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Sitiz happy Le Mans Numéro 19 Automne 2012 Rencontres Shopping Bien-être Beauté Saveurs C oiffe Découverte Made in Perche La Guinguette des Tanneries Kanopi d’automne Nouveau ! La recette d’Olivier Boussard

Happy Sitiz 19

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Happy Sitiz 19

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Page 1: Happy Sitiz 19

Sitizhappy

Le MansNuméro 19 • Automne 2012

Rencontres • Shopping • Bien-être • Beauté • Saveurs

Coiffe

DécouverteMade in Perche

La Guinguette des Tanneries

Kanopi

d’automne

Sitizhappy

Le MansNuméro 18 • Eté 2012

Rencontres • Shopping • Bien-être • Beauté • Saveurs

V oilà

DécouverteMade in Perche

La guinguette des Tanneries

Kanopi

l’automne !

Nouveau !La recette d’Olivier Boussard

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Page 3: Happy Sitiz 19

19 Prochain Rendez- vous29 novembre 2012

Sitizhappy

Numéro 19 • Septembre • Octobre 2012

Coiffe d’automneL’été a été capricieux, parfois superbe. Qu’en sera-t-il de l’automne ?

Pour le débuter de la plus belle des manières, voici le nouvel happy Sitiz, toujours à l’affût des dernières nouveautés, d’histoires remarquables et de lieux peu communs.

En espérant que ces couleurs automnales vous séduisent. Notamment la tout nouvelle rubrique d’Olivier Boussard, notre “étoile“ sarthoise. Bonne lecture.

Philippe Laville

Sommaire

Guillaume Renusson 16 • Kanopi 20 • La Guinguette des Tanneries 22 • Made in Perche 26

Les rendez-vous

1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23

happy Sitiz Le Mans est édité par

happy Crazy Editions •Siège social :

1, rue du Port • 72000 Le Mans

Rédacteur en Chef : Philippe Laville

Rédaction : Laure de Peyrouze, Luce

Bonaventure, Sophie Berteloot, Jean-

Charles Lévy, Natacha de Lorenci.

PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23

La reproduction des textes, dessins et

photos publiés dans ce numéro est la

propriété exclusive de happy Sitiz qui se

réserve tous droits de reproduction et de

traduction dans le monde entier.

Photographe : Justin Sicard

Photo couverture : Shuttersotck

Valeur de ce magazine : 0,50 e

Distribution : effectué directement par

happy Sitiz par portage dans certains

magasins et enseignes du Mans et

dans quartiers ciblés.

Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours

Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville

Sitizhappy

Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6 •

Signésitiz 12 • Signature 18 • happy culture 24 • Sitronné 28 • happyroscope 30

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Le Mans

Leshopping

Rusty JamesEmilie Jolie

L’OCCITANEEN PROVENCE

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Siclope

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L’œil de Sitizb

L’appel d’Uluru

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L’appel d’UluruLes 13 et 14 octobre, Ayers Rock s’invitera à la 25e Heure du Livre. Et avec cet inselberg sacré, la culture

aborigène, les légendes kanak, l’esprit maori...

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happy Hours

(Bulle)

Napoléon fruité« Le Napoléon sera plus fruité, l’Abbaye

de Belloc plus doux... » Dans son fief tout

nouvellement embelli, « je voulais redon-

ner un coup de jeune à la boutique tout en

gardant ce côté terroir », Franck Gesland

dispense quelques conseils culinaires à ses

clients. Originaire de Marolles-les-Braults,

ce fromager est d’abord devenu pâtissier.

« J’avais des grands-parents qui m’ont

donné le goût des bonnes choses.» Après

son CAP effectué à la pâtisserie et salon de

thé Malavielle à Mamers, le jeune diplômé

part travailler à Saint-Jean-de-Monts, Paris

et Londres. Puis l’envie de voyager l’embar-

que en croisière pour les Caraïbes. Durant

six mois, il confectionne ses gâteaux pour

les voyageurs : « Ensuite, j’ai retrouvé une

place à Londres au Parlement anglais. » La

vie aurait pu continuer sur ce tempo sucré,

jusqu’à un très grave accident de moto.

« J’ai été arrêté deux ans. J’ai dû réappren-

dre à me déplacer, marcher. » Pour prendre

soin de son corps, Franck doit changer de

voie : «je suis parti à Lille faire une école

de commerce. » C’est là qu’il rencontre sa

femme Claire-Marie, une Sarthoise. « Mais le

travail que j’avais ne me plaisait pas. je vou-

lais retourner dans les métiers de bouche.

» Il apprend alors que la fromagerie, rue du

Docteur Leroy, est à vendre. « Je n’ai pas

hésité. Je me suis formé avec les anciens

propriétaires et j’ai repris le flambeau. » De

bonne manière. Sept ans après, son com-

merce, Aux fromages fins, est toujours la

référence mancelle. Quant aux Chaource,

Murols, Roquefort, Saint-Nectaire et autre

Lavort, ils se sentent toujours aussi bien

aux côtés de Franck... B

Franck Gesland

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© Justin Sicard / happy Sitiz

Sitizhappy

La BoitanouInstitutrices à la retraite, Viviane Galbrun et

Véronique Barré ont trouvé matière à pour-

suivre cours de dessin et arts plastiques en

toute convivialité, en embellissant des boîtes

à lettres : « nous avions fait cela pour notre

école à Ruaudin, puis ensuite pour nous et

des amis. L’idée était de les rendre plus gaies. »

Devant le succès de leur initiative, elles ont

créé dernièrement La Boitanou : « Maintenant,

nous pouvons, à la demande, offrir à tout le

monde la possibilité d’avoir une boîte à lettres

“customisée“. » Selon les dessins et peintures,

3 à 10 heures de travail sont nécessaires.

L’instant TNelly Métivier et Michelle Drayef ont mis du

temps à se retrouver à... L’instant T. « A 19

ans, je suis partie à Paris, précise Michelle,

pour travailler 25 ans comme coiffeuse. »

De son côté, Nelly est restée en Sarthe

jusqu’à ouvrir ensemble ce nouveau salon de

thé cénoman, Villa des Jacobins, au dessus

du fleuriste L’Antre-Pot. Tous les jours, sauf

dimanche et lundi, elles accueillent les clients

comme chez elle : produits du marché, sala-

des, cakes, plats du jour dans un lieu chic et

cosy. Avec leurs deux sourires en prime.

