15
Haus der Wannsee-Konferenz Gedenk- und Bildungsstätte SEMINAIRE D'ETUDE EN ALLEMAGNE Histoire, mémoire, transmission LIEUX D'HISTOIRE ET DE MEMOIRE : BERLIN 20 – 27 janvier 2013 I – PRESENTATION, OBJECTIFS, Ce séminaire d'étude sur le terrain en Allemagne, à Berlin, a pour objectifs : - d'amener sur des lieux d'histoire et de mémoire allemands de la seconde guerre mondiale et de la période est-allemande, des enseignants et des professionnels de mémoriaux, musées, centres d'archives français, et des historiens et chercheurs, - d'élaborer une étude approfondie sur les pratiques pédagogiques et mémorielles sur sites, et sur les muséographies, - de permettre l'approfondissement des connaissances de chaque participant, et, au-delà de cette fonction de formation continue, de favoriser des prises de contacts, d'identifier des ressources et des intervenant s. Le contenu du séminaire a été élaboré par : la Maison d’Izieu, http://www.memorializieu.eu/ le mémorial de la Maison de la Conférence de Wannsee, http://www.ghwk.de/franz/franz0.htm et deux chercheurs du Centre Max Weber, http://www.centre-max-weber.fr/ http://www.univ- lyon2.fr/recherche/laboratoires/centre-max-weber-cmw--432907.kjsp?RH=WWW . Renseignements, contact : geneviève erramuzpé Maison d’Izieu mémorial des enfants juifs exterminés 70 route de Lambraz F - 01300 Izieu France tél : +33 (0)4 79 87 21 05 - portable +33 (0)6 10 73 37 65 1 Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Haus der Wannsee-Konferenz Gedenk- und Bildungsstätte

S E M I N A I R E D ' E T U D E E N A L L E M A G N EHistoire, mémoire, transmission

LIEUX D'HISTOIRE ET DE MEMOIRE : BERLIN 20 – 27 janvier 2013

I – PRESENTATION, OBJECTIFS,

Ce séminaire d'étude sur le terrain en Allemagne, à Berlin, a pour objectifs :

- d'amener sur des lieux d'histoire et de mémoire allemands de la seconde guerre mondiale et de la période est-allemande, des enseignants et des professionnels de mémoriaux, musées, centres d'archives français, et des historiens et chercheurs,

- d'élaborer une étude approfondie sur les pratiques pédagogiques et mémorielles sur sites, et sur les muséographies,

- de permettre l'approfondissement des connaissances de chaque participant, et, au-delà de cette fonction de formation continue, de favoriser des prises de contacts, d'identifier des ressources et des intervenants.

Le contenu du séminaire a été élaboré par :la Maison d’Izieu, http://www.memorializieu.eu/le mémorial de la Maison de la Conférence de Wannsee, http://www.ghwk.de/franz/franz0.htmet deux chercheurs du Centre Max Weber, http://www.centre-max-weber.fr/ http://www.univ-lyon2.fr/recherche/laboratoires/centre-max-weber-cmw--432907.kjsp?RH=WWW.

Renseignements, contact :geneviève erramuzpé

Maison d’Izieumémorial des enfants juifs exterminés

70 route de Lambraz F - 01300 Izieu

Francetél : +33 (0)4 79 87 21 05 - portable +33 (0)6 10 73 37 65

1Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Page 2: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

fax : +33 (04) 79 87 59 27<[email protected]>

2

Page 3: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

II - CONTENU DU SEMINAIRE

Programme des journées

La liste détaillée, avec les coordonnées complètes et indications des moyens d’accès à tous les lieux du séminaire fera l’objet d’un document séparé qui sera remis aux participants lors de la première soirée de présentation du groupe, après le dîner.

Arrivée à Berlin samedi 19 janvier 2013Le point de rencontre des participants est l’hôtel où seront logés tous les participants au voyage.RV dans le hall à 18 heures, dîner et séance de présentation des participants et du programme.

Dimanche 20 janvier 2012 9:30 – 16:00 - un parcours de « topographie de la mémoire dans la ville »

Le parcours donné ici l’est à titre indicatif, en fonction du temps (climat) et de la durée (le jour tombant assez tôt) il pourra être allongé ou raccourci de ce fait. Il est prévu pour débuter à 9h30 et se terminer vers 16h.

Parcours depuis le Tiergarten en remontant l’avenue Unter den Linden qui se terminera dans le quartier de la synagogue et du plus vieux cimetière juif de Berlin par la visite du musée de l’atelier d’Otto Weidt et de l’exposition « Stille Helden » (Des héros tranquilles) qui se trouve dans l’immeuble contigu.

