mixtes », ce qui est la bouteille à l'encre.

Si à l'avenir nous prenons la peine de contrôler rétrospectivement l'évo­lution des dépressions auxquelles nous sommes confrontés, nous constate­rons que non seulement leur déroulement était en tout point conforme à la Loi d'airain du cancer, mais aussi que ceux qui ont fait ensuite une nou­velle phase dépressive, en sortant de clinique, par exemple, à la maison ou au travail, ne pouvaient pas ne pas récidiver, du fait que sans le savoir ils avaient rouvert la cicatrice en faisant un nouveau conflit dans le sillage du premier.

Le cas précédent indique clairement et logiquement la cause et le dérou­lement d'une dépression en tant que maladie cancéreuse sous une constel­lation spéciale.

Lors de la dépression, le plan organique c'est-à-dire normalement le cancer coronaire ou le cancer péricardique, est passé inaperçu — pour ne pas par­ler du plan cérébral —, du fait que jusqu'ici ces maladies étaient désignées par les termes d'infarcus du myocarde ou d'angine de poitrine, ou encore d'« insuffisance cardiaque » et qu'on les prend toutes pour des maladies normales de la vieillesse.

Si l'on trouvait chez une patiente un cancer bronchique ou un cancer de la vessie, cela « n'avait rien à voir avec la dépression ».

Dans notre cas, cependant, il fallait savoir au préalable qu'en cas de conflit sexuel, une gauchère fait un foyer de Hamer en position péri-insulaire de

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l'hémisphère cérébral droit, et non pas à gauche, comme d'habitude. Mais les droitières ne font un tel foyer de Hamer qu'en cas de conflit de terri­toire, ce qui présuppose que la femme se trouve en constellation mascu­line, c'est-à-dire en état aménorrhéique ou postclimatérique. En effet, il n'y a normalement que les hommes à faire un conflit de territoire. Dans un cas de ce genre, à détermination purement biologique, ce serait une mau­vaise plaisanterie que de chercher des conflits au sens freudien.

C'est à dessein que j ' a i brossé un tableau aussi détaillé et circonstancié de ce cas de dépression. J'estime en effet qu'il convient de comprendre un cas bien à fond, pour en découvrir le principe. Après coup, il faut bien sûr se contrôler soi-même et tout bien vérifier, mais une fois que l'on a découvert le principe, on comprend bien plus facilement les cas suivants. Et d'autre part, ce cas-ci avait l'avantage qu'il n'y eût pas de médecins pour obscurcir l'évolution et brouiller les pistes en administrant à la patiente de quelconques tranquillisants. En raison de la durée relativement courte des conflits, à l'exception du petit dernier, ce cas présentait de plus l'avantage que les dépressions se soient succédé en ordre bien distinct et, ce qui est très important, que la teneur ait toujours été différente, le thème conflic­tuel restant le même.

La plupart des dépressions sont bien plus difficiles à ventiler, du fait jus­tement qu'il s'agit généralement du même thème conflictuel, qui refait sur­face à l'occasion de récidives. La plupart du temps, les récidives sont d'ailleurs plus longues et la phase pcl chevauche avec la prochaine phase d'activité conflictuelle, c'est-à-dire de « dépression tendue ». D'autre part, chez la plupart des patientes à dépression l'exploration s'avère souvent extrê­mement compliquée du fait qu'il s'agit le plus souvent de dépressions post-climatériques, involutives. Sans compter qu'elles sont généralement bour­rées de sédatifs dans de quelconques hôpitaux psychiatriques, si bien que l'on ne voit plus rien du tout. De toute manière, les scanners cérébraux sont vus d'un très mauvais œil dans ces maladies-là et les examens médi­caux corporels sont jugés « superflus ». Souvent, les proches manifestent très peu d'intérêt à coopérer, « si la mémé, déjà mise sous tutelle pour cause de maladie mentale, risquait de guérir ». Ça ne fait que compliquer les cho­ses. Et si l'on avait l'imprudence de parler de cancer, on s'entendrait répli­quer : « N'allez surtout pas effaroucher la mémé en lui parlant de cancer ! Il ne manquait plus que ça ! ».

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Conséquences d'une mise à la porte Patiente de 68 ans présentant un gros œdème à l'hémisphère droit en posi­tion temporo-pariétale, correspondant à un conflit de territoire résolu. Au plan organique, la patiente avait un cancer bronchique à droite, un cancer péricardique, avec tamponade, pendant la phase pcl, du sac séro-fibreux qui enveloppe le cœur, et un cancer de l'œsophage. Le DHS lui valut une grave dépression qui, pendant la phase active du conflit, fut une dépres­sion anxieuse et troublée, puis, durant la phase pcl, une authentique « vago-tonie détendue ». Le DHS était intervenu lorsqu'en même temps que son mari, chez les parents duquel elle se trouvait, elle fut soupçonnée à tort et mise à la porte en bonne et due forme par son beau-frère. Jusque-là, elle avait toujours pris un très grand plaisir à s'y rendre, tous les quinze jours. A l'époque, la patiente, profondément choquée, tremblait de tous ses membres et était incapable de prononcer un seul mot. Elle avait fait en même temps un conflit de dévalorisation de soi généralisée, avec œdé-matisation de la moelle des deux côtés, ainsi que, plus tard, un conflit de peur de la mort, avec conflit central, en apprenant le diagnostic médical. Enfin, l'œsophage fut comprimé par les ganglions lymphatiques du médias-tin, signe d'une profonde angoisse existentielle associée au sentiment de dévalorisation. Du fait de l 'œdème de guérison dans l'hémisphère droit, le ventricule latéral droit est presque totalement comprimé.

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Gros épanchement péricardique avec tamponade de la séreuse entourant le cœur chez la même patiente. Le cancer bronchique en est presque com­plètement caché. Les flèches à droite délimitent à peu près la frontière car­diaque, celles de gauche marquent le contour du sac séro-fibreux. C'est par milliers que des cas de ce genre meurent dans nos cliniques, et toujours sous le même diagnostic erroné : « insuffisance cardiaque », « dilatation des cavités du cœur », « défaillance cardiaque », etc. En réalité, des cli­chés tels que ceux-ci illustrent bien à quel point sont apparentés les carci­nomes de l'épithélium pavimenteux intrabronchique et de l'épithélium péricardique, dont les centres-relais dans la région péri-insulaire du cer­veau voisinent ou sont même imbriqués. Sur le plan conflictuel, il est diffi-cle d'établir une distinction bien nette. La tamponade péricardique est provoquée pendant la phase de guérison du conflit de territoire très inté­riorisé — perte du « nid » — par le second foyer de Hamer au cervelet, en position latérale droite.

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Conflit de territoire, dépression et conséquences de la castration consécutive chez la jeune femme

Patiente de 34 ans, avec processus expansif étendu en position péri-insulaire droite, exprimant une grave récidive de conflit de territoire à la suite d'une castration effectuée pour cause de cancer du sein.

Pendant les phases d'activité conflictuelle la patiente avait souffert de dépressions, après la castration elle ne souffre pas de dépression, mais ris­que à présent de faire un infarctus aigu de la paroi antérieure (scanner céré­bral droit).

Situation consécutive à un cancer du sein en janvier 83 avec ablation du sein droit : nous voyons d'une part un foyer de Hamer en position latérale à l'hémisphère cérébelleux droit, qui est typique après la solution du con­flit de territoire, et d'autre part une vieille cicatrice du foyer de Hamer en position latérale à l'hémisphère cérébelleux gauche correspondant au can­cer du sein droit (scanner cérébral gauche).

(Etude sur l'infarctus à l'université de Vienne, conférence du 6.12.84). Dès ayant sa maladie, la patiente avait le type plutôt masculin. Il est un phénomène que son cas illustre particulièrement bien : citoyenne améri­caine habitant l'Autriche, elle avait un conflit père-fille (conflit humain d'ordre général), qui avait donné lieu au cancer du sein droit. D'autre part, ayant divorcé de son mari, elle fit un second DHS lors du partage de la fortune et en luttant pour son indépendance. Cela lui valut une grave dépres­sion en raison de l'équilibre entre les hormones masculines et féminines (pat hormonal). La patiente perdit la première bataille du fait que sa dépres­sion l'obligea à être hospitalisée dans une clinique psychiatrique. Mais lorsqu'on découvrit et opéra le cancer du sein et que l'on eut ensuite la folie de procéder à une castration, suivie d'une récidive de conflit de terri­toire, les hormones sexuelles n'étaient plus en équilibre, mais la balance penchait nettement du côté masculin. A présent, n'étant plus gênée par aucune dépression, elle pouvait gagner la guerre et résoudre le conflit de territoire. La patiente eut la chance d'échapper à un infarctus dramatique.

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Conflit de territoire à propos de la construction d'une maison avec dépression chez une patiente postclimatérique de 59 ans

Ce cliché présente un foyer de Hamer entouré d'un énorme oedème périfocal du cervelet droit, qui s'étend presque jusqu'au milieu. La réaction simultanée de la région cérébelleuse homolatérale, obligatoire lors d'un conflit de terri­toire, met en évidence l'importance de la composante territoriale du nid. En fait, le tronc cérébral (pont) présente trois œdèmes, que l'on peut bien délimi­ter : un gros œdème à droite, correspondant à la maladie du foie (conflit de contrariété territoriale), et 2 autres en position centrale droite et gauche cor­respondant à des conflits de peur. De par ce « phénomène de prise en tenail­les », l'aqueduc de Sylvius, qui fait communiquer le troisième et le quatrième ventricule, est complètement comprimé. Le conflit avait duré plus d'un an.

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Même patiente que sur le dernier cliché. On voit que la tuméfaction du lobe temporal droit traverse plusieurs couches. Elle est subaiguë.

La patiente avait encore d'autres antécédents : pendant la phase de gué-rison après la solution du conflit de territoire, elle eut un accident de voi­ture frontal. Tous les passagers en furent quittes pour la peur. Cette patiente ne s'en tira pas avec cette seule peur. Elle rêvait toutes les nuits de l'acci­dent, revoyait chaque fois l 'auto lui foncer dessus et refaisait toutes les nuits un conflit de peur de mourir. La peur finit par s'estomper. Elle fit alors une légère crise d'épilepsie et fut hospitalisée au CHU de Graz. Comme il apparaît sur le cliché suivant, on constata une « tumeur cérébrale » et on voulut l'opérer sur-le-champ. On lui dit que ce n'était rien du tout, la tumeur n'était pas plus grosse qu'un petit pois. La patiente me demanda conseil.

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Les clichés ci-dessus montrent la silhouette du cœur à gauche et au milieu avant la solution et à droite après la solution du conflit de territoire. La striation à droite à côté de l'ombre cardiaque indique que, selon toute vrai­semblance, la patiente avait un cancer bronchique en sus du cancer péri-cardique. Sur le cliché de droite on voit bien la prodigieuse tamponade péricardique, mais aussi les quelques taches rondes au poumon, qui sont également visibles sur le cliché du milieu (conflit de peur de la mort lors de l'accident). Au vu de ces clichés on diagnostiquait autrefois une insuffi­sance cardiaque aiguë, ce qui était étiologiquement faux.

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Même patiente que sur les 3 derniers clichés.

Je lui conseillai de ne rien faire. En effet, elle ne rêvait déjà plus de l'acci­dent, j 'étais sûr que le conflit de peur de la mort était en solution. Elle fit bien de suivre mon conseil : en effet, lors d'un contrôle, la « tumeur cérébrale » avait soudain viré du blanc au noir, elle était en solution. Les médecins de Graz pris de doutes conseillèrent eux-mêmes de voir venir. Par bonheur, personne ne s'était jamais intéressé à une radio des poumons. Si bien que les taches rondes au poumon passèrent inaperçues, jusqu'à leur disparition spontanée. On ne peut pas s'imaginer tout ce qui aurait pu se passer si la femme, sans se douter de rien, avait consenti à l'opération. Ce qui est intéressant dans ce cas-ci c'est que cette patiente ménopausée depuis longtemps, se trouvait néanmoins en état de « pat hormonal », et par con­séquent en dépression, à la différence du cas précédent, où, après castra­tion, il n'y avait plus de dépression du fait que la réaction était alors nettement masculine.

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Conflit de territoire chez une patiente aménorrhéique de type masculin

La patiente de 26 ans, dont le scanner cérébral ci-dessus date de mars 86, est censée avoir une sclérose en plaques, du fait qu'elle a eu une très légère paralysie du pied droit. En 1982, elle a été atteinte temporairement d'une paralysie partielle des deux jambes. En outre, elle souffre de dépressions depuis 1979.

Cette étudiante, de type plutôt masculin, dont les règles étaient encore irrégulières en 1979, et qui est devenue aménorrhéique depuis, avait écon-duit en 1979 un ami softie, qui voulait coucher avec elle, et fait du même coup un conflit de territoire. A cette occasion elle avait tremblé de tous ses membres. Après quoi, elle avait fait des mois durant des dépressions, de l'angine de poitrine et, deux mois après le DHS, un zona du côté gau­che, à la hauteur du Th 7. La dépression dura au total 6 mois, dont elle passa les 3 derniers dans une clinique psychiatrique.

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Le fait que sa grand-mère soit morte un an après le DHS et que son grand-père se soit ensuite suicidé, fut pour elle un coup très dur, parce qu'elle aimait beaucoup ses grands-parents, mais ce ne fut pas un DHS (nov. 79).

Fin 81 elle fut déflorée contre son gré par un jeune homme. De nou­veau, elle trembla de tous ses membres et cette fois ce fut un DHS sexuel (féminin) avec cancer du col de l'utérus, dont elle souffrit terriblement pen­dant 3 à 4 mois. Une conflictolyse intervint lorsqu'elle noua une relation lesbienne avec une autre fille.

En juillet 82 elle eut de nouveau un ami libanais très sensible, qui voulut l'embrasser. Elle refusa. Mais son amie lesbienne lui ayant écrit qu'elle l'avait embrassé, elle l'embrassa à son tour. Fin juillet 82, une violente querelle (DHS) l'opposa à ses parents (conflit de territoire et conflit central), qui voulaient faire expulser le Libanais. La patiente (c'était comme son enfant) se battit pour lui comme une lionne. Elle eut dès lors les mains glacées, perdit l'appétit, fit une angine de poitrine et une dépression, ainsi qu'à la suite du conflit central une paralysie partielle des deux jambes, puis, par la suite, du pied droit seulement. La patiente était paniquée à la pensée de perdre son ami. Neuf mois après, en avril 86, la situation était encore inchangée : au scanner cérébral de la page précédente : vieille cicatrice, encore entourée d'œdème, en position péri-insulaire de l'hémisphère gau­che, conflit de territoire non résolu, avec foyer de Hamer au lobe tempo­ral droit et conflit central non résolu. Tous ensemble nous sommes parvenus à faire changer d'avis les parents et à trouver une solution.

Je n'ai malheureusement pas de scanner cérébral de la phase de solution, qui s'est étendue sur six mois et a causé une gêne considérable sous forme de tuméfaction cérébrale. Depuis, la patiente se porte bien. Elle n 'a plus aucune gêne.

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Sur les deux coupes de scanner cérébral au niveau du cortex (à droite) et un peu plus bas (à gauche), on voit nettement le conflit central, dont le point d'impact se trouve à hauteur de la circonvolution précentrale. Sur les deux clichés on ne discerne qu'une légère amorce de solution : les anneaux intérieurs commencent à se remplir d'œdème. Ce qui coïncide exactement avec les dires de la patiente, dont la paralysie des jambes a régressé jusqu'à une légère paralysie du pied droit. En revanche, il y a solution complète d'une dévalorisation étendue en phase pcl, que l'on reconnaît à la colora­tion foncée de la moelle (surtout sur le scanner cérébral de gauche). Il n 'a pas été fait de radios correspondantes de la colonne vertébrale.

Outre le conflit central et le conflit de dévalorisation de soi, la patiente a fait aussi un conflit sexuel féminin (nov. 81 au début de mars 82) et en raison de la prédominance chez elle d'hormones masculines, elle a fait plu­sieurs conflits de territoire. A chacun de ces conflits de territoire elle a fait une dépression. Lors du conflit sexuel féminin elle a fait un cancer du col de l'utérus, peut-être même un cancer féminin de marquage de territoire (vessie et rectum), qui n 'a toutefois pas été remarqué. En revanche, les cri­ses d'angine de poitrine ne pouvaient passer inaperçues comme signes d'un processus de cancer coronaire. Mais du fait que cette jeune femme avait malgré tout suffisamment d'hormones féminines, l'infarctus du myocarde, qui normalement est très grave après 9 mois de conflit, s'est déroulé sous une forme abortive et elle a pu s'en tirer à bon compte (avec thérapie à la cortisone).

Jusqu'en juillet 82, la patiente n'a jamais été psychotique au sens de schi­zophrénie, du fait que les conflits controlatéraux ont eu lieu successive­ment et non simultanément. Toutefois, en raison du double DHS fin juillet 82 (conflit central avec conflit de territoire simultané), la patiente s'est trou­vée subitement en « constellation schizophrénique » et en dépression. En effet, les conditions de la constellation schizophrénique étaient réunies : du fait du conflit central, les deux hémisphères cérébraux n'oscillaient plus à leur propre rythme, et en outre, à cause du conflit de territoire, l'hémis­phère droit avait de surcroît une oscillation différente de celle de l'hémis­phère gauche. Parallèlement à cette « constellation schizophrénique », la patiente se trouvait aussi en état de « pat hormonal » et fit par conséquent sa dépression.

La combinaison de ces deux constellations n'est certes pas très fréquente, mais, bien que passant naturellement inaperçue, elle se produit plus sou­vent que l'on pourrait peut-être se l'imaginer.

J'ai vu cette patiente dans cette double phase d'activité conflictuelle : elle faisait penser à du verre sur le point de voler en éclats, glacée, taci­turne, méfiante au maximum et en dépression tendue. Avec ça agressive, constamment sur le qui-vive, comme un animal blessé. Aucun sourire ne déridait son visage. Elle restait assise, l'air buté, comme si elle devait être exécutée dans l'heure qui suit : une combinaison classique de « constella­tion schizophrénique ».

En apercevant aujourd'hui cette charmante jeune femme, à présent déten-

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due et souriante — mais toujours le « chef » —, vous croiriez qu'il s'agit de deux personnes entièrement différentes.

Sur le cliché ci-dessus on discerne à droite le centre du conflit de territoire environné d'un ourlet sombre, c'est-à-dire d'un œdème perifocal, signe de solution. Au centre, en-dessous, le conflit central est bien reconnaissable à sa forme de cible.

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La schizophrénie ou plutôt : la « constellation schizophrénique » Tandis que les dépressions naissent d'un « pat hormonal », ou plus exac­tement surviennent lorsque la réaction masculine ne prévaut que très légè­rement, juste de quoi faire démarrer l'aire péri-insulaire droite, pour qu'il puisse y avoir un « conflit de territoire », la schizophrénie, elle, est quel­que chose de tout différent : il ne s'agit pas ici de « pat hormonal », mais de « pat hémisphérique », c'est-à-dire d'équilibre entre les deux hémisphères cérébraux, impliquant la présence simultanée d'au moins deux conflits actifs, dont les foyers de Hamer sont localisés dans les différents hémisphères : la cadence hémisphérique des oscillations est absolument incontrôlable, l'individu est « désaxé ». La schizophrénie ne se prépare pas de longue date, elle ne met pas longtemps à s'instaurer, elle surgit en l'espace d'une seconde à l'occasion du 2e DHS. Il faut donc qu'il y ait déjà un conflit actif avec DHS préalable, localisé dans l'hémisphère A par un foyer de Hamer, et que vienne s'y ajouter un second DHS, dont le foyer de Hamer est localisé dans l'hémisphère B. Apparemment, le cerveau peut tolérer pour quelque temps un conflit. A vrai dire, il y a déjà là une sorte de psychose, un état obsessionnel. En effet, le patient est obsédé jour et nuit par son problème conflictuel. Pendant la journée, il n'arrive pas à rassembler ses idées, parce que son conflit lui « trotte dans la tête », et pendant la nuit il en rêve. Le patient qui ne doit venir à bout que d'un seul conflit à DHS, arrive encore à maintenir le cap, de manière à ce que son entourage ne se rende compte que peu ou prou de son conflit. Mais qu'un patient ait à venir à bout de deux conflits à DHS simultanément, il lui arrive, sans même bien s'en ren­dre compte, d'être « lui-même en conflit avec l'assimilation de ses deux conflits ».

C'est trop demander au patient ! Il ne peut pas tourner simultanément et inlassablement autour de deux thèmes conflictuels. On tient le coup pen­dant un bout de temps, puis il vient un moment où le patient perd les péda­les et s'écroule. Il fait alors quelque chose qu'il ne ferait pas à « l'état normal ». Néanmoins, la schizophrénie n'est pas davantage une maladie autonome que ne l'est la dépression. C'est bien plutôt une malencontreuse constellation passagère de deux maladies cancéreuses en phase conflictuelle active dans des hémisphères cérébraux différents. La thérapie est aussi simple que stupéfiante : pour tirer tout d'abord le patient de sa « dissociation » (du grec skhizein, fendre, et phrên, pensée) il suffit en principe de résou­dre un conflit. Mais aucun thérapeuthe raisonnable ne s'en tiendra là, car le patient risque bien trop de faire une récidive, qu'il se produise une cons­tellation semblable génératrice d'une nouvelle poussée, sans parler de la maladie cancéreuse corrélative sur le plan organique. Nous pouvons dire aussi que la schizophrénie est un « double cancer » en activité simultanée, à cette différence près que dans cette constellation les symptômes psychi-

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ques sont plus frappants et plus dramatiques que les symptômes organi­ques. Ce que l'on appelle schizophrénie est pratiquement une « réaction de détresse de l'organisme », lorsqu'il ne voit aucune possibilité d'assimi­ler les conflits. L'organisme du patient se catapulte pour ainsi dire lui-même hors du conflit, l'ordinateur qu'est notre cerveau se bloque ! Comment se fait-il alors que mes anciens collègues de la médecine classi­que ne trouvent guère de double cancer organique chez chaque patient schi-zophrénique ? C'est exact, mais il s'agit là d'une chose à part. Je ne prétends pas non plus que les représentants de la médecine organique découvrent même la majorité des cancers organiques, dont la conflictolyse ne se fait pas attendre plus longtemps que 6 à 8 semaines. Et la durée de la plupart des poussées schizophréniques est sensiblement inférieure. Mais à ces can­cers organiques qui, de toute manière, passent inaperçus viennent s'ajou­ter les innombrables cancers coronaires et cancers péricardiques lors d'un conflit de territoire, les ostéolyses osseuses lors de conflits de dévalorisa­tion de soi et les multiples variétés de peur (peur dans la nuque, peur du cancer, etc.) jusqu'au conflit central assorti de paralysie de courte ou de longue durée des extrémités, sans compter les conflits de la région temporo-pariétale de l'hémisphère gauche, lorsqu'ils ont pour corrélatif organique des maladies du cœur droit. Il n'y a plus d'« esquive » possible, nous avons toujours la preuve au scanner cérébral. Et en principe il n'est pas difficile de trouver le corrélatif organique du cancer lorsque l'on dispose d'un scanner cérébral.

Il est notoire que l'on peut provoquer des psychoses par intoxication au moyen de drogues : il en va de même pour la période de désintoxication et d'éventuels délires de désintoxication, ou phases délirantes de désintoxi­cation. En particulier, le délire de désintoxication peut susciter un nouveau DHS, le cerveau sortant pour ainsi dire de son rythme 2 fois de suite : d'une part l'ensemble du cerveau du fait de la désintoxication, et d'autre part une aire déterminée d'un hémisphère cérébral sous l'effet d'un nouveau DHS. C'est ainsi que l'on peut engendrer ainsi un tableau de type schizo-phrénique, comme si le patient avait un foyer de Hamer dans chacun des hémisphères cérébraux.

Du fait que ce chapitre intéresse tout particulièrement les psychiatres et les psychologues, je voudrais présenter ici 24 cas différents de schizophré­nie qui permettront de bien mettre en évidence le principe. Pour les uns je dispose de beaucoup de données, pour d'autres j ' en ai moins. En tout cas j ' a i un ou plusieurs scanners cérébraux pour chaque cas. Pour être plus précis, nous ne devrions pas parler de schizophrénie, mais de « constella­tion schizophrénique », ou plus simplement de « pat hémisphérique ».

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CAS : Schizophrénie à « poussées »

Le cas suivant est exemplaire pour les raisons que voici : il s'agit d'un indi­vidu fort intelligent de 32 ans, qui est redevenu complètement normal et a pris du recul par rapport à sa maladie. Il a d'autre part bien compris le système de la Loi d'airain du cancer. De lui nous n'avons pas seulement un scanner cérébral, un thorax et une peinture à l'huile, avant et pendant une constellation schizophrénique, mais nous avons aussi une toile de son « partenaire ». Ce cas est particulièrement clair du fait que l'un des con­flits (péri-insulaire gauche) est constamment « en balance », tandis que les autres conflits de territoire (péri-insulaires droits) changent. Et chaque fois qu'au « conflit sexuel féminin homophile » actif et en balance vient s'ajouter un nouveau conflit de territoire actif, il fait une nouvelle poussée de schi­zophrénie. Et chaque fois qu'il a résolu l'un des deux conflits actifs, la schi­zophrénie s'arrête, bien que le conflit en balance demeure en suspens. Nous ne sommes parvenus à résoudre celui-ci que par une rencontre-récapitulation, psychiquement assez dramatique pour le patient, avec son ancien parte­naire et bien-aimé platonique.

Et le fait que le conflit sexuel féminin fût vraiment en balance jusque-là, est non seulement ressenti psychiquement par le patient (« je n'ai toujours pas su le surmonter, ça continue toujours à me donner du fil à retordre »), mais a été vérifié par une série de symptômes : le patient est entré dans une phase de guérison pcl tout à fait normale, avec tous les signes de la vagotonie, le scanner cérébral s'œdématise à présent en position péri-insulaire gauche et droite, le patient se sent las, comme libéré (« J 'ai définitivement réglé l'affaire, elle ne m'opprime plus »). Il y a des années qu'il ne s'était pas senti aussi fatigué. Un scanner de contrôle a été effectué le 14.5., 6 semaines après le premier, qui avait été fait pendant la phase active du conflit. A présent, tous les conflits sont en voie de guérison, avec cedéma-tisation. Quelques conflits supplémentaires n'ont pu être décelés après coup que parce qu'ils se trouvent eux aussi en solution dans le cadre d'une « solu­tion générale ». A ceux qui demanderaient si le patient est maintenant tout à fait guéri, je répondrais par un « oui » sans restriction. Naturellement, il pourrait faire un nouveau DHS avec un conflit durable, comme nous pouvons tous en faire. Mais pour que soient réunies les conditions d'une schizophrénie, il faudrait qu'il fasse deux conflits dans une constellation cérébrale bien déterminée, et que ces deux conflits soient actifs en même temps. Et c'est improbable. La santé c'est l'improbabilité de la maladie. Personne n'est à l'abri de la maladie.

Ce qu'il y a d'intéressant aussi dans le cas suivant c'est que le partenaire soit atteint lui aussi d'un polype au rectum, c'est-à-dire soit aux prises avec

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un conflit anal, répugnant, qui lui a valu trois ans et demi de traitement psychothérapeutique. Il est évident que chez lui aussi ce conflit est resté « en balance ». Nous savons que le DHS a eu son point d'impact au tronc cérébral (pont). Bien que dans ces relations platoniques-homophiles le patient se soit conçu comme le « partenaire féminin », cela ne signifie pas auto­matiquement que l'autre partenaire se figure dans le rôle masculin. Nous savons que même dans le cadre d'une relation de « couple », ce rôle peut alterner. D'ailleurs, la sensibilité subjective des partenaires en ce qui con­cerne leurs rôles réciproques n'est pas du tout identique.

La même constellation schizophrénique aurait aussi bien pu se produire si à chaque fois le même conflit de territoire avec foyer de Hamer au lobe temporal droit, était redevenu actif par une récidive à DHS. Mais le dérou­lement est bien plus facile à saisir lorsqu'à chaque fois il se produit un nou­veau conflit.

Ce que l'on appelle « poussées » schizophréniques n'est autre que la répé­tition malencontreuse de telles constellations. Quand on découvre, à l'écoute des patients, à quel point ces situations sont pénibles, et surtout combien ces patients, une fois guéris, souffrent de rester à tout jamais marqués de cette « tare », on souhaite ardemment qu'intervienne le plus rapidement possible une révision générale de tous les hôpitaux psychiatriques et mai­sons d'aliénés : il y a déjà longtemps que les Italiens l'ont compris en ouvrant les portes de ces établissements.

Il est important de bien noter que tout cancéreux dont le conflit est actif, risque, au prochain DHS, de faire une schizophrénie. Certes, ceci ne vaut à proprement parler que pour les conflits affectant le cerveau et le cerve­let, mais cela suffit déjà. Et un patient atteint d'un cancer peut à tout moment entrer en délire s'il fait un second DHS assorti d'un conflit central supplé­mentaire à DHS. Cela va bien plus vite qu'on ne pense et il n'y a pas de quoi surprendre quand on connaît la brutalité des diagnostics jetés à la face du patient par notre médecine dite classique.