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Rencontres Sitiz

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Dentelle et lingerieLes Poupées Russes s’en sont allées, La Petite Dentelle est

arrivée. Rue de la Juiverie, à la place de la boutique Les

Rêves en papier. Dans une échoppe soignée, Rebai Nahla

a créé une atmosphère propice à la lingerie de charme et

d’élégance. Dans ce lieu de 35 m2, un espace permet à

ces messieurs d’accompagner leur épouse dans un petit

salon raffiné et discret pour un essayage partagé. Lise

Charmel, Wacoal et Antigel pour la lingerie, Pain de su-

cre pour les maillots de bain, Suggest Bodywear pour

les body ou encore Gerbe pour les collants, La Petite

Dentelle saura s’occuper de vous avec tact et goût.

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ise

Ch

arm

el

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Autre nouveauté

Page 8: Happy Sitiz 19

(Bulle)Alexandre Sepré

Slam rock road

A 22 ans, Alexandre Sepré a beaucoup

voyagé. Dans sa tête. Avec les mots. En

surfant sur les vagues chaloupées et par-

fois osées du slam, art oratoire tirant son

essence dans la déclamation de textes

poétiques. Egalement aux côtés de Fabien

Marsaud, plus connu sous le sobriquet de

Grand Corps Malade, auteur et slameur

français qui a donné ses lettres de nobles-

se à ce genre artistique, créé en 1986 par

l’Américain Marc Smith.

Enfant plutôt timide, Alexandre découvre

le théâtre à l’âge de six ans. Bien plus tard,

au Lycée Yourcenar du Mans, il “remonte“

sur les planches et commence à s’intéresser

à la littérature : « plus je dévorais les bou-

quins, plus j’avais envie d’en lire d’autres. »

L’envie lui prend alors d’écrire, de coucher

“ses“ propres mots sur le papier. Sous

forme de poèmes. En 2009, l’étudiant en

3e année de Lettres Supérieures sort son

premier recueil, Bonsoir, et se trouve in-

viter par la Librairie Thuard au Printemps

des poètes à l’Université du Maine : « c’est

là que tout a changé », sourit-il. «J’ai eu

le choc de ma vie. Alors que j’étais invité

comme poète classique, j’ai rencontré des

slameurs. Je me suis tellement senti proche

d’eux. » Très vite, tout s’enchaîne. Premier

atelier d’écriture, première déclamation,

premier tournoi, première qualification,

Le Mans Cité Chanson en 2010. Premières

scènes nationales. Premières reconnaissan-

ces. Une rencontre avec Michel Bampély et

sa structure mancelle, Urban Music Tour

(assurant la promotion des arts issus des

cultures urbaines), le poussent à aller plus

loin. Après son périple au Québec pour re-

présenter le slam français, Alexandre, sous

le nom d’HDW, sort à présent son premier

album de spoken word : Lyricanthropy, un

opus de six titres clamés et accompagnés

musicalement par ses amis Charly, Vincent

et Léo. Cet extended-play pourrait bien le

faire voyager encore plus loin sur la route

du slam. B

« Au côté de Grand Corps Malade »

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happy Hours

© L

aura

O.

Sitizhappy

Week’end GourmandLes 18, 19 et 20 octobre prochains, tous les

palais sarthois vont pouvoir se retrouver en

centre ville pour le Week’end Gourmand orga-

nisé par l’association Le Mans Côté Cœur. Par-

mi les endroits subtils où vous pourrez dégus-

ter des mets de qualité, apprendre à cuisiner

des recettes inédites, assimiler des trouvailles

de “chef“, assister à des démonstrations cu-

linaires ou encore découvrir des produits lo-

caux et régionaux : La Boutique d’Elizabeth,

Distribio, L’Epicerie Fine Reignier, L’Epicerie

Buissonnière, La Mendigotte, le nouveau mar-

ché nocturne rue du Docteur Leroy....

40 ans !L’association des Commerçants du Quartier

Saint-Nicolas vient de fêter, il y a quelques

jours, ses 40 ans. Créée en 1972 par Monsieur

Reignier, cette association anime, chaque an-

née, les fêtes de Noël (dont l’arrivée de Saint-

Nicolas), la fête des mères, Halloween... Pour

son quarantenaire, des animations de rue,

des apéritifs (en fin d’après-midi) pour clients

et amis ont été célébrés dans plus de 50 bou-

tiques du quartier. Et pour finir, en soirée, de

géantes “retrouvailles“ à la CCI du Mans, place

de la République. Vivement les 50 ans !

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happy Hours

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Eternel BaccaraGrâce à Edy Subra, un Basque arrivé sur Le

Mans il y a de cela quelques années, Le Bac-

cara, salon de thé élégant et raffiné, a rouvert

ses portes et vous invite de nouveau à son

premier étage, place de la Sirène (du mardi

au samedi de 10h à 19h). Ancien cadre dans

le prêt-à-porter, le maître des lieux a, bien

entendu, gardé l’esprit de la maison (Pain Poi-

lâne, produits Fauchon...), tout en apportant

sa touche personnelle (champagne Ruinart...).

s

Cueillette d’ émotion

Quelle formidable promenade ! Ce week-

end du 29 et 30 septembre, Entre cours

et jardins nous emporte dans les ruelles et

la verdure “cachée“ de la Cité Plantagenêt

pour une cueillette d’émotion exception-

nelle. Ouvrez grands les yeux !

Entre cours et jardins

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urs et jard

ins

happy Sitiz en parlez

A l’heure des pendulesEn plein cœur des vacances, Les pendules à

l’heure ont connu un franc succès. Pour sa 2e

édition, ce festival avait “envahi“ les Bois de

l’Epau pour une journée à deux vitesses : un

après-midi festif ouvert à tous et une soirée

musicale payante. Au programme des groupes

comme Merzhin, The Inspector Cluzo & the

FB’s Horns ou June Bug & The Storytellers.

Vivement le retour des Pendules...

Escapade à MaignéArrière-petite-fille d’une lignée d’antiquaires,

Géraldine Dubois a choisi, pour son retour en

France - après dix ans d’absence -, de poursui-

vre la tradition familiale. A Maigné, chez elle,

elle ouvre (à partir de mi-octobre) une bou-

tique d’objets de décoration et de créateurs,

agrémentée de beaux bijoux et de quelques

pièces d’antiquité. Son univers, nommé Dubois

d’ébène, pourra se visiter les vendredi, samedi

et dimanche, de 10 à 19 heures. Une bonne

idée de sortie à 25 km du Mans.

Suivez la bobine !Ancienne vendeuse pour une société autri-

chienne de bijoux fantaisie haut de gamme,

Rachel Montean a créé La Bobine de Capucine.

