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N° 26 - Edition du 09 novembre 2012 L'Hebdo L'hebdo à voir, à écouter, à lire...

HCFR l'Hebdo N°26

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Cinema, Music, Art

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N° 26 - Edition du 09 novembre 2012

L'Hebdo L'hebdo à voir, à écouter, à lire...

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N°26 - Edition du 09 novembre 2012

REDAC' CHEFFabi

REDACTEURSEldudo, Manitao17, Katam

Tenia54, Le Loup Céleste

CONCEPTION ET MISE EN PAGEFabi

SOUTIEN ET PUBLICATIONSyntaxeror

CORRECTIONSFrahlt

PAGE DE COUVERTURE

François Damiens – Tango Libre

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SOMMAIRE A L'AFFICHE

Tango libreSkyfall

Sorties de la semaineL'étrange créature du lac noir

Une séparation

MUSIQUEOld ideas – Léonard Cohen

DANS MA BULLEThe Last Supper ou le rose de la colère!

A LIREVoluptés orientales – Hans Jurgen-Döpp

Lettres latines - Laurent Pflughaupt

BLU-RAYLa Nuit du Chasseur – test 2D

The Raid – test 2D

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A l'affiche La critique de Fabi

Tango libre

Le Film

JC (François Damiens) est gardien de prison. Son quotidien, c'est une petite vie calme et sans histoire , bien réglée, dont il n'émerge qu'une fois par semaine pour s'adonner à sa passion : le tango! Un soir, il danse avec Alice, une jolie trentenaire qui pratique le tango avec fougue. JC est sous le charme.

Mais le lendemain, à son grand étonnement, JC croise la jeune femme au parloir de la prison. Elle rend visite avec son ado de 15 ans à deux prisonniers, Fernand et Dominic. Ces deux complices et compagnons de cellule sont l’un son mari et l’autre son amant.

JC voit sa vie bouleversée par ce trio amoureux. Lui, l'homme sans histoire, va-t'il transgresser les règles carcérales qui interdisent aux gardiens de côtoyer la famille des détenus?

Le film a obtenu le Prix Spécial du Jury Orizzonti à la Mostra de Venise et vient de remporter le Grand Prix du Festival de Varsovie ce 20 octobre 2012.

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Les sentiments

Quatrième long métrage du discret Frédéric Fonteyne (4 longs-métrages en 15 ans), Tango libre est fidèle aux thèmes du réalisateur : amitiés, amours singulières, relations ambigües,....

Tango libre est un chassé-croisé étrange, assez inhabituel (on passe ici du triangle amoureux au quatuor et même au quintuor) qui aborde ce que peuvent avoir de troublant les relations entre les êtres, lorsque certaines limites sont frôlées. L'homosexualité aux frontières de l'amitié est ici filmée avec intensité et émotion, sans verser dans la caricature. De même, les relations fusionnelles entre Alice, la jeune femme, et son fils adolescent sont envisagées avec délicatesse et subtilité.

Tango libre est une comédie...mais pas seulement.

Tango libre est un drame familial et amoureux ... mais pas seulement.

Tango libre est avant tout un hymne à la liberté d'une gande puissance poétique. Pour le réalisateur, la prison est "la métaphore de nos enfermements, de nos empêchements d'être libres" et ce film présente l'amour comme une possible libération lorsque l'on accepte de "s'ouvrir à l'inconnu, à ce que l'on n'est pas."

Et même si le film pèche par quelques faiblesses de scénario (la fantaisie, oui, mais dommage pour le soupçon d'invraisemblance) ou de mise en scène (rythme dissonant dû à certains moments, juste survolés, ou à d'autres où le film s'apesantit), les relations sont filmées avec beaucoup d'intelligence et une esthétique splendide. (rhâââ, les papiers peints et carrelages vintage!) Tango libre a perdu la grâce qui imprégnait "Une liaison pornographique" de bout en bout, mais est traversé de moments d'une grande puissance émotionnelle, presque brutale, en tous cas très prenante.

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Un tango belge

Le tango lui aussi représente ici une possible évasion.

A l'instar de la prison (et de la vie de JC), il est régi par des règles strictes. Mais il fait entrevoir à celui-ci d'abord, puis aux détenus ensuite, la voie d'une échappée vertigineuse. Le tango est peut-être le personnage principal de cette oeuvre.

Le film est par ailleurs porté par des acteurs au charisme saisissant. François Damiens, impressionnant de retenue, Sergi Lopez, qui campe un détenu sanguin stupéfiant, Jan Hammenecker (vu en 1995 dans "Max et Bobo" du même réalisateur), Anne Paulicevich (scénariste et compagne de Fonteyne) qui prouve ici qu'elle est loin d'être uniquement "la femme de", Zacharie Chasseriaud (le jeune ado repéré dans Les Géants de Bouli Lanners), jeune acteur instinctif prometteur à la présence incroyable, ainsi que le célèbre danseur de tango Chicho Frumboli, flamboyant.