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Avènement et disparition de l'homme dans l'univers

Le patient a peint le tableau ci-dessus en 1974/75, soit 5 ans avant sa psychose. Mais il y manquait les points multicolores. Il les a rajoutés en 1985 lors de sa dernière poussée psychotique. Il a repeint aussi l'intérieur des mondes qui montraient l'homme à la fin de sa vie, c'est-à-dire les vieillards, et finale­ment le squelette qui, au tiers inférieur du tableau, à gauche, est « tombé dans l'univers », à la suite de quoi les autres mondes ne présentaient plus qu'un « creux » (le corps astral), qui finit par se perdre dans la nébuleuse spirale. Les tout petits points représentaient initialement des astres.

La première phase de création du tableau est presque entièrement ration­nelle, c'est un message pictural bien compréhensible. La modification à laquelle le peintre a procédé lors de la dernière poussée psychotique, est patho-gnomonique, c'est-à-dire qu'elle caractérise spécifiquement l'émotivité, l'état d'âme et l'intention pendant sa maladie. Le tableau lui paraît à présent trop froid, trop désespérant et trop rationnel. Il a plongé le tableau presque com­plètement noir dans une mer florissante de points, ou plus exactement de touches de couleurs riantes. C'est ce qu'il dit maintenant, après-coup. Mais en réalité, il avait détruit le tableau, à l'époque, dans une constellation schi-zophrénique.

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Douleurs du souvenir

Il a passé une couche de peinture sur le squelette, parce qu'il ne pouvait pas supporter le désespoir, la situation désespérée qui s'y exprimait, et il ne laissa plus le squelette tomber dans l'univers. Né en 1950, ce patient, qui avait fait des études d'informatique, était d'orientation rationnelle et logique, mais en même temps sensible et se laissant facilement décontenancer, a eu toute une série de petites amies, mais aussi, avant la première psychose, trois liaisons homo-érotiques, où il était à chaque fois le partenaire fémi­nin (bisexuel). Depuis la première psychose, il trouve les relations homo-érotiques répugnantes. A vrai dire, le patient a « déraillé » pendant six semai­nes après le DHS d'un conflit de territoire qui était encore actif (et lui valut un cancer bronchique), il fit un conflit sexuel féminin (platonique), c'est-à-dire un conflit de frustration sexuelle. Le patient : « Oui, je sais à pré­sent que c'était pour moi un conflit féminin de frustration sexuelle, un conflit homo-érotique platonique de "ne pas être possédé". Ce conflit demeura 7 ans « en suspens ». Mais chaque fois qu'il se doublait d'un nouveau conflit de territoire, il se produisait immanquablement une constellation psycho­tique, le « double asynchronisme hémisphérique ». Et il y avait alors tou­jours une nouvelle poussée de schizophrénie, pour laquelle il risque maintenant d'être mis en invalidité. Lorsque nous avons tenté au cours d'un entretien tardif d'éliminer définitivement ce vieux conflit, son ancien « ami » et chef idolâtré platoniquement lui peignit la toile ci-dessus la veille de l'entre­tien. Titre du tableau : « Douleurs du souvenir ». Tout commentaire serait superflu. En voyant ce tableau évocateur, le patient reprit subitement cons-

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cience de la situation d'antan dans sa potentialité conflictuelle. L'ex-« ami » et chef fut très déçu de ce que le patient récusait le tableau et ne voulait pas l'avoir. Il avait changé de cap en prenant un autre bateau. Je me suis fait donner ce tableau parce qu'il complète admirablement ce cas excep­tionnellement typique. Notons en marge que le peintre du tableau a fait le conflit complémentaire. Entre 1980 et 1983 il suivit pendant trois ans un traitement psychothérapeutique et, quelques mois après ce conflit il fut opéré de polypes rectaux (cancer du rectum). Le polype rectal est un adéno-carcinome et relève du sigmoïde, et par conséquent du tronc cérébral, où est localisé le foyer de Hamer responsable du sigmoïde.

Dates des conflits :

1. DHS - Conflit de territoire. Juin 80. En rentrant de vacances apprend que son collègue est chargé de diriger le projet élaboré par le patient.

2. Conflit sexuel féminin homo-érotique avec conflit central, sept. 80. Son chef, pour qui il éprouve une passion homo-érotique (platonique) — le patient se conçoit comme l'élément féminin dans cette liaison plato­nique — se rend coupable de « trahison » ! Le conflit n° 1 (hémisphère droit) et le conflit n° 2 (hémisphère gauche), tous les deux en phase active donnent une constellation schizophrénique : c'est la première poussée psychiatrique, hospitalisation en clinique psychiatrique. Conflictolyse du conflit de territoire par compromis avec la firme. A la suite de quoi le patient redevient normal, c'est-à-dire qu'avec un seul conflit on ne se fait pas remarquer. A cette époque, ou plus exactement depuis cette époque, le conflit sexuel féminin de l'hémisphère gauche est « en suspens » en activité réduite.

3. Deuxième conflit de territoire à la suite de la perte de l'emploi (1982) et de ce fait retour à la constellation schizophrénique, puisqu'à présent il y a de nouveau un conflit actif par hémisphère cérébral. Clinique psychiatrique, conflictolyse du fait de l'hospitalisation. Le patient est « hors circuit ».

4. Troisième conflit de territoire, déc. 84, de nouveau constellation schi­zophrénique comme les fois précédentes, de nouveau la perte de l'emploi. Derechef hospitalisation en clinique psychiatrique, conflictolyse par suite des circonstances. Le patient nous a décrit avec précision comment les choses se sont passées lors de cette nouvelle poussée de constellation schi­zophrénique : Il venait d'être licencié et avait garé sa voiture sur la bande centrale d'une allée, où les voitures étaient garées face à face, capot contre capot. Lors­que le patient monta dans sa voiture il vit qu'une voiture immatriculée à Munich, s'était garée devant la sienne. Du fait que son chef était ori­ginaire de Munich et parlait avec l'accent munichois, la voiture lui rap­pela son chef, qui l'avait justement licencié la veille. Ce fut plus fort que lui : il mit en marche sa voiture et poussa lente­ment, mais sans discontinuer l'auto qui, freins serrés, stationnait devant

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la sienne, et la fit reculer jusque dans la rue en face. Ce qu'il faisait était naturellement complètement « fou ». Les gens le regardèrent faire pen­dant un moment, puis ils téléphonèrent à la police. Arrivée sur les lieux, celle-ci lui demanda ce que cela signifiait. Il ne put fournir aucune expli­cation plausible. Lorsque la police apprit qu'il avait déjà séjourné en éta­blissement psychiatrique, elle fit preuve d'indulgence et le réexpédia par retour du courrier à l'asile. C'est de cet épisode que date l'affaire du per­mis de conduire, dont il sera question plus loin. A propos de cette action du patient, nous ne pouvons parler que d'une motivation associative, mais pas d'une association raisonnable. Le patient n'avait pas seulement « déplacé » l'auto qui lui rappelait son chef, mais il l'avait déplacée parce qu'il était lui-même « dérangé ».

5. Quatrième conflit de territoire, de nouveau constellation schizophréni-que en décembre 85, de nouveau clinique psychiatrique. Cette fois, le con­flit demeure « en suspens », il s'atténue bien, mais n'est résolu que dans le cadre de la solution générale.

6. Conflit de peur-dans-la-nuque au printemps 86. Les pouvoirs publics vou­laient lui retirer son permis de conduire.

7. Cinquième conflit de territoire (le patient s'arrêta de nouveau de travail­ler dès le lendemain de son retour à son emploi) et conflit de peur fron­tale (convocation au bureau de l'assistance sociale). Le patient avait fait un nouveau conflit de territoire, bien que l'autre fût encore « en suspens ».

Thorax avec séquelles à la suite d'un cancer bronchique (« striation accentuée »)

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Tout statut psychiatrique implique une étude précise des conditions cérébrales — foyers de Hamer —, ainsi qu'un examen minutieux des organes, tout au moins de ceux qui relèvent des foyers de Hamer. Dans le cas présent, j ' a i pu, en me fondant uniquement sur les antécédents, dire au patient ce que je présumais trouver, avant même d'effectuer les examens. La radio pulmo­naire à la page précédente présente, à droite et à gauche du cœur, des hiles et des stries aux dessins bien accentués, s'étendant dans les deux lobes infé­rieurs. On peut en conclure qu'il s'est agi là d'un cancer bronchique abor-tif. Le patient a eu plusieurs phases de toux prolongées. Il n 'a jamais été fait de radios. Sur les coupes de scanner cérébral de la rangée supérieure nous pouvons voir en position fronto-pariétale droite une inégalité par rap­port à l'hémisphère gauche. La corne antérieure droite du ventricule laté­rale est modifiée. Sur le cliché de droite de la rangée supérieure nous voyons à la coloration foncée que pratiquement toute la moelle est œdématisée, signe que le patient est actuellement en train de se revaloriser à ses propres yeux. Sur le cliché de gauche de la rangée inférieure, la flèche de droite indique en position péri-insulaire droite un vieux foyer de Hamer correspondant aux conflits de territoire (et cancer bronchique), et la flèche de gauche en position péri-insulaire gauche un foyer de Hamer modérément œdématisé, qui compri­me légèrement en direction médiane l'aile gauche de la citerne ambiante : ce foyer correspond au conflit sexuel féminin (platonique) « en suspens ». Nous n'avons pas encore trouvé quel est dans ce cas le corrélatif organique du con­flit sexuel féminin chez l'homme (cancer de la vésicule séminale ?). Depuis que le patient a découvert le système de sa maladie, il est extrêmement heureux et rassuré.

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Les clichés de contrôle (14 mai 87) révèlent à l'œil quelque peu exercé la solution du processus péri-insulaire gauche. Sur le cliché à droite de la rangée supérieure on distingue bien la structure du conflit central. Ce conflit péri-insulaire gauche était en suspens et avait le caractère d'un conflit central. Mais il y a encore plusieurs autres choses : 1. Le cancer intra-bronchique correspondant à un conflit de territoire est

en pleine solution. En effet, le patient précise que le dernier conflit de territoire (déc. 85) avait été entre-temps à moitié résolu à partir de la fin-mars pendant 3-4 mois, du fait que son entreprise lui avait versé 10 000 marks d'indemnités. La constellation schizophrénique était camouflée à l'époque par des antipsychotiques (tesoprel), mais demeu­rait latente.

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Cliché de gauche : 1.4.87 la flèche supérieure indique un conflit de peur, qui n'est pas encore en solution. Cliché de droite : 23.6.87 ce conflit de peur est en pleine solution : les peti­tes flèches en ourlet marquent l'œdème perifocal. Cliché en bas : 23.6.87 : les deux flèches visent les foyers de Hamer en solu­tion en position péri-insulaire à gauche et à droite.

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2. En position frontale nous voyons de part et d'autre deux conflits de peur en solution {cliché de gauche, rangée inférieure de la page précédente). Le DHS datait de février 87 et le conflit n'avait duré que 6 semaines. Le patient avait été convoqué au bureau de l'assistante sociale en vue de le mettre en invalidité. L'angoisse profonde qui s'ensuivit se dissipa lors de la « solution générale » de tous ses conflits. Le patient avait heu­reusement passé sous silence les ganglions discrets qui, des deux côtés du cou, traduisaient la peur du cancer ! (janvier - mars 1987)

3. Sur le même cliché, la flèche en bas à droite signale un conflit de peur dans la nuque, qui semble être également en solution. Le DHS datait de février 85. A l'époque, il était menacé de perdre son permis de con­duire, qu'il fut condamné à faire renouveler tous les trois mois.

Ce cas est particulièrement impressionnant, et je le publie avec l'autorisa­tion expresse du patient, car c'est un cas passe-partout, ou qui pourrait l'être. Des combinaisons et constellations de ce genre existent en effet par centaines de milliers. Heureusement, la plupart des patients s'en tirent à bon compte — « il peut arriver à tout le monde de perdre momentanément les pédales... ou la boule » —, mais parfois ce genre de conflit sexuel fémi­nin, très dangereux en constellation homo-érotique, peut demeurer en balance, ou « en suspens ». Le patient ressemble alors à un obus dont le détonateur n 'a pas fonctionné et qui peut éclater à la première occasion, c'est-à-dire qu'il est constamment sous la menace d'une constellation schi-zophrénique. A notre époque, où l'androgynie est presque à la mode, le risque de se retrouver en constellation schizophrénique est bien plus cou­rant qu'on ne le pense.

Il est probable qu'il n'existe pas seulement une alternative bien tranchée, ce n'est pas seulement l'un ou l'autre, de deux choses l'une, mais dans les réactions humaines on retrouve toutes les gradations et nuances. Autre source de danger : j ' a i toujours remarqué que des patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus provoqué par un conflit sexuel (féminin) à DHS, deve­naient immédiatement aménorrhéiques. De toute évidence la production hormonale, l'ovulation, est commandée par ce centre-relais péri-insulaire de l'hémisphère gauche. Il se pourrait qu'il en soit de même, analogique­ment, chez les hommes, au centre-relais péri-insulaire de l'hémisphère droit. Ce n'est pas aussi facile à observer que la menstruation chez les femmes. Dans le cas qui nous occupe à présent, il se peut fort bien que le conflit de territoire que le patient avait fait au préalable, ait pour ainsi dire « freiné sa virilité » en le rendant d'autant plus vulnérable à un conflit sexuel fémi­nin de nature homo-érotique.

Ce cas nous montre aussi ce qu'il faut penser des « poussées schizophré-niques » dont parlent nos manuels de médecine : c'était une description purement symptomatique et totalement erronée. Comme dans notre cas, il y avait toujours des « poussées » lorsqu'un de ces conflits étant en balance, un autre venait faire la paire dans l'hémisphère cérébral opposé. C'est par­faitement logique, non ?

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A l'avenir, il nous faudra faire très attention à toutes ces combinaisons, altérations et constellations.

Nota bene : la schizophrénie n'existe pas en tant qu'élément ou attribut essentiel ! Il n'existe qu'une constellation schizophrénique et en principe celle-ci peut être résolue temporairement et à tout moment !

Apprentis-sorciers, nous nous étions bien mis le doigt dans l'œil !

Appendice : qu'appelle-t-on état normal ?

Lorsque je parle de « normalisation dans ce chapitre, j 'entends par là une rupture de la constellation schizophrénique et le retour à l'état préalable, pour autant que la maladie elle-même n'ait pas laissé de séquelles considé­rables sur le plan de la dévalorisation.

Si par exemple, le patient dont il a été question ici était homo-érotique, il le redeviendra de nouveau, ou le restera, selon toute vraisemblance, si la constellation schizophrénique est rompue. C'est d'ailleurs bien plausi­ble. Par conséquent, le fait de supprimer la constellation schizophrénique ne nivelle pas la spécificité ou le caractère en le ramenant à la « norme », la seule chose qui soit changée c'est justement cette constellation schizo­phrénique.

Mais même si tout marche bien, ces gens courent de très gros risques : 1. Du fait que les traits de caractère et la constellation hormonale demeu­

rent, p. ex. un bisexuel, le patient risque plus que tous les autres de faire des conflits à DHS dans divers hémisphères, et s'ils deviennent par hasard actifs en même temps, il y a constellation schizophrénique. Je pense que c'est pour cela surtout que l'on trouve une proportion si élevée de patients homosexuels et homo-érotiques en constellation schizophrénique.

2. Une règle ancienne, restée valable jusqu'ici, affirme qu'« un schizophrène ne guérit jamais ! » une fois fou — à tout jamais fou ! Mais si la Loi d'airain du cancer s'applique dans ce domaine, je crois que nos établis­sements psychiatriques regorgent de gens dont les conflits sont résolus depuis longtemps déjà, mais qui sont tellement habitués à la vie hospi­talière qu'ils n'ont plus du tout envie d'être confrontés aux difficultés de la lutte pour l'existence. Ils voient en effet que ceux qui se rebiffent sont doublement punis et transférés dans les quartiers isolés.

Et c'est en cela que réside justement la tragédie actuelle : aucun médecin ne sait ce qu'est la schizophrénie ou la constellation schizophrénique. Mais tout médecin sait qui est schizophrène ! C'est-à-dire qu'il n'existe pas hon­nêtement de critère permettant de préciser ce qu'est à vrai dire une schi­zophrénie. Néanmoins, tout le monde fait comme si c'était parfaitement clair et évident qu'un tel et un tel sont schizophrènes. Et une fois que cette tare a été marquée au fer rouge sur le front, le médecin qui en a pris la responsabilité a beau s'être gouré, le patient ne s'en débarrassera jamais.

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Lorsqu'un patient qui est guéri de sa constellation schizophrénique, cher­che à faire comprendre à une administration publique ou à des médecins qu'il a recouvré la santé, il se heurte à des sourires condescendants. A tra­vers les bribes de phrases qui parviennent jusqu'à son oreille, il devinera qu'on a constaté son manque d'esprit critique, voire sa méconnaissance paranoïaque de son état maladif. Il semble impensable à ces médecins que le patient puisse redevenir sain d'esprit. Ils lui concèdent tout au plus un intervalle exempt de symptômes..., bien entendu jusqu'à la nouvelle « poussée ».

Un tel patient peut se démener comme un diable dans l'eau bénite, cou­rir d'un service médical à un autre, cette « agitation » ne fera que le des­servir, le faire passer pour encore plus « fou ». S'il était normal, on comprendrait qu'il mette tout en œuvre pour faire valoir ses droits... Mais de la part d'un fou c'est absolument inconcevable, et c'est la raison pour laquelle il demeure « fou » — selon le dogme en vigueur jusqu'ici. En vertu de la Loi d'airain du cancer, une fois le conflit résolu, il redeviendra aussi normal que tout autre.

Conflit d'une sage-femme, gauchère

Sur le scanner cérébral à droite, important foyer de Hamer en position parié­tale droite (flèche), un foyer plus petit, mais nettement délimité, se trouve en face à gauche. Le foyer de Hamer dans la région péri-insulaire droite correspond au cancer bronchique dans la partie supérieure du lobe infé­rieur du poumon gauche, comme on peut le voir sur la radio pulmonaire à gauche et sur le scanner du thorax à la page suivante.

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Naturellement, à l'âge de 33 ans, la patiente ne peut faire un cancer bron­chique avec foyer de Hamer en position péri-insulaire de l'hémisphère droit, que si elle est gauchère. Et il lui faudrait pour cela avoir fait un conflit sexuel féminin. Et elle l'a fait pour première fois fin 84 : elle était alors sage-femme dans un hôpital, venait d'arriver au service lorsqu'on amena une femme enceinte qui faisait une hémorragie. L'enfant mourut, la parturiente faillit saigner à blanc. A la toute dernière minute on parvint à stopper l'hémorra­gie vaginale. La sage-femme fit un DHS, un conflit sexuel féminin : c'est le thème, la coloration spécifique qui décide de la teneur du conflit, le rail sur lequel va rouler dorénavant le conflit biologique, et dans ce cas c'est l'association avec le vagin sanglant qui provoqua le conflit sexuel. Mais en même temps, la sage-femme fit un conflit de peur dans la nuque, parce que dès cet instant elle eut constamment peur que le cas puisse se reproduire.

Le cas se complique du fait que la patiente est gauchère et qu'elle avait fait de la chimio avant de venir me trouver. Il n'est donc compréhensible que pour un lecteur déjà bien initié. Le scanner cérébral, qui fut effectué un ou deux jours après notre entretien à conflictolyse, présente au cortex visuel droit du lobe occipital un foyer de Hamer bien net en voie de solution, entouré d'un œdème bien visible. En corrélation, la patiente avait une lacune dans le champ visuel (scotome) de l'œil gauche, qui a disparu totalement par la suite, et, la perturbation réti­nienne étant quasi cérébrale, une « bosse de peur » dans la nuque, d'où le nom du conflit. Cette bosse de peur a disparu à son tour. Le foyer de Hamer en position péri-insulaire droite sur le scanner de la page précédente est jus­tement en train de lever comme un gâteau à la levure. La dévalorisation de soi, pratiquement généralisée, est également en solution, l'ensemble de la moelle se distingue par sa coloration foncée. La patiente avait les mains gla­cées en arrivant, elles étaient brûlantes lorsqu'elle ressortit de mon cabinet. Dans l'ensemble, elle se portait bien, avait repris du poids. Les médecins ne lui avaient donné que 2 à 3 semaines à vivre, en raison de l'hémoptysie (crachement de sang) qu'elle avait faite à la suite de son cancer bronchique. Mais ses ennuis hémoptysiques avaient fini par disparaî t re

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à leur tour. L'actélectasie se ventilait de nouveau, peu à peu. Il faut recon­naître cependant que la patiente en pleine vagotonie était si lasse qu'il lui fallut rester six mois étendue. Et si elle n'avait été elle-même sage-femme, et donc en mesure de bien comprendre le système, si elle n'avait été assistée de deux médecins qui comprenaient parfaitement la Loi d'airain et pouvaient lui venir en aide, ne fût-ce qu'en dosant correctement la cortisone dont elle avait besoin, elle serait morte effectivement au bout de deux semaines. Venons-en maintenant à l'aspect particulier de ce cas, à la raison pour laquelle il figure au nombre des psychoses : 1. Fin 1984, DHS sexuel avec conflit durable, en même temps conflit de peur dans la nuque. Durée environ 4 à 6 mois. Au cerveau foyer de Hamer à droite en position péri-insulaire, sur le plan organique cancer bronchique à gauche, enflure dans la nuque, scotome à l'œil gauche. Sur le plan psychi­que : gauchère et par conséquent foyer de Hamer péri-insulaire à droite. Con-séquemment : dépression ! Du fait que le conflit de peur dans la nuque est également localisé dans le même hémisphère droit, en position occipitale, pas de constellation schizophrénique ! 2. Début août 86 récidive aiguë à DHS : il s'en est fallu d'un cheveu qu'une parturiente saigne à blanc. De nouveau conflit sexuel, le cancer bronchique passé inaperçu jusque-là, continue de progresser, provoque de l'hémoptysie dès le mois de septembre, source d'un nouveau conflit de peur dans la nuque, le scotome augmente rapidement et — la dépression ! A l'occasion du diagnostic-pronostic en août 86, la patiente fait un nouveau conflit à DHS : conflit de peur du cancer. 4 semaines plus tard, apparition au cou, des deux côtés, des ganglions typiques de la peur du cancer. D'autre part, la patiente fit très probablement un carcinome ovarien gauche et une autre peur avec un foyer de Hamer en position pré-occipitale interhémisphérique droite. Du fait que le relais cérébral du cancer ovarien n'est pas controlatéral, c'est-à-dire situé dans l'hémisphère opposé, et que par conséquent c'est « comme s'il figurait en bas dans le tronc cérébral », on peut dire qu'à l'exception des deux foyers de Hamer en position frontale, relais des ganglions de peur du cancer, seul l'hémisphère droit a été touché. Mais la discussion est pure­ment académique, car la patiente fut soumise immédiatement à des séries massives de cytostatiques.

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Foyer de Hamer au lobe occipital droit : conflit de peur dans la nuque 3. Sous l'action des cytostatiques, la production des hormones féminines

fut immédiatement paralysée. Faute d'hormones féminines, le conflit devint sans transition un « conflit de territoire masculin » et, du fait que la patiente était gauchère, il sauta du côté gauche de la région péri-insulaire du cerveau. Mais le conflit de peur dans la nuque, indépendant des hor­mones, resta à droite. De sorte que toutes les conditions étaient réunies pour une constellation schizophrénique. Effectivement, pendant ces deux bons mois la patiente fut vraiment psychotique, schizophrène, paranoïde ou « dérangée ». Après coup elle reconnut elle-même qu'elle s'était sen­tie comme « idiote ». Et elle fit les choses les plus insensées, vendit à vil prix des actions, sans pouvoir y trouver par la suite la moindre explica­tion. Elle ne se rendit absolument pas compte de tout ce que les méde­cins se permettaient de faire avec elle. En l'espace de 2 mois ils lui administrèrent 3 séries massives de chimio (cytostatiques), lui irradièrent le cerveau, le poumon, et même les ganglions de peur du cancer dans le cou, lorsqu'ils en firent la découverte au début de septembre 86. Lors­que la numération atteignit la limite mortelle, la patiente n'ayant plus que 500 leucocytes, ils la renvoyèrent chez elle en lui disant qu'il n'y avait plus rien à faire, qu'elle était réfractaire à la thérapie. Deux jours plus tard elle vint me trouver. Lorsqu'elle rentra chez elle peu après, rame­nant en plus de tout le reste des « métastases cérébrales », plus un méde­cin ne voulut s'en occuper. Ce fut sa chance, provisoirement !

Du reste : dès l'instant de la solution du conflit, la patiente redevint complètement normale ! Elle avait d'ailleurs besoin de tout son courage pour supporter la phase de guérison.

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Le cliché ci-dessus de la même patiente montre que très peu de temps après la solution du conflit, dès que le patient reprend espoir, il se revalorise. La flèche en bas à gauche indique aussi le centre-relais de l'ovaire gauche (pas de controlatéralité). Le DHS responsable du cancer ovarien correspondant paraît avoir été déclenché immédiatement après le « pronostic » au mois d'août 86 : le médecin l'avait offensée par une remarque très lacérante lors­que prise d'une quinte de toux, elle avait craché du sang et souillé le lit : on avait pensé d'abord à une tuberculose. (A propos de ce cas voir aussi au chapitre sur la tuberculose.)

En regardant de près on découvre en position fronto-pariétale droite une compression du ventricule latéral droit par l'œdème d'un foyer de Hamer qui, sur la coupe plus profonde à la première page de ce cas, ne faisait encore que lever comme un gâteau à la levure. Je ne possède malheureusement pas d'autre scanner cérébral. Je sais qu'elle n'avait pas eu l'autorisation d'en faire davantage, parce que les radiologues n'en voyaient pas l'utilité. D'après les symptômes cliniques, la patiente avait eu par la suite, en dépit d'un apport massif de cortisone, des œdèmes considérables qui, depuis, sont en régression.

La patiente aurait très bien pu se remettre complètement. Et pourtant elle est morte, par la faute des médecins ! Les tenants de la médecine classique ne voulaient, ou ne pouvaient pas comprendre ce qui est pourtant si judicieux et logique à la lumière de la Loi d'airain du cancer. La patiente entra de plein pied dans la phase de solution de ses conflits, elle fit une tamponade, c'est-à-dire une compression brutale du cœur à la suite d'un épanchement péricardi-que. Il fallut l'hospitaliser. On constata la tamponade, mais on se refusa à faire une ponction, comme l'avait demandé et recommandé le médecin trai­tant. On alla même jusqu'à supprimer la cortisone, qui fut remplacée par de la morphine. La patiente mourut « lysée ». Elle n'aurait pas dû mourir !

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Constellation schizophrénique par 4 conflits simultanés

Patiente âgée de 46 ans, schizophrénie, morte en décembre 86. Je n'ai jamais vu cette patiente, et ne dispose donc que d'informations

restreintes : elle était en ménopause depuis 3 ans. Il y a un an environ elle fit : a) un grave conflit sexuel en découvrant que son mari avait une maîtresse

et en les surprenant tous les deux en flagrant délit, b) un conflit de territoire lorsque le projet qu'elle avait de s'installer en

ville échoua et qu'il lui fallut rester au village.

En outre, à la suite d'une éruption cutanée tenace, elle fit à peu près en même temps

a) une peur du cancer, s'imaginant que cette affection cutanée était cancéreuse,

b) une peur dans la nuque, parce que vivant dans la hantise qu'elle se propage.

A la suite de ces chocs conflictuels, la patiente qui avait été tout à fait nor­male pendant les 45 premières années de sa vie, devint bizarre, c'est-à-dire « dérangée ». Elle fut hospitalisée dans une clinique psychiatrique. Ses pro­ches, qui connaissaient mes livres, exigèrent un scanner cérébral, ce qui ne se fait pas dans les cas normaux de schizophrénie. Le scanner cérébral effec­tué en décembre 85 est significatif, il indique que les 4 conflits viennent d'entrer en phase pcl. La famille demanda donc aux médecins de la clini­que de traiter la patiente à la cortisone. Elle se heurta à un refus d'autant plus obstiné qu'ils avaient découvert entre-temps le cancer du col de l'uté­rus, ainsi que les deux ganglions (de peur du cancer) au cou de la patiente schizophrénique, dont le palmarès se complétait par des métastases géné­ralisées, incluant de multiples métastases cérébrales. La patiente mourut dans le coma de son œdème cérébral. L'œdématisation périfocale qui, sur les scanners ci-après, se trouve encore à la phase initiale, était encore loin d'avoir atteint son point culminant. La patiente n'était certes pas un cas facile, mais ne constituait pas un cas désespéré, à condition de recevoir un traitement adéquat en connaissance de la Loi d'airain du cancer.

Je profite de l'occasion pour répondre à une question qui m'est posée, et que je me suis d'ailleurs souvent posée à moi-même : y aurait-il eu moyen de résoudre les conflits un à un, au lieu de les solutionner tous à la fois ?

Je ne puis donner encore de réponse définitive. Je pense qu'il est possi­ble de procéder ainsi dans des cas individuels, présentant un contexte bien particulier, mais à condition d'avoir un environnement thérapeutique opti­mum, d'être secondé par un personnel compétent et chaleureux, et de dis­poser d'une station intensive à équipement moderne. L'autre difficulté c'est que les proches, dont le rôle n'est pas négligeable, ne se laissent pas mani­puler à volonté. Il vaut probablement mieux recourir à la « méthode totale ».

Ce qu'il y a de particulièrement tragique dans ce cas, c'est que la patiente

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est morte après que son mari se fut séparé de son amie ; la patiente avait par suite repris ses esprits, si bien qu'à la lueur d'une réflexion critique et normale, les autres conflits se solutionnèrent rapidement. La patiente en fit une hypertension intracrânienne, elle était redevenue, intellectuelle­ment, complètement normale. Pour les médecins, qui avaient fait un scan­ner cérébral, elle avait la tête « pleine de tumeurs cérébrales ». Au lieu de lui administrer de la cortisone, comme je l'avais conseillé, on la « lysa » à la morphine, sous prétexte de « tumeurs cérébrales généralisées ».

