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N°17 - Edition du 07 septembre 2012 Conception et rédaction : Fabi Rédacteurs : Alex322, Cylon, Manitao17, TitiAien, Tenia54 Publication : Syntaxeror

HCFR l'Hebdo N°17

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Cinema, Music, Art

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Page 1: HCFR l'Hebdo N°17

N°17 - Edition du 07 septembre 2012

Conception et rédaction : FabiRédacteurs : Alex322, Cylon, Manitao17,

TitiAien, Tenia54Publication : Syntaxeror

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News du Forum 7ème Art

Un nouveau topic a vu le jour cette semaine sur 7ème Art (Merci Cylon!). Vous y trouverez infos, anecdotes, avis, projets, concernant les productions Marvel Studios. Nul doute que ce sujet deviendra rapidement "the place to be"! Vers le topic : Un clic ici

I. Le Commencement : X-Men et Spiderman

Deux super-héros, de DC Comics, régnèrent sans concurrence pendant 20 ans. Superman de Richard Donner et Batman de Tim Burton... avec des suites infâmes.C'est en 2000 (puis 2002) que la machine Marvel prendra vraiment forme, grâce à 2 réalisateurs plus que doués:X-Men - Bryan Singer (2000)Spiderman - Sam Raimi (2002)Spiderman est issu d'un développement chaotique. James Cameron devait le réaliser, mais dut abandonner à la suite d'un conflit pour les droits. Tant pis, il fera Titanic à la place (!). Et tant mieux, Sam Raimi demande à David Koepp de s'appuyer sur le script de Cameron pour développer son film.

II.Flottements

"Grâce" aux 2 franchises, les comics au cinéma prennent de l'ampleur. DC/Warner répliquera avec du succès (Batman Begins, 2005) ou pas (Superman Returns, 2006).

Marvel s'appuie toujours sur ses 2 super-franchises, X-Men et Spiderman, et sur le talent de Singer (2) et Raimi (2 et 3), pour recevoir un succès public et critique confortable. Mais pour le reste, c'est la vache maigre :

Hulk - Ang Lee (2003)Daredevil - Mark Steven Johnson (2003)The Punisher - Jonathan Hensleigh (2004)Elektra - Rob Bowman (2005)Les 4 Fantastiques - Tim Story (2005)

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Guilty of Romance

III. Marvel Studios, Avengers

En 2008, Marvel Studios prend en charge en interne (enfin !) la production du cycle Avengers. Large succès public, plus variable du côté des critiques, la saga "Avengers" promet une belle pérennité aux studios... Tout comme son rachat par la Walt Disney Company, qui lui laisse une liberté artistique totale, comme pour PIXAR.

Iron Man - Jon Favreau (2008) L'Incroyable Hulk - Louis Leterrier (2008)Iron Man 2 - Jon Favreau (2010)Thor - Kenneth Branagh (2011)Captain America : First Avenger - Joe Johnston (2011)Avengers - Joss Whedon (2012)

A côté, les co-productions des franchises principales continuent, avec :

X-Men : Le Commencement - Matthew Vaughn (2011) très largement plébiscité ! The Amazing Spider-Man - Marc Webb (2012)

IV. Les Projets

La phase 2 d'Avengers se met en place :Iron Man 3 - Shane Black (2013)Thor 2: The Dark World - Alan Taylor (2013)Captain America 2: The Winter Soldier - Joe & Anthony Russo (2014)Ant Man - Edgar Wright (2014)Les Gardiens de la Galaxie (2015) qui fera le lien avec le final :Avengers 2 - Joss Whedon (2015)Les autres co-productions et franchises Marvel ne sont pas en reste, dans un registre un peu plus cinéphile :Kick-Ass 2 : Balls to the Wall - Jeff Waddlow (2013)X-Men : Days of Future Past - Matthew Vaughn (2014)ou un peu moins :The Wolverine - James Mangold (2013)The Amazing Spider-Man 2 - Marc Webb (2014)A suivre aussi, les reboots potentiels des 4 Fantastiques et Daredevil *peur*.

Et, of course, des séries TV qui se préparent, dont S.H.I.E.L.D. par Joss Whedon et Hulk par Guillermo Del Toro.

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A l'affiche

Killer JoeThriller (01h42min) - Date de sortie : 05/09/2012

De William Friedkin

Avec Matthew McConaughey, Emile Hirsch

Chris (Hirsch), dealer de 22 ans, engage Killer Joe, flic le jour et tueur à gages la nuit, dans le but de toucher les 50.000 dollars de l'assurance-vie de sa mère.