La simple envie de coudre des vêtements et

de faire la déco pour la chambre de son nou-

veau bébé (Capucine) s’est vite transformée

en une véritable activité. Aujourd’hui, la jeune

femme décline et commercialise ses créations

(notamment des sacs sur mesure) selon la

volonté de ses clientes. Présente sur le net,

La Bobine de Capucine a également son petit

corner au Moulin de Courtangis.

© Justin Sicard / happy Sitiz, Dubois d’ébène, Les pendules à l’heure, La Bobine de Capucine

Page 10: Happy Sitiz 19

happy Hours

(Bulle)

Miss et macaronsChef de produit junior à 22 ans chez Wella,

Elodie Perraudeau n’aurait jamais pu ima-

giner qu’un jour, elle monterait sa petite

structure en plein cœur de la Sarthe pour

créer des bijoux : « j’avais intégré la mai-

son mère à Stuttgart pour un stage de six

mois. Après trois mois au Brésil, le groupe

m’a proposé un poste de chef de produit

junior à Santiago au Chili. J’ai foncé. » Au

final, pas facile d’y faire sa vie : « malgré

les années, le pays était encore marqué

par la dictature Pinochet. Les gens avaient

du mal à s’ouvrir. » Elodie rentre donc en

France, non sans avoir visité la Patagonie,

le désert d’Atacama, la Bolivie, le Pérou....

En métropole, elle retrouve son ami Sé-

bastien, aujourd’hui son mari. Après Paris

et le sud de la France au sein d’une cellule

marketing d’un groupe agro-alimentaire in-

ternational, elle pose ses valises en Sarthe :

« nous voulions nous rapprocher de Reims

et Poitiers d’où nous étions originaires. »

Une autre vie commence alors : « j’ai eu en-

vie d’être indépendante. » Aimant travailler

le tissu, férue de matière, de texture, d’as-

sociation de couleurs, elle crée, à l’envi,

jusqu’à trouver la bonne idée : « j’adore les

macarons. J’ai senti le besoin de créer des

bijoux qui leur ressemblaient. J’ai investi

dans de l’outillage, fait des prototypes, mis

au point un concept, puis une marque. » En

moins d’un an, Miss Alice est née. Raffinés,

chics et surtout originaux, ses bijoux font

mouche et son savoir-faire en marketing

fait le reste. Sur Le Mans, une grande en-

seigne du centre ville est tombée sous le

charme et commercialisera bientôt sa pro-

duction. Sacrée Miss Alice... B

Elodie Perraudeau

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© Justin Sicard / happy Sitiz

Sitizhappy

L’ AromatekA côté de l’espace Bono Fish Spa, rue de Paris,

Lucénie Jarry a ouvert L’Aromatek, boutique

de bien-être au naturel, d’aromathérapie et

de slow cosmétique, la tendance du moment

en matière de soins écologiques. Ancienne

enseignante en action commerciale, cette

Francilienne a longuement mûri son projet

avant d’ouvrir son établissement. Sous sa

ligne L’Aromatek, elle ne propose pas moins

de 51 huiles essentielles, conçues par le labo-

ratoire bio Sirius, ainsi qu’une sélection rigou-

reuse de différents produits issus d’autres

marques.

FeruggiSimon Petit a quitté sa boutique By people,

rue d’Alger, pour ouvir, rue du Docteur Leroy,

un nouvel espace dénommé Feruggi. Spécia-

lisé dans les chemises italiennes, ainsi que les

accessoires indispensables, cravates et cein-

tures. Basiques, unies, fantaisies, colorées, à

simple ou double col, une petite centaine de

chemises de la marque Franco Nera est ainsi

proposée : « à un prix unique très abordable,

avec le souci d’avoir de petites quantités de

chaque taille pour que la chemise achetée

puisse être portée par peu de monde. »

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Rencontres Sitiz

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Monsieur s’installeEx-agent immobilier, Hervé Marchais a eu envie d’ouvrir

un commerce. Initialement prévue en bord de mer, ce

Manceau est finalement resté à quai pour installer, rue

Jankowski, sa boutique de prêt-à-porter pour hommes,

dénommée tout simplement Monsieur. Dans l’ancienne

échoppe des Poupées Russes, il propose des marques de

grande qualité comme Gregg, Udy, Clever ou Jipépé pour

les sous-vêtements, Nit ou Jéronimo pour les maillots

de bain. Côté plus habillé, il décline pour le moment des

marques comme Cambé (rugby) et bientôt Eighteen

Holes (golf). Le tout avec service et raffinement.

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Salon de thé, Petite restauration, Epicerie fine et Décoration

Ouvert du Mardi au Samedi de 10h à 19h

Thé Fauchon Café Nespresso

Jus de fruit Alain MilliatChampagne Ruinart Pain Lionel PoilâneBoutique Fauchon

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Page 17: Happy Sitiz 19

Guillaume Renusson

Etudiant scénariste, ce jeune Manceau a réalisé un court-métrage : Un retour en avant, visible sur allocine.fr. Comme les grandes productions.

Le lauréat

Par Philippe Laville

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Sitizen

© D.R.

L« L’ambition dont on n’a pas le talent est un crime. » Cette

phrase de Châteaubriand est l’une de ces citations que glisse

avec aisance dans ses conversations, Guillaume Renusson,

jeune Manceau de 22 ans. Bien élevé, très “ajusté“, Guillaume

pourrait se présenter avec succès à des castings pour jouer

le gendre idéal... Mais dans ce monde-là, ce passionné du sep-

tième art a choisi une autre voie. Beaucoup plus ardue, pen-

tue et difficile, bien loin de son image proprette. Car dans son

fort intérieur, le jeune homme est plutôt aventurier, effronté,

insatiable. Son rêve : coucher sur du papier des idées, des sen-

timents, des envolées pour en faire des scénarios de films

que mettront en scène, peut-être un jour, des réalisateurs

débutants ou reconnus. Une chimère pour cet ancien élève

d’Hypocagne ? Pas vraiment.

Recalé in extremis au concours de la Fondation Européenne

des Métiers de l’Image et du Son, le summum en la matière,

Guillaume intègre l’année dernière l’Ecole Supérieure des

Réalisations Audiovisuelles pour y faire un Master en scéna-

rio. Devant réaliser un court-métrage pendant son cursus,

le Sarthois se pique au jeu. Et pas qu’un peu : « je me suis

dit : “quitte à faire un film, autant taper fort.“ Je vais donc

travailler comme un professionnel, trouver un cadre extraor-

dinaire, rechercher des acteurs reconnus… » Son idée : avoir

comme premier rôle masculin, Jean Rochefort. Motivé par ce

défi, Guillaume appelle les agents des acteurs qu’il a listés. Il

parle de son court-métrage. Il envoie le synopsis. Il est plutôt

bien accueilli, se fait parfois éconduire, mais persiste : « La

première personne à me dire oui a été Vanessa Guide (bientôt

dans La bifle de Jean-Baptiste Saurel). C’est elle que je voulais.