Dans le Tiergarten, le monument aux soldats soviétiques morts à Berlin avant la fin de la guerre marque l’emplacement d’immenses fosses dans lesquelles ces soldats sont ensevelis.Devant le Reichstag se trouve une installation faisant référence aux députés victimes du national-socialisme.

En remontant l'avenue Unter den Linden, arrêts à Bebel Platz (devant l'Université Humboldt) pour voir l'oeuvre de Micha Ullmann, dédiée à la mémoire de l'autodafé de 1933, ainsi que, de l'autre côté de l'avenue : la Neue Wache , puis un peu plus loin dans le Lustgartenle monument commémoratif à l’action spectaculaire menée le 18 mai 1942 par un groupe de jeunes juifs résistants. L’oeuvre originale de Jürgen Raue commandée en 1981 a été « revue et corrigée » après la chute du mur en 2000, le monument laisse parfaitement voir les deux temps historiques de cette construction mémorielle.

Le Palast der Republik, a été détruit, pour l’édifier, la RDA avait fait dynamiter en 1955 l’ancien palais des Hohenzollern. Il y a quelques années, un projet de reconstruction à l'identique de la façade de l'ancien château baroque a fini par l’emporter, derrière celle-ci un musée à l’architecture contemporaine abritera des collections d’arts premiers et d’arts asiatiques, ainsi l'île des musées (Museum Insel) rassemblera t’elle les plus importantes collections d’art de plusieurs millénaires.

Dans le vieux quartier des "Hackeschen Höfe", en face des vestiges du plus vieux cimetière juif de Berlin, dans la Große Hamburger Strasse on peut voir l’intervention de Christian Boltanski sur les murs d'un immeuble disparu. L'oeuvre s'intitule "la maison manquante". Elle est un hommage aux habitants juifs de cet immeuble, morts en déportation. Au hasard des déplacements dans la ville, on découvre au sol les Stolpersteine, des pavés à la mémoire de la déportation et de l’extermination des victimes du national-socialisme.Dans les rues du quartier ils sont particulièrement visibles à l'entrée des Hackeschen Höfe, dans la Große Hamburger Strasse et dans Oranienburg Strasse.3

Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Page 4: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Lundi 21 et mardi 22 janvier 2012

Maison de la conférence de Wannsee :

C'est dans cette villa que le 20 janvier 1942, quinze hauts fonctionnaires de l’administration ministérielle et de la S.S. négocièrent la réalisation technique d’une décision déjà prise : la déportation des Juifs d’Europe vers l’Est et leur exécution. La Conférence de Wannsee, comme il est convenu de l'appeler se tint à l'initiative de Reinhard Heydrich, chef de l'Office central de la sécurité du Reich (RSHA). Spécialiste de la déportation, Adolf Eichmann établit le procès-verbal, retrouvé en 1947 dans les dossiers du ministère des Affaires étrangères. Il atteste l'effroyable précision du plan d'extermination de tous les Juifs d'Europe et la participation active de l'appareil d'État à ce génocide.

Aujourd'hui, depuis son ouverture en 1992, la Maison de la Conférence de Wannsee est un centre commémoratif et pédagogique.Le public peut visiter une importante exposition permanente. C'est une institution de référence en Allemagne et à l'étranger dans le domaine pédagogique dont les activités s'adressent aussi bien au public scolaire et aux enseignants, qu'aux adultes en formation professionnelle continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières, des médecins des juristes, des travailleurs sociaux etc. pour réfléchir, à partir de documents d’archives à la manière dont leurs professions ont pris part à la mise en oeuvre de la politique national-socialiste et à la réalisation du génocide des Juifs d’Europe. Le fonds de la médiathèque, accessible à tous est d'une exceptionnelle richesse.

