40
N°41 - Edition du 19 avril 2013

HCFR l'Hebdo N°41

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Cinema, Music, Art

Citation preview

Page 1: HCFR l'Hebdo N°41

N°41 - Edition du 19 avril 2013

Page 2: HCFR l'Hebdo N°41

SOMMAIRE

A L'AFFICHE Sorties de la semaine 3-9

Oblivion 10-11

7ème ART Les Grands Classiques 12

Shinsekai Yori 13-18

MUSIQUE Depeche Mode – Delta Machine 19-23

A LIRE

La Maison des feuilles 24-26

BLU-RAY Alexandre le Bienheureux 27-29

Inside (La Cara Oculta) 30-32 The Man with the Iron Fists 33-35

Spiders 3D 36-39

La Semaine prochaine 40

Edition du

19 avril 2013

REDAC' CHEFFabi

REDACTEURSEldudo, Manitao17, Katam, Tenia54, Le Loup Céleste,

Choune, Manitao17, Astrorock,

CONCEPTION

ET MISE EN PAGEFabi

SOUTIEN ET

PUBLICATIONSyntaxeror

CORRECTIONSFrahlt

Page 3: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche Sorties de la semaine

The Grandmaster

Biopic (02h02min)Date de sortie : 17/04/2013De Wong Kar-WaiAvec Tony Leung Chiu WaiZhang Ziyi

"Chine, 1936. Ip Man, maître légendaire de Wing Chun (un des divers styles de kung-fu) et futur mentor de Bruce Lee, mène une vie prospère à Foshan où il partage son temps entre sa famille et les arts-martiaux."

10 ans de préparation ont été nécessaires à Wong Kar Wai pour concrétiser cet hymne à la beauté de l'art martial et au maître chinois Wing Chun (Ip Man), où il retrouve son acteur fétiche Tony Leung et son compositeur favori Shigeru Umebayashi.

Trailer : Cliquez ici

Les Profs

Comédie (01h28min) - Date de sortie : 17/04/2013De Pierre-François Martin-LavalAvec Christian Clavier, Isabelle Nanty

"Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. L’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs !"

Page 4: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche Sorties de la semaine

Promised Land

Drame (01h46min)Date de sortie: 17/04/2013De Gus Van SantAvec Matt Damon, Rosemarie DeWitt

"Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition..."

Mention spéciale du jury lors de la Berlinale 2013, ce film marque la 3ème collaboration entre Matt Damon et Gus Van Sant qui ont co-écrit le scénario.

Trailer : cliquez ici

Les Âmes Vagabondes

Science fiction (02h04min) - Date de sortie : 17/04/2013De Andrew NiccolAvec Saoirse Ronan, Jake Abel

"La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder."

Page 5: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche Sorties de la semaine

What Richard Did

Drame (01h27min) - Date de sortie : 17/04/2013De Lenny AbrahamsonAvec Jack Reynor, Lars Mikkelsen

"Richard Karlsen, capitaine de l’équipe de rugby et jeune homme de la middle class irlandaise, profite des derniers jours de l’été avant son entrée à l’université. Son avenir semble radieux et le champ des possibles lui est grand ouvert."

Les Gamins

Comédie (01h35min) - Date de sortie : 17/04/2013De Anthony MarcianoAvec Alain Chabat, Max Boublil

"Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-père Gilbert, marié depuis 30 ans à Suzanne et en pleine crise de la cinquantaine. Gilbert, persuadé d'avoir gâché sa vie à cause de son couple, dissuade Thomas d'épouser sa fille Lola et le pousse à tout plaquer à ses côtés."

Parker

Action (01h58min) - Date de sortie : 17/04/2013De Taylor HackfordAvec Jason Statham, Jennifer Lopez

"Parker est un braqueur professionnel avec un code de conduite : ne jamais voler ceux dans le besoin, ne jamais blesser d’innocents. Lors d’un hold-up, il se fait doubler par ses associés qui lui dérobent sa part du butin et le laissent pour mort."

Page 6: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche Sorties de la semaine

Blackie & Kanuto

Animation (01h23min) - Date de sortie : 17/04/2013De Francis NielsenAvec Nancy Philippot, Pablo Hertsens

"BLACKIE, une brebis noire, est la terreur de la ferme. Son obsession : aller sur la Lune. KANUTO, chien de berger en est secrètement amoureux. Pour la protéger, il est embarqué avec elle dans une folle aventure..."

La Traversée

Documentaire (01h12min) - Date de sortie : 17/04/2013De Elisabeth Leuvrey

"Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires."