Le réalisateur William Friedkin compare son film à une "version un peu tordue de l’histoire de Cendrillon", où chacun tente de contrôler sa vie sans vraiment y parvenir.

(5 nominations en festivals)

Monsieur Flynn

Drame (01h52min) - Date de sortie : 05/09/2012

De Paul Weitz

Avec Robert De Niro, Paul Dano

Nick Flynn travaille dans un centre d'accueil pour sans-abris à Boston. Il voit un jour débarquer son père, poète et escroc, avec qui il entretient des rapports conflictuels.

Une histoire basée sur des faits réels, qui voit le retour de Robert de Niro en taximan new-yorkais, 35 ans après Taxi Driver.

Cherchez HortenseComédie (01h40min) - Date de sortie : 05/09/2012

De Pascal Bonitzer

Avec Jean-Pierre Bacri, Kristin Scott Thomas

Nommé à la Mostra de Venise 2012, "Cherchez Hortense" réunit un casting de choix : Kristin Scott Thomas, Claude Rich mais également Isabelle Carré autour d'un quinquagénaire blasé (Bacri) qui cherche l'évasion dans les bras d'une immigrée clandestine, alors que son couple s'est enlisé dans une routine bourgeoise-bohème empreinte d'une terrible lassitude.

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A l'affiche

The SecretThriller (01h45min) - Date de sortie : 05/09/2012

De Pascal Laugier

Avec Jessica Biel, Stephen McHattie

Chaque année 750 000 enfants disparaissent aux États-Unis. La plupart d’entre eux sont retrouvés dans l’heure ou les jours qui suivent. En revanche, 0.3% d’entre eux disparaissent à jamais sans laisser de trace. À Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, chacun semble avoir une théorie pour expliquer ce phénomène. Lorsque le fils de Julia (Jessica Biel) est enlevé sous ses yeux, elle se lance à sa poursuite en sachant que si elle le perd des yeux, jamais elle ne le reverra.

Premium RushAction (01h31min) - Date de sortie : 05/09/2012

De David Koepp

Avec Joseh-Gordon-Levitt, Michael Shannon

Wilee est coursier à vélo à New York. Un jour, il est pris en chasse par un policier corrompu qui tente d'intercepter un courrier peu ordinaire.

Le réalisateur, David Koepp, est surtout connu pour son travail de scénariste (Spider-Ma, Jurassik Park ou Mission Impossible)

A épingler : la présence du sublime Michael Shannon dans un rôle trouble, ce qui lui sied à merveille !!!

Le GuetteurPolicier (01h29min) - Date de sortie : 05/09/2012

De Michele Placido

Avec Daniel Auteuil, Mathieu Kassovitz

Un gang de braqueurs de banques, un tireur d'élite, un commissaire obstiné, et puis Auteuil, Gourmet et Kassovitz, autant d'excellentes raisons de plonger dans ce polar français réalisé par Michele Placido ("Romanzo Criminale", 2005) , d'ailleurs ancien policier lui-même.

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A l'affiche

WrongComédie (01h34min) - Date de sortie : 05/09/2012

De Quentin Dupieux

Avec Jack Plotnick, Eric Judor

Nouvelle plongée de Quentin Dupieux (Steak, Rubber,...) dans le "bizarre au-delà du réel", dans "le monde derrière le miroir", où il est question d'un amour inconditionnel entre un maître et son chien, d'un jardinier, d'un détective, d'une vendeuse de pizzas...

Le film jouit de 4 nominations en festivals.

A épingler : pour ce film, Quentin Dupieux avoue ses références au cinéma de Lynch.

La cause et l'usageDocumentaire (01h02min) - Date de sortie : 05/09/2012

De Dorine Brun, Julien Meunier

Avec Serge Dassault

Ce documentaire fait état d'une certaine pratique de la politique, focalisée sur un scandale politique : le milliardaire Serge Dassault, ancien maire invalidé, inéligible, mène une campagne détournée aux municipales de 2009 à Corbeil-Essonnes en soutenant un candidat par lui désigné.

La Cause et l'Usage a été sélectionné au Festival du Cinéma du Réel 2012 et a obtenu le Prix des Bibliothèques ainsi que la Mention Spéciale du Jury Jeune.

Monsieur LazharComédie dramatique (01h35min) - Date de sortie : 05/09/2012

De Philippe Falardeau

Avec Mohamed Fellag, Sophie Nélisse

Bachir Lazhar est un immigré algérien à Montréal. Un jour il est sollicité pour remplacer au pied levé une enseignante subitement disparue. Seconde adaptation cinématographique d’une œuvre littéraire pour le réalisateur Philippe Falardeau qui réalise ici un film qu'il a voulu naturaliste. A épingler: les influences du réalisateur, Mike Leigh et Ken Loach.