Constellation schizophrénique à déroulement classique avec un foyer de Hamer (entouré à présent d'œdème perifocal) dans les deux lobes tempo­raux du cerveau. Autres foyers en position frontale et occipitale.

Là aussi, situation typique après constellation schizophrénique. La patiente est morte dans le coma cérébral, parce qu'aucun médecin ne savait com­ment s'y prendre — on ne voulait pas suivre mon conseil — après que la patiente eut été guérie de la schizophrénie par confhctolyse. Au moment où ont été effectués ces clichés, elle n'était plus « dérangée ».

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Constellation schizophrénique pendant 5 mois et dépression après la mort de son mari

Cette patiente de 55 ans, originaire de la Suisse, est une femme riche. Cer­tes, il est bien plus rare que les gens riches fassent un DHS à conflit dura­ble que les gens pauvres, du fait que l'argent permet de résoudre bien des problèmes. Mais lorsqu'il s'agit de conserver cet argent, les gens riches font des conflits de la même façon que les gens pauvres.

Le mari de cette patiente mourut à la suite d'une faillite d'entreprise. Pour lui, la solution avait consisté à récupérer de justesse sa fortune pri­vée. Quelques semaines plus tard il succomba à un infarctus.

Lors de sa mort, sa femme âgée de 55 ans, fit un DHS avec conflit de territoire. Ce DHS eut chez elle un triple impact. D'une part, la faillite dont elle venait de se tirer à bon compte lui coupait encore les jambes et les bras, comme on dit. D'autre part, les relations entre les deux époux avaient été aussi bonnes que l'on pût s'imaginer. Or voici que tout s'effondrait. Le spectre de la faillite n'allait-il pas resurgir et tout entraîner dans le tourbil­lon ? Elle fit donc : 1. un conflit de territoire humain à propos de la perte de son mari qui était « sorti du territoire de sa patronne », 2. un conflit de territoire relatif à ses biens, menacés de nouveau, et 3. un conflit de peur terrible de l'avenir. Ces trois conflits eurent leur point d'impact du côté droit (trois flèches à droite sur le cliché de gauche de la rangée supé­rieure).

Mais il est rare qu'un malheur vienne seul : une semaine après la mort de son mari, alors que la patiente se trouvait en pleine activité conflictuelle et perdait déjà rapidement du poids, la secrétaire de son mari, de dix ans plus jeune qu'elle, lui confia que depuis six mois elle avait des relations intimes particulièrement tendres avec l'époux de la patiente, qu'ils avaient filé le parfait amour.

La patiente, qui se trouvait déjà en état de sympathicotonie durable, en eut les sangs glacés, le souffle coupé (conflit sexuel féminin avec cancer du larynx, flèche inférieure à gauche sur le cliché gauche de la rangée supé­rieure). En même temps que ce nouveau DHS était venu s'ajouter une peur terrible, car les deux êtres en qui elle avait eu le plus confiance, l'avaient trompée. Ainsi donc, au cours des six derniers mois, chaque fois que son mari était parti en « voyage d'affaires », il s'agissait en réalité d'une lune de miel avec sa secrétaire. Désormais, elle ne pouvait plus lui faire con­fiance, à elle non plus, et en fut terrifiée (flèche médiane à gauche).

Dès cet instant, la patiente se trouvait en constellation schizophrénique. Elle dit elle-même que pendant les 5 mois suivants elle fut totalement débous­solée au point qu'il aurait fallu l'interner dans un établissement psychia­trique. Sans compter que depuis la mort de son mari elle se trouvait en profonde dépression, assortie d'une obsession suicidaire, ce que dans son entourage on prenait pour du chagrin. C'est ainsi qu'il lui arrivait en pleine nuit de se mettre au volant de sa voiture et de foncer à une allure folle sur

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l 'autoroute, en pleine panique, pour rejoindre sa fille, à 800 km de là, tant elle avait peur de se suicider.

Mais il y eut plus dur encore : au beau milieu de cette sextuple, autant dire de cette « totale activité conflictuelle cérébrale », elle dut faire face au pire de tous les litiges successoraux avec un demi-gendre, issu du pre­mier lit de son mari. Ce litige était d'ailleurs programmé à l'avance, car les époux ayant déjà été mariés, chacun de leur côté, il fallait distinguer entre « mes enfants, tes enfants et nos enfants ». Ce DHS (« Je n'en croyais pas mes oreilles ») déclencha cette fois encore un double conflit chez la patiente. L'avers, le côté face de la médaille, ce fut le conflit de « percep­tion acoustique » (« Je n'en croyais pas mes oreilles »), qui provoqua un « neurinome acoustique », autrement dit un foyer de Hamer au cœur du nerf stato-acoustique (cliché de droite, rangée inférieure, flèche inférieure). Le revers de la médaille c'était une contrariété avec un membre de la famille à propos d'argent, le type même du conflit hépatique (fric-famille-foie). D'où le foyer de Hamer au tronc cérébral (pont) à droite (cliché de droite, rangée inférieure, flèche supérieure).

La patiente réussit à surmonter ses deux premiers conflits principaux : une véritable énigme pour tout expert, et pour un psychiatre... un miracle.

Cette patiente avait une amie à toute épreuve, qui réussit, avec le con­cours de ses propres enfants, à la faire parler, à se raconter et à se « vider » ainsi de son conflit, à la réconcilier avec sa secrétaire, qui s'excusa. Les finances se stabilisèrent.

Il n'empêche que c'est un vrai miracle que cette patiente soit parvenue à sortir de ce cercle vicieux. Il faut dire cependant qu'elle « avait plus de chance que de raison ». Comme on le voit sur le scanner cérébral, la der­nière affaire (litige successoral avec le demi-gendre) n'est toujours pas « digé­rée », mais il se dessine déjà un premier œdème discret, un œdème périfocal, autour du foyer de Hamer « hépatique » au pont.

Dès la solution du conflit sexuel (nov. 85) la patiente redevint « normale », mais resta encore dépressive. Elle perdit progressivement cette dépression après la solution du conflit de territoire (déc. 85). Jusque-là, elle avait perdu 15 kg.

Mais il s'en fallait de peu que tout cela eût été en vain. En effet, comme elle entendait de moins en mois (et se plaignait de son foie), les médecins lui firent faire un scanner cérébral, découvrirent le « neurinome acousti­que », y ajoutèrent le « foyer hépatique » (« gros neurinome acoustique ») et voulurent opérer immédiatement, ce que je lui conseillais tout aussi ins­tamment de ne pas faire. Depuis lors, le foyer de Hamer, ou plutôt les foyers de Hamer au tronc cérébral n'ont évidemment pas progressé, comme le montrent les scanners de contrôle, et d'ailleurs ils ne le peuvent pas, mais le conflit n'est pas encore définitivement résolu, il est fortement atténué, et probablement même résolu provisoirement. Et la phase de guérison fera des difficultés. La patiente a repris du poids depuis décembre 85, ces der­niers temps elle entend mieux, les valeurs du foie se sont, paraît-il, amélio­rées. Il convient de préciser qu 'à la suite de sa dépression, la patiente fit

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une forte toux. A l'époque, la peur du cancer se traduisit par des ganglions au cou, qui ne furent pas jugés cancéreux. De plus, au cours de cette période d'activité conflictuelle, la patiente avait une voix très enrouée.

Cet exemple, qui est constitué de conflits passe-partout, est fort instructif. Il faut dire tout d'abord que la patiente a eu la chance qu'aucun de ses

cancers (cancer bronchique, cancer du larynx, cancer des ganglions lympha­tiques au cou et cancer du foie) n'ait été découvert. De la sorte, elle a fait l'économie de nouveaux chocs, qu'elle aurait eu du mal à supporter. L'argu­ment que je lui fournis — à savoir que les neurones ne se divisant plus après leur développement embryonnaire et ne pouvant donc proliférer, le neuri-nome acoustique ne pouvait pas non plus prendre de l'ampleur — lui parut évident et convainquit également les médecins auxquels elle le répéta pour motiver son refus de se faire opérer.

Mais ce qui est important dans le cas présent, c'est de comprendre qu'en l'espace d'une heure, voire d'une seconde, n'importe qui peut devenir schi­zophrène. Et pour qu'il conserve sa vie durant la tare du « schizophrène », il suffit, dans notre société, que ce diagnostic fasse l'objet d'un constat officiel (comme pour le cancer). Si ça lui était arrivé, le cours des événe­ments aurait changé du tout au tout : la patiente aurait été frappée d'inter­diction judiciaire et mise en tutelle pour cause d'altération de ses facultés mentales. Le litige successoral, dont elle paraît avoir pris peu à peu le con­trôle, aurait tourné à son désavantage et sa mort aurait été programmée à l'avance. La patiente flairait constamment ce danger et répétait sans cesse : « mon demi-gendre veut me tuer ».

Ce cas illustre bien et met en évidence que la schizophrénie n 'a absolu­ment rien à voir avec l'hérédité ou 1'« endogénité ». C'est tout simplement une constellation malencontreuse. Cette constellation peut résulter de toute une série de facteurs. On voit bien aussi à quel point la dépression et la schizophrénie sont étroitement apparentées : mais elles ne le sont qu'en tant que fréquence de la constellation ! Ce cas montre aussi qu'une femme « patronne », qui a déjà des réactions masculines du fait qu'elle est méno-pausée depuis longtemps et peut par conséquent faire un conflit de terri­toire, lorsque son mari, qui faisait gentiment (presque) tout ce qu'elle lui disait, sortit de son territoire et mourut — cette même « patronne » peut également réagir par un conflit sexuel féminin si le choc conflictuel est suf­fisamment brutal et dramatique. Cette patiente avait fait aussi des conflits de peur terribles, se traduisant sur le plan cérébral par des foyers de Hamer dans chacun des deux hémisphères, en position frontale droite et gauche, elle était pour ainsi dire « doublement schizophrène ».

La patiente a eu la chance que les maladies cancéreuses correspondantes n'aient pas été découvertes, ce qui a permis en outre de reconstituer le puzzle. Mais sa « chance de pendue » c'est que parmi les nombreux conflits qu'elle a fait il ne se soit pas trouvé de conflit central : elle se serait alors fait remar­quer par des excentricités dramatiques qui lui auraient valu d'être internée dans un hôpital psychiatrique. Tandis que là, elle n'était excentrique que pour son entourage immédiat.

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Pseudo-schizophrénie (psychose organique) pendant le délire de sevrage

Février 83 Premier délire de sevrage : un mois en hôpital psychiatrique. Diagnostic présomptif : schizophrénie - « sons subjectifs »

Janvier 86 Second délire de sevrage : après être retombé dans la drogue plus de 3 ans en clinique psychiatrique - « sons subjectifs ». Diagnostic : schizophrénie.

Les autres maladies du patient seront traitées au chapitre sur le diabète. Il s'agit d'une question déterminante : pourquoi donc un patient qui ne présente plus le moindre signe ou indice de psychose manifeste-t-il à deux reprises des symptômes typiques de psychose pendant le délire ?

Chez le drogué, il se produit, par voie d'intoxication, une modification uniforme des oscillations fondamentales du cerveau et, notamment, des deux hémisphères. Sous l'effet de cette altération uniforme des deux hémis­phères, le patient devient excentrique, mais pas psychotique. Il ne mani­feste donc pas de symptômes tels que ceux qui l'on observe chez un schizophrène, comme des « sons subjectifs », par exemple. Prise à haute dose, la drogue peut provoquer passagèrement des symptômes massifs de paranoïa, culminant dans un DHS aigu, comme je l'ai observé à diverses reprises. Le conflit déclenché par le DHS ne disparaît pas avec l'intoxica­tion, mais acquiert une quasi autonomie. Supposons à présent que le patient ait, par exemple, un foyer de Hamer actif dans un hémisphère cérébral, c'est-à-dire qu'il y ait court-circuit dans cette moitié du cerveau et que l'autre hémisphère soit encore modifié par la drogue, comme le cerveau tout entier. Ou bien qu'un hémisphère soit à la fois modifié par la drogue et court-circuité par un foyer de Hamer, tandis que l'autre est seulement modifié par la drogue. Aucun des deux hémisphères n'est normal. Or, justement, pour que le patient ne fasse pas d'excentricité au sens de symptômes psycho­tiques, il faut qu'un hémisphère demeure normal. Par conséquent, tant que dure l'intoxication par drogue, aucun des hémisphères n'oscille normale­ment et le patient demeure psychotique-schizophrène.

Un phénomène analogue peut se produire lors du sevrage de ces dro­gues : il y a de nouveau modification uniforme des oscillations fondamen­tales des deux hémisphères, et de nouveau aucun des deux hémisphères n'est « normal ». Si le patient s'est drogué longtemps ou à forte dose, il est pra­tiquement certain que le délire tant redouté se produira. Dans un grand nombre de cas observés par moi, ce délire est presque inévitablement un DHS, provoquant au moins un conflit central avec conflit de territoire. Le patient se sent quasi expulsé de son « paradis de la drogue ». C'est exac­tement ce cas-là que nous avons devant nous : lors de son premier délire de sevrage le patient avait déjà pris 16 années durant — à partir de l'âge de 10 ans ! — de l'héroïne et du haschisch, avec 15 mois d'interruption en prison après dix ans d'usage de la drogue, parce qu'il devait purger une peine de prison pour contrebande d'héroïne. A l'époque, le sevrage en pri­son se fit avec beaucoup de compétence à l'aide de distraneurine. Lors du premier sevrage volontaire que le patient, motivé par sa femme, entreprit

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de son propre chef, il se produisit le fameux délire, qui culmina en un DHS (conflit de territoire). Il entendait des voix, fut hospitalisé en clinique psychia­trique où on le traita pour schizophrénie présumée. Immédiatement après le séjour de 4 semaines en clinique, le patient récidiva et se drogua de nou­veau trois années durant. Lorsque sa femme, qui était son seul soutien, voulut le quitter, le patient tenta avec son concours un deuxième sevrage. Nouvel échec, nouveau délire en janvier 86.

Une fois de plus, le patient fut hospi­talisé en clinique psychiatrique. Et, comme il entendait de nouveau des voix et semblait être atteint d'une « manie de dépersonnalisation », il fut diagnos­tiqué cette fois encore une schizophré­nie. Depuis lors, le patient ne se drogue plus. Il n 'a plus manifesté de symptô­mes psychotiques. Au scanner cérébral, on discerne une cicatrice de foyer de Hamer dans l'hémisphère droit en posi­tion pariétale péri-insulaire.

Sur les clichés de gauche en haut et en bas, nous voyons un conflit central en solution, reconnaissable à l'ourlet sombre de l'œdème. Sur le cliché d'en-bas, à gauche, le foyer œdématisé (pont) correspond au conflit de peur en solution. Sur le cliché de droite en haut, la flèche supérieure correspond au conflit de territoire, tandis que la flèche sur le cliché de droite en bas indique l'impact subcortical d'un conflit de peur en relation avec le territoire.

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Constellation schizophrénique due à la peur et à la honte

Le patient, dont on voit ici deux coupes d'un scanner effectué en février 86, avait 59 ans. Tous ces foyers de Hamer sous forme de taches blanches ne sont plus récents, ils n'ont pas d'œdème, ce sont des cicatrices. Le DHS correspondant date de décembre 84. Le patient avait aidé un voisin à cons­truire un mur, vu qu'il était au chômage depuis un an. Les gens racontè­rent qu'il faisait du travail au noir et ne toucherait plus d'allocation de chômage. Le patient fut touché au vif, la peur et la honte lui pénétrèrent jusqu'aux moelles, car il avait toujours été extrêmement honnête et cor­rect. Il est possible que le voisin lui ait donné un petit pourboire. Se croyant à l'abri de tout soupçon, le patient se sentit profondément humilié que les gens aient pu dire cela de lui. Il perdit rapidement du poids (7 kg). Il conti­nua de toucher son allocation de chômage. Mais la solution n'intervint qu'au terme de 6 mois, du fait que la prescription expirait au bout de ce délai. A partir de ce moment, il reprit du poids et recouvra la santé.

Ce qu'il y avait de frappant sur le plan psychique, c'est que pendant tous ces mois, il ne sortit pas de la maison, un comportement que certains juge­raient « déjà psychotique ». Les proches ont raconté que pendant ce temps, il n'avait fait que se traîner à la maison, complètement apathique, passant ses journées à ruminer, presque sans dire un mot.

Au scanner cérébral, nous voyons que le patient avait fait en décembre 84 un conflit central massif, axé principalement du côté droit, disposé en demi-cercle surtout au niveau de la moelle, dans les ganglions du tronc céré­bral, en position frontale et occipitale du lobe occipital. Mais on voit aussi qu'il a dû faire un conflit de territoire, peut-être un conflit bronchique passé inaperçu, ainsi qu'en même temps un conflit sexuel féminin. Ce dernier foyer présente encore un peu d'œdème. Il paraît évident que le conflit revêtait

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un certain nombre d'aspects et de facettes, du fait qu'à cet âge le patient avait une réaction ambivalente (encore masculine tout en étant déjà fémi­nine) : l'une des facettes, c'était les commérages des gens qui, pour lui, représentaient la perte de l'allocation chômage. Comme cela concernait son propre territoire, il fit par conséquent un conflit de territoire dont l'aire cérébrale correspondante se situe en position péri-insulaire de l'hémisphère droit. Le fait qu'il fût contraint de renoncer à donner un coup de main à son voisin concernait le territoire de celui-ci. Or, son rôle, sa place sur ce territoire du voisin était comparable à celui d'une biche qui perd le cerf maître de ce territoire. Cette situation devait aboutir logiquement à un conflit de territoire sexuel féminin, avec foyer de Hamer à l'hémisphère gauche en position péri-insulaire. Le troisième aspect c'était la peur (conflit cen­tral). Le patient a surmonté un faisceau de conflits qui ont démarré au même instant à partir du même DHS, y compris les psychoses qui en résultaient.

Lorsqu'en septembre 85 un médecin découvrit un ganglion lymphatique médiastinal et, qu'à la suite de la biopsie il apprit le diagnostic « cancer », il fit un nouveau conflit central (large anneau sombre esquissé sur le cliché de gauche), ainsi qu'un conflit paracentral supplémentaire à gauche (flè­che). Il parvint encore à faire la conflictolyse et repris 7 kg qu'il avait per­dus entre septembre et décembre (conflictolyse en déc. 85). Lorsqu'au mois de février 86 (10 fév.) on lui dit, sans aucune raison clinique, qu'il n'avait pratiquement plus aucune chance de survie, parce qu'à force de rechercher des « métastases » on pensait avoir trouvé, en plus du ganglion médiasti­nal, un cancer du foie (en réalité un vieux coucou), le patient fit un nou­veau conflit central, à la suite de quoi il fut, immédiatement après, incapable de bouger ses jambes : les médecins y virent, cyniquement, la confirma­tion de leur pronostic. Le scanner cérébral effectué à cette occasion mon­tre clairement le conflit central paramédian à gauche qui descend jusqu'au niveau du ventricule. Du fait que la circonvolution précentrale est touchée,

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la paralysie est évidemment la conséquence du conflit central. Les neurora­diologues découvrirent tous les (vieux) foyers de Hamer, sauf le conflit cen­tral (à la circonvolution précentrale), qu'il leur aurait fallu rechercher. C'est alors que le patient, qui se portait bien avant le pronostic, apprit par les médecins que le cerveau étant bourré de « métastases cérébrales », il n'y avait plus rien à faire. Avec cette même logique cynique, le patient fut alors placé sous morphine, contre sa volonté.

Ce qui est important pour nous dans le cadre de ce chapitre, c'est que ni dans la période d'activité conflictuelle entre septembre et décembre 85, ni pendant la nouvelle période d'activité conflictuelle à partir du 10 février 86 (DHS à la suite du pronostic), le patient n 'a eu à aucun moment un com­portement psychotique. Certes, il était follement paniqué, comme tous les patients à conflit central, mais convenable et identifiable.

Constellation schizophrénique paranoïde

1. Conflit de peur frontale (gauche), ganglions de peur du cancer au cou, côté droit

2. Conflit de mutisme (temp. droit), cancer de la langue à droite 3. Conflit de territoire (péri-insulaire dr.), carcinose péricardique — épan-

chement péricardique. Ce cas aurait pu demeurer anodin, tout au moins du point de vue psychi­

que. Le patient n'avait qu'une psychose maniaco-paranoïde, imaginait par­tout des terroristes et des géants à pistolet-mitrailleur, dans un jardin d'hôtel inexistant. Cet état d'hallucination paranoïde coïncidait avec la récidive d'activité conflictuelle. DHS : Le patient était conducteur d'un poids lourds de 16 tonnes chez Mercedes. En décembre 82, il devait emmener un chargement relativement peu impor­tant de Stuttgart à la succursale de Heidelberg. Pris dans une tempête de neige, il mit 4 heures à faire 10 km et fit demi-tour. De retour à la cen­trale, il se rendit avec des collègues à l'aéroport de Stuttgart-Echterdingen, sans prévenir la patronne. A son retour, il vit que « le diable était déchaîné ». La patronne l 'attrapa vertement : « T'as pas de langue dans ta petite gueule ? Tu peux pas dire un mot, non ? Tu t'amènes, tournes les talons, et adieu, je t 'ai pas vu, sans piper mot ? » Le patient, interloqué, en eut la parole coupée. Y avait pas à dire, il était dans son tort. Alors que d'habi­tude il ne garde pas sa langue dans la poche, cette fois, stupéfait et frappé d'étonnement, il en resta « baba », incapable de répliquer, de prononcer un mot. La punition ne se fit pas attendre : désormais l'accès des gros poids lourds lui était interdit, il ne conduirait plus que les 3 tonnes et demie. A partir de ce jour, il ne trouva plus le sommeil, se mit à perdre du poids, et par la suite, on lui découvrit des nodules au cou, à droite, des ganglions lymphatiques, que l'on opéra, ainsi que le cancer de la langue, à droite. 4 mois plus tard, il était mis en invalidité et quittait son entreprise. Le con­flit aurait pu être résolu, mais ne l'était pas. Au moins trois fois par semaine il retrouvait ses copains de Mercedes à la table des habitués et à chaque fois ces retrouvailles alimentaient sa rancune contre la patronne à qui il

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gardait un chien de sa chienne et il sentait la vieille peur lui coller de nouveau à la peau. Les flèches (en haut à gauche conflit de peur, à droite conflit de terri­toire, en bas à droite conflit de mutisme, tout à fait en bas, conflit central) vi­sent les foyers de Hamer dont aucun n'a encore d'œdème notable. Le cliché du thorax indique un début de tamponnade péricardique qui est limitée tout d'abord à droite (côté gauche du cliché). Au fur et à mesure que l'épanchement péricardique progressait, le côté gauche du cœur, plus musclé et plus vigou­reux, fut à son tour nettement affecté par cette tamponade.

Il est possible que ces conflits soient déjà « en suspens », que l'activité conflictuelle en soit déjà réduite. L'état de psychose maniaco-paranoïde du patient acquiert ainsi une certaine constance. On dit alors : « Il est para-noïde », au lieu de spécifier : « Il a une constellation paranoïde temporaire ».

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Schizophrénie avec dépression (droitière)

Il m'est arrivé parfois d'être confronté à des cas et des histoires tellement incroyables, que pour les résoudre il faudrait rien moins que la formation et l'expérience d'un criminaliste.

La patiente dont il est question dans ce cas de schizophrénie avec dépres­sion, me racontait que, jeune fille, elle couchait toutes les nuits avec sa sœur jumelle dans le même lit. C'était la sœur jumelle qui assumait la fonc­tion de chef.

Depuis l'âge de 17 ans, les deux sœurs jumelles prenaient la pilule. Non pas qu'elles eussent un ami, mais parce qu'elles couchaient avec leur père. Au bout de trois ans, cette affaire louche parut vraiment trop peu catholi­que au papa, qui mit les voiles. La patiente en fit un DHS avec conflit sexuel. Totalement désemparée, elle fit une tentative (sérieuse) de suicide.

La cancer du col de l'utérus, correspondant à ce conflit sexuel, passa inaperçu du fait qu'au bout de quelques mois elle devint enceinte des œuvres du frère d'une amie, un homme marié, plus âgé. Du coup le cancer fut stoppé. Pour le moment.

Les sœurs jumelles, qui avaient à présent 20 ans, dormaient toujours dans le même lit, toutes les nuits, n'ayant jamais cessé d'avoir des relations les­biennes.

Lorsqu'à la fin du troisième, ou au début du quatrième mois la patiente avoua à sa sœur qu'elle était enceinte, la colère mit la jumelle hors d'elle-même, indignée qu'elle était par le caractère monstrueux de cette incartade. Mais entre-temps, les rapports hiérarchiques s'étaient inversés impercepti­blement. La patiente voulait tenir le gouvernail. Au cours du crêpage de chignon qui s'ensuivit, les étincelles mirent le feu à la baraque... , si bien que la sœur jumelle déménagea du lit conjugal en claquant la porte.

La patiente fit un DHS avec conflit de territoire, qui ne put devenir con­flictuel que par l'amorce instantanée d'un accouchement prématuré. Du fait que les premières douleurs rallumèrent aussi le vieux conflit sexuel fémi­nin — la patiente fit de surcroît un conflit central —, elle cumula subite­ment en position péri-insulaire gauche le vieux foyer de Hamer réactivé, et en position péri-insulaire droite le nouveau foyer de Hamer résultant du conflit de territoire qu'elle venait de faire, et en plus le conflit central, si bien qu'elle entra immédiatement en délire. Et pendant le délire elle fit une fausse couche.

Après le délire, la sœur jumelle fut naturellement portée à la concilia­tion. Désormais, c'était la patiente qui faisait fonction de chef. Néanmoins, la sœur ne reprit pas sa place dans l'ancien lit commun. Si bien qu'il ne se produisit pas de dépression, le conflit de territoire ayant pris fin prati­quement dès la fin du délire.

Tout alla bien pendant deux ans. En avril 85, son ami Philippe, un homme grand et fort, la quitta brusquement pour la simple raison qu'il avait une

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nouvelle amie. La patiente écumait de jalousie, d'autant qu'il lui rappelait énormément son père. Elle en fit un nouveau DHS de conflit sexuel.

Depuis lors, elle n'a plus ses périodes. La blessure avait été d'autant plus profonde qu'elle couchait très volontiers avec lui. Le conflit s'éternisait.

En septembre 85 il se produisit deux choses à la fois. D'une part, elle avait trouvé un nouvel ami, mais cette fois, du fait que la virilisation hor­monale l'avait aussi masculinisée physiquement, elle s'était attachée à un « softie » du plus pur acabit qui, après avoir couché deux fois avec elle, ne songea plus q u ' à décrocher. La patiente enragea en prenant conscience de cette manœuvre de repli, mais ce qui fit déborder le vase ce fut, d'autre part, l'aveu de sa sœur lui annonçant qu'elle avait un ami et qu'elle comp­tait s'installer chez lui. La patiente fit un terrible DHS, un double DHS avec conflit de territoire.

Toutes les conditions étaient à présent réunies pour qu'il y ait aussi bien une dépression (pat hormonal et conflit de territoire) qu'une schizophré­nie, puisque le conflit sexuel n'était pas encore résolu et qu'il y avait donc un foyer actif dans chaque hémisphère. A un nouvel état délirant, qui se prolongea pendant six semaines, succéda une profonde dépression. A l'instar du premier délire, il semble qu'avant ce second épisode la patiente ait fait, en même temps que le nouveau conflit de territoire, un conflit central au même endroit que la première fois. Il semble que le conflit sexuel (fémi­nin) qui manifestement a duré jusqu'à la fin du délire, dont il était co-responsable, ait été freiné par la masculinité. Bien que n'étant toujours pas résolu, ce conflit n'était pourtant plus vraiment actif. C'est ce que nous appelons un « conflit en balance ».

A l'appui de cette hypothèse, il y a le fait qu'en mai 86, à la suite d'entre­tiens intensifs et grâce au concours d'un ami softie, ses mains jusque-là glacées soient soudain redevenues brûlantes, tandis qu'elle retrouvait son appétit d'antan, regagnait les kilos perdus, voyait réapparaître au bout de 4 semaines une menstruation interrompue depuis plus d'un an et, surtout, redevenait « complètement normale ». Entre septembre 85 et mai 86, elle avait fait plusieurs dépressions, dont l'apparition coïncidait toujours avec le départ de l'un de ses amis softies, qui se succédaient à un rythme accé­léré. Mais au cours de ces dépressions (au total 3 entre septembre 85 et mai 86), elle n'était jamais « purement dépressive », mais pour ainsi dire « dou­blement psychotique », restait assise rigide et autiste, taciturne, en proie à des hallucinations paranoïdes, tout en se trouvant en état de « dépres­sion tendue ». Ce qu'il y avait de particulièrement frappant c'est qu'entre les phases dépressives de la dépression tendue elle ne manifestait jamais de véritable solution, du fait justement que le conflit sexuel féminin en posi-liou péri-insulaire gauche était « en balance ».

Je crois qu'en nous inspirant de cette méthode si simple de la Loi d'airain du cancer dans l'examen et la thérapie des psychoses, nous pourrons bien-tôt suivre l'exemple italien et ouvrir toutes grandes les portes de nos clini­ques psychiatriques.