Elle incarnait totalement le personnage principal féminin de

mon histoire. On s’est rencontrés dans un café parisien. Tout

de suite, ça a collé. » Le second à dire oui est un gros poisson :

Henri Courseaux (Molière 2010 pour son second rôle dans La

Nuit des Rois). « Je l’ai vu chez lui. J’étais très intimidé. Je ne

savais comment l’aborder. Dans son salon, il y avait un livre en

évidence, celui d’un poète français inconnu que j’avais eu la

chance d’étudier. Je lui en ai parlé. Il a été bluffé. » Puis ce sera

l’accord d’Hélène Vincent, Madame Duquesnoy dans La vie est

un long fleuve tranquille. Avec une obligation : « L’histoire de

votre court-métrage est très belle. Je veux bien vous donner

un coup de pouce. Par contre, je souhaite donner la réplique

à un véritable acteur. » La “réplique“ sera donnée à Marius Co-

lucci, le fils de Coluche. Pour le tournage, David Dessites - qui a

notamment réalisé le making-of français de Mulholland Drive –

accepte de prêter son matériel. Et un week-end de fin janvier,

la “petite troupe“ se retrouve dans les prestigieux locaux de

Gallimard à Paris. En compagnie d’une quinzaine de person-

nes, famille et amis, dans le rôle de régisseur, maquilleur, chef

opérateur... « Tout a été magique », se souvient Guillaume.

Comme un pro, il mène ses comédiens, puis travaille sur le

montage, la musique... A sa sortie, le “lauréat“ a eu droit à un

message d’Hélène Vincent, alors au Festival de Cannes : « Pour

un début, c’est un beau début. » Que dire de plus... B

« On s’est rencontrés dans un café parisien »

Page 18: Happy Sitiz 19

Si balistiqueRevolverTête d’affiche musical du prochain Forum

Jeunes, Revolver fait un carton en 2009

avec sa chanson Get around town. Désor-

mais, rien ne sera plus comme avant pour

Ambroise Willaume (chant, guitare), Chris-

tophe Musset (guitare, chant) et Jérémie

Arcache (violoncelle, chant). Aujourd’hui,

comme en témoigne Losing You, le groupe

a ajouté plus de riffs et de rythmiques, tout

en gardant sa griffe acoustique.

Lieu : Place de la République

La date • Samedi 6 octobre à 20h

Signature

Chasseur de rêvesPrésentéPrésentée dans le cadre de la 25e

Heure du Livre, cette exposi-tion offre la découverte des “témoignages-peintures“, issus de la culture aborigène. Véritables œuvres d’art, ces dessins trans-mettent un savoir ancestral, vieux de 70 000 ans. Découvert pour la première fois à Papunya, à l’ouest d’Alice Springs en Australie, cette tradition picturale vous emmènera au “Temps du Rêve“.

Lieu : L’Espal

La date • Jusqu’au jeudi

20 décembre 2012

Si chewing-gumBrigitte Première partie du double concert qui verra

la déjantée Nina Hagen finir la soirée dans le

cadre du Bebop Festival 2012, Brigitte est un

duo de rockeuses décalées au look-néo hip-

pie. Récompensé aux Victoires de la Musique

2012 comme groupe révélation du public,

Aurélie Saada et Sylvie Hoarau saupoudrent

leurs interprétations de leurs voix suaves et

envoûtantes. Un vrai bonbon acidulé.

Lieu : Centre des Expositions

Les dates• Jeudi 8 novembre à 19h

Acoustique

Expo

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happy adore

happy craque

TangoMusiqueet motsL’accordéonis-te Daniel Mille et Jean-Louis Trintignant cultivent depuis plus de quinze ans une solide amitié artis-tique. Accompagnant le célèbre comédien dans ses lectures d’Ara-gon, Baudelaire, Vian ou Prévert, Mille tisse une complicité et une atmosphère peu communes. Dans le cadre de l’Europajazz, les deux amis réinventent leur duo, laissant cette fois-ci plus de la place à la mélodie et à un habillage musical plus fourni.

Lieu : Palais des Congrès

La date • Vendredi 9 novembre

à 20h30

La case

Cré

atio

n

CultureRubrique réalisée par Luce Bonaventure

18Sitizhappy

© D.R.

Si old timeCarolina Chocolate DropsIncroyable mix de blues, jazz, fox et beat box,

ce trio US puise son inspiration dans les racines

des états du Sud des Etats-Unis. Mélangeant

l’acoustique du banjo ou de la mandoline avec

des sons “vintage“, du bayou (osselets, plan-

che...) et leur influence noire, leurs envolées

fondent en bouche. Une merveille.

Lieu : L’Espal

La date • Dimanche 14 octobre à 17h

© D.R.

RockSi syncrétismeIziaIzïa Higelin, la chanteuse

du groupe Izia, a de qui

tenir. La fille de Jacques

Higelin et demi-sœur

d’Arthur H est une vraie

fan de Led Zeppelin et de

Nirvana où elle puise son

inspiration. Janis Joplin française, elle se fait

rapidement un nom sur la scène rock hexa-

gonale. Cette année, So much trouble, le

deuxième opus de son groupe, est désigné

album rock de l’année aux Victoires de la

Musique. Débordant d’énergie, la Mauvaise

Fille va enflammer la salle de l’Oasis

Lieu : Oasis

Les dates• Jeudi 11 octobre à 20h

La case

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avec

Page 19: Happy Sitiz 19

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Page 20: Happy Sitiz 19

LDans la confection de chapeaux, La Chapellerie du Loir, basée à Flée, est un des fleurons du savoir-faire français.

Panoplie de coiffes

Lorsque Fabrice Rivière et ses associés reprennent La Chapel-

lerie du Loir, celle-ci est a perdu depuis longtemps son lustre

d’antan, datant des années 1970, où près de 120 personnes

étaient présentes sur le site du Grand-Lucé. En cet été 2009,

l’ex-Maison Fougeray, fondée en 1902, compte moins de 10

salariés et son propriétaire part à la retraite. Sans repreneur.

« La Chapellerie était l’un des fournisseurs de Mamori, notre

entreprise mère, spécialisée dans la confection et le négoce

d’accessoires militaires et tenues de cérémonie », confesse

Fabrice Rivière, le manager. « Stratégiquement, nous n’avi-

ons pas envie qu’elle disparaisse. Et surtout, nous avions

conscience qu’il y avait ici un savoir-faire exceptionnel. »

Aujourd’hui, la France ne compte plus qu’une maigre poi-

gnée de chapelleries de cette envergure. Une véritable sau-

vegarde du patrimoine national se met en marche.