Les deux journées des 21 et 22 janvier seront basées à la Maison de la conférence de Wannsee, le groupe travaillera avec Lore Kleiber politologue, membre du service pédagogique depuis la création de l’institution.Lundi 21 janvier

9 :30 Accueil, présentation du programme des journées, Présentation de l’exposition et visite12 :45-13 :45 – déjeuner sur place14 :00 – 18:00 Ateliers. présentation des ateliers et distribution des documents. début du travail en groupe (lecture des documents, recherche des informations dans le dossier, dans l’exposition permanente, le cas échéant dans la médiathèque). présentation par chaque groupe des résultats et de l’atelier

Le travail en ateliers se déroulera au cours des deux après-midi. Plusieurs ateliers seront proposés aux participants :- des ateliers pour élèves : sur le thèmes de la propagande, et de la publicité : proposition faite en raison du nombre important de matériaux et documents mis à disposition et de l’ouverture contemporaine qu’offrent ces thèmes pour les enseignants.1. Leni Rieffenstahl2. la presse avec l’exemple de plusieurs journaux « Der Stürmer », « Der Illustrierter Beobachter » (articles sur le camp de Dachau),3. La publicité- des ateliers pour adultes : sur le thème de l’éthique professionnelle , comment les professions ont-elles été perverties par l’idéologie nazie ? 4

Page 5: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

1. les médecins,2. les travailleurs sociaux.3. les instituteurs (une variante: les ouvrages, revues et illustrés pour la jeunesse).fin de séance avec tout le groupe : discussion sur les ateliers, échange, questions.

18:00 retour en centre ville, dîner .

M ardi 22 janvier Gare de Grunewald le mémorial-mur de Karol Broniatowskiet le mémorial de la voie 17

Dans les années trente, 500 000 juifs vivaient en Allemagne et 160 000 habitaient Berlin. Dès octobre 1941, environ 55 000 juifs furent expulsés de leurs appartements et emmenés depuis les rues de Berlin jusqu'aux gares de Putlitzstrasse, Anhalter Bahnhof et Grunewald d'où ils furent déportés vers les camps de Theresienstadt ou encore Auschwitz.La gare de Grunewald desservait, depuis 1889, un quartier résidentiel donnant sur des lacs, habité par des industriels, des banquiers, des journalistes, des écrivains, des artistes dont une grande partie étaient juifs.

En 1987, une plaque commémorative avec une inscription en hébreu a été apposée, et en 1991 un mémorial a été créé par Karol Broniatowski à la demande du Sénat de Berlin, à droite de l’entrée principale. Ce mémorial se compose d’un mur dans lequel sont symbolisées des empreintes de corps humains, et d’une plaque commémorative de bronze, écrite en hébreu et en allemand. En 1996, la Deutsche Bahn (compagnie allemande des chemins de fer) a créé une fondation et a commandité des projets de recherche sur l'histoire des chemins de fer en Allemagne, ainsi que sur le rôle de la Reichsbahn durant le national-socialisme et sa participation aux crimes contre l'humanité. La même année, la décision a été prise d'ériger à la gare de Grunewald, sur les lieux du départ des convois, un mémorial pour rappeler le souvenir des déportations de citoyens juifs vers les camps d’extermination de l’Allemagne nazie.L’élément central du mémorial, inauguré le 27 janvier 1998, est constitué de cent quatre-vingt-six plaques en acier moulé, classées chronologiquement et enchâssées dans du gravier sur les quais de la voie 17. Chaque plaque rappelle et documente le départ d'un convoi. La date du transport, le nombre de déportés, le lieu de départ - Berlin -, et le lieu de destination y figurent, à proximité immédiate du bord du quai. La végétation qui s’est formée au cours des décennies sur la voie 17 a été laissée telle quelle. Elle fait partie intégrante du mémorial.

9:00 – 11:00: visite du site de la gare de Grunewald (deux stations avant celle de Wannsee, sur la même ligne) avec Karol Broniatowski et Lore Kleiber . retour à la Maison de la Conférence de Wannsee : discussion avec Karol Broniatowski.

13:30 : déjeuner sur place

Après midi : suite des ateliers (voir présentation pages précédentes)

19:30 Retour dans Berlin et dîner

HAUS DER WANNSEE-KONFERENZ Mme Lore KLEIBER

Dipl-Politologin Am Großen Wannsee 56-58

5Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Page 6: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

D - 14109 - BERLIN Tél. 0049 - 30 - 805 001 36 - Fax : 00 49 30 80 50 01 27 courriel : [email protected] - site : http://www.ghwk.de

6

Page 7: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Mercredi 23 janvier : « Denkmal für die ermordeten Juden Europas » La « Fondation Topographie de la Terreur »

La journée sera consacrée aux :Mémorial aux juifs exterminés d'Europe (près de la porte de Brandenburg), installation de 2 700 stèles de l'architecte Peter Eisenmann.ainsi qu’à la visite de l’exposition permanente de la Fondation « Topographie de la Terreur ».

