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N°31 Edition du 14 décembre 2012

HCFR l'Hebdo N°31

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Cinema, Music, Art

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N°31

Edition du 14 décembre 2012

N°31 - Edition du 14 décembre 2012

REDAC' CHEFFabi

REDACTEURSEldudo, Manitao17, Tenia54, Le Loup Céleste,

Katam, Alex322

CONCEPTION ET MISE EN PAGEFabi

SOUTIEN ET PUBLICATIONSyntaxeror

CORRECTIONSFrahlt

AVEC LA PARTICIPATION DEYoda, Lag@uffre

PAGE DE COUVERTURE

"Singin' in the rain"

SOMMAIRE

A L'AFFICHELe Hobbit: un voyage inattendu 4-5

Sorties de la semaine 6-7Les Bêtes du Sud sauvage (Benh Zeitlin) 8-12

Animations 13Documentaires 14-15

7ème ARTHanna (Joe Wright) 16-21

MUSIQUEPatchanka – Mano Negra 22-23

A LIREFragment (Warren Fahy) 24-25

BLU-RAYSingin' in the Rain – test 2D 26-29

Sexy Dance 4 : Miami Heat – test 3D 30-33 Sammy 2 – test 3D 34-37

La Semaine prochaine 38

A l'affiche Sorties de la semaine

Le Hobbit : un voyage inattendu

Fantastique (02h45min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Peter Jackson

Avec Ian McKellen, Martin Freeman

Les aventures de Bilbon Sacquet, entraîné dans une quête héroïque pour reprendre le Royaume perdu des nains d’Erebor, conquis longtemps auparavant par le dragon Smaug.

L'avis d'un fan

"De retour de l'avant-première du Hobbit (la projection était en 3D HFR).

Pour commencer, tout simplement, un mot? C'est : Whaooou.. Le retour en Terre du Milieu a été tout simplement merveilleux.. mais en 2 phases pour ma part.

La 1ère phase, qui sera certainement identique à pas mal de monde, c'est le changement, la perception que donne un film tourné en 48ims, contre les traditionnels 24ims encrés dans l'histoire du cinéma. La sensation de fluidité est absolument déconcertante, troublante, inédite.. finis les long travellings saccadés, les flous d'images, tout est net, absolument net, d'une précision chirurgicale.. Cette 1ère phase ne m'a donc pas permis de bien rentrer dans le film.. (...) Mais plus le film (2h45) avançait, plus l'immersion en Terre du Milieu s'est accentuée. Avec "le Hobbit", la 3D a atteint un nouveau palier, c'est pour moi la nouvelle référence en la matière. Ce n'est pas de la 3D Haribo, non, de la 3D immersive, pas bcp d'effets de jaillissement...

Maintenant, Bilbo. Martin Freeman est Bilbo, il est absolument génial dans ce rôle, délicieux, oui, Peter Jackson a vraiment trouvé l'acteur idéal. Gandalf ? Ian McKellen, what else ? En fait, quel plaisir de retrouver plein de tête connues, cela nous ramène 10 ans en arrière. (Pas pour nous rajeunir, tiens)

On ne peux pas comparer le Hobbit aux Seigneur des Anneaux, même si le rapprochement est évident. C'est beaucoup plus léger, beaucoup plus d'humour, oui, le Hobbit est tout de même un conte pour enfants, ce que n'était pas le Seigneur des Anneaux. Peter Jackson a donc du trouver le bon équilibre, qui je trouve est plutôt réussi. (...)

Mon sentiment global, c'est qu'en arrivant à la fin du film, ( fin logique par ailleurs ) c'est qu'on a envie de découvrir la suite, impatient de voir l'apparence de Smaug..Mais avant tout, l'envie de retourner le revoir !"

Yoda

Retrouvez l'intégralité de la critique de Yoda sur le sujet dédié : Cliquez ici

L'avis d'un non-fan

"Sachez déjà que je suis plutôt un détracteur de LOTR, le 1er gardant un peu plus de sympathie à mes yeux.

Là, force est de constater que j'ai passé un très agréable moment. Ce qui se perd en enjeu se gagne en fignolage. C'est plus chaleureux, plus drôle, plus enlevé. Même graphiquement, c'est beaucoup moins plat et propret que LOTR, la moindre ruine est arc-boutée, les décors sont plus ramassés, bordéliques. Ca fait moins "carte postale", à la fois plus vivant et plus heroic fantasy à mon humble avis. Chose qui se ressent aussi dans les looks des personnages, et dans les couleurs qui sont un peu plus "décidées" (2 ou 3 dominantes contradictoires et de bons contrastes).Les scènes d'action sont plus carrées, alternant du bon plans cut bien propres, et les plans jacksoniens en les maximisant de la plus belle manière (Mario Like mais assez jubilatoire).Jackson essaye bien de saborder son film avec son irrépressible propension à rater toute scène grandiloquente ou émotionnelle, mais le scénar ne lui en laisse pas le temps, contrairement à LOTR.J'ai d'ailleurs lu quelque part chez un critique déçu qu'il ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'aurait donné le film entre les mains de Del Toro. Je suis convaincu qu'il aurait plutôt fallût l'inverse.Un dernier mot sur le cast. Bien plus convaincant encore. La bande des nains frôle la perfection (hormis le beau gosse que personne n'a osé grimer, bizarre), Bilbo fonctionne à merveille, ...l'empathie est au rendez-vous.Je pense que certains pourront reprocher le manque d'envergure de l'histoire, mais pour moi c'est vraiment se fourvoyer. Le Hobbit est pour moi bien plus réussi et en tous les cas une séance parfaitement recommandable pour tout spectateur.ps: Vu en 3D 24 i/s. Jolie 3d assez immersive et pas abusive. N'est renversant que sur une dizaine de plans...toujours pas convaincu par cette technologie au final. Je testerai le 48 pour voir ce que peut donner cette technologie en natif, mais je crains le pire."