Tango libre est enfin un fim belge, un vrai film belge. Et c'est un plaisir d'entendre le réalisateur parler de notre cinéma: « Je travaille à partir de cette étrangeté d'être belge, de l'acceptation de notre nature tragi-comique. C'est une forme d'ouverture en soi. Ici, on fait quelques kilomètres et on est dans une autre culture, tout comme le cinéma permet de sortir des frontières. (...) Chaque cinéaste belge est lui-même un prototype du particulier, de la différence. Il y a ici une singularité très forte, une liberté, fragile, qui est toujours un risque. Mais c'est par ce risque que l'on peut être touché et emmené là où on ne s'y attendait pas. Il y a toujours cette étrangeté particulière. »

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Informations

Réalisation : Frédéric Fonteyne

Pays : Belgique, France, Luxembourg

Année : 2012

Durée : 97 min

Scénario & dialogue :

Frédéric Fonteyne, Anne Paulicevich, Philippe Blasband

Photographe : Virginie Saint-Martin

Interprètes : Francois Damiens, Sergi Lopez, Anne Paulicevich, Jan Hammenecker, Zacharie Chasseriaud

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A l'affiche La critique de Le Loup Céleste

SkyfallSam Mendès

Le synopsis

Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Peu de temps après, le MI6 est attaqué et M est obligée de relocaliser l’Agence alors que son autorité est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond

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Le film : ♥♥♥♥♥

Ce 23ème volet des aventures de 007, qui fête pour l'occasion ses 50 ans de cinéma, est un très grand cru qui réanime par petites touches une certaine identité "bondienne" en forme d'hommage tout en apportant une profondeur dramatique absente de la saga jusque là.

La mise en scène est d'une beauté sidérante, le générique est superbe, l'intrigue intimiste (loin des complots internationaux des autres opus) et dramatique qui tourne autour de la vie passée de M et qui va offrir à James Bond (considéré comme un agent obsolète dans le monde actuel) une mise à l’épreuve de sa loyauté vis-à-vis de sa supérieure hiérarchique est captivante. Les scènes d'action sont spectaculaires et les acteurs campent avec justesse des personnages bien développés (que ce soit le Bond crépusculaire de Daniel Craig ou la M à la fois forte et fragilisée de Judi Dench), surtout le terrifiant et sarcastique méchant (interprété par un Javier Bardem magistral) qui est d'une complexité intérieure surprenante et qui n'est pas sans évoquer le Joker de The Dark Knight.

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Particulièrement racé et d'une gravité inédite, Skyfall parvient à ressusciter le célèbre espion britannique imaginé par le romancier Ian Fleming (vous comprendrez pourquoi pendant la séance) et s'impose comme le meilleur James Bond juste devant Casino Royale. Une véritable claque.

Le Loup Céleste

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A l'affiche Sorties de la semaine

Augustine

Drame (01h42min) - Date de sortie : 07/11/2012De Alice WinocourAvec Vincent Lindon, Stéphanie SokolinskiParis, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.

Nous York

Comédie (01h38min) - Date de sortie : 07/11/2012De Géraldine Nakache, Hervé MimranAvec Leïla Bekhti, Géraldine NakacheMichaël, Nabil et Sylvain, trois trentenaires, partent à New York et débarquent par surprise à l’anniversaire de Samia, avec la complicité de Gabrielle. Leurs deux copines d’enfance sont installées depuis deux ans à NYC pour y tenter leur chance.

Sinister

Epouvante-horreur (01h50min) - Date de sortie : 07/11/2012De Scott DerricksonAvec Ethan Hawke, Fred ThompsonEllison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus.

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A l'affiche Sorties de la semaine

House of Boys

Drame (01h57min) - Date de sortie : 07/11/2012De Jean-Claude SchlimAvec Layke Anderson, Benn NorthoverAmsterdam, 1984. Frank a 18 ans et décide de quitter le domicile familial pour s’émanciper et vivre sa vie comme il l'entend. Pour survivre, il devient alors danseur dans le club "House Of Boys".

L'Air de rien

Comédie (01h30min) - Date de sortie : 07/11/2012De Grégory Magne, Stéphane ViardAvec Michel Delpech, Grégory MontelIl y a trente ans, Michel enchaînait les tubes. Aujourd’hui, il collectionne les dettes ! Retiré à la campagne, l’ancien chanteur accumule les retards d’impôts et amendes impayées.Il y a trente ans, Grégory Morel était bercé au son des succès de Michel.