Trois ans après, sous le sobriquet de Kanopi « pour rajeunir

le concept », la chapellerie reprend goût à la vie en vivant

quelque peu... cachée . De l’extérieur, mis à part les gens de

la commune, personne ne pourrait imaginer, qu’à Flée, existe

cet établissement au savoir et à la tradition ancestrale.

En regardant l’extérieur de l’entreprise, rien ne donne envie

de s’arrêter. Pourtant une fois à l’intérieur, que de choses

à regarder. Des centaines de moules. « Environ 450 pour

être précis », note Fabrice Rivière. « Au fil des ans, certains

ont dû être refaits. L’usure, mais aussi l’évolution du tour de

tête, beaucoup plus grand maintenant qu’au siècle dernier,

ont eu raison d’un grand nombre de ces matrices. » Ensuite,

de drôles de machines où l’on fabrique les chapeaux à base

de feutre. Des unités de production où s’alignent parfois dix

postes de travail.

Texte de Natacha de Lorenci • Photos Kanopi

Sigale

20Sitizhappy

Chapellerie Kanopi

Page 21: Happy Sitiz 19

Plus loin, dans le fond du bâtiment, Bernard et Charles s’af-

fairent. On humidifie. On étire. On cerne le sisal en provenan-

ce des Philippines et issu de l’Abaca, espèce rare de bananier

qui pousse à Bornéo et à Sumatra. On chauffe le textile à

plus de 100°. On découpe. On assemble puis on personnifie

de superbes calots très élégants en feutre bordeaux. En uti-

lisant les mêmes techniques qu’à la fin du XIXe siècle avec un

soin extrême : « ce sont des coiffes d’hôtesses de l’air pour

la compagnie Qatar Airways. Nous n’avons pas le droit à l’er-

reur. Chaque modèle doit être conçu très minutieusement. »

Qatar Airways, Air Mauritius et bientôt d’autres compagnies

internationales, Kanopi se diversifie en matière de coiffures

d’apparat : « pour les coiffures administratives et militaires,

nous dépendons d’appels d’offres et ceux-ci sont de plus en

plus compliqués pour une structure comme la nôtre. Alors il

faut innover et chercher d’autres débouchés. »

Les tendances de la mode

Un peu plus loin dans l’atelier, Marylin et Françoise évoluent

dans un univers différent, plus romantique, plus créatif.

Taffetas, soie, crin, organza, dentelle, voilure habillent les

étagères de cette aile du bâtiment. Des prototypes de cha-

peaux de mariées, de bibis, de coiffes de cocktail, de borsa-

linos, de panamas ou de canotiers sont accrochés ici et là :

« Nous sommes là dans le cœur de métier de La Chapellerie

du Loir, explique Fabrice Rivière. Chaque année, nous créons

plus de 150 modèles en suivant les tendances de la mode.

Il y a une recherche très poussée dans les collections que

nous présentons à des grandes enseignes dans le prêt-à-

porter, mais également à des marques plus haut de gamme,

spécialisées dans les réceptions et cérémonies. » Avant de

continuer : « Face à la Chine, nous ne pourrons jamais lut-

ter au niveau des coûts. Notre atout, c’est d’abord la qualité

et notre adaptabilité. » Ici, un chapeau présenté peut être

personnalisé à la demande. A l’unité ou à plusieurs exemplai-

res : « Si le client souhaite changer de couleur, enlever une

fleur pour rajouter une plume, aucun problème. C’est l’une

de nos forces », argumente le boss de Kanopi. C’est le mo-

ment d’oser un... chapeau ! B

Patrimoine national

Labellisé comme tel

Kanopi n’est donc pas une marque ayant pignon sur rue. Inutile

de chercher un chapeau ou une coiffe frappée de cet attribut

dans le commerce, ce sera peine perdue : « C’est le position-

nement que nous avons choisi pour vendre notre production

», argumente Fabrice Rivière. Ce statut de fournisseur incite

donc La Chapellerie du Loir à être des plus performantes et à

optimiser au maximum, son savoir-faire plus que centenaire.

Cette volonté affirmée n’a d’ailleurs pas échappé au Ministère

de l’Economie, des Finances et de l’Industrie puisqu’il a récem-

ment labellisé la chapellerie sarthoise Entreprise du Patrimoine

Vivant. Une belle reconnaissance. B

« Taffetas, soie, crin, organza, dentelle... »

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Page 22: Happy Sitiz 19

LAu bord de la Sarthe, une guinguette éphémère réinvente l’esprit de ces cabarets populaires où l’on venait danser et se restaurer.

Le peintre Gustave Caillebotte ou l’actrice Jeanne Samary,

personnages du célèbre tableau d’Auguste Renoir, Déjeuner

des Canotiers, auraient pu s’inviter à La Guinguette des Tan-

neries et y passer du bon temps, si celle-ci avait été ouverte

fin du XVIIIe siècle... Située dans l’ancien quartier des Tan-

neries (démoli en 1869 pour cause d’insalubrité), face à la

Cité Plantagenêt, cette buvette est née de l’envie de deux

amis, Emmanuel Viton, patron de L’Epicerie du Pré au Mans,

et Frédéric Lemoine, ancien baroudeur des mers et danseur

de tango à ses heures perdues : « J’ai vraiment rencontré

Emmanuel, confie Frédéric, lorsque j’ai décidé de vivre sur

l’eau. Avec ma femme Nelly (Bichet, créatrice de chapeaux,

NDLR), nous avions comme projet d’acheter une péniche.

Emmanuel, qui avait déjà vécu sur un bateau, nous a donné

quelques conseils… » Au fil du temps, les deux hommes se

découvrent des valeurs et des passions communes. Jusqu’à

ce que germe cette idée de guinguette au Mans. « Il y a six

ans, j’avais proposé à Claude Jamin qui a une superbe guin-

guette à La Chartre-sur-Le-Loir de nous offrir, furtivement,

cette ambiance sur Le Mans. » Le temps d’une nocturne, à

l’occasion des Soirs d’été, organisés par la Ville du Mans, une

guinguette s’installe au parc du Gué Maulny. « Cela a été une

énorme réussite » témoigne Frédéric.

L’an passé, La belle équipe passe alors la vitesse supérieure.

Ils ressortent nappes, lampions et petit vin blanc le 14 juillet,

jour de Fête Nationale. Le succès est colossal. « Plus de 1

000 personnes sont venues à cette guinguette d’un jour.