Tad l'explorateur : A la recherche de la Cité perdue

Animation (01h31min) - Date de sortie : 17/04/2013De Enrique GatoAvec Oscar Barberán, Belinda

"Suite à un quiproquo, Tad, ouvrier distrait, est pris par erreur pour un célèbre archéologue et envoyé en mission au Pérou…"

Page 7: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche Sorties de la semaine

Désordres

Thriller (01h40min) - Date de sortie : 17/04/2013De Etienne FaureAvec Isaach de Bankolé, Sonia Rolland

"Vincent, professeur d’histoire géo vient d’emménager avec sa femme et leur fils dans une vieille demeure du sud ouest de la France. Nommé dans le lycée d’une petite ville il aspire à une vie plus proche de la nature."

Clip

Drame (01h42min) - Date de sortie : 17/04/2013De Maja MilosAvec Isidora Simijonovic, Vukasin Jasnic

"Jasna, une adolescente de 16 ans, s’ennuie dans sa petite ville en peripherie de Belgrade, entre les cours du lycee et la vie chez elle, ou ses parents n’arrivent plus a dialoguer avec elle."

La Playa

Drame (01h30min) - Date de sortie : 17/04/2013De Juan Andrés Arango GarciaAvec Luis Carlos Guevara, Jamés Solís

"Tomas, pas même la vingtaine, est un afro-colombien. Mis à la porte par sa mère et son compagnon, il erre dans le quartier de La Playa à Bogota. Il est fasciné par le dessin, de ceux que l'on pourra transformer en coupe de cheveux"

Page 8: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche Sorties de la semaine

Les Lendemains

Drame (01h55min) - Date de sortie : 17/04/2013De Bénédicte PagnotAvec Pauline Parigot, Pauline Acquart

"En partant à la fac, Audrey s’éloigne de son cocon familial, de son amie d’enfance, de son copain. Avec sa nouvelle co-locataire, elle découvre le militantisme politique. De désillusions en difficultés, Audrey croise le chemin des jeunes du GRAL..."

Le Voile brûlé

Drame (01h30min) - Date de sortie : 17/04/2013De Viviane CandasAvec Sonia Amori, Stéphane Nahal

"L’histoire se déroule à la périphérie d’une grande ville qui peut-être Istanbul, Francfort, Paris ou Alger, dans une cité peuplée de gens déracinés. Un frère et une sœur d’une vingtaine d’années, orphelins, partagent le studio de cette cité où ils ont grandi..."

La Tête la première

Comédie dramatique (01h29min) - Date de sortie : 17/04/2013De Amélie van ElmbtAvec David Murgia, Alice de Lencquesaing

"Zoé décide de prendre la route pour approcher un écrivain qu'elle admire et peut-être trouver un sens à son existence. Sur son chemin, elle croise Adrien, un jeune comédien, qui curieux et intrigué par son caractère insaisissable, décide de la suivre..."

Page 9: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche Sorties de la semaine

Slow Life

Comédie dramatique (01h12min) - Date de sortie : 17/04/2013De Christian MerlhiotAvec Satô Kentarou, Yukiko Ito

"Kentaro a quitté sa ville natale depuis peu. Il s’est installé dans un village près de Kyoto et travaille dans un atelier de teinture. Il rend de petits services aux habitants et aide les cultivateurs pour les récoltes."

Flammes

Comédie dramatique (01h30min) - Date de sortie : 17/04/2013De Adolpho ArriettaAvec Caroline Loeb, Xavier Grandes

"Barbara, une petite fille, vit dans une vieille maison de campagne avec son père et sa préceptrice. Une nuit, elle rêve qu’un pompier entre par la fenêtre de sa chambre…"

Paradesi - l'Esclave

Drame (02h10min) - Date de sortie : 17/04/2013De BalaAvec Adharvaa, Vedika

"Dans l’Inde britannique du début XXème siècle un couple d’intouchable foule les terres d’une plantation de thé à la recherche d’un travail afin d’émanciper de leur condition social."

Page 10: HCFR l'Hebdo N°41

A l'affiche La critique du Loup céleste

OblivionJoseph Kosinski

Synopsis

2077. Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui...

Année : 2013Durée : 126 minRéalisateur : Joseph KosinskiActeurs : Tom Cruise, Andrea Riseborough, Olga Kurylenko, Morgan FreemanDate de sortie : 10 avril 2013

Page 11: HCFR l'Hebdo N°41

Le film ♥♥♥♥♥Avec son ampleur visuelle certaine, son scénario malin et troublant construit sur une succession adroite de coups de théâtres, son univers post-apocalyptique étourdissant à l'atmosphère froide et planante, ses scènes d'action virtuoses, ses effets spéciaux somptueux et sa musique envoûtante que l'on doit au groupe français M83, "Oblivion" s'érige comme un film de science-fiction magistral à la direction artistique fabuleuse qui offre à Tom Cruise un rôle de sauveur de l'humanité à la hauteur de sa (dé)mesure.