Lag@uffre

A l'affiche Sorties de la semaine

Télé Gaucho

Comédie (01h52min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Michel Leclerc

Avec Félix Moati, Sara Forestier

"Tout a commencé lorsque les caméscopes ont remplacé les caméras. Faire de la télé devenait alors à la portée de tous. Jean-Lou, Yasmina, Victor, Clara, Adonis et les autres ne voulaient pas seulement créer leur propre chaîne de télé, ils voulaient surtout faire la révolution."

Mes Héros

Comédie (01h27min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Eric Besnard

Avec Josiane Balasko, Gérard Jugnot

"Maxime est un chef d’entreprise qui fait des heures supplémentaires pour sauver sa compagnie d’ambulances au risque de sacrifier sa femme et ses enfants. Apprenant que sa mère est en garde à vue, il va la sortir de prison… et se le fait aussitôt reprocher."

Un jour de chance

Comédie dramatique (01h35min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Alex de la Iglesia

Avec Jose Mota, Salma Hayek

"Ancien publicitaire à succès désormais sans emploi, Roberto ne supporte plus d'être au chômage. Désespéré, il veut faire une surprise à sa femme en l'invitant dans l'hôtel qui fut le théâtre de leur lune de miel."

A l'affiche Sorties de la semaine

Article 23

Drame (01h21min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Jean-Pierre Delépine

Avec Thanh Ingle-Lai, Nicolas Buchoux

"On oublie trop souvent que l’article 23 de la déclaration universelle des droits de l’homme stipule que chaque être humain a droit à un travail… A travers le récit d’une histoire largement inspirée de faits réels, ce film interroge avec acuité "la valeur travail" et le drame du chômage".

Arbitrage

Drame (01h46min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Nicholas Jarecki

Avec Richard Gere, Susan Sarandon

"Robert Miller est l’un des magnats les plus puissants de la finance new-yorkaise. Fort d’une réussite exemplaire, entouré de sa femme, Ellen, et de ses enfants – dont sa brillante fille, Brooke –, il incarne à lui seul le rêve américain."

Héritage

Drame (01h28min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Hiam Abass

Avec Hafsia Herzi, Hiam Abbass

"Une famille palestinienne se rassemble dans le Nord de la Galilée pour célébrer un mariage, dans un climat de guerre. Lorsque le patriarche tombe dans le coma, les conflits internes font exploser peu à peu l’harmonie familiale, révélant secrets et mensonges jusqu’alors enfouis… "

A l'affiche La critique de Katam

Les Bêtes du sud sauvage

Réalisateur: Benh ZeitlinAvec: Ouvenzhané Wallis, Dwight Henry, Gina MontanaDurée: 93 minGenre: Drame, FantastiqueAnnée De Production: 2012Budget: 1,800,000$Date De Sortie Française: 12/12/2012Pays: Etats-UnisNote IMDB: 7,6/10Metascore: 86/100

Synopsis

Hushpuppy, une jeune fille de 6 ans, et son père Wink vivent sur une petite île du Bayou appelée le Bathtub, formant une petite communauté isolée. Les relations entre père et fille sont difficiles et au delà des conventions, la jeune Hushpuppy étant livrée à elle même la plupart du temps. Quand l'orage se déchaine et que des créatures préhistoriques s'échappent des glaciers de l'Arctique, la petite se met en quête de solutions.

La critique de Katam

Premier long métrage du jeune réalisateur Benh Zeitlin, adapté d'une pièce en un acte de Lucy Alibar, "Beasts Of The Southern Wild" a pourtant tout d'un chef d'oeuvre. Rarement un film a pu concentrer autant de force et d'émotion en une heure et demie de pellicule, et proposer une vision de la vie à la fois naïve et pleine de bon sens. Il a par ailleurs raflé la plupart des prix dans les festivals où il a été présenté, et notamment à Sundance, Deauville, Cannes et au British Film Institute.