C’était exceptionnel et cela nous a définitivement convaincu

de se lancer. » Soutenus par la municipalité mancelle qui a

édifié un abri éphémère, Frédéric et Emmanuel ont ouvert

officiellement La Guinguette des Tanneries le 2 juin dernier :

« elle est encore présente jusqu’au 14 octobre, rappelle

Frédéric. Son principe est simple. Ouverte du mardi 18 heu-

res jusqu’au samedi dans la nuit, on vient y boire l’apéro, s’y

restaurer et danser sur toutes sortes de musiques : tango,

salsa, danse bretonne, java, rock à deux… »

Sigale

22Sitizhappy

La Guinguette des Tanneries

La belle équipe*

Page 23: Happy Sitiz 19

Huîtres et vin blanc

Ce jour, vers 19 heures, toutes les tables sont prises et

pourtant, il n’y a pas de cours de danse ou de bals propo-

sés dans la soirée. On y boit un coup de Jasnières, « de la

maison Renvoisé », une bolée de cidre ou une bière locale,

« Les Délices de la Ferme d’Olivier Gasnier ». On y déguste

aussi des éperlans frits, des brochettes d’anchois, des qui-

ches de L’Epicerie du Pré ou une petite fraîcheur de La Fer-

me de la Métairie, petite entreprise artisanale qui vend, s’il

vous plaît, au Château de Versailles ses sorbets biologiques.

Et le dimanche à partir de midi, c’est « huîtres et vin blanc »

s’amuse Frédéric, un regard coquin à la Bernard Giraudeau.

« Notre souhait est d’offrir de la qualité, une ambiance, et de

redonner à ce bord de Sarthe des notions de bien-vivre et de

civilité. » Sur les coups de minuit, Frédéric va fermer son re-

paire en écoutant une dernière fois une chanson de Mireille

ou de Luis Mariano puis il rentrera chez lui. Au Santez Anna,

sa péniche qui baigne au pied de son troquet dansant. Dans

quelques jours, la buvette sera démontée et lui repartira sur

d’autres chemins détournés pour mieux revenir le prochain

été. Vie de bohème, de passionné... B

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Texte de Philippe Laville • Photos de Justin Sicard

« Offrir du bien-vivre et de la civilité »

L’île Moulinsart

L’autre guinguette !A quelques pas du restaurant de L’Ile Moulinsart, à Fillé-sur-Sarthe, aux por-

tes du Mans, une guinguette est ouverte toute l’année. Sa structure de type

orangerie, tout en légèreté et en transparence, abrite une magnifique piste

de danse au bord de l’eau. Les passionnées de salsa, valse ou tango s’y don-

nent rendez-vous pour retrouver l’ambiance des bals populaires. B

* Titre du film de Julien Duvivier (1936)

Page 24: Happy Sitiz 19

happy Culture

... et les grands

Reste l’étéCe premier roman d’un inconnu appelé à se faire très

vite un nom dans l’espace littéraire est un roman de

plage affiché. Le titre, le personnage

en crise, l’île de Ré pour théâtre et jus-

qu’à l’éditeur de Michel Houellebecq

sont sans équivoque possible. Reste

l’été s’adresse à un lectorat cultivé

qui demande à un livre une histoire

et un style fluide. Commence ici le

malentendu... ou la découverte. Le

Golvan s’amuse de bout en bout à

maintenir un doute sur ses inten-

tions : récit d’un homme de quarante ans qui, croyant

quitter sa femme, est quitté par elle, le livre est aussi

un remarquable travail d’écriture qui projette le roman

hors de son cadre initial. La plage se transforme sous

nos yeux à lunettes fumées en pages d’aventures langa-

gières, en maximes percutantes, en ébauches narratives

multiples sans jamais quitter sa ligne d’horizon : parasols,

ressac de la mer, maison de famille et serviettes éponge.

Château de sable de la littérature.

Reste l’été, Nicolas Le Golvan . Flammarion (2012)

Disponible à la Librairie Thuard

Pour les petits...

Zazie dans le métro « Doukipudonktant, se demanda Gabriel

excédé. Pas possible, ils se nettoient

jamais. Dans le journal, on dit qu’il y a

pas onze pour cent des appartements

à Paris qui ont des salles de bains, ça

m’étonne pas, mais on peut se laver

sans. Tous ceux-là qui m’entourent, ils

doivent pas faire de grands efforts.

D’un autre côté, c’est tout de même

pas un choix parmi les plus crasseux de

Paris. Y a pas de raison. C’est le hasard

qui les a réunis. On peut pas supposer

que les gens qu’attendent à la gare

d’Austerlitz sentent plus mauvais que

ceux qu’attendent à la gare de Lyon.

Non vraiment, y a pas de raison. Tout

de même qu’elle odeur. »

Zazie dans le métro (1959), Raymond

Queneau. Folio - Gallimard

Disponible chez Librairie Thuard

MusiqueRequiem for a Pink MoonDans cet album d’un genre inédit, l’ensemble Phoenix Munich, spécialiste de musique ancienne, entend rendre hommage à un chanteur folk britannique des années 70, disparu très jeune et redécouvert quelques décennies plus tard. L’album alterne des musiques de l’époque élisabéthaine (Dowland, Campion), des reprises de Nick Drake et des compositions originales en guise d’hom-mage. La juxtaposition permet une double approche et une traversée de musicalités finalement communes, sans risque de ballottements. Requiem for a Pink Moon (Hommage à Nick Drake), Harmonia Mundi (2012). Disponible à la FNAC

DVDCésar et Rosalie En revoyant ce film, sorti voici quarante ans, le specta-teur prend la mesure de la dimension ethnographique du cinéma. Les années 70 nous revien-nent avec d’autant plus de force, dans ce film, que l’art cinématographique transforme la distance temporelle en une rampe de lancement. L’époque fuse et revit : les voitures sans cein-ture, la vitesse et la mort, la relation hommes femmes mal affranchie d’un ordre phallocratique (comme on disait alors) et la présence, propre à Sautet, de l’incandescente cigarette + poker, alcool, nuages de fumée, tout juste avant la crise économique (dans Vincent, François, Paul et les autres, tourné deux ans plus tard). La deuxième partie du film, remake mélancolique de Sérénade à trois, est de toute beauté par la grâce des images (sourire de Samy Frey, regard de Romy) ; surtout, l’ensemble des objets-signes de ces années semblent prendre de vitesse le temps, les y soustraire et dans le même mouvement les figer, dans une présence lointaine. César et Rosalie (1972) Un film de Claude Sautet. Avec Romy Schneider, Samy Frey, Yves Montand. Studio Canal. Disponible à la FNAC

Par Jean-Charles Lévy

L’automne arrive mais notre abeille n’a pas envie d’abandonner la plage. Dans son panier, quelques découvertes arrosées d’un brin de nostalgie.