1. 9:30- 15:30 Le Mémorial aux juifs exterminés d'Europe

Première séquence : Présentation du monument lui-même, visite guidée à l’extérieur, présentation du terrain et de l’idée commémorative qui a conduit à la réalisation de cette installation.

Deuxième séquence : Les autres mémoriaux, parcours et visite L’édification du champ de stèles uniquement dédiées aux Juifs d’Europe a donné lieu au cours des années qui ont suivi la construction de ce monument à une demande de reconnaissance mémorielle d’autres communautés de victimes, ainsi les homosexuels (photo ci-contre), les Sinti et Roms et les handicapés ont-ils souhaité leur propre monument dans la proximité de celui de P. Eisenmann, le groupe se rendra sur ces lieux : dans le Tiergarten pour les Sinti et Roms, près de la Philharmonie pour les victimes de l’opération T4.

Déjeuner

Troisième séquence : le Centre de Documentation, visite et discussion sur la médiation Le lieu d'exposition sous le monument : Accueil et présentation générale de l'exposition.La réception de l’exposition par les différents publics : présentation et discussion avec les participants.Le travail de médiation, en particulier les activités pédagogiques.

Stiftung Denkmal für die ermordeten Juden Europas Dr. Ulrich Baumann

Adjoint du directeur – chercheur associéGeorgenstraße 23

D-10117 BerlinTel: +49(0)30/ 26 39 43 -27 - Fax: +49(0)30/ 26 39 43 -21

http://[email protected]

7Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Page 8: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

2. 16:30-19:30 La Fondation Topographie de la Terreur

Sur le terrain "Prinz-Albrecht", entre la Prinz Albrecht-Straße, la Wilhelmstraße et l'Anhalter Straße, se trouvaient entre 1933 et 1945, les institutions centrales de l'appareil national-socialiste de persécution et de terreur.L'office de la Police Secrète d'État (Gestapo) s'installa au n°8 de la Prinz Albrecht-Straße, l'hôtel Prinz Albrecht adjacent accueillit le siège de la direction SS et le Service de sécurité de la SS (ou SD) s'établit au n° 102 de la Wilhelmstraße.

C'est ici que furent planifiés l'anéantissement des Juifs ainsi que la persécution systématique et l'assassinat d'autres groupes de population, ici que fut organisée la persécution des opposants au régime en Allemagne et dans les pays occupés d'Europe, ici aussi que parvenaient les rapports de groupes d'intervention (Einsatzgruppen) de la Police Secrète et du SD concernant les crimes qu'ils avaient perpétrés en Pologne et en Union Soviétique. Enfin c'est ici que se trouvait la prison de la Gestapo, un centre de détention provisoire et d'interrogatoire.

Les bâtiments furent endommagés puis détruits par les bombardements ; après la guerre le terrain sombra dans l'oubli collectif, l'histoire du lieu fut refoulée. À la fin des années 1952, pas un seul des bâtiments d'origine ne subsistait.

Ce n'est qu'à la fin des années 1970 que l'on "redécouvrit" peu à peu le lieu historique. En 1987, à l'occasion du 750è anniversaire de la ville de Berlin le site fut enfin ouvert au public ; l'exposition documentaire : Topographie de la terreur. Gestapo, SS et direction de la Sécurité du Reich sur le "terrain Prinz Albrecht" fut inaugurée dans un bâtiment d'exposition temporaire. De décembre 1997 à décembre 2009, elle fut présentée de façon permanente sous la forme d'une exposition en plein-air dans les fondations des bâtiments d'origine, dégagées le long de la rue et au pied d'un grand pan du mur de Berlin.En mai 2010, les nouveaux locaux de la Fondation Topographie de la Terreur ont été inaugurés.Plusieurs expositions y sont visibles.Au terme de nombreuses années de débats, la Fondation Topographie de la Terreur dispose enfin d’un lieu permanent pour ses activités. Inauguré en juin 2010 le nouveau bâtiment abrite une exposition permanente et un grand espace d’expositions temporaires. Un centre de documentation avec des salles de consultation, des espaces de réunion et de travail complètent cet équipement.