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Sur la radio des organes du thorax on voit nettement une striation accrue, c'est-à-dire les séquelles du vieux cancer bronchique au lobe moyen et infé­rieur du poumon droit.

Au scanner cérébral de juillet 86 on aperçoit un important processus expansif, un foyer de Hamer en position péri-insulaire droite, qui est res­ponsable de la dépression (conflit de territoire à cause de la sœur lesbienne). Sur le cliché de droite nous apercevons de nouveau en position péri-insulaire droite la nette tuméfaction du foyer de Hamer responsable du conflit de territoire, mais, parallèlement, en position péri-insulaire gauche, un pro­cessus expansif, peu œdématisé, mais bien circonscrit, correspondant au « conflit sexuel en balance ».

A l'époque où a été fait ce scanner, le conflit sexuel en position péri-insulaire gauche était encore en suspens, tandis que le conflit de territoire

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se trouvait en pleine solution. C'est la raison pour laquelle la patiente n'était plus dépressive, ni schizophrénique. Toutefois, il lui faut résoudre encore le foyer de Hamer en position pariétale gauche. La difficulté c'est que la patiente a fait le conflit alors qu'elle réagissait en femme, c'est-à-dire avec la région péri-insulaire gauche. Mais à présent ses réactions sont masculi­nes, de sorte qu'elle ne peut pas assimiler ce conflit. Néanmoins, le conflit demeure en suspens, comme on le voit sur le scanner cérébral.

Je ne veux pas vous faire croire, chers lecteurs, que je sais tout, ce serait tout simplement faux. J'ai connu trop de surprises, la nature n'arrête pas de nous proposer de nouvelles énigmes. Pour l'instant, nous nous réjouis­sons que la patiente n'ait plus ni psychose schizophrénique, ni dépression. L'évolution dépend beaucoup de ce qui lui arrivera, des expériences qu'elle fera dans les prochains temps. Et cela je ne peux pas le prévoir. Je suis moi-même curieux de savoir comment cela va évoluer.

Constellation schizophrénique avec boulimie

Les scanners de la page suivante appartiennent à une jeune fille de 23 ans, un des innombrables patients qui sont qualifiés tour à tour de névrosés, cinglés, fous ou schizophrènes et dépressifs. A l'âge de 14 ans elle fut affreu­sement traumatisée lorsque sa mère tenta de l'étrangler avec un oreiller et qu'elle eut une peur panique d'étouffer. Elle fit un cancer du larynx (cli­ché de gauche sur la rangée du bas, flèche à gauche) et en même temps un conflit central (flèches des deux clichés de droite), qui subsiste à l'état rudimentaire. Ce cancer du larynx avec foyer de Hamer en position fron­tale gauche est à ranger selon mes observations parmi les conflits sexuels féminins. La jeune fille, qui avait à l'époque 14 ans, perdit instantanément ses périodes.

Elle conserva ce « conflit semi-sexuel en balance » de 14 à 19 ans. Elle rêvait souvent que sa mère voulait la tuer. A part cela, le conflit était très réduit. A l'âge de 19 ans elle eut un ami très sensible et doux. Elle-même était plutôt masculine. Elle fit un nouveau DHS lorsque son ami softie la quitta dans des circonstances très dramatiques et contrariantes. Elle fit un conflit de territoire (flèche à droite en haut) et un cancer ulcératif de l'esto­mac (flèche à droite en bas), correspondant à un conflit de contrariété en rapport avec le territoire. Nous n'avons pas de radio des poumons, mais il faut croire que ce conflit de territoire correspond sur le plan organique à un cancer bronchique. L'ulcère gastrique a été diagnostiqué et il s'est mani­festé par la suite de façon dramatique sous forme de boulimie.

Dès l'instant où le conflit de territoire est venu s'ajouter au conflit en balance correspondant au cancer du larynx, la jeune fille s'est trouvée en constellation schizophrénique. La nuit, elle faisait des cauchemars, pous­sait de hauts cris, se figurant que sa mère cherchait de nouveau à la tuer, faisait de graves crises de boulimie nocturne et une dépression extrêmement dramatique ! Cet état de constellation schizophrénique dura environ un an.

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Le collègue français qui m'a fait part de ce cas par écrit et dont provien­nent les scanners cérébraux, ne pouvait préciser comment le conflit (sexuel) correspondant au cancer du larynx avait été résolu : il se peut que ce soit par un accident dont la jeune fille s'est tirée à bon compte ( = récidive pas­sagère à DHS). Le conflit est bien en solution, comme on peut le voir sur le scanner cérébral, car il est entouré d'un œdème périfocal. La patiente recouvra ses périodes. C'est cette modification hormonale qui, à mon avis, déclencha presque automatiquement le conflit de territoire, car à partir de ce moment la jeune fille se trouvait « dans une autre dimension » au point de vue hormonal. Dès cet instant, elle fut de nouveau jugée normale, reprit du poids : elle pèse à présent 65 kg.

Sur les coupes du scanner cérébral, tous les conflits apparaissent « dou­cement en solution », c'est-à-dire qu'ils n'ont pas cet œdème périfocal en

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forme d'ourlet noir foncé après la solution de conflits qui sont restés un certain temps à l'état aigu, avant d'être résolus d'un seul coup. Une fois résolus, ces conflits en balance ont aussi, comme je l'ai toujours observé, une évolution conflictolytique qui traîne en longueur. Du conflit central terminé il ne reste plus que la modification du centre (flèches à gauche en bas).

Il arrive à beaucoup de gens de perdre une fois ou l'autre la tête ou les pédales. La plupart se calment ensuite assez rapidement. C'est bien nor­mal. Quand on vous dit que bon nombre d'entre eux ont présenté pendant une période plus ou moins prolongée une constellation schizophrénique, on reste d'abord incrédule. En effet, le mot schizophrénie est presque une tare indélébile, on en reste marqué pour la vie : « celui qui a été schizo­phrène une fois dans sa vie, est censé le rester jusqu'à la fin de ses jours ». Cette affection mentale est d'ailleurs souvent liée à une hospitalisation à vie, ce qui revient pratiquement à une réclusion à perpétuité.

Mais en réalité ce n'est qu'une constellation, que l 'on peut modifier de nouveau tout aussi rapidement qu'elle est venue. D'ailleurs, les animaux peuvent faire une schizophrénie tout aussi bien que les être humains. Ceux qui connaissent bien les animaux s'en sont déjà tous rendu compte (cf. le dernier cas de cette série : la constellation schizophrénique chez une chienne de la race boxer).

Suicide en constellation schizophrénique

Scanner cérébral d'une jeune femme de 33 ans (tiré du livre « Cancer, mala­die de l'âme »), qui avait pris en flagrant délit son ami de 20 ans plus âgé, dont elle avait un enfant de 14 ans et auquel elle vouait tout son amour depuis 15 ans. Elle l'avait surpris avec sa meilleure amie, Ursel, d'où cette question stéréotypée, qu'elle répétait indéfiniment : « Il couche encore avec Ursel ? », qui entre-temps attendait un enfant de son ami. Elle fit un can­cer du col de l'utérus. Lorsque les médecins lui firent part du diagnostic, elle fut prise de panique et quelques semaines plus tard on lui décela des taches rondes au poumon.

Je ménageai un entretien entre la patiente et son ami, qui lui jura ses grands dieux qu'il ne coucherait plus jamais avec Ursel et reconnaîtrait leur fils âgé de 14 ans.

Le conflit sexuel fut résolu, mais cette solution fut accompagnée d'une défaillance du cœur droit et d'une embolie pulmonaire aiguë. Nous pou­vons maîtriser cet état avec une forte dose de cortisone.

La patiente, qui n'avait plus que les os et la peau, reprit du poids, se réfugia chez sa mère et fut bientôt assez remise pour aller se promener. Un beau jour elle apprit que son ami avait non seulement dilapidé leur compte en banque commun, mais couchait de nouveau avec Ursel. Elle en fit une terrible récidive à DHS, se remit à perdre du poids et fut saisie de nouveau d'une peur panique de la mort. A ce stade, elle se retrouva dans

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la même constellation schizophrénique qu'entre le diagnostic et la conflic-tolyse. Elle ne parlait plus que de la mort et de son ami qui couchait avec Ursel. C'est dans cet accès de folie qu'un beau jour elle mit fin à ses jours.

Sur les deux scanners cérébraux nous voyons en position péri-insulaire gauche le foyer de Hamer typique du cancer du col utérin, mais qui peut souvent provoquer aussi une déficience cardiaque aiguë du ventricule droit avec embolie pulmonaire, comme ce fut le cas ici. A droite, nous voyons le foyer de Hamer dans la moelle, qui atteint le niveau cortical et implique une peur de la mort associée à une dévalorisation de soi. A l'époque où ont été faits ces clichés, la patiente était déjà redevenue « normale », c'est-à-dire qu'elle n'avait plus qu'un foyer (celui de droite) en état d'activité. Ce dernier fut lui aussi solutionné quelques jours plus tard. La première constellation schizophrénique avait duré environ deux mois et demi, alors que la seconde ne dépassa pas quatre semaines. J'ai été témoins de la pre­mière de ces deux phases. La patiente avait l'air d'avoir perdu la tête, elle était d'une rigidité presque catatonique et ne faisait que regarder fixement le mur. Tout cela changea subitement lorsque le premier conflit fut résolu et que la constellation schizophrénique fut rompue.

Une liaison et ses conséquences pour l'épouse

Ce cas particulièrement tragique de constellation schizophrénique passa­gère s'est produit dans une ville universitaire ouest-allemande. Les proches de la patiente m'appelèrent à son chevet dans une clinique neuro-chirurgicale. Je conseillai aux collègues d'administrer à la patiente suffisamment de cor­tisone, le cas étant en principe très positif du fait que les deux conflits étaient

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en solution, de sorte qu'elle avait de bonnes chances de se rétablir complè­tement dans un avenir plus ou moins rapproché.

Par politesse, on ne me rit pas au nez, mais les hochements de tête en disaient encore plus long : la patiente ayant une grosse tumeur cérébrale, il n'y avait plus rien à faire. Au lieu de cortisone, on allait donc lyser, c'est-à-dire administrer de la morphine. On lui en donna effectivement, et quel­ques jours plus tard elle était morte ! Par souci de la vérité, je dois cepen­dant ajouter que la patiente avait de surcroît des douleurs dans la colonne vertébrale, aux deux épaules, au bassin et dans les deux genoux.

Scanner cérébral du mois d'août 85 : gros œdème en position péri-insulaire droite, correspondant à un puissant conflit de territoire, sur le plan psychi­que, et probablement à un cancer ulcératif de l'estomac, c'est-à-dire à une contrariété en relation avec le territoire (flèche en bas à droite). Mais on discerne également en position péri-insulaire gauche un processus symétri­que, un foyer de Hamer peu œdématisé. Le gros foyer de Hamer corres­pondant au conflit de territoire refoule tout le système ventriculaire vers la gauche. Sur le cliché de droite la flèche indique un conflit central en voie de solution.

Que s'était-il donc passé ? Une jeune patiente de 39 ans était tombée par hasard sur des lettres révélant que son mari entretenait des relations inti­mes avec une amie. Tremblant de tout son corps, elle lui présenta une de ces lettres. Ils n'échangèrent pas un seul mot. Elle fit un DHS avec conflit sexuel. Six mois plus tard un cancer du col de l'utérus fut découvert, opéré, irradié, la femme subit une castration.

Lorsque la patiente sortant de clinique rentra chez elle, le conflit sexuel n'était pas résolu, c'était devenu un « conflit en balance ». Le mari conti­nua de lui être infidèle. Mais à présent sa réaction à elle était toute diffé­rent, c'était une réaction masculine. Un beau jour elle surprit son mari en train de filer chez son amie. Elle lui barra le passage, le poussa dans la chambre à coucher au premier étage, en lui disant : « Tu vas rester ici ! ». Puis, sortant rapidement, elle tourna la clef dans la serrure. Pris de pani­que, son mari ouvrit la fenêtre et se laissa tomber dans le jardin. Dans sa

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rage impuissante, la patiente ne put qu'assister au spectacle de la fenêtre entrouverte du premier étage : elle vit son mari, d'abord à quatre pattes, puis clopin-clopant, sortir de son territoire au vu et au su de tous les voi­sins pour filer chez son amie. Elle fit tout à la fois un conflit de territoire, un conflit de contrariété territoriale et un conflit central. A partir de ce moment elle se trouvait dans une constellation schizophrénique, fut inter­née dans un hôpital psychiatrique, fit un ulcère de l'estomac et se mit à perdre rapidement du poids. Au bout de quatre mois, le mari fut pris de remords, il se sépara de son amie et retourna chez sa femme. En se réveil­lant de ce cauchemar, elle lui pardonna. L'œdème cérébral de la phase de guérison fut chez elle particulièrement important, mais il fut encore ren­forcé de surcroît par l 'œdème de dévalorisation de soi qu'elle fit en plus lors de chacun des deux DHS, comme en témoigne la coloration foncée de la moelle sur les trois clichés. Cet œdème n'aurait pas été dur à maîtri­ser. La patiente mourut parce que les médecins, en méconnaissance de la Loi d'airain du cancer, se trompèrent en établissant un pronostic pessimiste, puis en décrétant avec outrecuidance leur « thérapie-zéro », qui consistait à « lyser », sur la base d'un pronostic erroné !

Peur paranoïde que le tuyau de poêle se bouche, que le patient meure asphyxié, bien que ce tuyau vienne

d'être ramoné et n'ait encore jamais été bouché

En perdant son emploi dans des circonstances dramatiques, un homme de 57 ans fait un DHS générateur d'un double conflit simultané, à savoir un conflit de territoire, qui se traduit par un cancer bronchique, et un conflit central de peur, dont le point d'impact au cortex moteur est situé dans la circonvolution précentrale de l'hémisphère gauche. Nous sommes au début du mois d'octobre 85. Le côté droit du corps est paralysé sur-le-champ. En prenant conscience de cette hémiplégie, il est foudroyé par un nouveau DHS : n'étant plus bon à rien, tributaire d'une tierce personne, il fait une dévalorisation généralisée, qui se manifeste sur le scanner cérébral au niveau de la moelle. Le mois suivant, ayant pris la grippe, il est saisi soudain d'une peur bleue d'étouffer (bronches) : la peur panique qui a déclenché ce troi­sième DHS se traduit sur le plan organique par un cancer du larynx. La constellation schizophrénique est à présent réalisée par la simultanéité d'un foyer actif dans chacun des hémisphères cérébraux, à savoir le cancer bron­chique du côté droit et le cancer du larynx du côté gauche. A chaque mois suffit sa peine. Au mois de décembre, une prise de bec sans précédent l'oppose violemment à son fils, qui préfère gagner le large. Le bruit sourd de la porte qui se referme peut-être à tout jamais, résonne jusqu'au tré­fonds des entrailles paternelles : ce DHS foudroyant est générateur d'un conflit de perte, dont la réplique instantanée au plan organique est un can­cer du testicule droit, dont témoigne le scanner cérébral.

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Pendant trois mois, de la fin novembre à la fin février 86, le patient se trouve dans un état paranoïde. Incapable de dormir, il est habité par la peur panique d'être impuissant à repousser un assassin surgissant à l'impro-viste pour l'étouffer sous un oreiller. Ou bien il sent que le tuyau du poêle est en train de se boucher et qu'il va mourir asphyxié par l'oxyde de car­bone. A la fin du mois de février il est procédé à l'excision de plusieurs ganglions de peur du cancer faisant saillie au cou et dont l'apparition a dû coïncider avec le second DHS de dévalorisation généralisée : les vesti­ges de leur conflit central en position frontale à droite et à gauche se dis­cernent encore bien sur le scanner cérébral. Pourquoi a-t-on dit au patient que c'était bénin, nous ne le savons pas, peut-être tout simplement parce que sa situation étant jugée désespérée, on ne lui donnait plus aucune chance.

Ce fut pour le patient la première grande solution d'une partie de ses conflits. Du coup, il sortit de sa panique, il arriva petit à petit à bouger de nouveau le côté droit, il se réconcilia avec son fils et trouva un emploi à mi-temps. Toutes ces solutions consécutives résultaient à leur tour de ce que le patient, une fois résolus les premiers conflits de peur, y compris le conflit de peur bleue générateur du cancer du larynx, était sorti de la cons­tellation schizophrénique.

Il parvint aussi à se revaloriser à ses propres yeux et il fit une leucémie. Heureusement pour lui, son médecin connaissait la Loi d'airain du can­cer, de sorte qu'il put franchir ce nouvel obstacle. Ce médecin écrit : « Il va bien. Il prend 15 mg de prednisolone par jour ». Il précise que le patient n 'a plus été paranoïde depuis février 86. Sur les coupes du scanner céré­bral nous voyons en position fronto-pariétale droite le relais du cancer bron­chique, à gauche, en position presque symétrique, le relais du cancer du larynx, en position fronto-paramédiane le relais du conflit de peur fron­tale, et en position pariétale gauche le relais du conflit central, qui était responsable de l'hémiplégie du côté droit. Nous voyons enfin un œdème généralisé dans la moelle des deux côtés, qui correspond à la guérison du conflit de dévalorisation de soi. Les leucocytes n'oscillent plus qu'entre 10 000 et 12 000.

Constellation schizophrénique : conflit sexuel, conflit de territoire, conflit central et

conflit ovarien avec foyer de Hamer du côté droit

I1 s'agit d'une jeune femme de 28 ans, qui est demeurée schizophrène de 18 à 28 ans. Depuis environ 6 mois elle est redevenue complètement « nor­male » depuis qu'elle est tombée amoureuse d'un softie (homme efféminé) et que celui-ci a fini par céder à ses sollicitations. La patiente est plutôt masculine et droitière.

Qu'est-ce qui est à l'origine de cette constellation schizophrénique et com­ment a-t-elle pu durer 10 ans ? A l'âge de 11 ans, cette jeune fille, dont les premières règles viennent de faire leur apparition, a un conflit sexuel de masturbation. Son père, jouant

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au docteur, lui avait fait un cours d'initiation, interrompu par l'arrivée ino­pinée de la maman. Le choc conflictuel asséné par ce DHS, fut foudroyant et l'atteignit au tréfonds de l'être. A partir de là elle fit une « crise d'épui­sement » avec les mains glacées, se mit à maigrir, devint végétarienne, an-throposophe et se masturba encore pire qu'avant, tout en se culpabilisant de plus en plus. Vers l'âge de 15-16 ans, elle commença à se masculiniser, ses périodes n'étaient plus que très irrégulières, peut-être même n'avait-elle plus d'ovulation. Mais le conflit ne conservait pas à tout moment la même intensité.

A l'âge de 18 ans, elle fit connaissance dans un hôtel d'un jeune homme très efféminé (softie), dont elle tomba amoureuse. Mais elle fut supplantée par une jeune femme très sûre d'elle-même, qui le lui chipa. Elle en fut profondément affectée, comme « foudroyée ». Elle fit un DHS avec con­flit de territoire et conflit central, assorti d 'un conflit de perte à « facette génitale » (cancer ovarien droit). Elle se leva soudain, dans la grande salle de l'hôtel, et dit devant tout le monde : « Excusez-moi, je vous en prie, j ' a i jeté la pagaille ici ». Tout le monde demanda « pourquoi ? ». Elle dit : « Parce que j ' a i fait de la peine à l'autre jeune fille ». La schizophrénie avait débuté, car du fait des deux conflits le rythme des différents hémis­phères cérébraux était à présent perturbé. Le conflit central qu'elle fit en même temps rendait dramatique ce début de schizophrénie.

Par la suite, il y eut réduction de tous ses conflits, mais aucun ne fut résolu. Après cet événement dramatique, elle était restée quatre nuits sans pouvoir s'endormir et il lui fallut prendre des somnifères. Elle fut soignée pendant quelque temps dans un établissement psychiatrique, où on la bourra de tranquillisants. Elle se mit à fréquenter des sectes religieuses, parce qu'elle n'arrivait pas à s'affranchir de la masturbation. On lui conseilla de s'abs­tenir de nourriture pendant trois jours. Mais ce ne fut d'aucun secours. Finalement elle changea de secte. Cette fois on lui dit que la masturbation était diabolique et qu'il fallait se maîtriser. Elle n'y arriva pas, se culpabi­lisait, faisait de la dépression, qu'elle attribuait à ses rechutes, et échouait de nouveau dans des établissements psychiatriques. Finalement, elle fit la connaissance dans sa secte d'un softie de 36 ans qui, au bout de 3 ans, ne put résister à ses sollicitations. Depuis lors, elle n 'a plus de frustration sexuelle, il n'est plus question de masturbation et tous les conflits ont été résolus d'un seul coup, comme en témoigne le scanner cérébral. Elle n'est plus excentrique, parle de façon tout à fait sensée et elle a aussi pris du champ par rapport à ses propres problèmes.

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Foyer de Hamer étendu en position frontale, à gauche. La flèche vise le centre de ce foyer, les rayons délimitent la frontière de l 'œdème. Le foyer se trouve immédiatement sous le cortex, dans la moelle, mais une coupe supérieure montre qu'il atteint le niveau du cortex. Au plan conflictuel il correspond à un conflit de peur et en même temps à un conflit de dévalori­sation de soi.

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Cliché de gauche : Oedème intra- et périfocal étendu, avec gros foyer de Hamer au tronc cérébral (pont). Signe de solution du foyer de Hamer cor­respondant au conflit central du cortex (cf. chapitre sur le conflit central : tous les foyers de Hamer au cortex ont leur foyer correspondant au centre de la peur du tronc cérébral). Cliché de droite : Conflit central en solution. La patiente a eu ce conflit central en tant que « conflit en balance » pen­dant 10 ans. Elle n'avait pas de déficience de la motricité, mais seulement de la sensibilité (circonvolution postcentrale). Les anneaux sont bien visi­bles dans l'œdème de guérison.

Cliché de gauche : Centre-relais ovarien droit en position paramédiane du lobe occipital (flèche). L'œdème est bien visible — il s'agit aussi en partie de l'œdème de guérison de la dévalorisation dans la région bassin/jambe.

Cliché de droite : En position péri-insulaire droite et gauche on distingue en regardant bien deux foyers, dont seul celui de droite a encore de l'œdème. Les deux cornes antérieures sont nettement inégales. En position latérale sous la corne antérieure gauche une zone cicatricielle étendue s'étend pres­que jusqu'au cortex. Cette zone, qui correspond au conflit sexuel de mas­turbation, n 'a plus d'œdème. La CL est intervenue il y un an environ.

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Deux mois de « constellation schizophrénique »

Le cas ci-dessus, qui s'est terminé tragiquement, est un peu compliqué, mais il ne l'est en fait que parce que la patiente (45 ans) ayant fait entre-temps de la chimio, le « conflit du nid » du sein gauche est devenu un conflit de territoire ou de marquage de territoire.

Toute la tragédie a débuté par une affaire « dingue » : la patiente était secrétaire dans un bureau. Un beau jour, elle vit 4 ou 5 souris courir en même temps dans son coin. Elle sortit en hurlant et on eut de la peine à lui faire reprendre son travail. Elle avait fait un conflit du nid. C'était au mois d'août 1980. A partir de là, le pullulement des souris n'arrêta pas. On eut beau mettre du poison, les premières à y toucher et à en crever ser-

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virent d'avertissement aux autres qui s'en méfièrent. La patiente était obsédée par le bruissement, le grattement, le rongement ou le trottinement inces­sants. C'était pour elle une torture ininterrompue. Au mois d'octobre 80, elle vit même ces rongeurs effrontés courir sur son bureau. C'était vrai­ment pour elle le comble du désordre et de la pagaille. En janvier 81 elle se découvrit au sein gauche un nodule mesurant 2 x 2 cm. Au cours des deux années suivantes, ce nodule atteignit la dimension de 10 x 15 cm. En avril 83 elle se fit opérer et se soumit ensuite à un traitement de colbatothé-rapie. Mais, à cette époque, le conflit n'était pas résolu. Il le fut quelque temps après du fait qu'elle quitta son emploi pour cause de maladie (fin mai 83). Mais en janvier elle avait déjà fait un nouveau DHS en entendant un médecin anthroposophe lui dire : « Vous n'avez plus que trois mois à vivre ». C'est la raison pour laquelle elle avait finalement consenti, juste avant l'échéance fatidique, à se faire opérer, pour éviter de mourir dans les semaines qui suivaient. Or, en entendant le pronostic de ce médecin irres­ponsable, elle avait fait un conflit de peur de la mort. A partir de ce moment, elle eut au poumon des taches rondes, que l 'on discerne bien sur la radio du thorax en bas à gauche.

Le 10.8.83, son père mourut inopinément dans un accident. La patiente qui, à cette époque, se trouvait en phase d'activité conflictuelle (peur de la mort), fit de nouveau un DHS d'une extrême gravité : cette fois il y eut simultanément 5 points d'impact au cerveau :

1. Conflit du nid, quasiment un conflit mère-enfant. Son père était sa seule personne de référence, à la fois père, époux et enfant, il était très âgé.

2. Conflit de perte, ovaire gauche : sur le cliché en haut à droite, flèche en bas à gauche en position occipitale à gauche.

3. Conflit central, en position frontale paramédiane, dans les deux hémis­phères. Nous ne savons pas si ce conflit n 'a pas éclaté dès le pronostic. Il correspond aux nodules de peur des deux côtés du cou.

4. Conflit sexuel féminin, en position rétro-insulaire gauche. La patiente n'était pas mariée, son père était « son époux », elle couchait avec lui dans le lit conjugal. La mort du père eut une composante sexuelle parce qu'elle présumait qu'une amie du père était à l'origine de l'accident.

5. Conflit de territoire ; éventuellement conflit de marquage de territoire. Par suite du traitement cytostatique et de la ménopause, la patiente avait une réaction ambivalente : en même temps avec le sein gauche (com­portement en fonction du territoire du nid) et comportement territorial authentique de type masculin.

C'est à partir de ce DHS que la patiente se retrouva en constellation schi-zophrénique : au sein gauche, au-dessus de l'ancienne tumeur, il se déve­loppa en l'espace de deux mois une énorme tumeur de 10 x 12 cm. Il y eut progression aussi des taches rondes au poumon. Entre le mois d'août 83 et le mois d'octobre 83, la patiente reste figée, comme derrière une vitrine et se trouvait en outre dans un état de profonde dépression.

Puis, nous sommes parvenus, sa sœur et moi, à lui parler de la mort

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de son père. Tous les conflits se solutionnèrent, y compris le conflit de peur de la mort au tronc cérébral (cliché de droite, en bas, flèche supérieure ; la flèche inférieure sur ce cliché indique le centre-relais du sein gauche, qui est en solution (œdème).

Lorsque la patiente fut rentrée chez elle, le médecin de famille et ses col­lègues revinrent la paniquer avec leurs pronostics ultra-pessimistes. La patiente mourut, les poumons envahis par un lâcher de ballons, emportée par des transes mortelles !

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La psychose dite épileptique ou la constellation schizophrénique avec épilepsie

L'épilepsie passe pour être une des psychoses mentales ou affectives bien que personne ne sache au juste où les ranger. Comme on voit souvent à l'électroencéphalogramme des choses étranges — du fait justement que les crises épileptiques sont toujours déclenchées par le cortex, — on parle aussi de « psychose organique », par opposition aux psychoses dites endogènes, à propos desquelles on n 'a jamais pu déceler de modifications cérébrales.

Or voici que toute l'affaire est en train maintenant de s'ordonner : Bien entendu, l'épilepsie en tant que telle n'est pas une psychose, mais

la phase de guérison d'un conflit de peur terminé au cortex. Elle a son foyer de Hamer au cortex et ses cancers organiques correspondants, ou paraly­sies de l'innervation motrice, s'il s'est agi d'un conflit central (voir au cha­pitre sur les peurs). Comme dans la plupart des peurs, celles qui sont à l'origine d'une épilepsie peuvent se reproduire à tout bout de champs. Nous avons alors la phase suivante d'activité conflictuelle, dont la solution don­nera lieu à la prochaine crise épileptique. Qu'un épileptique vienne à faire un DHS supplémentaire, générateur d'un état persistant d'activité conflic­tuelle, nous sommes en présence de deux possibilités : a) Si le foyer de Hamer a son point d'impact dans le même hémisphère

cérébral, l'épileptique a seulement un second cancer, le 1 e r cancer n'ayant qu'une activité sporadique.

b) Si le foyer de Hamer a son point d'impact dans l'hémisphère cérébral opposé, il ne fait qu'un seul cancer correspondant au foyer de Hamer, jusqu'à ce que le conflit de peur du premier cancer se rallume. Dès que celui-ci a redémarré, il y a deux foyers en activité dans les deux hémisphères cérébraux différents. Cette constellation est typique de la schizophrénie et, lorsqu'elle se présente, ce qui est assez fréquent, le patient devient excentrique, halluciné ou paranoïde, c'est-à-dire schi­zophrène.

En d'autres termes : 1. L'épilepsie (voir le chapitre sur l'épilepsie) est la crise épileptique dans

la phase pcl consécutive à un conflit de peur cortical, qui a pour cancer organique soit des nodules de peur (p. ex. au cou), soit des paralysies motrices ou sensitives.

2. L'épilepsie se distingue par le fait que les peurs reviennent fréquemment et que par suite il y a souvent alternance de phases d'activité conflic­tuelle et de phases pcl.

3. Si un épileptique fait un DHS générateur d'un conflit durable, dont le foyer de Hamer est situé dans l'hémisphère opposé du cerveau et si le premier conflit à l'origine de l'épilepsie se trouve par hasard dans une

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phase d'activité conflictuelle, alors nous sommes en présence d'une cons­tellation schizophrénique, le patient est schizophrène.