Argo

Thriller (01h59min) - Date de sortie : 07/11/2012De Ben AffleckAvec Ben Affleck, Bryan CranstonLe 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, 6 Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien.

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A l'affiche Sorties de la semaine

A.L.F.

Drame (01h36min) - Date de sortie : 07/11/2012De Jérôme LescureAvec Alexandre Laigner, Alice PehlivanyanQue s’est-il passé dans la nuit du 24 décembre, qui a entrainé deux jours plus tard l’arrestation de Franck Kovick ? C’est ce que veut découvrir le Capitaine de Police Olivier Chartier. Commence alors un face à face psychologique entre Franck et Chartier...

Sharqiya

Drame (01h22min) - Date de sortie : 07/11/2012De Ami LivneAvec Adnan Abu Wadi, Maysa Abed AlhadiKamel, un jeune Bédouin, travaille comme agent de sécurité à la gare routière de Be'er Sheva. Il habite dans un petit village illégal, perdu au beau milieu du désert. Son frère Khaled, chef du village, travaille dans la construction et est marié à Nadia, 21 ans.

Genpin

Documentaire (01h32min) - Date de sortie : 07/11/2012

De Naomi Kawase

Avec Tadashi Yoshimura

Une maternité au cœur de la forêt près d'Okazaki au Japon. Les femmes viennent là de tout le pays loin du tumulte et de la tension des villes modernes. Le Docteur Yoshimura âgé de 78 ans y pratique un accompagnement naturel à l'accouchement depuis des décennies.

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A l'affiche Sorties de la semaine

Nuit #1

Drame (01h31min) - Date de sortie : 07/11/2012De Anne ÉmondAvec Catherine de Léan, Dimitri StorogeDurant la nuit de leur rencontre, leur nuit initiale, un homme et une femme vont passer par tousles états de la relation amoureuse. Leur histoire aurait pu durer un mois, un an, une vie… Elle vivra une nuit...

Oliver Sherman

Drame (01h22min) - Date de sortie : 07/11/2012De Ryan RedfordAvec Garret Dillahunt, Donal LoguePerdu et déconnecté des réalités, sans famille, le vétéran Oliver Sherman s’installe à la campagne, à la recherche du soldat qui lui a sauvé la vie pendant la guerre. Cet homme, Franklin Page, depuis longtemps passé à autre chose, a une femme, 2 enfants et un emploi...

Thuppakki - Le Pistolet

Action (02h30min) - Date de sortie : 14/11/2012De A.R. MurugadossAvec Vijay, Kajal AgarwalUn jeune militaire du sud de l’Inde va rendre visite à son ami à Mumbai. Suite à un incident, il est mêlé dans les affaires des trafiquants de Mumbai. Comment ce jeune militaire va–t-il gérer cette situation?

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A l'affiche Sorties de la semaine

L'Hypothèse du Mokélé M'Bembé

Documentaire (01h18min) - Date de sortie : 07/11/2012De Marie VoignierAvec Michel Ballot, Jean-Claude BemboAu Sud Est du Cameroun, un homme arpente la jungle et les berges boueuses des rivières depuis plusieurs années à la recherche d’un animal inconnu de la zoologie : le Mokélé Mbembé.

Être là

Documentaire (01h37min) - Date de sortie : 07/11/2012De Régis SauderAvec Sophie Sirere, Aude DanielElles sont psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes à la maison d’arrêt des Baumettes àMarseille et reçoivent des détenus devenus patients le temps du soin. Elles sont là pour aider des hommes en souffrance, fussent-ils incarcérés.

Villegas

Drame (01h36min) - Date de sortie : 07/11/2012De Gonzalo TobalAvec Esteban Lamothe, Esteban BigliardiEsteban et Pipa, deux cousins autrefois inséparables, se rendent ensemble à l’enterrement de leur grand-père à Villegas, le village où ils ont passé leur enfance. Les deux trentenaires affrontent pour la dernière fois leur passé et vont devoir apprendre à grandir, entre tensions et complicité.

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A l'affiche Reprises

L'Etrange créature du lac noir

Epouvante-horreur (01h20min) - Date de sortie : 07/11/2012De Jack ArnoldAvec Richard Carlson, Julie AdamsAu cœur de l’Amazonie, un paléontologue découvre un fossile de main appartenant à une espèce inconnue. Persuadé qu’il s’agit du chaînon manquant entre l’homme et le poisson, il rassemble une expédition pour exhumer le reste du squelette.