Fondation TOPOGRAPHIE DE LA TERREUR Stiftung Topographie des Terrors

Niederkirchnerstraße 8 D - 10963 Berlin

Tel. + 49 (30) 25 45 09 - 15 Fax + 49 (30) 25 45 09 - 33site forum des mémoriaux d’Allemagne www.gedenkstaettenforum.de

site de la Fondation Topographie de la Terreur http://www.topographie.de

8

Page 9: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Jeudi 24 janvier : 9:30– 15:30 – Art et représentation : le quartier de Bayerisches Viertel et le centre de

documentation de la Mairie de Schöneberg

17:00 – 21:30 Rencontre avec un artiste : Roman Kroke

Bayerisches Viertel est un quartier de Berlin dans Schöneberg où la mairie passa commande à deux artistes : Frieder Schnock et Renata Stih, d’un travail à la mémoire des Juifs du quartier qui furent d’abord exclus par les lois nazies, puis déportés pour être exterminés. L’installation présente dans tout le quartier est totalement intégrée à l’espace urbain. Ce qui provoque au quotidien une confrontation avec la mémoire dans la vie de ce quartier.

Dans ce quartier, les maisons et les bâtiments les plus anciens ont été construits entre 1900 et 1940 dans un style qui s’appelle « Nurembergois » (Bavière). Les noms de rues se réfèrent aussi à des villes bavaroises. Le quartier, majoritairement habité par des membres de la bourgeoisie libérale juive, des avocats, des médecins, des poètes, des intellectuels (dont le plus connu était Albert Einstein), a été construit à l’initiative de M. Salomon, un entrepreneur allemand et Juif.Environ seize mille habitants juifs de ce quartier ont été déportés et tués. Aussi, était-il spécialement important pour ce quartier, après la chute du mur et la réunification de l’Allemagne, qu’il y ait un mémorial pour ses habitants juifs. En 1991, un concours public a été organisé en deux phases et, en 1992, c’est le projet des artistes Renata Stih et Frieder Schnock qui a été choisi.

Au total quatre vingt panneaux d’émail ont été installés, ils sont fixés aux lampadaires, et présentent un pictogramme sur une face, et sur l’autre un texte. Tous les textes sont des citations des lois de l’époque nazie promulguées entre 1933 et 1945. Quand les tableaux ont été installés en 1993, des discussions publiques et quelques scandales se sont produits parce que certains habitants n’étaient pas prêts à être confrontés aux textes des lois reproduits littéralement dans l’espace public. Pour cette raison, figure en dessous de chaque panneau une petite plaque additionnelle qui explique qu’il s’agit d’un mémorial.

Nous étions voisins - 136 biographies – un témoignage de la vie des habitants juifs du quartier - Installation-exposition – Un quartier berlinois a créé un lieu de mémoire symbolique pour ses anciens habitants juifs persécutés et assassinés.

Berlin comptait quelque 160.000 juifs avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir, dont une bonne partie vivait dans ce quartier de Berlin Schöneberg.

"Que s'est-il passé dans notre appartement il y a 70 ans"? Des Berlinois sont partis à la recherche des anciens locataires juifs de leur immeuble, déportés sous le IIIe Reich, pour que ces victimes des nazis ne soient pas oubliées.L'exposition est le résultat de ce travail de mémoire initié par le Bureau des Arts de Schöneberg avec la participation d’habitants du quartier.

Elle documente actuellement 136 albums biographiques de la vie et de l’histoire de la souffrance des citoyens juifs des quartiers de Tempelhof et Schöneberg à Berlin. La majorité des histoires des familles ou individuelles a été élaborée en collaboration avec les témoins.

9Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Page 10: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Photos personnelles, documents et récit individuels restituent leur expérience historique. D'autres albums sont dédiés aux Juifs célèbres de Tempelhof-Schöneberg : écrivains, artistes, scientifiques et athlètes, et à de nombreuses personnalités syndicalistes et à des femmes progressistes.L’exposition dépeint la vie avant et après 1933, l'exil, la déportation l’assassinat des membres de ces familles. Les albums documentent aussi la vie après la Shoah jusqu’à nos jours (complété par le thème: Quelles sont les formes de la mémoire ?).Le concept de l'exposition est un "work in progress", c'est à dire que l'exposition est complétée chaque année par de nouveaux albums biographiques et par l'évolution des priorités dans les thèmes de l’exposition.