Beasts Of The Southern Wild fait partie des rares films dont se dégage un sentiment humain aussi fort et athentique. Véritable ode à la vie et voyage initiatique pour la très jeune Hushpuppy, le film nous emmène dans un univers à la fois féérique et terre à terre, doué d'une inventivité folle et maniant à la perfection le concept de pauvreté romanesque. Au centre du film se trouve Hushpuppy, une jeune fille élevée par son père dans une petite communauté du Bayou ou règne une pauvreté extrême dans une espèce de cabane délabrée séparée de la sienne. Alcoolique et colérique, Wink, son père, n'en est pas moins un homme bon qui s'inquiète terriblement pour sa fille. Il devient de plus en plus évident que son comportement n'est que le reflet de ses inquiétudes pour l'avenir de son enfant, et qu'il ne désire que lui donner suffisamment de force pour survivre par elle-même. Hushpuppy de son côté souffre du manque d'amour maternel et ne cherche qu'à se rapprocher de son père. Craignant d'être abandonnée et la mort de sa seule famille, elle se rassure en s'entourant d'animaux, s'interrogeant sur sa place et sur le sens de sa vie, avec bien évidemment toute la naïveté d'une enfant de 6 ans. Plus encore qu'une simple histoire d'amour paternelle, "Beasts Of The Southern Wild" communique l'amour d'une communauté pour sa terre, ses rites et ses traditions. Des gens pauvres et démunis, et pourtant doués d'une force de vie incroyable, surmontant tout les obstacles et vivant au maximum sans regret, attachés à la terre où ils sont nés sans en rechercher une sûreté quelconque. La trame suit surtout l'évolution de Hushpuppy, bravant la peur de la mort pour suivre les pas de son père. L'enfance est ici moteur de courage et de remise en question, et malgré ses idées enfantines la petite fille est très loin d'être irresponsable ou idiote, s'interrogeant sur la valeur de la vie, et la façon de la vivre. L'on pourrait s'interroger sur un rapport direct du film avec la catastrophe de Katrina bien évidemment, mais l'absence de repère temporel précis ou le cocon dans lequel vivent les personnages du film empêchent tout certitude. "Beasts Of The Southern Wild"est donc une odyssée fabuleuse entre drame et fantastique, sachant mêler naïveté et intelligence, et doué d'un amour de son sujet rare et terriblement communicatif.

Sur le plan visuel, le film profite d'une photographie magnifique, tout en lumière et en couleurs, transformant les décors en tableaux vivants oniriques. La caméra est fébrile, cadrant les visages avec grande justesse et un sens de la composition très intelligent. Les mouvements sont relativement limités mais toujours avec un feeling particulier, rejetant toute géométrie ou précision en faveur d'une vivacité délicieuse. Les décors sont très particuliers, ils conservent un cachet fantastique et merveilleux en dépit d'une criante pauvreté, sollicitant l'imagination et l'esprit créatif dans chaque élément. Cette île du Bayou devient un monde d'aventure, coupé du monde moderne, vivant selon ses propres lois, transformant la douleur et la tristesse en constructions merveilleuses, à l'image du message d'espoir véhiculé par le film.

Le film repose quasi intégralement sur le dos de la jeune Ouvenzhané Wallis, et jeune c'est le cas de le dire puisqu'elle était âgée de 5 ans le jour des auditions et de 6 pendant le tournage. Et pourtant, il s'agit sûrement de la meilleure interprétation de l'année pour moi. Cela tient quasiment du miracle qu'une petite fille soit si douée et exprime son rôle avec autant de conviction. Si le film possède un cachet aussi fort et qu'il fonctionne d'une si belle manière c'est en grande partie grâce à cette jeune fille, qui a priori possède une avenir plus que radieux dans le métier. Le père joué par Dwight Henry livre lui aussi une interprétation fabuleuse en totale harmonie avec sa jeune collègue, le personnage de Wink devient à la fois crédible et torturé, lui apportant des nuances plus que nécessaires au fonctionnement de l'ensemble. Les rôles secondaires sont également d'une grande qualité, tant du point de vue conceptuel que de la qualité de leur prestation. "Beasts Of The Southern Wild" étant un film profondément humain, il avait besoin d'une équipe en adéquation avec son propos, et le fait est qu'il aurait été bien difficile de faire mieux !

La bande originale née d'une collaboration entre le réalisateur et Dan Romer illustre parfaitement l'esprit du film, le thème du film après le générique de fin résonne comme une très belle conclusion à l'aventure d'Hushpuppy. Le reste des titres sachant tout à fait retranscrire le patrimoine musical du Bayou, lieu de naissance du delta blues, tout en respectant le ton du film. Tout cela fonctionne en parfaite harmonie et délivre une très agréable expérience audio. Certainement pas le point le plus fort de ce long métrage mais difficile de se trouver une place derrière la force du propos.

Pas la peine de vous faire un dessin, j'ai été tout à fait conquis par "Beasts Of The Southern Wild". Il s'agit très certainement de l'un des meilleurs films de 2012 et d'un tour de force pour un premier film avec un budget minuscule. Il révèle en plus une très jeune actrice formidable qui balaye les standards d'interprétation d'un revers de la main, et cela même en comparaison d'actrices adultes. Le film propose une expérience forte, un message d'amour paternel au-delà des conventions, de l’attachement à sa terre et à son mode de vie, et un mot d'espoir et de courage formidable d'une justesse sidérante. J'attend impatiemment le prochain long-métrage de Benh Zeitlin, et vous invite en attendant à profiter de ce très beau film !