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A écouter

BratschSans Domicile Fixe Là où la tradition inspire, la nouveauté se crée. Bratsch, groupe nomade issu des barrières contre l'exclusion, la peur, et sans doute l'ignorance, s'assemble doucement à la fin des années 70.Qui mieux que l'autre pour nous apprendre et découvrir? C'est en 1990 que sort "Sans Domicile Fixe", album piquant d'une actualité trop récurrente et pourtant, parfois encore irréelle. Musique traditionnelle, populaire, du monde, ...mais musique émotionnelle avant tout. Goutte débordante sur l'oecuménisme des mélodies, les insoumis voyagent sur les cinq parallèles, influencés dans leurs entrailles par cette néo Europe Centrale si souvent assaillie.Ce n'est pas un simple chant, c'est le questionnement d'une époque qu'ils inspirent. Là où l'inhumain veut

conquérir des territoires, le groupe méditerranéen apprivoise l'oubli, et relance la Machine du partage, celle qui n'a pas encore fait sa révolution. Alors la liberté s'internationalise, l'ombre tsigane repousse les limites du "chacun pour soi" et valorise le contre-temps lorsque le cœur cadence au gré des notes comme dans "Maminka".L'album réconcilie les rythmes orientaux avec les traditions occidentales, au menu: gratouillis de sèche, exclamations enflammées, et fricassées de tempos variés dans "Opa ni nanai" ou "Joulik". Les chants enlacent, bardassent, et nous font rêvasser aux sons de contrebasse piquée dans "Noubar" ou "Dona Dona", soutenue du "Braccio" indispensableau jazz manouche. Bratsch est aussi une voix rocailleuse alourdie du temps d'errance, et un violon pleurant l'inexorable espérance d'une quête instable dans "Doina" ou "Genchina". Tant de sons pour nous rappeler la riche culture d'une population oubliée, de personnalités différentes, d'esclaves du temps mouvant et d'utopies perdues. J.Brel ne l'avait pas oublié : "En voyageant, j'ai compris que l'homme libre est nomade. Je choisis la liberté avant qu'il ne soit trop tard". Aux voyageurs qui traînent leur guêtres et leurs oreilles dans les lieux bardés d'idéologie "tsigane", vous êtes libres d'aller écouter Bratsch dans "Sans Domicile Fixe".

Manitao17Un petit tour sur le forum Musique? c'est ici

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La Galerie de l'Hebdo

Van Gogh et le Japonisme

«Tout mon travail se construit pour ainsi dire sur les Japonais (...) L’art japonais est en décadence dans sa patrie, mais il jette de nouvelles racines chez les impressionnistes français» (Vincent Van Gogh, 1886)La Pinacothèque de Paris célèbrera du 3 octobre 2012 au 17 mars 2013 l'influence du Japonisme sur les impressionnistes, par la présentation d'une quarantaine d'oeuvres de Vincent Van Gogh (la première expo parisienne consacrée uniquement au peintre depuis des décennies), en parallèle avec une exposition consacrée à Hiroshige, artiste japonais qui a largement inspiré le peintre hollandais.

Cette expo démontre que les références de l'oeuvre de Van Gogh ne concernent pas uniquement quelques oeuvres remarquables mais ont influencé la majorité de ses paysages depuis 1887.

A cette occasion, l'Hebdo a décidé de revenir sur ce phénomène que fut le japonisme et sur cette proximité plutôt étonnante entre un artiste connu pour sa fureur et son tourment, alors que le second brillait par son calme et sa sérénité.

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"La femme en rouge" (Monet)

"Vue des tourbillons de Naruto à Awa" (Hiroshige Ando, collection Monet)

Les principaux artistes japonais qui influencèrent les artistes européens étaient Hokusaï, Hiroshige et Utamaro. Ils bénéficièrent d'une faible reconnaissance au Japon où leur art était considéré comme léger et populaire par les élites japonaises de l'époque.Le Japonisme a donc permis la sauvegarde d'oeuvres vouées à disparaître et par là, a laissé le champ libre au développement d'un nouveau courant pictural japonais. Claude Monet par exemple, possédait une collection de 250 estampes, visibles actuellement dans sa maison de Giverny. Les couleurs de ses tableaux aux nymphéas sont d'ailleurs largement inspirées des estampes d'Hiroshige, peintre des paysages du Tokkaïdo (la route entre Tokyo et Kyoto).Vincent Van Gogh quant à lui possédait une collection de plusieurs centaines d'estampes, dont une bonne dizaine dues au peintre Hiroshige dont il apprécie l'élégance du dessin et la méticulosité ornementale.(visibles au musée d'Amsterdam)