Le Loup Céleste

Page 12: HCFR l'Hebdo N°41

7ème Art Les Grands Classiques ... la critique d'Astrorock

Les Inconnus dans la ville1955. Richard Fleischer

Un vendredi après-midi, trois hommes débarquent dans une petite ville américaine: Harper, Chapman et Hill. Ces trois personnages sont là pour attaquer la banque, le samedi à midi, heure de la fermeture. Leur venue et ce jour sanglant vont faire tomber les masques et révéler le lourd passé de certains habitants de la cité.Formidable utilisation du scope par Fleischer avec une mise en scène d'une grande fluidité à base de plans séquences remarquablement cadrés. Par moments, on se croit dans une toile de Hopper. Où l'on voit que la formation dans les années 40 à la rko où les moyens manquaient donne des merveilles. L'intérêt du film n'est pas tant dans le hold up et sa préparation que dans la peinture que fait Fleischer d'une petite ville minière de province ou l'on s'emmerde et où les passions humaines s'exacerbent. Pas de grande vedette à l'affiche, mais un remarquable équilibre entre les acteurs, tous d'une grande sobriété et justesse.

Astrorock

Page 13: HCFR l'Hebdo N°41

7ème Art La critique de Katam

Fiche technique

Réalisateur: Masashi IshihamaScénariste: Yuusuke Kishi (roman), Masashi ShogoAvec (seiyuu): Aya Endo, Risa Taneda, Kanako ToujouDurée: 25x22 minGenre: Fantastique, Science-Fiction, DrameBudget: ?Année De Production: 2012Date De Sortie Française: Pas encore licenciéePays: JaponNote MAL: 8,40/10

Synopsis

1000 ans dans le futur, dans le 66ème district de Kamisu au Japon, vit une société utopique à la technologie ancienne. Une enfant de 12 ans, Saki, vit l'arrivée de son Pouvoir (j 呪力, en romaji juryoku) et est amené au temple de la Purification afin de pouvoir suivre les cours des enfants de son âge. Toutefois ce monde apparemment harmonieux et paisible cache un très lourd secret.

Page 14: HCFR l'Hebdo N°41

La critique de Katam

e monde des animes est plutôt mal vu en Occident, même si l'opinion critique est devenue moins acerbe avec les années. Néanmoins à l'exception de quelques réalisateurs de long-métrages, la plupart des produits de cette

industrie sont très largement sous-estimés voire tout simplement ignorés. Pourtant s'il existe un bon paquet de productions d'un intérêt très faible, il existe également des perles qui échappent aux maux actuels de la japanimation. Shinsekai Yori fait partie de ces dernières. Première réalisation de Masashi Ishihama et adaptation d'un roman de Yuusuke Kishi, la série est parvenue à maintenir magie, tension et réflexion au long de ses 25 épisodes.

L

Page 15: HCFR l'Hebdo N°41

l est difficile de parler des différents sujets de Shinsekai Yori sans révéler les mystères qui en font sa saveur, d'autant plus que c'est le principal moteur de la trame principale. La première chose à noter est la grande crédibilité de

l'histoire. Certes le Pouvoir est tout à fait fantastique mais si la manifestation d'une telle chose venait à se produire, je pense que cela pourrait tout à fait aboutir à une société du même ordre que celle présentée ici. Il est évident que la capacité à matérialiser toute chose dans la seule limite de l'imagination serait la plus grande menace que l'humanité pourrait rencontrer et que les moyens mis en œuvre dans la série sont tout à fait justifiés. Car pour moi il s'agit de la plus grande force de l'anime, quand la plupart des histoires dystopiques critiquent les systèmes de contrôle, on a ici une société où il est nécessaire et insubstituable. C'est malheureux, tragique, certes, mais l'on a plusieurs fois la démonstration de l'intérêt de telles mesures.

I

Parmi les autres sujets abordés, un autre me parait tout à fait intéressant, c'est celui de la crainte des adultes face aux enfants. Je ne pense pas que cette facette de cette société ait été montrée innocemment, mais plutôt qu'elle fait écho à nos systèmes où les enfants terrorisent bien trop souvent les adultes. Et cela est d'autant plus vrai au Japon, comme en Corée du Sud d'ailleurs, où les enfants sont traités en rois. Au final, il en résulte une peur réciproque qui mène vers une incompréhension certaine, qui est elle-même porteuse de plus grands désastres. Évidemment ceci vient assez aisément se poser en contradiction avec le paragraphe précédent, mais c'est justement cette ambivalence qui fait toute la force et l'intérêt de Shinsekai Yori. Car au final c'est une question de prise de risque.