Katam

A l'affiche Animations

Ernest et Célestine

Animation (01h19min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier

Avec Lambert Wilson, Pauline Brunner

"Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs."

Le Voyage de Monsieur Crulic

Animation (01h12min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Anca Damian

Avec Vlad Ivanov, Sandrine Bonnaire

"L'histoire vraie de Crulic, un Roumain de 33 ans, absurdement mort dans une prison polonaise à la suite d’une grève de la faim consécutive à une erreur judiciaire."

A l'affiche Documentaires

Le Concours de danse

Documentaire (01h34min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Bess Kargman

Avec Aran Bell, Gaya Bommer Yemini

"Chaque année, des milliers de jeunes danseurs concourent pour le prestigieux Youth America Grand Prix. Le Concours de danse dresse le portrait de six jeunes finalistes."

Anna Halprin : le souffle de la danse

Documentaire (01h20min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Ruedi Gerber

Avec Anna Halprin, Lawrence Halprin

"Anna Halprin, pionnière américaine de la danse contemporaine. Une femme qui a redéfini l’art moderne avec la conviction que la danse peut nous transformer et nous guérir à tous les âges de la vie."

A l'affiche Documentaires

Marina Abramovic : The Artist is Present

Documentaire (01h46min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Matthew Akers

Avec Marina Abramovic, Ulay

"Marina Abramović redéfinit l'art depuis près de quarante ans. Utilisant son corps comme médium, dépassant ses propres limites - quitte à risquer sa vie -elle crée des performances qui choquent, provoquent et émeuvent."

Rude Boy Story

Documentaire (01h25min) - Date de sortie : 12/12/2012

De Kamir Meridja

Avec Dub Inc, Tiken Jah Fakoly

"Rude Boy Story est un documentaire sur le parcours musical atypique du groupe de reggae français Dub Inc : une bande de potes qui construit sa route hors des sentiers battus, en prônant l’indépendance et l’autoproduction, loin des circuits médiatiques traditionnels"

7ème Art La critique de Katam

HANNA

Réalisateur: Joe WrightScénaristes: Seth Lochhead et David FarrAvec: Saoirse Ronan, Eric Bana et Cate BlanchettDurée: 111 minGenre: Thriller, Action, DrameBudget:30,000,000 $Année De Production: 2011Date De Sortie Française: 06/07/2011Pays: Note IMDB: 6,9/10Metascore: 65/100

Synopsis

Hanna, 16 ans, et son père, un ancien agent de la C.I.A. vivent au nord de la Finlande près du cercle polaire. Élevée pour être un soldat, entrainée à tuer, elle vit néanmoins dans une relative tranquillité, isolée de tout, bercée par les contes des frères Grimm. Un jour son père lui laisse le choix : rester vivre ici de la même manière, ou affronter l'agent Marissa Wiegler qui veut leur mort en signalant leur présence à l'aide d'un boitier. Hanna hésite, et pousse le bouton...

La critique de Katam

Véritable ovni dans la filmographie de Joe Wright, plus habitué aux drames d'époque comme "Pride And Prejudice" et "Atonement", "Hanna" est un film au pitch de base assez classique. A savoir une jeune fille élevée pour être un soldat parfait et servir les desseins de l'homme qui l'a élevée. Mais bien qu'il s'agisse d'un film d'action, Wright reste fidèle à ses racines et profite d'un traitement plus dramatique que la plupart des autres longs métrages de ce type.

Hanna représente d'une certaine manière la dualité de chaque enfant, entre innocence pure et apprentissage violent de la vie. Si Hanna a été entrainée à tuer, ce qu'elle est capable de faire de sang froid, elle est loin de posséder une personnalité violente. Elle est capable de s'amuser, d'apprécier l'art et la compagnie des autres êtres humains et craint la solitude. La frontière de l'inné et de l'acquis devient de plus en plus trouble à mesure que le film avance et qu'Hanna prend conscience de la vie réelle contemporaine. Toutefois, malgré toutes ces nuances, le scénario présente de trop lourdes faiblesses, pêchant majoritairement par le manque de développement des personnages secondaires et l'absence de réel fond, de message réellement assumé. En effet, jamais les motivations du principal antagoniste, Marissa Weigler, ne nous sont explicitées et ce personnage ne reste que l'avatar d'une menace générique et ne présente guère d'intérêt surtout confronté à la personnalité complexe d'Hanna. De la même manière, le père réagit de manière étrange et sa cohérence souffre de trous scénaristiques récurrents n'expli-quant pas clairement les tenants et aboutissants de l'intrigue. De plus les références régulières aux contes de fée, principalement ceux des frères Grimm, tombent un peu comme un cheveu sur la soupe et jamais ne permettent au film de transcender son sujet, lui qui ambitionnait sûrement de devenir une fable moderne mêlant violence et innocence. Pour autant le film se regarde très aisément et ne manque pas de rythme, c'est surtout qu'il y avait matière à réaliser un film fabuleux vu les partis pris. Dommage.