Le japonisme désigne l'influence de l'art japonais sur les peintres impressionnistes vers la fin du 19ème siècle. De nombreux artistes ont succombé au charme du japonisme, rendu possible par l'ouverture du Japon au monde extérieur vers 1868 (début de l'ère Meiji) : Van Hogh, Manet, Degas, Renoir, Pissaro, Klimt, Monet, Gauguin...Des collectionneurs et des critiques d'art voyagent vers le Japon et contribuent à diffuser des oeuvres japonaises en Europe. C'est également à cette époque que des œuvres japonaises entrent dans les collections du musée du Louvre. (1892) Les peintres impressionnistes trouvent dans l'exploration des estampes de nouvelles conceptions de la peinture : couleurs, lumières, sujets et perspectives. Les arts plastiques allaient s'en trouver radicalement modifiés. C'est le collectionneur Philippe Burty qui donna un nom à cette "révolution" dans une série d'articles publiés dans la revue Renaissance littéraire et artistique en 1872 : le japonisme.

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Van Gogh, Hiroshige et un prunier en fleurs...

Vincent Van Gogh (à gache) apprécie particulièrement les sources d'inspirations prises dans la nature, les cadrages audacieux et les couleurs éclatantes des peintres japonais et d'Hiroshige en particulier. Il acquiert des estampes et réalise d'abord des copies, tentant de reproduire la magnifique clarté poétique des estampes d'Hiroshige. (à droite)

Ce que Vincent Van Gogh retient avant tout d'Utagawa Hiroshige, c'est l'ambiance particulière qui se dégage de ses tableaux, issue d'une observation attentive de la nature, et qui a l'humilité de placer systématiquement le sujet avant l'artiste. Le peintre s'émeut de la sensibilité d'Hiroshige lorsqu'il peint la nature dans ses détails, et découvre avec lui une nouvelles manière d'envisager les perspectives de ses paysages.

Mais même si, comme ici, il est fidèle au motif et à la composition, Vincent Van Gogh apporte sa touche personnelle et inimitable, reconnaissable entre toutes : l'utilisation, par exemple, de couleurs pures qu'il fait ressortir en les juxtaposant à un noir profond (habituellement boudé par les Impressionnistes).

On reconnaît par ailleurs à ses coups de pinceaux nerveux et marqués la vigueur du peintre hollandais, éloignée de la sérénité transmise par l'estampe.

Vincent Van Gogh est ici plus que jamais peintre des couleurs et du mouvement.

Par la suite, Vincent Van Gogh appliquera à ses propres oeuvres originales un style inspiré par les estampes de ces maîtres. (Par exemple, Souvenir de mauve, réalisé dans les vergers en fleurs aux alentours d'Arles en 1888)

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Les Expos

HIROSHIGE, l'art du voyage

Peintre du voyage, Hiroshige a immortalisé le Japon du XIXe siècle en représentant cinquante villages et villes-étapes de la route reliant Edo (actuelle Tokyo) et Kyoto. Il a influencé de nombreux impressionnistes dont Vincent Van Gogh.

DATE : Du Mercredi 3 octobre 2012 au dimanche 17 mars 2013

LIEU : La Pinacotèque de Paris

VAN GOGH, rêves de Japon

Van Gogh s'est inspiré de l'art d'Hiroshige : un art qui repose sur le voyage, la sérénité et la paix intérieure. Les oeuvres présentées, une quarantaine et principalement des paysages, démontrent l'importance du Japonisme dans l'art impressionniste. DATE : Du Mercredi 3 octobre 2012 au dimanche 17 mars 2013

LIEU : La Pinacothèque de Paris

La Vague Japoniste4 juillet – 4 novembre , Brest.

La Gravure sur bois en couleurs. Japon-Paris-Bretagne, 1880-1930.du 30 novembre 2012 au 3 mars 2013, Musée Départemental Breton de Quimper

Monet, Geoffroy, Rodin et le cercle des japonisantsMusée de Morlaix, automne 2012

WARAI - L’humour dans l’art japonais de la préhistoire au XIXe siècleUne exposition réjouissante pour découvrir le Japon sous l’angle du rire et du bonheur. Un parcours anti-morosité à expérimenter d’urgence !

Du mercredi 03 octobre au samedi 15 décembre 2012

Maison de la culture du Japon à Paris

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"Dans ma bulle...."

Chaque semaine les humeurs de la rédaction : indignations, déceptions, coups de coeur...