Page 16: HCFR l'Hebdo N°41

nfin une dernière chose me parait importante à noter, c'est le sens de l'existence du Pouvoir. Car pour moi il représente bien plus qu'une simple capacité permettant de développer une histoire, il

représente une technologie trop avancée. En effet, plusieurs fois dans l'anime, apparaît de manière subtile le rapprochement entre les deux, majoritairement en rapport avec l'armement. Pour moi le Pouvoir est le symbole d'une technique trop évoluée et déshumanisée, qui fait courir plus de risques et entraine plus de problèmes qu'elle n'en résout. On peut considérer ce pouvoir comme un cadeau empoisonné. D'apparence fabuleux au début, il finit sur une touche d'horreur absolue. Là encore j'ai trouvé que Shinsekai Yori visait juste et de manière parfaitement dosée, sans lourdeur ni évidence.

E

Page 17: HCFR l'Hebdo N°41

e n'ai malheureusement pas réussi à trouver le budget alloué pour la réalisation de cette anime donc c'est avec beaucoup de prudence que je me permettrai de juger la qualité graphique mise en œuvre. J'ai

personnellement beaucoup apprécié le visuel de l'anime, tout en douceur et en traits enfantins, couleurs pastels et design à mi-chemin entre modernité et tradition japonaise. Difficile de savoir ce qui a été hérité du roman ne l'ayant pas lu mais en tout cas le monde est rendu parfaitement crédible. Il existe néanmoins plusieurs scènes d'actions où l'animation aurait gagné à être de qualité plus importante même si elle est toujours plus que correcte. Elles ne sont de toute manière pas très importante et plutôt rares. J'ai trouvé que l'ambiance visuelle se rapprochait assez des réalisations de Makoto Shinkai avec ses grands décors naturels aux ciels béants.

J

La bande sonore est également de plutôt bonne facture. Les seiyuu sont tous très bons et très convaincants même si aucun ne sort vraiment du lot. La bande originale est absente pour la grande majorité de la série. Le seul thème qui revient de manière récurrente est le début du second mouvement de la symphonie de Nouveau Monde d'Antonin Dvorák. Son utilisation fut sûrement motivée par la similitude entre les noms de deux œuvres mais également par sa reprise populaire américaine du thème sous le nom “Going Home”. Il s'agit d'ailleurs de l'un des rares exemples de musique classique reprises de manière populaire. Néanmoins ils ont réussi à transformer ce morceau plutôt apaisant en une sorte de litanie angoissante, comme une amorce de revolver.

Page 18: HCFR l'Hebdo N°41

ous l'aurez compris, j'ai été très emballé par cette production. Elle fait partie des rares oeuvres qui permettent à l'animation japonaise de continuer à exister artistiquement malgré la frilosité des studios à

financer de tels projets. Dotée d'un scénario riche et très intelligent parfaitement mené ainsi que d'un visuel très plaisant, Shinsekai Yori est incontestablement l'une des meilleurs séries d'animation sortie cette année et très certainement une oeuvre dont on se souviendra !

V

8/10

Katam

Page 19: HCFR l'Hebdo N°41

Musique Chronique à quatre mains...

Delta MachineDepeche Mode

Le 13è album studio de Depeche Mode, Delta Machine, est sorti en France le 25 mars chez Columbia/Sony Music.

Enregistré aux Etats Unis, entre Santa Barbara et New York, l’album est produit par Ben Hillier et mixé par Flood. Le premier single extrait de cet opus, "Heaven", a été dévoilé en janvier dernier lors d’une conférence de presse à Paris pour le plus grand bonheur de leurs fans !

Page 20: HCFR l'Hebdo N°41

La critique de Choune

De fait, une question s’impose : comment Depeche Mode peut encore réussir à créer un album inoubliable tant leur discographie est fournie en pépites et en incontournable de la musique pop-rock ?! (songs of faith and devotion, violator, exciter, playing the angel …) Et bien, plus de 30 ans après le début de leur carrière et 100 millions de disques vendus, malgré les épreuves et les revers personnels, Depeche Mode sait toujours aussi bien faire faire du Depeche Mode, car les membres du groupe ont su garder une vision humble mais grandiose de leur musique et ne manquent jamais de ressembler à quelqu'un d'autre qu’à eux même.