Si Hanna ne brille pas par son histoire, il possède un argument de poids : une virtuosité visuelle confirmant le talent de formaliste de Joe Wright. Doté d'une photographie magnifique, des forêts enneigées de Finlande aux territoires désertiques du Maroc, le film possède une forte identité visuelle collant parfaitement au cheminement intellectuel de la jeune héroïne. Joe Wright possède un sens de la composition inouïe et souligne à chaque plan ses personnages d'une fort belle manière. L'autre grande réussite d'Hanna est sans conteste son montage, sachant rester sobre et classique quand il le faut et abuser de syncopes, mouvements de caméra vertigineux et effets stroboscopiques à d'autres moments. La séquence d'évasion est d'ailleurs une grande réussite, ainsi que les deux plans séquences de combat démontrant une parfaite maitrise des travellings. Hanna est donc une pure réussite d'un point de vue de l'image et mérite certainement une vision pour ceux qui apprécient particulièrement le cinéma de Wright.

Côtoyant deux acteurs plus que confirmés en la personne d'Eric Bana et de Cate Blanchett, la jeune Saoirse Ronan ne démérite pourtant pas, très loin de là. Donnant vie d'une très juste manière à son personnage, elle profite de suffisamment de fond pour lui permettre de briller et d’éclipser intégralement les autres personnages. Son physique est également très adapté à son rôle, ayant à la fois un visage enfantin et des yeux perçants, sa transfiguration n'en est que plus crédible. Il faut également noter qu'elle a réalisé elle-même la plupart de ses cascades. Assurément une jeune actrice à surveiller car sûrement une des futures valeurs sûres. De leur côté si les autres acteurs sont bons, ils n'ont malheureusement pas matière à rivaliser avec Ronan vu la pauvreté et le manque de cohésion de leurs personnages. Certains semblent même étrangement sortis d'un tout autre genre de film, et dénotent totalement avec le reste de l’œuvre.

La bande originale a été confiée au groupe de musique électronique anglais The Chemical Brothers. Il s'agit de leur première incursion dans le milieu cinématographique et d'un choix plutôt étonnant de la part du réalisateur. Pourtant force est de constater que cela fonctionne totalement, à l'image de l'évasion d'Hanna où la synesthésie image/son atteint des sommets. C'est d'ailleurs dommage que des séquences du genre n'aient pas été plus nombreuses tant elle fonctionne admirablement bien.

En définitive, il s'agit d'un film plutôt honnête même si l'on sera forcément déçu du dénouement au vu de toutes ses autres qualités.

Joe Wright confirme son talent de formaliste et démontre qu'il est capable de réaliser un autre genre de film que ceux auxquels ils nous avaient habitués et il est très agréable à regarder.

Le film nous offre également la très belle prestation de Saoirse Ronan et mériterait presque une vision uniquement pour cela.

Toutefois si l'on passe un bon moment le film souffre d'un scénario faible, sentiment exacerbé par la relative perfection du reste. Un film donc à la fois étonnant et décevant, qui malheureusement à fort peu de chance de rester dans les mémoires.

5,5/10

Katam

Musique La critique de Manitao17

PatchankaMano Negra

Il y est des voyages de raison, d'envie, ou de passion, mais aussi des voyages de cœur où l'exil légitime l'existence à travers une renaissance identitaire et un besoin d'accomplissement perdu dans un pays inconnu.Caractère mélodieux d'une itinérance difficile, la Mano Negra, groupe mythique des années quatre-vingt-dix offre toute la saveur ondoyante d'albums survitaminés et gonflés par la diversité des cultures latino-américaines.Il n'en faut pas moins à la carrière d'un soliste comme Manu Tchao pour déblayer le superflu. L'artiste se réalise spontanément dans "Patchanka" en 1988 sans pressentir la composition étouffée par le rôle de chacun quelques années après. Le groupe a ainsi magnifié, dans un premier temps, l'édifice de cette réalisation en utilisant les bases solides d'une "main noire" alors prolifique et accoucheuse de titres en série.

L'emprisonnement est une souffrance impersonnelle dit-on. La liberté de ses chansons s'y distingue pourtant avec un regard souvent acerbe comme dans "Killin'rats", mais aussi des velléités massacrantes et des raccourcis destructeurstel "La Ventura". Appuyées par un trombone dynamique, des riffs explosifs et une batterie atomique, les frontières des langues s'ou-blient là où la rigueur et la fluidité du texte apparaissent avec un "Indios de Barcelona". Lorsque le melting-pot s'additionne et greffe les "Casse-pied", aux "Négresses vertes", en passant par les "Wampas", le produit final ne peut certes pas être abouti, mais reste vivi-fiant et incontournable comme un "Darling, Darling"ou un "Mala Vida". Encore conditionné électriquement par des rythmes endiablés, les cadences sont infernales dans "Mano Negra". C'est donc la sueur au front et le cœur qui s'emballe que se fait l'écoute de ce rythme de transe néphrétique. "Patchanka" tient alorspour seule prétention de jeter une pièce dans la fontaine éclectique des rap, salsa, et rock. Il traduit les circonvolutions linguistiques et les errances d'un groupe pour laisser le vœu d'espérance d'une belle carrière s'accomplir. Difficile d'esquiver la "Mano Negra", incontournable des années rock français, il faudra succomber légitimement à ce premier album et ne pas rester pantois en se laissant entendre "je peux très bien me passer de toi".