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?p=175822391#p175822391

L'étrange créature du lac noir (1954)

Epouvante-horreur (01h20min)

Date de reprise : 07/11/2012

De Jack Arnold

Avec Richard Carlson, Julie Adams

Au cœur de l’Amazonie, un paléontologue découvre un fossile de main appartenant à une espèce inconnue. Persuadé qu’il s’agit du chaînon manquant entre l’homme et le poisson, il rassemble une expédition pour exhumer le reste du squelette.

AU CINÉMA LE 7 NOVEMBRE 2012 EN VERSION RESTAURÉE DCP NUMÉRIQUE 3D VOSTF & VF, ÉGALEMENT EN DCP 2D

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Le film

Classique absolu du film de monstres et pionnier du cinéma en relief, L’Étrange Créature du lac noir est un des films les plus célèbres des années 1950. Maître incontesté du genre, Jack Arnold (Tarantula !) réunit tous les ingrédients du grand film d’aventures : forêt tropicale menaçante, expédition de scientifiques rivaux et brune érotique en maillot de bain. Mais le clou du spectacle reste sans conteste le monstre des eaux stagnantes, créature millénaire à mi-chemin entre l’homme et l’amphibien dont les nageoires et les branchies saillantes ont fait frémir plusieurs générations de spectateurs. Aux côtés de Frankenstein ou de King Kong, le monstre appartient au cercle fermé des figures emblématiques du cinéma fantastique et continue de susciter un culte bien entretenu, que cette version 3D restaurée en numérique vient magnifier ! (Carlotta)

Les débuts de la 3D

Début des 50ies. L'arrivée de la télévision dans les ménages menace l'existence du cinéma. Le cinéma en relief est lancé en fanfare. Au programme surtout des films de monstres, de science-fiction ou des films-catastrophes. En 1954, L'étrange créature du lac noir introduit une révolution qui lui sert de slogan: « Les premières séquences sous-marines en trois dimensions » ! Evidemment, le visionnage se fait avec les condtions de l'époque, incluant les terribles lunettes à deux couleurs.

Aujourd’hui, L’Étrange Créature du lac noir bénéficie enfin d’une version 3D annoncée comme "pleinement spectaculaire"!

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Pourquoi on veut le voir...

Parce que ce film servit de prélude à la scène la plus célèbre de la carrière de Marilyn dans le film Sept ans de réflexion de Billy Wilder. Tom Ewell et Marilyn Monroe sortent du cinéma. Ils viennent de visionner L'Étrange créature du lac noir et échangent à propos du film:

— (Marilyn Monroe) Didn't you just love the picture? I did. But I just felt so sorry for the creature at the end. — (Tom Ewell) Sorry for the creature? What did you want? Him to marry the girl? — He was kinda scary-looking, but he wasn't really all bad. I think he just craved a little affection - you know, a sense of being loved and needed and wanted. — That's a very interesting point of view. — Do you feel the breeze from the subway? Isn't it delicious? C'est alors que la robe blanche de Marilyn se soulève au-dessus de la grille du métro. So lovely!

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7ème Art La critique de Katam

Jodaeiye Nader Az Simin (A Separation)

Réalisateur: Asghar FarhadiAvec: Payman Maadi, Leila Hatami et Sareh BayatDurée: 123 minGenre: DrameAnnée De Production: 2011Date De Sortie Française: 08/06/2011Pays: IranNote IMDB: 8,5/10

Le Synopsis perso de Katam :

Simin et Nader sont mariés depuis une dizaine d'années et ont une fille, Termeh. La famille vit avec le père de Nader, un vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer qui requiert une constante attention de la part des deux parents. Simin veut pour l'avenir de sa fille quitter l'Iran et l'élever à l'étranger, ce que refuse son mari. Elle décide alors de demander le divorce.

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odaeiye Nader Az Simin a fait une apparition remarquée dans tout les festivals où il a été projeté, totalisant 57 prix et 20 nominations dont l'Oscar du meilleur film

étranger. C'est l'un des rares films iraniens a avoir connu une large diffusion dans le monde entier, et le moins que l'on puisse dire c'est que cette popularité est largement méritée.