Page 21: HCFR l'Hebdo N°41

Delta Machine se place donc dans un registre spirituel et profond, alliant un savant mélange entre les sons de leurs débuts et une adaptation très personnelle des outils actuels. Sans pour autant faire d’ajouts superficiels, ce 13è opus est néanmoins plus sombre que bon nombre de ses albums prédécesseurs, rempli de basses graves, de quelques gouttes de synthé-pop et d’une impressionnante palette de textures musicales très expressives qui sont dues à une perpétuelle introspection du groupe. A noter que Dave Gahan à contribué à l’écriture de l’album en apportant 5 chansons. Sa voix n’a jamais été aussi ambivalente, ténébreuse, intense et elle transpire le blues avec des titres comme « Heaven » et « Goodbye ». Pour leur part « Angel » ou « Broken » vont littéralement vous chercher au fond des tripes et vous touchent en plein cœur. « Secret to the end » se place davantage dans un registre électro, « Alone » et « Soothe my soul » sont résolument ultramodernes et universelles, « My little universe » et « The child inside » sont magnifiques et planantes. Quant à l’électrisante « Soft touch / Raw nerve », elle finit de parfaire cet éclectisme et fait de Delta Machine l’un des albums les plus sonores et riches de leur carrière !

Concerts en France / Cocoricooo ! leur tournée débute à Nice ;)

2013 / le 4 mai à Nice, le 15 juin à Paris (Stade de France), le 16 juillet à Nîmes, le 17 novembre à Lille 2014 / le 21 janvier à Montpellier, le 23 janvier à Lyon, le 2 février à Strasbourg

Choune

Page 22: HCFR l'Hebdo N°41

La critique de Manitao17

Lorsque la technique devient simple, l'expression se transmet rapidement sans attendre l'image réfléchie d'une musique enchevêtrée dans des harmoniques difficiles. L'émotion fait souvent abstraction de l'agencement mais se complait dans une composition valeureuse, bien construite et magnifiée d'expériences. Voici le positionnement choisi avant l'écoute de "Delta Machine", dernier album de Depeche Mode sorti en Mars 2013. Sombre machine qu'est le temps qui efface les souvenirs et balbutie une relance d'artiste, surtout lorsque le glaive de l'imagination ne tranche plus comme jadis. Nourri au synthétiseur, empreint d'une voix parfois rauque, parfois laquée, le style prend de la dimension au fur et à mesure que les secondes s'effritent.

Page 23: HCFR l'Hebdo N°41

"Delta machine", album orné d'histoire mais sans aventures dorées, compile divers titres soufflés d'inconnus et d'anomalies chronologiques. Effrontée et vulgaire, la voix de David Gahan s'étiole dans une demeure encombrée et manipulée par un refrain divaguant dans "Heaven".Rassuré d'une expérience idyllique, la nostalgie imbriquée au corps, le groupe s'étend dans "Soothe My Soul" à coups de batterie divaguante et ondulatoire.Embusqué parmi des rythmes indolores, le perchoir d'un son marquant, certes concis, mais aussi limpide comme dans "The Child Inside" réprime l'ensemble filandreux que la totalité voudrait nous faire croire.Le ton est juste et l'affrontement avec l'auditeur est essentiellement géreé par la coïncidence d'un rappel à l'ancestral "Violator". Et pourtant, même si le jeu est fermé, la disponibilité des oreilles permet d'y associer des titres comme "Broken" et "Goodbye" où le groupe y excelle. Alors oui, l'album repose essentiellement sur le mariage thématique d'une vocalise abrasive et d'un synthétiseur docile, mais il semble inutile de rester dans une mode toujours récréative pour se dépêcher de retrouver la fraîcheur et cueillir un des fruits des années quatre-vingt qu'est aujourd'hui "Delta Machine" de Depeche Mode".

Manitao17

Dates de leurs tournées européenne et internationale sur http://countdown.depechemode.com/

Page 24: HCFR l'Hebdo N°41

A lire La critique d' Eldudo

La maison des Feuilles Mark Z. Danielewski

Traduit (excellemment d'ailleurs) de l’Américain par ClaroEditions DENOEL&D’AILLEURS

environ 700 pages dont annexes

urieux objet littéraire où la forme rejoint le fond, La Maison des Feuilles est - pour le moins - un bel objet. Ce n'est pas du Dos Passos pourtant la technique narrative de ce livre est assez

étonnante. La forme suit le fond. Les digressions abondent, la trame file comme le fil d’Ariane dans le labyrinthe du Minotaure - ce qui nous rapproche du sujet du livre - mais se suit sans soucis (belle allitération, je sais).

C

Page 25: HCFR l'Hebdo N°41

uand je dis que la forme suit le fond, c'est concrètement. L'auteur a

joué avec la mise en page et les pages elles-mêmes pour donner parfois un sentiment d'oppression, de libération, d'enfoncement, pour vous perdre, pour vous faire partager ses doutes... et bien sûr pour vous perdre dans un labyrinthe infini ou presque. L'histoire n'est qu'une partie du livre puisque les notes de bas de page écrites par le commentateur du film narré dans le livre prennent parfois plus de place que le récit lui même. On y retrouve un petit côté Blairwitch, un côté Shining (Daren Aronowski penserait à adapter au cinéma ce livre), un côté "Nuit du chasseur", un côté introspectif, psychologique, surréaliste, ouplipo(posite)... la mise en abyme est voulue et réussie.Le mythe du labyrinthe et celui du Minotaure sont plus que suggérés mais sans lourdeur ni démonstration à la Umberto Ecco.Johnny Errand, jeune tatoueur