Romanesque alvéolé%

Qu’il s’agisse d’huile sur toile ou d’aquarelle, Pascale Piron se révèle être une artiste de la variation. Son œuvre n’a de cesse d’explorer des formats et des formes quasi déterminés par la

dimension des supports : lignes, masses et couleurs sombres sont traversées d’éclairs fuga-ces, durables aussi dans l’œil de celui qui regarde et les aime. Ce n’est pourtant pas seulement

une toile ou un dessin que le spectateur a sous les yeux, mais une manière, un mouvement – un art tout en subtilité et forces. Pascale Piron travaille, expose et accueille les amateurs

dans son atelier parisien. Son site est vierge de tout commentaire, mais riche des photos de ses œuvres. Attention, danger de séduction immédiate !

http://piron.pascale.free.fr/index.html

Pascale Piron, artiste

© P

ho

tos

D.R

.

Sitizhappy

Page 25: Happy Sitiz 19

Pensez dès maintenantà Noël !

Unesuperbe

idéede cadeau

pour les Fêtes

Uneéquipe

compétentepour vous

accueillir

Page 26: Happy Sitiz 19

CCousus à Préval dans le Perche sarthois, les sacs et cabas de Made in Perche redonnent vie à de vieilles toiles de minoterie.

La mode pur jute

Clarisse de Saint-Martin aurait pu mener une vie plus casa-

nière où plutôt rythmée aux sons des enchères, des mar-

teaux qui claquent dans les salles des ventes du prestigieux

Hôtel Drouot. Mais loin de l’attirance et du prestige des ta-

bleaux de maître, des bijoux exceptionnels ou des objets de

curiosités les plus fantasques, la jeune femme a choisi de

s’épanouir loin de Paris et ses frasques : « avec Arnaud, mon

mari, antiquaire décorateur qui chine et déniche des vieilles

boiseries pour les retaper et les proposer à sa clientèle, nous

voulions revenir dans mon Perche natal. Nous avions envie

de nature, d’authenticité, confie-t-elle. Au fil du temps, je

me suis aperçue que le milieu dans lequel j’évoluais, ne me

convenait plus. Ado, j’avais toujours rêvé de faire les beaux-

arts. Et pas forcément d’évoluer dans ce milieu juridique,

bien que proche du monde des arts. »

Aujourd’hui, Clarisse est créatrice. Installée à Authon-du-Per-

che, à la limite de la Sarthe, elle a eu une idée plus qu’ori-

ginale : récupérer des échantillons de jute usagé pour les

transformer, les “customiser“ en besaces, cabas, sacoches

et autres musettes. « Ce cheminement est venu naturelle-

ment. Je cherchais à faire quelque chose de bien particulier.

Je me suis testée dans différentes domaines. J’ai fait une

formation en peinture et en décoration. Notamment pour

apprendre à faire des trompe-l’œil, à reproduire des ma-

tières tel le bois ou le marbre. » Sur les murs de son salon,

quelques “vestiges“ picturales témoignent de cette période.

« Puis lors de nos tournées de chine, Arnaud et moi avons

trouvé des centaines de vieux sacs de minoterie. Je sentais

qu’il y avait matière à faire. Je les ai récupérés et je me suis

mis à travailler. » Pendant un an, Clarisse va faire des proto-

Texte de Laure de Peyrouze • Photos Made in Perche

Sigale

26Sitizhappy

Made in Perche

Page 27: Happy Sitiz 19

types, imaginer la gamme, rechercher les modèles les plus

percutants : « Ce n’était pas facile pour moi car je n’étais

pas du tout couturière à la base. » Au fil des mois, sa collec-

tion prend forme. Elle teste ses produits auprès d’amis, de

connaissances, sur quelques salons et ventes privées. Made

in Perche, marque déposée, séduit. Dans son manoir, une bâ-

tisse du XVIIe siècle, devenue en 1860 havre d’hiver pour ri-

che châtelain puis maison de convalescence au siècle dernier,

une large pièce du rez-de-chaussée fait office de showroom.

Reposant à même le gravier, d’imposantes étagères en pin

naturel, chevillées au corps, accueillent la collection de Cla-

risse, dont le cabas “gustave“, le basic de Made in Perche. Ça

sent le jute, l’authentique, le vrai : « Maintenant, la difficulté

est de pouvoir écouler notre production, souligne Clarisse.

C’est aujourd’hui ma priorité. »

Des sacs aux Reines des Prés !

Après La cave du Perche (Margon), La Villa Pera (La Perrière

près d’Alençon) et La Maison Gustave (Bellême), trois points

de vente aux portes de la Sarthe, les sacs Made in Perche sont

aujourd’hui disponibles dans notre département. Au Moulin

de Courtangis à Saint-Jean-des-Echelles et, depuis le début

de l’été, aux Reines des Prés, rue des Pont-Neufs, au Mans :

« C’est vrai que la marque, plutôt couleur locale, peut fai-

re croire que notre diffusion ne restera que régionale »,

confesse Clarisse. « Pourtant, ces gibecières et autres réti-

cules peuvent trouver leur public n’importe où. Ces sacs ont

ce côté un peu vintage. A la fois, chic et vieillot. De quoi plaire

à une clientèle cosmopolite, bobo, très vieille France, écolo

ou tout simplement décalée. » Cet été, c’est une boutique

anglaise, basée à Norwich, qui a découvert Made in Perche

et décidé de la commercialiser outre-Manche. « Par internet,

nous commençons également à vendre. Dernièrement, deux

sacoches sont parties aux USA. » Sacs imaginés et pièces dé-

coupées à Authon, production assemblée et cousue à Préval,

petite commune du nord-est de la Sarthe, Made in Perche

qui vient de fêter ses “un an“, file vers un bel avenir. B

Les Petites Faries

Week-end percheron

Clarisse et Arnaud de Saint-Martin ne manquent pas de goût

en matière d’initiative et de décoration. En mars dernier,

l’équipe de Télé Matin est venue visiter leur gîte d’exception,

Les Petites Faries, situé à Coudray-au-Perche, du côté de No-

gent-Le-Rotrou. Déjà saluée par les rédactions de magazines

d’art de vivre et de décoration comme Côte Ouest, Campagne

Décoration ou Esprit Déco, cette maison dominant la vallée du

Perche offre du grand luxe (salon avec cheminée, deux sui-

tes indépendantes, un boudoir, un espace home cinéma,...). Le

tout dans un écrin de verdure et de sérénité. Une bonne idée

pour un week-end à la campagne tout proche du Mans... B

« Un côté vintage,à la fois, chic et veillot »

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© D

.R.