L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot

Il est des absences qui laissent un goût amer, celui des histoires inachevées, ces histoires dont on pressent qu'elles auraient pu être exceptionnelles, ces rencontres extraordinaires comme il en arrive tellement peu, contrariées dans leur accomplissement par un destin capricieux et ô combien frustrant!La déception de ce qui ne sera jamais est intense quand on a touché du doigt le merveilleux de ce qui aurait pu être. "L'Enfer" fait partie de ces rêves inaboutis, de ces films qui ne verront jamais le jour.

C'est en découvrant le film "Huit et demi" de Federico Fellini qu'Henri-Georges Clouzot décide de changer sa caméra d'épaule et de se tourner vers un cinéma moins classique. La nouvelle Vague se profile, le réalisateur traverse une période sombre, il opte pour un changement esthétique radical. Ce sera L'Enfer, un film sur les affres d'une jalousie à son paroxysme, porté par un couple étonnant : Romy Scneider et Serge Reggiani. Clouzot projette d'apporter un regard délibérément subjectif à l'histoire : les évènements réels seront filmés en noir et blanc. Les délires et extrapolations du personnage masculin, le jaloux, seront filmés en couleurs. Clouzot obtient carte blanche et un budget illimité. Bien décidé à réaliser LE chef d'oeuvre de sa carrière, Clouzot s'installe dans une suite de l'Hôtel George-V et pendant trois mois travaille en studio, presque jour et nuit, cherchant à traduire en son et image la folie de son personnage.Il se lance ensuite dans le tournage en juillet 1964, dans le Cantal, au pied du viaduc de Garabit.

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Clouzot le perfectionniste teste, expérimente, recommence encore et encore et pousse à bout les 3 équipes de tournage et les 150 techniciens qui se relaient.Rien ne se passe comme il le souhaite et le réalisateur s'acharne, prisonnier de ses fantasmes, poussant l'expérimentation et ses acteurs toujours plus loin.C'est le clash. Clouzot se brouille avec Reggiani qui quitte le tournage. Jean-Louis Trintignant est appelé pour prendre le relais mais "l'Enfer" s'arrête là : Henri-Georges Clouzot succombe à une crise cardiaque. Le projet tombe aux oubliettes pendant un demi-siècle, et avec lui, les dizaines de bobines d'images qu'on dit "extraordinaires".

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Ces images oubliées ont été retrouvées et elles sont absolument incroyables.Serge Bromberg obtient l'autorisation d'utiliser les rushes et réalise un documentaire fascinant : "L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot" qui raconte l'histoire de cette déroute flamboyante, de ce tournage stupéfiant, de ce projet fou d'un passionné génial.Cette histoire, Serge Bromberg nous la raconte via les récits et interviews des témoins directs du tournage, via des extraits de dialogues, lus par Bérénice Béjo et Jacques Gamblin, mais surtout par l'utilisation de nombreux extraits captivants des quinze heures de rushes et d'essais. Le résultat est hallucinant, édifiant et d'une magie hautement poétique, et Romy Schneider, livrée aux visions de Clouzot, n'a jamais été aussi magnétique et séduisante. Le documentaire de Serge Bromberg a permis à "L'Enfer" d'exister, au moins partiellement, au travers de ces petits bouts de rêves. Mais par la même occasion, il nous laisse une terrible sensation de manque, en révélant ce qu'il aurait pu être et qui ne sera jamais.

Fabi Vers le sujet dédié sur 7ème Art : Cliquez ici

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Test Blu-ray 2D

Iron Man par TitiAien

Le SynopsisTony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu'il utilise pour s'échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l'améliorer et de l'utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.

Le FilmUn film de super-héros qui sort de l'or-dinaire, avec un casting attrayant. Notre Homme d'Acier est drôle, séduc-teur, légèrement narcissique mais aussi doté d'un côté "humain". Le scénario est pourvu de rebondisse-ments intéressants, on ne s'ennuie pas. Tout fan de Marvel se doit de posséder ce Blu-Ray !

Image et sonUn transfert AVC irréprochable, tout y est sublimé de manière exceptionnelle. Que ce soit le désert afghan, Stark Industries ou bien les scènes en plein ciel, nos yeux s'écarquillent ! Les couleurs ont un rendu magnifique, les effets spéciaux sont excellents avec une intégration parfaite, le léger grain présent rend le tout plus "cinéma" tout en ne dénaturant pas l'image. Parfait ! Piste audio en DTS-HD MA qui a de la pêche ! Le canal LFE est très exploité, vos voisins apprécieront (ou pas). Les surrounds sont bel et bien présents avec conviction, rien n'est laissé au hasard. Une bande son de référence !

Fiche techniqueAudio : Anglais : DTS-HD Master Audio 5.1, Français : DTS-HD Master Audio 5.1Sous-titres : Français, Français SDH.Visionné l'édition FR en VF.