Q

junkie et intellectuel découvre, suite à la mort d’un vieillard aveugle nommé Zampano dans une de ses malles, un curieux manuscrit qu’il va lire, annoter et commenter afin de le publier.Dans ce manuscrit, le mystérieux Zampano étudie et décrit dans son livre en devenir le célèbre film expérimental "The Navidson Record", réalisé par un certain Will Navidson qui, cessant sa vie dangereuse de reporter, décide de filmer lui-même son emménagement dans une maison de Virginie, occasion pour lui de reconstruire sa vie avec sa femme et ses deux enfants. Et c’est de ce film que naît l’horreur, une horreur par le vide, l’infini, le froid, l’invisible, la folie : un jour en faisant des mesures, Will découvre avec incrédulité et effroi que sa maison est plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur.Peu de temps après, alors que toute la famille s’était absentée quelques jours, une mystérieuse petite pièce sombre, vide et glaciale apparaît, et un couloir qui mesurait trois mètres de long en est passé à une vingtaine le lendemain (à ne pas oublier quand on va aux toilettes la nuit).

Page 26: HCFR l'Hebdo N°41

Finalement une porte ouvrant sur un espace (infini ?) surgit en plein salon. Navidson entreprendra lui-même quelques vaines expéditions dans ce couloir puis engagera des explorateurs professionnels pour venir à bout de ce qui s’avère être un labyrinthe glauque et interminable. Voilà ce qui est filmé et raconté dans ce "The Navidson Record", commenté et analysé par Zampano dans son manuscrit, et enfin lu et annoté par Johnny qui, au fur et à mesure de ses découvertes, sombre dans la démence.Une réelle expérience de lecture. Personnellement, j'ai adoré m'enfoncer dans ce labyrinthe. A la limite de la folie, de l'angoisse et du surréalisme tout en étant un vrai roman qui se dévore comme un roman de plage.

ed - petite pensée pour la mise en page de Fabi toujours bien pensée

PS : La Maison des Feuilles sur Wiki :http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Maison_des_feuilles PPS : "The Navidson Record" aurait très bien pu être un des "Documents interdis" présentés sur Arte : Le cas Ferguson.

Page 27: HCFR l'Hebdo N°41

Blu-ray 2D Le test de Tenia54

Alexandre le bienheureuxYves Robert

Il n'y a pas si longtemps, Gaumont a fait douter d'eux. En se mettant soudainement à pousser le dégrainage à 11 comme sur Bande à part, La guerre des boutons, Antoine et Antoinette et quelques autres titres, la qualité visuelle de leurs Blu-Ray avait décliné, et il devenait plus délicat de précommander aveuglément leurs sorties en pensant qu'ils étaient surpuissants, et qu'aucune crainte n'était possible.Cette époque semble révolue.Après des tests dithyrambiques sur leur vague de 6 films de Maurice Pialat, un upgrade HD du Cerveau plutôt en forme, Gaumont livre avec Alexandre le bienheureux une copie visuellement de 1er ordre et dont on ne pourra que les féliciter.

Page 28: HCFR l'Hebdo N°41

Evidemment, pour un film de 1968, tout n'est pas parfait, et on pourra remarquer une poignée de plans à la définition en berne, et surtout des changements de palettes chromatiques assez choquants. Mais hormis cela, la profondeur de champ, la précision, la définition de l'ensemble forcent le respect, et le film parait facilement 20 ans plus jeune qu'il ne l'est vraiment.Ce n'est peut être pas le plus beau Blu-Ray de la collection, mais il atteint très facilement le haut du panier. Haut la main.

Côté son, c'est par contre plus habituel des productions françaises de l'époque, avec une partition musicale qui profite bien de l'encodage en 2.0, même si le générique de début sature légèrement. Par contre, les dialogues, comme trop souvent, sont sourds et pas toujours complètement intelligibles. Cependant, et à nouveau, c'est courant et il n'y a pas lieu de s'inquiéter plus que d'habitude sur ce point. L'enregistrement des dialogues sonne d'époque, et il n'y a pas de miracle possible de ce côté là.

Page 29: HCFR l'Hebdo N°41

Fiche technique

Gaumont, 2013BD-50, Zone Free1.85, couleurs1080p, AVC, débit vidéo moyen : 28882 kbpsFrench / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1565 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)STF, STA, amovibles

Image : 9/10Son : 7.5/10Film : 8.5/10

Vers le forum Blu-ray : ici

Le fait que le film soit proposé dans une copie aussi belle lui apporte beaucoup. Ca rend le film encore plus zen, encore plus pur, plus naturel.Car Alexandre, c'est une ode, et plus qu'à la paresse, c'est une ode à la nature, au naturel, au "carpe diem" puissance 10.