J

e film débute comme un drame familial sur fond de mutation sociale iranienne, changement qui sera en permanence l'objet du film de manière allégorique. Très

vite le film prend un essor presque policier mais toujours avec un ton intimiste très mesuré et savamment travaillé qui saisit avec brio les réalités et les difficultés des familles et de la société iranienne. Toujours entre modernité et tradition, les personnages féminins sont ici les véritables héroïnes, écrasant par leur force et leur importance les rôles masculins. D'ailleurs les personnages masculins sont en quasi constant affrontement, ce qui n'est pas le cas des femmes qui semblent mieux se comprendre et se jauger. Si l'on peut rapprocher la portée finale du film de celle de "12 Angry Men", la force du film est ici de dépasser la critique d'un système pour imposer le doute comme pivot de toute décision. Le film possède donc 3 niveaux de lecture : le premier, celui de l'enquête policière, le second celui du divorce des deux parents, et enfin celui du décalage entre les deux parties du peuple d'Iran, celui voulant la modernité et celui restant traditionnaliste. Le film n'apporte aucune réponse, mais pose savamment la question du jugement. A l'image des deux filles des deux couples du film, le spectateur est finalement sali par cette séparation, forcé de prendre à contrecœur une décision qu'il sait n'e pas être juste.

L

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ur le plan artistique nous avons droit ici à une très belle photographie sublimant chaque personnage, souligné par un cadrage serré d'une précision chirurgicale

sachant mettre correctement en exergue la situation. Les mouvements de caméra sont également très bons, nous positionnant en voyeur avec une cinétique très naturelle, très humaine, sachant nous dévoiler juste ce qu'il faut pour entretenir le doute. Il s'agit toutefois d'un film assez classique au niveau du montage, mais c'est sa justesse, son sans faute, qui suffit à en faire un modèle. Aucune fantaisie mais une implacable efficacité.

S

odaeiye Nader Az Simin n'aurait pas pût fonctionner sans ses acteurs, qui livrent ici sans exception des performances très justes avec beaucoup de cœur. Même la

jeune Sarina Farhadi et la petite Kimia Hosseini s'en sortent admirablement bien et constituent la clef de voûte de cet impressionnant édifice. Les deux maris joués par Payman Maadi et Shahab Hosseini construisent le récit par leurs prestations complémentaires et permettent à leurs partenaires Leila Hatami et Sareh Bayat de briller plus fort que leurs homologues masculins.

J

l s'agit donc ici sans conteste d'une très grande réussite qui devrait permettre au cinéma iranien de prendre son envol à l'international. Ce long-métrage réunit

toutes les qualités que l'on peut attendre d'un drame en terme de narration, mais sa force est de s'adresser directement au spectateur d'une manière fort juste, communiquant à la fois sur l'intime et sur la société iranienne.

I

Katam

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Musique La critique de Manitao17

Old ideas Léonard Cohen

Il existe des moments minimalistes, pleins d'intimité, qui confèrent à l'être les pleins pouvoirs de son existence. La musique agit en déclencheur de ce temps donné et vécu. Lorsque le son aux basses fréquences fait frétiller les membranes, difficile alors de se défendre contre cette vibration bourrée d'énergie et de pouvoirs qui nous renvoie à nos premières sensations de vie.

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Léonard Cohen, à la voix écrasante, souterraine et subtile, défie à nouveau dans son album "Old ideas" de 2012 la mortalité et ses abysses, la vérité et ses déboires, la sexualité et ses trésors.

Le charme agit encore et encore cinq ans après, comme envoûtant, symbole d'un réveil merveilleux aux allures de ténèbres lumineuses mais saupoudrées de contes et d'histoires. Le canadien nous revient plein d'ambition après la disgrâce d'une poésie engloutie dans les charts américain.Perchée sur l'observatoire du monde, la musique de son œuvre exprime la prise de recul d'un chanteur mature à la sérénité paternaliste. Les choristes sont accompagnateurs d'une mélodie planante. L'auditeur devient logiquement, mais malgré lui, spectateur hagard du transport aérien voire cosmique de sa réalité comme dans "Come healing" ou "Amen".

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Sûrement les instruments s'alourdissent et deviennent subtils. L'efficacité se transforme en efficience et l'homme s'empâte de vérités emphatiques. Le Montréalais ajoute une fois de plus à sa besace des titres idylliques qui viennent toucher la grâce d'un "The partisan" ou d'un "Suzanne". Dans "Show me the place" le "simple" trio piano-violon-voix encercle insidieusement la pensée et la guide vers l'infini et la profondeur d'un œil humide. Définitivement le chanteur sonne le glas de l'illogisme et fait vibrer le tocsin du verbe coulant et d'une instrumentation minimaliste mais pleine de sens.Des idées à la pelle, des visions qui vous raniment, une complétude souffrante qui s'ébranle dans du modernisme intolérant, "Old ideas"? Pas tant que cela, l'ensemble est à posséder dans toute bibliothèque sensitive qui se respecte.

Manitao17

Plus de critiques sur le forum "Musique" : c'est ici

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Dans ma bulle ... Les humeurs de Fabi

Andy WarholThe Last Supper ou le rose de la colère!