Image

Son

Film

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Test Blu-ray 2D

The Tree Of Life (Terrence Malick) par Tenia54

Le Film The Tree Of Life est un hymne à la vie, un hymne au sentiment, à la chaleur, à la nature, à la spiritualité, mais surtout une oeuvre sur le deuil et le pardon. Ce n'est pas un film facile, mais qui nécessite au contraire du spectateur qu'il ouvre toute sa sensibilité personnelle au film, pour l'accueillir, le laisser résonner en lui.

Ce que Malick raconte est pourtant très simple : un homme (Sean Penn), maintenant assez âgé, regarde derrière lui et remet en question sa vie passée ainsi que les rapports qu'il a eus tant avec son entourage qu'avec son environnement. Cette base, Malick l'embrasse et la transcende pour en faire une symphonie d'une technicité sans faille à travers un montage fragmenté et un style visuel libre qui pourra en laisser plus d'un sur le carreau.

A travers son film, le réalisateur et scénariste touche à des sujets très variés mais très simples. La foi oui, mais la foi dans des idéaux, des valeurs : les parents modèles, la nature, l'innocence, la place de l'humain dans l'univers. Comme souvent chez Malick, la complexité n'est qu'apparente. Les questions posées restent sans réponse pour mieux permettre une appropriation et une lecture personnelle du film. Si on se lance dans l'aventure sans préjugé, il donnera à chacun ce qu'il accepte de laisser résonner au fond de soi. Ainsi, nul besoin d'être croyant pour être touché par The Tree of Life.

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De plus, Malick utilise un style visuel très libre, comme flottant, donnant un rythme aérien au film. Il s'appuie aussi sur une bande son magnifique, de Mozart à Chopin, en passant par Preisner et Tavener. Malick est un des rares cinéastes à avoir une véritable oreille pour choisir les partitions musicales de ses films.

Il en résulte une adéquation rare entre les images et la musique : que ce soit la séquence folle de la Création, la naissance de Jack ou ses nombreux errements, chaque scène, quasi chaque plan est sublimé par la musique choisie.

Mais ce qui fait toute la puissance émotionnelle de The Tree Of Life, rarement atteinte au cinéma (hormis dans des films comme Une femme sous influence de Cassavetes), c'est sa capacité à intégrer l'intime dans l'épique, le grandiose. C'est aussi cette ambition qui rend le film si fragile mais si fort dans sa portée, à travers des personnages et des situations à même de nous rappeler des souvenirs personnels.

En cela, Pitt et Chastain font un excellent travail dans leurs rôles respectifs de père autoritaire mais aimant, et de mère laxiste mais maternante (soit 2 figures de parents très classiques dans la psychologie de l'éducation parentale).

Au milieu de tous ces cadres travaillés, les acteurs auraient pu, en effet, paraître comme hors du film, comme Radha Mitchell dans Silent Hill. Il n'en est rien, bien au contraire. Pitt dégage une autorité naturelle doublée d'un charisme impressionnant. Il faut le voir ruminer ses erreurs, ses échecs, puis rejeter cette frustration sur ses fils. Chastain, elle, sait avoir une présence tout en ayant des dialogues limités au maximum, Malick filmant à merveille sa grâce, sa douceur (de sa voix notamment).

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Alors on pourra évidemment reprocher à The Tree Of Life un certain hermétisme (le montage fragmenté, notamment, ainsi que la conceptualisation abstraite récur-rente), mais ce serait passer à côté de la simplicité du film qui fonctionne, très simplement, sur un flux d'idées et d'images-métaphores plutôt que sur un flux narratif classique.

Malick infuse tout cela avec cohérence, comme cette mère vue par son enfant comme une déesse en lévitation, ou cette naissance qui semble être comme nager hors d'une maison engloutie. Et lorsque la mère en appelle à Dieu suite à l'annonce de la mort de son fils, Malick lui répond : "quelle importance a la mort d'une personne au sein de l'Univers ?"

Et puis ce final, d'une beauté infinie, où le conscient se mêle à l'inconscient, le passé, le futur et le présent se réunissent pour la fin des temps, où l'on acceptera enfin sa mort, afin de mieux accepter sa vie.

Mick LaSalle, du San Francisco Chronicle avait écrit à propos du Nouveau Monde :

"Il est difficile d'écrire un beau poème court. Il est difficile d'écrire un beau long roman. Mais écrire un beau long poème de la taille d'un beau long roman - cohérent et qui soit exponentiellement meilleur que ce que le court poème ou le long roman aurait pu être - c'est presque impossible. Malick l'a fait. Avec des images."