On a Philippe Noiret qui ne joue plus, qui est Alexandre, ce pauvre bougre qui n'en demandait pas tant d'avoir une femme pareille, mais qui aspire simplement à un peu (bon, OK, beaucoup) de tranquillité. Ce n'est pas tant qu'il est simplet, ou fainéant, ou maladroit, non. Il serait visiblement capable de pêcher de quoi nourrir tout un village, notamment. Mais il veut juste profiter du temps, profiter de la vie, du soleil dans les champs de blé.Autant dire que regarder ça un dimanche soir ne donne pas franchement envie de se lever le lendemain matin.

Une des seules petites choses dommage dans Alexandre le bienheureux, c'est toute cette troupe d'acteurs mise en retrait, tant dans leur utilisation que par le fait que Noiret leur vole constamment la vedette. Carmet et Pierre Richard se débattent tant qu'ils peuvent, Paul Le Person fait avec son personnage têtu jusqu'à la bêtise, mais rien n'y fait.

Et puis, il y a aussi Marlène Jobert, qui illumine la 2e moitié du film, mais se retrouve coincée dans un final expédié comme jamais, sorte de boucle bouclée semblant être écrite juste pour montrer qu'Alexandre n'est pas dupe.

Dommage car on ne voit pas le temps passer, malgré le fait que notre héros ne fait, eh bien, pas grand chose.

Tenia54

Page 30: HCFR l'Hebdo N°41

Blu-ray 2D Le test du Loup Céleste

Inside (La Cara Oculta)Andrès Baiz

Le synopsis

Lorsque Fabiana rencontre Adrián, un chef d’orchestre célibataire, elle tombe tout de suite sous le charme. Mais le jeune homme a un passé obscur : il vit seul dans une maison immense, isolée, et la police le soupçonne d’avoir assassiné son ancienne petite amie. Malgré les suspicions, Fabiana s’installe chez lui. Elle ressent très vite une présence et remarque des événements troublants. La maison est-elle hantée ? Adrián est-il celui qu’il prétend être ? Le mystère plane...

Année : 2011Durée : 96 minRéalisateur : Andrés BaizActeurs : Quim Gutiérrez, Martina García, Clara Lago

Page 31: HCFR l'Hebdo N°41

Le film

Un thriller psychologique captivant, sensuel et terriblement angoissant, porté par le talent et la beauté des comédiennes, par une mise en scène classieuse et par un brillant scénario nihiliste dont il ne faut surtout pas dévoiler la révélation centrale (évitez la bande annonce française et le synopsis officiel pour garder la surprise intacte). Un film épatant !

Page 32: HCFR l'Hebdo N°41

Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc :

Format vidéo

Pistes sonoresSous-titres

1080i25 (AVC) / [2.35]

- Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1

- Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1

Français

Région Éditeur Date de sortie

B (France) M6 Vidéo 03 avril 2013

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageUne définition généreuse, une palette colorimétrique délicate et des contrastes léchés.

• AudioDes pistes sonores atmosphériques qui ne se veulent jamais puissantes mais plutôt raffinées. Les voix sont claires et la spatialisation, subtile, n'hésite jamais à exploiter les surrounds pour appuyer les ambiances. M6 Vidéo oblige il ne faut pas hésiter à augmenter le volume pour profiter pleinement de ces deux pistes sonores.

Le Loup Céleste

Page 33: HCFR l'Hebdo N°41

Blu-ray 2D Le test du Loup Céleste

The Man with the Iron Fists(L'homme aux poings de fer)

Le synopsis

Dans la Chine féodale, une cargaison d’or de l’empereur a été volée et cachée. Tous les guerriers kung-fu, les tueurs et autres mercenaires de Chine vont s’entretuer dans les rues de Jungle Village pour récupérer le trésor...

Année : 2012Durée : 95 min (Theatrical Feature) / 107 min (Extended Feature)Réalisateur : RZAActeurs : RZA, Russell Crowe, Lucy Liu, Rick Yune, Dave Bautista, Jamie Chung