Amsterdam, un matin froid de novembre. En me baladant, je suis attirée par des banderoles roses annonçant une expo Warhol. Ce sont les derniers jours. Quelle chance! Je m'acquitte des 7,50€ d'entrée et pénètre religieusement dans la Nieuwe Kerk. Un panneau délivre deux ou trois explications quant aux travaux de Warhol. Ensuite, dans le choeur, une oeuvre qui me laisse, j'avoue, de marbre : The last Supper (Pink). "Tout de même, c'est un Warhol" me dis-je pour tenter d'éveiller en moi un quelconque intérêt. Mais en vain. Je soupire devant les mines extasiées des visiteurs qui se pâment et décide de poursuivre ma visite à la recherche d'un vrai coup de coeur. J'avance dans la cathédrale mais après en avoir fait attentivement le tour, je dois me rendre à l'évidence... la visite est terminée! Plusieurs visiteurs, comme moi, cherchent la suite, l'air dépité. Quoi, tout ça pour ça??? 7,50€ pour apercevoir un seul et unique tableau derrière une vitre, flanqué de son pauvre panneau explicatif? Cherry on the cake : les visiteurs sont obligés de traverser la boutique souvenirs pour quitter l'expo. Je me sens piégée et je sors furieuse en maudissant cette arnaque en règle! Voilà un souper que je ne suis pas près de digérer...

Fabi

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A lire La critique de Fabi

VOLUPTES ORIENTALES

"La fenêtre ouverte dans la lumière d'une lune automnale,La bougie éteinte, la tunique de soie défaite,

son corps nage dans l'encens des tubéreuses."(chanson chinoise populaire)

Le Livre

"Images de Printemps" au Japon, "Peintures du Palais de Printemps" en Chine, la peinture érotique est l'objet d'une longue tradition en Asie. Et pour nous, occidentaux, la femme asiatique est depuis toujours l'image d'un plaisir raffiné loin de nos tabous et de notre puritanisme. Notre imaginaire les pare de la science de l'amour et les visualise dans une infinie variété de poses passionnées.Dans un bouquin abondamment illustré de sublimes estampes, gravures ou peintures, Hans-Jürgen Dopp se penche en deux volets (Chine et Japon) sur les règles plusieurs fois millénaires des rapports entre l'homme et la femme en Asie. L'ouvrage se fait caresse et volupté et vous emmène vers l'extase...

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L'auteur

Hans-Jürgen Döpp a enseigné pendant de nombreuses années à l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort, où il donnait des cours d'interprétation psychanalytique et d'histoire de l'art érotique. Depuis plus de trente ans, il rassemble des objets d'art érotique. Sa collection jouit d'une renommée internationale grâce à plusieurs expositions et publications telles que Le Musée érotique de Berlin, L'Art érotique et Fantaisies érotiques. En tant qu'éminent spécialiste, Hans Jürgen Döpp a collaboré à l'aménagement du Musée érotique de Berlin.

L'avis de Fabi

On s'introduit dans cet ouvrage avec curiosité. On le parcourt d'abord avec étonnement, tant cet art est éloigné de nos codes européens, esthétiques ou moraux. Les scènes semblent "à plat", dénuées de nos proportions et perspectives classiques, à tel point qu'il est parfois compliqué, dans l'enchevêtrement de vêtements, de deviner à qui appartient ce bras ou cette jambe. Les corps semblent étrangement contorsionnés et les visages trahissent peu de passion.

On en vient même à douter du pouvoir éroique de ces gravures, dessins ou objets d'ivoire...

Et puis l'on s'attarde... le pli souple d'un kimono qui glisse sur la chair d'une cuisse, le dessin subtil d'une étoffe fleurie, la rondeur d'un sein pâle... l'oeil découvre le raffinement des détails : ici un éventail de papier, un service à thé vert céladon, là un paravent translucide, plus loin la nuque délicate d'une geisha ou l'arrangement savant d'un bouquet de pivoines épanouies.

L'oeil poursuit son examen attentif et succombe petit à petit à la grâce de la suggestion, à l'élégance du trait et au vertige d'une sensualité toute entière vouée au plaisir du corps et à l'amour.

Les harmonies de couleurs douces, la beauté des compositions et la sérénité de l'ensemble finissent par vous pénétrer au fil des pages. La lecture devient délice singulier, échappée exquise vers un ailleurs voluptueux.

On sait qu'il ne nous quittera plus, ce précieux petit livre qui nous laisse au coeur le doux affolement d'un enlacement sublime et inoubliable.