Page 28: Happy Sitiz 19

La recette d’Olivier Boussard

La préparationLa préparation des girolles • Eplucher, laver à l’eau 1 fois.

Puis première cuisson : chauffer la poêle avec 1 cuillerée à soupe

d’huile d’olive, puis jeter les girolles 2 à 3 minutes à feu vif. Les

égoutter • La préparation de la sauce • Dans une casserole,

faire revenir les échalotes avec l’huile d’olive. Rajouter les vinai-

gres, le jus de viande, sel et poivre : Réserver • La cuisson du

bar • Dans une poêle, verser l’huile d’olive et le beurre. Mettre

le pavé de Bar environ 3 minutes de chaque côté suivant l’épais-

seur • La cuisson des girolles • Dans une poêle, verser l’huile

d’olive et le beurre, mettre les girolles, les colorer légèrement. En

fin de cuisson, rajouter l’échalote, persil et huile d’ail. • Le dres-

sage • Dans l’assiette, le pavé de bar au centre. Le recouvrir des

girolles. Rajouter la vinaigrette légèrement tiède et parsemer le

tout de ciboulette

Sitizhappy

Sitronné

Le chef étoilé du Beaulieu, place de la République, inaugure son rendez-vous culinaire avec une recette simple et originale.

Bar aux girollesLa recette d’Olivier Boussard

La fiche d’OlivierPréparation : 20 min

Cuisson : 10 min

Ingrédients (pour 4 personnes) : 4 Pavés

de bar de 160 g • 400 g de girolles •2 écha-

lotes ciselées •1 c à soupe d’huile d’ail •2 c à

soupe de persil haché

Sauce jus simple > 1 c à soupe d’échalotes •3 c à soupe

d’huile d’olive • 1 c à soupe de vinaigre de Xérès • 1 c

à soupe de vinaigre balsamique • 1 c à soupe de jus de

viande • 1 c à soupe de ciboulette ciselée • Sel, poivre

Q S • Pour les champignons et cuisson du Bar > 2 c à

soupe de beurre • 2 c à soupe d’huile d’olive

Les conseils du chef« Pour l’huile d’ail, mettez dans une bouteille des gousses d’ail et les faire macérer dans de l‘huile : vous aurez le goût de l’ail, sans les inconvénients. Idéal pour vos salades, les fricassées de champignons. Pour la préparation des champignons, faites toujours une première cuisson dans de l’huile d’olive pour retirer l’eau de végétation. Après les avoir égouttés, faites les revenir au beurre et rajouter du persil. Pour les pavés de bar, choisissez de préférence un bar de ligne de 3 à 4 kg ou un cabillaud de ligne. »

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Page 30: Happy Sitiz 19

BélierAmour : Soyez l’un à l’autre de la

pure laine vierge. Pelotez-vous sans

cesse.

Santé : La médecine fait des pro-

grès, pas des miracles. Mais vous se-

rez sauvé(e).

Travail : Je ne vois guère que les

oisifs pour avoir le temps de tra-

vailler.

.

TaureauAmour : Les ceps de septembre

m’ont l’air prometteur entre leurs

belles grappes.

Santé : Je vous trouve bonne mine

et bon caractère, mais très cha-

touilleuse.

Travail : Faisons le tour de nos

raisons d’aller travailler. Et gardons la

moins nécessaire.

GémeauxAmour : Il faut parfois se mettre

en quatre pour bien vivre à deux.

Santé : Le bossu a aussi de belles

courbes.

Travail : Soyons solidaires, d’ac-

cord. Mais de qui ?

CancerAmour : Vous serez heureux. Les

astres sont formels : heu-reux !

Santé : En l’état actuel de la scien-

ce, soyons réalistes : mourir est la

seule façon d’arrêter de vieillir.

Travail : C’est vrai qu’ils ne bos-

sent pas autant que vous, que leurs

compétences laissent à désirer et que

vous auriez raison de leur en vouloir

autant qu’ils vous en veulent.

Lion

Amour : Les grandes passions sont

aussi coûteuses que les petits com-

promis.

Santé : Vous vivrez centenaire,

mais sans dent.

Travail : Tant d’intelligence mise

au service du travail ! C’est à n’y rien

comprendre parfois.

ViergeAmour : Vous courez après l’amour

au lieu de le laisser venir à sa petite

vitesse coutumière.

Santé : Divorce ou chambre à part.

C’est le seul remède aux ronflements.

Travail : Aimeriez-vous être spea-

ker à la télévision ou skipper en soli-

taire ?

BalanceAmour : On roule dans vos bras

comme vers un destin.

Santé : Profitez de la vie et vivez

de profits.

Travail : Nous travaillons sans

compter ; d’autres comptent sans

travailler.

ScorpionAmour : On en reparle dans trois

ans.

Santé : Vous tirez sur votre ciga-

rette comme un(e) nouveau-né(e).

(Maman, maman, partie en fumée.)

Travail : Il existe deux sortes de

puissance : la dirigeante et la digé-

rante.

SagittaireAmour : Soyez heureux trois mois.

Ensuite, avisez.

Santé : J’ai des palpitations chaque

fois que je vous vois ! (Et des envies

de palpations qui augurent bien de

l’avenir.)

Travail : Nos grandes révolutions

nous ramènent à notre point de dé-

part.

CapricorneAmour : – Où as-tu mis ma chemise ?

– Où tu as mis ton amour !

Santé : Santé ! (Mais pas des pieds.)

Travail : On se console en pensant

que les gens riches sont des gens

seuls.

VerseauAmour : Je veux bien vivre avec toi

dans une très grande maison où nous

aurions chacun nos habitudes.

Santé : Ne vous laissez pas conta-

miner par la neurasthénie des autres.

Travail : Voleriez-vous uniquement

les riches malhonnêtes ou voleriez-

vous aussi les pauvres sans moralité ?

PoissonAmour : Ils se marièrent et trou-

vèrent mille raisons de se marrer

encore.

Santé : Nous serons heureux com-

me des rois. Des papes, à la rigueur.

Travail : Il est lucratif de vivre de sa

plume, moins de ses écailles.

happyroscope*

30Sitizhappy

© Picto Sitting Bill / happy Sitiz

* Heureux scope

Après un été passé à méditer en Inde et au Népal, notre professeur revient en grande forme. Ses augures ont toujours une sacrée allure.

Palpitations, palpations

Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral

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