Comment créer un lien entre le passé de la Guerre et le présent ?Rencontre avec Roman Kroke, auteur, illustrateur et avocat

Auteur et illustrateur de ses propres écrits, Roman Kroke est l’un des nombreux artistes à avoir installé son atelier au célèbre squat de Berlin, le Tacheles, désormais définitivement fermé depuis le 4 septembre 2012.Roman Kroke a fait des études de droit pendant lesquelles il s’est spécialisé dans les droits de l’homme et fait ses premières expériences professionnelles au Centre des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, puis dans un projet de lutte contre le travail des enfants au Guatemala d’une O.N.G. pour laquelle il réalise une documentation photographique, enfin à Berlin comme avocat, à temps partiel, au sein d’un cabinet international d’avocats.Il décide de se consacrer entièrement à son travail artistique, consistant essentiellement dans l’illustration d’évènements historiques et de biographies, avec un intérêt tout particulier pour la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah, et l’histoire de Berlin. Il illustre le journal intime d’Etty Hillesum, une jeune juive de Hollande née en 1914, internée au camp de Westerbork puis déportée et assassinée à Auschwitz en 1943, à partir duquel il a élaboré une série d’ateliers destinés à des scolaires et à des adultes. Kroke s’intéresse également à l’histoire des Bielski, trois frères juifs qui se sont réfugiés dans la forêt biélorusse pendant la Guerre et qui ont fini par être rejoints par des centaines d’autres à qui ils ont sauvé la vie (l’histoire de cette communauté juive, vivant dans la forêt et menant des actes de résistance contre les nazis, est racontée dans Les Insurgés, film de 2008 d’Edward Zwick). En 2011 il a été invité à proposer son atelier sur Etty Hillesum à des élèves du Lycée Maillol de Perpignan, dans le cadre d’un projet pédagogique qui a reçu le prix de la Fondation Hippocrène en 2012 (http://www.fondation-hippocrene.fr/index.php?l=fr&m1=7&m2=23). Des élèves du collège Hauteville-Lompnes (01) le rencontreront en décembre 2012 pour ce même atelier et lors de leur voyage à Berlin en 2013. Il coopère au niveau national, en Allemagne, autant qu’international avec des établissements scolaires, universitaires ou muséaux, ainsi qu’avec des fondations.Dans son oeuvre et ses interventions, Roman Kroke - qui est francophone – s’attache à explorer la relation organique entre le passé, le présent et le futur.Roman Kroke a participé au film « Ich bin », sponsorisé par la Commission Européenne (2011), qui documente aussi son atelier international sur Etty-Hillesum (1914-1943).

Le film porte sur l’identité européenne et des cultures de commémoration, parlant des évènements différents liés à la Seconde Guerre Mondiale (Rafle du Vel D'Hiv, Résistance du Vercors, La Rose Blanche, Massacre de Katyn etc.). Liens (version en français) :Partie I http://www.dailymotion.com/video/xkt53g_ich-bin-part-1-fr_shortfilmsPartie II http://www.dailymotion.com/video/xkt1xt_ich-bin-part-2-fr_shortfilms#rel-page-5

10

Page 11: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

11Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Page 12: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Vendredi 25 janvier : Etudier, enseigner deux dictaturesVisite des archives de la Stasi

En Allemagne, au mois de janvier 2012, on célèbrait un anniversaire troublant : il y a exactement 20 ans, entrait en vigueur une loi ouvrant les archives de la Stasi, aux victimes de la police secrète de la RDA, aux journalistes et aux chercheurs, soit l’accès à un labyrinthe de 180 kilomètres de rayonnages où s'entassaient les dossiers de vies espionnées.

Les services de renseignement est-allemand avaient mis en place un réseau de surveillance tentaculaire, et fiché pas moins de 5,2 millions de personnes. À ce jour, 1,7 million de personnes ont consulté leurs documents et même si le rythme des demandes ralentit, l’Office chargé des archives de la Stasi continue de recevoir 18 000 requêtes chaque année.

Après l'effondrement de la RDA et la réunification de l'Allemagne, des réflexions sur une nouvelle culture mémorielle ont dû être développées. À cette période, les questions les plus sensibles auxquelles les politiques, les historiens et chercheurs étaient confrontés étaient :

- Comment quarante ans de dictature communiste en Allemagne de l'Est devraient être représentés dans les musées et les mémoriaux ?- Quels changements étaient nécessaires pour transformer les mémoriaux Est-allemands commémorant l'antifascisme - c'est-à-dire le communisme, au travers de la valorisation de la résistance – et leur intégrer les composantes d'un nouveau paysage mémoriel qui s’était dessiné à l’ouest, incluant l'Holocauste et d'autres groupes non communistes de victimes ?- Qu'est-ce qui devait être fait afin de représenter la dictature nazie d'une part, la dictature communiste de l'autre - parfois au même endroit - sans dérouter les visiteurs et faire naître des doutes sur la singularité des atrocités commises en Allemagne à l'époque nazie?