Fabi

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A lire La critique de Eldudo

Lettres LatinesRencontres avec des formes remarquables

Laurent Pflughauptéditions Alternatives (2003)

D’où viennent nos lettres ?D’où vient l’arobase qui marque tous nos courriers électro-niques ?Comment écrivait-on le “s” au moyen-âge et à la Renaissance ?L’Aleph ?Non, ce n’est pas qu’une bière ! Le K est-il un cas ?

Page 29: HCFR l'Hebdo N°26

aurent Pflughaupt, graphiste et calligraphe, nous entraine dans une histoire de nos lettres, celles que nous lisons tous les jours. Histoire passionnante

écrite par un praticien acharné qui parcourt l’histoire de chaque lettre tout en expliquant son symbolisme et ses caractéristiques. C’est à mon avis une chose importante de savoir d’où vient notre alphabet à l’époque où nous vivons une nouvelle révolution scripturale et possiblement livresque.

L

Ce livre est vraiment une synthèse de recherches approfondies et documentées résumées par l'auteur dans un livre de vulgarisation à la portée de chacun.

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e cœur de l’ouvrage est conçu par ordre alphabétique. Cela permet de se balader à l’intérieur en sautant d’une lettre à une autre lettre selon ses

envies, ses initiales, ou toute autre idée. Chaque Lettre (ou chaque chapitre) est découpée en 3 grands sous chapitres. Le premier parle de l’histoire de la lettre le second interprète ses formes en s’appuyant sur la symbolique ou le graphisme. Enfin, le troisième chapitre se concentre plutôt sur les abréviations ou les expressions incluant cette lettre. Une partie suffisamment légère mais intéressante au début du livre retraçant l’histoire globale de notre alphabet et un lexique fourni en fin de livre complètent ce très intéressant bouquin.

L

L'iconographie très fournie répond aux explications et fait que nous ne sommes jamais perdus dans les différents alphabets et les différentes formes des lettres.En conclusion, ce livre original, accessible, très bien illustré entre autres par l’auteur lui même, permet au lecteur de découvrir des pans entiers des 26 lettres de son alphabet, ces formes remarquables par excellence.

Ed Infos complémentaires : - Le site de l’auteur : http://www.le-callysteme.com/

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Blu-ray 2D Le Test de Tenia 54

The Night of the Hunter (La nuit du chasseur) Charles Laughton

Le Film

Avec ses éclairages baroques et ses critiques sous-jacentes d'une Amérique puritaine prête à croire le premier bonimenteur passant par là, La nuit du chasseur n'a aucunement perdu de sa superbe, bien au contraire.

Baigné d'une atmosphère gothique et noire, cadré d'une main de maître et éclairé par un Stanley Cortez au sommet de son art, l'unique film de Charles Laughton possède, derrière ses aspects de conte pour enfants, une poésie et une magie (comment oublier ce plan aquatique quasi mystique de Shelley Winters ?) empreinte d'un pessimisme et d'une tristesse sans fin.

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On y suit Robert Mitchum dans le rôle d'Harry Powell, un tueur des coeurs solitaires, se faisant passer pour un prédicateur afin de mieux piéger les veuves et autres femmes seules et fortunées. Emprisonné pour vol de voiture, il rencontre Ben Harper qui, après avoir braqué une banque et raflé $10 000, a caché le pactole à un endroit que seuls ses 2 enfants, John et Pearl, connaissent.

Une fois sorti de prison, Harry va se faire une joie de retrouver la veuve de Ben et la séduire, afin de se rapprocher des enfants et trouver où est caché l'argent.

S'en suivra une course poursuite au clair de lune entre les enfants en fuite et Harry à leurs trousses, qui les retrouvera dans leur nouveau foyer tenu par une vieille fille (Rachel Cooper, jouée par Lilian Gish) qui saura leur apporter le gîte, le couvert, mais surtout tout l'amour qu'elle n'a pu donner aux enfants biologiques qu'elle n'a jamais eus.

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Ce qui est formidable dans "La nuit du chasseur", c'est évidemment Mitchum. Tout en nuances, il réussit à donner une dimension universelle à son psychopathe sans morale, et pourtant plein d'un puritanisme effarant. Il faut le voir, devant cette go-go danceuse, serrer son point gauche, tandis que le couteau qu'il a toujours dans son manteau perce la poche (comment rater cette évidente métaphore d'une sexualité profondément refoulée ?). Mais plus encore, c'est sa voix si chaleureuse, mais en même temps si effrayante, qui marque profondément, et l'on se souviendra longtemps de lui chantant l'hymne traditionnel "Leaning on the Everlasting Arms", tout cela magnifié par ces plans absolument magnifiques, mélange parfait du cadre et de la photo.