Manitao17

A lire La critique de Eldudo

FragmentWarren Fahy

Entre Starship trooper et les aventures du commandant Cousteau, Fragment de Warren Fahy met en scène une branche peu connue de l’arbre des espèces : les stomatopodes (aussi appelées crevettes mantes ou squilles). Charmantes bêtes direz-vous, mais un coup de Google et un de Wikipedia vous apprendrons qu’à coté d’elles, les requins ne sont que des gentils prédateurs amateurs.Sur une ile restée isolés depuis des millions d’années, l’évolution n’a pas suivi la ligne de la planète. Les dinosaures ont certes disparus mais pas ni mamifères ni d’insectes ne les ont remplacés, non, que des espèces issues de la mer dont les stomatopodes. Animaux encore plus affutés que les requins les stomatpodes ont entre autres les yeux les plus développés de la nature. Chacun de leurs yeux voit en 3D et peut voir les UV, les infra rouges, la lumière polarisée... et ce n’est ni de la SF ni une affabulation, n’oublions pas que la nature est une merveilleuse source d’inventions et d’idées. Warren Fahy est parti de l’idée de faire évoluer ces espèces et bien sur de les confronter à l’espèce dominante sur terre : les hommes.

Je vais faire court et simple. Lorsque le Trident, navire explorateur et plateau de télé-réalité accoste sur l’ile de Henders, il découvre un biotope totalement étrange, différent et mortel puisque reposant totalement sur la prédation. Tout le monde mange tout le monde et c’est la fête au village lorsque des humains tout tendres débarquent non pas en apportant le casse-croûte mais en étant le casse-croûte. Ça va bastonner entre l’armée américaine, les scientifiques et les habitants de Henders.

Le roman est taillé pour le cinéma, d’ailleurs la 4ième de couv’ le dit “en cours d’adaptation à Hollywood”. C’est le petit reproche de ce livre, trop typé blockbuster mais bougrement efficace. Le gros reproche par contre est une fin Bisounours qui fait passer les Ewoks de Star Wars pour de méchants Orcs.A lire quand même pour le début, le côté scientifique et parce que c’est un page-turner hyper efficace. Bref, somme toute comme un blockbuster de cinéma efficace mais un peu creux.

Ed

La touche “Plus” : le site de l’auteur avec plein d’images et de dessins des habitants de Henders http://www.warrenfahy.com/

Blu-ray 2D Le test de Tenia54

Singin' In The Rain (Chantons sous la pluie)Gene Kelly & Stanley Donen

"Don Lockwood et Lina Lemont sont le couple star du moment à Hollywood. Mais lorsque le parlant arrive, la voix de crécelle de Lina menace la carrière du duo..." (Allociné)

60 ans plus tard, Chantons sous la pluie continue d'émerveiller à tous les niveaux.Dotée d'une direction artistique faisant des merveilles, c'est surtout une troupe d'acteurs possédant une gouaille implacable (malgré des coulisses pas toujours reluisants) et des rôles finement écrits qui fait mouche.

Le Film

Gene Kelly, en pleine possession de ses moyens, de son charme, et de son poids artistique (comme l'atteste la longue séquence Broadway Melody, ramenant instantanément au ballet d'Un Américain à Paris), fait des prouesses dans le rôle de Don Lockwood, superstar charmeur du muet, doublé de son acolyte Cosmo Brown (joué par l'hilarant Donald O'Connor, tout en improvisation) et de Debbie Reynolds pour l'atout coeur. On pourra cependant avoir un peu plus de doutes sur Jean Hagen en starlette insupportable qui est, eh bien, insupportable. A la longue, son personnage et sa voix nasillarde pourrait en mettre plus d'un au bord de la crise de nerfs.

Quoi qu'il en soit, Chantons sous la pluie, ramassé sur 103 minutes, ne perd jamais de temps, et profite d'un rythme endiablé pour enchaîner les numéros musicaux mais surtout les gags et autres blagues, portées à tous les niveaux possibles, qu'ils soient purement burlesques (comme la chorégraphie de Make 'Em Laugh), en décalage (comme les souvenirs de Lockwood en complet désaccord avec ce qu'il en raconte) ou purement de situation (le personnage entier de Jean Hagen fonctionne comme un contre-poids à la raison du trio de tête, comme une sorte de boulet avec 2 mains gauches, incapable de saisir les tenants et aboutissants de ce qui se trame devant son nez, mais aussi toujours prompte aux stratagèmes les plus vils, mais pourtant les plus simples à retourner contre elle).

Difficile au final de faire la fine bouche tant l'ensemble possède un niveau cinématographique de haute tenue secondé d'un ton enthousiasmant au possible. Si on pourra trouver le temps long devant le ballet en fin de film, il est fort à parier que vous finirez Chantons sous la pluie un grand sourire sur les lèvres.