Bien que ce débat sur l'identité historique de l'Allemagne soit loin d'être terminé, dans les années quatre-vingt-dix, la plupart des protagonistes impliqués dans les débats publics ont reconnu que, pour souligner la singularité des crimes nazis contre l'humanité, les dictatures nazies et communistes devraient être traitées dans des institutions et des présentations séparées.

Ces débats sur les mémoriaux affectèrent aussi la réflexion sur l’enseignement des deux dictatures. Dans ce pays fédéral, chaque Land a son autonomie en matière de fixation des programmes et des rythmes scolaires. Dans les anciens Länder de l’Est, des enseignants d’histoire formés -formatés -, à dispenser un certain type d’enseignement devaient aborder des thèmes ignorés d’eux jusqu’alors. Se posait aussi la question de la formation des formateurs.

C’est autour de ces deux thèmes, que s’articulera la journée :

La matinée sera consacrée à l’enseignement des deux dictatures aujourd’hui dans l’Allemagne réunifiée. Quels sont les programmes scolaires, comment les enseignants abordent ces deux thèmes, avec quels moyens à leur disposition, et quelle formation pour eux.Avec Annegret Ehmann, historienne, fondatrice de la section pédagogique du mémorial de la Maison de la Conférence de Wannsee, puis formatrice et consultante en pédagogie pour diverses institutions politiques ou éducatives. Elle dirige actuellement des séminaires de formation pour les enseignants dans le Land de Brandenburg afin de les aider à l’enseignement des deux dictatures.L’après-midi, sera consacré à la visite guidée des archives de la Stasi.

12

Page 13: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

13Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013

Page 14: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Samedi 26 janvier : Les tziganes de Berlin Histoire passée, sous le régime nazi - Mémoire contemporaine

La persécution des Tsiganes en Allemagne et dans toute l’Europe, est antérieure à la prise du pouvoir par les Nazis en 1933. En 1933, la police commença à appliquerplus rigoureusement la législation adoptée avant le régime nazi à l’encontre de ceux qui menaient un mode de vie qualifié de "bohémien". Les Nazis les jugeant racialement "indésirables" persécutèrent systématiquement les Tsiganes.

Ayant décrété que les Tsiganes avaient du sang étranger, les Nazis se préoccupèrent de les identifier systématiquement. À cet égard, il était plus aisé de déterminer qui était juif parce que l’état avait facilement accès aux registres tenus par les communautés religieuses. Les Tsiganes d’Allemagne étaient chrétiens depuis plusieurs siècles, de sorte que les registres ecclésiastiques s’avéraient inutiles pour déterminer leur origine. Les Nazis eurent recours à l’hygiène raciale pour déterminer qui était tsigane en se fondant sur des caractéristiques physiques. Le docteur Robert Ritter, un psychologue pour enfants de l’Université de Tübingen, devint l’expert pour ces questions. Il fut nommé en 1936 directeur du « Centre de recherche sur l’hygiène raciale et la biologie démographique » au ministère de la Santé et commença une étude ethnique des Tsiganes. Il entreprit de localiser les quelque 30 000 Tsiganes vivant en Allemagne et se livra à des examens médicaux et anthropologiques en vue de les classer en catégories distinctes. Il dressa ainsi un registre de presque tous les Tsiganes vivant alors dans le Reich. Dans les conclusions de son étude, Ritter déclarait que les Tsiganes, étant originaires de l’Inde, avaient été autrefois aryens, mais avaient été « corrompus » en se mêlant à des peuples inférieurs au cours de leur longue migration. Ritter estimait qu’environ 90% des Tsiganes d’Allemagne étaient de sang mêlé et donc porteurs de sang « dégénéré » et de « caractéristiques criminelles ». Comme ils étaient supposés constituer un danger, Ritter recommanda qu’ils soient stérilisés de force. Les « Tsiganes de sang pur », affirmait Ritter, devaient être mis dans des réserves afin de poursuivre les recherches. Dans la pratique, cette distinction faite par Ritter entre les Tsiganes de « sang pur » et ceux qui avaient un sang mêlé fut peu appliquée. Tous subirent les persécutions et, plus tard, des assassinats en masse. En 1936, les Nazis concentrèrent toutes les forces de police d’Allemagne entre les mains de Heinrich Himmler, chef de la SS et de la police allemande. Par la suite, la politique policière envers les Tsiganes fut également centralisée. à Berlin, Himmler fonda le « Service central du Reich pour la suppression de la nuisance tsigane ». Cet organisme reprit et étendit les mesures bureaucratiques de persécution systématique à l'encontre de ce groupe. L’une des premières décisions de ce service consista à soumettre les Tsiganes aux lois raciales. Après 1936, les Tsiganes furent soumis aux lois de Nuremberg, à la « loi sur la prévention d’une descendance porteuse de maladies héréditaires » et à la « loi contre les dangereux criminels invétérés ». L’état fit stériliser de nombreux tsiganes.