Cette citation s'applique parfaitement à The Tree Of Life. C'est l'univers entier que contiennent les 2h20 de poésie du film, depuis le Big Bang jusque la fin des temps, de l'infiniment intime à l'infiniment épique.

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La techniqueJe pourrais faire simple et résumer : "Le Blu Ray US de The Tree Of Life est le meilleur Blu Ray d'un film live vide de CGI, tant sur l'image que le son".

ImageL'image est superbe. Mieux que ça même. Le grain, les textures, le contraste, les couleurs, le niveau de détails, tout confine au disque de démo. N'importe quel arrêt sur image permet d'admirer le travail effectué par Malick et son équipe dans toute la splendeur de la HD. Le transfert est propre de tout post processing, la copie est immaculée, et le format 1.85 permet d'autant plus de profiter de ce sublime rendu visuel. Les visages et les costumes, souvent en gros plans, profitent d'un niveau de détails rare sans aucun problème de moiré ou de scintillement. Les compositions lumineuses elles aussi en profitent, notamment grâce au contraste parfaitement géré. A l'heure actuelle, aucun drame n'est capable de rivaliser techniquement avec ce disque.

AudioMême constatation pour le son. On pourra doucement ricaner de l'inclusion d'une piste 2.0 ridicule, tant la piste 7.1 est du même acabit que l'image : pleine, dynamique, énergique et chaleureuse.Malick conseille, comme pour "La ligne rouge", de monter le volume au delà du niveau habituel. A nouveau, il est bon de suivre le conseil tant l'expérience sensorielle n'en est qu'enrichie.Si la musique est la 1ere à bénéficier de la spatialisation accrue et efficace de la piste (et Dieu sait que s'il y a bien un cinéaste encore vivant avec une véritable oreille musicale, c'est Malick), on peut s'étonner de l'efficacité de la piste sur le mixage sonore global du film. En effet, celle-ci est très agressive, notamment lors des 20 minutes de la Création. Cela ne signifie pas pour autant qu'elle pèche par excès : au contraire, elle rend très bien les nombreuses subtilités du mixage, et rend parfaitement hommage à la richesse sonore du film.

Fiche technique

BD-50, Zone AB1.85, couleurs1080p, AVC, débit vidéo moyen : 32.93 MbpsEnglish / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 48 kHz / 5306 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)English / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 224 kbps / Dolby SurroundSTA, amovibles

Image :

Son (VO 7.1):

Le film :

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Test Blu-ray 3D

Night of the Living Dead 3D: Re-Animation (2012) par Alex322

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Le Film

Prequel du film remake et hommage "Night of the Living Dead 3D (2006)", ce nouvel opus nous offre l'occasion de remettre en scène l'excellent Jeffrey Combs (Re-Animator) et Andrew Divoff (Wishmaster) dans un épisode insolite qui prend place dans une morgue. Un des héros hérite à la mort de son père de la direction d'une morgue, et celui-ci se livre à des expériences particulières dans le but de traquer le retour à la vie des cadavres. Son frère débarque à l'improviste pour récupérer de l'argent. Le rythme du film est très (trop) lent. Après une séquence d'introduction très plaisante, on assiste à une bonne heure de montée en pression progressive, de découverte des personnages et du personnel de la morgue, dans une teinte assez humoristique. On a droit à des scènes délirantes de drogues, nécrophilie, ainsi que beaucoup de clichés aux films du genre (Romero) ainsi que de nombreux pics politiques américains bien ciblés (intervention d'un sosie de Sarah Palin). La pièce stratégique du film distille une magnifique odeur pestilentielle tandis que la 3D souffle chaud et froid à plusieurs reprises. Ma mention spéciale va à l'acteur qui n'arrive pas à retenir sa respiration lorsque la caméra zoome sur son cadavre allongé sur une table d'autopsie, le vrai charme des films d’antan !