La guérison de la schizophrénie due à l'épilepsie découle logiquement de ce qui a été dit. 1. Un patient est guéri passagèrement de la schizophrénie s'il peut résou­

dre l'un des deux conflits. Peu importe en principe lequel des deux conflits est résolu. Il suffit

que l'un des hémisphères soit exempt de conflit, c'est-à-dire exempt d'acti­vité conflictuelle.

2. Naturellement, le patient n'est guéri définitivement qu'une fois que les deux conflits sont résolus pour de bon, notamment celui qui est en balance, pour autant qu'il y en ait un.

D'autre part, il ressort logiquement de tout ce qui a été dit que tout patient qui a un cancer en activité conflictuelle risque tout autant de se retrouver dans une constellation schizophrénique que l'épileptique, chez qui les pha­ses d'activité conflictuelle alternent fréquemment avec les phases pcl, étant donné que la crise épileptique elle-même marque la fin d'une peur.

Ainsi donc : ni l'épilepsie, ni la dépression, ni la schizophrénie ne sont des maladies « endogènes, authentiques ou habituelles », mais des cons­tellations de maladies. En principe elles sont toutes guérissables, bien que dans le cas individuel il soit souvent très difficile de changer les conditions du milieu. Il ne faut pas oublier que ce que l'on appelle le milieu ce sont justement les gens qui nous entourent. Et s'ils ne jouent pas le jeu ou com­mettent des erreurs par pure bêtise, la constellation indésirable réapparaît avec la même logique implacable avec laquelle on peut rompre la constel­lation et le patient retombe malade de la même manière.

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Constellation schizophrénique, dépression, épilepsie et paralysie

Le fait que l'épilepsie, la dépression et la schizophrénie ne sont pas des maladies endogènes, mais des constellations de maladies, est parfaitement illustré par l'histoire fertile en rebondissements d'une jeune Autrichienne de 11 ans, ravissante, supérieurement intelligente et tout à fait normale, devenue simultanément épileptique, dépressive et schizophrène, qui, à 16 ans fait un conflit central avec paralysies spastiques, parvient à résoudre tous ses conflits à l'âge de 17 ans, refait en l'espace de quelques mois à grandes enjambées toute l'évolution psychique, mentale et physique d'une adolescente bloquée à l'âge prépubertaire, s'épanouit à l'âge de 18 ans comme une rose fraîchement éclose, rit, danse et s'éprend des garçons, puis récidive, retombe dans les profondeurs abyssales de sa schizophrénie. C'est à pleurer ! Mais la Loi d'airain du cancer est d'airain dans les deux sens. La genèse et la disparition du cancer sont régies par le même principe.

Les trois coupes de scanner cérébral de cette petite fille à l'âge de 12 ans reflètent une véritable tragédie. La petite fille est gauchère, les premières règles sont apparues à l'âge de 11 ans.

Sur les deux coupes de droite, nous distinguons en position péri-insulaire droite un foyer de Hamer qui n 'a pas d'œdème et n'est reconnaissable qu'à un marquage. Du fait que la petite fille est gauchère, il doit s'agir d'un conflit sexuel.

D'autre part, sur la coupe de gauche, nous voyons en position frontale gauche un foyer de Hamer qui, entre-temps, a été cedématisé. Il corres­pond à un 2 e DHS sous forme d'une peur terrible. Ce conflit a sans doute été la cause de l'épilepsie. En effet, six mois après le DHS, la petite fille a fait une crise d'épilepsie qui, par la suite, se reproduisait de temps en temps.

Nous avons affaire ici à la constellation d'une schizophrénie intermit­tente. Le conflit qui se manifeste en position péri-insulaire droite est « en

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balance », tandis que le conflit frontal récidivant est actif et résolu. Il paraît qu'à cette époque, la petite fille avait de temps en temps des hallucinations et ne parlait alors que de « guerre ». Ces hallucinations surgissaient cha­que fois qu'en plus du foyer péri-insulaire droit, constamment « en balance » du conflit sexuel, le conflit de peur en position frontale gauche redevenait actif.

Que s'était-il passé ? Ce qui est sûr, c'est que la petite fille a fait le con­flit sexuel et le conflit de peur à l'âge de 11 ans, et plus précisément en mars 1981.

Jeunesse ruinée : conflit central, conflit sexuel en balance, conflit de ter­ritoire, épilepsie, pseudo-débilité — gauchère !

Il serait naturellement préférable de n'avoir à rendre compte que de cas positifs. Et la mentalité de succès n 'a pas épargné les médecins. Le docteur paraît d'autant plus compétent qu'il réussit mieux. Donc, par ici les suc­cès ! Dans le domaine dont je m'occupe, c'est un peu différent. Il n ' a pas été facile de découvrir le système. Mais dans les cas individuels, je suis comme une sage-femme qui aide l'enfant à voir le jour. Pourtant, il m'arrive sou­vent de rester impuissant, tout en sachant pertinemment comment on pour­rait venir en aide. Mais alors la réalité implacable met un veto encore plus dur. Et le patient, dont la tête émergeait déjà, sombre de nouveau dans les profondeurs abyssales de la mer.

Le cas a débuté au printemps 87, quand un psychologue viennois m 'a demandé si j 'avais de l'expérience en matière de sclérose en plaques. Je lui dis : « Oui, mais je ne suis pas encore tout à fait sûr de la nature de cette maladie. Je suis néanmoins disposé à examiner un cas de sclérose en plaques si on me fournit un scanner cérébral ».

On m'amena donc la patiente, accompagnée de sa mère, de son frère, et d'un scanner qui remontait à 81. La jeune fille de 17 ans, atteinte de tétraspasmodie, qui ne pouvait que balbutier et n'arrivait à marcher que soutenue par sa mère et son frère, me rappelait ces êtres débiles dont sont peuplés nos asiles. Ils y sont fichés sous tous les diagnostics possibles et imaginables qui, au fond, ne signifient qu'une seule et même chose : nous ne savons pas ce que c'est.

La première chose que je constatai chez cette jeune fille : elle me regar­dait moi et le monde autour d'elle comme à travers une vitre embuée. Elle avait fermé les fenêtres de son âme, mais elle ne me semblait pas, à pro­prement parler, débile. Sa mère confirma qu'avant sa maladie soudaine, elle avait été une très bonne élève, et de plus qu'elle était fort jolie.

D'autre part, je vis sur le scanner cérébral de 1981, fait peu de temps après le 2 e DHS, les deux foyers de Hamer : l 'un, en position frontale gau­che, que je trouvai plausible, puis un autre en position péri-insulaire droite, tous deux non résolus. Je ne m'y attendais pas. Sur le moment, je fus décon­certé. En effet, je ne savais pas encore qu'elle était gauchère. Je ne l'ai appris que par la suite en posant carrément la question. Dès l'instant où j 'appris qu'elle était gauchère, je sus que c'était un conflit sexuel, un conflit cen­tral qui était responsable de ce ravage, en réduisant à l'état débile cette jeune

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fille, auparavant si intelligente et si jolie ! Mais déjà j 'étais confronté à la difficulté suivante : je faisais mes petits calculs, comptais à rebours. La jeune fille venait d'avoir 12 ans, les parents avaient l'air d'être de braves gens aisés. Je sondai prudemment la mère... il arrive déjà qu'à cet âge-là... La mère coupa court... Non, il n'y avait encore rien eu, ça ne se fai­sait pas chez eux. Battant déjà en retraite, je posai encore une dernière ques­tion, une question de pure routine : « Est-ce qu'à l'époque la petite fille avait déjà eu ses premières règles ? » La mère répondit par l'affirmative. Elles avaient fait leur apparition quelques mois auparavant, mais n'étaient plus revenues à partir du moment où elle avait soudain tellement changé. Puisque j 'étais sur la piste, je voulus savoir exactement si, à l'époque, elle avait déjà eu un ami. La mère répondit immédiatement par un non catégo­rique. Moi : « Absolument aucun ? ». La mère : « Non, vraiment pas, c'était encore une enfant, elle n'avait que son Judo, le boxer, qu'elle aimait par-dessus tout. Eh si pourtant, mais c'est exclu, il y avait bien eu un jeune homme, un garçon de plus de vingt ans, ils aimaient bien blaguer ensem­ble... ». Moi : « Comment s'appelait le blagueur ? ». La mère : « Stef ». Tandis que la mère prononçait le nom, j 'avais observé la jeune fille discrè­tement du coin de l'œil. Je m'aperçus qu'en entendant prononcer le nom elle avait clignoté des yeux. Moi : « Où est Stef à présent ? ». La mère : « Je ne sais pas, 2 jours avant la catastrophe, il a soudain disparu de la circulation. Nous n'avons plus jamais entendu parler de lui ».

J'interrompis la conversation et pris à part le frère de la patiente. « Que savez-vous de Stef ? ». « Rien de plus, je ne l'ai jamais revu ». « Votre sœur ne vous a jamais parlé de lui ? ». « Non, jamais, elle ne peut d'ail­leurs plus parler depuis ce temps-là, elle ne fait que balbutier quelques mots que nous seuls pouvons comprendre, parce que nous la connaissons. Mais attendez, nous avons pourtant le psychologue qui vous a recommandé. Depuis quelques semaines, il cherche une ou deux fois par semaine à lui parler. Au début, ça n 'a rien donné. Mais il y a 3 semaines, elle a pro­noncé quelques mots que le psychologue a compris. Il dit qu'elle a lâché aussi le nom de Stef, mais que ça ne lui disait rien. Vous pensez que c'est important ? ». « Oui, très, vous le verrez bientôt ».

Nous sommes retournés alors dans la pièce où se trouvait sa sœur. Je lui ai pris tranquillement la main et lui ai souri en disant : « A présent, tu n'as plus besoin d'avoir peur, nous allons t'aider... Maintenant dis moi, à l'époque, tu as bien couché avec ton ami Stef ? ». La fille ne dit rien, mais il y eut comme un jaillissement d'éclair au-dessus de sa paupière. J'avais tapé en plein dans le mille et le vieux scanner, à qui on ne la fait pas, déte­nait le secret depuis 6 ans déjà. Mais à l'époque, personne ne pouvait encore le lire.

Huit jours plus tard, le psychologue appela au téléphone : j 'avais rai­son, elle avait bien couché avec son ami Stef. Au cours de longues heures laborieuses, il était parvenu à reconstituer toute la vérité bouleversante... Elle avait été prise de panique, après coup, s'imaginant qu'elle attendait un enfant. Le DHS à conflit sexuel avait instantanément stoppé les pério-

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des dont la première apparition remontait à un an à peine et de toute évi­dence aussi la fonction ovarienne. En tout cas, elle n'avait plus eu de périodes depuis. Après avoir paniqué trois semaines interminables, tremblant à la pensée qu'elle attendait peut-être un enfant — elle l'avait dit à son ami — elle apprit subitement qu'il était parti pour une destination inconnue, sans lui dire adieu.

La jeune fille fit alors un second DHS avec conflit central et dévalorisa­tion de soi. A partir de là, elle commença à être paralysée.

Le conflit sexuel resta « en balance », car ses périodes disparurent pour de bon et plus que jamais elle présumait qu'elle attendait un bébé. Et voici comment tout cela s'était passé :

Cette jeune fille de 12 ans, dont les parents étaient aisés, eut une jeu­nesse heureuse. Son compagnon de jeu préféré était Judo, le boxer. Mais elle s'entendait bien aussi avec un jeune homme bien plus âgé qu'elle qui avait ses petites et ses grandes entrées dans la maison de ses parents. Un beau jour, il la décida à coucher avec lui. Mais à peine l'eut-elle fait qu'elle se mit à trembler de peur à la pensée qu'elle allait avoir un enfant. Elle fit un DHS à conflit sexuel. Et comme elle était gauchère, le point d'impact ne fut pas à gauche (comme d'habitude), mais dans l'hémisphère cérébral droit, en position péri-insulaire. Les choses en étaient là lorsqu'elle enten­dit dire, 2 jours plus tard, que son ami Stef avait déménagé à la cloche de bois, subitement, sans lui dire au revoir, pour une destination inconnue et pour un temps indéterminé. En fait, comprenant qu'il s'était mis impru­demment dans de beaux draps, il jugea plus prudent de s'éclipser car il avait vraiment peur que la gamine fût enceinte.

Pour la jeune fille, ce fut l'effondrement total, la fin du monde. Elle fit un nouveau DHS, un conflit central de ne pouvoir s'enfuir, qui la fou­droya littéralement en provoquant instantanément une « psychose aiguë » et une paralysie partielle des membres : il avait touché en effet la circon­volution précentrale des deux côtés.

Elle a dû faire à cette époque un nouveau conflit de peur, car ses parents se querellaient et un beau jour sa mère s'enfuit de la maison dans des con­ditions tout à fait dramatiques. Sous l'emprise de conflits massifs et d'un conflit central qui la paralysait, la jeune fille était bien incapable d'évaluer la situation à sa juste dimension. Lors du second DHS, elle a dû faire en même temps que le conflit central un autre conflit de dévalorisation de soi, à teneur sexuelle. Nous ne mesurons vraiment toute l'ampleur des conflits qu'une fois solutionnés, parce que les œdèmes de guérison se manifestent par une coloration foncée et provoquent un processus expansif avec dépla­cements et refoulement de masses.

Dans les premiers temps, la jeune fille pouvait encore aller à l'école, malgré la paralysie partielle des quatre extrémités. Elle avait des hallucinations et se mettait à parler de « guerre » et que « tous allaient avoir des enfants », y compris Judo, son boxer. Au bout de six mois elle fit pour la première fois des crises d'épilepsie, après que les relations entre les parents se fus­sent arrangées. Mais les autres conflits demeurèrent « en balance ». Outre

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les crises d'épilepsie, qui surgissaient régulièrement après les phases de dis­putes parentales, la jeune fille fit aussi de terribles dépressions. Elle fut bientôt dans l'impossibilité de se rendre à l'école.

Au cours des 5 années suivantes, rien ne changea dans l'état de cette jeune fille, fichée désormais comme schizophrène et dépressive, épileptique et atteinte de sclérose en plaques. Elle n'avait plus d'amis, restait assise sans rien faire à la maison, dans un état dépressif. Les parents continuaient de se querel­ler, puis se rabibochaient et la jeune fille faisait alors une crise d'épilepsie (foyer au lobe frontal, hémisphère droit).

Je conseillai au psycholgue de parler tous les jours de Stef avec la jeune fille et de lui expliquer à chaque fois qu'elle ne risquait plus d'avoir un enfant. Il fallait qu'il retourne chaque fois avec elle à l'endroit où à l'époque s'était produit le pas de clerc. Il était probable que la jeune fille fasse encore des crises d'épilepsie mais ce serait alors un bon signe.

Sur les trois clichés ci-dessus, qui ont été faits peu après le début de la con-flictolyse, on aperçoit nettement à droite en position péri-insulaire le foyer de Hamer en voie d'œdématisation à un endroit typique du conflit sexuel chez les gauchères (à droite). D'autre part, nous voyons à droite et à gauche en position frontale les deux foyers de Hamer des conflits de peur : d'une part la peur, avec foyer de Hamer en position frontale gauche, qu'elle attende un bébé — elle vécut près de 6 ans avec cette hantise —, et d'autre part la peur manifestée par le foyer de Hamer en position frontale droite, que sa mère se sauve.

Les autres conflits résolus, le conflit central et le conflit de dévalorisation de soi (surtout le bassin gauche) ne se verront que sur les clichés réalisés quel­ques semaines plus tard.

Le psychologue était effectivement parvenu à parler à la jeune fille de son désespoir et de ses chocs, que jusque-là elle n'avait encore jamais pu confier à personne. Pour commencer, elle n'avait pu que balbutier, mais ensuite elle était arrivée à parler de mieux en mieux. Elle fit plusieurs crises d'épi­lepsie qu'elle surmonta bien, recouvra soudain ses périodes, put marcher de nouveau sans aide, et même danser, si bien qu'en l'espace de quelques semaines cette pauvre estropiée débile se métamorphosa en une jeune femme resplendissante, au corps pleinement développé, comme si la nature était pres­sée de rattraper le temps perdu par une longue sécheresse.

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Les scanners ci-dessus de mai 87 font déjà état de conditions redevenues presque normales. La scissure interhémisphérique est de nouveau en posi­tion médiane. Seuls les œdèmes de guérison du conflit de dévalorisation à droite au centre-relais du bassin gauche et en position frontale de part et d'autre des cornes antérieures retiennent encore l'attention et, en outre, le relais ovarien à droite. Sur les scanners suivants de juillet 87, ces tous derniers œdèmes ont largement disparu. Seul le centre-relais du conflit de dévalorisation à droite, correspondant au bassin gauche, présente encore des traces d'œdème. D'une façon générale, il semble que le squelette tout entier soit en voie de recalcification, c'est-à-dire que la jeune fille soit en train de se revaloriser sur toute la ligne, ce qui constituait un signe très positif. Au cours de cette phase, la patiente avait aussi une leucocytose (leucémie).

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Scanner cérébral de mai 87. Il ne reste plus que des œdèmes de guéri-son de conflits de dévalorisation des deux côtés, correspondant au bassin gauche et moins au droit, ainsi qu'aux deux épaules.

Conflit central en solution (cliché de droite).

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Cette guérison déjà si bien amorcée aurait pu être couronnée de succès si — oui si cette jeune femme, qui avait perdu 6 ans de sa vie, n'avait pas continué d'être « la folle » pour les jeunes gens de son âge. Bien qu'elle fût très jolie, aucun d'eux n'osait l'aborder par peur d'être la risée des autres « il a envie d'épouser une folle ! ».

Nous voyons à la forte œdématisation de la moelle que la jeune fille est en train de se revaloriser sur toute la ligne, notamment en ce qui concerne le sentiment de sportivité. Elle a essuyé un refus d'un garçon, qui a même trouvé ça très facétieux. Les périodes se sont arrêtées...

En juillet 87 j 'avais en face de moi une jeune fille florissante de 17 ans qui était avide de rattraper d'un coup les 6 années perdues. Il lui aurait fallu un ami, un ami authentique qui l'eût aidée à prendre un nouveau départ, à s'élancer vers de nouveaux horizons. Au lieu de quoi, tous les jeunes gens l'esquivaient : « Ah, mais c'est la folle ». Ainsi, dès la pre­mière « rebuffade », elle fit un DHS, une récidive de conflit sexuel. Elle perdit pied avant même d'avoir pu être sauvée définitivement. Mais que signifie dans ce contexte le mot « définitif » ?

Dans notre société impitoyable on ne peut entreprendre un tel essai de guérison qu'à titre expérimental. Il est tout à fait possible, en principe, de tirer ces gens de leur psychose et de leur paralysie. Mais où sont les gens qui prêteront main-forte, qui apporteront leur concours ? On ne peut y arriver tout seul. Tant que la corporation médicale et la société tout entière continueront de faillir aussi radicalement à leur devoir, aussi longtemps qu'il n'y aura pas de milieu stable, le patient qui se trouve au beau milieu ou au-delà de la guérison, peut chaque jour rechuter de nouveau.

J'avais tant espéré parvenir à une solution peut-être définitive pour cette jeune fille. Mais je puis au moins vous apporter cette consolation : ça va,

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ça marche en principe. Essayez donc de sauver vos proches dans les asiles, au lieu de les laisser languir et dépérir lamentablement. Il vous suffit de placer le levier au bon endroit ! Toute psychose est complètement guéris­sable ! En principe, les paralysies du conflit central sont elles aussi guéris­sables et réversibles, si elles n 'ont pas duré trop longtemps. Chez la jeune fille dont le cas a été évoqué ci-dessus, elles avaient duré 6 ans.

Conflit central lors d'une opération de hernie

Les trois premières coupes du scanner cérébral révèlent à droite le con­flit paracentral, dont la solution est à peine amorcée : il s'agit d'un « con­flit central en balance ». Cette zone interhémisphérique concerne la sensibilité des jambes et des articulations. Ce conflit paracentral a transformé la petite

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fille depuis 2 ans. Sur la coupe en bas à droite on voit que le foyer de Hamer correspondant dans le bulbe rachidien est œdématisé. La peur viscérale est résolue. Chez les enfants de cet âge, la thérapie est difficile si l'on s'y prend d'un point de vue psychologique intellectuel, mais il est facile quand on l'aborde de façon pratique, avec du simple bon sens.

Ces clichés d'une petite fille de 4 ans montrent très nettement un « con­flit central en balance ». Plus exactement, c'est un conflit paracentral dans l'hémisphère droit. Le centre de ce conflit paracentral est situé au cortex somato-sensitif, dans la circonvolution postcentrale. Il concerne tout par­ticulièrement le centre-relais interhémisphérique responsable de la jambe gauche (davantage) et de la jambe droite (moins). Le DHS s'est produit il y a deux ans, c'est-à-dire lorsque la petite fille avait deux ans. Elle a été opérée d'une hernie inguinale à droite, et d'une hernie ombilicale. Il s'agissait de deux opérations. Que s'est-il passé au bloc opératoire ? Nous ne le savons pas. Les parents n'eurent pas le droit d'assister à l'opération. Il est proba­ble que l'enfant a été intubé à son corps défendant et sous l'empire d'une peur panique. A chacune de leurs visites les parents remarquèrent que l'enfant perdait rapidement du poids. Lorsqu'ils ramenèrent leur petite fille à la maison, un mois plus tard, l'enfant avait complètement changé. Non seulement la petite n'avait plus d'appétit, mais elle se réveillait la nuit avec des crampes dans les jambes, ne pouvait plus remuer comme il faut les genoux et d'ailleurs ceux-ci sont souvent enflés. Le diagnostic symptoma-tique des médecins traitants s'énonce ainsi : « Gonarthrite juvénile des deux genoux ». Le petite fille peut bien se rendre au jardin d'enfants, mais elle « n'est pas dans son assiette » comme on dit. Elle demeure psychiquement changée. La nuit, elle se réveille terrorisée, en proie à des crises de nycto-phobie et se plaint ensuite de crampes dans les jambes, mais il est probable qu'elle a seulement la sensation de jambes engourdies, c'est-à-dire des pares-thésies ou troubles de la sensibilité dans les jambes.

En principe, ce cas n 'a pour l'instant rien à voir avec la constellation schizophrénique. Certes, le conflit central ou paracentral intéresse les deux hémisphères mais apparemment il modifie les oscillations cérébrales de la même manière. Il se peut néanmoins que cette modification ne soit pas tout à fait pareille du fait justement que c'est un conflit « paracentral ». Avec beaucoup de chance, l'enfant parviendra à résoudre ce conflit paracentral. S'il n'y arrive pas, il viendra grossir plus tard les rangs de ceux que l'on appelle « névrosés ». Mais en tout cas, il risque constamment de se retrou­ver dans une constellation schizophrénique, dès qu'un DHS ad hoc enri­chira l'hémisphère gauche d'un nouveau foyer de Hamer. J'ai conseillé aux parents d'acheter un boxer et de lui permettre de coucher dans le lit de la petite. C'est généralement un remède miracle.

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Constellation schizophrénique après opération d'un naevus et greffe de la peau à un enfant d'un an

Ce cas tragique d'un garçon, âgé aujourd'hui de 18 ans qui, à la suite de traumatismes hospitaliers dans la petite enfance, a été sérieusement handi­capé dans ses études scolaires, devrait servir d'avertissement à tous les parents et encore davantage à tous les chirurgiens d'enfants. Il convient de se rap­peler que les enfants, et surtout les tout petits, ne sont pas de « petits adul­tes ». Leurs angoisses sont immenses, parce qu'ils n'ont pas encore le « recul critique » des adultes. A cet égard, il importe de souligner tout particulière­ment l'effet paniquant de l'anesthésie par intubation. Beaucoup d'enfants restent marqués toute leur vie par ce choc qui peut même provoquer une constellation schizophrénique dont ils n'ont alors plus guère la possibilité de sortir avant l'apparition de séquelles redoutables.

Le petit enfant dont il est question ici a vraiment joué de malchance. Lors de deux opérations effectuées à une semaine d'intervalle, il fit à chaque fois un conflit central en position frontale dans un hémisphère cérébral différent.

Dès la seconde anesthésie, ce petit garçon s'est trouvé en constellation schi­zophrénique. Par suite du conflit central en position pariétale droite, qui est resté « en balance », il a fait une psychose aiguë. Les deux conflits de peur sont un peu solutionnés, comme on le voit sur le scanner cérébral, mais ils demeurent tous les deux « en suspens ». D'autre part, le « conflit para-central en balance » n'a toujours pas disparu.

La première opération n'était qu'une bagatelle, elle se réduisait à enlever un naevus sur la tête du bébé. Si, dès l'opération finie, les parents avaient ramené à la maison cet enfant de 12 mois, il ne se serait peut-être rien passé du tout. Le conflit central que l'enfant fit au moment de l'intubation, lorsqu'il se mit à hurler de panique comme si on l'écorchait vif, aurait pu se dissiper, tout serait rentré dans l'ordre. Mais voulant faire mieux que bien, ils se lais­sèrent convaincre par le médecin de le laisser à la clinique en vue de prépa­rer la greffe d'un morceau de peau prélevé sur la cuisse. Si bien que l'enfant demeura en « activité conflictuelle ». Et de la sorte, le prochain conflit cen­tral lors de l'anesthésie suivante était programmé à l'avance : la peur pani­que qui entretenait l'activité conflictuelle maintenait en effet l'enfant en état de sympathicotonie. De sorte que le conflit central programmé d'avance éclata inéluctablement, exactement comme le premier ou même pire.

A la suite de cette seconde opération, racontent les parents, l'enfant était complètement changé. Alors qu'il savait déjà marcher, il ne faisait plus que ramper et ne relevait même plus la tête. Le visage était sans expression, alors qu'auparavant c'était un enfant vif et alerte.

Il en fut ainsi pendant trois ans. A l'âge de 4 ans il commença à parler un peu et parfois à sourire. Il ne pouvait pas aller à l'école, il ne pouvait rien faire. Le visage demeura inexpressif. Depuis quelques années il fréquente la classe de perfectionnement, il arrive à lire et à écrire un peu.

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Ce scanner cérébral a été fait 17 ans après les deux opérations. Il est élo­quent : deux conflits de peur frontale à gauche et à droite (2 e cliché en haut) ; un conflit de peur bleue correspondant au larynx (3 e cliché en bas, flèche inférieure à gauche) ; et, couronnant le tout, un conflit paracentral bien visible à droite en arrière, près de la faux du cerveau. Tous les conflits sont en suspens. Le pauvre gosse vit avec depuis 17 ans. Il est inouï de prendre des risques pareils pour de telles bagatelles. La thérapie est très difficile. Les deux foyers de Hamer provoqués il y a 17 ans en position frontale droite et gauche par deux DHS d'intubation, et en plus le terrible conflit para-central ont déclenché instantanément une constellation schizophrénique aiguë. A la suite de la seconde opération, le petit garçon qui n'avait alors que 12 mois, a été radicalement transformé et l'est resté depuis, car tous les conflits sont en balance et n'ont pas encore été résolus. La constella­tion schizophrénique aiguë dure encore.

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ment du sein de sa mère, pour des raisons pseudo-scientifiques purement intellectuelles, en le laissant complètement seul dans sa couveuse. L'œdème dans cette région pourrait s'expliquer soit par l'autorisation parentale de coucher de nouveau dans le lit conjugal, comme il avait eu le droit de le faire antérieurement, soit par le fait que sa situation hormonale commence déjà à s'inverser : comme il se met progressivement à « réagir en homme », le conflit d'isolement devient sans objet.

J 'ai d'ailleurs conseillé aux parents de procurer au petit garçon un jeune boxer. Les chiens boxer, appelés aussi « chiens d'enfants », sont particu­lièrement attachés et fidèles. Si l'on permet au chien de se coucher « devant » le lit, chaque fois que le petit dormira mal, le boxer ira lui tenir compagnie et le lendemain matin on les verra dormir tous les deux côte à côte. Du point de vue hygiénique il n'y a rien à objecter, mais du point de vue psychi­que c'est extrêmement profitable et bénéfique.

Lorsque mes enfants autrefois avaient du chagrin, ils commençaient tou­jours par s'étendre dans la corbeille de leur amie Maya, la chienne boxer et lui racontaient qu'ils en avaient gros sur la patate. En signe de compas­sion, Maya remuait sa petite queue tronquée et ses grands yeux noirs mani­festaient tant de compréhension qu'au bout d'une heure de câlins il n'y avait plus trace de chagrin. Et lorsqu'ensuite les « camarades » cabriolaient les uns par-dessus les autres dans les prairies, comme seuls les boxers savent le faire avec les enfants, la vie n'avait jamais paru aussi rose. Sans comp­ter qu'il n'y a rien de tel qu'un puissant boxer pour donner à un marmot le sentiment de parfaite sécurité — c'est ce que l'on appelle la thérapie pra­tique de la peur !

Psychose infantile, constellation schizophrénique, DHS par rupture amniotique

1. conflit central : conflit d'eau 2. conflit de peur bleue.

Le cas de ce jeune garçon de onze ans m'est parvenu en toute dernière minute, pendant la mise sous presse. Je l'ai trouvé si exemplaire que j ' a i décidé de le rajouter in extremis.

Nous pouvons reconstituer le double DHS à la minute près, et dans ce contexte nous allons naturellement retracer les événements eux-mêmes, tout en examinant la nature des conflits de ce garçon gaucher qui est psychoti­que depuis sa naissance.