Peu avant l’ouverture des Jeux Olympiques de Berlin, la police ordonna l’arrestation de tous les Tsiganes de la capitale et de ses environs et leur relogement par la force à Marzahn, sur un terrain vague situé dans un quartier à l’est de Berlin, près d’un cimetière et d’une décharge publique. La police encercla les campements tsiganes et transféra les habitants et leurs roulottes à Marzahn de même que ceux qui étaient sédentarisés et que l’on força aussi à vivre dans des roulottes.Les arrestations commencèrent à 4 heures du matin, le 16 juillet 1936. La police en tenue gardait le camp, restreignant la libre circulation. Nombre des 600 Tsiganes arrêtés continuèrent à se rendre chaque jour à leur travail, mais devaient rentrer chaque soir. Par la suite, ils furent astreints à des travaux forcés dans des usines d’armement. 14

Page 15: Haus der Wannsee-Konferenz · continue. C’est ainsi que la Maison de la Conférence de Wannsee organise des journées de formation pour des militaires, des policiers, des infirmières,

Dans toute l’Allemagne, tant les citoyens que des détachements de la police contraignirent les Tsiganes à se regrouper dans des camps municipaux qui devinrent par la suite des camps de travaux forcés. Marzahn et les camps tsiganes (Zigeunerlager), créés par les Nazis dans d’autres villes entre 1935 et 1938, constituèrent un prélude au génocide. Les hommes de Marzahn, par exemple, furent envoyés à Sachsenhausen en 1938 et leurs familles furent déportées à Auschwitz en 1943. Les Tsiganes furent également arrêtés à titre individuel comme « asociaux » ou « criminels invétérés » et envoyés en camps de concentration. Presque tous les camps d’Allemagne détenaient des prisonniers tsiganes. Dans les camps, tous les prisonniers portaient des insignes de différentes formes et de différentes couleurs, identifiant chaque catégorie de prisonniers. Les Tsiganes portaient des pièces triangulaires de tissu noir, le symbole des « asociaux », ou vert, le symbole des criminels « professionnels ».

(source du texte : Copyright © United States Holocaust Memorial Museum, Washington, version française Mémorial de la Shoah Paris)

On ne connaît pas exactement le nombre de Tsiganes tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Bien que des chiffres exacts ou des pourcentages ne puissent pas être vérifiés, les historiens estiment que les Allemands et leurs alliés auraient exterminé de 25 à 50% de tous les Tsiganes européens.Sur environ un million de Tsiganes vivant en Europe avant la guerre, au moins 220 000 auraient ainsi été tués.En 1982 le chancelier allemand Helmut Kohl reconnait formellement la réalité du génocide desTsiganes. Mais à cette date, la plupart des victimes susceptibles de toucher des réparationsconformément à la loi allemande étaient déjà mortes.

En 1986, une pierre commémorative a été installée sur le site du camp de concentration de Marzahn à la mémoire des victimes Sinti et Roma.En 2007, on a donné à une place et une rue, sur le site de l'ancien camp nazi, le nom d’Otto Rosenberg (1927-2001), interné à Marzahn puis déporté à Auschwitz. L'espace et de la rue sont à proximité de la station de métro Raoul Wallenberg, au nord du cimetière parc Marzahn.

À ce même emplacement, le 11 décembre 2011 a été inauguré un Centre de mémoire et d'information. Une exposition en plein air de dix panneaux présente l'histoire du camp pour se rappeler le sort des personnes qui y étaient internées, ainsi que les biographies de plusieurs d’entre elles.

La journée se déroulera de 10h00 à 16h00 sur le site de Marzahn, avec conférence sur l’histoire des Sinti et Roma, découverte de l’exposition, et rencontre avec Petra Rosenberg, présidente de la communauté Sinti et Roma du Land de Brandenbourg, et fille d’Otto Rosenberg.Le programme de la journée n’est pas achevé et sera complété d’ici décembre 2012.

Dimanche 27 janvier : fin du séminaire9:30 - 11:00 séance de conclusion et de première évaluation des journées.

15Séminaire d'étude à Berlin - 20 – 27 janvier 2013