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Mais plus intéressant encore, c'est la critique de fond de l'Amérique puritaine des années 20 à 60 cachée dans le film à travers la grande majorité des seconds rôles. Fermée sur elle-même, sûre d'elle et en même temps extrêmement superstitieuse au point de se faire embobiner par le 1er beau parleur venu, l'Amérique décrite par le film n'est pas très belle à voir. Exposant les enfants aux pires atrocités, et leur faisant porter des poids bien trop lourds pour eux, mais donnés de force par le monde adulte (notamment à travers un final très fort, où John revit l'arrestation de son père, et où on comprend alors que ce n'est pas tant le fait d'avoir vécu les horreurs avec Powell que le fait d'être dans une société qui, que ce soit pour protéger ou punir, n'hésite pas à faire subir et vivre toutes les horreurs du monde aux plus jeunes), et surtout prête au lynchage sans se poser de questions, c'est bien la bonne vieille Amérique accro à l'argent, au sexe et à la religion que dépeint le film.

Dans tout cela, Gish et son personnage offrent une respiration, une bulle où respirent l'espoir et l'amour, mais en même temps une profonde lucidité sur la faiblesse des adultes (jalousie, envie et avarice sont les grands moteurs des adultes du film) et sur la fragilité des enfants et des jeunes au sein de la société.

"They abide, and they endure."

Tenia54

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Fiche techniqueCriterion, 2010BD-50, Zone A1.66, couleurs1080p, AVC, débit vidéo moyen : 34.28 MbpsEnglish / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bitSTA, amovibles

Image : 8.5/10Son : 8/10Film : 9.5/10

Vers le forum Blu-ray : ici

Critique technique

La copie du film, si elle n'est pas évidemment pas du matériel de démonstration, possède un charme extrêmement plaisant. Globalement très détaillée, dotée d'un contraste présentant des noirs profonds et de belles nuances dans la gradation des gris, elle est aussi extrêmement granuleuse, notamment dans les scènes en extérieur. S'il parait évident que le film a été respecté en n'utilisant aucun outil de dégrainage (ou alors de manière invisible), le résultat pourra cependant en choquer certains.

Aussi, on notera d'autant plus facilement des plans plus doux apparaissant ici et là le long du film. Rien de gênant, mais la différence de rendu est assez flagrante.Enfin, les plans aériens au début du film présentent une instabilité assez franche.

Côté son, si la piste présente par moments quelques limitations, avec un rendu un peu plus brut (notamment les cris finaux de Mitchum), elle est dans l'ensemble très propre et claire, et ne présente aucun souffle ou distorsion. Aussi, elle présente une dynamique assez plaisante et surprenante compte tenu de l'historique du film.

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Blu-ray 2D Test

The Raidde Gareth Evans

Le synopsis

Venu déloger un baron de la drogue retranché dans un immeuble, un groupe de policiers d'élite se retrouve pris au piège...

Le film

Évoquant aussi bien le cinéma de John Carpenter que le style créatif de Tsui Hark, ce film d'action sauvage et douloureusement viscéral à la mise en scène inventive, à la chorégraphie des combats (du silat qui est un art martial d'origine indonésienne) minutieuse, aux (acteurs) athlètes impressionnants et aux scènes d'action (3/4 du film quand même) incroyablement palpitantes, est une pépite du cinéma d'action totalement jouissive, et tant pis pour l'avalanche de clichés et pour la simplicité d'un scénario qui n'est de toutes façons qu'un prétexte.

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Critique technique

• Image

Si le piqué peu affûté et la définition perfectible sont dûs aux conditions de tournage, il est regrettable que ce transfert au demeurant bien HD (couleurs retranscrites avec soin et contrastes solides) souffre d'une compression bien visible sur les aplats.

• Audio

Essentiellement axées sur l'avant (même si certains effets surround sont surprenants), ces pistes sonores sont basiques mais restent d'une redoutable efficacité (basses fermes) lorsque les coups de poing fracassent et les coups de feu claquent.

Le Loup Céleste

Fiche technique– Format vidéo : 1080p AVC [1.85].- Pistes sonores : Indonésien et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.- Sous-titres : Français.

Blu-ray Disc Région B Français.

Éditeur : M6 Vidéo.

Date de sortie : 24 octobre 2012.

Le Blu-ray Disc :

BBBBB

Le Film :

♥♥♥♥♥

Vers le forum Blu-ray : ici

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La semaine prochaine

L'actualité des sorties cinéma ...

De nouvelles critiques musicales et littéraires ...

Des "Coups de coeur" et encore plus de tests Blu-ray (2D et 3D).La Galerie de l'Hebdo quant à elle sera consacrée au

Rendez-vous le vendredi 16 novembre 2012 pour

L'HEBDO n°27