Le 24 octobre 76, une sage-femme fit éclater la poche des eaux d'une parturiente comme on dit. A cet effet, on pénètre avec un forceps spécial qui n'a que deux pointes dans le vagin, on saisit la poche des eaux et on la déchire. Cette intervention est pratiquée très souvent, la plupart du temps bien inutilement parce que la sage-femme ou le médecin veulent précipiter l'accouchement.

Dans ce cas précis, la sage-femme saisit par mégarde non seulement la poche des eaux mais aussi le cuir chevelu du bébé. Le liquide amnioti-

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que s'écoula et le bébé se mit à crier comme si on l'écorchait dans le sein de sa mère, suffoquant et avalant de l'eau. C'est à cet instant précis que le bébé fit son double DHS qui devait le rendre psychotique et retarder son développement tout entier.

Dans la salle de travail, il se mit à souffler un petit vent de panique ; l'accou­chement fut mené à terme avec toute la brutalité jugée nécessaire et aussi rapidement que possible. Pendant les 15 minutes que dura l'opération, le pauvre bébé hurlait de douleur, gargouillant, avalant, aspirant, toussant et s'ébrouant, n'arrivant plus à certains moments qu'à gémir, à moitié suffocant.

Le « succès » de ces « manipulations de la médecine moderne » nous le voyons sur les coupes de scanner cérébral que voici :

Les flèches sont dirigées vers le centre du conflit central, qui commence au niveau cortical sous la calotte dans le lobe pariétal gauche en position para-médiane et que l'on peut suivre au cortex interhémisphérique gauche à tra­vers toutes les couches, jusqu'à ce qu'il fasse un foyer de conflit central au centre-relais du rein gauche en position occipitale.

Au cours de sa jeune vie, ce garçon a passé la plupart du temps en cons­tellation schizophrénique parce que depuis sa naissance il a aussi un foyer de Hamer actif dans l'autre hémisphère cérébral. Mais même ce conflit cen­tral « en balance » qui est encore en activité dans l'hémisphère cérébral gau­che, a au moins deux parts conflictuelles : 1. La part corticale implique un conflit extrêmement grave de rupture du

contact physique. Cette rupture se produit pratiquement toujours lors - de la naissance, mais normalement elle se fait sans DHS. Sur le plan orga­

nique cela correspond à une grave perturbation de la sensibilité de la jambe droite.

2. Dans les couches paramédianes profondes du cortex interhémisphérique le conflit central effleure le relais du testicule gauche et, à un niveau plus bas encore, le bord du relais du rein gauche, donnant naissance à un autre foyer de Hamer. C'est un « conflit d'eau » typique.

Le conflit central est tout entier « en balance », c'est-à-dire qu'il n'est plus très actif, tout en n'étant pas encore résolu : il est donc « encore actif ».

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Sur le cliché de gauche, la flèche de gauche vise le centre du conflit senso­riel rénal qui, sur cette coupe, affecte également le relais du testicule gau­che, où nous avons peut-être affaire aussi à un conflit de perte. Ce type de conflit central a le grave inconvénient de transformer toute une série de centres-relais en autant de foyers de Hamer répartis dans les couches successives le long du trajet, ce qui a des incidences fâcheuses sur le plan psychique et physique. En présence d'un enfant handicapé comme ce petit garçon, aucun médecin n 'aura évidemment l'idée qu'il puisse y avoir une anomalie au testicule gauche ou au rein gauche, d'autant que chacun de ces organes ne présenterait de tuméfaction qu'une fois le conflit résolu. Et aucun médecin ne s'aviserait de s'enquérir de perturbations somesthési-ques chez un jeune atteint à un tel degré d'arriération mentale. En effet, l'enfant serait incapable de donner une réponse claire et il faudrait se baser sur ses réactions. Et puis, personne ne saurait même où chercher. Même si quelqu'un découvrait quelque chose par hasard pour rien au monde il n'aurait établi un lien de cause à effet avec un foyer de conflit central.

Dans l'hémisphère cérébral droit, sur le cliché de droite, il représente une couche un peu plus profonde, on aperçoit le foyer en solution d'un conflit de peur bleue qui, chez un droitier, serait situé normalement à gauche. Chez notre jeune patient, qui est gaucher, il est situé à droite où il a causé les symptômes corporels d'un conflit de territoire. Il devrait s'agir également d'un conflit central qui, lui aussi, a dû rester des années durant « en balance ». Nous savons à quel moment il a été solutionné : il y a de cela un an et demi, car c'est alors qu'ont débuté les crises épileptiques, les con­vulsions. Jusque-là il n'avait eu que modérément des douleurs cardiaques.

Ces cas, apparemment exceptionnels, mais dont sont peuplés nos hospi-

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ces d'incurables pour vieillards infirmes, devraient éveiller tous vos instincts de criminalistes et vous ne devriez avoir ni paix ni cesse que vous n'ayiez résolu un cas et trouvé une thérapie adéquate, ou tout au moins un essai thérapeutique prometteur.

Mais reprenons point par point le déroulement de ce cas. Par suite de l'incompétence professionnelle de la sage-femme l'enfant

a été très sérieusement blessé. A l'endroit où la pointe du forceps s'est enfon­cée dans le cuir chevelu il y a aujourd'hui encore une plaque chauve sur la tête, directement au-dessus du centre du conflit central. L'enfant hurlait dans le sein maternel pendant que le liquide amniotique s'écoulait. Dans la filière pelvi-génitale il aspirait du liquide amniotique et du sang, essayait de l'expectorer et de crier puis aspirait de nouveau. En plus de tout cela, sa blessure à la tête lui faisait affreusement mal. Au bout d'un quart d'heure on finit par extraire l'enfant. Il n'avait pu étouffer vu que l'oxygénation par le cordon ombilical était intacte mais les incidences psychiques étaient atroces. Et ceux d'entre vous qui, incrédules, me demanderaient si un enfant peut faire des conflits et des DHS feraient bien de réfléchir à présent à ce qu'un bébé soumis à une telle épreuve peut bien faire comme conflits : 1. Un conflit de rupture de contact corporel, naturellement avec DHS de

déréliction et de non-protection, un choc conflictuel de perte en croyant perdre la mère dans le ventre de laquelle l'enfant se sentait si bien jusque-là, enfin un conflit d'eau, puisque tout le drame se jouait spectaculaire-ment autour du liquide amniotique. C'est tout cela qu'implique le con­flit central gauche, cette décharge qui traverse le cerveau de part en part ou qui l'a traversé et dont l'activité conflictuelle se perpétue depuis lors.

2. L'enfant est gaucher, il l'était déjà dans le sein de sa mère, avant la nais-- sance. Il a fait un « conflit du larynx » lors de l'aspiration paniquée,

c'est-à-dire un « conflit central de peur bleue ». S'il avait été droitier il aurait normalement fait ce conflit du côté gauche aussi, dans l'hémis­phère cérébral gauche. Mais il a été dit expressément que le petit garçon était gaucher. Or, chez un gaucher, un conflit de peur bleue a son impact cérébral du côté opposé, à savoir en position péri-insulaire de l'hémis­phère droit. Sinon, le patient aurait eu « seulement » deux conflits cen­traux du même côté, il aurait probablement été changé aussi, mais il ne se serait pas retrouvé en constellation schizophrénique et n'aurait donc pas été psychotique. Mais du fait justement qu'il est gaucher, deux ter­ribles conflits centraux l'ont placé dans une « constellation schizophré­nique », pis encore, dans une quasi « double constellation schizophrénique délirante ».

C'est exactement ce qui s'est passé : après la naissance, l'enfant est demeuré plusieurs jours dans le coma cérébral, il ne criait pas, dormait tou­jours. Il avait une plaie béante à la tête. Son visage, raconte la mère, était totalement inexpressif.

Depuis, l'enfant a subi le sort de ces légions d'enfants atteints d'un « han­dicap mental ». Il est demeuré attardé, n 'a jamais eu d'orientation ni dans

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le temps, ni dans l'espace, il dit toujours la même chose, est extrêmement anxieux, jalouse sa sœur cadette et a un comportement singulier : il pose toujours la tête de côté, à plat sur le sol, et alors sa mère a toujours l'impres­sion qu'il veut réitérer sa naissance. Il rêve très souvent d'« être tué » et généralement dans le rêve c'est le père qui est tué par la mère.

Il y a un an et demi il s'est produit un fait nouveau : il a fait pour la première fois des crises épileptiques, ce que l'on appelle des convulsions, qui ont réduit à néant la minuscule lueur d'espoir à laquelle s'accrochaient encore les parents et les médecins. Mais en réalité c'était là le premier signe positif. A cette époque en effet, au moins le conflit central dans l'hémis­phère cérébral droit avait commencé à se résoudre, sans doute très lente­ment, comme le font d'habitude les conflits centraux qui sont restés si longtemps « en balance ». Depuis lors, le jeune garçon n'est plus psycho­tique au sens strict. Mais comment donc, en présence de symptômes d'aggra­vation apparente (du fait des crises de convulsions épileptoïdes), pouvoir songer à une évolution favorable ?

C'est dans cette situation que les parents du garçon sont allés trouver un médecin français qui s'y connaît bien en matière de Loi d'airain. Il m'envoya les clichés et me demanda conseil. Les parents s'étaient rendus à la seule adresse au monde où on pouvait leur venir en aide. Il y a en effet moyen d'aider ce garçon, pas du jour au lendemain, mais lentement... et sûrement !

Première mesure thérapeutique : il faut lui procurer un boxer, en com­pagnie duquel il puisse dormir : ses rêves en acquerront immédiatement une tout autre qualité lorsque dans son sommeil il ressentira la chaleur ani­male de son camarade. En effet, l'une des deux principales teneurs con­flictuelles, c'était que le contact physique, corporel, avait été rompu brutalement par un choc conflictuel dramatique. Et ce conflit central n'est toujours pas résolu. Trop suffisants pour être intelligents, nous ne faisons malheureusement pas la seule chose qu'il aurait fallu faire à l'époque : la maman aurait dû garder nuit et jour son enfant dans les bras, il est proba­ble que le conflit de perte du contact corporel se serait résolu assez rapide­ment. Au lieu de quoi, l'enfant commença par rester à la clinique et, comme tous les nourrissons, il se trouvait seul dans son petit lit — à rencontre de tout instinct naturel — et on a continué de le torturer par des examens. Et, lorsqu'enfin il est arrivé à la maison, il y a été mis de nouveau dans un petit lit, tout seul, il ne voyait sa mère que pour les repas, lorsqu'il était « rempli ». Dites-moi, comment ce pauvre petit poupon aurait-il pu retrou­ver la santé à ce régime ?

Lors de « conflits centraux en balance » — même s'il n'y en a qu'un seul ! — on est toujours frappé par quelque chose : s'il s'agit d'enfants ou d'adolescents, la maturation de la personnalité demeure toujours au niveau atteint au moment du DHS. Si, à un stade ultérieur de maturation, un individu adulte fait des conflits analogues, alors dans un cas comme le nôtre il en résulte bien une constellation schizophrénique, mais il n 'y a pas de perturbation de la maturation. Les innombrables jeunes gens qui

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font un conflit central comme adolescents, restent souvent pendant des décennies au stade de développement où ils se trouvaient au moment de leur conflit central. A 30 ou 40 ans, ils sont encore souvent au niveau de développement d'un adolescent, mais au point de vue intellectuel, ils sont tout à fait à la hauteur.

Vous devriez lire ce cas et le suivant ensemble, car le hasard veut que je puisse vous présenter deux scanners cérébraux presque identiques de deux patients différents qui se sont retrouvés tous deux en constellation schizo-phrénique. Mais tandis que l 'un des deux a fait des conflits analogues lors de la naissance, l'autre les a faits à l'âge de 35 ans. Si deux personnes font la même chose, c'est loin d'être identique !

Constellation schizophrénique chez une droitière avec dépression 1. à la suite d'un avortement pendant le 5e mois dans une clinique

d'anges en Suisse ; 2. à la suite d'un conflit de territoire en période d'aménorrhée et en état de « pat hormonal ».

Pendant la psychose plusieurs tentatives de suicide dans une clinique psychiatrique

Cette femme droitière, âgée de 56 ans, a eu une vie conflictuelle mouve­mentée.

Son premier choc elle l'a fait un mois après le mariage en entendant son mari lui dire : « Les sentiments ne sont que de l'imagination, ça ne mar­che pas avec moi ! »

Pour la jeune femme, ce fut un DHS à teneur conflictuelle sexuelle. Mais, comme elle était déjà enceinte, le conflit correspondant ne pouvait pren­dre pied. Néanmoins, elle ne l'a jamais pardonné à son mari. Elle a eu trois enfants, le dernier à l'âge de 27 ans. Les relations conjugales furent un cock­tail de haine et d'amour. Les conflits, pour la plupart d'ordre sexuel, étaient très violents mais ne duraient pas très longtemps. La région péri-insulaire gauche ressemble moins à un parterre de roses qu'au Chemin des Dames pendant la première guerre mondiale. Le terrain y est remodelé par les cica­trices de conflits paracentraux. La période consécutive à la naissance du 3 e enfant jusqu'à l'âge de 35 ans (8 années) fut particulièrement infernale.

C'est en effet à l'âge de 35 ans que la patiente atteignit le sommet dra­matique de sa « carrière conflictuelle ». Voilà qu'elle était de nouveau enceinte. Les relations des deux époux étaient déjà extrêmement tendues et précaires. Ils attendirent longtemps, sans parvenir à se décider. L'enfant en était déjà à son 5e mois lorsque les parties belligérantes prirent la déci­sion de s'en débarrasser. La patiente se rendit dans une « clinique d'anges » en Suisse, où ces choses peuvent se faire discrètement moyennant beau­coup d'argent et sous une fausse étiquette. Mais l'entreprise s'avéra bien plus difficile qu'elle ne se l'était imaginée. Les médecins-bousilleurs ne vou­laient risquer l'intervention que si elle consentait à se passer d'anesthésie. Ces savetiers pensaient risquer moins ainsi. La femme dut subir ainsi la

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sinistre torture sans être endormie. S'ils se montrèrent avares d'analgési­ques obstétricaux, ces bricoleurs ne lésinèrent pas sur les accélérateurs d'avor-tement, si bien que la patiente n'était pas seulement prédisposée à un DHS, mais aussi en état de prédisposition conflictuelle. Tortionnaires sans scru­pules, ces faiseurs d'anges au paradis helvétique ont dû soumettre la patiente à des tortures atroces, et le double conflit paracentral qu'elle fit ce jour-là est encore actif vingt ans après. Le conflit est double en ce sens qu'un con­flit paracentral s'étend du cortex au thalamus gauche et qu'un conflit para-central directement contigu relie le cortex au centre-relais de l'ovaire gauche en position occipitale, où il a provoqué un foyer de Hamer. Le premier a pour teneur conflictuelle le sentiment de déréliction totale (cortex) et d'effondrement de la personnalité (thalamus). Le second a, lui aussi, pour teneur le sentiment de déréliction totale, de rupture du contact physique, corporel, panaché d'un sentiment conflictuel de perte à coloration génito-dégueulasse. Ce n'était pas un conflit mère-enfant comme chez une mère qui aurait désiré au fond avoir un enfant et se culpabilise en avortant, mais elle rejetait sur son mari la faute de cette terrible torture. Ce deuxième conflit, qui est resté « en balance » pendant vingt ans environ, semble être en train de se solutionner depuis quelque temps.

Il se peut, mais ce n'est pas sûr, que la patiente ait fait en même temps un conflit sexuel. En tout cas elle se trouvait après l'intervention en état aménorrhéique et à l'évidence en état de pat hormonal. A partir de là son mari était « mort » pour elle. Elle perdait du poids, dormait mal, n'était pas « comme d'habitude ».

Six mois plus tard, se trouvant toujours en état aménorrhéique, elle fit la connaissance d'un homme de 15 ans son aîné. Dans ces relations, c'est elle qui portait la culotte. La catastrophe surgit le jour où cet homme plus âgé l'invita à le suivre, faute de quoi il partirait seul. Elle n'osa pas sauter le pas, fit un DHS avec conflit de territoire et sombra sur-le-champ dans une profonde dépression à constellation schizophrénique. En effet, au conflit paracentral toujours « en balance » dans l'hémisphère cérébral gauche, venait s'ajouter à présent un foyer de Hamer en position fronto-pariétale droite, correspondant à un cancer bronchique.

Dans cette constellation schizophrénique avec simultanément dépression en état de pat hormonal, la patiente fît une série de tentatives sérieuses de suicide qui lui valurent plusieurs séjours dans des cliniques psychiatriques. Du fait que l'aspect dépressif était plus voyant, le diagnostic sous lequel elle était fichée et qui la suivait partout c'était la « dépression ».

Par la suite, elle se trouva à plusieurs reprises dans une constellation schi­zophrénique, mais seulement lorsqu'elle faisait de nouveau un conflit de territoire. Mais ces brèves poussées de nouvelle constellation schizophré­nique étaient alors du type de dissociation paranoïde et hallucinatoire de la conscience. La patiente avait des troubles psychiques, elle éprouvait de la difficulté à reconnaître et à se souvenir d'événements qui venaient de se produire. Par bonheur, ces conflits de territoire ne duraient que relati-

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vement peu de temps. Le dernier en date des ces conflits de territoire fut pour elle la maladie grave de sa mère, atteinte d'un cancer de l'intestin. Que dans ces circonstances elle fît une dépression n'étonnait pas son entou­rage. Qui donc en effet n'est pas triste lorsque sa mère est gravement malade ? Lorsque sa mère sortit de l'hôpital le conflit de territoire fut solu­tionné environ 4 semaines plus tard.

Par comparaison avec le cas précédent, on s'aperçoit que ce qui compte ce n'est pas seulement la localisation des foyers de Hamer : ceux-ci ne font qu'aider à comprendre le destin global du patient, dans ce cas-ci des deux patients. Il se peut fort bien, par exemple, que le garçon de 11 ans du cas précédent qui, éventuellement, se trouve lui aussi en état de pat hormonal, ait fait avec son foyer de Hamer dans l'hémisphère droit une dépression avant d'avoir pu résoudre ce conflit il y a un an et demi. Mais qui donc parlerait de dépression chez des enfants handicapés mentaux ?

Ce qui est très intéressant aussi c'est que, dans les deux cas, il a été mani­pulé pendant ou à la fin de la grossesse. Dans le premier cas l'enfant a fait un conflit de perte de contact (avec conflit d'eau) et dans le second la mère a fait le même conflit (avec effondrement de la personnalité tout entière et conflit de perte répugnante).

Je voudrais essayer de montrer aussi qu'en cas de perturbation et, à for­tiori de perturbation brutale, la grossesse en tant que « système symbioti­que vieux comme le monde », est susceptible de déclencher chez les deux partenaires par exemple les mêmes « conflits de perte de contact » en tant que conflits biologiques. Dans l'ordinateur qu'est notre cerveau, la mère et l'enfant à naître sont, là aussi, étroitement liés entre eux. On ne peut qu'être ébahi d'admiration respectueuse devant cette merveille de la nature et- sourire de la niaiserie avec laquelle les débutants que nous sommes se prennent déjà pour le « Bon Dieu » soi-même.

En passant, il vous intéressera sans doute d'apprendre qu'aussi bien dans ce cas-ci que dans le cas précédent, les radiologues ont constaté à l'unani­mité que les scanners cérébraux ne « présentaient pas d'anomalies ».

En effet, les figures annulaires présentant l'aspect de cible ou de pan­neau de tir, que forment les conflits centraux ou paracentraux, sont tou­jours interprétées par les neuro-radiologues comme des « artefacts » bien que des appareils différents produisent toujours chez le même patient et aux mêmes endroits de prétendus « artefacts », c'est-à-dire des altérations produites par des moyens artificiels. C'est bizarre, non ?

Sur les trois clichés suivants, le conflit paracentral « en balance » est bien visible sur l'hémisphère gauche en position paramédiane. Il s'étend du cortex sous la voûte crânienne dans le cortex interhémisphérique gauche jusqu'au thalamus gauche, et représente au plan conflictuel une lourde perte con­flictuelle du contact corporel avec DHS et un grave effondrement de la per­sonnalité tout entière (thalamus).

Le conflit paracentral est « en balance » depuis 20 ans. S'il reste unila­téral, un tel conflit en balance ne fait en général que provoquer une réac­tion un peu singulière et inhabituelle. Au sens psychotique, un patient ne

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fera une constellation schizophrénique que si dans l'autre hémisphère vient s'ajouter un foyer de Hamer encore actif, provoqué par un nouveau DHS ou une récidive de DHS.

Sur le cliché d'en bas nous voyons en position dorsale, à proximité immé­diate du « principal conflit paracentral », un second qui, de toute évidence, est demeuré longtemps « en balance » et qui, lui aussi, est survenu au moment de l'avortement, mais qui est en solution depuis un certain temps déjà (7 ans). Il y a 7 ans mourait le mari, dont la patiente était divorcée depuis 4 ans déjà, mais dont seule la mort pouvait résoudre cet aspect du conflit central de sa vie. Quant à l'autre aspect du conflit — à savoir qu'elle avait consenti elle-même à cette terrible torture autodestructrice —, elle ne pourra sans doute jamais le résoudre.

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Conflit paracentral depuis 20 ans, que l'on appelle « conflit en balance ». Il semble que ce foyer de conflit paracentral présente latéralement un

tout petit œdème. Dans ce cas, il serait exagéré de parler de solution. Mais, à un « coin du conflit », il est probable que la roche qui pèse sur l'âme de la patiente ait été soulevée de quelques centimètres, peut-être à l'occa­sion de la mort de son mari, lorsque le conflit paracentral voisin est entré en solution.

Nous voyons ici le vieux conflit sexuel, en position péri-insulaire gauche, au stade de rétraction et de cicatrisation gliale. La flèche venant d'en haut vise le centre du conflit para-central en position paramédiane gauche.

Les deux flèches inférieures signalent le foyer de Hamer au centre-relais ovarien gauche en voie de solution : c'était également un conflit para-central, voisin du conflit para-central principal, mais depuis 7 ans il est en train de se solutionner très lentement, depuis la mort du mari.

La flèche entre 7 et 8 heures vise un foyer de Hamer correspondant à un conflit de dévalorisation de soi déjà résolu. Il s'agit assez vraisembla­blement d'un conflit de dévalorisation sexuelle. Au plan organique il cor­respondait à des ostéolyses dans la région droite du bassin.

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La flèche gauche sur le cliché de gauche vise le centre du conflit para-central au thalamus gauche, tandis que les deux flèches supérieures à droite signa­lent le vieux foyer de Hamer, apparemment résolu, en position fronto-pariétale, auquel correspond sur le plan organique un cancer bronchique, qui n 'a toutefois pas été diagnostiqué. Ce conflit a été en activité pendant six mois environ. Les symptômes psychiques figuraient au premier plan. Il est probable que les poumons n'ont pas été examinés à l'époque. Et la toux obligatoire ne se manifeste jamais qu'après la dépression. Et les patients sont alors si heureux d'avoir échappé à la mélancolie qu'ils ne font plus bien attention à de tels symptômes. D'ailleurs, la constellation schizophré-nique n'avait pas été diagnostiquée, elle non plus, à côté de la dépression. En vertu du principe que la psychose est la psychose : peu importe qu'elle soit teintée de dépression, de schizophrénie tendue ou de paranoïa !

Sur le cliché de droite nous voyons distinctement que toute la région péri-insulaire est oedématisée. Mais ici, la partie la plus affectée est la portion moyenne autour de l'insula, à laquelle correspond sur le plan organique un ulcère coronaire ou une carcinose péricardique. Dans un cas la patiente aurait à faire face à un infarctus abortif et dans l'autre à une tamponnade péricardique. Ce dernier conflit fut provoqué par la maladie de la mère : c'était un « conflit de territoire ». La vieille mère menaçait pour ainsi dire de s'échapper de son territoire. Depuis sa castration il y a 7 ans, la patiente réagit surtout comme un homme. Elle subit à l'époque une ovariectomie bilatérale à cause de kystes ovariens et une hystérectomie à cause de myo-mes utérins.

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Constellation schizophrénique à la suite a) d'un conflit sexuel : refus de relation lesbienne

b) d'un conflit de peur dans la nuque : peur de la cour des comptes Une jeune femme de 26 ans, de formation universitaire, qui a une très bonne situation dans l'industrie, s'éprend d'une femme de son âge, psychologue de son métier. Il faut préciser que, jusque-là, elle avait essuyé un certain nombre d'échecs dans des relations hétéro-sexuelles, où elle était comman­dant de bord, alors que dans la nouvelle liaison projetée, elle se réservait le rôle féminin.

Au début de mai 84, cette amie rendit visite à la patiente en compagnie d'un ami. La patiente était affreusement jalouse et, profitant d'un instant où elles étaient seules, elle embrassa sur la bouche la psychologue, qui se laissa faire, ce qui mit la patiente au comble du bonheur.

1 e r DHS : une semaine plus tard, au milieu de mai, en rentrant d'une réunion entre collègues, elle ramena l'amie chez elle. Après avoir pris congé, elle regretta amèrement de n'avoir pas osé approfondir définitivement ces relations. Elle repartit donc, bien que minuit eût sonné depuis longtemps à toutes les horloges, et demanda à l'amie de lui ouvrir. Lorsqu'elles se retrouvèrent en tête-à-tête dans le studio de l'amie, elle prit son courage à deux mains et lui demanda de coucher avec elle.

L'amie refusa. « C'est pas possible, c'est encore bien trop tôt ! » Une seconde plus tard, elle se retrouva sur le palier de l'amie, qui l'avait prati­quement mise à la porte. « Je me sentais à la fois brisée et totalement lessi­vée », raconte la patiente. « Je l'aime encore et, si c'était possible, je coucherais avec elle sur-le-champ, sans sourciller ».

La patiente fit un foyer de Hamer dans la région péri-insulaire de l'hémis­phère gauche.

A partir de ce moment, elle n'avait plus qu'une idée en tête : comment faire pour séduire de nouveau son amie. Elle lui faisait avances sur avan­ces. Mais l'amie refusait chaque fois carrément.

2e DHS : le 15 juin 84, la patiente reçut une lettre de ses parents l'avi­sant que son père était convoqué devant la cour des comptes et risquait de faire faillite avec son bureau d'assurances. La patiente en resta sidérée. Elle dit qu'elle fut saisie à cet instant même de deux peurs paniques (dans la nuque) : 1. que la famille tout entière fût entraînée dans cette faillite et 2. que son père fasse un infarctus du myocarde. En effet, il avait fait un premier infarc­tus tout juste 20 ans auparavant.

La patiente devint instantanément psychotique et schizophrène : Elle fit soudain des choses complètement loufoques, qui n'auraient jamais

pu lui arriver autrefois. Ainsi, par exemple, elle jetait son papier à lettre par la fenêtre de son appartement, à la stupéfaction des passants. Elle se rendit en tenue de jogging à un entretien avec le patron de l'entreprise, ce

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dont l'idée, normalement, ne lui serait même pas venue à l'esprit. Dès l'ins­tant du DHS, elle entendait continuellement des craquements dans le crâne, et « comme un anneau autour de la tête, qui la serrait comme dans un étau ».

Elle fait part d'un « symptôme paranoïde », tout à fait bizarre : à cette époque, sa mère lui apparaissait sous un faux jour, c'est-à-dire qu'elle la voyait « plus jeune ou plus âgée » qu'elle ne l'était en réalité. A l'évidence, l'ordinateur de son cortex visuel était détraqué. En effet, elle associait à une image réelle de sa mère, soit une image d'autrefois conservée dans sa mémoire, soit une image virtuelle de ce à quoi elle ressemblerait plus tard en fonction de souvenirs complétés par l'imagination. Elle « transformait » une « photographie réelle » de sa mère en effigie irréelle.

Au début de juillet 84, la patiente fit cadeau à son amie d'une bague en or comme « signe sans ambiguïté ». L'amie accepta la bague. Quelques jours auparavant, elle avait dit à la patiente : « Tu comptes beaucoup pour moi ». La patiente reprit espoir. C'est de cette époque que date le scanner cérébral du 10.7.84. Le litige avec la cour des comptes était désamorcé à cette date, et la patiente n'était plus psychotique.

Mais, choquée par son comportement, l'entreprise où elle travaillait l'avait licenciée (fin juillet 84) et, parmi ses amis et ses connaissances, les rangs s'éclaircissaient à vue d'œil. Les gens prenaient leurs distances.

Au début d'août 84, son amie décrocha à son tour, bien qu'à ce moment-là elle ne fût plus psychotique. Mais, de ce fait, elle redevint psychotique — en relation avec une réapparition soudaine des difficultés financières de son père. Peu après, celui-ci fut contraint de mettre le bureau d'assurance au nom de la mère, afin de sauver ce qui pouvait encore l'être. Cela tou­chait la patiente de près, d'autant que depuis son licenciement elle habitait de nouveau chez ses parents. La récidive à DHS du conflit sexuel tenait à ce que l'amie, au lieu de passer des vacances à Sylt avec la patiente, comme celle-ci le lui avait demandé, préféra les prendre ailleurs avec un ami.

Du coup, les deux conflits se trouvaient de nouveau en activité et restau­raient la constellation schizophrénique.

La constellation n'a guère changé jusqu'à ce jour. Les deux conflits sont en balance. Le conflit de peur dans la nuque est bien réduit et n'est plus en suspens qu'à un niveau assez bas, bien que le procès ne soit pas encore terminé. Mais, du fait que son frère a maintenant une bonne situation dans l'industrie, elle espère que, le cas échéant, c'est-à-dire en cas de catastro­phe, il interviendra.