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Image et profondeur

Pour une série B, voire C, on s'attend à une qualité d'images inférieure, et pourtant les couleurs sont assez bien restituées, mention spéciale aux environnements extérieurs de jour qui sont assez impressionnants. Même les scènes d'obscurité tiennent bon au niveau luminosité, ce qui demeure une bonne surprise. Le problème du film se situe principalement au niveau du traitement de sa profondeur. Curieusement, c'est un peu comme si plusieurs films et technologies se mêlaient à ce long-métrage : on a aussi bien des scènes de jour en extérieur avec une belle profondeur et relief assez proche d'un Destination Finale 3D, des scènes en intérieur avec une profondeur agréable dans la norme, et des courtes séquences avec un rendu chaotique, faux et artificiel comme celui calamiteux de Piranha 3D. C'est dommage car sur la majorité du film, la profondeur est plutôt bonne (3/5), sur de nombreux plans on monte même à 4/5, mais au final la note est plombée par quelques problèmes de synchronisations gauche/droite, artefacts et autres bugs visuels (exemple : un élément du décor qui apparait devant un autre, alors que c'est l'inverse que l'on devrait voir...). J'aurais pu sanctionner l'inconstance dans la qualité de la profondeur, mais après un 2e visionnage, je fais montre d'indulgence pour saluer les plans très réussis et non floutés en arrière-plans, et pour encourager ce genre horreur 'vintage' en voie de disparition.Dommage pour la présence de ces petits bugs visuels qui viennent dégrader la qualité générale très positive, à l'image du dernier plan sur la ville, complétement loupé dans sa profondeur artificielle.A noter aussi 2 CGI d'effets spéciaux kitsh et loupés (bidon d'acide versé sur un corps, et trou au shotgun dans un ventre) !

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Jaillissements

L'aspect technique des jaillissements est celui qu'on attend le plus sur un film de zombies. On reste sur notre faim jusqu'à présent quand on regarde le peu de films d'horreur disponibles en blu-ray 3D et sur l'utilisation des jaillissements pour nous faire bondir. Autant le rappeler dans ce film, sur 1h20, il ne se passe rien pendant 1H, donc amateurs d'action, passez votre chemin. Par contre la 1ère séquence, et les 15 dernières minutes sont très plaisantes pour le fan de comico-gore. Concernant les jaillissements, on assiste à un superbe effet dans les premières minutes, avec une pelle qui jaillit d'1m50 du mur à 3 reprises, et ce pendant 5 bonnes secondes, ce qui permet de bien l'admirer et de voir de manière surprenante qu'elle est parfaitement détaillée et criante de vérité, alors que sur la majorité des films 3D, les objets qui jaillissent sont très souvent floutés, sous prétexte qu'ils sont en mouvement pour le spectateur. Juste après on assiste à un top effet 3D, avec une bougie placée en débordement sur un bureau, avec une fumée excellente qui traverse pendant 15 secondes toute votre pièce hors du mur, et ce dans un niveau technique équivalent à la séquence homologue dans l'excellent Harold & Kumar 3D (lorsque les 2 héros fument de l'herbe en début de film). Ensuite plus grand chose avant que les morts se réveillent. On trouve quand même de nombreux débordements de têtes de personnages pendant les discussions. Un dernier élément a été rajouté en post-production et fait véritablement son petit effet : les panneaux et autres pancartes numérisées à posteriori, sont placées de biais dans un jaillissement permanent assez jouissif pour qu'on en profite. Ensuite on accède à la fin du film, où les morts stockés dans le crématorium décident de semer calmement la zizanie, et on trouve 2-3 scènes très réussies, très gore, avec notamment de rapides jaillissements complets (enfin) de bras de zombies qui sortent du mur, de tête qui explose avec sang projeté vers le spectateur (comme dans Saw 3d), le canon du shotgun du héros qui pointent très souvent hors de l'écran, et quelques dizaines de mouches qui tournent par-ci par-là.

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Bilan

Film très inégal au niveau technique, avec une profondeur qui passe par tous les états, mais qui reste assez bonne en général, film d'ambiance au rythme rampant qui va vous endormir si vous êtes en proie à une fatigue passagère au moment du visionnage, mais film à petit budget qui s'en sort quand même avec les honneurs grâce à 2-3 effets qui fonctionnent bien, des effets spéciaux de make-ups plutôt réussis, un ton humoristique, des héros symboliques sur le retour. Mi-Nanar, mi-film hommage au genre zombie, on regrette l'absence d'un vrai scénario, rythmé, et d'un peu plus de budget pour mieux exploiter les bonnes idées intrinsèques. L'expérience reste intéressante si vous êtes un inconditionnel des films de genre, même si elle ne se vit que via l'anglais, et ce, sans aucun sous-titre. Assez rare pour le signaler, le blu-ray propose un excellent bonus, en 3D, sur les trucages et effets spéciaux de post-production. Enfin, mention spéciale au crématorium, un espace de stockage dont la puanteur visuelle et olfactive va s’immiscer malgré vous dans votre pièce. N'oubliez pas d'ouvrir la fenêtre en partant !

Fiche technique-Audio : DTS HD Master Audio English -Version : UK VO / Région B -Sous-titres : Aucun -Format : 1.78:1 Appréciation globale : MOYEN

Image & profondeur :

Jaillissements :

Appréciation globale :

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L'HEBDO n°18