9.5/10

Critique technique

Ce test est basé sur le disque anglais, identique au disque français.

Pour ce titre phare du catalogue de la Warner, tout n'est pas parfait côté image.Le transfert HD présenté ici pour le 60e anniversaire présente des qualités indéniables, à commencer par une copie immaculée, nettoyée à fond, et extrêmement stable, tant dans les cadres que dans les limitations (voire la quasi-absence) de pulsations colorimétriques. De ce côté là, la copie ne déçoit pas, et impressionne même parfois.Cependant, soit à cause du matériel d'origine, soit à cause d'un nettoyage trop poussé, si l'image est régulièrement fine et détaillée, avec un grain présent et reproduit de manière naturelle, certains plans ont un aspect lisse donnant des visages cireux. Aussi, de nombreux halos sont décelables ici et là, et couplés à certains plans aux contours accentués et à l'aspect peu naturel, il y a fort à parier que quelques outils de post processing ont été utilisés de manière visible.

Enfin, on notera un saut d'image (ou alors s'agit il d'un raccord raté) à la 82e minute, ainsi qu'un petit défaut de débordement de couleurs qui semble provenir d'un mauvais alignement des bandes Technicolor.

Côté son, le remixage 5.1 de la VO sonne très bien à l'oreille. Si celui ci se fait somme toute très discret (tant mieux), il permet cependant d'ouvrir le champ sonore de manière efficace mais jamais démesurée. Les dialogues restent clairement contenus à l'enceinte centrale, mais les nom-breux morceaux musicaux profi-tent largement de ce remixage, et se retrouvent pourvus d'une belle dynamique ainsi qu'une belle ouverture. Evidemment, tout cela fait son âge et sonne clairement 50s, mais la piste retrouve ici une seconde jeunesse.

Tenia54

Fiche techniqueWarner, 2012BD-50, Zone Free1.37, couleurs1080p, AVC, débit vidéo moyen : 29.14 MbpsEnglish / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2180 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)French / Dolby Digital Audio / 1.0 / 48 kHz / 192 kbps / DN -4dBSTF, STA, amovibles

Image : 8/10Son (VO 5.1) : 8.5/10Film : 9.5/10

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Blu-ray 3D Le Test du Loup céleste

Sexy Dance 4 : Miami Heat (Step Up Revolution)

Scott Speer

Le synopsis

Émilie, fille d'un très riche homme d'affaires aspirant à une carrière de danseuse professionnelle, arrive à Miami où elle fait la connaissance de Sean, chef des MOB. Cette troupe organise des flash-mobs décalés et s'entraîne dans le but de gagner une compétition. La situation devient critique le jour où le père de la jeune fille décide de détruire le quartier historique où opèrent les MOB afin d'y implanter des constructions modernes. Entourée de ses nouveaux amis, Émilie va tenter de l'en dissuader...

Le Film

♥♥♥♥♥

Nouvelle ville, nouveaux personnages, nouvelle histoire d'amour, nouveaux tubes plus orientés electro et nouvelles chorégraphies qui jouent sur la mode des flash-mobs sont les ingrédients de ce nouveau Sexy Dance qui apporte un vent de fraîcheur à la saga.

Dans les faits, les acteurs sont beaux, les décors sont splendides, la mise en scène est inspirée, le scénario qui a comme souvent pour toile de fond les disparités sociales est bien moins fragile que par le passé, la relation amoureuse entre les deux personnages principaux est émouvante, la playlist est renversante et surtout, les ahurissantes séquences de danse aux chorégraphies d'une originalité folle sont hautement spectaculaires et proposent même quelques moments de grâce inoubliables (dans le musée notamment).

Une fois de plus, les passionnés de danse seront comblés devant ce quatrième opus de la série Sexy Dance qui parvient encore à surpasser les épisodes précédents.

La 3D

Le relief de cet opus aurait pu égaler (ou même surpasser) son aîné si le film avait été présenté au format 1.78 et non 2.40 (ce qui a pour conséquence d'entraîner une petite baisse d'immersion) et si le montage avait été moins clipesque. Il n'en reste pas moins que cette 3D native est une grande réussite qui nous plonge sans forcer au coeur de l'action. La fenêtre de profondeur est phénoménale (les vues aériennes de la côte de Miami et les plans au ras du sol lors des flash-mobs), les détachements sont d'un naturel confondant, les personnages débordent très souvent du cadre et plusieurs jaillissements sont mémorables. Les grains de sables envoyés vers le spectateur et les centaines de billets qui flottent dans la pièce durant de longues secondes lors de la scène dans le hall d'immeuble en sont de parfaits exemples. Une 3D qui donne envie d'entrer dans la danse.

Le Blu-ray

• Image :

Une précision chirurgicale, des détails à foison, une palette colorimétrique flatteuse et une gestion des contrastes tout bonnement excellente pour un transfert HD tout simplement magnifique.

• Audio :

Des pistes sonores enveloppantes et percutantes dont la restitution spectaculaire de la fabuleuse BO, le coffre des basses et la présence endiablée des arrières donnent une pêche d'enfer.