La psychologue prenait de plus en plus ses distances, du fait que la patiente avait tellement changé ; d'ailleurs, celle-ci lui disait bien qu'elle ne ressen­tait plus les émotions comme autrefois, qu'elle oubliait tout et n'était plus capable de se concentrer.

Cela ne l'empêchait pas de continuer à solliciter les faveurs de l'amie, mais en vain, bien entendu. Elle reprochait à celle-ci de n'avoir pas su, malgré sa formation de psychologue, découvrir plus tôt qu'il y avait quelque chose en elle qui n'allait pas.

C'est à cette époque qu'elle lui téléphona un jour pour lui dire simple-

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ment : « Je te hais, je t'aime ! » et raccrocha. En juin 85, elle essaya de travailler dans une autre entreprise, mais dut y renoncer au bout de 4 jours, faute de pouvoir se concentrer sur son travail.

De juin 85 à avril 86, elle fut hospitalisée dans une clinique psychiatri­que pour psychose schizophrénique.

Elle y fut « gavée » de tranquillisants. A partir de septembre 85, elle alla mieux. Sa mère la tenait à l'écart de toutes les préoccupations financières et judiciaires dont le bruit ne franchissait pas les portes capitonnées de la clinique. Sa mère faisait état de « succès partiels ». Néanmoins, le conflit était toujours en balance, bien qu'à un niveau inférieur. En mars 86, juste avant son départ de la clinique, son amie lui renvoya là bague en y joi­gnant une lettre qui devait être si blessante que la mère la déchira rageu­sement.

Depuis le mois d'avril, elle est rentrée à la maison, est de nouveau au courant des questions financières et pense sans arrêt à son amie. Elle n'aspire à rien tant qu'à coucher avec elle. Mais elle n'est plus capable d'éprouver de véritables sentiments comme autrefois, ni de se concentrer. Elle a été mise en invalidité à vie. Les médecins lui ont dit qu'il lui faudrait prendre les médicaments sa vie durant et qu'elle ne serait jamais plus comme avant : il n'y avait plus rien à y faire. C'est qu'elle est psychotique. Depuis lors, elle est fortement dévalorisée.

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Le scanner cérébral du 10 juillet 84 est typique : il montre chez cette droi-tière un foyer de Hamer, dont la solution est à peine amorcée en position péri-insulaire gauche et qui correspond à un conflit sexuel (avec l'amie les­bienne). On voit, en outre, en position occipitale à droite et à gauche, deux foyers de Hamer entourés d'un gros œdème périfocal, correspondant à un double conflit de peur dans la nuque (à propos de la faillite de la famille d'une part, et de l'autre au sujet d'un éventuel nouvel infarctus du père). A l'époque, les deux conflits étaient en solution. Nous savons que le con­flit a récidivé peu de temps après. La patiente y voyait alors sensiblement plus mal. Une amélioration n'est intervenue qu'en septembre 85. Depuis mai 86 la vue a légèrement baissé.

Le radiologue, qui est lui-même neurologue, a bien remarqué « quelque chose », il a bien signalé ce, ou plutôt ces « deux quelque chose », mais, ne sachant ce qu'il fallait en penser, il a écrit que tout était en ordre.

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Constellation schizophrénique Conflits de marquage de territoire des deux côtés

Ces deux clichés concernent des personnes totalement différentes, qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre, sinon en principe.

Le patient du cliché de gauche était atteint d'un cancer de la vessie. Lors­que les médecins, qui avaient fait faire ce cliché dans une clinique du nord de l'Allemagne, en prirent connaissance, ils « constatèrent » que les cellu­les cancéreuses issues de la vessie avaient gagné le cerveau, où elles avaient fait ce qu'ils appellent des « métastases ». Pour autant que je sache, ils ont extirpé la vessie et irradié le cerveau. Le patient n'y a pas résisté bien longtemps, il a de nouveau paniqué et en est mort. En fait, tout était résolu et on pouvait considérer qu'il était guéri, ou presque. Je sais seulement qu'il a dû être « singulièrement changé ». Il est certain que la phase de solution dont rend compte ce cliché a été précédée d'une constellation schizo­phrénique.

Le cliché de droite concerne une jeune fille de 18 ans dont le père est censé avoir fait, cinq ans auparavant, une psychose maniaco-dépressive. En tout cas, le père a soudain beaucoup changé psychiquement. La jeune fille, qui avait 13 ans à l'époque, était très attachée à son père, sa princi­pale référence. Nous voyons qu'elle a un foyer de Hamer aussi bien à droite qu'à gauche en position péri-insulaire. Il s'agit, à l'évidence, de conflits en balance. Depuis lors, la jeune fille est totalement changée. Dépressive, languissante, anxieuse, elle se trouve laide et ne veut plus aller à l'école depuis que le prof a frappé un de ses camarades de classe.

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Etant donné que le père est dépressif, on dit que la fille tient de son père, ce qui prouve une fois de plus à quel point ce genre de maladie est héréditaire.

Mais, en réalité, elle se trouve en « constellation schizophrénique » et, du fait qu'elle a aussi à droite un conflit de territoire ou de marquage de territoire en activité, elle est aussi dépressive.

Je ne puis dire à coup sûr quel a été son cancer au plan organique, mais tout porte à croire — bien qu'il ne s'agisse pas des mêmes coupes — qu'elle aussi avait un cancer de la vessie des deux côtés. Des recherches sont en cours et je suis sûr que nous aurons résolu sous peu le cas de cette jeune fille — et celui du père !

Conflit central en suspens et conflit de peur en balance chez un jeune névrosé ou psychopathe

En psychiatrie, chaque fois que l'on ne peut plus s'identifier à quelqu'un, se mettre à sa place ou dans sa peau, on a tendance à dire qu'il est psycho­tique. Mais en revanche, tout ce qui est excentrique, voire même absolu­ment excentrique, est qualifié de névrosé pourvu que l'on arrive tant soit peu à le « piger ».

Quand on a compris la Loi d'airain du cancer, on sait que dans ce domaine, les frontières sont très mouvantes, que l'on peut passer facile­ment d'un état à un autre pour peu qu'un nouveau conflit à DHS vienne faire la paire ou qu'un conflit entre en phase de solution. Et c'est la raison pour laquelle on n'a jamais pu trouver un système qui s'applique au cas individuel, parce que les frontières paraissaient souvent floues mais ne l'étaient pas en réalité. On était trop fixé sur les conceptions freudiennes de conflit à évolution lente. En outre, personne ne pouvait s'imaginer que l'on puisse rester trois mois en constellation schizophrénique sans l'avoir jamais été auparavant et sans jamais s'y retrouver par la suite. Sans comp­ter que les formations cérébrales du conflit central au scanner cérébral étaient toujours prises à tort pour des « artefacts » et se voyaient dénier toute espèce de valeur diagnostique. Au scanner cérébral de contrôle, on trouvait d'ail­leurs souvent que l'image ancienne de conflit central avait disparu et, de toute manière, personne ne s'était intéressé au psychisme. Si bien que ces « cercles bizarres » passaient pour être des « artefacts », c'est-à-dire des altérations produites par des moyens artificiels (« Il arrive à l'appareil de faire des frasques, si vous y voyez un critère diagnostic on se moquera de vous, Herr Hamer ! »). Qu'ils rient tous tant qu'ils voudront, les résultats sont par trop évidents !

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Le cliché ci-dessus est le scanner cérébral d'un jeune homme dont on a de la peine à définir les coordonnées. C'est un enfant des « bas-fonds » de la société, cruellement maltraité par ses parents, trimballé d'un foyer à un autre, mais qui est arrivé, grâce à son intelligence exceptionnelle, à passer son bre­vet élémentaire.

Or, ce jeune avait accroché sa charrue à une étoile. Il m'avait dépeint dans une longue lettre le but qu'il s'était fixé, le rêve de sa vie, et c'était pour le réaliser qu'il supportait toutes les brimades et tracasseries, la pauvreté, l'arrogance des services publics et de l'administration à l'égard d'un « cas social ». C'est pour réaliser ce rêve qu'il avait suivi laborieusement les cours du soir, à partir d'un foyer, et avait fini par décrocher le brevet à l'âge de 18 ans. Enfin, se disait-il, je vais pouvoir réaliser le rêve de ma vie, c'est-à-dire devenir danseur ! Il soumit son projet en toute modestie aux services publics et voulait leur expliquer qu'il se sentait appelé par cette « vocation » et, à travers cet art, à communiquer à ses semblables tout ce qu'il avait à donner. En guise de réponse, il n'eut que le rire gras, le ricanement imbécile des fonctionnaires bedonnants, asséné comme un coup de massue sur cette fleur printanière sortie victorieuse de tant de gels et de frimas... Tête bais­sée, ce jeune homme sensible, à la vocation d'artiste, pleurait amèrement en sortant furtivement du bureau. Le rêve de sa vie était écrasé ! Il avait fait un DHS à conflit central, sous le choc du plus terrible des coups durs endurés jusque-là. Le scanner cérébral nous raconte l'effet de cette pierre jetée dans la mare, il dessine ce qui se passe au cerveau lorsque le rêve d'une vie est écrasé par la botte ou le ricanement d'un imbécile. Un conflit central en suspens ou en balance, prisonnier d'une cuirasse dont il ne peut se déga­ger, n'osant même plus rêver le rêve de sa vie !

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Constellation schizophrénique après le meurtre du père par un fou

Le père de ce patient, dont proviennent les clichés ci-après, fut étranglé par un fou en juin 85. L'aliéné avait déjà quatre autres meurtres à son actif mais parvenait chaque fois à s'évader de l'établissement psychiatrique où il était interné. Le patient, âgé de 43 ans, est de son métier conducteur d'auto­car et il se trouvait justement à Paris lorsque la nouvelle du meurtre lui parvint. Il blêmit et perdit sur-le-champ l'usage de la parole. Le triple DHS engendra un conflit de mutisme avec cancer du larynx, un conflit de terri­toire avec cancer bronchique, et un cancer de peur. Il lui fallut rester avec son car deux jours durant à Paris à la disposition des touristes dont il avait la charge. Mais il était rongé littéralement de panique, d'effroi, de rage et de peur, comme il dit. Le conflit dura de juin à décembre 85. Pendant ce temps, le patient se trouvait en constellation schizophrénique ! Il était complètement détraqué, méconnaissable, personne ne le reconnaissait. Il ne faisait que crier et il rêvait toutes les nuits qu'il cherchait à tuer l'assas­sin. Mais, celui-ci était à l'abri dans la clinique psychiatrique, regardait droit devant lui, sans savoir ce qu'il avait fait.

En décembre 85, le conflit fut résolu du fait que le patient s'installa dans la région où son père avait vécu. Il se consolait en pensant qu'il pouvait au moins se rendre sur la tombe de son père. Mais partout où il allait, on ne voyait en lui que « le fils de la victime ». Il changea de domicile à cinq reprises. Lorsqu'en mai 86 il ressentit des douleurs dans l'épaule gauche, on y trouva une « désinvagination du périoste avec ostéolyse de la tête d'humérus ». A force de s'entendre intituler et apostropher en relation avec la victime de l'attentat, le patient avait fait, un beau jour, un conflit de dévalorisation en relation avec la victime, c'est-à-dire dans les rapports père-enfant, et ce conflit était à présent en solution. Son épaule ne fut opérée qu'en novembre 86. A la suite de quoi, il eut des rayons et fit de la chimio.

Mais dans l'intervalle, le cancer du larynx, passé inaperçu, avait fini par guérir tout seul. Le patient avait eu la voix très éraillée, entre juin et décembre 85 et elle était demeurée rauque pendant quelques mois encore. Le cancer bronchique avait guéri par formation d'atélectasie. C'est en découvrant celle-ci que l'on prévint gentiment le patient qu'il était « foutu ».

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Rangée supérieure, gauche : les flèches de gauche indiquent le foyer cor­respondant au centre-relais du larynx, la flèche de droite le foyer relatif au conflit de territoire bronchique. Cliché du centre : flèche de gauche visant le foyer de Hamer relatif au larynx, celle de droite le foyer de Hamer correspondant au conflit de territoire / cancer bronchique. Cliché de droite : flèche gauche visant le foyer de Hamer relatif au larynx (conflit de mutisme / conflit de peur bleue), flèche droite désignant le foyer de Hamer du cancer bronchique. Cliché du bas à droite : la flèche désigne le foyer oedématisé au cortex de l'hémisphère droit. Conflit de peur en relation avec le conflit de territoire bronchique. Cliché du bas à gauche : second foyer de Hamer en solution au niveau du bulbe rachidien (« peur viscérale »), correspondant au foyer cortical (cli­ché de droite) de « peur intellectuelle ». Diagnostic : cancer bronchique et cancer du larynx.

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D'après les clichés, le patient est déjà guéri depuis près d'un an en ce qui concerne le cancer du larynx et le cancer bronchique et il se trouve déjà dans la phase de guérison leucémique à la suite d'une dévalorisation de soi. S'il n'avait pas eu des rayons et de la chimio, responsables de l'anémie dont il souffre à présent, il y a belle lurette qu'il serait complètement rétabli. L'atélectasie qui lui avait valu, il y a huit mois, le diagnostic élégant de « c'est foutu », n 'a pas bougé depuis ! Il y a déjà longtemps que le patient est de nouveau « normal », c'est-à-dire sorti de la constellation schizo-phrénique : à savoir depuis la conflictolyse intervenue en décembre 85.

Situation à la suite d'une constellation schizophrénique Phase pcl de plusieurs conflits résolus

Je ne dispose pas d'informations précises sur les conflits initiaux de ce patient. En effet, ces clichés ont vu le jour dans un service de neuropsy­chiatrie, où le patient avait été amené pour cause de « folie ». Du haut de son balcon, il avait « fait pipi » en toute innocence sur les passants à la fois médusés et amusés. A vrai dire, il aurait dû prendre le chemin d'une clinique psychiatrique mais, lorsqu'à ma demande on fit faire les scanners cérébraux que voici, on se « rendit compte », au vu de ces clichés, que la tête était remplie de cancer et on le renvoya dans ses foyers. A cette occa­sion, on l'avait ausculté de la tête aux pieds et constaté qu'il avait un hyper-néphron à gauche, des ostéolyses aux cervicales et aux trocanters, des ganglions lymphatiques au médiastin et une « grave insuffisance cardia­que », qui était en réalité une tamponade péricardique à grande échelle (v. la radio du thorax).

Lorsque la famille du patient, qui souffrait d'une hypertension intra-crânienne, fut hospitalisé de nouveau, les médecins refusèrent de lui admi­nistrer de la cortisone, qu'il prenait jusque-là. Au lieu de quoi, ils pensaient qu'il lui fallait des antibiotiques, sa température (39°) indiquant selon eux une infection. Le patient placé sous morphine mourut d'un coma cérébral.

Voici ce que nous savons des conflits : 1. Le « conflit d'eau », qui est responsable de l'hypernéphron du côté gau­

che, est connu. Deux ans avant sa mort, le patient avait glissé sur du verglas et fait une mauvaise chute. Ce fut un gros choc, car il boita pen­dant des mois et ne put travailler comme il faut. Mais au bout de 4 à 5 mois, il n'y pensait déjà plus. L'hypernéphron fut découvert par hasard à l'occasion de l'examen général, mais le patient n'a jamais souffert des reins.

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2. à 5. Nous n'avons pas d'indications précises sur le « conflit sexuel fémi­nin avec conflit du larynx », ni sur le conflit de territoire, le conflit cen­tral et les divers conflits de dévalorisation de soi de ce patient, mort à l'âge de 51 ans. « On n'en parlait pas ». Nous savons seulement qu'il y eut des querelles et des scènes terribles entre l'épouse (masculine), le patient plutôt sensible et son fils, à propos de la boucherie qu'ils exploi­taient ensemble. Comme ce livre s'est fixé pour maxime d'être aussi fidèle que possible aux faits, dans la mesure où le permettent les égards dus aux vivants et le respect des morts, je n'ai pas de peine à reconnaître les lacunes, quand il n'y a pas moyen de les combler. On ne peut faire grief aux gens s'ils ne tiennent pas à faire part des conflits de leurs pro­ches pour des raisons dont ils sont seuls juges.

Tout ce que nous savons c'est que pendant la première moitié de 1986, le patient fut « fou » jusqu'au mois de septembre 86. Ces clichés datent du premier séjour en clinique au mois d'août 86. Il est mort au cours de son second séjour en clinique au mois d'octobre 86.

Nous savons encore que pendant les derniers mois de sa vie, le patient a fait aussi un diabète sucré. En tout cas, il a été constaté en août 86, mais date probablement du début de 86. Le conflit central qui en est responsable semble provenir d'une terrible altercation entre le père et le fils à la boucherie, au sujet de laquelle les proches refusent de se pro­noncer.

Schizophrénie passagère phases de constellation

« récidives durables de conflits sexuels, conflits de territoire et conflits centraux — double opération cérébrale » à cause des

« sempiternelles histoires de femmes » du mari (gynécologue)

Je connais très bien ce cas, mais préfère, par égard pour la patiente, ne pas donner trop de précisions. Il s'agit d'un long calvaire, qui a duré 14 ans, d'une jeune patiente qui a pris son mari en flagrant délit pour la première fois lorsqu'elle avait 24 ans. Après quoi, elle le surprenait avec une belle régularité. Et, comme c'est une épouse très vive, ardente et dynamique, et aussi très jalouse, les scènes de ménage sont toujours bourrées de dyna­mite et extrêmement dramatiques. Un beau jour, elle surprit la petite amie de son mari, à demi-vêtue et à moitié déshabillée dans le cabinet médical de son mari. La bouteille de cognac de l'heure du berger était encore ouverte, à moitié vide. La jeune femme la saisit et, devant la maîtresse terrifiée, son mari et l'assistante accourue en toute hâte, elle la lance de toutes ses forces contre le dallage du cabinet médical, de sorte que des milliers d'éclats

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jaillirent dans toutes les directions. Elle savait à présent où son mari avait passé les trois dernières nuits.

Elle avait déjà fait toute une série de conflits sexuels, voire de récidives, qui se terminaient chaque fois au bout de 3 à 4 mois par de chaleureuses réconciliations lorsque l'infidèle jurait ses grands dieux de s'amender sérieu­sement. Il est probable qu'elle faisait en même temps un conflit et cancer de peur bleue (larynx). Cette fois, elle avait fait un conflit sexuel et conflit du larynx particulièrement virulent. Mais elle s'était défoulée, la solution ne se fit pas attendre, entraînant une puissante œdématisation intra- et péri-focale, qui provoqua instantanément une rupture de l'œdème intrafocal. Trois heures plus tard, la patiente fit une crise d'épilepsie pendant la phase de guérison.

Et voilà à quoi ressemble une « explosion intrafocale » du foyer de Hamer, dans ce cas précis du foyer correspondant au larynx (centre de Broca). Ce « kyste intrafocal » rempli de liquide céphalo-rachidien se dilata lui-même au point d'atteindre une dimension interne d'un diamètre de 5 x 5 x 6 centimères.

Sur le cliché suivant, effectué 15 jours après l'opération, nous voyons qu'il a dû se passer quelque chose dans l'intervalle. Nous reconnaissons à présent très nettement un conflit central en position médiane, dont le point d'impact est situé en plein cortex moteur. Mais si nous regardons de nou­veau les clichés précédents, nous voyons clairement (flèche blanche) que ce conflit central était déjà visible sur le cliché du 26.11.82. Mais il est passé totalement inaperçu, parce que jusqu'ici tout le monde le prenait pour un

-artefact. Que s'était-il donc passé ? Le 24.11.82, soit une semaine après la violente récidive du conflit de peur

bleue (larynx), la patiente avait été examinée par pneumo-encéphalographie, une méthode vétusté d'examen radiologique des espaces sous-arachnoïdiens et des ventricules cérébraux après injection d'un produit de contraste gazeux par voie lombaire. La patiente subit cet examen sans anesthésie. Il n'avait pas encore été fait de scanner cérébral, on ne savait donc pas que le puis­sant œdème intrafocal autour du centre de Broca — foyer de Hamer cor­respondant au conflit sexuel féminin de peur bleue (larynx) — avait occasionné une forte hypertension intra-crânienne. Au cours de l'examen,

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la patiente fut saisie d'une panique totale, typique du conflit central. Elle croyait que sa tête allait éclater. Quelques heures plus tard, elle fit une paraly­sie des deux extrémités droites, fut prise de pleurs convulsifs qui durèrent des heures, et perdit de plus en plus connaissance. Elle avait fait un conflit central, que nous pouvons voir déjà sur le scanner cérébral effectué deux jours plus tard, le 26.11, et, mieux encore, sur le scanner de contrôle effec­tué 15 jours plus tard (10.12), après l'opération. Lors de l'opération, le 26.11, on se contenta pratiquement de faire une incision dans le kyste énorme. Il s'affaissa sur lui-même et ne mesurait plus, ensuite, qu'un cen­timètre à peine.

Ce cliché date du 10.12.82, soit 15 jours après le cliché précédent du 26.11. Le foyer de Hamer implosé par déchirure du tissu a été ficelé par incision opérative. Il est maintenant entouré d'un bourrelet œdémateux, signe de solution. Par contre, le puissant conflit central est encore en pleine acti­vité. Les paralysies et l'altération psychique persistent après l'opération.

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Je préfère ne pas alourdir le texte par l'accumulation de détails. La pau­vre patiente fut irradiée (cobalt) et traitée à la chimio. Les paralysies restè­rent, avec alternance d'améliorations et d'aggravations. Les frasques du mari ne s'arrêtaient qu'à court terme pour reprendre ensuite avec la même régularité. La patiente faisait sans arrêt des crises d'épilepsie. Et, parce qu'elle avait perdu ses périodes (depuis nov. 82) et avait des réactions mas­culines, les frasques suivantes se traduisaient chez elle par des conflits de territoire en position péri-insulaire droite, comme nous pouvons le voir sur les clichés suivants. Elle se trouvait en constellation semi-hémiplégique — il y avait alternativement en position péri-insulaire droite et gauche un foyer actif avec conflit central, parfois aussi simultanément.

Finalement, la patiente divorça et épousa, fin juin (juste après les cli­chés suivants) un mari aussi bon que sensible. Depuis, elle était redevenue normale, mais les paralysies demeuraient, ainsi que leur cause, le conflit central. Celui-ci ne fut solutionné que lorsque son père, en 1985, à la suite d'une deuxième opération inutile, acheta à Vienne le livre « Cancer, mala­die de l'âme » et se mit à expliquer à sa fille le déroulement de sa maladie, après être venu me rendre visite en Allemagne. Depuis, elle n'est plus paraly­sée. La patiente a parfaitement compris le système. Elle n 'a plus peur du tout, se sent complètement rétablie. Le conflit central est résolu et a dis­paru complètement.

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Schizophrénie iatrogene Par schizophrénie iatrogène, on entend que cette constellation peut être natu­rellement déclenchée par des conflits à DHS que les médecins provoquent en formulant leurs diagnostics et pronostics.

Il faut avoir vraiment bien compris le système pour se rendre compte du danger encouru par des patients cancéreux de faire de surcroît une schizo­phrénie en entendant le démiurge en blouse blanche formuler son diagnos­tic et, généralement aussi le pronostic foudroyant. Un pourcentage élevé de patients cancéreux ont un foyer de Hamer au cerveau. Les pronostics iatro-gènes peuvent facilement déclencher un nouveau DHS et, le hasard aidant, un foyer en position controlatérale dans l'autre hémisphère cérébral.

Et voilà que les conditions sont déjà réunies pour une constellation schi-zophrénique. Le patient qui a un besoin impérieux de garder bon moral et la tête froide, se trouve complètement désarmé par cette psychose et n'oppose aucune résistance. Il arrive souvent, à l'occasion de ces pronostics irrespon­sables que le patient fasse en plus un conflit central. La schizophrénie débute alors de façon dramatique et le patient n'arriverait plus à retrouver sa place dans la société, même s'il parvenait à réchapper aux deux maladies cancé­reuses.

Il y a aussi moyen de déclencher une schizophrénie iatrogène en appli­quant la pseudo-thérapie du cancer par la chimio, les rayons et l'opération totale (ovariectomie comprise). Tous ces pseudo-traitements constituent une castration passagère ou durable.

Qu'à présent un patient vienne à faire plusieurs conflits dans le même hémis­phère cérébral, il ne se passe encore rien au point de vue comportement schi-zophrénique. C'est-à-dire qu'il se trouve dans un état de panique conflictuelle, ou même dans plusieurs, mais la constellation schizophrénique n'intervient que si les hémisphères sont affectés par des conflits différents. Or, cette cons­tellation est provoquée par l'effet de castration consécutif aux traitements absurdes de la médecine classique. Une grande partie des conflits sexuels aussi bien féminins que masculins des régions péri-insulaires changent d'hémis­phère cérébral dès que le patient est stérilisé, que ce soit passagèrement ou définitivement. Les conflits de peur, par exemple, que le patient avait simul­tanément du même côté, ne changent pas de bord mais restent là où ils sont, du fait qu'ils sont peu ou pas du tout affectés par un bouleversement de la situation hormonale. Et voilà que nous avons déjà une constellation schi­zophrénique. Celle-ci sape le moral du patient et lui détruit ainsi sa dernière chance. En effet, il n'appartient pas seulement aux deux groupes de « quasi-lépreux » — les schizophrènes et les cancéreux —, mais lorsqu'un tel patient est perturbé, la plupart des médecins diagnostiquent des « métastases céré­brales » et sont bien plus vite enclins à écourter l'affaire par la morphine.

Mais, comme s'il ne suffisait pas que le patient ait été schizophrène une fois dans sa vie, l'inquisition médicale a inventé pour ces pauvres victimes

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des méthodes de torture particulièrement sadiques. En effet, il arrive sou­vent qu'à la suite d'un cycle de chimio, la production hormonale revienne, le conflit régresse de nouveau et, jusqu'aux prochaines séances de chimio, le patient redevient lucide, juste le temps de prendre conscience des ravages de sa personnalité et de son corps... Sur le plan organique, on produit natu­rellement de nouveaux carcinomes. Par exemple, une femme ménopausée qui avait fait un conflit de territoire (parce qu'elle réagissait en homme) et un cancer bronchique peut éventuellement, par suite de la castration, faire un cancer du col de l'utérus, du fait que la région péri-insulaire gauche se met éventuellement à réagir. Mais que l'on vienne à découvrir le cancer du col utérin, on s'empresse de proclamer l'apparition de nouvelles métastases à l'utérus.

Le fait que la permutation des foyers de Hamer à la suite de castrations passagères ou définitives (bistouri, rayons et chimie) est susceptible de pro­voquer des dépressions extrêmement graves, lorsque par exemple le foyer de Hamer saute de la région péri-insulaire gauche à la région péri-insulaire droite, et que l'on est en présence d'un pat hormonal, va sans dire et découle logiquement.

Constellation schizophrénique à la suite d'une césarienne chez une chienne boxer

DHS avec conflit de peur frontale provoqué par le transport dans une clinique vétérinaire pendant le travail. DHS avec confit de peur bleue par intubation.

La « constellation schizophrénique » chez les animaux !

La même chienne boxer Kimba, dont il sera question au 3 e volume (le can­cer chez les animaux), a été pleine pour la première fois à l'âge de 8 ans. L'accouchement commença le 5 nov. 86. Le premier chiot vint spontané­ment — il était mort-né. A la suite de quoi, les douleurs se prolongèrent pendant 10 heures, mais aucun autre chiot ne fut mis bas. Sur quoi mes enfants, qui se trouvaient seuls à Rome avec Kimba, furent pris de pani­que. On entend tellement parler de « bassins trop étroits », d'« inertie uté­rine », de « position du siège » et de moult autres complications possibles chez les femmes. Bref, ils conduisirent Kimba à une clinique vétérinaire.

Il convient de savoir qu'une femme en travail et aussi un animal en tra­vail se trouvent déjà, du fait des douleurs, dans un état de stress total. Par conséquent, rien n'est plus contre-indiqué pour un individu en travail qu'un surcroît d'excitation ou d'émoi. 1 e r DHS : Kimba fit son premier DHS avec conflit de peur frontale lorsqu'on la transporta en plein travail dans une clinique vétérinaire, source de tou­tes sortes de périls, à ses yeux.

C'était l'une des pires choses que l'on pût faire à une chienne en travail. Elle fit un conflit central de peur frontale avec foyer. 2e DHS : à la clinique vétérinaire à Rome, Kimba fut intubée, ce qui sou­leva des difficultés considérables et lui valut un DHS.

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Cliché de gauche : régression manifeste d'un œdème de conflit de peur bleue avec cancer du larynx, entouré d'un ourlet blanc non tendu mais plutôt froissé. Plus de processus expansif !

Cliché de droite : conflit central de peur frontale, en phase post-conflictolytique de guérison. Certes, les cornes antérieures à droite et à gau­che sont encore comprimées et refoulées latéralement, mais le conflit cen­tral est déjà en consolidation, il n'est plus fraîchement œdématisé. Ces deux clichés sont la preuve exacte d'une « constellation schizophrénique » !

La teneur de ce conflit, c'était l'effroi et la peur de ne plus pouvoir res­pirer. L'organe-cible était le larynx. Elle fit un cancer du larynx.