Page 34: HCFR l'Hebdo N°41

Le film

Produit par Quentin Tarantino, co-scénarisé par Eli Roth et réalisé par le rappeur RZA du collectif Wu-Tang Clan, "L'Homme aux poings de fer" est une série B jubilatoire qui rend un hommage sincère et (trop) généreux au cinéma flamboyant de la Shaw Brothers et au western spaghetti, et qui revisite le wu xia pian en mode pulp avec plus ou moins de réussite.Le casting est alléchant (il y a déjà de jolies asiatiques en petite tenue) mais les acteurs sont au choix mauvais (RZA) ou trop cabotins (Russel Crowe), la mise en scène ressemble à un clip géant vivifiant mais est parfois laborieuse, le scénario entièrement voué à l'action souffre d'une approche brouillonne, les personnages sont charismatiques mais superficiels, les effets spéciaux sont trop visibles, les affrontements ultra-gores et bien chorégraphiés sont réjouissants malgré un montage surdécoupé et les morceaux hip-hop sont entraînants mais sentent le réchauffé.Il y a donc du bon et du moins bon dans "L'Homme aux poings de fer" mais il s'agit à n'en point douter d'un film d'exploitation terriblement divertissant et fun à souhait nourri d'une cinéphilie de fer. Et rien que pour ça il vaut le détour.

Page 35: HCFR l'Hebdo N°41

Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥ Le Blu-ray Disc

Format vidéo

Pistes sonores Sous-titres

1080p24 (AVC) / [2.40]

- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1

- Français (VFF) DTS 5.1

FrançaisAnglais pour

malentendants

Région Éditeur Date de sortie

B (Angleterre)

Universal Pictures 1er avril 2013

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageEn dehors de quelques plans qui présentent de petites traces de compression, voilà un transfert HD raffiné à la définition solide, aux textures précises, aux couleurs riches, aux noirs profonds et détaillés, aux contrastes appuyés et au grain argentique intact.

• AudioDes pistes sonores énergiques aux dialogues intelligibles, aux basses musclées, à la dynamique agressive, à la directionnalité convaincante et aux surrounds hyperactifs.

Le Loup Céleste

Page 36: HCFR l'Hebdo N°41

Blu-ray 3D Le test du Loup Céleste

Le synopsis

Tombée sur Terre dans un conduit du métro new-yorkais avec un bout de station spatiale, une araignée mutante se met à proliférer et à croître...

Année : 2012Durée : 89 minRéalisateur : Tibor TakácsActeurs : Patrick Muldoon, Christa Campbell, William Hope

Page 37: HCFR l'Hebdo N°41

Le film

Ce film de monstres est une petite série B au canevas archi-rabâché, à l'interprétation irrégulière et aux dialogues insipides, qui n'a d'intérêt que pour ses effets visuels corrects, son rythme soutenu et ses scènes d'action régulières, qui se multiplient aussi vite que ses grosses bestioles vedettes.

Crétin mais plutôt plaisant dans le genre.

Page 38: HCFR l'Hebdo N°41

La 3DUne captation 3D (pas à 100% d'après moi) qui souffle en permanence le chaud et le froid. La fenêtre de profondeur n'a rien d'homogène avec des plans satisfaisants en intérieur et décevants en extérieur, et au vu du sujet les débordements (éléments du décor, têtes et bustes de personnages, pattes d'araignée) et jaillissements (station spatiale, têtes d'araignée, hélicoptère, douilles de mitraillette) auraient dû être exploités régulièrement et pas seulement sur la séquence d'ouverture et lors des 30 dernières minutes. Mais le plus agaçant reste que de nombreux plans souffrent d'un rendu artificiel (bugs d'affichage, perspectives faussées, mauvais ajustements de la profondeur) et/ou d'artefacts lumineux désagréables.

Page 39: HCFR l'Hebdo N°41

Fiche techniqueLe film ♥♥♥♥♥

Le Blu-ray Disc :

La 3D

Format vidéo Pistes sonoresSous-titres

1080p24 (MVC) / [1.85]

- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1

- Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1

Français

Région Éditeur Date de sortie

B (France) Metropolitan Vidéo 10 avril 2013

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageDes détails à foison, une luminosité éclatante, des contrastes solides et des noirs denses mais aussi de nombreuses dérives colorimétrique (parfois les couleurs sont trop vives puis la seconde d'après tellement délavées qu'elles se rapprochent du noir et blanc) et une compression loin d'être invisible lors des séquences sombres.

• AudioDes pistes sonores loin d'être extraordinaires mais tout de même bien efficaces grâce à une dynamique percutante, à des bruitages maîtrisés sur l'ensemble des enceintes (les araignées semblent se déplacer tout autour de nous) et à des basses fréquences coriaces.

Le Loup Céleste

Page 40: HCFR l'Hebdo N°41

La semaine prochaine

L'actualité des sorties cinéma ...

De nouvelles critiques musicales et littéraires ...

Mais aussi vos rubriques préférées : Classiques du cinéma, tests Blu-ray,...(2D et 3D).

Ne manquez pas notre sondage

"L'Hebdo et vous..." à l'occasion du 1er anniversaire

de votre mag préféré!

Rendez-vous le vendredi 26 avril 2013 pour

L'HEBDO n°42