Fiche technique

Blu-ray Disc Région B Français.Éditeur : Universal Pictures.Date de sortie : 08 décembre 2012.

- Format vidéo : 1080p AVC (2D) MVC (3D) [2.40].- Pistes sonores : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1; Français (VFF), Espagnol et Portugais DTS 5.1.- Sous-titres : Français, Espagnol et Portugais. Anglais pour malentendants.

Appréciation globale 3D

Le Blu-ray

Le Film

♥♥♥♥♥

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Blu-ray 3D Le Test d'Alex322

Sammy 2

Introduction Sammy et Ray, deux tortues de mer, amis depuis toujours, ont la belle vie le long d’une barrière de corail, guidant leurs nouveaux nés Ricky et Ella au cours de leurs premiers pas en mer. Soudain, ils sont capturés par des braconniers et se retrouvent à Dubaï au milieu d’un aquarium abritant un incroyable spectacle pour touristes. Le chef de la bande, Big Boss l’hippocampe, les met dans la confidence de son grand plan d’évasion. Mais Sammy et Ray concoctent de leur côté une autre échappée avec leurs nouveaux amis, Jimbo le poisson, Lulu le homard, Annabel la gentille petite pieuvre et toute une famille de pingouins. C’est alors qu’arrivent les petits Ricky et Ella, bien déterminés à s’infiltrer pour leur venir en aide. Après une série d’aventures plus palpitantes les unes que les autres, nos héros mettent le cap vers le sud pour retrouver Shelly, le grand amour de Sammy…

Se retrouver avec Sammy 2 Blu-ray 3D dans les mains à quelques minutes de la sacro-sainte séance de dissection 3D Halluciner.fr, c'est forcément un moment fébrile pour tout connaisseur de films home cinéphiles 3D. Après un premier épisode Le Voyage de Samy 3D (avec un seul "m", cherchez l'erreur marketing) qui est toujours inscrit au panthéon des meilleurs films démonstratifs des effets de jaillissements, au côté du dernier prodige de l'année Madagascar 3 3D, dire que le 2e opus est attendu par des milliers (millions : rayer la mention inutile) dans le monde est un euphémisme ! Alors c'est parti de nouveau avec le décodage technique en avant première internationale de Sammy 2 Blu-ray 3D grâce à Halluciner.fr le 12/12/12 !

La 3D

Lorsqu'une étoile rayonne au firmament, sa succession ne peut éviter la comparaison et la confrontation. Le Voyage de Sammy 3D a su s'imposer depuis sa sortie comme la référence incontournable de démonstration 3D pour les effets de jaillissements à la maison. Sammy 2 3D arrive fraichement et met les pieds sur un échiquier délicat en cette fin d'année. Pourvu d'une qualité 3D incroyable, ce nouvel opus se fraye d'emblée un espace au sein des meilleurs blu-ray 3D sortis à date, ce qui est déjà un exploit en soi en premier lieu. Disposant tout d'abord d'effets de profondeur souvent impressionnants, il pêche par moment par l'utilisation de flou sur des arrières plans et l'exploitation de textures basiques en manque de détails pour les éléments de décors de fonds qui réduisent régulièrement l'impact de l'effet de profondeur escompté. La profondeur engendrée se révèle ainsi inférieure à celle insolente du tout dernier Monde de Némo Blu-ray 3D.

Attendu comme le messie 2012 en ce qui concerne les effets de jaillissements, les fans seront satisfaits car ce nouvel opus propose parmi les meilleurs effets de jaillissements 2012, et lui permet de se hisser sans problème dans le quarté de tête 3D des films d'animation de l'année, sans en prendre par compte le lead. En effet on s'attendait à retrouver le niveau expérimental et démonstratif des effets de jaillissements permanents présents dans le 1er opus, avec des éléments de décors, tortues et poissons qui franchissaient souvent la ligne médiane de sécurité de la pièce de visionnage (cad la mi-distance entre le mur de visionnage et le canapé) jusqu'à percuter directement le spectateur, or dans le nouvel opus les effets de jaillissements sont plus mesurés et ne dépassent pratiquement jamais cette ligne médiane. Alors c'est vrai que cela n'empêche pas le film de constituer de nouveau une claque visuelle 3D incontestable, mais une petite déception s'accompagne à la fin du visionnage lorsque l'on prend conscience que Sammy 2 ne parvient pas à dépasser le maître Samy 1. Il chute non seulement sur la composante des effets de profondeur, mais aussi sur des effets de jaillissements moins soutenus et prononcés. Sammy 2 3D n'en demeure pas moins un des 4 meilleurs films d'animations 3D de l'année 2012, qui restera néanmoins pour Halluciner.fr l'année de la consécration pour Madagascar 3D, dont la profondeur permanente magistrale, le détachement et la profusion d'effets de jaillissements terrestres saisissants, lui donnent l'avantage final !

Fiche technique

Date de sortie : FR 15/12/12

Format :

Version testée : Française

Région :

Audio : français :

Type de 3D : 3D Native

Appréciation globale 3D : Excellent

Image et Profondeur

Jaillissements

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