A partir de là, tout va rouler désormais sur le rail cancer du larynx. Après la césarienne, l'intubation fut maintenue, bien que la chienne fût déjà réveil­lée. Par la suite, on la laissa seule avec ses chiots, dans un environnement totalement étranger. La chienne était complètement perturbée car, outre le conflit et le cancer laryngé, elle avait fait encore un conflit central de peur frontale et se trouvait, de ce fait, en constellation schizophrénique. En effet, par suite du conflit central frontal, aucun des deux hémisphères n'oscillait plus au rythme normal et, du fait du conflit simultané de peur bleue d'étouffer, le côté gauche n'oscillait plus au même rythme que l'hémis­phère droit. Au cours de la nuit, Kimba, qui se trouvait en constellation schizophrénique et souffrait beaucoup, tua tous ses chiots à coups de dents.

Vous voyez donc qu'un animal, tout au moins un mammifère, peut tout aussi bien qu'un être humain se trouver en « constellation schizophréni­que ». Et l'animal fait alors des choses qu'il ne ferait pas dans des condi­tions normales et que personne ne peut s'expliquer. Il est alors « dérangé », tout comme un homme peut être « dérangé » s'il se trouve en « constella­tion schizophrénique ».

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Le conflit, ou plutôt les deux conflits, durèrent environ un mois. C'est le temps qu'il fallut pour changer les pansements, pour les examens de con­trôle, etc.

A Noël 86, lorsque le conflit fut résolu, nous avons constaté que les nodu­les de peur au cou avaient grossi et que Kimba haletait et râlait au moindre effort et lorsque le collier la serrait quand elle était tenue en laisse. A l'épo­que, nous pensions qu'elle avait pris froid ou que cela s'expliquait par des séquelles de l'intubation. Mais Kimba haleta et râla pendant 6 mois. Nous ne parvenions plus à nous l'expliquer. Nous savons maintenant à quoi nous en tenir. La guérison a été nettement ralentie par la nouvelle activité con­flictuelle du conflit de marquage de territoire avec cancer du rectum. Nor­malement, cela n'aurait duré que trois mois au maximum, même si le conflit avait été très intense. Mais la vagotonie de guérison fut freinée par la sympa-thicotonie interférente.

« Constellation schizophrénique » chez les mammifères

Le cas ci-dessus nous montre que les animaux ne sont pas seulement ana­logues en principe au psychisme humain dans leur comportement psychi­que, mais qu'ils peuvent même faire une « maladie mentale », dont nous avons toujours prétendu détenir le monopole pour notre race. Logique­ment, on est bien obligé de reconnaître à des individus susceptibles de faire une maladie mentale un esprit qui soit le siège de cette maladie. Mais, si les animaux peuvent faire les mêmes conflits biologiques, ou tout au moins des conflits biologiques analogues à ceux que fait l 'homme, alors pour­quoi ne pourraient-ils pas faire simultanément plusieurs conflits biologi­ques ? Et s'ils peuvent les faire, alors il y a forcément un certain pourcentage de « constellations schizophréniques ». Il est donc parfaitement logique que les animaux doivent être aussi « fous » que les hommes ! De la même façon, en cas de conflit de territoire et de pat hormonal, les animaux font une dépression ou de la mélancolie !

Ces maladies mentales et ces dépressions mélancoliques sont justement une constellation particulière de conflits biologiques. Nous autres, méde­cins, nous étions bien naïfs de nous en remettre jusqu'ici à des psychiatres du soin d'apprécier ces contextes. Cela montre tout simplement que nous sommes encore loin de comprendre de telles relations de cause à effet.

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Récapitulation systématique des maladies mentales et affectives ou psychoses : dépression - schizophrénie - épilepsie

Il n'y avait jusqu'à présent aucun système dans ce que l'on appelle les mala­dies mentales et affectives. Cela tient à ce que l'on ignorait encore la Loi d'airain du cancer. Et puis l 'on a toujours cherché dans la mauvaise direc­tion, pour la simple raison que l'on n'attachait pas d'importance aux chocs conflictuels. Dans la perspective freudienne on pensait que l'origine de ces maladies se situait en quelque sorte dans l'enfance ou l'adolescence, qu'elles se développaient progressivement. Et dans notre civilisation occidentale, contemptrice des animaux, il était inconcevable que les maladies mentales et affectives puissent avoir leur origine dans des conflits biologiques com­muns à l 'homme et à l'animal. Mais, ces tabous d'ordre « culturel » ne tiennent pas devant la réalité : l'animal — selon son degré de parenté, natu­rellement — peut faire en principe les mêmes conflits que nous, les foyers de Hamer correspondant à ces conflits se situent aux mêmes endroits du cerveau, tandis que le cancer correspondant est localisé dans le même organe. Alors, pour quelle raison l'animal n'aurait-il pas, de la même manière, une âme comme nous autres humains ?

D'ailleurs, les animaux peuvent faire de la même manière que nous une crise d'épilepsie, une dépression et une schizophrénie, puisque les mêmes constellations peuvent se retrouver chez eux et chez nous.

Il nous faut maintenant procéder à une nouvelle classification fonda­mentale des maladies mentales et affectives, des psychoses, en fonction de leur origine et de leur caractère authentique :

1. La dépression

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Principe : La constellation schizophrénique est en premier lieu fonction de la constellation des foyers de Hamer au cerveau et moins de la constella­tion des conflits, comme on le voit à la gaucherie.

« Semi-schizophrénie » : Entrent pour moitié en ligne de compte dans ce schéma :

a) Dévalorisation de soi : Si le patient présente des deux côtés du cerveau des foyers de dévalori­sation de soi simultanément en activité, il n'est qu'à moitié bizarre. Aucun psychiatre ne verrait une schizophrénie dans cette bizarrerie larvée, tant qu'aucun conflit central ne vient s'y ajouter.

b) Relais des reins : Le centre-relais des reins, à correspondance organique homolatérale dans la moelle en position occipitale paramédiane, relève davantage du mésen-céphale que du télencéphale. La question de l'homolatéralité et de l'hété-rolatéralité est un peu plus difficile à trancher ici, du fait par exemple que le centre-relais dans l'hémisphère droit est compétent pour le rein droit, mais se situe dans le cerveau droit dont relèvent normalement les organes gauches. Il y a donc constellation semi-schizophrénique en cas de deux foyers de Hamer en activité conflictuelle, dont l'un est un foyer rénal, s'ils sont situés du même côté du cerveau.

c) Relais des testicules/ovaires : Même principe que pour le relais des reins. Là non plus le relais organi­que n'est pas croisé. Là aussi il y a « constellation semi-schizophrénique » si dans ce cas il y a un foyer de Hamer en activité conflictuelle au relais testiculaire/ovarien et un autre foyer de Hamer en activité du même côté du cerveau.

d) Foyers de Hamer au cervelet : Les centres relais au cervelet sont croisés par rapport aux organes. Il y a par conséquent « constellation semi-schizophrénique » s'il y a un foyer de Hamer en activité au cerveau et un autre en activité du côté opposé au cervelet. (Exceptions : les centre relais des testicules/ovaires.)

Toutes ces « constellations semi-schizophréniques » et ces semi-schizophrénies peuvent devenir des « schizophrénies aiguës » avec délire s'il s'y ajoute un conflit central ou paracentral, tant qu'il est en activité.

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2. Schizophrénie

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En soi, l'épilepsie n'est pas une psychose mais un événement cancéreux qui a pour teneur conflictuelle diverses peurs (peur du cancer, peur dans la nuque, peur de la mort, peur centrale totale). La crise épileptique est la phase pcl, ou plus précisément le point culminant de la phase pcl à la suite d'une poussée de peur, d'une récidive d'activité conflictuelle.

La seule relation entre l'épilepsie et les psychoses c'est le risque perma­nent de schizophrénie s'il vient s'y ajouter un second DHS, dont le relais est situé dans l'hémisphère cérébral controlatéral.

Par conséquent, en ce qui concerne la constellation schizophrénique, l'épi­lepsie est encore plus dangereuse que les autres maladies cancéreuses du fait qu'elle peut récidiver avec tant d'opiniâtreté, ce qui est précisément la caractéristique des peurs. En principe, l'épilepsie est tout aussi guérissa­ble que les autres psychoses.

Etats délirants : L'état délirant est une forme particulière de la schizophrénie, une forme dangereuse qui intervient toujours lorsqu'aux deux foyers de Hamer actifs au cerveau, il vient s'ajouter un conflit central en état d'activité. Un état analogue peut se produire aussi dans le cas des « semi-schizophrénies ». Etant donné que le tronc cérébral est toujours impliqué dans le cas du con­flit central, l'état délirant est dangereux aussi bien dans la phase active, parce que le patient peut être paralysé, ou bien il fait des taches rondes au poumon, des nodules au cou, etc. que dans la phase pcl, vu que l'œdème au tronc cérébral peut entraîner une issue fatale si on ne fait pas attention.

Si vous demandez à n'importe quel expert quel est le critère de l'état déli­rant et ce qu'est au juste l'état délirant ou le délire, il n'en est pas un qui soit capable de vous donner une réponse sûre. D'autre part, tous les déli­res sont différents, bien que, si les causes sont les mêmes : par exemple l'abus de l'alcool ou le délire de sevrage de l'alcool, il y ait certaines simili­tudes (« souris blanches », etc.). Le délire est simplement l'affolement com­plet de l'ordinateur qu'est notre cerveau, comme si dans un centre de contrôle toutes les lampes de contrôle s'allumaient en même temps et que toutes

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3. L'épilepsie :

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les sirènes se mettaient à hurler simultanément. Selon ma définition, le délire (mise à part l'intoxication) est la combinaison de deux conflits actifs situés chacun dans un hémisphère différent du cerveau et d'un autre conflit cen­tral en activité.

Psychoses de gestation :

La psychose de gestation n'est pas, elle non plus, une maladie autonome, mais une constellation.

Nous savons que le cancer ne peut pas progresser pendant la grossesse du fait que la croissance implique la sympathicotonie et que le corps des femmes enceintes est branché en vagotonie au plus tard à partir du 2e mois, parce que la priorité biologique absolue est de mener le fruit à terme.

Mais, dès les premières douleurs d'engagement, le corps de la parturiente entre déjà en une « semi-sympathicotonie » et, qu'au plus tard lors des dou­leurs expulsives, il est en pleine sympathicotonie. Si un conflit n'était pas résolu, mais seulement bloqué par la grossesse, le conflit est alors réactivé, soit sous forme de conflit vraiment actif, avec prolifération cancéreuse, soit sous forme de conflit « en balance » actif.

Mais, s'il se produit en cours de grossesse un nouveau DHS qui, bien entendu, est bloqué lui aussi, ou bien s'il se produit à présent un nouveau DHS, la constellation de la schizophrénie peut intervenir instantanément. Vous pensez peut-être que cette possibilité de constellation est très rare ? Eh bien non, elle est plus fréquente qu'on ne le pense. Songez seulement aux DHS que les réactions de l'entourage à une naissance peuvent déclen­cher sur la mère : « Je ne veux pas voir ce bâtard », ou bien « le père ne veut pas le savoir, c'était peut-être pas lui », et à toutes les vilenies et méchan­cetés. Or la mère, après la naissance, est hypersensible. De toute manière, elle est extrêmement vulnérable à un DHS, et elle l'est tout particulière­ment lorsque le regain d'activité conflictuelle est dû à la réactivation d'un conflit dont l'activité avait été bloquée. Ainsi, les psychoses de gestation, qui surgissent presque toujours à l'occasion de la naissance (ou de l'avor -tement), s'expliquent bien mieux.

Mon système des psychoses, notamment de la genèse des psychoses et de l'évolution des psychoses, n'est pas un dogme, mais une hypothèse de travail vérifiable qu'il faudra sans doute compléter par quelques détails, mais qui dans l'ensemble est reproductible dans chaque cas. Il est fondé sur la vérification d'environ 200 à 300 cas, ce qui ne veut pas dire grand chose dans des statistiques d'ordre général, mais qui, dans le cas d'une loi, acquiert une « probabilité astronomique voisine de la certitude ».

En conséquence, les psychoses sont des constellations spéciales lors de maladies cancéreuses et les conflits en balance, qui peuvent être mis en évi­dence sur les scanners cérébraux, jouent un rôle important, du fait que de

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par leur nature ils sont encore en activité. La dépression est en quelque sorte une maladie cancéreuse à une seule couche (pat hormonal). L'épilep-sie ne constitue a priori qu'un risque particulier de schizophrénie, tandis que celle-ci représente la constellation de deux foyers de Hamer situés dans des hémisphères cérébraux différents (pat hémisphérique). Les « semi-constellations schizophréniques » sont les combinaisons de foyers de Hamer (actifs) au cerveau et du côté opposé du cervelet, ou bien du même côté des centres-relais (non croisés) des reins et des testicules/ovaires. La psychose de gestation est le plus souvent déclenchée par le fait qu 'un ancien conflit actif (ou conflit en balance) bloqué pendant la grossesse, est réactivé par la naissance ou les douleurs de l'enfantement et qu'un nouveau DHS vient s'y ajouter. Enfin, l'état délirant est une constellation particulière dans le cadre de la constellation schizophrénique, en ce sens qu'il s'y ajoute un nouveau DHS qui déclenche instantanément l'état délirant.

Les hommes politiques rêvent de devenir présidents, les tennismen d'être vainqueurs à Wimbledon. Pour ma part, j 'avais espéré pouvoir, au cours d'une modeste vie de médecin, contribuer à élucider les relations de cause à effet dans les maladies cancéreuses et, s'il me restait encore un peu de temps, à expliquer la genèse des psychoses. Je suis profondément confus et ravi, parce que je crois que cette double espérance a été comblée au-delà de toute attente.

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21. Postface

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Voilà 6 ans que nous connaissons la LOI D'AIRAIN DU CANCER, six ans que nous savons suivant quel schéma s'effectue la genèse du cancer, comment il se développe et prolifère, et comment faire aussi pour le stop­per. Des centaines de millions de personnes sont mortes depuis lors, ma femme comprise, des centaines de millions qui n'auraient pas dû mourir. Depuis 6 ans, la découverte permettant de ramener la mortalité du cancer de 70% actuellement à environ 3 % , a été boycottée, passée sous silence, discréditée, toute coopération des cliniques refusée, comme était refusé éga­lement tout forum de discussion et bloqué même le moindre échange de vues sur un thème aussi brûlant que la LOI D'AIRAIN DU CANCER.

Ce n'est pas fortuit, car il est permis de palabrer sans fin sur des sujets aussi insignifiants que le cancer et la betterave rouge, le cancer et les injec­tions de gui, le cancer et l'alcool..., tandis qu'il est interdit aux médias d'écrire, d'émettre ou de diffuser un seul mot sur la Loi d'airain du cancer de Hamer. Un tel boycottage systématique est sans précédent dans l'his­toire de la médecine. Mais cela ne tient pas avant tout aux médecins, bien qu'à un certain niveau de la hiérarchie médicale ils soient tous recrutés dans « certains milieux » et soient obligés de me boycotter, plusieurs me l'ont avoué.

En réalité, ce sont ces « milieux » eux-mêmes qui organisent ce boycot­tage à la perfection avec un mépris infini des hommes. Depuis que mon fils Dirk a été tué par le grand-maître de la loge Propagande 2 (P2), le prince Emmanuel de Savoie, ma famille et moi nous avons vécu un véritable cal­vaire. En particulier, depuis que j ' a i refusé d'accepter le prix du silence : nous avons été menacés des pires représailles, et ces menaces ont été mises à exécution. Ma pauvre femme, premier médecin au monde à avoir com­pris et pleinement soutenu la Loi d'airain du cancer, a été terrorisée à mort par cette loge maçonnique et ses suppôts. Jusqu'ici j 'a i échappé à cinq atten­tats, la dernière fois il s'en est fallu de peu que mon 2e fils et moi-même y laissions la vie. Depuis 5 ans je suis pris en filature par les services d'Inter­pol, à la requête des juges allemands, pour « outrages au prince », sous prétexte que j ' a i cité l'arrêt de la Cour de Cassation qui a ordonné à deux reprises que le prince soit mis en accusation pour homicide volontaire.

Au cours des six dernières années j ' a i étudié des milliers de cas de can­cer. Pour un grand nombre d'entre eux j ' a i disposé de scanners cérébraux, dont la plupart ont dû être obtenus par la ruse, car dans la médecine clas­sique il est rare que pour le cancer l'on éprouve la curiosité de voir ce qui se passe sous la voûte crânienne... étant donné qu'entre les deux il n'y a pas, à ce que l'on dit, de relation de cause à effet. Malgré leurs lacunes, ces scanners cérébraux illustrent parfaitement le synchronisme des relations psycho-cérébro-organiques.

Le lecteur s'étonnera peut-être que la Loi d'airain du cancer régisse aussi

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d'autres domaines que le cancer et s'applique à quantité d'autres maladies que nous n'avions pas l'habitude jusqu'ici de ranger dans cette catégorie, telles que le diabète, par exemple, l'infarctus du myocarde, le lupus éry-thémateux, la leucémie et les psychoses. Selon la conception qui prévalait jusqu'ici, ces maladies n'avaient absolument rien de commun. Et pourtant, elles sont régies par le même principe, à savoir par la Loi d'airain du can­cer. Et même les cas mortels de cette maladie virale qu'est le sida — une maladie en soi tout à fait anodine — sont régis par la Loi d'airain du can­cer, du fait que la « faiblesse immunitaire » n'est qu'un puissant conflit de dévalorisation de soi avec cancer des os et dépression du système immu­nitaire.

Et cette dévalorisation de soi n'intervient que lorsque les gens appren­nent qu'ils ont le sida. A partir de ce moment, en effet, plus personne ne leur donne plus la main... Quelle folie, quelle chasse aux sorcières à pro­pos de cette maladie totalement inoffensive !

Je tiens absolument à expliquer à mes lecteurs pourquoi mes propos sont souvent si acerbes, mordants et même sarcastiques. Je leur demande expres­sément de m'en excuser, si cela les gêne. Mais qu'ils songent donc à ce qui s'est passé au cours des 6 dernières années. Des centaines de millions de pauvres gens sont morts misérablement, ont été torturés à mort sciemment et délibérément par ce boycottage.

Dès 1981, l'Aide allemande au cancer avait passé commande d'une étude, qui a été effectuée dans la clinique même où est mort mon fils Dirk. Il a été procédé à l'examen de 100 cas, dont 80%, selon le rapport établi quel­ques mois plus tard, vérifiaient la Loi d'airain du cancer. C'est le directeur de cette étude-éclair qui me l'a révélé personnellement. Sur quoi, il se vit interdire de publier quoi que ce soit. Nous avons effectué ensemble des recherches et constaté que les 20% restants étaient des « cancers en som­meil, ou inactivés », qui avaient été découverts par hasard, sans qu'il y ait eu de douleurs ou de gênes cliniques.

Depuis lors, aucun effort n'est épargné pour étouffer cette découverte, la passer sous silence ou la ridiculiser, la boycotter ou discréditer son auteur, le diffamer, le traiter de charlatan et détruire son charisme. Depuis lors je suis non seulement pris en filature par Interpol et surveillé par des agents de services secrets, qui ne s'en cachent même pas, mais je dois faire face sans cesse à de nouvelles tentatives de me psychiatriser, parce que c'est la manière la plus élégante de se débarrasser d'un concurrent, de le ridiculi­ser en le faisant passer pour « fou » et d'éviter ainsi toute discussion sur le fond. Enfin, on m'a tout simplement interdit d'exercer ma profession, pratiquement à vie, puisque dans les attendus il est dit textuellement (avril 86) : « Il n'y a pas d'indice que le D r Hamer soit disposé à abjurer la Loi d'airain du cancer... et il semble d'ailleurs exclu que le D r Hamer soit même en mesure de se convertir ».

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22. Répertoire de termes techniques

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Abortif = qui cesse avant son terme habituel (comme l'avortement est l'expulsion spontanée (fausse-couche) ou provoquée d 'un fœtus avant la fin de la grossesse).

Actif (cancer) = cancer en progression pendant la phase active du conflit, avant la conflictolyse et avant la carcinostase.

Aménorrhée = phase sans règles, en fait phase sans ovulation, phase infé­conde de la femme.

Aménorrhéique, prémenstruelle = phase précédant la première ovulation de la jeune fille, aménorrhée de grossesse. Aménorrhée postclimactéri-que, phase consécutive à la fin de la maturité sexuelle de la femme ; amé­norrhée due à un conflit sexuel ; aménorrhée due au blocage de la fonction ovarienne (pilule anticonceptive), aux cytostatiques, aux rayons, aux ana­bolisants, etc.

Androgyne = possède caractères sexuels du sexe opposé. Anovulatoire = sans ovulation, presque synonyme de production réduite

d'œstrogène. Pour autant que la grossesse et l'allaitement ne provoquent pas une phase anovulatoire naturelle. Chez les peuples primitifs la femme n'est « ovulatoire » qu'une fois tous les trois ans, elle a donc une ovula­tion tous les trois ans et, après la naissance, allaite pendant deux ans.

Ascite = accumulation de liquide dans la cavité peritoneale, formée par le péritoine, pendant la phase de guérison postconflictolytique des tumeurs de la cavité péritonéale ; voir aussi œdème péritumoral.

Atélectasie = obstruction bronchique d'une partie déterminée du poumon. Atélectasie pulmonaire.

Bulbe duodénal = élargissement du duodénum, situé immédiatement après le pylore.

Calotte = partie osseuse du crâne. Carcinostase = arrêt de la prolifération du cancer. Caudal = littéralement, en direction de la queue, c'est-à-dire des pieds. Cave - Système cave = système vasculaire des deux grosses veines caves

qui aboutissent à l'oreillette droite du cœur. Charisme = rayonnement positif motivant. Le charisme implique la cré­

dibilité et l'intégrité. CL = conflictolyse, solution du conflit. Conflictolyse = solution du conflit, provoque : 1. Soulagement psychi­

que ; 2. Oedématisation du foyer de Hamer, signe de guérison cérébrale ; 3. Sur le plan organique arrêt immédiat de la mitose, c'est-à-dire de la croissance organique du cancer, et œdématisation de l'organe comme signe de guérison.

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Conflit en balance = on entend par conflit en balance ou conflit en sus­pens un conflit qui n'est plus tout à fait actuel, dont l'activité n'est plus très aiguë, mais qui n'est pas encore résolu. En principe, le conflit en balance doit être considéré comme un « conflit encore actif », ce qui est d'une importance capitale pour la « constellation schizophrénique ». Un conflit en balance peut rester en suspens pendant des décennies. Dans un certain sens c'est un stade intermédiaire vivable entre l'activité con­flictuelle et la conflictolyse, un conflit réduit, avec lequel on peut vivre à la rigueur, mais seulement tant que ne survient pas un second conflit, dans l'hémisphère cérébral opposé, car dans ce cas on a affaire à une « constellation schizophrénique ».

Conflit central = conflit particulièrement grave avec foyer de Hamer cen­tral, qui se distingue par le fait qu'il « traverse de part en part » c'est-à-dire qu'il traverse toute une série de couches cérébrales en provoquant une configuration annulaire en forme de cible. Le conflit central est localisé sur la ligne médiane du cerveau, du cervelet ou du tronc cérébral.

Conflit paracentral = conflit gravissime à DHS. Le foyer de Hamer n'est pas localisé sur la ligne médiane, mais a son point d'impact en position paramédiane d'un côté du cerveau ou du cervelet. Il semble que le con­flit central ou le conflit paracentral ne jouent pas un rôle aussi impor­tant au tronc cérébral, du fait que les organes de la cavité abdominale n'ont pas leurs centres-relais en position controlatérale dans le pont, mais bien en revanche les noyaux des nerfs crâniens. Nous n'en savons pas encore assez long sur les incidences psychiques de la constellation de plu­sieurs conflits à relais au tronc cérébral, ou d'un conflit à relais au tronc cérébral et d'un conflit à relais au cerveau simultanés, en position con­trolatérale, etc. L'affaire se complique encore du fait que les conflits à relais au tronc cérébral et ceux dont les relais ou foyers de Hamer sont pris en tenaille (relais des reins et des ovaires/testicules) ne présentent pas de controlatéralité, comme nous disons, mais bien les conflits dont les centres relais se trouvent au cerveau et au cervelet. Il se peut que toute notre psychologie soit le résultat d'une constellation donnée de ces com­binaisons de conflits. « Nous pensons que nous pensons, mais il est pensé à notre place ! »

Courbure = petite : la courbe étroite ou bord supérieur de l'estomac, qui s'étend à droite du cardia (entrée de l'estomac) au pylore (orifice de sortie).

Cyclothymique = Notion d'Ernst Kretschmer, « Structure du corps et carac­tère », se dit du patient dont la constitution psychique oscille périodi­quement.

Cytostatiques = produits chimiques pouvant bloquer la division cellulaire et provoquer ainsi la mort de la cellule. Ils stoppent du même coup l'héma-topoïèse, c'est-à-dire la formation des cellules du sang et entraînent une anémie. Il y a également arrêt de la croissance des cheveux, qui tombent. Les cytostatiques, de l'avis des cancérologues, ne sont pas des médica­ments thérapeutiques, mais des poisons, qui peuvent stopper la croissance d'un cancer périphérique jusqu'à ce que le patient meure d'anémie.

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Histologie = étude descriptive de la structure des tissus et des cellules bio­logiques, notamment de la fine structure du tissu.

Hypernéphron = tumeur rénale. Innervation = desserte d'un tissu ou d'un organe par des circuits nerveux

le reliant à l'ordinateur central qu'est notre cerveau. L'innervation com­prend aussi bien les informations acheminées de l'organe vers la centrale que les ordres transmis de la centrale aux organes.

Intrafocal = qui se trouve à l'intérieur du foyer de Hamer, par exemple œdème intrafocal.

Intra lombaire = dans la région des lombes, en arrière de l'abdomen, de chaque côté de la colonne vertébrale, à l'intérieur du canal rachidien.

Intubation = introduction d'une canule dans la trachée, à travers le larynx, pour assurer la ventilation, insuffler de l'air, de l'oxygène dans les pou­mons, par exemple pendant l'anesthésie.

Involution = transformation physiologique à la fin de la phase de matu­rité sexuelle.

Incision = coupure allongée, section des parties molles. Médiastin = espace situé au milieu de la cavité thoracique entre les deux

poumons revêtus de leurs plèvres. Médiastinal = qui appartient à l'espace rétrocardiaque abritant la trachée,

l'œsophage, l'aorte, les ganglions lymphatiques paraortiques et périphi-laires, la veine cave supérieure, le nerf phrénique et le nerf récurrent, qui innerve tous les muscles du larynx, sauf le crico-thyroïdien.

Métastases = foyers parasitaires de cellules cancéreuses essaimant à dis­tance (colonies), n'existent que sous forme de choriomes, prolifération des éléments épithéliaux du placenta.

Mitose = Division cellulaire. Muscles lisses = musculature qui échappe à l'action de la volonté. Elle est

affectée aux fonctions de la vie végétative et innervée par le système végé­tatif (tractus gastro-intestinal). Le cœur a une musculature typique, à la fois lisse et striée.

Muscles striés = muscles assurant les mouvements volontaires, c'est-à-dire par impulsion cérébrale.

Naevus = malformation de la peau, généralement tache formée par une pigmentation de la peau cérébelleuse, ou derme. Joue un rôle dans les mélanomes.

Oedème = accumulation de liquide, généralement réparti dans les tissus ; œdème de la cavité abdominale = ascite, œdème de la plèvre = épan-chement pleural.

Ostéolyse = résorption du tissu osseux (cal), déficience de la substance osseuse.

Ostéomyélite = inflammation, suppuration des os. Panœdème = œdème complet, entendu ici au sens d'œdématisation com­

plète du cerveau. Parabiologique = ne répondant pas aux normes biologiques.

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Périfocal = autour du foyer de Hamer, l 'œdème périfocal est l 'œdème entourant le foyer de Hamer.

Périphériques, troubles circulatoires = troubles circulatoires de la peau et des extrémités, « pieds froids », liés presque sans exception à des trou­bles plus ou moins caractérisés de la sensibilité, provoqués par un con­flit à DHS de « déréliction » et un foyer de Hamer au cortex somato-sensoriel du lobe pariétal.

Péristaltisme = activité motrice propre du tractus gastro-intestinal qui pro­pulse les aliments dans l'intestin par ondes successives de contractions (« ondes péristaltiques »).

Phase réparative = phase à partir de la conflictolyse, pendant la vagoto­n i c Nous distinguons : a) la phase réparative du cerveau b) la phase réparative de la tumeur c) la phase réparative de l'organisme tout entier.

Pleural, épanchement = accumulation de liquide dans la cavité thoraci-que, plus précisément : entre la plèvre intérieure et extérieure pendant la phase de guérison postconflictolytique, en vue de réparer la lésion du cancer de la plèvre.

Prodromique = se dit d'un symptôme qui précède la maladie. Scissure de Sylvius = profonde scissure corticale, qui sépare les lobes frontal,

pariétal et temporal, et débouche sur 1'« insula », le centre cortical de la « région territoriale » du cerveau.

Softie = homme efféminé, généralement célibataire, c'est-à-dire vivant seul, le plus souvent asexuel ou homosexuel.

Sympathicotonie = Innervation de combat, innervation de défense, inner­vation de souci.

Tonico-cloniques = crampes, convulsions provoquant un état de rigidité, ou convulsions saccadées.

Trochanter = grosse tubérosité du fémur, qui donne insertion aux mus­cles qui font tourner la cuisse.

Vagotonie = innervation de repos, de récupération, de régénération.

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Réédition : Achevé d'imprimer en Juillet 2003

sur les presses de PRIM'ZONE Zac du Puits d'Ordet

73190 Challes-les-Eaux

Dépôt légal 2e trimestre 1988

© Amici di Dirk España

ISBN 2-905-761-07-05